Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1942-08-03
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 août 1942 03 août 1942
Description : 1942/08/03 (A43,N15183). 1942/08/03 (A43,N15183).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4643187j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/03/2017
L'Auto
DIRECTEUR
Jacques
GO D D ET
10. FG MONTMARTRE (9e). TAI. 70-80 I ï FRANC 436 ANNEE, — (N° 15.183)
LUNDI
3 AOUT
1942
pour la première fois depuis 1939
les coureurs ont escaladé
le Tourmalet-géant et Aspin
DE TARBES A TOULOUSE : BROUILLARD
ET FROID... MAIS FOULE ENORME !
A son aise, autant dans les rampes que sur le plat,
le Toulousain GALLIUSSI gagne, avec 7 m. 25 s. d'avance,
le Grand Prix des Pyrénées (Trophée JOB)
Organisé par L'Auto sous le patronage de la " Dépêche"
Mais Fricker, premier au Tourmalet et à Aspin,
est roi de la montagne
LOUVIOT, deuxième détaché grâce à un excellent retour sur le plat. Déjà vainqueur avec
Galliussi, France-Sport-Dunlop prend la troisième place avec GIANELLO. — Les jeunes à rude
épreuve pour leurs débuts pyrénéens. — Les meilleurs : KALLERT, BODA, ROUSSET. —
Jean-Marie GO ASM AT, toujours excellent grimpeur, malchanceux.
Dans le coton
(D'un de nos env. spéc. G. Février)
TOULOUSE (par téléphone). —
on savait qu'IL était là, puissant,
énorme, arc-bouté à la plaine de
toute son énorme masse, et sa pré-
sence, devinée derrière les flocons
I ouateux du brouillard, pesait déjà
I 8ur les épaules des hommes. Dans le
I coton qui s'effilochait aux basses
I branches des sapins, on apercevait
| un instant dix mètres, vingt mètres
Ï de route, l'étroite route qui monte
I a l'assaut du Tourmalet, cette route
! que, mètre par mètre, les coureurs
i devaient conquérir pour vaincre le
• grand col pyrénéen.
i L'attaque semblait plus difficile en.
eore de devoir être courue dans ce
brouillard dense, qui laissait au front,
mains, aux épaules, des goutte-
lettes glacées. Comme des moutons
craintifs, ils étaient restés groupés,
tous avec l'obscure et puérile sensation
que leur union éphémère les protégeait
contre l'énorme montagne. Ils hési-
taient à rompre le frêle lien qui les
unissait encore, quand une mince
ikhouette rouge porta le premier
eoup : Fricker était parti... Si, derrière
lui, le peloton n'avait presque instan.
tanément disparu, recouvert du man-
teau nuageux, on l'aurait peut-être
ignoré, tant les belles jambes dorées
continuaient de tourner d'aplomb sur
les pédales, dans. un style léger, aérien,
ailé, sans que rien ne traduise l'intense
effort que leur imposait la rude mon-
tée.
Derrière Fricker, qu'un irrésistible et
invincible aimant semblait tirer vers le
sommet, on se battait à coups lourds
de jambes, à grands renforts de dé han-
ehements...
Les images fugitives séparées par lé
lourd rideau blanc illustraient parfai-
tement l'inégale lutte du travail contre
. ie don, dit tâcheron contre le poète.
Toute seule, toute enveloppée de
nuées, la mince silhouette rouge appro-
thait du but et, tout à coup, comme
pour sacrer le nouveau roi, le brouil-
lard, d'un coup, craqua...
Qu'importe que le coton l'ait de nou-
veau repris, qu'importe que la matière
vaincue se soit vengée sur. la machine,
U"InPo-rte que Fricker ait été ensuite
battu, le soleil avait posé dans la
blond9 chevelure du vainqueur de la
montagne la marque d'or de ceux qui
lOtit choisis.
Deux vedettes, mais une seule course
(D'un de nos envoyés spéciaux A. BAKER D'ISY)
TOULOUSE (par téléphone). — Sur ce parcours Tarbes-Toulouse par
les cols pyrénéens, parcours que l'on avait discuté, 11 n'y eut pas deux
courses, mais une seule comportant deux phases distinctes, certes, mais
étroitement liées.
A première vue, on peut être amené à écrire que Fricker fut 1 homme
de la montagne et Galliussi celui de la plaine. Mais cette classification
est par trop simpliste. Galliussi ne
passa-t-ll pas quatrième au Tourma-
let et troisième à l'Aspin, tandis que
Fricker, premier dans les deux cols,
tenait vaillamment la tête longtemps
dans la plaine et dans des conditions
que nous exposerons plus loin ?
Non, en dépit de ses 153 kilomètres
! de descente et do plat du col d'A6pin
! à l'arrivée, le Grand Prix des Pyré-
I nées est bien, dans son ensemble,
I une course de montagne gagnée par
1 un bon grimpeur, devant d'autres
j bons grimpeurs.
Et Fricker, la. vedette du Tourma-
let, est un coureur capable de briller
ailleurs que dans les cols. C'est le
grand enseIgnement de la journée.
; (Lire la suite en rubrique Cyolisme)
Le classement
1. Eugène Galliussi, sur blc. France-
Sport, pneus Dunlop, les 251 km. en
7 h. 35 m. (moy. hor. 33 km. 099);
' 2. Louviot, 7 h. 42 m. 25 S.; 3. Gia-
nello, 7 h. 44 m. 13 s.; 4. Fricker,
7 h. 44 m. 13 s.; 5. P. Scalbi, 7 h.
49 m. 57 s.; 6. Prior, 7 h. 50 m. 5 s.;
7. Rousset, 8. Galateau, 9. Fréchaut,
10. Giauna, 11. Vergili, 12. Magnani,
ts m. t.; 13. Kallert, 7 h. 52 m. 25 s.;
14. J.-M. Goasmat, 7 h. 53 m. 16 s.;
15. Carini, 8 h. 2 m. 5 s.; 16. Ros-
sier, 8 h. 2 m. 10 s.; 17. Casellato,
8 h. 3 m. 22 s.; 18. Caffi, 8 h. 10 m.
5 s.; 19. Pieters. 20. Legrand, 21.
Boda, ts m. t.; 22. Ramos, 8 h. 11 m.
22 s.; 23. Le Boulch, 8 h. 11 m. 22 s.
Les non-partants : Capu, Le Guevel,
Passat, Guégan, Gauthier, Virol, G.
Lapébie, Cogan, Dorgebray, B. Faure,
Camellini, Munier, A. Rolland, Vin-
cent, Ruozzi, Disseaux, Valdisolo, De-
benne, Tanneveau, Talle, T. Van
Schendel, Teissère, Plent, L. Scalbi,
Level, G. Chocque.
Les non-classés : Goutal, Guillier,
Lazarotto, Panier, Antoine, Pernac, A.
Bettini, Martino.
LEMOINE, leader insaisissable à partir du 27e km., est
CHAMPION DE FRANCE DE DEMI-FOND !
Surprise : CHAILLOT, par sa brillante fin de course, fut le plus dangereux
adversaire de l'ancien
(Photo L.A.P.I.)
A LA CONQUETE DU MAILLOT !
Puissant, volontaire, bien abrité derrière Jubi, son entraîneur, Henri
Lemoine, sans quitter une seule fois le rouleau qu'il regarde ici si
fixement, a repoussé sans rémission toutes les attaques de ses adver- "
saires pendant 73 kilomètres ! Il va enlever son deuxième maillot
de champion de France 1
Kilomètre 271 on sentait venir le grand ohoc. Lesueur était en tête
depuis le 16' km., et Lemoine, depuis 10 tours, était venu s'installer en
seconde position. Lemoine, petite boule de muscles vive et puissante, le
regard agressif, la lippe mauvaise, se concentrait; puis, décidé, il fonçait
sur Lesueur 1 Le fin Niçois se oambra sous l'attaque, bien posé, bien en
ligne, serrant les dents, résistant de toute son énergie !... Un matoh net,
régulier... Il faut que, l'un ou l'autre cède... C'est Lesueur qui craque, d'un
seul coup. Le rouleau s'éloigne centimètre par centimètre, la cadence se
brise, et la petite boule vive et puissante passe en météore dans le fracas
des puissantes machines 1 Quarante
mille gosiers ont poussé un « Ha ! »
où s'exhalait toute la douleur em-
preinte subitement sur le masque de
Raoul Lesueur, torturé par la violence
de l'effort.
A la manière dont Lemoine venait
d'accomplir son exploit, chacun avait
compris qu'en passant il venait d'ar-
racher au leader provisoire le maillot
tricolore !
L'insaisissable Lemoine
En effet, jusqu'au 100' km., personne
n'eut l'honneur d'un coude à coude
avec le nouveau champion de France.
Guimbretière, très bon, toujours placé.
profitant de la moindre occasion, fon-
çait sur le leader. Chocque, plus har-
gneux, plus accrocheur que jamais,
relayait à son tour Guimbretière et
Lesueur dans les attaques contre l'in-
saisissable Lemoine.
Car Lemoine était proprement inaai-
Le Championnat de France de
demi-fond et les arrivées des Tro-
phées Peugeot avaient amené une
affluence record au Parc des Prin-
ces...
Le stade était comble i 40.000
spectateurs I
sissable. Dès qu'il sentait un homme
en position d'attaque, il se contentait
de se mettre au régime « train ra-
pide », et l'attaquant venait mourir
sur sa roae, incapable de venir seu-
lement à sa hauteur ! Ainsi leader,
calme, tranquille, au. style assuré,
Lemoine, sans bousculer personne —
à part le décevant Maréchal qu'il dou-
bla pour la première fois au 43* km.
— gagna son deuxième Championnat
de France.
Le stayer de trois mois !
Il fallut attendre le 70' km. pour
que Chaillot -le stayer de trois mois !
— apportât dans ce Championnat un
intérêt qui, avouons-le, était apparu
jusque-là un peu mince.
Chaillot attaqua quatre fois en
30 km. La première fois, la menace
fut sérieuse pour Lemoine, mais Chail-
lot décolla... Et, cinq tours plus tard,
il attaquait à nouveau, dans ufi style
aussi fougueux, ausdi menaçant... Sans
plus de résultat, d'ailleurs... Mais nous
croyons vous avoir fait comprendre
toute la supériorité d'Henri Lemoine
hier.
Louis Chaillot est une vraie révéla-
tion. Il a un style très spectaculaire ;
il court sagement ; et quel cœur il
apporte à son nouveau métier ! Ses
attaques furent les meilleures de la
journée ; le champion de France lui-
même avoua qu'elles furent les plus
dangereuses et il pronostique en lui
un stayer d'avenir. N'est-ce pas un
bel ' hommage du vainqueur à la
valeur de son jeune adversaire ?
André Costes.
(Lire la suite en
rubrique Cyclisme)
On annonce que..,
. Le colonel Pascot, hitir à Béziers,
sera mardi matin à Paris où il reste-
rait trois ou quatre jours.
+ Le Commissaire général présiderait
mercredi la réunion du CNS.
^ Une réunion prévue cette semaine
au CG pour l'étude du sport corpo-
ratif et d'entreprises, serait peut-
être reportée.
+ Le colonel Beaupuis, retour d'An-
tibes, est attendu aujourd'hui ou
demain à Paris.
APRES UNE MAGNIFIQUE ETAPE CONTRE LA MONTRE, 26 SECONDES SEPARAIENT
CASTELIN. LE LEADER, D'ALVAREZ...
Les deux vedettes des Trophées Peugeot se livrent à un duel
extraordinaire au cours de l'ultime étape,
gagnée par le "lionceau" basque Dolhats...
finalement le Marseillais Castelin l'emporte
sur le Parisien Alvarez, agressif jusqu'au bout
Les « PEUGEOT-42 » auront été, de bout en bout, fertiles en promesses
quant à l'avenir du cyclisme routier français
Le Parisien Goussot, 3e du classement général ; le Normand Bocquet, les Provençaux Barbaroux
et Cottyn ; le Champenois Denhez sont aussi des hommes de réelle valeur
Ah 1 la magnifique, l'admirable dernière page 1 Trois étapes en ligne
haut et 2 course contre la montre avaient porté notre enthousiasme au plus
"■ Déjà, nous considérions ces Trophées Peugeot-42 comme ayant
présenté un intérêt extraordinaire, comme devant nous donner des fruits
SL]? plus belle quatite... Et, pourtant, l'ultime journée allait être plus
généreuse, plus riche encore...
On peut donc écrire, tout de suite, que l'avenir du cyclisme routier
français est assuré : ^as un des sui-
veurs de la grande compétition qui
vient de prendre fin ne nous contre-
dira !
Alvarez-Castelin, match uniaue
Il convient de commencer par citer,
au titre des plus hauts faits de cette
5' étape, le sensationnel match Alvarez
Castelin qui constitua le fond de décor
sur lequel vinrent s'ajouter, ensuite,
quelques exploits non moins capti-
vants.
Nous avions laissé les deux leaders
des « Peusreot » sur la piste de la
Croix-de-Rerny. Le Marseillais Caste-
lin, au style souple, puissant, harmo-
nieux était devenu le « maillot jaune '
après une superbe échappée à douze,
dont vous connaissez les péripéties
Alvarez, retardé par un saut de chaîne
survenu sur les pavés de Massy, à quel-
ques kilomètres du but, prenait la se.
conde position avec le handicap 'de
17 secondes que lui valait cet incident.
Plus loin, venaient Goussot il, 1 mi-
nute 58 s., et Cottyn. à 3 m. 39 s.
Mais qu allait donner la course con
tre la montre du lendemain, sur l'auto-
route de l'Oupst ? On pensait générale-
ment que Cottyn triompherait, que
Castelin, inexpérimenté, perdrait du
terrain par rapport à Alvarez - et que
ce dernier arriverait au premier rang
avec quelques secondes d'avance sur
son heureux rival de la veille.
Or les choses se passaient un peu
différemment : Cottyn ne gagnait pas
l'étape, et celle-ci était pour Piot; que
suivaient le Basque Dolhats — enfin
mis en mesure de faire la preuve de
ses qualités intrinsèques — le susdit
Cott.::'!!... et Castelin, notre leader, qui
se payait le luxe de ravir 9 nouvelles
secondes à Alvarez, ce "Qui portait son
avance totale à 26 secondes...
Nos prévisions n'en restaient pas
moins valables en ce oui concernait
leur objet principal : nous allions as-
sister à un duel Alvarez-Castelin de
toute beauté.
Du départ à l'arrivée...
Effectivement, cela commença pres-
que dès le départ... Rageur, hargneux,
eoléreux, grimaçant de tous ses traits,
Alvarez — au moins aussi bon, cette
Comment s'établissait
le classement général
après la 4e étape
H. M. S.
1 Robert CASTELIN
, Payan 13 57 1
2. Alvarez 13 57 27
3. Goussot 0 26
i' Cottyn l4 0 32
5. Barbaroux 14 3 4
6. Piot 14 4 12
7 Dolhats 14 5 19
8. Rebillard ............. 14 5 45
,a Fargues ............... 14 6 12
10. Denhez ............... 14 6 54
Le classement général
H. M. S.
1. Robert CASTELIN
(Pédale Marseillaise)
sur bic. Payan 18 13 24
2. Alvarez (ACBB)...... 18 13 50
3. Goussot (VLL) 18 16 49
4. Dolhats (VC Tarnos) 18 17 42
5. Cottyn (Péc'. Joy.)... 18 19 40
6. Piot (CSI) ;... 18 20 35
7. Barbaroux (Marseille) 18 22 12
8. Fargues (Av. Cl.) 18 26 2
9. Bocquet (Br.-s-Iton) 18 26 32
10. Denhez (Reims)...... 18 27 48
11 Carpentier 18 28 34
12. Martinez 18 33 11
13. Chapui. 18 37 48
14. Quentin 18 40 19
15. Bonnaventure 18 43 23
16. Cardoux 18 45 36
17. Chupin 18 49 32
18. Matrori 18 49 42
19. Piel 18 52 7
20.. Fauvel 18 54 53
21. Lauk 19 2 1
22 Viardot 19 2 2
23 Michenon i... 19 3 52
24 3atic 19 6 33
25. Kerqoet 19 6 37
26 Robic 19 6 40
27. Aubry 19 8 6
28. De Gribaldy .......... 19 13 33
29 Regnard 19 15 41
30. Lesire .................. 19 19 41
innée, que lors de sa victoire 1941 —
nous offrait une « partie de bourre »
d'une vigueur .exceptionnelle sur la
route de Dreux. Suivant son impul.
sion. le peloton zigzaguait. allant d'une
bordure à l'autre, décrivant des trajec-
toires inattendues, s'arrêtant « pile »
par moments; roulant à un train tor-
rentiel l'instant suivant.
Sur ce plan offensif, Alvarez était,
il faut bien le dire, supérieurement
Voici le résultat final du classe-
ment des juniors : 1. Alvarez, sur
bic. Colibri-Hutchinson ; 2. Cous- ~;
sot ; 3. Barbaroux ; -4. Fargues : 5.
Carpentier.
épaulé par ses camarades de l'ACBB :
Bonnaventure et Cardoux. notamment.
IJ8 règlement n'empêchera jamais les
hommes d'un même club de démar-
rer à tour de rôle !
Au surplus; répondant avec préci-
sion et célérité, Castelin voyait sou-
vent se joindre à lui les autres Mar-
seillais appartenant à ce peloton :
Chapuis. Martinez. Vercelino, qui al-
laient « coincer » Barbaroux...
Bataille formidable qui prit fin aux
alentours de la côte de Saint-Léger-
en- Yvelines, oÙ notre Alvarez. payant
ses efforts, dut laisser Castelin par
tir avec un petit groupe qui. lui-
même, allait entamer une chasse ar-
dente contre Dolhats. Matron, Chupin
et Cottyn. lesquels avaient pris le
larsre au début de l'algarade.
Affaire classée ? Castelin dut le
croire.. Alvarez n'appartenait-il pas
à un troisième peloton ? La bagarre
reprit cependant après le regroupe-
ment qui se produisit tout .iu&tè avant
Dourdan... et sa, cote !
Claude TILLE T.
(Lire la suie en rubrique Cyclisme)
Le classement
de la quatrième étaDe
(40 km. contre la montre
1. Kléber PIOT (CSI), sur bic. Luté-
"a, pneus Hutchinson, 1 h. 2 m. 15 s.
(bon. i m.);
sn'' Dolhats 1 h. 2 m. 34 s. (bon.
s-); 3. Cottyn, 1 h. 2 m. 45 s.;
y Castelin, 1 h. 2 m. 53 s.; 5. Al-
43rez, 1 h. 3 m. 2 s.; 6. Ferrand. 1 h.
21 m. '5 s.; 7. Goussot, 1 h. 4 m. j
S.; 8. Bonnaventure, 1 h. 4 m.
10 V Barbaroux, 1 h. 5 m. 11 s.;
10- Fauvel, 1 h. 5 m. 14 s. ; 11. Piel,
Ta Gribaldi, 1 h. 5 m. 17 s.;
13. Denhez, 1 h. 5 m. 18 s.; 14. Ma-
1 h. 5 m. 19 s.; 15 Aubry, 1 h.
2.m- 37 s.; 16. Svoboda, 1 h. 5 m.
1 - Rebillard, 1 h. 5 m. 42 s.;
1R Bocquet, 1 h. 5 m. 45 s.; 19.
perltier ,rtinez h. 6 m. 5 s.; 20. Car-
Pentier, 1 h. 6 m. 9 s.; 21; Cardoux
6 m. 10 s.; 22. Molineris, 1 h.
s ' 23. Fargues, 1 h. 6 m.
îo s.; 24. Robic, 1 h. 6 m. 32 s.;
silieff, Quentin, 1 1 h. 6 m. 47 s.; 26. Vas-
1 £ -r h. 6 m. 49 s.; 27 Kergoet,
. h. 7 m.; 28. Belobre, 1 h. 7 m.
«•; 29. Lacroix, 1 h. 7 m. 37 s.;
ti,'e Le,ire, 1 h. 7 m. 43 s.; 31. Ga-
1 k'7 h r-I 51 s-î 32- Chapuis, 1
3 *'• 34. m. ? s.; 33. Bouvy, 1 h. 8 m.
R S.; 5 Jodet, 1 h. 8 m. 4 s.; 35.
Hnn 1 h 1 8 h. 8 5 S.; 36. Verce-
S.; Florquin,
1 h 8 19 s.; 38. Viardot, 1 h.
8 17™'.23 m s.; 39. Lafitte, 1 h. 9 m.
•' Thomas, 1 h. 9 m. 32 s.;
41 Al. ,Pin' m-t; 42. Michenon, 1 h.
10 £ 44. 13 Ds'; 43 ■ Lauk, 1 h. 10 m.
' Bachelard, 1 h. 11 m. 27 s.;
45 .Salic, 1 h. 12 m. 27 s.
Le classement
de la 5e étape
bic Peu 4. DOLHATS (Tarnos), sur
On 4 h ift' p??us Dunlop, 158 km
en 4 h. 13 m. 23 s. (bon. 1 m.);
30 s.); Bocquet, 3. 4 h. 13 44 s. (bon.
4. Alvarez, 4 h. 16 m. 23 s.;
tùrp 7 kT' 5. Goussot, 6. Bonnaven-
t« Ti * tartinez, 8. Cardoux, 9. Piot
8 rn. V,10' Carpentier, 4 h. 17 m:
12 r'J Robic, 4 h. 19 m. 5 s.;
brv COttyn, 4 h. 19 m. 8 s.; 13. Ai>
l"/'n L ' Chupin, 16. Fauvel,
. • Barbaroux, 18. Chapuis, ts m. t.;
lesire, Fargues, 4 1 h. 19 m. 50 s.; 20.
4 k h. 20 m. 2 s.; 21 Denhez.
28 m an"1 54 s.; 22. Viardot, 4 h.
non 25 i a'w ; Quentin, 74 Miche-
4 l.' -s, Lauk ts m t.; Z6. Matron,
Soet ♦ m. 38 s'; 27 ■ Sali^ 28. Ker-
32 m sirn. t.; De Gribaldy 4 h.
19 s ' ' s.; 30. Regnard 4 h. 59 m.
V8Mi|tiQ«ba5d?1né ^ Bachelard, Bouvy,
GatinJ ç u S re, Ferrsnd, Molineris,
.rolx, v!V0b,?da' Florquin, Jodet, La-
Vercelino, Rebillard.
^ Pris l, d'part.. souffrants, n'ont
Au meeting international
de Berlin, Nicklen et
Campagner sautent 1 m. 97
en hauteur
La réunion internationale de Ber-
lin a eu, hier, le plue grand euccès.
Les athlètes des nations invitées riva-
lisèrent avec les coureurs allemands,
de sorte que les résultats sont excel-
lents.
Parmi les performances réalisées, il
faut signaler les 3 m. 51 s. 4/10 de
Seidenschnur, battant le favori Ahl-
sen. les 1 m. 97 en hauteur de Nicklen
et Campagner et les jets au disque de
Tossi et de Consolini.
Relevons, en outre, le bond de
7 m. 58 de Wagemans en longueur et
lee 4 m. 16 de Glœtzner à la perche.
nouveau record allemand.
En sprint, Osendarp et Mellerowicz
se classent à égalité avec une victoire
chacun. Dommage que la nouvelle
vedette hollandaise du sprint, Spree,
n'ait pu se déplacer, qui les eût, eans
doute, mis d'accord.
Résultats
100 m — i. Osendarp (HolI.), 10 s.
8/10; 2. Mellerowicz (AU.), m. t.; 3. Tito
(Italie). :0 s. 9!10.
200 m. — 1. Mellerowicz (Ail.), 21 s.
5/10: 2. Osendarp (Holl.), 21 s. 9/10; 3.
Van Oeta (Holl.), 22 s. 1/10.
400 m. — Lanzt (Italie), 47 s. 5/10: 2.
Perrassuti (It.), 49 6.; 3. Behrend (All.l.
49 s. 3/10.
800 m — Seibert (Ail.), 1 m. 54 s. 2/10*
2. Marosy (Hong.), 1 m. 54 s. 6/10: 3.
Pederzoli (It.) 1 m. 55 s. 2/10.
1.500 m. — 1. Seiden Schnur (AH.J.
3 m. 51 s. 4/10; 2. Ahlsen (SuèdeJ, 3 m.
53 s 6/10: 3. Rank (Ail.), 3 m. 54 «.;
4. T"'!oï (Hongl. 3 m. 54 s. 2/10.
10.000 m. — 1. Beviacqua (It.). 30 m.
54 5. 8/10; 2. Szilagvi (Hong.), 30 m. 56 s.
6/10.
110 m. haies. — 1. Zepernik (All.l, 15 6.
2/10; 2. Kiss (Hong.). 15 s. 3/10; 3. HidtLs
(Hong.), 15 s. 5/10
Hauteur. — 1. Nicklen (Finl.O, 1 m. 97:
2. Garnpagner fit. 1, 1 m. 97: 3. Oedmark
(Suède), 1 m. 90.
Perche. — Gloetzner (Ail.), 4 m. 16;
2. Romeo (IU, 4 m. 08: 3. Conchi (It.).
3 m. 90.
Lonqueur. — 1. Wagemans (Ail.), 7 m.
58; 2 . Verme6 (Hom:') 7 m. 09: 3.
Bsvurlcza tHong-o \. 7 m 05.
Poids. — 1 Woellke IAL\, 15 m. 87;
2. Profetti (It.). 15 m 10; 3. Luh (Ail.).
14 m. 63
D*1?' t/p. — Tofsi lit.). 48 m. 90;
2. Consolini (It.), 48 m. 82; 3. Wotapek
(Ail ), 47 m 63.
Javelot. - 1. Pektor (Al!.). 68 m. 78;
2. Jarvinen fPinl ). 68 m. 4-7; 3. Varszeei
(Hongr.), 65 m. 91
Marteau. — :. Storch IAIL \. 54 m. 60:
2. Hein (Ail.), 53 m. 29; 3. Taddia fit.).
fi, m 79: 4. Ca
4x103 m. — 1. Haafï-scbe Trekvogels
(Holl.l (Grisseels, Van Osta. Blok, Osen-
darp), 41 s. 7/10; 2. Budapest (Hongr.).
42 s. 9 10; 3. Berliner SC. 43 s. 2/10.
4 x 400 m, — 1. Luftwaffe Berlin. 3 m.
20 s 8/10: 2 Hamburger SV. 3 m. 25 s.
Dames. — 100 m. : 1. Schub, 12 6. 3/10;
hauteur : 1 Comtesse Th. So'.ms. m. 58:
disque : 1. G Hauermayer. 44 m; ' 98.
JOURNEE NATIONALE DE LA NATATION
Lucien Zins réalise son. meilleur temps
des Tourelles : 1 m. 11 s. 5/10 au 100 m. dos
Roland Gibel, S. Gardet, 0. Casteur et Muller en forme
R. MORGEN BAT HATOT SUR 100 M. !
L'Ile-de-France remporte le Tournoi interrégional
grâce à son homogénéité
Quelques bons résultats ont été obtenus hier, aux Tourelles, par les
nageurs participant à la grande rencontre interrégionale qui mettait aux
prises les équipes représentatives des Flandres, de la Champagne, de la
a !I""mnc et de l'Ile-de-France,
Tout d'abord, ce sont les 1 m. 11 8, 5/10 de Lucien Zins, qui jamais ne
réussit pareille performance dans ce dur bassin et qui prouve ainsi qu'il
reste un des meilleurs Européens.
□ e son côté, Roland Gibel, blessé à la suite d'un accident à bicyclette,
se paya le luxe d'un 2 m. 28 s. 6/10 aux 200 brasse ! Et, ce sont les 3 m.
18 s. 7/10 aux 200 brasse de Simone Gar-
det; les 1 m. 30 s. de l'extraordinaire
cadette Odette Casteur aux 100 dos.
Et aussi les 1 m. 15 s. 2/10 de Jehoulet
aux 100 libre !... Comme on le voit, cer-
taines performances des plus honora
blés 1
Hatot en mauvaise condition
Pourtant, la (grosse surprise de la
journée fut la 'nette défaite de notre
sprinter n° 1, Hatot, par René Morgei).
sur 100 mètres.
Si Morgen a droit à toutes les té))
citations et semble en nets progrès,
Hatot, par contre, déçut et sembla en
mauvaise condition' Le -Racingnian a
besoin de repos s'il veut se retrouver
en forme pour les prochains Cham
pionnats de France. Sinon... Eh bien !
sinon il risque fort de perdre ses
titres...
L'Ile-de-France remporta en défini
tive une victoire que personne ne son
geait à lui disputer, car l'homogénéité
de l'équipe était trop grande... bien
que privée de quelques-uns de ses meil
leurs éléments. Tels Mlles .Touvenel pl
Berlioux...
En water-polo, l'équipe de Parie ce
chercha en vain sa cohésion ; ses équi-
piers ne faisaient pas de passer pré-
cises, ne démarraient pas suffisam-
ment. Par contre, les Tourquennois.
bien que privés de Bermyn, se montrè-
rent éblouissants... de métier avec un
arbitrage totalement indifférent, ils
firent appel sur appel et ne se pri-
vèrent point de bagatrer. Le score,
dans l'ensemble, ne rend pas l'esprit
de la partie.
V. Kedroff.
Résultàts
100 m. libre. — 1. Morgen (0), 1 m.
4 s.; 2. Hatot (IF), 1 m. 4 s. 6110; 3. Je-
sum (IF), 1 m. 4 s. 8/10; 4. E. Betmyn
(F), 1 m. 6 s. 6/10.
tôt) m. bi-a!,s,, U ( me» 1. S Uar 1 '
(IF). 3 m. :8 s. 7/10; 2. Letellier (IF),
3 m. 29 s.: 3. Jehoulet (F), 3 m. 32 s.;
4. Piénard (C). 3 m. 42 s.
100 m. dos messieurs - 1. Zins tC).
1 m. 11 s. 5/10; 2. Blanc IF), 1 m 13 se-
condes 4/10: 3. Martinez (Espagne), 1 m.
1,5 i. 4/10; 4. Cocu tIF), 1 m. 20 e. 8/10.
200 m. brasse messieurs. — 1. Gibe!
'IF). 2 m. 58 s. 6/10; 2. Tournemine IF).
3 m. 1 s. 8/10; 3. Fievet (F). 3 m. 6 se-
condes 2/10; 4. Dupe (IF), 3 m. 6 s. 8/10.
100 m. dos dames. — 1. O. Casteur (F),
1 m. 30 s.; 2. Brissetcondes 8/10; 3. Hurtut (IF), 1 m. 34 s.
400 m. libre messieurs. — 1. Muller (C),
5 m. 30 s. 2/10; 2. Le Morvan (IF), 5 m.
48 s. 6/10; 3. Dewasch (F). 6 m. 4 s. 3/10;
4. Zenon (G), 6 m. 42 s.
100 m. librè dames. — 1. Jehoulet1 m. 15 s. 2/10; 2 Denlel (IF), 1 m. 24 6.;
3. Eloise (C). 1. m 2A s. 8/10: 4 'urt'I;
Plongeons du tremplin. - 1. R. Mulin-
^hausen (IBM :36 p. 63; 2. I eb^anc93 o 40; 3. Th'eblemont ICI 72 p. 76.
Relais 4 x 200 m. libre messieurs. —
1. Ile-de-France. 10 m. 34 s.; 2. Champa-
gne, 10 m 43 s 2/10: 3. Flandres. :0 m.
47 s.; 4. Guyenne 11 m 45 s. 2/10.
Relais 3 x 100 m. 3 nages dames. —
1. Ile-de-France, 4 m; 32 s.; 2. Flandres,
4 m. 34 s.; 3. Champagne, 4 m. 47 5.;
5 Guyenne. 4 m 48 s. 6/10.
Water-polo. — Flandres b. Ile-de-France.
5-1; Champagne b. Guyenne, 7-3.
Finalement : Ile-de-France, 45 point»;
Flandres, 79; Champagne, 86, et Guyenne.
: 11 pts.
NORMAUX LES RÉSULTATS
DES QUARTS DE FINALE
du 2e Championnat interclubs
(COUPE HENRI-DESGRANGE)
Lyon O.U., Nice U.C., C.O. Périgueux, A.S. Montferrandaise, Racing,
O.I.C. Lille, C.A. S. G., La Rochelle, Stade Français, C.S.L. Dijon,
C.A. Béglais, Biarritz Olympique et le P.U.C. et l'U.A.I. exempts,
qualifiés pour les demi-finales du 16 août
Parmi les éliminés de marque : TARBES, avec Valmy ; l'U.S. TOURCOING,
avec Hansenne. — ENGHIEN-ERMONT perd sa qualification au relais. —1
Belle performance des Angevins et des Quimpérois.
Hier se disputaient à Caen, Dijon, Lyon, Nantes, Toulouse et Tours,
les quarts de finale du deuxième Championnat de France interclubs
(Coupe Henri-Desgrange). Partout, les luttes furent sévères, et grâce à
l'esprit de club qui animait leurs athlètes, certaines formations surpri-
rent agréablement. Voici les douze clubs appelés à se joindre au PUC et
à l'UAI, le 16 août, à l'occasion des demi-finales :
A Lyon. — Le LYON OU, 84 points, et le NICE UC, 61 points.
A Toulouse. — Le CO PERIGUEUX. 81 points, et )'AS MONTFEERAN-
DAISE, 72 points. éliminant Tarbes, 62 points, et le TUC, privé de Goy
et de Lerrede.
A Caen. — Le RACING, 101 points, et l'OIC LILLE. 75 points.
Nevers, finaliste en 1941, n'est que sixième
A Nantes. — Le CA8G, 85 points, et le RC ROCHELAIS, 76 points.
A Dijon. — Le STADE FRANÇAIS. 93 points, et le CSL DIJONNAIS,
73 points, ce dernier éliminant les Tourquennois de Hansenne, finalis-
tes l'an dernier.
Enfin, à Tours, oil le CA REGLAIS,
82 points, et le BIARRITZ OLYM-
PIQUE, 70 points, se qualifient.
En la cité tourangelle se déroula
un « drame » athlétique qui sera du-
rement ressenti à Enghien-Ermont.
Avant l'ultime épreuve, le relais.
Règles menait avec 74 points. En-
ghien-Ermont. 67, et le Biarritz
Olympique 64.
La qualification des poulains de
M. Heim. avec Esprangle, Duvernoy,
Bérard, Gandon, devait paraître cer-
taine Las! Gandon prit son témoin
hors limite... Adieu veaux, vaches
cochons, couvées... et Qualification !
Le BO, 5' l'an dernier, revient de.
loin. On se souvient qu'il s'est qualifié
au tour précédent grâce au déclasse
ment du BEC... Voici encore un heu-
reux coup du sort. D'ici le 16 août,
Edouard" Duhour et Lenoir devront
avaler les bouchées doubles, afim de
mettre au point certains de leurs élé-
ments en régression sur l'an dernier,
nous voulons parler de Sorrondo en
longueur et de Delgado sur 400.
Le « drame » de Tours
Nous vous avons narré le « drame »
de Tours, où le 8EE fut éliminé. Le
CA Béglais présenta une équipe ho-
mogène, qui peut fort bien prétendre
accéder à la grande finale de septem-
bre
Mais le SCO Angers séduisit agréa-
blement en ne succombant que par
deux points devant les « rouge et
blanc > de la Côte Basque. Si Lepêve
avait été présent... la Touraine eût
peut-être mangé la Côte Basque !...
Manent saute 1 m. 83 en hauteur.
mais derrière lui le Berrichon Garnier
franchit 1 m. 80.
Le vétéran Robert Paul se retrouve
et saute 6 m. 51, pas assez loin cepen-
dant pour s'octroyer la première place
qui revint à Gandon. Un Sorrondo,
paraît-il, gras comme un vicaire du
répertoire, ex-cha.mpion de France,
saute 6 m. 27.
E. Duhour et le « cousin » Dubrocca
gagnent le poids et le disque. Duvernoy
et Esprangle remportent le 200 et le
400. Signalons l'excellente impression
produite par Léglise, victorieux du
1.500 en 4 m. 8 s. 2/10. Sélectionneurs
de la FF A. vous devez regretter d'avoir
onhliÁ T,¿;",li,,,,
Valmy et Sempé ne suffisent pas
aux Tarbais !
A Toulouse, les Périgourdins étalent
les favoris, ils gagnèrent c'était nor-
mal... mais les Auvergnats se trouvent
à la seconde place, devançant les Tar-
bais 6' en 41.
Le Dr Sempé remporta bien le 110
haies. Valmy, non remis de ses at-
teintes musculaires, éprouva de gran-
des difficultés à triompher du cham-
pion junior Siman, qui termina sur la
même ligne que lui.
Fournet — champion junior — en
Les éliminés d'importance... Tarbes
6. en 41, Nevers 3' et Tourcoing 5' de
la consolation.
franchissant 3 m. 63 prouve ses posai-
'd' 'tés.
Meynard, Cbadaud, Dourlhies, Baie-
ko. Héricé, assurèrent le net succès des
Péri goi-ird in s.
A Lyon... le Nice U.C.
termine « fort » !
Quatre épreuves avant la fin, le Nice
VU était devancé par le LOU et les
Cannois. Heureusement que la « vieille
garde » pénétra sur la piste ét... Ma-
thiotte, Ramadier, Angely assurèrent
la qualification des Azuréens.
Quelques surprises individuelles se
produisirent : Latour fut battu par
Bachelier aux 100; Bucourt par Bailly
aux 200.
Chypre aux 400, son acolyte Bér-
thaud aux 1.500 furent victorieux.
Prouteau déçut en longueur en ne s'&t-
tribuant que la 5' place. Mathiotte. en
16 s. aux 110 et Ramadier avec 3 m. 60,
réussirent les meilleures performances.
Le LOU réalisa un très bon temps,
3 m. 11 s. 1/10 au relais; 1/10 de flus
que le Racine. Le LOU sera « vorace »
en finale, n'est-ce pas, Vologe ?
LOYS VAN LEE.
(Lire la suite en rubrique Athlétisme)
LE SUISSE FRELY
« poids moyen »
n'a pas tenu 3 reprises
devant Marcel CERDAN
MARSEILLE (par téléphone). — Marcel
Cerdan a remporté, hier à Marseille, sa
72' victoire consécutive, en battant le
poids moyen suisse Frély par jet de
l'éponge au 3* round.
Cerdan domina son adversaire dès la
première. reprise, puis il l'envoya au tapis
dans le cours d . round suivant.
L'ex-champion d'Europe se rua litté-
ralement sur Frély au début de la 3* re-
prise et l'expédia pour la seconde fois
au canevas, sur un crochet droit au men-
ton. Le Suisse retourna une fois encore
au tapis, è la réception d'un « une-deux ».
Le Suisse, relevé, était très éprouvé et
sans défense, lorsque les « seconds » je-
tèrent l'éponge, évitant au courageux Fré-
ly un k.o. certain.
Au cours de la réunion, Joe Brun et
Kid Janas ont fait match nul, et Negretti,
opposé à Pieragnoli, fut disqualifié pour
coup bas à la 7* reprise.
Marcel Cerdan s'était présenté poids
moyen et II est certain qu'il sera main-
tenant difficile de lui trouver un adver-
saire parmi les poids mi-moyens, hormis
bien entendu l'Espagnol Ferrer qui est,
avec notre compatriote, compétiteur offi-
ciel au titre européen de cette catégorie
LES CHAMPIONS SE RETROUVENT TOUJOURS
Comme en 1941, Destremau et Alice Weivers
ont gagné toutes les épreuves
La finale du simple, entre DESTREMAU et BOUSSUS, fut l'occasion
d'un tennis de haute qualité
La souveraineté de Bernard D'estremau est de celles qui ne se dis-
cutent pas !
L an dernier l'élégant champion du Racing, dans une forme exception.
nelle. avait remporté son premier titre aux dépens de Ramillon, le Rastelli
des cours: c'était partait !
Cette année, il a défendu son bien que convoitaient âprement les Pétra,
Cochet, Abdesselam. Boussus et autres seigneurs de la raquette; c'est
beaucoup mieux !
C'est beaucoup mieux d'abord parce que l'on admet que le « tenant »
en eiani en outte à la coalition de
tous, du fait qu'il a tout à perdre,
se trouve en état d'infériorité morale.
Ensuite parce If /(,' la forme qu'il
avait produite jUl'q1l'à l'ultime partie
démontrait qu'il n'était pas aussi au
point qu'il y a 11:17 an, ce que 110V8
.'(]ViOli.R par ses « accidents « face à
Dessair et à Boiissvs.
Or hier, devant ce même Boussus
qui, onze ans après sa première défaite
contre Borotra. en 1931. Destremau
métamorphosé 0 produit un jeu de très
haute qualité, aidé qu'il était par la
facture de celui que confectionnait le
(Jrand technicien qu'est notre « Bon-
homme n,
Pendant deux sets, on peut l'affir-
mer, le tennis auquel il nous fut donné
d'applaudir était digne des meilleures
■productions d'avant guerre.
A L'INVERSE DE CE QU'IL A A(.
COUTUME DJiJ FAIRE. DESTREMAU.
VENU S'ECHAUFFER EN FIN DE
MATINEE, PRIT UN DEPART TRES
RAPIDE, puisqu'il mena 4*0 et Sot.
Mais notre gaucher national remontait
imperturbablement à 5 partout et. à
l'aide de passinn shots magistraux.
bouclait la ptemière manche en dix
jeux.
Le seco'nd éet était une manière de
répétition du premier, puisque Destre-
mau, en montant fréquemment au filet,
mena 5-0. Comme précédemment, toute-
fois, Boussus reprenait la cadence et
parvenait à 5-4. mais sors adversaire
résistait mieuw à son énergique retour
et, à la 5' balle de set capturait son
service et la manche.
Il est intéressant de noter, à ce stade
du match, lue Destremau. perdant le
premier set : 5-7, ne terminait qu'à 1
ooint (SS-H), tandis que dans le se-
rond, qu'il gagna en 10 jeux, il avait
iéjà réussi à distancer Boussus de
7 points (46-39 J.
Parfaitement en main, l'éventuel
vainqueur nous permettait d'admirer
toute i'a gamme de ses -couog, tro'MMnt
presque toujours une réponse sèche et
iéfini.tive aux attaques les plus subtiles
et les plus variées de l' « éternel se-
LE RECORD DE i94i EST BATTU
445.000 FR. CONTRE 250.000 1
I L'an dernier, 250.000 avaient été
réalisés au tournoi de France. La re-
cette de cette année est de 445.000.
A titre indicatif, en 1941 on avait en-
registré le dernier jour, une recette
de 177.000. Hier, elle fut de 195.000
francs !
cond » et accumxulait les jeux : 2-0.
4-1, 5-3, 6-4 (41 points à 35).
Son état de fraîcheur allait contras-
ter avec la fatigue de plus en plus
apparente de Boussus, ce qui explique
le décousu de la dernière ma-riclie, dis.
putée sans que les joueurs se soient
arrêtés pour se reposer après la précé-
dente : 3-0, 3-1, 6-1 (31 points & 19).
iu. total, Destremau avait marqué
151 points à ur. soit 24 points de plus
que BOU.8SUS!
Cette nouvelle victoire nous est d'au-
tant plus sympathique que son auteur
aime passionnément le tennis et lui
fait de nombreuses corn-cessions. UN
DETA.IL EDIFIANT QU'IL NOUS EST
PERMIS DE I?È i'ELER AUJOUR.
T)'LfVI: TUGE.4 NT SON SERVICE ET
SON REVERS PERFECTIBLES, il,
N'HESITA PAS A LES MODIFIER
SUR LES CONSEILS DU PROFES-
SEUR T1SS0T, IL Y A QUELQUES
MOIS 4 PEINE.
Ccmnaissea-vous beaucoup de joueurs,
parvenus à sa force, qui auraient eu
le cran et la no-lonté d'en faiT" (!II-
ft ?
Mlle Weivers, aussi, récidive
A L'inverae de Destremau, Mme Lo-
lôtte Payot-J)adille joua sa finale
DESTREMAU-PETRA
AURA LIEU QUAND MEME !
Bonne nouvelle ! A l'occasion d'une
manifestation organisée par la FFL T
au profit des Prisonniers, !e 20 sep-
tembre, à Roland-Garros, on assiéra
au match Destremau-Pétra outre les
parties Abdesselam c. Boussus et Pé-
tra-Destremau c. Cochet-Borotra !
contre Mlle Alice Weivers avec inlini.
ment moins de hrio que ses parti!!;,
oré,cédenteo.
Il n'est d-oric pas étonnant nue cette
dernière bl&it parvenue. elle atusi. à
conserver son bien. Sur le véritabl-e
mur qu'elle c.&nstîtuait, l'ancienne
championne helvétique n'eut guère
l' ques points gagnants qu'avec 8>on fa-
mM/if! coup dro-it. Mais si (ehii-ci était
NOS TENNISMEN EN SUISSE
ET EN BELGIQUE !
_ Les 14, 15 et 16 août pour France-
Suisse, nos couleurs seront portées par
Pétra, Abdesselam, H. Pellizza, Gen-
tien, Jamain, Dessair, Grémillet et Bo-
rotra, cap.
. J-es 26 et 27 septembre, Cochet
Abdesselam, Dessair, Jamain, Lefort et
Rimet rencontreront le Racing de
Bruxelles qui mettra en lice Moreau,
Geelhand Van den Eynde, Loiseau, P.
Wasker et Blomme.
étayé d'un smash, ooire même seule-
ment d'un s-olide revers, eo n'est pas
seulement huit Jeux qu'elle aurait t0-
talisés !...
Son heure viendra. mais pour l'ins-
tant Mlle Weivers demeure souve-
raine. Son mérite à .co-uvtiT preste-
ment autant de terrain est d'autant
plus grand qu elle a pris cinq Zeiîos
depuis un an! Bravo-!
Pétra et Mme Lafargue,
vedettes des doubles messieurs
et mixte
Quelques mots seulement sur les do-u-
bles qui ne nous apportèrent pas tou-
tes les satisfactions Que no-us en es-
perions !
QUE NOUS VOUS DIRONS TOUT DE GO
sppv/on 0lV PETRA ET SURTOUT
rA^jîÂ*DESTREMÀU' QUE SON
CAMARADE « REMORQUA - A LA
VICTOIRE. N'AVAIENT PAS MIEUX
JOUE EN 1938 QU'AVANT-HIER. JA-
:\lAIS. A U GRAND JAMAIS, ILS
N'AURAIENT FRANCE ETE CHAMPIONS DE
UNE PREMIÈRE FOIS AUX
DE BUDGE ET MAKO, EN-
QUE Runes AIT PROBABLE-
M.4UYAISE .\lENT FAIT, CE JOUR-LA, LA PLUS
nr\FJaJSE PARTIE DE SA PRODI-
GIEUSE CARRIERE.
Ils eurent la chance que le parte-
naire de Henry Cochet, notre vieille
connaissance Paul Féret, joua cons-
tamment la défensive... sans Quoi leur
insuffisance en smash et même à la
volé" leur aurait sans doute -coûté
le gain de la portte' Pour mémoire,
Cochet perdit .5 services. Féret et Des-
tremau 3 et Pétra 2.
En double dames, Mlle Saint-Omer-
R 011 et Mlle Mellerio se livrèrent un
long duel du fond du cours. La pre-
mière nommée y obtint l'avantage...
de la même façon Que 8a partenaire,
Jflle Weivers. au filet, sur Mme Klein-
dal. Il. n'en fallait pas dapalitage
pour qu'elleà conservassent leur titre,
malgré leur mauvais second set...
En mitete. JI m.a Lafarulta, ejocellente
spécialiste, avec. Henri Pelliem, l'em-
portèrent avec une aisance d'autant
plus arande au-ç de multiples ampou-
les sous leI" pieds de Mlle Weivers em-
péchaiont celle-ci de c.()ourir.
Maurice BLEIN.
Résultats techniques
Simple messieurs, finale : DESTRE-
MAU b. Boussus, 5-7, 6-4, 6-4, 6-1.
Simple dames, finale : MIlte WEIVERS
b. Mme Payot-Dodille, 6-4, 6-4.
Double messieurs, finale : PETRA-DES-
TREMAU b. Cochet-Féret, 6-3, 6-4, 10-8.
Double dames, finale : Miles WEIVERS-
ST-OMER ROY b. Mme Kleinadel-Mlle
Mellterio 7-5, 5-7, 6-2.
Double mixte (1/2 finales) : Mme ùa-
fargue-H PeIlizzà b. Mlle Mel!erio-Des-
sair. 7-5, 5-7, 6-2; Mlle Wélvers-Abdesi-
Selam b. Mme Dodille-Jacquément, 3-6,
7-5, 6-1.
Finale : Mme LAFARGUE-H. PELLIZZA
b. MIl'e Weivers-Abdesselam, 6-0, 6-2.
Consolation, simple messieurs, finale :
GEELHAND b. Dubuc. 6-0, 6-4.
Simple dames, finale : Mme VARIN b.
Ville Vfber. 4-6. 6-3. 6-2.
Tous les matches disputés au cours
du Tournoi de France ont été joués
avec des balles DUNLOP.
Le tournoi de France a
1 avec la raquette DARSONVAL 1
Sous le double signe
du sport et de la gaîté
française sera placée
la Fête des Caf' Conc'
Cet après-midi, it 14 heures, au t'arc
Cet après-midi, au Parc des Princes,
aura lieu l'annuelle fête des Ca/'
Cône et sans doute avec le succès
coutumier II va sans dire que le
programme est, cette année encore,
de premier choix. Sport sérieux et
sport gai se mêleront agréablement,
avec la participation des plus grandes
vedettes de la scène, de l'écran, de la
chanson et du sport.
Parmi les « clous » de ce pro-
gramme chargé, relevons en particu-
lier
Le championnat cycliste de.< ('af,
Cane', la démonstration de qijmnasti-
itue férnininl' de l'école S. Siegel, le
match à motos entre André Bauaé et
José Noguéro, la course de vé-los-taxis
ave-c de nombreux concurrents... non
spécialiste^, tels que Georgius. P. Min-
gand. Georges Grey. R. Souplex, J.
Sourga, etc. Puis les meilleurs sprin-
ters parisiens, Degelas, Cl-aisy, Verna,
Sentfftlebén se rencontreront. En ou.
tre, nous verrons- quelqueg épreuves
du plus haut comique, telles la " cour-
sé des ZaioUs » et la « cours-e au co.
ch,niu »...
Il y aura aussi un programme ar-
tistique. où Tys Gauty, Jaime Plana,
Onnrard. etc., se feront entendre,
ainsi que Patti Maye, dans R011 tour
de chant !.. On voit, d'après l'énu-
mnratioll rapide ipie nous venons d'es-
quisser, que les spectateurs pas'seror,t
un après-t'nidl fort (/(Jrén.7ilp. Et nous
n'avons cité que l'essentiel de ce pro-
gramme, placé sous le signe du sport
et de la meilleure gaité fra,itçaiqe. Le
but charitable de la fête clés « Caf'
Co ne' sera aus'si, n'en doutons pas, un
des principaux motifs qui amèneront
u1t nombreux public cet après-midi au
Parc.
Robert Cusin.
DIRECTEUR
Jacques
GO D D ET
10. FG MONTMARTRE (9e). TAI. 70-80 I ï FRANC 436 ANNEE, — (N° 15.183)
LUNDI
3 AOUT
1942
pour la première fois depuis 1939
les coureurs ont escaladé
le Tourmalet-géant et Aspin
DE TARBES A TOULOUSE : BROUILLARD
ET FROID... MAIS FOULE ENORME !
A son aise, autant dans les rampes que sur le plat,
le Toulousain GALLIUSSI gagne, avec 7 m. 25 s. d'avance,
le Grand Prix des Pyrénées (Trophée JOB)
Organisé par L'Auto sous le patronage de la " Dépêche"
Mais Fricker, premier au Tourmalet et à Aspin,
est roi de la montagne
LOUVIOT, deuxième détaché grâce à un excellent retour sur le plat. Déjà vainqueur avec
Galliussi, France-Sport-Dunlop prend la troisième place avec GIANELLO. — Les jeunes à rude
épreuve pour leurs débuts pyrénéens. — Les meilleurs : KALLERT, BODA, ROUSSET. —
Jean-Marie GO ASM AT, toujours excellent grimpeur, malchanceux.
Dans le coton
(D'un de nos env. spéc. G. Février)
TOULOUSE (par téléphone). —
on savait qu'IL était là, puissant,
énorme, arc-bouté à la plaine de
toute son énorme masse, et sa pré-
sence, devinée derrière les flocons
I ouateux du brouillard, pesait déjà
I 8ur les épaules des hommes. Dans le
I coton qui s'effilochait aux basses
I branches des sapins, on apercevait
| un instant dix mètres, vingt mètres
Ï de route, l'étroite route qui monte
I a l'assaut du Tourmalet, cette route
! que, mètre par mètre, les coureurs
i devaient conquérir pour vaincre le
• grand col pyrénéen.
i L'attaque semblait plus difficile en.
eore de devoir être courue dans ce
brouillard dense, qui laissait au front,
mains, aux épaules, des goutte-
lettes glacées. Comme des moutons
craintifs, ils étaient restés groupés,
tous avec l'obscure et puérile sensation
que leur union éphémère les protégeait
contre l'énorme montagne. Ils hési-
taient à rompre le frêle lien qui les
unissait encore, quand une mince
ikhouette rouge porta le premier
eoup : Fricker était parti... Si, derrière
lui, le peloton n'avait presque instan.
tanément disparu, recouvert du man-
teau nuageux, on l'aurait peut-être
ignoré, tant les belles jambes dorées
continuaient de tourner d'aplomb sur
les pédales, dans. un style léger, aérien,
ailé, sans que rien ne traduise l'intense
effort que leur imposait la rude mon-
tée.
Derrière Fricker, qu'un irrésistible et
invincible aimant semblait tirer vers le
sommet, on se battait à coups lourds
de jambes, à grands renforts de dé han-
ehements...
Les images fugitives séparées par lé
lourd rideau blanc illustraient parfai-
tement l'inégale lutte du travail contre
. ie don, dit tâcheron contre le poète.
Toute seule, toute enveloppée de
nuées, la mince silhouette rouge appro-
thait du but et, tout à coup, comme
pour sacrer le nouveau roi, le brouil-
lard, d'un coup, craqua...
Qu'importe que le coton l'ait de nou-
veau repris, qu'importe que la matière
vaincue se soit vengée sur. la machine,
U"InPo-rte que Fricker ait été ensuite
battu, le soleil avait posé dans la
blond9 chevelure du vainqueur de la
montagne la marque d'or de ceux qui
lOtit choisis.
Deux vedettes, mais une seule course
(D'un de nos envoyés spéciaux A. BAKER D'ISY)
TOULOUSE (par téléphone). — Sur ce parcours Tarbes-Toulouse par
les cols pyrénéens, parcours que l'on avait discuté, 11 n'y eut pas deux
courses, mais une seule comportant deux phases distinctes, certes, mais
étroitement liées.
A première vue, on peut être amené à écrire que Fricker fut 1 homme
de la montagne et Galliussi celui de la plaine. Mais cette classification
est par trop simpliste. Galliussi ne
passa-t-ll pas quatrième au Tourma-
let et troisième à l'Aspin, tandis que
Fricker, premier dans les deux cols,
tenait vaillamment la tête longtemps
dans la plaine et dans des conditions
que nous exposerons plus loin ?
Non, en dépit de ses 153 kilomètres
! de descente et do plat du col d'A6pin
! à l'arrivée, le Grand Prix des Pyré-
I nées est bien, dans son ensemble,
I une course de montagne gagnée par
1 un bon grimpeur, devant d'autres
j bons grimpeurs.
Et Fricker, la. vedette du Tourma-
let, est un coureur capable de briller
ailleurs que dans les cols. C'est le
grand enseIgnement de la journée.
; (Lire la suite en rubrique Cyolisme)
Le classement
1. Eugène Galliussi, sur blc. France-
Sport, pneus Dunlop, les 251 km. en
7 h. 35 m. (moy. hor. 33 km. 099);
' 2. Louviot, 7 h. 42 m. 25 S.; 3. Gia-
nello, 7 h. 44 m. 13 s.; 4. Fricker,
7 h. 44 m. 13 s.; 5. P. Scalbi, 7 h.
49 m. 57 s.; 6. Prior, 7 h. 50 m. 5 s.;
7. Rousset, 8. Galateau, 9. Fréchaut,
10. Giauna, 11. Vergili, 12. Magnani,
ts m. t.; 13. Kallert, 7 h. 52 m. 25 s.;
14. J.-M. Goasmat, 7 h. 53 m. 16 s.;
15. Carini, 8 h. 2 m. 5 s.; 16. Ros-
sier, 8 h. 2 m. 10 s.; 17. Casellato,
8 h. 3 m. 22 s.; 18. Caffi, 8 h. 10 m.
5 s.; 19. Pieters. 20. Legrand, 21.
Boda, ts m. t.; 22. Ramos, 8 h. 11 m.
22 s.; 23. Le Boulch, 8 h. 11 m. 22 s.
Les non-partants : Capu, Le Guevel,
Passat, Guégan, Gauthier, Virol, G.
Lapébie, Cogan, Dorgebray, B. Faure,
Camellini, Munier, A. Rolland, Vin-
cent, Ruozzi, Disseaux, Valdisolo, De-
benne, Tanneveau, Talle, T. Van
Schendel, Teissère, Plent, L. Scalbi,
Level, G. Chocque.
Les non-classés : Goutal, Guillier,
Lazarotto, Panier, Antoine, Pernac, A.
Bettini, Martino.
LEMOINE, leader insaisissable à partir du 27e km., est
CHAMPION DE FRANCE DE DEMI-FOND !
Surprise : CHAILLOT, par sa brillante fin de course, fut le plus dangereux
adversaire de l'ancien
(Photo L.A.P.I.)
A LA CONQUETE DU MAILLOT !
Puissant, volontaire, bien abrité derrière Jubi, son entraîneur, Henri
Lemoine, sans quitter une seule fois le rouleau qu'il regarde ici si
fixement, a repoussé sans rémission toutes les attaques de ses adver- "
saires pendant 73 kilomètres ! Il va enlever son deuxième maillot
de champion de France 1
Kilomètre 271 on sentait venir le grand ohoc. Lesueur était en tête
depuis le 16' km., et Lemoine, depuis 10 tours, était venu s'installer en
seconde position. Lemoine, petite boule de muscles vive et puissante, le
regard agressif, la lippe mauvaise, se concentrait; puis, décidé, il fonçait
sur Lesueur 1 Le fin Niçois se oambra sous l'attaque, bien posé, bien en
ligne, serrant les dents, résistant de toute son énergie !... Un matoh net,
régulier... Il faut que, l'un ou l'autre cède... C'est Lesueur qui craque, d'un
seul coup. Le rouleau s'éloigne centimètre par centimètre, la cadence se
brise, et la petite boule vive et puissante passe en météore dans le fracas
des puissantes machines 1 Quarante
mille gosiers ont poussé un « Ha ! »
où s'exhalait toute la douleur em-
preinte subitement sur le masque de
Raoul Lesueur, torturé par la violence
de l'effort.
A la manière dont Lemoine venait
d'accomplir son exploit, chacun avait
compris qu'en passant il venait d'ar-
racher au leader provisoire le maillot
tricolore !
L'insaisissable Lemoine
En effet, jusqu'au 100' km., personne
n'eut l'honneur d'un coude à coude
avec le nouveau champion de France.
Guimbretière, très bon, toujours placé.
profitant de la moindre occasion, fon-
çait sur le leader. Chocque, plus har-
gneux, plus accrocheur que jamais,
relayait à son tour Guimbretière et
Lesueur dans les attaques contre l'in-
saisissable Lemoine.
Car Lemoine était proprement inaai-
Le Championnat de France de
demi-fond et les arrivées des Tro-
phées Peugeot avaient amené une
affluence record au Parc des Prin-
ces...
Le stade était comble i 40.000
spectateurs I
sissable. Dès qu'il sentait un homme
en position d'attaque, il se contentait
de se mettre au régime « train ra-
pide », et l'attaquant venait mourir
sur sa roae, incapable de venir seu-
lement à sa hauteur ! Ainsi leader,
calme, tranquille, au. style assuré,
Lemoine, sans bousculer personne —
à part le décevant Maréchal qu'il dou-
bla pour la première fois au 43* km.
— gagna son deuxième Championnat
de France.
Le stayer de trois mois !
Il fallut attendre le 70' km. pour
que Chaillot -le stayer de trois mois !
— apportât dans ce Championnat un
intérêt qui, avouons-le, était apparu
jusque-là un peu mince.
Chaillot attaqua quatre fois en
30 km. La première fois, la menace
fut sérieuse pour Lemoine, mais Chail-
lot décolla... Et, cinq tours plus tard,
il attaquait à nouveau, dans ufi style
aussi fougueux, ausdi menaçant... Sans
plus de résultat, d'ailleurs... Mais nous
croyons vous avoir fait comprendre
toute la supériorité d'Henri Lemoine
hier.
Louis Chaillot est une vraie révéla-
tion. Il a un style très spectaculaire ;
il court sagement ; et quel cœur il
apporte à son nouveau métier ! Ses
attaques furent les meilleures de la
journée ; le champion de France lui-
même avoua qu'elles furent les plus
dangereuses et il pronostique en lui
un stayer d'avenir. N'est-ce pas un
bel ' hommage du vainqueur à la
valeur de son jeune adversaire ?
André Costes.
(Lire la suite en
rubrique Cyclisme)
On annonce que..,
. Le colonel Pascot, hitir à Béziers,
sera mardi matin à Paris où il reste-
rait trois ou quatre jours.
+ Le Commissaire général présiderait
mercredi la réunion du CNS.
^ Une réunion prévue cette semaine
au CG pour l'étude du sport corpo-
ratif et d'entreprises, serait peut-
être reportée.
+ Le colonel Beaupuis, retour d'An-
tibes, est attendu aujourd'hui ou
demain à Paris.
APRES UNE MAGNIFIQUE ETAPE CONTRE LA MONTRE, 26 SECONDES SEPARAIENT
CASTELIN. LE LEADER, D'ALVAREZ...
Les deux vedettes des Trophées Peugeot se livrent à un duel
extraordinaire au cours de l'ultime étape,
gagnée par le "lionceau" basque Dolhats...
finalement le Marseillais Castelin l'emporte
sur le Parisien Alvarez, agressif jusqu'au bout
Les « PEUGEOT-42 » auront été, de bout en bout, fertiles en promesses
quant à l'avenir du cyclisme routier français
Le Parisien Goussot, 3e du classement général ; le Normand Bocquet, les Provençaux Barbaroux
et Cottyn ; le Champenois Denhez sont aussi des hommes de réelle valeur
Ah 1 la magnifique, l'admirable dernière page 1 Trois étapes en ligne
haut et 2 course contre la montre avaient porté notre enthousiasme au plus
"■ Déjà, nous considérions ces Trophées Peugeot-42 comme ayant
présenté un intérêt extraordinaire, comme devant nous donner des fruits
SL]? plus belle quatite... Et, pourtant, l'ultime journée allait être plus
généreuse, plus riche encore...
On peut donc écrire, tout de suite, que l'avenir du cyclisme routier
français est assuré : ^as un des sui-
veurs de la grande compétition qui
vient de prendre fin ne nous contre-
dira !
Alvarez-Castelin, match uniaue
Il convient de commencer par citer,
au titre des plus hauts faits de cette
5' étape, le sensationnel match Alvarez
Castelin qui constitua le fond de décor
sur lequel vinrent s'ajouter, ensuite,
quelques exploits non moins capti-
vants.
Nous avions laissé les deux leaders
des « Peusreot » sur la piste de la
Croix-de-Rerny. Le Marseillais Caste-
lin, au style souple, puissant, harmo-
nieux était devenu le « maillot jaune '
après une superbe échappée à douze,
dont vous connaissez les péripéties
Alvarez, retardé par un saut de chaîne
survenu sur les pavés de Massy, à quel-
ques kilomètres du but, prenait la se.
conde position avec le handicap 'de
17 secondes que lui valait cet incident.
Plus loin, venaient Goussot il, 1 mi-
nute 58 s., et Cottyn. à 3 m. 39 s.
Mais qu allait donner la course con
tre la montre du lendemain, sur l'auto-
route de l'Oupst ? On pensait générale-
ment que Cottyn triompherait, que
Castelin, inexpérimenté, perdrait du
terrain par rapport à Alvarez - et que
ce dernier arriverait au premier rang
avec quelques secondes d'avance sur
son heureux rival de la veille.
Or les choses se passaient un peu
différemment : Cottyn ne gagnait pas
l'étape, et celle-ci était pour Piot; que
suivaient le Basque Dolhats — enfin
mis en mesure de faire la preuve de
ses qualités intrinsèques — le susdit
Cott.::'!!... et Castelin, notre leader, qui
se payait le luxe de ravir 9 nouvelles
secondes à Alvarez, ce "Qui portait son
avance totale à 26 secondes...
Nos prévisions n'en restaient pas
moins valables en ce oui concernait
leur objet principal : nous allions as-
sister à un duel Alvarez-Castelin de
toute beauté.
Du départ à l'arrivée...
Effectivement, cela commença pres-
que dès le départ... Rageur, hargneux,
eoléreux, grimaçant de tous ses traits,
Alvarez — au moins aussi bon, cette
Comment s'établissait
le classement général
après la 4e étape
H. M. S.
1 Robert CASTELIN
, Payan 13 57 1
2. Alvarez 13 57 27
3. Goussot 0 26
i' Cottyn l4 0 32
5. Barbaroux 14 3 4
6. Piot 14 4 12
7 Dolhats 14 5 19
8. Rebillard ............. 14 5 45
,a Fargues ............... 14 6 12
10. Denhez ............... 14 6 54
Le classement général
H. M. S.
1. Robert CASTELIN
(Pédale Marseillaise)
sur bic. Payan 18 13 24
2. Alvarez (ACBB)...... 18 13 50
3. Goussot (VLL) 18 16 49
4. Dolhats (VC Tarnos) 18 17 42
5. Cottyn (Péc'. Joy.)... 18 19 40
6. Piot (CSI) ;... 18 20 35
7. Barbaroux (Marseille) 18 22 12
8. Fargues (Av. Cl.) 18 26 2
9. Bocquet (Br.-s-Iton) 18 26 32
10. Denhez (Reims)...... 18 27 48
11 Carpentier 18 28 34
12. Martinez 18 33 11
13. Chapui. 18 37 48
14. Quentin 18 40 19
15. Bonnaventure 18 43 23
16. Cardoux 18 45 36
17. Chupin 18 49 32
18. Matrori 18 49 42
19. Piel 18 52 7
20.. Fauvel 18 54 53
21. Lauk 19 2 1
22 Viardot 19 2 2
23 Michenon i... 19 3 52
24 3atic 19 6 33
25. Kerqoet 19 6 37
26 Robic 19 6 40
27. Aubry 19 8 6
28. De Gribaldy .......... 19 13 33
29 Regnard 19 15 41
30. Lesire .................. 19 19 41
innée, que lors de sa victoire 1941 —
nous offrait une « partie de bourre »
d'une vigueur .exceptionnelle sur la
route de Dreux. Suivant son impul.
sion. le peloton zigzaguait. allant d'une
bordure à l'autre, décrivant des trajec-
toires inattendues, s'arrêtant « pile »
par moments; roulant à un train tor-
rentiel l'instant suivant.
Sur ce plan offensif, Alvarez était,
il faut bien le dire, supérieurement
Voici le résultat final du classe-
ment des juniors : 1. Alvarez, sur
bic. Colibri-Hutchinson ; 2. Cous- ~;
sot ; 3. Barbaroux ; -4. Fargues : 5.
Carpentier.
épaulé par ses camarades de l'ACBB :
Bonnaventure et Cardoux. notamment.
IJ8 règlement n'empêchera jamais les
hommes d'un même club de démar-
rer à tour de rôle !
Au surplus; répondant avec préci-
sion et célérité, Castelin voyait sou-
vent se joindre à lui les autres Mar-
seillais appartenant à ce peloton :
Chapuis. Martinez. Vercelino, qui al-
laient « coincer » Barbaroux...
Bataille formidable qui prit fin aux
alentours de la côte de Saint-Léger-
en- Yvelines, oÙ notre Alvarez. payant
ses efforts, dut laisser Castelin par
tir avec un petit groupe qui. lui-
même, allait entamer une chasse ar-
dente contre Dolhats. Matron, Chupin
et Cottyn. lesquels avaient pris le
larsre au début de l'algarade.
Affaire classée ? Castelin dut le
croire.. Alvarez n'appartenait-il pas
à un troisième peloton ? La bagarre
reprit cependant après le regroupe-
ment qui se produisit tout .iu&tè avant
Dourdan... et sa, cote !
Claude TILLE T.
(Lire la suie en rubrique Cyclisme)
Le classement
de la quatrième étaDe
(40 km. contre la montre
1. Kléber PIOT (CSI), sur bic. Luté-
"a, pneus Hutchinson, 1 h. 2 m. 15 s.
(bon. i m.);
sn'' Dolhats 1 h. 2 m. 34 s. (bon.
s-); 3. Cottyn, 1 h. 2 m. 45 s.;
y Castelin, 1 h. 2 m. 53 s.; 5. Al-
43rez, 1 h. 3 m. 2 s.; 6. Ferrand. 1 h.
21 m. '5 s.; 7. Goussot, 1 h. 4 m. j
S.; 8. Bonnaventure, 1 h. 4 m.
10 V Barbaroux, 1 h. 5 m. 11 s.;
10- Fauvel, 1 h. 5 m. 14 s. ; 11. Piel,
Ta Gribaldi, 1 h. 5 m. 17 s.;
13. Denhez, 1 h. 5 m. 18 s.; 14. Ma-
1 h. 5 m. 19 s.; 15 Aubry, 1 h.
2.m- 37 s.; 16. Svoboda, 1 h. 5 m.
1 - Rebillard, 1 h. 5 m. 42 s.;
1R Bocquet, 1 h. 5 m. 45 s.; 19.
perltier ,rtinez h. 6 m. 5 s.; 20. Car-
Pentier, 1 h. 6 m. 9 s.; 21; Cardoux
6 m. 10 s.; 22. Molineris, 1 h.
s ' 23. Fargues, 1 h. 6 m.
îo s.; 24. Robic, 1 h. 6 m. 32 s.;
silieff, Quentin, 1 1 h. 6 m. 47 s.; 26. Vas-
1 £ -r h. 6 m. 49 s.; 27 Kergoet,
. h. 7 m.; 28. Belobre, 1 h. 7 m.
«•; 29. Lacroix, 1 h. 7 m. 37 s.;
ti,'e Le,ire, 1 h. 7 m. 43 s.; 31. Ga-
1 k'7 h r-I 51 s-î 32- Chapuis, 1
3 *'• 34. m. ? s.; 33. Bouvy, 1 h. 8 m.
R S.; 5 Jodet, 1 h. 8 m. 4 s.; 35.
Hnn 1 h 1 8 h. 8 5 S.; 36. Verce-
S.; Florquin,
1 h 8 19 s.; 38. Viardot, 1 h.
8 17™'.23 m s.; 39. Lafitte, 1 h. 9 m.
•' Thomas, 1 h. 9 m. 32 s.;
41 Al. ,Pin' m-t; 42. Michenon, 1 h.
10 £ 44. 13 Ds'; 43 ■ Lauk, 1 h. 10 m.
' Bachelard, 1 h. 11 m. 27 s.;
45 .Salic, 1 h. 12 m. 27 s.
Le classement
de la 5e étape
bic Peu 4. DOLHATS (Tarnos), sur
On 4 h ift' p??us Dunlop, 158 km
en 4 h. 13 m. 23 s. (bon. 1 m.);
30 s.); Bocquet, 3. 4 h. 13 44 s. (bon.
4. Alvarez, 4 h. 16 m. 23 s.;
tùrp 7 kT' 5. Goussot, 6. Bonnaven-
t« Ti * tartinez, 8. Cardoux, 9. Piot
8 rn. V,10' Carpentier, 4 h. 17 m:
12 r'J Robic, 4 h. 19 m. 5 s.;
brv COttyn, 4 h. 19 m. 8 s.; 13. Ai>
l"/'n L ' Chupin, 16. Fauvel,
. • Barbaroux, 18. Chapuis, ts m. t.;
lesire, Fargues, 4 1 h. 19 m. 50 s.; 20.
4 k h. 20 m. 2 s.; 21 Denhez.
28 m an"1 54 s.; 22. Viardot, 4 h.
non 25 i a'w ; Quentin, 74 Miche-
4 l.' -s, Lauk ts m t.; Z6. Matron,
Soet ♦ m. 38 s'; 27 ■ Sali^ 28. Ker-
32 m sirn. t.; De Gribaldy 4 h.
19 s ' ' s.; 30. Regnard 4 h. 59 m.
V8Mi|tiQ«ba5d?1né ^ Bachelard, Bouvy,
GatinJ ç u S re, Ferrsnd, Molineris,
.rolx, v!V0b,?da' Florquin, Jodet, La-
Vercelino, Rebillard.
^ Pris l, d'part.. souffrants, n'ont
Au meeting international
de Berlin, Nicklen et
Campagner sautent 1 m. 97
en hauteur
La réunion internationale de Ber-
lin a eu, hier, le plue grand euccès.
Les athlètes des nations invitées riva-
lisèrent avec les coureurs allemands,
de sorte que les résultats sont excel-
lents.
Parmi les performances réalisées, il
faut signaler les 3 m. 51 s. 4/10 de
Seidenschnur, battant le favori Ahl-
sen. les 1 m. 97 en hauteur de Nicklen
et Campagner et les jets au disque de
Tossi et de Consolini.
Relevons, en outre, le bond de
7 m. 58 de Wagemans en longueur et
lee 4 m. 16 de Glœtzner à la perche.
nouveau record allemand.
En sprint, Osendarp et Mellerowicz
se classent à égalité avec une victoire
chacun. Dommage que la nouvelle
vedette hollandaise du sprint, Spree,
n'ait pu se déplacer, qui les eût, eans
doute, mis d'accord.
Résultats
100 m — i. Osendarp (HolI.), 10 s.
8/10; 2. Mellerowicz (AU.), m. t.; 3. Tito
(Italie). :0 s. 9!10.
200 m. — 1. Mellerowicz (Ail.), 21 s.
5/10: 2. Osendarp (Holl.), 21 s. 9/10; 3.
Van Oeta (Holl.), 22 s. 1/10.
400 m. — Lanzt (Italie), 47 s. 5/10: 2.
Perrassuti (It.), 49 6.; 3. Behrend (All.l.
49 s. 3/10.
800 m — Seibert (Ail.), 1 m. 54 s. 2/10*
2. Marosy (Hong.), 1 m. 54 s. 6/10: 3.
Pederzoli (It.) 1 m. 55 s. 2/10.
1.500 m. — 1. Seiden Schnur (AH.J.
3 m. 51 s. 4/10; 2. Ahlsen (SuèdeJ, 3 m.
53 s 6/10: 3. Rank (Ail.), 3 m. 54 «.;
4. T"'!oï (Hongl. 3 m. 54 s. 2/10.
10.000 m. — 1. Beviacqua (It.). 30 m.
54 5. 8/10; 2. Szilagvi (Hong.), 30 m. 56 s.
6/10.
110 m. haies. — 1. Zepernik (All.l, 15 6.
2/10; 2. Kiss (Hong.). 15 s. 3/10; 3. HidtLs
(Hong.), 15 s. 5/10
Hauteur. — 1. Nicklen (Finl.O, 1 m. 97:
2. Garnpagner fit. 1, 1 m. 97: 3. Oedmark
(Suède), 1 m. 90.
Perche. — Gloetzner (Ail.), 4 m. 16;
2. Romeo (IU, 4 m. 08: 3. Conchi (It.).
3 m. 90.
Lonqueur. — 1. Wagemans (Ail.), 7 m.
58; 2 . Verme6 (Hom:') 7 m. 09: 3.
Bsvurlcza tHong-o \. 7 m 05.
Poids. — 1 Woellke IAL\, 15 m. 87;
2. Profetti (It.). 15 m 10; 3. Luh (Ail.).
14 m. 63
D*1?' t/p. — Tofsi lit.). 48 m. 90;
2. Consolini (It.), 48 m. 82; 3. Wotapek
(Ail ), 47 m 63.
Javelot. - 1. Pektor (Al!.). 68 m. 78;
2. Jarvinen fPinl ). 68 m. 4-7; 3. Varszeei
(Hongr.), 65 m. 91
Marteau. — :. Storch IAIL \. 54 m. 60:
2. Hein (Ail.), 53 m. 29; 3. Taddia fit.).
fi, m 79: 4. Ca
4x103 m. — 1. Haafï-scbe Trekvogels
(Holl.l (Grisseels, Van Osta. Blok, Osen-
darp), 41 s. 7/10; 2. Budapest (Hongr.).
42 s. 9 10; 3. Berliner SC. 43 s. 2/10.
4 x 400 m, — 1. Luftwaffe Berlin. 3 m.
20 s 8/10: 2 Hamburger SV. 3 m. 25 s.
Dames. — 100 m. : 1. Schub, 12 6. 3/10;
hauteur : 1 Comtesse Th. So'.ms. m. 58:
disque : 1. G Hauermayer. 44 m; ' 98.
JOURNEE NATIONALE DE LA NATATION
Lucien Zins réalise son. meilleur temps
des Tourelles : 1 m. 11 s. 5/10 au 100 m. dos
Roland Gibel, S. Gardet, 0. Casteur et Muller en forme
R. MORGEN BAT HATOT SUR 100 M. !
L'Ile-de-France remporte le Tournoi interrégional
grâce à son homogénéité
Quelques bons résultats ont été obtenus hier, aux Tourelles, par les
nageurs participant à la grande rencontre interrégionale qui mettait aux
prises les équipes représentatives des Flandres, de la Champagne, de la
a !I""mnc et de l'Ile-de-France,
Tout d'abord, ce sont les 1 m. 11 8, 5/10 de Lucien Zins, qui jamais ne
réussit pareille performance dans ce dur bassin et qui prouve ainsi qu'il
reste un des meilleurs Européens.
□ e son côté, Roland Gibel, blessé à la suite d'un accident à bicyclette,
se paya le luxe d'un 2 m. 28 s. 6/10 aux 200 brasse ! Et, ce sont les 3 m.
18 s. 7/10 aux 200 brasse de Simone Gar-
det; les 1 m. 30 s. de l'extraordinaire
cadette Odette Casteur aux 100 dos.
Et aussi les 1 m. 15 s. 2/10 de Jehoulet
aux 100 libre !... Comme on le voit, cer-
taines performances des plus honora
blés 1
Hatot en mauvaise condition
Pourtant, la (grosse surprise de la
journée fut la 'nette défaite de notre
sprinter n° 1, Hatot, par René Morgei).
sur 100 mètres.
Si Morgen a droit à toutes les té))
citations et semble en nets progrès,
Hatot, par contre, déçut et sembla en
mauvaise condition' Le -Racingnian a
besoin de repos s'il veut se retrouver
en forme pour les prochains Cham
pionnats de France. Sinon... Eh bien !
sinon il risque fort de perdre ses
titres...
L'Ile-de-France remporta en défini
tive une victoire que personne ne son
geait à lui disputer, car l'homogénéité
de l'équipe était trop grande... bien
que privée de quelques-uns de ses meil
leurs éléments. Tels Mlles .Touvenel pl
Berlioux...
En water-polo, l'équipe de Parie ce
chercha en vain sa cohésion ; ses équi-
piers ne faisaient pas de passer pré-
cises, ne démarraient pas suffisam-
ment. Par contre, les Tourquennois.
bien que privés de Bermyn, se montrè-
rent éblouissants... de métier avec un
arbitrage totalement indifférent, ils
firent appel sur appel et ne se pri-
vèrent point de bagatrer. Le score,
dans l'ensemble, ne rend pas l'esprit
de la partie.
V. Kedroff.
Résultàts
100 m. libre. — 1. Morgen (0), 1 m.
4 s.; 2. Hatot (IF), 1 m. 4 s. 6110; 3. Je-
sum (IF), 1 m. 4 s. 8/10; 4. E. Betmyn
(F), 1 m. 6 s. 6/10.
tôt) m. bi-a!,s,, U ( me» 1. S Uar 1 '
(IF). 3 m. :8 s. 7/10; 2. Letellier (IF),
3 m. 29 s.: 3. Jehoulet (F), 3 m. 32 s.;
4. Piénard (C). 3 m. 42 s.
100 m. dos messieurs - 1. Zins tC).
1 m. 11 s. 5/10; 2. Blanc IF), 1 m 13 se-
condes 4/10: 3. Martinez (Espagne), 1 m.
1,5 i. 4/10; 4. Cocu tIF), 1 m. 20 e. 8/10.
200 m. brasse messieurs. — 1. Gibe!
'IF). 2 m. 58 s. 6/10; 2. Tournemine IF).
3 m. 1 s. 8/10; 3. Fievet (F). 3 m. 6 se-
condes 2/10; 4. Dupe (IF), 3 m. 6 s. 8/10.
100 m. dos dames. — 1. O. Casteur (F),
1 m. 30 s.; 2. Brisset
400 m. libre messieurs. — 1. Muller (C),
5 m. 30 s. 2/10; 2. Le Morvan (IF), 5 m.
48 s. 6/10; 3. Dewasch (F). 6 m. 4 s. 3/10;
4. Zenon (G), 6 m. 42 s.
100 m. librè dames. — 1. Jehoulet
3. Eloise (C). 1. m 2A s. 8/10: 4 'urt'I;
Plongeons du tremplin. - 1. R. Mulin-
^hausen (IBM :36 p. 63; 2. I eb^anc
Relais 4 x 200 m. libre messieurs. —
1. Ile-de-France. 10 m. 34 s.; 2. Champa-
gne, 10 m 43 s 2/10: 3. Flandres. :0 m.
47 s.; 4. Guyenne 11 m 45 s. 2/10.
Relais 3 x 100 m. 3 nages dames. —
1. Ile-de-France, 4 m; 32 s.; 2. Flandres,
4 m. 34 s.; 3. Champagne, 4 m. 47 5.;
5 Guyenne. 4 m 48 s. 6/10.
Water-polo. — Flandres b. Ile-de-France.
5-1; Champagne b. Guyenne, 7-3.
Finalement : Ile-de-France, 45 point»;
Flandres, 79; Champagne, 86, et Guyenne.
: 11 pts.
NORMAUX LES RÉSULTATS
DES QUARTS DE FINALE
du 2e Championnat interclubs
(COUPE HENRI-DESGRANGE)
Lyon O.U., Nice U.C., C.O. Périgueux, A.S. Montferrandaise, Racing,
O.I.C. Lille, C.A. S. G., La Rochelle, Stade Français, C.S.L. Dijon,
C.A. Béglais, Biarritz Olympique et le P.U.C. et l'U.A.I. exempts,
qualifiés pour les demi-finales du 16 août
Parmi les éliminés de marque : TARBES, avec Valmy ; l'U.S. TOURCOING,
avec Hansenne. — ENGHIEN-ERMONT perd sa qualification au relais. —1
Belle performance des Angevins et des Quimpérois.
Hier se disputaient à Caen, Dijon, Lyon, Nantes, Toulouse et Tours,
les quarts de finale du deuxième Championnat de France interclubs
(Coupe Henri-Desgrange). Partout, les luttes furent sévères, et grâce à
l'esprit de club qui animait leurs athlètes, certaines formations surpri-
rent agréablement. Voici les douze clubs appelés à se joindre au PUC et
à l'UAI, le 16 août, à l'occasion des demi-finales :
A Lyon. — Le LYON OU, 84 points, et le NICE UC, 61 points.
A Toulouse. — Le CO PERIGUEUX. 81 points, et )'AS MONTFEERAN-
DAISE, 72 points. éliminant Tarbes, 62 points, et le TUC, privé de Goy
et de Lerrede.
A Caen. — Le RACING, 101 points, et l'OIC LILLE. 75 points.
Nevers, finaliste en 1941, n'est que sixième
A Nantes. — Le CA8G, 85 points, et le RC ROCHELAIS, 76 points.
A Dijon. — Le STADE FRANÇAIS. 93 points, et le CSL DIJONNAIS,
73 points, ce dernier éliminant les Tourquennois de Hansenne, finalis-
tes l'an dernier.
Enfin, à Tours, oil le CA REGLAIS,
82 points, et le BIARRITZ OLYM-
PIQUE, 70 points, se qualifient.
En la cité tourangelle se déroula
un « drame » athlétique qui sera du-
rement ressenti à Enghien-Ermont.
Avant l'ultime épreuve, le relais.
Règles menait avec 74 points. En-
ghien-Ermont. 67, et le Biarritz
Olympique 64.
La qualification des poulains de
M. Heim. avec Esprangle, Duvernoy,
Bérard, Gandon, devait paraître cer-
taine Las! Gandon prit son témoin
hors limite... Adieu veaux, vaches
cochons, couvées... et Qualification !
Le BO, 5' l'an dernier, revient de.
loin. On se souvient qu'il s'est qualifié
au tour précédent grâce au déclasse
ment du BEC... Voici encore un heu-
reux coup du sort. D'ici le 16 août,
Edouard" Duhour et Lenoir devront
avaler les bouchées doubles, afim de
mettre au point certains de leurs élé-
ments en régression sur l'an dernier,
nous voulons parler de Sorrondo en
longueur et de Delgado sur 400.
Le « drame » de Tours
Nous vous avons narré le « drame »
de Tours, où le 8EE fut éliminé. Le
CA Béglais présenta une équipe ho-
mogène, qui peut fort bien prétendre
accéder à la grande finale de septem-
bre
Mais le SCO Angers séduisit agréa-
blement en ne succombant que par
deux points devant les « rouge et
blanc > de la Côte Basque. Si Lepêve
avait été présent... la Touraine eût
peut-être mangé la Côte Basque !...
Manent saute 1 m. 83 en hauteur.
mais derrière lui le Berrichon Garnier
franchit 1 m. 80.
Le vétéran Robert Paul se retrouve
et saute 6 m. 51, pas assez loin cepen-
dant pour s'octroyer la première place
qui revint à Gandon. Un Sorrondo,
paraît-il, gras comme un vicaire du
répertoire, ex-cha.mpion de France,
saute 6 m. 27.
E. Duhour et le « cousin » Dubrocca
gagnent le poids et le disque. Duvernoy
et Esprangle remportent le 200 et le
400. Signalons l'excellente impression
produite par Léglise, victorieux du
1.500 en 4 m. 8 s. 2/10. Sélectionneurs
de la FF A. vous devez regretter d'avoir
onhliÁ T,¿;",li,,,,
Valmy et Sempé ne suffisent pas
aux Tarbais !
A Toulouse, les Périgourdins étalent
les favoris, ils gagnèrent c'était nor-
mal... mais les Auvergnats se trouvent
à la seconde place, devançant les Tar-
bais 6' en 41.
Le Dr Sempé remporta bien le 110
haies. Valmy, non remis de ses at-
teintes musculaires, éprouva de gran-
des difficultés à triompher du cham-
pion junior Siman, qui termina sur la
même ligne que lui.
Fournet — champion junior — en
Les éliminés d'importance... Tarbes
6. en 41, Nevers 3' et Tourcoing 5' de
la consolation.
franchissant 3 m. 63 prouve ses posai-
'd' 'tés.
Meynard, Cbadaud, Dourlhies, Baie-
ko. Héricé, assurèrent le net succès des
Péri goi-ird in s.
A Lyon... le Nice U.C.
termine « fort » !
Quatre épreuves avant la fin, le Nice
VU était devancé par le LOU et les
Cannois. Heureusement que la « vieille
garde » pénétra sur la piste ét... Ma-
thiotte, Ramadier, Angely assurèrent
la qualification des Azuréens.
Quelques surprises individuelles se
produisirent : Latour fut battu par
Bachelier aux 100; Bucourt par Bailly
aux 200.
Chypre aux 400, son acolyte Bér-
thaud aux 1.500 furent victorieux.
Prouteau déçut en longueur en ne s'&t-
tribuant que la 5' place. Mathiotte. en
16 s. aux 110 et Ramadier avec 3 m. 60,
réussirent les meilleures performances.
Le LOU réalisa un très bon temps,
3 m. 11 s. 1/10 au relais; 1/10 de flus
que le Racine. Le LOU sera « vorace »
en finale, n'est-ce pas, Vologe ?
LOYS VAN LEE.
(Lire la suite en rubrique Athlétisme)
LE SUISSE FRELY
« poids moyen »
n'a pas tenu 3 reprises
devant Marcel CERDAN
MARSEILLE (par téléphone). — Marcel
Cerdan a remporté, hier à Marseille, sa
72' victoire consécutive, en battant le
poids moyen suisse Frély par jet de
l'éponge au 3* round.
Cerdan domina son adversaire dès la
première. reprise, puis il l'envoya au tapis
dans le cours d . round suivant.
L'ex-champion d'Europe se rua litté-
ralement sur Frély au début de la 3* re-
prise et l'expédia pour la seconde fois
au canevas, sur un crochet droit au men-
ton. Le Suisse retourna une fois encore
au tapis, è la réception d'un « une-deux ».
Le Suisse, relevé, était très éprouvé et
sans défense, lorsque les « seconds » je-
tèrent l'éponge, évitant au courageux Fré-
ly un k.o. certain.
Au cours de la réunion, Joe Brun et
Kid Janas ont fait match nul, et Negretti,
opposé à Pieragnoli, fut disqualifié pour
coup bas à la 7* reprise.
Marcel Cerdan s'était présenté poids
moyen et II est certain qu'il sera main-
tenant difficile de lui trouver un adver-
saire parmi les poids mi-moyens, hormis
bien entendu l'Espagnol Ferrer qui est,
avec notre compatriote, compétiteur offi-
ciel au titre européen de cette catégorie
LES CHAMPIONS SE RETROUVENT TOUJOURS
Comme en 1941, Destremau et Alice Weivers
ont gagné toutes les épreuves
La finale du simple, entre DESTREMAU et BOUSSUS, fut l'occasion
d'un tennis de haute qualité
La souveraineté de Bernard D'estremau est de celles qui ne se dis-
cutent pas !
L an dernier l'élégant champion du Racing, dans une forme exception.
nelle. avait remporté son premier titre aux dépens de Ramillon, le Rastelli
des cours: c'était partait !
Cette année, il a défendu son bien que convoitaient âprement les Pétra,
Cochet, Abdesselam. Boussus et autres seigneurs de la raquette; c'est
beaucoup mieux !
C'est beaucoup mieux d'abord parce que l'on admet que le « tenant »
en eiani en outte à la coalition de
tous, du fait qu'il a tout à perdre,
se trouve en état d'infériorité morale.
Ensuite parce If /(,' la forme qu'il
avait produite jUl'q1l'à l'ultime partie
démontrait qu'il n'était pas aussi au
point qu'il y a 11:17 an, ce que 110V8
.'(]ViOli.R par ses « accidents « face à
Dessair et à Boiissvs.
Or hier, devant ce même Boussus
qui, onze ans après sa première défaite
contre Borotra. en 1931. Destremau
métamorphosé 0 produit un jeu de très
haute qualité, aidé qu'il était par la
facture de celui que confectionnait le
(Jrand technicien qu'est notre « Bon-
homme n,
Pendant deux sets, on peut l'affir-
mer, le tennis auquel il nous fut donné
d'applaudir était digne des meilleures
■productions d'avant guerre.
A L'INVERSE DE CE QU'IL A A(.
COUTUME DJiJ FAIRE. DESTREMAU.
VENU S'ECHAUFFER EN FIN DE
MATINEE, PRIT UN DEPART TRES
RAPIDE, puisqu'il mena 4*0 et Sot.
Mais notre gaucher national remontait
imperturbablement à 5 partout et. à
l'aide de passinn shots magistraux.
bouclait la ptemière manche en dix
jeux.
Le seco'nd éet était une manière de
répétition du premier, puisque Destre-
mau, en montant fréquemment au filet,
mena 5-0. Comme précédemment, toute-
fois, Boussus reprenait la cadence et
parvenait à 5-4. mais sors adversaire
résistait mieuw à son énergique retour
et, à la 5' balle de set capturait son
service et la manche.
Il est intéressant de noter, à ce stade
du match, lue Destremau. perdant le
premier set : 5-7, ne terminait qu'à 1
ooint (SS-H), tandis que dans le se-
rond, qu'il gagna en 10 jeux, il avait
iéjà réussi à distancer Boussus de
7 points (46-39 J.
Parfaitement en main, l'éventuel
vainqueur nous permettait d'admirer
toute i'a gamme de ses -couog, tro'MMnt
presque toujours une réponse sèche et
iéfini.tive aux attaques les plus subtiles
et les plus variées de l' « éternel se-
LE RECORD DE i94i EST BATTU
445.000 FR. CONTRE 250.000 1
I L'an dernier, 250.000 avaient été
réalisés au tournoi de France. La re-
cette de cette année est de 445.000.
A titre indicatif, en 1941 on avait en-
registré le dernier jour, une recette
de 177.000. Hier, elle fut de 195.000
francs !
cond » et accumxulait les jeux : 2-0.
4-1, 5-3, 6-4 (41 points à 35).
Son état de fraîcheur allait contras-
ter avec la fatigue de plus en plus
apparente de Boussus, ce qui explique
le décousu de la dernière ma-riclie, dis.
putée sans que les joueurs se soient
arrêtés pour se reposer après la précé-
dente : 3-0, 3-1, 6-1 (31 points & 19).
iu. total, Destremau avait marqué
151 points à ur. soit 24 points de plus
que BOU.8SUS!
Cette nouvelle victoire nous est d'au-
tant plus sympathique que son auteur
aime passionnément le tennis et lui
fait de nombreuses corn-cessions. UN
DETA.IL EDIFIANT QU'IL NOUS EST
PERMIS DE I?È i'ELER AUJOUR.
T)'LfVI: TUGE.4 NT SON SERVICE ET
SON REVERS PERFECTIBLES, il,
N'HESITA PAS A LES MODIFIER
SUR LES CONSEILS DU PROFES-
SEUR T1SS0T, IL Y A QUELQUES
MOIS 4 PEINE.
Ccmnaissea-vous beaucoup de joueurs,
parvenus à sa force, qui auraient eu
le cran et la no-lonté d'en faiT" (!II-
ft ?
Mlle Weivers, aussi, récidive
A L'inverae de Destremau, Mme Lo-
lôtte Payot-J)adille joua sa finale
DESTREMAU-PETRA
AURA LIEU QUAND MEME !
Bonne nouvelle ! A l'occasion d'une
manifestation organisée par la FFL T
au profit des Prisonniers, !e 20 sep-
tembre, à Roland-Garros, on assiéra
au match Destremau-Pétra outre les
parties Abdesselam c. Boussus et Pé-
tra-Destremau c. Cochet-Borotra !
contre Mlle Alice Weivers avec inlini.
ment moins de hrio que ses parti!!;,
oré,cédenteo.
Il n'est d-oric pas étonnant nue cette
dernière bl&it parvenue. elle atusi. à
conserver son bien. Sur le véritabl-e
mur qu'elle c.&nstîtuait, l'ancienne
championne helvétique n'eut guère
l'
mM/if! coup dro-it. Mais si (ehii-ci était
NOS TENNISMEN EN SUISSE
ET EN BELGIQUE !
_ Les 14, 15 et 16 août pour France-
Suisse, nos couleurs seront portées par
Pétra, Abdesselam, H. Pellizza, Gen-
tien, Jamain, Dessair, Grémillet et Bo-
rotra, cap.
. J-es 26 et 27 septembre, Cochet
Abdesselam, Dessair, Jamain, Lefort et
Rimet rencontreront le Racing de
Bruxelles qui mettra en lice Moreau,
Geelhand Van den Eynde, Loiseau, P.
Wasker et Blomme.
étayé d'un smash, ooire même seule-
ment d'un s-olide revers, eo n'est pas
seulement huit Jeux qu'elle aurait t0-
talisés !...
Son heure viendra. mais pour l'ins-
tant Mlle Weivers demeure souve-
raine. Son mérite à .co-uvtiT preste-
ment autant de terrain est d'autant
plus grand qu elle a pris cinq Zeiîos
depuis un an! Bravo-!
Pétra et Mme Lafargue,
vedettes des doubles messieurs
et mixte
Quelques mots seulement sur les do-u-
bles qui ne nous apportèrent pas tou-
tes les satisfactions Que no-us en es-
perions !
QUE NOUS VOUS DIRONS TOUT DE GO
sppv/on 0lV PETRA ET SURTOUT
rA^jîÂ*DESTREMÀU' QUE SON
CAMARADE « REMORQUA - A LA
VICTOIRE. N'AVAIENT PAS MIEUX
JOUE EN 1938 QU'AVANT-HIER. JA-
:\lAIS. A U GRAND JAMAIS, ILS
N'AURAIENT FRANCE ETE CHAMPIONS DE
UNE PREMIÈRE FOIS AUX
DE BUDGE ET MAKO, EN-
QUE Runes AIT PROBABLE-
M.4UYAISE .\lENT FAIT, CE JOUR-LA, LA PLUS
nr\FJaJSE PARTIE DE SA PRODI-
GIEUSE CARRIERE.
Ils eurent la chance que le parte-
naire de Henry Cochet, notre vieille
connaissance Paul Féret, joua cons-
tamment la défensive... sans Quoi leur
insuffisance en smash et même à la
volé" leur aurait sans doute -coûté
le gain de la portte' Pour mémoire,
Cochet perdit .5 services. Féret et Des-
tremau 3 et Pétra 2.
En double dames, Mlle Saint-Omer-
R 011 et Mlle Mellerio se livrèrent un
long duel du fond du cours. La pre-
mière nommée y obtint l'avantage...
de la même façon Que 8a partenaire,
Jflle Weivers. au filet, sur Mme Klein-
dal. Il. n'en fallait pas dapalitage
pour qu'elleà conservassent leur titre,
malgré leur mauvais second set...
En mitete. JI m.a Lafarulta, ejocellente
spécialiste, avec. Henri Pelliem, l'em-
portèrent avec une aisance d'autant
plus arande au-ç de multiples ampou-
les sous leI" pieds de Mlle Weivers em-
péchaiont celle-ci de c.()ourir.
Maurice BLEIN.
Résultats techniques
Simple messieurs, finale : DESTRE-
MAU b. Boussus, 5-7, 6-4, 6-4, 6-1.
Simple dames, finale : MIlte WEIVERS
b. Mme Payot-Dodille, 6-4, 6-4.
Double messieurs, finale : PETRA-DES-
TREMAU b. Cochet-Féret, 6-3, 6-4, 10-8.
Double dames, finale : Miles WEIVERS-
ST-OMER ROY b. Mme Kleinadel-Mlle
Mellterio 7-5, 5-7, 6-2.
Double mixte (1/2 finales) : Mme ùa-
fargue-H PeIlizzà b. Mlle Mel!erio-Des-
sair. 7-5, 5-7, 6-2; Mlle Wélvers-Abdesi-
Selam b. Mme Dodille-Jacquément, 3-6,
7-5, 6-1.
Finale : Mme LAFARGUE-H. PELLIZZA
b. MIl'e Weivers-Abdesselam, 6-0, 6-2.
Consolation, simple messieurs, finale :
GEELHAND b. Dubuc. 6-0, 6-4.
Simple dames, finale : Mme VARIN b.
Ville Vfber. 4-6. 6-3. 6-2.
Tous les matches disputés au cours
du Tournoi de France ont été joués
avec des balles DUNLOP.
Le tournoi de France a
1 avec la raquette DARSONVAL 1
Sous le double signe
du sport et de la gaîté
française sera placée
la Fête des Caf' Conc'
Cet après-midi, it 14 heures, au t'arc
Cet après-midi, au Parc des Princes,
aura lieu l'annuelle fête des Ca/'
Cône et sans doute avec le succès
coutumier II va sans dire que le
programme est, cette année encore,
de premier choix. Sport sérieux et
sport gai se mêleront agréablement,
avec la participation des plus grandes
vedettes de la scène, de l'écran, de la
chanson et du sport.
Parmi les « clous » de ce pro-
gramme chargé, relevons en particu-
lier
Le championnat cycliste de.< ('af,
Cane', la démonstration de qijmnasti-
itue férnininl' de l'école S. Siegel, le
match à motos entre André Bauaé et
José Noguéro, la course de vé-los-taxis
ave-c de nombreux concurrents... non
spécialiste^, tels que Georgius. P. Min-
gand. Georges Grey. R. Souplex, J.
Sourga, etc. Puis les meilleurs sprin-
ters parisiens, Degelas, Cl-aisy, Verna,
Sentfftlebén se rencontreront. En ou.
tre, nous verrons- quelqueg épreuves
du plus haut comique, telles la " cour-
sé des ZaioUs » et la « cours-e au co.
ch,niu »...
Il y aura aussi un programme ar-
tistique. où Tys Gauty, Jaime Plana,
Onnrard. etc., se feront entendre,
ainsi que Patti Maye, dans R011 tour
de chant !.. On voit, d'après l'énu-
mnratioll rapide ipie nous venons d'es-
quisser, que les spectateurs pas'seror,t
un après-t'nidl fort (/(Jrén.7ilp. Et nous
n'avons cité que l'essentiel de ce pro-
gramme, placé sous le signe du sport
et de la meilleure gaité fra,itçaiqe. Le
but charitable de la fête clés « Caf'
Co ne' sera aus'si, n'en doutons pas, un
des principaux motifs qui amèneront
u1t nombreux public cet après-midi au
Parc.
Robert Cusin.
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