Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-04
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 mars 1931 04 mars 1931
Description : 1931/03/04 (A32,N11036). 1931/03/04 (A32,N11036).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4633126k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/12/2016
L'Auto
/ Rédaction, Administration, Publicité:
' 1(|- ^ dii faubourg-Montmartre, PARIS
r TÉLÉPHONE ■>
53-82 49-14 Provence.. ...... nO.37
■ J^^îv-e! •..... 53-82 \ Provence • ®^îi-
• 90-36 Inter-Provence 218,
jpfOV6- "
.f0Vence 90-34 1 , Lignes réservées ,
f ",Ience 90-35 \ anx Petites Annoncés
^ovence 56'3LJ— ' ' '
Adresse Télégraphique •: Vélauto-Paris
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur s '
HENRI DESGRANGE
AUTOMOBILE... AÉRONAUTIQUE. CYCLISME, BOXE, ' ATHLÉTISME & ~~ TOUS LES SPORTS
■
.....
Le numéro ; 25 centimes
BELGIQUE i 30 centimes
■32e ANNEE -- N° 11.036 -- QUOTIDIEN
Mercredi 4 Mars 1931
ABONNEMENTS
. , 3 mois 6 mois ' ï an
Seine et Seîne-et-Oïse.21 fr. 42 fr. 80 fr.
Départements et Colonies. 22 fr. 43 fr. 82 fr.
Belgique (francs belges) 130 fr.
i Union postale 35 fr. , 70 fr. 140 fr.
oranger 1 Autres pays.. 50 fr. 100 fr. 200 fr.
On s'abonne dans ions les bureaux de posta
Compte chèques postaux 1154-58
CHRONIQUES DE « L'AUTO »
[illisible] la blanche
' a le droit de penser ce qu'on veut
f ports de l'autom9bile et du che-
a ",r. Je viens de faire un voyage
"in de fer et n'en ai'pas été rné-
r.f D'une manière générale, Jes
8e.nl de fer font chaque année des
IfLc où ils disent qu'ils, sont prêts
■ porter des automobiles dans des
Sons où, si leur peinture est claire,
f n'attrapera pas une tache , c est
liment un avantage. De, temps
|tre aussi, un train attrape dans u
fL-e à niveau une voiture dont
,î,,taire ne consentait pas a e r
Lrté' même gratuitement, et elle
ine beaucoup plus vite et plus
fne le voulait. Oui, les automobiles
es wagons ont de bons rappor »
qu'ils s'embrassent même quelque-
violemment...
ais c'est une drôle de sensation,
d on est habitué à voyager en auto
regarder le paysage, de s endormir
x heures du côté d'Orléans et de se
)Ier le lendemain matin au delà de
ignan, dans une « cambrousse »
te par le. soleil des durs étés, non
de la bastide de Salses, extraordl-
e bicoque qui plante au tournant du
min, tout à coup, de rudes épaules
petit burg médiéval.
. x
'ai eu du soleil, mais ce n'était pas
rai tout pour le soleil que j'étais venu.
ais venu pour voir de la neige. Après
début d'hiver mélancolique, elle cou-
St les pentes près de Villeneuve-de-
fient, puis la vallée vers Font-Ro-
fi, Je montais, je montais, et la neige
mentait de minute en minute. Un
Ix menteur m'a assuré que, du cote
Carlitte, il y en avait au moins sept
1res, plutôt une dizaine. Jamais la
pagne n'a vu tant de neige ! Met-
| qu'au sommet du col de Puymo-
is il y en avait quatre mètres, et pas-
s l'éponge.
lu, plus précisément, le chasse-neige.
|ar c'étaient des chasse-neige que
Us venu voir, je l'avoue, à l'occa-
i du concours annuel qui leur est
fervé par le Touring Club de France.
lais les chasse-neige avaient compté
p la neige. On me dit le premier ,
[r qu'ils s'y étaient enlisés.
Cette histoire, qui semblerait digne de
rius, était exacte.
Et je connus alors combien la sagesse
j Touring Club de France jetait
mde, qui essayait, sans le moindre
ri mutuel, d'améliorer la race des
isse-neige.
tendons-leur cette simple justice
une terrible tempête avait barré tous
chemins.,
[
u montai ...sur les. pentes, de Font-
j'ai toujours trouvé la vue
et sur celles dé Mont-Louis,
tf fort à la Vauban. Là, je vis tout
âtaillon d'alpins qui tapaient leurs
par terre; sans doute pour se ré-
ffer. Je les imitai, car j'avais les
as aux pieds. Je vis un général
ur et un colonel aussi skieur, et fis
s longue descente à distance respec-
use du colonel. A la. fin de la des-
te en slaloms,. lui et moi étions seuls
out !... Je ne demande pas à être
mmé 1-ieutenant-colonel.
uis les-petits chasse-neige se mirent
1 travail. Ils enfoncent la neige de
ute leurs forces et butent dessus, après
ivoir tassée, comme de petits tau-
aux. Après quoi ils ronflent et gro-
kent comme un ' monsieur qui a de-
pdé du caviar et qui reçoit du sau-
son d'âne. On les a laissés là.
Le lendemain, les grands chasse-enige
turbine se battaient avec la poudre
nche, là ou le vieux cantonnier si men-
if annonçait sept mètres, et où il y
avait tout de même beaucoup. Ils
lent la neige au loin en une colonne
jMuse; digne des grandes eaux ver-
Maises, et les gars du cinéma, leur
Rt sur le nez, trépignaient d'aise. Ces
|°nnes blanches étaient ravissantes à
^ s'élever ainsi.
Puis Alphonse Steinès nous dit S
" On s'en va !... »
Il on s'en fut. Tout le monde pre-
W cette histoire très au sérieux, et
paysans autour de nous, avaient
ï bien compris son importance. Le
Jr ou le chasse-neige idéal va exister,
'ne mourront plus sans secours ils
Ont leurs journaux même en hiver,
0 ne vivront plus comme des bêtes
^ùees, mais comme des hommes.
Et il me semble — et je suis sûr qu'il
«s semblera aussi — que le Touring
b a eu là une très bonne Idée !
Hervé LAUWICK.
; L'Institut régional de l'Univer- 11
fiité de Paris est une chose ;
l'Institut National de l'Education
physique en est une autre tout à
fait différente. Ces deux organis-
mes ne peuvent être associés.
M. Adolphe CHERON,
- Député.
-A- r.e............
CYCLISME
Les directeurs allemands
Maintiennent leur point de vue
2 mars. — Dans leur nouvelle
hier, les directeurs de vé-
ttllT ,es allemands ont décidé de rnain-
igenS P°int de vue concernant .les 43n-
IVoÍr ■ coureurs pour la saison 1931,
ir moitiitrta"e recette, frais déduits
fcutg j- entre le vélodrome et les cou-
de ceux-ci étant ensuite ré-
irtig eux selon leur classement dans
| énrfii 68 courues par eux.
Hais
feja tinj,/J,Ue vont devenir les contrats
felodrow8' avec garantie,' par certauis'
allemands ?...
'
•
(Meurisse)
UN MARIAGE PEU BANAL (Meurisse)
T e naaeur ,.Pott.illey a épousé dans l'eau une jeune Américaine, Miss Maria del Pillar.
dans' la piscine Chainps-El-.ysées, et le pasteur donna
, ■.. • sa bénédiction du bord d'une gondole. ■ .
GOLF
LE NOUVEAU NOUVEAU GOLF
DE SAINTE-MAXIME
L'un des plus fréquentés
et des plus « sportifs » de France
Depuis l'époque
il y a plus de 25
ans — où les pre-
miers links. furent
créés sur la Côte
d'Azur, on ne
compte plus mainte-
nant les clubs de
gol-f où d'année en
année un nombre
plus crois s an t
d'adeptes vient s'i-
nitier à ce sport si
agréable. Le long de la Corniche les links
ne manquent pas, tous plus sportifs les uns
que les autres. Pour qu'un- nouveau golf
puisse être remarqué ne faut-il pas qu'il
présente toute la gamme des perfections
exigées par les fameuses lois du Royal and
Ancient Golf de Saint-Andrews ?
C'est pourtant le cas du nouveau Golf
Club de Sainte-Maxime qui est en passe de
devenir le centre des grands événements
du golf sur le littoral.
Mais, avant , de présenter au lecteur le
parcours de 18 trous de Sainte-Maxime,
précisons qu'il se trouve à 23 minutes
d'auto de Saint-Raphaël, à 50 minutes
d'Hyères par la route nationale 98, à 1 h. 15
de Cannes et à 2 heures de Nice. C'est dire
que Sainte-Maxime se trouve au coeur du
pays des .« Montagnes des Ma ures . cet
admirable pays dont lës charmes touris.
tiques ne sont plus à vanter.
Les links du golf de Sainte-Maxime se
trouvent à 3 km. 200 de cette délicieuse
station « où les bises ne font pas frissonner
l'eucalyptus ou mourir l'oranger ».
Du club house, perché sur la crête d'une
colline, on découvre nn panorama féerique
avec le golfe de • Saint-Tropez comme pre-
mier plan, sur quoi' clignote, à - l'Ouest, le
phare du cap Camarat.
Grâce à l'immense superficie dont pou-
vaient disposer les créateurs du golf, il a
été possible d'aménager les , trous de ma-
nière, que- chacun . d'entre eux présentât,
à la sagacité du joueur, un problème dif-
férent; les coups de drive, les coups de
mashie et de niblick, les « putts » sont, ici,
essentiellement sportifs, et. le joueur .qui
réalise un score honnête à Sainte-Maxime
est, de toute évidence, un joueur de-qualité.
Chaque green, défendu par des bunkers
soigneusement construits, présente. un véri-
table petit problème... et il ne fait pas bon,
à Sainte-Maxime, d'envoyer sa balle loin du
chemin étroit du fairway.
Au club . house on trouve, est-il besoin
de le dire, tout le confort désirable. Et,
après une bonne journée de plein air, clubs
en mains,, quel plaisir que se retrouver
entre joyeux . compagnons au bar améri-
cain, dont le vaste balcon domine la .baie...
(Lire la suite page 6
■ ■ ■ '€? rubrique Golf)
V" • EU'GBNE HUAT
qui . rencontrera Emil*,e PZadKer, demain .soir,
~ : ... à la galle Wagram • , - ■ '. . ~ 1
FOOTBALL
Le Président de la République
assistera à la finale
de la Coupe de France
;c'ést maintenant une tradition .qui paraît
solidement' établie, depuis plusieurs saisons'
la,' finale de la Coupe de Pia'nce' est - pré-'
sidée' par le Président de ' la République.
■Cette année encore, M. Gaston Doumer-
cue sera le 3 mai à Colombes, où, il prési-
dera la i grande finale' de là compétition
nationale.
CE SOIR, A PARIS-RING
GAVALDA AUX PRISES
AVEC L'ESPOIR TENET
L'Algérien Moncla
sera opposé au battant Vigneron
Gavalda est indis-
cutablement, un de
nos boxeurs les plus
populaires. Le met-
tre à un programme
est une garantie de
succès pour un pro-
moteur. C'est ce qu'a
pensé M. E'haett,
directeur de Paris-
Ring. •
Ses combats - sont
toujours intéressants
à suivre. Le dernier
rm'iî ,rîiv«nntn. onr OA
même ring de « Paris-Ring ", 1 opposa
champion-de France Raphaël. Cette ^ren-
contre intéressante, de bout en bout, 'se
termina par un match nul..
Ce soir, nous verrons Gavalda en face
du jeune Tenet qui s'impose parmi « ceux
qui viennent » comme un sérieux espoir
de sa catégorie. Sa récente victoire sur le
Belge Annet, un rival du champion d Eu-
rope Gustave Roth, indique suffisammentpou-
qu'il possède des qualités pugilistiques ^pou-
vant fort bien obliger Gavalda à s employer
à fond. t. 3 • >
'Le deuxième; grand match de la soiree
mettra aux prises l'Algérien Monda et Vi-
gn,eron . deux ',Ib,attahts. Ci-,tte bataille. car
il y aura bataille, promet d'être intéres-
santé à suivre." ; . •
Il y aura (Iii sport ce soir à « -raria-T>
Ring ». '
(Lire la suite page 5 i- ■
> en rubrique Boxe.)
Allô ! Allô !
N oici trente ans, le Téléphoniste notait
£> avec joie la décision qui venait
d'être prise par Mlle X ou Mme - Y,
artiste célèbre qui s'initiait — l'auda-
cieuse — aux mystères du volant.
Aujourd 'hui,' ce que nous notons c'est
l'apprentissage aux lois de l'air..'' Mlle
M. Bell, sociétaire de la Comédie-Fran-
çaise veut savoir conduire un volant.
Elle casse du .bois, dans cette; inten-
tion. L'Auto lui souhaite d'en casser le
j moins possible; ■ 1
rfiîes dirigeants de l'Exposition -*Colo-
niale ont su récemment résoudre le
conflit sportif; ils viennent //d'en. ré-,
soudre un autre : le conflit touristique,
Organisations françaises et étrangères
de tourisme étaient aux prises.
Personne ne savait comment s'en
tirer, car si les- organisations françaises
avaient raison, les organisations étran-
gères ne manquaient pas de. logique
dans, leurs revendications. ;
Tout est maintenant au bleu médi-
terranéen. *
Le tourisme français aura six, groupes
et le tourisme étranger aura les stànds
qu'il souhaitait avoir. •
Tout - le monde est content. Parfait.
?e lionceau est mort.
Lalouette et de Permangle, re-
cord-men de distance en ligne droite des
avions légers— —îstres-ViHa Cisneros —
rapportèrent du Niger, le premier un
lionceau, et le. second, un caïman.
- Ce' ; fut :;adlart, : moins à l'étroit
dans sa berline, qui ramena les- deux
animaux, - > •
i ; Le lion est frileux, fragile. L'hiver ne
lui tconvenait guère, et, iuh nouveau ''V o1
- ,à ; Toussus-lé-Noble - — lui fut : .fatal.
Mais, où ira le caiman? Au Muséum,
avec k1 erocodiie,. qui -doit être grand,
d'Assolant, Ldè.. re et Lotti? .
.'Y es, représentants. de la ,lo'i,ne doivent-
ils pas être les premiers à respecter
les' passages . éhHlt{i&,? "•: '• .. •
: Ils ne le ffXii: pas toujours ; témoin
ce gendanne cui traversait l'avenue de
■l'Aima à dix êtres...d'un passage
idouté, £Jn chauffeur de taxi faillit d'ail-
leurs, emboutir Vce , brave .>,pandore, ; il
stoppa à qgelq,,îes', centimètres de lui.!
• Le chauffeur 'aVec une certaine émotion :
« Vous ne pouvez pas faire -aftén.
tion! » . ■
. Ce à quoi Je chauffeur répondit fort
ajustement : .:1
« Et vous, vot.is: n.o, pouvez pas vous
f... aux clous ; ils sont à dix mètres de
vous ». Et le petit attroupement immé-
diat et, inévitable , de rire et de donner
raison au chaLiHeúr. -
Le Téléphoniste
AUTOMOBILE
Il faut qu'une grille
soit ouverte ou fermée
...celles du Bois de Boulogne
devraient être ouvertes
Certaines portes du bois de Boulogne sont
ouvertes nuit et jour, et Paris ne s'en porte
pas plus mal pour cela.
Certaines portes du Bois sont fermées à
des heures variables, et les Parisiens s en
plaignent. Pourquoi • ne pas laisser toutes
les portes du Bois ouvertes ?
Les portes du boulevard Maillot, des Sa-
blons, de Neuilly, Saint-James, de Madrid,
de Bagatelle ferment à 2,2 heures en hiver
et minuit en été, ainsi que celle qui termine
l'allée du Bord de l'Eau au pont de Pu-
teaux. Cette dernière est la plus dangereuse,
et nous y reviendrons.
De l'autre côté, les portes, de Boulogne,
de l'Hippodrome et des Princes sont régies
par 'les, mêmes horaires de fermeture. Quant
aux portes de Suresnes et de Saint-Olond,
elles ferment à deux heures du matin.
Il arrive donc souvent qu'un automobi-
liste, trouvant l'une de ces deux portes ou-
verte à, 2 heures, ne croit pas trouver la
porte opposée déjà fermée. Des accidents
nombreux sont arrivés à la porte du pont
de Puteaux:y"" Il y a deux mois encore, les
lampadaires à gaz, faibles et placés trop
haut, étaient presque invisibles. Les con-
duèiéurs, aveuglés, par' les, lumières brillan-
tes placées dans le prolongement de l'allée,
venaient trop : souvent se jeter sur les gril-
les, qtti'èn portent des marques éloqiientes.
L'Administration s'est 'teiîin rendu comp-
te qu'il y avait une mesure à prendre. Elle
a fait placer une lanterne rouge au milieu
de la grille, à un mètre du sol. Il faut l'en
louer : cette lanterne se voit bien et les ré-
sultats sont satisfaisants. Il n'y eut qu'un
accident depuis qu'elle est posée. Mais il
y en eut un quand même, et c'est un de
trop. •
C-et • inconvénient considérable .qû'est le
: T'a],gër. présenté tpar cette grille ne, doit pas
' faire oublier que, m ême sans" entrer en col.
diision, ' il' est parfois fort désagréable d 'en
attendreT'oxiverture,';trpisi par 'le froid ma-
tinal, --où de faire un long détour, pour aller
après. la porte Maillot chercher une grille
ouverte sur Paris.' " ■ ' : ' • ; - '
"Ce cas -se; rencontre encore beaucoup' plus
fréquemment que les accideiits- -
; Pourquoi - ne 'pas ouvrir. le«^grilles ? A
Cfe-la, ' une 'ëeule raison 't ,J'Octroi,: Gh' pré-
:tend'qu'en^oùvTa'nt'les grilles;'toute la ',nuit,
les allées du-^bis^et-suHo'ut/celle du Bord
de l'Eau, deviendraient des' sentiers de con-
trebandiers. Cette raison ne tient pas de-
vant un .ex^m^m sérieux. 'N'importe, qui
peút passer .'avec n'importe quoi' dans sa
voiture en plein -:,]oür.. 'rendant - -illusoire la
• prûtéetion nocturne, ,dés", griU.oo contre les
fraudeurs D'autre part, la -grille du pont
de Pu-teaux étant ,:'Iermée ' ndus"fe:rion« vo-
lontiers le pari, avec "M. Chiappe, de ren-
trer des marchandises diverses : et soumises
à la taxe, par l'entrée réservée aux lignes
du tramway. Il y a des ambulants des In-
directes, nous dira-t-dn. Il ne leur sera pas
difficile" de surveiller'laditè'* -,iille '-- qui; est
à 50 mètres dé'fa' ligné du-tramway'.
La raison de l'Administration est eans
valeur réelle,., Les inëonvénjeiits ' rtStis^s par
tes grilles :terméM «ent xtH contraire par-
faitement précis. Il ne nous re1ite plus qu'à
,, attendre Avec confianoe le gfiBte -auguste de
M. - Ohiappe, ïoavï;ant les. grilles du bois de
Boulogne aux '-7enMm<>bilistês.- attardés. —
J.-V.M.
MARCEL BOULENGER I
dont I" A-uto publiera demain un article: .ind.
dit sûr « les joies du... » cheval. Le maître
écrivain a été pris récemment par un pho-
tographe, au cours d'une chasse.
L'ANNEE 1931 DEBUTE
PAR UN MAGNIFIQUE SUCCES
DES AILES FRANÇAISES
La Société Française Hispano-Suiza vient
de : recevoir des glorieux aviateurs - Bossdu-
trot et Rossi, le télégramme suivànt : :
Sommes heureux du résultat acquis grâce
à qualité' extraordinaire votre moteur (100
chevaux monté sur notre Blériôt, tant pour
son fonctionnement impeccable que pour sa
consommation' â;' essence' et d:huile .très fai-
ble. Aurions pu améliorer performance si
tempête ne. nous avait' gênés durant les
30 dernières heures. Essence consommée
5 .#7.5 litre8'; et 45 litres hitile. Vous remer-
cions nous avoir fait confiance; et renouve-
Ions notre admiration pour votre splendide
moteur. ■ <
- . BOSSOUTROT, ROSSI.
Une fois de plus, la mécanique sortie des
usines de Bois-Colombes vient de montrer
tout ce 'qu"on peut attendre d'elle. ■ Après
avoir si souvent - conduit à la victoire les
Bréguet de Costes, Codos et Bellonte; les
Latécoère de Mermoz et de Paris, et tant
d'autres avions et hydravions, ^ c ' est sur
Bl'ériot., qu'elle ramène aujourd'hui en Fran-
ce, du même coup d'aile, deux des plus en-
■ vies parmi les grands records mondiaux ^ :
le record de distance sans escale, en circuit
fermé ; avec 8.805 kilomètres (record italien
ferW km.), et celui ,,de la durée sans ravi-
taillement en 75 heures 23 minutes (record
italien ; 67 -heures). ' : ; ;
L'aviation française continue ainsi ... à être
digne'de son passé,' et ie moteur Hispano
digne de sa répiita,tion. i
La fin du télégramme de Bossoutrot
montre assez que ce moteur est loin d'être
allé au maximum de ses, ,possibilités, et que
tous les. espoirs lui sont encore légitime.
..ment.-permis. ■
(Wide World)
DE PARIS A TOKIO @,
Meenslt n oauchel et Burtin qui sont vartis 'lundi du .Bourget-, pour un voyage
: : touristique vers Tokio, Sur uti, Fariiian 19,8. mote~îtr Gnoi?ic et -930 ev.
LE RUGBY INTERNATIONAL MENACÉ
Opinions sur la rupture
entre Britanniques et Français
MM. DANTOU, RUTHERFORD, RI M ET, BRENNUS, MUNTZ
NOUS DISENT...
« Nous sommes prêts à discu-
ter, à condition que soit sau-
vegardé l'intérêt des petits
clubs ! »
déclare M. Roger Dantou,
président, de la F.F.R.
Au 1endemain de la sévère décision prise
par les quatre Unions britanniques à l'égard
des rugbymen français, il importait de sa-
voir quel sentiment animait les dirigeants
de la F.F.R. et quelle réponse — directe
ou indirecte — serait donnée par eux à
note officielle qui vient de provoquer la
rupture des relations amicales, établies,
depuis 190(5, avec l'Angleterre, 1 Ecosse,
l'Irlande et le Pays de Galles...
Par ; téléphone, de Périgueux, M. Roger
Dant-ou, président de l'assemblée de la rue
des Petits-Champs, sans hésitation, a fait
front à l'interview : .,
« Cette note, débuta-t-il, je dois vous
dire que la Fédération ne l'a pas encore
reçue... Toujours est-il que le bureau Re-
nier se réunira le 15 mars et étudiera la
qvièâtioft.... "■
Mais cette question ne pourra, vous
Iè Gavez, recevoir une solution que lorsque
l'accord aura été réalisé entre « fédéraux »
et « dissidente »? , 1.
Pour cet accord, je suis prêt a discu-
ter.... Je suis prêt encore à étudier un pro-
gramme, à provoquer une réforme, mais
je poserai cependant une condition...
— Et laquelle ? '
— Que les intérêts des petits clubs et des
comités. pauvres soient sauvegardés comme
avant... Cela est absolument nécessaire. Ils
ont été les uns et les autres, les fruits du
développement que nous avons provoque de-
puis la création de la Fédération, en_lJ~U ;
il est donc juste qu'en marge de la réforme,
ils puissent, continuer, à vivre, sous le soleil
en toute quiétude,...
Mais qu'avez-vous fait spécialement,
pour eux ? M demandons-nous au président.
A ce ■ moment une ti friture » intempes-
tive Tendit incompréhensible les explications
présidentielles...... ,
Quand la, communication fut. possible a
nouveau : .
« Sur quelles bases envisagez-vous ,la
réforme ? , ,,
— Il ne m'appartient pas de denoncer les,
intentions de la Fédération, avant que ne
se soit réuni. le bureau de celle-ci... Mais
cependant, sans aucun doute, vous pouvez
dire que nous sommes décides à engager
la lutte avec-. le jeu brutal et les tendances
au professionalisme....
— On vous a reproché d avoir ignoré, pour
la constitution - de l'équipe de France, les
joueurs de l'U.F.R.A., pourtant Français
au même titre que: ceux. de:. la F .F.R.? Re-
viendrez-vous sur une telle erreur pour
France-Angleterre ?
—- Si le bureau plénier de la Fédération
décidait que pour le dernier match inter-
national de la saison il soit fait appel à
certains joueurs de l'U.F.R.A., son geste
ne devrait pas être interprêté comme une
reculade, au lendemain de notre sévère dé-
faite de Swansea... Ce serait de notre part
un geste large, destiné à. faciliter 1 accord
et plus est à assurer la sauvegarde du pres-
tige national en jeu.... •
— Et vous pensez réussir à. obtenir 1 v ac-
cord désiré ? .
— Vouloir n'est-il pas pouvoir ? Si de
l'autre .côté, de la- barrière la-, même pensée
anime les - dirigea,nts,-, sans aucun ■ doute:
nnvirrn. intervenir le résultat...." ; i
[ Nous le souhaitons !
— Géo Villetan.
M. Rutherford
fait l'historique du conflit
M. Cyril RuIhérford,. secrétaire.', interna-,
tiOD;àl de, la, Fédération > de rugby,' est .un f
diplomate du' sport ; aimable'; et très docu-
menté,,: un personnage qui a l'oreilledes
Britanniques, qui .sait bien' des- choses et...
qui voudrait en-dire si. peu. Dans son va'ste
b.urea.u de ■ l'avenue ,de l'Opéra, Cyril, Ru-
tbèrford, entres deux. ordres à'Londres, nous
parle rugby, international. Il ent-r!ouvre son
dossier,. le . referme r non sans nous avoir,
montré la date d'une lettre « 23 août 1030. »
« L'affaire date de cette époque: C'est
la lettre : d'un président de Fédération bri-
tannique ... )) "
—: Quand avez-yous connu la, nouvelle.,
es.t-,à-dire les te,irnes,dii communiqué ?
« Je savais depuis' longtemps ; que cela
n'allait pas du tout. Le président; de la
Fédération Galloise m'avait 'écrit une lettre
confidentieUe,. m'avertissant que La rupture
avait été décidée. 'Je ne bougeais > pas. Je
me contentais de dire à quelques dirigeants
de 1 - Fédération : « Ça ne va guère ». En
'passant à Londres l'autre iotir. l'eUis' d'au.
tres précisions. » ,
L'origine du conflit
. — Et la lettre officielle ? ._
« Elle a été mise à la poste, de Londres
dimanche soir après 7 heures, aussi ne
l'ais-je reçue que ce matin au premier cour-
rier. Elle confirmait ce que ie-savais déjà
depuis quinze jours. » _ .
Quelle est pour vous l'origine de cet
état d'esprit qui a abouti à la rupture
« Oh ! cela date de longtemps. Très
souvent j'ai entendu des récriminations, sur
le jeu trop dur pratiqué en France, sur le
profeissionalisme aussi. Les Britanniques
savaient tout. Ils connaissaient immédiate-
ment les offres faites par des clubs fran-
çais à leurs joueurs, ils savaient que tel
et tel joueur était payé, que tel autre était
un parfait amateur. Il pourrait vous citer
ides exemples qui vous étonneraient. »
— Mais à quel moment ont-ils commence
à manifester l'intention de rompre avec j
nous ?
« ,Il y a deux ans, la, veille de France-
Angleterre, les. dirigeants de la Rugby
Union nous avertirent amicalement que si
le jeu français et les méthodes pratiquées
dans les clubs ne se modifiaient pas ils se
verraient obligés, bien à regret, de rompre
des relations avec nous. cc Faites bien at-
tention », tious dirent-ils en nous quittant.
— V otl'Erimpression ?
Prétexte
« C'est que le, conflit qUi, a, éclaté a été
le prétexte que certains- recherchaient. Ils
ont dit alors : « Retirons ,aux Français^ les
matches avec nous jusqu'à, ce qu'ils aient
mis- un peu 'd'ordre dans leurs affaires.
Après, nous verrons;.. » - :
— Ce;, ne : fut donc pas une surprise • ? ■
— Pas pour moi. Mais tout cela, était
secret, comme toutes les délibérations d'ail-
leurs -duirugby international...
; — De l'International Board, ?- -
I — Oui' dés deux, car on a tort de con-
fondre l'International Board qui ne s'oc-
cupe que, des modifiqation,s -aux, règles, tan-
di,s que. l'Union des quatre Nations discute
des. autres questions. J'ouvre une paren-
thèse, Co. pour dire que les délégués de la
NOQvelle-Zélande, celui' de l'Australie et
moi, avons demandé un jour au Comité
des quatre Nations de nous admettre dans
son sein. On nous répondit :
« Vous pouvez vous faire des suggestions
mais nous voulons rester seuls maîtres du
rugby. Nous ne forçons personne à venir
avec nous, nous voulons jouer suivant les
principes que nous estimons les meilleurs. »
La fameuse lettre
Et Cyril Rutherford ajoute :
i : « Lorsque nous allâmes à Edimbourg,, le
! , - :i e'' OYiRilïi KCTIIF.RIXœ.D
i regretté, ,M.:,' Smith,, secrétaire ; général de
i la Socot'tish : Union, me dit : « Mettez un
;« peu/d'ordre dâns votre maison- et nous
« nous- rencontrerons à nouveau avec plai-
« sir.:; ^
— Quelle fut la goutte d'eau -qui fit
'déborder,)e vase ?-;
: — 7 C'est tout simplement la lettre des
Dou^e d'août, dernier, lettre qui fut ,adressée
: aux . quatre , présidents des ; Unions britan-
niques..T€nez, en voilà. d'ailleurs un exem -
plaire... »
Cyril Rutherford fouille da.ns un des ti-
roirs de son bureau, en extrait une chemise
de couleur ora,nge.efc me montre des feuilles
dactylographiées :
« Voilà la fameuse lettre, elle est écrite
en anglais....,
Lire la suite page 6
en rubrique Rugby)
D'UN JOUR A L'AUTRE
L'HUMORISTE
,
*
' Contenons, mes chers- amis,\ ' ~ 1.
que le frère Laurent, secrétaire-
général de la Fédération Fran-
çaisB de Rugby, est un humo-'
riste de première classe quand
il déclare" :
.' « Il faut que tout s'arrang,e à bref délai.
Nous 11 sommes d'autant plus décidés que
nous- venons, depuis quelque temps, de réa.-
gir contre le jeu brutal et le professiona-.
lisme déguisé / »
, Ce « depuis quelque temps » est une pure
merveille, car ce « depuis quelque temps »
cela veut dire exactement : trois ou quatre
jours, et s,e traduit jusqu'ici par un bulletin
officiel qui flétrit la brutalité. v
Il est bien temps l et quels novateurs que
les gaillards de la rue des' Petits-Champs !
Il y a quinze mois que les « Douze »
crient, comme des possédés, se révoltent
contre la violence et le profe,s,çionalîsme,
sans que la vieille dame ,eût seulement re-
mué un cil. Il a fallu que l'opinion publi-
que s'émeuve, se révolte aussi ; il a fallu
que les « Douze » l'emportent dans l'esprit, ,,
public, et il a fallu la pile de Swan&ea ét .
le discrédit où est tombé la 2 F.R. pour'
qu'elle réagisse « depuis quelque temps ».
Il n'y a, en effet, pas longtemps que la
9 F.R. autorisait s,es clubs fidèles à. racoler - '•
parmi les clubs dissidents, et invitait les-
sélectionnables à lâcher ces. mêmes clubs-
dissidents.
Est-elle si convertie que cela,, et si elle
est décidée à adopter la simple honnêteté
des « Douze n, elle pourrait peut-être s'in-
téresser à une opération de racolage exercée
par un de ses clubs sur et contre un grand
[ club dissident du Sud-Est et : l'un de ses-
meilleurs joueurs.
- Je puis même lui indiquer gratuitement
une solution qui aurait quelque chance de
lui ramener un peu l'opinion publique. Ce.
serait de déclarer que Quillan fut profes-
sionnel de 1 !J2() à 1929 inclus, et qu'à ce
titre il n'a pas pu, en 1919, gagner lel
Championnat de France amateurs.
Voilà qui serait un indiscutable critérium,
de sincérité et de conversion, et qui vau-
drait mieux que la déclaration dit frère
Laurent, car se vanter d'aller chercher les
pompiers quand la maison est aux trois
auarts consumée, c'est vraiment iin, peu fort
rlff rniA , '
Henri Desgrange.
MEDAILLES D'OR
DUNLOP
honore
les précurseurs
Il y eut hier une fête délicieusement
cha-rman.te sous les auspices de la, Compa-
gnie Dunlop qui, par le truchement de MM.
Pétavy et Dutreux avait eu la touchante
pensée de réunir les confrères de la^ presse
des premiers âges et de remettre . à quel-
ques-uns d'entre eux une médaille d'or, sou-
venir de leur longue carrière. •
C'est ainsi que notre directeur, _ e:esd
ainsi que Frantz Reichel, c'est ainsi que
Davin de Champclos se trouvèrent en pos-
session du précieux souvenir. Ils remercie-
rent chaleureusement les auteurs de cette
pensée délicate et MM. Pétavy et Dutreux
dirent tout le plaisir qu'ils avaient eu à.
reconnaître ainsi. la longue carrière utile et
bienfai,sante des confrères réunis autour
d'eux.
Des souvenirs bien précieux et bien an-
ciens furent évoqués pa.r quelques-uns
convives, tous semblaient revenus à l âge
d'or du cyclisme.. ;
Autour die la table et de MM. Petavy et
Dutreux, nous avons, noté : MM. Baudry
de Saulnier, Frantz Reichel, Chérie, Ber-
nardea.ux. R. Darzens, Philippe, G. de -La-
freté, Géo Lefèvre, Lumet, notre directeur
H. Desgrange, Paul Rousseau, G. de Paw-
lowski, Ravigneau, Kistemaeckers, Wi-mille.
Debray, notre confrère ' Victor Breyer, De-
•larue Nouvellières. Quelques invités ne pu-
rent venir : Maurice Martin, Mortimer.
Tristan Bernard, Petit, Fa roux, P. Meyàn.
Pierre Laffitte et Meurisse. k
Cette jolie fête "n8 sera pas sans lende-
main.
MON PETIT FILM
LE SPORT ET L'ESPRIT
Nous n'eussions pu croire vraiment
les gens sérieux capables d'écrire de
telles bêtises ! Un journal littéraire pu-
bliait ces jours-ci, en première page,
un écho à la lecture duquel nous
mes nous trouver mal ! Il ne tendait à
rien moins qu'à essayer de prouver en-
core une fois que les sportifs sont igno-
rants et que le sport est une distraction
particulièrement recherchée des can-
cres ! L'auteur de l'écho contait que
dans un collège, à la demande du pro-
fesseur : « Que fut Guillaume II ?,» un
élève avait répondu : cc Empereur de
Russie ! »
Et l'échotier d'ajouter • .
« La réponse ne nous étonne pas, car
ce jeune garçon était un sportif 1 »
Oh ! oh ! dirait Rostand, la bonne
blague 1 • ' ,
Ou le journal littéraire retarde, oii
l'élève était un loustic qui, étant capi-
taine d'équipe, n'admettait pas, proba-
blement qu'on se moque de ses cou-
leurs ! Le sport et l'esprit aujourd'hui
font partout si bon ménage qu'ils se
complètent l'un l'autre, et s'unissent
avec harmonie. Sans prétendre que tous
les champions deviendront des latinis-
tes, je sais beaucoup de latinistes qui
sont devenus champions et, si les ma-
tins d'été, dans la campagne embau-
mée, Tristan Bernard imite Leducq en
pédalant la barbe au vent, il est des
soirs où Leducq, dans la poudre d or
du Vél' d'Hiv', imite Tristan Bernard
en ayant de l'esprit pour quatre. Brossy
connaît Chateaubriand et Montherland
connaît Brossv ; Séra Mai tin récite
1-1 ugQ, presque aussi bien qu'Albert
Lambert il nous déclama la fin de
l'Aigle du Casque, au Poker d'As, un
soir oCi le bon Kern, héros de la guerre,
et Robert Bré lui demandaient s'il avait
fait ses humanités !... Huat en pince
pour François Coppée et dit par cœur,
avec un air méchant,, le tendre -vers
que nous savons :
... Est-ce que les oiseaux se cachent pour
[■mourir ?...
■ Et il pleure !...
Pierre-Plessis.
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Mercredi 4 Mars 1931
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CHRONIQUES DE « L'AUTO »
[illisible] la blanche
' a le droit de penser ce qu'on veut
f ports de l'autom9bile et du che-
a ",r. Je viens de faire un voyage
"in de fer et n'en ai'pas été rné-
r.f D'une manière générale, Jes
8e.nl de fer font chaque année des
IfLc où ils disent qu'ils, sont prêts
■ porter des automobiles dans des
Sons où, si leur peinture est claire,
f n'attrapera pas une tache , c est
liment un avantage. De, temps
|tre aussi, un train attrape dans u
fL-e à niveau une voiture dont
,î,,taire ne consentait pas a e r
Lrté' même gratuitement, et elle
ine beaucoup plus vite et plus
fne le voulait. Oui, les automobiles
es wagons ont de bons rappor »
qu'ils s'embrassent même quelque-
violemment...
ais c'est une drôle de sensation,
d on est habitué à voyager en auto
regarder le paysage, de s endormir
x heures du côté d'Orléans et de se
)Ier le lendemain matin au delà de
ignan, dans une « cambrousse »
te par le. soleil des durs étés, non
de la bastide de Salses, extraordl-
e bicoque qui plante au tournant du
min, tout à coup, de rudes épaules
petit burg médiéval.
. x
'ai eu du soleil, mais ce n'était pas
rai tout pour le soleil que j'étais venu.
ais venu pour voir de la neige. Après
début d'hiver mélancolique, elle cou-
St les pentes près de Villeneuve-de-
fient, puis la vallée vers Font-Ro-
fi, Je montais, je montais, et la neige
mentait de minute en minute. Un
Ix menteur m'a assuré que, du cote
Carlitte, il y en avait au moins sept
1res, plutôt une dizaine. Jamais la
pagne n'a vu tant de neige ! Met-
| qu'au sommet du col de Puymo-
is il y en avait quatre mètres, et pas-
s l'éponge.
lu, plus précisément, le chasse-neige.
|ar c'étaient des chasse-neige que
Us venu voir, je l'avoue, à l'occa-
i du concours annuel qui leur est
fervé par le Touring Club de France.
lais les chasse-neige avaient compté
p la neige. On me dit le premier ,
[r qu'ils s'y étaient enlisés.
Cette histoire, qui semblerait digne de
rius, était exacte.
Et je connus alors combien la sagesse
j Touring Club de France jetait
mde, qui essayait, sans le moindre
ri mutuel, d'améliorer la race des
isse-neige.
tendons-leur cette simple justice
une terrible tempête avait barré tous
chemins.,
[
u montai ...sur les. pentes, de Font-
j'ai toujours trouvé la vue
et sur celles dé Mont-Louis,
tf fort à la Vauban. Là, je vis tout
âtaillon d'alpins qui tapaient leurs
par terre; sans doute pour se ré-
ffer. Je les imitai, car j'avais les
as aux pieds. Je vis un général
ur et un colonel aussi skieur, et fis
s longue descente à distance respec-
use du colonel. A la. fin de la des-
te en slaloms,. lui et moi étions seuls
out !... Je ne demande pas à être
mmé 1-ieutenant-colonel.
uis les-petits chasse-neige se mirent
1 travail. Ils enfoncent la neige de
ute leurs forces et butent dessus, après
ivoir tassée, comme de petits tau-
aux. Après quoi ils ronflent et gro-
kent comme un ' monsieur qui a de-
pdé du caviar et qui reçoit du sau-
son d'âne. On les a laissés là.
Le lendemain, les grands chasse-enige
turbine se battaient avec la poudre
nche, là ou le vieux cantonnier si men-
if annonçait sept mètres, et où il y
avait tout de même beaucoup. Ils
lent la neige au loin en une colonne
jMuse; digne des grandes eaux ver-
Maises, et les gars du cinéma, leur
Rt sur le nez, trépignaient d'aise. Ces
|°nnes blanches étaient ravissantes à
^ s'élever ainsi.
Puis Alphonse Steinès nous dit S
" On s'en va !... »
Il on s'en fut. Tout le monde pre-
W cette histoire très au sérieux, et
paysans autour de nous, avaient
ï bien compris son importance. Le
Jr ou le chasse-neige idéal va exister,
'ne mourront plus sans secours ils
Ont leurs journaux même en hiver,
0 ne vivront plus comme des bêtes
^ùees, mais comme des hommes.
Et il me semble — et je suis sûr qu'il
«s semblera aussi — que le Touring
b a eu là une très bonne Idée !
Hervé LAUWICK.
; L'Institut régional de l'Univer- 11
fiité de Paris est une chose ;
l'Institut National de l'Education
physique en est une autre tout à
fait différente. Ces deux organis-
mes ne peuvent être associés.
M. Adolphe CHERON,
- Député.
-A- r.e............
CYCLISME
Les directeurs allemands
Maintiennent leur point de vue
2 mars. — Dans leur nouvelle
hier, les directeurs de vé-
ttllT ,es allemands ont décidé de rnain-
igenS P°int de vue concernant .les 43n-
IVoÍr ■ coureurs pour la saison 1931,
ir moitiitrta"e recette, frais déduits
fcutg j- entre le vélodrome et les cou-
de ceux-ci étant ensuite ré-
irtig eux selon leur classement dans
| énrfii 68 courues par eux.
Hais
feja tinj,/J,Ue vont devenir les contrats
felodrow8' avec garantie,' par certauis'
allemands ?...
'
•
(Meurisse)
UN MARIAGE PEU BANAL (Meurisse)
T e naaeur ,.Pott.illey a épousé dans l'eau une jeune Américaine, Miss Maria del Pillar.
dans' la piscine Chainps-El-.ysées, et le pasteur donna
, ■.. • sa bénédiction du bord d'une gondole. ■ .
GOLF
LE NOUVEAU NOUVEAU GOLF
DE SAINTE-MAXIME
L'un des plus fréquentés
et des plus « sportifs » de France
Depuis l'époque
il y a plus de 25
ans — où les pre-
miers links. furent
créés sur la Côte
d'Azur, on ne
compte plus mainte-
nant les clubs de
gol-f où d'année en
année un nombre
plus crois s an t
d'adeptes vient s'i-
nitier à ce sport si
agréable. Le long de la Corniche les links
ne manquent pas, tous plus sportifs les uns
que les autres. Pour qu'un- nouveau golf
puisse être remarqué ne faut-il pas qu'il
présente toute la gamme des perfections
exigées par les fameuses lois du Royal and
Ancient Golf de Saint-Andrews ?
C'est pourtant le cas du nouveau Golf
Club de Sainte-Maxime qui est en passe de
devenir le centre des grands événements
du golf sur le littoral.
Mais, avant , de présenter au lecteur le
parcours de 18 trous de Sainte-Maxime,
précisons qu'il se trouve à 23 minutes
d'auto de Saint-Raphaël, à 50 minutes
d'Hyères par la route nationale 98, à 1 h. 15
de Cannes et à 2 heures de Nice. C'est dire
que Sainte-Maxime se trouve au coeur du
pays des .« Montagnes des Ma ures . cet
admirable pays dont lës charmes touris.
tiques ne sont plus à vanter.
Les links du golf de Sainte-Maxime se
trouvent à 3 km. 200 de cette délicieuse
station « où les bises ne font pas frissonner
l'eucalyptus ou mourir l'oranger ».
Du club house, perché sur la crête d'une
colline, on découvre nn panorama féerique
avec le golfe de • Saint-Tropez comme pre-
mier plan, sur quoi' clignote, à - l'Ouest, le
phare du cap Camarat.
Grâce à l'immense superficie dont pou-
vaient disposer les créateurs du golf, il a
été possible d'aménager les , trous de ma-
nière, que- chacun . d'entre eux présentât,
à la sagacité du joueur, un problème dif-
férent; les coups de drive, les coups de
mashie et de niblick, les « putts » sont, ici,
essentiellement sportifs, et. le joueur .qui
réalise un score honnête à Sainte-Maxime
est, de toute évidence, un joueur de-qualité.
Chaque green, défendu par des bunkers
soigneusement construits, présente. un véri-
table petit problème... et il ne fait pas bon,
à Sainte-Maxime, d'envoyer sa balle loin du
chemin étroit du fairway.
Au club . house on trouve, est-il besoin
de le dire, tout le confort désirable. Et,
après une bonne journée de plein air, clubs
en mains,, quel plaisir que se retrouver
entre joyeux . compagnons au bar améri-
cain, dont le vaste balcon domine la .baie...
(Lire la suite page 6
■ ■ ■ '€? rubrique Golf)
V" • EU'GBNE HUAT
qui . rencontrera Emil*,e PZadKer, demain .soir,
~ : ... à la galle Wagram • , - ■ '. . ~ 1
FOOTBALL
Le Président de la République
assistera à la finale
de la Coupe de France
;c'ést maintenant une tradition .qui paraît
solidement' établie, depuis plusieurs saisons'
la,' finale de la Coupe de Pia'nce' est - pré-'
sidée' par le Président de ' la République.
■Cette année encore, M. Gaston Doumer-
cue sera le 3 mai à Colombes, où, il prési-
dera la i grande finale' de là compétition
nationale.
CE SOIR, A PARIS-RING
GAVALDA AUX PRISES
AVEC L'ESPOIR TENET
L'Algérien Moncla
sera opposé au battant Vigneron
Gavalda est indis-
cutablement, un de
nos boxeurs les plus
populaires. Le met-
tre à un programme
est une garantie de
succès pour un pro-
moteur. C'est ce qu'a
pensé M. E'haett,
directeur de Paris-
Ring. •
Ses combats - sont
toujours intéressants
à suivre. Le dernier
rm'iî ,rîiv«nntn. onr OA
même ring de « Paris-Ring ", 1 opposa
champion-de France Raphaël. Cette ^ren-
contre intéressante, de bout en bout, 'se
termina par un match nul..
Ce soir, nous verrons Gavalda en face
du jeune Tenet qui s'impose parmi « ceux
qui viennent » comme un sérieux espoir
de sa catégorie. Sa récente victoire sur le
Belge Annet, un rival du champion d Eu-
rope Gustave Roth, indique suffisammentpou-
qu'il possède des qualités pugilistiques ^pou-
vant fort bien obliger Gavalda à s employer
à fond. t. 3 • >
'Le deuxième; grand match de la soiree
mettra aux prises l'Algérien Monda et Vi-
gn,eron . deux ',Ib,attahts. Ci-,tte bataille. car
il y aura bataille, promet d'être intéres-
santé à suivre." ; . •
Il y aura (Iii sport ce soir à « -raria-T>
Ring ». '
(Lire la suite page 5 i- ■
> en rubrique Boxe.)
Allô ! Allô !
N oici trente ans, le Téléphoniste notait
£> avec joie la décision qui venait
d'être prise par Mlle X ou Mme - Y,
artiste célèbre qui s'initiait — l'auda-
cieuse — aux mystères du volant.
Aujourd 'hui,' ce que nous notons c'est
l'apprentissage aux lois de l'air..'' Mlle
M. Bell, sociétaire de la Comédie-Fran-
çaise veut savoir conduire un volant.
Elle casse du .bois, dans cette; inten-
tion. L'Auto lui souhaite d'en casser le
j moins possible; ■ 1
rfiîes dirigeants de l'Exposition -*Colo-
niale ont su récemment résoudre le
conflit sportif; ils viennent //d'en. ré-,
soudre un autre : le conflit touristique,
Organisations françaises et étrangères
de tourisme étaient aux prises.
Personne ne savait comment s'en
tirer, car si les- organisations françaises
avaient raison, les organisations étran-
gères ne manquaient pas de. logique
dans, leurs revendications. ;
Tout est maintenant au bleu médi-
terranéen. *
Le tourisme français aura six, groupes
et le tourisme étranger aura les stànds
qu'il souhaitait avoir. •
Tout - le monde est content. Parfait.
?e lionceau est mort.
Lalouette et de Permangle, re-
cord-men de distance en ligne droite des
avions légers— —îstres-ViHa Cisneros —
rapportèrent du Niger, le premier un
lionceau, et le. second, un caïman.
- Ce' ; fut :;adlart, : moins à l'étroit
dans sa berline, qui ramena les- deux
animaux, - > •
i ; Le lion est frileux, fragile. L'hiver ne
lui tconvenait guère, et, iuh nouveau ''V o1
- ,à ; Toussus-lé-Noble - — lui fut : .fatal.
Mais, où ira le caiman? Au Muséum,
avec k1 erocodiie,. qui -doit être grand,
d'Assolant, Ldè.. re et Lotti? .
.'Y es, représentants. de la ,lo'i,ne doivent-
ils pas être les premiers à respecter
les' passages . éhHlt{i&,? "•: '• .. •
: Ils ne le ffXii: pas toujours ; témoin
ce gendanne cui traversait l'avenue de
■l'Aima à dix êtres...d'un passage
idouté, £Jn chauffeur de taxi faillit d'ail-
leurs, emboutir Vce , brave .>,pandore, ; il
stoppa à qgelq,,îes', centimètres de lui.!
• Le
« Vous ne pouvez pas faire -aftén.
tion! » . ■
. Ce à quoi Je chauffeur répondit fort
ajustement : .:1
« Et vous, vot.is: n.o, pouvez pas vous
f... aux clous ; ils sont à dix mètres de
vous ». Et le petit attroupement immé-
diat et, inévitable , de rire et de donner
raison au chaLiHeúr. -
Le Téléphoniste
AUTOMOBILE
Il faut qu'une grille
soit ouverte ou fermée
...celles du Bois de Boulogne
devraient être ouvertes
Certaines portes du bois de Boulogne sont
ouvertes nuit et jour, et Paris ne s'en porte
pas plus mal pour cela.
Certaines portes du Bois sont fermées à
des heures variables, et les Parisiens s en
plaignent. Pourquoi • ne pas laisser toutes
les portes du Bois ouvertes ?
Les portes du boulevard Maillot, des Sa-
blons, de Neuilly, Saint-James, de Madrid,
de Bagatelle ferment à 2,2 heures en hiver
et minuit en été, ainsi que celle qui termine
l'allée du Bord de l'Eau au pont de Pu-
teaux. Cette dernière est la plus dangereuse,
et nous y reviendrons.
De l'autre côté, les portes, de Boulogne,
de l'Hippodrome et des Princes sont régies
par 'les, mêmes horaires de fermeture. Quant
aux portes de Suresnes et de Saint-Olond,
elles ferment à deux heures du matin.
Il arrive donc souvent qu'un automobi-
liste, trouvant l'une de ces deux portes ou-
verte à, 2 heures, ne croit pas trouver la
porte opposée déjà fermée. Des accidents
nombreux sont arrivés à la porte du pont
de Puteaux:y"" Il y a deux mois encore, les
lampadaires à gaz, faibles et placés trop
haut, étaient presque invisibles. Les con-
duèiéurs, aveuglés, par' les, lumières brillan-
tes placées dans le prolongement de l'allée,
venaient trop : souvent se jeter sur les gril-
les, qtti'èn portent des marques éloqiientes.
L'Administration s'est 'teiîin rendu comp-
te qu'il y avait une mesure à prendre. Elle
a fait placer une lanterne rouge au milieu
de la grille, à un mètre du sol. Il faut l'en
louer : cette lanterne se voit bien et les ré-
sultats sont satisfaisants. Il n'y eut qu'un
accident depuis qu'elle est posée. Mais il
y en eut un quand même, et c'est un de
trop. •
C-et • inconvénient considérable .qû'est le
: T'a],gër. présenté tpar cette grille ne, doit pas
' faire oublier que, m ême sans" entrer en col.
diision, ' il' est parfois fort désagréable d 'en
attendreT'oxiverture,';trpisi par 'le froid ma-
tinal, --où de faire un long détour, pour aller
après. la porte Maillot chercher une grille
ouverte sur Paris.' " ■ ' : ' • ; - '
"Ce cas -se; rencontre encore beaucoup' plus
fréquemment que les accideiits- -
; Pourquoi - ne 'pas ouvrir. le«^grilles ? A
Cfe-la, ' une 'ëeule raison 't ,J'Octroi,: Gh' pré-
:tend'qu'en^oùvTa'nt'les grilles;'toute la ',nuit,
les allées du-^bis^et-suHo'ut/celle du Bord
de l'Eau, deviendraient des' sentiers de con-
trebandiers. Cette raison ne tient pas de-
vant un .ex^m^m sérieux. 'N'importe, qui
peút passer .'avec n'importe quoi' dans sa
voiture en plein -:,]oür.. 'rendant - -illusoire la
• prûtéetion nocturne, ,dés", griU.oo contre les
fraudeurs D'autre part, la -grille du pont
de Pu-teaux étant ,:'Iermée ' ndus"fe:rion« vo-
lontiers le pari, avec "M. Chiappe, de ren-
trer des marchandises diverses : et soumises
à la taxe, par l'entrée réservée aux lignes
du tramway. Il y a des ambulants des In-
directes, nous dira-t-dn. Il ne leur sera pas
difficile" de surveiller'laditè'* -,iille '-- qui; est
à 50 mètres dé'fa' ligné du-tramway'.
La raison de l'Administration est eans
valeur réelle,., Les inëonvénjeiits ' rtStis^s par
tes grilles :terméM «ent xtH contraire par-
faitement précis. Il ne nous re1ite plus qu'à
,, attendre Avec confianoe le gfiBte -auguste de
M. - Ohiappe, ïoavï;ant les. grilles du bois de
Boulogne aux '-7enMm<>bilistês.- attardés. —
J.-V.M.
MARCEL BOULENGER I
dont I" A-uto publiera demain un article: .ind.
dit sûr « les joies du... » cheval. Le maître
écrivain a été pris récemment par un pho-
tographe, au cours d'une chasse.
L'ANNEE 1931 DEBUTE
PAR UN MAGNIFIQUE SUCCES
DES AILES FRANÇAISES
La Société Française Hispano-Suiza vient
de : recevoir des glorieux aviateurs - Bossdu-
trot et Rossi, le télégramme suivànt : :
Sommes heureux du résultat acquis grâce
à qualité' extraordinaire votre moteur (100
chevaux monté sur notre Blériôt, tant pour
son fonctionnement impeccable que pour sa
consommation' â;' essence' et d:huile .très fai-
ble. Aurions pu améliorer performance si
tempête ne. nous avait' gênés durant les
30 dernières heures. Essence consommée
5 .#7.5 litre8'; et 45 litres hitile. Vous remer-
cions nous avoir fait confiance; et renouve-
Ions notre admiration pour votre splendide
moteur. ■ <
- . BOSSOUTROT, ROSSI.
Une fois de plus, la mécanique sortie des
usines de Bois-Colombes vient de montrer
tout ce 'qu"on peut attendre d'elle. ■ Après
avoir si souvent - conduit à la victoire les
Bréguet de Costes, Codos et Bellonte; les
Latécoère de Mermoz et de Paris, et tant
d'autres avions et hydravions, ^ c ' est sur
Bl'ériot., qu'elle ramène aujourd'hui en Fran-
ce, du même coup d'aile, deux des plus en-
■ vies parmi les grands records mondiaux ^ :
le record de distance sans escale, en circuit
fermé ; avec 8.805 kilomètres (record italien
ferW km.), et celui ,,de la durée sans ravi-
taillement en 75 heures 23 minutes (record
italien ; 67 -heures). ' : ; ;
L'aviation française continue ainsi ... à être
digne'de son passé,' et ie moteur Hispano
digne de sa répiita,tion. i
La fin du télégramme de Bossoutrot
montre assez que ce moteur est loin d'être
allé au maximum de ses, ,possibilités, et que
tous les. espoirs lui sont encore légitime.
..ment.-permis. ■
(Wide World)
DE PARIS A TOKIO @,
Meenslt n oauchel et Burtin qui sont vartis 'lundi du .Bourget-, pour un voyage
: : touristique vers Tokio, Sur uti, Fariiian 19,8. mote~îtr Gnoi?ic et -930 ev.
LE RUGBY INTERNATIONAL MENACÉ
Opinions sur la rupture
entre Britanniques et Français
MM. DANTOU, RUTHERFORD, RI M ET, BRENNUS, MUNTZ
NOUS DISENT...
« Nous sommes prêts à discu-
ter, à condition que soit sau-
vegardé l'intérêt des petits
clubs ! »
déclare M. Roger Dantou,
président, de la F.F.R.
Au 1endemain de la sévère décision prise
par les quatre Unions britanniques à l'égard
des rugbymen français, il importait de sa-
voir quel sentiment animait les dirigeants
de la F.F.R. et quelle réponse — directe
ou indirecte — serait donnée par eux à
note officielle qui vient de provoquer la
rupture des relations amicales, établies,
depuis 190(5, avec l'Angleterre, 1 Ecosse,
l'Irlande et le Pays de Galles...
Par ; téléphone, de Périgueux, M. Roger
Dant-ou, président de l'assemblée de la rue
des Petits-Champs, sans hésitation, a fait
front à l'interview : .,
« Cette note, débuta-t-il, je dois vous
dire que la Fédération ne l'a pas encore
reçue... Toujours est-il que le bureau Re-
nier se réunira le 15 mars et étudiera la
qvièâtioft.... "■
Mais cette question ne pourra, vous
Iè Gavez, recevoir une solution que lorsque
l'accord aura été réalisé entre « fédéraux »
et « dissidente »? , 1.
Pour cet accord, je suis prêt a discu-
ter.... Je suis prêt encore à étudier un pro-
gramme, à provoquer une réforme, mais
je poserai cependant une condition...
— Et laquelle ? '
— Que les intérêts des petits clubs et des
comités. pauvres soient sauvegardés comme
avant... Cela est absolument nécessaire. Ils
ont été les uns et les autres, les fruits du
développement que nous avons provoque de-
puis la création de la Fédération, en_lJ~U ;
il est donc juste qu'en marge de la réforme,
ils puissent, continuer, à vivre, sous le soleil
en toute quiétude,...
Mais qu'avez-vous fait spécialement,
pour eux ? M demandons-nous au président.
A ce ■ moment une ti friture » intempes-
tive Tendit incompréhensible les explications
présidentielles...... ,
Quand la, communication fut. possible a
nouveau : .
« Sur quelles bases envisagez-vous ,la
réforme ? , ,,
— Il ne m'appartient pas de denoncer les,
intentions de la Fédération, avant que ne
se soit réuni. le bureau de celle-ci... Mais
cependant, sans aucun doute, vous pouvez
dire que nous sommes décides à engager
la lutte avec-. le jeu brutal et les tendances
au professionalisme....
— On vous a reproché d avoir ignoré, pour
la constitution - de l'équipe de France, les
joueurs de l'U.F.R.A., pourtant Français
au même titre que: ceux. de:. la F .F.R.? Re-
viendrez-vous sur une telle erreur pour
France-Angleterre ?
—- Si le bureau plénier de la Fédération
décidait que pour le dernier match inter-
national de la saison il soit fait appel à
certains joueurs de l'U.F.R.A., son geste
ne devrait pas être interprêté comme une
reculade, au lendemain de notre sévère dé-
faite de Swansea... Ce serait de notre part
un geste large, destiné à. faciliter 1 accord
et plus est à assurer la sauvegarde du pres-
tige national en jeu.... •
— Et vous pensez réussir à. obtenir 1 v ac-
cord désiré ? .
— Vouloir n'est-il pas pouvoir ? Si de
l'autre .côté, de la- barrière la-, même pensée
anime les - dirigea,nts,-, sans aucun ■ doute:
nnvirrn. intervenir le résultat...." ; i
[ Nous le souhaitons !
— Géo Villetan.
M. Rutherford
fait l'historique du conflit
M. Cyril RuIhérford,. secrétaire.', interna-,
tiOD;àl de, la, Fédération > de rugby,' est .un f
diplomate du' sport ; aimable'; et très docu-
menté,,: un personnage qui a l'oreilledes
Britanniques, qui .sait bien' des- choses et...
qui voudrait en-dire si. peu. Dans son va'ste
b.urea.u de ■ l'avenue ,de l'Opéra, Cyril, Ru-
tbèrford, entres deux. ordres à'Londres, nous
parle rugby, international. Il ent-r!ouvre son
dossier,. le . referme r non sans nous avoir,
montré la date d'une lettre « 23 août 1030. »
« L'affaire date de cette époque: C'est
la lettre : d'un président de Fédération bri-
tannique ... )) "
—: Quand avez-yous connu la, nouvelle.,
es.t-,à-dire les te,irnes,dii communiqué ?
« Je savais depuis' longtemps ; que cela
n'allait pas du tout. Le président; de la
Fédération Galloise m'avait 'écrit une lettre
confidentieUe,. m'avertissant que La rupture
avait été décidée. 'Je ne bougeais > pas. Je
me contentais de dire à quelques dirigeants
de 1 - Fédération : « Ça ne va guère ». En
'passant à Londres l'autre iotir. l'eUis' d'au.
tres précisions. » ,
L'origine du conflit
. — Et la lettre officielle ? ._
« Elle a été mise à la poste, de Londres
dimanche soir après 7 heures, aussi ne
l'ais-je reçue que ce matin au premier cour-
rier. Elle confirmait ce que ie-savais déjà
depuis quinze jours. » _ .
Quelle est pour vous l'origine de cet
état d'esprit qui a abouti à la rupture
« Oh ! cela date de longtemps. Très
souvent j'ai entendu des récriminations, sur
le jeu trop dur pratiqué en France, sur le
profeissionalisme aussi. Les Britanniques
savaient tout. Ils connaissaient immédiate-
ment les offres faites par des clubs fran-
çais à leurs joueurs, ils savaient que tel
et tel joueur était payé, que tel autre était
un parfait amateur. Il pourrait vous citer
ides exemples qui vous étonneraient. »
— Mais à quel moment ont-ils commence
à manifester l'intention de rompre avec j
nous ?
« ,Il y a deux ans, la, veille de France-
Angleterre, les. dirigeants de la Rugby
Union nous avertirent amicalement que si
le jeu français et les méthodes pratiquées
dans les clubs ne se modifiaient pas ils se
verraient obligés, bien à regret, de rompre
des relations avec nous. cc Faites bien at-
tention », tious dirent-ils en nous quittant.
— V otl'Erimpression ?
Prétexte
« C'est que le, conflit qUi, a, éclaté a été
le prétexte que certains- recherchaient. Ils
ont dit alors : « Retirons ,aux Français^ les
matches avec nous jusqu'à, ce qu'ils aient
mis- un peu 'd'ordre dans leurs affaires.
Après, nous verrons;.. » - :
— Ce;, ne : fut donc pas une surprise • ? ■
— Pas pour moi. Mais tout cela, était
secret, comme toutes les délibérations d'ail-
leurs -duirugby international...
; — De l'International Board, ?- -
I — Oui' dés deux, car on a tort de con-
fondre l'International Board qui ne s'oc-
cupe que, des modifiqation,s -aux, règles, tan-
di,s que. l'Union des quatre Nations discute
des. autres questions. J'ouvre une paren-
thèse, Co. pour dire que les délégués de la
NOQvelle-Zélande, celui' de l'Australie et
moi, avons demandé un jour au Comité
des quatre Nations de nous admettre dans
son sein. On nous répondit :
« Vous pouvez vous faire des suggestions
mais nous voulons rester seuls maîtres du
rugby. Nous ne forçons personne à venir
avec nous, nous voulons jouer suivant les
principes que nous estimons les meilleurs. »
La fameuse lettre
Et Cyril Rutherford ajoute :
i : « Lorsque nous allâmes à Edimbourg,, le
! , - :i e'' OYiRilïi KCTIIF.RIXœ.D
i regretté, ,M.:,' Smith,, secrétaire ; général de
i la Socot'tish : Union, me dit : « Mettez un
;« peu/d'ordre dâns votre maison- et nous
« nous- rencontrerons à nouveau avec plai-
« sir.:; ^
— Quelle fut la goutte d'eau -qui fit
'déborder,)e vase ?-;
: — 7 C'est tout simplement la lettre des
Dou^e d'août, dernier, lettre qui fut ,adressée
: aux . quatre , présidents des ; Unions britan-
niques..T€nez, en voilà. d'ailleurs un exem -
plaire... »
Cyril Rutherford fouille da.ns un des ti-
roirs de son bureau, en extrait une chemise
de couleur ora,nge.efc me montre des feuilles
dactylographiées :
« Voilà la fameuse lettre, elle est écrite
en anglais....,
Lire la suite page 6
en rubrique Rugby)
D'UN JOUR A L'AUTRE
L'HUMORISTE
,
*
' Contenons, mes chers- amis,\ ' ~ 1.
que le frère Laurent, secrétaire-
général de la Fédération Fran-
çaisB de Rugby, est un humo-'
riste de première classe quand
il déclare" :
.' « Il faut que tout s'arrang,e à bref délai.
Nous 11 sommes d'autant plus décidés que
nous- venons, depuis quelque temps, de réa.-
gir contre le jeu brutal et le professiona-.
lisme déguisé / »
, Ce « depuis quelque temps » est une pure
merveille, car ce « depuis quelque temps »
cela veut dire exactement : trois ou quatre
jours, et s,e traduit jusqu'ici par un bulletin
officiel qui flétrit la brutalité. v
Il est bien temps l et quels novateurs que
les gaillards de la rue des' Petits-Champs !
Il y a quinze mois que les « Douze »
crient, comme des possédés, se révoltent
contre la violence et le profe,s,çionalîsme,
sans que la vieille dame ,eût seulement re-
mué un cil. Il a fallu que l'opinion publi-
que s'émeuve, se révolte aussi ; il a fallu
que les « Douze » l'emportent dans l'esprit, ,,
public, et il a fallu la pile de Swan&ea ét .
le discrédit où est tombé la 2 F.R. pour'
qu'elle réagisse « depuis quelque temps ».
Il n'y a, en effet, pas longtemps que la
9 F.R. autorisait s,es clubs fidèles à. racoler - '•
parmi les clubs dissidents, et invitait les-
sélectionnables à lâcher ces. mêmes clubs-
dissidents.
Est-elle si convertie que cela,, et si elle
est décidée à adopter la simple honnêteté
des « Douze n, elle pourrait peut-être s'in-
téresser à une opération de racolage exercée
par un de ses clubs sur et contre un grand
[ club dissident du Sud-Est et : l'un de ses-
meilleurs joueurs.
- Je puis même lui indiquer gratuitement
une solution qui aurait quelque chance de
lui ramener un peu l'opinion publique. Ce.
serait de déclarer que Quillan fut profes-
sionnel de 1 !J2() à 1929 inclus, et qu'à ce
titre il n'a pas pu, en 1919, gagner lel
Championnat de France amateurs.
Voilà qui serait un indiscutable critérium,
de sincérité et de conversion, et qui vau-
drait mieux que la déclaration dit frère
Laurent, car se vanter d'aller chercher les
pompiers quand la maison est aux trois
auarts consumée, c'est vraiment iin, peu fort
rlff rniA , '
Henri Desgrange.
MEDAILLES D'OR
DUNLOP
honore
les précurseurs
Il y eut hier une fête délicieusement
cha-rman.te sous les auspices de la, Compa-
gnie Dunlop qui, par le truchement de MM.
Pétavy et Dutreux avait eu la touchante
pensée de réunir les confrères de la^ presse
des premiers âges et de remettre . à quel-
ques-uns d'entre eux une médaille d'or, sou-
venir de leur longue carrière. •
C'est ainsi que notre directeur, _ e:esd
ainsi que Frantz Reichel, c'est ainsi que
Davin de Champclos se trouvèrent en pos-
session du précieux souvenir. Ils remercie-
rent chaleureusement les auteurs de cette
pensée délicate et MM. Pétavy et Dutreux
dirent tout le plaisir qu'ils avaient eu à.
reconnaître ainsi. la longue carrière utile et
bienfai,sante des confrères réunis autour
d'eux.
Des souvenirs bien précieux et bien an-
ciens furent évoqués pa.r quelques-uns
convives, tous semblaient revenus à l âge
d'or du cyclisme.. ;
Autour die la table et de MM. Petavy et
Dutreux, nous avons, noté : MM. Baudry
de Saulnier, Frantz Reichel, Chérie, Ber-
nardea.ux. R. Darzens, Philippe, G. de -La-
freté, Géo Lefèvre, Lumet, notre directeur
H. Desgrange, Paul Rousseau, G. de Paw-
lowski, Ravigneau, Kistemaeckers, Wi-mille.
Debray, notre confrère ' Victor Breyer, De-
•larue Nouvellières. Quelques invités ne pu-
rent venir : Maurice Martin, Mortimer.
Tristan Bernard, Petit, Fa roux, P. Meyàn.
Pierre Laffitte et Meurisse. k
Cette jolie fête "n8 sera pas sans lende-
main.
MON PETIT FILM
LE SPORT ET L'ESPRIT
Nous n'eussions pu croire vraiment
les gens sérieux capables d'écrire de
telles bêtises ! Un journal littéraire pu-
bliait ces jours-ci, en première page,
un écho à la lecture duquel nous
mes nous trouver mal ! Il ne tendait à
rien moins qu'à essayer de prouver en-
core une fois que les sportifs sont igno-
rants et que le sport est une distraction
particulièrement recherchée des can-
cres ! L'auteur de l'écho contait que
dans un collège, à la demande du pro-
fesseur : « Que fut Guillaume II ?,» un
élève avait répondu : cc Empereur de
Russie ! »
Et l'échotier d'ajouter • .
« La réponse ne nous étonne pas, car
ce jeune garçon était un sportif 1 »
Oh ! oh ! dirait Rostand, la bonne
blague 1 • ' ,
Ou le journal littéraire retarde, oii
l'élève était un loustic qui, étant capi-
taine d'équipe, n'admettait pas, proba-
blement qu'on se moque de ses cou-
leurs ! Le sport et l'esprit aujourd'hui
font partout si bon ménage qu'ils se
complètent l'un l'autre, et s'unissent
avec harmonie. Sans prétendre que tous
les champions deviendront des latinis-
tes, je sais beaucoup de latinistes qui
sont devenus champions et, si les ma-
tins d'été, dans la campagne embau-
mée, Tristan Bernard imite Leducq en
pédalant la barbe au vent, il est des
soirs où Leducq, dans la poudre d or
du Vél' d'Hiv', imite Tristan Bernard
en ayant de l'esprit pour quatre. Brossy
connaît Chateaubriand et Montherland
connaît Brossv ; Séra Mai tin récite
1-1 ugQ, presque aussi bien qu'Albert
Lambert il nous déclama la fin de
l'Aigle du Casque, au Poker d'As, un
soir oCi le bon Kern, héros de la guerre,
et Robert Bré lui demandaient s'il avait
fait ses humanités !... Huat en pince
pour François Coppée et dit par cœur,
avec un air méchant,, le tendre -vers
que nous savons :
... Est-ce que les oiseaux se cachent pour
[■mourir ?...
■ Et il pleure !...
Pierre-Plessis.
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