Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1941-08-22
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 août 1941 22 août 1941
Description : 1941/08/22 (A41,N14794). 1941/08/22 (A41,N14794).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46493769
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2017
ATHLETISME
Le Championnat National Interclubs,
coup de fouet salutaire à notre athlétisme
L'athlétisme français a des points
'fai'bl66', En particulier les courses de
' haie?, te saut à'.la perche, les lancers
dtfe jwertot et rfw Marteau.
PL CONVIENT DONC, SI L'ON
vmir irrmE.DÀER A CETTE FAI-
BLESSE, DE FFRIRE UN GROS EF-
FORT EN FAVEUR DE CES SPECIA-
LITES, et la segile solution qui s'im-
pose est crz«n rtre à tous les pro-
grammes êtes «épreuves de haies, du
mttf à le parcMe, de lancers du jave-
tlft ot- dit ,...,u."m.
Cïest terni méme un gros atout
- lorstpee r&* eônnaît ses faiblesses.
Qui est «tmt placé que nos clubs
pot» ■parte* Sej remède ? Les clubs,
pm" têfur reermjtement, doivent con-
tribuer & îa vè'cherche des spécialis-
tes QTti nos* font défaut. Pour cela,
49 -comi"t çadeux aussi connaissent
leurs points ffkibles. OR, LE CHAM-
PIONNAT NATIONAL INTERCLUBS
A PERMIS A X CLUBS ELIMINES
ET QUALIFI ES DE CONSTATER
QUE DANS; CERTAINES EPREUVES
ILS AVAmwrt DES « TROUS ».
Ils vont domv, forts de cet enseigne-
ment-, potivoftc diriger dès cette sai-
son, en tout f cas durant la période
hivernale, leifars recherches vers les
tpéciaMHes qui leur font défaut.
Ik y z, e& la circonstance, fin tra-
îw+ll irb intéressant à faire, qui de-
mawî9 bemtdoup de compétence, de
<
La déspécialisation
U*! «s qui \concerne les jeunes, le
fROjfsn de dételer leur véritable voie
consiste à les mettre sur le triathlon.
Quant aux seniors, aux c chevron-
nés », il ne faut pas hésiter à avoir
recours à la déspécialisation. Certains
athlètes ne sont pas très chauds pour
cette formule et. pourtant, elle a
fait ses preuves, aussi bien en France
qu'à l'étranger. Les Allemands, en-
tre autres, y ont eù recours, ei cela
leur a fort bien réussi. -
Le coup de fouet est donné
Depuis septembre 1939, le nombre
des pratiquants a augmenté dans des
proportions considérables. ON A
L'IMPRESSION QUE LA JEUNESSE
ACTUELLE EST POUSSEE VERS
L'ATHLETISME. IL FAUT DONC
METTRE TOUT EN ŒUVRE POUR
NE PAS LA DECEVOIR ET FAIRE
EN SORTE QU'ELLE RESTE ATTA-
CHEE A L'ATHLETISME.
Nous avons un champ de recrute-
ment très large. C'est aux clubs qu'il
appartient de diriger toute cette mas-
se de néophytes. Aussi faut-il redon-
ner à. ces clubs toute leur importan-
ce. Tous n'ont pas, certes, les mêmes
moyens, c'est à la FFA, à la direction
de l'athlétisme national de leur four.
nir les matériaux leur permettant de
travailler à plein.
En créant le Championnat Natio-
nal Interclubs, la FFA et L'Auto ont
donné aux clubs le coup de fouet sa-
lutaire, coup de fouet fort bien ac-
cueilli, du reste, par ceux auxquels
il était destiné. L'athlétisme a fait
lui-même sa révolution nationale.
Gaston FREMONT.
CERUTTI... renfort
de dernière heure au C.A.F. !
(Suite de notre article de 1re page)
- Quelle situation difficile pour
moi, 'je su'^s du PUC et mon mari
est db CMF... C'est du Corneille,
nous ;dit ein riant notre interlocu-
trice.
—• Sans vouloir être indiscret, où
, te cache , la Commission, d'athlé-
tisme du CAF ? prononçâmes-nous
d'un ton qui voulait paraître dégagé.
— Où voulez-vous qu'elle soit !...
en train de discuter sur le Cham-
pionnat de France voyons !... au
café Ixe !... »
Conciliabule mystérieux
Allions-nous nous déguiser en
garçon de café pour surprendre la
conversation de MM. Bossoutrot,
Neuville et Adefheim ? Allions-nous
dissimuler notre visage sous l'ombre
d'une perruque noire ?
Non ! Nous remémorant un
sketch classique de music-hall, nous
entrâmes dans la .sa)!e de café où
nos trois compères tenaient, de mys-
térieux conciliabules qui les fai-
saient ressembler à des nihilistes
d'opérette, en prononçant la phràse
classique :
'i « sais tout ! »
"— Comment ?
— Oui, tout... Cerutti, etc. ! »
u Drôle » d'équipe i
Notre équipe, nous avoua Bos-
soutrot, sera singulièremènt renfor-
cée par la venue de Cerutti.
« Inutile de vous déclarer que le
samedi nous ménagerons quelques-uns
de nos éléments. Mais le dimanche !...
Voici quelle pourra être notre for-
mation :
100 m, : BALMAT
200 m. : CERUTTI
400 m, ; JOYE
800 m. : BERTOLINO
1.500 m. : BONNET eu CHETRIT
'.000 M. : ROCHARD
Hauteur : JOYE
longueur : CERUTTI
Perche : CELLIER
-Poids et disque : WINTER
Javelot : CELLIER ou BERGER
Relais : JOYE. BERTOLINO, CERUTTI,
BAJLMAT, OUMOULINS.
Remplaçants : Baudier, Berger, Buglet,
Ferrand, Miramon, René Rochard, Se.
couet.
« Sur le papier, lé PUC doit gagner
de 6 à 7 points, mais sait-on jamais ?
— Quelles équipes voyez-vous en
finale ?
— Les trois parisiennes, le Biar-
ritz Olympique, l'AS Lorraine, l'AS
Montferrand ou le SMUC, cela dé-
pendra de la composition des poules
demi-finales ! »
Reconnaissons que le CAF sera
très dangereux lés 10 et 11 août...
Pour terminer... une petite his-
toire.
Le javelot de Cellier
Pour terminer.'.. une petite his-
toire.
Le 15 août, Cellier partait en va-
cances... Winter devant lancer le
poids à l'occasion de la finale, Mar-
cel Bossoutrot demandait à Cellier
de se perfectionner dans le lance-
ment du javelot.
Cela était b:en joli, mais les ja-
velots manquent. Que faire ? Déjà
le dirigeant et l'athlète avaient visi-
té sans résultat plusieurs magasins
d'articles de sport.
Dans le dernier, il fallait se ren-
dre à l'évidence... Cellier devait
s'entraîner avec un manche à balai...
Marcel demande à la patronne
l'autorisation de visiter la cave...
Idée lumineuse ! Dans un recoin, un
javelot servant de tête de loup fut
découvert et pris incontinent par le
jeune Cellier pour qu'il se livre au
jeu dangereux du javelot, dans les
grasses prairies de l'lie de France.
Pourvu qu'il ne se livre pas aux
joies de la chasse aux bceufs... ce
serait dangereux pour notre maigre
cheptel.
Mais un ancien du CAF, Berger,
est revenu s'entraîner, il a réussi
43 m. 50. Alors Celli er ou Berger ? I
Mercredi sera l'ultimè journée
d'entraînement et le dernier barrage
entre certains membres du CAF...
— L. V. L.
Après 45 années d'existence, le Challenge du Mille
repart vers une slorleuse destinée
Rochard, Bréans, Chatïllon mèneront-ils
leur équipe à la victoire ?
Lé Challenge du Mille, dont la créa-
tion remonte à 1896, va revivre, di-
manche prochain, au stade Jean-
Bouin, grâce aux efforts conjugués
du CASG, CAF, PUC. St. Français,
ïfcaclng, S Enghien-Ermont et de la
L'PA avec le patronage de L'Auto.
Ces dernières années le Challenge
du Mille n'obtint qu'un maigre suc-
cès. Les clubs parisiens s'en désinté-
ressaient totalement. La vogue n'était
plus aux Bourses d'équipes, et le
Challenge du Mille ne fut plus qu'un
souvenir.
Après ib années d'existence le Chal-
lenge du Mille ne veut pas mourir, et
il parait repartir vers un nouveau
destin. f
L'esprit de club, l'esprit d'équipe
renaissent plus vivaces que Jamais,
on s'en est aperçu avec le Champion-
nat national interclubs, on le cons-
tatera de nouveau, dimanche, à
Jean-Bouin.
Cinq équipes s'aligneront dans le
Challenge du Mille (1.609 m. 31) pre-
mière catégorie : CASG, CA Français.
RC France, CO Aubervilliers, US Mé-
tro. Le CASG, le Racing sont des ha-
bitués de l'épreuve qu'ils ont rem-
portée si sou ventes fois, et l'US Mé-
tPo compte une victoire.
Rochard courra le mille
Le Challenge du Mille se dispute
par équipes de quatre coureurs dont
trois comptent au classement. Les
équipes qui s'aligneront seront de
premier ordre, en particulier celle du
CASG avec : Chatillon, Chermet et
Lefebvre. C'est une triplette d'autant
plus fameuse, qu'elle peut s'offrir le
luxe d'enlever la première place par
équipe, et individuellement grâce à
Chatillon.
Mais, attention, la triplette des
« Généraux » ne sera paa seule ^n
piste. Elle devra compter avec Ro-
chard, en belle forme, et qui, cette
semaine, a travaillé sa vitesse.
Le CASG aura aussi comme adver-
saire redoutable le CO Aubervilliers,
dont le chef de file n'est autre que
le champion de France des 1.500 m.
Bréans, qui aura à ses côtés Baudoin
et Poharec. Enfin, l'US Métro peut
compter sur Dîneur, Martin et Meu-
nier, une équipe qui n'est pas a
dédaigner non plus.
Il y a bien longtemps que le Chal-
lenge du Mille n'a réuni un tel lot
dé valeur, il faut noue en réjouir.
car le spectacle en vaudra la Deine.
— G. F.
x
Les clubs sont avisés que 1M làlssez-
seront distribués à la LPA. 47, rue
,.r'udertahl «près-midi et sarti«at jus-
u ' » • 18 heure6.
Sautant 1 m, 40 à 15 ans
Mlle Bolliau succédera-t-elle
à Mlle Nicolas ?
Mil. Hélène Bolliau, de Canteleu,
petit village normand, pratique
l'athlétisme depuis quatre moi!!. lIn.
médiatement, elle te signale à L'atten.
tion et réussit, notamment, e/l hau-
teur, dl>. nombreux bonds au-dessus de
1 m. 55.
Notre jeune « tauteuse » est née
dans le Pas-de-Calais, le 29 avril 1926,
et travaille dans une papeterie, à
Canteleu, , :
Non qualifiée pour le Championnat
de France, elle lui repêchée « in.
extremis » et... de i m. 40, le titre de jeune cadette,
à Colôtnbes.
Puis, elle participa, à la Crai,v.de.
Berny, à la finals dès triathlons et
te classa seconde, derrière Aregey,
d' .t 'UbMlJillieT8. IÇlle réalisa au cours
de cette compélitîon, 9 s. ilio aum
60 m., i m. 65 en hauteur et 6 m. gb
au poids.
Les dirigeants de l'A 88 Canteleu
otpêren#, beaucoup en elle et Lencoit.
ragent du geste et de la voie, daiis
ie» compétilioris.
Souhaitons que leurs espoirs se réa-
lisent et que Mlle 11 0 llicttl... clans
uutlgv.es années, succède à Mlle
fiicalat, recordman de France. Mt!<
Bolliau a une sœur qui, volis "., P Il
d&uton* eat. marchera sur les tracés
iê $on aJnét. —
H. F.
SOUS LES POINTES
8' . T,a nouvelle Ligue de l'Orléanais
s agrandit, gije va comprendre plu-
sieurs départements, l'Eure-et-Loir,
toiret. Lolr-etrCher, une partiè du
Mt Méricamp a désigné comme
vrésident de la nouvelle [,igue, M,
J tlllf!Vh. Renard, président de la Ligue
tîUr,?, \ {ifue qui doit disparut-
tre le r' octobre,
♦ il Toulon, le classement final a
Nice le j!lliIJ(l"t : W UO. 59 vtll,; -*.
H,,Pis-: 3. AS Carmes,
»/«' I À, assilia, t8 pt,.; Ila Grenoble,
V pts
. Un concurrent du UCFC Besan-
çon n étant pas qualifié, le classe-
ment dit quart de finale, de Nancy
86 trouve modifié comme suit i
1 AS Lorraine, 78 ptt.- !. RCFG Re-
fArJ1'J8 .Ptt': Stade Déodatien
Stll)ié. 57 pts,; 4. j. US Hellort, 52 pt,.;
6. Gaula. 1,5 pts.
Championnats du Danemark.
(jlirttttansen a battu lé record du 400
métrés en 1,9 s. l.arsen sauta S m. fis
a la perche, et Sieftrt, gagna le 6.000
mètres, en 15 m. 1" 8. tlio.
& Des projets pour l'agrandissement
du Stade olympique de BeHin sont &
i etMde. Il est question d'augmenter
sa capacité de 100.000 1) too.ooo spec-
tateurs.
On voudrait d'abord abaisser la
nifte. et rehausser les tribunes, mais
nnur loger les 100 000 spectateurs de
itlns il II/unir fallu des tribunes de
frois étages de 70 itittrph de haut, lit
dans les virages, la distance entre
le spectateur de la tribune supérieur»
au but le plus près aurait été de
1S0^ rnètres.
fc't comme il est interdit de modifier
l'aspect ( du stade, on cherche une .0-
lution.
Les champions de France
et les finalistes
qui prendront part avec
leur équipe au
Championnat interclubs
Seniors
100 m. : Valmy (AS Tarbaise).
200 m. : Valmy (AS Tarbaise).
400 m. : Joye (CA Français).
800 m. : Hansenne (US Tourcoing).
Long. : Sorrondo (Biarritz 01.).
Poids : Ed. Duhour (Biarritz 01.).
Juniors
Poids : Gully (PUC).
LES FINALISTES
Seniors
100 et 200 m. : Malfreydt (ASM),
Dalléan. (PUC).
400 m. : Peyre (SMUC),
Cerutti (CAF),
Delgado (BO).
800 m. : Soulier (ASM),
Petit (ASL),
Cornu (ASL),
Fontaine (PUC).
1.500 m. : Chatillon (CASG),
Rochard (CAF).
Hauteur: Wittevronghel (PUC).
Perche : St-Jours (UAT).
Breittmann (PUC).
Poids : Dubroca (80).
Disque : Winter (CAF),
Wittevronghel (PUC),
Dubroca (BO).
Juniors
100 m. : Malville (USN).
400 m. : Bellamy (SMC).
1.500 m. : Mathringcn (ASL).
Arnaud (ASM),
Coratte (PUC).
Hauteur : Coquet (USN).
Poids : Maisane Il (PUC).
Le Rémois Morlet
voué à la 3' place
L'ancien champioll de France de
cross juniors, Raymond Morlet, qui
est revenu à Reims, à la fin de la sai-
son d'hiver, espérait faire beaucoup
mieux qu'il it'a fait, sur piste.
Dans le National, couru A Vincen-
7les, Moi-let fut S', derrière talanl/e
et A "''l'ouche, Dans le Championnat
des 10 km,, il termina également à la
troisième place, précédé par Lalamie
et Laborde. à la Journée Jules-Noël,
il fut encore battu par J'os/aiTl
et Cottin. Au meetinu des Grandes
Villes, A Dijon, le voici de nouveau
S', Chatillon et Cottin se classant de-
vant lui.. Enfin, dans le Championnat
interclubs, Morlet se classait encore
troisième.
Morlet n'est pas superstitieux, mais
il en est à se demander si un mau-
vais sort n'est pas attaché à ses...
po!'ft(e<. /
Fort heureusement, il ne se décou-
rage pas pour cela, et il attend les
tours de ville qui lui permettront de
conjurer ce mauvais fort, et de rem-
porter des victoires que IltÍ permet-
tent sa classe et sa persévérance.
Morlet aurait tort de se décourager,
il n'a que SU ans. C'est dire que tous
les espoirs lui sont permis. —
G. F.
Bordeaux et Toulouse ont vu le
rugby d'abord, le football ensuite,
réunir la grande foule sur leurs
stades. Voici qu'il est en passe d'en
être de même pour l'athlétisme.
Les quarts de finale du Cham-
pionnat Interclubs ont produit à
Bordeaux 24.000 fr. de recettes et
26.00D fr. à Toulouse.
Décidément, il y a quelque chose
de changé.
Cinq heures d'athlétisme,
cela devient indigeste
L'Auto l'a dit et répété depuis long-
temps : Si l'on veut intéresser le ;).U,-
blic à l'athléti&me, il faut que les pro-
grammes se déroulent rapidement et
que les réunion8 ne soient pas trop
chargées en épreuves dioèrses.
De différents côtés et de province
art particulier nous avons reçu de
nombreuses doléances sur , ce point.
Voici, du reste, ce que 710tlS écrit une
haute personnalité de l'athlétisme qui
réside B11 province :
c II est temps Que des « ordres »
soient donnés par la FFA dans Je but
(I'évitei- Que des réunions durent plus
de 5 heures et que leur programme,
vaate délayage d'épreuves féminines,
cadets, juniors, seniors, etc., soit fas-
tidieux et incompréhensible.
" Ainsi conçus (et cela se généra-
lise), ces programmes sont indigeste.,
et rebutants.
« Dea séries interminables de 60 m.
féminins, de 80 m. cadets, de 100 m.
juniors, de 100 m. seniors, etc., lassent
l'attention et la bonne volonté.
« Une réunion claire et ordonnée de
2 h 1/2 à 3 h de durée maximum est
agréable.
c Il faut arriver promptement à
scinder réunion. et meeting? en deux:
féminines et cadete d'une part. ju-
niors et seniors d'autre part, et Jet!
envisager en trois quand nos seniors
seront redevenus plus nombreux. »
Nous espérons que lés organisateurs
parisiens et provinciaux tiendront
compta de ces observations, il y va
encore une fois. dit l'intérêt de nÓtrR
atlétisme, -
G. F.
Une réunion interrégionale
à la F.S.G.T.
La FSGT organise. dimanche prochajn.
sur le stade municipal de Chatenay-Ma)&-
biy. une réunion Interrégionale.
Les athlètes travaillistes qui vont s'af-
fronter à cette occasion sont ceux dè la
Côte d'Argent. de la Basse-Bretagne, de
la Touraine. d,,i Poitou, des Charentes et
de la Région Parisienne.
Cette belle réunion que la FSGT n'a
pu consaorer, comme elle cIé$irait, au sou-
venir de Léo Lagrange n'en revêtira pas
moins un Intérêt tout particulier.
SP. ATHLETIQUES
Succès d'engagements
pour le Critérium
d'athlétisme
des sports hivernaux
Le Critérium d'atblétiime des «ports
hivernaux, organisé dimapcbe' pro-
chain par le Red Star au Stade de
Paris, avec le concours de c L'Auto t,
a remporté un grand succès d'en-
gagements. Footballeur*, rugbymen,
boxeurs, )))tt.eut'B, basketteurs, haltéro.
philes, etc., ont répondu en grand
nombre.
Pourquoi faut-il que de nombreux
engagés viennent compliquer la tâ.che
des organisateura en ne $9 conformant
pas aux instructions qui leur sont de-
mandées. C'est ainsi que des concur-
rents ont omis de nous indiquer s'ils
étaient juniors ou seniors; d'autres
n'ont paa indiqué l'épreuve qu'ils dé-
sira.ient disputer. D'autres se sont en-
gagés dans trois et quatre éprouves,
alors que nous avons dit qu'un concur-
rent pouvait tout au plus participer
à. une coursa et à un concour?, nUli.
il Il'eat pas (ait obligation de disputer
deux épreuves. j
Nous prionr, dono tous les concur-
rents qui ne se sont pas conformés à
rj(HI Indications de bien vouloir régu.
tnri'scr leur situation par lettre avant
demain midi, Nous les PU remercions.
NOUVELLES DIVERSES
— FC Ternes. — Ttea sections ouver-
tës. Participation mixte. Rena.: Ecrirt M.
Aunalx, 1, r. du Débarcadère. Paris lï',
jeudi, à 20 h. 45, 67, av. des 'rern$A.
L5.
FOOTBALL
" Après 45 ans de lutte
je crois toujours en Sète "
nous dit G. BAYROU
çc Que compte faire cette saison
le PC Sète ? » avons-nous demandé
à M. Georges Bayrou, lors d'un de
ses nombreux voyages à Paris.
« Le FC Sète, nous dit-il, conti-
nuera à travailler à son oeuvre d'edu"
cation physique et de sports qui re-
présente dans notre petite cité 40
ans d'efforts, de dévouement et de
sacrifices.
« Si le football est notre premier
sport, il n'en est pas moins vrai que
nous avons toujours fait le possible
pour encourager nos autres sections.
« En natation, nous luttons depuis
toujours d'une façon honorable dans
les épreuves du Languedoc.
Athlétisme
« En boxe et cyclisme, nos sec-
tions n'ont pas repris depuis la
guerre, mais noua comptons d'ici
peu les remonter. En athlétisme,
nous avons obtenu cette a.nnée un
excellent résultat : 23 de nos athlè-
tes se sont classés dans lee Cham-
pionnats de l'Hérault pour les Cham-
pionnats de la Ligue des Pyrénées:
cadets, juniors et seniors
B. S. N.
f Nous avons organisé, il y e. 15
jours, le Brevet Sportif National et
cinq seulement de nos inscrits ont
été récalés, et depuis 1935 tous nos
juniors et minimes passent la vi-
site médicale et possèdent leur fiche
physiologique.
« En football, actuellement 70 jeu-
nes gens sont licenciés et nombteux
sont encore ceux qui vont renouveler
leur licence.
Le stade
« Enfin. un appel a été lancé au
Commissariat général et à notre mu-
nicipalité pour la réfection urgente
et indispensable du « stàde muni-
cipal », ainsi que pour l'aménage-
ment d'autres terrains de jeu, il ne
peut qu'être entendu au moment
où l'Etat consacre 1 milliard 900 mil-
lions à. l'équipement sportif du pays.
Sète, si sportive, ne peut être ou-
bliée.
« Notre équipe première de foot-
ball, à part deux départs Impor-
tants : Ben Arab et Urbanlak — re-
tour à leur club d'origine — restera
notre onze de fil. de saison, celui qui
a contribué à nous donner la troi-
sième place dans le Championnat.
C'est à dire nominativement : Ere-
vanian; Mercier, Pranquès, Mathieu;
Laurent, Tomazover, Pruss, Charles;
Laïd, Leduc, Koranyi, Dauzelle, No-
vicky, Mainquet.
— Tout va donc bien à Sète !
« Hélas! non. Dans les circonstan-
ces actuelles, Sète subit de nombreu-
ses difficultés, d'abord : parce que
petite ville; ensuite, par le manque
de moyens de transports qui empê-
chent les spectateurs du dehors de
venir nombreux assister à nos mat-
ches comme autrefois.
« Malgré tous ces inconvénients,
Sète, au passé si glorieux, n'aban-
donne pas la lutte et continue quand
même — grâce à une poignée de
dévoués sportifs — à maintenir ses
couleurs à la tête du football fran-
çais. ».
René Cotteaux.
Delfour et Mandaluniz dirigeront l'entraînement
des 500 joueurs rouennais
(Suite de notre article de 1re page)
Mais laissons Henri Lecoq a son
optimisme d'ailleurs raisonné et rat-,
sonnable et voyons ce que nous a
dit son petit carnet :
« L'effectif total de la sélection
Football du Cub d.es Bruyères a dé-
passé 500 dont 120 juniSrs et un peu
plus de 250 minimes, cadets et pu-
pilles ».
Dix huit équipes inférieures sont
engagées dans les diverses épreuves
régionales. Cette saison le problème
des équipements et celui des dépla-
cements de cette véritable atmée se
posera plus ardu que jamais. Qu'im-
porte, M. Diochon le résoudra et cha-
que dimanche sous la conduite de
leurs dirigeants habiles à découvrir
les vedettes de demain, les équipes
rouennaises s'égailleront aux quatre
coins de la Normandie, glanant par-
tout coupes et challenges qui vien-
dront remplacer ceux que la guerre
a détruits en même temps que le
siège social et les plus chers sou-
venirs.
Ainsi, malgré la dureté des temps,
!e grand club normand poursuit son
œuvre de masse et restera sans dou-
te encore cette année un des foyers
les plus actifs du football français.
L'équipe de championnat
En dehors de Michel Payen que ses
affaires ont appelé à Alger et qui
a signé au RUA en plein accord avec
M. Diochon, l'équipe rouennaise aura.
nous le disions plus haut, 'a même
structure que celle de la saison der-
nière. Aucune recrue, aucune défec-
tion. Les places n'en seront pas
moins chères dans l'équipe fanion, et
i les joueurs à qui la. forme se refu-
sera devront la rechercher dans les
équipes réserves .
Voici d'ailleurs la liste des hommes
retenus en principe pour participer
au Championnat de France de Z.O. :
Gardiens : Boudet, Lauze.
Arrières Besse, Duhazé, Duhamel,
Hauchecorne.
Demi centre : Demorgny.
Demis aile Delfour (cap.), Blondel,
Loisel.
Intérieurs : Rio, tentant, Bledowskl, La-
chèvre.
Avant centre : Mandaluniz.
Ailiers : Feiler, Lherminé, Allais, Len-
hnt.
L'équipe pourrait se trouver renfor-
cée par Nicolas, actuellement en Z.
N.O. 01t par le retour des prisonniers
Bessero, A?tclré Castel, Damiens et
Taillis..
Delfour et Mandaluniz se partage-
ront les soins de veiller à l'éducation
technique des 500 joueurs.
Des pourparlers sont en cours qui
permettront au Football Club de
Rouen d'effectuer une tournée en
Z.N.O. pendant la première quinzaine
de septembre. Toulouse. Limoges et
Brlve sont les villes qui ont invité
les « Diables. Rouges » à se produire
à titre de propagande.
A l'issue de ces trois matches
l'équipe aura trouvé son équilibre et
l'on espère, à Rouen, qu'elle ouvrira
la saison le 14 septembre, par une
victoire devant les Bretons du Stade
Rennais. —
R. D.
EN POUSSANT LA BALLB
4 Le Rrr¡ Star, m'il fut le premier
I du Championnat, Van dernier, eat le
dernier cette paiaoTl, à reprendre l'eu.
traitement. Les Audoniens fouleront,
rfs t'c'")'f'T', leur stade de Paris, au,
jôurd'hui.. à IT h. S0.
+ l'arnier, ¡'ar,riiJ,'re du Havre AC,
a quitté la Normandie. Il a trouvé
une situation à Corytl)iègrse et 6i'traî-
j nera, bien entendu, le Stade Compié.
| gnois.
DEMANDES DE MATCHES
— NS VilleparisIs, 1-R., 24, 3,1 àoût, 7,
14 &ept. terr. chx. Cornillat. Avenue de la
Gare, Villeparisis (S.-et-M.).
NOUVELLES DIVERSES
— Tvry AC, entratnerncnt, 24 Stade
Philibert-Pompce, k Ivry. à partir dé 9
! heures Licences et Inscriptions.
CANOE KAYAK
Un sport d'équipe,
un bateau utile
le canadien à 10 !
Le kayak, Je canoë est un sport indi-
viduel qui permet aux pratiquants de
s'échapper du monde et ne penser qu'à
la. nature.
Mais le canadien à 10 est un rude
itport d'équipe qui forge les muscles
ot permet aux jeu ne8 de s'entraîner
ensenmble et de se mieux connaître.
[1 faut. en effet, une parfaite en-,
tente entre les 10 éléments pour avan-
cer sans faire de vains efforts.
Le barreur est là pour coordonner
les mouvements, niais il y à aussi un
chef de nase.
C'est lui qui montre l'exeiiipif. ! Et
tous aspirent à prendre IIH, place !
TJe canadien à 10 permet encore,
comme son nom l'indique, de mettre
sur l'eau dix jeunes pagayeurs. Au
point de vue propagande, c'est égale-
ment un des bateaux les plus specta.
culaires en course.
Tous les clubs possèdent un canadien
ou rêvent d'en posséder un !
C'est l'équivalent du huit de l'aviron.
- R. C.
TENNIS
CHAMPIONS ET CHAMPIONNES
DE BELGIQUE SONT CONNUS
Bruxelles, 1B août. — Les Championnats
de Belgique, disputés sur las cours du
Léopold Club. se sont terminés dimanche
après-midi. Voici le résultat de6 finales ;
Simple dames : Mme de Bary b. Mile
David, 6-2, 8-6. — Simple messieurs :
Naoyaert b. Goc!h*ud, 6-3, 0-3. — Double
d&me« : Mlles Hoyaux-Pavid b. Mme du
Ba ry-Mlie du Monceau, 6-4. 5-6, 6-3. —
Doublé messieurs : Lacroix-de Borman b.
Goelhand-Washer, 6-1, 6-3. — Double
mixte : Ml'e Adamson-de Barman b. Mlle
Hoyaux-Loiseau, 6-4, 6-3.
EN PIETINANT LES BANDES
+ A u tournoi de Rimini, qui opposait
l'ltnlie il, la Suède, l'Italie^ a firwle.
ment triomphé par 4 victoires à 1.
ALLO ALLO
« Assis ! Assis !... »
L'autre jour, au stade Ro-
Land-Garros, mais c'est par-
tout pareil ;
Un spectateur arrive. La
manifestation, le match ou la
compétition est commencé,..
Le monsieur, ou ta dame, ou
les deux ensemble, demeurent
gravement debout, inspectant
où ils pourraient bien aller se
placer, se bien placer, pour
mieux voir.
Croyez-vous qu'un seul ins-
tant, ces retardataires son-
gent que le match est com-
mencé et que, derrière eux,
des spectateurs, arrivés à
l'heure, eux 1 ne peuvent voir
ce qui se passe sur le cours ?
Pensez-vous ?
Il faut les « Asseyez-vous 1 »
répétés plusieurs fois pour que
le monsieur ou la dame
consentent à s'apercevoir que
leur sans-géne est... gênant /
Dans certains théâtres, on
avait pris l'habitude ae ne
laisser pénétrer les retarda-
taires qu'au moment d'un
entr'acte. La Mesure était
juste.
Elle paraîtrait un peu trop
sévère en sport.
Mats les retardataires pour-
raient rattrapper leur retard
en s'efforçant de regarder
« derrière eux » et non « de-
vant eux ». Quand les Fran-
çais comprendront-ils qu'ils
ont •toutes les libertés possi-
bles, sauf celle de gêner leurs
voisins ?
- D'autant que les mêmes,
qua?td ils sont installés, criènt
les premiers « Assis 1 Assis 1 »
dès qu'un autre retardataire
peut lès gêner clans la vue du
spectacle pour lequel ils ont
payé... à moins qu'ils n'aient
eu une invitation gratuite /
Marc Rego.
UN GARDIEN DE BUT !
En Amérique du Sud le football ne
connaît aucune Îtlterruption,.
Pour les tournois d'été les joueurs
reçoivent môme des primes royale$.
Mais il fait trèi chaud. Aussi les
parties ne durent-elles que 20- minu-
te., En cas de miteh nul, chaque camp
1 tire cinq penalties.
La grande vedette de ces régie-
ments... de compte est le nègre Ju-
randYl, de l'Estudiantin» de la Pista.
Jugqu'à présent il a arrêté 19 pénalties
sur 1 20. Qui dit mieux ?
« TOUS » LES SPORTS ?
La revue « TOUS les Sports » est
l'organe officiel du Commissariat Géné-
ral et, à ce titré, devrait recueillir les
informations de « tous » les sports, au
moins de ceux qui sont habilités par le
Commissariat Général.
Certains sports se plaignent d'un os-
tracisme injustifié,
Et... injustifiable, puisque la revue
est payée par les contribuables, c'est-à-
dire, en l'occurrence, les sociétés spor-
; tives
TOUTES les fédérations doivent pou-
voir insérer leurs communications dans
le Bulletin, puisque toutes sont recon-
nues par le C. G. !
LE MONDE R E N V E R SE ? ? ?
A la réunion du Comité de Paris-
Banlieue de l'UVF, convoqué mardi
soir par le président Achille Joinard,
on vit arriver la plupart des délégués
de Seine-et-Marne porteurs de péti.
tes valises...
Venalent.lls donc au « ravitaille-
ment » à Paris ?,,, C'eût été là, vrai-
ment, le monde renversé !
Renseignements pris, ces messieurs
avaient dû apperter leurs pyjamas ot
articles de toilette... car ils n'.valent
plus de trains pour rentrer chez eux
i après la réunion 1
Rien n'arrête ceux qui se dévouent
pour le sport.
LE TELEPHONISTE.
LE FEU RECALCITRANT
« Il triste pourtant une méthode
simple pour trouver Lo. direction
dtt ifintt rinn Qu'en te mouillant
w âMgtl x . - 1 . 1
NATATION
BILAN DE TROIS JOURNEES DE CHAMPIONNATS DE NATATION
QUI SE SONT DEROULES A PARIS, LYON ET CASABLANCA
L'Afrique du Nord domine par ses nageurs,
la Z.O. est la formation la plus homogène,
la Z.N.O. possède de brillantes individualités
Nakache, Bobcoff, Gardez, Jesum, Hatot, Pallard, Bacchara, L. Zins
Jouvenel, Berlioux et S. Gardet sont nos meilleurs représentants
Il est certain qu'un classement
des meilleurs nageurs français, à la.
suite des Championnats de ZO et
ZNO n'est qu'extrêmement relatif,
puisque les conditions initiales n'é-
taient pas les mêmes et que, par sur-
croit, certains nageurs — arrivés
bons premiers — n'ont pas « forcé »
outre mesure dans leurs courses.
D'un autre côté un classement,
quel qu'il soit, est toujours intéres-
sant. Et comme nous possédons déjà
suffisamment d'éléments pour bros-
ser un rapide tableau de la natation
française telle qu'elle se présente au-
jourd'hui à l'issue de ces champion-
nats, il nous paraît naturel de le
faire.
Précisons toutefois qu'à Paris les
rencontres se déroulèrent dans une
eau froide et un stade morne, qui
glacèrent les concurrents... Il en fut
de même à Marseille, sauf en ce qui
concerne le public qui était prêt à
applaudir il tous les exploits... qui
brillèrent par leur absence.
A Casablanca enfin, une piscine
d'eau de mer rapide et des gradins
combles — qui semblaient trop pe-
tits pour contenir une foule enthou-
siaste — contribuèrent fortement à
la réussite des performances de
grande classe nord-africaines.
Nakache le plus fort ?
Parmi les nageurs et dans le do-
maine du sprint, point de grand ex-
ploit. Gardez, en parcourant les 100
mètres en 1 m. 2 s. s'est montré le
meilleur, encore que Nakaclle, Hatot
et Jesum soient capables de faire
mieux. Les dernières sorties de Hatot
et Jesum, dans le dur bassin des
Tourelles l'ont parfaitement démon-
tsé. Et pour qui connaît Nakache,
il ne paraîtra pas étonnant de sa
part s'il approche la minute en
course... surtout si. elle est sévère 1
Dans le 200, le même Nakache
s'est avéré le plus rapide. Cela n'est
pas nouveau non plus et seuls les
2 m. 20 s. sont réjouissants. Ils prou-
Les records battus
à Casablanca
RECORDS DE FRANCE
Anny Saingery (UNIC) 50 m. libre sco-
laire cadettes, 31 s. 4/10 (ancien
record Vavasseur : 37 s. 4/10).
Anny Saingery (UNIC) 100 m. libre
cadettes, 1 rn. 13 s. (anc. record,
Dubettier : 1 m. 14 s. 3/10).
Cordouan (UNIC) 10Q m. brasse, i. c.,
1 m. 17 s. 4/10 (anc. record, Fie-
vet : 1 m. 19 s. 7/10).
Kovacs (Maroc) 100 m. libre j. c., 1 m.
3 s. 3/10 (anc. rec., A. Morgen :
1 m. 5 s.).
RECORDS REGIONAUX
Bobkoff (UNIC) 200 m. libre : 2 m.
21 s. 4/10).
Cordouan (UNIC) 200 m. brasse : 2 m.
56 s.
UNI Constantine 5x50 m. juniors, en
2 m. 23 s. 6/10. — 4 X 100 m.
- juniors, en 4 m. 16 s. 4/10. '"
vent que « Artcm » est en forme et
capable de tous les exploits.
Nul doute que lors de la finale des
6 et 7 septembre à Toulouse, Naka-
che ne soit le favori de ces deux
distances malgré les fermes résolu-
tions de Hatot qui parait décidé à
conquérir la. première place.
Bobcoff, au point de vue chrono-
mètre, n'est pas loin derrière Na-
kache. Sa performance est très mé-
ritoire et il est dommage qu'il ne
puisse participer, avec Nakache et
Hatot, à. un tournoi triangulaire...
ou quadrangulaire. Car Gardez est
aussi dans le « bain » s'il le veut !...
Bacchara ou Hatot ?
En demi-fond, le Nord-Africain
Bacchara a réalisé le meilleur 400 m,
en 5 m. 12 s. 1/10.
Cristolo le suit de près avec 5 m.
17 s. 4/10 et Hatot ne vient qu'en
troisième position en 5 m. 20 s. 2 10.
La différence de « temps » n'étant
que de 3 s. entre Bacchara et Cris-
tolo il parait à peu, prés certain qu'il
y a eu lutte... ce qui a manqué par
contre à Hatot.
Nous sommes absolument persua-
dés que ce dernier peut faire beau-
coup mieux et atteindre au moins
les 5 m.... et battre ainsi ses rivaux.
Toutes ces considérations ne di-
minuent d'ailleurs en rien te mérita
de Bacchara et Cristolo qui est
grand, aussi grand que leur légen-
daire courage dans l'eau.
Dans le 1.500 messieurs, nous ne
possédons malheureusement pa8 le
classement nord-africain qui ne nous
est pas encore parvenu.
Il est probàble que Bacchara a
remporté la course et réalisé un
temps inférieur à celui du record-
man de dos Zins, vainqueur officieux
des deux zones devant Pallard.
Supériorité féminine en Z.O.
Nous quitterons le rayon messieurs
pour constater la nette supériorité
de la ZO quant aux nageuses.
En dehors de l'exploit réalisé par
la jeune Constantinoise Saingery qui
bat le record de France des 1CO rti.
cadettes en 1 m. 13 s., réalisant un
temps meilleur que celui de Jou-
venel, toutes les autres distances res-
tent l'apanage de la ZO.
« Nous ne connaissons pas non plus
le classement du 400 dames, mais il
nous parait impossible que la pre-
mière ait battu — officieusement
— Mayanne Jouvenel. N'oublions pas
en effet que le 400 de Jouvenel %
été le plus beau résultat du chàm-
pionnat ZO.
Dans les spécialités, Monique Ber-
lioux et Raoul d'une part et S. Gar-
det et F. Letellier de l'autre, domi-
nent leurs rivales.
Le bel exploit de Cordouan
Mais terminons cet aperçu général
par le 100 dos et le 200 brasse mes-
sieurs.
Parmi les nageurs de dos, Zins
domine la situation d'assez haut, tan-
dis que le blondinet Ovslankine, de
Constantine, souffle la deuxième
place au champion de Paris, Blanc.
Quant à la brassé, elle a donné
lieu, cette année, à de belles luttes,
particulièrement en Afrique du Nord.
En effet, dans cette chaude con-
trée le cadet constantinois Cordouan,,
non 'content de battre le record cle
France libre des 100 mètres, a encore
« coiffé » à l'arrivée du 200 le Tu-
nisien Taïeb ! Les deux hommes ter-
minèrent à 2/10 de seconde et le
record d'Afrique du Nord était
battu !...
Le. recordman du monde Nakache
s'est contenté de réaliser 2 m. 56 s.
, 4/10. En présence de Cordoua.n'. èt
de Gibel il aurait fait au moins
10 s. de mieux !... Ce qui prouve
que certains vainqueurs ZO et ZNO
ont nagé au-dessous de leurs possi-
bilités et que dans l'ensemble, les
nageurs 1941 ne sont pas inférieurs
à ceux de 1939 !...
V. Kedrotf.
Classement officieux
des quatre premiers
des Championnats
Z.O., Z.N.O.
et de l'Afrique du Nord
MESSIEURS
100 m. — 1. Gardez (A.) 1 m. 2 s.;
2. Aufrère (A,) 1 m. 2 s. 8/1 0; 3. Kovacs
(A.) 1 m. 3 s. 3/10; 4. Nakache (Z.N.O.),
Jesum (Z.O.) et Hatot (Z.O.) 1 m. 3 s.
4/10.
200 m. — 1. Nakache (Z.N.O.) 2 m.
20 s. 6/10; 2. Bobcoff (A.) 2 m. 21 s.
2/10; 3. Hatot (Z.O.) 2 m. 24 s. 2/10;
4. Jesum (Z.O,) 2 m, 27 s.
400 m. — 1. Bacchara (A.) 3 m. 12 s.
4110; 2. Cristolo (A.) 5 m. 17 s. 4/10; 3.
Hatot (Z.O.) 5 m. 20 s. 2/10; 4. Pallard
(Z.N.O.) 5 m. 22 s. 4/10.
1.500 m. — 1. Zins (Z.O.) 21 m. 46 s.
2/10; 2. Pallard (Z.N.O.) 21 m. 48 s.
2/10; 4. Muller (Z.O.) 22 m. 14 s. 4/10.
100 m. dos. — 1. Zins (Z.O.) 1 m. 12 s.
8/10; 2. O.V. Siankine (A.) 1 m. 14 s.;
3. Blanc (Z.O.) 1 m. 14 s. 4/10; 4. Nouai
(Z.O.) 1 m. 19 s. 6/10.
200 m. brasse. — 1. Cordouan (A.)
2 m. 56 s.; 2. Taïeb (A.) 2 m. 56 s. 2/10;
3. Nakache (Z.N.O.) 2 m. 57 s. 6/10; 4.
Gibel (Z.O.) 2 m. 58 s. 4/10,
DAMES
100 m. — 1. Saingery (A.) 1 m. 13 s.;
2. M, Jouvenel (Z-O.) 1 m. 14 s.; 3. Je-
houlet (Z.O.) 1 m. 17 s. 4/1 0; 4. Delmas
(Z,O,) 1 m. 17 s. 4/10.
400 m. — 1. M. Jouvenel (Z.O.) 5 m.
47 s.; 2. J. Delmas (Z.O.) 6 m. 15 s. 8/10;
3. C. Boyrie (Z.O.) 6 m. 29 s. 4/10; 4. E.
Galtier (Z.N.O.) 6 m. 32 s. 6/10.
100 m. dos. — 1. M. Berlioux (Z.O.)
1 m. 23 s.; 2. Raoul (Z.O.) 1 m. 28 s.
2/10; 3. Hilaire (Z.N.O.) 1 m. 33 s.; 4.
Ambrosini (A.) 1 m. 34 s.
200 m. brasse. — 1. S. Gardet (Z.O.)
3 m. 17 s. 6/1 0; ?.. F. Letellier (Z.O.) 3 m.
24 s.; 3. Mariey (Z.O.) 3 m. 33 s.; 4. C.
Gardet (Z.O.) 3 m. 36 s. 8/10.
Si l'on compte 4 points au premier; 3
au second; 2 au troisième et 1" au dernier,
l'Afrique arrive au total de 34 pts; la Z,O
à 52 pts et la Z.N.O. seulement à 16 pIs.
Le résultat africain est fantastique si
l'on songe qu'il nous manque les classe-
ments du 1.500 m. messieurs, du 200 m.
brasse et du 400 m. dames !
Les finales interzones du
6 et 7 septembre à Toulouse
I.cs finales interzones des Champ'ioii-
! nats de France de natation qui se
dérouleront à Toulouse les 6 et-, 7
septembre, présentent un grand in-
térêt sportif. Et l'attribution du
titre de champion de France au vain-
queur provoquera une émulation peu
ordinaire parmi nos nageurs.
Le programme comportera touteo
les épreuves individuelles des Chapi-
pionnats, catégories : 1. Messieurs;
2. Dames; 3. Jeunes Cadets; 4. Ca-
dets,
Deux concurrents de chaque zone,
le premier et le second des cham-
pionnats disputés à Paris et Lyon
les 15, 16 et 17 août, seront sélection-
nés pour disputer les Finales de Tou-
lonse; les vainqueurs des finales se-
l'ont. champions de France 1941.
Pour la seule épreuve interclubs
par équipe des championnats, Je re-
lais 4x100 m. dames, le titre de
champion sera décerné au club réa-
lisant la meilleure performance le
15 ,to(it; cette compétition ne sera
donc pas inscrite au programme' de
Toulouse.
Des relais 300 m. trois nages pour
daines, cadettes et jeunes cadets se-
ront disputés les et 7 septembre
par des équipes formées des sélec-
tionnés des épreuves individuelles da
chaque style.
En water-polo, match entre les sé-
lections régionales victorieuses la
24 août, à Tourcoing et Monaco. -De
plus, match entre le vainqueur de
Tourcoing et les Pyrénées (si ce Co-
mité n'est pas vainqueur à Monaco).
Mulinghausen hospitalisé
Au cours du Championnat de
France de plongeons du tremplin,
qui s'est disputé dimanche dernier
aux Tourelles, le champion de France
Muling-hausen a eu le tympan dé-
chiré après son deuxième plongeon
volontaire.
* Mulin » a été admis à l'infirme-
rie des pompiers du Port-Royal.
Ce jour-là, d'aitleur!!, une erreur
a été commise dans le classement
général de plongeons : ce n'ept P:'t!l
Vincent, mais Didier. qui termine se-
cond, avec 112 pta 26 contre 111 pts
79 au Bordelais 1
NOUVELLES DE L'ETRANGER
BRESLAU. — Le Championnat de NIf..
tation de demi-fond, de l'Oder, a été dis-
pute à Breslau sur un parcours de 6 km,
Cramer, détenteur du titre, n'y urenàit
pas part. et la victoire revint à Kriesten.
en 55 m. 15 s.. battant Prokop <55 l'n.
36 s.), et Winklcr (55 m. 44 s.), cê dernier
avait mené toute le temps de course, jus-
qu'aux 300 derniers mètres
Chez les femmes. Hanne Zinner réalisa
la plus belle performance, elle se classa
sixième, en 57 m. 42 s.. battant Klumke-
Wippig et renouvelant ainsi sa victoire
de l'an dernier.
NOU /ELLES DIVERSES
— Njus nous sommes trompéis, hier,
dans la convocation des nageurs Hatot.,
Jesum, Blanc, Gibel. etq., des plongeurs
Gaza, Didier, etc., en ce qui concerne les
prises de vues pour le docum«atai«3 des
Ou:'s Blancs &ur'la natation. Voici les ren-
dez-vous :
Aujourd'hui, à 11 h., prises de vues chez
Riga!, scènes 1900. )
Vendredi, à 13 h.. ivix Tourelles, prises
d'ensemble a.vec les champions parisien/;.
Samedi enfin, à ta piscine du fscs,
groupe de jeunes nageurs. Rendèe-vous,
13 h. 30, porte Maillot.
Sté des Ciments Français
S.A. — R.C. : MANTES N° 2.242
Augmentation du capital de trente-
six millions 8.40.00Q i'r. à. 49.120,000 par
['<'mission fi, Fr. 1.500 de 24.560 actions
nouvelles de 500 francs nominal por-
tant jouissance du 1" janvier 1941.
- Droit de souscription : réservé à.
titre irréductible à raison d'une ac-
tion nouvelle pour trois actione An-
ciennes (de capital ou de jouissance)
çuix actionnaires de la Société qui ont,
en outre, la faculté de souscrire à ti-
tre réductible.
— Exercice de ce droit contre déta-
chement du coupon N" 28 des titrer au
porteur on estampillage des certificats
nominatifs.
— Délai de souscription : du 18 SiOiH
au 27 septembre 1941 inclus à la Société
Générale pour favoriser le développe-
ment du Commerce et de l'Industrie
en France, ofi des bulletins de sous-
cription sont à la disposition des inté-
ressés,
La notice exigée par la loi a été pu-
bliée au n.A,r..O. du 4 Roflt 1941, N* 31.
AVIRON
POUR SAUVER L'AVIRON FRANCAIS (1)
Développer l'aviron universitaire
La question du matériel
Deux raisons ont toujours entravé
le développement de l'aviron uni-
versitaire français :
l' La saison d'aviron très courte
puisqu'elle ne dure que de mai à fin
juillet. Exactement la période des
examens,
2* Les établissements universitai-
l'es n'ont jamais eu à leur disposi-
tion de matériel. Et il est trop oné-
reux pour que la Cité puisse en fai-
re l'achat.
Mais ces deux raisons ne sont pas
des obstacles insurmontables. D'AIL-
LEURS IL NE FAUT PLUS QU'ELLES
LE SOIENT.
Les examens
Examinons d'abord la question des
examens. Ne suffirait-il pas d'an-
noncer à l'avance le programme des
épreuves universitaires ?.
Ail début d'avril ou à la rentrée
Tel père, tel fils !
Tôlier, il aime son métier... mais
il adore la gymnastique. Fils d'un
« champion de gym' » du Nord et du
Pas-de-Calais, il commença la cul-
ture physique dès son plus jeune
âge, Mais « par la crainte d'accident -
Qu'avaient ses parents devant sa té-
mérité et son goût prononcé pour
l'acrobatie, il ne put commencer les
agrès qu'à 17 ans. Son père le confia
à Marins Hégnicr. Son as4sidiiité, son
application, son amour de la gym
et son désir d'être champion, alliés
à des possibilités rem:U'quables, en
ont fait, dans un temps record, un
de nos plus sérieux espoirs. — 4. Dat-
lier,
d'octobi@e ! Cela ne nuirait pas aux
études et permettrait aux athlètes
de se préparer. Ces mois sont assez
prodigues en belles journées pour
que les épreuves puissent se dérou-
ler normalement
Le matériel
Reste la question du matériel et
elle est d'importance
Trois éléments essentiels, Indis-
solublement liés à la pratique de l'a-
viron ! Un bateau, un garage, un
personnel compétent pour l'entretien
et la garde de ce matériel fragile et
pour donner des conseils aux débu-
tants
Les garages des sociétés d'aviron
existantes seraient assez vastes pour
abriter quelques bateaitx de plus qui
seraient destinés aux universitaires.
Ces sociétés mettraient leurs gar-
diens et leurs entraîneurs à la dis-
position des universitaires, qui d'ail-
leurs, une fois leurs études termi-
nées seraient des adhérents tout
trouvés pour elles.
RESTE LA QUESTION . DU BA-
TEAU. C'EST LE PLUS GROS OBS-
TACLE. Le club nautique ne pourra
évidemment- pas le fournir. Un huit
coûte actuellement 20.000 francs, un
aviron 800 francs. Il faut faire de
lourds sacrifices pour e7t posséder
un. Raison de plus deux 01¿ trois.
Par ailleurs, ce matériel est trop
fragile pour être confié à des dé-
butants. Son maniement est trop
délicat pour que les clubs qui l'ont
acquis à quels prix le prêtent même
pour la bonne cause.
Il est moins dangereux pour un
club de prêter un terrain de sport
ou une piste à des écoliers que de
leur confier le soin d'une embarca-
tion qu'il faut savoir sortir d'un (la-
rage et mettre à l'eau sans lui faire
subir de chocs ou d'accrocs.
Acheter un bateau en se cotisant ?
Il n'y faut pas songer. Tout, le mon-
de sait que les étudiants ne sont
pas riches. Leurs associations ne
•pourraient 'leur demander que des
cotisations hors de rapport avec le
prix d'un achat d'un bateau. Et cela
ne ferait jamais qu'un bateau.
(A suivre)
René Cotteaux.
(1) Voir L'Auto du 17 a,oût. j
GYMNASTIQUE
Dewolf sera-t-il la révélation
du match interzones ?
Le grand match de gymnastique
artistique qui opposera, en novembre,
à Coubertin, les meilleurs chant-
pions de la ZO à ceux de la XNO,
donnera lieu à un duel farouche en-
tre Ang-er et l'otichai-(I. Le premier
veut prouver qu'il est toujours le
« meilleur Français ), tandis que le
second prétend avoir maintenant les
possibilités de faire échec à lion ex-
équipiér. Mais un troisième larron I
ne viendra-t-il pas les mettre d'accord? I
Origas pourrait-il être
ce troisième larron ?
Ce serait possible, s'il travaillait
sérieusement « ses arçons ». Jacques
Ot'iga.s n'a que 21 ans. C'est à la fois
un beau gymnaste et un bel athlète;
excellent nageur. il a pratiqué aussi
le football, le baskett et le hand-
ball- Sa carrière sportive commença
à dix ans. sous les ordres de son
grand-père, moniteur aux patronages:
de Dijon Venu à Paris à 15 ans, il
fit partie successivement de la Saint-
Mandéenne, d'Union et Avenir de
Vincennes. puia du léveil de Nogent,
oft il s'entraîne actuellement en
compagnie de Uoutt'on, Quitter et
Joan l'ourcade.
Dewolf voudrait dire son mot
A Puteaux, il y a regain d'activité,
-le retour à l'entraînement des enfants
prodigues Braconnier et Dewolf se fait
sentir.
Marcel Dewolf fait tout ce qu'il
veut; Régnier et Haynaud sont
convaincus qu'il nous surprendra en
novembre. Deux fois champion de
France junior, il veut l'être mainte-
nant « toutes catégories ». Nous re-
connaissons que se? disposition# na-
tives et exceptionnelles justifient
pleinement son ambition.
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sans avoir consulté la liste des hôtels vacants en zone occupée B
dans L'HOTELIER FRANÇAIS du 5 août
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StttKmKÊÊKÊKKÊÊÊÊKi W numeeo ; $ FRANCS ■■■■■■■■■■■fi
Le Championnat National Interclubs,
coup de fouet salutaire à notre athlétisme
L'athlétisme français a des points
'fai'bl66', En particulier les courses de
' haie?, te saut à'.la perche, les lancers
dtfe jwertot et rfw Marteau.
PL CONVIENT DONC, SI L'ON
vmir irrmE.DÀER A CETTE FAI-
BLESSE, DE FFRIRE UN GROS EF-
FORT EN FAVEUR DE CES SPECIA-
LITES, et la segile solution qui s'im-
pose est crz«n rtre à tous les pro-
grammes êtes «épreuves de haies, du
mttf à le parcMe, de lancers du jave-
tlft ot- dit ,...,u."m.
Cïest terni méme un gros atout
- lorstpee r&* eônnaît ses faiblesses.
Qui est «tmt placé que nos clubs
pot» ■parte* Sej remède ? Les clubs,
pm" têfur reermjtement, doivent con-
tribuer & îa vè'cherche des spécialis-
tes QTti nos* font défaut. Pour cela,
49 -comi"t çadeux aussi connaissent
leurs points ffkibles. OR, LE CHAM-
PIONNAT NATIONAL INTERCLUBS
A PERMIS A X CLUBS ELIMINES
ET QUALIFI ES DE CONSTATER
QUE DANS; CERTAINES EPREUVES
ILS AVAmwrt DES « TROUS ».
Ils vont domv, forts de cet enseigne-
ment-, potivoftc diriger dès cette sai-
son, en tout f cas durant la période
hivernale, leifars recherches vers les
tpéciaMHes qui leur font défaut.
Ik y z, e& la circonstance, fin tra-
îw+ll irb intéressant à faire, qui de-
mawî9 bemtdoup de compétence, de
<
La déspécialisation
U*! «s qui \concerne les jeunes, le
fROjfsn de dételer leur véritable voie
consiste à les mettre sur le triathlon.
Quant aux seniors, aux c chevron-
nés », il ne faut pas hésiter à avoir
recours à la déspécialisation. Certains
athlètes ne sont pas très chauds pour
cette formule et. pourtant, elle a
fait ses preuves, aussi bien en France
qu'à l'étranger. Les Allemands, en-
tre autres, y ont eù recours, ei cela
leur a fort bien réussi. -
Le coup de fouet est donné
Depuis septembre 1939, le nombre
des pratiquants a augmenté dans des
proportions considérables. ON A
L'IMPRESSION QUE LA JEUNESSE
ACTUELLE EST POUSSEE VERS
L'ATHLETISME. IL FAUT DONC
METTRE TOUT EN ŒUVRE POUR
NE PAS LA DECEVOIR ET FAIRE
EN SORTE QU'ELLE RESTE ATTA-
CHEE A L'ATHLETISME.
Nous avons un champ de recrute-
ment très large. C'est aux clubs qu'il
appartient de diriger toute cette mas-
se de néophytes. Aussi faut-il redon-
ner à. ces clubs toute leur importan-
ce. Tous n'ont pas, certes, les mêmes
moyens, c'est à la FFA, à la direction
de l'athlétisme national de leur four.
nir les matériaux leur permettant de
travailler à plein.
En créant le Championnat Natio-
nal Interclubs, la FFA et L'Auto ont
donné aux clubs le coup de fouet sa-
lutaire, coup de fouet fort bien ac-
cueilli, du reste, par ceux auxquels
il était destiné. L'athlétisme a fait
lui-même sa révolution nationale.
Gaston FREMONT.
CERUTTI... renfort
de dernière heure au C.A.F. !
(Suite de notre article de 1re page)
- Quelle situation difficile pour
moi, 'je su'^s du PUC et mon mari
est db CMF... C'est du Corneille,
nous ;dit ein riant notre interlocu-
trice.
—• Sans vouloir être indiscret, où
, te cache , la Commission, d'athlé-
tisme du CAF ? prononçâmes-nous
d'un ton qui voulait paraître dégagé.
— Où voulez-vous qu'elle soit !...
en train de discuter sur le Cham-
pionnat de France voyons !... au
café Ixe !... »
Conciliabule mystérieux
Allions-nous nous déguiser en
garçon de café pour surprendre la
conversation de MM. Bossoutrot,
Neuville et Adefheim ? Allions-nous
dissimuler notre visage sous l'ombre
d'une perruque noire ?
Non ! Nous remémorant un
sketch classique de music-hall, nous
entrâmes dans la .sa)!e de café où
nos trois compères tenaient, de mys-
térieux conciliabules qui les fai-
saient ressembler à des nihilistes
d'opérette, en prononçant la phràse
classique :
'i « sais tout ! »
"— Comment ?
— Oui, tout... Cerutti, etc. ! »
u Drôle » d'équipe i
Notre équipe, nous avoua Bos-
soutrot, sera singulièremènt renfor-
cée par la venue de Cerutti.
« Inutile de vous déclarer que le
samedi nous ménagerons quelques-uns
de nos éléments. Mais le dimanche !...
Voici quelle pourra être notre for-
mation :
100 m, : BALMAT
200 m. : CERUTTI
400 m, ; JOYE
800 m. : BERTOLINO
1.500 m. : BONNET eu CHETRIT
'.000 M. : ROCHARD
Hauteur : JOYE
longueur : CERUTTI
Perche : CELLIER
-Poids et disque : WINTER
Javelot : CELLIER ou BERGER
Relais : JOYE. BERTOLINO, CERUTTI,
BAJLMAT, OUMOULINS.
Remplaçants : Baudier, Berger, Buglet,
Ferrand, Miramon, René Rochard, Se.
couet.
« Sur le papier, lé PUC doit gagner
de 6 à 7 points, mais sait-on jamais ?
— Quelles équipes voyez-vous en
finale ?
— Les trois parisiennes, le Biar-
ritz Olympique, l'AS Lorraine, l'AS
Montferrand ou le SMUC, cela dé-
pendra de la composition des poules
demi-finales ! »
Reconnaissons que le CAF sera
très dangereux lés 10 et 11 août...
Pour terminer... une petite his-
toire.
Le javelot de Cellier
Pour terminer.'.. une petite his-
toire.
Le 15 août, Cellier partait en va-
cances... Winter devant lancer le
poids à l'occasion de la finale, Mar-
cel Bossoutrot demandait à Cellier
de se perfectionner dans le lance-
ment du javelot.
Cela était b:en joli, mais les ja-
velots manquent. Que faire ? Déjà
le dirigeant et l'athlète avaient visi-
té sans résultat plusieurs magasins
d'articles de sport.
Dans le dernier, il fallait se ren-
dre à l'évidence... Cellier devait
s'entraîner avec un manche à balai...
Marcel demande à la patronne
l'autorisation de visiter la cave...
Idée lumineuse ! Dans un recoin, un
javelot servant de tête de loup fut
découvert et pris incontinent par le
jeune Cellier pour qu'il se livre au
jeu dangereux du javelot, dans les
grasses prairies de l'lie de France.
Pourvu qu'il ne se livre pas aux
joies de la chasse aux bceufs... ce
serait dangereux pour notre maigre
cheptel.
Mais un ancien du CAF, Berger,
est revenu s'entraîner, il a réussi
43 m. 50. Alors Celli er ou Berger ? I
Mercredi sera l'ultimè journée
d'entraînement et le dernier barrage
entre certains membres du CAF...
— L. V. L.
Après 45 années d'existence, le Challenge du Mille
repart vers une slorleuse destinée
Rochard, Bréans, Chatïllon mèneront-ils
leur équipe à la victoire ?
Lé Challenge du Mille, dont la créa-
tion remonte à 1896, va revivre, di-
manche prochain, au stade Jean-
Bouin, grâce aux efforts conjugués
du CASG, CAF, PUC. St. Français,
ïfcaclng, S Enghien-Ermont et de la
L'PA avec le patronage de L'Auto.
Ces dernières années le Challenge
du Mille n'obtint qu'un maigre suc-
cès. Les clubs parisiens s'en désinté-
ressaient totalement. La vogue n'était
plus aux Bourses d'équipes, et le
Challenge du Mille ne fut plus qu'un
souvenir.
Après ib années d'existence le Chal-
lenge du Mille ne veut pas mourir, et
il parait repartir vers un nouveau
destin. f
L'esprit de club, l'esprit d'équipe
renaissent plus vivaces que Jamais,
on s'en est aperçu avec le Champion-
nat national interclubs, on le cons-
tatera de nouveau, dimanche, à
Jean-Bouin.
Cinq équipes s'aligneront dans le
Challenge du Mille (1.609 m. 31) pre-
mière catégorie : CASG, CA Français.
RC France, CO Aubervilliers, US Mé-
tro. Le CASG, le Racing sont des ha-
bitués de l'épreuve qu'ils ont rem-
portée si sou ventes fois, et l'US Mé-
tPo compte une victoire.
Rochard courra le mille
Le Challenge du Mille se dispute
par équipes de quatre coureurs dont
trois comptent au classement. Les
équipes qui s'aligneront seront de
premier ordre, en particulier celle du
CASG avec : Chatillon, Chermet et
Lefebvre. C'est une triplette d'autant
plus fameuse, qu'elle peut s'offrir le
luxe d'enlever la première place par
équipe, et individuellement grâce à
Chatillon.
Mais, attention, la triplette des
« Généraux » ne sera paa seule ^n
piste. Elle devra compter avec Ro-
chard, en belle forme, et qui, cette
semaine, a travaillé sa vitesse.
Le CASG aura aussi comme adver-
saire redoutable le CO Aubervilliers,
dont le chef de file n'est autre que
le champion de France des 1.500 m.
Bréans, qui aura à ses côtés Baudoin
et Poharec. Enfin, l'US Métro peut
compter sur Dîneur, Martin et Meu-
nier, une équipe qui n'est pas a
dédaigner non plus.
Il y a bien longtemps que le Chal-
lenge du Mille n'a réuni un tel lot
dé valeur, il faut noue en réjouir.
car le spectacle en vaudra la Deine.
— G. F.
x
Les clubs sont avisés que 1M làlssez-
seront distribués à la LPA. 47, rue
,.r'udertahl «près-midi et sarti«at jus-
u ' » • 18 heure6.
Sautant 1 m, 40 à 15 ans
Mlle Bolliau succédera-t-elle
à Mlle Nicolas ?
Mil. Hélène Bolliau, de Canteleu,
petit village normand, pratique
l'athlétisme depuis quatre moi!!. lIn.
médiatement, elle te signale à L'atten.
tion et réussit, notamment, e/l hau-
teur, dl>. nombreux bonds au-dessus de
1 m. 55.
Notre jeune « tauteuse » est née
dans le Pas-de-Calais, le 29 avril 1926,
et travaille dans une papeterie, à
Canteleu, , :
Non qualifiée pour le Championnat
de France, elle lui repêchée « in.
extremis » et... de i m. 40, le titre de jeune cadette,
à Colôtnbes.
Puis, elle participa, à la Crai,v.de.
Berny, à la finals dès triathlons et
te classa seconde, derrière Aregey,
d' .t 'UbMlJillieT8. IÇlle réalisa au cours
de cette compélitîon, 9 s. ilio aum
60 m., i m. 65 en hauteur et 6 m. gb
au poids.
Les dirigeants de l'A 88 Canteleu
otpêren#, beaucoup en elle et Lencoit.
ragent du geste et de la voie, daiis
ie» compétilioris.
Souhaitons que leurs espoirs se réa-
lisent et que Mlle 11 0 llicttl... clans
uutlgv.es années, succède à Mlle
fiicalat, recordman de France. Mt!<
Bolliau a une sœur qui, volis "., P Il
d&uton* eat. marchera sur les tracés
iê $on aJnét. —
H. F.
SOUS LES POINTES
8' . T,a nouvelle Ligue de l'Orléanais
s agrandit, gije va comprendre plu-
sieurs départements, l'Eure-et-Loir,
toiret. Lolr-etrCher, une partiè du
Mt Méricamp a désigné comme
vrésident de la nouvelle [,igue, M,
J tlllf!Vh. Renard, président de la Ligue
tîUr,?, \ {ifue qui doit disparut-
tre le r' octobre,
♦ il Toulon, le classement final a
Nice le j!lliIJ(l"t : W UO. 59 vtll,; -*.
H,,Pis-: 3. AS Carmes,
»/«' I À, assilia, t8 pt,.; Ila Grenoble,
V pts
. Un concurrent du UCFC Besan-
çon n étant pas qualifié, le classe-
ment dit quart de finale, de Nancy
86 trouve modifié comme suit i
1 AS Lorraine, 78 ptt.- !. RCFG Re-
fArJ1'J8 .Ptt': Stade Déodatien
Stll)ié. 57 pts,; 4. j. US Hellort, 52 pt,.;
6. Gaula. 1,5 pts.
Championnats du Danemark.
(jlirttttansen a battu lé record du 400
métrés en 1,9 s. l.arsen sauta S m. fis
a la perche, et Sieftrt, gagna le 6.000
mètres, en 15 m. 1" 8. tlio.
& Des projets pour l'agrandissement
du Stade olympique de BeHin sont &
i etMde. Il est question d'augmenter
sa capacité de 100.000 1) too.ooo spec-
tateurs.
On voudrait d'abord abaisser la
nifte. et rehausser les tribunes, mais
nnur loger les 100 000 spectateurs de
itlns il II/unir fallu des tribunes de
frois étages de 70 itittrph de haut, lit
dans les virages, la distance entre
le spectateur de la tribune supérieur»
au but le plus près aurait été de
1S0^ rnètres.
fc't comme il est interdit de modifier
l'aspect ( du stade, on cherche une .0-
lution.
Les champions de France
et les finalistes
qui prendront part avec
leur équipe au
Championnat interclubs
Seniors
100 m. : Valmy (AS Tarbaise).
200 m. : Valmy (AS Tarbaise).
400 m. : Joye (CA Français).
800 m. : Hansenne (US Tourcoing).
Long. : Sorrondo (Biarritz 01.).
Poids : Ed. Duhour (Biarritz 01.).
Juniors
Poids : Gully (PUC).
LES FINALISTES
Seniors
100 et 200 m. : Malfreydt (ASM),
Dalléan. (PUC).
400 m. : Peyre (SMUC),
Cerutti (CAF),
Delgado (BO).
800 m. : Soulier (ASM),
Petit (ASL),
Cornu (ASL),
Fontaine (PUC).
1.500 m. : Chatillon (CASG),
Rochard (CAF).
Hauteur: Wittevronghel (PUC).
Perche : St-Jours (UAT).
Breittmann (PUC).
Poids : Dubroca (80).
Disque : Winter (CAF),
Wittevronghel (PUC),
Dubroca (BO).
Juniors
100 m. : Malville (USN).
400 m. : Bellamy (SMC).
1.500 m. : Mathringcn (ASL).
Arnaud (ASM),
Coratte (PUC).
Hauteur : Coquet (USN).
Poids : Maisane Il (PUC).
Le Rémois Morlet
voué à la 3' place
L'ancien champioll de France de
cross juniors, Raymond Morlet, qui
est revenu à Reims, à la fin de la sai-
son d'hiver, espérait faire beaucoup
mieux qu'il it'a fait, sur piste.
Dans le National, couru A Vincen-
7les, Moi-let fut S', derrière talanl/e
et A "''l'ouche, Dans le Championnat
des 10 km,, il termina également à la
troisième place, précédé par Lalamie
et Laborde. à la Journée Jules-Noël,
il fut encore battu par J'os/aiTl
et Cottin. Au meetinu des Grandes
Villes, A Dijon, le voici de nouveau
S', Chatillon et Cottin se classant de-
vant lui.. Enfin, dans le Championnat
interclubs, Morlet se classait encore
troisième.
Morlet n'est pas superstitieux, mais
il en est à se demander si un mau-
vais sort n'est pas attaché à ses...
po!'ft(e<. /
Fort heureusement, il ne se décou-
rage pas pour cela, et il attend les
tours de ville qui lui permettront de
conjurer ce mauvais fort, et de rem-
porter des victoires que IltÍ permet-
tent sa classe et sa persévérance.
Morlet aurait tort de se décourager,
il n'a que SU ans. C'est dire que tous
les espoirs lui sont permis. —
G. F.
Bordeaux et Toulouse ont vu le
rugby d'abord, le football ensuite,
réunir la grande foule sur leurs
stades. Voici qu'il est en passe d'en
être de même pour l'athlétisme.
Les quarts de finale du Cham-
pionnat Interclubs ont produit à
Bordeaux 24.000 fr. de recettes et
26.00D fr. à Toulouse.
Décidément, il y a quelque chose
de changé.
Cinq heures d'athlétisme,
cela devient indigeste
L'Auto l'a dit et répété depuis long-
temps : Si l'on veut intéresser le ;).U,-
blic à l'athléti&me, il faut que les pro-
grammes se déroulent rapidement et
que les réunion8 ne soient pas trop
chargées en épreuves dioèrses.
De différents côtés et de province
art particulier nous avons reçu de
nombreuses doléances sur , ce point.
Voici, du reste, ce que 710tlS écrit une
haute personnalité de l'athlétisme qui
réside B11 province :
c II est temps Que des « ordres »
soient donnés par la FFA dans Je but
(I'évitei- Que des réunions durent plus
de 5 heures et que leur programme,
vaate délayage d'épreuves féminines,
cadets, juniors, seniors, etc., soit fas-
tidieux et incompréhensible.
" Ainsi conçus (et cela se généra-
lise), ces programmes sont indigeste.,
et rebutants.
« Dea séries interminables de 60 m.
féminins, de 80 m. cadets, de 100 m.
juniors, de 100 m. seniors, etc., lassent
l'attention et la bonne volonté.
« Une réunion claire et ordonnée de
2 h 1/2 à 3 h de durée maximum est
agréable.
c Il faut arriver promptement à
scinder réunion. et meeting? en deux:
féminines et cadete d'une part. ju-
niors et seniors d'autre part, et Jet!
envisager en trois quand nos seniors
seront redevenus plus nombreux. »
Nous espérons que lés organisateurs
parisiens et provinciaux tiendront
compta de ces observations, il y va
encore une fois. dit l'intérêt de nÓtrR
atlétisme, -
G. F.
Une réunion interrégionale
à la F.S.G.T.
La FSGT organise. dimanche prochajn.
sur le stade municipal de Chatenay-Ma)&-
biy. une réunion Interrégionale.
Les athlètes travaillistes qui vont s'af-
fronter à cette occasion sont ceux dè la
Côte d'Argent. de la Basse-Bretagne, de
la Touraine. d,,i Poitou, des Charentes et
de la Région Parisienne.
Cette belle réunion que la FSGT n'a
pu consaorer, comme elle cIé$irait, au sou-
venir de Léo Lagrange n'en revêtira pas
moins un Intérêt tout particulier.
SP. ATHLETIQUES
Succès d'engagements
pour le Critérium
d'athlétisme
des sports hivernaux
Le Critérium d'atblétiime des «ports
hivernaux, organisé dimapcbe' pro-
chain par le Red Star au Stade de
Paris, avec le concours de c L'Auto t,
a remporté un grand succès d'en-
gagements. Footballeur*, rugbymen,
boxeurs, )))tt.eut'B, basketteurs, haltéro.
philes, etc., ont répondu en grand
nombre.
Pourquoi faut-il que de nombreux
engagés viennent compliquer la tâ.che
des organisateura en ne $9 conformant
pas aux instructions qui leur sont de-
mandées. C'est ainsi que des concur-
rents ont omis de nous indiquer s'ils
étaient juniors ou seniors; d'autres
n'ont paa indiqué l'épreuve qu'ils dé-
sira.ient disputer. D'autres se sont en-
gagés dans trois et quatre éprouves,
alors que nous avons dit qu'un concur-
rent pouvait tout au plus participer
à. une coursa et à un concour?, nUli.
il Il'eat pas (ait obligation de disputer
deux épreuves. j
Nous prionr, dono tous les concur-
rents qui ne se sont pas conformés à
rj(HI Indications de bien vouloir régu.
tnri'scr leur situation par lettre avant
demain midi, Nous les PU remercions.
NOUVELLES DIVERSES
— FC Ternes. — Ttea sections ouver-
tës. Participation mixte. Rena.: Ecrirt M.
Aunalx, 1, r. du Débarcadère. Paris lï',
jeudi, à 20 h. 45, 67, av. des 'rern$A.
L5.
FOOTBALL
" Après 45 ans de lutte
je crois toujours en Sète "
nous dit G. BAYROU
çc Que compte faire cette saison
le PC Sète ? » avons-nous demandé
à M. Georges Bayrou, lors d'un de
ses nombreux voyages à Paris.
« Le FC Sète, nous dit-il, conti-
nuera à travailler à son oeuvre d'edu"
cation physique et de sports qui re-
présente dans notre petite cité 40
ans d'efforts, de dévouement et de
sacrifices.
« Si le football est notre premier
sport, il n'en est pas moins vrai que
nous avons toujours fait le possible
pour encourager nos autres sections.
« En natation, nous luttons depuis
toujours d'une façon honorable dans
les épreuves du Languedoc.
Athlétisme
« En boxe et cyclisme, nos sec-
tions n'ont pas repris depuis la
guerre, mais noua comptons d'ici
peu les remonter. En athlétisme,
nous avons obtenu cette a.nnée un
excellent résultat : 23 de nos athlè-
tes se sont classés dans lee Cham-
pionnats de l'Hérault pour les Cham-
pionnats de la Ligue des Pyrénées:
cadets, juniors et seniors
B. S. N.
f Nous avons organisé, il y e. 15
jours, le Brevet Sportif National et
cinq seulement de nos inscrits ont
été récalés, et depuis 1935 tous nos
juniors et minimes passent la vi-
site médicale et possèdent leur fiche
physiologique.
« En football, actuellement 70 jeu-
nes gens sont licenciés et nombteux
sont encore ceux qui vont renouveler
leur licence.
Le stade
« Enfin. un appel a été lancé au
Commissariat général et à notre mu-
nicipalité pour la réfection urgente
et indispensable du « stàde muni-
cipal », ainsi que pour l'aménage-
ment d'autres terrains de jeu, il ne
peut qu'être entendu au moment
où l'Etat consacre 1 milliard 900 mil-
lions à. l'équipement sportif du pays.
Sète, si sportive, ne peut être ou-
bliée.
« Notre équipe première de foot-
ball, à part deux départs Impor-
tants : Ben Arab et Urbanlak — re-
tour à leur club d'origine — restera
notre onze de fil. de saison, celui qui
a contribué à nous donner la troi-
sième place dans le Championnat.
C'est à dire nominativement : Ere-
vanian; Mercier, Pranquès, Mathieu;
Laurent, Tomazover, Pruss, Charles;
Laïd, Leduc, Koranyi, Dauzelle, No-
vicky, Mainquet.
— Tout va donc bien à Sète !
« Hélas! non. Dans les circonstan-
ces actuelles, Sète subit de nombreu-
ses difficultés, d'abord : parce que
petite ville; ensuite, par le manque
de moyens de transports qui empê-
chent les spectateurs du dehors de
venir nombreux assister à nos mat-
ches comme autrefois.
« Malgré tous ces inconvénients,
Sète, au passé si glorieux, n'aban-
donne pas la lutte et continue quand
même — grâce à une poignée de
dévoués sportifs — à maintenir ses
couleurs à la tête du football fran-
çais. ».
René Cotteaux.
Delfour et Mandaluniz dirigeront l'entraînement
des 500 joueurs rouennais
(Suite de notre article de 1re page)
Mais laissons Henri Lecoq a son
optimisme d'ailleurs raisonné et rat-,
sonnable et voyons ce que nous a
dit son petit carnet :
« L'effectif total de la sélection
Football du Cub d.es Bruyères a dé-
passé 500 dont 120 juniSrs et un peu
plus de 250 minimes, cadets et pu-
pilles ».
Dix huit équipes inférieures sont
engagées dans les diverses épreuves
régionales. Cette saison le problème
des équipements et celui des dépla-
cements de cette véritable atmée se
posera plus ardu que jamais. Qu'im-
porte, M. Diochon le résoudra et cha-
que dimanche sous la conduite de
leurs dirigeants habiles à découvrir
les vedettes de demain, les équipes
rouennaises s'égailleront aux quatre
coins de la Normandie, glanant par-
tout coupes et challenges qui vien-
dront remplacer ceux que la guerre
a détruits en même temps que le
siège social et les plus chers sou-
venirs.
Ainsi, malgré la dureté des temps,
!e grand club normand poursuit son
œuvre de masse et restera sans dou-
te encore cette année un des foyers
les plus actifs du football français.
L'équipe de championnat
En dehors de Michel Payen que ses
affaires ont appelé à Alger et qui
a signé au RUA en plein accord avec
M. Diochon, l'équipe rouennaise aura.
nous le disions plus haut, 'a même
structure que celle de la saison der-
nière. Aucune recrue, aucune défec-
tion. Les places n'en seront pas
moins chères dans l'équipe fanion, et
i les joueurs à qui la. forme se refu-
sera devront la rechercher dans les
équipes réserves .
Voici d'ailleurs la liste des hommes
retenus en principe pour participer
au Championnat de France de Z.O. :
Gardiens : Boudet, Lauze.
Arrières Besse, Duhazé, Duhamel,
Hauchecorne.
Demi centre : Demorgny.
Demis aile Delfour (cap.), Blondel,
Loisel.
Intérieurs : Rio, tentant, Bledowskl, La-
chèvre.
Avant centre : Mandaluniz.
Ailiers : Feiler, Lherminé, Allais, Len-
hnt.
L'équipe pourrait se trouver renfor-
cée par Nicolas, actuellement en Z.
N.O. 01t par le retour des prisonniers
Bessero, A?tclré Castel, Damiens et
Taillis..
Delfour et Mandaluniz se partage-
ront les soins de veiller à l'éducation
technique des 500 joueurs.
Des pourparlers sont en cours qui
permettront au Football Club de
Rouen d'effectuer une tournée en
Z.N.O. pendant la première quinzaine
de septembre. Toulouse. Limoges et
Brlve sont les villes qui ont invité
les « Diables. Rouges » à se produire
à titre de propagande.
A l'issue de ces trois matches
l'équipe aura trouvé son équilibre et
l'on espère, à Rouen, qu'elle ouvrira
la saison le 14 septembre, par une
victoire devant les Bretons du Stade
Rennais. —
R. D.
EN POUSSANT LA BALLB
4 Le Rrr¡ Star, m'il fut le premier
I du Championnat, Van dernier, eat le
dernier cette paiaoTl, à reprendre l'eu.
traitement. Les Audoniens fouleront,
rfs t'c'")'f'T', leur stade de Paris, au,
jôurd'hui.. à IT h. S0.
+ l'arnier, ¡'ar,riiJ,'re du Havre AC,
a quitté la Normandie. Il a trouvé
une situation à Corytl)iègrse et 6i'traî-
j nera, bien entendu, le Stade Compié.
| gnois.
DEMANDES DE MATCHES
— NS VilleparisIs, 1-R., 24, 3,1 àoût, 7,
14 &ept. terr. chx. Cornillat. Avenue de la
Gare, Villeparisis (S.-et-M.).
NOUVELLES DIVERSES
— Tvry AC, entratnerncnt, 24 Stade
Philibert-Pompce, k Ivry. à partir dé 9
! heures Licences et Inscriptions.
CANOE KAYAK
Un sport d'équipe,
un bateau utile
le canadien à 10 !
Le kayak, Je canoë est un sport indi-
viduel qui permet aux pratiquants de
s'échapper du monde et ne penser qu'à
la. nature.
Mais le canadien à 10 est un rude
itport d'équipe qui forge les muscles
ot permet aux jeu ne8 de s'entraîner
ensenmble et de se mieux connaître.
[1 faut. en effet, une parfaite en-,
tente entre les 10 éléments pour avan-
cer sans faire de vains efforts.
Le barreur est là pour coordonner
les mouvements, niais il y à aussi un
chef de nase.
C'est lui qui montre l'exeiiipif. ! Et
tous aspirent à prendre IIH, place !
TJe canadien à 10 permet encore,
comme son nom l'indique, de mettre
sur l'eau dix jeunes pagayeurs. Au
point de vue propagande, c'est égale-
ment un des bateaux les plus specta.
culaires en course.
Tous les clubs possèdent un canadien
ou rêvent d'en posséder un !
C'est l'équivalent du huit de l'aviron.
- R. C.
TENNIS
CHAMPIONS ET CHAMPIONNES
DE BELGIQUE SONT CONNUS
Bruxelles, 1B août. — Les Championnats
de Belgique, disputés sur las cours du
Léopold Club. se sont terminés dimanche
après-midi. Voici le résultat de6 finales ;
Simple dames : Mme de Bary b. Mile
David, 6-2, 8-6. — Simple messieurs :
Naoyaert b. Goc!h*ud, 6-3, 0-3. — Double
d&me« : Mlles Hoyaux-Pavid b. Mme du
Ba ry-Mlie du Monceau, 6-4. 5-6, 6-3. —
Doublé messieurs : Lacroix-de Borman b.
Goelhand-Washer, 6-1, 6-3. — Double
mixte : Ml'e Adamson-de Barman b. Mlle
Hoyaux-Loiseau, 6-4, 6-3.
EN PIETINANT LES BANDES
+ A u tournoi de Rimini, qui opposait
l'ltnlie il, la Suède, l'Italie^ a firwle.
ment triomphé par 4 victoires à 1.
ALLO ALLO
« Assis ! Assis !... »
L'autre jour, au stade Ro-
Land-Garros, mais c'est par-
tout pareil ;
Un spectateur arrive. La
manifestation, le match ou la
compétition est commencé,..
Le monsieur, ou ta dame, ou
les deux ensemble, demeurent
gravement debout, inspectant
où ils pourraient bien aller se
placer, se bien placer, pour
mieux voir.
Croyez-vous qu'un seul ins-
tant, ces retardataires son-
gent que le match est com-
mencé et que, derrière eux,
des spectateurs, arrivés à
l'heure, eux 1 ne peuvent voir
ce qui se passe sur le cours ?
Pensez-vous ?
Il faut les « Asseyez-vous 1 »
répétés plusieurs fois pour que
le monsieur ou la dame
consentent à s'apercevoir que
leur sans-géne est... gênant /
Dans certains théâtres, on
avait pris l'habitude ae ne
laisser pénétrer les retarda-
taires qu'au moment d'un
entr'acte. La Mesure était
juste.
Elle paraîtrait un peu trop
sévère en sport.
Mats les retardataires pour-
raient rattrapper leur retard
en s'efforçant de regarder
« derrière eux » et non « de-
vant eux ». Quand les Fran-
çais comprendront-ils qu'ils
ont •toutes les libertés possi-
bles, sauf celle de gêner leurs
voisins ?
- D'autant que les mêmes,
qua?td ils sont installés, criènt
les premiers « Assis 1 Assis 1 »
dès qu'un autre retardataire
peut lès gêner clans la vue du
spectacle pour lequel ils ont
payé... à moins qu'ils n'aient
eu une invitation gratuite /
Marc Rego.
UN GARDIEN DE BUT !
En Amérique du Sud le football ne
connaît aucune Îtlterruption,.
Pour les tournois d'été les joueurs
reçoivent môme des primes royale$.
Mais il fait trèi chaud. Aussi les
parties ne durent-elles que 20- minu-
te., En cas de miteh nul, chaque camp
1 tire cinq penalties.
La grande vedette de ces régie-
ments... de compte est le nègre Ju-
randYl, de l'Estudiantin» de la Pista.
Jugqu'à présent il a arrêté 19 pénalties
sur 1 20. Qui dit mieux ?
« TOUS » LES SPORTS ?
La revue « TOUS les Sports » est
l'organe officiel du Commissariat Géné-
ral et, à ce titré, devrait recueillir les
informations de « tous » les sports, au
moins de ceux qui sont habilités par le
Commissariat Général.
Certains sports se plaignent d'un os-
tracisme injustifié,
Et... injustifiable, puisque la revue
est payée par les contribuables, c'est-à-
dire, en l'occurrence, les sociétés spor-
; tives
TOUTES les fédérations doivent pou-
voir insérer leurs communications dans
le Bulletin, puisque toutes sont recon-
nues par le C. G. !
LE MONDE R E N V E R SE ? ? ?
A la réunion du Comité de Paris-
Banlieue de l'UVF, convoqué mardi
soir par le président Achille Joinard,
on vit arriver la plupart des délégués
de Seine-et-Marne porteurs de péti.
tes valises...
Venalent.lls donc au « ravitaille-
ment » à Paris ?,,, C'eût été là, vrai-
ment, le monde renversé !
Renseignements pris, ces messieurs
avaient dû apperter leurs pyjamas ot
articles de toilette... car ils n'.valent
plus de trains pour rentrer chez eux
i après la réunion 1
Rien n'arrête ceux qui se dévouent
pour le sport.
LE TELEPHONISTE.
LE FEU RECALCITRANT
« Il triste pourtant une méthode
simple pour trouver Lo. direction
dtt ifintt rinn Qu'en te mouillant
w âMgtl x . - 1 . 1
NATATION
BILAN DE TROIS JOURNEES DE CHAMPIONNATS DE NATATION
QUI SE SONT DEROULES A PARIS, LYON ET CASABLANCA
L'Afrique du Nord domine par ses nageurs,
la Z.O. est la formation la plus homogène,
la Z.N.O. possède de brillantes individualités
Nakache, Bobcoff, Gardez, Jesum, Hatot, Pallard, Bacchara, L. Zins
Jouvenel, Berlioux et S. Gardet sont nos meilleurs représentants
Il est certain qu'un classement
des meilleurs nageurs français, à la.
suite des Championnats de ZO et
ZNO n'est qu'extrêmement relatif,
puisque les conditions initiales n'é-
taient pas les mêmes et que, par sur-
croit, certains nageurs — arrivés
bons premiers — n'ont pas « forcé »
outre mesure dans leurs courses.
D'un autre côté un classement,
quel qu'il soit, est toujours intéres-
sant. Et comme nous possédons déjà
suffisamment d'éléments pour bros-
ser un rapide tableau de la natation
française telle qu'elle se présente au-
jourd'hui à l'issue de ces champion-
nats, il nous paraît naturel de le
faire.
Précisons toutefois qu'à Paris les
rencontres se déroulèrent dans une
eau froide et un stade morne, qui
glacèrent les concurrents... Il en fut
de même à Marseille, sauf en ce qui
concerne le public qui était prêt à
applaudir il tous les exploits... qui
brillèrent par leur absence.
A Casablanca enfin, une piscine
d'eau de mer rapide et des gradins
combles — qui semblaient trop pe-
tits pour contenir une foule enthou-
siaste — contribuèrent fortement à
la réussite des performances de
grande classe nord-africaines.
Nakache le plus fort ?
Parmi les nageurs et dans le do-
maine du sprint, point de grand ex-
ploit. Gardez, en parcourant les 100
mètres en 1 m. 2 s. s'est montré le
meilleur, encore que Nakaclle, Hatot
et Jesum soient capables de faire
mieux. Les dernières sorties de Hatot
et Jesum, dans le dur bassin des
Tourelles l'ont parfaitement démon-
tsé. Et pour qui connaît Nakache,
il ne paraîtra pas étonnant de sa
part s'il approche la minute en
course... surtout si. elle est sévère 1
Dans le 200, le même Nakache
s'est avéré le plus rapide. Cela n'est
pas nouveau non plus et seuls les
2 m. 20 s. sont réjouissants. Ils prou-
Les records battus
à Casablanca
RECORDS DE FRANCE
Anny Saingery (UNIC) 50 m. libre sco-
laire cadettes, 31 s. 4/10 (ancien
record Vavasseur : 37 s. 4/10).
Anny Saingery (UNIC) 100 m. libre
cadettes, 1 rn. 13 s. (anc. record,
Dubettier : 1 m. 14 s. 3/10).
Cordouan (UNIC) 10Q m. brasse, i. c.,
1 m. 17 s. 4/10 (anc. record, Fie-
vet : 1 m. 19 s. 7/10).
Kovacs (Maroc) 100 m. libre j. c., 1 m.
3 s. 3/10 (anc. rec., A. Morgen :
1 m. 5 s.).
RECORDS REGIONAUX
Bobkoff (UNIC) 200 m. libre : 2 m.
21 s. 4/10).
Cordouan (UNIC) 200 m. brasse : 2 m.
56 s.
UNI Constantine 5x50 m. juniors, en
2 m. 23 s. 6/10. — 4 X 100 m.
- juniors, en 4 m. 16 s. 4/10. '"
vent que « Artcm » est en forme et
capable de tous les exploits.
Nul doute que lors de la finale des
6 et 7 septembre à Toulouse, Naka-
che ne soit le favori de ces deux
distances malgré les fermes résolu-
tions de Hatot qui parait décidé à
conquérir la. première place.
Bobcoff, au point de vue chrono-
mètre, n'est pas loin derrière Na-
kache. Sa performance est très mé-
ritoire et il est dommage qu'il ne
puisse participer, avec Nakache et
Hatot, à. un tournoi triangulaire...
ou quadrangulaire. Car Gardez est
aussi dans le « bain » s'il le veut !...
Bacchara ou Hatot ?
En demi-fond, le Nord-Africain
Bacchara a réalisé le meilleur 400 m,
en 5 m. 12 s. 1/10.
Cristolo le suit de près avec 5 m.
17 s. 4/10 et Hatot ne vient qu'en
troisième position en 5 m. 20 s. 2 10.
La différence de « temps » n'étant
que de 3 s. entre Bacchara et Cris-
tolo il parait à peu, prés certain qu'il
y a eu lutte... ce qui a manqué par
contre à Hatot.
Nous sommes absolument persua-
dés que ce dernier peut faire beau-
coup mieux et atteindre au moins
les 5 m.... et battre ainsi ses rivaux.
Toutes ces considérations ne di-
minuent d'ailleurs en rien te mérita
de Bacchara et Cristolo qui est
grand, aussi grand que leur légen-
daire courage dans l'eau.
Dans le 1.500 messieurs, nous ne
possédons malheureusement pa8 le
classement nord-africain qui ne nous
est pas encore parvenu.
Il est probàble que Bacchara a
remporté la course et réalisé un
temps inférieur à celui du record-
man de dos Zins, vainqueur officieux
des deux zones devant Pallard.
Supériorité féminine en Z.O.
Nous quitterons le rayon messieurs
pour constater la nette supériorité
de la ZO quant aux nageuses.
En dehors de l'exploit réalisé par
la jeune Constantinoise Saingery qui
bat le record de France des 1CO rti.
cadettes en 1 m. 13 s., réalisant un
temps meilleur que celui de Jou-
venel, toutes les autres distances res-
tent l'apanage de la ZO.
« Nous ne connaissons pas non plus
le classement du 400 dames, mais il
nous parait impossible que la pre-
mière ait battu — officieusement
— Mayanne Jouvenel. N'oublions pas
en effet que le 400 de Jouvenel %
été le plus beau résultat du chàm-
pionnat ZO.
Dans les spécialités, Monique Ber-
lioux et Raoul d'une part et S. Gar-
det et F. Letellier de l'autre, domi-
nent leurs rivales.
Le bel exploit de Cordouan
Mais terminons cet aperçu général
par le 100 dos et le 200 brasse mes-
sieurs.
Parmi les nageurs de dos, Zins
domine la situation d'assez haut, tan-
dis que le blondinet Ovslankine, de
Constantine, souffle la deuxième
place au champion de Paris, Blanc.
Quant à la brassé, elle a donné
lieu, cette année, à de belles luttes,
particulièrement en Afrique du Nord.
En effet, dans cette chaude con-
trée le cadet constantinois Cordouan,,
non 'content de battre le record cle
France libre des 100 mètres, a encore
« coiffé » à l'arrivée du 200 le Tu-
nisien Taïeb ! Les deux hommes ter-
minèrent à 2/10 de seconde et le
record d'Afrique du Nord était
battu !...
Le. recordman du monde Nakache
s'est contenté de réaliser 2 m. 56 s.
, 4/10. En présence de Cordoua.n'. èt
de Gibel il aurait fait au moins
10 s. de mieux !... Ce qui prouve
que certains vainqueurs ZO et ZNO
ont nagé au-dessous de leurs possi-
bilités et que dans l'ensemble, les
nageurs 1941 ne sont pas inférieurs
à ceux de 1939 !...
V. Kedrotf.
Classement officieux
des quatre premiers
des Championnats
Z.O., Z.N.O.
et de l'Afrique du Nord
MESSIEURS
100 m. — 1. Gardez (A.) 1 m. 2 s.;
2. Aufrère (A,) 1 m. 2 s. 8/1 0; 3. Kovacs
(A.) 1 m. 3 s. 3/10; 4. Nakache (Z.N.O.),
Jesum (Z.O.) et Hatot (Z.O.) 1 m. 3 s.
4/10.
200 m. — 1. Nakache (Z.N.O.) 2 m.
20 s. 6/10; 2. Bobcoff (A.) 2 m. 21 s.
2/10; 3. Hatot (Z.O.) 2 m. 24 s. 2/10;
4. Jesum (Z.O,) 2 m, 27 s.
400 m. — 1. Bacchara (A.) 3 m. 12 s.
4110; 2. Cristolo (A.) 5 m. 17 s. 4/10; 3.
Hatot (Z.O.) 5 m. 20 s. 2/10; 4. Pallard
(Z.N.O.) 5 m. 22 s. 4/10.
1.500 m. — 1. Zins (Z.O.) 21 m. 46 s.
2/10; 2. Pallard (Z.N.O.) 21 m. 48 s.
2/10; 4. Muller (Z.O.) 22 m. 14 s. 4/10.
100 m. dos. — 1. Zins (Z.O.) 1 m. 12 s.
8/10; 2. O.V. Siankine (A.) 1 m. 14 s.;
3. Blanc (Z.O.) 1 m. 14 s. 4/10; 4. Nouai
(Z.O.) 1 m. 19 s. 6/10.
200 m. brasse. — 1. Cordouan (A.)
2 m. 56 s.; 2. Taïeb (A.) 2 m. 56 s. 2/10;
3. Nakache (Z.N.O.) 2 m. 57 s. 6/10; 4.
Gibel (Z.O.) 2 m. 58 s. 4/10,
DAMES
100 m. — 1. Saingery (A.) 1 m. 13 s.;
2. M, Jouvenel (Z-O.) 1 m. 14 s.; 3. Je-
houlet (Z.O.) 1 m. 17 s. 4/1 0; 4. Delmas
(Z,O,) 1 m. 17 s. 4/10.
400 m. — 1. M. Jouvenel (Z.O.) 5 m.
47 s.; 2. J. Delmas (Z.O.) 6 m. 15 s. 8/10;
3. C. Boyrie (Z.O.) 6 m. 29 s. 4/10; 4. E.
Galtier (Z.N.O.) 6 m. 32 s. 6/10.
100 m. dos. — 1. M. Berlioux (Z.O.)
1 m. 23 s.; 2. Raoul (Z.O.) 1 m. 28 s.
2/10; 3. Hilaire (Z.N.O.) 1 m. 33 s.; 4.
Ambrosini (A.) 1 m. 34 s.
200 m. brasse. — 1. S. Gardet (Z.O.)
3 m. 17 s. 6/1 0; ?.. F. Letellier (Z.O.) 3 m.
24 s.; 3. Mariey (Z.O.) 3 m. 33 s.; 4. C.
Gardet (Z.O.) 3 m. 36 s. 8/10.
Si l'on compte 4 points au premier; 3
au second; 2 au troisième et 1" au dernier,
l'Afrique arrive au total de 34 pts; la Z,O
à 52 pts et la Z.N.O. seulement à 16 pIs.
Le résultat africain est fantastique si
l'on songe qu'il nous manque les classe-
ments du 1.500 m. messieurs, du 200 m.
brasse et du 400 m. dames !
Les finales interzones du
6 et 7 septembre à Toulouse
I.cs finales interzones des Champ'ioii-
! nats de France de natation qui se
dérouleront à Toulouse les 6 et-, 7
septembre, présentent un grand in-
térêt sportif. Et l'attribution du
titre de champion de France au vain-
queur provoquera une émulation peu
ordinaire parmi nos nageurs.
Le programme comportera touteo
les épreuves individuelles des Chapi-
pionnats, catégories : 1. Messieurs;
2. Dames; 3. Jeunes Cadets; 4. Ca-
dets,
Deux concurrents de chaque zone,
le premier et le second des cham-
pionnats disputés à Paris et Lyon
les 15, 16 et 17 août, seront sélection-
nés pour disputer les Finales de Tou-
lonse; les vainqueurs des finales se-
l'ont. champions de France 1941.
Pour la seule épreuve interclubs
par équipe des championnats, Je re-
lais 4x100 m. dames, le titre de
champion sera décerné au club réa-
lisant la meilleure performance le
15 ,to(it; cette compétition ne sera
donc pas inscrite au programme' de
Toulouse.
Des relais 300 m. trois nages pour
daines, cadettes et jeunes cadets se-
ront disputés les et 7 septembre
par des équipes formées des sélec-
tionnés des épreuves individuelles da
chaque style.
En water-polo, match entre les sé-
lections régionales victorieuses la
24 août, à Tourcoing et Monaco. -De
plus, match entre le vainqueur de
Tourcoing et les Pyrénées (si ce Co-
mité n'est pas vainqueur à Monaco).
Mulinghausen hospitalisé
Au cours du Championnat de
France de plongeons du tremplin,
qui s'est disputé dimanche dernier
aux Tourelles, le champion de France
Muling-hausen a eu le tympan dé-
chiré après son deuxième plongeon
volontaire.
* Mulin » a été admis à l'infirme-
rie des pompiers du Port-Royal.
Ce jour-là, d'aitleur!!, une erreur
a été commise dans le classement
général de plongeons : ce n'ept P:'t!l
Vincent, mais Didier. qui termine se-
cond, avec 112 pta 26 contre 111 pts
79 au Bordelais 1
NOUVELLES DE L'ETRANGER
BRESLAU. — Le Championnat de NIf..
tation de demi-fond, de l'Oder, a été dis-
pute à Breslau sur un parcours de 6 km,
Cramer, détenteur du titre, n'y urenàit
pas part. et la victoire revint à Kriesten.
en 55 m. 15 s.. battant Prokop <55 l'n.
36 s.), et Winklcr (55 m. 44 s.), cê dernier
avait mené toute le temps de course, jus-
qu'aux 300 derniers mètres
Chez les femmes. Hanne Zinner réalisa
la plus belle performance, elle se classa
sixième, en 57 m. 42 s.. battant Klumke-
Wippig et renouvelant ainsi sa victoire
de l'an dernier.
NOU /ELLES DIVERSES
— Njus nous sommes trompéis, hier,
dans la convocation des nageurs Hatot.,
Jesum, Blanc, Gibel. etq., des plongeurs
Gaza, Didier, etc., en ce qui concerne les
prises de vues pour le docum«atai«3 des
Ou:'s Blancs &ur'la natation. Voici les ren-
dez-vous :
Aujourd'hui, à 11 h., prises de vues chez
Riga!, scènes 1900. )
Vendredi, à 13 h.. ivix Tourelles, prises
d'ensemble a.vec les champions parisien/;.
Samedi enfin, à ta piscine du fscs,
groupe de jeunes nageurs. Rendèe-vous,
13 h. 30, porte Maillot.
Sté des Ciments Français
S.A. — R.C. : MANTES N° 2.242
Augmentation du capital de trente-
six millions 8.40.00Q i'r. à. 49.120,000 par
['<'mission fi, Fr. 1.500 de 24.560 actions
nouvelles de 500 francs nominal por-
tant jouissance du 1" janvier 1941.
- Droit de souscription : réservé à.
titre irréductible à raison d'une ac-
tion nouvelle pour trois actione An-
ciennes (de capital ou de jouissance)
çuix actionnaires de la Société qui ont,
en outre, la faculté de souscrire à ti-
tre réductible.
— Exercice de ce droit contre déta-
chement du coupon N" 28 des titrer au
porteur on estampillage des certificats
nominatifs.
— Délai de souscription : du 18 SiOiH
au 27 septembre 1941 inclus à la Société
Générale pour favoriser le développe-
ment du Commerce et de l'Industrie
en France, ofi des bulletins de sous-
cription sont à la disposition des inté-
ressés,
La notice exigée par la loi a été pu-
bliée au n.A,r..O. du 4 Roflt 1941, N* 31.
AVIRON
POUR SAUVER L'AVIRON FRANCAIS (1)
Développer l'aviron universitaire
La question du matériel
Deux raisons ont toujours entravé
le développement de l'aviron uni-
versitaire français :
l' La saison d'aviron très courte
puisqu'elle ne dure que de mai à fin
juillet. Exactement la période des
examens,
2* Les établissements universitai-
l'es n'ont jamais eu à leur disposi-
tion de matériel. Et il est trop oné-
reux pour que la Cité puisse en fai-
re l'achat.
Mais ces deux raisons ne sont pas
des obstacles insurmontables. D'AIL-
LEURS IL NE FAUT PLUS QU'ELLES
LE SOIENT.
Les examens
Examinons d'abord la question des
examens. Ne suffirait-il pas d'an-
noncer à l'avance le programme des
épreuves universitaires ?.
Ail début d'avril ou à la rentrée
Tel père, tel fils !
Tôlier, il aime son métier... mais
il adore la gymnastique. Fils d'un
« champion de gym' » du Nord et du
Pas-de-Calais, il commença la cul-
ture physique dès son plus jeune
âge, Mais « par la crainte d'accident -
Qu'avaient ses parents devant sa té-
mérité et son goût prononcé pour
l'acrobatie, il ne put commencer les
agrès qu'à 17 ans. Son père le confia
à Marins Hégnicr. Son as4sidiiité, son
application, son amour de la gym
et son désir d'être champion, alliés
à des possibilités rem:U'quables, en
ont fait, dans un temps record, un
de nos plus sérieux espoirs. — 4. Dat-
lier,
d'octobi@e ! Cela ne nuirait pas aux
études et permettrait aux athlètes
de se préparer. Ces mois sont assez
prodigues en belles journées pour
que les épreuves puissent se dérou-
ler normalement
Le matériel
Reste la question du matériel et
elle est d'importance
Trois éléments essentiels, Indis-
solublement liés à la pratique de l'a-
viron ! Un bateau, un garage, un
personnel compétent pour l'entretien
et la garde de ce matériel fragile et
pour donner des conseils aux débu-
tants
Les garages des sociétés d'aviron
existantes seraient assez vastes pour
abriter quelques bateaitx de plus qui
seraient destinés aux universitaires.
Ces sociétés mettraient leurs gar-
diens et leurs entraîneurs à la dis-
position des universitaires, qui d'ail-
leurs, une fois leurs études termi-
nées seraient des adhérents tout
trouvés pour elles.
RESTE LA QUESTION . DU BA-
TEAU. C'EST LE PLUS GROS OBS-
TACLE. Le club nautique ne pourra
évidemment- pas le fournir. Un huit
coûte actuellement 20.000 francs, un
aviron 800 francs. Il faut faire de
lourds sacrifices pour e7t posséder
un. Raison de plus deux 01¿ trois.
Par ailleurs, ce matériel est trop
fragile pour être confié à des dé-
butants. Son maniement est trop
délicat pour que les clubs qui l'ont
acquis à quels prix le prêtent même
pour la bonne cause.
Il est moins dangereux pour un
club de prêter un terrain de sport
ou une piste à des écoliers que de
leur confier le soin d'une embarca-
tion qu'il faut savoir sortir d'un (la-
rage et mettre à l'eau sans lui faire
subir de chocs ou d'accrocs.
Acheter un bateau en se cotisant ?
Il n'y faut pas songer. Tout, le mon-
de sait que les étudiants ne sont
pas riches. Leurs associations ne
•pourraient 'leur demander que des
cotisations hors de rapport avec le
prix d'un achat d'un bateau. Et cela
ne ferait jamais qu'un bateau.
(A suivre)
René Cotteaux.
(1) Voir L'Auto du 17 a,oût. j
GYMNASTIQUE
Dewolf sera-t-il la révélation
du match interzones ?
Le grand match de gymnastique
artistique qui opposera, en novembre,
à Coubertin, les meilleurs chant-
pions de la ZO à ceux de la XNO,
donnera lieu à un duel farouche en-
tre Ang-er et l'otichai-(I. Le premier
veut prouver qu'il est toujours le
« meilleur Français ), tandis que le
second prétend avoir maintenant les
possibilités de faire échec à lion ex-
équipiér. Mais un troisième larron I
ne viendra-t-il pas les mettre d'accord? I
Origas pourrait-il être
ce troisième larron ?
Ce serait possible, s'il travaillait
sérieusement « ses arçons ». Jacques
Ot'iga.s n'a que 21 ans. C'est à la fois
un beau gymnaste et un bel athlète;
excellent nageur. il a pratiqué aussi
le football, le baskett et le hand-
ball- Sa carrière sportive commença
à dix ans. sous les ordres de son
grand-père, moniteur aux patronages:
de Dijon Venu à Paris à 15 ans, il
fit partie successivement de la Saint-
Mandéenne, d'Union et Avenir de
Vincennes. puia du léveil de Nogent,
oft il s'entraîne actuellement en
compagnie de Uoutt'on, Quitter et
Joan l'ourcade.
Dewolf voudrait dire son mot
A Puteaux, il y a regain d'activité,
-le retour à l'entraînement des enfants
prodigues Braconnier et Dewolf se fait
sentir.
Marcel Dewolf fait tout ce qu'il
veut; Régnier et Haynaud sont
convaincus qu'il nous surprendra en
novembre. Deux fois champion de
France junior, il veut l'être mainte-
nant « toutes catégories ». Nous re-
connaissons que se? disposition# na-
tives et exceptionnelles justifient
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