Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-02-05
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 février 1939 05 février 1939
Description : 1939/02/05 (A40,N13925). 1939/02/05 (A40,N13925).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46353813
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/12/2016
L'AUTO SAVOIR VITE...
INFORMATIONS GENERALES
NE PAS SE TROUBLER QUOI QU'IL ARRIVE
Créera-t-on un "incident"
dans l'espoir de négociations?
La politique de non-intervention a
eu le mérite d'empêcher des compli-
cations graves. Le gouvernement fran-
çais s'est refusé à partager les crain-
tes de ceux qui voient le général
Franco subir l'influence des puissances
de l'axe en lui permettant d'établir
des bases menaçant les communica-
tions vitales anglaises et françaises,
en se liant au jeu diplomatique italo-
allemand. S'il en était autrement, une
personnalité aussi é m i n e n t e que
M. Léon Bérard ne se fût pas rendue
à Burgos, acceptant de faire, avec le
général Franco, la mise au point de
bon voisinage nécessaire. L'ERREUR
FUNESTE SERAIT DE REJETER LE
GENERAL FRANCO VERS L'ITALIE
EN SE REFUSANT A NEGOCIER
AVEC LUI. L'INCONNUE DEMEURE
TOUJOURS L'ATTITUDE GERMANO-
ITALIENNE.
Quoi qu'en ait dit le comte Ciano,
l'Italie n'a pas mobilisé pendant la
crise d,e septembre, le peuple italien
n'ayant eu, alors, aucune envie de
se battre pour l'Allemagne; celle-ci
— qui n'a pas oublié l'abandon, en
1915, de la Triplice par l'Italie — n'est
pas non plus très disposée à refaire
une mobilisation coûteuse en raison
d'une crise franco-italienne. L'Italie
et l'Allemagne sont suffisamment liées
par 'une alliance défensive, et_ l'on
peut penser qu'en dépit des affirma-
tions du ohancelier Hitler sur la fra-
ternité d'armes germano-italienne, le
Reich n'est nullement disposé à se
laisser actuellement entraîner dans
une guerre générale, CAR CE N'EST
QU'A CE PRIX QUE DES REVENDI-
CATIONS ITALIENNES « INCONSI-
D'EREES » DANS LA MEDITERRANEE
POURRAIENT PREVALOIR.
Qu'a déclaré vouloir le Führer ? Des
colonies, la liberté d'exporter, la res-
titution des anciennes colonies impé-
riales (sans aucune compensation, sous
prétexte qu'elles ont été « volées » au
Reich). Dans ces conditions, l'on ne
voit pas sur quelles bases une négo-
ciation pourrait s'engager avec les
nations mandataires. Admettant le
problème résolu par l'attitude d'une
Allemagne recouvrant ses anciennes
colonies, comment pourrait-elle les
exploiter, alors qu'elle manque de
main-d'œuvre, d'outillage, de matières
premières, de capitaux d'investisse-
ment ?
On en arrive alors à la conclusion
que le problème colonial est, pour
l'instant, un argument dont se sert
le gouvernement du Reich pour expli-
quer à son peuple que d'autres, « ceux
qui ne veulent pas lui rendre ses
colonies », sont responsables de sa
situation matérielle de plus en plus
difficile.
Car les dix millions d'Autrichiens,
de Sudètes n'ont apporté au Reich que
des territoires économiquement défi-
citaires en ressources alimentaires et
en matières premières.
M. Hitler pose au monde le dilemme
suivant : si vous voulez éviter une
guerre, les moyens de me satisfaire
se résument ainsi : 1° me restituer
un empire colonial correspondant aux
besoins de la Grande Allemagne; 2° un
contrôle économique total du centre
et du sud-ouest européen; 2° ouvrir lar-
gement tous les marchés mondiaux à
l'exportation allemande. C'est à la
réalisation de ce triple programme
que vise l'Allemagne. C'EST DANS
CE BUT QU'ELLE A REARME; C'EST
A CETTE INTENTION QU'ELLE A
FAIT DE L'ITALIE SON BRILLANT
SECOND, QU'ELLE N'ABANDONNERA
PAS PLUS QUE L'ITALIE NE
POURRA QUITTER LE SILLAGE
ALLEMAND. Mais cela est une œuvre
à longue échéance qui ne sera réali-
sable qu'à la condition que l'Angle-
terre, les Etats-Unis, la France y prê-
tent la main, CAR IL FAUT BIEN
TENIR POUR CERTAIN QU'ACTUEL-
LEMENT NI L'ALLEMAGNE NI
L'ITALIE NE SONT A MEME DE
SOUTENIR UNE GUERRE MIONDIALE
DE LONGUE DUREE.
Pour l'instant, l'Italie joue le pre-
mier rôle dans l'axe sans qu'il s'agisse
de guerre ; IL EST POSSIBLE QUE
BERLIN ET ROME SE PREPARENT
A PORTER AU MAXIMUM LA MISE
EN SCENE DESTINEE A INTIMIDER
LA FRANCE. Le Grand Conseil fas-
ciste, qui s'est réuni cette nuit, a
vraisemblablement entendu sur ce su-
jet un exposé du Duce.
UN « INCIDENT » CREE DE TOU-
TES PIECES NE SERVIRAIT A
L'ITALIE QUE DANS LA MIESURE
OU LES FRANÇAIS OUBLIERAIENT :
1° QU'ILS DOIVENT ETRE ETROITE-
MENT UNIS ; 2° QUE LEUR POSI.
TION EST D'AUTANT PLUS FORTE
QU'IL EST IMPOSSIBLE A L'ANGLE-
TERRE D'ADMETTRE UNE HEGE-
MONIE ITALIENNE EN MEDITER-
RANEE ; 3° QUE, MALGRE LA MilSE
AU POINT DU PRESIDENT ROOSE-
VELT, LE GOUVERNEMENT DES
ETATS-UNIS SOUTIENDRAIT DE
TOUTES SES FORCES, EN CAS DE
CONFLIT, LA GRANDE-BRETAGNE
ET LA FRANCE.
D. G. L.
S.O.S. NATALITE !
Moins de naissances
Plus de décès !
On se marie moins
On divorce davantage !
Mouvement de la population en
France au cours des neuf premiers
mois de 1937 et 1938 :
1937 1938
Naissances 471.150 466.742
Décès 471.130 494.107
Mouvement
comparé ....- +11 -27.365
Mariages ......... 202.811 200.160
Divorces ......... 17.677 18.134
La situation démographique de la
France demeure donc défavorable en
raison de la diminution persistante de
la nuptialité et de la natalité.
Les terroristes irlandais
menacent les parlementaires
Londres, 4 février. — Plusieurs députés
ont reçu des lettres anonymes les infor-
mant que si, au cours du prochain débat
parlementaire, ils se déclaraient défavo-
rables à la constitution d'une république
Irlandaise, la campagne de terrorisme
redoublerait d'intensité.
Le 13 janvier dernier, lord Halifax a
reçu une lettre le sommant de faire re-
tirer immédiatement les forces britanni-
ques de l'Eire, sous peine de nouveaux
attentats. Les premières bombes explo-
sèrent trois jours après.
La police a pris de nouvelles précau-
tions, et la visite du Palais de West-
minster • et du* château de Windsor par le
public, chaque samedi, a été supprimée
cette semaine. A propos des attentats
commis dans le métro, il a été procédé à
deux arrestations à. Liverpool et trois a
Manchester.
Au cours d'une perquisition au domicile
d'.un Irlandais, à Belfast, le police uslté-
riènne a découvert un document très
éompromettant qui a été communiqué à
la police anglaise. Ce document ferait
état d'attaques contre Buckingham Pa-
lace, le château de Windsor et divers
autres établissements britanniques.
On demande un ministère
de la Défense Passive
Le troisième congrès national de la
Défense passive, organisé par l'Union na-
tionale des officiers de réserve, les « as-
sistantes du devoir national t, la Oroix-
Rouge et divers autres groupements, s'est
ouvert à. la Sorbonne. Quatre-vingt-sept
villes françaises étaient représentées.
Après avoir assisté à la projection d'un
film sur la défense passive, les congres-
sistes ont été reçus à l'Hôtel de Ville par
M. Le Provost de Launay. L'après-midi,
les huit commissions se sont mises au
travail.
■ Un certain nombre de vœux ont été
adoptés, dont l'un en faveur de la créa-
tion d'un ministère ou sous-secrétariat
d'Etat à la défense passive, rattaché au
ministère de la Défense nationale. Les
divers services de la défense passive
devraient, selon les auteurs, être placés
sous l'autorité militaire et organisés par
légion, en liaison avec les autorités pré-
fectorales et mun ici paaes; les attribu-
tions de chacune devant être nettement
définies à l'avance; des officiers et sous-
Officiers de réserve dégagés de toute obli-
gation militaire devant être affectés aux
services de défense passive.
Les commissions demandent également
la création d'une police volontaire et
diverses autres mesures, qui seront sou-
mises ce soir à l'approbation de l'M-
semblée plénière. <
A ROME
Le Grand Conseil
fasciste s' est réuni
cette nuit
i
Rome, 4 février. — A peu d'ins-
tants de l'ouverture de la session du
Grand Conseil Fasciste, il semble
toujours que rien de sensationnel ne
doive y être décidé; on croit même
que le communiqué qui sera donné
cette nuit annoncera simplement
une nouvelle réunion de cet orga-
nisme.
Diverses questions intérieures et la
réforme scolaire figurent à l'ordre
du jour. Il est possible que l'organe
suprême du régime prenne acte de
la récente déclaration de solidarité
faite par M. Hitler et que le com-
muniqué final fasse état des der-
niers succès nationalistes en Espa-
gne, du discours de M. Chamber-
lain et de la situation internatio-
nale.
Dans les milieux informés, on don-
ne cependant à entendre que cela
est peu probable, et que le Duce ne
posera la question des « aspirations
italiennes » qu'une fois terminée la
guerre d'Espagne. Il ne faudrait donc
pas s'attendre à une déclaration de
M. Mussolini sur ces sujets.
L'action armée... « légale »
Borne, 4 février. — Etudiant ce soir
les « aspirations naturelles » de l'Ita-
lie, les Relazioni Internazionali met-
tent en parallèles les déclarations —
jugées conciliantes — de lM. Cham-
berlain et l'attitude « négative » de la
France.
Ce journal est ensuite d'avis que les
démocraties doivent capituler sur
l'idée, défendue par ebbes, cl'un non-
transfert de territoires et il ajoute :
« Contre les naturelles aspirations des
peuples, il reste une seule chose à
faire : en faciliter le développement
systématique; dans le cas contraire,
l'action armée devient légale. »
M. Rudolf Hess
répond aux déclarations
de M. Roosevelt
Berlin, 4 février. — Tous les jour-
naux allemands reproduisent à côté
du communiqué annonçant le renfor-
cement de l'armée de l'Air allemande,
des extraits d'un discours prononcé à
Dortmund par Rudolf Hess répondant
aux récentes déclarations de Roose-
velt.
L'orateur, après avoir annoncé que
les réalisations sociales du régime ne
pourraient se développer qu'avec len-
teur en raison de nécessités économi-
ques et militaires « inouïes ,, déclara
notamment : « Le national-socialisme
entend maintenir et garantir le bon-
heur vital du peuple allemand. Ni la
presse provocatrice, ni les mensonges
de la T.S.F., ni les débats parlemen-
taires ne changeront rien à cela.
Les excitateurs des démocraties euro-
péennes et d'outre-mer, eux non plus,
n'y changeront rien, même si leurs
spéculations et leurs affaires d'arme-
ment doivent en souffrir. »
LE PNEU DU MATIN1
Le fisc exigeant...
Le fisc a de singulières métho-
des dont les contribuables se plai-
gnent avec juste raison.
Si le rôle dies impositions est
mis en recouvrement avant le
1er mai, vous avez six mois de
délai pour payer; mais si vous re-
cevez votre feuille après le 30 sep-
tembre, vous devez vous acquitter
en totalité dans le mois qui suit
(art. 2 de la loi du 4 avril 1926).
Ainsi, le contribuable supporte un
handicap du fait que l'administra-
tion des Contributions Directes est
en retard dans son travail.
Un corvéable moyen peut encore
payer 1.000 fr. en six mois; mais
son budget ne lui permet pas de
verser cette somme d'un mois sur
l'autre, tant pis, il accueillera des
sommations avec frais. Et la mau-
vaise humeur de « casquer » déjà
lourdement se transforme en har-
gne devant tant d'incompréhen-
sion.
On nous demande pour quelles
raisons les impôts ne seraient pas
exigibles en douze mensualités,
puisque c'est le gain d'un an qui
est taxé. Nous transmettons cette
requête à M. Paul Reynaud après
la lettre du député Denais au mi-
nistre des Finances sur le même
sujet.
Un « tuyau », cher lecteur : si
le percepteur s'oppose à des dé-
lais, vous pouvez, en simple Jus-
ti.ce de Paix, donc sans frais, ob-
tenir, si vous êtes de bonne foi,
ce que l'administration vous re-
fuse. Apprenez à vous servir de
votre droit strict.
Pierre FONTAINE.
Le déficit diminue...
...soit, mais il subsiste
D'après un tableau comparatif du com-
merce extérieur en janvier 1938 et 1939
publié, les importations se sont élevées à
3.977.560.000 francs, en augmentation de
92.560.000 francs, mais en diminution en
poids de 887.350 tonnes.
Les exportations ont atteint 2 milliards
819.989.000 francs, en augmentation en
valeur de 380.851.000 francs, mais en di-
minution de poids de 842.056 tonnes.
Le déficit, en janvier 1939, est de 1 mil-
liard 157.571.000 fr. contre 1.445.862.000
francs en janvier 1938.
Grave incident naval
anglo-japonais
Tokio, 4 février. — L'agence Domel
annonce que le service des douanes japo-
naises a saisi à Tsing-Tao le cargo bri-
tannique Yungcheng, qui avait une im-
portante cargaison d'argent en barres
destinée aux Chinois. Mais le croiseur
britannique Birmingham intervint et en-
voya à bord du Yungcheng un détache-
ment de marins, qui saisit les papiers du
bord, empêchant toutes investigations des
Japonais. Les douaniers nippons qui ten-
tèrent de monteT à. bord du Birmingham
en auraient été empêchés par la force.
Les relations anglo-nippones sont à
nouveau tendues à la suite de cet inci-
dent.
La même agence signale que deux va-
peurs norvégiens, le Haita et le Hafthor,
ont également été saisis à Tsing-Tao.
Les nationalistes à Gérone
Plus de mille victimes à Figueras. - Les incidents
se multiplient en territoire français frontalier
Burgos, 4 février. - Des forces ap-
partenant au corps d'armée de Na-
varre sont entrées ce matin à Ge-
rone ; cette ville est située sur la ligne
de Barcelone à Port-Bou. Le général
Bitozzi, commandant la division ita-
lienne « Littorio », a été blessé à la
jambe par une balle. L'attaque et la
prise de Gerone ont duré exactement
une demi-heure. Encerclée par les lé-
gionnaires, l'armée de Maestrazgo et
les Navarrais, Gerone tomba à 10 h. 30.
La prise de Gerone a été accueillie
avec satisfaction en Espagne nationa-
liste. On y a fait de nombreux pri-
sonniers et saisi un important maté-
riel de guerre. Les forces franquistes
sont maintenant à trente kilomètres
de la frontière française.
En 44 jours d'offensive, toutes les
capitales et la presque totalité du
territoire catalan ont été pris. Au
nord, Serah a été occupé.
Après la prise de Gerone, des pa.
trouilles nationalistes ont rejoint un
détachement républicain, emmenant
des prisonniers de guerre vers la fron-
tière française. Les prisonniers ont
été délivrés et leurs gardiens capturés.
Carnage à Figueras
Perpignan, 4 février. — Le bombar-
dement de Figueras, hier soir, par
vingt avions nationalistes, aurait fait
plus de mille fugitifs.victimes dans la ville,
encombrée de
Les hommes valides sont refoulés
Perpignan, 4 février. — Tandis que les
femmes et les enfants continuent à en-
trer en France par petits groupes, les
autorités ont procédé au refoulement de
plus de 2.500 militaires espagnols réfugiés
en France, ainsi que des civils valides.
Escortés par des dragons et des fantas-
sins armés, les Espagnols repassèrent la
frontière au Perthus, sans manifester le
moindre enthousiasme. Le service d'ordre
à la frontière a encore été renforcé.
Un groupe de douze cents miliciens
gouvernementaux espagnols est arrivé a
Bayonne pour être transféré en Espagne
nationaliste. Le « ramassage » des émi-
grants continue. Ils sont rassemblés au
Boulou, et l'on y procède au triage des
hommes valides âgés de moins de cin-
quante ans. Certains de ces derniers ont
demandé à passer en zone nationaliste.
Insécurité
Un sous-officier vaguemestre de la garde
mobile a été attaqué et blessé près du
fort de Bellegarde par un inconnu qui
l'attendait, dissimulé dans un fourré. Des
coups de feu ont été tirés sur un camion
rentrant en France, et, hier soir, la voi-
ture. du commandant Faliu, de la garde
mobile, a essuyé plusieurs coups de fusil
près de Saint-Jean-des-Albères.
Ce matin, des inconnus ont tiré des
coups de revolver sur un poste de gardes
mobiles, près du cimetière du Perthus,
LES LAIDEURS SOCIALES
Les « carambouilleurs » étendaient leur activité
sur toute la France et brisaient les scellés
La police a arrêté Eugène WiÙJlmann,
Louis Adelin, Emile Naillat, André Blard
et Emile Cnudde, tous titulaires de plu-
sieurs condamnations et repris de jus-
tice, qui se livraient depuis plusieurs an-
nées à un vaste trafic dç « caraimbouil-
lage » à Paris, en banlieue ou en pro-
vinée. ■
Dans les magasins qu'ils exploitaient :
boulangeries, restaurants, moulins, épice-
ries, ameublement, etc., ils faisaient venir
des marchandises, qu'ils ne payaient pas,
bien entendu, mais qu'ils revendaient à
vil prix.
Quand ils faisaient faillite, ils brisaient
les scellés, s'emparaient des marchandi-
ses et les chargeaient sur des camions.
La police recherche Georges Cnudde,
ohef de l,a bande, qui est en fuite, ainsi
que son amie, la veuve Juliette Garnier.
Voleur et incendiaire à 13 ans
Fontenay-le-Comte, 4 février. — On a
appréhendé un gamin de 13 ans, qui avait
dérobé une montre à son patron, M. Gri-
ma ud, cultivateur, et l'avait jetée dans
un champ. Interrogé par le commissaire
de police, le garnement déclara être l'au-
teur d'un incendie qui, en septembre der-
nier, anéantit une grange au lieu dit La
Folie. Cette grange appartenait à Mme
Larignon et contenait vingt tonnes de
foin et un important matériel agricole.
Le jeune incendiaire donna lui-même
l'alarme. En raison de son âge, il a été
laissé en liberté.
Encore une brute qui frappait
un bambin de 3 ans
Rambouillet, 4 février. — Sylvestre Tri-
bouillois, habitant une roulotte près
d'Ablis, a été arrêté. Cet individu frap-
pait son fils, âgé de trois ans, avec une
telle brutalité que l'enfant dut être trans-
porté à l'hôpital.
L'attrait de la Banque de France
Jonzac, 4 février. — Des malfaiteurs
ont fracturé la porte et une des fenêtres
de l'agence de la Banque de France à
Jonzac. Surpris par un voisin, ils s'en-
fuirent sans avoir pu mener leur entre-
prise à bien.
Ils étaient cinq
qui voulaient de l'argent
Bordeaux, 4 février. — Cinq mauvais
1 garçons, Léonard, Vigneau, Pittaud, Mo-
g-uer et Darphin, ainsi que leurs « da-
mes », toutes Inscrites sur les registres :
de la police, ont été incarcérés. Ces indi-
vidus avaient obligé la patronne d'un
établissement spécial de Périgueux à leur
remettre de l'argent, sous la menace. Ils
avaient également assailli une des col-
lègues de leur victime, à La Rochelle,
mais celle-ci ne s'était pas laissée faire.
Un cambrioleur espagnol
« donné » par son amie
L'Espagnol Louis Ribes, 34 ans, déjà
condamné à deux ans de prison pour vol
à Bagnères-de-Bigorré, coupable d'avoir
commis deux cambriolages' à Paris, a été
mis sous les verrous. Cet individu avait
été surpris, le 28 décembre dernier; ten-
tant de fracturer la porte d'un logement,
boulevard Jourdan. Il parvint à s'enfuir,
mais son amie, qui l'aidait, Paulette Phi-
lippe, 19 ans, avait été appréhendée par
des voisins.
Le crime d'un rôdeur
Rodez, 4 février. — Près de Durenque,
on a découvert, dans un chemin rural, le !
cadavre de M. Marius Durand, proprié- !
taire à Lacave. On suppose qu'il s'agit
d'un crime de rodeur. M. Durand portait
de profondes blessures au visage.
Une tragique belote
Dans l'appartement de Lucien Paris,
9, cité de l'Avenir, au cours d'une par-
tie de belote avec un ami, Jean Dodissart,
ce dernier, qui perdait sans arrêt, se
fâcha. Lucien Paris, qui n'est pas un
homme particulièrement patient, frappa
son camarade de plusieurs coups de cou-
teau. II a été arrêté.
Des officiers italiens
malmenés à Panama
Panama, 4 février. — Des manifestations
anti-italiennes se sont déroulées à Pa-
nama, à l'occasion de la relâche dans ce
port des croiseurs Duca-d'Aosta et Euge-
nio-di-Savoïa. Des manifestants portaient
des pancartes portant les mots : « A bas
les fascistes ! », « Mort à Mussolini ! »,
« Vive Roosevelt ! ». Des officiers ita-
liens ont été quelque peu malmenés. Une
arrestation a été opérée.
... ENCORE PLUS VITE
PARIS
M. Georges Bonnet, ministre des
Affaires étrangères, a conféré avec S1r
Eric Phipps, ambassadeur britannique.
L'ambassadeur de Grande-Bretagne
et lady Phipps ont offert un dîner en
l'honneur de lord et lady de la Warr.
M. Bastid, ancien ministre français
du Commerce, se rendra à Sofia. en
Bulgarie, dans quelques jours.
La mission de M. Léon Bérard. —
Après une réception à l'Hôtel de Ville
de Bilbao. réception au cours de la-
quelle il reçut de précieux cadeaux,
M. Léon Bérard déjeuna dans l'inti-
mité avec quelques personnalités espa-
gnoles et françaises. Il visita des
usines et reprit la route de Burgos où
il est arrivé dans l'après-midi.
Ceux qui « rougissent ». — Dans
une promotion de la Légion d'honneur,
-au titre du ministère des Affaires
étrangères, relevons les noms de MM.
Chastenet de Castaing, directeur du
« Temps ", au grade de commandeur ;
parmi les chevaliers : Mgr Beaussart,
évêque auxiliaire de Paris; Mgr Bur-
quier, évêque de Bethleem et Mme El-
vire Popesco, artiste dramatique.
Le tirage de la 21 tranche 1939 de
la Loterie Nationale aura lieu le 21 fé-
vrier. à 17 heures, à Paris.
La date de l'élection présiden-
. tielle n'est pas encore fixée. — Le
président du Sénat, M. Jeanneney,
également président de l'Assemblée
Nationale, _a indiqué qu'il est d'usage,
depuis 1885, qu'une conférence entre
les présidents des deux assemblées et
le Président du Conseil fixe la. date
de cette élection. « Jusqu'à présent,
conclut M. Je-ann,eney, ni M. Herriot
ni lui n'ont été pressentis par le gou-
vernement sur la date éventuelle du
Con,7rès. »
L'Académie des Beaux-Arts % en-
tendu un exposé de M. Adolphe Bos-
e,h&t. sur les démarches qu'il a entre-
prises auprès des pouvoirs publics
. pour tenter de sauver certains chefs-
d'œuvre espagnols, qui risqueraient
d'être anéantis dans la guerre -civile.
M. Texier a dénoncé la faiblesse de l,a
législation sur la protection des sites
pittoresques ou des lieux histari-ques.
Nominations dans la marine mili-
taire. — Le vice-amiral Decoux, du
port de Toulon, est nommé au com-
mandement en chef des forces navales
d'Extrême-Orient. Il quittera Marseille
le H avril pour rejoindre son.poste. Le
co,n,tre-amirn,l Terroux. du port de
Cherbourg, partira de Marseille à la
même date pour prendre le comman-
dement de la marine en Indochine.
Le contre-amiral Derrien. de Lorient.
est nommé au commandement de la
31 escadre légère. Le contre-amiral
Sable, de Cherbourg, prendra le com-
mandement de la marine au Maroc à
partir du 14 avril également.
LE PARLEMENT
En faveur de l'agriculture, M. Per.
not a déposé au Sénat une proposition
invitant le gouvernement à faire vo
ter un projet de loi en faveur d'unt
aide à la famille paysanne. M. Per
'not demande que l'on institue un ré
gime définitif des allocations fami
liales, le prêt au mariage et l'obliga
tion du contrat de travail en faveu
de fils de cultivateurs âgés de plu
de 18 ans et continuant à aider leur
pa,rents.
Le groupe d'Europe centrale, réun
.iJ la Chambre, a entendit un exposé d
M. Ferasson, président de la Chambre
de Commerce, sur l'évolution des rap-
ports économiques franc o-allemands.
Le groupe a chargé plusieurs de ses
membres de présenter' diverses sugges-
tions au ministre des Affaires étran-
gères, en vue de développer les
échanges franco-allemands.
FAITS DIVERS
PARIS. — L'ex-magnat du pétrole
est mort. — Sir Henry Deterding est
mort hier après-midi à Saint-Maufice,
d'une crise cardiaque.
PARIS. — Ne l'avez-vous pas ren-
contré ? — Jacques Leriche, demeu-
rant 99. rue du Cherche-Midi, a dis-
paru du domicile de ses parents de-
puis jeudi matin. Il est âgé de 13 ans
et mesure 1 m. 65. Il portait un c-o-s-
tume vert avec •culotte de golf.
PARIS. — Liberté contre argent.
— L'inspecteur principal Rakowski,
arrêté pour o,rot')' livré à l'Italien Bel-
lavia des fiches concernant des compa-
triotes établis en France, a été mis en
liberté provisoire sous caution de
30.000 francs.
PARIS. — Le frère de Victor Ju-
guet deviendrait-il fou? — Le frère
de la victime de Giuseppe Resiale. Mar-
cel Juguet, un moment soupçonné
d'avoir tué Victor Juguet, puis relâ-
ché, vient d'étre arrêté et conduit à
l'infirmerie spéciale du dépôt, où il
a été placé en obsen,ation. Depuis
quelque temps, on remarquait dans
son entourage ses réactions impulsives
■ et brutales. Marcel Juguet a même me-
nacé diverses personnes de leur « faire
leur affaire ». Il a été appréhendé
alors qu'il rôdait près du domicile de
quelqu'un qu'i1 avait menacé.
PARIS. — A la recherche de la fa-
mille Bacquié. — La Société privée
de Banque s'est portée partie civile
dans l'information ouverte contre Ro-
bert Bacquié et son père, qui déro-
bèrent^ 6 millions de titres apparte-
nant à l'éto,blissement et ,'enfuirent.
PARIS. — Le prix Montaigne a été
attribué à M. Robert Gaillard pour
son ouvrage « La Pédagogie, de Mon-
tai,ane à. Jean-Jacque,,, Rousseau ,.
NANCY. — Bambin brfilé vif. —
Profitait _ de l'inattention de ses pa-
rents, le jeune Bernard Marmots. cinq
ans. s'amusait à faire brûler du pa-
pier. Le feu se communiqua aux vête-
ments de l'enfant, qui, transformé en
torche vivante, succomba peu après.
NICE. — Hôte royal. — Le roi Gus-
tave de Suède est arrivé à Nice, où. il
séjournera trois semaines ou un mois.
VERSAILLES. — Premières désil-
lusions. — On a retrouvé la jeune Co-
lette Villard, 17 ans. qui avait quitté
le domicile paternel. à Versailles, pour
venir à Paris faire du cinéma. Ayant
. erré à travers la capitale, elle avait
fini par louer une chambre dans un
hôtel du Quartier Latin et, ne sa-
chant que faire, après plusieurs dé-
marches infructueuses, elle écrivit à
une de ses camarades, lui donnant son
adresse.
i TOULOUSE. — Le feu chez l'octo-
- génaire. — Un incendie s'est déclaré
3 chez M. Braut, U11 octogénaire impo.
- tent, à Pazieges. Or, parvint à sauvei
- le vieillard mais la maison, ainsi que
- des collections de grande valeur que
- M. Braut destinait au musée local.
r ont été détruites.
s TARBES. — Une trouvaille qui
8 fait plaisir. — A Séron, deux proprié.
taires, MM. Sarthou et Labourde, ont
i découvert deux vases enterrés, renfer-
e mant des m0nnaie, béarnaises datant
de 900 ans, frappées à Morlaas, sous
le règne de Centulle V, comte de Bt'
gorre, qui régna de 1050 à 1090.
MARSEILLE. — Les princes d'Italie
voguent vers le Maroc. — La prin-
cesse Marie de Savoie, fille du roi
d'Italie, et le prince de Bourbon-
Parme, ont quitté Marseille pour Ca-
sablanca, à bord du « Djenne n.
CHALONS-S.-MARNE. — L'exemple
des grands. — A Clessy, dix-sept élèves
de l'école sur dix-neuf ont fait la
grève, les parents étant mécontents
des méthodes éduoiatives en usaue.
L'inspecteur primaire étant venu par-
lementer avec les parents, un accord
a été réalisé et les enfants sont re-
tournés à l'école.
PERPIGNAN. — L'art à l'abri. —
A la suite d'un accord conclu entre le
président du Conseil, M. Negrin et
M. Jaujard, directeur du m.usée du
Louvre, plusieurs caisses contenant des
toiles de maîtres provenant des musées
espagnols sont arrivées à Perpignan.
Ces chefs-d'œuvre seront confiés à la
garde de la SDN, en attendant de pou-
voir réintégrer les musées espagnols.
RENNES. — La tête d'un assassin
est tombée. — Maurice Pilorge,
condamné à mort pour avoir tué, le
5 août dernier, à Dinar d, le Mexicain
Escudero, a, été exécuté par M. Des-
fourneaux. premier aide et collabora-
teur habituel de M. Deibler.
PONTOISE. — Funeste rencontre.
— A Eo.Mbo?tMe. une collision s'est pro-
duite entre un cami011 chargé de
pierres et une motocyclette. Le conduc-
teur de la motocyclette, M. Cigolla, a
été tué. Mme Blondel. qui se trouxm.it
derrière l'Li, ainsi que le chauffeur
du camion, .11. Gentil, ont été sérieu-
senlent blessés.
BORDEAUX. — Une perquisition
chez la mégère. — Une perquisition
a eu lieu 071 bar Il Chez J ea:n ,, rue
des Faures, où la femme Elisabeth De-
courneau habitait avec son mari qu'elle
tua, ainsi que sa mère. Divers objets:
papiers d'affaires, lettres, trois revol-
vers, des produits pharmaceutiques
ont été saisis.
DISCOURS ET REUNIONS
PARIS. — L'Association des Lau-
réats au Concours général a donné
son déjeuner traditionnel de la Saint-
Charlemagne. M. A ndrp Maurois, de
l'A cadpmie, Q. fait une cait.,,erie.
PARIS. — Les intérêts français en
Espagne. — Le conseil national de la
Fédération des Anciens Combattants
résidant hors de France a. émis un
vœu invitant le gouvernement à se
préoccuper de faire indemniser les
Français résidant en Espa.gn e des d01n-
mages qu'ils ont subi du fait de la
guerre civile.
PARIS. — Pour la natalité fran-
çaise. — M. Boverat, président de
l'Alliance nationale contre la dépopu-
lation, a fait une conférence à l'A co,-
démie des Sciences morales et poli-
tiques sur la, situation démographique
française. M. Boverat a, préconisé une
campagne pour faire connaître la vé-
rité 011 pays et des mesures pour amé-
liorer la condition matérielle des fa-
milles ayant des enfants. M. Boverat
a réclamé des mesures contre tes pro-
fesswirnels de l'avortement,
PARIS. — Le comité France-Syrte-
VJ jn .? élu son comité directeur.
M. de Monzie est président.
PARIS. — Le Syndicat national
des Journalistes confédérés a tenu
son assemblée annuelle. Après adop-
; tio-n des rapports, une protestation a
été votée contre des atteintes portées
à la liberté de la presse et de la radio.
TRIBUNAUX
DOUAI. Quinze ans de travaux
pour avoir tué sa femme. — La Cour
d'assises du Nord a condamné à quinze
ans de travaux forcés et dix ans d'in-
terdiction de séjour Adolphe Lefebvre
qui, le Z3 septembre 1938, avait tué sa
femme à Jeumont.
LYON. — Adam gagnait à la lo-
terie. — Un conducteur de tramways,
Adam, qui falsifiait des billets de la
Loterie na.tio%al.e, a comparu devant
le tribunal correctionnel, qui l'a
condamné à six mois de prison avec
sursis.
FRANCE D'OUTRE-MER
RABAT. — Le résident général et
l'amiral passent une revue. — Une
prise d'armes a eu lieu à Marrakech,
en présence de l'amiral Darlan et du
général Noguès. Les troupes étaient
commandées par le général Fougère.
Un déjeuner a été offert ensuite en
l'honneur de l'amiral Darlan par le
résident général, qui est rentré ensuite
à Rabat par avion, tandis que l'amiral
Darlan retournait à Casablanca où
l'attendait le croiseur « Bertin ».
TUNIS. — Expulsion du docteur.
— Un médecin italien, le docteur
'Mancino. a été expulsé de Tunisie. Il
a été embarqué à bord d'un paquebot
italien pour Palerme. On ,cro'it que
-le docteur Mancino se livrait à des
menées antifrançaises.
TUNIS. — Allah est grand ! —
Une pluie abondante et bienfaisante
tombe en Tunisie, où les paysans se
réjouissent, car on p-o-uvait craindre
que. par suite de la sécheresse, les ré.
-coltes soient fortement ,c.ompromiseg.
ETRANGER
LONDRES. — Un fiston qui ne
Neville Chamberlain, fils unique du
premier ministre, vient d'être promu
second lieutenant au 69" régiment de
défense contre avions de l'armée ter-
ritoriale.
LONDRES. — Les juifs américains
et la Palestine. — Le D' Wise, prési-
dent du groupe juif américain, est ar-
rivé à Londres pour suivre la confé-
rence palestirdenne. convoquée pour
in arc] i.
LONDRES. — L'amiral lord Chat-
fiel d, nouveau ministre de la Coordi-
nation de la Défense, venant des In-
des, est arrivé à Southampton.
CHUNGKING. — La guerre en
Chine. — Une trentaine de navires de
guerre japonais se trouvent mainte-
nant. dans ?ef parages de l'île Wa.t-
chéou, dans le golfe du Tonkin. Plus
de 20.000 soldats nippons occupent l'île.
De nombreux habitants auraient été
fusillés pour avoir tenté de 8'enfuir.
Dans l'est du Shansi, au nord du
fleuve J avne. ainsi que dans la région
rie Hsinyang, de violents combats se
poursuivent. Le calme règne sur le
front du centre, en raison du mauvais
te?i?,ps. A Tie??tsin, les Japonais ont
fait fermer la, gare desservant la
concession française, obligeant les
voyageurs à descendre à la. précédente.
CHUNKING. — La Chine deman-
dera-t-elle la paix ? — Les Nippons
cherchent à fomenter un mouvement
pacifique en Chine, adressant, à cet
■ effet, des télégrammes à diverses per-
. sonnalités chinoises, par exemple au
maréchal Ou-Pei-Fou, pour les inciter
à demander la paix.
BERLIN. — Entrevue anglo-alle-
mande. — Le D' Ley, chef du Front
du Travail, qui se rend demain à
Londres, aura une entrevue avec M. N.
Chamberlain.
BERLIN. — Les changements conti-
nuent à la Reichsbank. — MM. Ehr-
hardt et Blessing, membres du comité
directeur de la Reichsbank, viennent
d'être relevés de leurs fonctions et
remplacés par M. Lange, directeur au
ministère de l'Economie, et Bayrhof-
fer, du ministère des Finances.
BERLIN. M. Goebbels n'aime
pas les chansonniers. — Faisant al-
lusion à la décision prise contre cinq
chansonniers qui s'étaient permis de
faire de l'humour à propos des grands
travaux de Berlin, M. Goebbels écrit,
dans le « Vœlkischer Beobachter »,
qu'ils pourraient aller maintenant à
la frontière de l'Ouest pour travailler
aux fortifications au lieu de passer
leur temps à « amuser le club de ceux
qui disent non ,.
BERLIN. — Le Reich veut justifier
la tension américano-allemande. —
On s'attend à la publication d'une
note officielle sur les relations entre
le Reich et les Etats-Unis. On présume
que ce texte fera allusion aux récentes
déclarations de M. Roosevelt et au
refus des autorités américaines de li-
vrer de l'hélium au Reich et de laisser
survoler son territoire par les lignes
aériennes allemandes.
NAPLES. — Accident mystérieux
en Italie. — Le correspondant du
« Daily Express » indique qu'un acci-
dent serait survenu jeudi au destroyer
italien « Vezzo », mais que les jour-
naux de la péninsule reçurent l'ordre
de n'en rien dire. Le « Daily Mail ."
parle « d'un désastre à Naples » mais
ajoute qu'il n'a pas de détails.
ROME. — Général d'escadre pour
service en Espagne. — M. Mussolini
vient de faire connaître personnelle-
ment au général Bernasconi, chef de
l'a.viatio,n légionnaire en Espagne, qu'il
était nommé général d'escadre pour
mérites de guerre.
ROME. — Les Allemands en Ery-
thrée italienne. —- Une mission scien-
tifique allemande disposant d'un ma-
tériel important, est arrivée à Mas-
saoua. Cette mission visitera l'Afrique
orientale italienne et l'Afrique équa-
toriale.
ROME. — Mamours italiennes à
la Pologne. — C'est le 25 février que
le comte Ciano se rendra à Varsovie.
JI. Ciano pourrait s'arrêter à, B(,rlin
et -avoir des entrevues avec M. Hitler
et M. von Ribbwntrop. et, au reto,ur,
il passerait à Praaue. La presse ro-
maine exprime ses sympathies envers
les dirigeants p-o'lonais, en raison de
l'intérêt qu'ils portent aux revendica-
tions italiel?nes.
JERUSALEM. — Et la « fête » fut
troublée. — Plusieurs chefs arabes
tenant « un conseil de guerre » près
de Nazareth ont été arrêtés par les
autorités britanniques.
NOUVELLE-DELHI. — L'émancipa-
tion des femmes aux Indes. — La
session de l'assemblée centrale des
Indes va être saisie d'un projet de loi
tendant A autoriser les femmes à de-
mander le divorce. Jvsqu'ici, seuls les
hommes pouvaient le faire.
BELGRADE. — La crise ministé-
rielle yougoslave. — Le Cabinet
yougoslave a démissionné à la suite
de la démission de cinq ministres,
dont les deux croates et les deux slo-
vènes. La crise était latente depuis
les dernières élections, des divergences
de vues s'étant manifestées au sein du
gouvernement à propos de la question
croate. On s'attend à la constitution
d'un Cabinet d'union nationale avec
la participation de l'opposition serbe
et croate, et sous la présidence de
M. Korochetz, chef des Slovènes.
C'est M. Tsvetkovitch qui a été chargé
par le prince régent Paul de former
le nouveau gouvernement.
PRAGUE. — Tout a une fin. —
L'état d'alerte proclamé en Tchéco-
slovaquie en septembre dernier sera
levé le 28 février. Le général Krejci
cesse d'être le chef suprême de l'armée
pour redevenir chef de l'état-major.
PRAGUE. — Troubles en Ukraine.
— Des troubles se seraient produits
en Ukraine Carpathique, à 1-a suite du
Teto'u.T à Chust du général Prehla.
L'état de siège aurait été proclamé.
Dans les milieux officiels, on dément
ces rumeurs, mais on admet qu'il
existe une certaine tension.
VARSOVIE. — Les obus explosent.
— Une explosion s'est produite à l,a
pyrotechnie de Pecik, dans un atelier
de chargement d'obus. Quatre o-u-
vriers ont été tués, et douze sérieu-
sement blessés.
VARSOVIE. — Les Polonais ont
maille à partir avec les Ukrainiens.
— De graves bagarres se sont pro-
duites à Kolokolin, en Galicie orien-
tale, entre Ukrainiens et Polonais. Les
agents ont du faire usage de l'arme
blanche et arréter dix-sept personnes.
TOKIO. — Nouvelles escarmou-
ches nippo-soviétiques. — Les jour-
naux japonais affirment que des sOll-
dats soviétiques ont, par trois fois,
pénétré en territo,ire mandchou, mais
que, à chaque fois, ils furent repous-
sé s.
BUCAREST. — Le prêtre roumain
meurtrier. — On a arrété, à Cernica,
1ln prêtre, l'abbé Dimitresco, coupable
du meurtre de sa belle-fille. Les poli-
ciers l'obligèrent à avouer son crime
en lui disant que sa femme l'avait dé-
noncé, ce qui était faux. Le prêtre cri-
minel avait enterré le corps dans une
cour de ferme.
HAMBOURG. — Un Allemand
compliqué. — La Cour criminelle de
Hambourg a commencé le procès de
Heinrich Ulrich, un alcoolique âgé de
40 ans, père de cinq enfants. qui avait,
en outre. une fille adoptive, enfant
naturelle de sa, femme. En octobre
dernier. à la suite de nombreuses que-
relles motivées par les relations cou-
pables qu'Ulrich entrètena-it avec sa
belle-fille, l'accusé a tué sa femme à
coups de hache et a enfermé le ca-
davre dans un garde-manger attenant
à la riiisine.
BRUXELLES. — Après l'agression
contre M. Spaak. — Le baron d'Ane-
tan. qui avait été arrêté à la. suite de
l'agression commise contre M. Spaak.
a été trouvé porteur d'iin éclat de
béton. Il est passible, ainsi que les
autres inculpés, de 8 jours à 6 mois
de prison et de 25 à 200 fr. d'amende.
WASHINGTON. — La livraison
des avions américains à la France
équivaut à une alliance. — Le dé-
puté Hamilto-n Fis-ch a dë.daT.ë que
les adversaires de la politique du pré-
s id,,, n Roosevelt étaient cependant
d'acco'rd avec lui po'ur combattre tou-
tes les idéologies étrangères, ,c.o-mm u.
nisme ou fascisme, tendant à s'im-
planter aux Etats-Unis. Par contre,
M. Fisch s'est déclaré ennemi de li-
vraisons d'avions à la Fra'n-ce, « car
cela équivaut, d'après lui, à une ail-
liance ».
BUDAPEST. — Loi martiale en
Hongrie. — La. loi martiale a été dé-
crétée à Budapest en raison des san-
glantes manifestations antisémitiques
qui se sont déroulées avant-hier.
LE TEMPS
Région parisienne. — Temps froid
et sec. Belles éclaircies, surtout dans
l'après-midi. Maximum de tempéra.
ture : 4°.
THEATRE
RIDEAU de MONTMARTRE
Sous la direction de Mme Clara
Bizou, le « Rideau de Montmartre »
vient de naître. Frère cadet du
Grand-Guignol, il s'est installé rue
de Douai et son premier spectacle,
savant mélange de rire et d'épou-
vante, est excellent.
L'Egorgeur, deux actes de M. Henri
Hubert, rend fort bien l'atmosphère
lourde et pesante des ports du Nord.
Un monstre, échappant à la police,
rôde et tue; par vengeance, une jeu-
ne femme lui livrera une nouvelle
victime. L'auteur se tire avec tact
et bonheur de ce sujet difficile. Mme
Maxa fait une rentrée appréciée, par-
faitement entourée par Mlle Tour-
nier-Leclerc, MM. Léo Peltier, Henri
Villa, Georges Vallée.
Dans Nuits corses, sur le thème du
bandit d'honneur attaqué par les
gendarmes, les auteurs, MM. Char-
les Hellem et Pol d'Estre, ont su bâ-
tir un drame impressionnant, très
bien interprété par Léo Peltier, G.
Vallée, Mlles Paulette Cart et Tour-
nier-Leclerc.
Quant à Mme Clara Bizou, elle
fait montre de toute sa fantaisie
coutumière en deux comédies fort
amusantes. L'une, Reconnaissance,
de MM. Roy et Charles Oulmont,
met en scène un vieil amoureux et
sa jeune maîtresse qu'il « recon-
naît » pour sa fille, pris d'un sou-
dain et bien tardif désir de pater-
nité; l'autre, La Madone du milieu,
de M. Georges Delamare, est une
charge sur les jeunes femmes du
monde qui cherchent à se donner
des airs affranchis. Autour de Mme
Clara Bizou, Mlle Yette Nolac, MM.
Léo Peltier, Vallée et Henri Villa se
dépensent joyeusement et avec hu-
I mour.
J. B.
Matinées du dimanche 5 février
THEATRES
Antoine 3 h.
Arts 3 h.
Atelier 3 h.
Athénée 3 h.
Bffes-Paris.... 3 h.
Capucines ... 3 h.
Com. - Franc. 1 h.
~h. de Roch. 3 h.
?hâtelet 2 h.
Déjazet 3 h.
Empire 3 h.
Etoile 3 h.
George-VI .... 3 h.
Gd-Guignol... 3 h.
Mathurlns ... 3 h.
1 Mtchel 3 h. 15
Montparn.... 3 h.
Nouveautés .. 3 h.
Ddéon 3 h.
:Euvre 3 h.
Opéra-Corn.... 2 h.
°'a)ats - Royal 3 h.
>te-St-Martin 2 h 45
Rid. Montm. 3 h.'
St-Oeorges 3 h.
Th. de Paris 3 h.
Variétés 3.h.'
i Vx-Colomb... 3 h.
MUSIC-HALLS
A.B.O. 3 h.
Alcazar 3 h.
Bobino 3 h.
Cas. de Paris 3 h.
Européen .... 3 h.
Folies-Berg.. 3 h.
Mayol 3 h.
Petit - Casino 3 h.
CABARETS
Dav. Républ.. 3 h.
Coucou 3 h.
Lune - Rousse 3 h.
Perchoir 1 3 h.
CIRQUES
Hiver 3 h.
Medrano 8 b.
BALS. DANCINGS
Athénien 3 h.
Bal Wagram. 3 h.
3ans. Paris... 3 h.
Elys.-Montm.. 3 h.
Le Chantilly. 3 h.
Mimi - Pinson 4 h.
Tal-iiti .~ ...... 3 h.
Concert symphonique le 7 à 20 h. 30
salle du Conservatoire. L'orchestre na,.
tional des P.T.T., dirigé par M. H;G.
Pensis. jouera Bruckner, Jarnak,
Fauré, Leo Werner.
Les programmes
Opéra. — Relâche.
Opéra-Comique. — 13 h. 30 : Werther;
20 h. 45 : Mme Butterfly.
Comédie-Française. — 14 h. 30 : Cyrano
de Bergerac; 21 h. : Asmodée.
Odéon, 20 h. 45. — Pelléas et Mélisande,
x
Antoine, 21 h. — La Fille Elisa.
Arts, 21 h. — Sur les marches du Palais.
Athénée, 21 h. — Le Corsaire.
Atelier, 21 h. — La Terre est ronde.
Bouff.-Paris., 20 h. 45. — Parents terribles,
Capucines, 21 h. — Un vol rue de la Paix.
Châtelet, 20 h. 30. — Le coffre-fort vivant.
Daunou, 21 h. — Le Nid.
Déjazet, 21 h. — Le P'tit Frère.
Empire, 21 h. — Le Mar. de Mlle Beulem.
Etoile, 21 h. — Doyen des Enf. de Chœur.
Ch.-de-Rochefort, 21 h. — Noces de Sang.
Gaîté-Lyrique. — Relâche.
George-VI (7, r. L.-le-Gr.). — J'ai 17 ans.
Grd-Guignol, 21 h. — L'Horrible torture.
Gymnase. — Relâche.
Madeleine, 21 h. 15. — Un monde fou.
Marigny. — Relâche.
Mathurins, 21 h. — La Mouette.
Michel, 21 h. 20. — Les Jours heureux.
Michodière, 20 h. 45. — Trois Valses (rep.).
Mogador. — Relâche pour répétitions.
Montparnasse, 21 h. — Manon Lescaut.
Nouveautés, 20 h. 45. — Vive la France 1
Œuvre, 21 h. — L'Homme de Nuit.
Palais-Royal, 21 h. — Saisissez-moi !
Pte-St-Martin, 21 h. — Quand Madelon...
Rideau de Montmartre, 21 h. — L'égorgeur.
Saint-Georges, 21 h. — Duo.
Th. Pigalle, 21 h. — Vacances d'Apollon.
Théâtre de Paris, 21 h. — Les 3 Joseph.
Variétés, 21 h. — Revue des Variétés.
Vx-Colombier, 20 h. 45. — Première Légion,
Music-halls, Concerts. Cabarets
A.B.C. (M.S.). — Charpini, F. Oudart.
Abri (167, r. Montmartre). — Rimbaud
l'Enfant perdu.
Alcazar, 21 h. — Marseille mes Amours.
Bobino. — Ray Ventura et ses Collégiens.
Café Chantant (64, bd Clichy).- J. Bastia.
Cas. de Paris, 21 h. — Amours de Paris.
Caveau République. — Nouv. programme.
Coucou, 21 h. — Tea for... tous (revue).
Européen (M.S.). — Fred Adison, 10 vedet.
Folies-Berg., 20 h. 45. — Madame la Folie.
Mayol. — Beautés Nues... (revue).
Perchoir, 21 h. — Encadrons (revue).
Petit-Cas. (M.S.). — Georgel, Pierre-Albert,
Gita, Destanges, Wallers Gers. 12 n".
Bals, Dancings
Athénien. — J. soir; S., D. et F., m. et s.
Ambassadeurs (Ch.-Elys.). — M.S.: Danc.
Danseurs Parisiens (21 r. Cadet). — Dim.
et fêtes : mat. et soir.; Sam.: soirée.
Elys.-Montm. — M.S. (m. et v. exc.), danc.
Grande-Roue (m0 Rome).— Danc., attract.
Joker (r. Delambre). — Danc.; G. Nelson.
Le Chantilly (M. S.). — Danc., attract.
Mimi-Pinson. — Mat. 16 h.; Soir., 21 h.
Tahiti (3, pl. Clichy).- S. sf ma.; M. s. d.
Wagram. — J., S.; D. et F. m. et s.
Cirques, Attractions
Hiver. — L'Idole de Shanghai (pantom.).
Médrano. — Le Fils de Buffalo Bill.
Paris la nuit
Cabane Cubaine (r. Fontaine). 23 h.— Att.
Gypsis (20 r. Cujas). — Soirée inoubliable,
Melodys (r. Fontaine). — Unique à Paris-
Tabarin. — 21 h. : Dancing; 23 h. : Les
Heures sont belles.
TSF
Informations
11 50 Radio-Cité : « L'Auto > - Question
(J. Leulliot).
Emissions sportives
I MATCH FOOTBALL : SETE-METZ
(Depuis le Parc des Princes)
14 25 Radio-37.
14 7 Radio-Cité (A. Virot).
Ce soir, à 20 h. 50, au micro de
L' AUTO-RADI 0- LUXEMBOURG
« Du monde des Sports »
la rubrique de Robert PERRIER
Pour se distraire
13 Radio-Cité : « Sur le banc '1>, avec
Raymond Souplex et Jane Sourza.
16 30 Radio-Paris : La noce de Macaron.
17 15 Radio-Paris : Raiter.
17 30 Pa rÎs-P T.T. : Les bonnes vieilles
chansons de chez nous.
19 4 Radio-Paris : Relais de la B.B.C.
19 10 Cologne : Les dentelles de la reine,
opérette de J. Straus.
19 10 Francfort: Sang polonais, opérette
de Nedbal.
19 10 Sarrebruck: Le Pierrot d'or, opérette
de Goetze.
19 50 Radio-Cité : La journée des quatre
rossards.
20 5 Poste-Parisien : Les potins de Paris.
20 10 Radio-37 : Line Viala.
AUJOURD'HUI DIMANCHE A 20 H. 15
RADIO-CITÉ
FERNANDEL
et sa C* dans un
SKETCH - CONCOURS
avec l'Orchestre MICHEL EMER
500 francs de prix offerts par le
PASTIS JUNOD
20 30 Toulouse-Limoges : Retransm. de
l'Opéra-Comique: Mme Butterfly.
21 Radio-Cité : Retransm. du Théâtre
des Nouveautés: Vive la France.
21 5 Poste-Parisien : L'heure des ama-
teurs.
22 5 Radio-37 : Théâtre de la Rose des
Vents : Port aux rêves.
HIPPISME
Hier, à Vincennes :
PRIX DE PONTORSON
1. Nitouche III (Vrommant) .......G 15 »
au Haras de Ons-en-Br....P 8 »
2. Nénette R (J. L. Vîel).. P 22 50
3. Notre Williams (J. Mills) P 18 »
PRIX DE CARPENTRAS
1. Notre Sympath. (Al. Libeer)...G 28 »
à M. G. Rouchet P 7
2. Neptune III (Ch. Hanse) P 16 f.
3. Négus III (A. Forcinal) P ® 50
PRIX DE LAVAL
1. Léda II (Sourroubille) G 30 50
à M. A. Touche P 12 »
2. Marche-arrière (J. Moral) P 11
3. La Crau (C. Masson) P 9 50
PRIX JACQUES DE VAULOGE
1. Narciso (Bertho) G 30 »
à M. J. Larochette P 1" fi
2. Nas T (Ad. Tambéri) P 1?
3. Nell Rose (M. Capovilla) P }j? ?»
3. Norm. Idéale (Neveux) P 18
PRIX DE PAIMBŒUF
1. Mafalda (Riaud) G 8 50
à Mme Olry-Rœderer P °
2. Mon Rêve II (J. Vienne) P -a
3. Montana II (R. Delgove) P ^ 50
3. Marinette (A. Marie) P 80
PRIX DE PRIVAS
1. Kama Deva II (Chyriacos) G 107 '
à M. J. Van Ackère P
2. Kériman (P. Viel) P „® „ ,
3. Kapile (A. D'Haène) P 39 „
PRIX DE SARLAT
1. Lémont (M. Riaud) ,-G 6 5,>
à Mme Olry-Roederer P 2 en
2. L'Esp. de Maig. (Ed. picard)...P s
3. Kiss-me VI (A. Marie) p 1
x
Cet après-midi, à Vincennes, 13 h. Nos
pronostics :
Prix de Rocroi. — Niger B, Nab d'Ea.:NIn!
Prix de Granville. — Nymphe,
ve III..
Prix des Rouges-Terres. — KamakOura.
La Roque.
Prix de Copenhague. — Idaho, ®s|yv g.
Prix Emile Riotteau. — Mably, Me v
Prix de Vaumas. — Morose, Mousse
Prix de Douvres. — Montrond, Lant'P' s-
x
Cet après-midi, à Cannes, 13 h.
pronostics :
Prix des Glaieuls. — Clair de Lune V
Cuenca..
Prix de la Roquette. — Pont du nurd,
Le Farival. „ .
Prix de la Siagne. — Dark, IrishJ h rnffD-
Grande Course de Haies de canne ^
Ostéan, Bon Alliage..
Prix de la Napoule. —.Vinun^ , j^jibol.
Prix Chaumet. — Farfadette, MMiroso.
INFORMATIONS GENERALES
NE PAS SE TROUBLER QUOI QU'IL ARRIVE
Créera-t-on un "incident"
dans l'espoir de négociations?
La politique de non-intervention a
eu le mérite d'empêcher des compli-
cations graves. Le gouvernement fran-
çais s'est refusé à partager les crain-
tes de ceux qui voient le général
Franco subir l'influence des puissances
de l'axe en lui permettant d'établir
des bases menaçant les communica-
tions vitales anglaises et françaises,
en se liant au jeu diplomatique italo-
allemand. S'il en était autrement, une
personnalité aussi é m i n e n t e que
M. Léon Bérard ne se fût pas rendue
à Burgos, acceptant de faire, avec le
général Franco, la mise au point de
bon voisinage nécessaire. L'ERREUR
FUNESTE SERAIT DE REJETER LE
GENERAL FRANCO VERS L'ITALIE
EN SE REFUSANT A NEGOCIER
AVEC LUI. L'INCONNUE DEMEURE
TOUJOURS L'ATTITUDE GERMANO-
ITALIENNE.
Quoi qu'en ait dit le comte Ciano,
l'Italie n'a pas mobilisé pendant la
crise d,e septembre, le peuple italien
n'ayant eu, alors, aucune envie de
se battre pour l'Allemagne; celle-ci
— qui n'a pas oublié l'abandon, en
1915, de la Triplice par l'Italie — n'est
pas non plus très disposée à refaire
une mobilisation coûteuse en raison
d'une crise franco-italienne. L'Italie
et l'Allemagne sont suffisamment liées
par 'une alliance défensive, et_ l'on
peut penser qu'en dépit des affirma-
tions du ohancelier Hitler sur la fra-
ternité d'armes germano-italienne, le
Reich n'est nullement disposé à se
laisser actuellement entraîner dans
une guerre générale, CAR CE N'EST
QU'A CE PRIX QUE DES REVENDI-
CATIONS ITALIENNES « INCONSI-
D'EREES » DANS LA MEDITERRANEE
POURRAIENT PREVALOIR.
Qu'a déclaré vouloir le Führer ? Des
colonies, la liberté d'exporter, la res-
titution des anciennes colonies impé-
riales (sans aucune compensation, sous
prétexte qu'elles ont été « volées » au
Reich). Dans ces conditions, l'on ne
voit pas sur quelles bases une négo-
ciation pourrait s'engager avec les
nations mandataires. Admettant le
problème résolu par l'attitude d'une
Allemagne recouvrant ses anciennes
colonies, comment pourrait-elle les
exploiter, alors qu'elle manque de
main-d'œuvre, d'outillage, de matières
premières, de capitaux d'investisse-
ment ?
On en arrive alors à la conclusion
que le problème colonial est, pour
l'instant, un argument dont se sert
le gouvernement du Reich pour expli-
quer à son peuple que d'autres, « ceux
qui ne veulent pas lui rendre ses
colonies », sont responsables de sa
situation matérielle de plus en plus
difficile.
Car les dix millions d'Autrichiens,
de Sudètes n'ont apporté au Reich que
des territoires économiquement défi-
citaires en ressources alimentaires et
en matières premières.
M. Hitler pose au monde le dilemme
suivant : si vous voulez éviter une
guerre, les moyens de me satisfaire
se résument ainsi : 1° me restituer
un empire colonial correspondant aux
besoins de la Grande Allemagne; 2° un
contrôle économique total du centre
et du sud-ouest européen; 2° ouvrir lar-
gement tous les marchés mondiaux à
l'exportation allemande. C'est à la
réalisation de ce triple programme
que vise l'Allemagne. C'EST DANS
CE BUT QU'ELLE A REARME; C'EST
A CETTE INTENTION QU'ELLE A
FAIT DE L'ITALIE SON BRILLANT
SECOND, QU'ELLE N'ABANDONNERA
PAS PLUS QUE L'ITALIE NE
POURRA QUITTER LE SILLAGE
ALLEMAND. Mais cela est une œuvre
à longue échéance qui ne sera réali-
sable qu'à la condition que l'Angle-
terre, les Etats-Unis, la France y prê-
tent la main, CAR IL FAUT BIEN
TENIR POUR CERTAIN QU'ACTUEL-
LEMENT NI L'ALLEMAGNE NI
L'ITALIE NE SONT A MEME DE
SOUTENIR UNE GUERRE MIONDIALE
DE LONGUE DUREE.
Pour l'instant, l'Italie joue le pre-
mier rôle dans l'axe sans qu'il s'agisse
de guerre ; IL EST POSSIBLE QUE
BERLIN ET ROME SE PREPARENT
A PORTER AU MAXIMUM LA MISE
EN SCENE DESTINEE A INTIMIDER
LA FRANCE. Le Grand Conseil fas-
ciste, qui s'est réuni cette nuit, a
vraisemblablement entendu sur ce su-
jet un exposé du Duce.
UN « INCIDENT » CREE DE TOU-
TES PIECES NE SERVIRAIT A
L'ITALIE QUE DANS LA MIESURE
OU LES FRANÇAIS OUBLIERAIENT :
1° QU'ILS DOIVENT ETRE ETROITE-
MENT UNIS ; 2° QUE LEUR POSI.
TION EST D'AUTANT PLUS FORTE
QU'IL EST IMPOSSIBLE A L'ANGLE-
TERRE D'ADMETTRE UNE HEGE-
MONIE ITALIENNE EN MEDITER-
RANEE ; 3° QUE, MALGRE LA MilSE
AU POINT DU PRESIDENT ROOSE-
VELT, LE GOUVERNEMENT DES
ETATS-UNIS SOUTIENDRAIT DE
TOUTES SES FORCES, EN CAS DE
CONFLIT, LA GRANDE-BRETAGNE
ET LA FRANCE.
D. G. L.
S.O.S. NATALITE !
Moins de naissances
Plus de décès !
On se marie moins
On divorce davantage !
Mouvement de la population en
France au cours des neuf premiers
mois de 1937 et 1938 :
1937 1938
Naissances 471.150 466.742
Décès 471.130 494.107
Mouvement
comparé ....- +11 -27.365
Mariages ......... 202.811 200.160
Divorces ......... 17.677 18.134
La situation démographique de la
France demeure donc défavorable en
raison de la diminution persistante de
la nuptialité et de la natalité.
Les terroristes irlandais
menacent les parlementaires
Londres, 4 février. — Plusieurs députés
ont reçu des lettres anonymes les infor-
mant que si, au cours du prochain débat
parlementaire, ils se déclaraient défavo-
rables à la constitution d'une république
Irlandaise, la campagne de terrorisme
redoublerait d'intensité.
Le 13 janvier dernier, lord Halifax a
reçu une lettre le sommant de faire re-
tirer immédiatement les forces britanni-
ques de l'Eire, sous peine de nouveaux
attentats. Les premières bombes explo-
sèrent trois jours après.
La police a pris de nouvelles précau-
tions, et la visite du Palais de West-
minster • et du* château de Windsor par le
public, chaque samedi, a été supprimée
cette semaine. A propos des attentats
commis dans le métro, il a été procédé à
deux arrestations à. Liverpool et trois a
Manchester.
Au cours d'une perquisition au domicile
d'.un Irlandais, à Belfast, le police uslté-
riènne a découvert un document très
éompromettant qui a été communiqué à
la police anglaise. Ce document ferait
état d'attaques contre Buckingham Pa-
lace, le château de Windsor et divers
autres établissements britanniques.
On demande un ministère
de la Défense Passive
Le troisième congrès national de la
Défense passive, organisé par l'Union na-
tionale des officiers de réserve, les « as-
sistantes du devoir national t, la Oroix-
Rouge et divers autres groupements, s'est
ouvert à. la Sorbonne. Quatre-vingt-sept
villes françaises étaient représentées.
Après avoir assisté à la projection d'un
film sur la défense passive, les congres-
sistes ont été reçus à l'Hôtel de Ville par
M. Le Provost de Launay. L'après-midi,
les huit commissions se sont mises au
travail.
■ Un certain nombre de vœux ont été
adoptés, dont l'un en faveur de la créa-
tion d'un ministère ou sous-secrétariat
d'Etat à la défense passive, rattaché au
ministère de la Défense nationale. Les
divers services de la défense passive
devraient, selon les auteurs, être placés
sous l'autorité militaire et organisés par
légion, en liaison avec les autorités pré-
fectorales et mun ici paaes; les attribu-
tions de chacune devant être nettement
définies à l'avance; des officiers et sous-
Officiers de réserve dégagés de toute obli-
gation militaire devant être affectés aux
services de défense passive.
Les commissions demandent également
la création d'une police volontaire et
diverses autres mesures, qui seront sou-
mises ce soir à l'approbation de l'M-
semblée plénière. <
A ROME
Le Grand Conseil
fasciste s' est réuni
cette nuit
i
Rome, 4 février. — A peu d'ins-
tants de l'ouverture de la session du
Grand Conseil Fasciste, il semble
toujours que rien de sensationnel ne
doive y être décidé; on croit même
que le communiqué qui sera donné
cette nuit annoncera simplement
une nouvelle réunion de cet orga-
nisme.
Diverses questions intérieures et la
réforme scolaire figurent à l'ordre
du jour. Il est possible que l'organe
suprême du régime prenne acte de
la récente déclaration de solidarité
faite par M. Hitler et que le com-
muniqué final fasse état des der-
niers succès nationalistes en Espa-
gne, du discours de M. Chamber-
lain et de la situation internatio-
nale.
Dans les milieux informés, on don-
ne cependant à entendre que cela
est peu probable, et que le Duce ne
posera la question des « aspirations
italiennes » qu'une fois terminée la
guerre d'Espagne. Il ne faudrait donc
pas s'attendre à une déclaration de
M. Mussolini sur ces sujets.
L'action armée... « légale »
Borne, 4 février. — Etudiant ce soir
les « aspirations naturelles » de l'Ita-
lie, les Relazioni Internazionali met-
tent en parallèles les déclarations —
jugées conciliantes — de lM. Cham-
berlain et l'attitude « négative » de la
France.
Ce journal est ensuite d'avis que les
démocraties doivent capituler sur
l'idée, défendue par ebbes, cl'un non-
transfert de territoires et il ajoute :
« Contre les naturelles aspirations des
peuples, il reste une seule chose à
faire : en faciliter le développement
systématique; dans le cas contraire,
l'action armée devient légale. »
M. Rudolf Hess
répond aux déclarations
de M. Roosevelt
Berlin, 4 février. — Tous les jour-
naux allemands reproduisent à côté
du communiqué annonçant le renfor-
cement de l'armée de l'Air allemande,
des extraits d'un discours prononcé à
Dortmund par Rudolf Hess répondant
aux récentes déclarations de Roose-
velt.
L'orateur, après avoir annoncé que
les réalisations sociales du régime ne
pourraient se développer qu'avec len-
teur en raison de nécessités économi-
ques et militaires « inouïes ,, déclara
notamment : « Le national-socialisme
entend maintenir et garantir le bon-
heur vital du peuple allemand. Ni la
presse provocatrice, ni les mensonges
de la T.S.F., ni les débats parlemen-
taires ne changeront rien à cela.
Les excitateurs des démocraties euro-
péennes et d'outre-mer, eux non plus,
n'y changeront rien, même si leurs
spéculations et leurs affaires d'arme-
ment doivent en souffrir. »
LE PNEU DU MATIN1
Le fisc exigeant...
Le fisc a de singulières métho-
des dont les contribuables se plai-
gnent avec juste raison.
Si le rôle dies impositions est
mis en recouvrement avant le
1er mai, vous avez six mois de
délai pour payer; mais si vous re-
cevez votre feuille après le 30 sep-
tembre, vous devez vous acquitter
en totalité dans le mois qui suit
(art. 2 de la loi du 4 avril 1926).
Ainsi, le contribuable supporte un
handicap du fait que l'administra-
tion des Contributions Directes est
en retard dans son travail.
Un corvéable moyen peut encore
payer 1.000 fr. en six mois; mais
son budget ne lui permet pas de
verser cette somme d'un mois sur
l'autre, tant pis, il accueillera des
sommations avec frais. Et la mau-
vaise humeur de « casquer » déjà
lourdement se transforme en har-
gne devant tant d'incompréhen-
sion.
On nous demande pour quelles
raisons les impôts ne seraient pas
exigibles en douze mensualités,
puisque c'est le gain d'un an qui
est taxé. Nous transmettons cette
requête à M. Paul Reynaud après
la lettre du député Denais au mi-
nistre des Finances sur le même
sujet.
Un « tuyau », cher lecteur : si
le percepteur s'oppose à des dé-
lais, vous pouvez, en simple Jus-
ti.ce de Paix, donc sans frais, ob-
tenir, si vous êtes de bonne foi,
ce que l'administration vous re-
fuse. Apprenez à vous servir de
votre droit strict.
Pierre FONTAINE.
Le déficit diminue...
...soit, mais il subsiste
D'après un tableau comparatif du com-
merce extérieur en janvier 1938 et 1939
publié, les importations se sont élevées à
3.977.560.000 francs, en augmentation de
92.560.000 francs, mais en diminution en
poids de 887.350 tonnes.
Les exportations ont atteint 2 milliards
819.989.000 francs, en augmentation en
valeur de 380.851.000 francs, mais en di-
minution de poids de 842.056 tonnes.
Le déficit, en janvier 1939, est de 1 mil-
liard 157.571.000 fr. contre 1.445.862.000
francs en janvier 1938.
Grave incident naval
anglo-japonais
Tokio, 4 février. — L'agence Domel
annonce que le service des douanes japo-
naises a saisi à Tsing-Tao le cargo bri-
tannique Yungcheng, qui avait une im-
portante cargaison d'argent en barres
destinée aux Chinois. Mais le croiseur
britannique Birmingham intervint et en-
voya à bord du Yungcheng un détache-
ment de marins, qui saisit les papiers du
bord, empêchant toutes investigations des
Japonais. Les douaniers nippons qui ten-
tèrent de monteT à. bord du Birmingham
en auraient été empêchés par la force.
Les relations anglo-nippones sont à
nouveau tendues à la suite de cet inci-
dent.
La même agence signale que deux va-
peurs norvégiens, le Haita et le Hafthor,
ont également été saisis à Tsing-Tao.
Les nationalistes à Gérone
Plus de mille victimes à Figueras. - Les incidents
se multiplient en territoire français frontalier
Burgos, 4 février. - Des forces ap-
partenant au corps d'armée de Na-
varre sont entrées ce matin à Ge-
rone ; cette ville est située sur la ligne
de Barcelone à Port-Bou. Le général
Bitozzi, commandant la division ita-
lienne « Littorio », a été blessé à la
jambe par une balle. L'attaque et la
prise de Gerone ont duré exactement
une demi-heure. Encerclée par les lé-
gionnaires, l'armée de Maestrazgo et
les Navarrais, Gerone tomba à 10 h. 30.
La prise de Gerone a été accueillie
avec satisfaction en Espagne nationa-
liste. On y a fait de nombreux pri-
sonniers et saisi un important maté-
riel de guerre. Les forces franquistes
sont maintenant à trente kilomètres
de la frontière française.
En 44 jours d'offensive, toutes les
capitales et la presque totalité du
territoire catalan ont été pris. Au
nord, Serah a été occupé.
Après la prise de Gerone, des pa.
trouilles nationalistes ont rejoint un
détachement républicain, emmenant
des prisonniers de guerre vers la fron-
tière française. Les prisonniers ont
été délivrés et leurs gardiens capturés.
Carnage à Figueras
Perpignan, 4 février. — Le bombar-
dement de Figueras, hier soir, par
vingt avions nationalistes, aurait fait
plus de mille fugitifs.victimes dans la ville,
encombrée de
Les hommes valides sont refoulés
Perpignan, 4 février. — Tandis que les
femmes et les enfants continuent à en-
trer en France par petits groupes, les
autorités ont procédé au refoulement de
plus de 2.500 militaires espagnols réfugiés
en France, ainsi que des civils valides.
Escortés par des dragons et des fantas-
sins armés, les Espagnols repassèrent la
frontière au Perthus, sans manifester le
moindre enthousiasme. Le service d'ordre
à la frontière a encore été renforcé.
Un groupe de douze cents miliciens
gouvernementaux espagnols est arrivé a
Bayonne pour être transféré en Espagne
nationaliste. Le « ramassage » des émi-
grants continue. Ils sont rassemblés au
Boulou, et l'on y procède au triage des
hommes valides âgés de moins de cin-
quante ans. Certains de ces derniers ont
demandé à passer en zone nationaliste.
Insécurité
Un sous-officier vaguemestre de la garde
mobile a été attaqué et blessé près du
fort de Bellegarde par un inconnu qui
l'attendait, dissimulé dans un fourré. Des
coups de feu ont été tirés sur un camion
rentrant en France, et, hier soir, la voi-
ture. du commandant Faliu, de la garde
mobile, a essuyé plusieurs coups de fusil
près de Saint-Jean-des-Albères.
Ce matin, des inconnus ont tiré des
coups de revolver sur un poste de gardes
mobiles, près du cimetière du Perthus,
LES LAIDEURS SOCIALES
Les « carambouilleurs » étendaient leur activité
sur toute la France et brisaient les scellés
La police a arrêté Eugène WiÙJlmann,
Louis Adelin, Emile Naillat, André Blard
et Emile Cnudde, tous titulaires de plu-
sieurs condamnations et repris de jus-
tice, qui se livraient depuis plusieurs an-
nées à un vaste trafic dç « caraimbouil-
lage » à Paris, en banlieue ou en pro-
vinée. ■
Dans les magasins qu'ils exploitaient :
boulangeries, restaurants, moulins, épice-
ries, ameublement, etc., ils faisaient venir
des marchandises, qu'ils ne payaient pas,
bien entendu, mais qu'ils revendaient à
vil prix.
Quand ils faisaient faillite, ils brisaient
les scellés, s'emparaient des marchandi-
ses et les chargeaient sur des camions.
La police recherche Georges Cnudde,
ohef de l,a bande, qui est en fuite, ainsi
que son amie, la veuve Juliette Garnier.
Voleur et incendiaire à 13 ans
Fontenay-le-Comte, 4 février. — On a
appréhendé un gamin de 13 ans, qui avait
dérobé une montre à son patron, M. Gri-
ma ud, cultivateur, et l'avait jetée dans
un champ. Interrogé par le commissaire
de police, le garnement déclara être l'au-
teur d'un incendie qui, en septembre der-
nier, anéantit une grange au lieu dit La
Folie. Cette grange appartenait à Mme
Larignon et contenait vingt tonnes de
foin et un important matériel agricole.
Le jeune incendiaire donna lui-même
l'alarme. En raison de son âge, il a été
laissé en liberté.
Encore une brute qui frappait
un bambin de 3 ans
Rambouillet, 4 février. — Sylvestre Tri-
bouillois, habitant une roulotte près
d'Ablis, a été arrêté. Cet individu frap-
pait son fils, âgé de trois ans, avec une
telle brutalité que l'enfant dut être trans-
porté à l'hôpital.
L'attrait de la Banque de France
Jonzac, 4 février. — Des malfaiteurs
ont fracturé la porte et une des fenêtres
de l'agence de la Banque de France à
Jonzac. Surpris par un voisin, ils s'en-
fuirent sans avoir pu mener leur entre-
prise à bien.
Ils étaient cinq
qui voulaient de l'argent
Bordeaux, 4 février. — Cinq mauvais
1 garçons, Léonard, Vigneau, Pittaud, Mo-
g-uer et Darphin, ainsi que leurs « da-
mes », toutes Inscrites sur les registres :
de la police, ont été incarcérés. Ces indi-
vidus avaient obligé la patronne d'un
établissement spécial de Périgueux à leur
remettre de l'argent, sous la menace. Ils
avaient également assailli une des col-
lègues de leur victime, à La Rochelle,
mais celle-ci ne s'était pas laissée faire.
Un cambrioleur espagnol
« donné » par son amie
L'Espagnol Louis Ribes, 34 ans, déjà
condamné à deux ans de prison pour vol
à Bagnères-de-Bigorré, coupable d'avoir
commis deux cambriolages' à Paris, a été
mis sous les verrous. Cet individu avait
été surpris, le 28 décembre dernier; ten-
tant de fracturer la porte d'un logement,
boulevard Jourdan. Il parvint à s'enfuir,
mais son amie, qui l'aidait, Paulette Phi-
lippe, 19 ans, avait été appréhendée par
des voisins.
Le crime d'un rôdeur
Rodez, 4 février. — Près de Durenque,
on a découvert, dans un chemin rural, le !
cadavre de M. Marius Durand, proprié- !
taire à Lacave. On suppose qu'il s'agit
d'un crime de rodeur. M. Durand portait
de profondes blessures au visage.
Une tragique belote
Dans l'appartement de Lucien Paris,
9, cité de l'Avenir, au cours d'une par-
tie de belote avec un ami, Jean Dodissart,
ce dernier, qui perdait sans arrêt, se
fâcha. Lucien Paris, qui n'est pas un
homme particulièrement patient, frappa
son camarade de plusieurs coups de cou-
teau. II a été arrêté.
Des officiers italiens
malmenés à Panama
Panama, 4 février. — Des manifestations
anti-italiennes se sont déroulées à Pa-
nama, à l'occasion de la relâche dans ce
port des croiseurs Duca-d'Aosta et Euge-
nio-di-Savoïa. Des manifestants portaient
des pancartes portant les mots : « A bas
les fascistes ! », « Mort à Mussolini ! »,
« Vive Roosevelt ! ». Des officiers ita-
liens ont été quelque peu malmenés. Une
arrestation a été opérée.
... ENCORE PLUS VITE
PARIS
M. Georges Bonnet, ministre des
Affaires étrangères, a conféré avec S1r
Eric Phipps, ambassadeur britannique.
L'ambassadeur de Grande-Bretagne
et lady Phipps ont offert un dîner en
l'honneur de lord et lady de la Warr.
M. Bastid, ancien ministre français
du Commerce, se rendra à Sofia. en
Bulgarie, dans quelques jours.
La mission de M. Léon Bérard. —
Après une réception à l'Hôtel de Ville
de Bilbao. réception au cours de la-
quelle il reçut de précieux cadeaux,
M. Léon Bérard déjeuna dans l'inti-
mité avec quelques personnalités espa-
gnoles et françaises. Il visita des
usines et reprit la route de Burgos où
il est arrivé dans l'après-midi.
Ceux qui « rougissent ». — Dans
une promotion de la Légion d'honneur,
-au titre du ministère des Affaires
étrangères, relevons les noms de MM.
Chastenet de Castaing, directeur du
« Temps ", au grade de commandeur ;
parmi les chevaliers : Mgr Beaussart,
évêque auxiliaire de Paris; Mgr Bur-
quier, évêque de Bethleem et Mme El-
vire Popesco, artiste dramatique.
Le tirage de la 21 tranche 1939 de
la Loterie Nationale aura lieu le 21 fé-
vrier. à 17 heures, à Paris.
La date de l'élection présiden-
. tielle n'est pas encore fixée. — Le
président du Sénat, M. Jeanneney,
également président de l'Assemblée
Nationale, _a indiqué qu'il est d'usage,
depuis 1885, qu'une conférence entre
les présidents des deux assemblées et
le Président du Conseil fixe la. date
de cette élection. « Jusqu'à présent,
conclut M. Je-ann,eney, ni M. Herriot
ni lui n'ont été pressentis par le gou-
vernement sur la date éventuelle du
Con,7rès. »
L'Académie des Beaux-Arts % en-
tendu un exposé de M. Adolphe Bos-
e,h&t. sur les démarches qu'il a entre-
prises auprès des pouvoirs publics
. pour tenter de sauver certains chefs-
d'œuvre espagnols, qui risqueraient
d'être anéantis dans la guerre -civile.
M. Texier a dénoncé la faiblesse de l,a
législation sur la protection des sites
pittoresques ou des lieux histari-ques.
Nominations dans la marine mili-
taire. — Le vice-amiral Decoux, du
port de Toulon, est nommé au com-
mandement en chef des forces navales
d'Extrême-Orient. Il quittera Marseille
le H avril pour rejoindre son.poste. Le
co,n,tre-amirn,l Terroux. du port de
Cherbourg, partira de Marseille à la
même date pour prendre le comman-
dement de la marine en Indochine.
Le contre-amiral Derrien. de Lorient.
est nommé au commandement de la
31 escadre légère. Le contre-amiral
Sable, de Cherbourg, prendra le com-
mandement de la marine au Maroc à
partir du 14 avril également.
LE PARLEMENT
En faveur de l'agriculture, M. Per.
not a déposé au Sénat une proposition
invitant le gouvernement à faire vo
ter un projet de loi en faveur d'unt
aide à la famille paysanne. M. Per
'not demande que l'on institue un ré
gime définitif des allocations fami
liales, le prêt au mariage et l'obliga
tion du contrat de travail en faveu
de fils de cultivateurs âgés de plu
de 18 ans et continuant à aider leur
pa,rents.
Le groupe d'Europe centrale, réun
.iJ la Chambre, a entendit un exposé d
M. Ferasson, président de la Chambre
de Commerce, sur l'évolution des rap-
ports économiques franc o-allemands.
Le groupe a chargé plusieurs de ses
membres de présenter' diverses sugges-
tions au ministre des Affaires étran-
gères, en vue de développer les
échanges franco-allemands.
FAITS DIVERS
PARIS. — L'ex-magnat du pétrole
est mort. — Sir Henry Deterding est
mort hier après-midi à Saint-Maufice,
d'une crise cardiaque.
PARIS. — Ne l'avez-vous pas ren-
contré ? — Jacques Leriche, demeu-
rant 99. rue du Cherche-Midi, a dis-
paru du domicile de ses parents de-
puis jeudi matin. Il est âgé de 13 ans
et mesure 1 m. 65. Il portait un c-o-s-
tume vert avec •culotte de golf.
PARIS. — Liberté contre argent.
— L'inspecteur principal Rakowski,
arrêté pour o,rot')' livré à l'Italien Bel-
lavia des fiches concernant des compa-
triotes établis en France, a été mis en
liberté provisoire sous caution de
30.000 francs.
PARIS. — Le frère de Victor Ju-
guet deviendrait-il fou? — Le frère
de la victime de Giuseppe Resiale. Mar-
cel Juguet, un moment soupçonné
d'avoir tué Victor Juguet, puis relâ-
ché, vient d'étre arrêté et conduit à
l'infirmerie spéciale du dépôt, où il
a été placé en obsen,ation. Depuis
quelque temps, on remarquait dans
son entourage ses réactions impulsives
■ et brutales. Marcel Juguet a même me-
nacé diverses personnes de leur « faire
leur affaire ». Il a été appréhendé
alors qu'il rôdait près du domicile de
quelqu'un qu'i1 avait menacé.
PARIS. — A la recherche de la fa-
mille Bacquié. — La Société privée
de Banque s'est portée partie civile
dans l'information ouverte contre Ro-
bert Bacquié et son père, qui déro-
bèrent^ 6 millions de titres apparte-
nant à l'éto,blissement et ,'enfuirent.
PARIS. — Le prix Montaigne a été
attribué à M. Robert Gaillard pour
son ouvrage « La Pédagogie, de Mon-
tai,ane à. Jean-Jacque,,, Rousseau ,.
NANCY. — Bambin brfilé vif. —
Profitait _ de l'inattention de ses pa-
rents, le jeune Bernard Marmots. cinq
ans. s'amusait à faire brûler du pa-
pier. Le feu se communiqua aux vête-
ments de l'enfant, qui, transformé en
torche vivante, succomba peu après.
NICE. — Hôte royal. — Le roi Gus-
tave de Suède est arrivé à Nice, où. il
séjournera trois semaines ou un mois.
VERSAILLES. — Premières désil-
lusions. — On a retrouvé la jeune Co-
lette Villard, 17 ans. qui avait quitté
le domicile paternel. à Versailles, pour
venir à Paris faire du cinéma. Ayant
. erré à travers la capitale, elle avait
fini par louer une chambre dans un
hôtel du Quartier Latin et, ne sa-
chant que faire, après plusieurs dé-
marches infructueuses, elle écrivit à
une de ses camarades, lui donnant son
adresse.
i TOULOUSE. — Le feu chez l'octo-
- génaire. — Un incendie s'est déclaré
3 chez M. Braut, U11 octogénaire impo.
- tent, à Pazieges. Or, parvint à sauvei
- le vieillard mais la maison, ainsi que
- des collections de grande valeur que
- M. Braut destinait au musée local.
r ont été détruites.
s TARBES. — Une trouvaille qui
8 fait plaisir. — A Séron, deux proprié.
taires, MM. Sarthou et Labourde, ont
i découvert deux vases enterrés, renfer-
e mant des m0nnaie, béarnaises datant
de 900 ans, frappées à Morlaas, sous
le règne de Centulle V, comte de Bt'
gorre, qui régna de 1050 à 1090.
MARSEILLE. — Les princes d'Italie
voguent vers le Maroc. — La prin-
cesse Marie de Savoie, fille du roi
d'Italie, et le prince de Bourbon-
Parme, ont quitté Marseille pour Ca-
sablanca, à bord du « Djenne n.
CHALONS-S.-MARNE. — L'exemple
des grands. — A Clessy, dix-sept élèves
de l'école sur dix-neuf ont fait la
grève, les parents étant mécontents
des méthodes éduoiatives en usaue.
L'inspecteur primaire étant venu par-
lementer avec les parents, un accord
a été réalisé et les enfants sont re-
tournés à l'école.
PERPIGNAN. — L'art à l'abri. —
A la suite d'un accord conclu entre le
président du Conseil, M. Negrin et
M. Jaujard, directeur du m.usée du
Louvre, plusieurs caisses contenant des
toiles de maîtres provenant des musées
espagnols sont arrivées à Perpignan.
Ces chefs-d'œuvre seront confiés à la
garde de la SDN, en attendant de pou-
voir réintégrer les musées espagnols.
RENNES. — La tête d'un assassin
est tombée. — Maurice Pilorge,
condamné à mort pour avoir tué, le
5 août dernier, à Dinar d, le Mexicain
Escudero, a, été exécuté par M. Des-
fourneaux. premier aide et collabora-
teur habituel de M. Deibler.
PONTOISE. — Funeste rencontre.
— A Eo.Mbo?tMe. une collision s'est pro-
duite entre un cami011 chargé de
pierres et une motocyclette. Le conduc-
teur de la motocyclette, M. Cigolla, a
été tué. Mme Blondel. qui se trouxm.it
derrière l'Li, ainsi que le chauffeur
du camion, .11. Gentil, ont été sérieu-
senlent blessés.
BORDEAUX. — Une perquisition
chez la mégère. — Une perquisition
a eu lieu 071 bar Il Chez J ea:n ,, rue
des Faures, où la femme Elisabeth De-
courneau habitait avec son mari qu'elle
tua, ainsi que sa mère. Divers objets:
papiers d'affaires, lettres, trois revol-
vers, des produits pharmaceutiques
ont été saisis.
DISCOURS ET REUNIONS
PARIS. — L'Association des Lau-
réats au Concours général a donné
son déjeuner traditionnel de la Saint-
Charlemagne. M. A ndrp Maurois, de
l'A cadpmie, Q. fait une cait.,,erie.
PARIS. — Les intérêts français en
Espagne. — Le conseil national de la
Fédération des Anciens Combattants
résidant hors de France a. émis un
vœu invitant le gouvernement à se
préoccuper de faire indemniser les
Français résidant en Espa.gn e des d01n-
mages qu'ils ont subi du fait de la
guerre civile.
PARIS. — Pour la natalité fran-
çaise. — M. Boverat, président de
l'Alliance nationale contre la dépopu-
lation, a fait une conférence à l'A co,-
démie des Sciences morales et poli-
tiques sur la, situation démographique
française. M. Boverat a, préconisé une
campagne pour faire connaître la vé-
rité 011 pays et des mesures pour amé-
liorer la condition matérielle des fa-
milles ayant des enfants. M. Boverat
a réclamé des mesures contre tes pro-
fesswirnels de l'avortement,
PARIS. — Le comité France-Syrte-
VJ jn .? élu son comité directeur.
M. de Monzie est président.
PARIS. — Le Syndicat national
des Journalistes confédérés a tenu
son assemblée annuelle. Après adop-
; tio-n des rapports, une protestation a
été votée contre des atteintes portées
à la liberté de la presse et de la radio.
TRIBUNAUX
DOUAI. Quinze ans de travaux
pour avoir tué sa femme. — La Cour
d'assises du Nord a condamné à quinze
ans de travaux forcés et dix ans d'in-
terdiction de séjour Adolphe Lefebvre
qui, le Z3 septembre 1938, avait tué sa
femme à Jeumont.
LYON. — Adam gagnait à la lo-
terie. — Un conducteur de tramways,
Adam, qui falsifiait des billets de la
Loterie na.tio%al.e, a comparu devant
le tribunal correctionnel, qui l'a
condamné à six mois de prison avec
sursis.
FRANCE D'OUTRE-MER
RABAT. — Le résident général et
l'amiral passent une revue. — Une
prise d'armes a eu lieu à Marrakech,
en présence de l'amiral Darlan et du
général Noguès. Les troupes étaient
commandées par le général Fougère.
Un déjeuner a été offert ensuite en
l'honneur de l'amiral Darlan par le
résident général, qui est rentré ensuite
à Rabat par avion, tandis que l'amiral
Darlan retournait à Casablanca où
l'attendait le croiseur « Bertin ».
TUNIS. — Expulsion du docteur.
— Un médecin italien, le docteur
'Mancino. a été expulsé de Tunisie. Il
a été embarqué à bord d'un paquebot
italien pour Palerme. On ,cro'it que
-le docteur Mancino se livrait à des
menées antifrançaises.
TUNIS. — Allah est grand ! —
Une pluie abondante et bienfaisante
tombe en Tunisie, où les paysans se
réjouissent, car on p-o-uvait craindre
que. par suite de la sécheresse, les ré.
-coltes soient fortement ,c.ompromiseg.
ETRANGER
LONDRES. — Un fiston qui ne
Neville Chamberlain, fils unique du
premier ministre, vient d'être promu
second lieutenant au 69" régiment de
défense contre avions de l'armée ter-
ritoriale.
LONDRES. — Les juifs américains
et la Palestine. — Le D' Wise, prési-
dent du groupe juif américain, est ar-
rivé à Londres pour suivre la confé-
rence palestirdenne. convoquée pour
in arc] i.
LONDRES. — L'amiral lord Chat-
fiel d, nouveau ministre de la Coordi-
nation de la Défense, venant des In-
des, est arrivé à Southampton.
CHUNGKING. — La guerre en
Chine. — Une trentaine de navires de
guerre japonais se trouvent mainte-
nant. dans ?ef parages de l'île Wa.t-
chéou, dans le golfe du Tonkin. Plus
de 20.000 soldats nippons occupent l'île.
De nombreux habitants auraient été
fusillés pour avoir tenté de 8'enfuir.
Dans l'est du Shansi, au nord du
fleuve J avne. ainsi que dans la région
rie Hsinyang, de violents combats se
poursuivent. Le calme règne sur le
front du centre, en raison du mauvais
te?i?,ps. A Tie??tsin, les Japonais ont
fait fermer la, gare desservant la
concession française, obligeant les
voyageurs à descendre à la. précédente.
CHUNKING. — La Chine deman-
dera-t-elle la paix ? — Les Nippons
cherchent à fomenter un mouvement
pacifique en Chine, adressant, à cet
■ effet, des télégrammes à diverses per-
. sonnalités chinoises, par exemple au
maréchal Ou-Pei-Fou, pour les inciter
à demander la paix.
BERLIN. — Entrevue anglo-alle-
mande. — Le D' Ley, chef du Front
du Travail, qui se rend demain à
Londres, aura une entrevue avec M. N.
Chamberlain.
BERLIN. — Les changements conti-
nuent à la Reichsbank. — MM. Ehr-
hardt et Blessing, membres du comité
directeur de la Reichsbank, viennent
d'être relevés de leurs fonctions et
remplacés par M. Lange, directeur au
ministère de l'Economie, et Bayrhof-
fer, du ministère des Finances.
BERLIN. M. Goebbels n'aime
pas les chansonniers. — Faisant al-
lusion à la décision prise contre cinq
chansonniers qui s'étaient permis de
faire de l'humour à propos des grands
travaux de Berlin, M. Goebbels écrit,
dans le « Vœlkischer Beobachter »,
qu'ils pourraient aller maintenant à
la frontière de l'Ouest pour travailler
aux fortifications au lieu de passer
leur temps à « amuser le club de ceux
qui disent non ,.
BERLIN. — Le Reich veut justifier
la tension américano-allemande. —
On s'attend à la publication d'une
note officielle sur les relations entre
le Reich et les Etats-Unis. On présume
que ce texte fera allusion aux récentes
déclarations de M. Roosevelt et au
refus des autorités américaines de li-
vrer de l'hélium au Reich et de laisser
survoler son territoire par les lignes
aériennes allemandes.
NAPLES. — Accident mystérieux
en Italie. — Le correspondant du
« Daily Express » indique qu'un acci-
dent serait survenu jeudi au destroyer
italien « Vezzo », mais que les jour-
naux de la péninsule reçurent l'ordre
de n'en rien dire. Le « Daily Mail ."
parle « d'un désastre à Naples » mais
ajoute qu'il n'a pas de détails.
ROME. — Général d'escadre pour
service en Espagne. — M. Mussolini
vient de faire connaître personnelle-
ment au général Bernasconi, chef de
l'a.viatio,n légionnaire en Espagne, qu'il
était nommé général d'escadre pour
mérites de guerre.
ROME. — Les Allemands en Ery-
thrée italienne. —- Une mission scien-
tifique allemande disposant d'un ma-
tériel important, est arrivée à Mas-
saoua. Cette mission visitera l'Afrique
orientale italienne et l'Afrique équa-
toriale.
ROME. — Mamours italiennes à
la Pologne. — C'est le 25 février que
le comte Ciano se rendra à Varsovie.
JI. Ciano pourrait s'arrêter à, B(,rlin
et -avoir des entrevues avec M. Hitler
et M. von Ribbwntrop. et, au reto,ur,
il passerait à Praaue. La presse ro-
maine exprime ses sympathies envers
les dirigeants p-o'lonais, en raison de
l'intérêt qu'ils portent aux revendica-
tions italiel?nes.
JERUSALEM. — Et la « fête » fut
troublée. — Plusieurs chefs arabes
tenant « un conseil de guerre » près
de Nazareth ont été arrêtés par les
autorités britanniques.
NOUVELLE-DELHI. — L'émancipa-
tion des femmes aux Indes. — La
session de l'assemblée centrale des
Indes va être saisie d'un projet de loi
tendant A autoriser les femmes à de-
mander le divorce. Jvsqu'ici, seuls les
hommes pouvaient le faire.
BELGRADE. — La crise ministé-
rielle yougoslave. — Le Cabinet
yougoslave a démissionné à la suite
de la démission de cinq ministres,
dont les deux croates et les deux slo-
vènes. La crise était latente depuis
les dernières élections, des divergences
de vues s'étant manifestées au sein du
gouvernement à propos de la question
croate. On s'attend à la constitution
d'un Cabinet d'union nationale avec
la participation de l'opposition serbe
et croate, et sous la présidence de
M. Korochetz, chef des Slovènes.
C'est M. Tsvetkovitch qui a été chargé
par le prince régent Paul de former
le nouveau gouvernement.
PRAGUE. — Tout a une fin. —
L'état d'alerte proclamé en Tchéco-
slovaquie en septembre dernier sera
levé le 28 février. Le général Krejci
cesse d'être le chef suprême de l'armée
pour redevenir chef de l'état-major.
PRAGUE. — Troubles en Ukraine.
— Des troubles se seraient produits
en Ukraine Carpathique, à 1-a suite du
Teto'u.T à Chust du général Prehla.
L'état de siège aurait été proclamé.
Dans les milieux officiels, on dément
ces rumeurs, mais on admet qu'il
existe une certaine tension.
VARSOVIE. — Les obus explosent.
— Une explosion s'est produite à l,a
pyrotechnie de Pecik, dans un atelier
de chargement d'obus. Quatre o-u-
vriers ont été tués, et douze sérieu-
sement blessés.
VARSOVIE. — Les Polonais ont
maille à partir avec les Ukrainiens.
— De graves bagarres se sont pro-
duites à Kolokolin, en Galicie orien-
tale, entre Ukrainiens et Polonais. Les
agents ont du faire usage de l'arme
blanche et arréter dix-sept personnes.
TOKIO. — Nouvelles escarmou-
ches nippo-soviétiques. — Les jour-
naux japonais affirment que des sOll-
dats soviétiques ont, par trois fois,
pénétré en territo,ire mandchou, mais
que, à chaque fois, ils furent repous-
sé s.
BUCAREST. — Le prêtre roumain
meurtrier. — On a arrété, à Cernica,
1ln prêtre, l'abbé Dimitresco, coupable
du meurtre de sa belle-fille. Les poli-
ciers l'obligèrent à avouer son crime
en lui disant que sa femme l'avait dé-
noncé, ce qui était faux. Le prêtre cri-
minel avait enterré le corps dans une
cour de ferme.
HAMBOURG. — Un Allemand
compliqué. — La Cour criminelle de
Hambourg a commencé le procès de
Heinrich Ulrich, un alcoolique âgé de
40 ans, père de cinq enfants. qui avait,
en outre. une fille adoptive, enfant
naturelle de sa, femme. En octobre
dernier. à la suite de nombreuses que-
relles motivées par les relations cou-
pables qu'Ulrich entrètena-it avec sa
belle-fille, l'accusé a tué sa femme à
coups de hache et a enfermé le ca-
davre dans un garde-manger attenant
à la riiisine.
BRUXELLES. — Après l'agression
contre M. Spaak. — Le baron d'Ane-
tan. qui avait été arrêté à la. suite de
l'agression commise contre M. Spaak.
a été trouvé porteur d'iin éclat de
béton. Il est passible, ainsi que les
autres inculpés, de 8 jours à 6 mois
de prison et de 25 à 200 fr. d'amende.
WASHINGTON. — La livraison
des avions américains à la France
équivaut à une alliance. — Le dé-
puté Hamilto-n Fis-ch a dë.daT.ë que
les adversaires de la politique du pré-
s id,,, n Roosevelt étaient cependant
d'acco'rd avec lui po'ur combattre tou-
tes les idéologies étrangères, ,c.o-mm u.
nisme ou fascisme, tendant à s'im-
planter aux Etats-Unis. Par contre,
M. Fisch s'est déclaré ennemi de li-
vraisons d'avions à la Fra'n-ce, « car
cela équivaut, d'après lui, à une ail-
liance ».
BUDAPEST. — Loi martiale en
Hongrie. — La. loi martiale a été dé-
crétée à Budapest en raison des san-
glantes manifestations antisémitiques
qui se sont déroulées avant-hier.
LE TEMPS
Région parisienne. — Temps froid
et sec. Belles éclaircies, surtout dans
l'après-midi. Maximum de tempéra.
ture : 4°.
THEATRE
RIDEAU de MONTMARTRE
Sous la direction de Mme Clara
Bizou, le « Rideau de Montmartre »
vient de naître. Frère cadet du
Grand-Guignol, il s'est installé rue
de Douai et son premier spectacle,
savant mélange de rire et d'épou-
vante, est excellent.
L'Egorgeur, deux actes de M. Henri
Hubert, rend fort bien l'atmosphère
lourde et pesante des ports du Nord.
Un monstre, échappant à la police,
rôde et tue; par vengeance, une jeu-
ne femme lui livrera une nouvelle
victime. L'auteur se tire avec tact
et bonheur de ce sujet difficile. Mme
Maxa fait une rentrée appréciée, par-
faitement entourée par Mlle Tour-
nier-Leclerc, MM. Léo Peltier, Henri
Villa, Georges Vallée.
Dans Nuits corses, sur le thème du
bandit d'honneur attaqué par les
gendarmes, les auteurs, MM. Char-
les Hellem et Pol d'Estre, ont su bâ-
tir un drame impressionnant, très
bien interprété par Léo Peltier, G.
Vallée, Mlles Paulette Cart et Tour-
nier-Leclerc.
Quant à Mme Clara Bizou, elle
fait montre de toute sa fantaisie
coutumière en deux comédies fort
amusantes. L'une, Reconnaissance,
de MM. Roy et Charles Oulmont,
met en scène un vieil amoureux et
sa jeune maîtresse qu'il « recon-
naît » pour sa fille, pris d'un sou-
dain et bien tardif désir de pater-
nité; l'autre, La Madone du milieu,
de M. Georges Delamare, est une
charge sur les jeunes femmes du
monde qui cherchent à se donner
des airs affranchis. Autour de Mme
Clara Bizou, Mlle Yette Nolac, MM.
Léo Peltier, Vallée et Henri Villa se
dépensent joyeusement et avec hu-
I mour.
J. B.
Matinées du dimanche 5 février
THEATRES
Antoine 3 h.
Arts 3 h.
Atelier 3 h.
Athénée 3 h.
Bffes-Paris.... 3 h.
Capucines ... 3 h.
Com. - Franc. 1 h.
~h. de Roch. 3 h.
?hâtelet 2 h.
Déjazet 3 h.
Empire 3 h.
Etoile 3 h.
George-VI .... 3 h.
Gd-Guignol... 3 h.
Mathurlns ... 3 h.
1 Mtchel 3 h. 15
Montparn.... 3 h.
Nouveautés .. 3 h.
Ddéon 3 h.
:Euvre 3 h.
Opéra-Corn.... 2 h.
°'a)ats - Royal 3 h.
>te-St-Martin 2 h 45
Rid. Montm. 3 h.'
St-Oeorges 3 h.
Th. de Paris 3 h.
Variétés 3.h.'
i Vx-Colomb... 3 h.
MUSIC-HALLS
A.B.O. 3 h.
Alcazar 3 h.
Bobino 3 h.
Cas. de Paris 3 h.
Européen .... 3 h.
Folies-Berg.. 3 h.
Mayol 3 h.
Petit - Casino 3 h.
CABARETS
Dav. Républ.. 3 h.
Coucou 3 h.
Lune - Rousse 3 h.
Perchoir 1 3 h.
CIRQUES
Hiver 3 h.
Medrano 8 b.
BALS. DANCINGS
Athénien 3 h.
Bal Wagram. 3 h.
3ans. Paris... 3 h.
Elys.-Montm.. 3 h.
Le Chantilly. 3 h.
Mimi - Pinson 4 h.
Tal-iiti .~ ...... 3 h.
Concert symphonique le 7 à 20 h. 30
salle du Conservatoire. L'orchestre na,.
tional des P.T.T., dirigé par M. H;G.
Pensis. jouera Bruckner, Jarnak,
Fauré, Leo Werner.
Les programmes
Opéra. — Relâche.
Opéra-Comique. — 13 h. 30 : Werther;
20 h. 45 : Mme Butterfly.
Comédie-Française. — 14 h. 30 : Cyrano
de Bergerac; 21 h. : Asmodée.
Odéon, 20 h. 45. — Pelléas et Mélisande,
x
Antoine, 21 h. — La Fille Elisa.
Arts, 21 h. — Sur les marches du Palais.
Athénée, 21 h. — Le Corsaire.
Atelier, 21 h. — La Terre est ronde.
Bouff.-Paris., 20 h. 45. — Parents terribles,
Capucines, 21 h. — Un vol rue de la Paix.
Châtelet, 20 h. 30. — Le coffre-fort vivant.
Daunou, 21 h. — Le Nid.
Déjazet, 21 h. — Le P'tit Frère.
Empire, 21 h. — Le Mar. de Mlle Beulem.
Etoile, 21 h. — Doyen des Enf. de Chœur.
Ch.-de-Rochefort, 21 h. — Noces de Sang.
Gaîté-Lyrique. — Relâche.
George-VI (7, r. L.-le-Gr.). — J'ai 17 ans.
Grd-Guignol, 21 h. — L'Horrible torture.
Gymnase. — Relâche.
Madeleine, 21 h. 15. — Un monde fou.
Marigny. — Relâche.
Mathurins, 21 h. — La Mouette.
Michel, 21 h. 20. — Les Jours heureux.
Michodière, 20 h. 45. — Trois Valses (rep.).
Mogador. — Relâche pour répétitions.
Montparnasse, 21 h. — Manon Lescaut.
Nouveautés, 20 h. 45. — Vive la France 1
Œuvre, 21 h. — L'Homme de Nuit.
Palais-Royal, 21 h. — Saisissez-moi !
Pte-St-Martin, 21 h. — Quand Madelon...
Rideau de Montmartre, 21 h. — L'égorgeur.
Saint-Georges, 21 h. — Duo.
Th. Pigalle, 21 h. — Vacances d'Apollon.
Théâtre de Paris, 21 h. — Les 3 Joseph.
Variétés, 21 h. — Revue des Variétés.
Vx-Colombier, 20 h. 45. — Première Légion,
Music-halls, Concerts. Cabarets
A.B.C. (M.S.). — Charpini, F. Oudart.
Abri (167, r. Montmartre). — Rimbaud
l'Enfant perdu.
Alcazar, 21 h. — Marseille mes Amours.
Bobino. — Ray Ventura et ses Collégiens.
Café Chantant (64, bd Clichy).- J. Bastia.
Cas. de Paris, 21 h. — Amours de Paris.
Caveau République. — Nouv. programme.
Coucou, 21 h. — Tea for... tous (revue).
Européen (M.S.). — Fred Adison, 10 vedet.
Folies-Berg., 20 h. 45. — Madame la Folie.
Mayol. — Beautés Nues... (revue).
Perchoir, 21 h. — Encadrons (revue).
Petit-Cas. (M.S.). — Georgel, Pierre-Albert,
Gita, Destanges, Wallers Gers. 12 n".
Bals, Dancings
Athénien. — J. soir; S., D. et F., m. et s.
Ambassadeurs (Ch.-Elys.). — M.S.: Danc.
Danseurs Parisiens (21 r. Cadet). — Dim.
et fêtes : mat. et soir.; Sam.: soirée.
Elys.-Montm. — M.S. (m. et v. exc.), danc.
Grande-Roue (m0 Rome).— Danc., attract.
Joker (r. Delambre). — Danc.; G. Nelson.
Le Chantilly (M. S.). — Danc., attract.
Mimi-Pinson. — Mat. 16 h.; Soir., 21 h.
Tahiti (3, pl. Clichy).- S. sf ma.; M. s. d.
Wagram. — J., S.; D. et F. m. et s.
Cirques, Attractions
Hiver. — L'Idole de Shanghai (pantom.).
Médrano. — Le Fils de Buffalo Bill.
Paris la nuit
Cabane Cubaine (r. Fontaine). 23 h.— Att.
Gypsis (20 r. Cujas). — Soirée inoubliable,
Melodys (r. Fontaine). — Unique à Paris-
Tabarin. — 21 h. : Dancing; 23 h. : Les
Heures sont belles.
TSF
Informations
11 50 Radio-Cité : « L'Auto > - Question
(J. Leulliot).
Emissions sportives
I MATCH FOOTBALL : SETE-METZ
(Depuis le Parc des Princes)
14 25 Radio-37.
14 7 Radio-Cité (A. Virot).
Ce soir, à 20 h. 50, au micro de
L' AUTO-RADI 0- LUXEMBOURG
« Du monde des Sports »
la rubrique de Robert PERRIER
Pour se distraire
13 Radio-Cité : « Sur le banc '1>, avec
Raymond Souplex et Jane Sourza.
16 30 Radio-Paris : La noce de Macaron.
17 15 Radio-Paris : Raiter.
17 30 Pa rÎs-P T.T. : Les bonnes vieilles
chansons de chez nous.
19 4 Radio-Paris : Relais de la B.B.C.
19 10 Cologne : Les dentelles de la reine,
opérette de J. Straus.
19 10 Francfort: Sang polonais, opérette
de Nedbal.
19 10 Sarrebruck: Le Pierrot d'or, opérette
de Goetze.
19 50 Radio-Cité : La journée des quatre
rossards.
20 5 Poste-Parisien : Les potins de Paris.
20 10 Radio-37 : Line Viala.
AUJOURD'HUI DIMANCHE A 20 H. 15
RADIO-CITÉ
FERNANDEL
et sa C* dans un
SKETCH - CONCOURS
avec l'Orchestre MICHEL EMER
500 francs de prix offerts par le
PASTIS JUNOD
20 30 Toulouse-Limoges : Retransm. de
l'Opéra-Comique: Mme Butterfly.
21 Radio-Cité : Retransm. du Théâtre
des Nouveautés: Vive la France.
21 5 Poste-Parisien : L'heure des ama-
teurs.
22 5 Radio-37 : Théâtre de la Rose des
Vents : Port aux rêves.
HIPPISME
Hier, à Vincennes :
PRIX DE PONTORSON
1. Nitouche III (Vrommant) .......G 15 »
au Haras de Ons-en-Br....P 8 »
2. Nénette R (J. L. Vîel).. P 22 50
3. Notre Williams (J. Mills) P 18 »
PRIX DE CARPENTRAS
1. Notre Sympath. (Al. Libeer)...G 28 »
à M. G. Rouchet P 7
2. Neptune III (Ch. Hanse) P 16 f.
3. Négus III (A. Forcinal) P ® 50
PRIX DE LAVAL
1. Léda II (Sourroubille) G 30 50
à M. A. Touche P 12 »
2. Marche-arrière (J. Moral) P 11
3. La Crau (C. Masson) P 9 50
PRIX JACQUES DE VAULOGE
1. Narciso (Bertho) G 30 »
à M. J. Larochette P 1" fi
2. Nas T (Ad. Tambéri) P 1?
3. Nell Rose (M. Capovilla) P }j? ?»
3. Norm. Idéale (Neveux) P 18
PRIX DE PAIMBŒUF
1. Mafalda (Riaud) G 8 50
à Mme Olry-Rœderer P °
2. Mon Rêve II (J. Vienne) P -a
3. Montana II (R. Delgove) P ^ 50
3. Marinette (A. Marie) P 80
PRIX DE PRIVAS
1. Kama Deva II (Chyriacos) G 107 '
à M. J. Van Ackère P
2. Kériman (P. Viel) P „® „ ,
3. Kapile (A. D'Haène) P 39 „
PRIX DE SARLAT
1. Lémont (M. Riaud) ,-G 6 5,>
à Mme Olry-Roederer P 2 en
2. L'Esp. de Maig. (Ed. picard)...P s
3. Kiss-me VI (A. Marie) p 1
x
Cet après-midi, à Vincennes, 13 h. Nos
pronostics :
Prix de Rocroi. — Niger B, Nab d'Ea.:NIn!
Prix de Granville. — Nymphe,
ve III..
Prix des Rouges-Terres. — KamakOura.
La Roque.
Prix de Copenhague. — Idaho, ®s|yv g.
Prix Emile Riotteau. — Mably, Me v
Prix de Vaumas. — Morose, Mousse
Prix de Douvres. — Montrond, Lant'P' s-
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Cet après-midi, à Cannes, 13 h.
pronostics :
Prix des Glaieuls. — Clair de Lune V
Cuenca..
Prix de la Roquette. — Pont du nurd,
Le Farival. „ .
Prix de la Siagne. — Dark, IrishJ h rnffD-
Grande Course de Haies de canne ^
Ostéan, Bon Alliage..
Prix de la Napoule. —.Vinun^ , j^jibol.
Prix Chaumet. — Farfadette, MMiroso.
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