Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-06
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 janvier 1934 06 janvier 1934
Description : 1934/01/06 (A35,N12075). 1934/01/06 (A35,N12075).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46343522
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2017
L'Auto
10, Rue du Faubourg-Montmartre, Paris
Téléph. : Taitbout 88-40 et la suite
Lignes réservées aux Petites Annonces:
Taitbout 88-50 — 88-51 — 88-52
Adresse Télégraphique : VÉLÂ UTO-PARIS
DEUX FILS SPÉCIAUX
DIRECTION:
Henri DESGRANGE, fondateur
Maurlceet Jacques GODÛET
AUTOMOBILE, MOTOCYCLE AÉRONAUTIQUE," CYCLISME, BOXE, * ATHLÉTISME. - FOOTBALL, RUGBY, SPORTS D'HIVER ET TOUS AUTRES
35e Année — N° 12.075 — Quotidien
Samedi 6 Janvier 1934
L e ri 0 t ABONNEMENTS
3 mois 6 mois 1 an
Seine et Selne-et-Oise.:":...ô' 21 fr. 42 fr. 80 fr.
Departements et Colonies... 22 fr. 43 tr. 82 fr.
Belgique (francs belges) ... 130 fr.
( Union postale... »| 35 fr. 70 fr. 140 fr.
Étranger j Autres pays _ . . ^ ^ 8Q , 100 fr. 200 fr.
On s'abonne dans tous les bureaux de poste
Compte chèques postaux 1154-58 ■
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
SPORT A MADERE
(Cliché L'Auto)
A Funchal (Madère) : Vn traîneau prêt à dévaler la .pente -1 ,
De grand matin, nous étions arrivés
en vue de Madère. Des nuées flottaient
encore là-haut, autour des monts qui
dominent toute l'île, dans un enchevê-
trement fantastique. Mais, presque sans
transition aucune, le soleil perça tout à
coup et. fit se volatiliser les dernières
vapeurs, laissant apparaître un ciel
d'une luminosité sans pareille.
La baie de Funchal est une des plus
belles du monde. Il n'y a- guère que
Rio-de-Janeiro, San Francisco, Lisbonne
et Naples qui puissent rivaliser avec
elle. Rien n'égale la transparence mira-
culeuse de ses eaux indigo. Rien n'ap-
proche en magnificence le relief tour-
menté de l'île, ocre et verte, parsemée
d'une multitude de petits cubes blancs
(et jaunes, nichant dans une végétation
[ eropic.le. • •
Dans les ruelles étroites de Funchal,
'bizarrement pavées de galets fichés la
; tête en l'air dans du ciment, ce qui vous
idonne l'impression de marcher perpé-
tuellement sur des œufs durs, flâne une
£ populace au teint olivâtre et aux che. j
[veux d'un noir d'ébène. De temps à j
autre, au carrefour principal, un agent- j
poteau au casque colonial, « règle) le j
: passage d'un char à boeufs, sorte de
traîneau à patins d'acier.
; Les chars à roues sont, en effet, in-
connus ici.
A la petite gare du « Monte », je pris
île funiculaire qui, en une demi-heure,
[me hissa au Terreiro da Lucta, espèce
'de terrasse au milieu d'une végétation
: paradisiaque et d'où l'oeil embrasse une
i grande partie de l'île. Malheureusement,
fl'ascension avait été un peu gâchée par
suite de l'âcre fumée noirâtre que n'a-
vait cessé de m'envoyer dans la figure
la primitive petite machine du funicu-
laire. Aussi n'avaiSrje nulle envie de
nrënôïïvëler cette expérience en descente.
; , C'est alors que me vint à l'esprit lè
souvenir d'un sport dorit j'avais parfois
entendu parler, sans très bien pouvoir
m'imaginer en quoi il consistait exacte-
ment: les traîneaux de Madère.
; J'eus vite fait de découvrir le point
,dé départ des « carrinho's » comme on
les nomme ici, en portugais. Imaginez
des fauteuils à deux places, en osier,
recouverts de toile à grands ramages et
montés sur patins. Je vous ai parlé du
curieux pavage des rues de la ville. Eh
bien ! Les indigènes ont creusé, déva-
lant audacieusement les flancs « à pic »
des montagnes, d'étroits boyaux, serpen-
tant à travers la verdure luxuriante et
i pavés de galets. Cette cc piste» n'est
1 cependant pas lisse, mais bien taillée en
escalier, dont les marches seraient ar-
: rondies.
! Je me demandais avec un peu d'in-
; quiétude de quelle façon on allait me
| faire dégringoler les quelque i.ioo mè-
, très du cc Monte », quand deux gaillards,
en bras de chemise et pantalon clair,
chaussés de sandales en peau de cha-
mois, empoignèrent mon « carrinho ».
Une corde, dont chacun d'eux tenait le
hout et qui passait dans le dossier du
; traîneau leur servait de frein.
! Lancé à une allure folle dans le boyau,
; je commençai, non sans heurts, la des-
cente. A chaque instant je m'imaginais
1 que mes conducteurs allaient m'aban-
i donner à cause de la trop grande vitesse
acquise, mais, à ma stupéfaction ils
i; 'suivaient aisément. Dàns les virages en
; huit, au moment où déjà je fermais les
yeux pour ne pas vo:r la paroi où je
i croyais aller m'écraser, ils se laissaient ]
[traîner de tout leur poids et freinaient
S exactement ce qu'il fallait pour prendre
I le virage «au poil ». Mais, je me fis par
: après la réflexion qu'il y avait peut-être
; aussi des conducteurs moins habiles et
f alors..,
î Au jugé, les méandres de la descente
| devaient avoir une longueur d'une di-
\ zaine de kilomètres. En moins de dix-
1 sept minutes nous étions en bas, ce qui,
i malgré les coups de frein, représentait
[• tout de même du bon 35 à l'heure ! Je
| regardai mes conducteurs ; ils haletaient
1| à peine.
Ma course payée, je les vis repartir
par le même chemin, traînant leur
I « carrinho » derrière eux, pour les 10 ki-
lomètres d'ascension.
- Les bons conducteurs font jusqu'à
trois courses par jour, ce qui fait 'la
bagatelle de 60 kilomètres d'un bien
t( méchant » parcours ,Ae cross-country.
Qu'en j ensez-vous, jeunes gens ?
Maurice de BEHAULT.
ON ANNONCE QUE...
ISur invitation allemande, le comman-
&aKt Laissardière, le capitaine Clavé, les
tizutenantu Bizard, de Castries, de Bartil-
lat¡ de Tiltère et de Maupéou prendront
Part au tournoi équestre international de
Berlin du 26 janvier au 4 février.
Il paraît que la Fédération Fran-
çaise de Basket-Ba.ll, avec ses
18,408 licenciés ne peut être re-
connue par le Comité *N ational des
Sports comme fédération diri-
geante.
Cela veut-il dire que toutes les
Itérations dites dirigeantes du
C.N.s. ont AU MOINS autant de
licenciés ?
NOS GRANDES ORGANISATIONS
Ce soir, à 19 heures
clôture des engagements
des Cross de l' « Auto »
Le 14 janvier à Vincennes
Les engagements seront clos ce soir pour
notre grande fête pédestre du 14 janvier
prochain au Polygone de Vincennes. Cette
importante manifestation prend tournu-
re. Elle constituera la journée la plus
complète du sport pédestre puisque nous
verrons nos crossmen, les as et les es-
poirs, les jeunes et les vieux, aux prises
au cours de cette journée fameuse.
Naturellement, le cross des As retien-
dra plus particulièrement l'attention. Vé-
ritable répétition générale du National,
on assistera à l'âpre lutte que ne man-
queront pas de se livrer Mansa, cham-
pion de Roumanie, Médinger, champion
de Luxembourg et les meilleurs Français
jusqu'ici engagés, Rérolle. champion de
France. Rochard, Lécuron, Leclerc, Ar-
nold, Leroy, Lahitte, etc...
Le Metropolitan Club
Après les engagements du CA Jean-
Bouin et du Racing Club de France, nous
avons reçu les inscriptions de l'équipe du
Metropolitan Club avec les Internatio-
naux Roger Vigneron, Marcel Cuignet,
Robert Loiseau, Eugène Vérité, Jean
Keller qui effectuera sa rentrée en cross
à cette occasion, Gaston Leduc et d'ex-
cellents équipiers, tels Bedin, Capell-e, Gé-
nissel, Saunières, etc.
Du reste, - dans toutes les catégories,
le champ est copieux... Pour la seule ca-
tégorie des vétérans nous en étions à 40
inscriptions il y a trois jours... tandis que
chez les « petits gars » et les populaires
le record sera sans doute battu. ,
(Lire la suite paue 4 en ruor. Cross-Country)
L'aéroport du Bourget a besoin
d'un second .poste radiogoniomé-
trique. - ■ • '■ :'-
Il s'agit de la SECURITE des
lignes aériennes.
M. Pierre Cot ne peut être in-
sensible à cet appel des usagers
de l'aviation marchande. -
(Cliché L'Auto)
L'équipe première de hockey du Prytanêe Militaire de La Flèche (US Brutionne),
qui rencontrera le Lille UC, demain, à Colombes, pour la Coupe de France
L'Auto, en affirmant que des
stations de sports d'hiver françai-
ses peuvent satisfaire les besoins
des Français ne dit point que des
stations de sports d'hiver étran-
gères n'offrent pas aux sportsmen
les mêmes avantages.
L'Auto affirme tout bonnement
qu'il y a en France des stations
de sports d'hiver qui peuvent sa-
tisfaire les sportifs.
(Photo N.Y.T., cliché L'Auto)
UN THIL AU SALON
Le Salon de l'Ecole française Tient d'être
inauguré au Grand Palais. Il comprend plu-
sieurs envois d'un jeune artiste de talent
qui est aussi un fervent sportif, M. Georges
Luttes. Outre plusieurs peintures, M. Lattèa
expose un hu!'tc de Marcel Tliil, plein de
1 vérité, d'observation et de VIe.
A LA SALLE WAGRAM
Humery a « sabré »
Seissler en deux reprises
Bons débuts d'Axioti
Gustave Humery, qui, depuis sa victoire
sur Orlandi, semble avoir déterré la ha-
che de guerre, vient d'enrichir son tableau
de chasse d'un nouveau scalp.
Au vrai, le champion d'Allemagne, petit,
trapu, noueux, à forte mâchoire, parais-
sait, au premier regard, devoir lui faire
plu i cl'itsage.
Au deuxième round, le drame était
joué.
Après une première minute d'observa-
tion. où Humery éventa de larges crochets
les creilles du visiteur, le poulain de Des-
camps trouva sa distance et martela, avec
l'entrain qui, pour les spectateurs, donne
tant de prix à son commerce, la mâchoire
de Seissler.
Celui-ci se couvrait avec vigilance, et
quand ses avant-bras avaient quelque re-
tard, encaissait d'une âme égale de re-
doutables crochets.
« C'est un « dur », dit quelqu'un au
balcon.
Et tout le faisait croire, lorsqu'à la
deuxième reprise Humery, las de battre
le briquet sur les mandibules dit Ger-
main sans en faire jaillir d'étincelles,
s'avisa de lui bâtonner les flancs à la
manière d'un tapis de sacristie après la
! semaine sainte.
[ Un crochet au foie précipita Seissler
au plancher pour huit secondes.
A peine l'Allemand fut-il sur pied
qu'Humery, par une botte identique, le
renvoya à ses génuflexions. Seissler se
releva en grimaçant
Mais déjà tous ses soigneurs prenaient
le deuil de sa défaite.
De fait, Humery, après quelques passes
de capes, poussa l'Allemand dans un coin
et soudain le pourfendit d'une furieuse
so,brée du gauche dont Seissler boula
i comme un lapin et faillit bien, tout d'une
piece, passer entre les cordes.
R. Thoumazeau.
(Lire la suite page 3,
en rubrique Boxe)
LE FOOTBALL NATIONAL
Quatorze matches seront joués demain en province
pour les 16es de finale de la Coupe de France
Les clubs amateurs restant qualifiés seront soumis
à de rudes épreuves
La Coupe de France vivra demain une
grande, journée.
Eli" effet, lorsque cette compétition a
éclairci les rangs de ses participants jus-
qu ati moment où trente-deux seulement
d'entre eux sont encore en course, la
lutte entre dans une phase vraiment dé-
cisive et par suite très intéressante.
Des équipes qui pourraient prétendre
allel". loin dans l'épreuve, vont se trou-
ver en face d'adversaires de même valeur,
et sélon la loi de la Coupe, les vaincus
Iront -rejoindre dans l'ombre la masse
anonyme de ceux qui furent vaincus
aux -tours précédents.
.. Sept formations amateurs qui, pour
Les villes où seront '.jouës, demain, les 16" de finale de la Coupe de France
se qualifier, ont dû accomplir des ex-
ploits supérieurs à ceux dont on les sup-
posait capables, vont affronter des équi-
pes professionnelles qui ne manqueront
pas de profiter de la leçon infligée par
leurs adversaires en combattant : avec
tous leurs moyens dès le départ de la
partie qui les opposéra aux purs. Ceux-ci,
tout en étant décidés 'à jouer àvec tout ;
leur cœur dans le but de réaliser une belle
perfc>imance, sans considérer qu'Us sont.
battus à l'avance, n'ont pas l'ambition
d'arriver à la finale. Ils ne sont pas aussi
puissamment armés que les « pros »
plus habitués qu'eux aux rencontres dif-
ficiles. Mais leur vif esprit de club et leur
enthousiasme peuvent leur faire accom-
plir les plus beaux exploits.
Lens, Saint-Louis, Bruay, Hayange, En-
ghien, Ermont, Arras, Quevilly, Saint-
Etienne (ASS) vont donner demain le
meilleur d'eux-mêmes. Mais la logique
exige que le pronostiqueur prévoie leurs
défaites. Il leur reste à mettre en déroute
cette logique, sur laquelle il est néces-
saire de se baser, ce qui du reste ne
serait pas pour nous surprendre au point
de crier au miracle.
Des chocs dur's, sévères se produiront
d'autre part. Le^Stàde Rennais et le FC
Antibes, le Racing Club de Strasbourg et
le Racing Club de Paris, le Club Fran-
çais, l'Olympique de Marseille, le SC Ni-
mes et le CA Paris, le FC Sochaux et
le SO Montpelliérains, l'OGC Nice et
l'AS Cannes vont se heurter farouche-
ment pour conservér leurs chances dans
la compétition dans le double but d'ac-
quérir de la gloire et des profits maté-
riels.
Désigner les vainqueurs probables de
ces matches aux résultats incertains, est
du pur domaine de la fantaisie.
Telle équipe brillante en championnat
sera peut-être très différente en Coupe,
car il ne faut pas perdre de vue que les
promotions de Coupe ne peuvent com-
prendrè que trois joueurs étrangers, au
lieu de quatre habituellement, et ceci
neut atténuer sérieusement la valeur des
équipes. —
L. G.
(Lire la suite page 4
en rubrique Football)
FOOTBALL
Le Lazzio et les Puccini
joueront au Parc le 13 février
Le Lazzio de Rome, qui figure -au pre-
mier rang du football italien, paraîtra
au Parc des Princes contre le Racing
Club de Paris.
En lever de rideau de cette impor-
tante rencontre, les Puccini, formation
d'élite de minimes italiens, auxquels
s'intéresse particulièrement le Duce, se-
ront opposés aux minimes du Racing.
Les Puccini (footballeurs âgés de
moins de 13 ans) ont battu par 8 à 0,
en Autriche, la plus forte formation de
minimes de ce pays.
AVIATION
L'hydravion « Croix-du-Sud »
reparti de Natal pour St-Louis
fait demi-tour
Le commandant Bonnot, chef de bord
du Croix-du-Sud, reçut, à son arrivée à
Natal, deux télégrammes de félicitations.
L'un, de M. Albert Sarraut, ministre de
la Marine :
« Adresse à l'équipage du Croix-du-Sud,
pour les deux vols magnifiques qu'il vient
d'exécuter, mes plus vives félicitations
personnelles et celles de toute la marine. »
L'autre, de M. Pierre Cot, ministre de
l'Air :
« A votre arrivée à Natal, après une
traversée de l'Atlantique Sud qui com-
plète admirablement votre précédente per-
fonnance, je tiens à vous exprimer, ainsi
qu'à votre équipage, mes félicitations les
plus chaleureuses et celles de toute l'avia-
tion française. »
Il était prévu que l'hydravion irait à
Rio-de-Janeiro, mais l'équipage, désirant
profiter de bonnes conditions atmosphé-
riques sur l'Atlantique, reprit, à 12 h. 5,
hier, la route de Saint-Louis-du-Sénégal.
Cependant, à la suite d'ennuis d'allu-
mage, croit-on, les aviateurs décidèrent
de faire demi-tour et de revenir à Natal.
(Cliché L'Auto)
Les belles étalions françaises pour les sports d'hiver : La patinoire
du Mont-Revard (1.550 mètres d'altitude) ,
LE RUGBY NATIONAL
Des rencontres difficiles
modifieront demain
le classement
du Championnat
* S.A. Bordelais contre S.U. Agenais
* U. S. Tyrossaise c. Section Paloise
* A.S. Soustonnaise c. Stade Français
* St. Hendayais c. Biarritz Olympique i
La trève annuelle est. finie, on s'atta-
que maintenant à un labeur plus ardu...
Le plus conservateur du rugby reprend
ses droits, et, dès dimanche, débutera
le dernier stade des poules de Neuf.
Bort verra-t-il cette année, sombrer les
espoirs grenoblois, comme sombrèrent,
au pied des orgues célèbres, l'an dernier,
ceux du Stade Toulousain ?
Nous ne le croyons pas, car, cette fois,
le club bortois affiche moins de régula-
rité ; aussi devons-nous prévoir une assez
nette victoire alpine acquise dans la
deuxième mi-temps.
Le Lyon Olympique en déplacement â
Pézenas, sera certainement menacé par
la virtuosité et le cran des jeunes piscé-
nois, mais sur la fin, le métier des cham-
pions de France s'imposera, et une vic-
toire leur donnera la certitude de sortir
de la poule A.
Un honneur inespéré échoit aux 010-
ronais, qui vont avoir dimanche un ad-
versaire au prestigieux passé, la poule
B prévoit, en effet, le déplacement du
Stade Toulousain à Oloron, dont l'équi-
pe. cette année, se classe au premier plan
des révélations...
Une victoire Toulousaine apparaît com-
me facile, toutefois nous la pronosti-
quons avec une légère appréhension, en
songeant à la fougue des Oloronais qui
compromirent des espoirs solidement
étayés. Si les stadistes veulent gagner,
ils le peuvent, mais ils devront pour cela
déplacer leur meilleur « quinze » et sur-
tout ne pas s'attarder à batifoler.
Difficile et ardue sera la tâche des
Agenais en déplacement à Bordeaux où
le SAB, en redressement, pourrait fort
bien exploiter à son avantage, l'absence
de Guiral à l'arrière, et de ce fait, les
ex-champions perdraient la place de lea-
der de cette poule difficile.
La cuvette de Salpiac réunira Montal-
banais et Narbonnais. Belle partie en
perspective dont l'issue logique doit être
une victoire languedocienne, si toutefois
les éclopés sont remis chez les « orange
et noir ».
Malgré son cran légendaire, le Stade
Lézignanais ne pourra triompher des
Thuirinois en pays catalan. L'écart ne
sera pas sensible, mais la partie sera dif-
ficile et heurtée.
(Lire la suite page 5
PI rubrique Rugby)
Allô ! Allô !
1ft' n à dit qu'un accord avait été signé
vv entre six grandes fédérations athlé-
tiques : football, rugby, athlétisme, na-
tation, tennis -et aviron.
L'Auto a rappelé que l'accord n'avait
pas encore été paraphé. On peut ajouter
qu'il ne le sera pas avant quelque
temps : un point du contrat — le point
essentiel — accroche ; une grande fédé-
ration ne serait pas aussi désireuse
qu'on le dit d'accorder l'extension au-
tomatique des pénalités que ses sœurs
pourraient demander...
Attendons quelques semaines.
5)a poste aérienne doit olfrir cet avan-
■ tage : la rapidité, le gain de temps
sur les autres transports postaux.
Seules, les postes françaises ne l'ont
pas encore compris ; les postes étran-
gères ont multiplié les précautions qui
permettent l'acheminement sans délai
du courrier venu par avion vers sa des-
tination.
L'autre jour, au Bourget, pendant
i h. 45, 1a poste venue par voie aérienne
de Saigon attendit sur l'aire d'atterris-
sage que les postiers voulussent bien la
prendre, puis la faire distribuer...
En 1934, on croit rêver 1 ,
Il n ancien champion cycliste, qui eut
aussi de grandes heures dans le mé-
tier d'entraîneur... hippique, connaît des
temps durs. Il prend ses revers de for-
tune avec philosophie, ainsi qu'en té-
moigne l'énumération qu'il place, au
moyen d'un timbre humide, sur ses
cartes de visite :
Ex-Sapeur Pompier de Paris
Champion dr France Cycliste 1903
Pilote Aviateur d'avant 1914
Jockey, 90 gagnants
Entrainear, 700 victoires
Mutilé de guerre
Ancien Philanthrope
Ancien dans le sens de : cc non ré-
cent », et non dans le sens « qui n'est
plus », bien sûr.
^ utomobilistes !
cyV Votre sécurité *
dépend de vos pneus.
Roulez donc sur
. PNEUS BERGOUGNAN
Le Téléphoniste.
CE SOIR, A 20 H. 45, AU PALAIS DES SPORTS
Un grand match de hock ey sur glace international
LES HOCKEYEURS DE PARIS
CONTRE LE QUEENS DE LONDRES
OMNIUM DE VELOGLACE
avec Manera, Francis Faure, Wynsdau et Bréau
Rapid II c. Volants II en lever de rideau pour le Championnat de France
(Cliché L'Auto)
- , , el .
De haut en bas, à gauche : Besson et Le Blanc ; à droite : Ramsay et Manera '
On tire les rois...
Ainsi la « reine » d'Angleterre nous a
déclaré la guerre !...
L, Queens, nouveau joyau de la cou-
ronne sportive britannique, écume de-
puis deux semaines les* pàilnoues euro-
péennes. Ni Prague, ni Betlin, ni Paris
n'ont : été épargnés dans l'hécatombe des
crosses de Saint-Moritz. ;
Tandis qu'on le croyait moribond, le
hockey sur glace d'outre-Manche Tt: pré-
nait souffle et verdeur. Le loyalisme des
sujets britanniques n'est décidément pas
un mythe... • ■
Quand, pour le nouvel an, nos joueurs
et ceux de nos voisins s'élancèrent à la
conquête des patinoires de la montagne,
les hockeyeurs de France s'en allèrent
plus confiants. Les lauriers sont aujour-
d'hui coupés. Le Rapid s'en est couronné,
iiuiis... le Queens emporte des guirlandes.
Ce fut le grand événement des fêtes
que cette victoire mémorable du Queens
sur le Rapid.
Savants et têtus (ils, furent menés 3 à
1 par Berlin qu'ils battirent 4 à 3 !) les
sujets de Sa Majesté sont parfois tant
soit peu rudes. Meus nos Français sont
unanimès à' vanter les beautés de leur
jeu.
. Le Rapid devait ce . safr tenter d'arra-
cher sa revanche au Queens. Giddens
étant blessé, Cadorette alité avec une
forte angine à Saint-Moritz, le Club dut
céder l'honneur à la sélection de Paris.,
Le m.atch n'y perd pas d'attrait. Les mi-
lieux anglais n'ont-ils pas proclamé que,
le Queens triompherait de toutes nos
équipes ?
Le match y gagne peut-être même, car
tous les « rois » du hockey parisien sel
ront en jeu ce sotr,' Ramsay va se dresr
se?' devant Le Blanc, « l'autre Ramsayrl »
Match d'Epiphanie s'il en fut 1 i
Les hockeyeurs de la reine viennent à
Paris « tirer les rois ». —
R. S.
Le match de vélo-glace
Le programme du Palais des Sports est
illustré ce soir par le premier grand
match de vélo-glace. Les premières ex-
périences de cette nouvelle forme de cy-
clisme ayant donné satisfaction, on -8,
réuni, pour la première fois, sur la pati-
noire de Grenelle, quatre grands as de
la pédale : Manera, champion d'Italie dè
demi-fond ; Francis Faure, recordman du.
monde sur "vélo-car ; Wynsdau, chamj»
pion de Belgique de demi-fond et Henri
Bréau, ancien champion de rFance.
.:O:,-iÛi¿a tuitç page
(Photo N.Y.T., cliché L'Auto)
Les Hollandais Wals et Pijnenburg, après leur belle victoire aux Six Jours de Bruxelles
l
« L'AUTO » EN ALSACE
Le football alsacien est actif et prospère
et son développement suit une courbe ascendante
L'A.S. Strasbourg donnera-t-elle son adhésion
au groupement professionnel ?
(De notre envoyé spécial)
Strasbourg, janvier. — L'activité du
football en Alsace est actuellement si
vive, si régulière et si brillante, qu'elle
donne à penser que ce sport ne rencontre
plus dans la région aucune opposition.
Toutes les portes sont ouvertes au foot-,
bail, les spectateurs des matches, tant à
Strasbourg qu'à Mulhouse, appartiennent :
à toutes les classes de la société. Le riche
comme le pauvre, le bourgeois comme
l'ouvrier accourent vers les stades pour y
voir évoluer leurs équipes favorites.
Le football a retrouvé en Alsace la
place qu'il y occupait au temps de la'
grande rivalité des étoiles du moment.
AS Strasbourg et FC Mulhouse, auxquels
Bischwiller, Sél estât servaient de satel-
lites, cependant que le Racing Club de
Strasbourg, le Red Star de Strasbourg et
le FC Saint-Louis gravissaient les degrés
qui les rapprochaient du niveau de leurs
grands adversaires.
Le renaissance du football alsacien
grâce au professionalisme
Lorsque le FC Mulhouse, champion in-
contesté d'Alstie, qui ne trouvait plus
dans sa région d'adversaire à sa taille,
comprit qu'il lui était indispensable
d'adhérer au groupement professionnel,
on lui fit grise mine et il ne fut pas
suivi par ses rivaux strasbourgeois. L'AS
Strasbourg, qui souffrait d'une grave crise
morale, consécutive à une gêne financière
que certains de ses membres reprochaient
amèrement à leurs dirigeants, et le Ra-
cing Club de Strasbourg, dont l'organi-
sation manquait un peu d'ampleur (et
qui n'avait pas encore reç'u le puissant
appui de M. Mathis). avaient bien indi-
qué qu'ils deyraient peut-être suivre leur
rival du Haut-Rhin. Mais ils restèrent
sur leurs positions, se réservant sans doute
de profiter de l'expérience qui allait ser-
vir de banc d'essai au football profes-
sionnel fl':,.nçals' pour fixer leur situa-
tion après une année d'exercice. j
La saison 1932-33 du FC Mulhouse fut |
assez mouvementée, sans être spéciale-
ment brillante au point de vue sportif et
il dut se résoudre à faire partie de la
(Cliché L'Auto)
M. EMILE MATHIS
le grand industriel qui favorise puissamment
l'essor du football alsacien
deuxième division qui ' fut crâée par 18
3 FA.
L'AS Strasbourg ne bougea pas et elle
vit. non sans un serrement rie cœur doize
loureux. le Racing Club de Strasbourg
se joindre au FCM pour représenter l'Al..
sace.
(Lire !a suite page 4
en rubrianè For>th*i")
10, Rue du Faubourg-Montmartre, Paris
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Henri DESGRANGE, fondateur
Maurlceet Jacques GODÛET
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35e Année — N° 12.075 — Quotidien
Samedi 6 Janvier 1934
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LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
SPORT A MADERE
(Cliché L'Auto)
A Funchal (Madère) : Vn traîneau prêt à dévaler la .pente -1 ,
De grand matin, nous étions arrivés
en vue de Madère. Des nuées flottaient
encore là-haut, autour des monts qui
dominent toute l'île, dans un enchevê-
trement fantastique. Mais, presque sans
transition aucune, le soleil perça tout à
coup et. fit se volatiliser les dernières
vapeurs, laissant apparaître un ciel
d'une luminosité sans pareille.
La baie de Funchal est une des plus
belles du monde. Il n'y a- guère que
Rio-de-Janeiro, San Francisco, Lisbonne
et Naples qui puissent rivaliser avec
elle. Rien n'égale la transparence mira-
culeuse de ses eaux indigo. Rien n'ap-
proche en magnificence le relief tour-
menté de l'île, ocre et verte, parsemée
d'une multitude de petits cubes blancs
(et jaunes, nichant dans une végétation
[ eropic.le. • •
Dans les ruelles étroites de Funchal,
'bizarrement pavées de galets fichés la
; tête en l'air dans du ciment, ce qui vous
idonne l'impression de marcher perpé-
tuellement sur des œufs durs, flâne une
£ populace au teint olivâtre et aux che. j
[veux d'un noir d'ébène. De temps à j
autre, au carrefour principal, un agent- j
poteau au casque colonial, « règle) le j
: passage d'un char à boeufs, sorte de
traîneau à patins d'acier.
; Les chars à roues sont, en effet, in-
connus ici.
A la petite gare du « Monte », je pris
île funiculaire qui, en une demi-heure,
[me hissa au Terreiro da Lucta, espèce
'de terrasse au milieu d'une végétation
: paradisiaque et d'où l'oeil embrasse une
i grande partie de l'île. Malheureusement,
fl'ascension avait été un peu gâchée par
suite de l'âcre fumée noirâtre que n'a-
vait cessé de m'envoyer dans la figure
la primitive petite machine du funicu-
laire. Aussi n'avaiSrje nulle envie de
nrënôïïvëler cette expérience en descente.
; , C'est alors que me vint à l'esprit lè
souvenir d'un sport dorit j'avais parfois
entendu parler, sans très bien pouvoir
m'imaginer en quoi il consistait exacte-
ment: les traîneaux de Madère.
; J'eus vite fait de découvrir le point
,dé départ des « carrinho's » comme on
les nomme ici, en portugais. Imaginez
des fauteuils à deux places, en osier,
recouverts de toile à grands ramages et
montés sur patins. Je vous ai parlé du
curieux pavage des rues de la ville. Eh
bien ! Les indigènes ont creusé, déva-
lant audacieusement les flancs « à pic »
des montagnes, d'étroits boyaux, serpen-
tant à travers la verdure luxuriante et
i pavés de galets. Cette cc piste» n'est
1 cependant pas lisse, mais bien taillée en
escalier, dont les marches seraient ar-
: rondies.
! Je me demandais avec un peu d'in-
; quiétude de quelle façon on allait me
| faire dégringoler les quelque i.ioo mè-
, très du cc Monte », quand deux gaillards,
en bras de chemise et pantalon clair,
chaussés de sandales en peau de cha-
mois, empoignèrent mon « carrinho ».
Une corde, dont chacun d'eux tenait le
hout et qui passait dans le dossier du
; traîneau leur servait de frein.
! Lancé à une allure folle dans le boyau,
; je commençai, non sans heurts, la des-
cente. A chaque instant je m'imaginais
1 que mes conducteurs allaient m'aban-
i donner à cause de la trop grande vitesse
acquise, mais, à ma stupéfaction ils
i; 'suivaient aisément. Dàns les virages en
; huit, au moment où déjà je fermais les
yeux pour ne pas vo:r la paroi où je
i croyais aller m'écraser, ils se laissaient ]
[traîner de tout leur poids et freinaient
S exactement ce qu'il fallait pour prendre
I le virage «au poil ». Mais, je me fis par
: après la réflexion qu'il y avait peut-être
; aussi des conducteurs moins habiles et
f alors..,
î Au jugé, les méandres de la descente
| devaient avoir une longueur d'une di-
\ zaine de kilomètres. En moins de dix-
1 sept minutes nous étions en bas, ce qui,
i malgré les coups de frein, représentait
[• tout de même du bon 35 à l'heure ! Je
| regardai mes conducteurs ; ils haletaient
1| à peine.
Ma course payée, je les vis repartir
par le même chemin, traînant leur
I « carrinho » derrière eux, pour les 10 ki-
lomètres d'ascension.
- Les bons conducteurs font jusqu'à
trois courses par jour, ce qui fait 'la
bagatelle de 60 kilomètres d'un bien
t( méchant » parcours ,Ae cross-country.
Qu'en j ensez-vous, jeunes gens ?
Maurice de BEHAULT.
ON ANNONCE QUE...
ISur invitation allemande, le comman-
&aKt Laissardière, le capitaine Clavé, les
tizutenantu Bizard, de Castries, de Bartil-
lat¡ de Tiltère et de Maupéou prendront
Part au tournoi équestre international de
Berlin du 26 janvier au 4 février.
Il paraît que la Fédération Fran-
çaise de Basket-Ba.ll, avec ses
18,408 licenciés ne peut être re-
connue par le Comité *N ational des
Sports comme fédération diri-
geante.
Cela veut-il dire que toutes les
Itérations dites dirigeantes du
C.N.s. ont AU MOINS autant de
licenciés ?
NOS GRANDES ORGANISATIONS
Ce soir, à 19 heures
clôture des engagements
des Cross de l' « Auto »
Le 14 janvier à Vincennes
Les engagements seront clos ce soir pour
notre grande fête pédestre du 14 janvier
prochain au Polygone de Vincennes. Cette
importante manifestation prend tournu-
re. Elle constituera la journée la plus
complète du sport pédestre puisque nous
verrons nos crossmen, les as et les es-
poirs, les jeunes et les vieux, aux prises
au cours de cette journée fameuse.
Naturellement, le cross des As retien-
dra plus particulièrement l'attention. Vé-
ritable répétition générale du National,
on assistera à l'âpre lutte que ne man-
queront pas de se livrer Mansa, cham-
pion de Roumanie, Médinger, champion
de Luxembourg et les meilleurs Français
jusqu'ici engagés, Rérolle. champion de
France. Rochard, Lécuron, Leclerc, Ar-
nold, Leroy, Lahitte, etc...
Le Metropolitan Club
Après les engagements du CA Jean-
Bouin et du Racing Club de France, nous
avons reçu les inscriptions de l'équipe du
Metropolitan Club avec les Internatio-
naux Roger Vigneron, Marcel Cuignet,
Robert Loiseau, Eugène Vérité, Jean
Keller qui effectuera sa rentrée en cross
à cette occasion, Gaston Leduc et d'ex-
cellents équipiers, tels Bedin, Capell-e, Gé-
nissel, Saunières, etc.
Du reste, - dans toutes les catégories,
le champ est copieux... Pour la seule ca-
tégorie des vétérans nous en étions à 40
inscriptions il y a trois jours... tandis que
chez les « petits gars » et les populaires
le record sera sans doute battu. ,
(Lire la suite paue 4 en ruor. Cross-Country)
L'aéroport du Bourget a besoin
d'un second .poste radiogoniomé-
trique. - ■ • '■ :'-
Il s'agit de la SECURITE des
lignes aériennes.
M. Pierre Cot ne peut être in-
sensible à cet appel des usagers
de l'aviation marchande. -
(Cliché L'Auto)
L'équipe première de hockey du Prytanêe Militaire de La Flèche (US Brutionne),
qui rencontrera le Lille UC, demain, à Colombes, pour la Coupe de France
L'Auto, en affirmant que des
stations de sports d'hiver françai-
ses peuvent satisfaire les besoins
des Français ne dit point que des
stations de sports d'hiver étran-
gères n'offrent pas aux sportsmen
les mêmes avantages.
L'Auto affirme tout bonnement
qu'il y a en France des stations
de sports d'hiver qui peuvent sa-
tisfaire les sportifs.
(Photo N.Y.T., cliché L'Auto)
UN THIL AU SALON
Le Salon de l'Ecole française Tient d'être
inauguré au Grand Palais. Il comprend plu-
sieurs envois d'un jeune artiste de talent
qui est aussi un fervent sportif, M. Georges
Luttes. Outre plusieurs peintures, M. Lattèa
expose un hu!'tc de Marcel Tliil, plein de
1 vérité, d'observation et de VIe.
A LA SALLE WAGRAM
Humery a « sabré »
Seissler en deux reprises
Bons débuts d'Axioti
Gustave Humery, qui, depuis sa victoire
sur Orlandi, semble avoir déterré la ha-
che de guerre, vient d'enrichir son tableau
de chasse d'un nouveau scalp.
Au vrai, le champion d'Allemagne, petit,
trapu, noueux, à forte mâchoire, parais-
sait, au premier regard, devoir lui faire
plu i cl'itsage.
Au deuxième round, le drame était
joué.
Après une première minute d'observa-
tion. où Humery éventa de larges crochets
les creilles du visiteur, le poulain de Des-
camps trouva sa distance et martela, avec
l'entrain qui, pour les spectateurs, donne
tant de prix à son commerce, la mâchoire
de Seissler.
Celui-ci se couvrait avec vigilance, et
quand ses avant-bras avaient quelque re-
tard, encaissait d'une âme égale de re-
doutables crochets.
« C'est un « dur », dit quelqu'un au
balcon.
Et tout le faisait croire, lorsqu'à la
deuxième reprise Humery, las de battre
le briquet sur les mandibules dit Ger-
main sans en faire jaillir d'étincelles,
s'avisa de lui bâtonner les flancs à la
manière d'un tapis de sacristie après la
! semaine sainte.
[ Un crochet au foie précipita Seissler
au plancher pour huit secondes.
A peine l'Allemand fut-il sur pied
qu'Humery, par une botte identique, le
renvoya à ses génuflexions. Seissler se
releva en grimaçant
Mais déjà tous ses soigneurs prenaient
le deuil de sa défaite.
De fait, Humery, après quelques passes
de capes, poussa l'Allemand dans un coin
et soudain le pourfendit d'une furieuse
so,brée du gauche dont Seissler boula
i comme un lapin et faillit bien, tout d'une
piece, passer entre les cordes.
R. Thoumazeau.
(Lire la suite page 3,
en rubrique Boxe)
LE FOOTBALL NATIONAL
Quatorze matches seront joués demain en province
pour les 16es de finale de la Coupe de France
Les clubs amateurs restant qualifiés seront soumis
à de rudes épreuves
La Coupe de France vivra demain une
grande, journée.
Eli" effet, lorsque cette compétition a
éclairci les rangs de ses participants jus-
qu ati moment où trente-deux seulement
d'entre eux sont encore en course, la
lutte entre dans une phase vraiment dé-
cisive et par suite très intéressante.
Des équipes qui pourraient prétendre
allel". loin dans l'épreuve, vont se trou-
ver en face d'adversaires de même valeur,
et sélon la loi de la Coupe, les vaincus
Iront -rejoindre dans l'ombre la masse
anonyme de ceux qui furent vaincus
aux -tours précédents.
.. Sept formations amateurs qui, pour
Les villes où seront '.jouës, demain, les 16" de finale de la Coupe de France
se qualifier, ont dû accomplir des ex-
ploits supérieurs à ceux dont on les sup-
posait capables, vont affronter des équi-
pes professionnelles qui ne manqueront
pas de profiter de la leçon infligée par
leurs adversaires en combattant : avec
tous leurs moyens dès le départ de la
partie qui les opposéra aux purs. Ceux-ci,
tout en étant décidés 'à jouer àvec tout ;
leur cœur dans le but de réaliser une belle
perfc>imance, sans considérer qu'Us sont.
battus à l'avance, n'ont pas l'ambition
d'arriver à la finale. Ils ne sont pas aussi
puissamment armés que les « pros »
plus habitués qu'eux aux rencontres dif-
ficiles. Mais leur vif esprit de club et leur
enthousiasme peuvent leur faire accom-
plir les plus beaux exploits.
Lens, Saint-Louis, Bruay, Hayange, En-
ghien, Ermont, Arras, Quevilly, Saint-
Etienne (ASS) vont donner demain le
meilleur d'eux-mêmes. Mais la logique
exige que le pronostiqueur prévoie leurs
défaites. Il leur reste à mettre en déroute
cette logique, sur laquelle il est néces-
saire de se baser, ce qui du reste ne
serait pas pour nous surprendre au point
de crier au miracle.
Des chocs dur's, sévères se produiront
d'autre part. Le^Stàde Rennais et le FC
Antibes, le Racing Club de Strasbourg et
le Racing Club de Paris, le Club Fran-
çais, l'Olympique de Marseille, le SC Ni-
mes et le CA Paris, le FC Sochaux et
le SO Montpelliérains, l'OGC Nice et
l'AS Cannes vont se heurter farouche-
ment pour conservér leurs chances dans
la compétition dans le double but d'ac-
quérir de la gloire et des profits maté-
riels.
Désigner les vainqueurs probables de
ces matches aux résultats incertains, est
du pur domaine de la fantaisie.
Telle équipe brillante en championnat
sera peut-être très différente en Coupe,
car il ne faut pas perdre de vue que les
promotions de Coupe ne peuvent com-
prendrè que trois joueurs étrangers, au
lieu de quatre habituellement, et ceci
neut atténuer sérieusement la valeur des
équipes. —
L. G.
(Lire la suite page 4
en rubrique Football)
FOOTBALL
Le Lazzio et les Puccini
joueront au Parc le 13 février
Le Lazzio de Rome, qui figure -au pre-
mier rang du football italien, paraîtra
au Parc des Princes contre le Racing
Club de Paris.
En lever de rideau de cette impor-
tante rencontre, les Puccini, formation
d'élite de minimes italiens, auxquels
s'intéresse particulièrement le Duce, se-
ront opposés aux minimes du Racing.
Les Puccini (footballeurs âgés de
moins de 13 ans) ont battu par 8 à 0,
en Autriche, la plus forte formation de
minimes de ce pays.
AVIATION
L'hydravion « Croix-du-Sud »
reparti de Natal pour St-Louis
fait demi-tour
Le commandant Bonnot, chef de bord
du Croix-du-Sud, reçut, à son arrivée à
Natal, deux télégrammes de félicitations.
L'un, de M. Albert Sarraut, ministre de
la Marine :
« Adresse à l'équipage du Croix-du-Sud,
pour les deux vols magnifiques qu'il vient
d'exécuter, mes plus vives félicitations
personnelles et celles de toute la marine. »
L'autre, de M. Pierre Cot, ministre de
l'Air :
« A votre arrivée à Natal, après une
traversée de l'Atlantique Sud qui com-
plète admirablement votre précédente per-
fonnance, je tiens à vous exprimer, ainsi
qu'à votre équipage, mes félicitations les
plus chaleureuses et celles de toute l'avia-
tion française. »
Il était prévu que l'hydravion irait à
Rio-de-Janeiro, mais l'équipage, désirant
profiter de bonnes conditions atmosphé-
riques sur l'Atlantique, reprit, à 12 h. 5,
hier, la route de Saint-Louis-du-Sénégal.
Cependant, à la suite d'ennuis d'allu-
mage, croit-on, les aviateurs décidèrent
de faire demi-tour et de revenir à Natal.
(Cliché L'Auto)
Les belles étalions françaises pour les sports d'hiver : La patinoire
du Mont-Revard (1.550 mètres d'altitude) ,
LE RUGBY NATIONAL
Des rencontres difficiles
modifieront demain
le classement
du Championnat
* S.A. Bordelais contre S.U. Agenais
* U. S. Tyrossaise c. Section Paloise
* A.S. Soustonnaise c. Stade Français
* St. Hendayais c. Biarritz Olympique i
La trève annuelle est. finie, on s'atta-
que maintenant à un labeur plus ardu...
Le plus conservateur du rugby reprend
ses droits, et, dès dimanche, débutera
le dernier stade des poules de Neuf.
Bort verra-t-il cette année, sombrer les
espoirs grenoblois, comme sombrèrent,
au pied des orgues célèbres, l'an dernier,
ceux du Stade Toulousain ?
Nous ne le croyons pas, car, cette fois,
le club bortois affiche moins de régula-
rité ; aussi devons-nous prévoir une assez
nette victoire alpine acquise dans la
deuxième mi-temps.
Le Lyon Olympique en déplacement â
Pézenas, sera certainement menacé par
la virtuosité et le cran des jeunes piscé-
nois, mais sur la fin, le métier des cham-
pions de France s'imposera, et une vic-
toire leur donnera la certitude de sortir
de la poule A.
Un honneur inespéré échoit aux 010-
ronais, qui vont avoir dimanche un ad-
versaire au prestigieux passé, la poule
B prévoit, en effet, le déplacement du
Stade Toulousain à Oloron, dont l'équi-
pe. cette année, se classe au premier plan
des révélations...
Une victoire Toulousaine apparaît com-
me facile, toutefois nous la pronosti-
quons avec une légère appréhension, en
songeant à la fougue des Oloronais qui
compromirent des espoirs solidement
étayés. Si les stadistes veulent gagner,
ils le peuvent, mais ils devront pour cela
déplacer leur meilleur « quinze » et sur-
tout ne pas s'attarder à batifoler.
Difficile et ardue sera la tâche des
Agenais en déplacement à Bordeaux où
le SAB, en redressement, pourrait fort
bien exploiter à son avantage, l'absence
de Guiral à l'arrière, et de ce fait, les
ex-champions perdraient la place de lea-
der de cette poule difficile.
La cuvette de Salpiac réunira Montal-
banais et Narbonnais. Belle partie en
perspective dont l'issue logique doit être
une victoire languedocienne, si toutefois
les éclopés sont remis chez les « orange
et noir ».
Malgré son cran légendaire, le Stade
Lézignanais ne pourra triompher des
Thuirinois en pays catalan. L'écart ne
sera pas sensible, mais la partie sera dif-
ficile et heurtée.
(Lire la suite page 5
PI rubrique Rugby)
Allô ! Allô !
1ft' n à dit qu'un accord avait été signé
vv entre six grandes fédérations athlé-
tiques : football, rugby, athlétisme, na-
tation, tennis -et aviron.
L'Auto a rappelé que l'accord n'avait
pas encore été paraphé. On peut ajouter
qu'il ne le sera pas avant quelque
temps : un point du contrat — le point
essentiel — accroche ; une grande fédé-
ration ne serait pas aussi désireuse
qu'on le dit d'accorder l'extension au-
tomatique des pénalités que ses sœurs
pourraient demander...
Attendons quelques semaines.
5)a poste aérienne doit olfrir cet avan-
■ tage : la rapidité, le gain de temps
sur les autres transports postaux.
Seules, les postes françaises ne l'ont
pas encore compris ; les postes étran-
gères ont multiplié les précautions qui
permettent l'acheminement sans délai
du courrier venu par avion vers sa des-
tination.
L'autre jour, au Bourget, pendant
i h. 45, 1a poste venue par voie aérienne
de Saigon attendit sur l'aire d'atterris-
sage que les postiers voulussent bien la
prendre, puis la faire distribuer...
En 1934, on croit rêver 1 ,
Il n ancien champion cycliste, qui eut
aussi de grandes heures dans le mé-
tier d'entraîneur... hippique, connaît des
temps durs. Il prend ses revers de for-
tune avec philosophie, ainsi qu'en té-
moigne l'énumération qu'il place, au
moyen d'un timbre humide, sur ses
cartes de visite :
Ex-Sapeur Pompier de Paris
Champion dr France Cycliste 1903
Pilote Aviateur d'avant 1914
Jockey, 90 gagnants
Entrainear, 700 victoires
Mutilé de guerre
Ancien Philanthrope
Ancien dans le sens de : cc non ré-
cent », et non dans le sens « qui n'est
plus », bien sûr.
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. PNEUS BERGOUGNAN
Le Téléphoniste.
CE SOIR, A 20 H. 45, AU PALAIS DES SPORTS
Un grand match de hock ey sur glace international
LES HOCKEYEURS DE PARIS
CONTRE LE QUEENS DE LONDRES
OMNIUM DE VELOGLACE
avec Manera, Francis Faure, Wynsdau et Bréau
Rapid II c. Volants II en lever de rideau pour le Championnat de France
(Cliché L'Auto)
- , , el .
De haut en bas, à gauche : Besson et Le Blanc ; à droite : Ramsay et Manera '
On tire les rois...
Ainsi la « reine » d'Angleterre nous a
déclaré la guerre !...
L, Queens, nouveau joyau de la cou-
ronne sportive britannique, écume de-
puis deux semaines les* pàilnoues euro-
péennes. Ni Prague, ni Betlin, ni Paris
n'ont : été épargnés dans l'hécatombe des
crosses de Saint-Moritz. ;
Tandis qu'on le croyait moribond, le
hockey sur glace d'outre-Manche Tt: pré-
nait souffle et verdeur. Le loyalisme des
sujets britanniques n'est décidément pas
un mythe... • ■
Quand, pour le nouvel an, nos joueurs
et ceux de nos voisins s'élancèrent à la
conquête des patinoires de la montagne,
les hockeyeurs de France s'en allèrent
plus confiants. Les lauriers sont aujour-
d'hui coupés. Le Rapid s'en est couronné,
iiuiis... le Queens emporte des guirlandes.
Ce fut le grand événement des fêtes
que cette victoire mémorable du Queens
sur le Rapid.
Savants et têtus (ils, furent menés 3 à
1 par Berlin qu'ils battirent 4 à 3 !) les
sujets de Sa Majesté sont parfois tant
soit peu rudes. Meus nos Français sont
unanimès à' vanter les beautés de leur
jeu.
. Le Rapid devait ce . safr tenter d'arra-
cher sa revanche au Queens. Giddens
étant blessé, Cadorette alité avec une
forte angine à Saint-Moritz, le Club dut
céder l'honneur à la sélection de Paris.,
Le m.atch n'y perd pas d'attrait. Les mi-
lieux anglais n'ont-ils pas proclamé que,
le Queens triompherait de toutes nos
équipes ?
Le match y gagne peut-être même, car
tous les « rois » du hockey parisien sel
ront en jeu ce sotr,' Ramsay va se dresr
se?' devant Le Blanc, « l'autre Ramsayrl »
Match d'Epiphanie s'il en fut 1 i
Les hockeyeurs de la reine viennent à
Paris « tirer les rois ». —
R. S.
Le match de vélo-glace
Le programme du Palais des Sports est
illustré ce soir par le premier grand
match de vélo-glace. Les premières ex-
périences de cette nouvelle forme de cy-
clisme ayant donné satisfaction, on -8,
réuni, pour la première fois, sur la pati-
noire de Grenelle, quatre grands as de
la pédale : Manera, champion d'Italie dè
demi-fond ; Francis Faure, recordman du.
monde sur "vélo-car ; Wynsdau, chamj»
pion de Belgique de demi-fond et Henri
Bréau, ancien champion de rFance.
.:O:,-iÛi¿a tuitç page
(Photo N.Y.T., cliché L'Auto)
Les Hollandais Wals et Pijnenburg, après leur belle victoire aux Six Jours de Bruxelles
l
« L'AUTO » EN ALSACE
Le football alsacien est actif et prospère
et son développement suit une courbe ascendante
L'A.S. Strasbourg donnera-t-elle son adhésion
au groupement professionnel ?
(De notre envoyé spécial)
Strasbourg, janvier. — L'activité du
football en Alsace est actuellement si
vive, si régulière et si brillante, qu'elle
donne à penser que ce sport ne rencontre
plus dans la région aucune opposition.
Toutes les portes sont ouvertes au foot-,
bail, les spectateurs des matches, tant à
Strasbourg qu'à Mulhouse, appartiennent :
à toutes les classes de la société. Le riche
comme le pauvre, le bourgeois comme
l'ouvrier accourent vers les stades pour y
voir évoluer leurs équipes favorites.
Le football a retrouvé en Alsace la
place qu'il y occupait au temps de la'
grande rivalité des étoiles du moment.
AS Strasbourg et FC Mulhouse, auxquels
Bischwiller, Sél estât servaient de satel-
lites, cependant que le Racing Club de
Strasbourg, le Red Star de Strasbourg et
le FC Saint-Louis gravissaient les degrés
qui les rapprochaient du niveau de leurs
grands adversaires.
Le renaissance du football alsacien
grâce au professionalisme
Lorsque le FC Mulhouse, champion in-
contesté d'Alstie, qui ne trouvait plus
dans sa région d'adversaire à sa taille,
comprit qu'il lui était indispensable
d'adhérer au groupement professionnel,
on lui fit grise mine et il ne fut pas
suivi par ses rivaux strasbourgeois. L'AS
Strasbourg, qui souffrait d'une grave crise
morale, consécutive à une gêne financière
que certains de ses membres reprochaient
amèrement à leurs dirigeants, et le Ra-
cing Club de Strasbourg, dont l'organi-
sation manquait un peu d'ampleur (et
qui n'avait pas encore reç'u le puissant
appui de M. Mathis). avaient bien indi-
qué qu'ils deyraient peut-être suivre leur
rival du Haut-Rhin. Mais ils restèrent
sur leurs positions, se réservant sans doute
de profiter de l'expérience qui allait ser-
vir de banc d'essai au football profes-
sionnel fl':,.nçals' pour fixer leur situa-
tion après une année d'exercice. j
La saison 1932-33 du FC Mulhouse fut |
assez mouvementée, sans être spéciale-
ment brillante au point de vue sportif et
il dut se résoudre à faire partie de la
(Cliché L'Auto)
M. EMILE MATHIS
le grand industriel qui favorise puissamment
l'essor du football alsacien
deuxième division qui ' fut crâée par 18
3 FA.
L'AS Strasbourg ne bougea pas et elle
vit. non sans un serrement rie cœur doize
loureux. le Racing Club de Strasbourg
se joindre au FCM pour représenter l'Al..
sace.
(Lire !a suite page 4
en rubrianè For>th*i")
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