Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-05-27
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 mai 1930 27 mai 1930
Description : 1930/05/27 (A31,N10755). 1930/05/27 (A31,N10755).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46360213
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/12/2016
LES SPORTS ATHLETIQUES
Au Congrès International
Olympique de Berlin
(Suite de notre article de première page.)
Le président, de la Fédération Interna- j
tiooàlê de Hockey sur Glace "pla;da, an con-
traire, la: cause de:s vacances payées en se
plaçant au point de vue démocratique.
- Seeldreyers, dans un discours serré et
ifâbile. s'éleva contre la prétention d'uni- :
' formiser la règle d'amateurisme qui diffère :
d"ÙQ sport à l'antre, Il parla des voyages de j
" Nurmi, Arne Borg, des tennismen, etc...
« Au Comité international, dit-il, d'invi-
ter qui bon lui semble, mais nç faites pas
trancher cette question.par des Commissions,
insuffisamment compétentes. » 1
Le délégué de la Norvège indiqua que Je 1
manque à gagner appliqué chez lui n'avait j
donné .lieu à aucune objection. |
' $eeldreyers insinua que la nation la plus
puritaîtié sur la, 'question de l'amateurisme
tournerait la difficulté en faisant subven-
ti0nner indirectement ses athlètes.
'Par 27 voix contre 9, la Commissoin vota
la priorité de l'amendement de la British
Association ainsi conçu :
Sont considérés amateurs pour les Jeux
*"iOlympiques les pthlcfes qui sont qualifiés I
"tds par les statuts et règlements de leurs
fédérations internationales (proposition
belge).
pourvu que le règlement de l'amateurisme
] siJît conforme aux résolutions prises par le
Congrès de Prague (amendement anglais).
, On vota ensuite sur le fond de cette pro-
position flanquée de cet amendement II fut
adopté par 32 voix contre 12 Ainsi se trou-
'v&it résolue, du moins en commission, sans
,qjie la question du manque à gagner^ ait
été discutée réellement, cette opiniâtre i
;queiStlOn qui reviendra en disqussion( mer-
credi à ~ la séance plénière du Ton grès.
L'admission des femmes
.. La Commission des programmes discuta
longtemps la question de l'admission des
femmes aux Jeux olympiques.
''''Ta'ùT Rousseau demanda que la partici-
pation soit supprimée. Après avoir pris
J,!avi6 des fédérations de natation, de gym-
nastique et de tennis, la, Commission écarta
l'athlétisme et l'escrime féminins.. mais
. fefe ravisant bientôt elle les admit en fin de
séance et décida la participation des sports
■■■■■athlétiques, de la natation, de l'escrime, du
.'têtlnie, du patinage, et de la gymnastique.
On parle de Los Angeles
On écoute le délégué des Jeux Olym-
.. de Los Angeles donner des explica-
tions, sur les prochains Jeux, tandis que
.pe ;déroulait un film sur les installations
1 '"fiûpçrbes de l'Etat ouest américain.
.On "y apprit que les participants dispo-
seront de nombreuses. pistes d'entraîne-
riiënt, : dé cours de tennis, qu'un village
olympique serait édifié auprès d'un, stade
agrandi de 105 000 places, qu'un canal de
2:500" mètres permettant d'aligner1 huit em
, fbârcations. serait construit.
Le nombre des participants
K < Tendant ce temps, la Commission des
programmes décidait que les Jeux Olym-
.-,.piques.. ne devrait pas durer plus de seize
joute, y compris la date de la réunion
d'ouverture. ^
t Le. nombre des participants fut maintenu
à.41 par épreuve par 16 voix contre 14.
. JPour les sports d'hiver, 4 titulaires et
,"n remplaçants sont autorisés. Les poids
haltères restent maintenus, mais la par-
: .ticipation de la lutte .sera. décidée par la
uederation internationale. Le Comite orga-
nisateur subventionnera les arbitres pour
leurs irais. ,
Mpis tout ceci ne sera-t-il pas remanié
d'ici mercredi, au cours de la séance plé-
nière ?
— Gaston Bénac.
Le VIe Congrès
du Bureau Permanent
des Fédérations
Internationa les Sportives
Berlin, 26 mai. — Samedi, s'est tenu à
■ Beflin le VIe Congrès du B.P.F.LS., sous
; lai-présidence du commandant J. Seharroo,
mésiden,t.
;f;t-Les 'délégués de tréize fédérations étaient
présents.
L'assemoblée enregistra les déclarations
de son président, faisant connaître que les
épreuves de tir et de poids et haltères
étaient inscrites désormais dans le pro.
gramme des Jeux Olympiques.
.Au suiet d'une proposition de l'Union
Cycliste Internationale au Congrès olvm-
pique prochain, le Bureau Permanent
décida. qu'après avoir' pris connaissance
de cette proposition, et d'accord avec
TtThion Cycliste Internationale, le Congrès
'«^primait l'avis oue soient respectées pour
le\>:J x Olympiques les décisions prises au
Coures de Prague de 1925. sur les prin-
cipes de ]'a.mateuri:sme. Cette décision fut
votée par neuf voix contre une.
On sait que les ■ décisions du Congrès de
Prague interdisaient la possibilité du rem-
^Jbp^einent B, un amateur de son salaire-
^ërau' par suite de la pratiaue du sport
Le 'président du B.P.FLS fut chargé
ensuite par le Congrès de signaler au Co-
mité International Olympique l'existence,
ignorée par ce dernier, d'une fédération
internationale de pelote basque, à toutes
.., fins de pouvoir faire figurer ce sport parmi
]&-'Ièù± athlétiques susceptibles d'être or-
g&ïiisés au cours des futurs Jeux 01vm.
piques.
La liste des fédérations internationales
sportives affiliées au Bureau Permanent et
dont le nombre s'élève à vingt se recon-
naissant entre elles comme seul pouvoir
-inoedial fut ensuite établie.
L'organisation sportive
et le recrutement des athlètes
(Suite de notre article de lre page.)
f ' ■
Le gouvernement pourrait même or-
ganiser, une ou deux fois l'an, dans les
provinces françaises, de grandes fêtes de
sport populaires, en ayant soin d'y faire
renaître quelques-uns de ces vieux jeux ré-
gionaux .où se retrouve la saveur de la tra-
! dition et du costume, à quoi les Français
demeurent si sensibles.
Il,n'y a pas seulement là un travail d'a-
'mèlioration physique de la masse. Il y a
atiesi un facteur de rééducation morale. Car
l'homme qui va au stade, et sent ses mus-
, clés forts et sa machine organique saine,
. ne pense guère au cabaret,, à- la noce oa au
crime, toutes choses qui prennent naissance
dans le vide des heures de loisir ou dans
l'amertume d'un équilibre physique ins-
table.
Quantité d'hommes méconnaissent le
sport pour l'unique raison que nul ne les
y a jamais conduits, à l'âge où ils auraient
pu y prendre goût. L'appel au sport par
-, i lés ;.forces dirigeantes du pays obtiendrait
un succès considérable. Et_ c'est alors qu'il
■ serait nécessaire de prévoir une organisa-
tion, spéciale, dans le but de guider ration-
nellement la jeunesse.
; . c Le plus pressé serait de créer, dans cha-
que.. ville, une commission, comprenant des
médecins et des sportifs compétents, com-
mission qui conseillerait aux individus de
. pratiquer tel sport plutôt 'que tel antre, ou
île n'en point pratiquer du tout., Cela afin
d'écarter du sport ceux dont l'éta't physique
ne peut supporter l'effort ; d'amener au
Bport, qui leur assurerait le meilleur équi-
libre musculaire, 'les individus qui présen-
tent quelques faiblesses anatomiques;' enfin,
^de nf pas laisser aller ,veroS l'athlétisme
l'homme qui est taillé pour faire de la lutte,
et vice-versa. Tout cela, naturellement,
après examen sérieux des organes, de la
structure, de la musculature, de 'là détente
et des réflexes. Il serait suffisant que cette
' v commission se réunît une fois par mois dans
-la salle d'un. hôpital.
Donc, moyennant , un peu de propagande
et une semblable organisation, en vérité
feimple et peu coûteuse, le sport ne tarde-
rait pas à atteindre en France le dévelop.
pement auquel il a droit et la forme ra-
tionnelle qui lui manque. Pour ce qui est
• ifle la formation des athlètes, les clubs qui
ont leurs moniteurs s'en chargeront, sans
qu'il en coûte un centime à l'Etat.
1 'Mais ce n'est pas tout.;, L'orgacisa.tion
intérieure du sport appelle une.aptre orga-
nisation, qu'on pourrait qualifier d'exté-
rieure, ' càr'. il serait sot! d 'arair une'belle
voix et de ne la point faire entendre.. ,
Le plus grand inconvénient, clans, l'état
de choses actuel, vient du manque de ,rélec-
tion : la majorité'des athlètfes qui feraient
capables de briller dans les compétitions
internationales, négligent de s'entraîner sé-
rieusement. Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont
ni stimulés, ni encouragés, ni récompenses-
Ce qu'il faudrait, c'est adresser un appel
sincères aux athlètes franç;ais; leur dire
qu'on compte sur eux: leur faire compren-
dre que. s'ils progressent ou triomphent,
quarante millions d'hommes en bénéficient
moralement. i '
Ce qu'il faudrait aussi, c'est réparer une
injustice, en rendant honorifique le. fait de
représenter son pays dans les rencontres
internationales, ear" il faut bien une com-
pensation à la responsabilité et au travail
qui pèsent sur les épaules de 1 athiéte. '.r
Devenir « international » représente un
dur labeur, un labeur désintéressé dont !e
pays tire avantage. Parvenir à ce stade
de la valeur physique, c'est donc être un
bon serviteur de la Patrie et cela mérite
une distinction honorifique. Récompenser
les^ dirigeants, c'est, très bien, .mais ceux
qui courent de toute leur énergie, de tout
leur cœur, de toute leur âme parce qu'ils
ont un drapeau dans le dos, croyez-vous
qu'on ne leur doive rien ?
Il faut récompenser, en les honorant, les
athlètes qui triomphent dans les compéti-
tions internationales ou font gagner à la
France des records européens ou mondiaux.
Il y a tant et tant d'hommes qui con-
quièrent gloire et honneurs en servant le.
pays soit par devoir, soit par rhétier, soit
en poursuivant leur propre profit, qu'on
doit bien ça à ceux qui, de leur plein gré'/
le servent de façon' purement désintéressée.
— Roland-Leinad.
Le Parcours
d'Athlétisme Général
Après les éliminatoires disputées dans .
différentes villes de France, la F.F.A.B B.
a sélectionné comme suit les athlètes qui
participeront à la finale du Parcours
d'Athlétisme Général, qui aura lieu jeudi
prochain, au stade peDShing. au cours des
championnats de France scolaires.
Catégorie A (classes non app'e lée#).'1 -h I
1. Lahon , (E.S. Au!naysienne) ; 2 Jour-
dain (E.S. Aulna.ysieiiiie) ; 3. Dutertre
(Metropolitan Club) ; 4. Gelé (Ind.) i D. |
Broeck (Etoile des Buttes); 6. Paby, (S. j
E.P -Pantin) ; 7. Marsat, 6. Murat, 9. Ro-
bin (A.S. Montferrandaise) ; 10. Jabry (R
q. Franc-Comtois) : 11 Queva (ÏJ.S Che-
minot^ Lensois) ; 12. Villain (B.S. Ch. !
Longueau) : 13. Douillet (Pro Patrla .de
Wingles) ; 14. Lenglet (U.S. Cheminots
Lensois) ; 1>5 Dherbécourt (R.C. Lille Dé. ,
livrance) ; 16. Montellier, 17. Choquét, 18.
Lem.aire (T.ergnier). ■■■■■•
Catégorie B (militatres). — B0. Richou,
21. Trétout, 22. Gely, 28. ,Siadollx, 24. t
Boillot (Fusiliers Marins) ; 25 Lejeune, !
. 26. Prigent, 27. Roux, 28. Maigrot,;, 29.
Moreau. 30. David, 31. Cournet, 32. Vér-
dier, 33. Gervaise,- 34. ■ Strith (Sapeurs
Pompiers)-. • .. . , . ' ;
Catégorie C (clauses appelées libérées du
■ service militaire). — 40. Da'venne (A.$.
P.T.T.) ; 41. Pouyes : (J,A. Parisienne) ;
42 Isola (Vaillante de Draven; 43 Bac-
quet (Ind.) ; 44. Bellavoine (A.S Bcwirse) ;
45. Moreau (A.S. Auxerre) ;• 46. Guénoun
(R.C.F.) ; 47 Guérand ' (C.A.'S.B.X.C.) ;
48 Noël (Ind.); 49. Jaffres (C'.O'i Sures-
nes) 50. Ollivier, 51. Cercy, 52" ; Chal-
fraix (A.S. Montferrandaise) ; 53. Desnoux
(Ind.) ; -54 Chauvelot ' (La Française de j
BesanÇoii) ; 55. Levêque, 56. Gùyot, 57. Lé
Godec (U.S. Cheminots Lensoisl ; 58.
Coupé (E.S. Aire-Isbergues) ; '59'. Berguin
(U.S Cheminots Lensois) ; 60. Branfopx
(Côte d'Azur).
NATATION
L'INTERCLUBS DE L'U.R. SEINE
Résultats de l'interclubs de l'V.R. Seine qui a
eu lieu à la piscine de la Butté-auX-Çaillei» :
33' mètres (minimes). — 1. Alexandre OSRS).
10C) mètres brasse (juniors). — 1. BraCoi%, :(ESÀ), "
1, m. 5^,^4,/S; 2..kemaixe iSBa) ,;:1 t»..53 S; ./\1,;".
. 3. Bontemrps (SES), 1 m. 66 IS. 2/5.
200 iiltfes brasse. —. 1. Salomé (OSH), a m.
55 s. 4/5; 2. All:5es (ESA), 3 m. 56 s. ; 3.' R&M (VAR), 3 m. 59 a. 3/5.
200 mètres (1" cat.). — 1. BoügeroU- ' <()$Œi;),
3 m. 28 s. 2/5.
00 mètres (Iwniors)., — 1. Le Ferrée (OAR),
59 s. 3/5; 2. Herbaut (CAR), 1 m. 2's. ; 3. Braccm
(EJA), 1 m. 6 s.
Relais 3 nages (Janiors). — 1. 8.R.S., 1 m.
411 s. 2/5.
Relais 3 nages. — 1: C.S.H., 1 m. 3(1 13: 4/5; 2.
C.A.R., 1 m. 35 s. 2/5.
ENTRAINEMENT
S.C.V.F. — Ce soir, à 20 h., piscine Hébert-.
A.S. Seine. — Ce soiT.'à 19 h. 30, ^iaéino de-la
Gare. 1
NOUVELLES DIVERSES
— Hier soir, à la piscine de la Gare, la J.A.P.
a battu 1AjS.S. pa.r 7 à' 3, én jasdoh de W6t«r.
polo comptant pour les Championnats de P.a.tj¡s
('Première division),
— Le rageur Pascal, des GoeUianda Nazairien»,
a accompli le 19 mai, à Salnt-Xezaire, un émcrti-
Tant 6aiivetage II a sauvé la vie à un garçon de f
cabine da paquebot Guadeloupe, alors que ce na.
vite partait pour l'Amérique du Sud.;' ceci d«.ris
le sas au moment du départ, le'rescapé était tombé
de dix mètres. Sans la courageuse lmtçrven-tlon de .
Pascal il se serait noy6, ca-r il ne eamit pas nager,
Nos plus Vivés ié'Hcit®tions Ml Na.uv&t<*mr: . ;
— L'équipe de water-polo de Hongrie partira le
£> juillet pour une grande tournée, elle sera le
1] juillet à Muntoh, le 14 à Paris, le 17 à At Mt, .
le 20 à Berlin, le 25 à Stockholm. le àO à Prapuè.
Le matdh Autriche-Hongrie ouïe lieu le 15 juin,
à Vienne; celui entre la Suède et la Hongrie le i
20 août, à Budapest.
FOOTBALL
A la F.F.F.A.
on n'ose se prononcer
pour
la participation des Français
à la Coupe du Monde
Le burea'n fédéral de la F.'F.F.A. a exa-
miné hier s'il convenait, ou non, d'envoyer
à Montevideo l'équipe, de France participer
à la Coupé du - Mondé de football.
; De l'enquête faite auprès des joueuts, il
résulte que deux joueurs seulement, Kauf-
toann et Pavillard, ont téservé leur décision.
La présence de Pinel dépend, d'autre part,
de 1 autorité milifaite, car Marcel Pinél est j
actuellement soldat et le service, actuel ne
permet guère d'accorder des permissions de
deux pnois.
; Dans ces conditions, le bureau reste très
indécis, tellement indécis qu'hier soir, après
deux heures et demie de délibérations, il ne
savait encore quelle décision prendre.
Cette attitude peut, évidemment, durer
longtemps-et même dépasser la fin. de. la
compétition. • :
D'ailleurs, il n'y a, au sein du bureau
fédéral, guère de partisans de la Coupe du
Monde et nous croyons que M. Rimet, seul,
en est le dernier défenseur.
C'est, évidemment, de la prudence;-mais
cette prudence n'est-elle pas exagérée ?
Commentaires sur la victoire
des footballeurs français
dimanche, à Liège
L'équipe de France a. battu le K onze »
national de Belgique sana l'avoir dominé.
Ce Là est un fait qui ne manquera pae de
surprendre.
Certes, le dernier quart d'heure du matoh
fut à l 'avantage des joueurs flinçais qui
évoluaient, à'ce moment. avec facilité ; me-
nant le jeu à leur guise, ou presque, et bous-
culant atsémént les demis et, arrières belges
qu étaient visiblement surpris de ce redou-
blement d'efforts alors que la partie tirait
à ea fin Mais -,dans l'ensemble du matoh,
ce sont les Belges qui conduisirent le plus
souvent les opérations.
Les Français, complètement déchaînés en
seconde mi-temps, avaient en à subir des
moments difficiles, au début de la rencon-
tre. Des le coup d'envoi, il semblait évident
que le désastre de Colombes allait 6e renou-
veler. Le ballon ne quittait le camp des
bleus que par courts instants. Cazal était
ridiculisé par Bas tin qui se jouait du Sé-
tois ; Van der Bouhwed dribblait et feintait
avec une facilité dérisoire, Versyp centrait
à soii aise. tandis que Capelle, Delmer,
Mattler et même .Chantrel ne savaient ôù
donner de la tête, Thépot parait , arrêtait,
dégageait ; le ballon revenait toujours vers
!ui, ramené par les longs coups de pied de
Van Halme, B raitie, ou des deux àrrières
belges. Et il faut reconnaître que les Fran-
deux çais furent heureux de ne pas encaisser
eux ou trois buts pendant les premières
Vingt-cinq minutes .du. matçh.
Puis lorsque Pinel eut égaliser, l'allure
(l'e la partie changea.
'' Les « tricolores a jouaient avec plus de
sûreté qu'auparavant. Ils étaient mieux pla- 1
cés. Van Halme commençait à courir après
les petites passes de nos avants du centre.
Chantrel tenait bien Versvp, et J. Laurent j
gênait assez Bastin pour que celui-ci ne j
puisse « se promener ». Le camp français
reprenait espoir.
Après la reprise, les Belges recommencè-
rent à dominer et Thépot fut littéralement
bombardé mais cela ne dura guère que dix
minutes environ, Nos avants à chaque fois
qu'ils avaient la balle s'envolaient vers le
but de Debie, et leurs courses répétées fati-
guèrent à ce point les demis et arrières bel-
ges que ceux-ci, à leur tour, ne pouvaient
plus que dégager leur camp au petit bon
heur.
Et l'irrémédiable se produisit. Van Hal-
me ne trouvait [plus le ballon, Nouwens était
débordé à chaque-instant par Langiller, tan.
dis que P. Braine était attiré au centre spar
l'insttffioance -de Van Nalme, de -sorte que
nos jeunes ®vante, pleins d'entrain amient
la partie belle. ILs ne manquèrent pas d'en
prôfiter et la victoire leur revint justement.
L'arbitrage de M. Ekberg laissa parfois
à désirer. Il siffla plusieurs hors-jeu contre
leâ Français et omit de leur donner un:
pénaltv lorsque P. Maine écroula Delfour
dans le but de Debie alors que lé racingman
allait shooter avec quelque chance de succès.
Parmi les joueurs qui se mirent le plus
en évidence, on doit féliciter particulièrement
Thépot, Chantrel, Langiller, Pinel et Pavil-
lard. parmi les Français ; .et Debie, Noyer.
. donckx, P. Braine. Versyp et Van der Bouh-
wede. chez les Belges.
— L. Gamblin.
Autour du match
Le bureau fédéral avait promis de donner
; âùx joueurs français, s'ils remportaient la
victoire, un chronomètre en or.
Est-ce- cette éventualité qui a exalté à ce
point les qualités des jeunes « tricolores D,
qu'ils se surpassèrent et arrachèrent une
victoire qui, cependant, au début de la ren.
co,Kt7'e, paraissait., bien compromise
x
Les spectateurs belges furent enthausias'
mês par le jeu de Thépot. Ils l'applaudirent
fréquemment et lui firent une belle ovatton
d la fin de la partie. Par contre, Mattler fut
parfois jifflé, parce que jouant d'une fa-
çon... très décidée. Ses camarades l'ont dé.
nommé « la balayeuse D.
■ , x . '
La moyenne d'âge de l'équipe française
est de fJ2 ans 112. Le plus jeune joueur est
Kauffmann, qui n'a que 20 ans, et le plus i
âgé, Capelle, 26 ans.
..
Jamais les « hockeyers » français n'ont
joué devant une galerie aussi imposanté.
douze mille personnes l Le publie s'intéresse
vivement-à cette partie, «de crosse », qui
fut vraiment attrayante, et les footballers
furent très surpris de constater que les
« hockeyêrs » jfoMa!CKt avec une telle rapi-
dité. Lis encouragèrent « énergiquement »
leurs compatriotes qui, du reste, leur ren.
dirent le même service pendant le match de
football..
^ . X '
équz*,pe française de hockey avait amené
comme fétiche « un coq vivant ». Pendant le
Match de ,footballi il était attaché à la jambe
de Chaisaz, qui était assis le long de la
touche, (;t l'immense portier stadiste le lan.
çait. en l'air à chaque but marqué par les
,,U,rançais.
Le pauvre volatile eût beaucoup mieux
aimé aller picorer sur la belle pelouse ve-rte
qui était devant lui...
x *
Les équipes,, à leur entrée sur le terrain,
défilèrent entre deux haies formées par les
çadet?'scolaires ett tenue de footballeurs. Et
ces. diables de petits bonshommes ne man-
quèrent pas de manifester leurs sentiments
en disant à mi-voix, lorsque les joueurs
français passèrent : « 6 à 1, 6 à il- 6 à 1... »
x
M. Marcel Héraud, sous-secrétaire d'Etat
à la présidence du Conseil, assistait ait
match. Et, à la fin de la partie, il alla au
vestiaire féliciter les joueurs français :
« Décidément, moi qui trouve les discours
fatigants à prononcer, je dois reconnaître
aujourd'hui que c'est bien moins épuisant
que de jouer un match de football. »
Huit équipes
sont déjà engagées
pour la Coupe des Nations
Les pourparlers avec les diverses équipes
qui doivent participer du 28 juin au 6 juillet
prochain au tournoi international de foot-
ball pour la « Coupe des Nations » à Ge-
nève sont, maintenant, très avancés et il
est possible, aujourd'hui, de donner des in-
dications précises.
L'Allemagne sera représentée par le
« Spielvereinignng Furth », champion 1929
et qui est réputé pour pratiquer le meilleur
football. Furth reste qualifié pour la finale
1930. •
La Tchécoslovaquie enverra le « Slavii »,
cette équipe connue dans le monde entier
et dont l'apologie n'est plus à faire. Slavia
est champion de Túhécoslovaquie.
L'Autriche enverra First Vienna, ga-
gnant de la Coupe d'Autriche 1929 et 1930.
La Belgique déléguera le Royal Cercle
Sportif Brugeois, champion 1930.
La France sera représentée par le F.C.
Sète, le grand vainqueur de la Coupe de
France 1930.'
La lion-grie' enverra « Ujpest » le cham-
pion de la Coupe de l'Europe Centrale
lm, champion de Hongrie 1930.
-La Suisse sera représentée par le Ser.
vette, le brillant finaliste du championnat
actuel.
L'Itàlie,, airisi que la Hollande, enver-
ront également leurs champions officiels.
Ein ce qui concerne l'Espagne, le.s pour-
parlers ' se poursuivent et des précisions
pourront être données prochainement.
La valeur des équipes déjà engagées qui
viendront à Genève, nous donne l'assurance
que l'on assistera à des matches d'un inté-
têt palpitant. ' ; - • ■ ■ - ,
GALLACHER A CHELSEA
Hugh Gallacher, le meilleur joueur sur
Je terrain lors du récent match France-
Ecosse, jouera la saison prochaine à Chelsea.
L'international écossais jouait, comme
avant" centré, depuis 1925, à Newcastle
United, où il pratiqua encore cette dernière
saison. Il sera remplacé, à Neweffltle Uni-
ted, par :Lindsay, ' qui vient de Cowden.
beath F C.
Mac Mahon, qui jouait demi centre à
Cowden.beath F.C., a été acquis par B!ack-
pool.
BERNAY VA RECEVOIR
LE RED STAR ET LA J.A.O.
Pour clôturer la ; saison et pour la bonne
propagande du football en Normandie Cen-
trale, le S.C. Bernay a invité, le jeudi de I
l'Ascension, le Red Star Olympique et la
J.A.O., qui viendront au grand complet
peur se . rencontrer en match amical..-:
Ces deux ëqùipes seront reçues officielle-
ment à l'Hôtel de ,yillç, par la municipalité 1
de Bernay, qui'désire leur souhaiter là,,bien-
venue, Un vin d'honneur leur sera offert à
11 heures très précises.
LE PREMIER STAGE
POUR ELEVES ENTRAINEURS
aura lieu du 1er au 15 Juin, à Pershing
Le premier stage pour élèves entraîneurs
qu'organise la F.F.F.A., aura. lieu du 1er au
15 juin. Les inscriptions seront reçues au
.secrétariat général de la F.F.F.A., 22, rue 1
de Londres, jusqu'au 28 courant, dernier j
délai.
Ces cours sont 1 la fois théoriques et pra-
tiques. Les coups pratiques auront lieu le
matin, au stade- Pershing, de 9 h. 30 à
11 h. 30 et les cours théoriques, a.u siège
de la Fédératjoii, de 14 h. 30 à 16 h. 30.
Le professeur sE/ra M. Griffithe.
Pour le dimanche ¡Or juin, l'ordre des
cours sera inverser La première réunion des
élèves entraîneur aura lieu au siège de la
Fédération, à 91, h. 30. M. Griffiths leur
exposera le programme des cours. Les can-
didats seront eisuite réunis à Pershing,
l'après-midi, et assisteront à la finale du
concours pour l'obtention du diplôme du
jeune footballeur
Par la suite et jusqu'au samedi 14 inclus,
les cours se dé ro ron t le matin à Pershing
et l'aprëa-midi k la Fédération.
Voici la liste des élèves entraîneurs ine.
crite à ce jour pour le premier stage du
1er au 15 juin. ,
Jean Batmale (international, O.G.C.
Nice) Pelletier (C.O. Basse-Seine),
Roger Guidez (\),0, St-Chamond), P. Car-
,raux (Club Français), .Jean Jaeqby (C.S. !
Patronage Qt-Piul, à Beauvais)-,', Georges
Ville (A.S. §i;.Ï?arbe, Oignies), Marion
(C.A.S.G.), fioger Pradat (moniteur ' de
lY'ducation physique, C.A.P;), Cottenet (in-
ternational), HaTikian (U.S. Arménienne),
Georges Moulène (C.A.P.), René Dufau
(C.O. Billancourt), Gilbert Sereno. (A.S.
Amicale).
JEUDI, A BUFFALO
Racing C.F. o. Ligue du Sud-Ouest
, Les finalistes de la Coupe de France, qui j
.t'bnt, pas joué, a Paris, depuis la fameuse I
finale du 27-avril) à Colombes, seront aux ;
prises, jeudi, à Buffàlo, avec le onze sé- j
lectionné de la Ligue du Sud-Ouest Les
joueurs du Bordelais tiennent à démontrer
qu'ils valent mieux que leur réputation.
Ils auront jeudi une belle occasion, de con-
firmer leurs .prétentions.
LE TRENTENAIRE
DE L'A.S. AMICALE
La. fête donnée dimanche par l'A.S.A., sous le
patronage .de la sportive municipalité de Ma.isODs-
Allort, à Ilo«ueion de sort tTentenaiTe, remporta
un beau suocès, bien qu'eue tuit de bout en, bout
contrariée pw le m&uyais temps. Les organisateurs
peuvent se léliciter , d'avoit alla ire à 'tin public
aujêi sportif que celui de Maisons-Allort que la
pluie qui, cependant, à de certains moments, tomba '
à torrents, n'empêcha point, de prendre comme
à l'ordinaite le chemin du stade.
Il faut dire aussi le progtem=e qui lui était
offert était particulièrement allé,--bgnt. Em elfet,
ce n'est pas tous les joull'f j.ue l'on voit à l'oeurre;
a,u cours de la même réunion, des équipes de vIOleur
comme le B.B.C. Russe, l'tf.S. Suisse, le C.A.U.F.A.
de Rôiima pour ce qui est de la partie basket-ball
et un onze de football comme celui de TU.S.
Suisse.
Voici les résultats des différentes, épreuves ;
1.500 mètres. — 1. Carrière (ASiA) ; 2. Huguet
(Comiblaville) ; 3. lalond (ASA) j , 4. De grotte
(.ASA) ; S. Bouche, (OAP ).
Relais olympique (600, 400, 300, 200, 100). —•
1. A.S. Amicale (Thomas, Taillard, Bellot, Soler,
Isambert) ; 2. C.O. Ambervilliers.
Baatet-ball. — B.B.C. Russe et V.6, Suisse, 26-26 ;
C.A.U.F.A. de Reims bat A.S. A:micale-, 32-23.
En ioofeball, l'U.8. Suisse a battu l'A.8. Amicale
par 4r buta à 3.
LE F.C. 'SETE VAINQUEUR
A CASABLANCA
OASAlBL..-\NOA, 25 mai. — Le F.C. Sète bat 1
l'U.8.A. Casablanca., par 4 buts à 1, j
Exhibition des visiteurs qui ont surtout cherché
à faire du beau jeu. — L. 1 .
LE CHAMPIONNAT D'ESPAGNE
Bilbao et Barcelone devront rejouer
MADRJD, 26 mai. — Les demi-linales du Cham.
pionnat d'Espagne ont été disputées hier.-A Madrid.
la Real Madrid a battu le Déporti-vo Espa-nol par
2 buts à 0.
A Barcelone,. le F.C. Barcelone a. battu. l'Athletio
de Bilbao, par 4 buts à 3.
En conséquence, le Real Madrid est qualifié pour
la linale.
Bilbao et Barcelone étant, à égalité au goal ave-
rage, doivent rejouer sur terrain neutre le matoh
qui désignera le second finaliste. Ce match aUira.
lieu demain, à Saragosse. — Jean Abadia,
L'ENTRAINEMENT
REGION PARISIENNE
CO Billancourt (1) b. CO Basse-Seine (il)... 3—1
.ffiSO'PL'M (1) et US iS^étro (11) lr—3
St. Emghien-Eim. (1) b. AS Montmorency (il) 6—1
Gallia. (11) et AF Garenne-Colombes. (1) 0—0
SO Paris (1) b. VGA Sa-int-Maur (il) 4-1
EN PROVINCE
JS Chatou. (11) b. *Stade Amiénois (2) 4—3
FC Est .(l) b. *SC Brie (1) 2—0
*US Liérin (1) et US Marais-ESP (1) 1—1
*)80 Saint-Leu (R) b, Sains AjO (1) 7—1
*UTt Dunkerque-.Malo (Il) b. St. Français (11) 7—4
LES REUNIONS DE CE SOIR
U.A.I,, à 31 heures, calé « Les Voûtes », bous
la gara de la Bastille.
TENNIS
Les Championnats de France
internationaux
au Stade Roland-Garros
(Suite de notre article de première page)
A noter que les Australiens pour retour-
ner les smashes paraissent se cantonner sur
une ligne qu'on pourrait déterminer par les
deux points suivants : la projection de la
bande médiane du filet et l'intersection de
la ligne intérieure - de couloir et de la ligne
de fond. De cette zone, ils peuvent se re-
plier au centre oit s'écarter vers les tri-
bunes : ils-sont én ~ général bien - placés. -
Cochet-Brugnon contre Moon-Hopman
Cinq sets d'une dure lùtte, et pourtant,
il semble que l'intérêt en fut moindre que
pour le match précédent. Le jeu paraît plus
lent. Moon, qui fera une partie assez mé-
diocre paraît courbé sous le poids de la fata.
lité. Crawford est plus actif, sans atteindre
à une très grande vivacité. 'Tous deut atta-
quent en force, mettent leur poids sur la
balle et réussissent ainsi nombre de points.
Premier set aux Français. Le deuxième'
également, sur une dernière balle de Cochet
qui soulève à juste titre l'enthousiasme dé
la. galerie; c'est le coup du prestidigita-
teur : Moon srnashe dans les pieds de Co»
chet qui? désinvolte, réplique par une demi-
volée miraculeuse que Crawford, stupéfait,
envoie dehors.
Le service de Brugnon fait merveille ; les
Australiens prennent néanmoins la direc-
tion des opérations. Moon traîne à petite
vitesse son grand corps sur le terrain, mai?
se trouve cependant souvent à la bonne
place. En outre il paraît doué de bras té-
lescopiques ; il les déplie pour étouffer des
attaques qui semblent jeter la balle hors
de son atteinte. On arrive ainsi & deux
setsA. Brugnon semble fatigué ; par bonheur
Crawford fai'blit, Moon est de plus en plus
irrégulier, sans rien perdre d'ailleurs de
sa placidité. La victoire aux français. ,
Tilden-Mlle Aussem
contre Mme Mathieu-Harada
Curieux double mixte; les femmes sont
au filet; les hommes s'agitent dans le fond
du terrain.
Tilden exécuta un début de partie remar-
quable, puis, toUt |ï coup, se désunit, et
sa partenaire 'dut le traîner à sa remorque
pendent trois' otf quatre jeux. Cilly Aussem
se montra beaucoup plus régulière que Mme
1'r.athIeü, qui n'était pas dana 'un bon jour;
la Française accumulait au filet erreurs sur
çfroiirs,' et les drives au lourd déboulé
qu'elle déclenchait sur Tilden étaient in-
suffisants pour compenser le handicap de
gon- irrégularité. Harada fut solide et cons-
ciencieux; c'était insuffisant devant Tilden- :
¡.. US$ew,
Que Cochet-Mlle Bennet et Miss-Ryan.
Borotra se méfient de cette équipe, elle peut
leur donner pas mal de boyau à retordre !
Combemale fut malheureurx contre Col.
Iiià>s. Il parvint à meher, après une partie ^
splendide, deux sets à un, 5-4 et 40-0, soit '
une large avance, qt trois balles de
'paatchv. ïl fut vaincu. ; Tourmenté par des
crampes à la main droite et au bras, il ne 1
put récolter le fruit de sçt tactique, laquelle, I
. Itedelsperger, l'arbitre infaillible
(Vu par T.-E. Sergine).
fort judicieusement, consista surtout en des
attaques basses et coupées, qui brisèrent le
jeu de son adversaire.
Renard prit un set à Moow, et Georges,
opposé à de Morpurgo, fit de même. Mme
Desloges accrocha très sérieusement Miss
Ryan qui, au deuxième set, dut fournir un
sérieux effort pour enlever la décision.
Aujourd'hui, finale du double messieurs
Le programme de cet après-midi se passe'
de commentaires. La finale du double se
disputera entre les Australiens Willard-
Hopman et les Français Cochet-Brugnon.
Ce sont cinq sets de grand tennis en pers- j
pective, sans doute la partie la plus spec- !
taculaire du tournoi. Qui voudrait manquer
cela ?
Avec Miss Ryan-Borotra contre Tilden-
Mlle Aussem, deux équipes favorites du
double mixte seront en présence. Le vain-
queur aura sans doute à disputer la finale,
contre Miss Bennet-Cochet, qui devraient
se qualifier.
x
Résultats :
Simple messieurs. — lu tour (fin) ! Crawford
(Australie) b. Terrier (France), 6-3, 6-4, C,,I ; Si-
guier (France) b. Guillemot (France), 8-6, 7-9, 6-3,
2-6. 6-3 ; Brugnon (France) b. Sing-Salhiib (Indes
Anglaises), 6-2, 6-0, 6-0; Moon (Australie) b. A.
Renard (France), 6-3, 3-6, 7-<5,. 9-7 ; Collins (Angle-
terre) b. Com'bemal'e (France), 6-3, 4-6, 3-6, 7-5, 6-3;
Gregory . (Angleterre) b. Satoh (Japon), 2-6, 6-2,
6-3, 6-4; Bonté (lFirance) b. R. de Buzelet (Fra.nce),
w$lk..ovcr.
2, tour : Ru,,,,hes (Aingleterre) b. Matejka (Ait-
tridhe), 6-4, 6-4, 4-6, 6-4 ; Rogers (Irlande) b.
Nielaen (Norvège), 6-0, 2-6, 6-1, ld-9; Gentien
(iFrance) b. Magalotf (Arménie), 2^5, 3-6, 8-6, 6-2,
G-3 ; Tilden (Amérique) b. Nourney (Allemagne),
6-0, 6-1, 6-2 ; Lée (Angleterre) b. D. Torralva
(Ohili), '6-0,. 6-3, 6-3; Abe (Japon) b. Thunneyssen
(France), M, 7-5, 6-2; de MorpuTgo (Italie) b.
Goorge. (France), 5-7, 6-2, 6-4, 6-2, abandonné;
Mishu (Roumanie) b. Danon (Egypte), 6-0, 611. 6-1 ;
ABlangul (Anménie) b. A. Merlin (France), 6-1,
0-2; 6-0; Rhrero Ferro (Espagne) b. Froitzheiim
(Allemagne), w.-o. ; Couitéas (France) b. Ewbank
(Belgique), 2-6, 6-4, 8-6, 6-2; Coea (Amérique) b.
de BonBa.n • (Belgique), w.-o.
gii-miple dames. — 11, tour : Mlle Charnelet
(France) b". Mlle Métaxa. (France), w.-o.; Miss
Owen. (Angleterre) b. Mlle C. Anet (France).
4-6rj 7-6, e:4 ; Mlle, Banbier (France) b. Maie Le
Besnerais (France), 7-5, 9-7; Miss .Ryan (Améri-
que) h. Mme Desloges (IFTance), 6-2, 10-8.
2* tour : Mlle Krarinckell (Allemagne) b. Mlle
IPeyré (France), 6-2, 6-4; Mrs Moody-Wills (Amé-
rique) b. Mlle Neutfeld (France), 6-0, 6-0 ; Mrs
Holeroft (Miss Watson) (Angleterre) b. Mlle Guil-
;ier (France), 6-4, 6-2; Mlle de Alvarez (Espagne)
b. Mlle Peitz (Allemagne), 6-4, 6-4.
.Double messieurs. — Demi-finales : Hopman-Wil-
lard (Australie) b. Borotra-R. de Buzelet (France),
6-4, 10-8, 6-3 ; Coûhet-Brugnon (France) b. Moooo-
Crawford (Australie), 6-4, 6-4, 5-7, 5-7, 6-3.
Donlble mixte. — Quarte de finale : Mlle Aussem-
Tilden .(Alleinagne-Amérique) b. Mime Ma,thMa-H&.
rada (France-Japon), 6-3, 9-7; Mrs Holoroit (Miss
Watson )- Hugthes (Angleterre), 6-1, 5.7, 6-3; Miss Bennett-
Cochet (Angleterre-France) b. Mme Friedleben.
Preni) (Allemagne), 6-4, 3-6, 6-3; Miss Ryan-Borotra.
( ,Amériq,ue-Franc,e) b. Mlle Sigart-Crawlord (Bel-
gique-Australie), 10-8, 8-6.
Les matches d'aujourd'hui
COURS CENTRAL
13 h. 30. — Crawford c. Grégory; suivie de fi-
nale du championnat double messieurs : Cochet-
Brugnon c. Ropmanii-Wdllard ; suivie de première
demi-finale double mixte : Miss Ryan-Borotra ou
Mlle Sigard-crawford c. Mlle Aussem-Tilden ou
Mme Mathieu-Harada ; suivie de deuxième demi-
finale dottble mixte : Mrs Bennett-Cochet ou Mme
Friedleben c. Mrs Holfcroft-Grégory ou Miss Har-
vey-Hughes.
, . AUTRES COURS
10 heures. — Hopman o. Berthet.
H heures — Mme Kleinadel c. Mlle Sigart;
Mlle Àussëtn c. Mme Michel Bernard ; Mlle Ad&-
mi,,Il è, Mrs Mundford,
13 heures, — Pirenn e. Goldschmidt; Miss Rost
c. Mis Satterthwaite.
14 heures. — Ataih c. Rodel; Grandg-uillot c.
La.nd&u; Miss Owen c. Mlle Stockel; Mrs Bennett
c. M'lrie Golding.
15 heUTes. — Foret c. CoIIins. ; Mme Mathieu
c. MUe Berthet; Mme Friedleben o. Mlle Cher-
nelet; Mme Bordés c. Miis Ryan.
16 heures , — . Bo,,otta- c. Galçppe; , Lesueur
Mccn; Mlle Barbier c. Mlle Vaananem.,
17 heures. — Siguier c. KJeln SChrott; La^
o. Piel. ■ ' ', . -
17 h. 30. :1 — Brugnon c. Rasm,tlssen; Willard
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Il ne faut rien exagérera
Plusieurs journaux méridionaux ont
blié une lette que le S.U. Amenais auj
adressée à la F.F.R. — sans que nous
ayons une confirmation officielle — lei
dans laquelle les nouveaux champions
France réclameraient la radiation à vie.
l'ailier Taillantou, de la Section Paloisj
Qu'il nous .soit permis de dire que CI
épître est, pour le moins, inalheure;
Demander une sanction, à j'a J:i' .ER coi
le joueur en cause indique déjà une sii
cion à l'égard de l'intéressé. Obtenir sa
faction équivaudrait à affirmer que ce g
a été volontaire. Et cela, c'est inadra
ble; comme je l'ai déjà dit, il m'est
possible de croire qu'un de nos i
soit capable d'un tel forfait.
Non, la mort du regretté Miohel Pr
ne peut être considérée que comme lé
sultat d'un concours de circonstances
relèvent de la fatalité. L'auteur ihvo
taire de ce triste accident doit souffrir i
assez cruellement des conséquences irr
râblés de son geste de défense, Je plaqc
de l'attaquant adverse, geste - réédité à
milliers d'exemplaires chaque dimaa
tout au long de la saison. Chercher à
crimicer, à le rendre directement resi
sable de la regrettable issue de ce
quage, serait à, la fois injuste et ind
| des sportifs qui viennent de conquéri
titre de champions de France...
J'assistais précisément au match qui
permit de se hisser au pinacle. Furen
en cette occasion, exempts de critiqu
Non 1 Et quelques instants après avoir
serve l'émouvante minute de silence
mémoire de leur cher disparu, j'ai vu i
gesteis, qui n'ont échappé à personne i
que certains ont cru devoir passer 13ot1
lence. Tout d'abord, une attaque par
directe de Dupuy à Galia... ce qui pi
trait d'ailleurs indiquer quelque affole
chez Dupuy, car il pouvait supposer q
çhampion de France de boxe pouvait 111
pondre avec succès... Galia ne le fit <
leurs pas.
Et tout aussitôt, ce fut la sévère rei
de Bédère sur Bigot. Ce dernier rest<'.
de dix minutes sans connaissance et L<
no fut exclu que sur la pression d'uri'
, révoltée qui obligea Lahitte à le ;
sur la touche... non aussitôt a.près la f
mais au moment où le jeu reprenait
Peut-on après cela, reprocher à t,-i
versaire des « actes de brutalité car
risés » ?
J'ai cru, pendant quelques minute.
l'affaire semblait prendre mauvais
nure (certains Quillanais voulant qiJi
terrain) que le match ne se tefL;l
pas, Il n'en fut rien heureusement cl-
pûmes - assister à une rencontre émz
tante qui vint effacer la triste impr,
de ce pénible début. Mais cet incide;
pourrait-il rappeler aux Agenais — p..
leurs fort sympathiques à tous — Q"9
lettre à la F.F.R. gagnerait à ne -pns,
de suites ?
. ' 1.1 1 1. >,
— Jean Lafourcade.
LES REUNIONS DE CE SOIR
Réveil Basco-Béarnais. Réunion ce scir, a 9
76, ■ vue Réa/umux. Dernier délai d'inscripticû
la "banquet.
— R.O. Pyrénéen. Réunion générale ce et
21 h., au siège, Q¡,fé de la Vi% diu F-11
129. iaub. Sain t-Martin. Présence indispen53 b,
— R.C. Catalan. Réunion ce SOiT, à 20 1
275. boul Pereire. Présence indispensable d,-,
les joueur».
— Sang et Or de Paris. Réunion généra
soi,r, à 21 h., au siège social, Café Zeyer, 4
Saint-Denis. Organisation saison 30-31.
— B.N.C. Réunion générale ce soir, an
Trépied, 148, rue Laiayette. Présence indispen ¥
Autour des touches
, En réponse, à une lettre qu'auraii aâr
le S.U. Agenais à la F.F.B., au lend"
du regrettable accident dont fut vict *
joueur Pradjé, la Section Paloise
d'adresser à son tour à la Fédération
longue mise au point dont elle nous c c
sé copie, dans laquelle elle fait resso:
le , joueur Taillantou, pour lequel ci
mandait une grave sanction ne fut ;.'û
l'objet d'un moindre rappel à l'or.'in
l'es terrains et qu'au contraire sa-cor
a toujours été exemplaire, et que l'a
lui-même, M. Lahitte, arbitre officv'i
partie du 4 mai, n'a pas cru devoir
la moindre observation à Taillantou,
la reprise du jeu, il ordonna une né
l'endroit même où le joueur Pradié, aa
par Taillantou, avait instantanément
le ballon, ce qui implique bien qu'à s ?
Taillantou n'avait commis aucune /jf
jeu, aucune brutalité.
PELOTE BASQUE
Chiquito de Cambo accepte de rencontre
des champions américains
Chiquito de Cambo a si souvent en
le reproche de rencontrer toujours les m
adversaires que nous sommes heureux
noncer la décision qu'il vient de. prend
Le grand champion basque vient d'à
ter dé jouer contre deux jeunes eh-.innl
américains, le Brésilien Ugarte et le '
cain Irun.
Ces deux joueurs feront leurs Q(
jeudi, au Fronton de Paris, où ils espè
sinon triompher de Chiquito, dont ils r
ha'isaent la grande valeur, ^mais ton
moins l'obliger à s'employer à fond.
Chiquito n'aime pas être battu 1 I
faudra, jeudi, donner le meilleur ^de
même pour confirmer la suprématie
prétend toujours détenir.
Ceci nous vaudra donc une splendide
tie, disputée avec acharnement, car Irv
Ugarte nous arrivent précédés de la
flatteuse réputation. Excellente au!
pour les amateurs parisiens du noble i
basque. 1 '
— — MEDRA
le seul cirque ouvert a Paris
pour la Foire de •
1 ROSE
de V ASCOINCIEUOS y""triomphe
: LES CLO
. les plus nouveaux, les pins irrésistit
r—— — LES STARVVt
le plus audacieux tourbillon a,érie
— 1 — LES BA
au trapèze et les CALLAERDOS aux bi
EMPIRE
Triomphal succès de
GRE GO.
le célèbre jazz français
et de DORIN
Vendredi * AL SHERMAN
HIPPISME
AUljoo'l'd'tlml, à 14 heuire-3, courses à F-ilg
Nos pronostics : I
Prix de la Llmagne, — La Fréuate, La S®
Prix du Gévaudan. — Rabirolle, Pointelll.
Prix du Puy-de-Dômê. — Mésange, Fine
Grande £ourse de Haies d'Enghien. —
,,'néa,q.
Pa'ig de l'Auivergne. — Gobelin, Ma
Prix Hoipper. — Gabon, Gucthary. ■
Prix de Bruxelles. — Enfant Prodigue, n
Les faits et les gens, revus et corrigés
JE ne sais plus qui — dû moine, je
m'en souviens, mais ne le dipi
point — baptisa, certain' jour, l'ho-
norable président Rimet du char-
mant sobriquet « La petite souris blanche »
à l'instar de feu M. de Freycinet. "
C'était fort bien trouvé; les cheveux
d'argent, l'ceil inquiet, mais Vif, l'allure
glissée du corps et du langage, la crainte
des pièges à l'audace alliée, tout en lui
confirme de manière parfaite la compa-
raison très heureuse.
Ajoutez à cela tout l'art — et la science
— de passer là où quiconque n'oserait ja-
mais B engager, par où^ personne ne songe-
rai,t à sortir et l'opiniâtreté avec laquelle,
une fois installé dans un coin, cet animal
— la souris — se refuse à le quitter.
Il n'est pas jusqu'à? journaliste qtiî.
jouant le rôle d'e Raminagrobis, n'aide au
parallèle et ne' s'amuse parfois, avec une
cruelle innocence, à garder un peu tf0P
longtemps entre ses griffes le, délicat reu-
geur... Mea maxima culpal '
Nous avons, enfin, aujo,u.rd'h\Ù. ttIîe
preuve nouvelle qu'il existe une analogie
intime entre le pape du football Iun-
maculée bestiole : M. Jules Rimet no-
blesse oblige — vient de grignoter . ©
bureau J;.édérul. ■ .
Nous Irons donc à MontevideÓ, > ( ^
Maille à maille, le tenace P,r>eSlT®^t
détruit- le, filet- qui retesait 1 ®
France sur le sol a,nce,stral et
d'aller par delà le vaste océan J*
Coupe du Monde à nos frères 1 latms da
Sud-Amérique. ' . • .... |
Quatre, fois déjà l' ,aréop6ge troisefiq
avait dit . « Non 1 » . , ■
A la cinquième demand0 présidexiUel e,
sans rire, ces messieurs ont regopdtt
« Oui 1 » 1
Cela ne dénote peut-êtrd- pas beaucoup
de suite dans les idées, mais puisque la
dernière décision est excellente, 'noha au
rions mauvaise grâce à taquiner ces braver
Sens- , ' ■ •
Et comme un bonheur n arrive 'Ï!l: mal".
seul, nous apprenons
et M Henri Delaunay s étaient réeoncih^
trois jours avant que le bureau donnât
à son vénéré président la satisfaction légi-
timement réclamée de tenir la parole pra-
maturément donnée a ruguay..
Curieuse, coïncidence I
Heureuse coïncidence également, " le
« onze » tricolore, qui avait fort mal corn*
mencé la saison, s'est progressivement per.
fectionné jusqu'à prendre, dimanche, à
Liège, sur nos bons camarades belgçe, una
revanche dont le moins que l'on puisse
dire est qu'elle noue était bien due.
Vogue donc.vers. les Amériques, jeune,
ardente et inconstante équipe de France,
et veuillent les dieux du football que tu
n'Y sois pas plus ; ridicule que tu ne le fus
devant les Tchèques, les Ecossais, puis
les Belges.
1 Au fond ! ~ Pourquoi paa ?
^ exactement ce que 6 est dit Eu.
gène Motfcard, coureur cycliste de son état
et Belge de nationalité, qui s'alignait, mo-
deste indépendant, contre ,les , as de la spé-
cialité dans la course Paris-Bruxelles.
Pourquoi pas ? Pourquoi pas moi x>,
»«st dit Mottard quand il a vu le grand
Alexandre trancher à sa ornière le noeud
gordien en faussant compagnie au peloton
quelque part vers Château-Thierry. Il y
avait bien l'ombre du fabuliste qui insi.
nuait que « rien ne sert de courir » ;
Alexandre et Mottard estimaient -qu'ils par-
taient à point C'était vrai pour le second
et La Fontaine avait raison quant au pre.
m'er. Alexandre dut abdigyer près de
ll]nY-l'Abbàye. \
somme, Eugène - ^fottard a prouvé
que la principale qualité pour un indépen-;
c'est _Udépendi%nce. Foin des pelo-
tons où les « gros s distribuent le travail
aus « petits » et ne leur permettent paa,
9Uand sonne l'heure de la récolte, de cueillir
moindre fruit 1 \
Bravo, Eugène Nf t adnqire et je t'aime.
, ^ quand je serai vieux et que je penserai
a Pajia.BrHxelIes, je redirai ton nom '
Vieux MottaTa^que j'aima{s/ '
• C'est-de cette ^99^ . que nous •aurjos»
voulu voir . notre Maréchal dire leur fait
aux champions transalpins. j Nous
avons, au lieu d un chant triomphal, en"
tendu pour la Q1^.me °'s l'antienne >'• b^n"
dicap du voyage, 'oaccoutumance à la nour-
rItlJre, etc., etc. - , point ù n grand
ténor, de. ne plus pousser cette chanson-
nette; elle est indigne de lui.
Ne quittons pas le «yclisme sans saluer
l'étoile naifisante,-le S'uresnois Bullot qui
fit la meilleure foulée dans !e Premier Pas
Dunlop, Souhaitons au protégé de M. Le-
vacher de toujours faire aussi bien son
Bullot. ■
x
Et parlons un peu le nos joueurs de
hookey. Je les ai blagués un tantinet en
quelques feuilletons. Aujourd'hui, c'est un
hymne glorieux qu'il me faut entonner.
Comme leurs camarades du football et sur
le même terrain de Liège, nos manieurs de
crosse ont battu les Belges. Applaudissons
Prieur et ses coéquipiers; nous n'en avons
pas si souvent l'occasion.
Rengainons par contre nos compliments
en ce qui concerne la Fédération Française
de Boxe Cette ineffable dame, a-près avoir
mûrement réfléchi, vient d'infliger à Jeff
Dickson une amende de 2.000 francs et
une interdictidn d'organiser pendant six
mois ! Pourquoi ne pas lui faire aussi dé-
fense de a'afppë'hf Jeff ? Quel crime a donc
commis le promoteur franco-américain ? Il
a, voici quelques remainee, inventé et appli-
qué up remède efficace au coup bas Or ce j
remède pour opportun qu'il fut, et cohérent, '
ne figure pas sur le livre des formules de I
■ nos Diafoirus pijgilistiques. f Et Jeff Dick-
son est punà pour exercice illégal d'intelli. !
gence et de bon sens. A tout bien prendre, I
le coup est régulier. Où irions- nous, Sei.
gneur, si chacun se mettait à modifier les j
lois qui lui paraissent mal faites ? De tont
temps il fut reconnu qu'il vaut mieux périr
'dun médicament infligé selon les traditions
■ que d'être sauvé par une médecine, ingérée
en dehors des règles eacro-Ba'intes i
TI y a décidément des petits .rigolos dans
toutes les fédérations. Mes amis de la rue
de Londres vont à coup sûr être jaloux de
leurs concurrents du boulevard Poisson-
■ nipre ■ | Mais, si je les connais, ils feront
niieu;s.. ' - , ...
X
U s'agissait — vous VOUS en souvenez '?
— de juger si Jeff Dickson avait eu rai-
son de remettre : aux prises en une « exhibi-
tion » le mulâtre Jaccovacci — ex-Jack Wal-
ker — et Peggazzano après que le premier
nbmmé eut été disqualifié' pour avoir frappé
bs.s. Le public, mécontent de cette issue
prématurée qui le privait du principal com-
bat de la soirée, manifesta son méconten-
tement et Jeff, pour le calmer, eut l'idée
de faire « remettre ça » aux deux boxeurs
qui, à part le coup malheureux, et d'ailleurs
anodin, ne s'étaient, pour ainsi parler, pas
touchés.
Au moment de cette seconde édition, les
officiels de la F.F.B. se voilèrent le, face
et se retirèrent sous leur tente, c'est-à-dire
au deuxième rang des fauteuils. Le match"
maker —, ça fait .plus riche que « secré-
taire » — de M. Dickson s'institua arbitre
— pardon 1 referee 1 — et Jeff se révéla
chronométreur expert. Entre parenthèses,
cette qualité ne m'a pas surpris, celui qui
sait compter les sous est idoine pour débiter
les secondes, puisque : Time is money.
Parfaitement 1
Le plus amusant de l'histoire, c'est que
« l'exhibition » en question fut un des plus
beaux combats de la saison, une splendide
« partie de bourre ».
1 ! Ni l'un ni l'autre des boxeurs ne tenaient
! cependant à faire ce' travail supplémentaire
i et gratuit. Mais Jeff avait été éloquent : il
avait menacé Walkër de ne pas lui verser
sa bourse et il avait fait à Peggazzano
d'autres promesses. Ce dernier avait, fina-
lement, accepté; mais le mulâtre, contraint 1
de marcher à son tour, lui en voulait.
Aussi, à chaque corps-à-corps, Jaccovacci di.
sait entre ses dents à son rival : « S...d!
Tu n'as pas voulu faire le malade, je vaia
t'apprendre comment on est pour de Vrai
knock-out. » Et les châtaignes pleuvaient
dru,
Peggazzano, cle tson côté,, voulait confir.
mer sa victoire et répondait : « Sale nègre,
viens-y un peu, tu vais sentir ce que c egt
i qu'une droite de Marseille 1 ».
La salle, enthousiasmée, crépitait.
.. Il nous faudrait un truc comme ça à cha-
que soirée. La boxe, alors, connaîtrait un
sucçès permanent.
Pourquoi faut-il que l'audacieux novateur
ebit puni ? / ,
11, est vrai que la suspension ne lui est
infligée qu'avec sursis.
Mais les 2.000 francs ont été exigés.
Bah 1 Ça coûte encore moins cher que d'or-
ganisér à Montrouge !
A la Fédération de Rugby, calme plat. Le
président Léry savoure les dernières heures
de eon règne et Dantou fourbit ses armes
pour le combat d'où sortira le nouveau César
de l'ovale.
Les <1 Six » ne sont pas encore quinze,
mais cela'ne -ne saurait tarder.
]ESnfin, Frantz-Reichel vient d'être élu dé-
légué du Péri ord-A-enais. S'il applique
dans son Comité son magnifique principe du I
stade gratuit, les champions de France ne
seront pas riches la saison qui vient.
'Je vous parlerai la semaine prochaine des
Championnats de France internationaux.
C'est une invention délicieuse des gentlemen
du..t.en,nis. Dans ce sport élégant, on peut
être deux fois champion de France : une fois
parce qii'on est le meilleur joueur français
et une seconde fois parce qu'aucun joueur
étranger qui vous soit supérieur n'est venu
vous disputer la palme dans le Champion-
nat de France international.
Quand on reproche aux sportifs d'en
prendre un-peu trop à leur aise avec Ja lan-
gue française, en n'a, il faut. l'avouer, pas
tout à. fait tort.
Si nous appliquions ce système de sélec-
tion à # la politique, le rêve européen de
ïttt Briand serait, pour une part, réalisé.
Nous pourrions avoir, en effet, le maréchal
Hindenburg. président international de la
République Française.
Cela ne serait pas plus bête que de voir
11, Tilden,-champion de France internatio-
nal.
Mais comment voulez-vous faire compren-
dre ces subtilités à des olibrius qui s'entê-
! tent à inscrire au fronton de leur maison :
Fédération Française de Lawm-Tennis ?
I S'ils tiennent à l'aune, qu'ils s'en fas-
j sent mesurer une de sens commun.
' Aëcordoos-Ieur toutefois que le sens com-
mun ne, siérait guère à des gens aussi dis-
titiguëé. ' ■ '
Gautier-Chaumet.
Au Congrès International
Olympique de Berlin
(Suite de notre article de première page.)
Le président, de la Fédération Interna- j
tiooàlê de Hockey sur Glace "pla;da, an con-
traire, la: cause de:s vacances payées en se
plaçant au point de vue démocratique.
- Seeldreyers, dans un discours serré et
ifâbile. s'éleva contre la prétention d'uni- :
' formiser la règle d'amateurisme qui diffère :
d"ÙQ sport à l'antre, Il parla des voyages de j
" Nurmi, Arne Borg, des tennismen, etc...
« Au Comité international, dit-il, d'invi-
ter qui bon lui semble, mais nç faites pas
trancher cette question.par des Commissions,
insuffisamment compétentes. » 1
Le délégué de la Norvège indiqua que Je 1
manque à gagner appliqué chez lui n'avait j
donné .lieu à aucune objection. |
' $eeldreyers insinua que la nation la plus
puritaîtié sur la, 'question de l'amateurisme
tournerait la difficulté en faisant subven-
ti0nner indirectement ses athlètes.
'Par 27 voix contre 9, la Commissoin vota
la priorité de l'amendement de la British
Association ainsi conçu :
Sont considérés amateurs pour les Jeux
*"iOlympiques les pthlcfes qui sont qualifiés I
"tds par les statuts et règlements de leurs
fédérations internationales (proposition
belge).
pourvu que le règlement de l'amateurisme
] siJît conforme aux résolutions prises par le
Congrès de Prague (amendement anglais).
, On vota ensuite sur le fond de cette pro-
position flanquée de cet amendement II fut
adopté par 32 voix contre 12 Ainsi se trou-
'v&it résolue, du moins en commission, sans
,qjie la question du manque à gagner^ ait
été discutée réellement, cette opiniâtre i
;queiStlOn qui reviendra en disqussion( mer-
credi à ~ la séance plénière du Ton grès.
L'admission des femmes
.. La Commission des programmes discuta
longtemps la question de l'admission des
femmes aux Jeux olympiques.
''''Ta'ùT Rousseau demanda que la partici-
pation soit supprimée. Après avoir pris
J,!avi6 des fédérations de natation, de gym-
nastique et de tennis, la, Commission écarta
l'athlétisme et l'escrime féminins.. mais
. fefe ravisant bientôt elle les admit en fin de
séance et décida la participation des sports
■■■■■athlétiques, de la natation, de l'escrime, du
.'têtlnie, du patinage, et de la gymnastique.
On parle de Los Angeles
On écoute le délégué des Jeux Olym-
.. de Los Angeles donner des explica-
tions, sur les prochains Jeux, tandis que
.pe ;déroulait un film sur les installations
1 '"fiûpçrbes de l'Etat ouest américain.
.On "y apprit que les participants dispo-
seront de nombreuses. pistes d'entraîne-
riiënt, : dé cours de tennis, qu'un village
olympique serait édifié auprès d'un, stade
agrandi de 105 000 places, qu'un canal de
2:500" mètres permettant d'aligner1 huit em
, fbârcations. serait construit.
Le nombre des participants
K < Tendant ce temps, la Commission des
programmes décidait que les Jeux Olym-
.-,.piques.. ne devrait pas durer plus de seize
joute, y compris la date de la réunion
d'ouverture. ^
t Le. nombre des participants fut maintenu
à.41 par épreuve par 16 voix contre 14.
. JPour les sports d'hiver, 4 titulaires et
,"n remplaçants sont autorisés. Les poids
haltères restent maintenus, mais la par-
: .ticipation de la lutte .sera. décidée par la
uederation internationale. Le Comite orga-
nisateur subventionnera les arbitres pour
leurs irais. ,
Mpis tout ceci ne sera-t-il pas remanié
d'ici mercredi, au cours de la séance plé-
nière ?
— Gaston Bénac.
Le VIe Congrès
du Bureau Permanent
des Fédérations
Internationa les Sportives
Berlin, 26 mai. — Samedi, s'est tenu à
■ Beflin le VIe Congrès du B.P.F.LS., sous
; lai-présidence du commandant J. Seharroo,
mésiden,t.
;f;t-Les 'délégués de tréize fédérations étaient
présents.
L'assemoblée enregistra les déclarations
de son président, faisant connaître que les
épreuves de tir et de poids et haltères
étaient inscrites désormais dans le pro.
gramme des Jeux Olympiques.
.Au suiet d'une proposition de l'Union
Cycliste Internationale au Congrès olvm-
pique prochain, le Bureau Permanent
décida. qu'après avoir' pris connaissance
de cette proposition, et d'accord avec
TtThion Cycliste Internationale, le Congrès
'«^primait l'avis oue soient respectées pour
le\>:J x Olympiques les décisions prises au
Coures de Prague de 1925. sur les prin-
cipes de ]'a.mateuri:sme. Cette décision fut
votée par neuf voix contre une.
On sait que les ■ décisions du Congrès de
Prague interdisaient la possibilité du rem-
^Jbp^einent B, un amateur de son salaire-
^ërau' par suite de la pratiaue du sport
Le 'président du B.P.FLS fut chargé
ensuite par le Congrès de signaler au Co-
mité International Olympique l'existence,
ignorée par ce dernier, d'une fédération
internationale de pelote basque, à toutes
.., fins de pouvoir faire figurer ce sport parmi
]&-'Ièù± athlétiques susceptibles d'être or-
g&ïiisés au cours des futurs Jeux 01vm.
piques.
La liste des fédérations internationales
sportives affiliées au Bureau Permanent et
dont le nombre s'élève à vingt se recon-
naissant entre elles comme seul pouvoir
-inoedial fut ensuite établie.
L'organisation sportive
et le recrutement des athlètes
(Suite de notre article de lre page.)
f ' ■
Le gouvernement pourrait même or-
ganiser, une ou deux fois l'an, dans les
provinces françaises, de grandes fêtes de
sport populaires, en ayant soin d'y faire
renaître quelques-uns de ces vieux jeux ré-
gionaux .où se retrouve la saveur de la tra-
! dition et du costume, à quoi les Français
demeurent si sensibles.
Il,n'y a pas seulement là un travail d'a-
'mèlioration physique de la masse. Il y a
atiesi un facteur de rééducation morale. Car
l'homme qui va au stade, et sent ses mus-
, clés forts et sa machine organique saine,
. ne pense guère au cabaret,, à- la noce oa au
crime, toutes choses qui prennent naissance
dans le vide des heures de loisir ou dans
l'amertume d'un équilibre physique ins-
table.
Quantité d'hommes méconnaissent le
sport pour l'unique raison que nul ne les
y a jamais conduits, à l'âge où ils auraient
pu y prendre goût. L'appel au sport par
-, i lés ;.forces dirigeantes du pays obtiendrait
un succès considérable. Et_ c'est alors qu'il
■ serait nécessaire de prévoir une organisa-
tion, spéciale, dans le but de guider ration-
nellement la jeunesse.
; . c Le plus pressé serait de créer, dans cha-
que.. ville, une commission, comprenant des
médecins et des sportifs compétents, com-
mission qui conseillerait aux individus de
. pratiquer tel sport plutôt 'que tel antre, ou
île n'en point pratiquer du tout., Cela afin
d'écarter du sport ceux dont l'éta't physique
ne peut supporter l'effort ; d'amener au
Bport, qui leur assurerait le meilleur équi-
libre musculaire, 'les individus qui présen-
tent quelques faiblesses anatomiques;' enfin,
^de nf pas laisser aller ,veroS l'athlétisme
l'homme qui est taillé pour faire de la lutte,
et vice-versa. Tout cela, naturellement,
après examen sérieux des organes, de la
structure, de la musculature, de 'là détente
et des réflexes. Il serait suffisant que cette
' v commission se réunît une fois par mois dans
-la salle d'un. hôpital.
Donc, moyennant , un peu de propagande
et une semblable organisation, en vérité
feimple et peu coûteuse, le sport ne tarde-
rait pas à atteindre en France le dévelop.
pement auquel il a droit et la forme ra-
tionnelle qui lui manque. Pour ce qui est
• ifle la formation des athlètes, les clubs qui
ont leurs moniteurs s'en chargeront, sans
qu'il en coûte un centime à l'Etat.
1 'Mais ce n'est pas tout.;, L'orgacisa.tion
intérieure du sport appelle une.aptre orga-
nisation, qu'on pourrait qualifier d'exté-
rieure, ' càr'. il serait sot! d 'arair une'belle
voix et de ne la point faire entendre.. ,
Le plus grand inconvénient, clans, l'état
de choses actuel, vient du manque de ,rélec-
tion : la majorité'des athlètfes qui feraient
capables de briller dans les compétitions
internationales, négligent de s'entraîner sé-
rieusement. Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont
ni stimulés, ni encouragés, ni récompenses-
Ce qu'il faudrait, c'est adresser un appel
sincères aux athlètes franç;ais; leur dire
qu'on compte sur eux: leur faire compren-
dre que. s'ils progressent ou triomphent,
quarante millions d'hommes en bénéficient
moralement. i '
Ce qu'il faudrait aussi, c'est réparer une
injustice, en rendant honorifique le. fait de
représenter son pays dans les rencontres
internationales, ear" il faut bien une com-
pensation à la responsabilité et au travail
qui pèsent sur les épaules de 1 athiéte. '.r
Devenir « international » représente un
dur labeur, un labeur désintéressé dont !e
pays tire avantage. Parvenir à ce stade
de la valeur physique, c'est donc être un
bon serviteur de la Patrie et cela mérite
une distinction honorifique. Récompenser
les^ dirigeants, c'est, très bien, .mais ceux
qui courent de toute leur énergie, de tout
leur cœur, de toute leur âme parce qu'ils
ont un drapeau dans le dos, croyez-vous
qu'on ne leur doive rien ?
Il faut récompenser, en les honorant, les
athlètes qui triomphent dans les compéti-
tions internationales ou font gagner à la
France des records européens ou mondiaux.
Il y a tant et tant d'hommes qui con-
quièrent gloire et honneurs en servant le.
pays soit par devoir, soit par rhétier, soit
en poursuivant leur propre profit, qu'on
doit bien ça à ceux qui, de leur plein gré'/
le servent de façon' purement désintéressée.
— Roland-Leinad.
Le Parcours
d'Athlétisme Général
Après les éliminatoires disputées dans .
différentes villes de France, la F.F.A.B B.
a sélectionné comme suit les athlètes qui
participeront à la finale du Parcours
d'Athlétisme Général, qui aura lieu jeudi
prochain, au stade peDShing. au cours des
championnats de France scolaires.
Catégorie A (classes non app'e lée#).'1 -h I
1. Lahon , (E.S. Au!naysienne) ; 2 Jour-
dain (E.S. Aulna.ysieiiiie) ; 3. Dutertre
(Metropolitan Club) ; 4. Gelé (Ind.) i D. |
Broeck (Etoile des Buttes); 6. Paby, (S. j
E.P -Pantin) ; 7. Marsat, 6. Murat, 9. Ro-
bin (A.S. Montferrandaise) ; 10. Jabry (R
q. Franc-Comtois) : 11 Queva (ÏJ.S Che-
minot^ Lensois) ; 12. Villain (B.S. Ch. !
Longueau) : 13. Douillet (Pro Patrla .de
Wingles) ; 14. Lenglet (U.S. Cheminots
Lensois) ; 1>5 Dherbécourt (R.C. Lille Dé. ,
livrance) ; 16. Montellier, 17. Choquét, 18.
Lem.aire (T.ergnier). ■■■■■•
Catégorie B (militatres). — B0. Richou,
21. Trétout, 22. Gely, 28. ,Siadollx, 24. t
Boillot (Fusiliers Marins) ; 25 Lejeune, !
. 26. Prigent, 27. Roux, 28. Maigrot,;, 29.
Moreau. 30. David, 31. Cournet, 32. Vér-
dier, 33. Gervaise,- 34. ■ Strith (Sapeurs
Pompiers)-. • .. . , . ' ;
Catégorie C (clauses appelées libérées du
■ service militaire). — 40. Da'venne (A.$.
P.T.T.) ; 41. Pouyes : (J,A. Parisienne) ;
42 Isola (Vaillante de Draven; 43 Bac-
quet (Ind.) ; 44. Bellavoine (A.S Bcwirse) ;
45. Moreau (A.S. Auxerre) ;• 46. Guénoun
(R.C.F.) ; 47 Guérand ' (C.A.'S.B.X.C.) ;
48 Noël (Ind.); 49. Jaffres (C'.O'i Sures-
nes) 50. Ollivier, 51. Cercy, 52" ; Chal-
fraix (A.S. Montferrandaise) ; 53. Desnoux
(Ind.) ; -54 Chauvelot ' (La Française de j
BesanÇoii) ; 55. Levêque, 56. Gùyot, 57. Lé
Godec (U.S. Cheminots Lensoisl ; 58.
Coupé (E.S. Aire-Isbergues) ; '59'. Berguin
(U.S Cheminots Lensois) ; 60. Branfopx
(Côte d'Azur).
NATATION
L'INTERCLUBS DE L'U.R. SEINE
Résultats de l'interclubs de l'V.R. Seine qui a
eu lieu à la piscine de la Butté-auX-Çaillei» :
33' mètres (minimes). — 1. Alexandre OSRS).
10C) mètres brasse (juniors). — 1. BraCoi%, :(ESÀ), "
1, m. 5^,^4,/S; 2..kemaixe iSBa) ,;:1 t»..53 S; ./\1,;".
. 3. Bontemrps (SES), 1 m. 66 IS. 2/5.
200 iiltfes brasse. —. 1. Salomé (OSH), a m.
55 s. 4/5; 2. All:5es (ESA), 3 m. 56 s. ; 3.' R&M
200 mètres (1" cat.). — 1. BoügeroU- ' <()$Œi;),
3 m. 28 s. 2/5.
00 mètres (Iwniors)., — 1. Le Ferrée (OAR),
59 s. 3/5; 2. Herbaut (CAR), 1 m. 2's. ; 3. Braccm
(EJA), 1 m. 6 s.
Relais 3 nages (Janiors). — 1. 8.R.S., 1 m.
411 s. 2/5.
Relais 3 nages. — 1: C.S.H., 1 m. 3(1 13: 4/5; 2.
C.A.R., 1 m. 35 s. 2/5.
ENTRAINEMENT
S.C.V.F. — Ce soir, à 20 h., piscine Hébert-.
A.S. Seine. — Ce soiT.'à 19 h. 30, ^iaéino de-la
Gare. 1
NOUVELLES DIVERSES
— Hier soir, à la piscine de la Gare, la J.A.P.
a battu 1AjS.S. pa.r 7 à' 3, én jasdoh de W6t«r.
polo comptant pour les Championnats de P.a.tj¡s
('Première division),
— Le rageur Pascal, des GoeUianda Nazairien»,
a accompli le 19 mai, à Salnt-Xezaire, un émcrti-
Tant 6aiivetage II a sauvé la vie à un garçon de f
cabine da paquebot Guadeloupe, alors que ce na.
vite partait pour l'Amérique du Sud.;' ceci d«.ris
le sas au moment du départ, le'rescapé était tombé
de dix mètres. Sans la courageuse lmtçrven-tlon de .
Pascal il se serait noy6, ca-r il ne eamit pas nager,
Nos plus Vivés ié'Hcit®tions Ml Na.uv&t<*mr: . ;
— L'équipe de water-polo de Hongrie partira le
£> juillet pour une grande tournée, elle sera le
1] juillet à Muntoh, le 14 à Paris, le 17 à At Mt, .
le 20 à Berlin, le 25 à Stockholm. le àO à Prapuè.
Le matdh Autriche-Hongrie ouïe lieu le 15 juin,
à Vienne; celui entre la Suède et la Hongrie le i
20 août, à Budapest.
FOOTBALL
A la F.F.F.A.
on n'ose se prononcer
pour
la participation des Français
à la Coupe du Monde
Le burea'n fédéral de la F.'F.F.A. a exa-
miné hier s'il convenait, ou non, d'envoyer
à Montevideo l'équipe, de France participer
à la Coupé du - Mondé de football.
; De l'enquête faite auprès des joueuts, il
résulte que deux joueurs seulement, Kauf-
toann et Pavillard, ont téservé leur décision.
La présence de Pinel dépend, d'autre part,
de 1 autorité milifaite, car Marcel Pinél est j
actuellement soldat et le service, actuel ne
permet guère d'accorder des permissions de
deux pnois.
; Dans ces conditions, le bureau reste très
indécis, tellement indécis qu'hier soir, après
deux heures et demie de délibérations, il ne
savait encore quelle décision prendre.
Cette attitude peut, évidemment, durer
longtemps-et même dépasser la fin. de. la
compétition. • :
D'ailleurs, il n'y a, au sein du bureau
fédéral, guère de partisans de la Coupe du
Monde et nous croyons que M. Rimet, seul,
en est le dernier défenseur.
C'est, évidemment, de la prudence;-mais
cette prudence n'est-elle pas exagérée ?
Commentaires sur la victoire
des footballeurs français
dimanche, à Liège
L'équipe de France a. battu le K onze »
national de Belgique sana l'avoir dominé.
Ce Là est un fait qui ne manquera pae de
surprendre.
Certes, le dernier quart d'heure du matoh
fut à l 'avantage des joueurs flinçais qui
évoluaient, à'ce moment. avec facilité ; me-
nant le jeu à leur guise, ou presque, et bous-
culant atsémént les demis et, arrières belges
qu étaient visiblement surpris de ce redou-
blement d'efforts alors que la partie tirait
à ea fin Mais -,dans l'ensemble du matoh,
ce sont les Belges qui conduisirent le plus
souvent les opérations.
Les Français, complètement déchaînés en
seconde mi-temps, avaient en à subir des
moments difficiles, au début de la rencon-
tre. Des le coup d'envoi, il semblait évident
que le désastre de Colombes allait 6e renou-
veler. Le ballon ne quittait le camp des
bleus que par courts instants. Cazal était
ridiculisé par Bas tin qui se jouait du Sé-
tois ; Van der Bouhwed dribblait et feintait
avec une facilité dérisoire, Versyp centrait
à soii aise. tandis que Capelle, Delmer,
Mattler et même .Chantrel ne savaient ôù
donner de la tête, Thépot parait , arrêtait,
dégageait ; le ballon revenait toujours vers
!ui, ramené par les longs coups de pied de
Van Halme, B raitie, ou des deux àrrières
belges. Et il faut reconnaître que les Fran-
deux çais furent heureux de ne pas encaisser
eux ou trois buts pendant les premières
Vingt-cinq minutes .du. matçh.
Puis lorsque Pinel eut égaliser, l'allure
(l'e la partie changea.
'' Les « tricolores a jouaient avec plus de
sûreté qu'auparavant. Ils étaient mieux pla- 1
cés. Van Halme commençait à courir après
les petites passes de nos avants du centre.
Chantrel tenait bien Versvp, et J. Laurent j
gênait assez Bastin pour que celui-ci ne j
puisse « se promener ». Le camp français
reprenait espoir.
Après la reprise, les Belges recommencè-
rent à dominer et Thépot fut littéralement
bombardé mais cela ne dura guère que dix
minutes environ, Nos avants à chaque fois
qu'ils avaient la balle s'envolaient vers le
but de Debie, et leurs courses répétées fati-
guèrent à ce point les demis et arrières bel-
ges que ceux-ci, à leur tour, ne pouvaient
plus que dégager leur camp au petit bon
heur.
Et l'irrémédiable se produisit. Van Hal-
me ne trouvait [plus le ballon, Nouwens était
débordé à chaque-instant par Langiller, tan.
dis que P. Braine était attiré au centre spar
l'insttffioance -de Van Nalme, de -sorte que
nos jeunes ®vante, pleins d'entrain amient
la partie belle. ILs ne manquèrent pas d'en
prôfiter et la victoire leur revint justement.
L'arbitrage de M. Ekberg laissa parfois
à désirer. Il siffla plusieurs hors-jeu contre
leâ Français et omit de leur donner un:
pénaltv lorsque P. Maine écroula Delfour
dans le but de Debie alors que lé racingman
allait shooter avec quelque chance de succès.
Parmi les joueurs qui se mirent le plus
en évidence, on doit féliciter particulièrement
Thépot, Chantrel, Langiller, Pinel et Pavil-
lard. parmi les Français ; .et Debie, Noyer.
. donckx, P. Braine. Versyp et Van der Bouh-
wede. chez les Belges.
— L. Gamblin.
Autour du match
Le bureau fédéral avait promis de donner
; âùx joueurs français, s'ils remportaient la
victoire, un chronomètre en or.
Est-ce- cette éventualité qui a exalté à ce
point les qualités des jeunes « tricolores D,
qu'ils se surpassèrent et arrachèrent une
victoire qui, cependant, au début de la ren.
co,Kt7'e, paraissait., bien compromise
x
Les spectateurs belges furent enthausias'
mês par le jeu de Thépot. Ils l'applaudirent
fréquemment et lui firent une belle ovatton
d la fin de la partie. Par contre, Mattler fut
parfois jifflé, parce que jouant d'une fa-
çon... très décidée. Ses camarades l'ont dé.
nommé « la balayeuse D.
■ , x . '
La moyenne d'âge de l'équipe française
est de fJ2 ans 112. Le plus jeune joueur est
Kauffmann, qui n'a que 20 ans, et le plus i
âgé, Capelle, 26 ans.
..
Jamais les « hockeyers » français n'ont
joué devant une galerie aussi imposanté.
douze mille personnes l Le publie s'intéresse
vivement-à cette partie, «de crosse », qui
fut vraiment attrayante, et les footballers
furent très surpris de constater que les
« hockeyêrs » jfoMa!CKt avec une telle rapi-
dité. Lis encouragèrent « énergiquement »
leurs compatriotes qui, du reste, leur ren.
dirent le même service pendant le match de
football..
^ . X '
équz*,pe française de hockey avait amené
comme fétiche « un coq vivant ». Pendant le
Match de ,footballi il était attaché à la jambe
de Chaisaz, qui était assis le long de la
touche, (;t l'immense portier stadiste le lan.
çait. en l'air à chaque but marqué par les
,,U,rançais.
Le pauvre volatile eût beaucoup mieux
aimé aller picorer sur la belle pelouse ve-rte
qui était devant lui...
x *
Les équipes,, à leur entrée sur le terrain,
défilèrent entre deux haies formées par les
çadet?'scolaires ett tenue de footballeurs. Et
ces. diables de petits bonshommes ne man-
quèrent pas de manifester leurs sentiments
en disant à mi-voix, lorsque les joueurs
français passèrent : « 6 à 1, 6 à il- 6 à 1... »
x
M. Marcel Héraud, sous-secrétaire d'Etat
à la présidence du Conseil, assistait ait
match. Et, à la fin de la partie, il alla au
vestiaire féliciter les joueurs français :
« Décidément, moi qui trouve les discours
fatigants à prononcer, je dois reconnaître
aujourd'hui que c'est bien moins épuisant
que de jouer un match de football. »
Huit équipes
sont déjà engagées
pour la Coupe des Nations
Les pourparlers avec les diverses équipes
qui doivent participer du 28 juin au 6 juillet
prochain au tournoi international de foot-
ball pour la « Coupe des Nations » à Ge-
nève sont, maintenant, très avancés et il
est possible, aujourd'hui, de donner des in-
dications précises.
L'Allemagne sera représentée par le
« Spielvereinignng Furth », champion 1929
et qui est réputé pour pratiquer le meilleur
football. Furth reste qualifié pour la finale
1930. •
La Tchécoslovaquie enverra le « Slavii »,
cette équipe connue dans le monde entier
et dont l'apologie n'est plus à faire. Slavia
est champion de Túhécoslovaquie.
L'Autriche enverra First Vienna, ga-
gnant de la Coupe d'Autriche 1929 et 1930.
La Belgique déléguera le Royal Cercle
Sportif Brugeois, champion 1930.
La France sera représentée par le F.C.
Sète, le grand vainqueur de la Coupe de
France 1930.'
La lion-grie' enverra « Ujpest » le cham-
pion de la Coupe de l'Europe Centrale
lm, champion de Hongrie 1930.
-La Suisse sera représentée par le Ser.
vette, le brillant finaliste du championnat
actuel.
L'Itàlie,, airisi que la Hollande, enver-
ront également leurs champions officiels.
Ein ce qui concerne l'Espagne, le.s pour-
parlers ' se poursuivent et des précisions
pourront être données prochainement.
La valeur des équipes déjà engagées qui
viendront à Genève, nous donne l'assurance
que l'on assistera à des matches d'un inté-
têt palpitant. ' ; - • ■ ■ - ,
GALLACHER A CHELSEA
Hugh Gallacher, le meilleur joueur sur
Je terrain lors du récent match France-
Ecosse, jouera la saison prochaine à Chelsea.
L'international écossais jouait, comme
avant" centré, depuis 1925, à Newcastle
United, où il pratiqua encore cette dernière
saison. Il sera remplacé, à Neweffltle Uni-
ted, par :Lindsay, ' qui vient de Cowden.
beath F C.
Mac Mahon, qui jouait demi centre à
Cowden.beath F.C., a été acquis par B!ack-
pool.
BERNAY VA RECEVOIR
LE RED STAR ET LA J.A.O.
Pour clôturer la ; saison et pour la bonne
propagande du football en Normandie Cen-
trale, le S.C. Bernay a invité, le jeudi de I
l'Ascension, le Red Star Olympique et la
J.A.O., qui viendront au grand complet
peur se . rencontrer en match amical..-:
Ces deux ëqùipes seront reçues officielle-
ment à l'Hôtel de ,yillç, par la municipalité 1
de Bernay, qui'désire leur souhaiter là,,bien-
venue, Un vin d'honneur leur sera offert à
11 heures très précises.
LE PREMIER STAGE
POUR ELEVES ENTRAINEURS
aura lieu du 1er au 15 Juin, à Pershing
Le premier stage pour élèves entraîneurs
qu'organise la F.F.F.A., aura. lieu du 1er au
15 juin. Les inscriptions seront reçues au
.secrétariat général de la F.F.F.A., 22, rue 1
de Londres, jusqu'au 28 courant, dernier j
délai.
Ces cours sont 1 la fois théoriques et pra-
tiques. Les coups pratiques auront lieu le
matin, au stade- Pershing, de 9 h. 30 à
11 h. 30 et les cours théoriques, a.u siège
de la Fédératjoii, de 14 h. 30 à 16 h. 30.
Le professeur sE/ra M. Griffithe.
Pour le dimanche ¡Or juin, l'ordre des
cours sera inverser La première réunion des
élèves entraîneur aura lieu au siège de la
Fédération, à 91, h. 30. M. Griffiths leur
exposera le programme des cours. Les can-
didats seront eisuite réunis à Pershing,
l'après-midi, et assisteront à la finale du
concours pour l'obtention du diplôme du
jeune footballeur
Par la suite et jusqu'au samedi 14 inclus,
les cours se dé ro ron t le matin à Pershing
et l'aprëa-midi k la Fédération.
Voici la liste des élèves entraîneurs ine.
crite à ce jour pour le premier stage du
1er au 15 juin. ,
Jean Batmale (international, O.G.C.
Nice) Pelletier (C.O. Basse-Seine),
Roger Guidez (\),0, St-Chamond), P. Car-
,raux (Club Français), .Jean Jaeqby (C.S. !
Patronage Qt-Piul, à Beauvais)-,', Georges
Ville (A.S. §i;.Ï?arbe, Oignies), Marion
(C.A.S.G.), fioger Pradat (moniteur ' de
lY'ducation physique, C.A.P;), Cottenet (in-
ternational), HaTikian (U.S. Arménienne),
Georges Moulène (C.A.P.), René Dufau
(C.O. Billancourt), Gilbert Sereno. (A.S.
Amicale).
JEUDI, A BUFFALO
Racing C.F. o. Ligue du Sud-Ouest
, Les finalistes de la Coupe de France, qui j
.t'bnt, pas joué, a Paris, depuis la fameuse I
finale du 27-avril) à Colombes, seront aux ;
prises, jeudi, à Buffàlo, avec le onze sé- j
lectionné de la Ligue du Sud-Ouest Les
joueurs du Bordelais tiennent à démontrer
qu'ils valent mieux que leur réputation.
Ils auront jeudi une belle occasion, de con-
firmer leurs .prétentions.
LE TRENTENAIRE
DE L'A.S. AMICALE
La. fête donnée dimanche par l'A.S.A., sous le
patronage .de la sportive municipalité de Ma.isODs-
Allort, à Ilo«ueion de sort tTentenaiTe, remporta
un beau suocès, bien qu'eue tuit de bout en, bout
contrariée pw le m&uyais temps. Les organisateurs
peuvent se léliciter , d'avoit alla ire à 'tin public
aujêi sportif que celui de Maisons-Allort que la
pluie qui, cependant, à de certains moments, tomba '
à torrents, n'empêcha point, de prendre comme
à l'ordinaite le chemin du stade.
Il faut dire aussi le progtem=e qui lui était
offert était particulièrement allé,--bgnt. Em elfet,
ce n'est pas tous les joull'f j.ue l'on voit à l'oeurre;
a,u cours de la même réunion, des équipes de vIOleur
comme le B.B.C. Russe, l'tf.S. Suisse, le C.A.U.F.A.
de Rôiima pour ce qui est de la partie basket-ball
et un onze de football comme celui de TU.S.
Suisse.
Voici les résultats des différentes, épreuves ;
1.500 mètres. — 1. Carrière (ASiA) ; 2. Huguet
(Comiblaville) ; 3. lalond (ASA) j , 4. De grotte
(.ASA) ; S. Bouche, (OAP ).
Relais olympique (600, 400, 300, 200, 100). —•
1. A.S. Amicale (Thomas, Taillard, Bellot, Soler,
Isambert) ; 2. C.O. Ambervilliers.
Baatet-ball. — B.B.C. Russe et V.6, Suisse, 26-26 ;
C.A.U.F.A. de Reims bat A.S. A:micale-, 32-23.
En ioofeball, l'U.8. Suisse a battu l'A.8. Amicale
par 4r buta à 3.
LE F.C. 'SETE VAINQUEUR
A CASABLANCA
OASAlBL..-\NOA, 25 mai. — Le F.C. Sète bat 1
l'U.8.A. Casablanca., par 4 buts à 1, j
Exhibition des visiteurs qui ont surtout cherché
à faire du beau jeu. — L. 1 .
LE CHAMPIONNAT D'ESPAGNE
Bilbao et Barcelone devront rejouer
MADRJD, 26 mai. — Les demi-linales du Cham.
pionnat d'Espagne ont été disputées hier.-A Madrid.
la Real Madrid a battu le Déporti-vo Espa-nol par
2 buts à 0.
A Barcelone,. le F.C. Barcelone a. battu. l'Athletio
de Bilbao, par 4 buts à 3.
En conséquence, le Real Madrid est qualifié pour
la linale.
Bilbao et Barcelone étant, à égalité au goal ave-
rage, doivent rejouer sur terrain neutre le matoh
qui désignera le second finaliste. Ce match aUira.
lieu demain, à Saragosse. — Jean Abadia,
L'ENTRAINEMENT
REGION PARISIENNE
CO Billancourt (1) b. CO Basse-Seine (il)... 3—1
.ffiSO'PL'M (1) et US iS^étro (11) lr—3
St. Emghien-Eim. (1) b. AS Montmorency (il) 6—1
Gallia. (11) et AF Garenne-Colombes. (1) 0—0
SO Paris (1) b. VGA Sa-int-Maur (il) 4-1
EN PROVINCE
JS Chatou. (11) b. *Stade Amiénois (2) 4—3
FC Est .(l) b. *SC Brie (1) 2—0
*US Liérin (1) et US Marais-ESP (1) 1—1
*)80 Saint-Leu (R) b, Sains AjO (1) 7—1
*UTt Dunkerque-.Malo (Il) b. St. Français (11) 7—4
LES REUNIONS DE CE SOIR
U.A.I,, à 31 heures, calé « Les Voûtes », bous
la gara de la Bastille.
TENNIS
Les Championnats de France
internationaux
au Stade Roland-Garros
(Suite de notre article de première page)
A noter que les Australiens pour retour-
ner les smashes paraissent se cantonner sur
une ligne qu'on pourrait déterminer par les
deux points suivants : la projection de la
bande médiane du filet et l'intersection de
la ligne intérieure - de couloir et de la ligne
de fond. De cette zone, ils peuvent se re-
plier au centre oit s'écarter vers les tri-
bunes : ils-sont én ~ général bien - placés. -
Cochet-Brugnon contre Moon-Hopman
Cinq sets d'une dure lùtte, et pourtant,
il semble que l'intérêt en fut moindre que
pour le match précédent. Le jeu paraît plus
lent. Moon, qui fera une partie assez mé-
diocre paraît courbé sous le poids de la fata.
lité. Crawford est plus actif, sans atteindre
à une très grande vivacité. 'Tous deut atta-
quent en force, mettent leur poids sur la
balle et réussissent ainsi nombre de points.
Premier set aux Français. Le deuxième'
également, sur une dernière balle de Cochet
qui soulève à juste titre l'enthousiasme dé
la. galerie; c'est le coup du prestidigita-
teur : Moon srnashe dans les pieds de Co»
chet qui? désinvolte, réplique par une demi-
volée miraculeuse que Crawford, stupéfait,
envoie dehors.
Le service de Brugnon fait merveille ; les
Australiens prennent néanmoins la direc-
tion des opérations. Moon traîne à petite
vitesse son grand corps sur le terrain, mai?
se trouve cependant souvent à la bonne
place. En outre il paraît doué de bras té-
lescopiques ; il les déplie pour étouffer des
attaques qui semblent jeter la balle hors
de son atteinte. On arrive ainsi & deux
setsA. Brugnon semble fatigué ; par bonheur
Crawford fai'blit, Moon est de plus en plus
irrégulier, sans rien perdre d'ailleurs de
sa placidité. La victoire aux français. ,
Tilden-Mlle Aussem
contre Mme Mathieu-Harada
Curieux double mixte; les femmes sont
au filet; les hommes s'agitent dans le fond
du terrain.
Tilden exécuta un début de partie remar-
quable, puis, toUt |ï coup, se désunit, et
sa partenaire 'dut le traîner à sa remorque
pendent trois' otf quatre jeux. Cilly Aussem
se montra beaucoup plus régulière que Mme
1'r.athIeü, qui n'était pas dana 'un bon jour;
la Française accumulait au filet erreurs sur
çfroiirs,' et les drives au lourd déboulé
qu'elle déclenchait sur Tilden étaient in-
suffisants pour compenser le handicap de
gon- irrégularité. Harada fut solide et cons-
ciencieux; c'était insuffisant devant Tilden- :
¡.. US$ew,
Que Cochet-Mlle Bennet et Miss-Ryan.
Borotra se méfient de cette équipe, elle peut
leur donner pas mal de boyau à retordre !
Combemale fut malheureurx contre Col.
Iiià>s. Il parvint à meher, après une partie ^
splendide, deux sets à un, 5-4 et 40-0, soit '
une large avance, qt trois balles de
'paatchv. ïl fut vaincu. ; Tourmenté par des
crampes à la main droite et au bras, il ne 1
put récolter le fruit de sçt tactique, laquelle, I
. Itedelsperger, l'arbitre infaillible
(Vu par T.-E. Sergine).
fort judicieusement, consista surtout en des
attaques basses et coupées, qui brisèrent le
jeu de son adversaire.
Renard prit un set à Moow, et Georges,
opposé à de Morpurgo, fit de même. Mme
Desloges accrocha très sérieusement Miss
Ryan qui, au deuxième set, dut fournir un
sérieux effort pour enlever la décision.
Aujourd'hui, finale du double messieurs
Le programme de cet après-midi se passe'
de commentaires. La finale du double se
disputera entre les Australiens Willard-
Hopman et les Français Cochet-Brugnon.
Ce sont cinq sets de grand tennis en pers- j
pective, sans doute la partie la plus spec- !
taculaire du tournoi. Qui voudrait manquer
cela ?
Avec Miss Ryan-Borotra contre Tilden-
Mlle Aussem, deux équipes favorites du
double mixte seront en présence. Le vain-
queur aura sans doute à disputer la finale,
contre Miss Bennet-Cochet, qui devraient
se qualifier.
x
Résultats :
Simple messieurs. — lu tour (fin) ! Crawford
(Australie) b. Terrier (France), 6-3, 6-4, C,,I ; Si-
guier (France) b. Guillemot (France), 8-6, 7-9, 6-3,
2-6. 6-3 ; Brugnon (France) b. Sing-Salhiib (Indes
Anglaises), 6-2, 6-0, 6-0; Moon (Australie) b. A.
Renard (France), 6-3, 3-6, 7-<5,. 9-7 ; Collins (Angle-
terre) b. Com'bemal'e (France), 6-3, 4-6, 3-6, 7-5, 6-3;
Gregory . (Angleterre) b. Satoh (Japon), 2-6, 6-2,
6-3, 6-4; Bonté (lFirance) b. R. de Buzelet (Fra.nce),
w$lk..ovcr.
2, tour : Ru,,,,hes (Aingleterre) b. Matejka (Ait-
tridhe), 6-4, 6-4, 4-6, 6-4 ; Rogers (Irlande) b.
Nielaen (Norvège), 6-0, 2-6, 6-1, ld-9; Gentien
(iFrance) b. Magalotf (Arménie), 2^5, 3-6, 8-6, 6-2,
G-3 ; Tilden (Amérique) b. Nourney (Allemagne),
6-0, 6-1, 6-2 ; Lée (Angleterre) b. D. Torralva
(Ohili), '6-0,. 6-3, 6-3; Abe (Japon) b. Thunneyssen
(France), M, 7-5, 6-2; de MorpuTgo (Italie) b.
Goorge. (France), 5-7, 6-2, 6-4, 6-2, abandonné;
Mishu (Roumanie) b. Danon (Egypte), 6-0, 611. 6-1 ;
ABlangul (Anménie) b. A. Merlin (France), 6-1,
0-2; 6-0; Rhrero Ferro (Espagne) b. Froitzheiim
(Allemagne), w.-o. ; Couitéas (France) b. Ewbank
(Belgique), 2-6, 6-4, 8-6, 6-2; Coea (Amérique) b.
de BonBa.n • (Belgique), w.-o.
gii-miple dames. — 11, tour : Mlle Charnelet
(France) b". Mlle Métaxa. (France), w.-o.; Miss
Owen. (Angleterre) b. Mlle C. Anet (France).
4-6rj 7-6, e:4 ; Mlle, Banbier (France) b. Maie Le
Besnerais (France), 7-5, 9-7; Miss .Ryan (Améri-
que) h. Mme Desloges (IFTance), 6-2, 10-8.
2* tour : Mlle Krarinckell (Allemagne) b. Mlle
IPeyré (France), 6-2, 6-4; Mrs Moody-Wills (Amé-
rique) b. Mlle Neutfeld (France), 6-0, 6-0 ; Mrs
Holeroft (Miss Watson) (Angleterre) b. Mlle Guil-
;ier (France), 6-4, 6-2; Mlle de Alvarez (Espagne)
b. Mlle Peitz (Allemagne), 6-4, 6-4.
.Double messieurs. — Demi-finales : Hopman-Wil-
lard (Australie) b. Borotra-R. de Buzelet (France),
6-4, 10-8, 6-3 ; Coûhet-Brugnon (France) b. Moooo-
Crawford (Australie), 6-4, 6-4, 5-7, 5-7, 6-3.
Donlble mixte. — Quarte de finale : Mlle Aussem-
Tilden .(Alleinagne-Amérique) b. Mime Ma,thMa-H&.
rada (France-Japon), 6-3, 9-7; Mrs Holoroit (Miss
Watson )-
Cochet (Angleterre-France) b. Mme Friedleben.
Preni) (Allemagne), 6-4, 3-6, 6-3; Miss Ryan-Borotra.
( ,Amériq,ue-Franc,e) b. Mlle Sigart-Crawlord (Bel-
gique-Australie), 10-8, 8-6.
Les matches d'aujourd'hui
COURS CENTRAL
13 h. 30. — Crawford c. Grégory; suivie de fi-
nale du championnat double messieurs : Cochet-
Brugnon c. Ropmanii-Wdllard ; suivie de première
demi-finale double mixte : Miss Ryan-Borotra ou
Mlle Sigard-crawford c. Mlle Aussem-Tilden ou
Mme Mathieu-Harada ; suivie de deuxième demi-
finale dottble mixte : Mrs Bennett-Cochet ou Mme
Friedleben c. Mrs Holfcroft-Grégory ou Miss Har-
vey-Hughes.
, . AUTRES COURS
10 heures. — Hopman o. Berthet.
H heures — Mme Kleinadel c. Mlle Sigart;
Mlle Àussëtn c. Mme Michel Bernard ; Mlle Ad&-
mi,,Il è, Mrs Mundford,
13 heures, — Pirenn e. Goldschmidt; Miss Rost
c. Mis Satterthwaite.
14 heures. — Ataih c. Rodel; Grandg-uillot c.
La.nd&u; Miss Owen c. Mlle Stockel; Mrs Bennett
c. M'lrie Golding.
15 heUTes. — Foret c. CoIIins. ; Mme Mathieu
c. MUe Berthet; Mme Friedleben o. Mlle Cher-
nelet; Mme Bordés c. Miis Ryan.
16 heures , — . Bo,,otta- c. Galçppe; , Lesueur
Mccn; Mlle Barbier c. Mlle Vaananem.,
17 heures. — Siguier c. KJeln SChrott; La^
o. Piel. ■ ' ', . -
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Il ne faut rien exagérera
Plusieurs journaux méridionaux ont
blié une lette que le S.U. Amenais auj
adressée à la F.F.R. — sans que nous
ayons une confirmation officielle — lei
dans laquelle les nouveaux champions
France réclameraient la radiation à vie.
l'ailier Taillantou, de la Section Paloisj
Qu'il nous .soit permis de dire que CI
épître est, pour le moins, inalheure;
Demander une sanction, à j'a J:i' .ER coi
le joueur en cause indique déjà une sii
cion à l'égard de l'intéressé. Obtenir sa
faction équivaudrait à affirmer que ce g
a été volontaire. Et cela, c'est inadra
ble; comme je l'ai déjà dit, il m'est
possible de croire qu'un de nos i
soit capable d'un tel forfait.
Non, la mort du regretté Miohel Pr
ne peut être considérée que comme lé
sultat d'un concours de circonstances
relèvent de la fatalité. L'auteur ihvo
taire de ce triste accident doit souffrir i
assez cruellement des conséquences irr
râblés de son geste de défense, Je plaqc
de l'attaquant adverse, geste - réédité à
milliers d'exemplaires chaque dimaa
tout au long de la saison. Chercher à
crimicer, à le rendre directement resi
sable de la regrettable issue de ce
quage, serait à, la fois injuste et ind
| des sportifs qui viennent de conquéri
titre de champions de France...
J'assistais précisément au match qui
permit de se hisser au pinacle. Furen
en cette occasion, exempts de critiqu
Non 1 Et quelques instants après avoir
serve l'émouvante minute de silence
mémoire de leur cher disparu, j'ai vu i
gesteis, qui n'ont échappé à personne i
que certains ont cru devoir passer 13ot1
lence. Tout d'abord, une attaque par
directe de Dupuy à Galia... ce qui pi
trait d'ailleurs indiquer quelque affole
chez Dupuy, car il pouvait supposer q
çhampion de France de boxe pouvait 111
pondre avec succès... Galia ne le fit <
leurs pas.
Et tout aussitôt, ce fut la sévère rei
de Bédère sur Bigot. Ce dernier rest<'.
de dix minutes sans connaissance et L<
no fut exclu que sur la pression d'uri'
, révoltée qui obligea Lahitte à le ;
sur la touche... non aussitôt a.près la f
mais au moment où le jeu reprenait
Peut-on après cela, reprocher à t,-i
versaire des « actes de brutalité car
risés » ?
J'ai cru, pendant quelques minute.
l'affaire semblait prendre mauvais
nure (certains Quillanais voulant qiJi
terrain) que le match ne se tefL;l
pas, Il n'en fut rien heureusement cl-
pûmes - assister à une rencontre émz
tante qui vint effacer la triste impr,
de ce pénible début. Mais cet incide;
pourrait-il rappeler aux Agenais — p..
leurs fort sympathiques à tous — Q"9
lettre à la F.F.R. gagnerait à ne -pns,
de suites ?
. ' 1.1 1 1. >,
— Jean Lafourcade.
LES REUNIONS DE CE SOIR
Réveil Basco-Béarnais. Réunion ce scir, a 9
76, ■ vue Réa/umux. Dernier délai d'inscripticû
la "banquet.
— R.O. Pyrénéen. Réunion générale ce et
21 h., au siège, Q¡,fé de la Vi% diu F-11
129. iaub. Sain t-Martin. Présence indispen53 b,
— R.C. Catalan. Réunion ce SOiT, à 20 1
275. boul Pereire. Présence indispensable d,-,
les joueur».
— Sang et Or de Paris. Réunion généra
soi,r, à 21 h., au siège social, Café Zeyer, 4
Saint-Denis. Organisation saison 30-31.
— B.N.C. Réunion générale ce soir, an
Trépied, 148, rue Laiayette. Présence indispen ¥
Autour des touches
, En réponse, à une lettre qu'auraii aâr
le S.U. Agenais à la F.F.B., au lend"
du regrettable accident dont fut vict *
joueur Pradjé, la Section Paloise
d'adresser à son tour à la Fédération
longue mise au point dont elle nous c c
sé copie, dans laquelle elle fait resso:
le , joueur Taillantou, pour lequel ci
mandait une grave sanction ne fut ;.'û
l'objet d'un moindre rappel à l'or.'in
l'es terrains et qu'au contraire sa-cor
a toujours été exemplaire, et que l'a
lui-même, M. Lahitte, arbitre officv'i
partie du 4 mai, n'a pas cru devoir
la moindre observation à Taillantou,
la reprise du jeu, il ordonna une né
l'endroit même où le joueur Pradié, aa
par Taillantou, avait instantanément
le ballon, ce qui implique bien qu'à s ?
Taillantou n'avait commis aucune /jf
jeu, aucune brutalité.
PELOTE BASQUE
Chiquito de Cambo accepte de rencontre
des champions américains
Chiquito de Cambo a si souvent en
le reproche de rencontrer toujours les m
adversaires que nous sommes heureux
noncer la décision qu'il vient de. prend
Le grand champion basque vient d'à
ter dé jouer contre deux jeunes eh-.innl
américains, le Brésilien Ugarte et le '
cain Irun.
Ces deux joueurs feront leurs Q(
jeudi, au Fronton de Paris, où ils espè
sinon triompher de Chiquito, dont ils r
ha'isaent la grande valeur, ^mais ton
moins l'obliger à s'employer à fond.
Chiquito n'aime pas être battu 1 I
faudra, jeudi, donner le meilleur ^de
même pour confirmer la suprématie
prétend toujours détenir.
Ceci nous vaudra donc une splendide
tie, disputée avec acharnement, car Irv
Ugarte nous arrivent précédés de la
flatteuse réputation. Excellente au!
pour les amateurs parisiens du noble i
basque. 1 '
— — MEDRA
le seul cirque ouvert a Paris
pour la Foire de •
1 ROSE
de V ASCOINCIEUOS y""triomphe
: LES CLO
. les plus nouveaux, les pins irrésistit
r—— — LES STARVVt
le plus audacieux tourbillon a,érie
— 1 — LES BA
au trapèze et les CALLAERDOS aux bi
EMPIRE
Triomphal succès de
GRE GO.
le célèbre jazz français
et de DORIN
Vendredi * AL SHERMAN
HIPPISME
AUljoo'l'd'tlml, à 14 heuire-3, courses à F-ilg
Nos pronostics : I
Prix de la Llmagne, — La Fréuate, La S®
Prix du Gévaudan. — Rabirolle, Pointelll.
Prix du Puy-de-Dômê. — Mésange, Fine
Grande £ourse de Haies d'Enghien. —
,,'néa,q.
Pa'ig de l'Auivergne. — Gobelin, Ma
Prix Hoipper. — Gabon, Gucthary. ■
Prix de Bruxelles. — Enfant Prodigue, n
Les faits et les gens, revus et corrigés
JE ne sais plus qui — dû moine, je
m'en souviens, mais ne le dipi
point — baptisa, certain' jour, l'ho-
norable président Rimet du char-
mant sobriquet « La petite souris blanche »
à l'instar de feu M. de Freycinet. "
C'était fort bien trouvé; les cheveux
d'argent, l'ceil inquiet, mais Vif, l'allure
glissée du corps et du langage, la crainte
des pièges à l'audace alliée, tout en lui
confirme de manière parfaite la compa-
raison très heureuse.
Ajoutez à cela tout l'art — et la science
— de passer là où quiconque n'oserait ja-
mais B engager, par où^ personne ne songe-
rai,t à sortir et l'opiniâtreté avec laquelle,
une fois installé dans un coin, cet animal
— la souris — se refuse à le quitter.
Il n'est pas jusqu'à? journaliste qtiî.
jouant le rôle d'e Raminagrobis, n'aide au
parallèle et ne' s'amuse parfois, avec une
cruelle innocence, à garder un peu tf0P
longtemps entre ses griffes le, délicat reu-
geur... Mea maxima culpal '
Nous avons, enfin, aujo,u.rd'h\Ù. ttIîe
preuve nouvelle qu'il existe une analogie
intime entre le pape du football Iun-
maculée bestiole : M. Jules Rimet no-
blesse oblige — vient de grignoter . ©
bureau J;.édérul. ■ .
Nous Irons donc à MontevideÓ, > ( ^
Maille à maille, le tenace P,r>eSlT®^t
détruit- le, filet- qui retesait 1 ®
France sur le sol a,nce,stral et
d'aller par delà le vaste océan J*
Coupe du Monde à nos frères 1 latms da
Sud-Amérique. ' . • .... |
Quatre, fois déjà l' ,aréop6ge troisefiq
avait dit . « Non 1 » . , ■
A la cinquième demand0 présidexiUel e,
sans rire, ces messieurs ont regopdtt
« Oui 1 » 1
Cela ne dénote peut-êtrd- pas beaucoup
de suite dans les idées, mais puisque la
dernière décision est excellente, 'noha au
rions mauvaise grâce à taquiner ces braver
Sens- , ' ■ •
Et comme un bonheur n arrive 'Ï!l: mal".
seul, nous apprenons
et M Henri Delaunay s étaient réeoncih^
trois jours avant que le bureau donnât
à son vénéré président la satisfaction légi-
timement réclamée de tenir la parole pra-
maturément donnée a ruguay..
Curieuse, coïncidence I
Heureuse coïncidence également, " le
« onze » tricolore, qui avait fort mal corn*
mencé la saison, s'est progressivement per.
fectionné jusqu'à prendre, dimanche, à
Liège, sur nos bons camarades belgçe, una
revanche dont le moins que l'on puisse
dire est qu'elle noue était bien due.
Vogue donc.vers. les Amériques, jeune,
ardente et inconstante équipe de France,
et veuillent les dieux du football que tu
n'Y sois pas plus ; ridicule que tu ne le fus
devant les Tchèques, les Ecossais, puis
les Belges.
1 Au fond ! ~ Pourquoi paa ?
^ exactement ce que 6 est dit Eu.
gène Motfcard, coureur cycliste de son état
et Belge de nationalité, qui s'alignait, mo-
deste indépendant, contre ,les , as de la spé-
cialité dans la course Paris-Bruxelles.
Pourquoi pas ? Pourquoi pas moi x>,
»«st dit Mottard quand il a vu le grand
Alexandre trancher à sa ornière le noeud
gordien en faussant compagnie au peloton
quelque part vers Château-Thierry. Il y
avait bien l'ombre du fabuliste qui insi.
nuait que « rien ne sert de courir » ;
Alexandre et Mottard estimaient -qu'ils par-
taient à point C'était vrai pour le second
et La Fontaine avait raison quant au pre.
m'er. Alexandre dut abdigyer près de
ll]nY-l'Abbàye. \
somme, Eugène - ^fottard a prouvé
que la principale qualité pour un indépen-;
c'est _Udépendi%nce. Foin des pelo-
tons où les « gros s distribuent le travail
aus « petits » et ne leur permettent paa,
9Uand sonne l'heure de la récolte, de cueillir
moindre fruit 1 \
Bravo, Eugène Nf t adnqire et je t'aime.
, ^ quand je serai vieux et que je penserai
a Pajia.BrHxelIes, je redirai ton nom '
Vieux MottaTa^que j'aima{s/ '
• C'est-de cette ^99^ . que nous •aurjos»
voulu voir . notre Maréchal dire leur fait
aux champions transalpins. j Nous
avons, au lieu d un chant triomphal, en"
tendu pour la Q1^.me °'s l'antienne >'• b^n"
dicap du voyage, 'oaccoutumance à la nour-
rItlJre, etc., etc. - , point ù n grand
ténor, de. ne plus pousser cette chanson-
nette; elle est indigne de lui.
Ne quittons pas le «yclisme sans saluer
l'étoile naifisante,-le S'uresnois Bullot qui
fit la meilleure foulée dans !e Premier Pas
Dunlop, Souhaitons au protégé de M. Le-
vacher de toujours faire aussi bien son
Bullot. ■
x
Et parlons un peu le nos joueurs de
hookey. Je les ai blagués un tantinet en
quelques feuilletons. Aujourd'hui, c'est un
hymne glorieux qu'il me faut entonner.
Comme leurs camarades du football et sur
le même terrain de Liège, nos manieurs de
crosse ont battu les Belges. Applaudissons
Prieur et ses coéquipiers; nous n'en avons
pas si souvent l'occasion.
Rengainons par contre nos compliments
en ce qui concerne la Fédération Française
de Boxe Cette ineffable dame, a-près avoir
mûrement réfléchi, vient d'infliger à Jeff
Dickson une amende de 2.000 francs et
une interdictidn d'organiser pendant six
mois ! Pourquoi ne pas lui faire aussi dé-
fense de a'afppë'hf Jeff ? Quel crime a donc
commis le promoteur franco-américain ? Il
a, voici quelques remainee, inventé et appli-
qué up remède efficace au coup bas Or ce j
remède pour opportun qu'il fut, et cohérent, '
ne figure pas sur le livre des formules de I
■ nos Diafoirus pijgilistiques. f Et Jeff Dick-
son est punà pour exercice illégal d'intelli. !
gence et de bon sens. A tout bien prendre, I
le coup est régulier. Où irions- nous, Sei.
gneur, si chacun se mettait à modifier les j
lois qui lui paraissent mal faites ? De tont
temps il fut reconnu qu'il vaut mieux périr
'dun médicament infligé selon les traditions
■ que d'être sauvé par une médecine, ingérée
en dehors des règles eacro-Ba'intes i
TI y a décidément des petits .rigolos dans
toutes les fédérations. Mes amis de la rue
de Londres vont à coup sûr être jaloux de
leurs concurrents du boulevard Poisson-
■ nipre ■ | Mais, si je les connais, ils feront
niieu;s.. ' - , ...
X
U s'agissait — vous VOUS en souvenez '?
— de juger si Jeff Dickson avait eu rai-
son de remettre : aux prises en une « exhibi-
tion » le mulâtre Jaccovacci — ex-Jack Wal-
ker — et Peggazzano après que le premier
nbmmé eut été disqualifié' pour avoir frappé
bs.s. Le public, mécontent de cette issue
prématurée qui le privait du principal com-
bat de la soirée, manifesta son méconten-
tement et Jeff, pour le calmer, eut l'idée
de faire « remettre ça » aux deux boxeurs
qui, à part le coup malheureux, et d'ailleurs
anodin, ne s'étaient, pour ainsi parler, pas
touchés.
Au moment de cette seconde édition, les
officiels de la F.F.B. se voilèrent le, face
et se retirèrent sous leur tente, c'est-à-dire
au deuxième rang des fauteuils. Le match"
maker —, ça fait .plus riche que « secré-
taire » — de M. Dickson s'institua arbitre
— pardon 1 referee 1 — et Jeff se révéla
chronométreur expert. Entre parenthèses,
cette qualité ne m'a pas surpris, celui qui
sait compter les sous est idoine pour débiter
les secondes, puisque : Time is money.
Parfaitement 1
Le plus amusant de l'histoire, c'est que
« l'exhibition » en question fut un des plus
beaux combats de la saison, une splendide
« partie de bourre ».
1 ! Ni l'un ni l'autre des boxeurs ne tenaient
! cependant à faire ce' travail supplémentaire
i et gratuit. Mais Jeff avait été éloquent : il
avait menacé Walkër de ne pas lui verser
sa bourse et il avait fait à Peggazzano
d'autres promesses. Ce dernier avait, fina-
lement, accepté; mais le mulâtre, contraint 1
de marcher à son tour, lui en voulait.
Aussi, à chaque corps-à-corps, Jaccovacci di.
sait entre ses dents à son rival : « S...d!
Tu n'as pas voulu faire le malade, je vaia
t'apprendre comment on est pour de Vrai
knock-out. » Et les châtaignes pleuvaient
dru,
Peggazzano, cle tson côté,, voulait confir.
mer sa victoire et répondait : « Sale nègre,
viens-y un peu, tu vais sentir ce que c egt
i qu'une droite de Marseille 1 ».
La salle, enthousiasmée, crépitait.
.. Il nous faudrait un truc comme ça à cha-
que soirée. La boxe, alors, connaîtrait un
sucçès permanent.
Pourquoi faut-il que l'audacieux novateur
ebit puni ? / ,
11, est vrai que la suspension ne lui est
infligée qu'avec sursis.
Mais les 2.000 francs ont été exigés.
Bah 1 Ça coûte encore moins cher que d'or-
ganisér à Montrouge !
A la Fédération de Rugby, calme plat. Le
président Léry savoure les dernières heures
de eon règne et Dantou fourbit ses armes
pour le combat d'où sortira le nouveau César
de l'ovale.
Les <1 Six » ne sont pas encore quinze,
mais cela'ne -ne saurait tarder.
]ESnfin, Frantz-Reichel vient d'être élu dé-
légué du Péri ord-A-enais. S'il applique
dans son Comité son magnifique principe du I
stade gratuit, les champions de France ne
seront pas riches la saison qui vient.
'Je vous parlerai la semaine prochaine des
Championnats de France internationaux.
C'est une invention délicieuse des gentlemen
du..t.en,nis. Dans ce sport élégant, on peut
être deux fois champion de France : une fois
parce qii'on est le meilleur joueur français
et une seconde fois parce qu'aucun joueur
étranger qui vous soit supérieur n'est venu
vous disputer la palme dans le Champion-
nat de France international.
Quand on reproche aux sportifs d'en
prendre un-peu trop à leur aise avec Ja lan-
gue française, en n'a, il faut. l'avouer, pas
tout à. fait tort.
Si nous appliquions ce système de sélec-
tion à # la politique, le rêve européen de
ïttt Briand serait, pour une part, réalisé.
Nous pourrions avoir, en effet, le maréchal
Hindenburg. président international de la
République Française.
Cela ne serait pas plus bête que de voir
11, Tilden,-champion de France internatio-
nal.
Mais comment voulez-vous faire compren-
dre ces subtilités à des olibrius qui s'entê-
! tent à inscrire au fronton de leur maison :
Fédération Française de Lawm-Tennis ?
I S'ils tiennent à l'aune, qu'ils s'en fas-
j sent mesurer une de sens commun.
' Aëcordoos-Ieur toutefois que le sens com-
mun ne, siérait guère à des gens aussi dis-
titiguëé. ' ■ '
Gautier-Chaumet.
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