Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-07-11
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 juillet 1926 11 juillet 1926
Description : 1926/07/11 (A27,N9339). 1926/07/11 (A27,N9339).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4684120s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
L'Auto
! r Rédaction, Administration, Publicité : \
} 10, rue du Faubourg-Montmartre, PARIS
I fV ligna BERGERE 49-14
I \ 2" ligne,™."— BERGERE 53-82
I TÉLÉPHONE ; 35* j.* '^e- CENTRAL CENTRAL 27-68
; 4. 28-12
* j f ligne I. CENTRAL 28-56
! ( 6. ligna., INTER SPECIAL 3-15
• Adresse Télégraphique ; Yél&utO-Païi#
i DEUX FILS SPÉCIAUX
1 Directeur-Rédacteur en chef 1
! HENRI DESGRANGE
. AUTOMOBILE, AÉRONAUTIQUE, CYCLISME. BOXE, ATHLÉTISME & TOUS LES SPORTS
'
Le numéro: 25 centimes '
276 ANNEE — N° 9.339 — QUOTIDIEN
Dimanche 11 Juillet 1926
ABONNEMENTS
3 mois (i mois 1 as
Seine çt Seine-et-Oise 21 fr. 42 fr. 80 fr.
Départements et Colonies.... 22 fr. 43 fr". 82 fr.
4 Union postale... 35 fr. 70 fr. 140 fr.
Etranger " » Autres pays.... 50 fr. 100 fr. 200 fr.'
On s'abonne sans frais dans tous les
Bureaux de poste.
COURSE A PIED ET CONCOURS ATHLÉTIQUES
Aujourd'hui, à 14 h. 30, au Stade de Colombes
seconde et dernière journée des
CHAMPIONNATS DE FRANCE
SEIZE FINALES SQNT AU PROGRAMME
La journée d'hier a déjà désigné cinq champions : 100 m., Degrelle (R.C.F.) ;
800 m., Baraton (M.C.) ; 5.000 m., Norland (M.C.) ; Lance-
ment du poids, Paoli (R.S.O.I.) ; Saut en longueur, Pinson (A.F.).
Le meeting annuel des Championnats de
France se terminera aujourd'hui. Il faut
lui souhaiter un temps. plus favorable que
celui qui fut hier réservé à la première
journée.
Les athlètes ont besoin de chaleur et de
soleil. Le Stade de Colombes est^ exacte-
ment dans le même cas. Une aussi grande
fête d'athlétisme a besoin, pour réussir, de
cet heureux concours de circonstances.
Aujourd'hui, au cours de la journée fi-
male, 16 titres seront décernés. Cette^ simple
constatation en dit long sur l'intérêt du
mieeting.
Programme copieux s'il en est, où se co-
toient agréablement, pour le public, un
iâiportant 200 mètres, un 400 mètres at-
trayant, un 1.500 m. qui s'annonce comme
l'épreuve à sensation des. Championnats de
JJmnce 19'26 eb toute une série d autres
courses et concours d'un égal intérêt.
Georges Baraton, que l'on a vu hier ga-
gner les mains basses le Championnat des
800 mètres, va se heurter aujourd'hui, sur
1.500 mètres, à .Roger Pelé. Pelé est re-
cordman de la distance ; Baraton es.t record-
man du mille. Deux hommes, deux titres,
deux valeurs sensiblement égales. Aujour-
d'hui, il faudra bien que l'un des deux
soit vainqueur. Quel beau 1.500 mètres en
perspective!... A lui seul, il doit assurer
de succès de la journée.
Mais. il y aura bien d'autres choses à
voir aujourd'hui à Colombes que ce 1.500
mètres. Il y aura notamment un 200 m.
oil André Mourlon veut venger son échec
d'hier et oit Cerbonney; vent dire son mot.
Il y aura aussi un 400 mètres ail ^ Gal-
tier, .si sûr et si régulier, aura à se défaire
d'un Feger qui revient eq forme,, d'un Du-
pont et d'un Keller très dignes eux aussi
du titre de champion de France._
Grosse « bagarre » aussi iL prévoir dans
iles concours. Da,ns le saut en hauteur,
Cherrier, Sabatier, Migalllt, Estang et Mé-
Jiard conservent tous leurs chances. Dans
le 8amt iL -la perche, Vintousky et Vautier,
tous deux dans une forme exceptionnelle,
se livreront un duel sévère; et dans le
lancement du disque et du javelot, tous les
spécialistes qui viennent de se couvrir de
gloire tant à Paris qu'en province, batail-
leront à qui mieux mieux. '
Et pour terminer une telle orgie de sport,
il y aura les deux .finales des relais. Celui
HOCER PELE (A.8.\L)
recordman français du l.SOO^m. (3 m. 59 s. S/5)
des 4x100 donnera lieu à un grand match
U.A.I.-Stade;. celui des 4x400 semble de-
voir se circonscrire entre le Racing et le
C.A.S.G. Mais laquelle des deux équipes
l'emportera. sur l'autre ?... _■
Les paris sont ouverts... Quoique la F.
F.A. ne Jes autorise pas!...
AUTOMOBILE
LE RECORD DU MONDE
DES 24 HEURES
a été battu, hier, à Montlhéry
par une 40 CY Renault
4.167 kil. 578 couverts en 24 heures,
à 173 kil. 649 de moyenne
>4 Un magnifique exp10it a été réalisé hier
par cette même, 40 CV Renault qui, avant-
hier, avait, à titre de galop d 'essïli, battu
les records du monde des 500 milles, des
1.000 kilomètres et des G heures.
Poursuivant son effort, la voiture battit
tous les records du monde au delà des :
6 heures, c'est-à-dire ceux des 1.000 milles, :
2.000 kilomètres, 3.000 kilomètres, 2.000 ■,
milles, 4.000 kilom. 12 heures et 24 heures, j
Soit- au total, dix records du monde.
C'est de tout près de 500 kilomètres que
la Renault. (qui a réalisé sur l'ensemble de
sa performance une moyenne de /l/J k.
à l'heure) a battu le record établi le 22 sep-
tembre par les Anglais Duff et Benjafield.
La voiture fft successivement conduite
par MM Garfield, Plessier et Guillon, qui
firent preuve d'une remarquable virtuosité
et d'une jolie science de pilote.
La voiture est du type six cylindres de
9 litres 500 de cylindrée ; elle est carrossée
en conduite intérieure.
Les temps
Voici les détails des temps réalisés et
faisant suite à ceux publies hier jusqu a la
6e heure de course :
1.000 milles : 9 h. 13 m. 59 s (moyenne
171 kil 30y) record dit monde (ancien re-
cord 9 h. 49 m. 45 s. 28/100).
2 000" kil. : 11 h. 33 m. 19 s S/100 (moy.
173 k' 1. 080), record du monde (ancien re-
cord 12 h. 23 m. 54 s. 4/100).
3.000 kil. : 17 h. 12 m. 24 s. 98/100 (moy.
172 kil. 075), record du monde (ancien re-
cord 19 h. 10 m. 28 s. 11/100).
2.000 milles : 18 h. 36 m. 23 s. 58/100
(moyenne 172 kil 986), record du monde
(ancien record 20 h. 31 m. 36 s. G/100).
4.000 kil. : 23 h. 1 m. 45 s. 8/100 (moy.
173' kil. 092), record dit monde.
12 heures : 2.075 le. 809 (mov. 172 k. 984),
record dit monde (a,nc. record 1.949 k. 80o)..
24 heures : 4,107 k. 578 (moy. 173 k. 049),
Record du monde (anc. record 11.670 k. 32JJ.
Le dernier tour fut effectué en 48 secon-
des, soit à la moyenne de 191 kil. 11S à,
l'heure.
[Garfield, ' l'un des pilotes de la !¡iJ CV Renault !conduite intérieure) qui a battu hier
le record du monde des .24 heures.
173 A L'HEURE
PENDANT 24 HEURES
en conduite intérieure
Nous relatons ci-dessus le détail des dix
records, du monde qui viennent d'être bat-
tus à Montlhéry. A noter qu'en faisant
4.167 kilom. en 24 heures, la, 40 CV Re-
nault bat le irécent record du moteur Re-
nault d'aviation, les 4.375 kÍlom. de Paris-
Bassorah, en 26 heures, par les frères Ar-
rachart.
Il n'est pas de preuve plus éloquente
de la. vitesse et de la. régularité d'une voi-
ture que les résultats qu'elle peut donner
en . s'attaquant sur piste aux longues dis-
tances ; en effet, alors que sur route les
accidents de terrain, les croisements, les
agglomérations peuvent contraindre le con-
dacteur à changer de vitesse ou à ralentir,
instants pendant lesquels tout le mécanisme
se repose, sur piste, le moteur et tous les
organes doivent travailler à pleine puis-
sance, sans un instant de_ défaillance.
Cette considération valorise la portée des
records établis hier à Montlhéry par' la
40 CV Renault. Cette' voiture, du type
sport, avait déjà donné des -preuves de sa
valeur en battant l'année dernière, sous la
conduite de MM. Garfield et Plessier, !e
record du monde des. 24 heures et tous les
records du monde intermédiaires en ayant
couvert une distance de 3.384 kil. à la
moyenne de 141 kil. à l'heure.
C'est pour améliorer ces records qu'une
nouvelle 40 CV s'est mise en piste avant-
hier, à 2 heures de l'après-midi, et a porté
la distance parcourue en 24 heures à 4.167
kil. 518, fi, la moyenne de 173 kil. 649 à
l'heure, s'étant adjugé le nouveau record
du monde.
Ces résultats démontrent indiscutable-
ment la régularité du moteur pendant un
jour et une nuit, entiers. Ce qui a permis
de réaliser une moyenne soutenue, variant
entre 173 et 175 kilom. à l'heure, défalca-
tion non faite des temps d'arrêt nécessités
presque à chaque heure, par le changement
des pneumatiques. La vitesse réelle en ef-
fet qu'il a fallu maintenir pour obtenir
cette moyenne a été bien supérieure, prou-
vant véritablement la robustesse et la résis-
tance de la machine.
Il est, de plus, intéressant de remarquer
que la voiture qui a réalisé ces_ essais est
un modèle entièrement de séri.e, comme
celle qui avait battu les mêmes records
l'an dernier (ainsi que l'A.8.F. l'avait of-
ficiellement constaté). La différence qu'elle
présente est que le châssis est quelque peu
rétréci à l'arrière pour recevoir la carros-
serie profilée.
1 CeLle-ci, conduite intérieure souple à deux
places en tandem, est exécutée sur le prin-
cipe des coques d'avion avec bois allégé et
, tendeurs.. Elle est extrêmement légère. Deux
i larges portes latérales avec glaces coulis-
1 sentes triplex en rendent l'accès très facile,
la visibilité e.st excellente; d'ailleurs, la
voiture va à Montlhéry par ses propres
moyens. ' .
Pas un moment, la voiture n eut a s , ar-
rêter pour la moindre réparation. On ne
changea pas une pièce. Et les conducteurs
maintinrent constamment le moteur au-
dessous de sa puissance maximum, même au
galop du dernier tour, abattu à 191 de
moyenne.
Il est encore intéressant de noter qu , une
fois son exploit accompli, la voiture est
rentrée par ses propres moyens à Paris
jusqu'à la. galerie d'exposition Renault _ aux
Champs-Elysées, où elle est actuellement
exposée. * , .
Donc,, actuellement, une voiture de série
Renault -est capable de s'adjuger, avec un
excédent de vitesse surabondant, les per-
formances des engins la plupart du temps
étudiés spécialement pour la course, et .son
moteur, grâce à l'épurateur et au radiateur
d'huile, progrès essentiel au moteur mo-
derne, a. pu tourner i1 plein régime pendant
24 heures sans se. détériorer.
Il n'était pas de meilleur critérium per-
mettant de juger ce dont est capable la
40 CV, qui s'est révélée incontestablement
la plus souple et la plus vite.
Autant dans le domaine de 1 automobile
que dans celui de l'aviation, la fabrication
française démontre ses qualités et îi su-
périorité..
LES GRANDS ÉVÉNEMENTS DE LA ROUTE
Frantz, Sellier, Cuvelier et Bidot arrivent au sprint à Toulon
point terminus de la 12e étape du
20e TOUR DE FRANCE CYCLISTE DE "L'AUTO"
Une épreuve monotone jusqu'à Salon
Les malheurs du Toulonnais Tesi. — La course devient passionnante sur la fin
LE CLASSEMENT GENERAL
A la suite de la douzième étape du Tour
de France, le classement général de la
grande' épreuve s'établit comme suit :
1 L. Buysse 173 50 19
2. Tailleu 175 10 34
3. Dejonghe, 17-5 11 12
'4. Frantz 175 14 45
5. Cuvelier : 175 15 23
6. Aymo 175 33 52
7. Beeckman 175 34 45
8. Sellier 175 52 13
9 Parmimtier 175 55 28
10. Van Slembroeck 176 06 06
11. Bellenger 176 08 41
12. J. Buysse 176 21 41
.Etc., etc., etc. .....................
LE CLASSEMENT GENERAL
DES TOURISTES-ROUTIERS
1. Rossignol! 178 2 48, 2. Dhers 181 8 3,
1, D-uboc 181 43 10, 4. Touzard 181 48 3,
5. Longoni 183 4 28, G. C,anov,% 184 16 f)7
7. Martinet 184 47 38, S. Catelan 183 9 29,
9. Arnoult 185 13 3, 10. Parel 185 28 28,
11. Arosio 187 36 30, 12. Franciiii 188 33 3-i,
13. Teissère 189 00 51, 14. Ferrara 190 25 28,
15. Gillard 191 27 55, 16. Bariffi 191. 53 3o,
17. Emmanuele '192 16 32, 18. Drobecq
195 37 21.
LE CLASSEMENT DE LA 12e ETAPE
1. Nicolas Frantz, sur bic. Alcyon, pneus
Dunlon, en 17 11. 12 m. 32 s.
2. Félix Sellier, .sur bic. Alcyon, pneus
Dunlop, même temps.
3. Georges Cnvelier. même temps.
4. Marcel Bidot, sur bic. Thomann, pn.
Dunlo- même temps.
5. Aymo, sur bic. Alcyon pneus Dunlop,
en 17 h. 12 m. 45 s.
6. Lucien Buysse 17 15 8, 7. Orner
Huvsse même temps, 8. Van Dam 1.7,19 40,
9. Tailleu 17 21 51, 10. Benoit Faure '17 26
47, 11. Beeckman même temps, 12.^ Collé,
même temps, 13. Bellenger 17 30 15, 14.
Van Slembroeck même temps. 15. Mertens
même temps. 16. Dejonghe 17 31 20. 17.
De Lannoy 17 34 9, 18. Dhers, premier des
touristes-routiers 17 34 47. 19. Hardv "!7
,38 35, 20. Saive 17 44 57, 21. Duboc même
temps, 22. Rossignoli même temps 23. Tou-
zard même temps, 24. Englebert 17 49 58,
25. Detreille même temps, 26. Longoni mê-
me temps, 27. Vermeulen 1.7 56 59 . 2'8. Van
de Casteele même temps. 29. Decorte même
temps, 30. Dossche 18 4 7, 31. Jules Buysse
même temps, 32. Parmentiel" même tsm'pe;-
33. Martinet même temps. . 34. Standaert
18 8 59 35. Ferrara 18 9 21. 3G. Emma-
nuele 18 10 33, 37. Teissère 18 13 34. 38.
Parel même temps, 39. Francini 18 18 9,,
40. Drobecq 18 26 51, 41. Arosio 18 28 5,
Ir,,? Canova 18 28 19. 43. Arnoult 18 28 48,
44. Alancourt 18 37 27. 45. Gillard 18 50 12,
46. Catelan 19 2 41. 47. Devos même temps,
48. Moutet 18 19 49. 49. Bariffi 19 26 32.
LE CLASSEMENT
DES TOURISTES-ROUTIERS
1. Dhers, 2. Duboc, 3. Rossignoli. 4. j
Touzard, 5. Longoni, 6. Martinet, 7. Fer-
rara, 8. Emmanuele, 9. Teissère. 10. Parel,
11. Francini, 1Z. Drobecq, 13. Arosio. 14.
Canova. 15. Arnoult, lG. Gillard, 17. Ca-
telan, 18. Bariffi.
En suivant la course
(De notre rédacteur en chef)
Bonne journée
Toulon, 10 juillet. — Evidemment, ie ne
vous donne pas la chose comme une tragé-
die de Corneille, même pas pour une œuvre
moins forte de Racine, mais enfin, cela
tient très bien debout, c est^ logique, bien
conduit et, somme toute, intéressant.
«'Baiserai-je, papa ? », je veux dire. en-
trerai-je de suite dans le vif du sujet
Commençons plutôt par le commencement.
Sur une crevaison de Dejonghe, _ immé-
diatement secouru par ses coéquipiers, la.
chasse s'organise. Elle es.t d'autant mieux
la bienvenue que tout le début de. 1 'étape,
jusqu'à Arles, a été d une monotonie par-
faite, qu'expliquent fort bien d'ailleurs, et
le manque de relief du terrain désespéré-
ment plat, et qui va rester plat jusqu à
Salon, et l'état abominable de la presque
totalité des routes, èt la fatigue de nos
hommes au sortir des Pyrénées, et leur
légitime désir de ne pas se dépenser avant,
d'abord après-demain, la boucle de Sospel,
et, dans quatre jours,, les formidables cols
de Nice-Briançon. _ .
Voici donc la chasse qui s organise, et
elle est fort plaisante dans le bled de la
C-rau. Chacun y met du sien, car, ne 1 ou-
blions pas, Dejonghe est second du classe-
ment général.
Je sais l'état de fatigue du leader des
J.-B. Louvet, et je crains fort qu'il ne re-
joigne pas. Mais ces craintes ne sont pas
fondées, car, au bout d'une demi-heure de ]
poursuite violente, Dejonghe, et tout son j
team, ont rejoint au nez et à la barbe
d'Automoto, d'Alcyon et de Météore.
Le train qui, avec un vent devenu favo-
rable, avait oscillé autour de 4-0 à l'heure,
le train redevient ce qu'il a été la nuit et
la matinée, c'est-à-dire du bon 20 à l'heure.
Le peloton grossit à vue d'œil, et il au-
rait peut-être récupéré nos 50 partants de
Perpignan, si Tesi, le Toulonnais Tesi,
Après l'arrivée à Perpignan
De qauche à droite : M. Moutet, directeur général d'Automoto, Jules. Buysse
et Lucien Buysse.
qui sent l'écurie et qui n'est pas dépourvu
de valeur, ne formait le projet de faire,
dans sa bonne ville de Toulon, une entrée
sensationnelle. # -
Vous connaissez ce sentiment de patrio-
tisme local, qui double souvent les moyens '
de nos hommes à l'approche de leur ville
natale. Et le train reprend aussitôt très
vif, lorsque... un coureur s'approche de Tesi
et le train cesse aussitôt. Dais, vous -lirez
plus bas la suite de cet incident.
Le coup de la fontaine
Et voici notre peloton qui rampe à nou-
veau et termine la Cr&u à 18 à 1 'lietire, sous
une chaleur d'ailleurs accablante.
Mais voici venir Salon et ses fontaines
tentatrices. Salon où Lucien Buysse, faussa,
voici deux ans, compagnie à tous ces bu- 1
veurs de concurrents,' Salon commencement
du relief topographique que nous allons es )
calader jusqu'à Sanary. A l'entrée de Salon,
c'est Jules Buysse qui descend se désalté-
rer. Chaque fontaine voit son filet convoite
par une grappe de coureurs, et il y en a de
toutes leâ-sort^s^jdp iawes. et ?ouge§, des
bleu ciel et des violets. Inutile de dire que
cet autobus de Frantz qui n'en rate jamais
une, est descendu lui aussi.
Comptons les buveurs en les remontant ;
ce sont : Beeckman, Alancourt, puis De-
jonghe, qui vient de recrever. Voici d'au-
tres buveurs : Bidot, Huysse ; plus loin,
des touristes-routiers ; plus loin, Collé,
Bellenger ; plus loin, Vermeulen, Hardy,
Aymo, Sellier, Parmentier, Cuvelier, De
Lannoy, Tailleu, Mertens, Van Dam, De-
treille. Encore plus loin, mais a un bon
kilomètre, 2 hommes ont lâché tout le
monde. Ce sont Tesi et Lucien Buysse.
Crac! ça y est! Lucien'Buysse va gagner
sa troisième étape consécutive de la même
façon que les deux dernières. Il va _ peut-
être s'offrir, pour la 3e fois, 37 minutes
d'avance ! ' Suivons-le et nous l'admirons
dans sa belle cadence souple et forte à la
fois. Tesi aussi est fort bien ; malheureu-
sement, il dérape dans un virage de la
grande descente de Lafare, et le voici avec
une plaie profonde au bras, qui le forcera
à abandonner.
Les minutes que je lui consacre, il faut
Jes rattraper, et je vais rencontrer succes-
sivement, lancés à la poursuite de Lucien
Buysse : Be-noît Faure, Mertens, Decorte, 1
Van Slembroeck, Bellenger, Dejonghe, '"an j
de Casteele, tous au service de Dejonghe;
puis Collé, Beeckman, Vermeulen, Detreille,
Hardy, Tailleu, qui a l'air d'hésiter entre
le secours qu'il doit à Dejonghe, et la place
qu'il peut lui souffler dans le classement
général. Il optera finalement pour la se-
conde solution.
Voici enfin un gros peloton, où je re-
connais... Lucien Buysse. Comment cette
locomotive s'est-elle fait rattraper ? Il y
aurait là matière à dissertation, si le temps
ne m'était compt4. J'aime mieux vous dire
qu'après ses deux escapades dans les py-
1 rénées, Lucien Buysse a enfin sagement
fait l'emplette d'une âme de porteur de
maillot jaune. Il a renoncé à faire des ef-
fets de torse et préféré vivre sur son heure
d'avance.
Voulez-vous prendre à Aix ou à la Cioht
les écarts de temps de ce peloton de tête
avec les autres pelotons où unités. C'est
sans importance. Dès Aix, nous avons h
défaillance de Dejonghe, non pas parce
qu'il n'a que deux minutes de retard, mais
surtout parce qu'il perd deux minutes inu-
tilement. , .
Ce peloton de tête a compté ilisqu'à
14 hommes. A La Ciota.t il en compte 8,
et à l'arrivée il n'en compte plus que 5.
S'est-il passé quelque chose d'intéressant ?
Non ! Seulement les faits que voici : 1°
Tailleu a perdu contact, épuisé de fatigue et
de soif, et on ne l'a plus revu; 2° Lucien
Buysse a crevé à Reynier, à quelques kilo-
mètres du but, il perd près de 3 minutes
et c'est sans importance.
Un scandale inacceptable
Et troisième depuis Aix ou presque, un
seul n, mené le train au peloton de tête,
et cet homme c'est Marcel Bidot.
Et j'en arrive, ou plutôt j'en reviens,
à ma petite histoire du commencement. Qui
est-ce qui, dans la Crau, a arrêté net le
train de Tesi parti à la conquête de Tou-
lon ? C'est Marcel Bidot ! Pourquoi ce
même Marcel Bidot, qui empêche ses ca-
marades le matin d'aller à plus de 20 à
l'heure, trouve-t-il bon,. l'après-midi, de
faire plus de 30 pendant près de 100 kilo-
mètres ? Mystère, del jambes, certes, mais
de cervelie point*. •;
Quoiqu'il en soit, veuillez vous reporter
à l'étape des Sables-Bordeaux. Rappelez-
vous la belle fugue de Beeckman et de Mer-
tens, puis les deux fugitifs rattrapés. Qui
est-ce qui pique une nouvelle crise de
vitesse ? C'est Tesi, le même Tesi. Et qui
est-ce qui empêche Teisi de poursuivre son
effort ? C'est Marcel Bidot. Le même Mar
cel Bidot. Idiot que i.j cuis. ! Moi qui pen-
sais que ces procédés _ d'intimidation
avaient vécu avec les vieilles gloires de
jadis. je m'étais trompé, voilà tout J
Je ne sais pas ce que les commissaires
de la. course, d'une part, saisis de l'affaire,
et l'U.V.F. en appel, penseront de la sin-
gulière façon d'entendre le sport du dé-
nommé Marcel Bidot : je sais bien, quant
à moi. que je l'autorise l'an prochain, en-
tre le 19 juin et le 1,9 juillet, à courir tou-
tes les courses qu'il voudra, sauf le Tour
de France. Et j'ai comme, une idée que je
ne manquerai pas d'approbateurs.
Henri Desgrange.
Pensées brèves
au rythme des pédales
Toulon, 10 juillet. — (D'un de nos en-
voyés spéciaux). — Le départ fut donné. à
minuit, à cinquante hommes. La nuit était
noire, le . vent soufflait. Dans ces deux
lignes, brèves, télégraphiques, se résume
le début d'une étape entre toutes redoutée.
Durant dix-huit heures, les petits gars ont
appuyé sur les manivelles, vaincu le mis-
tral, la canicule, la bancheur fantomale des
routes. Ils ont connu : joie défaillance,
ivresse, enthousiasme. Ils ont jeté leurs
bidons à terre avec rage, parlant d'aban-
donner. Puis ils sont repartis, parce que
leur aîné veut que leurs jambes répondent.
Belle entre les belles, l'arrivée à Toulon
réclame tous les siens. Elle est comme une
amante■ insatiable 1
x
Cédant à l'inviiatioi de braves canton-
niers. Moïse Arosio but, à la régalade, un
grand coup de vin du pays aux environs
de Perpignan. Coincidence, ou faute î Nous
n'avons pas revu le Toulonnais t
X
Qui disait que Bézier.s n'aimait pas le
cyclisme ? Quatre mille courageux étaient
là,, à l'aube, pour acclamer Cuveliei- et
Buysse. Ils ne les reconnurent ni l'un ni
l'autre. Tant pis. Ils criaient quand même
pour rien, pour le plaisir. Une vieille de
soixante-dix ans était là, en personne, te-
nant à se rendre compte, sur le tard, des
débouchés du cyclisme en France !
x
Devant l'Océan des grappes encore en qra-
nules, le vent soufflait par rafales. Que
firent nos hommes ? Ils se mirent en éven-
tail. Avec une précision parfaite. On eût
dit les velousels de « Fémina Sports » 1
X
1
Moulet est tombé sans gravité et s'est
écorché le genbn. Il a laissé sur la route
un morceau de « moulet » 1
x
N.ous allons entrer en Provence. L'air 1f
est parfumé, plus mélancoliques les hori.
zons. La douceur des oliviers, sur les rocs
calcaires, tempère le ciel cru ; les chemins
sans ombre, poussières de craie, sont bor-
dés de castes. En même temps, l'appel
parfumé des collines mêle la lavande au
romarin, le thym Il la menthe. Et les mai-
[ grès tamaris, éternellement aqités par la
j tramontane, se plient sur les roseaux 1 •
x
Déjà les moissons sont faites. Nous ren-
controns, sur la route, ces immenses char-
rettes à blé qui semblent transporter un
bonnet à poil jaune de groanard de Napo-
léon. Les rouliers. ait passaae, prennent
les tiges lourdes d'épis, les transforment en
c-ii.t-e-dents !
X
j A Nîmes, nous défilons : nombreux cor-
tèges aujourd'hui, devant les arènes. Ma-
j flnifiques avec leur double voûte qui cap-
! ture du ciel la patine jaune de leurs siè-
cles, et cet air de résignation qrandiose que
(lardent hs monuments déchus. Devant la
, limpidité attique de cet ensemble, la colon-
I nade Gui vit lutter les gladiateurs assiste
1 sans surprise aît défilé de ces conquistadors
j avides d'avenir et de victoire 1 — C.-A.
Gonnet.
UNE BELLE REUNION.
Cet après-midi, aux Tourelles
grand, meeting
avec les meilleurs champions
de la natation française
pour le relèvement du franc
Un copieux et sportif programme
Cet après-midi, à 15 heures, au Stade des ]
Tourelles, aura lieu une réunion appelée à
obtenir un grand succès, du fait de l'inté-
rêt de son programme et de la, valeur des
concurrents qui y participeront. En effet —
bien que les champions de . Paris de relais,
retenus par des engagements antérieurs, ne
soient pas au départ des principales compé-
titions — la réunion ne doit pas manquer
d'être fort attrayante.
Sur la liste des engages, on trouve les
noms de Mlles Ledoux. Padou, Nougaret,
Vaguer, Hansen, Stoffel, Mme Kiffer-
Porte, Padou, Bergwall, Dupont, Guigné,
Bologne, Ducos, Bleu se, Démange ; dans
les relais, se retrouveront aux prises tous
les clubs spécialistes ; dans les plongeons,
sont inscrits Mme Cretet-Flavier, Mlle
Ropital et probablement Lenormand.
En ce qui concen/e le water-polo, on
aurait pu lui trouver un autre titre que
« match de sélection », car l'équipe de
France est déjà formée ddpuis quelques-
jours ; nous en publions d'autre part la
composition ; le match promet cependant
d'être bien disputé.
Espérons que le ciel sera clément et que,
pour le plus grand 'bien des finances de ln.
France, le public envahira le magnifique
I établissement de la Porte des Lilas.
AUJOURD'HUI, A 14 HEURES, AU VÉLODROME BUFFALO
Girardengo, Henri Péllissier, Van Hevel, Brocco et Cie
dans le Prix Albert Champion, sur 50 kilomètres
Schilles est venu s ajouter à la liste des concurrents de cette
magistrale épreuve, qui verra donc quatorze cracks en ligne
LE PRIX JOHNNY NELSON, AVEC SIX STAYERS, SUR UNE HEURE
Le Vélodrome Buffa.lo organise cet après-
midi une magnifique réunion qui connaîtra
certainement un très gros succès, car son
programme, ou tout au moins l'une des
épreuves de ce programme, va apporter
une heureuse diversion dans la suite des
compétitions de vitesse et de demi-fond que
nous avons vues se dérouler à Paris au cours.
des qua.tre ou cinq dernière semaines.
Le Prix Albert Champion — puisque
c'est de lui qu'il s'agit — va nous per-
mettre, en effet, de voir s'expliquer entre
eux quatorze des meilleurs spécialistes ac-
tuels-des courses de train, en une sensa-
tionnelle épreuve do 50 kilomètres, avec
classement par points.
Les. épreuves de ce genre sont rares, car
il est toujours difficile de pouvoir réunir
à la fois et les pistards les plus qualifiés
et les routiers les plus aptes, pour donner
à la compétition une envergure suffisante.
En la circonstance, fr faut convenir que
la direction de la piste montrougienne a
magnifiquement fait les choses, car elle a
réussi à grouper dans l'épreuve d'aujour-
d'hui les .routiers et les pistards les plus
populaires et les plus. réputés.
i x
; Côté routiers, en effet, il y a là l'in-
j compa.rab'le Girardengo, le « Campionissi-
mo » italien, que l'on revoit toujours avec
plaisir ; Henri Pélissier, l'As des Ag fran-
çais; Jules Van Hevel, l'As des As. belges;
le populaire Jean Alavoine; le jeune Mar-
cilla.c, l'idole du public de Buffalo; Marc
Bocher, qui vient de triompher à Bordeaux ;
René Hîamel enfin, qui fit partie de la fa-
meuse phalange olympique de 1924.
Côté pistards, rien que des « vedettes»
aussi : Maurice Brocco, le si populaire
« six dayman » ; Wambst et Lacquehay,
les. brillants triomphateurs 'des Six Jours
de Paris 1926 ; Alfred Beyl, vainqueur des
Six Jours de Paris 1925; Oliveri, l'énergi-
que crack italien, spécialiste des courses
dures; Peyrode, si ;à son affaire dans les
épreuves de train; Schilles, enfin, qui a
demandé et obtenu son - inscription dans
cette épreuve, à l'effet de démontrer que
MAURICE "SCHILLES
les ■ hommes de train les plus réputés ne
font pas peur aux sprinters!
La, présence du champion de France de
vitesse va sans nul donte soulever un vif
mouvement de curiosité. Elle aura d'autre
part l'avaiitage de partager le lot en deux
clans numériquement égaux. Sept routiers !
Sept pistards ! ,La rivalité bien connue, qui
divise les uns et les autres va ajouter en-
core à l'acharnement de la bataille. C'est
certainement à une des plus. sensatinr ;v lies
épreuves du genre que l'on va as': s " 1 '
AUTOMOBILE
Dimanche prochain
les spécialistes de la course de côte
se retrouveront à Laffrey
Voici venue l'époque où les touristes if-
fluent vers le pittoresque Dauphiné : tous
ceux d'entre eux qui aiment le^ sport auto-
mobile voudront participer à l'escalade de
Laffrey, l'admirable rampe sur laquelle
l'Automobile Club et le Motocycle Club Dan-
phinois organisent chaque année une épreu-
ve de côte qui compte parmi les plùs belles
du genre.
La côte de Laffrey' est située aux por-
tes de Grenoble ; les sites environnants sont
charmants ; la route large et en excellent
état permet une course très régulière, où
les qualités de grimpeuses de voitures res-
sortent de façon toute particulière, sans que
la nature du terrain vienne les amoindrir.
Soigneusement organisée, l'épreuve est do-
tée de prix en espèces et de nombreuses
coupes: ,.
On peut s'engager à l'Auto.
Allô ! Allô !
lit Raoul Duval vient de passer com-
mande de sa conduite inté-
rieure Weymann; il aime, pour les
voitures vîtes, les carrosseries fermées,
silencieuses, légères et durables, articu- ^
lées et indépendantes du châssis.
£J* a tache d'huile s'élargit tous les
jours...
Les Carrosseries « Ville et Sport »,
à Puteaux, se sont ralliées aux procé-
dés Duco pour remaillage à froid des
automobiles, par pistolet et sous pres-
sion.
Le Duco, c'est un tournant de i his-
toire automobile.
tt emo, le gentleman cc driver » bien
connu de l'Auto Moto Club de
Nice, emploie exclusivement, pour le
tourisme comme pour les courses,
l'huile moteur Yacco pour le graissage
de son moteur.
Le choix ne pouvait pas être plus
heureux.
I^es Lorraine des 24 heures du Mans
étaient équipées avec l'AMPLOR,
parce que c'est l'avertisseur le plus effi-
cace aux grandes allures. Catalogue,
86, rue de la Garenne, Courbevoie.
CfX n 8 jours, les voitures les plus sélect
n sont émaillées au Duco par S.A.A.
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nents spécialistes.
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res, 24, boulevard de Villiers, Levallois.
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rotin, tonnelles, berceaux; grilles, mar-
quises, clôtures, tennis, roseraies, pou-
laillers, chenils, brouettes, stores, toi-
lettes, ' lavabos, baignoires, chauffe-
bains- tubs, lessiveuses, glacières, voi-
tures'd'enfants, fourneaux au charbon,
au bois, au gaz, au pétrole, à l'essence,
articles de ménage, brosserie, linoléum,
garnitures de cheminées, lits, literie,
meubles de campagne et mobiliers com-
plets s'achètent Au Châtelet (Etablisse-
ments Allez Frères). -
Succursale à Bordeaux, allées de
, Tournv.
Magasins fermés lundi, jusqu à
13 heures. _
1 ucien Buvsse vient d'escalader ma-
gistralement les Pyrénées, souJle-
vant ^admiration de tous les sportifs.
Il est aisé d'en faire autant dans un
des vin«'t-quatre cars que Breteau frères
et Cie viennent de carrosser pour cette
région.
0 Le Téléphoniste
AVIRON
Les Championnats de Pans
se disputent, cet après-midi
dans le bassin de Suresnes
Le Rowing, champion de Paris depuis
5 ans, confirmera-t-il sa supériorité
des années précédentes ?
Dans un cadre magnifique, une
sation remarquable et des courses
ment ouvertes, tels sont les el 1
doivent concourir à faire de la ir; . • <:
Championnats de Paris ^d'avirui, m ■ = 1
déroulera cet 'après-midi à Suresne- m
gne suite des grandes manifestat;, 1- nau-
tiques que nous devons déjà à 1«_
ration de la, sportive municipaliti > ,-u-
resnes, du Rowing Club de Paris >■'. no
tre confrère Le Petit Parisien.
Si l'on connaît peu de détails s v au
nion d'aujourd'hui, — les commui - - ■pu-
bliés cette semaine par l'U.S.A.j.? >
laissé filtrer peu d'indiscrétions, - s ■ -
lité des organisateurs, qui ont f: ni
ment leurs preuves, promet un '-. -
réussie : haut-parleurs, tribunes, -
tion, intermèdes, parc à bateaux, .
été négligé, tant pour le confort -s
meurs que pour intéressèr les sp..,u> <-
Le courant, redevenu normal, ne \
sera plus, espérons-le, au respec 1 i.~
raire des courses, si malmené nili-
Souhaitons donc à ces Champs ■!, 1 ^
Paris, qui ressuscitent _ aujourd'.i ■- •••••:.
me grande journée, le brillant sud. j:. k;.
' méritent.
Au Bourgef., le lieutenant
Vitrolles. et son mécanicien '
sont ]JO'rtis, hier, pour tenter le-yu-i ■ . , _
Oslo-Copenhague-Pans en uni' ~
AERONAUTIQUE
LE RALLYE DE L'U.P.C.F.
a lieu aujourd'hui, à Beauvais
Trente appareils y participeront
C'l!st une.très belle, fête aérienne qui alln
lien aujourd'hui |eau^^fs France leI{allye<1
J'emporté de auprès des constructeurs et des pi-
^Un^^rentaine^'appareils participeront â
f-ette démonstration de tourisme aérien,
ir&'sfTt
e
Bue, Le Bourget, Le Crotoy, Douai et Odv.
Une importante délégation de 1 U.P.C.i .
se rendra d'Orly à Beau vais par la voie des
'„7r; sur les appareils de la direction des
rpnr'res d'entraînement Richard qui a mis
en liane une vingtaine ci appareils
Aï "Laurent Evnac, se rendra a Beauvais
voie des airs, sur un avion trimoteur
1 li" C I D.N.A. Cette compagnie enverra
(je it s. quatre autres al)P,I-
,,-êi,,s venant du centre, d entramement de;
DouaI. J'eds lis emmèneront le député-aviateur,
AI. * (,'olijié.
L'Union mérite de remporter un nouveau
sucées.
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! r Rédaction, Administration, Publicité : \
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• Adresse Télégraphique ; Yél&utO-Païi#
i DEUX FILS SPÉCIAUX
1 Directeur-Rédacteur en chef 1
! HENRI DESGRANGE
. AUTOMOBILE, AÉRONAUTIQUE, CYCLISME. BOXE, ATHLÉTISME & TOUS LES SPORTS
'
Le numéro: 25 centimes '
276 ANNEE — N° 9.339 — QUOTIDIEN
Dimanche 11 Juillet 1926
ABONNEMENTS
3 mois (i mois 1 as
Seine çt Seine-et-Oise 21 fr. 42 fr. 80 fr.
Départements et Colonies.... 22 fr. 43 fr". 82 fr.
4 Union postale... 35 fr. 70 fr. 140 fr.
Etranger " » Autres pays.... 50 fr. 100 fr. 200 fr.'
On s'abonne sans frais dans tous les
Bureaux de poste.
COURSE A PIED ET CONCOURS ATHLÉTIQUES
Aujourd'hui, à 14 h. 30, au Stade de Colombes
seconde et dernière journée des
CHAMPIONNATS DE FRANCE
SEIZE FINALES SQNT AU PROGRAMME
La journée d'hier a déjà désigné cinq champions : 100 m., Degrelle (R.C.F.) ;
800 m., Baraton (M.C.) ; 5.000 m., Norland (M.C.) ; Lance-
ment du poids, Paoli (R.S.O.I.) ; Saut en longueur, Pinson (A.F.).
Le meeting annuel des Championnats de
France se terminera aujourd'hui. Il faut
lui souhaiter un temps. plus favorable que
celui qui fut hier réservé à la première
journée.
Les athlètes ont besoin de chaleur et de
soleil. Le Stade de Colombes est^ exacte-
ment dans le même cas. Une aussi grande
fête d'athlétisme a besoin, pour réussir, de
cet heureux concours de circonstances.
Aujourd'hui, au cours de la journée fi-
male, 16 titres seront décernés. Cette^ simple
constatation en dit long sur l'intérêt du
mieeting.
Programme copieux s'il en est, où se co-
toient agréablement, pour le public, un
iâiportant 200 mètres, un 400 mètres at-
trayant, un 1.500 m. qui s'annonce comme
l'épreuve à sensation des. Championnats de
JJmnce 19'26 eb toute une série d autres
courses et concours d'un égal intérêt.
Georges Baraton, que l'on a vu hier ga-
gner les mains basses le Championnat des
800 mètres, va se heurter aujourd'hui, sur
1.500 mètres, à .Roger Pelé. Pelé est re-
cordman de la distance ; Baraton es.t record-
man du mille. Deux hommes, deux titres,
deux valeurs sensiblement égales. Aujour-
d'hui, il faudra bien que l'un des deux
soit vainqueur. Quel beau 1.500 mètres en
perspective!... A lui seul, il doit assurer
de succès de la journée.
Mais. il y aura bien d'autres choses à
voir aujourd'hui à Colombes que ce 1.500
mètres. Il y aura notamment un 200 m.
oil André Mourlon veut venger son échec
d'hier et oit Cerbonney; vent dire son mot.
Il y aura aussi un 400 mètres ail ^ Gal-
tier, .si sûr et si régulier, aura à se défaire
d'un Feger qui revient eq forme,, d'un Du-
pont et d'un Keller très dignes eux aussi
du titre de champion de France._
Grosse « bagarre » aussi iL prévoir dans
iles concours. Da,ns le saut en hauteur,
Cherrier, Sabatier, Migalllt, Estang et Mé-
Jiard conservent tous leurs chances. Dans
le 8amt iL -la perche, Vintousky et Vautier,
tous deux dans une forme exceptionnelle,
se livreront un duel sévère; et dans le
lancement du disque et du javelot, tous les
spécialistes qui viennent de se couvrir de
gloire tant à Paris qu'en province, batail-
leront à qui mieux mieux. '
Et pour terminer une telle orgie de sport,
il y aura les deux .finales des relais. Celui
HOCER PELE (A.8.\L)
recordman français du l.SOO^m. (3 m. 59 s. S/5)
des 4x100 donnera lieu à un grand match
U.A.I.-Stade;. celui des 4x400 semble de-
voir se circonscrire entre le Racing et le
C.A.S.G. Mais laquelle des deux équipes
l'emportera. sur l'autre ?... _■
Les paris sont ouverts... Quoique la F.
F.A. ne Jes autorise pas!...
AUTOMOBILE
LE RECORD DU MONDE
DES 24 HEURES
a été battu, hier, à Montlhéry
par une 40 CY Renault
4.167 kil. 578 couverts en 24 heures,
à 173 kil. 649 de moyenne
>4 Un magnifique exp10it a été réalisé hier
par cette même, 40 CV Renault qui, avant-
hier, avait, à titre de galop d 'essïli, battu
les records du monde des 500 milles, des
1.000 kilomètres et des G heures.
Poursuivant son effort, la voiture battit
tous les records du monde au delà des :
6 heures, c'est-à-dire ceux des 1.000 milles, :
2.000 kilomètres, 3.000 kilomètres, 2.000 ■,
milles, 4.000 kilom. 12 heures et 24 heures, j
Soit- au total, dix records du monde.
C'est de tout près de 500 kilomètres que
la Renault. (qui a réalisé sur l'ensemble de
sa performance une moyenne de /l/J k.
à l'heure) a battu le record établi le 22 sep-
tembre par les Anglais Duff et Benjafield.
La voiture fft successivement conduite
par MM Garfield, Plessier et Guillon, qui
firent preuve d'une remarquable virtuosité
et d'une jolie science de pilote.
La voiture est du type six cylindres de
9 litres 500 de cylindrée ; elle est carrossée
en conduite intérieure.
Les temps
Voici les détails des temps réalisés et
faisant suite à ceux publies hier jusqu a la
6e heure de course :
1.000 milles : 9 h. 13 m. 59 s (moyenne
171 kil 30y) record dit monde (ancien re-
cord 9 h. 49 m. 45 s. 28/100).
2 000" kil. : 11 h. 33 m. 19 s S/100 (moy.
173 k' 1. 080), record du monde (ancien re-
cord 12 h. 23 m. 54 s. 4/100).
3.000 kil. : 17 h. 12 m. 24 s. 98/100 (moy.
172 kil. 075), record du monde (ancien re-
cord 19 h. 10 m. 28 s. 11/100).
2.000 milles : 18 h. 36 m. 23 s. 58/100
(moyenne 172 kil 986), record du monde
(ancien record 20 h. 31 m. 36 s. G/100).
4.000 kil. : 23 h. 1 m. 45 s. 8/100 (moy.
173' kil. 092), record dit monde.
12 heures : 2.075 le. 809 (mov. 172 k. 984),
record dit monde (a,nc. record 1.949 k. 80o)..
24 heures : 4,107 k. 578 (moy. 173 k. 049),
Record du monde (anc. record 11.670 k. 32JJ.
Le dernier tour fut effectué en 48 secon-
des, soit à la moyenne de 191 kil. 11S à,
l'heure.
[Garfield, ' l'un des pilotes de la !¡iJ CV Renault !conduite intérieure) qui a battu hier
le record du monde des .24 heures.
173 A L'HEURE
PENDANT 24 HEURES
en conduite intérieure
Nous relatons ci-dessus le détail des dix
records, du monde qui viennent d'être bat-
tus à Montlhéry. A noter qu'en faisant
4.167 kilom. en 24 heures, la, 40 CV Re-
nault bat le irécent record du moteur Re-
nault d'aviation, les 4.375 kÍlom. de Paris-
Bassorah, en 26 heures, par les frères Ar-
rachart.
Il n'est pas de preuve plus éloquente
de la. vitesse et de la. régularité d'une voi-
ture que les résultats qu'elle peut donner
en . s'attaquant sur piste aux longues dis-
tances ; en effet, alors que sur route les
accidents de terrain, les croisements, les
agglomérations peuvent contraindre le con-
dacteur à changer de vitesse ou à ralentir,
instants pendant lesquels tout le mécanisme
se repose, sur piste, le moteur et tous les
organes doivent travailler à pleine puis-
sance, sans un instant de_ défaillance.
Cette considération valorise la portée des
records établis hier à Montlhéry par' la
40 CV Renault. Cette' voiture, du type
sport, avait déjà donné des -preuves de sa
valeur en battant l'année dernière, sous la
conduite de MM. Garfield et Plessier, !e
record du monde des. 24 heures et tous les
records du monde intermédiaires en ayant
couvert une distance de 3.384 kil. à la
moyenne de 141 kil. à l'heure.
C'est pour améliorer ces records qu'une
nouvelle 40 CV s'est mise en piste avant-
hier, à 2 heures de l'après-midi, et a porté
la distance parcourue en 24 heures à 4.167
kil. 518, fi, la moyenne de 173 kil. 649 à
l'heure, s'étant adjugé le nouveau record
du monde.
Ces résultats démontrent indiscutable-
ment la régularité du moteur pendant un
jour et une nuit, entiers. Ce qui a permis
de réaliser une moyenne soutenue, variant
entre 173 et 175 kilom. à l'heure, défalca-
tion non faite des temps d'arrêt nécessités
presque à chaque heure, par le changement
des pneumatiques. La vitesse réelle en ef-
fet qu'il a fallu maintenir pour obtenir
cette moyenne a été bien supérieure, prou-
vant véritablement la robustesse et la résis-
tance de la machine.
Il est, de plus, intéressant de remarquer
que la voiture qui a réalisé ces_ essais est
un modèle entièrement de séri.e, comme
celle qui avait battu les mêmes records
l'an dernier (ainsi que l'A.8.F. l'avait of-
ficiellement constaté). La différence qu'elle
présente est que le châssis est quelque peu
rétréci à l'arrière pour recevoir la carros-
serie profilée.
1 CeLle-ci, conduite intérieure souple à deux
places en tandem, est exécutée sur le prin-
cipe des coques d'avion avec bois allégé et
, tendeurs.. Elle est extrêmement légère. Deux
i larges portes latérales avec glaces coulis-
1 sentes triplex en rendent l'accès très facile,
la visibilité e.st excellente; d'ailleurs, la
voiture va à Montlhéry par ses propres
moyens. ' .
Pas un moment, la voiture n eut a s , ar-
rêter pour la moindre réparation. On ne
changea pas une pièce. Et les conducteurs
maintinrent constamment le moteur au-
dessous de sa puissance maximum, même au
galop du dernier tour, abattu à 191 de
moyenne.
Il est encore intéressant de noter qu , une
fois son exploit accompli, la voiture est
rentrée par ses propres moyens à Paris
jusqu'à la. galerie d'exposition Renault _ aux
Champs-Elysées, où elle est actuellement
exposée. * , .
Donc,, actuellement, une voiture de série
Renault -est capable de s'adjuger, avec un
excédent de vitesse surabondant, les per-
formances des engins la plupart du temps
étudiés spécialement pour la course, et .son
moteur, grâce à l'épurateur et au radiateur
d'huile, progrès essentiel au moteur mo-
derne, a. pu tourner i1 plein régime pendant
24 heures sans se. détériorer.
Il n'était pas de meilleur critérium per-
mettant de juger ce dont est capable la
40 CV, qui s'est révélée incontestablement
la plus souple et la plus vite.
Autant dans le domaine de 1 automobile
que dans celui de l'aviation, la fabrication
française démontre ses qualités et îi su-
périorité..
LES GRANDS ÉVÉNEMENTS DE LA ROUTE
Frantz, Sellier, Cuvelier et Bidot arrivent au sprint à Toulon
point terminus de la 12e étape du
20e TOUR DE FRANCE CYCLISTE DE "L'AUTO"
Une épreuve monotone jusqu'à Salon
Les malheurs du Toulonnais Tesi. — La course devient passionnante sur la fin
LE CLASSEMENT GENERAL
A la suite de la douzième étape du Tour
de France, le classement général de la
grande' épreuve s'établit comme suit :
1 L. Buysse 173 50 19
2. Tailleu 175 10 34
3. Dejonghe, 17-5 11 12
'4. Frantz 175 14 45
5. Cuvelier : 175 15 23
6. Aymo 175 33 52
7. Beeckman 175 34 45
8. Sellier 175 52 13
9 Parmimtier 175 55 28
10. Van Slembroeck 176 06 06
11. Bellenger 176 08 41
12. J. Buysse 176 21 41
.Etc., etc., etc. .....................
LE CLASSEMENT GENERAL
DES TOURISTES-ROUTIERS
1. Rossignol! 178 2 48, 2. Dhers 181 8 3,
1, D-uboc 181 43 10, 4. Touzard 181 48 3,
5. Longoni 183 4 28, G. C,anov,% 184 16 f)7
7. Martinet 184 47 38, S. Catelan 183 9 29,
9. Arnoult 185 13 3, 10. Parel 185 28 28,
11. Arosio 187 36 30, 12. Franciiii 188 33 3-i,
13. Teissère 189 00 51, 14. Ferrara 190 25 28,
15. Gillard 191 27 55, 16. Bariffi 191. 53 3o,
17. Emmanuele '192 16 32, 18. Drobecq
195 37 21.
LE CLASSEMENT DE LA 12e ETAPE
1. Nicolas Frantz, sur bic. Alcyon, pneus
Dunlon, en 17 11. 12 m. 32 s.
2. Félix Sellier, .sur bic. Alcyon, pneus
Dunlop, même temps.
3. Georges Cnvelier. même temps.
4. Marcel Bidot, sur bic. Thomann, pn.
Dunlo- même temps.
5. Aymo, sur bic. Alcyon pneus Dunlop,
en 17 h. 12 m. 45 s.
6. Lucien Buysse 17 15 8, 7. Orner
Huvsse même temps, 8. Van Dam 1.7,19 40,
9. Tailleu 17 21 51, 10. Benoit Faure '17 26
47, 11. Beeckman même temps, 12.^ Collé,
même temps, 13. Bellenger 17 30 15, 14.
Van Slembroeck même temps. 15. Mertens
même temps. 16. Dejonghe 17 31 20. 17.
De Lannoy 17 34 9, 18. Dhers, premier des
touristes-routiers 17 34 47. 19. Hardv "!7
,38 35, 20. Saive 17 44 57, 21. Duboc même
temps, 22. Rossignoli même temps 23. Tou-
zard même temps, 24. Englebert 17 49 58,
25. Detreille même temps, 26. Longoni mê-
me temps, 27. Vermeulen 1.7 56 59 . 2'8. Van
de Casteele même temps. 29. Decorte même
temps, 30. Dossche 18 4 7, 31. Jules Buysse
même temps, 32. Parmentiel" même tsm'pe;-
33. Martinet même temps. . 34. Standaert
18 8 59 35. Ferrara 18 9 21. 3G. Emma-
nuele 18 10 33, 37. Teissère 18 13 34. 38.
Parel même temps, 39. Francini 18 18 9,,
40. Drobecq 18 26 51, 41. Arosio 18 28 5,
Ir,,? Canova 18 28 19. 43. Arnoult 18 28 48,
44. Alancourt 18 37 27. 45. Gillard 18 50 12,
46. Catelan 19 2 41. 47. Devos même temps,
48. Moutet 18 19 49. 49. Bariffi 19 26 32.
LE CLASSEMENT
DES TOURISTES-ROUTIERS
1. Dhers, 2. Duboc, 3. Rossignoli. 4. j
Touzard, 5. Longoni, 6. Martinet, 7. Fer-
rara, 8. Emmanuele, 9. Teissère. 10. Parel,
11. Francini, 1Z. Drobecq, 13. Arosio. 14.
Canova. 15. Arnoult, lG. Gillard, 17. Ca-
telan, 18. Bariffi.
En suivant la course
(De notre rédacteur en chef)
Bonne journée
Toulon, 10 juillet. — Evidemment, ie ne
vous donne pas la chose comme une tragé-
die de Corneille, même pas pour une œuvre
moins forte de Racine, mais enfin, cela
tient très bien debout, c est^ logique, bien
conduit et, somme toute, intéressant.
«'Baiserai-je, papa ? », je veux dire. en-
trerai-je de suite dans le vif du sujet
Commençons plutôt par le commencement.
Sur une crevaison de Dejonghe, _ immé-
diatement secouru par ses coéquipiers, la.
chasse s'organise. Elle es.t d'autant mieux
la bienvenue que tout le début de. 1 'étape,
jusqu'à Arles, a été d une monotonie par-
faite, qu'expliquent fort bien d'ailleurs, et
le manque de relief du terrain désespéré-
ment plat, et qui va rester plat jusqu à
Salon, et l'état abominable de la presque
totalité des routes, èt la fatigue de nos
hommes au sortir des Pyrénées, et leur
légitime désir de ne pas se dépenser avant,
d'abord après-demain, la boucle de Sospel,
et, dans quatre jours,, les formidables cols
de Nice-Briançon. _ .
Voici donc la chasse qui s organise, et
elle est fort plaisante dans le bled de la
C-rau. Chacun y met du sien, car, ne 1 ou-
blions pas, Dejonghe est second du classe-
ment général.
Je sais l'état de fatigue du leader des
J.-B. Louvet, et je crains fort qu'il ne re-
joigne pas. Mais ces craintes ne sont pas
fondées, car, au bout d'une demi-heure de ]
poursuite violente, Dejonghe, et tout son j
team, ont rejoint au nez et à la barbe
d'Automoto, d'Alcyon et de Météore.
Le train qui, avec un vent devenu favo-
rable, avait oscillé autour de 4-0 à l'heure,
le train redevient ce qu'il a été la nuit et
la matinée, c'est-à-dire du bon 20 à l'heure.
Le peloton grossit à vue d'œil, et il au-
rait peut-être récupéré nos 50 partants de
Perpignan, si Tesi, le Toulonnais Tesi,
Après l'arrivée à Perpignan
De qauche à droite : M. Moutet, directeur général d'Automoto, Jules. Buysse
et Lucien Buysse.
qui sent l'écurie et qui n'est pas dépourvu
de valeur, ne formait le projet de faire,
dans sa bonne ville de Toulon, une entrée
sensationnelle. # -
Vous connaissez ce sentiment de patrio-
tisme local, qui double souvent les moyens '
de nos hommes à l'approche de leur ville
natale. Et le train reprend aussitôt très
vif, lorsque... un coureur s'approche de Tesi
et le train cesse aussitôt. Dais, vous -lirez
plus bas la suite de cet incident.
Le coup de la fontaine
Et voici notre peloton qui rampe à nou-
veau et termine la Cr&u à 18 à 1 'lietire, sous
une chaleur d'ailleurs accablante.
Mais voici venir Salon et ses fontaines
tentatrices. Salon où Lucien Buysse, faussa,
voici deux ans, compagnie à tous ces bu- 1
veurs de concurrents,' Salon commencement
du relief topographique que nous allons es )
calader jusqu'à Sanary. A l'entrée de Salon,
c'est Jules Buysse qui descend se désalté-
rer. Chaque fontaine voit son filet convoite
par une grappe de coureurs, et il y en a de
toutes leâ-sort^s^jdp iawes. et ?ouge§, des
bleu ciel et des violets. Inutile de dire que
cet autobus de Frantz qui n'en rate jamais
une, est descendu lui aussi.
Comptons les buveurs en les remontant ;
ce sont : Beeckman, Alancourt, puis De-
jonghe, qui vient de recrever. Voici d'au-
tres buveurs : Bidot, Huysse ; plus loin,
des touristes-routiers ; plus loin, Collé,
Bellenger ; plus loin, Vermeulen, Hardy,
Aymo, Sellier, Parmentier, Cuvelier, De
Lannoy, Tailleu, Mertens, Van Dam, De-
treille. Encore plus loin, mais a un bon
kilomètre, 2 hommes ont lâché tout le
monde. Ce sont Tesi et Lucien Buysse.
Crac! ça y est! Lucien'Buysse va gagner
sa troisième étape consécutive de la même
façon que les deux dernières. Il va _ peut-
être s'offrir, pour la 3e fois, 37 minutes
d'avance ! ' Suivons-le et nous l'admirons
dans sa belle cadence souple et forte à la
fois. Tesi aussi est fort bien ; malheureu-
sement, il dérape dans un virage de la
grande descente de Lafare, et le voici avec
une plaie profonde au bras, qui le forcera
à abandonner.
Les minutes que je lui consacre, il faut
Jes rattraper, et je vais rencontrer succes-
sivement, lancés à la poursuite de Lucien
Buysse : Be-noît Faure, Mertens, Decorte, 1
Van Slembroeck, Bellenger, Dejonghe, '"an j
de Casteele, tous au service de Dejonghe;
puis Collé, Beeckman, Vermeulen, Detreille,
Hardy, Tailleu, qui a l'air d'hésiter entre
le secours qu'il doit à Dejonghe, et la place
qu'il peut lui souffler dans le classement
général. Il optera finalement pour la se-
conde solution.
Voici enfin un gros peloton, où je re-
connais... Lucien Buysse. Comment cette
locomotive s'est-elle fait rattraper ? Il y
aurait là matière à dissertation, si le temps
ne m'était compt4. J'aime mieux vous dire
qu'après ses deux escapades dans les py-
1 rénées, Lucien Buysse a enfin sagement
fait l'emplette d'une âme de porteur de
maillot jaune. Il a renoncé à faire des ef-
fets de torse et préféré vivre sur son heure
d'avance.
Voulez-vous prendre à Aix ou à la Cioht
les écarts de temps de ce peloton de tête
avec les autres pelotons où unités. C'est
sans importance. Dès Aix, nous avons h
défaillance de Dejonghe, non pas parce
qu'il n'a que deux minutes de retard, mais
surtout parce qu'il perd deux minutes inu-
tilement. , .
Ce peloton de tête a compté ilisqu'à
14 hommes. A La Ciota.t il en compte 8,
et à l'arrivée il n'en compte plus que 5.
S'est-il passé quelque chose d'intéressant ?
Non ! Seulement les faits que voici : 1°
Tailleu a perdu contact, épuisé de fatigue et
de soif, et on ne l'a plus revu; 2° Lucien
Buysse a crevé à Reynier, à quelques kilo-
mètres du but, il perd près de 3 minutes
et c'est sans importance.
Un scandale inacceptable
Et troisième depuis Aix ou presque, un
seul n, mené le train au peloton de tête,
et cet homme c'est Marcel Bidot.
Et j'en arrive, ou plutôt j'en reviens,
à ma petite histoire du commencement. Qui
est-ce qui, dans la Crau, a arrêté net le
train de Tesi parti à la conquête de Tou-
lon ? C'est Marcel Bidot ! Pourquoi ce
même Marcel Bidot, qui empêche ses ca-
marades le matin d'aller à plus de 20 à
l'heure, trouve-t-il bon,. l'après-midi, de
faire plus de 30 pendant près de 100 kilo-
mètres ? Mystère, del jambes, certes, mais
de cervelie point*. •;
Quoiqu'il en soit, veuillez vous reporter
à l'étape des Sables-Bordeaux. Rappelez-
vous la belle fugue de Beeckman et de Mer-
tens, puis les deux fugitifs rattrapés. Qui
est-ce qui pique une nouvelle crise de
vitesse ? C'est Tesi, le même Tesi. Et qui
est-ce qui empêche Teisi de poursuivre son
effort ? C'est Marcel Bidot. Le même Mar
cel Bidot. Idiot que i.j cuis. ! Moi qui pen-
sais que ces procédés _ d'intimidation
avaient vécu avec les vieilles gloires de
jadis. je m'étais trompé, voilà tout J
Je ne sais pas ce que les commissaires
de la. course, d'une part, saisis de l'affaire,
et l'U.V.F. en appel, penseront de la sin-
gulière façon d'entendre le sport du dé-
nommé Marcel Bidot : je sais bien, quant
à moi. que je l'autorise l'an prochain, en-
tre le 19 juin et le 1,9 juillet, à courir tou-
tes les courses qu'il voudra, sauf le Tour
de France. Et j'ai comme, une idée que je
ne manquerai pas d'approbateurs.
Henri Desgrange.
Pensées brèves
au rythme des pédales
Toulon, 10 juillet. — (D'un de nos en-
voyés spéciaux). — Le départ fut donné. à
minuit, à cinquante hommes. La nuit était
noire, le . vent soufflait. Dans ces deux
lignes, brèves, télégraphiques, se résume
le début d'une étape entre toutes redoutée.
Durant dix-huit heures, les petits gars ont
appuyé sur les manivelles, vaincu le mis-
tral, la canicule, la bancheur fantomale des
routes. Ils ont connu : joie défaillance,
ivresse, enthousiasme. Ils ont jeté leurs
bidons à terre avec rage, parlant d'aban-
donner. Puis ils sont repartis, parce que
leur aîné veut que leurs jambes répondent.
Belle entre les belles, l'arrivée à Toulon
réclame tous les siens. Elle est comme une
amante■ insatiable 1
x
Cédant à l'inviiatioi de braves canton-
niers. Moïse Arosio but, à la régalade, un
grand coup de vin du pays aux environs
de Perpignan. Coincidence, ou faute î Nous
n'avons pas revu le Toulonnais t
X
Qui disait que Bézier.s n'aimait pas le
cyclisme ? Quatre mille courageux étaient
là,, à l'aube, pour acclamer Cuveliei- et
Buysse. Ils ne les reconnurent ni l'un ni
l'autre. Tant pis. Ils criaient quand même
pour rien, pour le plaisir. Une vieille de
soixante-dix ans était là, en personne, te-
nant à se rendre compte, sur le tard, des
débouchés du cyclisme en France !
x
Devant l'Océan des grappes encore en qra-
nules, le vent soufflait par rafales. Que
firent nos hommes ? Ils se mirent en éven-
tail. Avec une précision parfaite. On eût
dit les velousels de « Fémina Sports » 1
X
1
Moulet est tombé sans gravité et s'est
écorché le genbn. Il a laissé sur la route
un morceau de « moulet » 1
x
N.ous allons entrer en Provence. L'air 1f
est parfumé, plus mélancoliques les hori.
zons. La douceur des oliviers, sur les rocs
calcaires, tempère le ciel cru ; les chemins
sans ombre, poussières de craie, sont bor-
dés de castes. En même temps, l'appel
parfumé des collines mêle la lavande au
romarin, le thym Il la menthe. Et les mai-
[ grès tamaris, éternellement aqités par la
j tramontane, se plient sur les roseaux 1 •
x
Déjà les moissons sont faites. Nous ren-
controns, sur la route, ces immenses char-
rettes à blé qui semblent transporter un
bonnet à poil jaune de groanard de Napo-
léon. Les rouliers. ait passaae, prennent
les tiges lourdes d'épis, les transforment en
c-ii.t-e-dents !
X
j A Nîmes, nous défilons : nombreux cor-
tèges aujourd'hui, devant les arènes. Ma-
j flnifiques avec leur double voûte qui cap-
! ture du ciel la patine jaune de leurs siè-
cles, et cet air de résignation qrandiose que
(lardent hs monuments déchus. Devant la
, limpidité attique de cet ensemble, la colon-
I nade Gui vit lutter les gladiateurs assiste
1 sans surprise aît défilé de ces conquistadors
j avides d'avenir et de victoire 1 — C.-A.
Gonnet.
UNE BELLE REUNION.
Cet après-midi, aux Tourelles
grand, meeting
avec les meilleurs champions
de la natation française
pour le relèvement du franc
Un copieux et sportif programme
Cet après-midi, à 15 heures, au Stade des ]
Tourelles, aura lieu une réunion appelée à
obtenir un grand succès, du fait de l'inté-
rêt de son programme et de la, valeur des
concurrents qui y participeront. En effet —
bien que les champions de . Paris de relais,
retenus par des engagements antérieurs, ne
soient pas au départ des principales compé-
titions — la réunion ne doit pas manquer
d'être fort attrayante.
Sur la liste des engages, on trouve les
noms de Mlles Ledoux. Padou, Nougaret,
Vaguer, Hansen, Stoffel, Mme Kiffer-
Porte, Padou, Bergwall, Dupont, Guigné,
Bologne, Ducos, Bleu se, Démange ; dans
les relais, se retrouveront aux prises tous
les clubs spécialistes ; dans les plongeons,
sont inscrits Mme Cretet-Flavier, Mlle
Ropital et probablement Lenormand.
En ce qui concen/e le water-polo, on
aurait pu lui trouver un autre titre que
« match de sélection », car l'équipe de
France est déjà formée ddpuis quelques-
jours ; nous en publions d'autre part la
composition ; le match promet cependant
d'être bien disputé.
Espérons que le ciel sera clément et que,
pour le plus grand 'bien des finances de ln.
France, le public envahira le magnifique
I établissement de la Porte des Lilas.
AUJOURD'HUI, A 14 HEURES, AU VÉLODROME BUFFALO
Girardengo, Henri Péllissier, Van Hevel, Brocco et Cie
dans le Prix Albert Champion, sur 50 kilomètres
Schilles est venu s ajouter à la liste des concurrents de cette
magistrale épreuve, qui verra donc quatorze cracks en ligne
LE PRIX JOHNNY NELSON, AVEC SIX STAYERS, SUR UNE HEURE
Le Vélodrome Buffa.lo organise cet après-
midi une magnifique réunion qui connaîtra
certainement un très gros succès, car son
programme, ou tout au moins l'une des
épreuves de ce programme, va apporter
une heureuse diversion dans la suite des
compétitions de vitesse et de demi-fond que
nous avons vues se dérouler à Paris au cours.
des qua.tre ou cinq dernière semaines.
Le Prix Albert Champion — puisque
c'est de lui qu'il s'agit — va nous per-
mettre, en effet, de voir s'expliquer entre
eux quatorze des meilleurs spécialistes ac-
tuels-des courses de train, en une sensa-
tionnelle épreuve do 50 kilomètres, avec
classement par points.
Les. épreuves de ce genre sont rares, car
il est toujours difficile de pouvoir réunir
à la fois et les pistards les plus qualifiés
et les routiers les plus aptes, pour donner
à la compétition une envergure suffisante.
En la circonstance, fr faut convenir que
la direction de la piste montrougienne a
magnifiquement fait les choses, car elle a
réussi à grouper dans l'épreuve d'aujour-
d'hui les .routiers et les pistards les plus
populaires et les plus. réputés.
i x
; Côté routiers, en effet, il y a là l'in-
j compa.rab'le Girardengo, le « Campionissi-
mo » italien, que l'on revoit toujours avec
plaisir ; Henri Pélissier, l'As des Ag fran-
çais; Jules Van Hevel, l'As des As. belges;
le populaire Jean Alavoine; le jeune Mar-
cilla.c, l'idole du public de Buffalo; Marc
Bocher, qui vient de triompher à Bordeaux ;
René Hîamel enfin, qui fit partie de la fa-
meuse phalange olympique de 1924.
Côté pistards, rien que des « vedettes»
aussi : Maurice Brocco, le si populaire
« six dayman » ; Wambst et Lacquehay,
les. brillants triomphateurs 'des Six Jours
de Paris 1926 ; Alfred Beyl, vainqueur des
Six Jours de Paris 1925; Oliveri, l'énergi-
que crack italien, spécialiste des courses
dures; Peyrode, si ;à son affaire dans les
épreuves de train; Schilles, enfin, qui a
demandé et obtenu son - inscription dans
cette épreuve, à l'effet de démontrer que
MAURICE "SCHILLES
les ■ hommes de train les plus réputés ne
font pas peur aux sprinters!
La, présence du champion de France de
vitesse va sans nul donte soulever un vif
mouvement de curiosité. Elle aura d'autre
part l'avaiitage de partager le lot en deux
clans numériquement égaux. Sept routiers !
Sept pistards ! ,La rivalité bien connue, qui
divise les uns et les autres va ajouter en-
core à l'acharnement de la bataille. C'est
certainement à une des plus. sensatinr ;v lies
épreuves du genre que l'on va as': s " 1 '
AUTOMOBILE
Dimanche prochain
les spécialistes de la course de côte
se retrouveront à Laffrey
Voici venue l'époque où les touristes if-
fluent vers le pittoresque Dauphiné : tous
ceux d'entre eux qui aiment le^ sport auto-
mobile voudront participer à l'escalade de
Laffrey, l'admirable rampe sur laquelle
l'Automobile Club et le Motocycle Club Dan-
phinois organisent chaque année une épreu-
ve de côte qui compte parmi les plùs belles
du genre.
La côte de Laffrey' est située aux por-
tes de Grenoble ; les sites environnants sont
charmants ; la route large et en excellent
état permet une course très régulière, où
les qualités de grimpeuses de voitures res-
sortent de façon toute particulière, sans que
la nature du terrain vienne les amoindrir.
Soigneusement organisée, l'épreuve est do-
tée de prix en espèces et de nombreuses
coupes: ,.
On peut s'engager à l'Auto.
Allô ! Allô !
lit Raoul Duval vient de passer com-
mande de sa conduite inté-
rieure Weymann; il aime, pour les
voitures vîtes, les carrosseries fermées,
silencieuses, légères et durables, articu- ^
lées et indépendantes du châssis.
£J* a tache d'huile s'élargit tous les
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vant ^admiration de tous les sportifs.
Il est aisé d'en faire autant dans un
des vin«'t-quatre cars que Breteau frères
et Cie viennent de carrosser pour cette
région.
0 Le Téléphoniste
AVIRON
Les Championnats de Pans
se disputent, cet après-midi
dans le bassin de Suresnes
Le Rowing, champion de Paris depuis
5 ans, confirmera-t-il sa supériorité
des années précédentes ?
Dans un cadre magnifique, une
sation remarquable et des courses
ment ouvertes, tels sont les el 1
doivent concourir à faire de la ir; . • <:
Championnats de Paris ^d'avirui, m ■ = 1
déroulera cet 'après-midi à Suresne- m
gne suite des grandes manifestat;, 1- nau-
tiques que nous devons déjà à 1«_
ration de la, sportive municipaliti > ,-u-
resnes, du Rowing Club de Paris >■'. no
tre confrère Le Petit Parisien.
Si l'on connaît peu de détails s v au
nion d'aujourd'hui, — les commui - - ■pu-
bliés cette semaine par l'U.S.A.j.? >
laissé filtrer peu d'indiscrétions, - s ■ -
lité des organisateurs, qui ont f: ni
ment leurs preuves, promet un '-. -
réussie : haut-parleurs, tribunes, -
tion, intermèdes, parc à bateaux, .
été négligé, tant pour le confort -s
meurs que pour intéressèr les sp..,u> <-
Le courant, redevenu normal, ne \
sera plus, espérons-le, au respec 1 i.~
raire des courses, si malmené nili-
Souhaitons donc à ces Champs ■!, 1 ^
Paris, qui ressuscitent _ aujourd'.i ■- •••••:.
me grande journée, le brillant sud. j:. k;.
' méritent.
Au Bourgef., le lieutenant
Vitrolles. et son mécanicien '
sont ]JO'rtis, hier, pour tenter le-yu-i ■ . , _
Oslo-Copenhague-Pans en uni' ~
AERONAUTIQUE
LE RALLYE DE L'U.P.C.F.
a lieu aujourd'hui, à Beauvais
Trente appareils y participeront
C'l!st une.très belle, fête aérienne qui alln
lien aujourd'hui |eau^^fs France leI{allye<1
J'emporté de auprès des constructeurs et des pi-
^Un^^rentaine^'appareils participeront â
f-ette démonstration de tourisme aérien,
ir&'sfTt
e
Bue, Le Bourget, Le Crotoy, Douai et Odv.
Une importante délégation de 1 U.P.C.i .
se rendra d'Orly à Beau vais par la voie des
'„7r; sur les appareils de la direction des
rpnr'res d'entraînement Richard qui a mis
en liane une vingtaine ci appareils
Aï "Laurent Evnac, se rendra a Beauvais
voie des airs, sur un avion trimoteur
1 li" C I D.N.A. Cette compagnie enverra
(je it s. quatre autres al)P,I-
,,-êi,,s venant du centre, d entramement de;
DouaI. J'eds lis emmèneront le député-aviateur,
AI. * (,'olijié.
L'Union mérite de remporter un nouveau
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