Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1867-08-26
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 août 1867 26 août 1867
Description : 1867/08/26 (A2,N494). 1867/08/26 (A2,N494).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47174966
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2017
ainsi 11 la voie de terre, renonceront à leur
voyage...
Sur les côtes, une commission sanitaire
cherche l'emplacement d'un premier lazaret.
Telle est la substance du rapport de M. le
ministre du commerce.
Il conclut avec raison qu'un résultat heu-
reux ne peut suffire à rassurer l'Europe.
L'œuvre commencée est une œuvre de salut
commun.
Entreprise au nom de la civilisation et de
l'humanité, elle doit être poursuivie avec per-
sévérance, encouragée et protégée par tous.
Certaines questions, au lieu de diviser,
rallient.
Il est des terrains neutres sur lesquels tou-
les les opinions et tous les gouvernements se
rencontrent.
Lorsqu'il s'est agi de la neutralité des am-
bulances et des soins à donner aux blessés
sans acception de nationalité, tout le. monde
a applaudi.
On applaudira de même à la continuation
des travaux dont le but est de nous préserver
du choléra.
TONY RÉVILLON
LE VOYAGE A SALZBOURG
Strasbourg, le 24 août 1867, 7 h. du matin.
Monsieur le directeur,
Après un grand diner d'adieu, donné par l'Em-
pereur d'Autriche à ses illustres hôtes le jeudi 22
août, une dernière promenade eut lieu dans la
ville et dans les environs de Salzbourg. Partout
sur le passage de Leurs Majestés Impériales la
foule faisait entendre des cris d'allégresse et sem-
blait exprimer une grande joie de l'heureuse har-
monie qui s'établissait entre les deux souverains.
Dans la soirée , les orphéons et les sociétés
philharmoniques de Vienne sont venus à la ré-
sidence donner un concert très-remarquable.
L'Empereur Napoléon a fait beaucoup d'heu-
reux à la cour de François-Joseph. Il a donné
aux dames et aux nombreux officiers de riches
marques de sa munificence. Les diamants et les
croix françaises ont été reçus avec orgueil; les
croix surtout, qui faisaient le meilleur effet sur
les tuniques blanches et bleu de ciel des uni-
formes autrichiens.
L'empereur d'Autriche a remis à S. E. le gé-
néral Fleury, grand écuyer, le grand cordon de
Saiiit-Etienno, le premier des ordres autrichiens.
En accordant cette haute distinction au général
français, Sa Majesté impériale,royale et aposto-
lique a voulu donner un témoignage de son estime
particulière à l'envoyé de l'Empereur Napoléon,
qui, après la bataille de Solferino, était venu
apporter à Vérone les préliminaires de l'ar-
mistice.
Il est maintenant certain que S. M. l'Empe-
reur d'Autriche viendra à Paris à la fin d'octobre.
De grandes fêtes auront lieu en son honneur,
qui coïncideront sans doute avec la fermeture
de l'Exposition universelle.
Hier, 22 août, à huit heures du matin , Leurs
Majestés Impériales françaises quittaient Salz-
bourg.
Leurs Majestés autrichiennes les recondui-
saient au chemin de fer avec le cérémonial de
l'arrivée.
Les deux Impératrices étaient seules dans une
légère américaine attelée de quatre chevaux con-
duits à la Daumont.
Les deux Empereurs venaient après dans une
voiture absolument pareille.
11 est à remarquer que les voitures de la suite
ont six chevaux tandis que celles des souverains
n'en ont que quatre.
* Tous les chevaux des écuries impériales d'Au-
triche sont blancs.
Le train impérial français quitte Salzbourg
aux acclamations prolongées de toute la popu-
lation. L'accolade fraternelle que s^flonne les
souverains soulève un hurrah général.
Dans toute la traversée du royaume de Ba-
vière et du Wurtemberg, les gares sont encom-
brées et l'accueil le plus sympathique est fait
à lacouff de France. S. M. l'Empereur donne, à
chaque arrêt, quelques décorations françaises à
des officiers généraux allemands.
A dix heures du soir on arrive à Kehl et on
voit rayonner dans la nuit la cathédrale de Stras-
bourg splendidement illuminée de la base au
faite.
Le major, commandant la place de Kehl vient
saluer S. M. l'Empereur et lui apporter une
dernière expression des sympathies exprimées
par toute l'Allemagne du Sud que l'on vient de
parcourir.
L'entrée à Strasbourg est triomphale. Toute
la ville est en feu, la population remplit les rues,
les voitures impériales s'avancent lentement au
milieu des flots pressés des Strasbourgeois, qui
semblent heureux de posséder dans leurs murs
l'Empereur et l'Impératrice.
Paris, le 24 août, 11 heures du soir.
Strasbourg n'a pas dormi la nuit dernière.
Après l'arrivée de Leurs Majestés, la foule n'a
cessé de circuler dans les rues illuminées. A
l'aurore la haie était déjà tracée sur le chemin
de la Préfecture à la gare. Tous les Strasbour-
geois voulaient saluer l'Empereur. Malgré l'in-
cognito qu'on désirait garder, toute la garnison
prit les armes et le départ de Strasbourg où on
avait passé quelques heures à peine fut une sor-
tie triomphale.
S. M. l'Empereur a fait dans la matinée une
promenade sur les fortifications de la ville avec
les autorités civiles et militaires.
A cinq heures précises. Leurs Majestés ar-
rivaient à la gare où le ffain impérial attendait.
On part à la plus grande vitesse, et le retour
à Paris s'effectue en dix heures à peine.
Dans toutes les stations et le long de la voie,
dans la traversée d'Alsace et de Lorraine, les
paysans accourent portant des drapeaux et des
bannières. On tire des boites et des pétards,
on acclame Leurs Majestés., »
A neuf heures et demie du soir, l'Empereur
et l'Impératrice rentrent aux Tuileries.
EMILE BOURDELIN.
Nous rappelons à nos abonnés la combinaison
que nous avons déjà .annoncée et au moyen de
laquelle ils peuvent avoir pour la somma de
66 francs par an et 16 francs 50 par trimestre, un
journal littéraire : la PETITE PRESSE ; un journal à
gravures : le MONDE ILLUSTRÉ et un journal poli-
tique quotidien : I'ETENDARD.
Ajouter 1 franc par mois dans les départe-
ments et 50 centimes à Paris pour frais d'envoi
à domicile.
LE DOCTEUR VELPEAU
La science médicale vient d'ajouter une perte
nouvelle à toutes celles qu'elle a faites dans ces
derniers temps : l'illustre M. Velpeau est mort.
Il était né à Brèche (Indre-et-Loire), le 18
mai 1795. Nul ne fut un plus frappant exemple
de ce que peuvent la persévérance et le travail,
et c'est à lui surtout. que s'applique l'aphorisme
du poëte : Labor omnia vincit improbus.
Fils d'un pauvre maréchal-ferrant, cumulant,
comme il est d'usage dans la campagne, les
fonctions de vétérinaire, il trouve chez son père
deux bouquins qu'il dévore à ses heures de re-
pos : un Traité d'hippiatrique et le Médecin des
pauvres. Il se forme ainsi un petit fonds de mé-
decine pratique dont il fait bénéficier quelques
malades du voisinage, ramenés par ses soins à
la santé. Le bruit des cures accomplies sans
intérêt par cet enfant grossit petit à petit sa
clientèle. Un client plus riche ou plus généreux
que les autres donne à ce docteur en herbe les
moyens d'aller étud.er à Tours.
Il part ; il obtient la faveur d'être attaché à
l'hôpital de cette ville. 11 avait alors vingt-et-un
ans. Jaloux de réparer le, temps perdu, il se
livre avec une ardeur fébrile à l'étude du lai ¡n,
du français, de la géographie, de l'histoire, de
l'anatomie, de la physiologie, de toutes les bran-
ches de l'art médical, vers lequel il se sent
porté par une vocation irrésistible. Au prix de
quelles fatigues, de quelles privations, achève-
t-il cette éducation si tardive, Dieu seul le sait!
mais enfin il l'achève. Le voilà élève interne à
l'hôpital, puis officier de santé. En 1818 il tu sse
premier élève,avec 200 francs (deux cents francs 1)
d'appointements annuels, grossis du produit de
quelques visites en ville.
Mais alors l'objectif de l'ambition du jeune
disciple d'Esculape s'agrandit. C'est Paris qu'il
rêve. A l'aide de quelques louis péniblement
thésaurisés, il part, il arrive dans la capitale. Il
y retrouve quelques-uns de ses maîtres de l'hô-
pital de Tours, qui s'intéressent a ce jeune
homme si studieux et si intrépide. Là, nouvelles
fatigues, nouvelles privations. La fierté naturelle
au talent qui a la conscience de sa valeur ne lui
permettant pas de s'abaisser jusqu'à tendre la
main, Velpeau vit avec une frugalité d'anacho-
i rète, sur le petit trésor apporté de Tours.
Cependant la rigueur de la fortune commence
à s'adoucir. Couronné en 1821 au concours de
l'école pratique, il est fait aide d'anatomie, et
professe, non sans écho, quelques cours qui
commencent à jeter sur son nom une certaine
notoriété.
Deux ans après, il passe avec succès sa thèse
de docteur; il est nommé en 1830 chirurgien de
la Pitié, professeur de clinique médicale, après
avoir battu son concurrent l'illustre Lisfranc:
membre de l'Académie de médecine et de l'Aca-
démie des sciences, où il occupe le fauteuil du
célèbre Larrey. Enfin , parvenu au faîte de la
réputation et des honneurs , il reçut , en 1859 ,
le ruban de commandeur de la Légion d'hon-
neur.
Auteur de nombreux ouvrages, qui toffc attes.
tent la profondeur, la variété et la sûreté de ses
connaissances et de son génie, écouté comme
un oracle par ses élèves et ses confrères, Velpeau
tenait le premier rang parmi les sommités de
l'art chirurgical et les bienfaiteurs de l'humanité
souffrante, quand la mort est venue le surpren-
dre à l'âge de soixante et treize ans.
Malgré l'absence d'un doigt, qu'il avait perdu
par suite d accident, le docteur Velpeau passait,
à bon droit, pour un des plus habiles chirurgiens
de ce temps-ci, et c'était merveille de voir ses
mains tremblottantes s'affermir et rajeunir, pour
ainsi dire, en présence d'une opération. Vieux
.par les conseils,, il était jeune par l'action:
Consilio manuque.
La femme Frigard à Clermont
La maison de force pour femmes où a été
transférée la femme Frigard pour y subir sa
peine, est située dans la' ville même de Cler-
mont-sur-Oise, qui est un chef-lieu de canton et
d'arrondissement; elle occupe le3 débris de
l'ancien château des seigneurs de Nointel, qui
fut bâti au commencement du onzième siècle,
dans une position imprenable. De# cette vieille
forteresse féodale, il ne reste que le donjon, une
énorme tour carrée, à l'aspect menaçant que le
voyageur aperçoit de fort loin. On aura une
idée de ce que devait être le château de Nointel
quand nous aurons dit que cette tour, d'une
élévation de 29 mètres, a une longueur de
25 mètres sur 17 mètres de largeur.
C'est là qlla été installée la maison de force
pour femmes; mais ce local, quoique fort spa-
cieux, aurait été insuffisant, et on y a annexa
plusieurs autres corps de bâtiment, dont les jar-
dins s'étagent fort gracieusement sur les flancs
de la colline.
La maison de force de Clermont recoit les
condamnées aux travaux forcés des départe-
ments de l'Aisne, de l'Oise, de la Seine, do
Seine-et-Marne et de Seine-et-Oise. Le chiffre
des détenues est de mille environ.
La femme Frigard, en arrivant à Clermont, a
eu les cheveux coupés, et elle a dû quitter les
vêtements qu'elle portait pour revê.ir l'uni-
forme de la prison. Voici en quoi il ccmi.- te :
Pour l'été, une camisole et un jupon de droguet,
fil et coton; pne paire de bas de coton, CM s
chaussons en droguet d'été et des sabots. Pour
l'hiver, une camisole à manches en droguet, fil
et laine, et un jupon de la même étoffe; une
cornette piquée et des bas de laine.
Ce costume n'est renouvelé que tous les deux
ans, hormis les sabots, qui sont renouvelables
tous les trois mois.
Il y a dans les maisons de force pour femmes
plusieurs ateliers de travaux dirigés par des en-
trepreneurs ; on y fait des ouvrages d'aiguille,
de la petite quincaillerie, des chapeaux de paille,
des chapelets, des chaînettes, etc.
La femme Frigard, dès son arrivée à Cler-
mont, a été classée par la direction dans un des
ateliers où elle devra accomplir une tâche quo-
tidienne, à moins qu'une maladie constatée par
le médecin de la prison ne la dispense du travâil
réglementaire. (la Presse.)
LE ZOUAVE AUX MIRACLES
Nous avons fait comme tout le monde ; nous
avons voulu voir le zouave guérisseur.
Dans toute la longueur de la rue de la Ro-
quette stationnent des groupes animés. Les rues
voisines sont encombrées par les fiacres et les
voitures de remise.
En face du n° 80 la foule est plus compacte.
Une large grille donne accès dans un impasse
— Je le savais.
— Qui a pu vous entraîner à manquer à vos
serments ?
— L'impossibilité de résister à cette torture
qu'on appelle le manque du sommeil. J'ai résiste
cinq nuits, la sixièm'e je demandais la no 't :
c'était dormir. On ne voulut pas me la ùonn3r.
Je cherchai tous les moyens de m'ôter la vie;
les précautions étaient si bien prises par mes
geôliers que je n'en trouvai aucun. La septième
nuit, je s»combai!... je promis de faire des ré-
vélations le lendemain. J'espérais qu'on me lais-
serait dormir ; mais, ces révélations, on exigea
que je les fisse à l'instant même.
Ce fut alors que, désespéré, fou d'insomnie,
soutenu par deux hommes qui m'empêchaient
de dormir tout debout, je balbutiai'les quatre
noms de M. de Valensolles, de M. de Barjols,
de M. de Fryas et de M. de Riens.
Un des moines tira de sa poche le dossier du
procès qu'il avait pris au greffe, il chercha la
pa:e de la déclaration et la mit soùs les yeux
du prisonnier.
— C'est bien cela, dit celui-ci.
— Et votr(} signature, dit le maine, la recon-
naissez-vous ?
— Je la reconnais, répondit le jeune homme.
— Vous n'avez pas d'excuse à faire valoir ?
Semamla le moine.
« Aucune, répliqua le prisonnier. Je savais,
qil signant mon nom au bas de cette l'age, que
je signais mon arrêt de mort. Mais je voulais
dormir.
— Avez-vous quelque grâce à demander avant
que de mourir?
— Une seule.
*— Parlez.
— J'ai une sœur que j'aime et qui m'adore.
Orphelins tous deux, nous avons été élevés en-
semble, nous avons grandi l'un auprès de l'au-
tre, nous ne nous sommes jamais quittés.
Je voudrais écrire à ma sœur.
— Vous êtes libre de le faire. Seulement vous
écrirez au bas de votre lettre le post-scriptum
que nous vous dicterons.
— Merci ! dit le jeune homme.
Il se leva et salua
— Voulez-vous me délier les mains, dit-il, afin
que je puisse écrire?
Ce désir fut exaucé,
Morgan, qui lui avait constamment adressé la
parole, poussa devant lui le papier, la plume et
l'encre.
Le jeune homme écrivit d'une main assez
ferme à peu près la valeur d'une page.
— J'ai fini, messieurs, dit-il. Voulez-vous me
dicter le post-scriptum ?
Morgan s'approcha, posa un doigt sur le pa-
pier, tandis que le prisonnier écrivait.
— Y êtes-vous ? dcmanda-t-il.
— Oui, répondit le jeune homme.
— « Je meurs pour avoir manqué à un ser-
ment sacré. na.r eonsécruent ie reconnais avoir
mérité la mort. Si tu veux donner la sépulture
à mon corps, mon corps sera déposé cette nuit
sur la pla'ce du marché de Bourg. Le poignard
que l'on .trouvera planté doos ma poitrine, indi-
quera que je ne meurs pas victime d'un lâche
assassinat, mais d'une juste vengeance. »
Morgan tira alors de dessous sa robe un poi-
gnard forgé, lame et poignée, d'un seul mor-
ceau -de fer. Il avait la forme d'une croix, pour
que le condamné, à ses derniers moments, pût
le baiser en l'absence d'un crucifix.
— Si vous le désirez, monsieur, lui dit-il, nous
vous accorderons cette faveur de vous laisser
vous frapper vous-même. Voici le poignard.
Vous sentez-vous la main assez sûre?
Le jeune homme réfléchit un instant.
— Non, reprit-il, je craindrais de me man-
quer.
— C'est bien, dit Morgan : mettez l'adresse à
la lettre de votre sœur.
Le jeune homme plia la lettre et écrivit :
A Mademoiselle Diana de Fargas,
il Nî-mes.
— Maintenant, monsieur, lui dit Morgan, vous
avez dix minutes pour faire votre prière.
L'ancien autel de la chapelle était encore de-
bout, quoique mutilé.
Le condamné alla s'y agenouiller. Pendant ce
temps on déchira une feuille de papier en douze
morceaux, et sur l'un de ces morceaux on des-
sina un Doisnard,
Les douze morceaux furent mis dans le cha-
peau du messager qui était arrivé tout juste pour
assister à cet acte de vengeance. Puis, avant
que le condamné eût achevé de prier, chacun
des moines avait tiré un fragment de papier du
chapeau.
Celui auquel était échu l'office de bourreau ne
prononça pas une parole, il se contenta de pren-
dre le poignard déposé sur la table et d'en es-
sayer la pointe à son doigt.
Les dix minutes écoulées, le jeune homme se
leva.
— Je suis prêt, dit-il.
Alors sans hésitation, sans retard, muet et
rigide, le moine à qui était échu l'office suprême
marcha droit à lui e81ui enfonça le poignard
dans le côté gauche de la poitrine.
On entendit un cri de douleur, puis la chute
d'un corps sur les dalles de la chapelle, mais
tout était fini. Le condamné était mort. La lame
du poignard lui avait traversé le cœur.
— Ainsi périsse, dit Êrorgan, tout compagnon
de notre association sainte qui manquera à ses
serments !
— Ainsi soit-il! répondirent en chœur toua .
les moine- qui avaient assisté à l'exécution.
ALEXANDRE DUMAS
(Lu iï.ite C,-,i prochain lltmç"rqj
wvwwv
voyage...
Sur les côtes, une commission sanitaire
cherche l'emplacement d'un premier lazaret.
Telle est la substance du rapport de M. le
ministre du commerce.
Il conclut avec raison qu'un résultat heu-
reux ne peut suffire à rassurer l'Europe.
L'œuvre commencée est une œuvre de salut
commun.
Entreprise au nom de la civilisation et de
l'humanité, elle doit être poursuivie avec per-
sévérance, encouragée et protégée par tous.
Certaines questions, au lieu de diviser,
rallient.
Il est des terrains neutres sur lesquels tou-
les les opinions et tous les gouvernements se
rencontrent.
Lorsqu'il s'est agi de la neutralité des am-
bulances et des soins à donner aux blessés
sans acception de nationalité, tout le. monde
a applaudi.
On applaudira de même à la continuation
des travaux dont le but est de nous préserver
du choléra.
TONY RÉVILLON
LE VOYAGE A SALZBOURG
Strasbourg, le 24 août 1867, 7 h. du matin.
Monsieur le directeur,
Après un grand diner d'adieu, donné par l'Em-
pereur d'Autriche à ses illustres hôtes le jeudi 22
août, une dernière promenade eut lieu dans la
ville et dans les environs de Salzbourg. Partout
sur le passage de Leurs Majestés Impériales la
foule faisait entendre des cris d'allégresse et sem-
blait exprimer une grande joie de l'heureuse har-
monie qui s'établissait entre les deux souverains.
Dans la soirée , les orphéons et les sociétés
philharmoniques de Vienne sont venus à la ré-
sidence donner un concert très-remarquable.
L'Empereur Napoléon a fait beaucoup d'heu-
reux à la cour de François-Joseph. Il a donné
aux dames et aux nombreux officiers de riches
marques de sa munificence. Les diamants et les
croix françaises ont été reçus avec orgueil; les
croix surtout, qui faisaient le meilleur effet sur
les tuniques blanches et bleu de ciel des uni-
formes autrichiens.
L'empereur d'Autriche a remis à S. E. le gé-
néral Fleury, grand écuyer, le grand cordon de
Saiiit-Etienno, le premier des ordres autrichiens.
En accordant cette haute distinction au général
français, Sa Majesté impériale,royale et aposto-
lique a voulu donner un témoignage de son estime
particulière à l'envoyé de l'Empereur Napoléon,
qui, après la bataille de Solferino, était venu
apporter à Vérone les préliminaires de l'ar-
mistice.
Il est maintenant certain que S. M. l'Empe-
reur d'Autriche viendra à Paris à la fin d'octobre.
De grandes fêtes auront lieu en son honneur,
qui coïncideront sans doute avec la fermeture
de l'Exposition universelle.
Hier, 22 août, à huit heures du matin , Leurs
Majestés Impériales françaises quittaient Salz-
bourg.
Leurs Majestés autrichiennes les recondui-
saient au chemin de fer avec le cérémonial de
l'arrivée.
Les deux Impératrices étaient seules dans une
légère américaine attelée de quatre chevaux con-
duits à la Daumont.
Les deux Empereurs venaient après dans une
voiture absolument pareille.
11 est à remarquer que les voitures de la suite
ont six chevaux tandis que celles des souverains
n'en ont que quatre.
* Tous les chevaux des écuries impériales d'Au-
triche sont blancs.
Le train impérial français quitte Salzbourg
aux acclamations prolongées de toute la popu-
lation. L'accolade fraternelle que s^flonne les
souverains soulève un hurrah général.
Dans toute la traversée du royaume de Ba-
vière et du Wurtemberg, les gares sont encom-
brées et l'accueil le plus sympathique est fait
à lacouff de France. S. M. l'Empereur donne, à
chaque arrêt, quelques décorations françaises à
des officiers généraux allemands.
A dix heures du soir on arrive à Kehl et on
voit rayonner dans la nuit la cathédrale de Stras-
bourg splendidement illuminée de la base au
faite.
Le major, commandant la place de Kehl vient
saluer S. M. l'Empereur et lui apporter une
dernière expression des sympathies exprimées
par toute l'Allemagne du Sud que l'on vient de
parcourir.
L'entrée à Strasbourg est triomphale. Toute
la ville est en feu, la population remplit les rues,
les voitures impériales s'avancent lentement au
milieu des flots pressés des Strasbourgeois, qui
semblent heureux de posséder dans leurs murs
l'Empereur et l'Impératrice.
Paris, le 24 août, 11 heures du soir.
Strasbourg n'a pas dormi la nuit dernière.
Après l'arrivée de Leurs Majestés, la foule n'a
cessé de circuler dans les rues illuminées. A
l'aurore la haie était déjà tracée sur le chemin
de la Préfecture à la gare. Tous les Strasbour-
geois voulaient saluer l'Empereur. Malgré l'in-
cognito qu'on désirait garder, toute la garnison
prit les armes et le départ de Strasbourg où on
avait passé quelques heures à peine fut une sor-
tie triomphale.
S. M. l'Empereur a fait dans la matinée une
promenade sur les fortifications de la ville avec
les autorités civiles et militaires.
A cinq heures précises. Leurs Majestés ar-
rivaient à la gare où le ffain impérial attendait.
On part à la plus grande vitesse, et le retour
à Paris s'effectue en dix heures à peine.
Dans toutes les stations et le long de la voie,
dans la traversée d'Alsace et de Lorraine, les
paysans accourent portant des drapeaux et des
bannières. On tire des boites et des pétards,
on acclame Leurs Majestés., »
A neuf heures et demie du soir, l'Empereur
et l'Impératrice rentrent aux Tuileries.
EMILE BOURDELIN.
Nous rappelons à nos abonnés la combinaison
que nous avons déjà .annoncée et au moyen de
laquelle ils peuvent avoir pour la somma de
66 francs par an et 16 francs 50 par trimestre, un
journal littéraire : la PETITE PRESSE ; un journal à
gravures : le MONDE ILLUSTRÉ et un journal poli-
tique quotidien : I'ETENDARD.
Ajouter 1 franc par mois dans les départe-
ments et 50 centimes à Paris pour frais d'envoi
à domicile.
LE DOCTEUR VELPEAU
La science médicale vient d'ajouter une perte
nouvelle à toutes celles qu'elle a faites dans ces
derniers temps : l'illustre M. Velpeau est mort.
Il était né à Brèche (Indre-et-Loire), le 18
mai 1795. Nul ne fut un plus frappant exemple
de ce que peuvent la persévérance et le travail,
et c'est à lui surtout. que s'applique l'aphorisme
du poëte : Labor omnia vincit improbus.
Fils d'un pauvre maréchal-ferrant, cumulant,
comme il est d'usage dans la campagne, les
fonctions de vétérinaire, il trouve chez son père
deux bouquins qu'il dévore à ses heures de re-
pos : un Traité d'hippiatrique et le Médecin des
pauvres. Il se forme ainsi un petit fonds de mé-
decine pratique dont il fait bénéficier quelques
malades du voisinage, ramenés par ses soins à
la santé. Le bruit des cures accomplies sans
intérêt par cet enfant grossit petit à petit sa
clientèle. Un client plus riche ou plus généreux
que les autres donne à ce docteur en herbe les
moyens d'aller étud.er à Tours.
Il part ; il obtient la faveur d'être attaché à
l'hôpital de cette ville. 11 avait alors vingt-et-un
ans. Jaloux de réparer le, temps perdu, il se
livre avec une ardeur fébrile à l'étude du lai ¡n,
du français, de la géographie, de l'histoire, de
l'anatomie, de la physiologie, de toutes les bran-
ches de l'art médical, vers lequel il se sent
porté par une vocation irrésistible. Au prix de
quelles fatigues, de quelles privations, achève-
t-il cette éducation si tardive, Dieu seul le sait!
mais enfin il l'achève. Le voilà élève interne à
l'hôpital, puis officier de santé. En 1818 il tu sse
premier élève,avec 200 francs (deux cents francs 1)
d'appointements annuels, grossis du produit de
quelques visites en ville.
Mais alors l'objectif de l'ambition du jeune
disciple d'Esculape s'agrandit. C'est Paris qu'il
rêve. A l'aide de quelques louis péniblement
thésaurisés, il part, il arrive dans la capitale. Il
y retrouve quelques-uns de ses maîtres de l'hô-
pital de Tours, qui s'intéressent a ce jeune
homme si studieux et si intrépide. Là, nouvelles
fatigues, nouvelles privations. La fierté naturelle
au talent qui a la conscience de sa valeur ne lui
permettant pas de s'abaisser jusqu'à tendre la
main, Velpeau vit avec une frugalité d'anacho-
i rète, sur le petit trésor apporté de Tours.
Cependant la rigueur de la fortune commence
à s'adoucir. Couronné en 1821 au concours de
l'école pratique, il est fait aide d'anatomie, et
professe, non sans écho, quelques cours qui
commencent à jeter sur son nom une certaine
notoriété.
Deux ans après, il passe avec succès sa thèse
de docteur; il est nommé en 1830 chirurgien de
la Pitié, professeur de clinique médicale, après
avoir battu son concurrent l'illustre Lisfranc:
membre de l'Académie de médecine et de l'Aca-
démie des sciences, où il occupe le fauteuil du
célèbre Larrey. Enfin , parvenu au faîte de la
réputation et des honneurs , il reçut , en 1859 ,
le ruban de commandeur de la Légion d'hon-
neur.
Auteur de nombreux ouvrages, qui toffc attes.
tent la profondeur, la variété et la sûreté de ses
connaissances et de son génie, écouté comme
un oracle par ses élèves et ses confrères, Velpeau
tenait le premier rang parmi les sommités de
l'art chirurgical et les bienfaiteurs de l'humanité
souffrante, quand la mort est venue le surpren-
dre à l'âge de soixante et treize ans.
Malgré l'absence d'un doigt, qu'il avait perdu
par suite d accident, le docteur Velpeau passait,
à bon droit, pour un des plus habiles chirurgiens
de ce temps-ci, et c'était merveille de voir ses
mains tremblottantes s'affermir et rajeunir, pour
ainsi dire, en présence d'une opération. Vieux
.par les conseils,, il était jeune par l'action:
Consilio manuque.
La femme Frigard à Clermont
La maison de force pour femmes où a été
transférée la femme Frigard pour y subir sa
peine, est située dans la' ville même de Cler-
mont-sur-Oise, qui est un chef-lieu de canton et
d'arrondissement; elle occupe le3 débris de
l'ancien château des seigneurs de Nointel, qui
fut bâti au commencement du onzième siècle,
dans une position imprenable. De# cette vieille
forteresse féodale, il ne reste que le donjon, une
énorme tour carrée, à l'aspect menaçant que le
voyageur aperçoit de fort loin. On aura une
idée de ce que devait être le château de Nointel
quand nous aurons dit que cette tour, d'une
élévation de 29 mètres, a une longueur de
25 mètres sur 17 mètres de largeur.
C'est là qlla été installée la maison de force
pour femmes; mais ce local, quoique fort spa-
cieux, aurait été insuffisant, et on y a annexa
plusieurs autres corps de bâtiment, dont les jar-
dins s'étagent fort gracieusement sur les flancs
de la colline.
La maison de force de Clermont recoit les
condamnées aux travaux forcés des départe-
ments de l'Aisne, de l'Oise, de la Seine, do
Seine-et-Marne et de Seine-et-Oise. Le chiffre
des détenues est de mille environ.
La femme Frigard, en arrivant à Clermont, a
eu les cheveux coupés, et elle a dû quitter les
vêtements qu'elle portait pour revê.ir l'uni-
forme de la prison. Voici en quoi il ccmi.- te :
Pour l'été, une camisole et un jupon de droguet,
fil et coton; pne paire de bas de coton, CM s
chaussons en droguet d'été et des sabots. Pour
l'hiver, une camisole à manches en droguet, fil
et laine, et un jupon de la même étoffe; une
cornette piquée et des bas de laine.
Ce costume n'est renouvelé que tous les deux
ans, hormis les sabots, qui sont renouvelables
tous les trois mois.
Il y a dans les maisons de force pour femmes
plusieurs ateliers de travaux dirigés par des en-
trepreneurs ; on y fait des ouvrages d'aiguille,
de la petite quincaillerie, des chapeaux de paille,
des chapelets, des chaînettes, etc.
La femme Frigard, dès son arrivée à Cler-
mont, a été classée par la direction dans un des
ateliers où elle devra accomplir une tâche quo-
tidienne, à moins qu'une maladie constatée par
le médecin de la prison ne la dispense du travâil
réglementaire. (la Presse.)
LE ZOUAVE AUX MIRACLES
Nous avons fait comme tout le monde ; nous
avons voulu voir le zouave guérisseur.
Dans toute la longueur de la rue de la Ro-
quette stationnent des groupes animés. Les rues
voisines sont encombrées par les fiacres et les
voitures de remise.
En face du n° 80 la foule est plus compacte.
Une large grille donne accès dans un impasse
— Je le savais.
— Qui a pu vous entraîner à manquer à vos
serments ?
— L'impossibilité de résister à cette torture
qu'on appelle le manque du sommeil. J'ai résiste
cinq nuits, la sixièm'e je demandais la no 't :
c'était dormir. On ne voulut pas me la ùonn3r.
Je cherchai tous les moyens de m'ôter la vie;
les précautions étaient si bien prises par mes
geôliers que je n'en trouvai aucun. La septième
nuit, je s»combai!... je promis de faire des ré-
vélations le lendemain. J'espérais qu'on me lais-
serait dormir ; mais, ces révélations, on exigea
que je les fisse à l'instant même.
Ce fut alors que, désespéré, fou d'insomnie,
soutenu par deux hommes qui m'empêchaient
de dormir tout debout, je balbutiai'les quatre
noms de M. de Valensolles, de M. de Barjols,
de M. de Fryas et de M. de Riens.
Un des moines tira de sa poche le dossier du
procès qu'il avait pris au greffe, il chercha la
pa:e de la déclaration et la mit soùs les yeux
du prisonnier.
— C'est bien cela, dit celui-ci.
— Et votr(} signature, dit le maine, la recon-
naissez-vous ?
— Je la reconnais, répondit le jeune homme.
— Vous n'avez pas d'excuse à faire valoir ?
Semamla le moine.
« Aucune, répliqua le prisonnier. Je savais,
qil signant mon nom au bas de cette l'age, que
je signais mon arrêt de mort. Mais je voulais
dormir.
— Avez-vous quelque grâce à demander avant
que de mourir?
— Une seule.
*— Parlez.
— J'ai une sœur que j'aime et qui m'adore.
Orphelins tous deux, nous avons été élevés en-
semble, nous avons grandi l'un auprès de l'au-
tre, nous ne nous sommes jamais quittés.
Je voudrais écrire à ma sœur.
— Vous êtes libre de le faire. Seulement vous
écrirez au bas de votre lettre le post-scriptum
que nous vous dicterons.
— Merci ! dit le jeune homme.
Il se leva et salua
— Voulez-vous me délier les mains, dit-il, afin
que je puisse écrire?
Ce désir fut exaucé,
Morgan, qui lui avait constamment adressé la
parole, poussa devant lui le papier, la plume et
l'encre.
Le jeune homme écrivit d'une main assez
ferme à peu près la valeur d'une page.
— J'ai fini, messieurs, dit-il. Voulez-vous me
dicter le post-scriptum ?
Morgan s'approcha, posa un doigt sur le pa-
pier, tandis que le prisonnier écrivait.
— Y êtes-vous ? dcmanda-t-il.
— Oui, répondit le jeune homme.
— « Je meurs pour avoir manqué à un ser-
ment sacré. na.r eonsécruent ie reconnais avoir
mérité la mort. Si tu veux donner la sépulture
à mon corps, mon corps sera déposé cette nuit
sur la pla'ce du marché de Bourg. Le poignard
que l'on .trouvera planté doos ma poitrine, indi-
quera que je ne meurs pas victime d'un lâche
assassinat, mais d'une juste vengeance. »
Morgan tira alors de dessous sa robe un poi-
gnard forgé, lame et poignée, d'un seul mor-
ceau -de fer. Il avait la forme d'une croix, pour
que le condamné, à ses derniers moments, pût
le baiser en l'absence d'un crucifix.
— Si vous le désirez, monsieur, lui dit-il, nous
vous accorderons cette faveur de vous laisser
vous frapper vous-même. Voici le poignard.
Vous sentez-vous la main assez sûre?
Le jeune homme réfléchit un instant.
— Non, reprit-il, je craindrais de me man-
quer.
— C'est bien, dit Morgan : mettez l'adresse à
la lettre de votre sœur.
Le jeune homme plia la lettre et écrivit :
A Mademoiselle Diana de Fargas,
il Nî-mes.
— Maintenant, monsieur, lui dit Morgan, vous
avez dix minutes pour faire votre prière.
L'ancien autel de la chapelle était encore de-
bout, quoique mutilé.
Le condamné alla s'y agenouiller. Pendant ce
temps on déchira une feuille de papier en douze
morceaux, et sur l'un de ces morceaux on des-
sina un Doisnard,
Les douze morceaux furent mis dans le cha-
peau du messager qui était arrivé tout juste pour
assister à cet acte de vengeance. Puis, avant
que le condamné eût achevé de prier, chacun
des moines avait tiré un fragment de papier du
chapeau.
Celui auquel était échu l'office de bourreau ne
prononça pas une parole, il se contenta de pren-
dre le poignard déposé sur la table et d'en es-
sayer la pointe à son doigt.
Les dix minutes écoulées, le jeune homme se
leva.
— Je suis prêt, dit-il.
Alors sans hésitation, sans retard, muet et
rigide, le moine à qui était échu l'office suprême
marcha droit à lui e81ui enfonça le poignard
dans le côté gauche de la poitrine.
On entendit un cri de douleur, puis la chute
d'un corps sur les dalles de la chapelle, mais
tout était fini. Le condamné était mort. La lame
du poignard lui avait traversé le cœur.
— Ainsi périsse, dit Êrorgan, tout compagnon
de notre association sainte qui manquera à ses
serments !
— Ainsi soit-il! répondirent en chœur toua .
les moine- qui avaient assisté à l'exécution.
ALEXANDRE DUMAS
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