Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-11-03
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 novembre 1866 03 novembre 1866
Description : 1866/11/03 (N198). 1866/11/03 (N198).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4717381d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/10/2017
dar.t que trois orateurs plaidaient nu Palais de Jus-
tice l'affaire Rish-AIlah, combien de paires de lè-
vres s'ouvraient en ville pour disserter il qui mieux
mieux sur le pour et le contre : la condamnation et
}:acqnitteinent! Ajoutons, sans rien préjuger person-
nellement, que la majorité penche en faveur de c-ette
dernière solution. D'un autre côté, on prétend que
le jurv est, à Bruxelles, souvent rigoureux... Atten-
dons." *
Au début de cette audience, — qui est la neu-
vième, car la justice belge a des lenteurs salutaires,
je le vaux bien, mais un peu fatigantes, je l'avoue
bien lias, — au début. de cette audience, dISe-Je,
M.' le Procureur général de Bavay prend la parole
pour terminer sa ré'plique.'Ellc dure jusqu'à midi et
demie.
Après une suspension d'une demi-heure, la pa-
role est rendue à Me Lachaud ; sa réplique étincelle
d'une verve fouettée, par la contradiction; il parle
deux heures, et l'entraînement de sa parole ne
fléchie pas un instant; il résume cet immense pro-
cès, prévoit toutes les objections et y répond, et, re-
courant il ces magnifiques images qui lui sont fami-
fières, excite dans l'auditoire qui s'étouffe pour l'en-
tendre des mouvements d'admiration que le souvenir
de l'exemple d'hier peut seul réprimer.
A trois heures.dix minutes, M. le président donne
lecture au jurv des questions qu'il aura à résoudre.
Conu'airement'a ce qui se passe en France, le prési-
dent ne fait pas le résumé des débats, et, immé-
. dialement après les répliques, on passe à la déli-
bération.
Soixante questions sont posées au jury. On peut
"s'étonner de ce nombre,, qui est le résultat d'un
classement tout particulier. Chacune des signatures
qyi couvrent. chacun des faux chèques ou faux bil-
lets est l'objet de. trois questions; question d'exis-
tence matérielle, de fafcricaUon en Belgique et de
complicité de Hish-Allah. On conçoit que, par un
pareil huit système, on arrive au chiffre de cinquante-
uit questions ; plus les deux questions, relatives au
fait d'assassinat et à la circonstance aggravante de
préméditation.
La lecture de cette longue liste a dure trois quarts
d'heures ; il est quatre heures moins quelques mi-
nutes lors-que le jury entre dans la chambre de ses
délibérations.
L'audience est suspendue.
Le jury rentre en séance à six heures moins un
quart, et rapporte un verdict d'acquittement.
L'auditoire éclate en applaudissements capables
de faire écrouler la salle d'audience. *
M. Leight, l'hôtelier de Spa, obtient de M. le
président une ordonnance par laquelle saisie — arrêt
est constituée sur/les effets de Rish-Allah, déposés
au greffe, jusqu'à paiement des deux mille francs
qui lui sont dus.
Rish-Allah sort du Palais en voiture ; et garde le
plus grand calme au milieu de la foule qui le salue
ae ses .bourras. -
ARMAND LELIOUX
FIN.
LES VAUDOUX
LES CANNIBALES
DE SAINT-DOMINGUE
PAR
GUSTAVE AIMARD
(Suite 1)
XXIII
Depuis deux jours déjà. Floréal A, ollon avait
été conduit à Port-au-Prince par les planteurs,
et étroitement enfermé dans la. p;'i!yon.
'1) Voir l3 tlr,,;¡;,:!, numéro
M. Duvauchelle, à la suite d'une lorigne conver-
sation avec le président de la république, était
revenu tout pensif à la grotte -des montagnes
noires, &t, bien que, pendant la route, son beau-
frère et son ami eussent fait d'incroyables efforts
pour connaître les causes de son mécontente-
ment, il s'était obstiné à ne rien leur dire, se
contentant de répondre par des fins de non re-
cevoir à toutes les questions qu'ils lui adres-
snient.
Arrivé à la plantation il se sépara d'eux,
sans même consentir à s'arrêter un instant pour
se reposer et se rafraîchir, et il continua seul sa
route. -
Il était,à peu près huit'heures du soir, Flo-
réal Apollon gisait au fond d'un cachot obscur,
étendu sur une botte de paille, les deux pieds
pris dans un cep en bois , les mains attachées
par une chaîne de deux pieds de long, qui lui
laissait juste la liberté nécessaire pour porter à
sa bouche la nouriture peu substantielle que
deux fois par jour le geôlier lui apportait en, re-
chignant, et plaçait près de lui d'un air bourru.
Une seconde chaîne très-forte entourait sa
ceinture et s liait s'attacher à un anneau scellé
dans le mur.
La lumière n'entrait dans cette prison que par
une étroite lucarne doublement grillée, et per-
cée à dix pieds du sol ; une cruche et un baquet
composaient tout l'ameublement de ce cachot
fort peu confortable.
Floréal Apollon, les yeux fixés sur la lucarne,
semblait essayer d'apercevoirJ:le ciel, ce qui lui
était totalement impossible. Il refléchissait pro-
fondément.
Les derniers événements avaient en apparence
glissé sur lui sans laisser de traces, son visage
était toujours, aussi farouche et aussi résolu, son
œil sombre aussi rempli d'éclairs,
— Deux jours ! murmura-t-il à voix basse,
deux jours déjà, et pas de nouvelles; rien, pas un
mot. M'auraient-ils oublié dans ce cachot? Cela
n'est pas possible ; ils me sauveront ; il faut
qu'ils me sauvent ! Que feraient-ils sans moi ?
Je tiens seul tous les fils de la conspiration, je
puis les livrer, les entraîner dans ma perte, ils
le savent ? • pourquoi n'agissent-ils pas ? Suppo-
sent-ils donc que je suis mort?
En ce moment, le bruit d'un pas trainant qui
, se rapprochait lentement, parvint jusqu'au pri-
sonnier.
— Qu'est-cela? reprit-il. Je n'attends plus de
visite; que vient faire le geôlier à cette heure?
On s'arrêta devant la porte ; deux hommes
causaient.
Floréal sc redressa sur le coude et prêta at-
tentivement l'oreHle.
— Il faut que vous soyez rudement protégé
pour avoir obtenu de voir le prisonnier, disait
un individu dans lequel Floréal reconnut le geô-
lier ; est-ce que vous êtes son parent ?
— Non, je suis son ami, répondit le second
interlocuteur.
Floréal lit un bond de surprise.
— Marcelin ! murmura-t-i:, qu'est-ce que cela
signiûe? et il redoubla d'attention.
— Vau, save/. qu'on ferme la prison à dix
heures, repiit le geôlier, vous ne pouvez de-
meurer plus tard auprès du prisonnier.
— Vous viendrez me chercher lorsqu'il en
sera temps.
J — Vous savez que je vais vous enfermer avec
lui, c'e.otla consigne.
■—-Le'amust égal, pourvu que vous me lais-
siez votre l'anal.
— Hum !... je f4e sais pas trop si je le dois.
— Pardi, ne voulëz-veus pas que je me rompe
le cou dans l'obscurité! merci, j'aime mieux ne
pas entrer alors et affer demander une auto-
risation.
— Après cela, vous avez raison, il faut que
vous voyiez clair. Tenez la lanterne pendant que,
j'ouvrirai la porte.
— Donnez.
Floréal entendit la clé tourner dans la ser-
rure, il se laissa retomber sur sa botte de paille
et ferma les yeux.
La porte s'ouvrit : deux hommes entrèrent.
— Je crois qu'il dort, dit le geôlier en portant
l'âme de son fanal au visage du prisonnier.
— Je t'éveillerai.
Le geôlier ac-crocha la lanterne à un clou
planté dans la muraille.
— Bien du plaisir, dit-îl en sortant.-
— Ne m'oubliez pas ici, hein ? lui dit Marce-
lin en riant, l'endroit n'est pas gai.
— Soyez tranquille.
Il sortit, referma et verrouilla la porte, puis il
s'éloigna lentement. Marcelin, l'oreille appuyée
contre la serrure, demeuroeimmobile écoutant le
bruit de ses pas, jusqu'à ce que ce bruit se fût
complètement éteint; puis, il poussa un soupir
de soulagement et se retourna.
Floréal l'examinait attentivement.
— Ah ! vous ne dormez plus? lui dit-il.
— Je ne dormais pas, répondit froidement le
nègre.
— Tant mieux : alors vous avez tout entendu?
— Tout.
Marcelin se rapprocha du prisonnier.
— Que viens-tu faire ici ? lui demanda le
noir?
— Vous sauver.
— Toi?
— Cela vous étonne ?
— Certes ; n'es-tu pas mon ennemi ?
— Vous avez dit vrai, je suis votre ennemi;
et pourtant, je vous le répète, je viens vous
sauver.
— Je ne te comprends pas.
— Vous" allez me comprendre. Je suis votre
ennemi, parce que vous avez manqué à la parole
que vous m'aviez donnée, que vous m'avez tendu
un piège, et que si vous ne m'avez pas tué, c'est
que vous ne l'avez pas pu.
— C'est vrai, mon seul regret est de n'avoir
pas réussi.
— Merci; il vaut mieux pour vous et pour
moi qu'il en soit ainsi, puisque me voilà prêt à
vous sauver. Æ'
Floréal hocha la tète :
— On ne sauve pas ses ennemis, dit-il d'une
voix creuse.
— Pas ordinairement, j'en conviens, mais Il
y a quelquefois des exceptions, et la preuve
c'est que je suis ici.
— Je ne te crois pas.
— Vous avez tort, car il ne dépend que de
vous d'être libre ayant une heure.
— Quels motifs te font agir ?
— Un seul, mais il a été assez puissant pour
me faire oublier un moment ma haine.
— Et ce motif?
— Avant tout, je pose une condition à votre
liberté.
— Une condition? Parle.
— Jurez-moi sur la couleuvre que, les devoirs
sacrés qui réclament tous vos soins une fois ac-
complis, vous me donnerez une satisfaction
loyale, dvhomme à homme, de l'insulte que vous
pa'avez faite ?
— Dis-moi d'abord pourquoi tu veux me sau-
ver ?
— J'exigo que, premièrement, vous me don-
niez la pairie que j'exige da TOUS.
Floréal réfléchit- un instant.
— Eh bien ! soit, dit-il. Au cas où j'accepte-
rais la proposition que tu viens me de faire, je te
jure sur l'honneur et- sur la couleuvre sacrée
que tu obtiendras de moi la satisfaction que tu
désires !
— Loyale et homme à homme?
— J'ai juré ; maintenant parie.
— Je vous hais, aiasi que je vous l'ai d!t;
mais entre ma haine et vous il existe des liens
indissolubles. N.JS sommes frère', nous som-
mes obis, et tous deux nous portons le signe du
P,tirrah ; mon devoir est donc tout tracé. Les ser-
ments du Vaudou me font une obligation, à la-
quelle je ne saurais me soustraire, de tout sacri-
fier pour vous faire libre. Ce n'est pas Floréal
Apollon, l'homme que je hais, que je sauve;
c'est l'obi mon père, le roi Vaudou, mon chef.
Vous libre, je reprendrai ma haine. M'avez-
vous compris ? «
Il y eut un moment de silence ; F œil fixe et
étincela.nt de Floréal était opiniâtrement fixé sur
le visage du jeune homme, visage qui respirait le
calme et la franchise.
— J'ai compris, dit-il lentement.
— Et quelle est votre résolution ?
— J'accepte.
En -effet, les raisons que Marcelin lui donnait
étaient d'une incontestable vérité. Son devoir
d'obi lui ordonnait d'agir ainsi qu'il loJaisait;
d'ailleurs, quelle trahison pouvait redouter Flo-
réal? Aucune. Marcelin, pour se venger de lui,
au cas où tel aurait été son désir, n'avait qu'una
seule chose à faire, chose bien simple : l'aban-
donner^ son sort. Donc le nègre avait tout à
espérer de l'intervention du jeune homme et rien
absolument à craindre.
— C'est bien, répondit Marcelin, à l'œuvre
alors.
— Quels moyens comptes-tu employer?
j Les moyens les plus simples sont les
meilleurs.
— Mais fencore?
— Nous partirons par la porte.
— Explique-toi. ,
— Quand le geôlier rentrera, nous sauterons
sur lui,"nous le bâillonnerons et nous l'attache-
rons ; puis vous prendrez son chapeau et sa
couverture, je lui enlèverai ses clés et nous le
laisserons ici à notre place.
— Qe plan est fort simple en effet, mais il y
a une difficulté à laquelle tu sembles ne p as
avoir sorigé 1
— Laquelle? je crois avoir tout prévu au con-
traire.
— Regarde, dit-il en lui montrant ses chaines,
crois-tu qu'il soit si aisé de s'échapper avec
ceci?
— N'est-ce que cela qui vous embarrasse f
J'ai sur moi les outils nécessaires. - '
— Bien vrai? s'écria-t-il avec joie.
— Vous allez voir.
GUSTAVE AIMARD.
(La suit# au proehain AUIlI$ro.)
Le rédacteur en chef,
A. DE BALATHJER BRAGELONNE.
1 PMM. — Imprimerie Vallée, 15, rue R"da. -
Vlueï. COURS DU 2 NOVEMBRE ^ÎT,' - Z-T WRS DM 2 "»-• A' ,SAT'0KS VAI NWR>FC IPP,W'' ^
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tice l'affaire Rish-AIlah, combien de paires de lè-
vres s'ouvraient en ville pour disserter il qui mieux
mieux sur le pour et le contre : la condamnation et
}:acqnitteinent! Ajoutons, sans rien préjuger person-
nellement, que la majorité penche en faveur de c-ette
dernière solution. D'un autre côté, on prétend que
le jurv est, à Bruxelles, souvent rigoureux... Atten-
dons." *
Au début de cette audience, — qui est la neu-
vième, car la justice belge a des lenteurs salutaires,
je le vaux bien, mais un peu fatigantes, je l'avoue
bien lias, — au début. de cette audience, dISe-Je,
M.' le Procureur général de Bavay prend la parole
pour terminer sa ré'plique.'Ellc dure jusqu'à midi et
demie.
Après une suspension d'une demi-heure, la pa-
role est rendue à Me Lachaud ; sa réplique étincelle
d'une verve fouettée, par la contradiction; il parle
deux heures, et l'entraînement de sa parole ne
fléchie pas un instant; il résume cet immense pro-
cès, prévoit toutes les objections et y répond, et, re-
courant il ces magnifiques images qui lui sont fami-
fières, excite dans l'auditoire qui s'étouffe pour l'en-
tendre des mouvements d'admiration que le souvenir
de l'exemple d'hier peut seul réprimer.
A trois heures.dix minutes, M. le président donne
lecture au jurv des questions qu'il aura à résoudre.
Conu'airement'a ce qui se passe en France, le prési-
dent ne fait pas le résumé des débats, et, immé-
. dialement après les répliques, on passe à la déli-
bération.
Soixante questions sont posées au jury. On peut
"s'étonner de ce nombre,, qui est le résultat d'un
classement tout particulier. Chacune des signatures
qyi couvrent. chacun des faux chèques ou faux bil-
lets est l'objet de. trois questions; question d'exis-
tence matérielle, de fafcricaUon en Belgique et de
complicité de Hish-Allah. On conçoit que, par un
pareil huit système, on arrive au chiffre de cinquante-
uit questions ; plus les deux questions, relatives au
fait d'assassinat et à la circonstance aggravante de
préméditation.
La lecture de cette longue liste a dure trois quarts
d'heures ; il est quatre heures moins quelques mi-
nutes lors-que le jury entre dans la chambre de ses
délibérations.
L'audience est suspendue.
Le jury rentre en séance à six heures moins un
quart, et rapporte un verdict d'acquittement.
L'auditoire éclate en applaudissements capables
de faire écrouler la salle d'audience. *
M. Leight, l'hôtelier de Spa, obtient de M. le
président une ordonnance par laquelle saisie — arrêt
est constituée sur/les effets de Rish-Allah, déposés
au greffe, jusqu'à paiement des deux mille francs
qui lui sont dus.
Rish-Allah sort du Palais en voiture ; et garde le
plus grand calme au milieu de la foule qui le salue
ae ses .bourras. -
ARMAND LELIOUX
FIN.
LES VAUDOUX
LES CANNIBALES
DE SAINT-DOMINGUE
PAR
GUSTAVE AIMARD
(Suite 1)
XXIII
Depuis deux jours déjà. Floréal A, ollon avait
été conduit à Port-au-Prince par les planteurs,
et étroitement enfermé dans la. p;'i!yon.
'1) Voir l3 tlr,,;¡;,:!, numéro
M. Duvauchelle, à la suite d'une lorigne conver-
sation avec le président de la république, était
revenu tout pensif à la grotte -des montagnes
noires, &t, bien que, pendant la route, son beau-
frère et son ami eussent fait d'incroyables efforts
pour connaître les causes de son mécontente-
ment, il s'était obstiné à ne rien leur dire, se
contentant de répondre par des fins de non re-
cevoir à toutes les questions qu'ils lui adres-
snient.
Arrivé à la plantation il se sépara d'eux,
sans même consentir à s'arrêter un instant pour
se reposer et se rafraîchir, et il continua seul sa
route. -
Il était,à peu près huit'heures du soir, Flo-
réal Apollon gisait au fond d'un cachot obscur,
étendu sur une botte de paille, les deux pieds
pris dans un cep en bois , les mains attachées
par une chaîne de deux pieds de long, qui lui
laissait juste la liberté nécessaire pour porter à
sa bouche la nouriture peu substantielle que
deux fois par jour le geôlier lui apportait en, re-
chignant, et plaçait près de lui d'un air bourru.
Une seconde chaîne très-forte entourait sa
ceinture et s liait s'attacher à un anneau scellé
dans le mur.
La lumière n'entrait dans cette prison que par
une étroite lucarne doublement grillée, et per-
cée à dix pieds du sol ; une cruche et un baquet
composaient tout l'ameublement de ce cachot
fort peu confortable.
Floréal Apollon, les yeux fixés sur la lucarne,
semblait essayer d'apercevoirJ:le ciel, ce qui lui
était totalement impossible. Il refléchissait pro-
fondément.
Les derniers événements avaient en apparence
glissé sur lui sans laisser de traces, son visage
était toujours, aussi farouche et aussi résolu, son
œil sombre aussi rempli d'éclairs,
— Deux jours ! murmura-t-il à voix basse,
deux jours déjà, et pas de nouvelles; rien, pas un
mot. M'auraient-ils oublié dans ce cachot? Cela
n'est pas possible ; ils me sauveront ; il faut
qu'ils me sauvent ! Que feraient-ils sans moi ?
Je tiens seul tous les fils de la conspiration, je
puis les livrer, les entraîner dans ma perte, ils
le savent ? • pourquoi n'agissent-ils pas ? Suppo-
sent-ils donc que je suis mort?
En ce moment, le bruit d'un pas trainant qui
, se rapprochait lentement, parvint jusqu'au pri-
sonnier.
— Qu'est-cela? reprit-il. Je n'attends plus de
visite; que vient faire le geôlier à cette heure?
On s'arrêta devant la porte ; deux hommes
causaient.
Floréal sc redressa sur le coude et prêta at-
tentivement l'oreHle.
— Il faut que vous soyez rudement protégé
pour avoir obtenu de voir le prisonnier, disait
un individu dans lequel Floréal reconnut le geô-
lier ; est-ce que vous êtes son parent ?
— Non, je suis son ami, répondit le second
interlocuteur.
Floréal lit un bond de surprise.
— Marcelin ! murmura-t-i:, qu'est-ce que cela
signiûe? et il redoubla d'attention.
— Vau, save/. qu'on ferme la prison à dix
heures, repiit le geôlier, vous ne pouvez de-
meurer plus tard auprès du prisonnier.
— Vous viendrez me chercher lorsqu'il en
sera temps.
J — Vous savez que je vais vous enfermer avec
lui, c'e.otla consigne.
■—-Le'amust égal, pourvu que vous me lais-
siez votre l'anal.
— Hum !... je f4e sais pas trop si je le dois.
— Pardi, ne voulëz-veus pas que je me rompe
le cou dans l'obscurité! merci, j'aime mieux ne
pas entrer alors et affer demander une auto-
risation.
— Après cela, vous avez raison, il faut que
vous voyiez clair. Tenez la lanterne pendant que,
j'ouvrirai la porte.
— Donnez.
Floréal entendit la clé tourner dans la ser-
rure, il se laissa retomber sur sa botte de paille
et ferma les yeux.
La porte s'ouvrit : deux hommes entrèrent.
— Je crois qu'il dort, dit le geôlier en portant
l'âme de son fanal au visage du prisonnier.
— Je t'éveillerai.
Le geôlier ac-crocha la lanterne à un clou
planté dans la muraille.
— Bien du plaisir, dit-îl en sortant.-
— Ne m'oubliez pas ici, hein ? lui dit Marce-
lin en riant, l'endroit n'est pas gai.
— Soyez tranquille.
Il sortit, referma et verrouilla la porte, puis il
s'éloigna lentement. Marcelin, l'oreille appuyée
contre la serrure, demeuroeimmobile écoutant le
bruit de ses pas, jusqu'à ce que ce bruit se fût
complètement éteint; puis, il poussa un soupir
de soulagement et se retourna.
Floréal l'examinait attentivement.
— Ah ! vous ne dormez plus? lui dit-il.
— Je ne dormais pas, répondit froidement le
nègre.
— Tant mieux : alors vous avez tout entendu?
— Tout.
Marcelin se rapprocha du prisonnier.
— Que viens-tu faire ici ? lui demanda le
noir?
— Vous sauver.
— Toi?
— Cela vous étonne ?
— Certes ; n'es-tu pas mon ennemi ?
— Vous avez dit vrai, je suis votre ennemi;
et pourtant, je vous le répète, je viens vous
sauver.
— Je ne te comprends pas.
— Vous" allez me comprendre. Je suis votre
ennemi, parce que vous avez manqué à la parole
que vous m'aviez donnée, que vous m'avez tendu
un piège, et que si vous ne m'avez pas tué, c'est
que vous ne l'avez pas pu.
— C'est vrai, mon seul regret est de n'avoir
pas réussi.
— Merci; il vaut mieux pour vous et pour
moi qu'il en soit ainsi, puisque me voilà prêt à
vous sauver. Æ'
Floréal hocha la tète :
— On ne sauve pas ses ennemis, dit-il d'une
voix creuse.
— Pas ordinairement, j'en conviens, mais Il
y a quelquefois des exceptions, et la preuve
c'est que je suis ici.
— Je ne te crois pas.
— Vous avez tort, car il ne dépend que de
vous d'être libre ayant une heure.
— Quels motifs te font agir ?
— Un seul, mais il a été assez puissant pour
me faire oublier un moment ma haine.
— Et ce motif?
— Avant tout, je pose une condition à votre
liberté.
— Une condition? Parle.
— Jurez-moi sur la couleuvre que, les devoirs
sacrés qui réclament tous vos soins une fois ac-
complis, vous me donnerez une satisfaction
loyale, dvhomme à homme, de l'insulte que vous
pa'avez faite ?
— Dis-moi d'abord pourquoi tu veux me sau-
ver ?
— J'exigo que, premièrement, vous me don-
niez la pairie que j'exige da TOUS.
Floréal réfléchit- un instant.
— Eh bien ! soit, dit-il. Au cas où j'accepte-
rais la proposition que tu viens me de faire, je te
jure sur l'honneur et- sur la couleuvre sacrée
que tu obtiendras de moi la satisfaction que tu
désires !
— Loyale et homme à homme?
— J'ai juré ; maintenant parie.
— Je vous hais, aiasi que je vous l'ai d!t;
mais entre ma haine et vous il existe des liens
indissolubles. N.JS sommes frère', nous som-
mes obis, et tous deux nous portons le signe du
P,tirrah ; mon devoir est donc tout tracé. Les ser-
ments du Vaudou me font une obligation, à la-
quelle je ne saurais me soustraire, de tout sacri-
fier pour vous faire libre. Ce n'est pas Floréal
Apollon, l'homme que je hais, que je sauve;
c'est l'obi mon père, le roi Vaudou, mon chef.
Vous libre, je reprendrai ma haine. M'avez-
vous compris ? «
Il y eut un moment de silence ; F œil fixe et
étincela.nt de Floréal était opiniâtrement fixé sur
le visage du jeune homme, visage qui respirait le
calme et la franchise.
— J'ai compris, dit-il lentement.
— Et quelle est votre résolution ?
— J'accepte.
En -effet, les raisons que Marcelin lui donnait
étaient d'une incontestable vérité. Son devoir
d'obi lui ordonnait d'agir ainsi qu'il loJaisait;
d'ailleurs, quelle trahison pouvait redouter Flo-
réal? Aucune. Marcelin, pour se venger de lui,
au cas où tel aurait été son désir, n'avait qu'una
seule chose à faire, chose bien simple : l'aban-
donner^ son sort. Donc le nègre avait tout à
espérer de l'intervention du jeune homme et rien
absolument à craindre.
— C'est bien, répondit Marcelin, à l'œuvre
alors.
— Quels moyens comptes-tu employer?
j Les moyens les plus simples sont les
meilleurs.
— Mais fencore?
— Nous partirons par la porte.
— Explique-toi. ,
— Quand le geôlier rentrera, nous sauterons
sur lui,"nous le bâillonnerons et nous l'attache-
rons ; puis vous prendrez son chapeau et sa
couverture, je lui enlèverai ses clés et nous le
laisserons ici à notre place.
— Qe plan est fort simple en effet, mais il y
a une difficulté à laquelle tu sembles ne p as
avoir sorigé 1
— Laquelle? je crois avoir tout prévu au con-
traire.
— Regarde, dit-il en lui montrant ses chaines,
crois-tu qu'il soit si aisé de s'échapper avec
ceci?
— N'est-ce que cela qui vous embarrasse f
J'ai sur moi les outils nécessaires. - '
— Bien vrai? s'écria-t-il avec joie.
— Vous allez voir.
GUSTAVE AIMARD.
(La suit# au proehain AUIlI$ro.)
Le rédacteur en chef,
A. DE BALATHJER BRAGELONNE.
1 PMM. — Imprimerie Vallée, 15, rue R"da. -
Vlueï. COURS DU 2 NOVEMBRE ^ÎT,' - Z-T WRS DM 2 "»-• A' ,SAT'0KS VAI NWR>FC IPP,W'' ^
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