Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-03-02
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 mars 1926 02 mars 1926
Description : 1926/03/02 (A27,N9208). 1926/03/02 (A27,N9208).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46845450
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
LES COMMENTAIRES DE LA SEMAINE
L'ÉTERNELLE QUESTION !
Et voici que revient eur le tapis, grâce S. M. Ri-
met, grâce à M. Robert Bernstein, l'éternelle
question des amateurs et des professionnels.
Comme elle est parfaitement insoluble, ne nous
gênons, pas pour dire des choses qui ne convain-
cront personne.
M. Robert Bernstein dit, dans la lettre que
nous avons publiée dimanche, dos choses qui sont
fort belles et qui m'ont parfaitement touché. Rien
n'est plus beau, socialement ^parlant, que " l'ama-
tenrisme. Dans l'ordre social, rien n'est, plus ma.-
gnifique, plus émouvant que le jeune homme qui
prépare tout son être — muscles et cerveau — au
service du Pays. Il sait que ces services seront
incomplets si le corps n'est point l'égal de l'intel-
ligence. Et ce corps, il l'apprête sans cesse pour
plus de beauté, pour plus d'utilité, pour le meil-
leur ren-dement en vue de la cause sacrée.
Je ne sais rien de plus captivant, pas de Reli-
gion plus complète et plus élevée, car les voeux
monastiques, le sacerdoce, la première cCtmmu-
nion, les actes religieux, qui s'accomplissent . de.
vant nous ne constituent qu'un apport spirituel,
point total, dans lequel le corps, cette guenille,
ne compte pss.
L'athlète, lui, apporte tout son corps, tout son
cœur, toute son intelligence au service de ce dieu
magnifique et incomparable qu'est le Pays. Irait.
. il s'abaisser, avilir son idéal, jusqu'à toucher dl.\
manque à gagner "? Oserait-il souiller ses muscles
en les mettant au service d'intérêts vulgaires ?
Accepterait-il des encouragements ou des récom-
penses matériels ?
Non 1 vraiment, et je le dis, comme je le pense,
l'Amateurisme est la chose la plus émouvante et
la plus belle qui soit, et je tiens que le peuple
qui pratiquerait l'amateurisme que je viens de
dire, non seulement par ces élites mais par toute
sa jeunesse, serait le premier peuple du monde et
le plus fort.
Malheureusement, la question n'est pas aussi
simple que cela; elle ne consiste pas dans l'énoncé
d'une théorie, ou dans l'affirmation de ce qui ne
Saurait être qu'une exception. Certes, il faut lut-
ter contre le professionnalisme, certes le profes-
sionnalisme est inférieur, certes' il n'a aucune
portée sociale, certes il est dangereux parce que
tentateur et immoral, parce qu'il atténue la no-
tion du devoir civil. parca qu'il est contraire à la
notion de travail. Mais ce sont là des affirmations
encore une fois toutes spéculatives.
Reportez-vous à l'article paru hier en tête de
ce journal; il est saisissant et donnait presque la.
chair de poule. Sur 19 joueurs d'association,
18 préfèrent ne pas représenter la France aux
prochains Jeux olympiques et toucher leur manque
à gagner.
Ils sont professionnels, au sentiment i de
M. Bernstein, mai# y a-t-il lieu de leur jeter la
pierre. Combien, eur ces 18, clament : « Je suis
employé, je suis ouvrier', je suis chef de famille
et il m'est impossible, parce que je ne le peux
pas et non parce que je ne le veux pas, il m'est
impossible de ne pas être payé pendant que ]e
sport me distrait de mon travail. Entre mon pays
à représenter et ma famille à nourrir, la rude la;
du travail me contraint. à rester chez moi, si mon
déplacement se traduit par un vide dans ma
bourse. »
Et que dit k. pauvre petit cycliste, féru de son
sport. qui en rêve la nuit? « Je ne puis m'offrir
ni vélo, ni boyaux,, ni vêtements de sport. Faut-il
renoncer lL la bicyclette? Si oui, à quoi vais-je
passer mes dimanches ? Va-t-on me rendre au ca-
baret et à toutes les sottises où s'enlise la jeu-
ne-'sse non sportive ? s
Mais je veux bien, moi, ce joueur d'association,
ce cvclis+e. faisons-en des professionnels. Les
principes, d'abord I J'y consens d'autant, mieux
qu'ils apportent la preuve irréfutable du principe
auquel je me suis toujours rallié, 'à savoir que
l'amateurisme du pratiquant est fatalement fonc-
tion de l'ampleur de son porte-monnaie.
Soit, ce sont. des professionnels! Allons-y. Mais
je demande qu'ils le soient tous. Je demande
qu'on les juge rondement et rudement, je de.
mande que 1<1 conscience de nos Commissions
d'amateurisme ne s'obstine pa.s iL rechercher des
preuves matérielles, absentes presque toujours, et;
qu'il soit. entendu que le fils de ma concierge, qui
est groom dans un restaurant, n'a. pas les moyens
de s'offrir un vélo et le reste, et que s'il a tout
cela c'est qu'on le lui fi, indûment donné'.
Mais déjà, nous ne sommes plus d'accord avec
M. Bernstein et son amateurisme intégral, ou,
plutôt, sa, résolution de ne pas reconnaître le pro-
" fessionnalisme. Il faut, et il nous doit de fJoursui-
vre sa thèse jusqu'au bout. Pas de professionna-
lisme ? Allons-y! mais qu'il nous dise ce qu'il v-a
faire de ces '18 joueurs d'association 1 que va-t-il
faire du cycliste, fils de ma concierge? que va-t-il
faire de ces innombrables citoyens qu'il contemple
lui-même chaque année changeant d'équipe, de
club. de ville, sans autre raison que les intérêts
matériels qu'ils y trouvent. Et. le voilà amené,
malgré lui, pour soutenir sa thèse antiprofession.
nelle, là. soutenir que ces 18 joueurs sont des ama-
teurs et à les exclure de leur sport puisqu'il n'en
veut pas faire des professionnels.
En sorte que nous voici tout doucement con-
duits à penser que le doux Rimet nous apporte
un sens des réalités plus net que le fougueux
Bernstein, puisque partisans tous deux d'un ama-
teurisme épuré; Rimet; très logiquement, n'en-
lève pas à la vie sportive ceux qui n'ont d'autre
tare que la platitude de leur porte-monnaie.
Et l'on en revient ainsi à cet éternel dada —
cela ne vous surprend pas — de savoir si la du-
reté des temps et la vulgarisation de la pratique
, des sports n'indiquent pas qu'il faille : j
des amateurs
des mixtes
des professionnels.
Grave question, et qui, encore une foie, ne
> >é
sera jamais résolue, et peut-être, d'ailleurs, pour
notre plus grand bien.
Et je n'ai plus qu'un mot à dire, pour protes-
,, ter contre l'affirmation de M. Robert Bernstein,
que la notion d'intérêt enlève au sport toute ga-
rantie de sincérité et que cette notion perd toute
beauté. '" -"- • s
Vraiment on ne saisit pas bien pourquoi les
gestes de RigoulÓt, à moins que d'accuser les
inges de malhonnêteté, seraient truqués et sans
beauté depuis qu'il est professionnel. En cyclisme,
nos professionnels, depuis 135 ans, nous donnent
sur la route, et souvent sur piste, des spectacles
de toute beauté athlétique. Sont-ils sincères ? Si
je m'en faisais le garant, M. R. Bernstein pour-
rait m'accuser d'être orfèvre, maie qu'il demande
au public, qui depuis mai 1891, jour du premier
Bordeaux-Paris, au public qui depuis 35 ans rem-
plit les vélodromes pourquoi il persiste à encoura-
ger un sport truqué ?
| Non | non ! le professionnalisme n'est exclusif
ni de courage, ni d'amour du sport, ni de probité,
ni de valeur artistique. Socialement, il est, c'est
certain, inférieur à l'amateurisme, mais nous de-
vrions tous convenir qu'il est l'exutoire indispen-
sable de l'amateurisme et le déversoir tout indi-
qué des 18 joueurs d'association et du fils de ma
concierge.
Il est vrai que M. Bernstein pourra se deman-
der, comme je me le demande moi-même, ce qu'il
va rester d'amateurisme quand tous les chevaliers
du manque à gagner auront été privés de leur li-
cence? Car enfin, c'est de la logique tout cela.
Si l'on ne veut pas de professionnels, il faut tout
de même se résoudre à exclure de l'amateurisme
ceux qui n'en appliquent pas les règles.
Henri Desgrange.
CYCLISME
Je crois- décidément que, cette année, nous
pourrons compter sur le concours de Charles Pé-
lissier dans le bel assaut qui se prépare et au
cours duquel nos jeunes champions de la route,
recrutés en nombre cette fois, par nos grandes
marques de cycles, vont essayer de damer le pion
aux révélations étrangères, et de replacer le mus-
cle français à la. place prépondérante qu'il occu-
pait jadis.
Le plus jeune des trois frères, en gagnant le
Championnat .de Paris de cross cycio-pédestre,
vient en tout cas de nous prouver qu'il a pris
enfin son rôle au sérieux et qu'il a la. ferme
intention de s'imposer définitivement cette sai-
son.
Il a manifesté, évidemment, l'intention de bien
faire. Et il est 'non moins évident qu'il a réalisé
depuis quelque temps de sérieux progrès. En tout
état de cause il a de la volonté et de l'amour-
propre. Car, savez-vous bien que le jeune Charles
n'avait pu digérer sa défaite par Vottier et Fou-
eaux dans l'épreuve de sélection que fit disputer
l'U.V.F.' en vue de pourvoir de deux surnléants
l'équipe nationale qui prit part au Critérium In-
ternational? Il en aurait pleuré. Son plus grand
désir était de se trouver Xaux côtés de ses frères
dans la belle épreuve, désormais classique, et qui
constitue bien en quelque sorte le Championnat
du monde de la spécialité ; ce fut une grosse dé-
ception pour lui que son insuccès en la circons-
tance.
Son beau triomphe de dimanche dernier sur
Lacolle, Vottier, Christophe, Foucaux et « tutti
quanti », nous démontre clairement* qu'il n'avait
pas désespéré. Bien loin de là! Il n'avait pas
encaissé son échec! Mais. au lieu de s'en émou-
voir outre mesure, il ne fut pas long à réagir, et
en^ moihs de 24 heures, il s'était mis dans le
crâne, ce crâne têtu et volontaire qui est l'apa-
nage de la famille tout entière, d'avoir ea revan-
che à prochaine occasion. Il travailla dans ce but.
La réussite vient de couronner ses efforts. Re-
connaissons impartialement qu'il ne pouvait rê-
ver revanche plus rapide, plus belle, plus com-
plète, plus significative.
Je l'en félicite bien sincèrement. "lit je suis
d'autant plus heureux de son succès que noua
voici à la veille du Championnat de France, et
que ce sera un régal pour tous les fervents du
cross cyclo-pédestre que de le voir' pour la pre-
mière fois. aux prises, dans la spécialité, avec des
as dont la réputation p'est pius à faire en ce genre
de sport, si récréatif, si violent, si passionnant.
Ses deux frères, selon toutes probabilités, ne
seront pa« là. Il les remplacera Il apportera an
poteau toute une belle provision de bonne volonté
et de courage, et je vous garantis bien que, pour
ite part, je ne lui ménagerai pas les compliments
e il parvient Ih, inscrire son nom à un palmarès
qui commence à devenir réellement intéressant et
remarquable.
Vous décrire la joie que j'éprouve aujourd'hui
à_ vous dire quelque bien de ce gosse si bien doué,
si bel_ athlète, si bien créé et mis au monde pour
devenir un « vélocipédiste » épatant, est impos-
sible. ,
Combien cette joie est pure, profonde,- sincère,
vous ne sauriez l'imaginer.
C'est que Chariot m'a donné chaud l'an dernier.
Il allait mal. Il était entré dans une voie pénible
où l'on pense à toute autre chose qu'à un entraî-
nement sérieux et raisonné. Encore douze mois du
métier qu'il faisait et c'en était finit Le troisième
des Péli1Ssier ne devait plus rien faire, et il allait
rentrer dans l'ombre d'où il était brusquement
sorti, comme tant d'autres que nous avons connus
et qui, pour s'être fourvoyés, disparurent en un
rien de temps de la circulation, après avoir prouvé
cependant qu'ils avaient quelque chose dans le
ventre.
Mais, ce temps-là n'est plus! Charles Pélissier
' paraît avoir compris qu'on ne saurait être un
champion du second plan quand on porte un nom
semblable. Noblesse oblige 1 Et Je voilà déjà paré
d'un titre qui ne manque pas d'importance. Il ne
1 s'en tiendra pas làl La saison va s'ouvrir. Il a,
maintenant, l'âge et les moyens de bien faire. Il
fera bien, soyez-en convaincus! Tenez pour cer'
tain que si Charles le veut — et il le voudra —
nous le trouverons en fin de saison à la tête de
ceux de "Zs jeunes qui auront le mieux fait pour
le triomphe de nos couleurs. C'est, en ~out cas,
la grâce que je « nous » souhaite ! —
Ch. R.
FOOTBALL
Enfin, ça y est! Le F.C. Cette a battu l'Union
Sportive Suisse, et, de ce fait, se trouve qualifié
pour rencontrer, dimanche, le Stade Français à
,Lyon. ■
Félicitons les Cettoils de leur victoire et plai-
gnons les courageux joueurs de l'U.'S.S., qui du-
rent se rendre deux fois à Marseille pour être...
battus. Il est vrai qu'il y .a bien la consolation des
recettes, mais à cela Baumberger ne manquera
pas de nous répondre que les vainqueurs ont ga-
gné autant d'argent que les vaincus. -
x
Les championnats régionaux prennent l'allure
de véritables combatsj La lutte pour les points
est partout ^ âpre et féroce. Nul ne veut accepter
l'éventualité de la descente en série inférieure.
On défend ses couleurs avec acharnement, et on
s'emploie ferme pour battre son adversaire et...
1.> sort.
A Paris, l'Olympique infligea au Club Français
une défaite retentissante. Huit bute contre deuxl
Excusez du peu ! Les joueurs au maillot vert se
sont surpassés, et je suis eûr que leurs dirigeants
furent satisfaits de leur tenue, car une victoire de
leur équipe, sur celle du Club Français... ça.
compte. N'est-ce pas, Balestra, vieux pilier, chau-
vin' de tes couleurs, que ton bonheur fut complet!
A Calais, l'Amiens A. Club perdit trois points
précieux ; il est juste d'ajouter que le Racing
Calaisien possède une excellente équipe, qui est
particulièrement à redouter sur son terrain. Chav
riguès, qui) eut l'occasion d'assister plusieurs fois
cette saison à des matches auxquels prenaient
part le R.C.R., nous disait tout dernièrement l'a.
surprise de ne pas voir cette équipe en tête du
classement.
L'Olympique Lillois, qui tient à faire honneur
à sa vieille réputation, se dépensa âprement, et
dimanche, il réussit à partager les points avec
ru.S. Boulonnaise ; c'est une excellente perfor-
mance à l'actif des « Dogues ».
x
De tous côtés on silgnafe des incidents qui se
produisent du fait de l'arbitrage. Et, neuf fois sur
dix, ces incidents sont créés parce que le directeur
do la partie est un arbitre... bénévole, c'est-à-dire
un monsieur qui se dévoue pour remplacer un ar-
bitre officiel qui, dûment convoqué, n'a pas dai
gné se déranger.
Certes les arbitres ont souvent à se plaindre du
public et des joueurs, mais nous ne pouvons ad-
mettre qu'ils agissent ; ussi légèrement. Car, au
moment où ils acceptent d'être arbitres, ils doi.
vent connaître, non pas les avantages de cette
situation (il "' y en a pas!...), mais le dévoue-
ment et la dose de philosophie qu'il est indiepen
sable de posséder pour arbitrer un match de foot-
ball.
L'arbitre hénévnli? n'a ma pfc n'nnrn. înmaili il'a.n.
torité de J'arbitre officiel. —
L. G.
RUGBY
Dans la foule qui s'incruste eur le quai de la
gare du Nord, semblable à des rochers qui fixent
le parcours des vagues qui déferlent du train de
Londres, un de mes amis m'accueillit, dftnanche,
par un sourire et l'inévitable :
« —i On ne les battra donc jamais? »
Il ajoutait : 1 :
« — Puisque nous ne pouvons triompher d'eux,
abandonnons la partie. Faisons autre chose...
jouons à la belote par exemple. »
Et, à grands renforts d'arguments, il me prouva
qu'ayant constitué la meilleure équipe, ayant sorti
de la retraité des euper-a's, ayant mis tous les
atouts dans notre jeu, nous devions vaincre ce
jour-là ou... jamais.
Je m'exerçais vainement à lui démontrer qu'il
nous manqua bien peu de choses au début pour
marquer par deux fois, quelques centimètres, un
cinquième de seconde et l'occasion passa, notre
manque de chance évident provenant surtout de
notre peu d'habileté à profiter de ces nombreu-
ses occasions. Les causes de nos insuccès sont da
trois ordres : technique, moral, physique; les
Britanniques traînent plus de cent ans de rugby
derrière eux. Le sport du ballon ovale est leur
chose, leur bien, ils l'ont modelé S leur image,
ou plutôt à l'image de leur tempérament, ils le
régissent seul, en vérifient les règles, en contrô-
lent minutieusement les modifications. La façon
de faire les passes, surtout de ramasser en vitesse
sans perdre un cinquième de seconde, la tête bais-
sée, la position en avant très inclinée, le sens de
la pénétration rectiligne, le regroupement autour
du porteur du ballon, semblent être effectués sous
l action de réflexes qui dénotent un long atavisme
de race. Ce n'est pas en quelques années que
nous pouvons nous assimiler ces mille riens, qui
font pencher la balance du côté de nos adver-
saires. Enfin l'ensemble des quajités athlétiques,
en ce qui concerne surtout les coefficients poids
et taille, sont nettement supérieures du côté bri-
tannique.
Par contre, chez nous, les .qualités d initiative
se trouvent plus développées, l'intelligence gé-
nérale est supérieure, 1:1 verve et l'entrain sont
très poussés, il ne manque qu'à les adapter aux
mouvements du rugby. Et voilà comment, avec
quinze hommes qui s'emploient de leur mieux,
qui se montrent vaillants de bout en bout, qui
donnent le meilleur d'eux-mêmes, qui sont bien
doués, on est toujours battus. Les hommes, pas
plus ceux de q'wickenham samedi, que ceux dit
Colombes, ou de Belfast, n'ont rien à se repro.
cher, ils furent tous très énergiques, et j'ai plai-
sir à noter, par exemple, la belle défense de Jau.
réguy, de Borde, de Destarac, de Piteu, de Cas.
sayet, de Piquiral, de Bious&a, notamment; mais
ce quelque chose qui manquait il y a trois jours,
fait toujours défaut à l'heure même où l'édifice
bien constitué ne paraît affligé d'aucune fissure.
Le temps fera son œuvre, car on apprend tou-
jours quelque chose de nouveau en rencontre in-
ternationale, et progressivement nous arriverons
au niveau des Britanniques, puis un jour que nous,
ns connaîtrons peut-être pas, on fera chez nous
bien mieux qu'eux. Mais quand? Pour l'instant
il ne reste qu'à attendre l'occasion, elle se pré-
sentera le jour où on y pensera le moins. —
G. B.
NATATION
Au coi2grès de la Fédération, par suite de circonstances
fortuites, le 200 m. relaie quatre nagea lut... assassiné ;
ce pauvre relais était attaqué surtout par ceux qui ne pos-
aéd,aient pas de spécialistes susceptibles de B'y bien oom.
porter.
II est mort, paix à ses cendres; toutefois, il faut souli-
gner qu'il fut remplacé par un relais trois nages et que
la distance dudit relaie n'a pas été fixée et ceci est plus
grave.
Cette question a été renvoyée à la nouvelle commission
sportive, qui ne s'est du reste pas encore réunie, bien
qu'un mois entier se boit écoulé depuis lors.
Il semblerait que le successeur du quatre nog,-&, 4x50,
dût être un trois nages, 8x50: back-cravvl, brasse, style
libre, ce ocrait la conclusion simple et logique, puisque
l'on a. supprimé l'over artn-strocke et que les épreuves sur
de courtes distances donnent lieu généralement à plus de
lutte tout en restant plus régiilières.
HélasI il n'en serait vraisemblablement pas ainsi, si
nous en croyons certains bruit.. La commission sportive
de la F.F.N.S. (en la personne de son secrétaire) opine-
rait pour une épreuve « bancroche » : 50 m. dos, 50 m.
bram, 100 m. nage libre! La. raison de ce choix serait,
que la distance de 200 m. ne peut être modifiée.
Pourquoi donc, grands dieux? Si c'est pour créer IUle
épreuve hybride comparable aur veau à deux têtes ou au
mouton à cinq pattes, ce n'était pas la. peine de changer...
I)ans toutes les dernières réunions pari&ienn,-s, le ralais
150 m. trois nages (et non 200 m.) a été épinglé au pro-
gramme et a donné d'excellents ré.sult,a,ts. De même. à
Nancy, dimanche I)rochgin, c'est un 1;:;0 m. trois nages
qui est prévu.
Une autre solution pourrait être envisagée: celle du
350 m.. en relais progressif: 50 m. dos, 100 m. brasse et
200 m. nage libte. La formule est très appréciée en Alle.
omagne, et une épreuve de ce genre ne manquerait pas
d'intéresser les spectateurs. Toutefois nous estimons que
la meilleure combinaison est celle du 3x50; aussi espé-rohs-
mous que la commission sportive de la F.F.N.S. s'y ia-
lierd, car elle est la seule logique. —
A. C.
BOXE
J'ai rencontré hier l'exceuént Lew Bui>,-ton, qui me
parlant de la rencontre Devos-Domgœr^en, qui doit 6©
disputer dans quelques jours à Berlin, pour le Cham-
pionnat d'Europç des poids moyens, me fit fort judi-
cieusement remarquer que Devos était an des très rares
hommes — peut-«être même le seul — qui consentit a
mettre son titre en jeu, un mois environ après l'avoir
acquis. C'est là, en effet, un geste dont on ne saurait
trop complimenter le sympathique champion belge. en
una époque où la plupart des détenteurs de champion.
mate font les pires acrobaties pour arriver à conserver
leur titre le plus longtemps possible.
Voyez, -len effet, de quelle façon les champions oUi.
ciels font d'ordinaire leurs combats : il n'est question
pour eux que de rencontres se disputant à 500 gram-
mes ou à 1 kilo au.dessus de la limite de leur caté-
gorie, de telle façon qu'ils peuvent conserver leur titre
sans discussion, même en cas de défaite. Qu'um organi.
sateur essaie de les faire combattre à la limite, ils
poseront aussitôt des conditions draconiennes ou n'ac-
cepteront pas de faire le combat, Pour eux une seule
chose compte : ne pas perdre leur titre. Et c'est ainsi
que l'on voit des champions se faire battre deux ou
trois fois et oemserrer malgré cela un titre qui, pour
être officiel, n'en perd pas moins la plus grande partie
de sa. valeur.
Je sais bien que la régularité et les règlements de
la F.F.B. ou de l'I.B.U. exigent que les plus grandes
garanties soient prises, quant aux rencontres mettant
un titre en jeu; mais ceci s'acoorde parfaitement avec
mon point de vue. Il n'est, en effet, pas plus difficile
de vérifier qu'une rencontre ait lieu à la limite d'ume
catégoxie, qu'à un certain nombre de grammes au-dea-
sus.
S'il en *.Ilait autrement, les titres changeraient peut..
être plus souvent de maiiie, mais cela n'empêoherait en
rien celui qui est le meilleur de demeurer le meilleur.
Et il faut, je le répète, savoir gré à René Devos
d'a,voir, de son bon vouloir, dérogé à Ta. fâcheuse cou,
tume, dont usent habituellement la plupart de ses col-
lègues. — P. O.
P. S. — Je profite de l'occasion, puisque nous OOJD.
mes sur ce sujet, pour rappeler qu'un des plus beaux
gestes qu'ait eu à enregistrer le sport de la boxe, fut
celui d'Eugène Oriqui qui mit son titre mondial en
jeu, un mois environ après l'avoir conquis — et qW,
hélas ! le perdit. Ce qui montre que la sportivité n'est
pas toujours a-écompen£ée.
CROSS COUNTRY
A part quelques rates exceptions, on verre, dans le
procfhain « National >, toutes les équipes provinciales que
l'on r,'att,-.ndait à y voir.
J,,e Stade Bordelais, lo Massilia Club, l'A.S. Mont-ferran-
d&ise, le C.S. Jean-Bouin d'Angers, l'Arraa Olympique, le
S.C. Montcellien, le 0.0. Creusotin, l'U.S. SPI-lienne, le
F.C. Cosnois, sont • chaque année les hôtes de Parie et
personne n'a l'idée de g'en plaindre.
PeT cont", nmL- ne ver:rons. cette année, n4 les Mon-
ceaux; ni les Amiénois, ni les Itouennals. Nolis ne verrons
pas plus les Oyonnaxiens qui, par la faute &ttn regrettable
,i,ncident... diplomatique, n'on,t pas pris part dimanche à
l'interrégionale pour laquelle ils étaient qualitiéa. Regret-
tons ces déle,,ti.-, non oti-lu- , et souhaitons à ces équi-
pes, malheureuses en 1926, plus de chance en 1927.
X
IndividiieUement, nous ne verrons ni Peld, ni Duquesne.
Je pense que Pelé, qui paraissait tant à fait décidé à
ne pas courir le « National ", n'a pas dimanohe dernier,
à Orléans, tenon essentiellement à sa qualifier pour la
IlDale.
Pelé a. dit et répété qu'il avait horreur des crossicoun. j
tries sur b,ippodrome. Pelé n'est pas seul de cet avis; -1
e,.t-ce une raison pour décliner la. lutté, quand, comme
lui, on a une toute première chance de vaincre 1...
Le cas Duquesne est plus simlple. L'homme n'a pas pu,
dimanche dernder, à. Amiens, faire mieux que e4xiùme,
battu de loin par Mascaux, Dupuis, Duhamel, Croquet et
Gaillard.
Nous avons connu un tout autre Duquesne...
X
Par contre, iBedel, Guillemot, Denis et Lausseigh ont
brillamment gogné. Voilà, assurément, une quadrupîette
provinciale qui fera de la bonne besogne le jour dit « Na-
tional n.
On' peut, à cee noms, ajouter ¡;ans crainte celui da
Ma6caux et y accoler celui de Marceau Dupais. J'ai eu,
à Amiens, la. bonne fortune d'asister au duel que se
sont livrés ces deux champions de région et j'estime que
tous deux — surtout Mascaux — sont en progrès très'nets.
Cette année encore, il y a, tant à Parie qu'en -province,
rune bonne trentaine de orossmen épron-veis, capables de se
classer dans les... dix premiers du « National ». C'est la
bagarre en perspective. ,
X
~ Tandis que la province bataillait en rue du « Natio-
nal », Paris disputait ses Championnats d'équipes inférleu.
res.
JA lJ.A.S,G., déjà détenteur du Championnat des équ-ipes
sœondes, enleva, hau/t-le-pied, les équipes troisièmes, qua-
trièmes, -inquièmes... et ainsi de suite jusqu'à dix.
Vraiment, il ne monque, à. Quilg^irs et à ses hommee,
que le Championnat des équipes premières. Donneraiezit-ila
les neuf autres pour celui-là ?... -
L. M.
AVITRON
Voici près de cinq mois qu,(Lllcnnë Icompétition sérieuse
n'a donné aux rameurs parisiens la mcindre occasion
de maniftestes- leur activité. Tous Ces efforts tentés
jusqu'à présent contre cette mQrte,saison officielle n'ont
g aéra connu de succès : l'aviron ne peut s'entendre,
en oo111'6e, sans time préparation continue qui, l'été,
n'est pas loin d'absorber toutes les soirées du rameur
à l'eiltraînement-, l'hiver, deux sorties hebddmadaixes,
seules possible-, constituent tout juste aiDe préparation
à l'entraînement sérieux qui commence avec le win-
temps ^ : excelLentes au point de vu'e de l'endurance,
ces sorties, trop souvent contrariées par le vent et le
courant, ne suffisent pas à donner au rameur le eoulfle
nécessaire à qui veut envisager la moindre course sé-
rieu.s,-. De là le peu d'entrain généralement manifesté
par les rameurs à l'égard des compétitions hivernales :
tout récemment encore, on dut "nonceroù la Coupe
du Jour de l'An — si généreusement dotée par M. Glan-
daz — surtout, croyons-nous, à cause du peu d'enthoor
siasme des rameurs int&essés.
De ces efforts pour établir une tradition de régatca
d'hiver, seules subsistent actuellemedti, à - notre Connaiq-
sance, les ocuTses handic::,p « intimes » org¡¡,nisées, cha-
que mois, par un petit nombre de grands clubs; ces
épreuves, généralement réservées aux membres du club
organisateu.r, sont surtout intéressantes pour les capite,!-
nes d'entraînement, qui trouvent là de précieuses don.
nées sur la. valeur relative de leurs rameurs, et les
courses en question, intéressent dans chaque société tous
les rameurs qui sont ou se croient susceptibles d'être
ainsi « sélectionnés », d'où la vive activité qui ne cesse
de régner, par exemple, à la- « Marne » et au « Rowd-ng ».
Fort heureusement, et malgré les apparencës, l'activité
n'est guère moindre ailleurs ; quel que soit le temps, à
Asnières comme en MartIle, c'est par centaines que les
clubs parisiens enregistrent les sorties du samedi et du
dim-anche, en dehors des équipes régulières qui s'entrai-
nent déjà, notamment pour la Traversée de Paris (24 avril).
A Lyon, malgTé des dissentiments regrettables entfe so-
ciétés nautiques. il semble qu'on pense de nouveau à
îamer sérieusement. D',autres sociétés de province semblent
également renoncer à, la traditionnelle léthargie d'hiver...
En un mot, jamais tant de rameurs n'avaient tant
ramé l'hiver : m&lgté la prudence qui s'impose en la
il jn'p&f. naja. imnoosiKlA /1a xrni r 1 \ 1a nr^oofta
d'uno brillante Eaison. -
J. B.
HOCKEY
Après plusieurs années de tâtonnemiants, de déceptions C't
d>fforts stériles, * le hockey français a enfin trouvé ea ré-
compense. La victoire très nette remportée samedi par la
France sur la Belgique porte' à quatre le nombre des vic-
toires consécutives de l'équipe française. A Genève, tille
avait défait successivement: Espagne, Tchécoslovaquie, Bel.
gique; cette dernière vient de s'incliner une deuxième fois,
et il semble que l'équt-pe trioolore devrait continuer la série
de ses bonnes performances devant la Suisse, le 17 avril,
sur ce même Stade de la Porte Dorée. L'excellent sportif
qu'eot Victor de Lavejfye, capitaine de l'équipe belge, l'a
d'ailleurs reconnu à la réunion qui suivit le matoh. Tandis
que la défaite belge de Genève n'était pas sans comporter
certaines excuses, le premier match international de !a
France en 1926 se solda à notre entier avantage, d'autant
que notre équipe se présenta incomplète et que nous dûmes
joner à dix pendant les dix minutes qui précédèrent la
temps.
La, Belgique, au contraire, était au complet et son-ejttll.
nement avait été plus poussé que celui des nôt,m «J'
eurent l'occasion seulement une fois de jouer ertalcmble.
De là à se demander quelles seront nos possibilités t.
facesdo l'Angleterre à Pâques, à Folkestone, il n'y a qnV
pas. Je sais bien 'que le fait de jouer sur un terrain brita;
nique constituera un hancScap dans l'esp.lit d'une maiori,.
assez mal informée des services que rend un bon terrai!
à toute bonne équipe. Mais le jour est arrivé peut-être c
déclarer que là France se trouve en état — peur la j>r'^
mière fois sans doute depuia 1908 — d'aligner une., équipe
vraiment b.mne. Le onze qui battit samedi la BtIgique
n'est pas, il s'en faut de beaucoup, notre meilleure for®^
tion nationale. Si on veut bien exploiter de îaçen intelli»enij
les remarquables dispositions dont Lemairo et Ragot 'Jn,
fait preuve pour se conjuguer avec des joueurs \tUxquel;
somme toute, Ils sont peu habitués-, si on a. la bo,,,
chance de posséder un De Lévaque en bonne condition ph!:
sique, trn Bédel plein de bonne volonté, un Bonnal entrai^
un eornu, enfin, qui ait dans les jambes vingt matches q;
préparation au lieu d'un seul, avec les autres joueurs aux.
quels noue avons habituellement recurs, nous pourrons
opposer aux Anglais un lot de choix dont les six bornins,
précités formeront le lot de tête Quant au reste de l'équipé
il n'y a. pas lieu de s'inquiéter. Avec 185 Sajarnier, R. Erba'
Dema,ret,, Orlowski, Prieur, Chevalier, Frtinaux, Peuchùt'
Remusat, Six et tutti quanti, nous aurons la possibilité
bâtir une grande équipe défensive. Mais pour qu'elle, so-.,
au "point en temps voulu, préparons-la dès maintenant,
sorte de la présenter déjà. contre aa. Suisse le 17 avril et ,i»
remporter une victoire clata-nte. —
M. L.
LUTTE & POIDS
Les lutteurs qui participèrent aux Championnats de Pari&
de luttes libre et gréco-romaine ont droit à des complimentî,
En effet, les épreuves de cette année présentèrent un r
intérêt
• Nos athlètes ont accompli de sérieux prpgrès; ils attaquent
et ripostent avec une science qui leur faisait défaut précé-
demment.
Quelques hommes se révélèrent dans les deux rtylea. En
gréco-romaine, Boucon produisit une grosse impression en
tombant Vandersipp au bout de 17 minutes d'une rencontre
menée à-toute allure. Le représentant du Pons Amical Club
triompha malgré les doutes que lion professeur Reiss émettait
sur sa résistance. v
Le Hongrois Domeny ne possède pas encore une mnsco.
lature Imposante, mais sa vigueur est aussi considérai)'.,
que celle d'Edmond Dame dont il réussit à se rendre mailr,
par une prise magistralement portée
En lutte libre, Calixte Delmas remporta la palme en Infli.
geant une défaite à Rcttmlluc, qui est un novice dans .n
style cher aux Suisses et aux Américains. Rottenfluc est un
athlète doué d'une grande 'PU«Luanoe, qui lui permet dB
tenir tête à tous les lutteurs de gréco-romaine appartenan;
à la catégorie des poids lêgers, En lutte libre, cette qualit,
est appréciable, seulement elle ne joue pas un ' rôle prim or,
dial. Delmas en a. fait la démonstration samedi dernier,
à la biontmibrtroise.
Les Championnats de Paris de 1927 verront très probable-
ment un plus grand nombre d'engagés dans les épreuves d.
lutte libre, car les amateurs de bourre finiront par corn.
prendre toftte l'a beauté de ce style.
X ,
Les éliminatoires pour le Championnat de Paris de poid;
et haltères sont terminées. D'excellents résultats furent enre-
gistrés et la compétition du 7 mars sera brillante. Ohez
poids plume, Suvigny domine le lot; touteloiz, Jouanet u
Rameau semblent de taille à lui livrer un vigoureux ass-nt.
Arnout. champion de France des poids légellll. aura n,
loue comme principal adversaire Pénot devra se contenter
d'un acefflit.
Chez les poids moyens, le titre paraît être à la merci de
Roger François. - 6
André Rolet trouvera en Dulsol sSn plus redoutable
antagoniate.- Aucun autre poids mi-lourd ne parviendra à
égaler ces deux athlètes...
Dans le haut de l'échelle, Louis DannojCx occupe nne no-
sition inexpugnable. Le titre de champion toutes catégories
lui appartiendra sans qu'il soit obligé de s'emp]oy:r ,
I fond. —
!
A. M.
BASKET BALL
La tournoi de l'U.A. Interga.dz'a.rts a reçu, de te
part du ptblic, un accueil très froid. Je dois à 1»
vérité de l'avouer Un gros effort avait pourtant été
tenté et les organisateurs méritaient mieux.
A quoi est dû ce demi échec î Je se crois pas que
le temps maussade y soit poux quelque chose ; les équi.
pes invitées étaient par ailleurs de premier plan ; la
venue des Américains sur courts découverts était entin
une curiosité qui eût dû déplacer plus de monde à
fiaint-Mandé. Alors 2 Il me semblé qu'il faille cherche:
la cause première dans les épreuves officielles de la
L P.A. et de la F.G.S.P.F. qui ont reteau dans leurs
dubs. dimanche dernier, tous les fervents de la balle
au panier. Le public des réunions de basket est,fourni,
■pour la majorité, pax les supportera d«. patrollll.ge.s;
quand le 0.8. Plaisance et l'A.S. Saint-Hi&polyte ne sont
pas dans le bain, il n'y a plus grand monde sur la
touche.
Actuellement, un tolt-nol de basket lI.'attil'P..ra pas le
publio. D'abord le basket est encore trop méconnu ; en-
suite il est un peu exagéré de croire qu on peut inté.
resser des profanes tout un après-midi avec plusieurs
matches de basket. Les enthousiastes eux..=émes - se la.
tiguent à la lomzue. '
An point de vue sportif, le ne pensa pu qu'il soit
juste de tenir compte des résultats obtenus Le Foyer
de 1-Iulhouse et l'A.S. Montf«,raiidalae furent trop net,
tement avantagés en étant qualifiés d'office pour les
demi-finales. En battant les Américains qui avaient déjà
tOllé deux matohes dans le tou=ol, les Alsaciens n'ont
pas réalisé une performance extraordii)aire, et en éli-
minant La Résidence Sociale de cinq points , les Mont-
ferrandais ont évidemment profité de la défaillance des
Levalloisiens qui avaient joué le matin même un match
acharné pour le Championnat contre !'U .A.l. De même
les Montferrandais n'ont pu tenir deux partie de suite
contre les Alsaciens qui avaient eu le temps de récu.
pérer.
Mais dans os tournoi il faut voir autre chose que le
.. 1K.-nf n.'Aftt. Vftffmrh Ha J'TT A T annuel il con-
vient de sendre hommage. -
R. P.
RUGBY
Derniers échos de Twickenham
— Les célèbres embouteillages de Colo-mbes ont
été battus de loin, samedi, à Twickenham. Il est
vrai que l'unique et étroit chemin d'accès du fa-
meux terrain de la Rugby Union rend impossible
l'écoulement rapide des piétons et des voitures. Le
match terminé à 16 h. 30, les premières des cen-
taines. de voitures parquées autour du stade, ne
purent tenter l'envol Isi l'on peut dire) ver8 Lon-
dres qu'à 17 h. 10. Mais l'embouteillage des voitu-
res commença ators et ne se termina 014e vers
[18 'heures. Â tel point ,
que l'autocar des joueurs
n'arriva qu'à 19 heures
à l'hôtel Belqravia.
— On fit de nombreux
paris sur le match ; on
donnait la Franâe à 2
contre 1, des Français
jouèrent même A égalité.
Si la traversée al.
ler fut superbe, sans le
moindre roulis sans le
moindre tangage, il n'en
fut pas de même au re-
tour. Cela chamboula
quelaue peu, et il. y eut
des malades à bord.
— Le masseur gallois
Le centre A .-R. ASLETT
qui marqua deux etsais
contre la France .
qui soignait nos joueurs, constata chez beaucoup
une fatigue musculaire très perceptible aux mol-
lets. Suite d'une saison très dure...
— Plusieurs Français effectuèrent le- déplace-
ment de Londres pour assister au match, et ils
éprouvèrent de grosses difficultés à trouver des
cartes payantes pour le match. Pourquoi la RtUlb11
Union n'agirait-elle pas comme la F.F.R. en réser-
vant une partie de tribune, aux. supporters amis
et compatriotes des visiteurs ?
— La veille du match, dirigeants de la Rugby
Union et dirigeants de la F.F.R. se réunirent en
■ un dîner qui manqua totalement de gaieté et d'en-
train. On y parla fort peu de l'International Board,
mais on discuta plus longuement la question des
"Nêo-Zélandais et Australiens. En tout cas, ce n'est
pas cette,, année, que nous entrerons dans le grou-
pement du rugby international.
— Avec la rentrée de Jauréguy, Borde et Bêho-
tégull. l'équipe de Prance retrouva ses belles chan-
sons basques, béarnaises et pyrénéennes, et la
grande camaraderie d'antan se trouva reconstituée
d'un coup.
■ T~ Allan Muhr traduisit les discours, mais il ou-
blia de répéter en français' ll'éloge qu'un dirigeant
britannique lut avait adressé dans la langue de
Shakespeare. M. Léry, président de la F.F.R. ne
put prendre la parole, la tradition anglaise ne pré-
voyant que* les seuls discours du chairman (prési.
dent). des deux capitaines et de l'arbitre.
Le roi d 'Anqleterre s intéressa beaucoup au
jeu, il connaissait chacun des joueurs français par
leur nom, et à chaque arrêt du jeu, tl expliquait :
« ballon pris dans la mêlée très juste », « off-
side », etc... S'il est un fervent de tous le.9 sports,
il manifeste certainement un faible pqur la prati.
que du ballon ovale. — .G. B.
L'opinion anglaise du « Juge de Touche »
est à retenir.
Le « Juge de Touche », du Sporting Life, écrit :
Le record « chéri » de Twiokenham reste vierge!... Ce
fut, x,6ellement, un moment émotionnant pour tous ceux
à qui le cœuT bat dès qu'il s'agit du prestige du rugby
anglais...
Le jour doit venir, inévitablement, où la France, qui ect
la seule nation continentale dont le rugby ait quelque peu
do valeur int,-rnationale, finira par obtenir le fruit de ses
efforts. Ju-,Qu'à présent elle a battu toutes les autres
équipes S(l¡uf Galles et nous ne tenons pas du tout à ce
qu'elle nous prouve sa supériorité auw:ravant.
Dans ses précédentes rencontres avec l'Irlande et C4alea.
notre équipe avait joué d'une manière qui nOUa laissait
anxieux sur le résultat vis-à-vis des t-ricolores.
Iï est fort heureux que les choses se soient passées favo-
r.ablement pour nous. Ce n'e6t pas que nos hommes fu.
rent si ertraordinaires, mais les Français se montrèrent
désappointants au poossi ble.
Le « paok » français fut très faible en comparaison et
c'est ce qui causa sa perte. Ils ne surent pas, comme ils
le firent contre l'lrùmde, faire une mêlée c<>nmnable, et
paTUrent agir au petit bonheur sans plan de bataille quel
qu'il fût. Par exemple: à de certains momentê. il se met.
taient à 3-2-3, puis une seconde- après on les trouvait à
3-2-2 en abandonnant à Bioussa le soin de mettre la balle
en mêlée,
Trop de coups de pieds également. Les Français auraient
été mieux inspirés s'ils avaient laissé les jeunes qui firent
merveille contre l'Irlande, au lieu d'avotr fait appel A
Jauréguy et Borde. Evidemment, ces deux grands athlètes
ont de l'exl)i-rience et jouent remarquablement bien. Mais
la vi-tease, l'i-n,uition... tout cela n'est plus que du passé,
chez Bœ-de, surtout — et ils bottaient en touche quand a
aurait fallu employer d'antrm méthodes POUT avancer.
Les arrières furent mauvais. Trop lentes, leurs atta-
ques!... Ils ignorèrent également, la trouée, l'esquive et la
passe courte...
Andr,6 Béhotéguy, Giaule et Destarac lurent toutefois
bons et c'est heureux pour nojis que Henri Béhotéguy ne
fût pas a peur se conjuguer avec son frère, car nous an.
rions vu nos chances fort compromism. Tel que le jeu se
pouxenivit, il n'y eut personne «vpable de soutenir ce
centre réellement intelligent (reallt clever centre).
Granle eut des coups de pieds remarquables. Mais cela
n'empicha pas de soupirer après la science d'at4eque d'un
du ManolT.
Destarao joua splendidement et « botta comme "un
arige ». Il fut un des grands joueurs 6ur le terrain,
Mais si la France veut réussir à faire quelque chose, il
faut Qu'elle change le jeu de ses avants et gu,elle infuse
du sang nouveau dans l'attaque..
Ils perdirent là. une partie q-ti'ils auraient pu fort bien
gagner, car, au point de vue du t,--rTain, les Français fe
trouvèrent souvent chez nous.
L'Angleterre ne joua pas bien. à franchement perler.
Zx. défense se conduisit convenablement devant Ses atta-
quants jouant sans méthode; mais ce sont-nos avants qui
furent Irritants. Trop de coups de vieds (n'est-ce pas
Kittermaster ?) et une -negJiKence complète de l'aile gau-
che. En fait Gibbst ne reçut la balle qu'une seule fois en
bonne position.
LES RESULTATS DE DIMANCHE
LE CHAMPIONNAT DE PARIS
SIXIEME SERIE
Tzard Pyrénéen (1) bat CA Jeunesse Parisienne (1)... 15—3
L'ENTRAINEMENT
AC Montmartrois (1) bat 'Cadets Gascogne (1) 9-6
RC Rouen (1) bat *US mans (1) 7 -6
US Banque France (1) bat "Touristes Elbeuviena (1)... S—3
AC Montmartrois (2) bat Cadets Gascogne (2) 17-0
*White Harriera (1) bat PUO (Médecine) 12-11
R Basco-Béarnais (1) bat .Evreux AC (1) 9-3
RBB (2) bat 'Olympique CoJumérien (1) 11 -4
RBB (3) bat *01. Columérien (2) 32—3
*GSO Lyonnais (1) bat AS Transports (1) 16—6
G-SCL (2) bat AST (2) 14--3
GSCL (Bardin) bat SCUF (Bonamy) S-S
ASPTT (1) bat SCUF (rés.).„ fr_o
ASPTT (2) bat SOUF (4) 24-9
ASS (2) bat ASPTT (3) 15-0
? Ajonc» Nontronnais (scol.) bat US de Jumilhac (1)... 48-4
*US Lagny (m) bat SS Primevères (3) ........................ li-II
*US Maurecourt (1) bat BritLsh RC 9-6
DEMANDES DE MATCHES
FC Lourdais (1), 7 et 14 mara. Siège social, Café de la.
Poste, IÀourdw.
— FC Lyon (1), 7 et 14 mars, sur son terrain. Claparôde,
6, rue Basse-Combalot, Lyon..
— Stade Clermontois (1), 7 mars, terrain adverse, 14 mars
sur son terrain Stade Clermontois, Olermont-Ferrand.
— Voiron 00 (1), sur son terrain, 21 et 28 mars, avril.
M. Ravel, boulev. de la. République, Voiron (Isère).
— Stade Rouennais (1), terrain au choix, 7 et 21 mars.
Siège social,' Café Victor, cours Boeldieu, Rouen.
— AS Cheminots Etat (1), province, saison. R. Gairand,
3, rue d'Ailly, Saint-Cloud.
— SM Caennais (1), 7 et 28 mars, terrain au choix.
M. Duhutrel, secrétaixe, 5, rue du Carel, Caen (C&Ivados),
— White Devils Perpignanais (1), terrain adverse, 7,
21 mars, 4 avril. Secrétaire, Majestio Bar, place de la
Loge, Perpignan.
— PUC (Grimai), terrain au choix, 14 mars. Grimai, 19,
rue Boissière, Paris.
— G&C Lyonnais (let 2), province, sajaon. M. Mathellé,
1S, rue des Dames, Paris (17').
— UAI (2) province. R. Provost, 3, r. Clodion, Paris (lS.).
— AS Versaillaise (1). province, 21 mars, 4 avril. R. Sail-
lant, 27. avenue de Vaucresson. Le Cheisnay (S.-et-O.).
— La Clodo, province, saison Chanterel, 80 bis, rue Den-
fert-Rocherea u, Boulogne-sur-Seine.
— AO Montmartrois (1 et rés.), dimanche et lundi de
Pâques. G. Basquin, 2,.square Leibnitz, Paris (18').
— CN Vichy (1), 7 mars, sur son terrain. M. Br&uoher,
49, boulevard Gambetta, Vichy.
AUTOUR DES TOUCHES
Claverie a-t-il été oublié 1 — Le trois-quarts centre Cla-
verie, ex-Lourdais, accomplissant actuellement son service à
Nantes, où il joue au S.N.U.C., est dans une forme excel-
lente. Il l'a prouvé contre ]»Aviron Bayonnais, le Racing,
le Stade Français, le S.C.U.F., etc. H ne figure pas oepen.
dant sur la liste des militaires convoqués à JomviJle. Ne
lIerait-ce pas un oubli de la Commission dé Sélection mlli.
taire de la F.F.R. 7
Pauvret Châteaurenarda-.*s 1 — Lea Cliâteauren&rdaîa se
plaignent de l'inclémence du sort à leur égard. Après avoir
gagné le Ohampionnat d'Honneur, ils durent rencontrer en
barrage Avignon et Marseille pour accéder en Excellence.
Difficilement battus à. Brive, ils s'inclinèrent évidemment
par un plus gros score devant le R.C. Narbonnais. Mais
maintenant ils doivent rencontrer le Racing, en barrage Hon.
neur-Excellence C'est, de toute évidence, le club d'Honneur
actuellement le plus redoutable et les poulains de Lalande
estiment, aveo quelque raison d'ai-Ueurq, que leurs efforts
n'ont guère été encouragés.
L'assemblée générale du S.C.U.F. — Ce soir, à 20 h. 30,
dans la Salle des Fêtes de Championnet-Sports, rue Jean-
Dollius prolongée, le Sporting Club Universitaire de France
tiendra lion assemblée générale statutaire. Ordre du jour:
Allocution du président; rapport moral et financier; rapport
des commissions (rugby, footbalL natation, athlétisme, cros&
country, tenni8, pelote basque) ; distribution des croix de
champions; modifications aux statuts; élections de six mem-
bres du Oomité. -Sont candidats : MM Cornutrait et R.
Girod, membres sortants, Cocheux, Delmas, P. Henry-Conan.
P-ier, Schmitt et L. Théry, Cette assemblée sera présidée
par M. Charles Brennus, présiassisté des vice-prési,dents, MM E.-G. Drigny et Georges
Bruni.
X
— Le centre catalan Bonnemaison viendrait ee fixer sono
peu à Pa.ris, Où jouera-t-ià ? Sans doute dans le club qui
contient le plus de Catalaus.
— Au jeu heurté, sans liaison ni cohésion du début de
saison, a succédé, au P.U.C. un jeu puissant mais ordonné
des avants, en liaison avec les lignes arrières. Contre Le
Creusot, Le Havre et la Générale, le P.U.C. a exécuté des
phases de vrai rugby et montré un moral parfait. C'est
un redressement remarquable. Félicitons-en les joueur&, leur
capitaine et leur Commission de Rugby: MM. Toudet, Ohl,
Deville, Bonenfant et Béteille.
— M Dreuilh, ancien joueur de l'Olympique, qui assiâ.
tait au match Carcassonne-Le Boucau, nous écrit pour nous
dire que joueurs et publio carca&%onnais se montrèrent, lé
jour de ce match, d'une correction et d'une sportivité
exemplaires, it. l'encontre de ce que nous écrivait notre
correspondant du Boucau, Vérité en-deçà, erreur en-delà...
MARCHE
LE BREVET DE 20 KIL. DE LA F.F.M.
La P.F. de Marche a remporté un bon sucoès avec la
deuxième épreuve de ses brevets, disputée sur 20 ki.1omètrE'1\.
Temps des quatre groupes: 9, h. 27, 2 h. 32, 2 h. 36, 2 h. 39.
Le temps maximum était de 2 h. 45. Liste des brevetés :
Hébert (ind.), Landry (ind,), Tambini (ind.), Sauvé (ind,),
Labatut (ind.), Pittance (ind.), Henri Léon (ind.), Minine
(ind.), Roquière (ind.), Ravau (ind.). Pène (ind.), G. Archer
(FFM), V. Archer (FFM). Regim beau (FFM), Kaminka
(CSF), Dubois (ind.), Caillet (ind.), Garo (ind.), H. Jean
(08F), Jauli (FFM) , Gallo (GAC), Cambrai (CSF), Gallet
(CSF), J. Dacquay (OSF) , J. Dujardin (FFM), Ch. Dujar-
din (FFM), Reynaud (ind.), Pauvert (GAC), Winckler
(CSF), Streignart (FFM), Tabor (ind.), Porée (ind.), Pit-
tance (ind.), Lamouroux (ind.), Lepreele (ind.), A. Pellé
(ind.), M. Pellé (ind.), Ch. Simon (ind.), Couty (ind.). Del.
hommé (MV), Bernet CAM), Pierreux (FFM), lIaefliger
(CSF), Boiuibre (AM), Lerenard (ind.), Chollet (ind.), La-
c&z,e (AM), Van Royen (MV), Fournier (MV), Laurent
(ind.).
Ilusaon (AM), Beffra (MV), Vialor (MV), Guilbert (ind.),
Bourgeois (CSF), Defaye (CSF), Delaunay (ind.). Cochet
(ind.), Wouters (AM), Lemesle (ind.), Poustay (CSF). Via-
lette (AM), Labourdette (ind.), Chambrun (ind.), Jandin
(MV), Brau (FFM), Ba&nioJ (MV), Ravel (MV), Vigné
(MV), Brevet (MV), Picard (AM), H. Caron (AM), L.
Caron (AM). Ràpel (AM), Vallier (MV), Kolbach (ind.),
Le Minoux (ind.), Cresp (AM). Poulard (MV), Clin (GAC),
Flouret (ind.), Borel (CSF), Pillet (OSF) , Nicq (CSF),
Dra.i!t (ind.), CoUard (CSF), Lefrand (CSF), Barutel (GAC),
Lambert (GAC), Verlot (GAC). Boulard (GAC), Goux (CV
M), LepJa.t (CVM), Bois (TM), Balestra (CVM), Le Masson
(TM), Barniar (TM), Barut (TM), Pauîtuo (ind.), Paccard
(ind.).
Vernon (ind.), Galimard (ind.), Parmentier (ind.), Fayel
(ind.), Rullier (AAC), Lacroix (ind.), Carlier (ind.), Lepage
(ind,), Pajol (ind.), Dinard (ind.), Plaisant (ind.), Servin
(MM), Vellut (MM), Bernard (ACF), Chateau (ind.J, Prévot
(ind.), Chapelle (MM), Sourdin (ind.), Balandras (ind.),
Vilmot (ind.), Rabutin (ind ), Douard (ind.), Brière (MM),
Petit (CEP), Rigobert (ind.), Denizot (OMOL), SorBler
(CMCL), Chauvel (CMCL), Rigal (CMCL), Martigault (CM
CL), Bouscat (CMCL), Vianat (AM), Pozo ' (ind.), Giosi
(CSF),- Fried (ind.). Merlin (Avallon), Siffertin (BP), Bar
rutel (BP), Cignal (BP), Baignot (BP), Foultié (CMP),
Bernot (CMP), Lassler (CMP), Dunand (CMP), La. Vaudère
(ind.), Viry (ind.), Terrot (ind.), Boulay (EP), Weil (EP).
Léonard (ind.)
Mestre (ind.), Pigot (ind.), Gentil (ind.), Perdrix (ind.),
Taponnier (ind.), Perrin (ind.), Barjac (ind.), Vertujeon
(ind.), Delplanque (ind.), Liard (ind.). Godet (ind.), Beau-
quis (ind.), Vassileff (ind.), Saxod (ind.), Burgnier (ind.),
Izard (ind.), Soucard (ind.), Dreyfus (ind.), Roux (ind,).
Lallas (ind.), Belleville (ind.), Simonet (RAC), Roy (ind.),
Honoré lind), Gance (ind.), Mauricet (ind.), Vallot (ind.),
Cottard (ind.), Feuillet (ind.), Perron (ind.), Mauduit
(ind.), Pellegrin (US 14e), Varnier (ind.), Duval (ind.).
Parent (ind.). Yves (ind.), Tourres (ind.), Ariste (ind.),
Morin iind.), Raphaolli (ASI), Claudel (ind.), Gervais
(ind.), Bonnard (ind.), Vigneau (ind.), Sarry (OMP), Léger
(CMP), Lambert (CMP), Vardet 1 (CMP), Vardet II (0
MP), Bouclet (ind.), Lassant (ind.), Bernard (UAP). De
Fourcy (ind.), Potin (ind.), Clouet (ind.).
A ces 206 marcheure, il y a lieu d'ajouter 37 brevetée nou-
veaux de 10 kilomètres, ainsi que les 32 participants de la
sortie organisée par l'Amicale Parisienne des Clubs de la
F.F.M.
Le Brevet de. 40 kilom. de la F.F.M. aura lien le 21 mars.
LE BREVET DE 20 KIL. DE LA F.F.A.
La Ligue Parisienne d'Athlétisme a organisé hier la
deuxième épreuve des Brevets de la. F.F,A., sur 20 kilom. à.
couvrir en moins de trois heures. 23 marcheurs ont pris le
départ et sont arrivés au but en 2 h. 49 m., portant ai na'.
il. 800 le nombre des participants aux Breveta.
Ce sont: Salomonovitz, Oheveau, Demorga. Antoine, The-
not, Monot, Guyot, Sunée, Boné, Thill, Guilbien, Bimpel,
Galy Paul, Galy Marcel, Carpentier, Rebourg, Gaulandeall,
Duhamel Albert, Faugeras Marcel, Majastre, Lebanc René,
Leblanc Henri, Strauss..
La prochaine épreuve, sur 30 kilom. 1 couvrir en moins
de 4 h 45, aura lieu le 28 mRr6. Eng. (licenoiée 1 fr., ioeil.
viduels 1 Ir. 50) à la L.P.A., 47j rue Richer.
HOCKEY
LES RESULTATS
LES CHAMPIONNATS DE PARIS
PREMIERE SERIE
Stade Frattca.is b. El France 10—1
Racine Olub de France b. PUC 6—0
UA Intergadz'aits b. Standard 4--0
DEUXIEME SERIE
S Français (2) b. UA Intergadz'a.rts (2) .................. 10—1
LE CHALLENGE DE L'INQUETERIE
BOULOGNE-SUR-MER. — 0.1. Boulogne b. Charma
U.C., 6 à 2.
Au début, les visiteurs anglais débutent, mais l'Inque-
t,ei-ie se reprend rapidement et marque à quatre reprises
différentes par l'intermédiaire de Schneidau et do H. BDu-
varlet. En deuxième mi-temps, partie plus égale, chaque
équipe marque deux buts.
Pour le Challenge des Cadets, le 0.1. Boulogne (2) a
battu le S.C. Abbeville par 2 à zéro.
LE CHALLENGE MAEGHT
A,MIWS, 28 février. — Pour eon second match, l'Amiem
A.O. a dû s'inc-liner sur le 6core de 3 à 1 devant le
Collège de Marcq. La seconde mi-temps a été en laveur
do. team local qui a joué de malchiance. Le but pour
A-miens a été marqué par Thomas. Le matoh nui aurait
mieu\ indiqué la physionomie de la partie.
DANS LE NORD
LILLE, fJ8 février. — Pour la Coupe Vandeputte (han.
dicap), le H-AC Lille (1) a battu le Lil'e HO (2 B),
par 8 buts à 1.
Pour le Championnat Universitaire du. Nord, l'Icam f6
battu les Gadz'arts de Lille par 3 buts à 2.
EN BELGIQUE
Les Championnats de Belgique
DIVISION 1
Daring Club de Bruxelles et La Gantoise : match remis.
DIVISION RESERVE
Léopold Club b. Berschoot AC 2—0
DIVISION II
Tour final :
Léopold Club (A) b. la Rasante .i 2—0
Léopold Club (B) b. RO de Bruxelles (A) ............ 4-1
Le Championnat interuniversitaires
BRUXELLES. — Au terrain du Lé9pald Club, s'est
disputé le Championnat de Belgique iuteru-niversitaires
de hockey. L'Université de Louvain a battu l'Universlt6
de Bruxelles par 2 à 0, gardant ainsi le titre qu'elle
avait acquis l'an dernier.
MATCHES AMICAUX
REIMS. — USP Pommery b. Stade Français (3), 6 à 3.
NATATION
L'ENTRAINEMENT D'AUJOURD'HUI
Libellule. — R.-v. ce soir, & 19 h. 45, & la piscine Hé-
bert. M. Leuffray recevra les adhésions Doux le banquet
Dauphins de Paris. — R.-v.. à. 19 h. 30. à Oberkaœpi.
NOUVELLES DIVERSES
— Les nageurs'du S.O.U-P. sont convoqués ce soir en
assemblée Iténére-le, salle des Fêtes de Oham-pionnet SporU,
rue Jean-Dolfus -prolongée (Métro: Marcadet).
— Air cours de la fête organisée par le ROYal Brussels
S.C., le club organisateur a triomphé en we.rer-'¡>Olo de la
Nage de Saint-Gi-Iles par 5 à 1 en éqiii,pe r6aane, et pal
6 à 2 en équipa première.
LAWN-TENNIS
EN ARBITRANT
Mme NEPPACH ET KEHRLING,
CHAMPIONS d'AUTRICHE et de HONGRIE
MONTE-CAHJrO, 27 février. — Il fut un temps où l'Au.
triche-Hoagrie ne formait qu'un empire; mais tant d'évé-
nements 66 sont -passés depuis la guerre qu'il n'est pas
étonnant de vaiir un Etat séparé en plusieurs morceaux.
Cependant, au tennis, les ressortissants de l'ancienne monar-
chie dualiste s'associent volontiers» Kehrling, champion
de Hongirie, et Mme Neppach, championne d'Autriche. D8
dédaignent pas de faite équipe...
Un jour - que le sort nous avait désigné comme a.TbiLT",
noue avons eu la curiosité, a.pree la partie, de demander
à l',un et à Vautre leurs impOEMioms. Le. championne parla
d'aibord : - .
J'ai >*e,tiooup regretté d'être aurivée si tord sur la
Riviera et i'gj. joué à Mante-Carlo 6ans être entraînée;
aussi n'est-'Ï: pas étonnant que j'ai été battue par Miss
BenJlett. Je prendrai ma. revanche à Menton et à. N'ce...
— Où jouez-vous en général ?
A Berlin où mon mari s'owape de travaux d'8ort.
L'an dernur, j'sa battu à Hambourg Mme F,,riedlebon,
championne d'Allemagne, mais à son tout elle l'emporta
eur moi à Berlin. En Allemagne, noua sommes toutes
ex cequo dams le classement officiel.
I - Quels sont les meilleiur- joueurs autedohiians 1
— Le comte SaJm, Ymî,.I, Mme Retliah.
- ViendTez-vous à Paris pour les Championnats '^ter-
nationaux ?
— Je serais très heureuse d'y ',realr...
Au. tour de Kemling; mais un interprète est néoe»ie
car le champion hongrois comprend le ft=ç&is, mais 110
le parle pas... encore.,.
— Champion de Hongrie depuis 1912, j'ai en le plaisir
de jouer à Budapest contre Borotra. l'an demm, pour 18
Coupe DM116 et j'aimerais bien à nouveau rencontrer
« l'as » français...
— Viendrez-vous à Paris cette année 2
— Je compte jouer à Paris et à Wimbledoo, si le§
circonstances s'y prêtent...
Décidément, les Parisiens 6eront gités cette année 51
loa 1, PMAro ok A 'oAltcIlmo. viennent
leur rendre visite au mois de juin 1 —
R. S.
LE TOURNOI DE MONTE-CARLO
MONTE-CARLO, l" mars fde notre envoyé spécial). -
Les demi-finales du doubl.e-mixte disputées ce matin fu.
rent gagnées par Mlle Vlasto-Morïpurgo, 6-3, 3-6, 6-4, sur
Mme Chambers-GaleDDe. et par Kehrlinlr-Mme Nencach sur
Timmer-Frenc-h, 6.2, 6-1. —
S.
LE TOURNOI DE MENTON
.MONTE-CARLO, 1" mars (de notre envoyé spécial). ~~
Le tournoi de Menton a débuté par un temps merveiIJenI.
Dans le championnat simple, on trouve en haut du t8*
bleau: Cochet. Crawford, Kingsley, Galeppe, et, en bO,
Kehrling, B. Hillyara Gordon Lowe. Parmi les daroe«.
Miss Wills aura pour principale adversaire Mmes Ntppach
et Peteri En demi-finale, Mllç Vlasto ee rencontrera aVe<)
Mlle Alvarez.
Dans le double messieurs, Cochet fait équipe avec Mor.
purgo; parmi lea autres teame engagés, citons Lowe-By'"
liard, Kingsley-Hodge, Kehrhng-Crawlord.
Dans le double dames, Mlles Vlasto et Alvarez font équip'.
\T11a Vlasto inuerft. la. rVnlnfi îifinT!v ovfirï rîn^>iefc. Cft-
Mlle Lenglen est partie pour un voyage en Italie. —
R. S.
DEMANDES DE MATCHES
— L'ASPTT demande match avec clubs de la région Par
sienne. Ecrire ASPTT. 49, rue de la Boëtie.
— L'Association Léopqld-Bellan demande match avec boo*
nea équipes jusqu'à 60 kll. de Paris; match-retour sur
te,rrain. Ecrire à M. L. Philips, 61, avenue de Rosny, ^
P'erreux (Sclne).-
DANS LES CLUBS
Tennis Club' d'Ivry, — Cette Société met à la dispositif
de ses membres des courts en terre battue; elle est .affi'f®'
à la F.F.L.T et dispute les Championnats de Parût Dt.!
tournoie et Interclubs termineront le calendrier AdlBsios'1
demandes de matches et renseignements au Sécréta"'"
8, rue de l'Egalité, à fvry-sur-Seine. Tél. Xvry 109.
-
L'ÉTERNELLE QUESTION !
Et voici que revient eur le tapis, grâce S. M. Ri-
met, grâce à M. Robert Bernstein, l'éternelle
question des amateurs et des professionnels.
Comme elle est parfaitement insoluble, ne nous
gênons, pas pour dire des choses qui ne convain-
cront personne.
M. Robert Bernstein dit, dans la lettre que
nous avons publiée dimanche, dos choses qui sont
fort belles et qui m'ont parfaitement touché. Rien
n'est plus beau, socialement ^parlant, que " l'ama-
tenrisme. Dans l'ordre social, rien n'est, plus ma.-
gnifique, plus émouvant que le jeune homme qui
prépare tout son être — muscles et cerveau — au
service du Pays. Il sait que ces services seront
incomplets si le corps n'est point l'égal de l'intel-
ligence. Et ce corps, il l'apprête sans cesse pour
plus de beauté, pour plus d'utilité, pour le meil-
leur ren-dement en vue de la cause sacrée.
Je ne sais rien de plus captivant, pas de Reli-
gion plus complète et plus élevée, car les voeux
monastiques, le sacerdoce, la première cCtmmu-
nion, les actes religieux, qui s'accomplissent . de.
vant nous ne constituent qu'un apport spirituel,
point total, dans lequel le corps, cette guenille,
ne compte pss.
L'athlète, lui, apporte tout son corps, tout son
cœur, toute son intelligence au service de ce dieu
magnifique et incomparable qu'est le Pays. Irait.
. il s'abaisser, avilir son idéal, jusqu'à toucher dl.\
manque à gagner "? Oserait-il souiller ses muscles
en les mettant au service d'intérêts vulgaires ?
Accepterait-il des encouragements ou des récom-
penses matériels ?
Non 1 vraiment, et je le dis, comme je le pense,
l'Amateurisme est la chose la plus émouvante et
la plus belle qui soit, et je tiens que le peuple
qui pratiquerait l'amateurisme que je viens de
dire, non seulement par ces élites mais par toute
sa jeunesse, serait le premier peuple du monde et
le plus fort.
Malheureusement, la question n'est pas aussi
simple que cela; elle ne consiste pas dans l'énoncé
d'une théorie, ou dans l'affirmation de ce qui ne
Saurait être qu'une exception. Certes, il faut lut-
ter contre le professionnalisme, certes le profes-
sionnalisme est inférieur, certes' il n'a aucune
portée sociale, certes il est dangereux parce que
tentateur et immoral, parce qu'il atténue la no-
tion du devoir civil. parca qu'il est contraire à la
notion de travail. Mais ce sont là des affirmations
encore une fois toutes spéculatives.
Reportez-vous à l'article paru hier en tête de
ce journal; il est saisissant et donnait presque la.
chair de poule. Sur 19 joueurs d'association,
18 préfèrent ne pas représenter la France aux
prochains Jeux olympiques et toucher leur manque
à gagner.
Ils sont professionnels, au sentiment i de
M. Bernstein, mai# y a-t-il lieu de leur jeter la
pierre. Combien, eur ces 18, clament : « Je suis
employé, je suis ouvrier', je suis chef de famille
et il m'est impossible, parce que je ne le peux
pas et non parce que je ne le veux pas, il m'est
impossible de ne pas être payé pendant que ]e
sport me distrait de mon travail. Entre mon pays
à représenter et ma famille à nourrir, la rude la;
du travail me contraint. à rester chez moi, si mon
déplacement se traduit par un vide dans ma
bourse. »
Et que dit k. pauvre petit cycliste, féru de son
sport. qui en rêve la nuit? « Je ne puis m'offrir
ni vélo, ni boyaux,, ni vêtements de sport. Faut-il
renoncer lL la bicyclette? Si oui, à quoi vais-je
passer mes dimanches ? Va-t-on me rendre au ca-
baret et à toutes les sottises où s'enlise la jeu-
ne-'sse non sportive ? s
Mais je veux bien, moi, ce joueur d'association,
ce cvclis+e. faisons-en des professionnels. Les
principes, d'abord I J'y consens d'autant, mieux
qu'ils apportent la preuve irréfutable du principe
auquel je me suis toujours rallié, 'à savoir que
l'amateurisme du pratiquant est fatalement fonc-
tion de l'ampleur de son porte-monnaie.
Soit, ce sont. des professionnels! Allons-y. Mais
je demande qu'ils le soient tous. Je demande
qu'on les juge rondement et rudement, je de.
mande que 1<1 conscience de nos Commissions
d'amateurisme ne s'obstine pa.s iL rechercher des
preuves matérielles, absentes presque toujours, et;
qu'il soit. entendu que le fils de ma concierge, qui
est groom dans un restaurant, n'a. pas les moyens
de s'offrir un vélo et le reste, et que s'il a tout
cela c'est qu'on le lui fi, indûment donné'.
Mais déjà, nous ne sommes plus d'accord avec
M. Bernstein et son amateurisme intégral, ou,
plutôt, sa, résolution de ne pas reconnaître le pro-
" fessionnalisme. Il faut, et il nous doit de fJoursui-
vre sa thèse jusqu'au bout. Pas de professionna-
lisme ? Allons-y! mais qu'il nous dise ce qu'il v-a
faire de ces '18 joueurs d'association 1 que va-t-il
faire du cycliste, fils de ma concierge? que va-t-il
faire de ces innombrables citoyens qu'il contemple
lui-même chaque année changeant d'équipe, de
club. de ville, sans autre raison que les intérêts
matériels qu'ils y trouvent. Et. le voilà amené,
malgré lui, pour soutenir sa thèse antiprofession.
nelle, là. soutenir que ces 18 joueurs sont des ama-
teurs et à les exclure de leur sport puisqu'il n'en
veut pas faire des professionnels.
En sorte que nous voici tout doucement con-
duits à penser que le doux Rimet nous apporte
un sens des réalités plus net que le fougueux
Bernstein, puisque partisans tous deux d'un ama-
teurisme épuré; Rimet; très logiquement, n'en-
lève pas à la vie sportive ceux qui n'ont d'autre
tare que la platitude de leur porte-monnaie.
Et l'on en revient ainsi à cet éternel dada —
cela ne vous surprend pas — de savoir si la du-
reté des temps et la vulgarisation de la pratique
, des sports n'indiquent pas qu'il faille : j
des amateurs
des mixtes
des professionnels.
Grave question, et qui, encore une foie, ne
> >é
sera jamais résolue, et peut-être, d'ailleurs, pour
notre plus grand bien.
Et je n'ai plus qu'un mot à dire, pour protes-
,, ter contre l'affirmation de M. Robert Bernstein,
que la notion d'intérêt enlève au sport toute ga-
rantie de sincérité et que cette notion perd toute
beauté. '" -"- • s
Vraiment on ne saisit pas bien pourquoi les
gestes de RigoulÓt, à moins que d'accuser les
inges de malhonnêteté, seraient truqués et sans
beauté depuis qu'il est professionnel. En cyclisme,
nos professionnels, depuis 135 ans, nous donnent
sur la route, et souvent sur piste, des spectacles
de toute beauté athlétique. Sont-ils sincères ? Si
je m'en faisais le garant, M. R. Bernstein pour-
rait m'accuser d'être orfèvre, maie qu'il demande
au public, qui depuis mai 1891, jour du premier
Bordeaux-Paris, au public qui depuis 35 ans rem-
plit les vélodromes pourquoi il persiste à encoura-
ger un sport truqué ?
| Non | non ! le professionnalisme n'est exclusif
ni de courage, ni d'amour du sport, ni de probité,
ni de valeur artistique. Socialement, il est, c'est
certain, inférieur à l'amateurisme, mais nous de-
vrions tous convenir qu'il est l'exutoire indispen-
sable de l'amateurisme et le déversoir tout indi-
qué des 18 joueurs d'association et du fils de ma
concierge.
Il est vrai que M. Bernstein pourra se deman-
der, comme je me le demande moi-même, ce qu'il
va rester d'amateurisme quand tous les chevaliers
du manque à gagner auront été privés de leur li-
cence? Car enfin, c'est de la logique tout cela.
Si l'on ne veut pas de professionnels, il faut tout
de même se résoudre à exclure de l'amateurisme
ceux qui n'en appliquent pas les règles.
Henri Desgrange.
CYCLISME
Je crois- décidément que, cette année, nous
pourrons compter sur le concours de Charles Pé-
lissier dans le bel assaut qui se prépare et au
cours duquel nos jeunes champions de la route,
recrutés en nombre cette fois, par nos grandes
marques de cycles, vont essayer de damer le pion
aux révélations étrangères, et de replacer le mus-
cle français à la. place prépondérante qu'il occu-
pait jadis.
Le plus jeune des trois frères, en gagnant le
Championnat .de Paris de cross cycio-pédestre,
vient en tout cas de nous prouver qu'il a pris
enfin son rôle au sérieux et qu'il a la. ferme
intention de s'imposer définitivement cette sai-
son.
Il a manifesté, évidemment, l'intention de bien
faire. Et il est 'non moins évident qu'il a réalisé
depuis quelque temps de sérieux progrès. En tout
état de cause il a de la volonté et de l'amour-
propre. Car, savez-vous bien que le jeune Charles
n'avait pu digérer sa défaite par Vottier et Fou-
eaux dans l'épreuve de sélection que fit disputer
l'U.V.F.' en vue de pourvoir de deux surnléants
l'équipe nationale qui prit part au Critérium In-
ternational? Il en aurait pleuré. Son plus grand
désir était de se trouver Xaux côtés de ses frères
dans la belle épreuve, désormais classique, et qui
constitue bien en quelque sorte le Championnat
du monde de la spécialité ; ce fut une grosse dé-
ception pour lui que son insuccès en la circons-
tance.
Son beau triomphe de dimanche dernier sur
Lacolle, Vottier, Christophe, Foucaux et « tutti
quanti », nous démontre clairement* qu'il n'avait
pas désespéré. Bien loin de là! Il n'avait pas
encaissé son échec! Mais. au lieu de s'en émou-
voir outre mesure, il ne fut pas long à réagir, et
en^ moihs de 24 heures, il s'était mis dans le
crâne, ce crâne têtu et volontaire qui est l'apa-
nage de la famille tout entière, d'avoir ea revan-
che à prochaine occasion. Il travailla dans ce but.
La réussite vient de couronner ses efforts. Re-
connaissons impartialement qu'il ne pouvait rê-
ver revanche plus rapide, plus belle, plus com-
plète, plus significative.
Je l'en félicite bien sincèrement. "lit je suis
d'autant plus heureux de son succès que noua
voici à la veille du Championnat de France, et
que ce sera un régal pour tous les fervents du
cross cyclo-pédestre que de le voir' pour la pre-
mière fois. aux prises, dans la spécialité, avec des
as dont la réputation p'est pius à faire en ce genre
de sport, si récréatif, si violent, si passionnant.
Ses deux frères, selon toutes probabilités, ne
seront pa« là. Il les remplacera Il apportera an
poteau toute une belle provision de bonne volonté
et de courage, et je vous garantis bien que, pour
ite part, je ne lui ménagerai pas les compliments
e il parvient Ih, inscrire son nom à un palmarès
qui commence à devenir réellement intéressant et
remarquable.
Vous décrire la joie que j'éprouve aujourd'hui
à_ vous dire quelque bien de ce gosse si bien doué,
si bel_ athlète, si bien créé et mis au monde pour
devenir un « vélocipédiste » épatant, est impos-
sible. ,
Combien cette joie est pure, profonde,- sincère,
vous ne sauriez l'imaginer.
C'est que Chariot m'a donné chaud l'an dernier.
Il allait mal. Il était entré dans une voie pénible
où l'on pense à toute autre chose qu'à un entraî-
nement sérieux et raisonné. Encore douze mois du
métier qu'il faisait et c'en était finit Le troisième
des Péli1Ssier ne devait plus rien faire, et il allait
rentrer dans l'ombre d'où il était brusquement
sorti, comme tant d'autres que nous avons connus
et qui, pour s'être fourvoyés, disparurent en un
rien de temps de la circulation, après avoir prouvé
cependant qu'ils avaient quelque chose dans le
ventre.
Mais, ce temps-là n'est plus! Charles Pélissier
' paraît avoir compris qu'on ne saurait être un
champion du second plan quand on porte un nom
semblable. Noblesse oblige 1 Et Je voilà déjà paré
d'un titre qui ne manque pas d'importance. Il ne
1 s'en tiendra pas làl La saison va s'ouvrir. Il a,
maintenant, l'âge et les moyens de bien faire. Il
fera bien, soyez-en convaincus! Tenez pour cer'
tain que si Charles le veut — et il le voudra —
nous le trouverons en fin de saison à la tête de
ceux de "Zs jeunes qui auront le mieux fait pour
le triomphe de nos couleurs. C'est, en ~out cas,
la grâce que je « nous » souhaite ! —
Ch. R.
FOOTBALL
Enfin, ça y est! Le F.C. Cette a battu l'Union
Sportive Suisse, et, de ce fait, se trouve qualifié
pour rencontrer, dimanche, le Stade Français à
,Lyon. ■
Félicitons les Cettoils de leur victoire et plai-
gnons les courageux joueurs de l'U.'S.S., qui du-
rent se rendre deux fois à Marseille pour être...
battus. Il est vrai qu'il y .a bien la consolation des
recettes, mais à cela Baumberger ne manquera
pas de nous répondre que les vainqueurs ont ga-
gné autant d'argent que les vaincus. -
x
Les championnats régionaux prennent l'allure
de véritables combatsj La lutte pour les points
est partout ^ âpre et féroce. Nul ne veut accepter
l'éventualité de la descente en série inférieure.
On défend ses couleurs avec acharnement, et on
s'emploie ferme pour battre son adversaire et...
1.> sort.
A Paris, l'Olympique infligea au Club Français
une défaite retentissante. Huit bute contre deuxl
Excusez du peu ! Les joueurs au maillot vert se
sont surpassés, et je suis eûr que leurs dirigeants
furent satisfaits de leur tenue, car une victoire de
leur équipe, sur celle du Club Français... ça.
compte. N'est-ce pas, Balestra, vieux pilier, chau-
vin' de tes couleurs, que ton bonheur fut complet!
A Calais, l'Amiens A. Club perdit trois points
précieux ; il est juste d'ajouter que le Racing
Calaisien possède une excellente équipe, qui est
particulièrement à redouter sur son terrain. Chav
riguès, qui) eut l'occasion d'assister plusieurs fois
cette saison à des matches auxquels prenaient
part le R.C.R., nous disait tout dernièrement l'a.
surprise de ne pas voir cette équipe en tête du
classement.
L'Olympique Lillois, qui tient à faire honneur
à sa vieille réputation, se dépensa âprement, et
dimanche, il réussit à partager les points avec
ru.S. Boulonnaise ; c'est une excellente perfor-
mance à l'actif des « Dogues ».
x
De tous côtés on silgnafe des incidents qui se
produisent du fait de l'arbitrage. Et, neuf fois sur
dix, ces incidents sont créés parce que le directeur
do la partie est un arbitre... bénévole, c'est-à-dire
un monsieur qui se dévoue pour remplacer un ar-
bitre officiel qui, dûment convoqué, n'a pas dai
gné se déranger.
Certes les arbitres ont souvent à se plaindre du
public et des joueurs, mais nous ne pouvons ad-
mettre qu'ils agissent ; ussi légèrement. Car, au
moment où ils acceptent d'être arbitres, ils doi.
vent connaître, non pas les avantages de cette
situation (il "' y en a pas!...), mais le dévoue-
ment et la dose de philosophie qu'il est indiepen
sable de posséder pour arbitrer un match de foot-
ball.
L'arbitre hénévnli? n'a ma pfc n'nnrn. înmaili il'a.n.
torité de J'arbitre officiel. —
L. G.
RUGBY
Dans la foule qui s'incruste eur le quai de la
gare du Nord, semblable à des rochers qui fixent
le parcours des vagues qui déferlent du train de
Londres, un de mes amis m'accueillit, dftnanche,
par un sourire et l'inévitable :
« —i On ne les battra donc jamais? »
Il ajoutait : 1 :
« — Puisque nous ne pouvons triompher d'eux,
abandonnons la partie. Faisons autre chose...
jouons à la belote par exemple. »
Et, à grands renforts d'arguments, il me prouva
qu'ayant constitué la meilleure équipe, ayant sorti
de la retraité des euper-a's, ayant mis tous les
atouts dans notre jeu, nous devions vaincre ce
jour-là ou... jamais.
Je m'exerçais vainement à lui démontrer qu'il
nous manqua bien peu de choses au début pour
marquer par deux fois, quelques centimètres, un
cinquième de seconde et l'occasion passa, notre
manque de chance évident provenant surtout de
notre peu d'habileté à profiter de ces nombreu-
ses occasions. Les causes de nos insuccès sont da
trois ordres : technique, moral, physique; les
Britanniques traînent plus de cent ans de rugby
derrière eux. Le sport du ballon ovale est leur
chose, leur bien, ils l'ont modelé S leur image,
ou plutôt à l'image de leur tempérament, ils le
régissent seul, en vérifient les règles, en contrô-
lent minutieusement les modifications. La façon
de faire les passes, surtout de ramasser en vitesse
sans perdre un cinquième de seconde, la tête bais-
sée, la position en avant très inclinée, le sens de
la pénétration rectiligne, le regroupement autour
du porteur du ballon, semblent être effectués sous
l action de réflexes qui dénotent un long atavisme
de race. Ce n'est pas en quelques années que
nous pouvons nous assimiler ces mille riens, qui
font pencher la balance du côté de nos adver-
saires. Enfin l'ensemble des quajités athlétiques,
en ce qui concerne surtout les coefficients poids
et taille, sont nettement supérieures du côté bri-
tannique.
Par contre, chez nous, les .qualités d initiative
se trouvent plus développées, l'intelligence gé-
nérale est supérieure, 1:1 verve et l'entrain sont
très poussés, il ne manque qu'à les adapter aux
mouvements du rugby. Et voilà comment, avec
quinze hommes qui s'emploient de leur mieux,
qui se montrent vaillants de bout en bout, qui
donnent le meilleur d'eux-mêmes, qui sont bien
doués, on est toujours battus. Les hommes, pas
plus ceux de q'wickenham samedi, que ceux dit
Colombes, ou de Belfast, n'ont rien à se repro.
cher, ils furent tous très énergiques, et j'ai plai-
sir à noter, par exemple, la belle défense de Jau.
réguy, de Borde, de Destarac, de Piteu, de Cas.
sayet, de Piquiral, de Bious&a, notamment; mais
ce quelque chose qui manquait il y a trois jours,
fait toujours défaut à l'heure même où l'édifice
bien constitué ne paraît affligé d'aucune fissure.
Le temps fera son œuvre, car on apprend tou-
jours quelque chose de nouveau en rencontre in-
ternationale, et progressivement nous arriverons
au niveau des Britanniques, puis un jour que nous,
ns connaîtrons peut-être pas, on fera chez nous
bien mieux qu'eux. Mais quand? Pour l'instant
il ne reste qu'à attendre l'occasion, elle se pré-
sentera le jour où on y pensera le moins. —
G. B.
NATATION
Au coi2grès de la Fédération, par suite de circonstances
fortuites, le 200 m. relaie quatre nagea lut... assassiné ;
ce pauvre relais était attaqué surtout par ceux qui ne pos-
aéd,aient pas de spécialistes susceptibles de B'y bien oom.
porter.
II est mort, paix à ses cendres; toutefois, il faut souli-
gner qu'il fut remplacé par un relais trois nages et que
la distance dudit relaie n'a pas été fixée et ceci est plus
grave.
Cette question a été renvoyée à la nouvelle commission
sportive, qui ne s'est du reste pas encore réunie, bien
qu'un mois entier se boit écoulé depuis lors.
Il semblerait que le successeur du quatre nog,-&, 4x50,
dût être un trois nages, 8x50: back-cravvl, brasse, style
libre, ce ocrait la conclusion simple et logique, puisque
l'on a. supprimé l'over artn-strocke et que les épreuves sur
de courtes distances donnent lieu généralement à plus de
lutte tout en restant plus régiilières.
HélasI il n'en serait vraisemblablement pas ainsi, si
nous en croyons certains bruit.. La commission sportive
de la F.F.N.S. (en la personne de son secrétaire) opine-
rait pour une épreuve « bancroche » : 50 m. dos, 50 m.
bram, 100 m. nage libre! La. raison de ce choix serait,
que la distance de 200 m. ne peut être modifiée.
Pourquoi donc, grands dieux? Si c'est pour créer IUle
épreuve hybride comparable aur veau à deux têtes ou au
mouton à cinq pattes, ce n'était pas la. peine de changer...
I)ans toutes les dernières réunions pari&ienn,-s, le ralais
150 m. trois nages (et non 200 m.) a été épinglé au pro-
gramme et a donné d'excellents ré.sult,a,ts. De même. à
Nancy, dimanche I)rochgin, c'est un 1;:;0 m. trois nages
qui est prévu.
Une autre solution pourrait être envisagée: celle du
350 m.. en relais progressif: 50 m. dos, 100 m. brasse et
200 m. nage libte. La formule est très appréciée en Alle.
omagne, et une épreuve de ce genre ne manquerait pas
d'intéresser les spectateurs. Toutefois nous estimons que
la meilleure combinaison est celle du 3x50; aussi espé-rohs-
mous que la commission sportive de la F.F.N.S. s'y ia-
lierd, car elle est la seule logique. —
A. C.
BOXE
J'ai rencontré hier l'exceuént Lew Bui>,-ton, qui me
parlant de la rencontre Devos-Domgœr^en, qui doit 6©
disputer dans quelques jours à Berlin, pour le Cham-
pionnat d'Europç des poids moyens, me fit fort judi-
cieusement remarquer que Devos était an des très rares
hommes — peut-«être même le seul — qui consentit a
mettre son titre en jeu, un mois environ après l'avoir
acquis. C'est là, en effet, un geste dont on ne saurait
trop complimenter le sympathique champion belge. en
una époque où la plupart des détenteurs de champion.
mate font les pires acrobaties pour arriver à conserver
leur titre le plus longtemps possible.
Voyez, -len effet, de quelle façon les champions oUi.
ciels font d'ordinaire leurs combats : il n'est question
pour eux que de rencontres se disputant à 500 gram-
mes ou à 1 kilo au.dessus de la limite de leur caté-
gorie, de telle façon qu'ils peuvent conserver leur titre
sans discussion, même en cas de défaite. Qu'um organi.
sateur essaie de les faire combattre à la limite, ils
poseront aussitôt des conditions draconiennes ou n'ac-
cepteront pas de faire le combat, Pour eux une seule
chose compte : ne pas perdre leur titre. Et c'est ainsi
que l'on voit des champions se faire battre deux ou
trois fois et oemserrer malgré cela un titre qui, pour
être officiel, n'en perd pas moins la plus grande partie
de sa. valeur.
Je sais bien que la régularité et les règlements de
la F.F.B. ou de l'I.B.U. exigent que les plus grandes
garanties soient prises, quant aux rencontres mettant
un titre en jeu; mais ceci s'acoorde parfaitement avec
mon point de vue. Il n'est, en effet, pas plus difficile
de vérifier qu'une rencontre ait lieu à la limite d'ume
catégoxie, qu'à un certain nombre de grammes au-dea-
sus.
S'il en *.Ilait autrement, les titres changeraient peut..
être plus souvent de maiiie, mais cela n'empêoherait en
rien celui qui est le meilleur de demeurer le meilleur.
Et il faut, je le répète, savoir gré à René Devos
d'a,voir, de son bon vouloir, dérogé à Ta. fâcheuse cou,
tume, dont usent habituellement la plupart de ses col-
lègues. — P. O.
P. S. — Je profite de l'occasion, puisque nous OOJD.
mes sur ce sujet, pour rappeler qu'un des plus beaux
gestes qu'ait eu à enregistrer le sport de la boxe, fut
celui d'Eugène Oriqui qui mit son titre mondial en
jeu, un mois environ après l'avoir conquis — et qW,
hélas ! le perdit. Ce qui montre que la sportivité n'est
pas toujours a-écompen£ée.
CROSS COUNTRY
A part quelques rates exceptions, on verre, dans le
procfhain « National >, toutes les équipes provinciales que
l'on r,'att,-.ndait à y voir.
J,,e Stade Bordelais, lo Massilia Club, l'A.S. Mont-ferran-
d&ise, le C.S. Jean-Bouin d'Angers, l'Arraa Olympique, le
S.C. Montcellien, le 0.0. Creusotin, l'U.S. SPI-lienne, le
F.C. Cosnois, sont • chaque année les hôtes de Parie et
personne n'a l'idée de g'en plaindre.
PeT cont", nmL- ne ver:rons. cette année, n4 les Mon-
ceaux; ni les Amiénois, ni les Itouennals. Nolis ne verrons
pas plus les Oyonnaxiens qui, par la faute &ttn regrettable
,i,ncident... diplomatique, n'on,t pas pris part dimanche à
l'interrégionale pour laquelle ils étaient qualitiéa. Regret-
tons ces déle,,ti.-, non oti-lu- , et souhaitons à ces équi-
pes, malheureuses en 1926, plus de chance en 1927.
X
IndividiieUement, nous ne verrons ni Peld, ni Duquesne.
Je pense que Pelé, qui paraissait tant à fait décidé à
ne pas courir le « National ", n'a pas dimanohe dernier,
à Orléans, tenon essentiellement à sa qualifier pour la
IlDale.
Pelé a. dit et répété qu'il avait horreur des crossicoun. j
tries sur b,ippodrome. Pelé n'est pas seul de cet avis; -1
e,.t-ce une raison pour décliner la. lutté, quand, comme
lui, on a une toute première chance de vaincre 1...
Le cas Duquesne est plus simlple. L'homme n'a pas pu,
dimanche dernder, à. Amiens, faire mieux que e4xiùme,
battu de loin par Mascaux, Dupuis, Duhamel, Croquet et
Gaillard.
Nous avons connu un tout autre Duquesne...
X
Par contre, iBedel, Guillemot, Denis et Lausseigh ont
brillamment gogné. Voilà, assurément, une quadrupîette
provinciale qui fera de la bonne besogne le jour dit « Na-
tional n.
On' peut, à cee noms, ajouter ¡;ans crainte celui da
Ma6caux et y accoler celui de Marceau Dupais. J'ai eu,
à Amiens, la. bonne fortune d'asister au duel que se
sont livrés ces deux champions de région et j'estime que
tous deux — surtout Mascaux — sont en progrès très'nets.
Cette année encore, il y a, tant à Parie qu'en -province,
rune bonne trentaine de orossmen épron-veis, capables de se
classer dans les... dix premiers du « National ». C'est la
bagarre en perspective. ,
X
~ Tandis que la province bataillait en rue du « Natio-
nal », Paris disputait ses Championnats d'équipes inférleu.
res.
JA lJ.A.S,G., déjà détenteur du Championnat des équ-ipes
sœondes, enleva, hau/t-le-pied, les équipes troisièmes, qua-
trièmes, -inquièmes... et ainsi de suite jusqu'à dix.
Vraiment, il ne monque, à. Quilg^irs et à ses hommee,
que le Championnat des équipes premières. Donneraiezit-ila
les neuf autres pour celui-là ?... -
L. M.
AVITRON
Voici près de cinq mois qu,(Lllcnnë Icompétition sérieuse
n'a donné aux rameurs parisiens la mcindre occasion
de maniftestes- leur activité. Tous Ces efforts tentés
jusqu'à présent contre cette mQrte,saison officielle n'ont
g aéra connu de succès : l'aviron ne peut s'entendre,
en oo111'6e, sans time préparation continue qui, l'été,
n'est pas loin d'absorber toutes les soirées du rameur
à l'eiltraînement-, l'hiver, deux sorties hebddmadaixes,
seules possible-, constituent tout juste aiDe préparation
à l'entraînement sérieux qui commence avec le win-
temps ^ : excelLentes au point de vu'e de l'endurance,
ces sorties, trop souvent contrariées par le vent et le
courant, ne suffisent pas à donner au rameur le eoulfle
nécessaire à qui veut envisager la moindre course sé-
rieu.s,-. De là le peu d'entrain généralement manifesté
par les rameurs à l'égard des compétitions hivernales :
tout récemment encore, on dut "nonceroù la Coupe
du Jour de l'An — si généreusement dotée par M. Glan-
daz — surtout, croyons-nous, à cause du peu d'enthoor
siasme des rameurs int&essés.
De ces efforts pour établir une tradition de régatca
d'hiver, seules subsistent actuellemedti, à - notre Connaiq-
sance, les ocuTses handic::,p « intimes » org¡¡,nisées, cha-
que mois, par un petit nombre de grands clubs; ces
épreuves, généralement réservées aux membres du club
organisateu.r, sont surtout intéressantes pour les capite,!-
nes d'entraînement, qui trouvent là de précieuses don.
nées sur la. valeur relative de leurs rameurs, et les
courses en question, intéressent dans chaque société tous
les rameurs qui sont ou se croient susceptibles d'être
ainsi « sélectionnés », d'où la vive activité qui ne cesse
de régner, par exemple, à la- « Marne » et au « Rowd-ng ».
Fort heureusement, et malgré les apparencës, l'activité
n'est guère moindre ailleurs ; quel que soit le temps, à
Asnières comme en MartIle, c'est par centaines que les
clubs parisiens enregistrent les sorties du samedi et du
dim-anche, en dehors des équipes régulières qui s'entrai-
nent déjà, notamment pour la Traversée de Paris (24 avril).
A Lyon, malgTé des dissentiments regrettables entfe so-
ciétés nautiques. il semble qu'on pense de nouveau à
îamer sérieusement. D',autres sociétés de province semblent
également renoncer à, la traditionnelle léthargie d'hiver...
En un mot, jamais tant de rameurs n'avaient tant
ramé l'hiver : m&lgté la prudence qui s'impose en la
il jn'p&f. naja. imnoosiKlA /1a xrni r 1 \ 1a nr^oofta
d'uno brillante Eaison. -
J. B.
HOCKEY
Après plusieurs années de tâtonnemiants, de déceptions C't
d>fforts stériles, * le hockey français a enfin trouvé ea ré-
compense. La victoire très nette remportée samedi par la
France sur la Belgique porte' à quatre le nombre des vic-
toires consécutives de l'équipe française. A Genève, tille
avait défait successivement: Espagne, Tchécoslovaquie, Bel.
gique; cette dernière vient de s'incliner une deuxième fois,
et il semble que l'équt-pe trioolore devrait continuer la série
de ses bonnes performances devant la Suisse, le 17 avril,
sur ce même Stade de la Porte Dorée. L'excellent sportif
qu'eot Victor de Lavejfye, capitaine de l'équipe belge, l'a
d'ailleurs reconnu à la réunion qui suivit le matoh. Tandis
que la défaite belge de Genève n'était pas sans comporter
certaines excuses, le premier match international de !a
France en 1926 se solda à notre entier avantage, d'autant
que notre équipe se présenta incomplète et que nous dûmes
joner à dix pendant les dix minutes qui précédèrent la
temps.
La, Belgique, au contraire, était au complet et son-ejttll.
nement avait été plus poussé que celui des nôt,m «J'
eurent l'occasion seulement une fois de jouer ertalcmble.
De là à se demander quelles seront nos possibilités t.
facesdo l'Angleterre à Pâques, à Folkestone, il n'y a qnV
pas. Je sais bien 'que le fait de jouer sur un terrain brita;
nique constituera un hancScap dans l'esp.lit d'une maiori,.
assez mal informée des services que rend un bon terrai!
à toute bonne équipe. Mais le jour est arrivé peut-être c
déclarer que là France se trouve en état — peur la j>r'^
mière fois sans doute depuia 1908 — d'aligner une., équipe
vraiment b.mne. Le onze qui battit samedi la BtIgique
n'est pas, il s'en faut de beaucoup, notre meilleure for®^
tion nationale. Si on veut bien exploiter de îaçen intelli»enij
les remarquables dispositions dont Lemairo et Ragot 'Jn,
fait preuve pour se conjuguer avec des joueurs \tUxquel;
somme toute, Ils sont peu habitués-, si on a. la bo,,,
chance de posséder un De Lévaque en bonne condition ph!:
sique, trn Bédel plein de bonne volonté, un Bonnal entrai^
un eornu, enfin, qui ait dans les jambes vingt matches q;
préparation au lieu d'un seul, avec les autres joueurs aux.
quels noue avons habituellement recurs, nous pourrons
opposer aux Anglais un lot de choix dont les six bornins,
précités formeront le lot de tête Quant au reste de l'équipé
il n'y a. pas lieu de s'inquiéter. Avec 185 Sajarnier, R. Erba'
Dema,ret,, Orlowski, Prieur, Chevalier, Frtinaux, Peuchùt'
Remusat, Six et tutti quanti, nous aurons la possibilité
bâtir une grande équipe défensive. Mais pour qu'elle, so-.,
au "point en temps voulu, préparons-la dès maintenant,
sorte de la présenter déjà. contre aa. Suisse le 17 avril et ,i»
remporter une victoire clata-nte. —
M. L.
LUTTE & POIDS
Les lutteurs qui participèrent aux Championnats de Pari&
de luttes libre et gréco-romaine ont droit à des complimentî,
En effet, les épreuves de cette année présentèrent un r
intérêt
• Nos athlètes ont accompli de sérieux prpgrès; ils attaquent
et ripostent avec une science qui leur faisait défaut précé-
demment.
Quelques hommes se révélèrent dans les deux rtylea. En
gréco-romaine, Boucon produisit une grosse impression en
tombant Vandersipp au bout de 17 minutes d'une rencontre
menée à-toute allure. Le représentant du Pons Amical Club
triompha malgré les doutes que lion professeur Reiss émettait
sur sa résistance. v
Le Hongrois Domeny ne possède pas encore une mnsco.
lature Imposante, mais sa vigueur est aussi considérai)'.,
que celle d'Edmond Dame dont il réussit à se rendre mailr,
par une prise magistralement portée
En lutte libre, Calixte Delmas remporta la palme en Infli.
geant une défaite à Rcttmlluc, qui est un novice dans .n
style cher aux Suisses et aux Américains. Rottenfluc est un
athlète doué d'une grande 'PU«Luanoe, qui lui permet dB
tenir tête à tous les lutteurs de gréco-romaine appartenan;
à la catégorie des poids lêgers, En lutte libre, cette qualit,
est appréciable, seulement elle ne joue pas un ' rôle prim or,
dial. Delmas en a. fait la démonstration samedi dernier,
à la biontmibrtroise.
Les Championnats de Paris de 1927 verront très probable-
ment un plus grand nombre d'engagés dans les épreuves d.
lutte libre, car les amateurs de bourre finiront par corn.
prendre toftte l'a beauté de ce style.
X ,
Les éliminatoires pour le Championnat de Paris de poid;
et haltères sont terminées. D'excellents résultats furent enre-
gistrés et la compétition du 7 mars sera brillante. Ohez
poids plume, Suvigny domine le lot; touteloiz, Jouanet u
Rameau semblent de taille à lui livrer un vigoureux ass-nt.
Arnout. champion de France des poids légellll. aura n,
loue comme principal adversaire Pénot devra se contenter
d'un acefflit.
Chez les poids moyens, le titre paraît être à la merci de
Roger François. - 6
André Rolet trouvera en Dulsol sSn plus redoutable
antagoniate.- Aucun autre poids mi-lourd ne parviendra à
égaler ces deux athlètes...
Dans le haut de l'échelle, Louis DannojCx occupe nne no-
sition inexpugnable. Le titre de champion toutes catégories
lui appartiendra sans qu'il soit obligé de s'emp]oy:r ,
I fond. —
!
A. M.
BASKET BALL
La tournoi de l'U.A. Interga.dz'a.rts a reçu, de te
part du ptblic, un accueil très froid. Je dois à 1»
vérité de l'avouer Un gros effort avait pourtant été
tenté et les organisateurs méritaient mieux.
A quoi est dû ce demi échec î Je se crois pas que
le temps maussade y soit poux quelque chose ; les équi.
pes invitées étaient par ailleurs de premier plan ; la
venue des Américains sur courts découverts était entin
une curiosité qui eût dû déplacer plus de monde à
fiaint-Mandé. Alors 2 Il me semblé qu'il faille cherche:
la cause première dans les épreuves officielles de la
L P.A. et de la F.G.S.P.F. qui ont reteau dans leurs
dubs. dimanche dernier, tous les fervents de la balle
au panier. Le public des réunions de basket est,fourni,
■pour la majorité, pax les supportera d«. patrollll.ge.s;
quand le 0.8. Plaisance et l'A.S. Saint-Hi&polyte ne sont
pas dans le bain, il n'y a plus grand monde sur la
touche.
Actuellement, un tolt-nol de basket lI.'attil'P..ra pas le
publio. D'abord le basket est encore trop méconnu ; en-
suite il est un peu exagéré de croire qu on peut inté.
resser des profanes tout un après-midi avec plusieurs
matches de basket. Les enthousiastes eux..=émes - se la.
tiguent à la lomzue. '
An point de vue sportif, le ne pensa pu qu'il soit
juste de tenir compte des résultats obtenus Le Foyer
de 1-Iulhouse et l'A.S. Montf«,raiidalae furent trop net,
tement avantagés en étant qualifiés d'office pour les
demi-finales. En battant les Américains qui avaient déjà
tOllé deux matohes dans le tou=ol, les Alsaciens n'ont
pas réalisé une performance extraordii)aire, et en éli-
minant La Résidence Sociale de cinq points , les Mont-
ferrandais ont évidemment profité de la défaillance des
Levalloisiens qui avaient joué le matin même un match
acharné pour le Championnat contre !'U .A.l. De même
les Montferrandais n'ont pu tenir deux partie de suite
contre les Alsaciens qui avaient eu le temps de récu.
pérer.
Mais dans os tournoi il faut voir autre chose que le
.. 1K.-nf n.'Aftt. Vftffmrh Ha J'TT A T annuel il con-
vient de sendre hommage. -
R. P.
RUGBY
Derniers échos de Twickenham
— Les célèbres embouteillages de Colo-mbes ont
été battus de loin, samedi, à Twickenham. Il est
vrai que l'unique et étroit chemin d'accès du fa-
meux terrain de la Rugby Union rend impossible
l'écoulement rapide des piétons et des voitures. Le
match terminé à 16 h. 30, les premières des cen-
taines. de voitures parquées autour du stade, ne
purent tenter l'envol Isi l'on peut dire) ver8 Lon-
dres qu'à 17 h. 10. Mais l'embouteillage des voitu-
res commença ators et ne se termina 014e vers
[18 'heures. Â tel point ,
que l'autocar des joueurs
n'arriva qu'à 19 heures
à l'hôtel Belqravia.
— On fit de nombreux
paris sur le match ; on
donnait la Franâe à 2
contre 1, des Français
jouèrent même A égalité.
Si la traversée al.
ler fut superbe, sans le
moindre roulis sans le
moindre tangage, il n'en
fut pas de même au re-
tour. Cela chamboula
quelaue peu, et il. y eut
des malades à bord.
— Le masseur gallois
Le centre A .-R. ASLETT
qui marqua deux etsais
contre la France .
qui soignait nos joueurs, constata chez beaucoup
une fatigue musculaire très perceptible aux mol-
lets. Suite d'une saison très dure...
— Plusieurs Français effectuèrent le- déplace-
ment de Londres pour assister au match, et ils
éprouvèrent de grosses difficultés à trouver des
cartes payantes pour le match. Pourquoi la RtUlb11
Union n'agirait-elle pas comme la F.F.R. en réser-
vant une partie de tribune, aux. supporters amis
et compatriotes des visiteurs ?
— La veille du match, dirigeants de la Rugby
Union et dirigeants de la F.F.R. se réunirent en
■ un dîner qui manqua totalement de gaieté et d'en-
train. On y parla fort peu de l'International Board,
mais on discuta plus longuement la question des
"Nêo-Zélandais et Australiens. En tout cas, ce n'est
pas cette,, année, que nous entrerons dans le grou-
pement du rugby international.
— Avec la rentrée de Jauréguy, Borde et Bêho-
tégull. l'équipe de Prance retrouva ses belles chan-
sons basques, béarnaises et pyrénéennes, et la
grande camaraderie d'antan se trouva reconstituée
d'un coup.
■ T~ Allan Muhr traduisit les discours, mais il ou-
blia de répéter en français' ll'éloge qu'un dirigeant
britannique lut avait adressé dans la langue de
Shakespeare. M. Léry, président de la F.F.R. ne
put prendre la parole, la tradition anglaise ne pré-
voyant que* les seuls discours du chairman (prési.
dent). des deux capitaines et de l'arbitre.
Le roi d 'Anqleterre s intéressa beaucoup au
jeu, il connaissait chacun des joueurs français par
leur nom, et à chaque arrêt du jeu, tl expliquait :
« ballon pris dans la mêlée très juste », « off-
side », etc... S'il est un fervent de tous le.9 sports,
il manifeste certainement un faible pqur la prati.
que du ballon ovale. — .G. B.
L'opinion anglaise du « Juge de Touche »
est à retenir.
Le « Juge de Touche », du Sporting Life, écrit :
Le record « chéri » de Twiokenham reste vierge!... Ce
fut, x,6ellement, un moment émotionnant pour tous ceux
à qui le cœuT bat dès qu'il s'agit du prestige du rugby
anglais...
Le jour doit venir, inévitablement, où la France, qui ect
la seule nation continentale dont le rugby ait quelque peu
do valeur int,-rnationale, finira par obtenir le fruit de ses
efforts. Ju-,Qu'à présent elle a battu toutes les autres
équipes S(l¡uf Galles et nous ne tenons pas du tout à ce
qu'elle nous prouve sa supériorité auw:ravant.
Dans ses précédentes rencontres avec l'Irlande et C4alea.
notre équipe avait joué d'une manière qui nOUa laissait
anxieux sur le résultat vis-à-vis des t-ricolores.
Iï est fort heureux que les choses se soient passées favo-
r.ablement pour nous. Ce n'e6t pas que nos hommes fu.
rent si ertraordinaires, mais les Français se montrèrent
désappointants au poossi ble.
Le « paok » français fut très faible en comparaison et
c'est ce qui causa sa perte. Ils ne surent pas, comme ils
le firent contre l'lrùmde, faire une mêlée c<>nmnable, et
paTUrent agir au petit bonheur sans plan de bataille quel
qu'il fût. Par exemple: à de certains momentê. il se met.
taient à 3-2-3, puis une seconde- après on les trouvait à
3-2-2 en abandonnant à Bioussa le soin de mettre la balle
en mêlée,
Trop de coups de pieds également. Les Français auraient
été mieux inspirés s'ils avaient laissé les jeunes qui firent
merveille contre l'Irlande, au lieu d'avotr fait appel A
Jauréguy et Borde. Evidemment, ces deux grands athlètes
ont de l'exl)i-rience et jouent remarquablement bien. Mais
la vi-tease, l'i-n,uition... tout cela n'est plus que du passé,
chez Bœ-de, surtout — et ils bottaient en touche quand a
aurait fallu employer d'antrm méthodes POUT avancer.
Les arrières furent mauvais. Trop lentes, leurs atta-
ques!... Ils ignorèrent également, la trouée, l'esquive et la
passe courte...
Andr,6 Béhotéguy, Giaule et Destarac lurent toutefois
bons et c'est heureux pour nojis que Henri Béhotéguy ne
fût pas a peur se conjuguer avec son frère, car nous an.
rions vu nos chances fort compromism. Tel que le jeu se
pouxenivit, il n'y eut personne «vpable de soutenir ce
centre réellement intelligent (reallt clever centre).
Granle eut des coups de pieds remarquables. Mais cela
n'empicha pas de soupirer après la science d'at4eque d'un
du ManolT.
Destarao joua splendidement et « botta comme "un
arige ». Il fut un des grands joueurs 6ur le terrain,
Mais si la France veut réussir à faire quelque chose, il
faut Qu'elle change le jeu de ses avants et gu,elle infuse
du sang nouveau dans l'attaque..
Ils perdirent là. une partie q-ti'ils auraient pu fort bien
gagner, car, au point de vue du t,--rTain, les Français fe
trouvèrent souvent chez nous.
L'Angleterre ne joua pas bien. à franchement perler.
Zx. défense se conduisit convenablement devant Ses atta-
quants jouant sans méthode; mais ce sont-nos avants qui
furent Irritants. Trop de coups de vieds (n'est-ce pas
Kittermaster ?) et une -negJiKence complète de l'aile gau-
che. En fait Gibbst ne reçut la balle qu'une seule fois en
bonne position.
LES RESULTATS DE DIMANCHE
LE CHAMPIONNAT DE PARIS
SIXIEME SERIE
Tzard Pyrénéen (1) bat CA Jeunesse Parisienne (1)... 15—3
L'ENTRAINEMENT
AC Montmartrois (1) bat 'Cadets Gascogne (1) 9-6
RC Rouen (1) bat *US mans (1) 7 -6
US Banque France (1) bat "Touristes Elbeuviena (1)... S—3
AC Montmartrois (2) bat Cadets Gascogne (2) 17-0
*White Harriera (1) bat PUO (Médecine) 12-11
R Basco-Béarnais (1) bat .Evreux AC (1) 9-3
RBB (2) bat 'Olympique CoJumérien (1) 11 -4
RBB (3) bat *01. Columérien (2) 32—3
*GSO Lyonnais (1) bat AS Transports (1) 16—6
G-SCL (2) bat AST (2) 14--3
GSCL (Bardin) bat SCUF (Bonamy) S-S
ASPTT (1) bat SCUF (rés.).„ fr_o
ASPTT (2) bat SOUF (4) 24-9
ASS (2) bat ASPTT (3) 15-0
? Ajonc» Nontronnais (scol.) bat US de Jumilhac (1)... 48-4
*US Lagny (m) bat SS Primevères (3) ........................ li-II
*US Maurecourt (1) bat BritLsh RC 9-6
DEMANDES DE MATCHES
FC Lourdais (1), 7 et 14 mara. Siège social, Café de la.
Poste, IÀourdw.
— FC Lyon (1), 7 et 14 mars, sur son terrain. Claparôde,
6, rue Basse-Combalot, Lyon..
— Stade Clermontois (1), 7 mars, terrain adverse, 14 mars
sur son terrain Stade Clermontois, Olermont-Ferrand.
— Voiron 00 (1), sur son terrain, 21 et 28 mars, avril.
M. Ravel, boulev. de la. République, Voiron (Isère).
— Stade Rouennais (1), terrain au choix, 7 et 21 mars.
Siège social,' Café Victor, cours Boeldieu, Rouen.
— AS Cheminots Etat (1), province, saison. R. Gairand,
3, rue d'Ailly, Saint-Cloud.
— SM Caennais (1), 7 et 28 mars, terrain au choix.
M. Duhutrel, secrétaixe, 5, rue du Carel, Caen (C&Ivados),
— White Devils Perpignanais (1), terrain adverse, 7,
21 mars, 4 avril. Secrétaire, Majestio Bar, place de la
Loge, Perpignan.
— PUC (Grimai), terrain au choix, 14 mars. Grimai, 19,
rue Boissière, Paris.
— G&C Lyonnais (let 2), province, sajaon. M. Mathellé,
1S, rue des Dames, Paris (17').
— UAI (2) province. R. Provost, 3, r. Clodion, Paris (lS.).
— AS Versaillaise (1). province, 21 mars, 4 avril. R. Sail-
lant, 27. avenue de Vaucresson. Le Cheisnay (S.-et-O.).
— La Clodo, province, saison Chanterel, 80 bis, rue Den-
fert-Rocherea u, Boulogne-sur-Seine.
— AO Montmartrois (1 et rés.), dimanche et lundi de
Pâques. G. Basquin, 2,.square Leibnitz, Paris (18').
— CN Vichy (1), 7 mars, sur son terrain. M. Br&uoher,
49, boulevard Gambetta, Vichy.
AUTOUR DES TOUCHES
Claverie a-t-il été oublié 1 — Le trois-quarts centre Cla-
verie, ex-Lourdais, accomplissant actuellement son service à
Nantes, où il joue au S.N.U.C., est dans une forme excel-
lente. Il l'a prouvé contre ]»Aviron Bayonnais, le Racing,
le Stade Français, le S.C.U.F., etc. H ne figure pas oepen.
dant sur la liste des militaires convoqués à JomviJle. Ne
lIerait-ce pas un oubli de la Commission dé Sélection mlli.
taire de la F.F.R. 7
Pauvret Châteaurenarda-.*s 1 — Lea Cliâteauren&rdaîa se
plaignent de l'inclémence du sort à leur égard. Après avoir
gagné le Ohampionnat d'Honneur, ils durent rencontrer en
barrage Avignon et Marseille pour accéder en Excellence.
Difficilement battus à. Brive, ils s'inclinèrent évidemment
par un plus gros score devant le R.C. Narbonnais. Mais
maintenant ils doivent rencontrer le Racing, en barrage Hon.
neur-Excellence C'est, de toute évidence, le club d'Honneur
actuellement le plus redoutable et les poulains de Lalande
estiment, aveo quelque raison d'ai-Ueurq, que leurs efforts
n'ont guère été encouragés.
L'assemblée générale du S.C.U.F. — Ce soir, à 20 h. 30,
dans la Salle des Fêtes de Championnet-Sports, rue Jean-
Dollius prolongée, le Sporting Club Universitaire de France
tiendra lion assemblée générale statutaire. Ordre du jour:
Allocution du président; rapport moral et financier; rapport
des commissions (rugby, footbalL natation, athlétisme, cros&
country, tenni8, pelote basque) ; distribution des croix de
champions; modifications aux statuts; élections de six mem-
bres du Oomité. -Sont candidats : MM Cornutrait et R.
Girod, membres sortants, Cocheux, Delmas, P. Henry-Conan.
P-ier, Schmitt et L. Théry, Cette assemblée sera présidée
par M. Charles Brennus, prési
Bruni.
X
— Le centre catalan Bonnemaison viendrait ee fixer sono
peu à Pa.ris, Où jouera-t-ià ? Sans doute dans le club qui
contient le plus de Catalaus.
— Au jeu heurté, sans liaison ni cohésion du début de
saison, a succédé, au P.U.C. un jeu puissant mais ordonné
des avants, en liaison avec les lignes arrières. Contre Le
Creusot, Le Havre et la Générale, le P.U.C. a exécuté des
phases de vrai rugby et montré un moral parfait. C'est
un redressement remarquable. Félicitons-en les joueur&, leur
capitaine et leur Commission de Rugby: MM. Toudet, Ohl,
Deville, Bonenfant et Béteille.
— M Dreuilh, ancien joueur de l'Olympique, qui assiâ.
tait au match Carcassonne-Le Boucau, nous écrit pour nous
dire que joueurs et publio carca&%onnais se montrèrent, lé
jour de ce match, d'une correction et d'une sportivité
exemplaires, it. l'encontre de ce que nous écrivait notre
correspondant du Boucau, Vérité en-deçà, erreur en-delà...
MARCHE
LE BREVET DE 20 KIL. DE LA F.F.M.
La P.F. de Marche a remporté un bon sucoès avec la
deuxième épreuve de ses brevets, disputée sur 20 ki.1omètrE'1\.
Temps des quatre groupes: 9, h. 27, 2 h. 32, 2 h. 36, 2 h. 39.
Le temps maximum était de 2 h. 45. Liste des brevetés :
Hébert (ind.), Landry (ind,), Tambini (ind.), Sauvé (ind,),
Labatut (ind.), Pittance (ind.), Henri Léon (ind.), Minine
(ind.), Roquière (ind.), Ravau (ind.). Pène (ind.), G. Archer
(FFM), V. Archer (FFM). Regim beau (FFM), Kaminka
(CSF), Dubois (ind.), Caillet (ind.), Garo (ind.), H. Jean
(08F), Jauli (FFM) , Gallo (GAC), Cambrai (CSF), Gallet
(CSF), J. Dacquay (OSF) , J. Dujardin (FFM), Ch. Dujar-
din (FFM), Reynaud (ind.), Pauvert (GAC), Winckler
(CSF), Streignart (FFM), Tabor (ind.), Porée (ind.), Pit-
tance (ind.), Lamouroux (ind.), Lepreele (ind.), A. Pellé
(ind.), M. Pellé (ind.), Ch. Simon (ind.), Couty (ind.). Del.
hommé (MV), Bernet CAM), Pierreux (FFM), lIaefliger
(CSF), Boiuibre (AM), Lerenard (ind.), Chollet (ind.), La-
c&z,e (AM), Van Royen (MV), Fournier (MV), Laurent
(ind.).
Ilusaon (AM), Beffra (MV), Vialor (MV), Guilbert (ind.),
Bourgeois (CSF), Defaye (CSF), Delaunay (ind.). Cochet
(ind.), Wouters (AM), Lemesle (ind.), Poustay (CSF). Via-
lette (AM), Labourdette (ind.), Chambrun (ind.), Jandin
(MV), Brau (FFM), Ba&nioJ (MV), Ravel (MV), Vigné
(MV), Brevet (MV), Picard (AM), H. Caron (AM), L.
Caron (AM). Ràpel (AM), Vallier (MV), Kolbach (ind.),
Le Minoux (ind.), Cresp (AM). Poulard (MV), Clin (GAC),
Flouret (ind.), Borel (CSF), Pillet (OSF) , Nicq (CSF),
Dra.i!t (ind.), CoUard (CSF), Lefrand (CSF), Barutel (GAC),
Lambert (GAC), Verlot (GAC). Boulard (GAC), Goux (CV
M), LepJa.t (CVM), Bois (TM), Balestra (CVM), Le Masson
(TM), Barniar (TM), Barut (TM), Pauîtuo (ind.), Paccard
(ind.).
Vernon (ind.), Galimard (ind.), Parmentier (ind.), Fayel
(ind.), Rullier (AAC), Lacroix (ind.), Carlier (ind.), Lepage
(ind,), Pajol (ind.), Dinard (ind.), Plaisant (ind.), Servin
(MM), Vellut (MM), Bernard (ACF), Chateau (ind.J, Prévot
(ind.), Chapelle (MM), Sourdin (ind.), Balandras (ind.),
Vilmot (ind.), Rabutin (ind ), Douard (ind.), Brière (MM),
Petit (CEP), Rigobert (ind.), Denizot (OMOL), SorBler
(CMCL), Chauvel (CMCL), Rigal (CMCL), Martigault (CM
CL), Bouscat (CMCL), Vianat (AM), Pozo ' (ind.), Giosi
(CSF),- Fried (ind.). Merlin (Avallon), Siffertin (BP), Bar
rutel (BP), Cignal (BP), Baignot (BP), Foultié (CMP),
Bernot (CMP), Lassler (CMP), Dunand (CMP), La. Vaudère
(ind.), Viry (ind.), Terrot (ind.), Boulay (EP), Weil (EP).
Léonard (ind.)
Mestre (ind.), Pigot (ind.), Gentil (ind.), Perdrix (ind.),
Taponnier (ind.), Perrin (ind.), Barjac (ind.), Vertujeon
(ind.), Delplanque (ind.), Liard (ind.). Godet (ind.), Beau-
quis (ind.), Vassileff (ind.), Saxod (ind.), Burgnier (ind.),
Izard (ind.), Soucard (ind.), Dreyfus (ind.), Roux (ind,).
Lallas (ind.), Belleville (ind.), Simonet (RAC), Roy (ind.),
Honoré lind), Gance (ind.), Mauricet (ind.), Vallot (ind.),
Cottard (ind.), Feuillet (ind.), Perron (ind.), Mauduit
(ind.), Pellegrin (US 14e), Varnier (ind.), Duval (ind.).
Parent (ind.). Yves (ind.), Tourres (ind.), Ariste (ind.),
Morin iind.), Raphaolli (ASI), Claudel (ind.), Gervais
(ind.), Bonnard (ind.), Vigneau (ind.), Sarry (OMP), Léger
(CMP), Lambert (CMP), Vardet 1 (CMP), Vardet II (0
MP), Bouclet (ind.), Lassant (ind.), Bernard (UAP). De
Fourcy (ind.), Potin (ind.), Clouet (ind.).
A ces 206 marcheure, il y a lieu d'ajouter 37 brevetée nou-
veaux de 10 kilomètres, ainsi que les 32 participants de la
sortie organisée par l'Amicale Parisienne des Clubs de la
F.F.M.
Le Brevet de. 40 kilom. de la F.F.M. aura lien le 21 mars.
LE BREVET DE 20 KIL. DE LA F.F.A.
La Ligue Parisienne d'Athlétisme a organisé hier la
deuxième épreuve des Brevets de la. F.F,A., sur 20 kilom. à.
couvrir en moins de trois heures. 23 marcheurs ont pris le
départ et sont arrivés au but en 2 h. 49 m., portant ai na'.
il. 800 le nombre des participants aux Breveta.
Ce sont: Salomonovitz, Oheveau, Demorga. Antoine, The-
not, Monot, Guyot, Sunée, Boné, Thill, Guilbien, Bimpel,
Galy Paul, Galy Marcel, Carpentier, Rebourg, Gaulandeall,
Duhamel Albert, Faugeras Marcel, Majastre, Lebanc René,
Leblanc Henri, Strauss..
La prochaine épreuve, sur 30 kilom. 1 couvrir en moins
de 4 h 45, aura lieu le 28 mRr6. Eng. (licenoiée 1 fr., ioeil.
viduels 1 Ir. 50) à la L.P.A., 47j rue Richer.
HOCKEY
LES RESULTATS
LES CHAMPIONNATS DE PARIS
PREMIERE SERIE
Stade Frattca.is b. El France 10—1
Racine Olub de France b. PUC 6—0
UA Intergadz'aits b. Standard 4--0
DEUXIEME SERIE
S Français (2) b. UA Intergadz'a.rts (2) .................. 10—1
LE CHALLENGE DE L'INQUETERIE
BOULOGNE-SUR-MER. — 0.1. Boulogne b. Charma
U.C., 6 à 2.
Au début, les visiteurs anglais débutent, mais l'Inque-
t,ei-ie se reprend rapidement et marque à quatre reprises
différentes par l'intermédiaire de Schneidau et do H. BDu-
varlet. En deuxième mi-temps, partie plus égale, chaque
équipe marque deux buts.
Pour le Challenge des Cadets, le 0.1. Boulogne (2) a
battu le S.C. Abbeville par 2 à zéro.
LE CHALLENGE MAEGHT
A,MIWS, 28 février. — Pour eon second match, l'Amiem
A.O. a dû s'inc-liner sur le 6core de 3 à 1 devant le
Collège de Marcq. La seconde mi-temps a été en laveur
do. team local qui a joué de malchiance. Le but pour
A-miens a été marqué par Thomas. Le matoh nui aurait
mieu\ indiqué la physionomie de la partie.
DANS LE NORD
LILLE, fJ8 février. — Pour la Coupe Vandeputte (han.
dicap), le H-AC Lille (1) a battu le Lil'e HO (2 B),
par 8 buts à 1.
Pour le Championnat Universitaire du. Nord, l'Icam f6
battu les Gadz'arts de Lille par 3 buts à 2.
EN BELGIQUE
Les Championnats de Belgique
DIVISION 1
Daring Club de Bruxelles et La Gantoise : match remis.
DIVISION RESERVE
Léopold Club b. Berschoot AC 2—0
DIVISION II
Tour final :
Léopold Club (A) b. la Rasante .i 2—0
Léopold Club (B) b. RO de Bruxelles (A) ............ 4-1
Le Championnat interuniversitaires
BRUXELLES. — Au terrain du Lé9pald Club, s'est
disputé le Championnat de Belgique iuteru-niversitaires
de hockey. L'Université de Louvain a battu l'Universlt6
de Bruxelles par 2 à 0, gardant ainsi le titre qu'elle
avait acquis l'an dernier.
MATCHES AMICAUX
REIMS. — USP Pommery b. Stade Français (3), 6 à 3.
NATATION
L'ENTRAINEMENT D'AUJOURD'HUI
Libellule. — R.-v. ce soir, & 19 h. 45, & la piscine Hé-
bert. M. Leuffray recevra les adhésions Doux le banquet
Dauphins de Paris. — R.-v.. à. 19 h. 30. à Oberkaœpi.
NOUVELLES DIVERSES
— Les nageurs'du S.O.U-P. sont convoqués ce soir en
assemblée Iténére-le, salle des Fêtes de Oham-pionnet SporU,
rue Jean-Dolfus -prolongée (Métro: Marcadet).
— Air cours de la fête organisée par le ROYal Brussels
S.C., le club organisateur a triomphé en we.rer-'¡>Olo de la
Nage de Saint-Gi-Iles par 5 à 1 en éqiii,pe r6aane, et pal
6 à 2 en équipa première.
LAWN-TENNIS
EN ARBITRANT
Mme NEPPACH ET KEHRLING,
CHAMPIONS d'AUTRICHE et de HONGRIE
MONTE-CAHJrO, 27 février. — Il fut un temps où l'Au.
triche-Hoagrie ne formait qu'un empire; mais tant d'évé-
nements 66 sont -passés depuis la guerre qu'il n'est pas
étonnant de vaiir un Etat séparé en plusieurs morceaux.
Cependant, au tennis, les ressortissants de l'ancienne monar-
chie dualiste s'associent volontiers» Kehrling, champion
de Hongirie, et Mme Neppach, championne d'Autriche. D8
dédaignent pas de faite équipe...
Un jour - que le sort nous avait désigné comme a.TbiLT",
noue avons eu la curiosité, a.pree la partie, de demander
à l',un et à Vautre leurs impOEMioms. Le. championne parla
d'aibord : - .
J'ai >*e,tiooup regretté d'être aurivée si tord sur la
Riviera et i'gj. joué à Mante-Carlo 6ans être entraînée;
aussi n'est-'Ï: pas étonnant que j'ai été battue par Miss
BenJlett. Je prendrai ma. revanche à Menton et à. N'ce...
— Où jouez-vous en général ?
A Berlin où mon mari s'owape de travaux d'8ort.
L'an dernur, j'sa battu à Hambourg Mme F,,riedlebon,
championne d'Allemagne, mais à son tout elle l'emporta
eur moi à Berlin. En Allemagne, noua sommes toutes
ex cequo dams le classement officiel.
I - Quels sont les meilleiur- joueurs autedohiians 1
— Le comte SaJm, Ymî,.I, Mme Retliah.
- ViendTez-vous à Paris pour les Championnats '^ter-
nationaux ?
— Je serais très heureuse d'y ',realr...
Au. tour de Kemling; mais un interprète est néoe»ie
car le champion hongrois comprend le ft=ç&is, mais 110
le parle pas... encore.,.
— Champion de Hongrie depuis 1912, j'ai en le plaisir
de jouer à Budapest contre Borotra. l'an demm, pour 18
Coupe DM116 et j'aimerais bien à nouveau rencontrer
« l'as » français...
— Viendrez-vous à Paris cette année 2
— Je compte jouer à Paris et à Wimbledoo, si le§
circonstances s'y prêtent...
Décidément, les Parisiens 6eront gités cette année 51
loa 1, PMAro ok A 'oAltcIlmo. viennent
leur rendre visite au mois de juin 1 —
R. S.
LE TOURNOI DE MONTE-CARLO
MONTE-CARLO, l" mars fde notre envoyé spécial). -
Les demi-finales du doubl.e-mixte disputées ce matin fu.
rent gagnées par Mlle Vlasto-Morïpurgo, 6-3, 3-6, 6-4, sur
Mme Chambers-GaleDDe. et par Kehrlinlr-Mme Nencach sur
Timmer-Frenc-h, 6.2, 6-1. —
S.
LE TOURNOI DE MENTON
.MONTE-CARLO, 1" mars (de notre envoyé spécial). ~~
Le tournoi de Menton a débuté par un temps merveiIJenI.
Dans le championnat simple, on trouve en haut du t8*
bleau: Cochet. Crawford, Kingsley, Galeppe, et, en bO,
Kehrling, B. Hillyara Gordon Lowe. Parmi les daroe«.
Miss Wills aura pour principale adversaire Mmes Ntppach
et Peteri En demi-finale, Mllç Vlasto ee rencontrera aVe<)
Mlle Alvarez.
Dans le double messieurs, Cochet fait équipe avec Mor.
purgo; parmi lea autres teame engagés, citons Lowe-By'"
liard, Kingsley-Hodge, Kehrhng-Crawlord.
Dans le double dames, Mlles Vlasto et Alvarez font équip'.
\T11a Vlasto inuerft. la. rVnlnfi îifinT!v ovfirï rîn^>iefc. Cft-
Mlle Lenglen est partie pour un voyage en Italie. —
R. S.
DEMANDES DE MATCHES
— L'ASPTT demande match avec clubs de la région Par
sienne. Ecrire ASPTT. 49, rue de la Boëtie.
— L'Association Léopqld-Bellan demande match avec boo*
nea équipes jusqu'à 60 kll. de Paris; match-retour sur
te,rrain. Ecrire à M. L. Philips, 61, avenue de Rosny, ^
P'erreux (Sclne).-
DANS LES CLUBS
Tennis Club' d'Ivry, — Cette Société met à la dispositif
de ses membres des courts en terre battue; elle est .affi'f®'
à la F.F.L.T et dispute les Championnats de Parût Dt.!
tournoie et Interclubs termineront le calendrier AdlBsios'1
demandes de matches et renseignements au Sécréta"'"
8, rue de l'Egalité, à fvry-sur-Seine. Tél. Xvry 109.
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