Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1872-03-26
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 mars 1872 26 mars 1872
Description : 1872/03/26 (A6,N2146). 1872/03/26 (A6,N2146).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47152215
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/10/2017
NOUVELLES POLITIQUES
C'est décidément aujourd'hui, dit-on, que M. Des-
champs interpellera le gouvernement pour demander
la publication du rapport de la commission d'enquête
touchant la capitulation de Metz.
Un journal t'apporte à ce propos une réponse qu'au-
rait faite le ministre do la marine à ce député qui lui
annonçait son interpellation : ■ J
— Que ce soit par incapacité ou par trahison que le
maréchal Bazaine ait perdu Metz, aurait drt l'amiral
Pothuau, il n'en est pas moins coupable, et il doit être
rayé des cadres de l'armée française.
Le même journal assure que le président de la Ré-
publique, contrairement à ce qu'on nous avait dit,,
se désintéresse absolument dans l'affaire du maréchal
Bazaine. Il aurait affirmé à plusieurs reprises.qu'il était
indispensable de laisser la justice suivre son cours.
Le ministre de l'agriculture et du commerce vient
d'adresser aux préfets 'une circulaire pour leur donner
les instructions nécessaires pour le recensement de là.
population qui doit s'opérer le 15 avril prochain.
On annonce que les négociations engagées depuis
quelques jours entre M. Washburn et M. de Rémusat,
pour une convention littéraire, sont terminées, et, que
le traité est déjà signé. Il n'y manquerait plus que la
ratification, qui d'ailieurs ne saurait faire doute. , ~ ., .
Le Mémorial diplomatique a reçu des nouvelles fort ras-
surantes de Berlin : , ,
Nous ne pouvons que confirmer, dit-il, les nouvelles
que nous avons données, ces derniers temps, sur le
désir du cabinet de Berlin de faire évacuer le territoire
français le plus promptement possible par les troupes
allemandes.
Les journaux d'outre-Rhin, qui pendant longtemps
affectaient de l'indifférence à ce sujet et allaient même
jusqu'à donner la préférence à une occupation pro-
longée faute de payement, parlent aujourd'hui dans le
sens contraire. »
On peut donc affirmer que sur ce point l'accord le
plus parfait règne entre Versailles et Berlin.
SOUSCRIPTION DES FEMMES DE FRANCE
RÉPONSE A NOTRE APPEL
Industrie et travail. — Les ouvriers de l'usine Pottin
donnent une heure de travail par jour, soit pour une
quinzaine 1,767 fr. 50 c. s
Mme Pottin double de ses deniers la somme produite
par le travail de ses ouvriers.
Le versement total a été de 3,535 fr. effectué à la
mairie du 19e arrondissement. 4
~
Les arts. — Mlle Herminie Waternau, fille du colo-
nel du 9° cuirassiers, avait mis en loterie, à Limoges,
deux tableaux peints par elle. Cette loterie a produit
la somme de 1,350 francs, qui a été généreusement
versée à la souscription.
DÉPARTEMENTS
SAINTE-ADRESSE (Seine-Inférieurej ne compte que i
1,550 habitants et la souscription s'y élève aujour-
d'hui à 62,500 francs.
ROUEN est arrivé au million.
ILE-DIEU. — Deux comités, l'un de femmes et l'au-
tre d'hommes, se sont formés et ont réalisé 1,980 fr.
LILLE. — La collecte faite pendant la cavalcade a
produit 70,000 fr.
NIMES. — La souscription atteint le chiffre de
800,000 fr.
LOIUENT. — Un concert a produit 1,620 fr. • Le mon-
tant de la souscription atteint dans cette ville 70,000 f.
versés comptant, en dehors des engagements condi-
tionnels. r
ABRAY. — La souscription dépasse 12,000 fr.
CHA.sfpvAi.LON (Yonne) a contribue -à l'oeuvre des j
Femmes de France pour une somme de 14,467 fr. 85 c., !
répartie entre 145 souscripteurs. Lé nombre des habi-
tants est de 550; c'est donc une moyenne de 26 fr. 3(}1
c. par tète.
SAMT-BRIEUC. — Le montant dç. la souscription s
lève à 80,000 fr. ( * •
PIERREFONDS (Oise). — Toute l'a population a pris pvt, ,
à la souscription. Une seule personne, M. Sabatier,
donné 45,000 fr. \
LA RÉUNION ANNUELLE
DE LA SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES
La Société des gens de lettres a tenu hier, dans le
salon de LemarJelay; rue Richelieu, son assemblée gé-i
nérale. v
Le procès-verbal de la séance 'portait sur la lecture
du rapport la situation générale de la Soçiété, sur
l'élection du président. pour l'année i872 et sur une
proposition concernant la libération du territoire.
C'est nbtre collaborateur Henry de Lapommeraye '
qui était chargé du rapport. Il s'est acquitté de sa tâ-
che avec la clar.té d'un financier éméritè et l'éloquence
d'un écrivain de grand talent.
A l'unanimité et au bruit d'applaudissements en-
thousiastes, l'impression de son rapport a été votée,.
L'électipn du président — en remplacement dé M.
Frédéric Thomas, le président actuel qui a résilié son
mandat — a donné lieu à la lecture d'une leitre de
Victor Hugo, auquel un certain nombre de sociétaires
av l'ent offert la candidature.
Le grand poète, tout en déclinant cet honneur, con-
seille à-ses confrères de supprimer la présidence et de
se conformer à des traditions plus démocratiques, en
choisissant le président à tour de rôle dans le sein
même du comité.
Une motion signée par 60 membres et tendant au
même but a donné lieu à un court débat. L'assemblée
s'est ajournée à quinzaine pour délibérer sur le fond
même de la proposition?
Après une discussion assez vive, l'assembl ée,
ayant à se prononcer sur la proposition relative à la,
libération du territoire a voté le mode de souscripition
présente par M. de Boissieu, et qui est de xerscr 2,000
francs comptant, tout en s'engageant pour une somme
'de 4,000 francs, soit en tout 6,000 francs. ;
AMÉDÉE BLONDEAU.
M. JULES SIMON A ROUEN
! Nous trouvons dans les journaux de Rouen d'inté-
ressants détails sur le court voyage -que vient de faire
en cette ville le ministre de l'instruction publique.
M. Jules Simon a été reçu samedi matin à la gare
par le préfet, le maire, M. Decorde, adjoint, l'inspec-
teur de l'Académie, le proviseur et le censeur du
lycée.
A son arrivée au lycée, un élève de philosophie lui
a fait un petit discours fort spirituel, auquel M. Jules
Simon a répondu par quelques mots pleins d'à-propos
et de bienveillance.
Au manège d'équitation de Saint-Sever, les élèves
ayant pris leur leçon devant lui, le ministre a félicité
le professeur, M. de Lure-Saluces, sous-lieutenant au
3e de hussards, etj'a nommé ,officier d'académie.
Il a visité ensuite le jardin des Plantes et, de retour
au lycée, a décerné des diplômes' à plusieurs profes-
seurs. -
Les élèves ront. constamment accueilli des cris de :
Vive la République ! et Vive le ministre !
M. Jules Simon a visité eucore l'Ecole de médecine,
le musée, la bibliothèque, l'Ecole professionnelle et
enfin l'Ecole normale primaire, dirigée par le frère
Lucard.
Puis il a dîné 'à la préfecture,, pour partir à neuf
heures et demie par le train de Dieppe, où il a dû ar-
. river à $nze heures du soir,, après une journée bien
remplie.
LE PROCES VITU
M. Auguste Vitu(Minos), auteur'des articles : les Comptes
du 4 septembre, et M. de Villemessant, responsable comme
gérant, viennent de recevoir signification des témoins cités
à la requête de M: le général Trochu, pour être entendus
le proaès que l'ex-gouverneur de Paris fait au Figaro,
et djant îes débats commenceront le 27 courant, devant la
edur d'assises d\la Seine, .
Voici ces témoi*s : " • '
ÎIM. Jules Favle, général Schmitt, ancien chef d'é-
tat -major |iu goiwerneur de Paris; Montagut, ex-chef
d'état-major du." général Clément Thomas ; Vacherot,
maire 'de l'un ees arrondissements de Paris ; Arnaud
!de l'Atiége1; fJ.; Cresson, ex-préfet de police; Lair,
ancien officier d'état-major de la garde nationale ; Ri-
chard Brunet, chef de bureau au ministère des affaires
étrangères; général Changarnier; Baze, questeur de
l'Assemblée nationale ; comte de Maillé ; Brunet, capi-
taine d'état-major ; général Mongon de la Lande ; Meu-
nier, chef de bataillon en retraite; général Jarras; co-
lonel Lacroix; général de Place; vice-amiral Fouri-
chon ; vice-amiral Jurien de la Gravière ; maréchal de
Mac-Mahon ; Piétri, ancien préfet de police ; général
Waubert; Magne, ancien ministre des finances; Kel-
1er, député; de la Monneraye, ancien député; colonel
Usquin ; PoUct-, commissaire de police à Paris; général
Lebreton, ancien député.
M. le général Trochu, de son côté, a dû recevoir aujour-
d'hui la liste, des témoins que M. Vitu % appelés jusqu'à
présent.
Ce sont :
MM. Busson-Billault, Clément Duvernois, a-ncien mi-
nlstre,Brame, ancien ministre; Henri' Chevreau; géné-
ral comte de Palikao, Rouher, Vuitry, Magne, anciens
ministres; Schneider, ancien président du Corps légis- .
latif; marquis de Guilloutet, d'Andelarre, Estanceliu,
comte de Cossé-Brissac, anciens députés; Piétri, ancien
préfet de police, Camille-Doucet; colonel comte de
Meffray.
Jamais procès n'a présenté une réunion de témoins aussi
remarquables à tous les titres.
LE CAS DU CITOYEN GRESLIER
On sait que Greslier, membre de la. Commune, a été
arrêté dernièrement chez les PP. jésuites, à Meudon, où il
servait en qualité d'aide-cuisinier. On communique, dit le
Figaro, à propos de ce personnage, des détails absolument
ignorés. 6
Quelques jours après la défaite de l'insurrection, M. Lam-
brecht, ministre du commerce, dînait chez le supérieur
des jésuites, rue de Vaugirard, no 2.
A la fin du repas, le supérieur prit à part M. Lambrecht,
et voici le dialogue à peu près -textuel qui s'établit entre
eux : *
— Excellence, dit le supérieur, la bienveillance que vous
m'avez témoignée m'enhardit à vous demander un service.
— Demandez, répondit le ministre, je suis à vos ordres.
— Eh bien ! Excellence, j'oserai vous>jarier ^d'avoir la
bonté-de me signer un sauf-conduit pour un homme com-
, promis dans les affaires de la Commune.
— Quel est cet homme?
— C'est le sieur Greslier. '
— Greslier!... s'écria le ministre avec une vivacité où
perçait une profonde surprise ; mais il était membre de la
Commune et délégué au ministère de l'intérieur.
— C'est parfaitement vrai, Excellence; mais que voulez-
vous? Greslier a sauvé non-seulement notre grand établis-
sement, qui, sans lui, aurait ét~ incendié, mais encore il
nous a sauvé la vie à tous; et aujourd'hui la reconnaissance
nous impose le devoir de faire tous nos efforts pour le sau-
ver à son tour.
Ces paroles produisirent une visible impression sur M.
Lambrecht, qui parut indécis, hésitant.
— Cependant, fit-il, un membre de la Commune...
— Mon Dien-! Excellence, se hâta d'ajouter le supérieur
des jésuites, croyez bien que ce n'est pas un homme dange-
reux. Du reste, on assure que la figure est le miroir de .
l'âme, et vou& avez pu voir par vous-même tout à l'heure
que sa physionomie n'a rien de féroce.
Comment'cela? fit le ministre au comble de l'éton-
nement.
— C'est lui qui nous a servis à table.
de le mettre sur la trace des premiers crimes de M.
Bousenna.
Evidemment, ^ le meurtre commis dans la loge
de l'Odéon n'était que la suite de celui qui avait dû
s'accomplir autrefois sur le bord de l'étang de Kerpen-
hir, et le coupable touchait à son exécrable but.
Les papiers trouvés dans le portefeuille de son com-
plice parlaient de faux actes de décès à produire et '
d'une grande affaire à terminer avant le 12 mars.
La fortune du dernier des Porspoder était l'enjeu de ,
cette odieuse partie, et, pour gagner M. Bousenna de
vitesse, le chevalier Casse-Cou n'avait pas de temps à ;
perdre. j
— Où demeure ce notaire ? demanda-t-il brusque- '
ment. !
— Rue des Chanoines, pas loin de l'église Saint-Pa- j
tern, mais c'est aujourd'hui dimanche, et MI Alla- .
nic s'en va tous les samedis soirs à sa ferme de Plon-
harnel. Vous ne le trouverez à son étude que demain j
dans la matinée.
— Tu m'y conduiras et tu répondras de moi, n'est-
ce pas? j
— Ça va sans dire, monsieur Frânpis, et, avec le
monade votre père, vous serez bien reçu, je vous en ré-
ponds. Mais, est-ce que vous auriez l'intention d'ache-
ter uù domaine dans le pays?
~ Peut-être, dit évasivement Cambremer.
— Eh bien ! vous ne feriez pas mal de prendre Ker";
penhir, quand ce ne serait qu'en location. Au moins,
je n'aurais pas le crëve-cœur de voir la maison de mon
ancien capitaine tomber en ruines.
Le manoir n'a donc jamais été occupé depuis la
mort de M. Mériadec?
— Faites excuse. Le maurieaud n'était pas plutôt
reparti soi-disant pour l'Angleterre qu'il vint un étran- ,
ger chez le notaire pour louer Kerpenhir. Me Allante
était chargé des affaires de défunt M. Mériadec.
.En attendant le retour de la veuve il crut qu'il fe-
rait bien de profiter de l'occasion et il s'arrangea avec
ce particulier-là qui loua d'abord pour six mois et qui,
y est bien resté six ans, j
— Quel homme était-ce et que faisait-il là? i
— Oh! il passait pour un fier original, et il n'avait j
pas l'air de grand:t:hose de bon. C'était un bonhomme
de quarante-cinq à cinquante ans, plus ou moins, qui j
ne parlait jamais à personne et qui ne sortait du ma- !
noir que' pour aller acheter ses provisions au bourg de
Locmariaker et fallait qu'il eût un rude estomac, car il i
consommait bien la nourriture de trois personnes. j
— Mais enfin il avait eu un motif pour vènir- dans le
pays... il devait aimer la chasse ou la pêche...
— Je n'en sais rien, mais 'ce que je sais c'est qu'il
avait fini par passer pour sorcier. Les gars des parois-
ses autour de Kerpenhir racontaient qu'il faisait ses
magies toutes les nuits dans la grosse tour du manoir;
celle-là, tenez, dit le père Leguern en mettant le doigt
sur la gravure qui était restée étalée sur les genoux de
Cambremer.
— Je croyais avoir entendu dire qu'elle était inha-
bitable. j
. — M. Mériadec n'y mettait jamais les pieds ; mais,
pour un jeteur de sorts, c'était encore bien assez bon. |
Toujours, à ce qu'il paraît, on voyait souvent de la j
lumière dans le haut de la tour, et, des fois, une fem- j
me toute blanche qui se promenait sur la plate-forme j
au clair de la lune. Il y en a même qui disent qu'on :
entendait des plaintes et des cris.....
— Et combien de temps cela a-t-il duré ? , |
— Tout le temps que l'étranger est resté à Kerpen- j
hir'et il n'y a,pas six semaines qu'il a déguerpi une ;
belle nuit, sans rien dire à personne. ^
— Oui, s'écria Cambremer, c'est bien cela. La pau- ,
vre victime de Bousenna est arrivée à Paris dans les
premiers jours de février et son geôlier a dû quitter le
manoir avec elle. Il la conduisait à son maître, comme
on mène l'agneau chez le boucher.
Le chevalier Casse-Cou expliquait selon ses idées
préconçues cette singulière histoire, mais le père Le-
guern, lui, n'y entendait pas malice.
— Je ne sais pas, reprit-il tranquillement, de quelle
victime et de quel agneau vous parlez, mais faudrait
pas croire non plus tout ce que content les gars du
pays. Ils voient des sorciers et des farfadets partout. ^
Tenez ! vous me demandiez en commençant où était
le château de Sucinio. Eh bien ! à ce qu'on ^ dit, le
diable y tient son sabbat toutes les nuits. Mais vous
pensez bien qu'on ne fait pas avaler cette gaffe-là à un
vieux matelot comme moi.
Cambremer fut très-frappé de ce nouveau renseigne-
ment qui se rapportait à un lieu désigné comme ren-
dez-vous dans la lettre de Bousenna à feu Pavard. „
Il allait demander des détails, quand Marthe parât
sur le seuil de l'auberge.
' Elle donnait la main à Baïa qui courut aussitôt em-
brasser son cher Francis.
— Leguern ! cria le chevalier Casse-Cou en élevant
la petite fille dans ses bras, remercie Dieu d'avoir ;
veillé sur cette enfant.
C'est l'héritière de Porspoder I
(La suite à demain.)
F. DU BOISGOBEY.
C'est samedi soir qu'a été chantée, au café-concert
des Porcherons, la chansonnette de notre collaborateur
Abel Lahure, Je suis Françatss. L'œuvre et son inter- ~ -
prète, Mlle Keller, ont obtenu un grand et légitime
snf.càs. '
mess=""ÎÎPR
C'est décidément aujourd'hui, dit-on, que M. Des-
champs interpellera le gouvernement pour demander
la publication du rapport de la commission d'enquête
touchant la capitulation de Metz.
Un journal t'apporte à ce propos une réponse qu'au-
rait faite le ministre do la marine à ce député qui lui
annonçait son interpellation : ■ J
— Que ce soit par incapacité ou par trahison que le
maréchal Bazaine ait perdu Metz, aurait drt l'amiral
Pothuau, il n'en est pas moins coupable, et il doit être
rayé des cadres de l'armée française.
Le même journal assure que le président de la Ré-
publique, contrairement à ce qu'on nous avait dit,,
se désintéresse absolument dans l'affaire du maréchal
Bazaine. Il aurait affirmé à plusieurs reprises.qu'il était
indispensable de laisser la justice suivre son cours.
Le ministre de l'agriculture et du commerce vient
d'adresser aux préfets 'une circulaire pour leur donner
les instructions nécessaires pour le recensement de là.
population qui doit s'opérer le 15 avril prochain.
On annonce que les négociations engagées depuis
quelques jours entre M. Washburn et M. de Rémusat,
pour une convention littéraire, sont terminées, et, que
le traité est déjà signé. Il n'y manquerait plus que la
ratification, qui d'ailieurs ne saurait faire doute. , ~ ., .
Le Mémorial diplomatique a reçu des nouvelles fort ras-
surantes de Berlin : , ,
Nous ne pouvons que confirmer, dit-il, les nouvelles
que nous avons données, ces derniers temps, sur le
désir du cabinet de Berlin de faire évacuer le territoire
français le plus promptement possible par les troupes
allemandes.
Les journaux d'outre-Rhin, qui pendant longtemps
affectaient de l'indifférence à ce sujet et allaient même
jusqu'à donner la préférence à une occupation pro-
longée faute de payement, parlent aujourd'hui dans le
sens contraire. »
On peut donc affirmer que sur ce point l'accord le
plus parfait règne entre Versailles et Berlin.
SOUSCRIPTION DES FEMMES DE FRANCE
RÉPONSE A NOTRE APPEL
Industrie et travail. — Les ouvriers de l'usine Pottin
donnent une heure de travail par jour, soit pour une
quinzaine 1,767 fr. 50 c. s
Mme Pottin double de ses deniers la somme produite
par le travail de ses ouvriers.
Le versement total a été de 3,535 fr. effectué à la
mairie du 19e arrondissement. 4
~
Les arts. — Mlle Herminie Waternau, fille du colo-
nel du 9° cuirassiers, avait mis en loterie, à Limoges,
deux tableaux peints par elle. Cette loterie a produit
la somme de 1,350 francs, qui a été généreusement
versée à la souscription.
DÉPARTEMENTS
SAINTE-ADRESSE (Seine-Inférieurej ne compte que i
1,550 habitants et la souscription s'y élève aujour-
d'hui à 62,500 francs.
ROUEN est arrivé au million.
ILE-DIEU. — Deux comités, l'un de femmes et l'au-
tre d'hommes, se sont formés et ont réalisé 1,980 fr.
LILLE. — La collecte faite pendant la cavalcade a
produit 70,000 fr.
NIMES. — La souscription atteint le chiffre de
800,000 fr.
LOIUENT. — Un concert a produit 1,620 fr. • Le mon-
tant de la souscription atteint dans cette ville 70,000 f.
versés comptant, en dehors des engagements condi-
tionnels. r
ABRAY. — La souscription dépasse 12,000 fr.
CHA.sfpvAi.LON (Yonne) a contribue -à l'oeuvre des j
Femmes de France pour une somme de 14,467 fr. 85 c., !
répartie entre 145 souscripteurs. Lé nombre des habi-
tants est de 550; c'est donc une moyenne de 26 fr. 3(}1
c. par tète.
SAMT-BRIEUC. — Le montant dç. la souscription s
lève à 80,000 fr. ( * •
PIERREFONDS (Oise). — Toute l'a population a pris pvt, ,
à la souscription. Une seule personne, M. Sabatier,
donné 45,000 fr. \
LA RÉUNION ANNUELLE
DE LA SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES
La Société des gens de lettres a tenu hier, dans le
salon de LemarJelay; rue Richelieu, son assemblée gé-i
nérale. v
Le procès-verbal de la séance 'portait sur la lecture
du rapport la situation générale de la Soçiété, sur
l'élection du président. pour l'année i872 et sur une
proposition concernant la libération du territoire.
C'est nbtre collaborateur Henry de Lapommeraye '
qui était chargé du rapport. Il s'est acquitté de sa tâ-
che avec la clar.té d'un financier éméritè et l'éloquence
d'un écrivain de grand talent.
A l'unanimité et au bruit d'applaudissements en-
thousiastes, l'impression de son rapport a été votée,.
L'électipn du président — en remplacement dé M.
Frédéric Thomas, le président actuel qui a résilié son
mandat — a donné lieu à la lecture d'une leitre de
Victor Hugo, auquel un certain nombre de sociétaires
av l'ent offert la candidature.
Le grand poète, tout en déclinant cet honneur, con-
seille à-ses confrères de supprimer la présidence et de
se conformer à des traditions plus démocratiques, en
choisissant le président à tour de rôle dans le sein
même du comité.
Une motion signée par 60 membres et tendant au
même but a donné lieu à un court débat. L'assemblée
s'est ajournée à quinzaine pour délibérer sur le fond
même de la proposition?
Après une discussion assez vive, l'assembl ée,
ayant à se prononcer sur la proposition relative à la,
libération du territoire a voté le mode de souscripition
présente par M. de Boissieu, et qui est de xerscr 2,000
francs comptant, tout en s'engageant pour une somme
'de 4,000 francs, soit en tout 6,000 francs. ;
AMÉDÉE BLONDEAU.
M. JULES SIMON A ROUEN
! Nous trouvons dans les journaux de Rouen d'inté-
ressants détails sur le court voyage -que vient de faire
en cette ville le ministre de l'instruction publique.
M. Jules Simon a été reçu samedi matin à la gare
par le préfet, le maire, M. Decorde, adjoint, l'inspec-
teur de l'Académie, le proviseur et le censeur du
lycée.
A son arrivée au lycée, un élève de philosophie lui
a fait un petit discours fort spirituel, auquel M. Jules
Simon a répondu par quelques mots pleins d'à-propos
et de bienveillance.
Au manège d'équitation de Saint-Sever, les élèves
ayant pris leur leçon devant lui, le ministre a félicité
le professeur, M. de Lure-Saluces, sous-lieutenant au
3e de hussards, etj'a nommé ,officier d'académie.
Il a visité ensuite le jardin des Plantes et, de retour
au lycée, a décerné des diplômes' à plusieurs profes-
seurs. -
Les élèves ront. constamment accueilli des cris de :
Vive la République ! et Vive le ministre !
M. Jules Simon a visité eucore l'Ecole de médecine,
le musée, la bibliothèque, l'Ecole professionnelle et
enfin l'Ecole normale primaire, dirigée par le frère
Lucard.
Puis il a dîné 'à la préfecture,, pour partir à neuf
heures et demie par le train de Dieppe, où il a dû ar-
. river à $nze heures du soir,, après une journée bien
remplie.
LE PROCES VITU
M. Auguste Vitu(Minos), auteur'des articles : les Comptes
du 4 septembre, et M. de Villemessant, responsable comme
gérant, viennent de recevoir signification des témoins cités
à la requête de M: le général Trochu, pour être entendus
le proaès que l'ex-gouverneur de Paris fait au Figaro,
et djant îes débats commenceront le 27 courant, devant la
edur d'assises d\la Seine, .
Voici ces témoi*s : " • '
ÎIM. Jules Favle, général Schmitt, ancien chef d'é-
tat -major |iu goiwerneur de Paris; Montagut, ex-chef
d'état-major du." général Clément Thomas ; Vacherot,
maire 'de l'un ees arrondissements de Paris ; Arnaud
!de l'Atiége1; fJ.; Cresson, ex-préfet de police; Lair,
ancien officier d'état-major de la garde nationale ; Ri-
chard Brunet, chef de bureau au ministère des affaires
étrangères; général Changarnier; Baze, questeur de
l'Assemblée nationale ; comte de Maillé ; Brunet, capi-
taine d'état-major ; général Mongon de la Lande ; Meu-
nier, chef de bataillon en retraite; général Jarras; co-
lonel Lacroix; général de Place; vice-amiral Fouri-
chon ; vice-amiral Jurien de la Gravière ; maréchal de
Mac-Mahon ; Piétri, ancien préfet de police ; général
Waubert; Magne, ancien ministre des finances; Kel-
1er, député; de la Monneraye, ancien député; colonel
Usquin ; PoUct-, commissaire de police à Paris; général
Lebreton, ancien député.
M. le général Trochu, de son côté, a dû recevoir aujour-
d'hui la liste, des témoins que M. Vitu % appelés jusqu'à
présent.
Ce sont :
MM. Busson-Billault, Clément Duvernois, a-ncien mi-
nlstre,Brame, ancien ministre; Henri' Chevreau; géné-
ral comte de Palikao, Rouher, Vuitry, Magne, anciens
ministres; Schneider, ancien président du Corps légis- .
latif; marquis de Guilloutet, d'Andelarre, Estanceliu,
comte de Cossé-Brissac, anciens députés; Piétri, ancien
préfet de police, Camille-Doucet; colonel comte de
Meffray.
Jamais procès n'a présenté une réunion de témoins aussi
remarquables à tous les titres.
LE CAS DU CITOYEN GRESLIER
On sait que Greslier, membre de la. Commune, a été
arrêté dernièrement chez les PP. jésuites, à Meudon, où il
servait en qualité d'aide-cuisinier. On communique, dit le
Figaro, à propos de ce personnage, des détails absolument
ignorés. 6
Quelques jours après la défaite de l'insurrection, M. Lam-
brecht, ministre du commerce, dînait chez le supérieur
des jésuites, rue de Vaugirard, no 2.
A la fin du repas, le supérieur prit à part M. Lambrecht,
et voici le dialogue à peu près -textuel qui s'établit entre
eux : *
— Excellence, dit le supérieur, la bienveillance que vous
m'avez témoignée m'enhardit à vous demander un service.
— Demandez, répondit le ministre, je suis à vos ordres.
— Eh bien ! Excellence, j'oserai vous>jarier ^d'avoir la
bonté-de me signer un sauf-conduit pour un homme com-
, promis dans les affaires de la Commune.
— Quel est cet homme?
— C'est le sieur Greslier. '
— Greslier!... s'écria le ministre avec une vivacité où
perçait une profonde surprise ; mais il était membre de la
Commune et délégué au ministère de l'intérieur.
— C'est parfaitement vrai, Excellence; mais que voulez-
vous? Greslier a sauvé non-seulement notre grand établis-
sement, qui, sans lui, aurait ét~ incendié, mais encore il
nous a sauvé la vie à tous; et aujourd'hui la reconnaissance
nous impose le devoir de faire tous nos efforts pour le sau-
ver à son tour.
Ces paroles produisirent une visible impression sur M.
Lambrecht, qui parut indécis, hésitant.
— Cependant, fit-il, un membre de la Commune...
— Mon Dien-! Excellence, se hâta d'ajouter le supérieur
des jésuites, croyez bien que ce n'est pas un homme dange-
reux. Du reste, on assure que la figure est le miroir de .
l'âme, et vou& avez pu voir par vous-même tout à l'heure
que sa physionomie n'a rien de féroce.
Comment'cela? fit le ministre au comble de l'éton-
nement.
— C'est lui qui nous a servis à table.
de le mettre sur la trace des premiers crimes de M.
Bousenna.
Evidemment, ^ le meurtre commis dans la loge
de l'Odéon n'était que la suite de celui qui avait dû
s'accomplir autrefois sur le bord de l'étang de Kerpen-
hir, et le coupable touchait à son exécrable but.
Les papiers trouvés dans le portefeuille de son com-
plice parlaient de faux actes de décès à produire et '
d'une grande affaire à terminer avant le 12 mars.
La fortune du dernier des Porspoder était l'enjeu de ,
cette odieuse partie, et, pour gagner M. Bousenna de
vitesse, le chevalier Casse-Cou n'avait pas de temps à ;
perdre. j
— Où demeure ce notaire ? demanda-t-il brusque- '
ment. !
— Rue des Chanoines, pas loin de l'église Saint-Pa- j
tern, mais c'est aujourd'hui dimanche, et MI Alla- .
nic s'en va tous les samedis soirs à sa ferme de Plon-
harnel. Vous ne le trouverez à son étude que demain j
dans la matinée.
— Tu m'y conduiras et tu répondras de moi, n'est-
ce pas? j
— Ça va sans dire, monsieur Frânpis, et, avec le
monade votre père, vous serez bien reçu, je vous en ré-
ponds. Mais, est-ce que vous auriez l'intention d'ache-
ter uù domaine dans le pays?
~ Peut-être, dit évasivement Cambremer.
— Eh bien ! vous ne feriez pas mal de prendre Ker";
penhir, quand ce ne serait qu'en location. Au moins,
je n'aurais pas le crëve-cœur de voir la maison de mon
ancien capitaine tomber en ruines.
Le manoir n'a donc jamais été occupé depuis la
mort de M. Mériadec?
— Faites excuse. Le maurieaud n'était pas plutôt
reparti soi-disant pour l'Angleterre qu'il vint un étran- ,
ger chez le notaire pour louer Kerpenhir. Me Allante
était chargé des affaires de défunt M. Mériadec.
.En attendant le retour de la veuve il crut qu'il fe-
rait bien de profiter de l'occasion et il s'arrangea avec
ce particulier-là qui loua d'abord pour six mois et qui,
y est bien resté six ans, j
— Quel homme était-ce et que faisait-il là? i
— Oh! il passait pour un fier original, et il n'avait j
pas l'air de grand:t:hose de bon. C'était un bonhomme
de quarante-cinq à cinquante ans, plus ou moins, qui j
ne parlait jamais à personne et qui ne sortait du ma- !
noir que' pour aller acheter ses provisions au bourg de
Locmariaker et fallait qu'il eût un rude estomac, car il i
consommait bien la nourriture de trois personnes. j
— Mais enfin il avait eu un motif pour vènir- dans le
pays... il devait aimer la chasse ou la pêche...
— Je n'en sais rien, mais 'ce que je sais c'est qu'il
avait fini par passer pour sorcier. Les gars des parois-
ses autour de Kerpenhir racontaient qu'il faisait ses
magies toutes les nuits dans la grosse tour du manoir;
celle-là, tenez, dit le père Leguern en mettant le doigt
sur la gravure qui était restée étalée sur les genoux de
Cambremer.
— Je croyais avoir entendu dire qu'elle était inha-
bitable. j
. — M. Mériadec n'y mettait jamais les pieds ; mais,
pour un jeteur de sorts, c'était encore bien assez bon. |
Toujours, à ce qu'il paraît, on voyait souvent de la j
lumière dans le haut de la tour, et, des fois, une fem- j
me toute blanche qui se promenait sur la plate-forme j
au clair de la lune. Il y en a même qui disent qu'on :
entendait des plaintes et des cris.....
— Et combien de temps cela a-t-il duré ? , |
— Tout le temps que l'étranger est resté à Kerpen- j
hir'et il n'y a,pas six semaines qu'il a déguerpi une ;
belle nuit, sans rien dire à personne. ^
— Oui, s'écria Cambremer, c'est bien cela. La pau- ,
vre victime de Bousenna est arrivée à Paris dans les
premiers jours de février et son geôlier a dû quitter le
manoir avec elle. Il la conduisait à son maître, comme
on mène l'agneau chez le boucher.
Le chevalier Casse-Cou expliquait selon ses idées
préconçues cette singulière histoire, mais le père Le-
guern, lui, n'y entendait pas malice.
— Je ne sais pas, reprit-il tranquillement, de quelle
victime et de quel agneau vous parlez, mais faudrait
pas croire non plus tout ce que content les gars du
pays. Ils voient des sorciers et des farfadets partout. ^
Tenez ! vous me demandiez en commençant où était
le château de Sucinio. Eh bien ! à ce qu'on ^ dit, le
diable y tient son sabbat toutes les nuits. Mais vous
pensez bien qu'on ne fait pas avaler cette gaffe-là à un
vieux matelot comme moi.
Cambremer fut très-frappé de ce nouveau renseigne-
ment qui se rapportait à un lieu désigné comme ren-
dez-vous dans la lettre de Bousenna à feu Pavard. „
Il allait demander des détails, quand Marthe parât
sur le seuil de l'auberge.
' Elle donnait la main à Baïa qui courut aussitôt em-
brasser son cher Francis.
— Leguern ! cria le chevalier Casse-Cou en élevant
la petite fille dans ses bras, remercie Dieu d'avoir ;
veillé sur cette enfant.
C'est l'héritière de Porspoder I
(La suite à demain.)
F. DU BOISGOBEY.
C'est samedi soir qu'a été chantée, au café-concert
des Porcherons, la chansonnette de notre collaborateur
Abel Lahure, Je suis Françatss. L'œuvre et son inter- ~ -
prète, Mlle Keller, ont obtenu un grand et légitime
snf.càs. '
mess=""ÎÎPR
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 89.45%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 89.45%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1" Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00"
- Auteurs similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1" Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 2/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k47152215/f2.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k47152215/f2.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k47152215/f2.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k47152215/f2.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k47152215
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k47152215
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k47152215/f2.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest