Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-10-21
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 octobre 1866 21 octobre 1866
Description : 1866/10/21 (N185). 1866/10/21 (N185).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4717369z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/10/2017
ni us ou moins de misère de la vendeuse, était
fixé, la livraison de la marchandise se faisait
sur-le-champ. L'acheteur, armé de ciseaux, en-
levait sa toison, en laissant seulement au front
une petite couronne de cheveux, dont les plus
jolies parmi ces jeunes femmes se servaient
encore Çûmme parure sous leurs coiffes.
*
Les fidèles du spiritime ne liront pas sans intérêt la
nouvelle suivante, que nous empruntons au journal
l'International :
M. Home, le célèbre spirite, n'est plus... ^
.B.assurez-vous ; il n'est pas encore allé rejoin-
dre ces complaisants esprits qu'il évoqn:::t fi vo-
lonté dans une chambre ol)-:etire. Je, Y.MKC aire
que M. Home a changé de nom et qu'il s'appelle
actuellement M. Lyon.
Pourquoi ce changement? C'e,t ce que je ne
saurais dire. Un pourrait supposer qu'ayant ma-
nifesté l'intention d'embrasser la profession d'ac-
teur, il ait cru convenable, en reniant son passé,
de renier jusqu'à son notn. Mais il n'en est rien.
Les velléités que M. Home, je me trompe, M.
Lyon, avait manifestées pour la carrière théâ-
trale se sont évanouies.
La vérité vraie, c'est que M. Home vient de
faire un immense héritage.
Est-ce que les esprits y seraient pour quelque
chose ?
Mlle Tinne, capitaine du yacht hollandais f.
visité dernièrement le port de Malion, d'où elle esi. '
partie le 9.
Cette dame, dit un journal de Mahon, est âgée
d'environ vingt-six ans, fort instruite et érudite.
Elle parle, avec la même perfection que sa pro-
pre langue, le français, l'anglais et l'arabe. Sa
conversation est aussi attrayante qu'instructive.
Pendant le temps qu'elle a passé- à Mahon,
x après avoir obtenu la libre pratique et fait quel-
ques visites, l'attention publique se portait avec
curiosité sur sa suite composée de quatre per-
sonnes vêtues du riche costume oriental. Mlle
Tinne seule est habillée très-simplement.
Nous trouvons dans l' Etendard, sous la signature de
M. Charles Asselineau, un article intitulé retour de
Rome, d'où nous extrayons le passage suivant :
M'étant trouvé à Naples et à l\-lihn pendant
laclôture de la saison musicale, je devais consi-
dérer comme une chance de pouvoir assister à
une représentation de la Pergola. Ce charmant
théâtre (la Pede) est, comme disposition, un
modèle proposable aux architectes de tous les
pays. L'orchestre et le parterre sont partagés
dans la longueur par un large couloir, de sorte
que l'on peut aller et venir, quitter et regagner
sa. place sans troubler le spectacle. Au bout de
ce couloir et derrière le parterre est un foyer
assez vaste, où un spectateur ennuyé ou fatigué
peut aller se reposer entre deux morceaux;
comme ce foyer n'est séparé des dernières ban-
quettes que par des colonnes, on est averti dès
les premières mesures de l'entrée de l'acteur ou
du morceau que l'on attend.
> Cette manière d'assister au spectacle, libre-
ment et sans se condamner, par condescendance
pour ses voisins, à la session cellulaire, me pa-
raît une combinaison triomphante.
Le Nain jaune raconte l'anecdote suivante. La
scène, dit el) journal, s'est passée à la représentation
d'un drame de Houchardy :.
Un enfant, enlevé dans le prologue, recon- '
naît, après dix années de séparation, la voix de
son père soupirant une mélancolique romance
derrière les grilles d'une prison.
L'enfant escalade les murs de la tour où son
père est enfermé ; il se cramponne aux gout-
tières, il se hisse contre la fenêtre de la cellule.
— Mon père'!
— Mon fils !
En ce moment on entend, aux troisièmes ga-
leries, retentir une paire de soufflets et la ypjx
d'une femme qui s'écrie : •
— Qu'est-ce que t'as donc de ce
garçon ?
— Ah ! In gradin, répond une voix mâle, je le
bats... parce que ce. n'est pas lui qui en aurait
fait autant pour son père!
LES VAUDOUX
LES CANNIBALES
DE SAINT-DOMINGUE
PAR
GUSTAVE AIMARD
Suite (1)
XX
L'ENTREVUE.
' Nous reviendrons maintenant à M. Colette et
à M. d'Afltragues qui, accompagnés de Marcelin,
retournaient sous bonne escorte à la plantation ;
leur petit voyage s'accomplit dans les meilleurs
conditions; ils n'aperçurent rien de suspect et
vers neuf heures du soir, ils mirent pied à terre
devant le perron de l'habitation.
Le Français hôte de M. Colette se prome-
nait de long en hrge sur la galerie extérieure
une cigarette à la bouche. Un cordon de senti-
nelles armées de fusils et fort rapprochées les
unes des autres, vei laient à la sûreté commune,
prêtes à donner l'alarme au moindre mouve-
mont dans les hallier's: l'hani talion était gardée
militairement.
Après l'échange des premiers compliments, le
planteur demanda à son hôte des nouvelles de
sa sœur.
Mlle Marthe s'était retirée un peu fatiguée, et
depuis une demi-heure environ elle s'était re-
tirée dans ses appaitements.
Les trois hommes entrèrent alors au salon et
comme il était encore de trop bonne heure pour
se livrer au repos et que d'ailleurs il était bon
de donner aux domestiques l'exemple de la vi
<*i lance, ils commencèrent une partie de cartes-
qui selon toutes probalités se prolongerait fort
avant dans la nuit ! Jusqu'à quel point les créo-
les et les 'hommes de couleur poussent la passion
du jeu.
Marcc'in avait pris les trois chevaux en bride
et s'était avec eux dirigé vers les écuries ; mais
aussitôt qu'il eut franchi le cordon de sentinelles
et qu'il se trouva abrité derrière un épais mas-
| (1) Voir lesnumeros parus depuis le 28 août.
sif de bananiers, il s'arrêta, bouchonna avec
soin deux de ses chevaux, qui, n'ayant fait qu'u-
ne course assez courte, n'étaient nullement fati-
gués, leur enveloppa les pieds avec des mor-
ceaux de laine et les attacha à un fromager ; le
troisième cheval fut seul conduit par lui à l'écu-
rie. Ce devoir accompli, il revint à l'habitation,
se rendit à l'appartement de Mlle Marthe Colette
et après avoir quelques secondes écouté à la
porte, il frappa doucement
— Entrez, répondit-on aussitôt de l'intérieur..
Il ouvrit la porte, la jeune fille était assise
sur un 'sopha, la mère de Marcelin était accrou-
pie à ses pieds.
— Bonsoir, Marcelin, lui dit-elle avec un sou-
rire mélancolique, dès qu'elle l'aperçut. Entrez,
mon ami, vous voyez que je vous attends.
— Vous m'attendez, mademoiselle? répondit-il
avec étonnement.
— Oui, votre mère m'a tout dit.
— Ma mère vous a tout dit, mademoiselle?
tant mieux, car je vous avoue que je ne savais
de quelle façon m'y prendre pour m'acquitter
de l'étrange message dont je suis porteur.
— Je l'ai pensé ainsi. Voilà pourquoi je me
suis chargée de ce soin, dit la négresse.
— Et naturellement vous refuserez, n'est-ce
pas, mademoiselle.
— Non pas, mon ami, j'accepte au contraire.
— Vous acceptez, mademoiselle! s'écria-t-il
avec stupéfaction.
— Oui.
— Mon Dieu ! mais vous n'avez pas bien ré-
fléchi alors aux conséquences d'une démarche
aussi dangereuse; permettez-moi, mademoiselle,
avec tout le respect que je yous dois, de vous
expliquer...
— Rien, mon ami, répondit-elle en secouant
sa tête charmante avec un doux et triste sou-
rire ; ma résolution est pris1, elle est immuable.
— Mais c'es.t impossible cela, mademoiselle.
— Pourquoi donc est-ce impossible ?
— Parce que, reprit-il avec force, cet homme
est une bête sauvage et qu'il vous assassiner..:.
— Il en sera ce qui plaira à Dieu, mon ami ;
d'ailleurs, ajouta-t-elle, ne serez-vous par avec
moi ?
— C'est vrai, mais je ne pourrai que me faire
tuer sans espoir de vous sauver.
—-Renoncez à cette entrevue, chère maîtresse,
dit la négresse avec un accent de douce prière.
— Non, dit-elle résolument, il le faut; ce
moyen m'est offert pour sauver la pauvre petite
fille de ma sœur; je dois l'employer quelles qu'en
doivent être pour moi les conséquences ; cessez
de me prier, mes amis, vos remontrances se-
raient inutiles, il le faut.
Les deux serviteurs courbèrent la tête avec
découragement, ils comprenaient que toute in-
sistance serait en pure perte.
— Vous n'avez parlé de ce rendez-vous à per-
sonne? reprit la jeune fille au bout d'un instant.
— A personne, non, mademoiselle.
— Bien : tout est-il prêt?
— Tout est prêt.
— Vous 'vous faites fort de me conduire hors
de l'habitation sans être aperçue par les senti-
nelles.
— J'en suis certain.
— Venez donc alors, il est temps, fit-elle en
se levant.
La négresse se jeta dans ses bras.
— Courage, maîtresse, lui dit-elle à l'oreille,
en Pembrassant peut-être des amis veilleront ils
sur vous.
i
— Que voulez-vous dire?
— Chut ! fit-elle en posant un doigt sur sa
bouche, et elle ajouta à voix haute. : je reste ici
pour répondre à votre père au cas où il viendrait
frapper à la porte de votre appartement. Courage,
maîtresse?
Ils sortirent
Le corridor était sombre : au lieu de prendre le
chemin ordinaire, Marcelin tourna à gauche et
s'engagea dans un escalier de service qui abou-
tissait à la porte de l'habitation où se trouvaient
les logements des domestiques.
Marthe le suivait, soigneusement enveloppée
dans une cape noire, dorit le capuchon ét^it ra-
battu sur son visage. - ' ^
Malgré tout son courage, la jeune fille ne pou-
l'ait s'cinpèclioï de frissonner d'épouvanté'. Tout
e:1 affectant une entière liberté d'esprit, elle ne se
dissimuiait nullement les. dangers affreux aux-
quels elle s'exposait dans cette tentative déses-
pérée pour sauver sa nièce. L'homme avec lequel .
elle allait se trouver en contact s'était révélé
tout à coup à elle sous de si hideux dehors; les
crimes qu'il avait commis les uns après les au-
tres étaient si lâches et si injustifiables sous tous
les rapports, qu'elle n'osait. rien espérer de lui.
Elle se rendait à cette entrevue en victime rési-
gnÓe, mais son honneur et sa profonde amitié
pour sa sœur la .poussaient à tenter ce moyen su-
prême pour sauver, s'il était possible, la pauvre
enfant enlevée par ce misérable. -
Grâce aux précautions prises par Marcelin,
ils parvinrent sans être aperçus à franchir le
cordon de sentinelles et à se glisser, sans éveiller
l'attention à travers les halliers, jusqu'à l'endroit
où le jeune homme avait attache les chevaux.
Le noir aida sa maîtresse à se mettre en selle,
lui recommanda une dernière fois la prudence, et
conduisant les deux chevaux en bride, il les
mena, à travers des sentiers détournés^ jus-
qu'à la route de Léogane.
. Arrivé là, il monta à cheval à son tour, et, se
plaçant à la droite de sa jeune maîtresse :
— Mademoiselle, lui dit-il à voix basse, bien-
tôt nous serons auprès de Floréal. Le seul
moyen de tenir ce bandit en respect est de pa-
raître ne pas le craindre ; évitez, en causant avec
lui, de lui adresser des reproches ou de pronon-
cer des mots blessants ; feignez, au contraire,
la plus grande confiance en sa loyauté.
—.J'essayerai, répondit-elle d'une voix trem-
blante.
— Si vous hésitez, si vous avez peur, il est
temps encore de retourner sur vos pas.
—-Non, répondit-elle résolument, non, pous-
sons en avant; mon sort est aux mains de
Dieu : il ne m'abandonnera point.
- — Ainsi soit-il, murmura le noir; je ne puis
que vous dire encore que, si peu que je vaille,
je serai mort avant que Floréal tente de vous
faire la moindre insulte.
— Merci, mon bon Marcelin ; je connais votre
dévouement pour moi.'Partons,, il se fait tard.
— Partons donc, puisque vous l'exigez, dit-il
d'une voix sombre.
Il enleva son cheval, qui partit ventre à terre,,
suivi par celui de Marthe.
GUSTAVE ADIARD.
! (La suite azt prochain numéro.)
Le rédacteur en cliefr
A. DIS 1SALATI1IER BRAGELONNE.
Paris. — Imprimerie Vallée, 15, rue Rrçda.
VARIÉTÉS
Les vitres de verre blanc ne furent introduites en An-
gleterre que vers la fin du douzième siècle; pourtant,
même à la fin du seizième siècle, le verre, considéré
comme objet de luxe, n'avait pas encore remplacé
partout le papier huilé, les étoffes ou los treillages de
bois. Dans un vieux plan du château d'Alnwick, qui
porte la date de 1567, se trouvent les curiouses lignes
qui suivent : « Et, parce que dans les grands vents les
vibres de ce château et des autres châteaux et maisons
de Monseigneur se brisent et so perdent, il serait con-
venable que toutes les vitres de chaque fenêtre fussent
démontées et mises en sûreté lorsque Sa Seigneurie
part pour la capitalo ; et si elle rovenait. séjourner dans
le susdit château, on pourrait les remettre sans qu'il
en coûtât beaucoup, tandis que .autrement le dégât sera
tics-coûteux et demandera de grandes réparations. »
Eu Écosse, le verre à vitros fut oncore très-rare pen-
« diii! le dix-septième siècle ; jusqu'en 1661, le palais
du roi, à Edimbourg., n'eut de vitres qu'aux étages su-
perieurs; les fenêtres du rez-do-chaussée étaienl fermées
par des volets de bois qu'on ouvrait de temps en temps
pour donner du jour et de l'air. En 1851, les verreries
anglaises fabriquaient en quelques semaines les
Eu,000 kilog, de verre qui couvraient le palais de
Cristal, et les livraient au prix modique de 40 centimes
te LiloîrAmme,
t'n porreppondant d'à Nord signala un progrès im-
portant réalisai par lu télégraphe Irausatiautiquo. Par le
THu-fentioaneure-ti-t dee tuoeédés fct des anDareils, on est
parvenu à expédier dix-neuf mots à la minute, au lieu
de six, chiffre qui formait jusqu'à présent la moyenne
des expéditions. On se rendra compte de l'importance
de cette nouvelle, lorsque l'on saura que le tarif doit
diminuer proportionnellement avec les facilités d'en-
voi.
Ce tarif, fixé aujourd'hui à 500 francs, a été élevé à
ce taux presque prohibitif, non pour rendre plus ré-
munératrice l'exploitation du télégraphe, mais pour
protéger le câble transatlantique contre l'envahisse-
ment et l'encombrement des dépêches. La découverte
dont il est question doit tripler le nombre des télé-
grammes. Aujourd'hui, on n'expédie que 360 dépêches
de 20 mots dans une journée ; c'est peu pour les besoins
des relations entre les deux mondes, mais c'est beau-
coup comme chiffre total et comme dividendes aux ac-
tionnaires du câble. Ce nombre de dépêches donne, en
effet, une recette quotidienne de 1,800,000 francs, ce
qui doit faire à pou près la bagatelle de 600 millions
par an. (Moniteur.)
- »
Sur cent lect-eur:3., tl y en a quatre-vingt-dix-neuf
qui s'imaginent qu'il y a des huîtres d'Ostende. C'est
une erreur. L'huître cTOstende n'existe pas, par,,, la rai-
son fort simple qu'il n'y en a pas un seul banc. Mais
le commerce intelligent de cette ville va, comme M.
Dosmet, chercher des huitres en Tamise ou sur le ri-
vage anglais ; il les traite dans des bassins spéciaux
avoc cette sollicitude qui leur communique, â la grande
satisfaction des gourmets, une saveur et une finesse ex-
quises.
M. Desmot possède à Ostendo une sorte d'aquarium
alimenté par l'eau du mor et ifune contenance de 21,500
Uectolitrçs. Il y a installé w-¡,¡ parc maçonné et divisé en
douze compartiments, où l'on dépose les huîtres arrivant
d'Angleterre
- La Grèce fabriquait quatre sortes de vin. M, J. De-
nizet, dans le Vin de Bordeaux, nous indique leurs
différents modes de préparation :
1° Le bon vin, vin de bonne chère, dyachiton. On
l'obtenait par ce procédé : Les raisins détachés des
ceps étaient exposés au soleil pendant sept jours sur des
claies suspendues à sept pieds de hauteur, pour quo
l'air pût les sécher convenablement. La nuit, on les
rentrait ou on les couvrait de nattes de paille. Le hui-
tième jour, on les portait au pressoir, et l'on obtenait
un vin de choix possédant un arome particulier qui
rappelait la framboise.
2° Vin de deuxième cuvée : Sur les marcs résultant
de la première opération, on versait une quantité d'eau
équivalente au dixième du vin déjà obtenu; on laissait
macérer quelques heures, on pressurait ensuite.
3o Vin de deuxième qualité : Sur les marcs provenant
du premier pressurage, on versait, au lieu d'un dixième
d'eau du résultat en vin de la première serre, trois ou
quatre dixièmes ; on laissait macérer un peu plus long-
temps, et l'on reportait au pressoir.
4° Piquette : La piquette, comme nous l'appelons,
mais qui portait un autre nom chez les Grecs, se fa-
briquait avec des marcs de la première cuvée ou de la
deuxième qualité, que l'on faisait bouillir arec une
quantité d'eau variable et que l'on pressurait.
D'après la statistique de 1866, la marine marchande
r de l'Allemagne du Nord occupe la troisième place entre
' les marines marchandes du monde ; it .. tto
La marine marchande anglaise est de 7,000,000 de
tonneaux;
Celle des Etats-Unis, de 5,000,000 ;
Celle de l'Allemagne du Nord, de 1,298,180 §
Celle de la France, de 965,000;
Celle de l'Italie, de 666,000 ;
Celle des Pays-Bas, de 510,000 ;
Celle de l'Espagne de 276,000 ;
Celle de l'Autriche, de 23'3,000 ;
Celle de la Suède de 176,000 ;
Celle du Danemark de 146,000. ^ 9
(
En prenant la marine marchande, la Prusse seule (y
comprises celles des duchés et du Hanovre), elle occu-
pera la place entre la France et l'Italie avec 669,242
tonneaux.
En piochant dans les fondations d'une maison, à
Neufchâtel, en face de l'église, les ouvriers ont décou-
vert tout récemment un certain nombre de pièces d'ar-
gent de Philippe de Valois.
Ces monnaies se trouvaient dans un petit vase de
grès, semblable à nos petites tirelires traditionnelles,
vase de grès primitif, et qui doit appartenir tout au plus
au milieu du quinzième siècle.. ; ,< .
Ces pièces sont d'autant plus intéressantes qu'on
peut les attribuer avec assez de raison au dernier des
Philippes, puisque ces monnaies avaient été déposées
dans un vase de la fin du quinzième siècle, et qu'en
outre elles sont presque toutes plus carrées que ron. *
des, d'un mauvais alliage, et que dans les inscriptions
e tous les M sont à jambages ouverts et tous les C fer-
I mé3 ; observations du numismate Fougère. n *
'
.t;:. -■ ..."1 1 ! i< • —^4*
% -
fixé, la livraison de la marchandise se faisait
sur-le-champ. L'acheteur, armé de ciseaux, en-
levait sa toison, en laissant seulement au front
une petite couronne de cheveux, dont les plus
jolies parmi ces jeunes femmes se servaient
encore Çûmme parure sous leurs coiffes.
*
Les fidèles du spiritime ne liront pas sans intérêt la
nouvelle suivante, que nous empruntons au journal
l'International :
M. Home, le célèbre spirite, n'est plus... ^
.B.assurez-vous ; il n'est pas encore allé rejoin-
dre ces complaisants esprits qu'il évoqn:::t fi vo-
lonté dans une chambre ol)-:etire. Je, Y.MKC aire
que M. Home a changé de nom et qu'il s'appelle
actuellement M. Lyon.
Pourquoi ce changement? C'e,t ce que je ne
saurais dire. Un pourrait supposer qu'ayant ma-
nifesté l'intention d'embrasser la profession d'ac-
teur, il ait cru convenable, en reniant son passé,
de renier jusqu'à son notn. Mais il n'en est rien.
Les velléités que M. Home, je me trompe, M.
Lyon, avait manifestées pour la carrière théâ-
trale se sont évanouies.
La vérité vraie, c'est que M. Home vient de
faire un immense héritage.
Est-ce que les esprits y seraient pour quelque
chose ?
Mlle Tinne, capitaine du yacht hollandais f.
visité dernièrement le port de Malion, d'où elle esi. '
partie le 9.
Cette dame, dit un journal de Mahon, est âgée
d'environ vingt-six ans, fort instruite et érudite.
Elle parle, avec la même perfection que sa pro-
pre langue, le français, l'anglais et l'arabe. Sa
conversation est aussi attrayante qu'instructive.
Pendant le temps qu'elle a passé- à Mahon,
x après avoir obtenu la libre pratique et fait quel-
ques visites, l'attention publique se portait avec
curiosité sur sa suite composée de quatre per-
sonnes vêtues du riche costume oriental. Mlle
Tinne seule est habillée très-simplement.
Nous trouvons dans l' Etendard, sous la signature de
M. Charles Asselineau, un article intitulé retour de
Rome, d'où nous extrayons le passage suivant :
M'étant trouvé à Naples et à l\-lihn pendant
laclôture de la saison musicale, je devais consi-
dérer comme une chance de pouvoir assister à
une représentation de la Pergola. Ce charmant
théâtre (la Pede) est, comme disposition, un
modèle proposable aux architectes de tous les
pays. L'orchestre et le parterre sont partagés
dans la longueur par un large couloir, de sorte
que l'on peut aller et venir, quitter et regagner
sa. place sans troubler le spectacle. Au bout de
ce couloir et derrière le parterre est un foyer
assez vaste, où un spectateur ennuyé ou fatigué
peut aller se reposer entre deux morceaux;
comme ce foyer n'est séparé des dernières ban-
quettes que par des colonnes, on est averti dès
les premières mesures de l'entrée de l'acteur ou
du morceau que l'on attend.
> Cette manière d'assister au spectacle, libre-
ment et sans se condamner, par condescendance
pour ses voisins, à la session cellulaire, me pa-
raît une combinaison triomphante.
Le Nain jaune raconte l'anecdote suivante. La
scène, dit el) journal, s'est passée à la représentation
d'un drame de Houchardy :.
Un enfant, enlevé dans le prologue, recon- '
naît, après dix années de séparation, la voix de
son père soupirant une mélancolique romance
derrière les grilles d'une prison.
L'enfant escalade les murs de la tour où son
père est enfermé ; il se cramponne aux gout-
tières, il se hisse contre la fenêtre de la cellule.
— Mon père'!
— Mon fils !
En ce moment on entend, aux troisièmes ga-
leries, retentir une paire de soufflets et la ypjx
d'une femme qui s'écrie : •
— Qu'est-ce que t'as donc de ce
garçon ?
— Ah ! In gradin, répond une voix mâle, je le
bats... parce que ce. n'est pas lui qui en aurait
fait autant pour son père!
LES VAUDOUX
LES CANNIBALES
DE SAINT-DOMINGUE
PAR
GUSTAVE AIMARD
Suite (1)
XX
L'ENTREVUE.
' Nous reviendrons maintenant à M. Colette et
à M. d'Afltragues qui, accompagnés de Marcelin,
retournaient sous bonne escorte à la plantation ;
leur petit voyage s'accomplit dans les meilleurs
conditions; ils n'aperçurent rien de suspect et
vers neuf heures du soir, ils mirent pied à terre
devant le perron de l'habitation.
Le Français hôte de M. Colette se prome-
nait de long en hrge sur la galerie extérieure
une cigarette à la bouche. Un cordon de senti-
nelles armées de fusils et fort rapprochées les
unes des autres, vei laient à la sûreté commune,
prêtes à donner l'alarme au moindre mouve-
mont dans les hallier's: l'hani talion était gardée
militairement.
Après l'échange des premiers compliments, le
planteur demanda à son hôte des nouvelles de
sa sœur.
Mlle Marthe s'était retirée un peu fatiguée, et
depuis une demi-heure environ elle s'était re-
tirée dans ses appaitements.
Les trois hommes entrèrent alors au salon et
comme il était encore de trop bonne heure pour
se livrer au repos et que d'ailleurs il était bon
de donner aux domestiques l'exemple de la vi
<*i lance, ils commencèrent une partie de cartes-
qui selon toutes probalités se prolongerait fort
avant dans la nuit ! Jusqu'à quel point les créo-
les et les 'hommes de couleur poussent la passion
du jeu.
Marcc'in avait pris les trois chevaux en bride
et s'était avec eux dirigé vers les écuries ; mais
aussitôt qu'il eut franchi le cordon de sentinelles
et qu'il se trouva abrité derrière un épais mas-
| (1) Voir lesnumeros parus depuis le 28 août.
sif de bananiers, il s'arrêta, bouchonna avec
soin deux de ses chevaux, qui, n'ayant fait qu'u-
ne course assez courte, n'étaient nullement fati-
gués, leur enveloppa les pieds avec des mor-
ceaux de laine et les attacha à un fromager ; le
troisième cheval fut seul conduit par lui à l'écu-
rie. Ce devoir accompli, il revint à l'habitation,
se rendit à l'appartement de Mlle Marthe Colette
et après avoir quelques secondes écouté à la
porte, il frappa doucement
— Entrez, répondit-on aussitôt de l'intérieur..
Il ouvrit la porte, la jeune fille était assise
sur un 'sopha, la mère de Marcelin était accrou-
pie à ses pieds.
— Bonsoir, Marcelin, lui dit-elle avec un sou-
rire mélancolique, dès qu'elle l'aperçut. Entrez,
mon ami, vous voyez que je vous attends.
— Vous m'attendez, mademoiselle? répondit-il
avec étonnement.
— Oui, votre mère m'a tout dit.
— Ma mère vous a tout dit, mademoiselle?
tant mieux, car je vous avoue que je ne savais
de quelle façon m'y prendre pour m'acquitter
de l'étrange message dont je suis porteur.
— Je l'ai pensé ainsi. Voilà pourquoi je me
suis chargée de ce soin, dit la négresse.
— Et naturellement vous refuserez, n'est-ce
pas, mademoiselle.
— Non pas, mon ami, j'accepte au contraire.
— Vous acceptez, mademoiselle! s'écria-t-il
avec stupéfaction.
— Oui.
— Mon Dieu ! mais vous n'avez pas bien ré-
fléchi alors aux conséquences d'une démarche
aussi dangereuse; permettez-moi, mademoiselle,
avec tout le respect que je yous dois, de vous
expliquer...
— Rien, mon ami, répondit-elle en secouant
sa tête charmante avec un doux et triste sou-
rire ; ma résolution est pris1, elle est immuable.
— Mais c'es.t impossible cela, mademoiselle.
— Pourquoi donc est-ce impossible ?
— Parce que, reprit-il avec force, cet homme
est une bête sauvage et qu'il vous assassiner..:.
— Il en sera ce qui plaira à Dieu, mon ami ;
d'ailleurs, ajouta-t-elle, ne serez-vous par avec
moi ?
— C'est vrai, mais je ne pourrai que me faire
tuer sans espoir de vous sauver.
—-Renoncez à cette entrevue, chère maîtresse,
dit la négresse avec un accent de douce prière.
— Non, dit-elle résolument, il le faut; ce
moyen m'est offert pour sauver la pauvre petite
fille de ma sœur; je dois l'employer quelles qu'en
doivent être pour moi les conséquences ; cessez
de me prier, mes amis, vos remontrances se-
raient inutiles, il le faut.
Les deux serviteurs courbèrent la tête avec
découragement, ils comprenaient que toute in-
sistance serait en pure perte.
— Vous n'avez parlé de ce rendez-vous à per-
sonne? reprit la jeune fille au bout d'un instant.
— A personne, non, mademoiselle.
— Bien : tout est-il prêt?
— Tout est prêt.
— Vous 'vous faites fort de me conduire hors
de l'habitation sans être aperçue par les senti-
nelles.
— J'en suis certain.
— Venez donc alors, il est temps, fit-elle en
se levant.
La négresse se jeta dans ses bras.
— Courage, maîtresse, lui dit-elle à l'oreille,
en Pembrassant peut-être des amis veilleront ils
sur vous.
i
— Que voulez-vous dire?
— Chut ! fit-elle en posant un doigt sur sa
bouche, et elle ajouta à voix haute. : je reste ici
pour répondre à votre père au cas où il viendrait
frapper à la porte de votre appartement. Courage,
maîtresse?
Ils sortirent
Le corridor était sombre : au lieu de prendre le
chemin ordinaire, Marcelin tourna à gauche et
s'engagea dans un escalier de service qui abou-
tissait à la porte de l'habitation où se trouvaient
les logements des domestiques.
Marthe le suivait, soigneusement enveloppée
dans une cape noire, dorit le capuchon ét^it ra-
battu sur son visage. - ' ^
Malgré tout son courage, la jeune fille ne pou-
l'ait s'cinpèclioï de frissonner d'épouvanté'. Tout
e:1 affectant une entière liberté d'esprit, elle ne se
dissimuiait nullement les. dangers affreux aux-
quels elle s'exposait dans cette tentative déses-
pérée pour sauver sa nièce. L'homme avec lequel .
elle allait se trouver en contact s'était révélé
tout à coup à elle sous de si hideux dehors; les
crimes qu'il avait commis les uns après les au-
tres étaient si lâches et si injustifiables sous tous
les rapports, qu'elle n'osait. rien espérer de lui.
Elle se rendait à cette entrevue en victime rési-
gnÓe, mais son honneur et sa profonde amitié
pour sa sœur la .poussaient à tenter ce moyen su-
prême pour sauver, s'il était possible, la pauvre
enfant enlevée par ce misérable. -
Grâce aux précautions prises par Marcelin,
ils parvinrent sans être aperçus à franchir le
cordon de sentinelles et à se glisser, sans éveiller
l'attention à travers les halliers, jusqu'à l'endroit
où le jeune homme avait attache les chevaux.
Le noir aida sa maîtresse à se mettre en selle,
lui recommanda une dernière fois la prudence, et
conduisant les deux chevaux en bride, il les
mena, à travers des sentiers détournés^ jus-
qu'à la route de Léogane.
. Arrivé là, il monta à cheval à son tour, et, se
plaçant à la droite de sa jeune maîtresse :
— Mademoiselle, lui dit-il à voix basse, bien-
tôt nous serons auprès de Floréal. Le seul
moyen de tenir ce bandit en respect est de pa-
raître ne pas le craindre ; évitez, en causant avec
lui, de lui adresser des reproches ou de pronon-
cer des mots blessants ; feignez, au contraire,
la plus grande confiance en sa loyauté.
—.J'essayerai, répondit-elle d'une voix trem-
blante.
— Si vous hésitez, si vous avez peur, il est
temps encore de retourner sur vos pas.
—-Non, répondit-elle résolument, non, pous-
sons en avant; mon sort est aux mains de
Dieu : il ne m'abandonnera point.
- — Ainsi soit-il, murmura le noir; je ne puis
que vous dire encore que, si peu que je vaille,
je serai mort avant que Floréal tente de vous
faire la moindre insulte.
— Merci, mon bon Marcelin ; je connais votre
dévouement pour moi.'Partons,, il se fait tard.
— Partons donc, puisque vous l'exigez, dit-il
d'une voix sombre.
Il enleva son cheval, qui partit ventre à terre,,
suivi par celui de Marthe.
GUSTAVE ADIARD.
! (La suite azt prochain numéro.)
Le rédacteur en cliefr
A. DIS 1SALATI1IER BRAGELONNE.
Paris. — Imprimerie Vallée, 15, rue Rrçda.
VARIÉTÉS
Les vitres de verre blanc ne furent introduites en An-
gleterre que vers la fin du douzième siècle; pourtant,
même à la fin du seizième siècle, le verre, considéré
comme objet de luxe, n'avait pas encore remplacé
partout le papier huilé, les étoffes ou los treillages de
bois. Dans un vieux plan du château d'Alnwick, qui
porte la date de 1567, se trouvent les curiouses lignes
qui suivent : « Et, parce que dans les grands vents les
vibres de ce château et des autres châteaux et maisons
de Monseigneur se brisent et so perdent, il serait con-
venable que toutes les vitres de chaque fenêtre fussent
démontées et mises en sûreté lorsque Sa Seigneurie
part pour la capitalo ; et si elle rovenait. séjourner dans
le susdit château, on pourrait les remettre sans qu'il
en coûtât beaucoup, tandis que .autrement le dégât sera
tics-coûteux et demandera de grandes réparations. »
Eu Écosse, le verre à vitros fut oncore très-rare pen-
« diii! le dix-septième siècle ; jusqu'en 1661, le palais
du roi, à Edimbourg., n'eut de vitres qu'aux étages su-
perieurs; les fenêtres du rez-do-chaussée étaienl fermées
par des volets de bois qu'on ouvrait de temps en temps
pour donner du jour et de l'air. En 1851, les verreries
anglaises fabriquaient en quelques semaines les
Eu,000 kilog, de verre qui couvraient le palais de
Cristal, et les livraient au prix modique de 40 centimes
te LiloîrAmme,
t'n porreppondant d'à Nord signala un progrès im-
portant réalisai par lu télégraphe Irausatiautiquo. Par le
THu-fentioaneure-ti-t dee tuoeédés fct des anDareils, on est
parvenu à expédier dix-neuf mots à la minute, au lieu
de six, chiffre qui formait jusqu'à présent la moyenne
des expéditions. On se rendra compte de l'importance
de cette nouvelle, lorsque l'on saura que le tarif doit
diminuer proportionnellement avec les facilités d'en-
voi.
Ce tarif, fixé aujourd'hui à 500 francs, a été élevé à
ce taux presque prohibitif, non pour rendre plus ré-
munératrice l'exploitation du télégraphe, mais pour
protéger le câble transatlantique contre l'envahisse-
ment et l'encombrement des dépêches. La découverte
dont il est question doit tripler le nombre des télé-
grammes. Aujourd'hui, on n'expédie que 360 dépêches
de 20 mots dans une journée ; c'est peu pour les besoins
des relations entre les deux mondes, mais c'est beau-
coup comme chiffre total et comme dividendes aux ac-
tionnaires du câble. Ce nombre de dépêches donne, en
effet, une recette quotidienne de 1,800,000 francs, ce
qui doit faire à pou près la bagatelle de 600 millions
par an. (Moniteur.)
- »
Sur cent lect-eur:3., tl y en a quatre-vingt-dix-neuf
qui s'imaginent qu'il y a des huîtres d'Ostende. C'est
une erreur. L'huître cTOstende n'existe pas, par,,, la rai-
son fort simple qu'il n'y en a pas un seul banc. Mais
le commerce intelligent de cette ville va, comme M.
Dosmet, chercher des huitres en Tamise ou sur le ri-
vage anglais ; il les traite dans des bassins spéciaux
avoc cette sollicitude qui leur communique, â la grande
satisfaction des gourmets, une saveur et une finesse ex-
quises.
M. Desmot possède à Ostendo une sorte d'aquarium
alimenté par l'eau du mor et ifune contenance de 21,500
Uectolitrçs. Il y a installé w-¡,¡ parc maçonné et divisé en
douze compartiments, où l'on dépose les huîtres arrivant
d'Angleterre
- La Grèce fabriquait quatre sortes de vin. M, J. De-
nizet, dans le Vin de Bordeaux, nous indique leurs
différents modes de préparation :
1° Le bon vin, vin de bonne chère, dyachiton. On
l'obtenait par ce procédé : Les raisins détachés des
ceps étaient exposés au soleil pendant sept jours sur des
claies suspendues à sept pieds de hauteur, pour quo
l'air pût les sécher convenablement. La nuit, on les
rentrait ou on les couvrait de nattes de paille. Le hui-
tième jour, on les portait au pressoir, et l'on obtenait
un vin de choix possédant un arome particulier qui
rappelait la framboise.
2° Vin de deuxième cuvée : Sur les marcs résultant
de la première opération, on versait une quantité d'eau
équivalente au dixième du vin déjà obtenu; on laissait
macérer quelques heures, on pressurait ensuite.
3o Vin de deuxième qualité : Sur les marcs provenant
du premier pressurage, on versait, au lieu d'un dixième
d'eau du résultat en vin de la première serre, trois ou
quatre dixièmes ; on laissait macérer un peu plus long-
temps, et l'on reportait au pressoir.
4° Piquette : La piquette, comme nous l'appelons,
mais qui portait un autre nom chez les Grecs, se fa-
briquait avec des marcs de la première cuvée ou de la
deuxième qualité, que l'on faisait bouillir arec une
quantité d'eau variable et que l'on pressurait.
D'après la statistique de 1866, la marine marchande
r de l'Allemagne du Nord occupe la troisième place entre
' les marines marchandes du monde ; it .. tto
La marine marchande anglaise est de 7,000,000 de
tonneaux;
Celle des Etats-Unis, de 5,000,000 ;
Celle de l'Allemagne du Nord, de 1,298,180 §
Celle de la France, de 965,000;
Celle de l'Italie, de 666,000 ;
Celle des Pays-Bas, de 510,000 ;
Celle de l'Espagne de 276,000 ;
Celle de l'Autriche, de 23'3,000 ;
Celle de la Suède de 176,000 ;
Celle du Danemark de 146,000. ^ 9
(
En prenant la marine marchande, la Prusse seule (y
comprises celles des duchés et du Hanovre), elle occu-
pera la place entre la France et l'Italie avec 669,242
tonneaux.
En piochant dans les fondations d'une maison, à
Neufchâtel, en face de l'église, les ouvriers ont décou-
vert tout récemment un certain nombre de pièces d'ar-
gent de Philippe de Valois.
Ces monnaies se trouvaient dans un petit vase de
grès, semblable à nos petites tirelires traditionnelles,
vase de grès primitif, et qui doit appartenir tout au plus
au milieu du quinzième siècle.. ; ,< .
Ces pièces sont d'autant plus intéressantes qu'on
peut les attribuer avec assez de raison au dernier des
Philippes, puisque ces monnaies avaient été déposées
dans un vase de la fin du quinzième siècle, et qu'en
outre elles sont presque toutes plus carrées que ron. *
des, d'un mauvais alliage, et que dans les inscriptions
e tous les M sont à jambages ouverts et tous les C fer-
I mé3 ; observations du numismate Fougère. n *
'
.t;:. -■ ..."1 1 ! i< • —^4*
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