Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-11-19
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 novembre 1924 19 novembre 1924
Description : 1924/11/19 (A25,N8740). 1924/11/19 (A25,N8740).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46851203
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
L'Auto
f. Rédaction, Administration, Publicité: . ,
i 10, rue du Faubourg-Montmartre :
i PARIS (9") s
ï ( 1» ligna CENTRAL 27-68 j
• \ V l' ligne CENTRAL 28-12 S
i TÉI ÉDiinmc ) 3. CENTRAL 28-56 ;
: itucrnunc \ 4. LIGNO> BERGÈRE 49-14 J
• / 5- ligna BERGÈRE 53-82 j
! \ 6' ligne.. INTER SPÉCIAL 3-95 J
: ;Adresse Télégraphique: Vélauto-Paxîi ï
j DEUX FILS SPÉCIAUX ' ' æ
J - Directeur-Rédacteur en chef: •
i HE'NRI DESGRANGE J
AUTOMOBILE - | AÉRONAUTIQUE ... - CYCLISME .
ATHLÉTISME • BOXE - FOOTBALL - NATATION - TENNIS - AVIRON ; ESCRIME - SPORTS FÉM!NtN<
..........................................
numéro: 15 centimes \
j, 25e ANNE,E.- N° 8.740. — QUOTIDIEN \
i Mercredi 19 Novemore 1924 i
j ABONNEMENTS :
; • I moto S mois tMt ;
• Seine et Semé et-Oise i2 fr. 24 fr. 46 fr. ;
■ Départements et Colonies... 13 fr. 25 fr. 48 fr. ;
; Etranger (Union postale)... ,22 fr. 43 fr. 82 fr. •
• ■ On s'abonne sans frais dans tous lei Z
\ Bureaux de poste. .t
........................................... ~*
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
En Athlétapolie
CHEMIN DE FER DE... CEINTURE !
V
(( — Eh bien ! me dit en, riant la reine Sir-
ntt lorsque je la rencontrai de nouveau'après
L'aventure du précédent dimanche, compre-
,".VOllS 1 maintenant l'excellence du procédé
«l'inventa jadis mon bisaïeul. Vous en' avez
trouvé les effets et apprécié le stimulant de
;Ln . très sensible, h en juger. par votre fuite
. prtlun ! Etiez-vous assez comique ! Jamais ]e
l'ai tant ri ! " . -
Sans doute, répliquai-je d un ton pique;
.-g connais qu'il y a h\, pour vos sujets, une
Lifeation à se montrer sous leur^ aspect le plus
avantageux. Mais, si vous vous êtes tant amu-
J Madame, j'ai eu, pour ma part, et malgré
' mon ennui, le plaisir de contempler en vos su-
ites et en vous-même un spectacle renouvelé
', cn mieux — de certains music-halls de chez
^ - Ho ! Ho ! s'exclama la reine, en fron.
les sourcils — voici, Monsieur mon Histo-
graphe, un compliment qui ressemble fort à
0sarcasme. Je veux bien le mettre sur le
idinpte d'une mauvaise humeur, après tout
compréhensible. Mais, laissons cela. Le mo-
,)npnt est venu de commencer votre tâche et je
vous ai mandé afin de vous expliquer comment
je la comprends. • " • ■ '
(( J'entends que vous vous promeniez en
'Athlèt,apolie entièrement à votre guise, que
vous exploriez le royaume 'd'un bout à l'autre,
afin que votre récit ne laisse dans l'ombre au-
cune des particularités qui vous sembleront di-
"ones d'intérêt. Nulle porte ne vous sera fer-
mée et Notre Ministre'de l'Education Physique
que voici va incessamment vous délivrer un
papier à cet effet. »
Le ministre entrait sur ces mots. A la vue de
ce dignitaire, dont le discours de présentation
n'avait point peu contribué, par des remarques
justes mais désobligeantes, à souligner le ridi-
trle de' mon pauvre corps, je me sentis au bout
te doigts un fOurmillement de vengeance. Sans
. donte, la première responsabilité de ma mésa-
venture remontait directement à la reine. Mais
die était femme et femme jolie et cela suffisait
à la préserver des atteintes de mon courroux.
Quant a son ministre, je dus faire appel à tout
' i«sang-froid pour ne point lui sauter dessus.
"Xdéfaut d'autre manifestation d'hostilité, je
me contentai, en prenant sa main tendue , de
: .Jwbroyer les phalanges d'une étreinte si forte.
. fi si habile qu'il en poussa un léger cri.
Il - Pardieu, Monsieur l'Historiographe —
fit-il cordialement tout de même — vous avez
H une vigueur dans les doigts qu'on n'attendrait,
point d'un homme aussi gras.
> « — Excusez-moi, 'Monsieur le Ministre —
' répondis-je doucereusement — si j'ai mis un -
"/ykttoç4ecEalëùr dans mon étreinte, seule én
est cause la sympathie 'que j'éprouve a votre
r .égard. »
Sa Majesté, qui avait suivi notre entretien,
avec un malicieux sourire, me témoigna d'un
coup d'œil rapide et amusé qu'ellè n'était point
, dupe de mon affirmation. Coupant court à nos
effusions, elle dit :
« — Mon cher Ministre, ayez l'obligeance de
; rédiger à l'instant, pour Monsieur notre lIisto-
; riographe, une lettre royale de librè circula-
tion, »
Nous :rrî;nes congé de. Sa Majesté et nous
nous dirigeâmes par un long couloir vers le ca-
, binet du ministre. L'Hôtel du Gouvernement
1 Méprenait, en effet, non seulement le palais
toyai, mais encore les bureaux de tous les mi-
> msteres et les appartements des détenteurs de
portefeuille. Le tout formait un quadrilatère de
bâtiments de vastes dimensions, qui enclosait
fc parc royal, jardin immense et fort joli.
Lorsque nous pénétrâmes dans le cabinet, dé
'Mcellence, une femme encore jeune, de
silhouette et de visage agréables, se leva du
feuteuil où elle semblait attendre, puis -fit, en
adressant à mon compagnon :
" — Mon ami, je suis passée ici pour vous
demander s 11 ne convenait point d'inviter à
rotre soirée de demain la cousine de votre col-
de l'Intérieur. »
1 Discrètement, je m'étais penché sur un ta-
'esu qui semblait accaparer toute mon atten-
lion, lorsque, ayant achevé de régler cette ques-
■l® domestique, le Ministre m'interpella :
8 —1 Parbleu, Mon cher Historiographe, il
que je vous présente à ma femme ! »
J 6 m approchai, mettant entre mes interlo-
, surs et mon abdomen le paravue d'une ta-
e surchargée de dossiers, guettant sur les lè-
jU- , ministresse le sourire, difficilement
dans ses yeux, le malicieux éclat qui
pueraient si clairement :
Ah oui!... le monsieur de dimanche!... »
• ma grande stupéfaction, nul signe de cette
dure Se revéla sur l'exquis .visage que j'avais
1% regard. ^ s'y peignit même comme
^patWe C^0n une curiosité nuancée de
l'Ir'l'ta. njtl nOO'1'3 P h le très grand plaisir d'être des
deu Se malll soir ? » me demanda cette gra-
j e personne. c
dation Pouvais qu'acquiescer à si gentille in-
%Pa ' n.e autant plus que mes noirs projets de
y ce m m'ayant point quitté, il me sem-
avoir en cette rencontre comme une
Ration du Destin !...
cela" lendemain rnat"m) je réfléchissais à tout
effet , oeant vers la gare. J'avais, en
Maires ,l'A^?L°3etv 6 visiter une des ecoles
83 rendre t d'Ath! 'étapolis. . Prendre le train pour
^ssèz les une dfS écoles de ville ? Vous
chase extranrrIîUr- t- C'est. évidemment làl
- re, • n moins extraordinaire
Uârp L '2e- que Je devais voir par la suite
^nir t' allait, l'instant d'après, m'ad-
■ Vtion"o?fiSYranCe, que me donnaient mes
ï ma manteau qui dis- !
I chet: rpulence, je me présentai au guii
| pour la station des Ormes,
| tei^ant la main cart e catégorie, répondit-Il en
Voti-Q carte! ? Pe es,tomaqué.
| 14 l' Jien, vous n'il °us n avez pas de carte ?
| 3prieur; 'v eUl repli(... '1l1Ual-Jc florf.avec un sou-
i ceci ! ;) lllc/ Pendre la peine d'exa-
rrnmstétiel '. e rOlte T?u,V'01'tur?' Je lui glissai le
w K/f,"- Ceci dépas-n J examma' puis. conclut :
n Pas^e ma compétence, je vais en
* "^'Pressait le chef de gare ■ lui-même
j : ie ne mécon-
î i VfJ s r&ngo niillo Malheureusement, elle
S? ofc- 4»TiïZJS la'ele
0 • 4 *ant, par voie ferrée n J u'8e rendre , aux
11 Kvog a .CJ!:Je¡ kilomètres n 'T 86 trou.
Û 8f',lr d'„îlSp°Ser fhomii ï fS faudrait, pour
I )(¡U8 A!}e carte eer-tifu 1 er' 6tre Posses-
o 1gent à rnPttrPdni que vos occupation.
i! awe le plus court laps de
temps pour vous y rendre. Vous n'êtes ni ou-
vrier, ni commerçant, ni employé, ni indus-
triel simplement, une sorte de touriste 'que
rien Tie -presse, un de ces favorisés à qui nos
coutumes réservent le privilège de cet excellent
exercice que constitue une bonne marche. Pro-
fitez-en, Monsieur !...
« — Pardon, interrompis-je, quelle est la pre.
mière station à laquelle je puisse me rendre
en utilisant votre concours ? , *
« — Vabrené, me répondit-il. A -quinze kilo-
mètres d'ici...
« — Très bien, veuillez me faire délivrer un
billet pour Vabrené ! )J
En possession du précieux carton, je me his-
sai dans le train,, nourrissant un machiavélique
projet. Arrivé aux Ormes, je descendis, donnai '
négligeamment mon ticket à la sortie. L'ayant
consulté du regard, l'employé me retint d'un
geste : ^
« — Monsieur, vous vous trompez, vous ji'e-
tes pas a Vabrené !
cc — Je le sais bien, ripostai-je, mais j'ai
besoin de m'arrêter ici.
(( — Impossible ! » répliqua-t.il.
Bon gré, mal gré, il me fallut réintégrer mon
compartiment. Je descendis furieux à ma desti.
nation.
« — Combien d'ici l'école des Ormes ? de.
mandai-je au préposé à la sortie.
« — Douze kilomètres, me' répondit-il. ■ Puis
il ajouta, narquois, devant ma mine furibonde,
esquissant du doigt la rotondité de ma per-
sonne. « Ça descend, vous n'aurez qu'a, vous
| laisser rouler 1 ... »
Gaëtan DUCHÉ.
L'AUTOMOBILE ET LE FISC
Que devons-nous penser
d'un remplacement éventuel
de l'impôt sur les Voitures
par un impôt sur les Pneus?
'
Ainsi que nous l'avons, annoncé, _M. _ Charles,
Baron, député des Basses-Alpes, a déposé siit" le
bureau de la Chambre une proposition de loi, ten-
dant à rearupllacer l'impôt actuel sur les- voitures
par ira impôt sur les pneus. _ - ,
Plusieurs .groupements automobiles — entre au-
tres l'actif Automobile Clu.b de l'Ouest —; avaient
déjà lancé cette idée origin.a.Ie, et elle avait immé-
diafremerïfc soulevé pas mal de controverses ; elle
compte de nombreux partisans, et, aussi, de mul-
tiples adversaires. Qu'en doit-on penser ? '
Pour permettre à chacun de se faire une opinion
sur cette curieuse question, .résumons, aussi im-
partialement que possible, les argumente des deux
pàrtis'. \ ^
X
Ceux qui approuveni le projet disent
L'impôt actuel est injuste. Il frappe également
le propriétaire d'.une voiture qui n'abat dans l'an-
née que 2.000 kilomètres, et celui qui, avec une
voiture de même puissance, en abat 20.000. Üepen.
dant., ce dernier contribue d'une façon beaucoup
plus considérable à l'usure des routes; or, théori-
quement, l'impôt n'est-il pas en ,gra,nde partie
destiné 4 la .réfection, des voies V.^."Au contraire,
si c'étaient tes pneumatiques •qui étaient-Tinposés5,
chacun. paierait au prorata, de l'usage qu'il fait
des routes.. _ -
1 - ' Par ailleurs, 'la suppression; de la taxe fixe sur
les voitures déciderait certainement de nombreux
clients Douveau.x, — notamment des_ fermiers, '—
à acquérir une auto. En effet, ceux-ci sont un peu
effrayés d'avoir à verser un impôt annuel dte 4 ou
500 francs s'ils ne doivent que très. peu r où 1er, et
rien n'est plus normal. L'industrie automobile Uv
pourrait donc que gagner au cha.nge.
Enfin, le nouveau système .délivrerait- les Guto,
mdbiiistes, -' et ceci c'est extrêmement 'appréci.a,-
ble, — du souci d'aller verser chaque trois mois
leur taxe au percepteur. La, taxe sur les pneus
serait versée directement par le fa'br.ica.n.t à _la
Régie,, et le ..client la paierait en ,achet,an.t l'objet
en BUg du.. prix, du, catalogne. Plus un impôt est
direct, plus il occasionne de d:àni:a:rclies, de forma-
lité.s et d'ennuis 'au contribuable, qïlus ^il est im-
popula.ire. Plus on supprimera- d'impôts de ce
genre plus on sera. dans la bonne voie. Et puis,
l'impôt sur 'les pneus, ce serait du même coup
la suppression de ce fameux « permis de circula,-
tion » qui constitue une arme de plus entre les
mains d,es gendarmes -et des 'agents, pour brimer . 1
le pauvre chauffeur....
Tout ceci est frappé au ooin du p!u.s parfait,
bon sens, n'es:t-ce pa«s ?
X
Par contre, voici ce que répondent les .partisans
,du statu quo :.
Est-il normal que ce soit celui qui roule le plus,
c'est-à-dire qui travaille' [e pics, le voyageur de
commerce, le représ'en.tant, le, médecin de campa-
gne, qui soit Je plus-durement frappé ?' Ne pensez-
vous !pas que le riche bourgeois qui,- n'ayant une
automobile que. pour son plaisiT, .sors' peu et tne j
l'utilise que pourbuer pour une part -i-ii moins égale aux charges
communes à toute la, gent. automobile '? Le sys- :
tème actuel -établit _ une sorte de compensation
entre tous les propriétaires de voitures qui coos-
titue une sorte de solidarité tfort .rationnelle.
Quant à croire que Ja suppression de la, taxe
fixe annuelle favorisera. le développement de l'in-
dl1lstrie de l'automobile, permettez-nous d'être d'un
avis totalement opposé. On cherche ,il, populariser
l'automobile, à la démocratiser : ce n'est pas da.ns
le but de créer de .nouveaux propriétaires qui se
serviront très peu de leur■ véhicule, mais -au con-
traire de mettre une voiture entre les mains des
travailleurs, des petits commerçants, des petits
ejnployés, comme un outil dont ils se serviront
beaucoup, afin d'en tirer un profit réel. Si l'usage
intensif leur en devient démesurément onéreux,
par le jeu. de l'impôt sur les pneus, voilà toute
une classe de clients possibles, — classe infini-
ment intéressante par le nombre, — qui se iferme
au recrutement ,de nos constructeurs...
Evidemment, voil'a encore de très valables argu-
ments.
X
Quo faut-il conclure ? Doit-on, conserver la, taxe
fixe, proportionnée simplement à la puissance des
voitures, on 'doit-on la. remplacer par une taxe
qui, somme toute, correspondrait à Il il impôt de
circulation, proportionnel aux kilomètres parcou-
rus ?... Nous laissons le soin à nos lecteurs de
se prononcer.
Mais il est cependant intéressant qu'un député
ait déposé le projet sur le bureau de la. Chambre,
ne serait-ce que pour voir comment il sera, ac-
cueilli par -la. masse des. intéressés. — P. B.
LES SPORTS D'HIVER-
LA FÊTE DE PATINAGE
DE " L'AUTO "
Nous avons annoncé, peut-être d'une façon pré-
maturéc. une fête de patinage, mais il semble que,
cette fois, le froid est mordant... et pour long-,
tenjps. Nous mettons donc sur pied une fête qui
comprendra le programme suivant :
Courses diverses : 500 mètres, 1.500 mètres,
5.000 mètres, 10.000 mètres.
Match de hockey sur glace.
Concours de figures.
Patinage artistique par couple.
Au cours de cette fête il y aura bien entendu
des heures délimitées pour permettre à ceux_ qui
ne participent pas aux épreuves, de patiner libre-
ment. Il y aura également une fête de nuit qui
sera organisée au bénéfice du Nord Sportif. Il y
aura bien d'autres choses' encore dont nous recau-
.serons si le baromètre veut bien rester enl dessous
de zéro.
CHOSES DE L'AERONAUTIQUE
La navigation aérienne
par dirigeables rigides
a retrouvé de l'actualité
depuis le raid du "Z.R.3"
- La question de la na-
vigation aérienne, des
relations commerciales et
postales rapides, des ,
voyagés à-., longue dis- ,
tance,i n'a jamais été j
aussi d'actualité que de-
puis le récent voyage du
. dirigeable, Z.R.3 ' _ :
Le dirigeable revient
à-la mode ; l'avion, cer-
tes, va- plus vite mais
n'a pu réussir à ;;tr:1Ver-
ser d'une seule traite une immense nappe d eau
telle que l'Océan Atlantique.' Et l'on s évertue dé-
sormais à . prouver que les « rigides » peuvent PeJ""
mettre d'assurer la liaison entre l'Ancien et le
Nouveau Continent beaucoup plus - vite que par
tous autres procédés de navigation. Il a su'iii pour
1 cela que le Z.E.3 tienne l'air pendant 81 heures' !
' Nous. aurions évidemment mauvaise grâce à. ne
pas considérer l'exploit à sa juste valeur, mais
j qn'a-T-il prouvé ? Qu'un ballon pouvait rendre de
notables services ? Sur quoi se base-t-on pour
émettre semblable opinion . f .. :
-, Quelques, semaines- avant qu'il ®'ait':été-vicfcimew
d'une terrible catastrophe, le Dixnaide, issu de la
famille des Zeppelins, était parvenu i1 établir un
' record du monde de durée sans ■ escale avec
118 heures de vol, et cela malgré des conditions
atmosphériques défavorables. Il repartit un jour...
mais. ne revint jamais. Ube tempête violente avait
eu raison de sa puissance. r
Ce soir, à 20 h. 30, salle Wagram
Alonzo peut-il battre Egrel ?
Et Beaupoil aura-t-il raison de Desprey ?
Ce soir « Manitot » nous convie à une réunion
dont le programme présente nn_ caractère sportif j
indisc.uta.ble, bien . fait pour, plaire aux amateurs j
de belles rencontres. !
Deux grands combats en 10 rounds se dispute-
ront entre coming men de classe. _ ; , ■
Egrel, champion de France militaire,, sera op;
posé au Martiniquais Alonzo, considéré actuelle-
ment comme un de nos meilleurs boxeurs à son
poids.. Son dernier *match contre Lepesant nous' le
montra en possession de qualités qui lui assurèrent
une. nette viètoire par abandon' sur un rival du
champion de Erance Bonnel. Il s'a-ffirma cogneur
scientifique et particulièrement gênant par son
allonge qù'il sait parfaitement 'utiliser pour 'ann1-
hiler'ies attaques les plus dangereuses.
i Revoir Alonzo contre un adversaire capable de
le mettre en échec était intéressant... M. «JBoyer,.
EGREL . BEAUPOIL i* I
le sportif promoteur de cc Manitot », porta donc
son choix sur le champion de France militaire
Egrel. Ce choix ne pouvait être meilleur. Egrel,
en effet, est un pugiliste dont les moyens physi- .
ques .s'équilibrent très bien avec 'ceux - du Marti-
niquais et qui possède des qualités pouvant fort
bien lui permettre de vaincre le très difficile ad-
versaire qui lui est opposé ce soir.
Egrel, qui est démobilisé depuis peu, s'est par-
faitement préparé pour cette rencontre qui est de
toute importance pour son avenir pugilistique.
Vainqueur, il pourra donner suite à ses projets,
dont un est de rencontrer Francis Charles. "Vaincu...
Mais n'anticipons pas et attendons le résultat
du combat que ces deux excellents pugilistes vont
se livrer. Il sera des plus intéressants à suivre.
Le combat Beaupoil-Desprey ne le sera pas
moins. Ces deux hommes comptent, eux aussi,
parmi les meilleurs de leur catégorie et ambition-
nent de se qualifier comme challengers éventuels
au titre national de leur catégorie.
Les combats que disputent Beaupoil et Desprey
ne sont jamais monotones. Les deux hommes
combattent toujours avec fougue, mais aussi avec
méthode et, sans avoir le punch définitif, ils pos-
sèdent cependant une puissance de frappe pouvant
fort bien leur permettre d'infliger un décisif k.-o.<
Ce combat, des plus équilibrés, nous fera cer.'
tainement assister à .une très belle bataille.
1
Il y a 2 ans :
f9 novembre 1999. — Automobile : A. Boil-
lot gagne la Targa Florio.
~w
| Le départ ~~ du Tour de Casablanca, disputé le 11 novembre '
TOUJOURS PLUS JEUNE
PAR LE SPORT...
M. Edeson, ; ae Berkeley (Californie), est un
vieillard de 86 ans, que la culture physique a, con-
servé merxheillewseinent soy.ple. Notre cliché per-
met d'en juger. ,
AVIRON
G. Smith traverse le Pas-de-Calais
Calais, 18 nQ'/;'embfe. — Le rameur canadien
George Smith a réussi aujourd'hui dans sa tra-
versée de la Manche en canot 4 rames. Il a fait
son entrée dans le port de Calais à 18 heures, et
vint accoster au quai des Colonnes.
Allô! Allô!
A la piscine..
Un-jeune nageur, peu entraîné,, prenait
part dernièrement à une'épreuve organisée par
l'Auto.
Nager 300 mètres, c'est long ! Notre apprenti
triton a plutôt l'air de prendre part à une
épreuve de rowing, tant il rame, qu'à une
épreuve de natation.
. Il faut parcourir douze fois le bassin ; il le
fait.., 'mais non sans avoir quelque peu goûté
cette bonne eau de Seine' non 'nlt.ièe, 'd'Jus' la.
quelle il s'ébat, et repris son souffle en s'arrê-
tant près du petit Lain.
Or, le règlement est formél, il faut parcourir
les 300 mètres sans reprendre pied. On lui
annonce qu'il est éliminé.
Alors, il dit avec tristesse, :
— Que voulez-vous, y a pas moyen de nager
dans cette piscine, y a trop de vagues...
La marque anglaise Rover vient de s'assurer
la licence de - construction des conduites
intérieures Weymann ; ses clients aiment, pour
lés voitures, vites, les carrosseries > fermées, si-
lencieuses, légères ; et durables, articulées et in-
dépendantes du châssis.
Automobilistes !
Si vous voulez éviter la fâcheuse contra.
vention, allumez vos lampes
- . MADZA
a 16 heures.
C'est par le choix d'une bonne huile que le
chauffeur assurera la marche régulière de
son moteur.
L'Huile A.D. Jupiter (en bidons de 2 litres)
est la meilleure, sa qvalité est immuable ,
' . Le Téléphoniste.
Avant le 9° Salon de l'Aéronautique
L'appareil .monoplace de .chasse Blériot, Spad 51 C. L» moteur Gnome et Jlhône 430 CV,
qui est actuellement le pins récent modèle de guerre présenté à l'Aéronautique , Militaire. Sa
vitesse ascensionnelle et u, haute altitude le caractérise parTtlcnlwrernent. Nous le verrons au Stand
Blériot du prochain Salon.
AUX URNES, CITOYENS!
UNE INSURRECTION
DANS LE ROYAUME
Des sujets
de S. M. la Reine des Sports
murmurent
COURONS AUX URNES
Nous avons reçu hier, à la suite de la nomina-
tion récente par notre arn-i Henri Paté d'une reine
de Beauté 6t du Sport, la lettre que voie ', à. la-
quelle nous nous en voudrions de changer même
une virg-zile : .
A notre grand quotidien l'Auto,
Je rends grâce aux éminent-s collaborateurs de
l'Auto qui, par la voix de ce journal, se font les
valeureux défenseurs et du sport et de ceux qui,
vraiment, le pratiquent.
Me faisant l'interprète de mes camarades, je
me permets de vous transmettre cette lettre, qui
n'est pa'5 de source personnelle et unique, mais qui
émane du mécontentement unanime de toute une
société -
C'est d'un sujet *« royal » que je vais' vous en-
tretanir. Parfaitement ! Il s'agit d.'une Reine, que
je je[J 1'e n ° eill'li'S de connaître particulièrement.
Qu'elle soit Reine de Beauté, soit! je l'admets :
son profil gisec est de nature à lui, faire, .péritçr ce.,
titre, mais je proteste contre le second titre : celui
de < Reine du Sport », qu'on lui donne au-si.
Je proteste, ou plutôt nous protestons, contre ce
titre que la popularité, la, vogue et la, réclame
seules ont pu faire décerner.
Certains quotidiens nous l'ont représentée ma-
niant la dague et la, rapière. Or, ces engins propres.
à défendre son royaume .sont-ils suffisants pour
effacer les propos d'une personne protestant ' et
étalant le mépris de la. petite culotte et du sac
traditionnel. 1
Ces instruments ne sont-ils pas inventés pour
rappeler è, Sa Majesté qu'elle est Reine, dans un
temps où les mousquetaires' ,n'existent plus, et où
le revolver a remplacé l'épée.
Non, nous n'acceptons pas; nous voulons une
Reine vraiment sportive, pratiquant ' la course, le
saut, le lancer, représentant la souplesse, l'élé-
gance, le bon équilibre physique et intellectuel."
Si, à ces qualités indispensables en Foecurrence, .
elle ajoute la beauté, nous en serons fort heu-
reuses; sinon, nous lui ■ pardonnerons de bonne
gr;î,ce.
Il est absolument nécessaire de nous donner
pour « 'Reine du Sport » la plus belle figure spor-
tive féminine. Le sport féminin n'est déjà pas trop
en faveur, n'en préparons-nous pas l'hécatombe
par un fait de cette sorte ?
Un groupe de sportives.
A l'Auto, nous n01l8 attendions à, tout-, mais pas
it un coup de « T,rafa,lqar » ' de cette envergure.
Comment, en effet, Mlle Suziè, Reine de Beauté
et du Spoit, a-t-elle pu s'oublier jusqu'à mépriser
la « petite citlotte- » et le « sac traditionnel ».
C'est, à la fois, fantastique et incompréhensible ! l
Et cela crie vengeance ! l
Il nous faut donc une autre Reine. •
1 ,'1 "Qui aHons-17o'rts prendrc' ? - - "
Mme Milliat ?
Mme Gouravd-Morris ?
Mlle Brûlé ? ,
Mlle ?
Electeurs 1 aux urnes...
(-Voir en 2e page le Bulletin de Vote.)
AUTOMOBILE
J. P. THOMAS
devient recordman de l'heure
Londres, 18 novembre. — Hier, le coureur an-
glais bien connu, J. P. Thomas, su.r sa Thomas-
Leyland, a battu le record de-l'heure, "couvrant
175 kilomètres. 563, après avoir changé ses quatre
pneus, à la demi-heure par mesure de précaution.
— .Fournier. ' >
' J.. P.. Thomas, que nous avons eu le plaisir
d'applaudir' à Boulogne-sur-Mer et sur la piste
de Linas-Montlhéry, vient d'ajouter une belle vic-
toire à son Mmarès, qui en comportait déjà de
fort belles : Records du monde'des 5 et des 10 mil-
les départ lancé, à Brooklands, le 19 juin -1923
(2 m 30 s. -72/100=192 kil. 130 à l'heure;
5 m. 9 s. 67/100 = 187 kil. 080 à l'heure). Record
du tour de piste à Linas-MontIhéry, 3 octobre 1924
(42 sec. =214 kil. 285 à l'heure). Records, des'
5 et 10 kilomètres, à IJinas-Montlhérv, v le 22 oc-
tobre 1924. '
. Le record que vient de battre l' « as » anglais
était détenu depuis le 10 octobre 1913 par Chas-
sagne, qui l'avait établi à Brookl'a.nds, au volant
d'une Sunlbeam, en couvrant 173 kil. 707 dans
l'heure. • ■'
UN NOUVEL ESSUIE-GLACE
Une petite turbine, fixée a l'extrémité d'un
arbre long de 10 centimètres, sortant • d'une
boîte grosse comme 4 morceaux de sucre.
'Une, raclette issue de cette boîte, se prome.
nant sur la glace.
; Voici l'astucieux petit appareil qu'a, conçu et
fait breveter M. l'darcel BAE'HR, l'industriel
bien connu.
Sitôt sa voiture en marcbe, la turbine, mue
par le déplacement d'air, actionne l'ESSUIE-
(TLACE dans un mouvement de va-et-vient. '
La pose de cet amusant et utile petit engin
est immédiate, puisqu'il est fixé par 2 vis Vu
haut du pare-brise.
Compliments à l'ami RAEHH, c'est très in-
génieux et fort simple, mais, comme dit l'au.
tre, « fallait le trouver ».
CHOSES DU CYCLISME
Amateurs, indépendants
ou bien professionnels ?
Il faut mettre un terme
à une situation ambiguë
L Union Yéloci-pédique
de France, toujours à
1 avant du progrès en
matière de réglementa-
tion sportive, vient, on
le. sait, de rétablir, par-
mi ses licenciés, une ca-
tégorie d'indépendants,
dont on peut dire qu'elle
" tient le milieu » entrf»
la catégorie des amateurs et celle des prof&s--
sionnels.
Les motif.s qui ont -dicté cette décision n'ont pas :
été communiqués avec elle, mais on devine que \
les dirigeants de notre vieille fédération, en sports- <
men avertis qu'ils tSont, ont compris qne l'ama- 1
teurisme marron avait créé uoe situation hypocrite, i
a laquelle il convenait de-mettre terme au plus tôt. : .
. il serait souhaitable que l'exemple de
1 U. VJj fut suivi par- les autres .fé.dératione.
Qu on veuille, ou non l'avouer, il est en effet i
aujourd hui de notoriété publique que. mous avons.: ;
en football, en course th pied, etc..., des « ama-'
teurs marrons ), des' athlètes qui *,ne sont pas, qui :
[Je pcuve]'J.t; _pas être,,, des, .amateurs. ;,joais qni ne
soirt'pdfc ••noh plus "et qui me veulent pas' êÜe' des
proiessionnels. ' .
Et je m explique sur le ca.s que j'imagine assez i
volontiers comme devant exister à de nombreux i
exemplaires, du spoirtif sincère, qui se trouve dans ■
cette bizarre -.itii:ition. , . -f .
« Il a embrassé une carrière, ou 'choisi un
métier - dans lequel ses aptitudes lui permettent ,
"u ®fPer€?-' Un. bel avenir. l\:fai,s il a. également de
belles dispositions pour le football, et s'est rapide- :
ment impose_ au cours des matches' dominicaux :
comme équiper premier d'abord, comme internatio-
nal _ ensuite. Et, le voici maintenant dans la quasi-
obligation de faire tous les déplacements de 'son..
équipe première, tous ceux de l'équipe de, Paris et :
tond ceux de l'équipe de Fr-ance. Ci : une trentaine '
de_ jours d'indisponibilité dans le i courant .d'Tm,,-;
saison. Ajoutez-y quinze autres jours d 'indispoD ;
bilité pour ble'ssur&s reçues dans ces matches nui! - *;
tiples et vous arrivez, au total de six semaines,,
d'absence en six mois de travail.
« Voulez-vous donc me dire' quel est le « patron
à moins que ce ne soit un <1 piqué » du sport —
et encore ! — qui songerai faire de. cet emT!lo.,/>
fantôme, et quelles que soient ses aptitudes T.rr.- -
fession.neiles, un Chef de Service ou rin Direc-
teÚr ?... » , ■
1 Poser la. question, c'est la résoudre. Pour .
devenu un trop bon footballeur, voilà notre homme .
condamné à végéter dans la vie et à ne jai.. • .
pouvoir améliorer sa situation matérielle !
TrOl1\'ereZ-V01Ts donc mauvais et immoral
s'étant aperçu du tort que lui portent ses capacités [
sportives, il prétende récupérer par le sport ce,
que le sport lui fait perdre ?
Et cataloguerez-vous cet homn^e professionnel:
parce qu'il percevra. des indemnités qui ne seront
h la vérité que son manque-à-gagner ? — XXX. ; .
LE BUDGET AU PARLEMENT
L'aéronautique militaire
demande pour 1925
plus d'un demi-milliard
La demande est justifiée par le remplacement
de stocks de matériels remontant à la
fin de la guerre.
Le budget du ministère de la Guerre sera vrai-
semblablement discuté la Semaine prochaine à la
Chambre. Sans connaître encore les délibérations
de la Commission des Finances, l'Aérona.utique
militaire a demandé, pour 1925, 556.160.316 francs.
Elle avait obtenu, en 1923 (chiffre re.nonvelé en
1924), 425,2n,040 francs, soit une demande d'aug-
mentation de 130.933.276 francs.
Les principales augmentations (152 millions an
lieu de 46) portent sur le renouvellement de mo-
teurs dont la livraison remonte à 1017 ou la18 ef;
la fabrication à 1916 ou" 1917. Le renouvellement
des cellules — pour les mêmes motifs — passerait
de 119 millions à 138. Le renouvellement du ma-
tériel roulant (aTltomobiles) demanderait 17 mil-
lions d'augmentation. Par contre, les constructions
neuves diminueraient de 59 millions à 45. Ce qui
caractérise le projet; .c'est le besoin de renouveler
des matériels usés ou pérjnïL-is.t.
Nous ne savons quelles réduction» la Commis-
sion des Finances de la Chambre a «Opérées, mais
nous voulons èspérer que le Parlement comprendra,
qu'il ne peut songer à une réduction éventuelle du
temps légal de service militaire qu'à la condition
d'avoir une cinquième arme -— l'arme aéronauti.
que — puissante et convenablement outillée.
1
Les dépenses de combustible
Pour le chapitre des carburants, l'Aéronautique
1 militaire n'a pil obtenir, comme inscription de cré-
dits pour 1925, que 21 millions, comme en 1923 et
en 1924. N'y a-t-il pas là matière à'une interven-
tion parlementaire utile ? -
La puissance des avions -a augmenté et tend ,
toujours a augmenter. La consommation augmente
d'autant et il y aurait un grave inconvénient Ll.
ne pas prévoir toujours le même nombre d'heures
de vol par unité-pilote. Il faudrait que le Parle- - *
ment indiquât que ce chapitre des achats de com-
bustible pût suivre, parallèlement, la progression
de puissance des moteurs employés, et pût tenir
compte, chaque année, des fluctuations du prix
des essences.
En un mot, il faudrait que l'Aéronautique mi-
litaire ne restât pas enchaînée par un vote parle-
mentaire émis en 1924 pour des achats dont 011 ne
connaîtra qu'en 1925 les prix de base et. l'ordre de
grandeur. \ , '
LA BOXE AU CIRQUE DE PARIS
MASCART BAT LEDOUX
aux points
BRETONNEL ET FRITSCH
font match nul
I —~
Hier, au Cirque de Paris, c'était la foule, celle,
des grands jours,'celle qui aime les beaux com-
bats... qui sait regarder. '
Les populaires était au complet, avec leurs sif-
flets, leurs lazzis habituels... leur impatience du
premier combat. -
Autour du ring, des smokings, des toilettes, des
cous emperlés... tout le gratin sportif. #
Des ampoules s'allument rendant plus vive !a
luminosité de l'arène, le public applaudit. Devevev
et Prié franchissent les cordes, eutrent eu action.
et tout de suite, c'est un combat anime et intéres-
sant à suivre, qui se termine, an 3e round, "pa.r le
];:,,0, de Prié sur un magnifique cr.ocliet à l'es-
tomac.
Quelques minutes d'entr'nde, non lm'tncs au
programme, et, Aacen&io escalade le ring'sa;vi de
l'Américain Bud Dempsey.
f. Rédaction, Administration, Publicité: . ,
i 10, rue du Faubourg-Montmartre :
i PARIS (9") s
ï ( 1» ligna CENTRAL 27-68 j
• \ V l' ligne CENTRAL 28-12 S
i TÉI ÉDiinmc ) 3. CENTRAL 28-56 ;
: itucrnunc \ 4. LIGNO> BERGÈRE 49-14 J
• / 5- ligna BERGÈRE 53-82 j
! \ 6' ligne.. INTER SPÉCIAL 3-95 J
: ;Adresse Télégraphique: Vélauto-Paxîi ï
j DEUX FILS SPÉCIAUX ' ' æ
J - Directeur-Rédacteur en chef: •
i HE'NRI DESGRANGE J
AUTOMOBILE - | AÉRONAUTIQUE ... - CYCLISME .
ATHLÉTISME • BOXE - FOOTBALL - NATATION - TENNIS - AVIRON ; ESCRIME - SPORTS FÉM!NtN<
..........................................
numéro: 15 centimes \
j, 25e ANNE,E.- N° 8.740. — QUOTIDIEN \
i Mercredi 19 Novemore 1924 i
j ABONNEMENTS :
; • I moto S mois tMt ;
• Seine et Semé et-Oise i2 fr. 24 fr. 46 fr. ;
■ Départements et Colonies... 13 fr. 25 fr. 48 fr. ;
; Etranger (Union postale)... ,22 fr. 43 fr. 82 fr. •
• ■ On s'abonne sans frais dans tous lei Z
\ Bureaux de poste. .t
........................................... ~*
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
En Athlétapolie
CHEMIN DE FER DE... CEINTURE !
V
(( — Eh bien ! me dit en, riant la reine Sir-
ntt lorsque je la rencontrai de nouveau'après
L'aventure du précédent dimanche, compre-
,".VOllS 1 maintenant l'excellence du procédé
«l'inventa jadis mon bisaïeul. Vous en' avez
trouvé les effets et apprécié le stimulant de
;Ln . très sensible, h en juger. par votre fuite
. prtlun ! Etiez-vous assez comique ! Jamais ]e
l'ai tant ri ! " . -
Sans doute, répliquai-je d un ton pique;
.-g connais qu'il y a h\, pour vos sujets, une
Lifeation à se montrer sous leur^ aspect le plus
avantageux. Mais, si vous vous êtes tant amu-
J Madame, j'ai eu, pour ma part, et malgré
' mon ennui, le plaisir de contempler en vos su-
ites et en vous-même un spectacle renouvelé
', cn mieux — de certains music-halls de chez
^ - Ho ! Ho ! s'exclama la reine, en fron.
les sourcils — voici, Monsieur mon Histo-
graphe, un compliment qui ressemble fort à
0sarcasme. Je veux bien le mettre sur le
idinpte d'une mauvaise humeur, après tout
compréhensible. Mais, laissons cela. Le mo-
,)npnt est venu de commencer votre tâche et je
vous ai mandé afin de vous expliquer comment
je la comprends. • " • ■ '
(( J'entends que vous vous promeniez en
'Athlèt,apolie entièrement à votre guise, que
vous exploriez le royaume 'd'un bout à l'autre,
afin que votre récit ne laisse dans l'ombre au-
cune des particularités qui vous sembleront di-
"ones d'intérêt. Nulle porte ne vous sera fer-
mée et Notre Ministre'de l'Education Physique
que voici va incessamment vous délivrer un
papier à cet effet. »
Le ministre entrait sur ces mots. A la vue de
ce dignitaire, dont le discours de présentation
n'avait point peu contribué, par des remarques
justes mais désobligeantes, à souligner le ridi-
trle de' mon pauvre corps, je me sentis au bout
te doigts un fOurmillement de vengeance. Sans
. donte, la première responsabilité de ma mésa-
venture remontait directement à la reine. Mais
die était femme et femme jolie et cela suffisait
à la préserver des atteintes de mon courroux.
Quant a son ministre, je dus faire appel à tout
' i«sang-froid pour ne point lui sauter dessus.
"Xdéfaut d'autre manifestation d'hostilité, je
me contentai, en prenant sa main tendue , de
: .Jwbroyer les phalanges d'une étreinte si forte.
. fi si habile qu'il en poussa un léger cri.
Il - Pardieu, Monsieur l'Historiographe —
fit-il cordialement tout de même — vous avez
H une vigueur dans les doigts qu'on n'attendrait,
point d'un homme aussi gras.
> « — Excusez-moi, 'Monsieur le Ministre —
' répondis-je doucereusement — si j'ai mis un -
"/ykttoç4ecEalëùr dans mon étreinte, seule én
est cause la sympathie 'que j'éprouve a votre
r .égard. »
Sa Majesté, qui avait suivi notre entretien,
avec un malicieux sourire, me témoigna d'un
coup d'œil rapide et amusé qu'ellè n'était point
, dupe de mon affirmation. Coupant court à nos
effusions, elle dit :
« — Mon cher Ministre, ayez l'obligeance de
; rédiger à l'instant, pour Monsieur notre lIisto-
; riographe, une lettre royale de librè circula-
tion, »
Nous :rrî;nes congé de. Sa Majesté et nous
nous dirigeâmes par un long couloir vers le ca-
, binet du ministre. L'Hôtel du Gouvernement
1 Méprenait, en effet, non seulement le palais
toyai, mais encore les bureaux de tous les mi-
> msteres et les appartements des détenteurs de
portefeuille. Le tout formait un quadrilatère de
bâtiments de vastes dimensions, qui enclosait
fc parc royal, jardin immense et fort joli.
Lorsque nous pénétrâmes dans le cabinet, dé
'Mcellence, une femme encore jeune, de
silhouette et de visage agréables, se leva du
feuteuil où elle semblait attendre, puis -fit, en
adressant à mon compagnon :
" — Mon ami, je suis passée ici pour vous
demander s 11 ne convenait point d'inviter à
rotre soirée de demain la cousine de votre col-
de l'Intérieur. »
1 Discrètement, je m'étais penché sur un ta-
'esu qui semblait accaparer toute mon atten-
lion, lorsque, ayant achevé de régler cette ques-
■l® domestique, le Ministre m'interpella :
8 —1 Parbleu, Mon cher Historiographe, il
que je vous présente à ma femme ! »
J 6 m approchai, mettant entre mes interlo-
, surs et mon abdomen le paravue d'une ta-
e surchargée de dossiers, guettant sur les lè-
jU- , ministresse le sourire, difficilement
dans ses yeux, le malicieux éclat qui
pueraient si clairement :
Ah oui!... le monsieur de dimanche!... »
• ma grande stupéfaction, nul signe de cette
dure Se revéla sur l'exquis .visage que j'avais
1% regard. ^ s'y peignit même comme
^patWe C^0n une curiosité nuancée de
l'Ir'l'ta. njtl nOO'1'3 P h le très grand plaisir d'être des
deu Se malll soir ? » me demanda cette gra-
j e personne. c
dation Pouvais qu'acquiescer à si gentille in-
%Pa ' n.e autant plus que mes noirs projets de
y ce m m'ayant point quitté, il me sem-
avoir en cette rencontre comme une
Ration du Destin !...
cela" lendemain rnat"m) je réfléchissais à tout
effet , oeant vers la gare. J'avais, en
Maires ,l'A^?L°3etv 6 visiter une des ecoles
83 rendre t d'Ath! 'étapolis. . Prendre le train pour
^ssèz les une dfS écoles de ville ? Vous
chase extranrrIîUr- t- C'est. évidemment làl
- re, • n moins extraordinaire
Uârp L '2e- que Je devais voir par la suite
^nir t' allait, l'instant d'après, m'ad-
■ Vtion"o?fiSYranCe, que me donnaient mes
ï ma manteau qui dis- !
I chet: rpulence, je me présentai au guii
| pour la station des Ormes,
| tei^ant la main cart e catégorie, répondit-Il en
Voti-Q carte! ? Pe es,tomaqué.
| 14 l' Jien, vous n'il °us n avez pas de carte ?
| 3prieur; 'v eUl repli(... '1l1Ual-Jc florf.avec un sou-
i ceci ! ;) lllc/ Pendre la peine d'exa-
rrnmstétiel '. e rOlte T?u,V'01'tur?' Je lui glissai le
w K/f,"- Ceci dépas-n J examma' puis. conclut :
n Pas^e ma compétence, je vais en
* "^'Pressait le chef de gare ■ lui-même
j : ie ne mécon-
î i VfJ s r&ngo niillo Malheureusement, elle
S? ofc- 4»TiïZJS la'ele
0 • 4 *ant, par voie ferrée n J u'8e rendre , aux
11 Kvog a .CJ!:Je¡ kilomètres n 'T 86 trou.
Û 8f',lr d'„îlSp°Ser fhomii ï fS faudrait, pour
I )(¡U8 A!}e carte eer-tifu 1 er' 6tre Posses-
o 1gent à rnPttrPdni que vos occupation.
i! awe le plus court laps de
temps pour vous y rendre. Vous n'êtes ni ou-
vrier, ni commerçant, ni employé, ni indus-
triel simplement, une sorte de touriste 'que
rien Tie -presse, un de ces favorisés à qui nos
coutumes réservent le privilège de cet excellent
exercice que constitue une bonne marche. Pro-
fitez-en, Monsieur !...
« — Pardon, interrompis-je, quelle est la pre.
mière station à laquelle je puisse me rendre
en utilisant votre concours ? , *
« — Vabrené, me répondit-il. A -quinze kilo-
mètres d'ici...
« — Très bien, veuillez me faire délivrer un
billet pour Vabrené ! )J
En possession du précieux carton, je me his-
sai dans le train,, nourrissant un machiavélique
projet. Arrivé aux Ormes, je descendis, donnai '
négligeamment mon ticket à la sortie. L'ayant
consulté du regard, l'employé me retint d'un
geste : ^
« — Monsieur, vous vous trompez, vous ji'e-
tes pas a Vabrené !
cc — Je le sais bien, ripostai-je, mais j'ai
besoin de m'arrêter ici.
(( — Impossible ! » répliqua-t.il.
Bon gré, mal gré, il me fallut réintégrer mon
compartiment. Je descendis furieux à ma desti.
nation.
« — Combien d'ici l'école des Ormes ? de.
mandai-je au préposé à la sortie.
« — Douze kilomètres, me' répondit-il. ■ Puis
il ajouta, narquois, devant ma mine furibonde,
esquissant du doigt la rotondité de ma per-
sonne. « Ça descend, vous n'aurez qu'a, vous
| laisser rouler 1 ... »
Gaëtan DUCHÉ.
L'AUTOMOBILE ET LE FISC
Que devons-nous penser
d'un remplacement éventuel
de l'impôt sur les Voitures
par un impôt sur les Pneus?
'
Ainsi que nous l'avons, annoncé, _M. _ Charles,
Baron, député des Basses-Alpes, a déposé siit" le
bureau de la Chambre une proposition de loi, ten-
dant à rearupllacer l'impôt actuel sur les- voitures
par ira impôt sur les pneus. _ - ,
Plusieurs .groupements automobiles — entre au-
tres l'actif Automobile Clu.b de l'Ouest —; avaient
déjà lancé cette idée origin.a.Ie, et elle avait immé-
diafremerïfc soulevé pas mal de controverses ; elle
compte de nombreux partisans, et, aussi, de mul-
tiples adversaires. Qu'en doit-on penser ? '
Pour permettre à chacun de se faire une opinion
sur cette curieuse question, .résumons, aussi im-
partialement que possible, les argumente des deux
pàrtis'. \ ^
X
Ceux qui approuveni le projet disent
L'impôt actuel est injuste. Il frappe également
le propriétaire d'.une voiture qui n'abat dans l'an-
née que 2.000 kilomètres, et celui qui, avec une
voiture de même puissance, en abat 20.000. Üepen.
dant., ce dernier contribue d'une façon beaucoup
plus considérable à l'usure des routes; or, théori-
quement, l'impôt n'est-il pas en ,gra,nde partie
destiné 4 la .réfection, des voies V.^."Au contraire,
si c'étaient tes pneumatiques •qui étaient-Tinposés5,
chacun. paierait au prorata, de l'usage qu'il fait
des routes.. _ -
1 - ' Par ailleurs, 'la suppression; de la taxe fixe sur
les voitures déciderait certainement de nombreux
clients Douveau.x, — notamment des_ fermiers, '—
à acquérir une auto. En effet, ceux-ci sont un peu
effrayés d'avoir à verser un impôt annuel dte 4 ou
500 francs s'ils ne doivent que très. peu r où 1er, et
rien n'est plus normal. L'industrie automobile Uv
pourrait donc que gagner au cha.nge.
Enfin, le nouveau système .délivrerait- les Guto,
mdbiiistes, -' et ceci c'est extrêmement 'appréci.a,-
ble, — du souci d'aller verser chaque trois mois
leur taxe au percepteur. La, taxe sur les pneus
serait versée directement par le fa'br.ica.n.t à _la
Régie,, et le ..client la paierait en ,achet,an.t l'objet
en BUg du.. prix, du, catalogne. Plus un impôt est
direct, plus il occasionne de d:àni:a:rclies, de forma-
lité.s et d'ennuis 'au contribuable, qïlus ^il est im-
popula.ire. Plus on supprimera- d'impôts de ce
genre plus on sera. dans la bonne voie. Et puis,
l'impôt sur 'les pneus, ce serait du même coup
la suppression de ce fameux « permis de circula,-
tion » qui constitue une arme de plus entre les
mains d,es gendarmes -et des 'agents, pour brimer . 1
le pauvre chauffeur....
Tout ceci est frappé au ooin du p!u.s parfait,
bon sens, n'es:t-ce pa«s ?
X
Par contre, voici ce que répondent les .partisans
,du statu quo :.
Est-il normal que ce soit celui qui roule le plus,
c'est-à-dire qui travaille' [e pics, le voyageur de
commerce, le représ'en.tant, le, médecin de campa-
gne, qui soit Je plus-durement frappé ?' Ne pensez-
vous !pas que le riche bourgeois qui,- n'ayant une
automobile que. pour son plaisiT, .sors' peu et tne j
l'utilise que pour
communes à toute la, gent. automobile '? Le sys- :
tème actuel -établit _ une sorte de compensation
entre tous les propriétaires de voitures qui coos-
titue une sorte de solidarité tfort .rationnelle.
Quant à croire que Ja suppression de la, taxe
fixe annuelle favorisera. le développement de l'in-
dl1lstrie de l'automobile, permettez-nous d'être d'un
avis totalement opposé. On cherche ,il, populariser
l'automobile, à la démocratiser : ce n'est pas da.ns
le but de créer de .nouveaux propriétaires qui se
serviront très peu de leur■ véhicule, mais -au con-
traire de mettre une voiture entre les mains des
travailleurs, des petits commerçants, des petits
ejnployés, comme un outil dont ils se serviront
beaucoup, afin d'en tirer un profit réel. Si l'usage
intensif leur en devient démesurément onéreux,
par le jeu. de l'impôt sur les pneus, voilà toute
une classe de clients possibles, — classe infini-
ment intéressante par le nombre, — qui se iferme
au recrutement ,de nos constructeurs...
Evidemment, voil'a encore de très valables argu-
ments.
X
Quo faut-il conclure ? Doit-on, conserver la, taxe
fixe, proportionnée simplement à la puissance des
voitures, on 'doit-on la. remplacer par une taxe
qui, somme toute, correspondrait à Il il impôt de
circulation, proportionnel aux kilomètres parcou-
rus ?... Nous laissons le soin à nos lecteurs de
se prononcer.
Mais il est cependant intéressant qu'un député
ait déposé le projet sur le bureau de la. Chambre,
ne serait-ce que pour voir comment il sera, ac-
cueilli par -la. masse des. intéressés. — P. B.
LES SPORTS D'HIVER-
LA FÊTE DE PATINAGE
DE " L'AUTO "
Nous avons annoncé, peut-être d'une façon pré-
maturéc. une fête de patinage, mais il semble que,
cette fois, le froid est mordant... et pour long-,
tenjps. Nous mettons donc sur pied une fête qui
comprendra le programme suivant :
Courses diverses : 500 mètres, 1.500 mètres,
5.000 mètres, 10.000 mètres.
Match de hockey sur glace.
Concours de figures.
Patinage artistique par couple.
Au cours de cette fête il y aura bien entendu
des heures délimitées pour permettre à ceux_ qui
ne participent pas aux épreuves, de patiner libre-
ment. Il y aura également une fête de nuit qui
sera organisée au bénéfice du Nord Sportif. Il y
aura bien d'autres choses' encore dont nous recau-
.serons si le baromètre veut bien rester enl dessous
de zéro.
CHOSES DE L'AERONAUTIQUE
La navigation aérienne
par dirigeables rigides
a retrouvé de l'actualité
depuis le raid du "Z.R.3"
- La question de la na-
vigation aérienne, des
relations commerciales et
postales rapides, des ,
voyagés à-., longue dis- ,
tance,i n'a jamais été j
aussi d'actualité que de-
puis le récent voyage du
. dirigeable, Z.R.3 ' _ :
Le dirigeable revient
à-la mode ; l'avion, cer-
tes, va- plus vite mais
n'a pu réussir à ;;tr:1Ver-
ser d'une seule traite une immense nappe d eau
telle que l'Océan Atlantique.' Et l'on s évertue dé-
sormais à . prouver que les « rigides » peuvent PeJ""
mettre d'assurer la liaison entre l'Ancien et le
Nouveau Continent beaucoup plus - vite que par
tous autres procédés de navigation. Il a su'iii pour
1 cela que le Z.E.3 tienne l'air pendant 81 heures' !
' Nous. aurions évidemment mauvaise grâce à. ne
pas considérer l'exploit à sa juste valeur, mais
j qn'a-T-il prouvé ? Qu'un ballon pouvait rendre de
notables services ? Sur quoi se base-t-on pour
émettre semblable opinion . f .. :
-, Quelques, semaines- avant qu'il ®'ait':été-vicfcimew
d'une terrible catastrophe, le Dixnaide, issu de la
famille des Zeppelins, était parvenu i1 établir un
' record du monde de durée sans ■ escale avec
118 heures de vol, et cela malgré des conditions
atmosphériques défavorables. Il repartit un jour...
mais. ne revint jamais. Ube tempête violente avait
eu raison de sa puissance. r
Ce soir, à 20 h. 30, salle Wagram
Alonzo peut-il battre Egrel ?
Et Beaupoil aura-t-il raison de Desprey ?
Ce soir « Manitot » nous convie à une réunion
dont le programme présente nn_ caractère sportif j
indisc.uta.ble, bien . fait pour, plaire aux amateurs j
de belles rencontres. !
Deux grands combats en 10 rounds se dispute-
ront entre coming men de classe. _ ; , ■
Egrel, champion de France militaire,, sera op;
posé au Martiniquais Alonzo, considéré actuelle-
ment comme un de nos meilleurs boxeurs à son
poids.. Son dernier *match contre Lepesant nous' le
montra en possession de qualités qui lui assurèrent
une. nette viètoire par abandon' sur un rival du
champion de Erance Bonnel. Il s'a-ffirma cogneur
scientifique et particulièrement gênant par son
allonge qù'il sait parfaitement 'utiliser pour 'ann1-
hiler'ies attaques les plus dangereuses.
i Revoir Alonzo contre un adversaire capable de
le mettre en échec était intéressant... M. «JBoyer,.
EGREL . BEAUPOIL i* I
le sportif promoteur de cc Manitot », porta donc
son choix sur le champion de France militaire
Egrel. Ce choix ne pouvait être meilleur. Egrel,
en effet, est un pugiliste dont les moyens physi- .
ques .s'équilibrent très bien avec 'ceux - du Marti-
niquais et qui possède des qualités pouvant fort
bien lui permettre de vaincre le très difficile ad-
versaire qui lui est opposé ce soir.
Egrel, qui est démobilisé depuis peu, s'est par-
faitement préparé pour cette rencontre qui est de
toute importance pour son avenir pugilistique.
Vainqueur, il pourra donner suite à ses projets,
dont un est de rencontrer Francis Charles. "Vaincu...
Mais n'anticipons pas et attendons le résultat
du combat que ces deux excellents pugilistes vont
se livrer. Il sera des plus intéressants à suivre.
Le combat Beaupoil-Desprey ne le sera pas
moins. Ces deux hommes comptent, eux aussi,
parmi les meilleurs de leur catégorie et ambition-
nent de se qualifier comme challengers éventuels
au titre national de leur catégorie.
Les combats que disputent Beaupoil et Desprey
ne sont jamais monotones. Les deux hommes
combattent toujours avec fougue, mais aussi avec
méthode et, sans avoir le punch définitif, ils pos-
sèdent cependant une puissance de frappe pouvant
fort bien leur permettre d'infliger un décisif k.-o.<
Ce combat, des plus équilibrés, nous fera cer.'
tainement assister à .une très belle bataille.
1
Il y a 2 ans :
f9 novembre 1999. — Automobile : A. Boil-
lot gagne la Targa Florio.
~w
| Le départ ~~ du Tour de Casablanca, disputé le 11 novembre '
TOUJOURS PLUS JEUNE
PAR LE SPORT...
M. Edeson, ; ae Berkeley (Californie), est un
vieillard de 86 ans, que la culture physique a, con-
servé merxheillewseinent soy.ple. Notre cliché per-
met d'en juger. ,
AVIRON
G. Smith traverse le Pas-de-Calais
Calais, 18 nQ'/;'embfe. — Le rameur canadien
George Smith a réussi aujourd'hui dans sa tra-
versée de la Manche en canot 4 rames. Il a fait
son entrée dans le port de Calais à 18 heures, et
vint accoster au quai des Colonnes.
Allô! Allô!
A la piscine..
Un-jeune nageur, peu entraîné,, prenait
part dernièrement à une'épreuve organisée par
l'Auto.
Nager 300 mètres, c'est long ! Notre apprenti
triton a plutôt l'air de prendre part à une
épreuve de rowing, tant il rame, qu'à une
épreuve de natation.
. Il faut parcourir douze fois le bassin ; il le
fait.., 'mais non sans avoir quelque peu goûté
cette bonne eau de Seine' non 'nlt.ièe, 'd'Jus' la.
quelle il s'ébat, et repris son souffle en s'arrê-
tant près du petit Lain.
Or, le règlement est formél, il faut parcourir
les 300 mètres sans reprendre pied. On lui
annonce qu'il est éliminé.
Alors, il dit avec tristesse, :
— Que voulez-vous, y a pas moyen de nager
dans cette piscine, y a trop de vagues...
La marque anglaise Rover vient de s'assurer
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Avant le 9° Salon de l'Aéronautique
L'appareil .monoplace de .chasse Blériot, Spad 51 C. L» moteur Gnome et Jlhône 430 CV,
qui est actuellement le pins récent modèle de guerre présenté à l'Aéronautique , Militaire. Sa
vitesse ascensionnelle et u, haute altitude le caractérise parTtlcnlwrernent. Nous le verrons au Stand
Blériot du prochain Salon.
AUX URNES, CITOYENS!
UNE INSURRECTION
DANS LE ROYAUME
Des sujets
de S. M. la Reine des Sports
murmurent
COURONS AUX URNES
Nous avons reçu hier, à la suite de la nomina-
tion récente par notre arn-i Henri Paté d'une reine
de Beauté 6t du Sport, la lettre que voie ', à. la-
quelle nous nous en voudrions de changer même
une virg-zile : .
A notre grand quotidien l'Auto,
Je rends grâce aux éminent-s collaborateurs de
l'Auto qui, par la voix de ce journal, se font les
valeureux défenseurs et du sport et de ceux qui,
vraiment, le pratiquent.
Me faisant l'interprète de mes camarades, je
me permets de vous transmettre cette lettre, qui
n'est pa'5 de source personnelle et unique, mais qui
émane du mécontentement unanime de toute une
société -
C'est d'un sujet *« royal » que je vais' vous en-
tretanir. Parfaitement ! Il s'agit d.'une Reine, que
je je[J 1'e n ° eill'li'S de connaître particulièrement.
Qu'elle soit Reine de Beauté, soit! je l'admets :
son profil gisec est de nature à lui, faire, .péritçr ce.,
titre, mais je proteste contre le second titre : celui
de < Reine du Sport », qu'on lui donne au-si.
Je proteste, ou plutôt nous protestons, contre ce
titre que la popularité, la, vogue et la, réclame
seules ont pu faire décerner.
Certains quotidiens nous l'ont représentée ma-
niant la dague et la, rapière. Or, ces engins propres.
à défendre son royaume .sont-ils suffisants pour
effacer les propos d'une personne protestant ' et
étalant le mépris de la. petite culotte et du sac
traditionnel. 1
Ces instruments ne sont-ils pas inventés pour
rappeler è, Sa Majesté qu'elle est Reine, dans un
temps où les mousquetaires' ,n'existent plus, et où
le revolver a remplacé l'épée.
Non, nous n'acceptons pas; nous voulons une
Reine vraiment sportive, pratiquant ' la course, le
saut, le lancer, représentant la souplesse, l'élé-
gance, le bon équilibre physique et intellectuel."
Si, à ces qualités indispensables en Foecurrence, .
elle ajoute la beauté, nous en serons fort heu-
reuses; sinon, nous lui ■ pardonnerons de bonne
gr;î,ce.
Il est absolument nécessaire de nous donner
pour « 'Reine du Sport » la plus belle figure spor-
tive féminine. Le sport féminin n'est déjà pas trop
en faveur, n'en préparons-nous pas l'hécatombe
par un fait de cette sorte ?
Un groupe de sportives.
A l'Auto, nous n01l8 attendions à, tout-, mais pas
it un coup de « T,rafa,lqar » ' de cette envergure.
Comment, en effet, Mlle Suziè, Reine de Beauté
et du Spoit, a-t-elle pu s'oublier jusqu'à mépriser
la « petite citlotte- » et le « sac traditionnel ».
C'est, à la fois, fantastique et incompréhensible ! l
Et cela crie vengeance ! l
Il nous faut donc une autre Reine. •
1 ,'1 "Qui aHons-17o'rts prendrc' ? - - "
Mme Milliat ?
Mme Gouravd-Morris ?
Mlle Brûlé ? ,
Mlle ?
Electeurs 1 aux urnes...
(-Voir en 2e page le Bulletin de Vote.)
AUTOMOBILE
J. P. THOMAS
devient recordman de l'heure
Londres, 18 novembre. — Hier, le coureur an-
glais bien connu, J. P. Thomas, su.r sa Thomas-
Leyland, a battu le record de-l'heure, "couvrant
175 kilomètres. 563, après avoir changé ses quatre
pneus, à la demi-heure par mesure de précaution.
— .Fournier. ' >
' J.. P.. Thomas, que nous avons eu le plaisir
d'applaudir' à Boulogne-sur-Mer et sur la piste
de Linas-Montlhéry, vient d'ajouter une belle vic-
toire à son Mmarès, qui en comportait déjà de
fort belles : Records du monde'des 5 et des 10 mil-
les départ lancé, à Brooklands, le 19 juin -1923
(2 m 30 s. -72/100=192 kil. 130 à l'heure;
5 m. 9 s. 67/100 = 187 kil. 080 à l'heure). Record
du tour de piste à Linas-MontIhéry, 3 octobre 1924
(42 sec. =214 kil. 285 à l'heure). Records, des'
5 et 10 kilomètres, à IJinas-Montlhérv, v le 22 oc-
tobre 1924. '
. Le record que vient de battre l' « as » anglais
était détenu depuis le 10 octobre 1913 par Chas-
sagne, qui l'avait établi à Brookl'a.nds, au volant
d'une Sunlbeam, en couvrant 173 kil. 707 dans
l'heure. • ■'
UN NOUVEL ESSUIE-GLACE
Une petite turbine, fixée a l'extrémité d'un
arbre long de 10 centimètres, sortant • d'une
boîte grosse comme 4 morceaux de sucre.
'Une, raclette issue de cette boîte, se prome.
nant sur la glace.
; Voici l'astucieux petit appareil qu'a, conçu et
fait breveter M. l'darcel BAE'HR, l'industriel
bien connu.
Sitôt sa voiture en marcbe, la turbine, mue
par le déplacement d'air, actionne l'ESSUIE-
(TLACE dans un mouvement de va-et-vient. '
La pose de cet amusant et utile petit engin
est immédiate, puisqu'il est fixé par 2 vis Vu
haut du pare-brise.
Compliments à l'ami RAEHH, c'est très in-
génieux et fort simple, mais, comme dit l'au.
tre, « fallait le trouver ».
CHOSES DU CYCLISME
Amateurs, indépendants
ou bien professionnels ?
Il faut mettre un terme
à une situation ambiguë
L Union Yéloci-pédique
de France, toujours à
1 avant du progrès en
matière de réglementa-
tion sportive, vient, on
le. sait, de rétablir, par-
mi ses licenciés, une ca-
tégorie d'indépendants,
dont on peut dire qu'elle
" tient le milieu » entrf»
la catégorie des amateurs et celle des prof&s--
sionnels.
Les motif.s qui ont -dicté cette décision n'ont pas :
été communiqués avec elle, mais on devine que \
les dirigeants de notre vieille fédération, en sports- <
men avertis qu'ils tSont, ont compris qne l'ama- 1
teurisme marron avait créé uoe situation hypocrite, i
a laquelle il convenait de-mettre terme au plus tôt. : .
. il serait souhaitable que l'exemple de
1 U. VJj fut suivi par- les autres .fé.dératione.
Qu on veuille, ou non l'avouer, il est en effet i
aujourd hui de notoriété publique que. mous avons.: ;
en football, en course th pied, etc..., des « ama-'
teurs marrons ), des' athlètes qui *,ne sont pas, qui :
[Je pcuve]'J.t; _pas être,,, des, .amateurs. ;,joais qni ne
soirt'pdfc ••noh plus "et qui me veulent pas' êÜe' des
proiessionnels. ' .
Et je m explique sur le ca.s que j'imagine assez i
volontiers comme devant exister à de nombreux i
exemplaires, du spoirtif sincère, qui se trouve dans ■
cette bizarre -.itii:ition. , . -f .
« Il a embrassé une carrière, ou 'choisi un
métier - dans lequel ses aptitudes lui permettent ,
"u ®fPer€?-' Un. bel avenir. l\:fai,s il a. également de
belles dispositions pour le football, et s'est rapide- :
ment impose_ au cours des matches' dominicaux :
comme équiper premier d'abord, comme internatio-
nal _ ensuite. Et, le voici maintenant dans la quasi-
obligation de faire tous les déplacements de 'son..
équipe première, tous ceux de l'équipe de, Paris et :
tond ceux de l'équipe de Fr-ance. Ci : une trentaine '
de_ jours d'indisponibilité dans le i courant .d'Tm,,-;
saison. Ajoutez-y quinze autres jours d 'indispoD ;
bilité pour ble'ssur&s reçues dans ces matches nui! - *;
tiples et vous arrivez, au total de six semaines,,
d'absence en six mois de travail.
« Voulez-vous donc me dire' quel est le « patron
à moins que ce ne soit un <1 piqué » du sport —
et encore ! — qui songerai faire de. cet emT!lo.,/>
fantôme, et quelles que soient ses aptitudes T.rr.- -
fession.neiles, un Chef de Service ou rin Direc-
teÚr ?... » , ■
1 Poser la. question, c'est la résoudre. Pour .
devenu un trop bon footballeur, voilà notre homme .
condamné à végéter dans la vie et à ne jai.. • .
pouvoir améliorer sa situation matérielle !
TrOl1\'ereZ-V01Ts donc mauvais et immoral
s'étant aperçu du tort que lui portent ses capacités [
sportives, il prétende récupérer par le sport ce,
que le sport lui fait perdre ?
Et cataloguerez-vous cet homn^e professionnel:
parce qu'il percevra. des indemnités qui ne seront
h la vérité que son manque-à-gagner ? — XXX. ; .
LE BUDGET AU PARLEMENT
L'aéronautique militaire
demande pour 1925
plus d'un demi-milliard
La demande est justifiée par le remplacement
de stocks de matériels remontant à la
fin de la guerre.
Le budget du ministère de la Guerre sera vrai-
semblablement discuté la Semaine prochaine à la
Chambre. Sans connaître encore les délibérations
de la Commission des Finances, l'Aérona.utique
militaire a demandé, pour 1925, 556.160.316 francs.
Elle avait obtenu, en 1923 (chiffre re.nonvelé en
1924), 425,2n,040 francs, soit une demande d'aug-
mentation de 130.933.276 francs.
Les principales augmentations (152 millions an
lieu de 46) portent sur le renouvellement de mo-
teurs dont la livraison remonte à 1017 ou la18 ef;
la fabrication à 1916 ou" 1917. Le renouvellement
des cellules — pour les mêmes motifs — passerait
de 119 millions à 138. Le renouvellement du ma-
tériel roulant (aTltomobiles) demanderait 17 mil-
lions d'augmentation. Par contre, les constructions
neuves diminueraient de 59 millions à 45. Ce qui
caractérise le projet; .c'est le besoin de renouveler
des matériels usés ou pérjnïL-is.t.
Nous ne savons quelles réduction» la Commis-
sion des Finances de la Chambre a «Opérées, mais
nous voulons èspérer que le Parlement comprendra,
qu'il ne peut songer à une réduction éventuelle du
temps légal de service militaire qu'à la condition
d'avoir une cinquième arme -— l'arme aéronauti.
que — puissante et convenablement outillée.
1
Les dépenses de combustible
Pour le chapitre des carburants, l'Aéronautique
1 militaire n'a pil obtenir, comme inscription de cré-
dits pour 1925, que 21 millions, comme en 1923 et
en 1924. N'y a-t-il pas là matière à'une interven-
tion parlementaire utile ? -
La puissance des avions -a augmenté et tend ,
toujours a augmenter. La consommation augmente
d'autant et il y aurait un grave inconvénient Ll.
ne pas prévoir toujours le même nombre d'heures
de vol par unité-pilote. Il faudrait que le Parle- - *
ment indiquât que ce chapitre des achats de com-
bustible pût suivre, parallèlement, la progression
de puissance des moteurs employés, et pût tenir
compte, chaque année, des fluctuations du prix
des essences.
En un mot, il faudrait que l'Aéronautique mi-
litaire ne restât pas enchaînée par un vote parle-
mentaire émis en 1924 pour des achats dont 011 ne
connaîtra qu'en 1925 les prix de base et. l'ordre de
grandeur. \ , '
LA BOXE AU CIRQUE DE PARIS
MASCART BAT LEDOUX
aux points
BRETONNEL ET FRITSCH
font match nul
I —~
Hier, au Cirque de Paris, c'était la foule, celle,
des grands jours,'celle qui aime les beaux com-
bats... qui sait regarder. '
Les populaires était au complet, avec leurs sif-
flets, leurs lazzis habituels... leur impatience du
premier combat. -
Autour du ring, des smokings, des toilettes, des
cous emperlés... tout le gratin sportif. #
Des ampoules s'allument rendant plus vive !a
luminosité de l'arène, le public applaudit. Devevev
et Prié franchissent les cordes, eutrent eu action.
et tout de suite, c'est un combat anime et intéres-
sant à suivre, qui se termine, an 3e round, "pa.r le
];:,,0, de Prié sur un magnifique cr.ocliet à l'es-
tomac.
Quelques minutes d'entr'nde, non lm'tncs au
programme, et, Aacen&io escalade le ring'sa;vi de
l'Américain Bud Dempsey.
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