Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1941-10-07
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 octobre 1941 07 octobre 1941
Description : 1941/10/07 (A41,N14932). 1941/10/07 (A41,N14932).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4642934v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/03/2017
BOXE
la limitation du nombre des réunions s'imposait,
mais doit être appliquée de façon équitable
Le Conseil de la F.N.B. se prononcera ce soir
Mj Jfou» mXHti eu l'occasion de par-
UT récemment ti plusieurs reprises
' Tu nombre toujours croissant des
iZinions de boxe organisées chaque
,.""Ul;Íft,e à Paris. Il y a quelques
Zurs nous exprimions encore à M.
gowdarurt nos craintes de voir
dant un avenir très rapproché la
i plMpMt des boxeurs professionnels
f „ i**>entir de leurs efforts trop
I tendent réj>étés.
; , j faut respecter les libertés
individuelles, nous répondit alors le
de la FNB, én précisant
aue, toutefois, les licences d'organi-
latiîom, n'étant accordées que pour
t/fM seule réunion, le cas échéant
eettf licence peut étre refusée si le
programme ne présente pas un. in-
térêt sportif suffisant ».
Cependant, M. Albert B01lrdMtat,
après avoir pris connaissance de
toits nouveaux qu'il ne veut pas
rendre publics, nous a-t-il dit hier,
i pris l'initiative de soumettre ce
' Jbix à son conseil un nouveau pro-
jet, et ceci en plein accord avec
te C. G.
f II ne sera plus délivré de nou-
• veltes licences et les promoteurs ac-
!. fueli . ne pourront plus organiser
■ plus d'une réunion par semaine.
le Grand Palais et le Ring de la
' ' jtfutM<:!tM pourront jouer le diman-
i cite ét la salle Wagram le vendredi.
: Quant aux organisations de l'Ely-
- lie-Montmartre, ils devront choisir
: if mercredi ou • le dimanche, et ceux
; îtl Central le samedi ou le di-
;■ manche.
La limitation du nombre des réu-
\ ftfcK.! s'imposait pour éviter, avant 1
f/u'il 1te soit trop tard, une situa- J
tirni qui pouvait devenir désastreuse J
pour lè sport de la boxe. ,
Il semble cependant que cette li- j
mitation devrait être appliquée de
façon plus équitable. Il paraît, en
effet, assez injuste de mettre sur le
pied d'égalité des organisations
ayant plus de vingt ans d'existence
comme le Central et d'autres dont
l'activité date de quelques semaines.
Ces dernières auraient pu être au-
torisées à organiser deux fois par
mois seulement.
- Fiche de consolation pour le Cen-
tral, qui est le plus lésé en cette
affaire, puisqu'on a joué depuis plu-
sieurs années trois fois par semaine,
Faubo»rg-Saint-Denis, l'organisation
des réunions d'amateurs reste libre.
Or, la plupart des grandes com-
pétitions amateurs sont prévues au
Central depuis la Coupé du Matin,
actuellement en cours jusqu'au
Challenge de L'Auto, qui doit clô-
titrer la saison amateurs en pas-
sant 1XLr les championnats de Pa-
ris, de Z. O. et autres. —
G. P.
L'avis des deux organisateurs
visés par le nouveau, règlement
M. L itcien Oc/uinarénne (Central). —
« Le préjudice causé au Central, où
l'on a organisé depuis plusieurs an-
nées trois fois par geniairie, est consi-
dcrab!e et va peut-être nous contra,in-
dre dans ces conditions à fermer la
salle. Je veux espérer que le nouveau
i,èglem,-nt, qui n'est pas encore offi-
ciel, eera appliqué en tenant compte
de l'ancienneté de l'orgaiiisqtion. »
M, Co?,nier. matchmaker (Elysée-
Montmartre). — « M. Albert Bourda-
riat a pris une décision énergique.
Depuis plusieurs semaines, lors des
réunions de la Commission des orga-
nisateurs, nous lui demandions de
faire quelque chose. Il tente une ex-
périence et répond aux critiques en j
tranchant dans le Tif. Te m'incline I
donc devant la mesure qui va être !
pria». » I
André Lenglet "nouveau style"
travaille en force...
i ~ (ttIlta de riotre article de 1" page)
1937 à New-York
Octobre 1937. André Lenglet
i M'avait fixé rendez-vous au coin de
Broadway et de la 49' Rue. Le feu-
; tre gris clair légèrement rejeté en
I Arrière, il m'attendait au volant de
■ 8Q. voiture.
Le petit débutant, devenu cham-
pion de France, s'était à nouveau
transformé en vedette internationale
cette fois. Il m'emmenait au camp
de Mme Bey, où' il avait installé son
quartier d'entraînement.
En, route, le or petit », qui pleurait
la mort de son brave Arthus, me
; contait sa campagne en Californie,
ks victoires sur Buddy Baer, le
; frère de Max ; Ford Smith, Roberto
; Robert!, Jim Thompson, Hans Bir-
kie.
Une heure plus tard, casqué de
- cuir, ganté de 12 onces, je le voyais
. une fois de plus en action sur le
ring de Mme Bey.
Il avait fait encore de gros pro-
grès, il était plus mobile, ses dépla-
cements rapides pour homme de
@on poids surprenaient ses partenai-
res. Mais il n'avait pas adopté le
«tyle américain et son jeu était tou-
jours basé sur le direct du gauche
! qui préparait le droit. Un fameux
| droit, du reste, qui, un mois plus
f tod, à Montréal, devait lui per-
i '.mèttre de ,remporter-, la- plus - belle
> victoire de sa carrière en plus-belle foudroyant.
Al Mac Coy en moins de deux re-
prises.
1941 : Montmirail, Bayonne, Paris
Juin 1941, André Trialoux vient
die livrer une chaussure spéciale de
boxe à Lenglet, qui est couvé, dor-
loté, soigné par René Oquinarenne
et Sirvain. C'est & Montmirail que
notre poids lourd remet les gants
pour la première fois à l'entraîne-
ment.
Le 17 août, nous assistons à sa
première exhibition en public, aux
Arènes de Bayonne.
Hier, enfin, dans la salle de l'Avia
Club, nous avons suivi Ul1l6 de ses
dernières séances d'entrainement en
vue de son match de rentrée contre
Ricol. Il avait comme partenaires
Francis Rutz et Robert Belkeir.
Lenglet ne parait pas gêné le
moins du monde par sa chaussure,
il a été obligé cependant de modi-
fier son jeu.
Les professeurs Roger Oquina-
renne et Sirvain lui conseillent
d'adopter le style américain. Ce qu'il
a perdu en mobilité et en rapidité,
Lenglet l'a gagné en puissance. Lé-
gèrement en « crouch », il marche
sans cesse sur l'adversaire. Il tra-
vaille davantage de face en crochets
des deux mains. Il est « accroché » |
au sol, et se sert de tout son poids : I
97 kilos.
Encore une fois, Lenglet s'est
transformé et c'est peut-être mainte-
Ilânfc Oll'il -- Ift n1li.fi HancrDrûnv
— G. P.
Dunand, Olek, Maton, Janas, Mézergues,
Bataillé... cherchent d'autres adversaires
Pour Médina et Harsène -- au « droit » abîmé -- un peu de repos
MATH ON -NAS T O R S : « ijunand vain-
queur de t ramin lance un défi à Viez.
titre en j eu, et se tient à la disposition
de Momber et Hurnery. Tison à 57 kilos
îeudi'C'sofr° à 61 kilos sont prêts pour
; JOS PAQUET : « Franzin demande
une revanche à Dunand. Jf.ortureux.
vainqueur dans son premier combat
professionnel, a un désir : reboxer
tout de suite à Paris. »
GONNET : « Pas d'erreur ! « Nous »
«Tons été battus par erreur de tac-
S' Ma,is Harsène, n'a pas démérité
în,. haiidicapê notre avis). 11 a été d'ail-
Se „ Cap<5 : main droite abî-
&AKDON : « Bataillé est frémissant
long > que Marius T (,siort est bien
in o/N se décider... « J'ai grand espoir
cLn f ■ i0urd qui- en cOJU-
, Hovw, boxera vraisemblable-
dffiner î contre des adversaires à
! lJriS Km BARAN : « J'ai fait, il n'y a
, V loilictenips. 11 n bon combat de.
»vanl a7 à • Qui je demande ma,
n'importé lequel! moi... » Dogniaux, Parisis,
- " Finie la saison de
lallfi v. i1- »','epns la direction de ma
^ d'Alsace, où Villa-rd (coq).
tré? fl ( T?erl' prépa!-ent leur ren-
chan,cp, Caufour ont leur
nce dans la Coupe du Matin. »
TRICKRI : « Maton attend toujours
un adversaire et défie Berneron et
Aucéjo, jamais rencontrés. Allons
messieurs... un beau geste 1 »
CH. TAQUET : « Reymond, battu de
peu par Médina, est en progrès. Avant
peu il figurera au premier plan. Viez
a repris l'entraînement, et Loiseau
vainqueur de Camos — boxera le 19,
au Grand-Palais. «
MEDINA : « J'ai, hélas ! eu la main
abîmée devant Reymond. Me voilà au
repos pour trois semaines! »
: « Le « Kid » est toujours
là. bien entraîné, en compagnie de Ber-
nier et Agosti. Mais Janas n'oublie pas
que ses vrais adversaires sont Tonet '
Despeaux et Diouf ! »
LUCAS: " Méstret. Sylvain Méjrret.
Ca,giii,t,i-d sont en bonne condition. Et
Lenglet est jaloux de mon jeune
" lourd » Vuisseaux. 89 kilos, qui me-
sure deux centimètres de plus que lui ■
1 m. 93. »
MOUGIN père : « A-t-on réalisé que
Mezergue, en battant Manive en trois
reprises, a fait mieux que Despeaux et
oadot. Ivaadoiir n'est pas démoralisé
de son échec face à Janas et se tient
a la disposition des « 2* série ,. Robin
boxera dimanche à l'Elysée-Montniar-
tre. Dogniaux a repris l'entraînement.
Il sera bientôt prêt à relever les nom-
breux défis II. lui f -
JEUDI 9 OCTOBRE, A 20 HE.URES
Un grand gala au CIRQUE D'HIVER
. t-* iLa. rentrée du poids lourd
André LENGLET contre José RICOL
EL contre Roger TISON
DIORISTO contre OUEZMANN
P1nS!,,; 200 fr. - Location :
Cirque d Hiver (Roq. 12-25) et
rue Montmartre (Oentr. 64-66)
J-!X-l^lZ5g|^ontmartre (Mont. 14-07)
CHARLES RUTZ
VAINQUEUR DE SCHOENRATH
';ERIIN - Le poids lourd Charles
£ du a reprises, remporté la décision points
Kth L ™ 8i aux la déPens de Schoen-
a défendu Au ,riSt • même réunion, Weies
poids endu H:orle«sement son titre des
Eêr1 pir devant Beek; Vogt a battu 1
..der a hnti, i a 8' repr., et Gustav
a battu aDorer «.lit nnint<
NOUVELLES DIVERSES
f fUe A.nciens de BOxe. - R -y 15 h, 30,
^uTAnasla6i0eUrt' POur leS °bsèques
!)ogniaux - La sur à homologué la victoire de
lampion 7 r. PsU ,^pour le titre de
Diouf sur 5' °, des léger.5 et celle de
titre des moyen,;.Besneu¡t; A&sane conservant le
du Martin, Cirque de la réu-
forme ?« rquet jeudi soir, ln.
bo* ) ou^l* na- 5 1 (Presse- protess.,
' 49" r Montmi retirer leurs billets
Il ne tern ridules re, aujourd, et demain.
au Cirque sera d' Hiver.aucune entrée de servie,
fatUrét!iaU/iCe^Tri?ri prend en main les
kléber Bfot Dupré, Le qui vient de battre
aCCord alec A, n Cichon, en plein
et. direction Gravelin. 5 est placé tous
LE MONDE et LE SPORT
prochainement aura
I rr Mu.'> Roger Chétiveaux, r Pl g.
I ''Jnun ril rlage t.US j ^Hfvec Mite Simone
V.pee ' fi lf du du i? ^ manceau bien
tl5tiiU! Maurice Vulpée. sportif Nos meilleurs
<*ïs*lS\'ance- — Pierràrd Henri, ex.
de boxe à Charleroi,
«Cg". ^ du petit Serge. Nois compli.
^1; Gallet, gendre de notre déposi-
t,'t U' fait et ami. Bebi.n' d'Angoulême,
i 1.ait part de la naissance de la De-
tit» Françoise, qui a déjà deux frères et
E i Une ur- Nos plut'; vives félicitations.
!; f jy, — Lee obs41|1M de M. Ed-
ile u Ulilnot auront lieu ce matin &
filon ",.ên l'église dé l'Immaculée-Concep-
'"''ioléance6 du Rendez-vous. Nos vtvea
'
— ;— ..
arrnaoie de France...
ftt'a'H la place du 11<11'1'(>, l'a ris, l'har,
jrruiK .if P'IJ8 eërJeuse. Qualité irré-
Plus bas prix. Optique,
Expédition jftùrixu».
I:
Richard Vogt
est champion d'Allemagne
des poids mi-lourds
Rerlin, 6 octobre. — Un grand mee-
ting s'est déroulé en la Deutschia.nd-
lialle. archi-comble.
Le Championnat d'Allemagne des
poids mi-lourds, entre Heinz Seidler
(détenteur du titre) et Richard Vogt,
a malheureusement dû être arrêté
naT' suite dee blessures de Seidler, de
sorte aue Vosrt devint champion.
Par ailleurs. Weiss défendit triom-
phalement son titre national- des
co_ds plume contre Karl Beck.
Résultats techniques:
f-ollTds: Karl Rutz b. Jacob Schoen-
rath aux points.
Welters: Guata.v Eder b. Georsr Spo-
rer aux points.
Plume: Ernst Weiss (détenteur du
b. Karl Beck aux Points.
r,A[l'l?:uri* , * Richard Vogt (chàllen-
flrer) b. Heinz Seidler (détenteur du
titre) par arrêt du combat au hui-
tième round. Pour blessure à l'arcade
sourcihere.
Vendredi, 20 h., S ALLÉ WAGRAM
MÀTON c, BERNERON
Rentrée d'Al. REMET
contre Marcel DÉGRAUW
et plusieurs autres combats
Places ; 10 à 100 fr. — Loc. : Salle
Wagram (ETOlle 30-03)
Georges Dupré va s attaquer
à Henri Revaud
Encore un épisode de la bataille des
poids légers, le jeune espoir Georges
Dupré. récent vainqueur d'e Kléber
Blot, va s'attaquer à Henri Revaud.
Cette rencontre aura lieu au cours de
la réunion qui sera organisée le
12 octobre, au Tria-non Palace du
Mans.
M. Roger Va,che. professeur du RC
Manceau, nous a communiqué, d'antre
part, la composition dee matches
d'alUilteur.s qui mettront aux prises
i équipe du Mans et celle du OP Clichy.
£;n 3x2, mi-lourde : Leroy c. Tudisco'
lé,gel>'s Moed : 'l'ison c. Peynet.; Guerdon c.
Moedain ; et eh 3 x 3. coq i Decorte c.
11 ! moyens : Ga,ntz c. Eistiéhrie;
Dodin c. Fontanier; Thureau
c. Meillaseoux.
4 ONCES DE NOUVELLES
•w nuppeions (/«e l'À 1,Í(t Club innvou■
Ie™ eo r">w?"e )!«!!<'. 80, rue de
i? ïll' ™0XCTeAi nVr'-*-miAi, à 16 h. 50.
. ho poids ir>oyev Butin vaintnieur
Gennaro POill18 4e. Morill, rèr^orXaU
irennaro le 17 octobre, à Lyon.
* Fabre, „ui vii ilsuccù- en rum>*
TTalZrnï 'id Bil)i Bura
ijfâiïïï 9' * euat je Il octobre. à
Imbroglio des poids légers
La saison est commencée depuis
un peu plus d'un mois et déjà de
nombreux combats ont été disputés
dans Ja catégorie des poids légers. Or,
d'aprè$ les premiers résultats, la si-
tuation parait fort confuse, et un
classement serait actuellement bien
difficile à établir.
Qu'on en juge.
Fonteix avait battu Frank Harsine;
ce dernier a obligé Martinez (fAlagon
à abandonner; l'Espagnol a obtenu à
Bayonne une nette décision aux points
sur Paul Dogniaux. On pouvait donner
le n" 1 à Frank Harsène, mais le Nor-
diste vient d'être battu par Thierry.
Quant à Fonteix, il n'a pas « tenu »
deux reprises devant Jo Populo.
Populo et Thierry seraient donc les
deux leaders, mais le titre vient d'être
ravi à Parisis par Dogniaux.
On pourrait organiser un match
Populo-Thierry, le vainqueur deve-
nant challenger officiel de Dogniaux.
Mais il faut aussi penser à Dicristo,
que nous reverrons jeudi soir au Cirque
d'Hiver et qui, lui aussi, aura certai-
nement son mot à dire dans l'imbro-
glio des poids légers. - G. P.
« Populo placera son punch
...naturellement »
prévoit Max Roger
(Suite dé notre article de 1" page)
Gaston-Charles Raymond, avant
d'être prof', a « tiré » de l'autre
côté de l'Atlantique les plus fameu-
ses vedettes mondiales : ce garçon
consciencieux et avisé est revenu
des U. S. A. avec un bagage am-
plifié dont l'Angevin a été le pre-
mier à profiter.
« Bas-toi avec Frank, lui avait-il
dit. Pour lui prouver d abord que
toi aussi tu peux toucher sec et...
faire mal. Puis boxe... droits « en
>piston » pour éloigner les attaques,
et place uppercut gauche corps
ou face, selon l'ouverture. Enfin,
pas de côté pour éviter la remise
du « droit », l'arme du boxeur ren-
contrant un « fausse garde ».
« Harséne ou Gonnet, ou peut-être
même Prévôt, installé non loin du
« coin », ont soufflé à. Frank un
conseil, nous a dit encore le subtil
Raymond. "
« Le gauche d'Harsène passa alors
sous le droit de Louis, à qui je fis,
dés le round suivant, changer dé
•position en lui demandant encore
de ' « naviguer » davantage. Car
Thierry, s'il a de la tète pour assi-
miler et exécuter, a aussi... des
jambes.
« J'espère, conclut l'ex-adversaire
des Canzonari, Battalino et autres
Singer, VOUS PRESENTER BIEN-
TOT LE VERITABLE PROTOTYPE
DU BATTANT AMERICAIN, DONT
LES SERIES AU CORPS PEUVENT
SAPER ET DEMOLIR RAPIDEMENT
LES PLUS DURS COMBATTANTS. »
Populo, lui,
compte sur ce don mystérieux :
le punch
Le punch s'acquiert... Il faut vi-
tesse et précision.
Le punch... c'est un don de dame
Nature. On peut apprendre il. frap-
per plus dur... mais c'est tout.
La querelle des « pour » et « con-
tre » risque de durer autant que
nous.
« On avait un peu oublié que
j'avais le punch, nous a dit Jo Po-
pulo 1 Et moi-même en parcourant
mes records, emplis de victoires
par k.-o... Mais, croyez-moi, le punch,
le mien du moins, est en rapport
avec le moral et l'état physique. Je
suis resté deux ans sans combattre,
et ma condition physique n'est par-
faite que depuis quelques jours.
« Jo » prends la leçon... conclut
Max Roger, car le - « punch » qui
foudroie n'est qu'un coup plus pré-
C18 dans la gamme des coups déli-
vrés... »
D'accord ! —
G. S.
LES RESULTATS
GENEVE. — Fabre a mis à son actif
une excellente performance en faisant
match nul avec le champion suisse des
poids coq Etter. En fait, le verdict de
match nul a. plutôt favorisé le Zurichois,
dont les irrégularités furent si nombreu-
ses qu'elles auraient Justifié sa disqu6-
lification.
MARCHE
Mikkaelsson bat
deux records du monde
Stockholm, 6 octobre. — Le champion
de Suède de marche,' John Mikkaelsson,
vient de battre, à Œrebro. le record du
monde des 15.000 m. à la marche, parcou-
rant la distance en 1 h. 6 m. 37 s., établis-
sant en même tempE un nouveau record
du monde rtt' l'heure avec 13 km. 555.
Les anciens records appartenaient à
Arthur Schwab, pour le 15.000 m., avec
1 h. 9 m. 4 s. 8/10, et à. Fritz Schwab,
pour le record de l'heure, avec 13 km. 322.
ESCRIME
Des champions, à Lisieux, le 19
Le Cercle d'escrime de L,isiciix orga-
nise, pour le 19 octobre, un tournoi
d'pée par élimination directe, avec la
participation des internationaux Pè-
chellX, Guérin, Desprets, Valcke, etc.
S'engager avant le 12 (10 fr. par
tireur, C.C. Rouen 028.490, D' Prévost,
Lisieuy). Un déjeuner est prévu (40 fr.
service compris) ; s'inscrire d'avance.
ALLO ALLO
LES TEMPS ONT CHANGE
M. Faure Biguct, dans son livre, « Les
enfances de Montherlant », écrit :
« Qui dira Jamais les inénarrables
séances de gymnastique de Janson, pen-
dant lesquelles, en gros souliers et en
vêtements de tous les jours — voiri
en pardessus — on nous faisait faire
des barrès parallèles et de la corde à
noeuds ! »
Les temps ont changé depuis 1912.
Heureusement !
UN VRAI AMATEUR ...
C'est Pierrot Chypre, du Lyon Olym-
pique Universitaire, qui, lors d'un dépla-
cement à Toulouse, s'aperçut, après avoir
payé ses frais et fait ses comptes, qu'il
avait perçu 35 francs de trop.
Chypre fonça vers le plus proche
bureau de poste pour expédier à Vo-
loge un mandat de la somme. Et, de »a
plus belle plume, il écrivit, dans la
« partie réservée à la correspondance » :
« Pour la caisse du club ».
PAS DE CHANCE !...
Au premier rang du ring, au Grand-
Palais, une charmante spectatrice allonge
là jambe au moment où l'arbitre Pichot
descend un peu vivement du plateau...
Bien qu'il ait maigri d'e 17 kilos, Pichot
encore bien lourd pour un pied
féminin ! Plus de peur que de mal,
heureusement...
Pendant le match Suivant, la même
spectatrice, qui se passionne au point
ne peut souffrir qu'on parlé à
côté d'elle, voit s'installer, juste der-
rière son fauteuil, lé ràdioreporter de
Radio-Paris !
« Je n'ai vraiment pas de chance,
aujourd'hui », dit-elle alors à son voisin,
un artiste de cinéma très connu...
LE COMMISSAIRE ET LE... SAUTEUR !
Dimanche, au stade Jean-Bouin,
chaque athlète venant de remporter la
victoire, se rendait en compagnie de
M. de Ferrier à là tribune officielle.
Là, M. Jean Borotra félicitait le vain-
queur, le présentait à Mme Léo La-
grange, qui remettait une médaille su
gagnant.
On remarqua que le sauteur en lon-
gueur Jean Baudry, conversa longue-
ment, très longuement, avec le Com-
missaire Général.
Notre grand chef des sports regret-
tait-il d'avoir été mal informé sur 8,'u-
dry, lorsque celui-ci postulait la fonc-
tion d'inspt.téur;.. adjoint au CG ?
LE TELEPHONISTE,
*
La « caboche » du Parisien
Le public parisien n'est pas
chauvin.
On l'a bien vu à de nom-
breux matches internations —
l'exception comme un France-
Ecosse de rugby avant l'autre
guerre confirmant la règle —,
le Parisien ne tient pas
compte de la nationalité de
l'adversaire mais de sa qua-
lité, ou de ce qu'il croit être
sa qualité, car chacun peut
se tromper.
Mais si le public parisien
n'est pas chauvin, il lui faut
un favori... sentimental. Ce
pourra être l'équipe de pro-
vince si elle vient à Paris
pour la première fois; une
équipe d'où qu'elle vienne,
mais que la presse n'aura pas
annoncée comme pouvant ga-
gneur : le Parisien ne déteste
pas que le dompteur soit dé-
V(,. é...
L'autre dimanche, à la pe-
lote basque, le public parisien
voulait que les abbés Harriet
et Gorteratxi l'emportassent
sur les champions de France
Durruty et Damestoy !
Préférence religieuse ? Oh !
certes pas. Ceux qui n'applau-
dissaient « que » les exploits
des abbés ne sortaient certes
pas des vêpres / Peut-être la
particularité assez rare d'une
soutane sur un terrain de
sport... Durruty et Dantcstoy
jouèrent pourtant une partie
correcte; la pelote basque exi-
ge la correction dans toutes
ses spécialités ; aucun geste
déplacé des « civils » qui re-
montèrent la marque pour
finir en beauté et nettement :
40 points à 32.
Mais le public aurait voulu
que les abbés fussent vain-
queurs. Expliquez cela comme
vous i-oudrez, mais rare sera
l'explication logique de ce qui
peut, ne passer dans la « cabo-
che t du public arisien /
Marc REGO.
RUGBY
« Les cours d'arbitrage devraient
attirer et intéresser de nombreux
futurs chevaliers du sifflet »
nous dit M. Bibicu, prés. de la Commission des arbitres parisiens
L'article 10 des règles du jeu dé
football rugby — l'un des plus longs
du code officiel — stipule, des son
préambule, que « l'arbitre est seul
juge des questions de fait, et seul
chronométreur. Il est seul juge de
l'application des régies... »
C'est dire le rôle prépondérant que
!e directeur de jeu est appelé à tenir
dans la conduite d'un match.
Il n'est sans doute pas exagéré d'af-
finner qu'il peut, à lui seul, embellir
ou ternir une partie.
Qu'on ne se récrie pas, surtout, que
le bon ou le mauvais vouloir des equi-
pes sous ses ordres l'emporteront
toujours sur sa volonté propre.
Ce serait faire bon marché de sa
personnalité et de son autorité. Il
suffirait, au surplus, de rappeler les
exemples relativement récents de
certaines formations françaises que
nos chevaliers du sifflet étaient sou-
vent dans l'incapacité de tenir en
main... alors que tels de leur8 col-
lègues étrangers les avaient envers-.
ment sous leur coupe, le dimanche
suivant.
C'est parce que nous sommes per-
suadés que le problème de l'arbi-
trage est vital pour l'avenir du sport-
roi que nous applaudissons sans rd-
serve à la nouvelle que nous a appris
M. Bibicu, président de la Commit-
sion des arbitres parisiens, de l'ou-
verture prochaine d'un cours à l'in-
tention des candidats.
1
« La montée en flèche du rugby
dans l'Ile-de-Fra.nce, nous a dit
M. Bibicu, permet d'estimer à 60 ou
70 équipes le nombre des équipes qui
évolueront tous les dimanches sur
les pelouses de la capitale et des
environs, d'ici peu.
c Or, nous ne disposons guère que
de vingt-cinq arbitres. Que plusieurs
d'entre eux soient indisponibles en
même temps, vous voyez d'ici... 1
« L'an dernier, nous avons eu sept
nouveaux camarades. Cinq candida-
tures nouvelles nous sont parvenues;
il en faudrait encore le double !
« C'est pour cela que nous orga-
ni80ns ces cours.
— Quels seront les chargés de
cours ?
— Nos dévoués techniciens, les
Pruquiéres, Roca, Coinderoux, Pou-
zet, qui, tous les mercredis, à
18 h. 30, 47. rué Richer, à partir du
15 octobre, feront profiter de leur
grande expérience leurs jeunes ca-
marades.
« Espérons qu'ils viendront nom-
breux .surtout parmi les anciens
joueurs. »
En effet, la conduite d'une partie
de championnat était; naguère, aussi
périlleuse qu'une chasse en pleine
jungle. Mais les mœurs ont évolué,
même dans les fiefs les moins « civi-
lisés », ce qui doit décider ceux qui
avaient des raisons d'hésiter...
C'est pourquoi, répétons-le, nous
souhaitons le plus grand succès à
M. Bibicu et à ses collègues.
Maurice BLEIN.
RESULTATS
Z.N.O.
•St-Giron* b. US Poix 9- a
Valence S. b. Prytanée Autun... 21-19
z.o.
US Olida b. • RC Melun 33 9 1
*A8 Aulnsty 1 b. SCUF Rés .......... 43— 0
NOUVELLES DIVERSES
— Le Stade Nantais Université Club,
qui a battu, hier, le Racing Club de
France, sera dimanche, à Saint-Denis,
l'hôte de l'OSD.
REIMS. — Dans la capitale de la Cham-
pagne, un gros effort est fait actuelle-
ment pour la reprise du rugby. On an-
nonce un prochain ma.tch au Parc Muni-
cipal.
ATHLETISME
HANSENNE, BERTHAUD, CHYPRE!
Lyon centre du demi-fond français!
(Suite de notre article de 1" page)
Puis la conversation vint naturel-
lement sur le 1.500 du dimanche.
Comme nous faisions remarquer à
Marcel qu'il n'avait pas pris de ris-
ques, il répliqua :
« Je n'étais pas entralné sur 1.500.
Depuis six semaines je me contente
d'effectuer des tours en souplesse.
« Tenez, je n'ai pas couru 2 m.
La progression d'HanSéime
SUR 800 METRES
.1937. — 1 m. 57 s. 6/10.
1938. — 1 m. 57 s. 6/10.
1939. — 1 m. 52 s. 9/10.
1941. — 1 m. 51 s. 3/10.
SUR 1.000 METRES
1935. — 2 m. 52 s.
1936. — 2 m. 42 s. 8/10.
1937. — 2 m. 36 s.
1938. - 2 m. 32 s, 8/10.
1939, — 2 m. 27 s.
1940. — 2 m. 29 s.
1941. - 2 m. 27 s. 3/10.
SUR 1.500 METRES
1,936. — 4 m. 10 . 4/10.
1937. — 4 m. 3 s. 6/10.
1938. — 4 .m. , 3 s. 3/10..
1939. — 3 m. 59 s. 4/10.
1941. — 3 m. 59 s. 2/10.
50 s. au kilomètre depuis deux mois.
Connaissant la très grande valeur de
Berthaud, je voulais avant tout ga-
gner... ai-je eu tort ? »
Hansenne, joueur de football
Dimanche prochain, les athlètes
de l'US Tourcoing, affronteront, en
un match de football, les réserves du
cliib, ! C'est un grand défi... les
athlètes veulent gagner ! Pour ga-
gner, il faut s'entraîner, c'est bien
votre avis ? Aussi, jeudi dernier,
Marcel multiplia les passes, les
« bottés » et les « tètes »... ce qui
n'est pas une préparation recom-
mandée pour l'athlétisme !
Hansenne veut changer l'habitude
française de courir un 1.500. C'est-à-
dire 500 assez rapide, puis 500 très
lent, pour terminer par un 500, où
l'on donne le meilleur de soi-même !-
Marcel estime pouvoir passer sans
trop de fatigue en 2 m. 34 s. aux
1.000, 1 m. 16 s. et 1 m. 18 s. pour
le second tiers du parcours...
Il faut reconnaître que Hansenne
peut réussir... Et il sera un rude ad-
versaire pour les records de Ladou-
mègue du 1.500 et du « mille t. Ces
records seront en danger, sinon l'an
prochain, du moins en 1943.
A Lyon, Marcel aura pour adver-
saires Berthaud et Chypre.
LA LUTTE ETANT UNE CONDI-
TION- DU PROGRES CHRONOME-
TRIQUE, IL FAUT ATTENDRE
BEAUCOUP DE CE TRIO.
Comme Bertolino, son ex-cama-
rade de club, et Berthaud, Hansenne
a 24 ans ; n'oublions pas que c'est
très jeune pour un coureur de demi
fond.-
Berthaud, meilleur performer
de l'année ?
Berthaud quitte Paris ce matin ;
dès son arrivée à Lyon il va. s'en-
traîner.
Berthaud dispute samedi ou di-
manche un 1.500 en compagnie de
Pujazon et de Normand. La réunion
se déroulera au Stade des Iris et
malgré les quatre virages de la piste,
Berthaud espère descendre au-des-
sous des 4 minutes.
« Oe sera mon avant-dernière
coursé de la saison, nous confia
René. Le 2 novembre, à. Monaco, sera
la clôture ; sur un kilomètre je me
heurterai à nouveau à Hansennè. »
Bonnefoy en forme
Il nous faut revenir sur l'exploit
du jeune Bonnefoy, poulain de Pou-
lenard. Victorieux du mille junior
en 4 m. 29 s., Bonnefoy disputa ses
chances avec courage et intelligence,
courant ' durant la moitié du par-
cours « pour l'équipe », aidant
Contat et Courmont à se placer.
Thomas a de la valeur, mais il
baisse trop tôt les bras...
Et maintenant, il nous reste- à
faire le bilan de la saison... qui fut
modeste ! — L. v. L.
Une rencontre
Pujazon-Berthaud
Samedi prochain, à la mi-temps
du match de rugby . Lyon Olympi-
que Universitaire-CS Vienne, à
Lyon, match comptant pour le
Challenge d'Amitié, Pujazon sera
opposé à Berthaud sur un mille an-
glais.
Indiquons que d'autres vedettes
de l'athlétisme seront au program-
me, notamment Valmy.
Au revoir Paris !
Grâce à Joye
Sochaux va-t-il devenir
un centre d'athlétisme ?
Prudent Joye, champion d'Europe
des 400 haies, est venu nous faire visite
à L'Auto.
Prudent quitte Paris demain matin
pour Montbéliard, où il tentera de
« lancer » l'athlétisme en Franche-
Comté.
« Je veux faire aimer l'athlétisme,
nous déclara Prudent... et le faire pra-
tiquer par tous... footballeurs, basket-
teurs et tennismen.
« Je m'occuperai de l'E.P. dans les
écoles professionnelles, je crois que des
vedettes sortiront des rangs des élèves
de ces établissements.
" Chaque classe pratique 45 minutes
par jour l'E,P. et, une fois par se-
maine, aura une séance de 2 heures
que j'emploierai à l'initiation sportive
à, l'étude technique, au liand-ball ou à
des grands jeux...
— Et vous-même ?
— J'ai été battu par Esprangle, il
faut que je m'entraîne sévèrement,
1, an prochain, je défendrai mes titre-
sur 400 et 400 haies
départ de Joye, animateur et
athlète de classe, sera une .grosse perte
pour le CAF, l'athlétisme parisien et
L'A llta, ou il n'avait que des amis!...
Bon voyage... Bonne nrnHnofti.m
vieux Prudent ! —
V. L.
BASKET
La Coupe de L'Auto féminine
Le C.O. Parisien
accédera-t-il
aux demi-finales
Ce soir, à 19 heures,
au stade de la Porte de Saint-Clollrl
Le second quart de finale de la
Coupe de L'Auto, organisée par le
Cercle Féminin de Paris, sera joué ce
.soir.
- ^ opposera le CO Parisien (FSGT)
a la formation de Fémina Sport.
Le résultat semble bien indécis, car
nous trouvons en présence d'une part,
une équipa jeune, vive. pratiquant un
jeu précis, net, imposé par le dyna-
mique Bulcourt, animateur du COP:
part, urie équipe aguerrie,
athlétique, usant l'adversaire, qui
porte depuis quelques saisons et avec
succès les couleurs de Fémina.
Il apparaît cependant que les pre-
mières nommées ont une belle chance
de se qualifier et gagner ainsi le
droit de rencontrer les Linnets. —
L. L.
LE CHAMPIONNAT DE PARIS
: A ASPTT b. ASS Hippo 15-10
B US Maison-Blanche b. AI^ 3, -24
D CAJO b. AS Parisienne... 33 -26
USD Charonne b. SS Châtenay 34-18
ASCO b. Ivry AC. 5.4 •>,%
H Paribas AO b. St,--Genevtève 44 20
TboV des Lilas b. 08 2o 37—34
1 t APSA-P et ASC Est 2,4-24
Hir. Couturës b. ASAVR fo'rf
K v St-Oharles AIt. et Lorette Sp. remis
NOUVELLES DIVERSES
— Les engagements pour les différentes
épreuves sont du CPEB, disputées "après-
maintenant clos. Néanmoins
nombre l'organ!sQtion, suivant
le le engagés, d'Unë épreuve des-
h,J aux , 5 affiliée avant le 31 oe.
tobré
rr7T»îlî,mrl0i,'!r^dee W^gements pour le
Critérium du dirnanchè matin agit fixée
27 octobre, dernier délai.
— Il eet également envisagé !a reprise
nu Championnat des équipes du ,ame.j!,
reservé aux clubs ne jouant pf!t le f.'n;!f);t"
c lie. Eng, et ren.seig. au CPBE.
— L'annuaire du CPBB (fi>z:etnent;¡ Gé-
néraux et adresses dès clubs) ecii an 1
fi. tut a'AsistewUàfc, . ; . ■
FOOTBALL
René BESSE!
Un produit de
« l'élevage » normand
René Besse ! Arrière droit du FC
Rouen !
Vingt ans. Aime le football passion-
nément et veut arrivor.
1 m. 72, 69 kilos. Champion du
club de 1.500 mètres. A gagné la
Coupe de France des juniors, avec le
FC Rouen.
Deux fois 4' du Concours du Jeune
Footballeur !
Besse vint au footbAll comme beau-
coup de Reuennais. Il était élève au
Lycée Corneille.
Il a débuté en équipes minimes,
avec Feiler, Lentant.
Habile sur la balle, sachant se pla-
cer, soignant ses dégagements, René
Besse a l'avenir devant lui. Un bel
avenir ! Contre le Red Star, il a neu-
tralisé l'aile Thévenot, Padron.
Né à Neufchatel, c'est un pur pro-
duit normand.
Ses maitre: ? Rio, Lherminé et...
Delfour. — R. C.
Travailler pour l'équipe,
premier devoir du joueur !
(Suit* de notre artiole de 1" page)
TOUT CELA EST-IL OUBLIE ?
Dimanche, au Parc des Princes, je
n'ai guère retrouvé toutes les qua-
lités collectives énoncées ci-dessus.
Les efforts spasmodiques des joueurs
du CA Paris m'ont rappelé la ma-
nière des bonnes équipes amateurs
qui opéraient il y a quelques années
suivant leur fantaisie et non d'après
les principes fondamentaux du foot-
ball. Les passes latérales des Giron-
dins, leurs dribbles inutiles, leur jeu
de tête trop fréquent ne manquè-
rent pas de me faire regretter le jeu
de passes rap:de et direct qui est à
la base du bon football. Je n'ai pas
vu dimanche d'actions concertées et
exécutées par quatre ou cinq joueurs,.
je n'ai pas vu de ces attaques irré-
sistibles venues de l'arrière et aux-
quelles prenaient part six et sept
joueurs. Où étaient les offensives
amorcées par un Jordan, qui donnait
le départ à une action savante, conti-
nuée par des maîtres comme Vei-
nante et Kennedy ? Où étaient les
productions magnifiques des Abbe-
glen, Courtois, Szabo, Duhart qui
affolaient les meilleures défenses ?
Les rushes d'un Bongiorni, qui n'a pas
progressé en tactique ; les feintes
sur place d'un Pruvot, le jeu d'inter-
ception des Roché, Arcos, Ben Arab
sont loin, très loin, de la percée d'un
Courtois, du jeu direct de Koranyi,
du travail habile et efficace de Vei-
nante, des arrêts et de la passe sûre
de Bourbotte par exemple. Et il m'a
semblé que la plupart des joueurs
capistes et girondins avaient plutôt
en tête de vouloir rejoindre Ben Ba-
rek que de s'efforcer d'être des pions
sur un échiquier ; c'est-à-dire de
s'attirer la faveur du public à titre
personnel au lieu de travailler avec
application pour le plus grand bien
de leur équipe. Or les Ben Barek sont
des êtres :.d'except:on et ce ne sont
pas les applaudissements d'une cer-
taine catégorie de spectateurs qui
gagnent les matches.
Le football est un sport collectif ;
les joueurs d'aujourd'hui semblent
l'ignorer, ils ont cependant vu opé-
rer leurs aînés. Quel dommage que
la leçon par l'image n'ait pas donné
de meilleurs résultats. —
L. G.
QUELQUES LARMES... SUR UNE DEFAITE
Avec le départ de Vandooren, le Red Star a perdu
son âme, et se trouve en pleine crise de confiance
(De notre envoyé spécial René COTTEAUX)
ROUEN. — A Rouen, le Red Star
a fait un match pénible pour ses
supporters. Sans l'excellente exhibi-
tion de Da Rui, deux ou trois buts
de plus auraient été affichés. Sefe-
lin, Herrera, à l'arrière, étaient d'une
lenteur désespérante. Rio se prome-
nait devant un Sergent qui reculait.
Braun maintenait Mandaluniz, mais
ne pouvait lancer une contre-atta-
que par manque de puissance. Meu-
ris seul tenait le choc « malgré les
ans » !
En avant, Padron et Bersoullé
semblaient malades. Ce dernier
d'ailleurs qui fut blessé contre
Amiens fut retouché à la tête par
Delfour et fut complètement « son-
né » après ddx minutes de jeu. Mais
s'il avait été en bonne condition
physique cela ne serait pas arrivé.
Le rôle des inters
Les trois avants de pointe, Thé-
venot, Simonyi, Aston, ont été sevrés
de balles. Thévenot eut le plus d'e
réussite puisqu'il marqua l'unique
but du Red Star. Aston, lui, garda
trop la balle.
Quant à Symonyi, s'il est vrai que
n'importe quel avant centre — fût-
il le meilleur du monde — s'il n'est
pas lâché d'une semelle par le demi
adverse est presque complètement
neutralisé, ses inters auraient dû le
démarquer, mais 11 n'en fut pas ainsi
dimanche, à Rouen.
Crise de forme au Red Star ! Mais
aussi manque de confiance.
L'âme d'une équipe
Rouen a Delfour ; Le Havre a
Bihel ; Reims a Vandooren ; le CAP
a Lefévre ; Amiens a Finot ; Bor-
deaux a Mancisidor ; Rennes a
Scharwath ; le Racing a Jordan.
Seul, le Red Star n'a pas un
joueur de tête, un ohef qui pousse
irrésistiblement dans la voie du suc-
cès. Et nous sommes presque assu-
rés maintenant que, si en perdant
Roessler, le Red Star a été forte-
ment ébranlé, il a fait une plus
grande perte encore en voyant s'en-
voler vers d'autres cieux son arrière
Jules Vandooren.
René COTTEAUX.
MATEO ou URTIZBEREA?
Quel est le meilleur avant centre pour les Girondins ?
On annonçait Matéo ; ce lut Ur-
tiaber,a qui parut. Car s'il est des
clubs qui sont embarrassés pour
trouver un avant centre, il en est
d'autres qui sont embarrassés parce
qu'ils en ont plusieurs. C'est le cas
des Girondins.
Entre Matéo et Urtiz, l'entraîneur
Diaz hésite. Gageons qu'au fond de
son cœur il préfère Matéo. Nou3
avons, en effet, l'impression que Ma-
téo répond mieux à sa conception
personnelle du football. Il y a chez
Matéo plus de finesse, plus de brio,
plus de chevalerie que dans Urtiz-
berca. Si réaliste et si continental
qu'il soit devenu, le football espa-
gnol conserve toujours un regard at-
tendri, un souvenir nostalgiquè pour
celui qu'on pratique à Rio de Ja-
neiro, à Montevideo ou à Buenos-
Aires.
L'entraineur Diaz, qui tient en
assez mince estime les conceptions
modernes du football, ne couve-t-il
pas une certaine prédilection pour
le jeu romantique de l'Amérique du
Sud, où, dans les équipes les plus
homogènes, les individualités savent
toujours se faire valoir par des pro-
messes isolées ? Et si l'on affectionne
tant de ce dribble chez les Giron-
dins, n'est-ce pas paroe qu'U est
spectaculaire et ett. quelque SC'I'tè
poétique ? L'on soupçonne l'entrai-
neur Diaz de regarder d'un œil com-
plaisant les dr,ibbleurs girondins.
Taureau ou toréador
Cependant, dimanche, au Parc,
Urtizberea remplaça Matéo. Il est
certain que le grave accident sur-
venu la saison passée à Matéo a dû
laisser des traces chez ce joueur bril-
lant et qu'il n'est peut-être pas: en-
core en état de soutenir les luttes
ardentes et serrées du championnat.
Et c'est pourquoi probablement l'en-
traîneur fait appel à Urtizberea,
Il se résigne, en somme, à donner
la préférence au taureau plutôt
qu'au toréador. Nous pensons que
Urtizberea, qui n'est d'ailleurs pas
au m,ieux de sa forme, possède un
tempérament qui convient mieux au
jeu de l'avant centre. Matéo, joueur
délicat, courtois et de belles ma-
nières, répugne quelque peu, aux
besognes qui sont désormais celles
d'un pilier d'attaque. Il se désolé
d'être surveillé de trop près, d'être
contré trop directement dans ses en-
trepriccs, voire dans ses intentions.
Sans vouloir donner de conseils...
Ce n'est pas que Urtiz soit telle-
ment amoureux de la bagarre. Il
prend volontiers le ciel à témoin
des infortunes qu'elle lui cause. Mais
il ne s'y dérobe pas. Et même l'on
peut dire qu'il la recherche. En tout
cas, il apporte dans l'exécution de
son rôle d'avant centre un opportu-
nis171r une simplicité rude qui ■ ne
sont point précisément le fait de
Matéo.
Tout compte fait, Urtiz est proba-
blement pour les Girondins un avant
centre plus pratique que Matéo.
Celui-ci ne ferait-il pas pour euç
un meilleur inter ? Justement, il
leur manque un homme à cette
place. Il y a longtemps qu'au Racing
on aurait essayé cela 1
Maurice PEFFERKORN.
~ LES MATCHES DE DIMANCHE
CHAMPIONNAT DE %.0.
"'CA, Paris c. FC Rouen.
*Amiens c. RC Paris.
*Rennes c. Red Star.
*Bordeaux c. Le Havre.
X
Pas de championnat en z.n.o. et dans
i-, le Nord. Journée dédiée à la Coupé. , ~l
Les essais du R.C. Paria
Chez les « bleu et blanc »
on n'est pas mécontent
du voyage à Rennes
c Trois à deux ! Le résultat est un
peu sévère pour nous », a déclaré Mau-
rice Banide, entraîneur du RC Parik
à son retour de Rennes.
Selon lui, un match nul eût mieux
sanctionné la physionomie de ce match
qui, pour amical qu'il fût. n'en a palJ
moins été ardent et d'une qualité tech-
nique élevée.
Le trio Lievena-Bordier-Zabalo a été
f;aii,s reproches et Dupuis a été .le meil-
leur des avants; le reste de l'équipe
a. dans l'ensemble, donné satisfaction
et Fera sans doute conservé pour aller
jouer iL Amiens dimanche prochain,
en Championnat.
Parmi les Rennais, deux hommes
ont retenu l'attention de Banide :
Scbarwath et surtout Prouff, le meil-
leur inter qu'il ait vu jouer depuig
un an. —
R. B.
Les clubs suisses
à la chasse de Courtois
LYON. — Dès que le retour de
Roger Courtois a été connu, les clubs
suisses se sont mis en chasse pour
obtenir sa signature.
Trois grands clubs, dont deux de
la région romande, sont sur les rangs;
mais l'avant centre de l'équipe de
France, qui est malade et jouit d'une
libération anticipée, ne pourra pàs, à
ce qu'on croit, quitter le territoire
français avant la signature de la paix.
TROYES N'IRA PAS A REIMS
REIMS. — Il avait été question de
la venue de l'AS Troyes Sainte-Savine
à Reims dimanche, en match amical.
Les Rémois, tenant à être au point.
ont demandé à une équipe amateurs
de Paris, non encore désignée, d'aller
les affronter.
Pour cette rencontre, Szego ét Per-
père seront laissés sur la touche.
NORD-NORD-EST A REIMS ?
REIMS. — De sérieux pourparlers
sont engagée pour faire venir à Raimé,
le 7 décembre prochain, l'équipe sélec-
tionnée du Nord, laquelle viendra,
donner la réplique à. l'équipe de
Champagne.
EN POUSSANT LA BALLE
♦ Le FC Sète a rencontré Toulouse,
Nîmes et Alès en match amical, sans
connaître la défaite. li,n Championnat
de Z.N.O., les Sétois viennent de battre
Nice. Un bon départ, qui change de
celui de l'an passé.
♦ Laïd, Damelli, Koranyi sont reve-
nus porter les couleurs sétoises.
* Cannes, avec un onze de jetiree,
doit bien faire cette saison. Toutefois,
les Caiiiiois comptent sur la signature
prochaine de Cler et Franceschetti.
♦ Nice attend avec tmpatte?tce que les
frères J'allée retroiti,,etit leur forme.
♦ A miens. qui recevait Troyes en
match amical, a gagné par 7 buts 1 t.
Rn cette occasion Finot, qui jouait
demi centre, se distingua particulière-
ment, tandis que Charollais, comme
avant centre, marquait 1, buts.
♦ A 1l cours du match de juniors, en
lever de rideau de la rencontre de
championnat FC Rouen-Red Star, l'ai-
lier droit normand M mit en vedette.
Son 'fi om? Taillis, frère du joueur de
t ('(/«?pc première. La race parle...
. Dimanche, à Stockholm, la Suède
a battit l'Alleillatlne par h buts à 2
(mi-temps : 2-1). 1,0.000 spectateurs as-
sistaient au match.
. Caron et Cliaralais ayant fait 1tn
essai concluant, ont signé à Amiens.
Ils ne pourront pas jouer dimanche
contre le RC'F, mais le 19 octobre, ils
disputeront leur premier match de
Championnat dans l'équipe picarde.
♦ Antoine Kern, ex-FC Metz, vient de
signer au FC Lyon.
♦ La Commission Centrale du statut
du joueur rappelle que les dossiers des
joueurs ayant 8Î0116 plusieurs licences
sont à l'étude devant une commission
compétente.
6 Dimanche prcohain, l'équipe d'ama-
teurs dit LOU recevra, à Lyon. l'A F
(,'a n n es.
6 La Co()ommt...m>n de "première caté-
gorie de la LPFA. s'est réunie Il ter
soir pour étudier diverses questions
concernant le Championnat de Pai-is.
Sur tous les D-oints, le statu auo a
été maintenu.
EN HOLLANDE
PREMIER DISTRICT i
'Feyenoord b. VUS ]
"Er;>O b. DWS J-r0 1
"Xtrcis b. Ajax 3—: J
'St.ormvogots b. BOS ......... : :. ....... *—3 , 1
EN ALLEMAGNE
Prusse Orientale b. BuclèteB..'""" 7 -1
Silésie Sup. b. Gouv. aêitér S—1
.Mlèmagnè Centrale et Pomsranie 1 -1
Dantzig b. Prusse Occid 3-2
ade b. *MoseJland f
Etesen Nassau et Sllesle Inf ».
ologne b. *West.mark ^
'urtembere b. *A!.sace ..... ; ............ '•
NOUVELLES DIVERSES
Prix littéralt, du football. — Rappelons
aut- c'est jusqu'au 15 octobre que les
concurrents pour les Prix
football (concours de contes doté de pr4x
de 2.000, 1.000 et 500 f r a n c s 1 îje u v cri t: en-
voyer leurs manuscrits à la 1*. rue
ci", Londres. P*rU ..9') : pour tou3
gnementf^ .prière d* -s'y &4reafe: •
vice du Prix 1UWr61H. 1
. ]
GOLF
Espérons pour 1942 une « reprise » totale
(Suite de notré article tle 1" page)
Mais i'! fallait repartir. C'était là
I 'essentiel. C'est maintenant fait.
Si l ancienne équipe dirigeante de la
FFG avait fait son devoir, il y aurait
eu des compétitions... et les autorités
allemandes, qui n'entendent pas traiter
ie golf en parent pauvre, n'auraient pas
hésité à accorder les autorisations sol-
licitées pour que Jacques Léglise,
Pierre Maeght — qui vient de battre
le record du golf de Pau avec un pro-
digieux 65 — Georges Huet et d au-
tres viennent de l'autre zone disputer
le Critérium. Et l'épreuve d'avant-hier
aurait eu tout son prestige. Mais ne
nous éternisons pas en jérémiades. Es-
pérons seulement que M. Borotra com-
prendra tout le tort que l'impéritie de
ses services a causé au golf français
... et que J affaire sera régularisée au
plus tôt.
La classe de Michel
Michel Carlhian, en :éal isant - 146
(74 et 72) sur le parcours difficile de
Saint-Germain, a prouvé une fois de
plus sa grande classe.
Dimanche, il est sorti en 36 après
avoir manqué au 7e et au 98 un putt
admirablement tiré, où la balle vint
« mourir » juste au bord du trou. Un
peu de chance et il eût terminé en 34.
Si 1 'on ajoute que sur les neuf der-
niers trous, il alla dans le bunker au
128 et manqua d'un même rien son
putt au 148 et au 15e, on est en droit
de prétendre que^ Michel valait 70 et
non 72. Voici d'ailleurs le détail de
sa carte de dimanche :
4, 5, 3, 4, 3, 5, 3, 4, 5 = 36
4, 3, 4, 3, 5, 5, 4, 3, 5 = 36
*72
La « nature » de Murat
En l absence de Jacques Léglise et
de Pierre Maeght, le prince Murat
était le seul qui pouvait prétendre à
lutter contre Carlhian. Depuis l'armis-
tice, plural n a joué que cinq ou six
parties. C 'est donc dénué de tout en-
traînement qu il s est présenté à Saint-
Germain. Mais l'élève préféré de Mar-
cel Dallemagne, avec lequel il rem-
porta un Grand Prix de L'A ulo avant
guerre — a une parfaite « nature »
de golfeur. S il fit seulement 76 et 77,
c est uniquement par maladresse et ner-
vosité sur les pe!oLses d'arrivée. Dans
le grande jeu — aussi bien avec son
drive qu avec ses fers d'approche —
Il, fit égalité avec Carlhian, ce qui
n est pas un mince éloge.
Murat sera certainement un golfeur
de grande classe.
Medal play ? Match play ?
Les Championnats ?e disputaient ja-
dis en match play, c'est-à-dire par éli-
minations successives, au concours par
trous. Le Critérium a été disputé en
medal play, c'est-à-dire au total des
coups. Les deux formules se valent.
Néanmoins, nous estimons que le con-
cours par trous est préférable pour un
championnat. Il faudra v revenir plus
tatdw quand lés organiiatidns seront 1
moins compliquées. En match play,
Jean-Paul Boucheron, le tenant du
titre, n aurait été battu que de 3 trous
d'avance et 2 à jouer par Michel
Carlhian ... alors qu'en medal play,
Jean-Paul ne fut à aucun moment dans
.la course.
Tirage au sort
l,e tirage au sort a été « intégra'l ».
Et-ce un bien ? Est-ce un mal ? A
notre sens, c'est un mal. Si Carlhian
avait pu jouer contre Murat, l'un et
l 'autre, vraisemblablement, auraient
réalisé une meilleure performance. Us
avaient pour partenaires des joueurs à
handicap 7 ; ... ils étaient donc forcé-
ment retardés dans leur action. Il sem-
ble qu au moins pour la seconde jour-
née on eût été mieux inspiré en éta-
blissant les départs selon les classe-
ments des dix-huit premiers trous.
Les déceptions
Outre les « nouveaux » dont nous
avons parlé et qui n ont pas confirmé
les possibilités qu'on leur espérait, cer-
tains champions ont déçu. A commen-
cer par Jean-Paul Boucheron. A con-
tinuer par Yan Lé Quellec, Charrier
et Guy Delamarre-Debouteville. Sur
leurs performances du Critérium, il
faudrait se hâter d élever le handicap
de ces joueurs. Mais il faut aussi tenir
compte que cette épreuve n'a été
qu'une compétition de « reprise ». LJne
reprise qui arrive juste au moment où
s ftchève la saison. Ce qui est tout de
même assez cocasse... Donc, gardons-
nous de conclure !
Espérons qu'en 1942 le golf repren-
dra toute son activité. Et enterrons
cette saison 41 sans fleurs ni couronnes,
comme elle le mérite.
Robert PERRIER.
TENNIS
La Hongrie a de nouveau battu
l'Allemagne
BlijRLIN. — Confirmant leur victoire
de Budapest, les Hongrois ont à nou-
veau battu les Allemands par 4 vic-
toires à 2, sur les cours du ltot Weiss
de Berlin.
Vendredi, les visiteurs menaient par
2-0, Szeutpetery ayant battu Koch et
Gies s'étant effondré devant Gabory,
Samedi, l'Allemagne rattrapait Son
retard, car Bartkowiak battit Katona
(6-0, 6-3, 3-6, 6-3) et Henkel-Gies défi-
rent Asboth-Dr Mayer (10-8. 4-6, 6-4, 6-2).
Puis Asboth confirma sa victoire de
juin à Budapest sur Henkel, qui fut
battu en 5 éets, 4-6, 6-3, 6-4, 4-6, 6-2.
Dans ce match, ce fut le plus résis-
tant qui triompha. Cantonné le plus
HOU vent en fond de cours. Asboth se
servit occasionnellement de judicieu-
ses amorties et fit preuve contre Hen'
kel d'une supériorité marqué. ÇO der-
nier fut irrégulier.
La dernière victoire hongroise fut
remportée en double. Lit tSehe de Ga-
hory-Catona fut facilitée par Je fait
Hue Koch ne pouvait pas jouer et que
l'Allemagne ne put 111igïlcr que la
paire remplaçante : RartkoBaiowoski, qui fut battue. 6-1, 6.2, 8-6.
Le jeune Katoua. plut tout pal'ttr.ul1è-
rement et. est un joueur àb suivre,
la limitation du nombre des réunions s'imposait,
mais doit être appliquée de façon équitable
Le Conseil de la F.N.B. se prononcera ce soir
Mj Jfou» mXHti eu l'occasion de par-
UT récemment ti plusieurs reprises
' Tu nombre toujours croissant des
iZinions de boxe organisées chaque
,.""Ul;Íft,e à Paris. Il y a quelques
Zurs nous exprimions encore à M.
gowdarurt nos craintes de voir
dant un avenir très rapproché la
i plMpMt des boxeurs professionnels
f „ i**>entir de leurs efforts trop
I tendent réj>étés.
; , j faut respecter les libertés
individuelles, nous répondit alors le
de la FNB, én précisant
aue, toutefois, les licences d'organi-
latiîom, n'étant accordées que pour
t/fM seule réunion, le cas échéant
eettf licence peut étre refusée si le
programme ne présente pas un. in-
térêt sportif suffisant ».
Cependant, M. Albert B01lrdMtat,
après avoir pris connaissance de
toits nouveaux qu'il ne veut pas
rendre publics, nous a-t-il dit hier,
i pris l'initiative de soumettre ce
' Jbix à son conseil un nouveau pro-
jet, et ceci en plein accord avec
te C. G.
f II ne sera plus délivré de nou-
• veltes licences et les promoteurs ac-
!. fueli . ne pourront plus organiser
■ plus d'une réunion par semaine.
le Grand Palais et le Ring de la
' ' jtfutM<:!tM pourront jouer le diman-
i cite ét la salle Wagram le vendredi.
: Quant aux organisations de l'Ely-
- lie-Montmartre, ils devront choisir
: if mercredi ou • le dimanche, et ceux
; îtl Central le samedi ou le di-
;■ manche.
La limitation du nombre des réu-
\ ftfcK.! s'imposait pour éviter, avant 1
f/u'il 1te soit trop tard, une situa- J
tirni qui pouvait devenir désastreuse J
pour lè sport de la boxe. ,
Il semble cependant que cette li- j
mitation devrait être appliquée de
façon plus équitable. Il paraît, en
effet, assez injuste de mettre sur le
pied d'égalité des organisations
ayant plus de vingt ans d'existence
comme le Central et d'autres dont
l'activité date de quelques semaines.
Ces dernières auraient pu être au-
torisées à organiser deux fois par
mois seulement.
- Fiche de consolation pour le Cen-
tral, qui est le plus lésé en cette
affaire, puisqu'on a joué depuis plu-
sieurs années trois fois par semaine,
Faubo»rg-Saint-Denis, l'organisation
des réunions d'amateurs reste libre.
Or, la plupart des grandes com-
pétitions amateurs sont prévues au
Central depuis la Coupé du Matin,
actuellement en cours jusqu'au
Challenge de L'Auto, qui doit clô-
titrer la saison amateurs en pas-
sant 1XLr les championnats de Pa-
ris, de Z. O. et autres. —
G. P.
L'avis des deux organisateurs
visés par le nouveau, règlement
M. L itcien Oc/uinarénne (Central). —
« Le préjudice causé au Central, où
l'on a organisé depuis plusieurs an-
nées trois fois par geniairie, est consi-
dcrab!e et va peut-être nous contra,in-
dre dans ces conditions à fermer la
salle. Je veux espérer que le nouveau
i,èglem,-nt, qui n'est pas encore offi-
ciel, eera appliqué en tenant compte
de l'ancienneté de l'orgaiiisqtion. »
M, Co?,nier. matchmaker (Elysée-
Montmartre). — « M. Albert Bourda-
riat a pris une décision énergique.
Depuis plusieurs semaines, lors des
réunions de la Commission des orga-
nisateurs, nous lui demandions de
faire quelque chose. Il tente une ex-
périence et répond aux critiques en j
tranchant dans le Tif. Te m'incline I
donc devant la mesure qui va être !
pria». » I
André Lenglet "nouveau style"
travaille en force...
i ~ (ttIlta de riotre article de 1" page)
1937 à New-York
Octobre 1937. André Lenglet
i M'avait fixé rendez-vous au coin de
Broadway et de la 49' Rue. Le feu-
; tre gris clair légèrement rejeté en
I Arrière, il m'attendait au volant de
■ 8Q. voiture.
Le petit débutant, devenu cham-
pion de France, s'était à nouveau
transformé en vedette internationale
cette fois. Il m'emmenait au camp
de Mme Bey, où' il avait installé son
quartier d'entraînement.
En, route, le or petit », qui pleurait
la mort de son brave Arthus, me
; contait sa campagne en Californie,
ks victoires sur Buddy Baer, le
; frère de Max ; Ford Smith, Roberto
; Robert!, Jim Thompson, Hans Bir-
kie.
Une heure plus tard, casqué de
- cuir, ganté de 12 onces, je le voyais
. une fois de plus en action sur le
ring de Mme Bey.
Il avait fait encore de gros pro-
grès, il était plus mobile, ses dépla-
cements rapides pour homme de
@on poids surprenaient ses partenai-
res. Mais il n'avait pas adopté le
«tyle américain et son jeu était tou-
jours basé sur le direct du gauche
! qui préparait le droit. Un fameux
| droit, du reste, qui, un mois plus
f tod, à Montréal, devait lui per-
i '.mèttre de ,remporter-, la- plus - belle
> victoire de sa carrière en plus-belle foudroyant.
Al Mac Coy en moins de deux re-
prises.
1941 : Montmirail, Bayonne, Paris
Juin 1941, André Trialoux vient
die livrer une chaussure spéciale de
boxe à Lenglet, qui est couvé, dor-
loté, soigné par René Oquinarenne
et Sirvain. C'est & Montmirail que
notre poids lourd remet les gants
pour la première fois à l'entraîne-
ment.
Le 17 août, nous assistons à sa
première exhibition en public, aux
Arènes de Bayonne.
Hier, enfin, dans la salle de l'Avia
Club, nous avons suivi Ul1l6 de ses
dernières séances d'entrainement en
vue de son match de rentrée contre
Ricol. Il avait comme partenaires
Francis Rutz et Robert Belkeir.
Lenglet ne parait pas gêné le
moins du monde par sa chaussure,
il a été obligé cependant de modi-
fier son jeu.
Les professeurs Roger Oquina-
renne et Sirvain lui conseillent
d'adopter le style américain. Ce qu'il
a perdu en mobilité et en rapidité,
Lenglet l'a gagné en puissance. Lé-
gèrement en « crouch », il marche
sans cesse sur l'adversaire. Il tra-
vaille davantage de face en crochets
des deux mains. Il est « accroché » |
au sol, et se sert de tout son poids : I
97 kilos.
Encore une fois, Lenglet s'est
transformé et c'est peut-être mainte-
Ilânfc Oll'il -- Ift n1li.fi HancrDrûnv
— G. P.
Dunand, Olek, Maton, Janas, Mézergues,
Bataillé... cherchent d'autres adversaires
Pour Médina et Harsène -- au « droit » abîmé -- un peu de repos
MATH ON -NAS T O R S : « ijunand vain-
queur de t ramin lance un défi à Viez.
titre en j eu, et se tient à la disposition
de Momber et Hurnery. Tison à 57 kilos
îeudi'C'sofr° à 61 kilos sont prêts pour
; JOS PAQUET : « Franzin demande
une revanche à Dunand. Jf.ortureux.
vainqueur dans son premier combat
professionnel, a un désir : reboxer
tout de suite à Paris. »
GONNET : « Pas d'erreur ! « Nous »
«Tons été battus par erreur de tac-
S' Ma,is Harsène, n'a pas démérité
în,. haiidicapê notre avis). 11 a été d'ail-
Se „ Cap<5 : main droite abî-
&AKDON : « Bataillé est frémissant
long > que Marius T (,siort est bien
in o/N se décider... « J'ai grand espoir
cLn f ■ i0urd qui- en cOJU-
, Hovw, boxera vraisemblable-
dffiner î contre des adversaires à
! lJriS Km BARAN : « J'ai fait, il n'y a
, V loilictenips. 11 n bon combat de.
»vanl a7 à • Qui je demande ma,
n'importé lequel! moi... » Dogniaux, Parisis,
- " Finie la saison de
lallfi v. i1- »','epns la direction de ma
^ d'Alsace, où Villa-rd (coq).
tré? fl ( T?erl' prépa!-ent leur ren-
chan,cp, Caufour ont leur
nce dans la Coupe du Matin. »
TRICKRI : « Maton attend toujours
un adversaire et défie Berneron et
Aucéjo, jamais rencontrés. Allons
messieurs... un beau geste 1 »
CH. TAQUET : « Reymond, battu de
peu par Médina, est en progrès. Avant
peu il figurera au premier plan. Viez
a repris l'entraînement, et Loiseau
vainqueur de Camos — boxera le 19,
au Grand-Palais. «
MEDINA : « J'ai, hélas ! eu la main
abîmée devant Reymond. Me voilà au
repos pour trois semaines! »
: « Le « Kid » est toujours
là. bien entraîné, en compagnie de Ber-
nier et Agosti. Mais Janas n'oublie pas
que ses vrais adversaires sont Tonet '
Despeaux et Diouf ! »
LUCAS: " Méstret. Sylvain Méjrret.
Ca,giii,t,i-d sont en bonne condition. Et
Lenglet est jaloux de mon jeune
" lourd » Vuisseaux. 89 kilos, qui me-
sure deux centimètres de plus que lui ■
1 m. 93. »
MOUGIN père : « A-t-on réalisé que
Mezergue, en battant Manive en trois
reprises, a fait mieux que Despeaux et
oadot. Ivaadoiir n'est pas démoralisé
de son échec face à Janas et se tient
a la disposition des « 2* série ,. Robin
boxera dimanche à l'Elysée-Montniar-
tre. Dogniaux a repris l'entraînement.
Il sera bientôt prêt à relever les nom-
breux défis II. lui f -
JEUDI 9 OCTOBRE, A 20 HE.URES
Un grand gala au CIRQUE D'HIVER
. t-* iLa. rentrée du poids lourd
André LENGLET contre José RICOL
EL contre Roger TISON
DIORISTO contre OUEZMANN
P1nS!,,; 200 fr. - Location :
Cirque d Hiver (Roq. 12-25) et
rue Montmartre (Oentr. 64-66)
J-!X-l^lZ5g|^ontmartre (Mont. 14-07)
CHARLES RUTZ
VAINQUEUR DE SCHOENRATH
';ERIIN - Le poids lourd Charles
£ du a reprises, remporté la décision points
Kth L ™ 8i aux la déPens de Schoen-
a défendu Au ,riSt • même réunion, Weies
poids endu H:orle«sement son titre des
Eêr1 pir devant Beek; Vogt a battu 1
..der a hnti, i a 8' repr., et Gustav
a battu aDorer «.lit nnint<
NOUVELLES DIVERSES
f fUe A.nciens de BOxe. - R -y 15 h, 30,
^uTAnasla6i0eUrt' POur leS °bsèques
!)ogniaux - La sur à homologué la victoire de
lampion 7 r. PsU ,^pour le titre de
Diouf sur 5' °, des léger.5 et celle de
titre des moyen,;.Besneu¡t; A&sane conservant le
du Martin, Cirque de la réu-
forme ?« rquet jeudi soir, ln.
bo* ) ou^l* na- 5 1 (Presse- protess.,
' 49" r Montmi retirer leurs billets
Il ne tern ridules re, aujourd, et demain.
au Cirque sera d' Hiver.aucune entrée de servie,
fatUrét!iaU/iCe^Tri?ri prend en main les
kléber Bfot Dupré, Le qui vient de battre
aCCord alec A, n Cichon, en plein
et. direction Gravelin. 5 est placé tous
LE MONDE et LE SPORT
prochainement aura
I rr Mu.'> Roger Chétiveaux, r Pl g.
I ''Jnun ril rlage t.US j ^Hfvec Mite Simone
V.pee ' fi lf du du i? ^ manceau bien
tl5tiiU! Maurice Vulpée. sportif Nos meilleurs
<*ïs*lS\'ance- — Pierràrd Henri, ex.
de boxe à Charleroi,
«Cg". ^ du petit Serge. Nois compli.
^1; Gallet, gendre de notre déposi-
t,'t U' fait et ami. Bebi.n' d'Angoulême,
i 1.ait part de la naissance de la De-
tit» Françoise, qui a déjà deux frères et
E i Une ur- Nos plut'; vives félicitations.
!; f jy, — Lee obs41|1M de M. Ed-
ile u Ulilnot auront lieu ce matin &
filon ",.ên l'église dé l'Immaculée-Concep-
'"''ioléance6 du Rendez-vous. Nos vtvea
'
— ;— ..
arrnaoie de France...
ftt'a'H la place du 11<11'1'(>, l'a ris, l'har,
jrruiK .if P'IJ8 eërJeuse. Qualité irré-
Plus bas prix. Optique,
Expédition jftùrixu».
I:
Richard Vogt
est champion d'Allemagne
des poids mi-lourds
Rerlin, 6 octobre. — Un grand mee-
ting s'est déroulé en la Deutschia.nd-
lialle. archi-comble.
Le Championnat d'Allemagne des
poids mi-lourds, entre Heinz Seidler
(détenteur du titre) et Richard Vogt,
a malheureusement dû être arrêté
naT' suite dee blessures de Seidler, de
sorte aue Vosrt devint champion.
Par ailleurs. Weiss défendit triom-
phalement son titre national- des
co_ds plume contre Karl Beck.
Résultats techniques:
f-ollTds: Karl Rutz b. Jacob Schoen-
rath aux points.
Welters: Guata.v Eder b. Georsr Spo-
rer aux points.
Plume: Ernst Weiss (détenteur du
b. Karl Beck aux Points.
r,A[l'l?:uri* , * Richard Vogt (chàllen-
flrer) b. Heinz Seidler (détenteur du
titre) par arrêt du combat au hui-
tième round. Pour blessure à l'arcade
sourcihere.
Vendredi, 20 h., S ALLÉ WAGRAM
MÀTON c, BERNERON
Rentrée d'Al. REMET
contre Marcel DÉGRAUW
et plusieurs autres combats
Places ; 10 à 100 fr. — Loc. : Salle
Wagram (ETOlle 30-03)
Georges Dupré va s attaquer
à Henri Revaud
Encore un épisode de la bataille des
poids légers, le jeune espoir Georges
Dupré. récent vainqueur d'e Kléber
Blot, va s'attaquer à Henri Revaud.
Cette rencontre aura lieu au cours de
la réunion qui sera organisée le
12 octobre, au Tria-non Palace du
Mans.
M. Roger Va,che. professeur du RC
Manceau, nous a communiqué, d'antre
part, la composition dee matches
d'alUilteur.s qui mettront aux prises
i équipe du Mans et celle du OP Clichy.
£;n 3x2, mi-lourde : Leroy c. Tudisco'
lé,gel>'s Moed : 'l'ison c. Peynet.; Guerdon c.
Moedain ; et eh 3 x 3. coq i Decorte c.
11 ! moyens : Ga,ntz c. Eistiéhrie;
Dodin c. Fontanier; Thureau
c. Meillaseoux.
4 ONCES DE NOUVELLES
•w nuppeions (/«e l'À 1,Í(t Club innvou■
Ie™ eo r">w?"e )!«!!<'. 80, rue de
i? ïll' ™0XCTeAi nVr'-*-miAi, à 16 h. 50.
. ho poids ir>oyev Butin vaintnieur
Gennaro POill18 4e. Morill, rèr^orXaU
irennaro le 17 octobre, à Lyon.
* Fabre, „ui vii ilsuccù- en rum>*
TTalZrnï 'id Bil)i Bura
ijfâiïïï 9' * euat je Il octobre. à
Imbroglio des poids légers
La saison est commencée depuis
un peu plus d'un mois et déjà de
nombreux combats ont été disputés
dans Ja catégorie des poids légers. Or,
d'aprè$ les premiers résultats, la si-
tuation parait fort confuse, et un
classement serait actuellement bien
difficile à établir.
Qu'on en juge.
Fonteix avait battu Frank Harsine;
ce dernier a obligé Martinez (fAlagon
à abandonner; l'Espagnol a obtenu à
Bayonne une nette décision aux points
sur Paul Dogniaux. On pouvait donner
le n" 1 à Frank Harsène, mais le Nor-
diste vient d'être battu par Thierry.
Quant à Fonteix, il n'a pas « tenu »
deux reprises devant Jo Populo.
Populo et Thierry seraient donc les
deux leaders, mais le titre vient d'être
ravi à Parisis par Dogniaux.
On pourrait organiser un match
Populo-Thierry, le vainqueur deve-
nant challenger officiel de Dogniaux.
Mais il faut aussi penser à Dicristo,
que nous reverrons jeudi soir au Cirque
d'Hiver et qui, lui aussi, aura certai-
nement son mot à dire dans l'imbro-
glio des poids légers. - G. P.
« Populo placera son punch
...naturellement »
prévoit Max Roger
(Suite dé notre article de 1" page)
Gaston-Charles Raymond, avant
d'être prof', a « tiré » de l'autre
côté de l'Atlantique les plus fameu-
ses vedettes mondiales : ce garçon
consciencieux et avisé est revenu
des U. S. A. avec un bagage am-
plifié dont l'Angevin a été le pre-
mier à profiter.
« Bas-toi avec Frank, lui avait-il
dit. Pour lui prouver d abord que
toi aussi tu peux toucher sec et...
faire mal. Puis boxe... droits « en
>piston » pour éloigner les attaques,
et place uppercut gauche corps
ou face, selon l'ouverture. Enfin,
pas de côté pour éviter la remise
du « droit », l'arme du boxeur ren-
contrant un « fausse garde ».
« Harséne ou Gonnet, ou peut-être
même Prévôt, installé non loin du
« coin », ont soufflé à. Frank un
conseil, nous a dit encore le subtil
Raymond. "
« Le gauche d'Harsène passa alors
sous le droit de Louis, à qui je fis,
dés le round suivant, changer dé
•position en lui demandant encore
de ' « naviguer » davantage. Car
Thierry, s'il a de la tète pour assi-
miler et exécuter, a aussi... des
jambes.
« J'espère, conclut l'ex-adversaire
des Canzonari, Battalino et autres
Singer, VOUS PRESENTER BIEN-
TOT LE VERITABLE PROTOTYPE
DU BATTANT AMERICAIN, DONT
LES SERIES AU CORPS PEUVENT
SAPER ET DEMOLIR RAPIDEMENT
LES PLUS DURS COMBATTANTS. »
Populo, lui,
compte sur ce don mystérieux :
le punch
Le punch s'acquiert... Il faut vi-
tesse et précision.
Le punch... c'est un don de dame
Nature. On peut apprendre il. frap-
per plus dur... mais c'est tout.
La querelle des « pour » et « con-
tre » risque de durer autant que
nous.
« On avait un peu oublié que
j'avais le punch, nous a dit Jo Po-
pulo 1 Et moi-même en parcourant
mes records, emplis de victoires
par k.-o... Mais, croyez-moi, le punch,
le mien du moins, est en rapport
avec le moral et l'état physique. Je
suis resté deux ans sans combattre,
et ma condition physique n'est par-
faite que depuis quelques jours.
« Jo » prends la leçon... conclut
Max Roger, car le - « punch » qui
foudroie n'est qu'un coup plus pré-
C18 dans la gamme des coups déli-
vrés... »
D'accord ! —
G. S.
LES RESULTATS
GENEVE. — Fabre a mis à son actif
une excellente performance en faisant
match nul avec le champion suisse des
poids coq Etter. En fait, le verdict de
match nul a. plutôt favorisé le Zurichois,
dont les irrégularités furent si nombreu-
ses qu'elles auraient Justifié sa disqu6-
lification.
MARCHE
Mikkaelsson bat
deux records du monde
Stockholm, 6 octobre. — Le champion
de Suède de marche,' John Mikkaelsson,
vient de battre, à Œrebro. le record du
monde des 15.000 m. à la marche, parcou-
rant la distance en 1 h. 6 m. 37 s., établis-
sant en même tempE un nouveau record
du monde rtt' l'heure avec 13 km. 555.
Les anciens records appartenaient à
Arthur Schwab, pour le 15.000 m., avec
1 h. 9 m. 4 s. 8/10, et à. Fritz Schwab,
pour le record de l'heure, avec 13 km. 322.
ESCRIME
Des champions, à Lisieux, le 19
Le Cercle d'escrime de L,isiciix orga-
nise, pour le 19 octobre, un tournoi
d'pée par élimination directe, avec la
participation des internationaux Pè-
chellX, Guérin, Desprets, Valcke, etc.
S'engager avant le 12 (10 fr. par
tireur, C.C. Rouen 028.490, D' Prévost,
Lisieuy). Un déjeuner est prévu (40 fr.
service compris) ; s'inscrire d'avance.
ALLO ALLO
LES TEMPS ONT CHANGE
M. Faure Biguct, dans son livre, « Les
enfances de Montherlant », écrit :
« Qui dira Jamais les inénarrables
séances de gymnastique de Janson, pen-
dant lesquelles, en gros souliers et en
vêtements de tous les jours — voiri
en pardessus — on nous faisait faire
des barrès parallèles et de la corde à
noeuds ! »
Les temps ont changé depuis 1912.
Heureusement !
UN VRAI AMATEUR ...
C'est Pierrot Chypre, du Lyon Olym-
pique Universitaire, qui, lors d'un dépla-
cement à Toulouse, s'aperçut, après avoir
payé ses frais et fait ses comptes, qu'il
avait perçu 35 francs de trop.
Chypre fonça vers le plus proche
bureau de poste pour expédier à Vo-
loge un mandat de la somme. Et, de »a
plus belle plume, il écrivit, dans la
« partie réservée à la correspondance » :
« Pour la caisse du club ».
PAS DE CHANCE !...
Au premier rang du ring, au Grand-
Palais, une charmante spectatrice allonge
là jambe au moment où l'arbitre Pichot
descend un peu vivement du plateau...
Bien qu'il ait maigri d'e 17 kilos, Pichot
encore bien lourd pour un pied
féminin ! Plus de peur que de mal,
heureusement...
Pendant le match Suivant, la même
spectatrice, qui se passionne au point
ne peut souffrir qu'on parlé à
côté d'elle, voit s'installer, juste der-
rière son fauteuil, lé ràdioreporter de
Radio-Paris !
« Je n'ai vraiment pas de chance,
aujourd'hui », dit-elle alors à son voisin,
un artiste de cinéma très connu...
LE COMMISSAIRE ET LE... SAUTEUR !
Dimanche, au stade Jean-Bouin,
chaque athlète venant de remporter la
victoire, se rendait en compagnie de
M. de Ferrier à là tribune officielle.
Là, M. Jean Borotra félicitait le vain-
queur, le présentait à Mme Léo La-
grange, qui remettait une médaille su
gagnant.
On remarqua que le sauteur en lon-
gueur Jean Baudry, conversa longue-
ment, très longuement, avec le Com-
missaire Général.
Notre grand chef des sports regret-
tait-il d'avoir été mal informé sur 8,'u-
dry, lorsque celui-ci postulait la fonc-
tion d'inspt.téur;.. adjoint au CG ?
LE TELEPHONISTE,
*
La « caboche » du Parisien
Le public parisien n'est pas
chauvin.
On l'a bien vu à de nom-
breux matches internations —
l'exception comme un France-
Ecosse de rugby avant l'autre
guerre confirmant la règle —,
le Parisien ne tient pas
compte de la nationalité de
l'adversaire mais de sa qua-
lité, ou de ce qu'il croit être
sa qualité, car chacun peut
se tromper.
Mais si le public parisien
n'est pas chauvin, il lui faut
un favori... sentimental. Ce
pourra être l'équipe de pro-
vince si elle vient à Paris
pour la première fois; une
équipe d'où qu'elle vienne,
mais que la presse n'aura pas
annoncée comme pouvant ga-
gneur : le Parisien ne déteste
pas que le dompteur soit dé-
V(,. é...
L'autre dimanche, à la pe-
lote basque, le public parisien
voulait que les abbés Harriet
et Gorteratxi l'emportassent
sur les champions de France
Durruty et Damestoy !
Préférence religieuse ? Oh !
certes pas. Ceux qui n'applau-
dissaient « que » les exploits
des abbés ne sortaient certes
pas des vêpres / Peut-être la
particularité assez rare d'une
soutane sur un terrain de
sport... Durruty et Dantcstoy
jouèrent pourtant une partie
correcte; la pelote basque exi-
ge la correction dans toutes
ses spécialités ; aucun geste
déplacé des « civils » qui re-
montèrent la marque pour
finir en beauté et nettement :
40 points à 32.
Mais le public aurait voulu
que les abbés fussent vain-
queurs. Expliquez cela comme
vous i-oudrez, mais rare sera
l'explication logique de ce qui
peut, ne passer dans la « cabo-
che t du public arisien /
Marc REGO.
RUGBY
« Les cours d'arbitrage devraient
attirer et intéresser de nombreux
futurs chevaliers du sifflet »
nous dit M. Bibicu, prés. de la Commission des arbitres parisiens
L'article 10 des règles du jeu dé
football rugby — l'un des plus longs
du code officiel — stipule, des son
préambule, que « l'arbitre est seul
juge des questions de fait, et seul
chronométreur. Il est seul juge de
l'application des régies... »
C'est dire le rôle prépondérant que
!e directeur de jeu est appelé à tenir
dans la conduite d'un match.
Il n'est sans doute pas exagéré d'af-
finner qu'il peut, à lui seul, embellir
ou ternir une partie.
Qu'on ne se récrie pas, surtout, que
le bon ou le mauvais vouloir des equi-
pes sous ses ordres l'emporteront
toujours sur sa volonté propre.
Ce serait faire bon marché de sa
personnalité et de son autorité. Il
suffirait, au surplus, de rappeler les
exemples relativement récents de
certaines formations françaises que
nos chevaliers du sifflet étaient sou-
vent dans l'incapacité de tenir en
main... alors que tels de leur8 col-
lègues étrangers les avaient envers-.
ment sous leur coupe, le dimanche
suivant.
C'est parce que nous sommes per-
suadés que le problème de l'arbi-
trage est vital pour l'avenir du sport-
roi que nous applaudissons sans rd-
serve à la nouvelle que nous a appris
M. Bibicu, président de la Commit-
sion des arbitres parisiens, de l'ou-
verture prochaine d'un cours à l'in-
tention des candidats.
1
« La montée en flèche du rugby
dans l'Ile-de-Fra.nce, nous a dit
M. Bibicu, permet d'estimer à 60 ou
70 équipes le nombre des équipes qui
évolueront tous les dimanches sur
les pelouses de la capitale et des
environs, d'ici peu.
c Or, nous ne disposons guère que
de vingt-cinq arbitres. Que plusieurs
d'entre eux soient indisponibles en
même temps, vous voyez d'ici... 1
« L'an dernier, nous avons eu sept
nouveaux camarades. Cinq candida-
tures nouvelles nous sont parvenues;
il en faudrait encore le double !
« C'est pour cela que nous orga-
ni80ns ces cours.
— Quels seront les chargés de
cours ?
— Nos dévoués techniciens, les
Pruquiéres, Roca, Coinderoux, Pou-
zet, qui, tous les mercredis, à
18 h. 30, 47. rué Richer, à partir du
15 octobre, feront profiter de leur
grande expérience leurs jeunes ca-
marades.
« Espérons qu'ils viendront nom-
breux .surtout parmi les anciens
joueurs. »
En effet, la conduite d'une partie
de championnat était; naguère, aussi
périlleuse qu'une chasse en pleine
jungle. Mais les mœurs ont évolué,
même dans les fiefs les moins « civi-
lisés », ce qui doit décider ceux qui
avaient des raisons d'hésiter...
C'est pourquoi, répétons-le, nous
souhaitons le plus grand succès à
M. Bibicu et à ses collègues.
Maurice BLEIN.
RESULTATS
Z.N.O.
•St-Giron* b. US Poix 9- a
Valence S. b. Prytanée Autun... 21-19
z.o.
US Olida b. • RC Melun 33 9 1
*A8 Aulnsty 1 b. SCUF Rés .......... 43— 0
NOUVELLES DIVERSES
— Le Stade Nantais Université Club,
qui a battu, hier, le Racing Club de
France, sera dimanche, à Saint-Denis,
l'hôte de l'OSD.
REIMS. — Dans la capitale de la Cham-
pagne, un gros effort est fait actuelle-
ment pour la reprise du rugby. On an-
nonce un prochain ma.tch au Parc Muni-
cipal.
ATHLETISME
HANSENNE, BERTHAUD, CHYPRE!
Lyon centre du demi-fond français!
(Suite de notre article de 1" page)
Puis la conversation vint naturel-
lement sur le 1.500 du dimanche.
Comme nous faisions remarquer à
Marcel qu'il n'avait pas pris de ris-
ques, il répliqua :
« Je n'étais pas entralné sur 1.500.
Depuis six semaines je me contente
d'effectuer des tours en souplesse.
« Tenez, je n'ai pas couru 2 m.
La progression d'HanSéime
SUR 800 METRES
.1937. — 1 m. 57 s. 6/10.
1938. — 1 m. 57 s. 6/10.
1939. — 1 m. 52 s. 9/10.
1941. — 1 m. 51 s. 3/10.
SUR 1.000 METRES
1935. — 2 m. 52 s.
1936. — 2 m. 42 s. 8/10.
1937. — 2 m. 36 s.
1938. - 2 m. 32 s, 8/10.
1939, — 2 m. 27 s.
1940. — 2 m. 29 s.
1941. - 2 m. 27 s. 3/10.
SUR 1.500 METRES
1,936. — 4 m. 10 . 4/10.
1937. — 4 m. 3 s. 6/10.
1938. — 4 .m. , 3 s. 3/10..
1939. — 3 m. 59 s. 4/10.
1941. — 3 m. 59 s. 2/10.
50 s. au kilomètre depuis deux mois.
Connaissant la très grande valeur de
Berthaud, je voulais avant tout ga-
gner... ai-je eu tort ? »
Hansenne, joueur de football
Dimanche prochain, les athlètes
de l'US Tourcoing, affronteront, en
un match de football, les réserves du
cliib, ! C'est un grand défi... les
athlètes veulent gagner ! Pour ga-
gner, il faut s'entraîner, c'est bien
votre avis ? Aussi, jeudi dernier,
Marcel multiplia les passes, les
« bottés » et les « tètes »... ce qui
n'est pas une préparation recom-
mandée pour l'athlétisme !
Hansenne veut changer l'habitude
française de courir un 1.500. C'est-à-
dire 500 assez rapide, puis 500 très
lent, pour terminer par un 500, où
l'on donne le meilleur de soi-même !-
Marcel estime pouvoir passer sans
trop de fatigue en 2 m. 34 s. aux
1.000, 1 m. 16 s. et 1 m. 18 s. pour
le second tiers du parcours...
Il faut reconnaître que Hansenne
peut réussir... Et il sera un rude ad-
versaire pour les records de Ladou-
mègue du 1.500 et du « mille t. Ces
records seront en danger, sinon l'an
prochain, du moins en 1943.
A Lyon, Marcel aura pour adver-
saires Berthaud et Chypre.
LA LUTTE ETANT UNE CONDI-
TION- DU PROGRES CHRONOME-
TRIQUE, IL FAUT ATTENDRE
BEAUCOUP DE CE TRIO.
Comme Bertolino, son ex-cama-
rade de club, et Berthaud, Hansenne
a 24 ans ; n'oublions pas que c'est
très jeune pour un coureur de demi
fond.-
Berthaud, meilleur performer
de l'année ?
Berthaud quitte Paris ce matin ;
dès son arrivée à Lyon il va. s'en-
traîner.
Berthaud dispute samedi ou di-
manche un 1.500 en compagnie de
Pujazon et de Normand. La réunion
se déroulera au Stade des Iris et
malgré les quatre virages de la piste,
Berthaud espère descendre au-des-
sous des 4 minutes.
« Oe sera mon avant-dernière
coursé de la saison, nous confia
René. Le 2 novembre, à. Monaco, sera
la clôture ; sur un kilomètre je me
heurterai à nouveau à Hansennè. »
Bonnefoy en forme
Il nous faut revenir sur l'exploit
du jeune Bonnefoy, poulain de Pou-
lenard. Victorieux du mille junior
en 4 m. 29 s., Bonnefoy disputa ses
chances avec courage et intelligence,
courant ' durant la moitié du par-
cours « pour l'équipe », aidant
Contat et Courmont à se placer.
Thomas a de la valeur, mais il
baisse trop tôt les bras...
Et maintenant, il nous reste- à
faire le bilan de la saison... qui fut
modeste ! — L. v. L.
Une rencontre
Pujazon-Berthaud
Samedi prochain, à la mi-temps
du match de rugby . Lyon Olympi-
que Universitaire-CS Vienne, à
Lyon, match comptant pour le
Challenge d'Amitié, Pujazon sera
opposé à Berthaud sur un mille an-
glais.
Indiquons que d'autres vedettes
de l'athlétisme seront au program-
me, notamment Valmy.
Au revoir Paris !
Grâce à Joye
Sochaux va-t-il devenir
un centre d'athlétisme ?
Prudent Joye, champion d'Europe
des 400 haies, est venu nous faire visite
à L'Auto.
Prudent quitte Paris demain matin
pour Montbéliard, où il tentera de
« lancer » l'athlétisme en Franche-
Comté.
« Je veux faire aimer l'athlétisme,
nous déclara Prudent... et le faire pra-
tiquer par tous... footballeurs, basket-
teurs et tennismen.
« Je m'occuperai de l'E.P. dans les
écoles professionnelles, je crois que des
vedettes sortiront des rangs des élèves
de ces établissements.
" Chaque classe pratique 45 minutes
par jour l'E,P. et, une fois par se-
maine, aura une séance de 2 heures
que j'emploierai à l'initiation sportive
à, l'étude technique, au liand-ball ou à
des grands jeux...
— Et vous-même ?
— J'ai été battu par Esprangle, il
faut que je m'entraîne sévèrement,
1, an prochain, je défendrai mes titre-
sur 400 et 400 haies
départ de Joye, animateur et
athlète de classe, sera une .grosse perte
pour le CAF, l'athlétisme parisien et
L'A llta, ou il n'avait que des amis!...
Bon voyage... Bonne nrnHnofti.m
vieux Prudent ! —
V. L.
BASKET
La Coupe de L'Auto féminine
Le C.O. Parisien
accédera-t-il
aux demi-finales
Ce soir, à 19 heures,
au stade de la Porte de Saint-Clollrl
Le second quart de finale de la
Coupe de L'Auto, organisée par le
Cercle Féminin de Paris, sera joué ce
.soir.
- ^ opposera le CO Parisien (FSGT)
a la formation de Fémina Sport.
Le résultat semble bien indécis, car
nous trouvons en présence d'une part,
une équipa jeune, vive. pratiquant un
jeu précis, net, imposé par le dyna-
mique Bulcourt, animateur du COP:
part, urie équipe aguerrie,
athlétique, usant l'adversaire, qui
porte depuis quelques saisons et avec
succès les couleurs de Fémina.
Il apparaît cependant que les pre-
mières nommées ont une belle chance
de se qualifier et gagner ainsi le
droit de rencontrer les Linnets. —
L. L.
LE CHAMPIONNAT DE PARIS
: A ASPTT b. ASS Hippo 15-10
B US Maison-Blanche b. AI^ 3, -24
D CAJO b. AS Parisienne... 33 -26
USD Charonne b. SS Châtenay 34-18
ASCO b. Ivry AC. 5.4 •>,%
H Paribas AO b. St,--Genevtève 44 20
TboV des Lilas b. 08 2o 37—34
1 t APSA-P et ASC Est 2,4-24
Hir. Couturës b. ASAVR fo'rf
K v St-Oharles AIt. et Lorette Sp. remis
NOUVELLES DIVERSES
— Les engagements pour les différentes
épreuves sont du CPEB, disputées "après-
maintenant clos. Néanmoins
nombre l'organ!sQtion, suivant
le le engagés, d'Unë épreuve des-
h,J aux , 5 affiliée avant le 31 oe.
tobré
rr7T»îlî,mrl0i,'!r^dee W^gements pour le
Critérium du dirnanchè matin agit fixée
27 octobre, dernier délai.
— Il eet également envisagé !a reprise
nu Championnat des équipes du ,ame.j!,
reservé aux clubs ne jouant pf!t le f.'n;!f);t"
c lie. Eng, et ren.seig. au CPBE.
— L'annuaire du CPBB (fi>z:etnent;¡ Gé-
néraux et adresses dès clubs) ecii an 1
fi. tut a'AsistewUàfc, . ; . ■
FOOTBALL
René BESSE!
Un produit de
« l'élevage » normand
René Besse ! Arrière droit du FC
Rouen !
Vingt ans. Aime le football passion-
nément et veut arrivor.
1 m. 72, 69 kilos. Champion du
club de 1.500 mètres. A gagné la
Coupe de France des juniors, avec le
FC Rouen.
Deux fois 4' du Concours du Jeune
Footballeur !
Besse vint au footbAll comme beau-
coup de Reuennais. Il était élève au
Lycée Corneille.
Il a débuté en équipes minimes,
avec Feiler, Lentant.
Habile sur la balle, sachant se pla-
cer, soignant ses dégagements, René
Besse a l'avenir devant lui. Un bel
avenir ! Contre le Red Star, il a neu-
tralisé l'aile Thévenot, Padron.
Né à Neufchatel, c'est un pur pro-
duit normand.
Ses maitre: ? Rio, Lherminé et...
Delfour. — R. C.
Travailler pour l'équipe,
premier devoir du joueur !
(Suit* de notre artiole de 1" page)
TOUT CELA EST-IL OUBLIE ?
Dimanche, au Parc des Princes, je
n'ai guère retrouvé toutes les qua-
lités collectives énoncées ci-dessus.
Les efforts spasmodiques des joueurs
du CA Paris m'ont rappelé la ma-
nière des bonnes équipes amateurs
qui opéraient il y a quelques années
suivant leur fantaisie et non d'après
les principes fondamentaux du foot-
ball. Les passes latérales des Giron-
dins, leurs dribbles inutiles, leur jeu
de tête trop fréquent ne manquè-
rent pas de me faire regretter le jeu
de passes rap:de et direct qui est à
la base du bon football. Je n'ai pas
vu dimanche d'actions concertées et
exécutées par quatre ou cinq joueurs,.
je n'ai pas vu de ces attaques irré-
sistibles venues de l'arrière et aux-
quelles prenaient part six et sept
joueurs. Où étaient les offensives
amorcées par un Jordan, qui donnait
le départ à une action savante, conti-
nuée par des maîtres comme Vei-
nante et Kennedy ? Où étaient les
productions magnifiques des Abbe-
glen, Courtois, Szabo, Duhart qui
affolaient les meilleures défenses ?
Les rushes d'un Bongiorni, qui n'a pas
progressé en tactique ; les feintes
sur place d'un Pruvot, le jeu d'inter-
ception des Roché, Arcos, Ben Arab
sont loin, très loin, de la percée d'un
Courtois, du jeu direct de Koranyi,
du travail habile et efficace de Vei-
nante, des arrêts et de la passe sûre
de Bourbotte par exemple. Et il m'a
semblé que la plupart des joueurs
capistes et girondins avaient plutôt
en tête de vouloir rejoindre Ben Ba-
rek que de s'efforcer d'être des pions
sur un échiquier ; c'est-à-dire de
s'attirer la faveur du public à titre
personnel au lieu de travailler avec
application pour le plus grand bien
de leur équipe. Or les Ben Barek sont
des êtres :.d'except:on et ce ne sont
pas les applaudissements d'une cer-
taine catégorie de spectateurs qui
gagnent les matches.
Le football est un sport collectif ;
les joueurs d'aujourd'hui semblent
l'ignorer, ils ont cependant vu opé-
rer leurs aînés. Quel dommage que
la leçon par l'image n'ait pas donné
de meilleurs résultats. —
L. G.
QUELQUES LARMES... SUR UNE DEFAITE
Avec le départ de Vandooren, le Red Star a perdu
son âme, et se trouve en pleine crise de confiance
(De notre envoyé spécial René COTTEAUX)
ROUEN. — A Rouen, le Red Star
a fait un match pénible pour ses
supporters. Sans l'excellente exhibi-
tion de Da Rui, deux ou trois buts
de plus auraient été affichés. Sefe-
lin, Herrera, à l'arrière, étaient d'une
lenteur désespérante. Rio se prome-
nait devant un Sergent qui reculait.
Braun maintenait Mandaluniz, mais
ne pouvait lancer une contre-atta-
que par manque de puissance. Meu-
ris seul tenait le choc « malgré les
ans » !
En avant, Padron et Bersoullé
semblaient malades. Ce dernier
d'ailleurs qui fut blessé contre
Amiens fut retouché à la tête par
Delfour et fut complètement « son-
né » après ddx minutes de jeu. Mais
s'il avait été en bonne condition
physique cela ne serait pas arrivé.
Le rôle des inters
Les trois avants de pointe, Thé-
venot, Simonyi, Aston, ont été sevrés
de balles. Thévenot eut le plus d'e
réussite puisqu'il marqua l'unique
but du Red Star. Aston, lui, garda
trop la balle.
Quant à Symonyi, s'il est vrai que
n'importe quel avant centre — fût-
il le meilleur du monde — s'il n'est
pas lâché d'une semelle par le demi
adverse est presque complètement
neutralisé, ses inters auraient dû le
démarquer, mais 11 n'en fut pas ainsi
dimanche, à Rouen.
Crise de forme au Red Star ! Mais
aussi manque de confiance.
L'âme d'une équipe
Rouen a Delfour ; Le Havre a
Bihel ; Reims a Vandooren ; le CAP
a Lefévre ; Amiens a Finot ; Bor-
deaux a Mancisidor ; Rennes a
Scharwath ; le Racing a Jordan.
Seul, le Red Star n'a pas un
joueur de tête, un ohef qui pousse
irrésistiblement dans la voie du suc-
cès. Et nous sommes presque assu-
rés maintenant que, si en perdant
Roessler, le Red Star a été forte-
ment ébranlé, il a fait une plus
grande perte encore en voyant s'en-
voler vers d'autres cieux son arrière
Jules Vandooren.
René COTTEAUX.
MATEO ou URTIZBEREA?
Quel est le meilleur avant centre pour les Girondins ?
On annonçait Matéo ; ce lut Ur-
tiaber,a qui parut. Car s'il est des
clubs qui sont embarrassés pour
trouver un avant centre, il en est
d'autres qui sont embarrassés parce
qu'ils en ont plusieurs. C'est le cas
des Girondins.
Entre Matéo et Urtiz, l'entraîneur
Diaz hésite. Gageons qu'au fond de
son cœur il préfère Matéo. Nou3
avons, en effet, l'impression que Ma-
téo répond mieux à sa conception
personnelle du football. Il y a chez
Matéo plus de finesse, plus de brio,
plus de chevalerie que dans Urtiz-
berca. Si réaliste et si continental
qu'il soit devenu, le football espa-
gnol conserve toujours un regard at-
tendri, un souvenir nostalgiquè pour
celui qu'on pratique à Rio de Ja-
neiro, à Montevideo ou à Buenos-
Aires.
L'entraineur Diaz, qui tient en
assez mince estime les conceptions
modernes du football, ne couve-t-il
pas une certaine prédilection pour
le jeu romantique de l'Amérique du
Sud, où, dans les équipes les plus
homogènes, les individualités savent
toujours se faire valoir par des pro-
messes isolées ? Et si l'on affectionne
tant de ce dribble chez les Giron-
dins, n'est-ce pas paroe qu'U est
spectaculaire et ett. quelque SC'I'tè
poétique ? L'on soupçonne l'entrai-
neur Diaz de regarder d'un œil com-
plaisant les dr,ibbleurs girondins.
Taureau ou toréador
Cependant, dimanche, au Parc,
Urtizberea remplaça Matéo. Il est
certain que le grave accident sur-
venu la saison passée à Matéo a dû
laisser des traces chez ce joueur bril-
lant et qu'il n'est peut-être pas: en-
core en état de soutenir les luttes
ardentes et serrées du championnat.
Et c'est pourquoi probablement l'en-
traîneur fait appel à Urtizberea,
Il se résigne, en somme, à donner
la préférence au taureau plutôt
qu'au toréador. Nous pensons que
Urtizberea, qui n'est d'ailleurs pas
au m,ieux de sa forme, possède un
tempérament qui convient mieux au
jeu de l'avant centre. Matéo, joueur
délicat, courtois et de belles ma-
nières, répugne quelque peu, aux
besognes qui sont désormais celles
d'un pilier d'attaque. Il se désolé
d'être surveillé de trop près, d'être
contré trop directement dans ses en-
trepriccs, voire dans ses intentions.
Sans vouloir donner de conseils...
Ce n'est pas que Urtiz soit telle-
ment amoureux de la bagarre. Il
prend volontiers le ciel à témoin
des infortunes qu'elle lui cause. Mais
il ne s'y dérobe pas. Et même l'on
peut dire qu'il la recherche. En tout
cas, il apporte dans l'exécution de
son rôle d'avant centre un opportu-
nis171r une simplicité rude qui ■ ne
sont point précisément le fait de
Matéo.
Tout compte fait, Urtiz est proba-
blement pour les Girondins un avant
centre plus pratique que Matéo.
Celui-ci ne ferait-il pas pour euç
un meilleur inter ? Justement, il
leur manque un homme à cette
place. Il y a longtemps qu'au Racing
on aurait essayé cela 1
Maurice PEFFERKORN.
~ LES MATCHES DE DIMANCHE
CHAMPIONNAT DE %.0.
"'CA, Paris c. FC Rouen.
*Amiens c. RC Paris.
*Rennes c. Red Star.
*Bordeaux c. Le Havre.
X
Pas de championnat en z.n.o. et dans
i-, le Nord. Journée dédiée à la Coupé. , ~l
Les essais du R.C. Paria
Chez les « bleu et blanc »
on n'est pas mécontent
du voyage à Rennes
c Trois à deux ! Le résultat est un
peu sévère pour nous », a déclaré Mau-
rice Banide, entraîneur du RC Parik
à son retour de Rennes.
Selon lui, un match nul eût mieux
sanctionné la physionomie de ce match
qui, pour amical qu'il fût. n'en a palJ
moins été ardent et d'une qualité tech-
nique élevée.
Le trio Lievena-Bordier-Zabalo a été
f;aii,s reproches et Dupuis a été .le meil-
leur des avants; le reste de l'équipe
a. dans l'ensemble, donné satisfaction
et Fera sans doute conservé pour aller
jouer iL Amiens dimanche prochain,
en Championnat.
Parmi les Rennais, deux hommes
ont retenu l'attention de Banide :
Scbarwath et surtout Prouff, le meil-
leur inter qu'il ait vu jouer depuig
un an. —
R. B.
Les clubs suisses
à la chasse de Courtois
LYON. — Dès que le retour de
Roger Courtois a été connu, les clubs
suisses se sont mis en chasse pour
obtenir sa signature.
Trois grands clubs, dont deux de
la région romande, sont sur les rangs;
mais l'avant centre de l'équipe de
France, qui est malade et jouit d'une
libération anticipée, ne pourra pàs, à
ce qu'on croit, quitter le territoire
français avant la signature de la paix.
TROYES N'IRA PAS A REIMS
REIMS. — Il avait été question de
la venue de l'AS Troyes Sainte-Savine
à Reims dimanche, en match amical.
Les Rémois, tenant à être au point.
ont demandé à une équipe amateurs
de Paris, non encore désignée, d'aller
les affronter.
Pour cette rencontre, Szego ét Per-
père seront laissés sur la touche.
NORD-NORD-EST A REIMS ?
REIMS. — De sérieux pourparlers
sont engagée pour faire venir à Raimé,
le 7 décembre prochain, l'équipe sélec-
tionnée du Nord, laquelle viendra,
donner la réplique à. l'équipe de
Champagne.
EN POUSSANT LA BALLE
♦ Le FC Sète a rencontré Toulouse,
Nîmes et Alès en match amical, sans
connaître la défaite. li,n Championnat
de Z.N.O., les Sétois viennent de battre
Nice. Un bon départ, qui change de
celui de l'an passé.
♦ Laïd, Damelli, Koranyi sont reve-
nus porter les couleurs sétoises.
* Cannes, avec un onze de jetiree,
doit bien faire cette saison. Toutefois,
les Caiiiiois comptent sur la signature
prochaine de Cler et Franceschetti.
♦ Nice attend avec tmpatte?tce que les
frères J'allée retroiti,,etit leur forme.
♦ A miens. qui recevait Troyes en
match amical, a gagné par 7 buts 1 t.
Rn cette occasion Finot, qui jouait
demi centre, se distingua particulière-
ment, tandis que Charollais, comme
avant centre, marquait 1, buts.
♦ A 1l cours du match de juniors, en
lever de rideau de la rencontre de
championnat FC Rouen-Red Star, l'ai-
lier droit normand M mit en vedette.
Son 'fi om? Taillis, frère du joueur de
t ('(/«?pc première. La race parle...
. Dimanche, à Stockholm, la Suède
a battit l'Alleillatlne par h buts à 2
(mi-temps : 2-1). 1,0.000 spectateurs as-
sistaient au match.
. Caron et Cliaralais ayant fait 1tn
essai concluant, ont signé à Amiens.
Ils ne pourront pas jouer dimanche
contre le RC'F, mais le 19 octobre, ils
disputeront leur premier match de
Championnat dans l'équipe picarde.
♦ Antoine Kern, ex-FC Metz, vient de
signer au FC Lyon.
♦ La Commission Centrale du statut
du joueur rappelle que les dossiers des
joueurs ayant 8Î0116 plusieurs licences
sont à l'étude devant une commission
compétente.
6 Dimanche prcohain, l'équipe d'ama-
teurs dit LOU recevra, à Lyon. l'A F
(,'a n n es.
6 La Co()ommt...m>n de "première caté-
gorie de la LPFA. s'est réunie Il ter
soir pour étudier diverses questions
concernant le Championnat de Pai-is.
Sur tous les D-oints, le statu auo a
été maintenu.
EN HOLLANDE
PREMIER DISTRICT i
'Feyenoord b. VUS ]
"Er;>O b. DWS J-r0 1
"Xtrcis b. Ajax 3—: J
'St.ormvogots b. BOS ......... : :. ....... *—3 , 1
EN ALLEMAGNE
Prusse Orientale b. BuclèteB..'""" 7 -1
Silésie Sup. b. Gouv. aêitér S—1
.Mlèmagnè Centrale et Pomsranie 1 -1
Dantzig b. Prusse Occid 3-2
ade b. *MoseJland f
Etesen Nassau et Sllesle Inf ».
ologne b. *West.mark ^
'urtembere b. *A!.sace ..... ; ............ '•
NOUVELLES DIVERSES
Prix littéralt, du football. — Rappelons
aut- c'est jusqu'au 15 octobre que les
concurrents pour les Prix
football (concours de contes doté de pr4x
de 2.000, 1.000 et 500 f r a n c s 1 îje u v cri t: en-
voyer leurs manuscrits à la 1*. rue
ci", Londres. P*rU ..9') : pour tou3
gnementf^ .prière d* -s'y &4reafe: •
vice du Prix 1UWr61H. 1
. ]
GOLF
Espérons pour 1942 une « reprise » totale
(Suite de notré article tle 1" page)
Mais i'! fallait repartir. C'était là
I 'essentiel. C'est maintenant fait.
Si l ancienne équipe dirigeante de la
FFG avait fait son devoir, il y aurait
eu des compétitions... et les autorités
allemandes, qui n'entendent pas traiter
ie golf en parent pauvre, n'auraient pas
hésité à accorder les autorisations sol-
licitées pour que Jacques Léglise,
Pierre Maeght — qui vient de battre
le record du golf de Pau avec un pro-
digieux 65 — Georges Huet et d au-
tres viennent de l'autre zone disputer
le Critérium. Et l'épreuve d'avant-hier
aurait eu tout son prestige. Mais ne
nous éternisons pas en jérémiades. Es-
pérons seulement que M. Borotra com-
prendra tout le tort que l'impéritie de
ses services a causé au golf français
... et que J affaire sera régularisée au
plus tôt.
La classe de Michel
Michel Carlhian, en :éal isant - 146
(74 et 72) sur le parcours difficile de
Saint-Germain, a prouvé une fois de
plus sa grande classe.
Dimanche, il est sorti en 36 après
avoir manqué au 7e et au 98 un putt
admirablement tiré, où la balle vint
« mourir » juste au bord du trou. Un
peu de chance et il eût terminé en 34.
Si 1 'on ajoute que sur les neuf der-
niers trous, il alla dans le bunker au
128 et manqua d'un même rien son
putt au 148 et au 15e, on est en droit
de prétendre que^ Michel valait 70 et
non 72. Voici d'ailleurs le détail de
sa carte de dimanche :
4, 5, 3, 4, 3, 5, 3, 4, 5 = 36
4, 3, 4, 3, 5, 5, 4, 3, 5 = 36
*72
La « nature » de Murat
En l absence de Jacques Léglise et
de Pierre Maeght, le prince Murat
était le seul qui pouvait prétendre à
lutter contre Carlhian. Depuis l'armis-
tice, plural n a joué que cinq ou six
parties. C 'est donc dénué de tout en-
traînement qu il s est présenté à Saint-
Germain. Mais l'élève préféré de Mar-
cel Dallemagne, avec lequel il rem-
porta un Grand Prix de L'A ulo avant
guerre — a une parfaite « nature »
de golfeur. S il fit seulement 76 et 77,
c est uniquement par maladresse et ner-
vosité sur les pe!oLses d'arrivée. Dans
le grande jeu — aussi bien avec son
drive qu avec ses fers d'approche —
Il, fit égalité avec Carlhian, ce qui
n est pas un mince éloge.
Murat sera certainement un golfeur
de grande classe.
Medal play ? Match play ?
Les Championnats ?e disputaient ja-
dis en match play, c'est-à-dire par éli-
minations successives, au concours par
trous. Le Critérium a été disputé en
medal play, c'est-à-dire au total des
coups. Les deux formules se valent.
Néanmoins, nous estimons que le con-
cours par trous est préférable pour un
championnat. Il faudra v revenir plus
tatdw quand lés organiiatidns seront 1
moins compliquées. En match play,
Jean-Paul Boucheron, le tenant du
titre, n aurait été battu que de 3 trous
d'avance et 2 à jouer par Michel
Carlhian ... alors qu'en medal play,
Jean-Paul ne fut à aucun moment dans
.la course.
Tirage au sort
l,e tirage au sort a été « intégra'l ».
Et-ce un bien ? Est-ce un mal ? A
notre sens, c'est un mal. Si Carlhian
avait pu jouer contre Murat, l'un et
l 'autre, vraisemblablement, auraient
réalisé une meilleure performance. Us
avaient pour partenaires des joueurs à
handicap 7 ; ... ils étaient donc forcé-
ment retardés dans leur action. Il sem-
ble qu au moins pour la seconde jour-
née on eût été mieux inspiré en éta-
blissant les départs selon les classe-
ments des dix-huit premiers trous.
Les déceptions
Outre les « nouveaux » dont nous
avons parlé et qui n ont pas confirmé
les possibilités qu'on leur espérait, cer-
tains champions ont déçu. A commen-
cer par Jean-Paul Boucheron. A con-
tinuer par Yan Lé Quellec, Charrier
et Guy Delamarre-Debouteville. Sur
leurs performances du Critérium, il
faudrait se hâter d élever le handicap
de ces joueurs. Mais il faut aussi tenir
compte que cette épreuve n'a été
qu'une compétition de « reprise ». LJne
reprise qui arrive juste au moment où
s ftchève la saison. Ce qui est tout de
même assez cocasse... Donc, gardons-
nous de conclure !
Espérons qu'en 1942 le golf repren-
dra toute son activité. Et enterrons
cette saison 41 sans fleurs ni couronnes,
comme elle le mérite.
Robert PERRIER.
TENNIS
La Hongrie a de nouveau battu
l'Allemagne
BlijRLIN. — Confirmant leur victoire
de Budapest, les Hongrois ont à nou-
veau battu les Allemands par 4 vic-
toires à 2, sur les cours du ltot Weiss
de Berlin.
Vendredi, les visiteurs menaient par
2-0, Szeutpetery ayant battu Koch et
Gies s'étant effondré devant Gabory,
Samedi, l'Allemagne rattrapait Son
retard, car Bartkowiak battit Katona
(6-0, 6-3, 3-6, 6-3) et Henkel-Gies défi-
rent Asboth-Dr Mayer (10-8. 4-6, 6-4, 6-2).
Puis Asboth confirma sa victoire de
juin à Budapest sur Henkel, qui fut
battu en 5 éets, 4-6, 6-3, 6-4, 4-6, 6-2.
Dans ce match, ce fut le plus résis-
tant qui triompha. Cantonné le plus
HOU vent en fond de cours. Asboth se
servit occasionnellement de judicieu-
ses amorties et fit preuve contre Hen'
kel d'une supériorité marqué. ÇO der-
nier fut irrégulier.
La dernière victoire hongroise fut
remportée en double. Lit tSehe de Ga-
hory-Catona fut facilitée par Je fait
Hue Koch ne pouvait pas jouer et que
l'Allemagne ne put 111igïlcr que la
paire remplaçante : Rartko
Le jeune Katoua. plut tout pal'ttr.ul1è-
rement et. est un joueur àb suivre,
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