Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1943-07-15
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 juillet 1943 15 juillet 1943
Description : 1943/07/15 (A44,N15473). 1943/07/15 (A44,N15473).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46434791
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/03/2017
L'Auto
10, r. Faubourg-
Montmartre -
Téléphone :
TAItbout 70-80
Directeur général
Jacques GODDET
JEUDI
15 JUILLET 1943
441 A N N E t
N" 15.473
1 1 Franc,
L'Auto offre ce soir,
aux Parisiens - et presque à domicile -
un véritable
Gala de la Rouie :
Un lévrier peut. aussi bien qu'un rude rouleur,
gagner "La Course dons Paris"
TROPHÉE RIZ-LA-CROIX organisée par L'Auto
et c'est pourquoi Gustave Danneels sera notre favori
devant un peloton comprenant Idée, De Backer, Danguillaume, Rossi, Bonduel, Depredomme, Gaudin, B. Faure, Giguet, etc.
La bataille reprend pour le Grand Prix du Tour
de France, et le maillot jaune de Danguillaume
est en ranger !
Troisième édition de la « Course dans Paris » ... Un succès monstre;
0 succès si formidable que la sélection a dû être extrêmement sévère, que
1 hommes d'une indiscutable valeur ont été éliminés; qu'il y eut, jusqu'au
mier moment, des supplications, des pleurs et des grincements de dents !
passons... Un fait domine : en trois ans, l'épreuve de L'Auto s'est im-
ie On nous permettra de dire que c'est un résultat peu bana.l et de
;;;rquer que plus d'une grande
J'otnpétition routière ne connut la
notoriété qu'après une période beau-
J,up plus longue.
la réalité, la « Course dans Paris »
manquait au calendrier français, et
en trouve la preuve dans cet ex-
aordinaire engouement qu'elle suscite
Ljntenant parmi les as belges et fran-
(jis.
Et puis. cette année, elle fait partie
iî8 « neuf grandes » comptant pour le
(lasseruerit du Grand Prix du Tour de
rance. C'est une autre, et non moins'
bOnne explication.
Deux clans
Examinons, sans plus attendre, la
ye des tionnés. Deux clans : ceux
jt"; « Bruxelles-Paris ». représentés par
Bonduel, Keteleer, Bouffier, Depre-
iomme, Vlaemynck, lîossi, May'e, Mi-
Ihouard, Lowie, Speicher, Louviot, J.-
j Goasmat, Virol, Brambilla, Le Gue-
iei Rossier, Claes. Neuville, Quertain-
mont, S. Jézo, Goutorbe, Pedrali, Lauk,
je Backer, Putzeis, Ockers, Thiétard,
Dubuisson, etc., soit au bas mot une
irande trentaine d'hommes de premier
plan qui ont accompli, en guise de der-
nière sortie sérieuse, 350 km., sinon ra-
pides, du moins fatigantr,; une tren-
laine de gaillards auxquels on aurait
mauvaise grâce à contester, en revitTI-
(he, un degré d'entraînement très
ilevé...
Puis le clan de ceux qui se réservè-
rent en vue de la ronde autour de la
Capitale, et parmi lesquels on doit ci-
ter : I d é e, Danneels, Bonnaventure,
Gauthier, Cogan, Dorgebray, Camelli-
4 NATIONS REPRESENTEES
56 Français
. 31 Belges
4 Italiens
2 Hollandais
ni, Ach. Buysse - vainqueur de l'an
dernier - Sercu, Moerenhout. Leroy,
Coûtai, Blum, Disseaux. Fonteyne. G.
l.apébie. Cosson, Deforge. B. Fatire,
Giorgetti. R o b i c, Soffietti, Damiens,
Seri, Roi, Marcaillou, Gianello, A. Van
fchendel, Galliussi, Danguillaume. Gau-
din, Giguet. Archambaud. soit une au-
tre grande trentaine de coureurs dont
le dernier dimanche fut parfois glo-
rieux mais, à coup sûr. moins rude que
telui des « Bruxelles-Paris ».
Arrêtons-nous là pour le moment, et
passons à un chapitre d'un autre or-
Íre.
Parcours sévère
Le monieut. est venu, en effet, de po-
ler cette question : existe-t-il un type
(hommes de la Course dans Paris,
tomme il en existe pour un Paris-Rou-
taix ou un Paris-Tours ?
Les résultats précédents ne nous ap-
prennent pas grand'chose à cet égard :
So?ier, vainqueur 1941. est un homme
dur et relativement peu rapide, un
, flahute » français. Au contraire, Ach.
%Bse, vainqueur l'an dernier, est un
lévrier, un homme vite auquel manque
parfois un peu de résistance. Dissem-
blance totale, par conséquent.
Résumons : dure, la Course dans Pa-
ris l'est par la nature du sol — ces
îiws qui font inlassablement vibrer
ATTEINDRA-T-ON LE 39
DE MOYENNE ?
î 1941 : moyenne horaire : 35 km. 653
! 1942 : moyenne horaire : 38 km. 532
j 1943 : ?
but l'organisme —, par ses côtes du
t-oulevard Lefebvre et des boulevards
wout-Mortier à gravir 4 fois... •
1 Propice aux coureurs racés, aux dé"-
marreurs, elle l'est aussi, dans une
tPltaine mesure, grâce à sa distance
duite : 140 km., et au profil de la
wls du boulevard Lefebvre : une
rampe que des sprinters tels que
)Iaye ou Blum « arrachent - en quel-
Mes-una de ces coups de rein dont
1,8 ont le secret.
Bref, on ne peut et on ne doit né-
gliger les chances de quiconque.
Que fera le « maillot jaune » ?
Sous voici donc revenus aux cou-
reurs, Oui, mais non encore au pro-
Jpstic ! Car un autre sujet vaut
'être traité : va-t-il y avoir lutte
du VOUr le maillot jaune du Grand Prix
Tour de France, actuellement dé-
tenu par Camille Danguillaume? De-
Paris-Tours, le « lionceau » est
sérieusement menacé par Gou-
lorbe.
LES TEMPS TOUR PAR TOUR
1941 1942
1" tour : 54' 13" 52' 30"
2' tour : 58' 14" 54'
3' tour : 1 h. 5" 55' 20"
4' tour : 1 h. 3' 4" 56' 10"
Le leader vient de passer quelques
semaines de demi-repos : petites cour-
ses sur route ou compétitions sur
piste. Va-t-il nous revenir avec la
f grande cadence ? Au contraire. Gou-
torbe courait, dimanche dernier,
Bruxelles-Paris. Il s'y comporta bien,
puis fit une chute dont il porte en-
core les traces. Attaquera-t-il ou
attendra-t-il les Grands Prix monta-
gnards, si proche maintenant ?
Et, encore, que vont devenir les
suivants ? Accordez un coup d'œil au
classement général individuel et vous
constaterez que, sauf de' très rares
exception, tous les « costauds » du
Grand Prix du Tour de France seront
là ; prêts à défendre leur bien.., ou
à tenter d'améliorer leur position.
N'oublions pas à cet égard les dé-
clarations formulées par un Benoît
Faure lors de sa victoire de Valence-
Annecy 'et tenons compte du fait que,
depuis Paris-Tours, il y a eu, dans
les deux sens, de nombreuses sautes
de forme... C'est, en vérité, la saison
routière qui va reprendre dans toute
son ampleur, après un entr'acte d'un
mois et demi entrecoupé de rares
escarmouches !
Encore les Belges ?
Si nous en croyions nos confrères
belges, il n'y aurait pas à hésiter
quant au choix du favori... Selon
eux, Achille De Backer doit triompher
à l'arrivée de la course au Trophée
Riz-La-Croix. Nous ne serions évidem-
ment pas trop surpris qu'il en fut
ainsi, car l'homme marche à la per-
fection et sera avantagé par la dis-
tance réduite...
Mais il y a tout de même lieu de
chercher ailleurs... Parmi les visiteurs
d'outre-Quiévrain, il faut nommer
aussi : Ach. Buysse, Danneels, Fon-
teyne, Moerenhout, Disseaux, Van
Overloop, Bonduel, Keteleer, Vlae-
mynck, Lowie, Kint — s'il parvient
à effectuer le voyage, des engage-
ments antérieurs l'ayant ramené en
Belgique — Deprehomme, Dubuisson,
N eu ville, Claes...
Du côté français, on ne saurait ou-
blier la présence du tandem des » re-
venants > Archambaud-Speicher, de-
Louviot, Danguillaume, Goutorbe,
IJolhats, De Muer, Leroy, Maye, Virol,
Thiétard, Giguet, Marcaillou, Gau-
thier, Blum, Benoît Faure, G. Lapé-
bie, Soffietti, Gaudin.
Enfin, le camp italien n'est pas à
dédaigner, avec ses Rossi, Brambilla,
Camellini....
Ce pronostic n'est donc pas une
mince a'f faire ! Mais un résultat
récent retient notre attention : un
champion gagna deux étapes de
l'Omnium français de la route; il
triompha sur 126 km. en ligne, puis
dans une redoutable épreuve de côte.
Cet homme, c'est
Gustave DANNEELS
et nous lui ferons confiance. « Gust >
e,st, certes, un lévrier. mais ce lévrier
était également en tête à l'arrivée
de Paris-Tours...
Derrière? Pour ne rien vous cacher,
nous croyons à . une arrivée au sprint
favorable au susnommé « Gust > de-
vant un paquet susceptible de com-
prendre Idée, 'De Bâcher. Danguil-
laume, Gaudin, B. Faure, Depre-
domme, Bonduel, Giguet, De Muer,
Brambilla Rossi...
La foule parisienne va s'offrir,
après le travail, une soirée de très
grand sport; va assister — à domi.
cile, ou presque ! - à un véritable
gala de la route.
Claude TILLET.
L'horaire probable tour par tour
l-r TOUR "V T^TTR 3 Tr~vTTf?. 4' TOUR
km. h. "i. km. h. m. km. h. m. km. h. m.
Dép. du Parc des Princes) 117 45 1 1 1 | | |
Porte de Versa.illes ! 3 3 | 17 50 | 38 3 T 18 45 | 73 3 | 19 40 | 108 3 1 20 35
Porte d'Italie . | 9 | Il 59 | 44 ! 18 54 1 79 ! 19 49 ! 114 | 20 44
Porte de Ménilmontant ..1 17 3 1 18 12 1 52 3 1 19 01 | 87 3 i 20 02 1 122 3 j 20 57
Porte de Cliehy | 26 8 | 18 27 | 61 8 | 19 22 | 96 8 | 20 17 1 131 8 | 21 12
Porte de Saint-Cloud ... | 35 | 18 40 | 70 | 19 35 \ 105 | 20 30 1 140 1 21 25
Arr. au Pare des Princes l 1 | 1 1 | | 141 1 21 27
Nous avons négligé, pour le calcul du kilométrage, les quelques hecto-
mètres séparant le Parc des Princes de la porte de Saint-Cloud, où les cou-
reurs lentrent dans le circuit.
POUR ENCADRER LES ARRIVEES DE LA « COURSE DANS PARIS »
EN « SEMI-NOCTURNÈ », CE SOIR, A 19 HEURES, AU PARC DES PRINCES
l'omnium sera-t-il à la facile mesure
des Kaers, Cools et Van Steeberghen ?
Non, car le trio Blanchet, Landrieux et Prat est un péril certain pour les meilleurs !
Roux et.,. Iacoponelli favoris dans leur domaine respectif
l' On saurait asseoir un omnium de façon plus équilibrée et plus pas-
îltsnrt »que celui auquel nous assisterons ce soir, au Parc des Princes, en
'Hieiti J1, les arrivées de la Course dans Paris. A quoi devon-nous cette
ton ' " au fait que le colosse de Vosselaer Karel Kaers, sera là avec
lion .Proi ?é. *' ''extraordinaire Van Steeberghen, pour épauler Cools, cham-
belghen Belgique de l'omnium. En effet, l'épreuve où Kaers et Van Stee-
'Hniiu étaient engagés, et qui devait nous priver de leur présence, a été
Iilfio» ' L au DlO!: terriblement :
Il'icace que la sélection de spécia-
l, » français : Blanchet, Landrieux
1rsconstituera à coup sûr con-
ce trio de cracks belges.
Les plus probantes...
I 1 Ussi bien, n'est-ce pas tant la dua- '
lité franco-belge qu'il convient ici de
placer en évidence, mais plutôt ce re-
lief de performances qu'il est logique
d'attendre d'une telle confrontation.
Sur quelles basses s'effectuera-t-elle?
En trois manche<>, dont deux sont et
demeureront toujours les plus proban-
tes de l'effort - intrinsèque : le kilo-
mètre contre la montre et la pour-
suite. Dans ce double domaine où l'in-
diyi(Itiztlité s'exprime sans autre inter-
vention ni autre infuence que la
classe de l'intéressé, une lutte très ou-
verte s'annonce. Car si nous ignorons
exactement les possibilités du jeune
et puissant Van Steeberghen ..sur 1 ki-
lomètre. au Parc, nous pouvons présu-
mer qu'il voisinera à quelques frac-
tiôns de seconde près. avec* les temps.
toujours sensationnels quand ils le
veulent, d'un Kaers et d'un Cools.
Les Belges, d'un fil ?
Or, nous savons que Blanchet, Prat
et Landrieux sont de taille à chatouil-
ler les 1' 10", au Parc si le vent ne
sévit pas trop. Voilà qui approche de
bien près la moyenne attendue chez
t e u r s adversaires. Le retentissement
(I"uiie telle rencontre accentuera, d'au-
tre part, l'extrême rivalité en pour-
suite. Reste l'individuelle, où KAERS-
VAN STEEB ERGHEN-COOLS devraient
faire valoir plus sensiblement leur su-
périorité dans les sprints, et enlever
le classement général. Mais ce serait
une erreur impardonnable que de dé-
clarer certain un tel pronostic, car
Blanchet, Landrieux et Prat, s'ils pa-
raissent devoir être battus dans chaque
manche, ne le seraient que d'un fil.
Leur entente constituera un réel péril,
au contraire, pour le gratin belge,
comme elle le serait pour n'importe
quelle autre formation de grande en-
vergure.
G. Sérès ? Le Boulch ?
Derrière motos conijy)erciales, six can-
didats à un succès difficile : le Suisse
Hehlen, les nationaux G. Sérès, Roux,
Le Boulch, Chazaud et Grauss „
En installant ROUX sur les tablettes
des favoris, nous songeons à ses com-
portement toujours impeccables dans
la spécialité... et aussi à la belle condi-
tion qu'il a démontrée, dimanche der-
nier. à Nice. Mais G. Sérès, mais Le
Bouich, mais chacun de ses autres ri-
vaux surprendraient-ils beaucoup en
renversant cette prévision ?
lin vitesse amateurs. il serait surpre-
nant que IACOPONELLI, brillant vain-
queur, à Vincennes, dimanche, n'ajou.
tât un nouveau fleuron à sa couronne
de lauriers. Nous avons dit surprenant,
mais non impossible, car parfois il
court sans réflexes prompts... Mais les
fâcheuses expériences -ne sont-elles pas
salutaires ? laco a dÜ, comme le re-
nard. jurer qu'on ne l'y prendrait
plus...
François Terbeen.
ID
est émis au porteur et RAP-
PORTE UN INTÉRÊT DE
3 % dont la moitié est payable
à la souscription. Il est exempt
de tous impôts présents et fu-
turs touchant les râleurs mobi-
, lières et bénéficie des mêmes
facilités
E
peut être remboursé à toutes
époques, sur demande du
porteur f
<*ri*iMt tus préeit
( m*UJU ittierreHéiom
ehirurgitmlty inv*liÀitit mmis-
",AriAI'. Uécit, sc^ui-
tiiton À*un bien rmrml, simîttre,
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*«în*nt pOur le porteur J. mtcet-
Ilté de mobiliser tout on partie
LU<>* bon. qu'il détient.
Uns«h aux BONS D'ÉPARGHE dans toutes les
7T" P*MiqnM, 1.. PwMpUeM. 1m Bureaux
à la ranque de France, lui Ciîssm
les Kmijïm. chez les Hot aire M, ttr
il itmumlm_ ,
" Votre favori ? " demande-t-on
...et Van Overloop répond :
" Van Overloop ! "
Arrivée en paquet... d'une vingtaine de
cracks belges, hier matin, à L'Auto 1 En
attendant les services du radioreportage
qui les avaient convoqués, les cracks
d'Alcyon : Vlaemynck, Declçfcq, Van Over-
loop, Hendrickx; de Dilécta : Bonduel,
22 VAINQUEURS 43
IDEE : Crit. Nat. de ZN, Gd Prix
de Provence.
ROSSI : Paris-Reims.
VIROL : Gd Prix du Pneumatique.
GAUTHIER : Crit. Nat. de ZS.
COGAN : Vichy-Limoges, Gd Prix de
Guéret.
LE GliEVEL : ler arriv. de Paris-
Dijon.
BI,UJU : Crit. du « Courrier du Cen-
tre n.
GUEGAN : Paris-Aleneon.
DISSEAUX : Circuit de Paris.
B. FAURE : Crit. Ville de Nice, Va-
lence-Annecy.
GIGUET : Gd Prix de Nantes.
GAUDIN : Paris-Tours.
LEROV : Omnium de la Route.
DANNEELS : 2 premières étapes
Omnium de la Route.
BRAMBILLA : Mt-Chauve, Crit. du
Mt- Ventoux.
Aeh. BUYSSE : Tour des Flandres.
MOERENHOUT : Crit. des Mts Flan-
driens.
COSSON : Gd Prix du Camembert.
DE MUER : Circuit du Plateau d'An-
goulême.
ARCHAMBAUD : Critérium de « La
France Socialiste n.
P. NERI : Circuit des Deux-Lacs.
MARCAILLOU : Gd Prix de Cahors.
Keteleer, Depredomme; d'Europe : Schotte,
Van Houtte; d'Helyett : G. Claes, Adriaens-
sens; de Mercier : Verschueren, etc., se
sont tous mis d'accord sût point : la
Course dans Paris, avec ses 140 km.' de
pavés — même moins terribles que ceux
des Flandres — convient parfaitement a
leur tempérament (quoique n'ayant ja-
mais couru cette épreuve, pour la plu-
part !)
« Dans Bruxelles-Paris, dit ; VIaemynck.
je devais gagner si je n'avais crevé à
Saint-Denis, où j'avaie 25" d'avance
Je n'ai rien dit à personne et j'ai roule
jusqu'au Parc sur ce boyau de 450 gram-
mes, heureusement résistant. Mais je me
suis écroulé au terme d'un tel effort, et
c'est ce qui explique que je n'ai pu par-
ticiper au sprint. Mais, dans la Course
de demain, j'ai l'intention de prendrè
ma revanche. Si l'arrivée a lieu au sprint,
je vois Danneels triompher... »
« Et moi ? »
Le' jeune et souriant Van Overloop ne
partageait pas ce point de vue.
« Quel coureur estimez-vous avoir le
plus de chance ? » lui demandions-nous.
Verschueren. 3, du Circuit de Belgique,
affectait un moral de bataille : s'a-
gira d'amener Danneels pour la décision »,
exprime-t-il par le truchement de_ V'ae-
mynck qui, parmi - les Belges présents,
faisait figure de mentor et de cicérone,
tant son aisance est plaisante.
« Speicher a fait un travail extraor-
dinaire dans Bruxelles-Pari.s. souligna en-
core Vlaemynck. Il peut être demain le
premier Français: mais il faudra nous
méfier de Guy Lapébie, si rapide... »
Georges Claes ne disant mot, il nous
fallut le tirer de ses méditations ;
« Moi ?... Oh ! ça va, et j'ai aussi ma
chance. Mais si de Backer peut s'échap-
per, il sera difficile à rejoindre, car c'est
une vraie locomotive ! »
LE PALMARES
1941. — 1. Paul Rossier, sur bic. Di-
lecta, pn. Wolber, 140 m. en
3 h. 55' 3"; 2. Le Guevef, 3 h.
58'; 3. Pedrali; 4. J.-M. Goas-
mat; 5. Mercier.
1942. — 1. Achille Buysse, sur bic.
Dilecta, pn. Wolber, 140 km.
en 3 h. 38'; 2. Bonduel; 3.
Moerenhout; 4. Lowie; 5. Vlae-
mynck. 1
Des pronostics
« Mais encore, insistâmes-nous, quel est
votre favori ?
— Van Overloop ! »
Verschueren se prononça finalement
pour... le même. Décidément, Van Over-
loop et Danneels se partagent les faevurs de
leurs rivaux et équipiers Seul, Adriaens-
sens pronostiqua une victoire de... Claes
Les chances françaises ? Bien oubliées
dans ce bouquet de données belges, faites
par des hommes qui savent avoir atteint
leur pleine forme.
« A trois semaines du Championnat de
Belgique, devait nous dire un confrère
belge qui accompagnait notre confrère
Vernisk dans cette visite à L'Auto, il se
trouve au moins 20 Belges qui peuvent
prétendre v-ainere.
Car Van Eenaeme, Claes, Keteleer,
Sercu, Van Overloop, Maelbrancke, Vers-
,-hueren (excellent sur les montagnes rus-
.ses... wallonnes), de Backer (qui n'aurait
pas dû être débordé dimanche), et encore
les Schotte. Bonduel, Danneels, Declercq,
Achille Buysse peuvent indistinctement
ravir à Lowie et à Vlaemynck des lau-
riers qu'ils seraient, au chapitre de la
régularité, les plus qualifiés pour leur
disputer.
F. T.
Vous lirez dans
de demain vendredi les
COMPTES RENDUS
CRITIQUES
COMMENTAIRES
relatifs à la
COURSE DANS PARIS
TROPHEE RIZ-LA-CROIX
de notre Directeur Jacques GODDET
de nos collaborateurs CI. TILLET et
A. BAKER D'ISY; de notre corr. gén.
en Belgique O. VAN GODTSENHOVEN
DISCUSSION AUTOUR D'UNE
COUPE DE FOOTBALL
Mais il s'agit de
la Coupe des
"Meilleures 4 "
offerte
par
Et c'est le Stade C.A. Paris
qui l'emporte pour ses
performances en Championnat
de Paris amateurs
Avant la guerre, « L'Auto » orga-
nisait la Coupe des < Meilleures Qua-
tre » réservée aux clubs du Cham-
pionnat de Paris amateurs. Cette
Coupe, dont le dernier vainqueur fut
le Racing Club de France, récompen-
sait le club qui obtenait les meil-
leurs résultats en équipe première,
réserve, première juniors, première
cadets.
Le total des points obtenus dési-
gnait le lauréat.
Peu après l'ouverture de la saison
1942-1943, L'Auto décidait de repren-
dre la Coupe des < Meilleures Quatre ».
Mais une grosse difficulté noue at-
tendait dans la réalisation de ce pro-
jet.
En effet, cette saison, les douze équi-
pes disputant le championnat de Paris
division d'excellence ne sont pas toutes
classées dans les mêmes groupes, en ju-
niors et en cadets.
C'est ainsi qùt, seuls de la division
d'excellence équipes premières, le SF-
CAP. le RCF, l'US Métro. Enghien et
Noisy, appartiennent,' dans les crité-
riums cadets et juniors, au groupe I,
division d'honneur, tandis que Charen-
ton est .en groupe II, et les autres en
groupe III.
Ce qui a valu à certains clubs de dis-
puter un championnat à sept. et à
d'autres à cinq ou quatre participants.
On conçoit qu'un classement équita-
ble dans ces conditions était impossi-
ble.
Nous décidâmes donc, tout d'abord,
de considérer comme la « meilleure
quatre » la société dont les résultats
en 1", Réserve, 2' et 3' équipes étaient
les plus brillants.
Le SF-CAP. huitième du championnat
division d'excellence équipes premières,
deuxième en réserve, vainqueur en
équipes deuxième et troisième, enle-
vait la Coupe avec les points suivants :
1. Stade Français-CA Paris : 209 pts
(38 + 56 + 56 + 59) ;
2. RCF : 202 pts (53 + 55+46 + 48);
3. S. Enghien-Ermont : 201 points
(49 + 47+52 + 53) ;
4. AS Amie.: 190 pts (54 + 50 + 44 + 42);
5. ES Juvisy : 177 pts (42 + 60 + 37 + 38);
6. SO Char.: 173 pts (54 + 43 + 38 + 38).
Une autre solution
1 Mais, pris de scrupules, nous cher-
châmes une formule nous permettant
de tenir compte des résultats obtenus
en juniors et en cadets, comme les an-
nées précédentes.
Les douze équipes premières avaient
toutes disputé leur championnat, ain-
si que celui des équipes réserves avec
chacune vingt-deux matches. Par con-
tre, en juniors et en cadets, les points
obtenus étaient la résultante, ici de
douze matches, là de huit, ailleurs de
dix.
Une règle de trois nous permit de
compenser ce déséquilibre en ramenant
le tout à une moyenne de points cal-
culés sur un total de vingt-deux mat-
ches. * ' '
Un peu tiré par les cheveux, direz-
vous ? Peut-être ! Mais le résultat apai-
sait nos scrupules. La logique était
respectée : le Stade-CA Paris l'empor-
tait de nouveau, mais cette fois de-
vant l'AS Amicale. •
Nous avions le classement suivant :
1. Stade Français-CAP : 207 points
(38 + 56 + 53 + 60) ;
2. AS Amie.: 205 pts ^54 + 50 + 44 + 57);
3. RCF : 198 pts (53 + 55 + 48 + 42';
4. S. Enghien-Ermont : 171 points
(49 + 47 + 27 + 48);
5. Juvisy: 161 pts (42 + 60 + 37 + 22), etc.
Tout est bien, donc, qui finit bien.
Et le Stade-CA Paris a bien mérité de
remporter la Coupe des « Meilleures
quatre » offerte par L'Auto.
René Cotteaux.
LE PROBLEME DE LA COORDINATION
RAIL et ROUTE
"...Une solution équitable
au terrible problème de la coordination..."
Les tenants du rail et ceux de là route étaient réunis, l'autre matin,
en gare de la Chapelle, sur l'invitation de la Société pour l'Union des
Transports Ferroviaires et Routiers, aux destinées de laquelle préside,
depuis bientôt dix ans, un homme qui est des nôtres, et dont le nom'
sonne bien « allt()]1101)¡le», Al. Kene
Porte, frère du regretté Robert
Porte, qui fut si longtemps direc-
teur commercial de Panhard.
L'UFR voulait à la fois rappeler sa
formule de coordination rail-route, et
montrer les progrès réalisés pour assu-
rer de la façon la plus pratique, la
plus sûre, les transports « porte à
porte ,» à grande distance.
Aux côtés du président du Comité
général de coordination, vice-président
du Conseil supérieur des transports. M.
Daniel Boutet, il y avait là le minis-
tère des Communications représenté
par M. Robert, directeur de la Coordi-
nation; le COA, la SNCF, les construc-
teurs de tracteurs automobiles et de
semi-remorques, des ingénieurs des
transporteurs routiers : presque un
congrès rail-route.
Tout d'abord, M. René Porte rappela
ce qu'avait voulu l'TTFR :
Faire bénéficier les transports de
marchandises à grande distance, de la
sécurité du rail et de la souplesse de
la route. Et cela, en permettant aux
véhicules de prendre le train entre
centres de collecte et centres de distri-
bution, permettant ainsi le porte à
porte, sans rupture de charge.
L'automobile prend le train
Et voici de quelle façon l'UFR a fait
publiquement sa démonstration, qui,n'a
En bas : Le tracteur refoule, en marche arrière, la remorque routière
sur la rame de wagons. Les pneus ne porte7it plus sur la plate-forme.
Les jantes auxiliaires sont déjà « enraillées ».
En haut : La remorque automobile a pris sa place définitive sur le
wagon porteur. Un manoeuvre fixe les cales spéciales. -
J d'ailleurs que reproduit devant nous
les manœuvres déjà pratiquées depuis
plus de dix ans dans un grand nom-
bre de gares-centre, à Paris et en pro-
vince.
Perpendiculaire au quai de charge-
ment, une rame de wagons-porteurs
| UFR équipés latéralement de rails,
tous bien raccordés entre eux. et cons-
tituant une véritable voie ferrée sur
plateaux de wagons. Cet équipement
constitue toute l'économie du-système
TTFR. Les rails longitudinaux et les
organes d'intercommunication permet-
tent d'assurer le chargement des re-
morques sur wagons, rapidement, en
toute sécurité, par tous les temps, de
nuit comme de jour, avec le minimum
de main-d'œuvre et sans manœuvres. de
ivcigons.
A quai, le dernier wagon de la rame
est réuni au terre-plein par une courte
plate forme métallique dont le disposi-
tif, à plateaux mobiles, très ingénieux,
centre automatiquement la remorque
lorsque, poussée en marche arrière par
le tracteur, elle vient s'engager infail-
liblement sur le guidage continu des
rails des wagons UFR.
Puis la remorque, tout au long de
omette voie ferrée portée, roule non plus
sur les pneus, mais sur les roues auxi-
liaires à boudin dont elle est munie,
système qui n'entraîne aucune compli-
cation mécanique.
Ainsi, comme un wagon sur une voie
foi-rée. la semi-remorque automobile
peut être conduite à l'extrémité de la
rame, en toute sécurité et très rapide-
ment.
Même manoeuvre pour une seconde
remorque qui s'en va rejoindre la pre-
mière, puis pour une troisième, et ainsi
peut être formé eu un temps record
tout un train de véhicules automobiles,
à raison de deux ou trois minutes de
manœuvre totale pour chaque remor-
que, immédiatement bien calée sur les
rails UFR par des cales spéciales qui,
depuis bien des années, ont fait leurs
preuves.
On relève les organes d'intercommu-
nication et, dès lors, les wagons sont
prêts au départ.
Sur un autre quai, maie celui-là pa-
rallèle à la voie, oh procéda à une
manœuvre de chargement latéral. Car
l 'IJ.P.R. a résolu le problème, quelle
que soit la disposition des quais.
Mariage de raison
Le matériel semi-remorques qui a été
présenté l'autre matin par l'UFR est
remarquable : châssis renforcés. car-
rosseries-fourgons entièrement métalli-
ques et très lég-ères. citernes. carros-
series isothermes, le tout réalisé avec
le concours de Lagache et Glaszmann,
Tita ■n-C.G.C-E.M., Digard, Autohiueau.
flèche rabattable atitoma,tiqiie. admira-
lilei-iient éqiiililirée: accrochage automa-
tique du type FAR, manœuvres aisées
des petites roues auxiliaires pour leur
utilisation lorsque la semi-remorque
n'est pas attelée à un tracteur et
éprouve alors le besoin d'avoir momen-
tanément quatre roues.
Tracteurs de grande classe : FAR et
Willème à moteur à explosions, et un
Sovel dont les évolutions souples et
puissantes ont fait une éclatante d,&-
monstration 'en faveur du véhicule
élee,triq lie. 1
Au résumé, manifestation de grand
orjire, et surtout remarquable dans les
circonstances actiielles.
L'UFR- nous a démontré ce Qu'on
peut attendre des transports combinés
rail-route. C'est là une solution hon-
nête an terrible problème de la coor-
dination. Il y a là mieux qu'un ma-
riage de raiRon,
Sur ce plan. tout de sagesse et d'é-
quité. l'UFR a bien travaillé.
Maurice HENRY.
Ce soir, de 19 h. à 20 h., Stade Jean-Bouin
nous pourrons juger de la forme
de nos athlètes à 10 jours
des Championnats de France
Le 400 et le 800 doivent donner lieu
à des courses particulièrement spectaculaires
Avec Vivès-Dolléans d'une part, Devigne, Chypre,
Fontaine et Soulier d'autre part
En l'absence de Ladoumègue, Wartelle battra-t-il Gallet sur 1.500 ?
Les sportifs de la région parisienne seront encore privés, cette année,
des Championnats de France d'athlétisme, si bien que rares auront été,
et seront, les grandes réunions auxquelles ces sportifs pourront assister.
C'est pour remédier à ce manque de réunions importantes à Paris que le
CAstjr. avec le concours de « Paris-
soir », organise aujourd'hui, de 19 h.
à 20 h. 30, au stade Jean-Bouin.
A dix jours des Championnats de
France, cette confrontation des meil-
leurs athlètes du moment doit donner
lieu à des épreuves disputées et in-
téressantes. D'autre part, elles per-
mettront à nos champions de parfaire
leur forme. car il faut bien le recon-
naître. nos athlètes manquent pas trop
de contact et. ainsi que nous le di-
saient hier Séra Martin et Georges
Baraton. nos coureurs ne Se rencon-
trent pas assez souvent.
Langlois doit se racheter
Ie programme de ce soir a été judi-
cieusement élaboré. Aucune série dans
les épreuves de vitesse, et il doit se
dérouler à une cadence telle que la
piste sera toujours occupée.
Aux 100 ID., Langlois, Ozel, Fusil
et Villain sont parmi les partants.
Cyclisme ou athlétisme ?
C'est le cruel dilemme
posé au public parisien
Une solution : les deux !
Trois grandes manifestations spor-
tives se dérouleront ce soir à Paris :
notre course dans Paris, la réunion du
Parc des Princes et le meeting d'ath-
létisme organisé par Paris-soir.
Il est parfaitement possible d'as-
sister aux trois réunions. Voici, pour
ce faire, l'horaire que nous vous
proposons :
A 17 h. 45 vous assistez au départ
de la Coyrse dans Paris, donné au
Parc des Princes.
A 18 h. 40, à la porte de St-Cloud,
vous verrez ie premier passage après
un tour de capitale.
A 19 h. vous serez à Jean-Bouin
pour la première épreuve d'athlétis-
me. Vous y resterez jusqu'à
20 h. 25, heure du départ du re-
lais et, à
20 ' h. 30, vous vérifierez, au 3'
passage de la Course dans Paris, à la
porte de Saint-Cloud, si vos favoris
sont toujours là, puis à
20 h. 35 vous irez au Parc où, en
applaudissant aux derniers efforts des
omniumistes, vous attendrez l'arrivée
des routiers, prévue pour
21 h. 27... Après, dame ! vous
pourrez aller dîner, car ces spectacles
sportifs vous auront ouvert l'appé-
tit !
Langlois voudra confirmer sa vic-
toire du Championnat de Paris, rem-
portée sur cette même piste, une des
meilleures d'Europe.
Sur 200 mètres, nous retrouverons
Langlois, Auvray, Forestier, plus
Dolléans, qui aura auparavant couru
les 400 mètres. L'Angevin Lepève,
blessé à la cheville, doit s'abstenir.
Langlois, battu à Poitiers, doit se
racheter de sa défaite et montrer
qu'il est bien le meilleur sprinter pa-
risien.
Un 400 de premier ordre
La course des 400 mètres s'annonce
comme le clou de cette réunion. Qu'on
en juge. Seront au départ les fina-
listes du Championnat de France
1942 : Dolléans, champion de France;
Joye, second ; Marcillac, quatrième,
qui fera sa rentrée à cette occasion :
Duffar sixième : enfin, Vivès et Thil,
les révélations de la saison. A l'excep-
tion d'Esprangle et de Durot, ce sont
donc les meilleurs spécialistes qui
seront aux prises.
Dolléans. dont ce sera le second 400
de la, saison, poursuit sa préparation
en vue du Championnat, et ne -doit
pas encore être complètement au
point, aussi lui préférerons-nous Vivès,
qui, ayant repris confiance, doit de
nouveau battre les 50".
Devigne, Fontaine, Chypre,
Mariné, Soulier sur 800
Le 800 vaudra le 400. Soulier, cham-
pion de Paris, aura comme adversai-
res Devigne. qui vaut actuellement
l' 55" : Fontaine, dont ce sera égale-
nient là rentrée : Gardien, qui dans
le Championnat de Paris, manqua de
cran ; enfin. Mariné et Chypre, qui
sont en excellente condition ainsi
qu'ils l'ont démontré dimanche, à
Ro,,nne et à Grenohle,
Si la course a lieu au train, Devi-
gne, Chypre et Fontaine ont leurs
chances : dans le cas contraire, Sou-
lier rééditera son exploit du 4 juillet.
Wartelle' trouvera-t-il
la consécration ?
Nous n'aurons pas encore, pour cette
fois Ladoumèg-ue sur 1.500, mais War-
telle sera présent, et cette présence
doit nous satisfaire. 'Wartelle est in-
contestablement l'homme qui vient. Il
a enthousiasmé tous ceux qui i'ont
vu au cours de la réunion de sélec-
tion ne pas hésiter à prendre la tête,
4-t urie certaine a,in<,e, Certes, il a
été battu, mais, ce jour-là, le Roubai-
sien a fait montre de grosses possi-
bilités
Gallet courra également ; enfin, il
y aura Menu, Pouzieux, Potrel, etc.,
un joJ.i lot malgré tout. Gallet-War-
telle, un beau 1.500 m. en perspective!
Muselet sur 3.000 mètres
Le 3.000 m. verra en ligne Chatillon,
Muselet, Petitjean, Thomas, Martin,
L-éyèque, Bastide,. Pautrat, et;c. Cette
course ne peut que faire du bien à
Muselet, qui a besoin* d'améliorer sa
vitesse Lévèque pourra, lui aussi,
« fignoler » sa préparation pour le
steeple, et Chatillon glaner un nou-
veau succès. 1 .
Duhour contre Fabre
Dans le concours, nous verrons
Motti, le jeune Lapointe, Briche et
Manent s'expliquer à 1 m. 80. A la
longueur et au triple saut, Breitt-
mann, Joanblanc et Robert Paul se-
ront en présence.
Le lancement du poids donnera lieu
à un joli duel entre C. Duhour et
Fabre, auxquels se joindront Pietraru
et Massare.
Enfin, deux courses juniors seront,
elles aussi, intéressantes : les 100 m.
avec Lebas, champion de France :
Gonon, champion de Paris ; Sigouncy,
Richard, et le 800 m. avec Auffray,
Perrault, etc.
On )e voit, ce programme doit don-
ner satisfaction aux plus difficiles.
Charmante soirée en perspective.
Gaston FREMONT.
Lalanne en forme
Il aurait à Combourg couvert
10.000 m. en 31' 6"
Dimanche, Lalanne a participé à
une réunion organisé à Combourg
(Ille-et-Vilaine), et il a remporté les
5.000 m. en 15' 55", devant Dineur,
16' 16"
Le surlendemain, au cours d'une
séance d'entraînement sur 10.000 m.,
Lalanne aurait couvert la distance
en 31' 6" Cette performance indique-
rait que Lalanne a retrouvé la forme
en vue du Championnat de France.
Rappelons que le record de France
de la distance appartient depuis
octobre dernier à Lalanne avec 30'
22' 8/10.
LE PROGRAMME DE LA REUNION
19 h. : 100 m. juniors, 100 m. se-
niors : Prix René-Lorrain (100 m.
par invitation).
19 h. 15 : Prix René-Lasserre (400
mètres par invitation).
19 h. 25 : 800 m. juniors.
19 h. 35 : Prix Edmond-Brossard (800
mètres par invitation).
19 h. 45 : 2.000 m. juniors.
19 h. 45 : Prix Roger- Beigbeder
200 m. par invitation).
20 h. : Prix Joseph-Guillemot (3.000
mètres par invitation).
20 h. 15 : Prix André-Audinet (1.500
mètres par invitation).
20 h. 26 : Relais 4 100.
. Pendant les épreuves de courses :
longueur, hauteur, poids et triple
saut.
Ladoumègue ne pourra courir
ce soir, souffrant toujours
des « tendons »
Il faut en faire notre deuil, ce n'est
pas encore aujourd'hui que Ladoumè-
gue fera sa rentrée devant le public
parisien. Et pourtant, après son succès
de dimanche à Vannes, on était en
droit d'espérer que Ladoumègue ne
souffrait plus des tendons, et qu'il al-
lait être en mesure de poursuivre sa
seconde carrière de champion.
Las ! Ladoumègue, que nous avons
vu mardi, nous a confié qu'il n'était
pas en état de courir, tout au moins
contre des coureurs de la valeur de
Ga,llet et Wartelle, car il manquait en.
core par trop d'entraînement. Et La-
doumègue de nous dire qu'à Vannes il
avait dû faire appel à toute son éner-
gie pour battre le jeune Blanchemain,
qui avait mené les premiers 500 m., en
l' 17". Ce n'est qu'à 200 m. de l'arrivée
que Ladoumègue réussit à lâcher Blan-
chemain.
Ladoumègue se ressentit ensuite de
ses tendons, et mardi il fut examiné
devant nous, à la FFA. par le Dr Cal-
vet, qui lui dit qu'il n'aurait pas dû
courir à Vannes. C'était également
l'avis du Dr Cornet qui soigne Ladou-
mègue.
Le mal dont souffre Ladoumègue
n'est pas grave, c'est surtout à l'âge
qu'il doit ses maux actuels.
Ladoumègue est engagé dimanche à
Tourooing. Fera-t-il le déplacement ?
Ladoumègue hésite ! —
G. F.
Organisateurs, soigner bien la pré-
sentation de vos réunions. De l'or-
dre, de la discipline, une bonne te-
nue des athlètes, tout cela est facile
à réaliser et impressionne favora-
blement lé public.
TECHNICIENS DU FOOTBALL
SUR LA SELLETTE
Ce matin, M. Henry Jevain,
présideint de la 3 F.,
déclarera ouvert le stage
national de perfectionnement
des jeunes moniteurs
L'an passé et les années précéden-
tes le stage, de perfectionnement
réservé aux joueurs de football liéen-
ciés fut suivi par les représentants
de toutes les ligues régionales. Au-
cune sélection préalable.
Le stage national qui débute au-
jourd'hui, 40, boulevard Jourdan, à
l'E.N.E.P S., est un stage au deuxième
degré, peut-on dire.
Dans tous les comités, on a tra-
vaillé et, cette dernière quinzaine, on
a décerné des brevets aux plus aptes
parmi les conctirreilts.
Les meilleurs de ces derniers, dans
la proportion de 1 pour 15 candidats,
ont été retenus et se présenteront
aujourd'hui, boulevard Jourdan, pour
subir l'ultime épi,eiive. A la fin d'une
quinzaine particulièrement chargée
les diplômes de moniteurs nationaux
récompenseront les joueurs dont la
technique sera supérieiire.
On connaît le programme du stage
national qui est très vaste 6t comporte,
en dehors des leçons de culture phy-
sique, des cours sur l'arbitrage, l'en-
tretien des terrains, le masrage, le
rôle éducatif du sport, les premiers
soins à donner aux blessés, l'hygiène
et l'alimentation. l'histoire du football
à travers les âges, l'administration
d'une Fociété. etc..
Techniques et tactiques du football
sont également à l'honneur, on s'en
doute. Bref, du 15 au 31 iuillet, sous
la direction technique de M. Barreau,
les stagiaires peuvent emmagasiner une
somme de connaissances indispensables
à ceux qui veulent devenir moniteurs
et enseigner le football moderne.
Rappelons que furent lauréats les
DeJfour, Aston, Simonyi, HeallCOllrt.
Perpère, Herrera. Cottin, Lefèvre, que
l'on considère aujourd'hui comme les
meilleurs techniciens français. Ils l'out
d'ade football de France.
Le stage national débutera ce matin,
à 7 h, 30. par la leçon d'('dul'ation phy-
sique, donnée par M. Baquet. Puis. 11
9 heures, M. Henri levain déclarera le
stage ouvert en présence de MM. Pas-
cot et Venturini.
B. C.
MEILLEUR PERFORMER FRANÇAIS 1943 DU TRIPLE SAUT...
Gilbert Prouteau saute
avec sa lyre !...
Le sociétaire du N.U.C. peut battre bientôt le record national!
« Dites donc, M'ame Leroux, regardez ce beau jeune homme qui passe
sur l'autre trottoir, là-bas, on dirait le petit Prouteau !
— Ma foi, oui, M'ame Dupuis, c'est bien lui, mais, tout de même, ce
qu'il a grandi !...
— A ce qu'il parait, M'ame Leroux, qu'il fait de la-course à pied, --et on
dit même que c est un clam-
pion !...
— Hé là, bien sûr, ca ne m'étonne
point, ça a toujours été un ra-
pide !... »
Voilà donc a
peu près ce
g u' o n entend,
dans la petite
-cité vendéenne
de F,olltenay-le-
Oo^mPe, 7uand, le
champion de tri-
ple saut, Prou-
teau, meilleur
performer fran-
çais de l'année,
avec 14 m. 18, re-
tourné au pays
pour se retrem-
per dans l'at-
mosphère natale qui lui est chère.
C'est en effet en 1918 qu'à Nesmy,
tout près Fontenay-le-Comte, naquit
Gilbert Prouteau. Passons sur les pre-
mières années de son enfance, divi-
sées, comme l'intéressé nous l'a lui-
même confié, en part égabes, entre le
bibere?i, le pipi au lit et les fess,des.
L'empreinte...
Puis, Gilbert entra au collège de
Fontenay. Et c'est là qu'il rencontra
.celui qui devait être à l'origine
toute sa carrière sportive : le profes-
seur Thomassont.
Gymnaste émérite. ancien officier de
marine, p-édagogue achevé et aux mé-
ithoefos d'une surprenante nouveauté,
' le professeur Thomassont discerna vite
en Gilbert le sujet d'avenir, promis
aux plus brillants succès.
i Ce fut lui qui. le premier. initia
• Pl-.oltteau au Il triple bond » e-t à la
! « rondelle « (termes techniques ven-
déens pour désigner le triple saut et
le disque).
' Le seul point noir, p'o'ur le dévoué
mentor de Prouteau. était que son
élève ne mordait pas assez aux agrès,
n'ayant pas dans les bras un dyna-
mismtô équivalent à celui que véhi-
culaient ses •membres inféi-ieurs...
Quant au côté instruction, Prouteau
recevait (7us,,i au collège tout ce qui
était souhaitable, par les soins vigi-
laf/ts . du professeur François Lecocq,
i. international bien connu d'histoire
et de oéngraphie, et ami intime du roi
('aro,l [" de Roumanie n. Puis, ses étu-
des secondaires achevées, Prouteau, la
mort dans l'âme, quitta le pays et
s'en fut à Paitiers préparer sa licence
ès lettres.
Le blé qui pousse !
La consécration sportive commença.
Seoond du championnat régional des
110 haies, champion des 400 m. en 1938,
Prouteau montrait de réelles disposi-
tions. En 1939, Gilbert monta à Paris
et, sous les couleurs du CASG, se classa
second des Championnats de Paris de
triple saut, puis fut sélectionné pour
les Jeux Univers itaz»reu
S Après la fin des hosMlités, Prouteau
entra à A ntibes, et en sortit moniteur
en 1941.
Il continuait, pendant ce temps, à
pratiquer le triple saut et se classait
deuxième du Championnat National en
19 41 et 1942.
Cette année. Prouteau. maintenant
licencié au Nice UC, a monxtré qu'il
tenait une forme excellente et plu-
sieurs fois, officieusement, il sauta
plus loin que les 14 m. 31 dit, record
de France. Tout porte à croire' que ce
record sera bientôt sa propriété et
que Prouteau veut le porter à 14 m. 50.
Pégase au stade
>Maip, outre ces qualités physiques
qui le mettent déjà particulièrement
en vue. Prouteau possède aussi une
autre corde à son arc ; c'est un poète.
Lauréat du Prix ea littérature du
C. G., auteur de plusieurs recueils
poétiques, Prouteau s'intéresse tout
particulièrement à la liaison de la
poésie et djj. sport, et ses œuvre, sont
de toute première qualité.
Mais avant tout, - quels sont les
vœux les plus ardents de notre sau-
teur à la lyre ?
Revenir un jour, rayonnant et fier,
dans sa petite ville de Fontenay, et
ramener à son vieux maître, le protes.
seur Thomassont, un titre national e.t
un record solide.
La poignée de main émue qu'H en
recevra alors lui sera bien sensiblt.
Surtout que lui, nous l'avons déjà
dit, n'a rien dans les bras !...
Robert Cusin.
POUR LES POSTES
DE DIRECTEURS SPORTIFS
DES DEUX EQUIPES FEDERALES
PARISIENNES
Trois noms : MM. Crevel,
Herrera et Vuillemin
On sait que deux équipes fédérales
sont prévues pour Paris, mais on ne
connaît pas encore les noms des direc-
teurs sportifs chargés de s'en occuper.
Jusqu'à présent, on a parlé de la can-
didature de M. Crevel, laquelle sera
vraisemblablement acceptée. Pour la
deuxième équipe, on avance les noms
de M. Herrera ou Vuillèmin.
Herrera. arrière du Stade-CAP la sai-
son passée, a été très apprécié pour ses
connaissances techniques, notamment
lors des stages nationaux et régionaux.
Spécifions toutefois que Herrera ne se-
ra consulté que ce matin. /
Quant à Vuillemin, il était directeur
technique du Red Star. Mais il appar-
tient à la Direction régionale du C.G.
qui ne le tâchera, sans doute que diffi-
cilement.
Par ailleurs, le C.G. envisage — nous
l'avons annoncé — de porter de 14 à 15
le nombre des équipes fédérales.
Consultée à ce sujet, la 3 F a dit
qu'elle préférerait un championnat a
14 équipes seulement', étant donne le
nombre de dates disponibles dans une
saison.
Rappelons en effet, qu 'en 1942-1943,
le Championaut national comportait
16 participants dans chaque zone et ne
(Jut se terminer à' la. dette [IHute ill%-
posée pour la clôture de la saison, bien
~ que l'hiver, exceptionnellement clément,
ne soit pas venu troubler la bonne or-
donnance du calendrier. 0
C.
LA PÊCHE^
AU COUP I
Pour recevoir une in- B
t'ressente brochurede H
96 pages sur LA PÊCHE AU COUP. H
Écrivez aux I
PRODUITS TORTUE |
Serv.l C ) 155. Rue St-Denis, Paris. M
Prière de joindre à votre lettre,, M
4 fr. 20 en timbres-poste. Il ■
10, r. Faubourg-
Montmartre -
Téléphone :
TAItbout 70-80
Directeur général
Jacques GODDET
JEUDI
15 JUILLET 1943
441 A N N E t
N" 15.473
1 1 Franc,
L'Auto offre ce soir,
aux Parisiens - et presque à domicile -
un véritable
Gala de la Rouie :
Un lévrier peut. aussi bien qu'un rude rouleur,
gagner "La Course dons Paris"
TROPHÉE RIZ-LA-CROIX organisée par L'Auto
et c'est pourquoi Gustave Danneels sera notre favori
devant un peloton comprenant Idée, De Backer, Danguillaume, Rossi, Bonduel, Depredomme, Gaudin, B. Faure, Giguet, etc.
La bataille reprend pour le Grand Prix du Tour
de France, et le maillot jaune de Danguillaume
est en ranger !
Troisième édition de la « Course dans Paris » ... Un succès monstre;
0 succès si formidable que la sélection a dû être extrêmement sévère, que
1 hommes d'une indiscutable valeur ont été éliminés; qu'il y eut, jusqu'au
mier moment, des supplications, des pleurs et des grincements de dents !
passons... Un fait domine : en trois ans, l'épreuve de L'Auto s'est im-
ie On nous permettra de dire que c'est un résultat peu bana.l et de
;;;rquer que plus d'une grande
J'otnpétition routière ne connut la
notoriété qu'après une période beau-
J,up plus longue.
la réalité, la « Course dans Paris »
manquait au calendrier français, et
en trouve la preuve dans cet ex-
aordinaire engouement qu'elle suscite
Ljntenant parmi les as belges et fran-
(jis.
Et puis. cette année, elle fait partie
iî8 « neuf grandes » comptant pour le
(lasseruerit du Grand Prix du Tour de
rance. C'est une autre, et non moins'
bOnne explication.
Deux clans
Examinons, sans plus attendre, la
ye des tionnés. Deux clans : ceux
jt"; « Bruxelles-Paris ». représentés par
Bonduel, Keteleer, Bouffier, Depre-
iomme, Vlaemynck, lîossi, May'e, Mi-
Ihouard, Lowie, Speicher, Louviot, J.-
j Goasmat, Virol, Brambilla, Le Gue-
iei Rossier, Claes. Neuville, Quertain-
mont, S. Jézo, Goutorbe, Pedrali, Lauk,
je Backer, Putzeis, Ockers, Thiétard,
Dubuisson, etc., soit au bas mot une
irande trentaine d'hommes de premier
plan qui ont accompli, en guise de der-
nière sortie sérieuse, 350 km., sinon ra-
pides, du moins fatigantr,; une tren-
laine de gaillards auxquels on aurait
mauvaise grâce à contester, en revitTI-
(he, un degré d'entraînement très
ilevé...
Puis le clan de ceux qui se réservè-
rent en vue de la ronde autour de la
Capitale, et parmi lesquels on doit ci-
ter : I d é e, Danneels, Bonnaventure,
Gauthier, Cogan, Dorgebray, Camelli-
4 NATIONS REPRESENTEES
56 Français
. 31 Belges
4 Italiens
2 Hollandais
ni, Ach. Buysse - vainqueur de l'an
dernier - Sercu, Moerenhout. Leroy,
Coûtai, Blum, Disseaux. Fonteyne. G.
l.apébie. Cosson, Deforge. B. Fatire,
Giorgetti. R o b i c, Soffietti, Damiens,
Seri, Roi, Marcaillou, Gianello, A. Van
fchendel, Galliussi, Danguillaume. Gau-
din, Giguet. Archambaud. soit une au-
tre grande trentaine de coureurs dont
le dernier dimanche fut parfois glo-
rieux mais, à coup sûr. moins rude que
telui des « Bruxelles-Paris ».
Arrêtons-nous là pour le moment, et
passons à un chapitre d'un autre or-
Íre.
Parcours sévère
Le monieut. est venu, en effet, de po-
ler cette question : existe-t-il un type
(hommes de la Course dans Paris,
tomme il en existe pour un Paris-Rou-
taix ou un Paris-Tours ?
Les résultats précédents ne nous ap-
prennent pas grand'chose à cet égard :
So?ier, vainqueur 1941. est un homme
dur et relativement peu rapide, un
, flahute » français. Au contraire, Ach.
%Bse, vainqueur l'an dernier, est un
lévrier, un homme vite auquel manque
parfois un peu de résistance. Dissem-
blance totale, par conséquent.
Résumons : dure, la Course dans Pa-
ris l'est par la nature du sol — ces
îiws qui font inlassablement vibrer
ATTEINDRA-T-ON LE 39
DE MOYENNE ?
î 1941 : moyenne horaire : 35 km. 653
! 1942 : moyenne horaire : 38 km. 532
j 1943 : ?
but l'organisme —, par ses côtes du
t-oulevard Lefebvre et des boulevards
wout-Mortier à gravir 4 fois... •
1 Propice aux coureurs racés, aux dé"-
marreurs, elle l'est aussi, dans une
tPltaine mesure, grâce à sa distance
duite : 140 km., et au profil de la
wls du boulevard Lefebvre : une
rampe que des sprinters tels que
)Iaye ou Blum « arrachent - en quel-
Mes-una de ces coups de rein dont
1,8 ont le secret.
Bref, on ne peut et on ne doit né-
gliger les chances de quiconque.
Que fera le « maillot jaune » ?
Sous voici donc revenus aux cou-
reurs, Oui, mais non encore au pro-
Jpstic ! Car un autre sujet vaut
'être traité : va-t-il y avoir lutte
du VOUr le maillot jaune du Grand Prix
Tour de France, actuellement dé-
tenu par Camille Danguillaume? De-
Paris-Tours, le « lionceau » est
sérieusement menacé par Gou-
lorbe.
LES TEMPS TOUR PAR TOUR
1941 1942
1" tour : 54' 13" 52' 30"
2' tour : 58' 14" 54'
3' tour : 1 h. 5" 55' 20"
4' tour : 1 h. 3' 4" 56' 10"
Le leader vient de passer quelques
semaines de demi-repos : petites cour-
ses sur route ou compétitions sur
piste. Va-t-il nous revenir avec la
f grande cadence ? Au contraire. Gou-
torbe courait, dimanche dernier,
Bruxelles-Paris. Il s'y comporta bien,
puis fit une chute dont il porte en-
core les traces. Attaquera-t-il ou
attendra-t-il les Grands Prix monta-
gnards, si proche maintenant ?
Et, encore, que vont devenir les
suivants ? Accordez un coup d'œil au
classement général individuel et vous
constaterez que, sauf de' très rares
exception, tous les « costauds » du
Grand Prix du Tour de France seront
là ; prêts à défendre leur bien.., ou
à tenter d'améliorer leur position.
N'oublions pas à cet égard les dé-
clarations formulées par un Benoît
Faure lors de sa victoire de Valence-
Annecy 'et tenons compte du fait que,
depuis Paris-Tours, il y a eu, dans
les deux sens, de nombreuses sautes
de forme... C'est, en vérité, la saison
routière qui va reprendre dans toute
son ampleur, après un entr'acte d'un
mois et demi entrecoupé de rares
escarmouches !
Encore les Belges ?
Si nous en croyions nos confrères
belges, il n'y aurait pas à hésiter
quant au choix du favori... Selon
eux, Achille De Backer doit triompher
à l'arrivée de la course au Trophée
Riz-La-Croix. Nous ne serions évidem-
ment pas trop surpris qu'il en fut
ainsi, car l'homme marche à la per-
fection et sera avantagé par la dis-
tance réduite...
Mais il y a tout de même lieu de
chercher ailleurs... Parmi les visiteurs
d'outre-Quiévrain, il faut nommer
aussi : Ach. Buysse, Danneels, Fon-
teyne, Moerenhout, Disseaux, Van
Overloop, Bonduel, Keteleer, Vlae-
mynck, Lowie, Kint — s'il parvient
à effectuer le voyage, des engage-
ments antérieurs l'ayant ramené en
Belgique — Deprehomme, Dubuisson,
N eu ville, Claes...
Du côté français, on ne saurait ou-
blier la présence du tandem des » re-
venants > Archambaud-Speicher, de-
Louviot, Danguillaume, Goutorbe,
IJolhats, De Muer, Leroy, Maye, Virol,
Thiétard, Giguet, Marcaillou, Gau-
thier, Blum, Benoît Faure, G. Lapé-
bie, Soffietti, Gaudin.
Enfin, le camp italien n'est pas à
dédaigner, avec ses Rossi, Brambilla,
Camellini....
Ce pronostic n'est donc pas une
mince a'f faire ! Mais un résultat
récent retient notre attention : un
champion gagna deux étapes de
l'Omnium français de la route; il
triompha sur 126 km. en ligne, puis
dans une redoutable épreuve de côte.
Cet homme, c'est
Gustave DANNEELS
et nous lui ferons confiance. « Gust >
e,st, certes, un lévrier. mais ce lévrier
était également en tête à l'arrivée
de Paris-Tours...
Derrière? Pour ne rien vous cacher,
nous croyons à . une arrivée au sprint
favorable au susnommé « Gust > de-
vant un paquet susceptible de com-
prendre Idée, 'De Bâcher. Danguil-
laume, Gaudin, B. Faure, Depre-
domme, Bonduel, Giguet, De Muer,
Brambilla Rossi...
La foule parisienne va s'offrir,
après le travail, une soirée de très
grand sport; va assister — à domi.
cile, ou presque ! - à un véritable
gala de la route.
Claude TILLET.
L'horaire probable tour par tour
l-r TOUR "V T^TTR 3 Tr~vTTf?. 4' TOUR
km. h. "i. km. h. m. km. h. m. km. h. m.
Dép. du Parc des Princes) 117 45 1 1 1 | | |
Porte de Versa.illes ! 3 3 | 17 50 | 38 3 T 18 45 | 73 3 | 19 40 | 108 3 1 20 35
Porte d'Italie . | 9 | Il 59 | 44 ! 18 54 1 79 ! 19 49 ! 114 | 20 44
Porte de Ménilmontant ..1 17 3 1 18 12 1 52 3 1 19 01 | 87 3 i 20 02 1 122 3 j 20 57
Porte de Cliehy | 26 8 | 18 27 | 61 8 | 19 22 | 96 8 | 20 17 1 131 8 | 21 12
Porte de Saint-Cloud ... | 35 | 18 40 | 70 | 19 35 \ 105 | 20 30 1 140 1 21 25
Arr. au Pare des Princes l 1 | 1 1 | | 141 1 21 27
Nous avons négligé, pour le calcul du kilométrage, les quelques hecto-
mètres séparant le Parc des Princes de la porte de Saint-Cloud, où les cou-
reurs lentrent dans le circuit.
POUR ENCADRER LES ARRIVEES DE LA « COURSE DANS PARIS »
EN « SEMI-NOCTURNÈ », CE SOIR, A 19 HEURES, AU PARC DES PRINCES
l'omnium sera-t-il à la facile mesure
des Kaers, Cools et Van Steeberghen ?
Non, car le trio Blanchet, Landrieux et Prat est un péril certain pour les meilleurs !
Roux et.,. Iacoponelli favoris dans leur domaine respectif
l' On saurait asseoir un omnium de façon plus équilibrée et plus pas-
îltsnrt »que celui auquel nous assisterons ce soir, au Parc des Princes, en
'Hieiti J1, les arrivées de la Course dans Paris. A quoi devon-nous cette
ton ' " au fait que le colosse de Vosselaer Karel Kaers, sera là avec
lion .Proi ?é. *' ''extraordinaire Van Steeberghen, pour épauler Cools, cham-
belghen Belgique de l'omnium. En effet, l'épreuve où Kaers et Van Stee-
'Hniiu étaient engagés, et qui devait nous priver de leur présence, a été
Iilfio» ' L au DlO!: terriblement :
Il'icace que la sélection de spécia-
l, » français : Blanchet, Landrieux
1rsconstituera à coup sûr con-
ce trio de cracks belges.
Les plus probantes...
I 1 Ussi bien, n'est-ce pas tant la dua- '
lité franco-belge qu'il convient ici de
placer en évidence, mais plutôt ce re-
lief de performances qu'il est logique
d'attendre d'une telle confrontation.
Sur quelles basses s'effectuera-t-elle?
En trois manche<>, dont deux sont et
demeureront toujours les plus proban-
tes de l'effort - intrinsèque : le kilo-
mètre contre la montre et la pour-
suite. Dans ce double domaine où l'in-
diyi(Itiztlité s'exprime sans autre inter-
vention ni autre infuence que la
classe de l'intéressé, une lutte très ou-
verte s'annonce. Car si nous ignorons
exactement les possibilités du jeune
et puissant Van Steeberghen ..sur 1 ki-
lomètre. au Parc, nous pouvons présu-
mer qu'il voisinera à quelques frac-
tiôns de seconde près. avec* les temps.
toujours sensationnels quand ils le
veulent, d'un Kaers et d'un Cools.
Les Belges, d'un fil ?
Or, nous savons que Blanchet, Prat
et Landrieux sont de taille à chatouil-
ler les 1' 10", au Parc si le vent ne
sévit pas trop. Voilà qui approche de
bien près la moyenne attendue chez
t e u r s adversaires. Le retentissement
(I"uiie telle rencontre accentuera, d'au-
tre part, l'extrême rivalité en pour-
suite. Reste l'individuelle, où KAERS-
VAN STEEB ERGHEN-COOLS devraient
faire valoir plus sensiblement leur su-
périorité dans les sprints, et enlever
le classement général. Mais ce serait
une erreur impardonnable que de dé-
clarer certain un tel pronostic, car
Blanchet, Landrieux et Prat, s'ils pa-
raissent devoir être battus dans chaque
manche, ne le seraient que d'un fil.
Leur entente constituera un réel péril,
au contraire, pour le gratin belge,
comme elle le serait pour n'importe
quelle autre formation de grande en-
vergure.
G. Sérès ? Le Boulch ?
Derrière motos conijy)erciales, six can-
didats à un succès difficile : le Suisse
Hehlen, les nationaux G. Sérès, Roux,
Le Boulch, Chazaud et Grauss „
En installant ROUX sur les tablettes
des favoris, nous songeons à ses com-
portement toujours impeccables dans
la spécialité... et aussi à la belle condi-
tion qu'il a démontrée, dimanche der-
nier. à Nice. Mais G. Sérès, mais Le
Bouich, mais chacun de ses autres ri-
vaux surprendraient-ils beaucoup en
renversant cette prévision ?
lin vitesse amateurs. il serait surpre-
nant que IACOPONELLI, brillant vain-
queur, à Vincennes, dimanche, n'ajou.
tât un nouveau fleuron à sa couronne
de lauriers. Nous avons dit surprenant,
mais non impossible, car parfois il
court sans réflexes prompts... Mais les
fâcheuses expériences -ne sont-elles pas
salutaires ? laco a dÜ, comme le re-
nard. jurer qu'on ne l'y prendrait
plus...
François Terbeen.
ID
est émis au porteur et RAP-
PORTE UN INTÉRÊT DE
3 % dont la moitié est payable
à la souscription. Il est exempt
de tous impôts présents et fu-
turs touchant les râleurs mobi-
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peut être remboursé à toutes
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",AriAI'. Uécit, sc^ui-
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Ilté de mobiliser tout on partie
LU<>* bon. qu'il détient.
Uns«h aux BONS D'ÉPARGHE dans toutes les
7T" P*MiqnM, 1.. PwMpUeM. 1m Bureaux
à la ranque de France, lui Ciîssm
les Kmijïm. chez les Hot aire M, ttr
il itmumlm_ ,
" Votre favori ? " demande-t-on
...et Van Overloop répond :
" Van Overloop ! "
Arrivée en paquet... d'une vingtaine de
cracks belges, hier matin, à L'Auto 1 En
attendant les services du radioreportage
qui les avaient convoqués, les cracks
d'Alcyon : Vlaemynck, Declçfcq, Van Over-
loop, Hendrickx; de Dilécta : Bonduel,
22 VAINQUEURS 43
IDEE : Crit. Nat. de ZN, Gd Prix
de Provence.
ROSSI : Paris-Reims.
VIROL : Gd Prix du Pneumatique.
GAUTHIER : Crit. Nat. de ZS.
COGAN : Vichy-Limoges, Gd Prix de
Guéret.
LE GliEVEL : ler arriv. de Paris-
Dijon.
BI,UJU : Crit. du « Courrier du Cen-
tre n.
GUEGAN : Paris-Aleneon.
DISSEAUX : Circuit de Paris.
B. FAURE : Crit. Ville de Nice, Va-
lence-Annecy.
GIGUET : Gd Prix de Nantes.
GAUDIN : Paris-Tours.
LEROV : Omnium de la Route.
DANNEELS : 2 premières étapes
Omnium de la Route.
BRAMBILLA : Mt-Chauve, Crit. du
Mt- Ventoux.
Aeh. BUYSSE : Tour des Flandres.
MOERENHOUT : Crit. des Mts Flan-
driens.
COSSON : Gd Prix du Camembert.
DE MUER : Circuit du Plateau d'An-
goulême.
ARCHAMBAUD : Critérium de « La
France Socialiste n.
P. NERI : Circuit des Deux-Lacs.
MARCAILLOU : Gd Prix de Cahors.
Keteleer, Depredomme; d'Europe : Schotte,
Van Houtte; d'Helyett : G. Claes, Adriaens-
sens; de Mercier : Verschueren, etc., se
sont tous mis d'accord sût point : la
Course dans Paris, avec ses 140 km.' de
pavés — même moins terribles que ceux
des Flandres — convient parfaitement a
leur tempérament (quoique n'ayant ja-
mais couru cette épreuve, pour la plu-
part !)
« Dans Bruxelles-Paris, dit ; VIaemynck.
je devais gagner si je n'avais crevé à
Saint-Denis, où j'avaie 25" d'avance
Je n'ai rien dit à personne et j'ai roule
jusqu'au Parc sur ce boyau de 450 gram-
mes, heureusement résistant. Mais je me
suis écroulé au terme d'un tel effort, et
c'est ce qui explique que je n'ai pu par-
ticiper au sprint. Mais, dans la Course
de demain, j'ai l'intention de prendrè
ma revanche. Si l'arrivée a lieu au sprint,
je vois Danneels triompher... »
« Et moi ? »
Le' jeune et souriant Van Overloop ne
partageait pas ce point de vue.
« Quel coureur estimez-vous avoir le
plus de chance ? » lui demandions-nous.
affectait un moral de bataille : s'a-
gira d'amener Danneels pour la décision »,
exprime-t-il par le truchement de_ V'ae-
mynck qui, parmi - les Belges présents,
faisait figure de mentor et de cicérone,
tant son aisance est plaisante.
« Speicher a fait un travail extraor-
dinaire dans Bruxelles-Pari.s. souligna en-
core Vlaemynck. Il peut être demain le
premier Français: mais il faudra nous
méfier de Guy Lapébie, si rapide... »
Georges Claes ne disant mot, il nous
fallut le tirer de ses méditations ;
« Moi ?... Oh ! ça va, et j'ai aussi ma
chance. Mais si de Backer peut s'échap-
per, il sera difficile à rejoindre, car c'est
une vraie locomotive ! »
LE PALMARES
1941. — 1. Paul Rossier, sur bic. Di-
lecta, pn. Wolber, 140 m. en
3 h. 55' 3"; 2. Le Guevef, 3 h.
58'; 3. Pedrali; 4. J.-M. Goas-
mat; 5. Mercier.
1942. — 1. Achille Buysse, sur bic.
Dilecta, pn. Wolber, 140 km.
en 3 h. 38'; 2. Bonduel; 3.
Moerenhout; 4. Lowie; 5. Vlae-
mynck. 1
Des pronostics
« Mais encore, insistâmes-nous, quel est
votre favori ?
— Van Overloop ! »
Verschueren se prononça finalement
pour... le même. Décidément, Van Over-
loop et Danneels se partagent les faevurs de
leurs rivaux et équipiers Seul, Adriaens-
sens pronostiqua une victoire de... Claes
Les chances françaises ? Bien oubliées
dans ce bouquet de données belges, faites
par des hommes qui savent avoir atteint
leur pleine forme.
« A trois semaines du Championnat de
Belgique, devait nous dire un confrère
belge qui accompagnait notre confrère
Vernisk dans cette visite à L'Auto, il se
trouve au moins 20 Belges qui peuvent
prétendre v-ainere.
Car Van Eenaeme, Claes, Keteleer,
Sercu, Van Overloop, Maelbrancke, Vers-
,-hueren (excellent sur les montagnes rus-
.ses... wallonnes), de Backer (qui n'aurait
pas dû être débordé dimanche), et encore
les Schotte. Bonduel, Danneels, Declercq,
Achille Buysse peuvent indistinctement
ravir à Lowie et à Vlaemynck des lau-
riers qu'ils seraient, au chapitre de la
régularité, les plus qualifiés pour leur
disputer.
F. T.
Vous lirez dans
de demain vendredi les
COMPTES RENDUS
CRITIQUES
COMMENTAIRES
relatifs à la
COURSE DANS PARIS
TROPHEE RIZ-LA-CROIX
de notre Directeur Jacques GODDET
de nos collaborateurs CI. TILLET et
A. BAKER D'ISY; de notre corr. gén.
en Belgique O. VAN GODTSENHOVEN
DISCUSSION AUTOUR D'UNE
COUPE DE FOOTBALL
Mais il s'agit de
la Coupe des
"Meilleures 4 "
offerte
par
Et c'est le Stade C.A. Paris
qui l'emporte pour ses
performances en Championnat
de Paris amateurs
Avant la guerre, « L'Auto » orga-
nisait la Coupe des < Meilleures Qua-
tre » réservée aux clubs du Cham-
pionnat de Paris amateurs. Cette
Coupe, dont le dernier vainqueur fut
le Racing Club de France, récompen-
sait le club qui obtenait les meil-
leurs résultats en équipe première,
réserve, première juniors, première
cadets.
Le total des points obtenus dési-
gnait le lauréat.
Peu après l'ouverture de la saison
1942-1943, L'Auto décidait de repren-
dre la Coupe des < Meilleures Quatre ».
Mais une grosse difficulté noue at-
tendait dans la réalisation de ce pro-
jet.
En effet, cette saison, les douze équi-
pes disputant le championnat de Paris
division d'excellence ne sont pas toutes
classées dans les mêmes groupes, en ju-
niors et en cadets.
C'est ainsi qùt, seuls de la division
d'excellence équipes premières, le SF-
CAP. le RCF, l'US Métro. Enghien et
Noisy, appartiennent,' dans les crité-
riums cadets et juniors, au groupe I,
division d'honneur, tandis que Charen-
ton est .en groupe II, et les autres en
groupe III.
Ce qui a valu à certains clubs de dis-
puter un championnat à sept. et à
d'autres à cinq ou quatre participants.
On conçoit qu'un classement équita-
ble dans ces conditions était impossi-
ble.
Nous décidâmes donc, tout d'abord,
de considérer comme la « meilleure
quatre » la société dont les résultats
en 1", Réserve, 2' et 3' équipes étaient
les plus brillants.
Le SF-CAP. huitième du championnat
division d'excellence équipes premières,
deuxième en réserve, vainqueur en
équipes deuxième et troisième, enle-
vait la Coupe avec les points suivants :
1. Stade Français-CA Paris : 209 pts
(38 + 56 + 56 + 59) ;
2. RCF : 202 pts (53 + 55+46 + 48);
3. S. Enghien-Ermont : 201 points
(49 + 47+52 + 53) ;
4. AS Amie.: 190 pts (54 + 50 + 44 + 42);
5. ES Juvisy : 177 pts (42 + 60 + 37 + 38);
6. SO Char.: 173 pts (54 + 43 + 38 + 38).
Une autre solution
1 Mais, pris de scrupules, nous cher-
châmes une formule nous permettant
de tenir compte des résultats obtenus
en juniors et en cadets, comme les an-
nées précédentes.
Les douze équipes premières avaient
toutes disputé leur championnat, ain-
si que celui des équipes réserves avec
chacune vingt-deux matches. Par con-
tre, en juniors et en cadets, les points
obtenus étaient la résultante, ici de
douze matches, là de huit, ailleurs de
dix.
Une règle de trois nous permit de
compenser ce déséquilibre en ramenant
le tout à une moyenne de points cal-
culés sur un total de vingt-deux mat-
ches. * ' '
Un peu tiré par les cheveux, direz-
vous ? Peut-être ! Mais le résultat apai-
sait nos scrupules. La logique était
respectée : le Stade-CA Paris l'empor-
tait de nouveau, mais cette fois de-
vant l'AS Amicale. •
Nous avions le classement suivant :
1. Stade Français-CAP : 207 points
(38 + 56 + 53 + 60) ;
2. AS Amie.: 205 pts ^54 + 50 + 44 + 57);
3. RCF : 198 pts (53 + 55 + 48 + 42';
4. S. Enghien-Ermont : 171 points
(49 + 47 + 27 + 48);
5. Juvisy: 161 pts (42 + 60 + 37 + 22), etc.
Tout est bien, donc, qui finit bien.
Et le Stade-CA Paris a bien mérité de
remporter la Coupe des « Meilleures
quatre » offerte par L'Auto.
René Cotteaux.
LE PROBLEME DE LA COORDINATION
RAIL et ROUTE
"...Une solution équitable
au terrible problème de la coordination..."
Les tenants du rail et ceux de là route étaient réunis, l'autre matin,
en gare de la Chapelle, sur l'invitation de la Société pour l'Union des
Transports Ferroviaires et Routiers, aux destinées de laquelle préside,
depuis bientôt dix ans, un homme qui est des nôtres, et dont le nom'
sonne bien « allt()]1101)¡le», Al. Kene
Porte, frère du regretté Robert
Porte, qui fut si longtemps direc-
teur commercial de Panhard.
L'UFR voulait à la fois rappeler sa
formule de coordination rail-route, et
montrer les progrès réalisés pour assu-
rer de la façon la plus pratique, la
plus sûre, les transports « porte à
porte ,» à grande distance.
Aux côtés du président du Comité
général de coordination, vice-président
du Conseil supérieur des transports. M.
Daniel Boutet, il y avait là le minis-
tère des Communications représenté
par M. Robert, directeur de la Coordi-
nation; le COA, la SNCF, les construc-
teurs de tracteurs automobiles et de
semi-remorques, des ingénieurs des
transporteurs routiers : presque un
congrès rail-route.
Tout d'abord, M. René Porte rappela
ce qu'avait voulu l'TTFR :
Faire bénéficier les transports de
marchandises à grande distance, de la
sécurité du rail et de la souplesse de
la route. Et cela, en permettant aux
véhicules de prendre le train entre
centres de collecte et centres de distri-
bution, permettant ainsi le porte à
porte, sans rupture de charge.
L'automobile prend le train
Et voici de quelle façon l'UFR a fait
publiquement sa démonstration, qui,n'a
En bas : Le tracteur refoule, en marche arrière, la remorque routière
sur la rame de wagons. Les pneus ne porte7it plus sur la plate-forme.
Les jantes auxiliaires sont déjà « enraillées ».
En haut : La remorque automobile a pris sa place définitive sur le
wagon porteur. Un manoeuvre fixe les cales spéciales. -
J d'ailleurs que reproduit devant nous
les manœuvres déjà pratiquées depuis
plus de dix ans dans un grand nom-
bre de gares-centre, à Paris et en pro-
vince.
Perpendiculaire au quai de charge-
ment, une rame de wagons-porteurs
| UFR équipés latéralement de rails,
tous bien raccordés entre eux. et cons-
tituant une véritable voie ferrée sur
plateaux de wagons. Cet équipement
constitue toute l'économie du-système
TTFR. Les rails longitudinaux et les
organes d'intercommunication permet-
tent d'assurer le chargement des re-
morques sur wagons, rapidement, en
toute sécurité, par tous les temps, de
nuit comme de jour, avec le minimum
de main-d'œuvre et sans manœuvres. de
ivcigons.
A quai, le dernier wagon de la rame
est réuni au terre-plein par une courte
plate forme métallique dont le disposi-
tif, à plateaux mobiles, très ingénieux,
centre automatiquement la remorque
lorsque, poussée en marche arrière par
le tracteur, elle vient s'engager infail-
liblement sur le guidage continu des
rails des wagons UFR.
Puis la remorque, tout au long de
omette voie ferrée portée, roule non plus
sur les pneus, mais sur les roues auxi-
liaires à boudin dont elle est munie,
système qui n'entraîne aucune compli-
cation mécanique.
Ainsi, comme un wagon sur une voie
foi-rée. la semi-remorque automobile
peut être conduite à l'extrémité de la
rame, en toute sécurité et très rapide-
ment.
Même manoeuvre pour une seconde
remorque qui s'en va rejoindre la pre-
mière, puis pour une troisième, et ainsi
peut être formé eu un temps record
tout un train de véhicules automobiles,
à raison de deux ou trois minutes de
manœuvre totale pour chaque remor-
que, immédiatement bien calée sur les
rails UFR par des cales spéciales qui,
depuis bien des années, ont fait leurs
preuves.
On relève les organes d'intercommu-
nication et, dès lors, les wagons sont
prêts au départ.
Sur un autre quai, maie celui-là pa-
rallèle à la voie, oh procéda à une
manœuvre de chargement latéral. Car
l 'IJ.P.R. a résolu le problème, quelle
que soit la disposition des quais.
Mariage de raison
Le matériel semi-remorques qui a été
présenté l'autre matin par l'UFR est
remarquable : châssis renforcés. car-
rosseries-fourgons entièrement métalli-
ques et très lég-ères. citernes. carros-
series isothermes, le tout réalisé avec
le concours de Lagache et Glaszmann,
Tita ■n-C.G.C-E.M., Digard, Autohiueau.
flèche rabattable atitoma,tiqiie. admira-
lilei-iient éqiiililirée: accrochage automa-
tique du type FAR, manœuvres aisées
des petites roues auxiliaires pour leur
utilisation lorsque la semi-remorque
n'est pas attelée à un tracteur et
éprouve alors le besoin d'avoir momen-
tanément quatre roues.
Tracteurs de grande classe : FAR et
Willème à moteur à explosions, et un
Sovel dont les évolutions souples et
puissantes ont fait une éclatante d,&-
monstration 'en faveur du véhicule
élee,triq lie. 1
Au résumé, manifestation de grand
orjire, et surtout remarquable dans les
circonstances actiielles.
L'UFR- nous a démontré ce Qu'on
peut attendre des transports combinés
rail-route. C'est là une solution hon-
nête an terrible problème de la coor-
dination. Il y a là mieux qu'un ma-
riage de raiRon,
Sur ce plan. tout de sagesse et d'é-
quité. l'UFR a bien travaillé.
Maurice HENRY.
Ce soir, de 19 h. à 20 h., Stade Jean-Bouin
nous pourrons juger de la forme
de nos athlètes à 10 jours
des Championnats de France
Le 400 et le 800 doivent donner lieu
à des courses particulièrement spectaculaires
Avec Vivès-Dolléans d'une part, Devigne, Chypre,
Fontaine et Soulier d'autre part
En l'absence de Ladoumègue, Wartelle battra-t-il Gallet sur 1.500 ?
Les sportifs de la région parisienne seront encore privés, cette année,
des Championnats de France d'athlétisme, si bien que rares auront été,
et seront, les grandes réunions auxquelles ces sportifs pourront assister.
C'est pour remédier à ce manque de réunions importantes à Paris que le
CAstjr. avec le concours de « Paris-
soir », organise aujourd'hui, de 19 h.
à 20 h. 30, au stade Jean-Bouin.
A dix jours des Championnats de
France, cette confrontation des meil-
leurs athlètes du moment doit donner
lieu à des épreuves disputées et in-
téressantes. D'autre part, elles per-
mettront à nos champions de parfaire
leur forme. car il faut bien le recon-
naître. nos athlètes manquent pas trop
de contact et. ainsi que nous le di-
saient hier Séra Martin et Georges
Baraton. nos coureurs ne Se rencon-
trent pas assez souvent.
Langlois doit se racheter
Ie programme de ce soir a été judi-
cieusement élaboré. Aucune série dans
les épreuves de vitesse, et il doit se
dérouler à une cadence telle que la
piste sera toujours occupée.
Aux 100 ID., Langlois, Ozel, Fusil
et Villain sont parmi les partants.
Cyclisme ou athlétisme ?
C'est le cruel dilemme
posé au public parisien
Une solution : les deux !
Trois grandes manifestations spor-
tives se dérouleront ce soir à Paris :
notre course dans Paris, la réunion du
Parc des Princes et le meeting d'ath-
létisme organisé par Paris-soir.
Il est parfaitement possible d'as-
sister aux trois réunions. Voici, pour
ce faire, l'horaire que nous vous
proposons :
A 17 h. 45 vous assistez au départ
de la Coyrse dans Paris, donné au
Parc des Princes.
A 18 h. 40, à la porte de St-Cloud,
vous verrez ie premier passage après
un tour de capitale.
A 19 h. vous serez à Jean-Bouin
pour la première épreuve d'athlétis-
me. Vous y resterez jusqu'à
20 h. 25, heure du départ du re-
lais et, à
20 ' h. 30, vous vérifierez, au 3'
passage de la Course dans Paris, à la
porte de Saint-Cloud, si vos favoris
sont toujours là, puis à
20 h. 35 vous irez au Parc où, en
applaudissant aux derniers efforts des
omniumistes, vous attendrez l'arrivée
des routiers, prévue pour
21 h. 27... Après, dame ! vous
pourrez aller dîner, car ces spectacles
sportifs vous auront ouvert l'appé-
tit !
Langlois voudra confirmer sa vic-
toire du Championnat de Paris, rem-
portée sur cette même piste, une des
meilleures d'Europe.
Sur 200 mètres, nous retrouverons
Langlois, Auvray, Forestier, plus
Dolléans, qui aura auparavant couru
les 400 mètres. L'Angevin Lepève,
blessé à la cheville, doit s'abstenir.
Langlois, battu à Poitiers, doit se
racheter de sa défaite et montrer
qu'il est bien le meilleur sprinter pa-
risien.
Un 400 de premier ordre
La course des 400 mètres s'annonce
comme le clou de cette réunion. Qu'on
en juge. Seront au départ les fina-
listes du Championnat de France
1942 : Dolléans, champion de France;
Joye, second ; Marcillac, quatrième,
qui fera sa rentrée à cette occasion :
Duffar sixième : enfin, Vivès et Thil,
les révélations de la saison. A l'excep-
tion d'Esprangle et de Durot, ce sont
donc les meilleurs spécialistes qui
seront aux prises.
Dolléans. dont ce sera le second 400
de la, saison, poursuit sa préparation
en vue du Championnat, et ne -doit
pas encore être complètement au
point, aussi lui préférerons-nous Vivès,
qui, ayant repris confiance, doit de
nouveau battre les 50".
Devigne, Fontaine, Chypre,
Mariné, Soulier sur 800
Le 800 vaudra le 400. Soulier, cham-
pion de Paris, aura comme adversai-
res Devigne. qui vaut actuellement
l' 55" : Fontaine, dont ce sera égale-
nient là rentrée : Gardien, qui dans
le Championnat de Paris, manqua de
cran ; enfin. Mariné et Chypre, qui
sont en excellente condition ainsi
qu'ils l'ont démontré dimanche, à
Ro,,nne et à Grenohle,
Si la course a lieu au train, Devi-
gne, Chypre et Fontaine ont leurs
chances : dans le cas contraire, Sou-
lier rééditera son exploit du 4 juillet.
Wartelle' trouvera-t-il
la consécration ?
Nous n'aurons pas encore, pour cette
fois Ladoumèg-ue sur 1.500, mais War-
telle sera présent, et cette présence
doit nous satisfaire. 'Wartelle est in-
contestablement l'homme qui vient. Il
a enthousiasmé tous ceux qui i'ont
vu au cours de la réunion de sélec-
tion ne pas hésiter à prendre la tête,
4-t urie certaine a,in<,e, Certes, il a
été battu, mais, ce jour-là, le Roubai-
sien a fait montre de grosses possi-
bilités
Gallet courra également ; enfin, il
y aura Menu, Pouzieux, Potrel, etc.,
un joJ.i lot malgré tout. Gallet-War-
telle, un beau 1.500 m. en perspective!
Muselet sur 3.000 mètres
Le 3.000 m. verra en ligne Chatillon,
Muselet, Petitjean, Thomas, Martin,
L-éyèque, Bastide,. Pautrat, et;c. Cette
course ne peut que faire du bien à
Muselet, qui a besoin* d'améliorer sa
vitesse Lévèque pourra, lui aussi,
« fignoler » sa préparation pour le
steeple, et Chatillon glaner un nou-
veau succès. 1 .
Duhour contre Fabre
Dans le concours, nous verrons
Motti, le jeune Lapointe, Briche et
Manent s'expliquer à 1 m. 80. A la
longueur et au triple saut, Breitt-
mann, Joanblanc et Robert Paul se-
ront en présence.
Le lancement du poids donnera lieu
à un joli duel entre C. Duhour et
Fabre, auxquels se joindront Pietraru
et Massare.
Enfin, deux courses juniors seront,
elles aussi, intéressantes : les 100 m.
avec Lebas, champion de France :
Gonon, champion de Paris ; Sigouncy,
Richard, et le 800 m. avec Auffray,
Perrault, etc.
On )e voit, ce programme doit don-
ner satisfaction aux plus difficiles.
Charmante soirée en perspective.
Gaston FREMONT.
Lalanne en forme
Il aurait à Combourg couvert
10.000 m. en 31' 6"
Dimanche, Lalanne a participé à
une réunion organisé à Combourg
(Ille-et-Vilaine), et il a remporté les
5.000 m. en 15' 55", devant Dineur,
16' 16"
Le surlendemain, au cours d'une
séance d'entraînement sur 10.000 m.,
Lalanne aurait couvert la distance
en 31' 6" Cette performance indique-
rait que Lalanne a retrouvé la forme
en vue du Championnat de France.
Rappelons que le record de France
de la distance appartient depuis
octobre dernier à Lalanne avec 30'
22' 8/10.
LE PROGRAMME DE LA REUNION
19 h. : 100 m. juniors, 100 m. se-
niors : Prix René-Lorrain (100 m.
par invitation).
19 h. 15 : Prix René-Lasserre (400
mètres par invitation).
19 h. 25 : 800 m. juniors.
19 h. 35 : Prix Edmond-Brossard (800
mètres par invitation).
19 h. 45 : 2.000 m. juniors.
19 h. 45 : Prix Roger- Beigbeder
200 m. par invitation).
20 h. : Prix Joseph-Guillemot (3.000
mètres par invitation).
20 h. 15 : Prix André-Audinet (1.500
mètres par invitation).
20 h. 26 : Relais 4 100.
. Pendant les épreuves de courses :
longueur, hauteur, poids et triple
saut.
Ladoumègue ne pourra courir
ce soir, souffrant toujours
des « tendons »
Il faut en faire notre deuil, ce n'est
pas encore aujourd'hui que Ladoumè-
gue fera sa rentrée devant le public
parisien. Et pourtant, après son succès
de dimanche à Vannes, on était en
droit d'espérer que Ladoumègue ne
souffrait plus des tendons, et qu'il al-
lait être en mesure de poursuivre sa
seconde carrière de champion.
Las ! Ladoumègue, que nous avons
vu mardi, nous a confié qu'il n'était
pas en état de courir, tout au moins
contre des coureurs de la valeur de
Ga,llet et Wartelle, car il manquait en.
core par trop d'entraînement. Et La-
doumègue de nous dire qu'à Vannes il
avait dû faire appel à toute son éner-
gie pour battre le jeune Blanchemain,
qui avait mené les premiers 500 m., en
l' 17". Ce n'est qu'à 200 m. de l'arrivée
que Ladoumègue réussit à lâcher Blan-
chemain.
Ladoumègue se ressentit ensuite de
ses tendons, et mardi il fut examiné
devant nous, à la FFA. par le Dr Cal-
vet, qui lui dit qu'il n'aurait pas dû
courir à Vannes. C'était également
l'avis du Dr Cornet qui soigne Ladou-
mègue.
Le mal dont souffre Ladoumègue
n'est pas grave, c'est surtout à l'âge
qu'il doit ses maux actuels.
Ladoumègue est engagé dimanche à
Tourooing. Fera-t-il le déplacement ?
Ladoumègue hésite ! —
G. F.
Organisateurs, soigner bien la pré-
sentation de vos réunions. De l'or-
dre, de la discipline, une bonne te-
nue des athlètes, tout cela est facile
à réaliser et impressionne favora-
blement lé public.
TECHNICIENS DU FOOTBALL
SUR LA SELLETTE
Ce matin, M. Henry Jevain,
présideint de la 3 F.,
déclarera ouvert le stage
national de perfectionnement
des jeunes moniteurs
L'an passé et les années précéden-
tes le stage, de perfectionnement
réservé aux joueurs de football liéen-
ciés fut suivi par les représentants
de toutes les ligues régionales. Au-
cune sélection préalable.
Le stage national qui débute au-
jourd'hui, 40, boulevard Jourdan, à
l'E.N.E.P S., est un stage au deuxième
degré, peut-on dire.
Dans tous les comités, on a tra-
vaillé et, cette dernière quinzaine, on
a décerné des brevets aux plus aptes
parmi les conctirreilts.
Les meilleurs de ces derniers, dans
la proportion de 1 pour 15 candidats,
ont été retenus et se présenteront
aujourd'hui, boulevard Jourdan, pour
subir l'ultime épi,eiive. A la fin d'une
quinzaine particulièrement chargée
les diplômes de moniteurs nationaux
récompenseront les joueurs dont la
technique sera supérieiire.
On connaît le programme du stage
national qui est très vaste 6t comporte,
en dehors des leçons de culture phy-
sique, des cours sur l'arbitrage, l'en-
tretien des terrains, le masrage, le
rôle éducatif du sport, les premiers
soins à donner aux blessés, l'hygiène
et l'alimentation. l'histoire du football
à travers les âges, l'administration
d'une Fociété. etc..
Techniques et tactiques du football
sont également à l'honneur, on s'en
doute. Bref, du 15 au 31 iuillet, sous
la direction technique de M. Barreau,
les stagiaires peuvent emmagasiner une
somme de connaissances indispensables
à ceux qui veulent devenir moniteurs
et enseigner le football moderne.
Rappelons que furent lauréats les
DeJfour, Aston, Simonyi, HeallCOllrt.
Perpère, Herrera. Cottin, Lefèvre, que
l'on considère aujourd'hui comme les
meilleurs techniciens français. Ils l'out
d'a
Le stage national débutera ce matin,
à 7 h, 30. par la leçon d'('dul'ation phy-
sique, donnée par M. Baquet. Puis. 11
9 heures, M. Henri levain déclarera le
stage ouvert en présence de MM. Pas-
cot et Venturini.
B. C.
MEILLEUR PERFORMER FRANÇAIS 1943 DU TRIPLE SAUT...
Gilbert Prouteau saute
avec sa lyre !...
Le sociétaire du N.U.C. peut battre bientôt le record national!
« Dites donc, M'ame Leroux, regardez ce beau jeune homme qui passe
sur l'autre trottoir, là-bas, on dirait le petit Prouteau !
— Ma foi, oui, M'ame Dupuis, c'est bien lui, mais, tout de même, ce
qu'il a grandi !...
— A ce qu'il parait, M'ame Leroux, qu'il fait de la-course à pied, --et on
dit même que c est un clam-
pion !...
— Hé là, bien sûr, ca ne m'étonne
point, ça a toujours été un ra-
pide !... »
Voilà donc a
peu près ce
g u' o n entend,
dans la petite
-cité vendéenne
de F,olltenay-le-
Oo^mPe, 7uand, le
champion de tri-
ple saut, Prou-
teau, meilleur
performer fran-
çais de l'année,
avec 14 m. 18, re-
tourné au pays
pour se retrem-
per dans l'at-
mosphère natale qui lui est chère.
C'est en effet en 1918 qu'à Nesmy,
tout près Fontenay-le-Comte, naquit
Gilbert Prouteau. Passons sur les pre-
mières années de son enfance, divi-
sées, comme l'intéressé nous l'a lui-
même confié, en part égabes, entre le
bibere?i, le pipi au lit et les fess,des.
L'empreinte...
Puis, Gilbert entra au collège de
Fontenay. Et c'est là qu'il rencontra
.celui qui devait être à l'origine
toute sa carrière sportive : le profes-
seur Thomassont.
Gymnaste émérite. ancien officier de
marine, p-édagogue achevé et aux mé-
ithoefos d'une surprenante nouveauté,
' le professeur Thomassont discerna vite
en Gilbert le sujet d'avenir, promis
aux plus brillants succès.
i Ce fut lui qui. le premier. initia
• Pl-.oltteau au Il triple bond » e-t à la
! « rondelle « (termes techniques ven-
déens pour désigner le triple saut et
le disque).
' Le seul point noir, p'o'ur le dévoué
mentor de Prouteau. était que son
élève ne mordait pas assez aux agrès,
n'ayant pas dans les bras un dyna-
mismtô équivalent à celui que véhi-
culaient ses •membres inféi-ieurs...
Quant au côté instruction, Prouteau
recevait (7us,,i au collège tout ce qui
était souhaitable, par les soins vigi-
laf/ts . du professeur François Lecocq,
i. international bien connu d'histoire
et de oéngraphie, et ami intime du roi
('aro,l [" de Roumanie n. Puis, ses étu-
des secondaires achevées, Prouteau, la
mort dans l'âme, quitta le pays et
s'en fut à Paitiers préparer sa licence
ès lettres.
Le blé qui pousse !
La consécration sportive commença.
Seoond du championnat régional des
110 haies, champion des 400 m. en 1938,
Prouteau montrait de réelles disposi-
tions. En 1939, Gilbert monta à Paris
et, sous les couleurs du CASG, se classa
second des Championnats de Paris de
triple saut, puis fut sélectionné pour
les Jeux Univers itaz»reu
S Après la fin des hosMlités, Prouteau
entra à A ntibes, et en sortit moniteur
en 1941.
Il continuait, pendant ce temps, à
pratiquer le triple saut et se classait
deuxième du Championnat National en
19 41 et 1942.
Cette année. Prouteau. maintenant
licencié au Nice UC, a monxtré qu'il
tenait une forme excellente et plu-
sieurs fois, officieusement, il sauta
plus loin que les 14 m. 31 dit, record
de France. Tout porte à croire' que ce
record sera bientôt sa propriété et
que Prouteau veut le porter à 14 m. 50.
Pégase au stade
>Maip, outre ces qualités physiques
qui le mettent déjà particulièrement
en vue. Prouteau possède aussi une
autre corde à son arc ; c'est un poète.
Lauréat du Prix ea littérature du
C. G., auteur de plusieurs recueils
poétiques, Prouteau s'intéresse tout
particulièrement à la liaison de la
poésie et djj. sport, et ses œuvre, sont
de toute première qualité.
Mais avant tout, - quels sont les
vœux les plus ardents de notre sau-
teur à la lyre ?
Revenir un jour, rayonnant et fier,
dans sa petite ville de Fontenay, et
ramener à son vieux maître, le protes.
seur Thomassont, un titre national e.t
un record solide.
La poignée de main émue qu'H en
recevra alors lui sera bien sensiblt.
Surtout que lui, nous l'avons déjà
dit, n'a rien dans les bras !...
Robert Cusin.
POUR LES POSTES
DE DIRECTEURS SPORTIFS
DES DEUX EQUIPES FEDERALES
PARISIENNES
Trois noms : MM. Crevel,
Herrera et Vuillemin
On sait que deux équipes fédérales
sont prévues pour Paris, mais on ne
connaît pas encore les noms des direc-
teurs sportifs chargés de s'en occuper.
Jusqu'à présent, on a parlé de la can-
didature de M. Crevel, laquelle sera
vraisemblablement acceptée. Pour la
deuxième équipe, on avance les noms
de M. Herrera ou Vuillèmin.
Herrera. arrière du Stade-CAP la sai-
son passée, a été très apprécié pour ses
connaissances techniques, notamment
lors des stages nationaux et régionaux.
Spécifions toutefois que Herrera ne se-
ra consulté que ce matin. /
Quant à Vuillemin, il était directeur
technique du Red Star. Mais il appar-
tient à la Direction régionale du C.G.
qui ne le tâchera, sans doute que diffi-
cilement.
Par ailleurs, le C.G. envisage — nous
l'avons annoncé — de porter de 14 à 15
le nombre des équipes fédérales.
Consultée à ce sujet, la 3 F a dit
qu'elle préférerait un championnat a
14 équipes seulement', étant donne le
nombre de dates disponibles dans une
saison.
Rappelons en effet, qu 'en 1942-1943,
le Championaut national comportait
16 participants dans chaque zone et ne
(Jut se terminer à' la. dette [IHute ill%-
posée pour la clôture de la saison, bien
~ que l'hiver, exceptionnellement clément,
ne soit pas venu troubler la bonne or-
donnance du calendrier. 0
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LA PÊCHE^
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