Titre : Le Pays : journal des volontés de la France
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1870-07-13
Contributeur : Alletz, Édouard (1798-1850). Directeur de publication
Contributeur : La Guéronnière, Arthur de (1816-1875). Directeur de publication
Contributeur : Granier de Cassagnac, Adolphe (1806-1880). Directeur de publication
Contributeur : Cassagnac, Paul de (1842-1904). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328343740
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 juillet 1870 13 juillet 1870
Description : 1870/07/13 (A22,N194). 1870/07/13 (A22,N194).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4677890h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-180
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
LE PAYS
JOURl"W4L DE XTEMPIKB^
A'iAlH\.ét:.":¡, — M0 ifi4
BASSES! :
Trois mois : Ici francs
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19, RUE DES BONS-ENFANTS, 19.
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Mercredi iîl Juillet 1870
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des de changement de domicile, la dernière
bande d'adresse 1'{x¡i/ideJ s H y a lic-u.
Paris. — 12 Juillet 1870.
Paris, 1 heure.
M. de Werther, ambassadeur de Prusse
à Paris, et M. de Bourqueney, porteur
des dépêches de-M. Benedetti, notre am-
bassadeur en Prusse, sont arrivés ce ma-
tin par le même train, venant tous deux
de Berlin.
• L'Empereur et l'Impératrice sont re-
venus de Saint-Cloud ce matin, et à
l'heure où nous écrivons ces lignes, le
conseil des ministres est encore assem-
blé.
On s'attend à une solution aujourd'hui.
Probablement même M. le ministre des
affaires étrangères la fera connaître à la
Chambre.
Nos dernières nouvelles renseigneront
nos lecteurs à ce sujet.
L'un des secrétaires de la rMaction.
A. Lomon.
Plusieurs de nos confrères — et' neus
nous joignons à eux — recommandent
avec beaucoup de raison aux journaux, à
quelque opinion qu'ils appartiennent, de
ne faire connaître en aucune façon ni les
mouvements de troupes ni les évolutions
des es-adres.
Il est inutile d'insister sur cette recom-
mandation dictée par un sentiment de
patriotisme qui sera compris de' tout le
monde.
L'un des secrétaires de la rédaction,
PAUL DE LEONI.
it Les derniers . délais sont écoutés; "à
e l'heure de la rénexion succède l'heure d'e
<,t la détermination.
u Oue va-t-on faire? Est-ce la guerre, est-
ce la paix qui va tomber de la, robe de
nos consuls?
. Is'oiis sommes dans l'angoisse de l'at-
i tente.
o Pour nous, la guerre, en ce moment,
j; est impérieusement réclamée par les in-
! térêts de la France et par les besoins de
la dynastie.
La paix serait une chose fatale, car il
est impossible qu'elle nous offre des ga-
ranties sérieuses et durables.
Ce n'est pas le passé que nous voulons
venger ou réparer, c'est l'avenir que
nous voulons assurer.
Chaque génération a ses devoirs qui
lui incombent. A notre génération appar-
tient de régler définitivement le conflit
de la France et de la Prusse. Si nous ne
le faisons pas, nous assumons sur nos
têtes une bien lourde responsabilité qui
nous sera reprochée peut-être bien amè-
rement un jour.
Un gouvernement est comme un chef
de famille. Il n'a pas le droit de se désin-
téresser d'une question pendante et qui
doit nécessairement se prolonger sur ses
héritiers, et en s'aggravant de plus en
plus.
Le gouvernement de Napoléon lil uuii
au gouvernement de Napoléon IV d'en-
lever de son chemin toutes les-pierres
qui pourraient ic ï-ïi -.v débucher dans ses
premiers pas.
Or, il est bien évident qu'un jour ou
l'autre il faudra s'np:;o:,er à l'envahisse-
ment graduel et incessant de la Prusse.
Mais les chances qu'on aura, mais les
occasions qui se présenteront alors se-
ront-elles les mêmes, seront-elles aussi
bonnes qu'aujourd'hui ?
Nous n'osons pas le croire.
Quoi qu'il se décide, quoi qu'on fasse, .
nous aurons du moins la consolation d'a-
voir fait notre devoir de Français et de
patriote.
Après Sadowa, dans les affaires du
Luxembourg, dans ce dernier incident
Hohenzollern, nous n'avons jamais varié
d'opinion et'de langage.
C'est que nous sommes chauvins, nous
L autres, et que nous portons dans notre
cœur l'amour de notre chère patrie.
Que les sceptiques et les lâches, que
les traîtres et les imbéciles essaient de
nous tourner en ridicule, peu nous im-
porte! Nos intérêts, notre vie, nous don- i
[ nerions tout avec joie et bonheur, pour
.que la France reste et demeure la reine
des nations'.
En morale, en religion, en politique,
en patriotisme, nous sommes ce qu'on ap-
pelle des croyants. Nous avons cette foi
vive et ardente qui, sur les lèvres du
.mourant, fait luire le sourire du sacrifice
accompli.
Honte il ces Français dégénérés, à ces
hommes qu'une vaine philosophie égare
et chez qui la fraternité universelle rem-
place le noble sentiment national ! Leur
nombre croit et augmente tous les jours
et se trouve sufiisament grand déjà pour
gêner et entraver l'élan national.
Honte à ces hommes! s'ils ont peur,
qu'ils se mettent derrière nous, et s'ils
sont assez stupides pour ne pas com-
prendre le patriotisme, qu'ils se tai-
sent!
PAUL DE CASSAGNAC.
Nous avons été, en .maintes circons-
tances, assez durs contre les Italiens,
pour nous montrer justes à leur égard.
L'occasion nous en est offerte.
Nous apprenons, ce matin même, que
l'article auquel nous avons répondu hier
en termes violents a été inspiré au jour-
nal l'Italie par un agent provocateur
prussien.
Gela étant, nous relirons le nôtre et
nous renvoyons à la Prusse ce que nous
disions à l'Italie.
On nous affirme en même temps que
la péninsule est sillonnée d'agents prus-
siens, qu'ils envahissent tous les cafés
et tous les journaux, espérant amener
des représailles, et il la suite de ces re-
présailles une rupture entre les Italiens
et nous.
Qu'un journal qui s'imprime en fran-
çais, à Florence, leur ait donné accueil
et se soit fait leur organe, c'est ce qui
nous a fait tomber dans le piége.
Qu'il prenne donc pour lui seul et pour
ses amis de Berlin ce que nous avons eu
le tort, nous. l'avouons sans faiblesse, de
reprocher à une nation qui n'a aucune
raison et aucun intérêt de cessèr d'être
l'alliée de la France.
HENRY DE LA GARDE.
Nous trouvons dans le Siècle l'incroya-
ble document suivant :
AUX TRAVAILLEURS DE TOUS PAYS.
Travailleurs,
Une fois encore, sous prétexte d'équilibre
européen, d'honneur national, des ambi-
tions politiques menacent la paix du monde
Travailleurs français, allemands, espa-
gnols, que nos voix s'unissent dans un cri
de réprobation contre la guerre.
Aujourd'hui, les sociétés ne peuvent avoir
d autre base légitime que la production et
sa répartition équitable.
La division du travail, en augmentant
chaque jour les nécessités de l'échange, a
rendu les nations solidaires.
La guerre, pour une question de prépon-
dérance ou de dynastie, ne peut être aux
yeux des travailleurs qu'une criminelle ab-
surdité.
En réponse aux acclamations belliqueu-
ses de ceux ceux qui s'exonèrent de l'impôt
du sang, ou qui trouvent dans les malheurs
publics une source de spéculations nouvel-
les, nous protestons, n&us qui voulons la. paix,
le travail et la libeî,le.
Nous protestons :
..^.Çontre la destruction systématisée de la
fae?w humaine;
Contre la dilapidation de l'or du 'peuple^
qui ne doit servir qu'à féconder le sol et
l'industrie;
Contre le sang répandu pour la satisfac-
tion odieuse de vanités, d'amours-propres,
d'ambitions monarchiques froissées ou inas-
souvies.
Oui, de toute notre énergie, nous protes-
tons contre la guerre , comme hommes,
comme citoyens, comme travailleurs.
La guerre, c'est le réveil des instincts sau-
vages et des haines nationales.
La guerre, c'est le moyen détourné des
gouvernants pour étouffer les libertés pu-
bliques.
La guerre, c'est l'anéantissement de la ri-
chesse générale, œuvre de nos labeurs quo-
tidiens.
Frères d'Allemagne,
Au nom de la paix, n'écoutez pas les voix
stipendiées ou serviles qui chercheraient à
vous tromper sur le véritable esprit de la
France.
Restez sourds-à des provocations insen-
sées, car la guerre entre nous serait une
guerre fratricide. Restez calmes, comme
petit le faire, sans compromettre sa dignité,
un grand peuple fort et courageux.
Nos divisions n'amèneraient, des deux cô-
tés du Rhin, que le triomphe complet du des-
potisme.
Frères d'Espagne,
Nous aussi, il y a vingt ans, nous crûmes
voir poindre l'aube de la liberté. Que l'his-
toire de nos fautes vous serve au moins
d'exemple. Maîtres aujourd'hui de vos des-
tinées,. ne vous courbez pas comme nous
sous une nouvelle tutelle. L'indépendance
que vous avez conquise, déjà scellée de vo-
tre sang, est un souverain 'bien. Sa perte,
croyez'"nolls, est pour des peuples majeurs
la cause des regrets et des remords les plus
amerri, les plus poignants.
Travailleurs de tous pays, quoi qu'il ar-
rive de nos efforts communs, nous qui ne
connaissons plus de frontières, nous vous
adressons comme un gage de solidarité in-
dissoluble les vœux et le salut des travail-
leurs de France.
(Suivent plus de trois cents signatures.)
Pour copie conforme : Louis Jourdan.
En publiant cette protestation, le Siècle
fait œuvre de parti et cherche à tromper
le pays sur la véritable situation de l'opi-
nion publique.
Les travailleurs, qui constituent la ma-
jorité de la nation, ont ressenti plus que
tous autres l'insulte faite au pays par
l'arrogance prussienne.
Ils peuvent déplorer la guerre en tant
que conséquence, mais ils l'admettront
comme nécessaire. "
La preuve en est dans l'enthousiasme
qui s'est révélé partout, lors de la décla-
ration faite par M. de Gramont au Corps
législatif.
Le peuple avait compris alors qu'en
certains cas extrêmes le patriotisme de-
vait primer les intérêts.
Les signataires de la protestation ci-
dessus placent leurs intérêts au-dessus
des devoirs de leur patriotisme.
Qui peuvent-ils être, si ce n'est les me-
neurs de cette sourde intrigue sociale qui
a pour instrument l'Association interna-
tionale des travailleurs et pour comman-
ditaires les princes d'Orléans ?
La guerre ruinerait toutes leurs espé-
rances, en ce qu'elle aurait pour consé-
quence linale la consolidation de l'Em-
pire, ayant pour programme la réalisa-
tion des libertés utiles; en ce qu'elle au-
rait pour dernier résultat l'apaisement
et l'anéantissement de toutes convoi-
tises.
A ce point de vue seul, ils ne veulent
pas de la guerre.
Car, s'ils comprenaient bien les intérêts
des travailleurs, ils sauraient que le dé-
veloppement de la production et du bien-
être ne peut être, tant qu'une menace de
trouble politique reste constamment à
l'état latent, ainsi qu'existe depuis quatre
ans l'attitude de la Prusse.
Il- revenait de droit au Siècle, qui a
joué un si singulier rôle au moment de
la guerre entre la Prusse et l'Autriche,
de se faire l'écho d'une protestation aussi
antifrançaise, qui toutefois n'a pu réunir
que trois cents signatures.
Trois cents signataires se font solidai-
res des doctrines qu'elle expose.
Mais en dehors d'eux, nous en sommes
fermement convaincus, les travailleurs
de la France entière les repoussent.
Leur patriotisme est et restera à la hau-
teur des circonstances.
CHARLES DUCHER.
_ M. Tf'!lÍS Jourdan. l'apôtre du Siècle,
.s'écrie aujourd'hui:
Les feuilles dont nous parlions tout à
l'heure nous crient sur tous les tons :
Le pays veut la guerre L
Non! mille fois non le pays ne veut pas
la guerre si son honneur n'est pas menacé,
et il ne l'est pas jusqu'ici.
« Si le pays voulait la guerre, est-ce que
« la bourse nous offriraitle spectacle qu'elle
« nous oure?
« Est-ce que les ordres de vente afflue-
« raient de tous les points du territoire ? »
De pareils arguments ne se réfutent
pas.
Il n'y a qu'un apôtre qui puisse se mon-
tre aussi siinple. -
Qu'un rédacteur du Siècle qui puisse
être aussi profondément naïf. '
CHARLES DUCHER.
Deux régi ments d'infanterie occupen
le camp de Saint-Maur, sous le comman-
dement du général Clérambault.
Hier, à neuf heures du soir, au mo-
ment où le camp allait s'endormir, on a
entendu tout à coup un bruit formidable.
Les soldats s'agitaient, brandissaient
leurs armes et criaient : vive l'Empereur!
Les habitants de Saint-Maur et de Join-
ville-le-Pont croyaient d'abord à une vi-
site de Sa Majesté, quoiqu'il fût un peu
tard.
Cette explosion de joie avait un autre
motif; les soldats croyaient que l'ordre
était venu de lever le camp et de partir
pour Strasbourg.
Marcher vers le Rhin ! quelle bonne
nouvelle ! quel enthousiasme !
A. LOMON.
INCIDENT FRANCO-PRUSIEN
On lit dans le Figaro : , - vl
Voici la plus grave des nouvèî^OS'quï-
nous sont parvenues. Elle prouve que, ainsi
que nous le disions hier, si nous nous pré-
• parons à la lutte de ce côté du Rhin, les
Prussiens prennent aussi leurs précau-
tions.
C'est une dépêche qui nous est adressée
de Mulhouse par notre collaborateur Cha-
brillat :
Mulhouse, 11 juillet, 6 h. 55 soir.
Nouvelle certaine : à Locwach, duché de
Bade, des officiers de l'état-major prussien,
escortés de cavalerie et de pontonniers,
prennent, depuis hier, leurs dispostions
pour établir un camp retranché.
Ces troupes sont évaluées à 25,000 hom-
mes.
Locwach est à une lieue des bords du
Rhin, et Mulhouse en est à trois lieues. —
Henri Chabrillat.
Nous croyons tenir de source certaine que
le cabinet français attend, cette nuit, d'une
grande puissance, une communication d'une
haute importance.
Le roi Guillaume, la reine de Prusse et
le prince Antoine, père du prince Léopold,
ont tenu hier, à Ems, une sorte de conseil
de famille dans lequel on a dû se prononcer
sur la question de savoir s'il y a lieu ou
non à autoriser la candidature du prince
Léopold.
M. le baron de Werther est attendu au-
jourd'hui à Paris. Tout porte donc à croire
'que nous serons fixés dans la journée
sur les véritables intentions du roi de ,
Prusse.
Ainsi que nous le faisions pressentir
hier, la dépêche chiffrée adressée par M.
Benedetti à l'Empereur avait été rendue
inintelligible par les employés du télégra-
phe prussien.
Une autre dépêche de notre ambassadeur
a mis dix-sept heures à franchir la frontière
allemande.
Voilà certes des coïncidences au moins
étranges.
On croit que si la guerre ressort de la dé-
claration nouvelle attendue aujourd'hui, la
Chambre votera le budget en bloc, sans plus
s'inquiéter des amendements.
On affirme qu'un emprunt ne serait pas
-immédiatement nécessaire, et que le gou-
vernement peut disposer de six cents mil-
lions.
Des bruits contradictoires circulent au su-
jet de l'Italie; selon les uns, elle marche-
rait avec nous ; selon lés autres, elle s'en-
tendrait avec la Prusse.
On lit dans le Peuple français :
Après le conseil des ministres qui a été
BOURSE DE PARIS DU 12 JUILLET 1870
s* £ c-l© - Premier Plus Plut Dernier Cours » A . Cours CObri RPTPIIII n „
« '/>•••• J baS, coitrs. Précéd- Haus!ie Baisse Obli ga OOS du jour- précéd eee"% annuel ..oods iD éitrangers. du Tout- orée"" .nîuel
"3°.?'.J0.û.f.°a.nçe.ai!nl.!$:: 68 68 40 80 m ti 40 75 70 70 55 145 î loi * " «i Orléans, - 1848, 1842, 5 4 ;.. 50.. Espagne, 3 0/0 ext. *25174 25 1/2 3 O/C
I 0/0, emp. 1868, 9/'20" p., inesc.... e_pt...! 7L) ^ ?! ^ * 73 40.. "° g Rouen, 1845, 1848,40/0.............. 4 0/0..............' i;" i! 1075 1090 ;; S .'i I ÏÏ&onwtle ' ' ! ! V. ''f ^4
■i' de escomptable .. qS." 25 73 40 * 85 " " " / Havre 18467^o"? 5 0/° 108o 1100 sn Emprunt belge, 4 1/2, 1844 ./. 105 1/2 4 50
4 50 s, 1/2 0/0, joulss. 22 mars : ,ck.. 102 100 " 101 75 " ! 75 s { - Ilb8l6 6 O/n -"nSS" tn * ' nmpr^nt romain /• 59 ,/. 5 0/0
4 .. 4 O/O,Jou.!.ss. mars Cpt... !..! .. " 89 25 .'" § Lyon 5 0/0 7 !o" ^ Emp. danubien, 8 0/0, tout payé .../. 93. 8 0/0
20 .. OBLIGATIONS DU TRÉSOR, r. à 50Q fr .. crt. - 432 50 482 50 496 25 13 75 13 1 Ouest' 1852-54 "* * ' 1 inn " * " Hon107 ... BANQUE DE FRANGE, j. jànv...- cpt 2805 280? " CD S ! - 1858 1 iÎS? " hongrois,ob.550f., 130f.p. 220 .. 220 15 ..
41 ,. COMPTOIR D'ESCOMPTE, j. fév... ei>t.. 703 ....... 710 695 !! 15 ! #1 — 1855*int ff'nWtaV " iîfin ** S " Dette turque, 5 0/0, coup.de 125 f. 44.. 43 50 5 0/0
27 50 crédit agricole, *ct. 200 f.jK...cpt." 612 oô eïf 50 615 25ô Bàie;"ït/Vrem^. ,a ^50.f; ; ; 5-;? 50 ^0" !"E - t - coup. coup. 62 12 î: f 0! 60 10 50/0
12 50 CRÉDIT FONCIER COLONIAL, 250 fr.... cpC 4*0 7..7 ^ 7 7 430 7 430 § I BhôïSLmre'4Pb/0ëtat*' " Éo " 25 " ottoman, ottoinan, ottoman, 18637 ! .77.7' 290 7 290 7 30 .7
67 50 CREDIT FONCih---q DE France cpt.. 1200 ....... 1230 . 187 50 42 50 ' " /BourifonnaS 3 0/0 W n" ~ 1865 305 .. 300 .. 30 ..
250 tr. payés ïicf... 1175 .. 2" ( " / MMit w m « rK'W 32 33^ • 25 • r tunisien, 7 0/0, r. au p. 143.. 35 ..
30 - ObI: foncières, 1,00° fr., 3 0/0.... cpt 7. 7"77' .7 * " iJio ' f Nord 3 0/0 3 0/0 g. p. 1 Etat 340 .. 15 .. ~ tUl1isien,ob.70/0,1865 160. 35 ..
A " cpt., 500 497 cO 498 75 j ô5 Oriïans 3 Ô/Ô lit ^ 15 t5 •• Vice-roi d'Egypte 1866 347 50 370.. 35 .
4 - 10« 4 0/0, joi--Ttsq. mai ..cpt.. 100 iOO 99 1" GmndiwraVVw 4V h " 4 1870(75f.pay.) .... 4L5. 7 0/0
15 .. — Obiîg. 3-0/0, jouiss.-mai cpt.. 495 . 495 " CAA ' é " I rI' £0 15 •• Autrichiens 5 0/0 / 68 /. 5 0/0
â nov 7 opt7 98 7 7! 7 7 7i Is " §S Lyon-Geneve 1855 g. p. l'Et 325.. 15 .. - obligations, 1865 315 7 315 7 25 1
•• ~ Obl. 500 (f., 4 0/0 1863, v. ma: 500 ..... 490 ' 500 " ' " Hi ' i Lyon • ; " 320 .. 15 .. Obligations domaniales autrich. 259 .. 265 . t5 ..
15 3 " ~ 3 °X j- 435. 7!7 433 75 S .. 10. 1 1 1% ic 1% " •• ObHHat. Piémont; 1849, 4 0/0.. 825.."
.? ~ ^ 5 d. obi. com % 3 0/0, i. mai. cot, 87 . ni -i 1 ? a - Med^teir. 3 0/0. 3 ^2 f..( 328 15.. - 1850 4 0/0.. 770
il 25 ALGèRiENNS (,QGe. gu), act. 50 fr.... cpt.. 500.. 7 7' 77.!" 600 " c-00 ""1 " : ' ^ 4 Ouest, »ntCtfârJ°rS?1;PW ' ' ll°\ " îl? 75 i5 " 8?SSe paye......... 337 50 335.. 20..
125 fr., joutss. mai . ]fa ïan 'I ' "I ' '• fh fed/- par 3kl 33'0 23 15 .. Ville d'Anvers... " ... 98 50 3
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-, j* " -aAI4E c" MOXIILÏBR.. jCot.. 195 .. : 200 ..| 190 10 ÎDauDh^nl ? o'/n' 8' p. qo- ., ?3Õ 15 • • Orléans à Chàlons, a. 500 (250 p.) ... 110
15 .. ISOC.DBDÉFOTS et aoMPTEs-cooRANTB ctTt" 580 215 i,72 50 22 50 4 in ^ l Charente^ 3 0/0 g. p. 3Ô9 ■' If •' Caissegénérale ci e.,s cnem.ue fer..... 30..
31 25 -SOCIÉTÉ GéNèRALB, act. 500 fr mfr l?5t * 57ft Ûl b^ ^ 0 ,7 50 s C '532 • 3£? . 15 .. - Béchet 600.. 633. ,-W..
!?«.." 560 ~1 m1 •• rA " t Orléans\rWnn^n/n t V>' *" d o?î 7o g.-Comptoir«lesEntrepreneurs180.. 175 ., q..,
SOUS-COMPTOIR-DU GOM-m.ET de L'IND. ent" 58 ' 50 '• j" Il ^ ÎMédoc 3 o/f ' p. 909 7- on 50 ît •• Comptoir de l'Agriculture, 300 fr. li>0 .. 600.. r*..
Ç.. CHARENTES,400fr. payés, jouias.îéy c^t! 48 0 m " 1 S? ' " m |Liîi?à Béfcnêl 0/0 * 3?9 • f •• Malffdano (Mines de)....' 590.. 590.. 60..
17 .. 'vendee. cpt!! m - 10' 01Pont.-t'Arcb" à ^i o/o 300 ' f •• Banque ottomane, 250 fr. payes. t ?O .. 500. 31 40
33 .. EST, jouissance mal— cpt rôn el •• •• ®fi(ilùr" "ÔT ËA 610 ., 570 . 4"o û-yu.sor» a Vei--non 3 0/0..., 305 15 .. Grpcptfonc suisse SO/O r "onV 190 . 900 ti
60 .. PARIS A LYON ET MÉDITERRANÉ» Cpt'!! 992 50 ion' " «S " i: " " : I BordeauT'Ua Sauvp30/0"" 300 " 282 275 5(1 ,'f " BonsLombards.r.eh 1870.'7'. 7 * • : 505 !' 30!!
Jouissance mai if(! *• 990 . 15 .... f , m ve* " 15 .. r. de 1874à 1874. 485 .. 490 3n
Mml, jouissance janvier........... icpV. 640.. !!! !! 77! !! 1632 50 643 50 19 !° li7! î Victor:EÏmanaWl"3 Wo7.7! 7 325 7 15 7 I £ 1876 777777 490 7 490 !& 30 !.'
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•56 .. ORLÉANS, estampillé, jouis;?. av?U,. cpL*! 1!°° " 1115 " i09(> •• H10 5 5 .7' .. 7 | Nord^dlTEsS^e^O/O 0/0 i85 " m ' 15 " ^raîisçontlnentaKB.hypV.^p/ô 690 ./. 700 >!
îlv qkn .....! 94o.. 950 5.. \- 3U/V.... j»&.. J0 . 15 . domaines, trenten. privilégiées 160..
35 .. OUEST, jpuissanco avnj.-. crfi" 600 930 •• 940 . 945 5 . ^Portugais 3 u/e "" 00 " n> ' \î ' ' C*gêner. d(,.q Voitiirer, de Paris. 250.. 217 50 11 70
T-' 000 610.. 590 .. 20 (>Imn'g k-NT. BTMAGA. \:J. géhéraus DE cpt7 !7 " •• • " 620 C'Transatlantïque, 500 f 5 0/0. 500 '85" H •' Gaz de Mars»«-M{ne8;Por.-Sén. •••• 462 50 26..
102 avril. c&...... 7 7'" • ,46i LitSmilit.,50/0,Và'^f.,W S" 15 " ^ ^ 250 fr 2&5 .. 15 ..
m***m*»»*»...: «Jg•• »».•• »»(w(«::!?:• .y'.-Monâgli'e/iô-'ïiii::: S.:: g::
liaux
\{%~ 1J-50|" 190.. 180 ..10 .. - tl5 aï '• 5'S •• .. (;aS-. général de l'aris eut. payé 510.. 517 50 35..
■■!■ 2 3.'30 167 50 |g§ 42 50
6.wWWIS(,„o ' IJl-1 :§7 m:.- ;; g? 50; | »; - - "Si:'îgï^1?Ssma:emp'!®7' œ •• • S " S'tpayé::: ::: :: m % !§ ::
• ••{."»•5«/o. tj*»c 71" •'• oo iloi ./.i. '. ■ ï'A r - ïmù::: -,,8 75 ™ ,t:: ""g?500"• 1S- |» w
30 ■! 425 51, Io' 425 1130 12 ssi::: S:: temjBSSSSE eh S::
55 Iempbunt PÉRUVIEN, 7!!! .77 fcH i •---f - ! 465 " 1" "i 0 ' Ville d3 0/0, 7. 04" 1)6 3 générale de^s Omnibus. -120 .. 717 . 25 o.
50.
î 200 fr. payée 7.7! ! ! ! 7 7 .* tSa 7 i'987 50' S"' ' •'l00° •11000 7 ! 7 :17 !! rt ^ —
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— - lu ^ ;r 750.. 740 .. 780 ; ;; ; ;;
BULLETIN FINANCIER
MARDI 12 JUILLET.
DEUX HEURES. — Le marché montre tou-
jours la mème agitation : les variations de la
soirée ont été aussi considérables que celle des
jours précédents.
Hier, à dix heures du soir, la Rente, qui res-
tait à 68 50 à la tin de la dernière Bourse, était
à 69 50. Ce matin, avant le début, on faisait en-
core plus de 69 fr.
Mais le parquet n'a pas confirmé la reprise :
au contraire, le public se trouve plus alarmé que
jamais, et on a coté des cours en baisse qui
n'avaient pas encore été vus sur le marché of-
ficiel.
Les spéculateurs croient la situation plus ten-
due que les jours derniers, et se montrent sur-
tout préoccupés de ce que l'Empereur est venu
aujourd'hui aux Tuileries pour présider le con-
seil des ministres qui, jusqu'à présent, se tenait
à Saint-Cloud.
Après avoir débuté à 68 30, la Rente s'est d'a-
bord élevée à 68 60 ; puis baissant de plus de 1 fr.
en quelques minutes, elle est tombée à 67.50. Au
moment où nous écrivons elle reprend un peu
sur ses bas cours et oscille de 67 '80 à 67 90.
Les mouvements de l'Italien ont été encore
plus brusques ; quand le 3 0/0 se contente d'os-
cillations de 1 fr., la Rente italienne monte et
baisse successivement de 2 fr. De 51 10, son cours
d'ouverture, elle a d'abord monté à 51 75. Préci-
pitée ensuite à 49 50, elle se traite en ce moment
vers 50 55.
Ces cours représentent pour l'Italien, en te-
nant compte de son coupon, une baisse de 7 50
c'epuis la dernière liquidation. Le cours de com-
pensation a été fixé à 60.
La grande baisse que la Rente italienne éprou-
ve aujourd'hui tient surtout, nous dit-on, à des
sinistres cie Bourse en Italie; les spéculateurs de
Florence seraient débordés et ne pourraient
faire face à leurs engagements.
Le Foncier se traite à 1160 après 1140, la Géné-
rale est à 560, le Mobilier espagnol entre 360 et
370.
Quelques-uns de nos Chemins sont touchés,
notamment le Lyon, qui a fait 975.
L'Autrichien et le Lombard sont très agités.
Après avoir débuté vers 690, l'Autrichien est
tombé à 665 ; il se négocie en ce moment à 670.
Le Lombard a été coté 385 au plus haut, 365 au
plus bas. Son cours actuel est environ 375.
TROIS HEURES. — Revirement complet;, le
bruit court en Bourse que l'incident Hohenzol-
lern est terminé. On ne trouve plus rien à ache-
ter. La Rente regagne 3 fr. sur ses bas cours et
reste à 70 55 ; l'Italien fait 54 50, le Foncier 1225.
Les fonds anglais ont repris de 112 0[0; ils clô-
turent de 92 1 [8 à 218.
Au comptant, ICI, cours moyen du 4 1/2 0/0 res-
sort à 101 »» »/» et celui du 3 0/0 à 69 27 1/2.
BELLOT.
Escompte à là Banque de France 2 1/2
Escompte à la Banque d'Angleterre ...... S 0/0
DERNIÈRES NOUVELLES
Berlin, 12 juillet.
Le langage des journaux de ce matin peut se
résumer ainsi :
« LA FRANCE CHERCHE QUERELLE; L'ALLEMAGNE
L ACCEPTE. »
La circulaire de la chancellerie fédérale adres-
sée aux gouvernements allemands est considérée
comme rappelant les traités d'alliance aux Etats
du Sud.
On voit ici, dans les articles du Moniteur et de
la Patrie, les indices de guerre.
La division de la flotte prussienne dans la mer
du Nord restera armée jusqu'en hiver.
{Correspondance du Nord-Est.)'
NOUVELLES DE LA CHAMBRE
Affluence extraordinaire aux abords du
Corps législatif. •
M. Schneider prend possession du fau-
teuil à 2 heures 1/4.
Un seul député est assis à son banc, c'est
M. Jules Simon. La plupart de ses collè-
gues est groupée dans la salle des confé-
rences et dans la bibliothèque. Arrivent
successivement MM. Dugué de la Faucon-
nerie, Duvernois, Buffet, Desselligny, Gra-
nier de Cassagnac, Garnier-Pagès, etc., etc.
Conversations très animées.
. La salle se remplit peu à peu.
A deux heures et demie, la séance est ou-
verte.
M. de Piré demande une rectification au
procès-verbal. Il dit que, si les tombes roya-
les ont été profanées en 93, il y a eu expia-
tion et que, s'il est, en France, un lieu où il
faut prier, c'est celui-là.
M. Welles de Lavalette démontre que M.
de Lavalette, son père, n'a pas créé la place
d'inspecteur général de l'émigration
M. Clément Duvernois demande à in ler-
peller le cabinet sur les garanties qu'il a
demandées où qu'il cômpt& demander à la
Prusse pour éviter de perpétuels conflits.
M. Laroche-Joubert prononce quelques
paroles que personne n'entend.
M. le général Lebreton est dans le même
cas.
Les ministres arrivent à leurs bancs, sauf
MM. Ollivier, de Gramont, Le Bœuf et Ri-
gault.
Il est trois heures, et ni M. Olivier ni M
de Gramont, ni M. Leboeuf, ni M. Rigault,
n'ont encore paru à la Chambre. Continua-
tion du budget.
JOURl"W4L DE XTEMPIKB^
A'iAlH\.ét:.":¡, — M0 ifi4
BASSES! :
Trois mois : Ici francs
UN NI7MÉEO -.15 CENTIMES
BUREAUX D'ABONNEMENT :
19, RUE DES BONS-ENFANTS, 19.
Les manuscrits déposés ne sont pas reiujjfc^é,
Bureau central de vente chez SAILLANTS -;A
10, rue du Croissant. - V
Mercredi iîl Juillet 1870
DÉPARTEMENTS ï
Trois mois : X0 francs
UN NUMÉRO : 2,0 CENTIMES
S'adresser pour les Annonces : '
A MM. FAUCHER, LAFFITTE, BULLIER ET C'', 8, place
de la Bourse, et à M. DUPORT, rue Coq-Héron.
Les annonces ne sont reçues que sous la réserve
a examen, et, s'il y a lieu, de modification par
l administration du journal.
MM. les souscripteurs dont l'abonnement
expire le 15 Juillet 1870 sont priés de le
renouveler immédiate ment, s'ils ne veulent
pas éprouver de retard dans la réception du
joürnal. - ..
'
Le mode d'abonmment ie plus simple et
le plus prompt est unmandalsuria poste ou
un effet et vue sur une maison de Paris, à
';,rdre de l'ailministratc'gr d1,/¡ Pays.
On est prie de joindre à toutes les deman-
des de 'rdabonnement, ainsi qu'aux deman-
des de changement de domicile, la dernière
bande d'adresse 1'{x¡i/ideJ s H y a lic-u.
Paris. — 12 Juillet 1870.
Paris, 1 heure.
M. de Werther, ambassadeur de Prusse
à Paris, et M. de Bourqueney, porteur
des dépêches de-M. Benedetti, notre am-
bassadeur en Prusse, sont arrivés ce ma-
tin par le même train, venant tous deux
de Berlin.
• L'Empereur et l'Impératrice sont re-
venus de Saint-Cloud ce matin, et à
l'heure où nous écrivons ces lignes, le
conseil des ministres est encore assem-
blé.
On s'attend à une solution aujourd'hui.
Probablement même M. le ministre des
affaires étrangères la fera connaître à la
Chambre.
Nos dernières nouvelles renseigneront
nos lecteurs à ce sujet.
L'un des secrétaires de la rMaction.
A. Lomon.
Plusieurs de nos confrères — et' neus
nous joignons à eux — recommandent
avec beaucoup de raison aux journaux, à
quelque opinion qu'ils appartiennent, de
ne faire connaître en aucune façon ni les
mouvements de troupes ni les évolutions
des es-adres.
Il est inutile d'insister sur cette recom-
mandation dictée par un sentiment de
patriotisme qui sera compris de' tout le
monde.
L'un des secrétaires de la rédaction,
PAUL DE LEONI.
it Les derniers . délais sont écoutés; "à
e l'heure de la rénexion succède l'heure d'e
<,t la détermination.
u Oue va-t-on faire? Est-ce la guerre, est-
ce la paix qui va tomber de la, robe de
nos consuls?
. Is'oiis sommes dans l'angoisse de l'at-
i tente.
o Pour nous, la guerre, en ce moment,
j; est impérieusement réclamée par les in-
! térêts de la France et par les besoins de
la dynastie.
La paix serait une chose fatale, car il
est impossible qu'elle nous offre des ga-
ranties sérieuses et durables.
Ce n'est pas le passé que nous voulons
venger ou réparer, c'est l'avenir que
nous voulons assurer.
Chaque génération a ses devoirs qui
lui incombent. A notre génération appar-
tient de régler définitivement le conflit
de la France et de la Prusse. Si nous ne
le faisons pas, nous assumons sur nos
têtes une bien lourde responsabilité qui
nous sera reprochée peut-être bien amè-
rement un jour.
Un gouvernement est comme un chef
de famille. Il n'a pas le droit de se désin-
téresser d'une question pendante et qui
doit nécessairement se prolonger sur ses
héritiers, et en s'aggravant de plus en
plus.
Le gouvernement de Napoléon lil uuii
au gouvernement de Napoléon IV d'en-
lever de son chemin toutes les-pierres
qui pourraient ic ï-ïi -.v débucher dans ses
premiers pas.
Or, il est bien évident qu'un jour ou
l'autre il faudra s'np:;o:,er à l'envahisse-
ment graduel et incessant de la Prusse.
Mais les chances qu'on aura, mais les
occasions qui se présenteront alors se-
ront-elles les mêmes, seront-elles aussi
bonnes qu'aujourd'hui ?
Nous n'osons pas le croire.
Quoi qu'il se décide, quoi qu'on fasse, .
nous aurons du moins la consolation d'a-
voir fait notre devoir de Français et de
patriote.
Après Sadowa, dans les affaires du
Luxembourg, dans ce dernier incident
Hohenzollern, nous n'avons jamais varié
d'opinion et'de langage.
C'est que nous sommes chauvins, nous
L autres, et que nous portons dans notre
cœur l'amour de notre chère patrie.
Que les sceptiques et les lâches, que
les traîtres et les imbéciles essaient de
nous tourner en ridicule, peu nous im-
porte! Nos intérêts, notre vie, nous don- i
[ nerions tout avec joie et bonheur, pour
.que la France reste et demeure la reine
des nations'.
En morale, en religion, en politique,
en patriotisme, nous sommes ce qu'on ap-
pelle des croyants. Nous avons cette foi
vive et ardente qui, sur les lèvres du
.mourant, fait luire le sourire du sacrifice
accompli.
Honte il ces Français dégénérés, à ces
hommes qu'une vaine philosophie égare
et chez qui la fraternité universelle rem-
place le noble sentiment national ! Leur
nombre croit et augmente tous les jours
et se trouve sufiisament grand déjà pour
gêner et entraver l'élan national.
Honte à ces hommes! s'ils ont peur,
qu'ils se mettent derrière nous, et s'ils
sont assez stupides pour ne pas com-
prendre le patriotisme, qu'ils se tai-
sent!
PAUL DE CASSAGNAC.
Nous avons été, en .maintes circons-
tances, assez durs contre les Italiens,
pour nous montrer justes à leur égard.
L'occasion nous en est offerte.
Nous apprenons, ce matin même, que
l'article auquel nous avons répondu hier
en termes violents a été inspiré au jour-
nal l'Italie par un agent provocateur
prussien.
Gela étant, nous relirons le nôtre et
nous renvoyons à la Prusse ce que nous
disions à l'Italie.
On nous affirme en même temps que
la péninsule est sillonnée d'agents prus-
siens, qu'ils envahissent tous les cafés
et tous les journaux, espérant amener
des représailles, et il la suite de ces re-
présailles une rupture entre les Italiens
et nous.
Qu'un journal qui s'imprime en fran-
çais, à Florence, leur ait donné accueil
et se soit fait leur organe, c'est ce qui
nous a fait tomber dans le piége.
Qu'il prenne donc pour lui seul et pour
ses amis de Berlin ce que nous avons eu
le tort, nous. l'avouons sans faiblesse, de
reprocher à une nation qui n'a aucune
raison et aucun intérêt de cessèr d'être
l'alliée de la France.
HENRY DE LA GARDE.
Nous trouvons dans le Siècle l'incroya-
ble document suivant :
AUX TRAVAILLEURS DE TOUS PAYS.
Travailleurs,
Une fois encore, sous prétexte d'équilibre
européen, d'honneur national, des ambi-
tions politiques menacent la paix du monde
Travailleurs français, allemands, espa-
gnols, que nos voix s'unissent dans un cri
de réprobation contre la guerre.
Aujourd'hui, les sociétés ne peuvent avoir
d autre base légitime que la production et
sa répartition équitable.
La division du travail, en augmentant
chaque jour les nécessités de l'échange, a
rendu les nations solidaires.
La guerre, pour une question de prépon-
dérance ou de dynastie, ne peut être aux
yeux des travailleurs qu'une criminelle ab-
surdité.
En réponse aux acclamations belliqueu-
ses de ceux ceux qui s'exonèrent de l'impôt
du sang, ou qui trouvent dans les malheurs
publics une source de spéculations nouvel-
les, nous protestons, n&us qui voulons la. paix,
le travail et la libeî,le.
Nous protestons :
..^.Çontre la destruction systématisée de la
fae?w humaine;
Contre la dilapidation de l'or du 'peuple^
qui ne doit servir qu'à féconder le sol et
l'industrie;
Contre le sang répandu pour la satisfac-
tion odieuse de vanités, d'amours-propres,
d'ambitions monarchiques froissées ou inas-
souvies.
Oui, de toute notre énergie, nous protes-
tons contre la guerre , comme hommes,
comme citoyens, comme travailleurs.
La guerre, c'est le réveil des instincts sau-
vages et des haines nationales.
La guerre, c'est le moyen détourné des
gouvernants pour étouffer les libertés pu-
bliques.
La guerre, c'est l'anéantissement de la ri-
chesse générale, œuvre de nos labeurs quo-
tidiens.
Frères d'Allemagne,
Au nom de la paix, n'écoutez pas les voix
stipendiées ou serviles qui chercheraient à
vous tromper sur le véritable esprit de la
France.
Restez sourds-à des provocations insen-
sées, car la guerre entre nous serait une
guerre fratricide. Restez calmes, comme
petit le faire, sans compromettre sa dignité,
un grand peuple fort et courageux.
Nos divisions n'amèneraient, des deux cô-
tés du Rhin, que le triomphe complet du des-
potisme.
Frères d'Espagne,
Nous aussi, il y a vingt ans, nous crûmes
voir poindre l'aube de la liberté. Que l'his-
toire de nos fautes vous serve au moins
d'exemple. Maîtres aujourd'hui de vos des-
tinées,. ne vous courbez pas comme nous
sous une nouvelle tutelle. L'indépendance
que vous avez conquise, déjà scellée de vo-
tre sang, est un souverain 'bien. Sa perte,
croyez'"nolls, est pour des peuples majeurs
la cause des regrets et des remords les plus
amerri, les plus poignants.
Travailleurs de tous pays, quoi qu'il ar-
rive de nos efforts communs, nous qui ne
connaissons plus de frontières, nous vous
adressons comme un gage de solidarité in-
dissoluble les vœux et le salut des travail-
leurs de France.
(Suivent plus de trois cents signatures.)
Pour copie conforme : Louis Jourdan.
En publiant cette protestation, le Siècle
fait œuvre de parti et cherche à tromper
le pays sur la véritable situation de l'opi-
nion publique.
Les travailleurs, qui constituent la ma-
jorité de la nation, ont ressenti plus que
tous autres l'insulte faite au pays par
l'arrogance prussienne.
Ils peuvent déplorer la guerre en tant
que conséquence, mais ils l'admettront
comme nécessaire. "
La preuve en est dans l'enthousiasme
qui s'est révélé partout, lors de la décla-
ration faite par M. de Gramont au Corps
législatif.
Le peuple avait compris alors qu'en
certains cas extrêmes le patriotisme de-
vait primer les intérêts.
Les signataires de la protestation ci-
dessus placent leurs intérêts au-dessus
des devoirs de leur patriotisme.
Qui peuvent-ils être, si ce n'est les me-
neurs de cette sourde intrigue sociale qui
a pour instrument l'Association interna-
tionale des travailleurs et pour comman-
ditaires les princes d'Orléans ?
La guerre ruinerait toutes leurs espé-
rances, en ce qu'elle aurait pour consé-
quence linale la consolidation de l'Em-
pire, ayant pour programme la réalisa-
tion des libertés utiles; en ce qu'elle au-
rait pour dernier résultat l'apaisement
et l'anéantissement de toutes convoi-
tises.
A ce point de vue seul, ils ne veulent
pas de la guerre.
Car, s'ils comprenaient bien les intérêts
des travailleurs, ils sauraient que le dé-
veloppement de la production et du bien-
être ne peut être, tant qu'une menace de
trouble politique reste constamment à
l'état latent, ainsi qu'existe depuis quatre
ans l'attitude de la Prusse.
Il- revenait de droit au Siècle, qui a
joué un si singulier rôle au moment de
la guerre entre la Prusse et l'Autriche,
de se faire l'écho d'une protestation aussi
antifrançaise, qui toutefois n'a pu réunir
que trois cents signatures.
Trois cents signataires se font solidai-
res des doctrines qu'elle expose.
Mais en dehors d'eux, nous en sommes
fermement convaincus, les travailleurs
de la France entière les repoussent.
Leur patriotisme est et restera à la hau-
teur des circonstances.
CHARLES DUCHER.
_ M. Tf'!lÍS Jourdan. l'apôtre du Siècle,
.s'écrie aujourd'hui:
Les feuilles dont nous parlions tout à
l'heure nous crient sur tous les tons :
Le pays veut la guerre L
Non! mille fois non le pays ne veut pas
la guerre si son honneur n'est pas menacé,
et il ne l'est pas jusqu'ici.
« Si le pays voulait la guerre, est-ce que
« la bourse nous offriraitle spectacle qu'elle
« nous oure?
« Est-ce que les ordres de vente afflue-
« raient de tous les points du territoire ? »
De pareils arguments ne se réfutent
pas.
Il n'y a qu'un apôtre qui puisse se mon-
tre aussi siinple. -
Qu'un rédacteur du Siècle qui puisse
être aussi profondément naïf. '
CHARLES DUCHER.
Deux régi ments d'infanterie occupen
le camp de Saint-Maur, sous le comman-
dement du général Clérambault.
Hier, à neuf heures du soir, au mo-
ment où le camp allait s'endormir, on a
entendu tout à coup un bruit formidable.
Les soldats s'agitaient, brandissaient
leurs armes et criaient : vive l'Empereur!
Les habitants de Saint-Maur et de Join-
ville-le-Pont croyaient d'abord à une vi-
site de Sa Majesté, quoiqu'il fût un peu
tard.
Cette explosion de joie avait un autre
motif; les soldats croyaient que l'ordre
était venu de lever le camp et de partir
pour Strasbourg.
Marcher vers le Rhin ! quelle bonne
nouvelle ! quel enthousiasme !
A. LOMON.
INCIDENT FRANCO-PRUSIEN
On lit dans le Figaro : , - vl
Voici la plus grave des nouvèî^OS'quï-
nous sont parvenues. Elle prouve que, ainsi
que nous le disions hier, si nous nous pré-
• parons à la lutte de ce côté du Rhin, les
Prussiens prennent aussi leurs précau-
tions.
C'est une dépêche qui nous est adressée
de Mulhouse par notre collaborateur Cha-
brillat :
Mulhouse, 11 juillet, 6 h. 55 soir.
Nouvelle certaine : à Locwach, duché de
Bade, des officiers de l'état-major prussien,
escortés de cavalerie et de pontonniers,
prennent, depuis hier, leurs dispostions
pour établir un camp retranché.
Ces troupes sont évaluées à 25,000 hom-
mes.
Locwach est à une lieue des bords du
Rhin, et Mulhouse en est à trois lieues. —
Henri Chabrillat.
Nous croyons tenir de source certaine que
le cabinet français attend, cette nuit, d'une
grande puissance, une communication d'une
haute importance.
Le roi Guillaume, la reine de Prusse et
le prince Antoine, père du prince Léopold,
ont tenu hier, à Ems, une sorte de conseil
de famille dans lequel on a dû se prononcer
sur la question de savoir s'il y a lieu ou
non à autoriser la candidature du prince
Léopold.
M. le baron de Werther est attendu au-
jourd'hui à Paris. Tout porte donc à croire
'que nous serons fixés dans la journée
sur les véritables intentions du roi de ,
Prusse.
Ainsi que nous le faisions pressentir
hier, la dépêche chiffrée adressée par M.
Benedetti à l'Empereur avait été rendue
inintelligible par les employés du télégra-
phe prussien.
Une autre dépêche de notre ambassadeur
a mis dix-sept heures à franchir la frontière
allemande.
Voilà certes des coïncidences au moins
étranges.
On croit que si la guerre ressort de la dé-
claration nouvelle attendue aujourd'hui, la
Chambre votera le budget en bloc, sans plus
s'inquiéter des amendements.
On affirme qu'un emprunt ne serait pas
-immédiatement nécessaire, et que le gou-
vernement peut disposer de six cents mil-
lions.
Des bruits contradictoires circulent au su-
jet de l'Italie; selon les uns, elle marche-
rait avec nous ; selon lés autres, elle s'en-
tendrait avec la Prusse.
On lit dans le Peuple français :
Après le conseil des ministres qui a été
BOURSE DE PARIS DU 12 JUILLET 1870
s* £ c-l© - Premier Plus Plut Dernier Cours » A . Cours CObri RPTPIIII n „
« '/>•••• J baS, coitrs. Précéd- Haus!ie Baisse Obli ga OOS du jour- précéd eee"% annuel ..oods iD éitrangers. du Tout- orée"" .nîuel
"3°.?'.J0.û.f.°a.nçe.ai!nl.!$:: 68 68 40 80 m ti 40 75 70 70 55 145 î loi * " «i Orléans, - 1848, 1842, 5 4 ;.. 50.. Espagne, 3 0/0 ext. *25174 25 1/2 3 O/C
I 0/0, emp. 1868, 9/'20" p., inesc.... e_pt...! 7L) ^ ?! ^ * 73 40.. "° g Rouen, 1845, 1848,40/0.............. 4 0/0..............' i;" i! 1075 1090 ;; S .'i I ÏÏ&onwtle ' ' ! ! V. ''f ^4
■i' de escomptable .. qS." 25 73 40 * 85 " " " / Havre 18467^o"? 5 0/° 108o 1100 sn Emprunt belge, 4 1/2, 1844 ./. 105 1/2 4 50
4 50 s, 1/2 0/0, joulss. 22 mars : ,ck.. 102 100 " 101 75 " ! 75 s { - Ilb8l6 6 O/n -"nSS" tn * ' nmpr^nt romain /• 59 ,/. 5 0/0
4 .. 4 O/O,Jou.!.ss. mars Cpt... !..! .. " 89 25 .'" § Lyon 5 0/0 7 !o" ^ Emp. danubien, 8 0/0, tout payé .../. 93. 8 0/0
20 .. OBLIGATIONS DU TRÉSOR, r. à 50Q fr .. crt. - 432 50 482 50 496 25 13 75 13 1 Ouest' 1852-54 "* * ' 1 inn " * " Hon
41 ,. COMPTOIR D'ESCOMPTE, j. fév... ei>t.. 703 ....... 710 695 !! 15 ! #1 — 1855*int ff'nWtaV " iîfin ** S " Dette turque, 5 0/0, coup.de 125 f. 44.. 43 50 5 0/0
27 50 crédit agricole, *ct. 200 f.jK...cpt." 612 oô eïf 50 615 25ô Bàie;"ït/Vrem^. ,a ^50.f; ; ; 5-;? 50 ^0" !"E - t - coup. coup. 62 12 î: f 0! 60 10 50/0
12 50 CRÉDIT FONCIER COLONIAL, 250 fr.... cpC 4*0 7..7 ^ 7 7 430 7 430 § I BhôïSLmre'4Pb/0ëtat*' " Éo " 25 " ottoman, ottoinan, ottoman, 18637 ! .77.7' 290 7 290 7 30 .7
67 50 CREDIT FONCih---q DE France cpt.. 1200 ....... 1230 . 187 50 42 50 ' " /BourifonnaS 3 0/0 W n" ~ 1865 305 .. 300 .. 30 ..
250 tr. payés ïicf... 1175 .. 2" ( " / MMit w m « rK'W 32 33^ • 25 • r tunisien, 7 0/0, r. au p. 143.. 35 ..
30 - ObI: foncières, 1,00° fr., 3 0/0.... cpt 7. 7"77' .7 * " iJio ' f Nord 3 0/0 3 0/0 g. p. 1 Etat 340 .. 15 .. ~ tUl1isien,ob.70/0,1865 160. 35 ..
A " cpt., 500 497 cO 498 75 j ô5 Oriïans 3 Ô/Ô lit ^ 15 t5 •• Vice-roi d'Egypte 1866 347 50 370.. 35 .
4 - 10« 4 0/0, joi--Ttsq. mai ..cpt.. 100 iOO 99 1" GmndiwraVVw 4V h " 4 1870(75f.pay.) .... 4L5. 7 0/0
15 .. — Obiîg. 3-0/0, jouiss.-mai cpt.. 495 . 495 " CAA ' é " I rI' £0 15 •• Autrichiens 5 0/0 / 68 /. 5 0/0
â nov 7 opt7 98 7 7! 7 7 7i Is " §S Lyon-Geneve 1855 g. p. l'Et 325.. 15 .. - obligations, 1865 315 7 315 7 25 1
•• ~ Obl. 500 (f., 4 0/0 1863, v. ma: 500 ..... 490 ' 500 " ' " Hi ' i Lyon • ; " 320 .. 15 .. Obligations domaniales autrich. 259 .. 265 . t5 ..
15 3 " ~ 3 °X j- 435. 7!7 433 75 S .. 10. 1 1 1% ic 1% " •• ObHHat. Piémont; 1849, 4 0/0.. 825.."
.? ~ ^ 5 d. obi. com % 3 0/0, i. mai. cot, 87 . ni -i 1 ? a - Med^teir. 3 0/0. 3 ^2 f..( 328 15.. - 1850 4 0/0.. 770
il 25 ALGèRiENNS (,QGe. gu), act. 50 fr.... cpt.. 500.. 7 7' 77.!" 600 " c-00 ""1 " : ' ^ 4 Ouest, »ntCtfârJ°rS?1;PW ' ' ll°\ " îl? 75 i5 " 8?SSe paye......... 337 50 335.. 20..
125 fr., joutss. mai . ]fa ïan 'I ' "I ' '• fh fed/- par 3kl 33'0 23 15 .. Ville d'Anvers... " ... 98 50 3
ûi:: ■■■ ■■ »l 134. '. » [36 "i" ::i'j :: Sh» 15 15..
-, j* " -aAI4E c" MOXIILÏBR.. jCot.. 195 .. : 200 ..| 190 10 ÎDauDh^nl ? o'/n' 8' p. qo- ., ?3Õ 15 • • Orléans à Chàlons, a. 500 (250 p.) ... 110
15 .. ISOC.DBDÉFOTS et aoMPTEs-cooRANTB ctTt" 580 215 i,72 50 22 50 4 in ^ l Charente^ 3 0/0 g. p. 3Ô9 ■' If •' Caissegénérale ci e.,s cnem.ue fer..... 30..
31 25 -SOCIÉTÉ GéNèRALB, act. 500 fr mfr l?5t * 57ft Ûl b^ ^ 0 ,7 50 s C '532 • 3£? . 15 .. - Béchet 600.. 633. ,-W..
!?«.." 560 ~1 m1 •• rA " t Orléans\rWnn^n/n t V>' *" d o?î 7o g.-Comptoir«lesEntrepreneurs180.. 175 ., q..,
SOUS-COMPTOIR-DU GOM-m.ET de L'IND. ent" 58 ' 50 '• j" Il ^ ÎMédoc 3 o/f ' p. 909 7- on 50 ît •• Comptoir de l'Agriculture, 300 fr. li>0 .. 600.. r*..
Ç.. CHARENTES,400fr. payés, jouias.îéy c^t! 48 0 m " 1 S? ' " m |Liîi?à Béfcnêl 0/0 * 3?9 • f •• Malffdano (Mines de)....' 590.. 590.. 60..
17 .. 'vendee. cpt!! m - 10' 01Pont.-t'Arcb" à ^i o/o 300 ' f •• Banque ottomane, 250 fr. payes. t ?O .. 500. 31 40
33 .. EST, jouissance mal— cpt rôn el •• •• ®fi(i
60 .. PARIS A LYON ET MÉDITERRANÉ» Cpt'!! 992 50 ion' " «S " i: " " : I BordeauT'Ua Sauvp30/0"" 300 " 282 275 5(1 ,'f " BonsLombards.r.eh 1870.'7'. 7 * • : 505 !' 30!!
Jouissance mai if(! *• 990 . 15 .... f , m ve* " 15 .. r. de 1874à 1874. 485 .. 490 3n
Mml, jouissance janvier........... icpV. 640.. !!! !! 77! !! 1632 50 643 50 19 !° li7! î Victor:EÏmanaWl"3 Wo7.7! 7 325 7 15 7 I £ 1876 777777 490 7 490 !& 30 !.'
61 no&d, jouihsancéjanvier liq.. C t.. " S !! 1165 !' .!!! uoo " i?o? 5Ô 5 " 'i 50 ! g^w^o/ol!!!!!!!!!!!! 170 7' 165 7 lt !.' I ï: 1878 495 7 505 " 30 "I
•56 .. ORLÉANS, estampillé, jouis;?. av?U,. cpL*! 1!°° " 1115 " i09(> •• H10 5 5 .7' .. 7 | Nord^dlTEsS^e^O/O 0/0 i85 " m ' 15 " ^raîisçontlnentaKB.hypV.^p/ô 690 ./. 700 >!
îlv qkn .....! 94o.. 950 5.. \- 3U/V.... j»&.. J0 . 15 . domaines, trenten. privilégiées 160..
35 .. OUEST, jpuissanco avnj.-. crfi" 600 930 •• 940 . 945 5 . ^Portugais 3 u/e "" 00 " n> ' \î ' ' C*gêner. d(,.q Voitiirer, de Paris. 250.. 217 50 11 70
T-' 000 610.. 590 .. 20 (>Imn'
102 avril. c&...... 7 7'" • ,46i LitSmilit.,50/0,Và'^f.,W S" 15 " ^ ^ 250 fr 2&5 .. 15 ..
m***m*»»*»...: «Jg•• »».•• »»(w(«::!?:• .y'.-Monâgli'e/iô-'ïiii::: S.:: g::
liaux
\{%~ 1J-50|" 190.. 180 ..10 .. - tl5 aï '• 5'S •• .. (;aS-. général de l'aris eut. payé 510.. 517 50 35..
■■!■ 2 3.'30 167 50 |g§ 42 50
6.wWWIS(,„o ' IJl-1 :§7 m:.- ;; g? 50; | »; - - "Si:'îgï^1?Ssma:emp'!®7' œ •• • S " S'tpayé::: ::: :: m % !§ ::
• ••{."»•5«/o. tj*»c 71" •'• oo iloi ./.i. '. ■ ï'A r - ïmù::: -,,8 75 ™ ,t:: ""g?500"• 1S- |» w
30 ■! 425 51, Io' 425 1130 12 ssi::: S:: temjBSSSSE eh S::
55 Iempbunt PÉRUVIEN, 7!!! .77 fcH i •---f - ! 465 " 1" "i 0 ' Ville d3 0/0, 7. 04" 1)6 3 générale de^s Omnibus. -120 .. 717 . 25 o.
50.
î 200 fr. payée 7.7! ! ! ! 7 7 .* tSa 7 i'987 50' S"' ' •'l00° •11000 7 ! 7 :17 !! rt ^ —
42 50«OBIUBR-ESPAaNOL irr|7"i Q79 ent 987 50! 990 •-!- 2 50 X.iQU flU'I'WH LIQUmATMM »•»»*«■.
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BULLETIN FINANCIER
MARDI 12 JUILLET.
DEUX HEURES. — Le marché montre tou-
jours la mème agitation : les variations de la
soirée ont été aussi considérables que celle des
jours précédents.
Hier, à dix heures du soir, la Rente, qui res-
tait à 68 50 à la tin de la dernière Bourse, était
à 69 50. Ce matin, avant le début, on faisait en-
core plus de 69 fr.
Mais le parquet n'a pas confirmé la reprise :
au contraire, le public se trouve plus alarmé que
jamais, et on a coté des cours en baisse qui
n'avaient pas encore été vus sur le marché of-
ficiel.
Les spéculateurs croient la situation plus ten-
due que les jours derniers, et se montrent sur-
tout préoccupés de ce que l'Empereur est venu
aujourd'hui aux Tuileries pour présider le con-
seil des ministres qui, jusqu'à présent, se tenait
à Saint-Cloud.
Après avoir débuté à 68 30, la Rente s'est d'a-
bord élevée à 68 60 ; puis baissant de plus de 1 fr.
en quelques minutes, elle est tombée à 67.50. Au
moment où nous écrivons elle reprend un peu
sur ses bas cours et oscille de 67 '80 à 67 90.
Les mouvements de l'Italien ont été encore
plus brusques ; quand le 3 0/0 se contente d'os-
cillations de 1 fr., la Rente italienne monte et
baisse successivement de 2 fr. De 51 10, son cours
d'ouverture, elle a d'abord monté à 51 75. Préci-
pitée ensuite à 49 50, elle se traite en ce moment
vers 50 55.
Ces cours représentent pour l'Italien, en te-
nant compte de son coupon, une baisse de 7 50
c'epuis la dernière liquidation. Le cours de com-
pensation a été fixé à 60.
La grande baisse que la Rente italienne éprou-
ve aujourd'hui tient surtout, nous dit-on, à des
sinistres cie Bourse en Italie; les spéculateurs de
Florence seraient débordés et ne pourraient
faire face à leurs engagements.
Le Foncier se traite à 1160 après 1140, la Géné-
rale est à 560, le Mobilier espagnol entre 360 et
370.
Quelques-uns de nos Chemins sont touchés,
notamment le Lyon, qui a fait 975.
L'Autrichien et le Lombard sont très agités.
Après avoir débuté vers 690, l'Autrichien est
tombé à 665 ; il se négocie en ce moment à 670.
Le Lombard a été coté 385 au plus haut, 365 au
plus bas. Son cours actuel est environ 375.
TROIS HEURES. — Revirement complet;, le
bruit court en Bourse que l'incident Hohenzol-
lern est terminé. On ne trouve plus rien à ache-
ter. La Rente regagne 3 fr. sur ses bas cours et
reste à 70 55 ; l'Italien fait 54 50, le Foncier 1225.
Les fonds anglais ont repris de 112 0[0; ils clô-
turent de 92 1 [8 à 218.
Au comptant, ICI, cours moyen du 4 1/2 0/0 res-
sort à 101 »» »/» et celui du 3 0/0 à 69 27 1/2.
BELLOT.
Escompte à là Banque de France 2 1/2
Escompte à la Banque d'Angleterre ...... S 0/0
DERNIÈRES NOUVELLES
Berlin, 12 juillet.
Le langage des journaux de ce matin peut se
résumer ainsi :
« LA FRANCE CHERCHE QUERELLE; L'ALLEMAGNE
L ACCEPTE. »
La circulaire de la chancellerie fédérale adres-
sée aux gouvernements allemands est considérée
comme rappelant les traités d'alliance aux Etats
du Sud.
On voit ici, dans les articles du Moniteur et de
la Patrie, les indices de guerre.
La division de la flotte prussienne dans la mer
du Nord restera armée jusqu'en hiver.
{Correspondance du Nord-Est.)'
NOUVELLES DE LA CHAMBRE
Affluence extraordinaire aux abords du
Corps législatif. •
M. Schneider prend possession du fau-
teuil à 2 heures 1/4.
Un seul député est assis à son banc, c'est
M. Jules Simon. La plupart de ses collè-
gues est groupée dans la salle des confé-
rences et dans la bibliothèque. Arrivent
successivement MM. Dugué de la Faucon-
nerie, Duvernois, Buffet, Desselligny, Gra-
nier de Cassagnac, Garnier-Pagès, etc., etc.
Conversations très animées.
. La salle se remplit peu à peu.
A deux heures et demie, la séance est ou-
verte.
M. de Piré demande une rectification au
procès-verbal. Il dit que, si les tombes roya-
les ont été profanées en 93, il y a eu expia-
tion et que, s'il est, en France, un lieu où il
faut prier, c'est celui-là.
M. Welles de Lavalette démontre que M.
de Lavalette, son père, n'a pas créé la place
d'inspecteur général de l'émigration
M. Clément Duvernois demande à in ler-
peller le cabinet sur les garanties qu'il a
demandées où qu'il cômpt& demander à la
Prusse pour éviter de perpétuels conflits.
M. Laroche-Joubert prononce quelques
paroles que personne n'entend.
M. le général Lebreton est dans le même
cas.
Les ministres arrivent à leurs bancs, sauf
MM. Ollivier, de Gramont, Le Bœuf et Ri-
gault.
Il est trois heures, et ni M. Olivier ni M
de Gramont, ni M. Leboeuf, ni M. Rigault,
n'ont encore paru à la Chambre. Continua-
tion du budget.
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