Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-09-25
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 septembre 1929 25 septembre 1929
Description : 1929/09/25 (A30,N10511). 1929/09/25 (A30,N10511).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46329654
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/12/2016
L'Auto
' Rédaction, Administration, Publicité s
10, rue du Faytiourg Montmartre, PARIS
TÉLÉPHONE
Provence ■'-,-.. 49-14 j Central „ - . 28-124
Provence - « * 53-82 j Central . , ,' . 28-5G ...
Central , „ . 27 -68 | Inter-Spécial. , 3-15
Provence .>,•.. 90-34 J ^ Lignes réservées ;
Provence : ' 1 ] BôS V aux Peules Annonces
Adresse Télégraphique ; Vélauto-Paris
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRE DESGRANGE
.
AUTOMOBILE, AÉRONAUTIQUE, CYCLISME5 BOXE, ATHLÉTISME & TOUS LES SPORTS 1
'
. .
1 1 -
<► ' %#
Le numéro : 25 centimes *
ÉELGIQUÈ s 30'centimes ' * ; -
300 ,,ANNEE .-: ,N.o )Q.pJl - QUOTIDIEN
Mercredi 25 Septembre 1929
ABONNEMENTS
o mou ; mo'¡¡ j nn
Seine et Seine-et-,Oise...., 21 fr. 42 fr. 80 fr.
Départements et Colonies, , 22 fr, 43 fr, , 32 fr.
Belgique (irancs beiges). v,.., 130 fr.
Ftra,i0f-r i Union postale 35 fr. 70 fr. 140 fr;
ëer } Auties pays. , 50 fr. 100 fr, 200 fr.
On s'abonne dans tous iss bureaux ae postt
Coronte chèctues costaux 1154-58
CHRONIQUES DE « L'AUTO »
Pourquoi je suis sportif
VII. — Débuts littéraires
Me voilà donc, à vingt-quatre ans, Ji-
'bre,à la tête des petites rentes et —à peu
près -V des quelques titres. uni versitaires
que j'ambitionnais. La carrière de pro-
fesseur,, large ouverte devant moi, me
rebute. Et I)ui-,,, la province, l'exil, non!
(J'ignorais qu'on en revint si vite) Au
bref, c'est sans hésitation que j'embrasse
le seul métier pour lequel, depuis i'age
huit ans (mais ce serait une autre
histoire !) il n'y a pas d'heure où je ne
me croie fait : le métier de littérateur,
romancier, de conteur d'histoires, e
plus beau de tous... ne serais-je pas ca-
pable de le répéter aujourd 'hui !
Or, je ne doute pas que si un lecteur,
même bienveillant, prenait la peine de
relire aujourd'hui mon roman de début.
Hors l'Amour (1911), confession désolée
d'un jeune contemporain atteint de cet
éternel mal du siècle qu'est l'impuis-
sance sentimentale, je ne doute pas. qu'il
n'y découvrit le contraire — presque
exactement — de ce qui pouvait être
attendu d'un jeune garçon élevé a l'école
d[, Sport. L'étude d'un essor, brisé, le
désir — ah oui ! — d'aimer et de vivre,
mais l'impossibilité tragique de distan.
cer ce noir spectateur de nos jouissances
es de nos peines qui, devant les unes
eG les autres, murmure: « Ce n'est pas
cela. ! ». Dégoût, chez le héros, de l'ac-
tion; un tel défaut de vitalité que le leit-
t);r'!';u du roman serait le désespoir mé-
taphysique avec le suicide au. bout ! Et
j'en dirais presque autant de mon se.
cond roman, L'Homme enchaîné ( 1912),
sur lequel je me rappelle de curieux
article, dont un demi-feuilleton de Sou-
day. L'histoire de 1 '.homme marié jeune
qui, après quelques années de mariage,
et ne cessant pas d'aimer sa femme, rêve
d'autre chose, regrette - naïvement de.
n'avoir-.pas « jeté sa gourme », déplore
cette, timidité et cette inexpérience, sexuel.
les qui ne lui semblent pas d'un hom-
me' complet. Là aussi, j'échoue à dis-
tance — et qui n'échouerait — à repérer
cette sérénité du sportif soucieux, avant
tout, d'équilibre, accordant à la « baga-
telle » sa. place plus ou moins grande —
au gré de l'âge et de l'humeur — mais
non pas si considérable, si obsédante,
eu tout cas : ::
x
Cependant, ce portrait d'e jeune hom-
me que -j'esquissais, ce n'était pas moi,
ou pas tout moi, heureusement. C'était
peut:êtreJe . moi Sorbonnard, le moi écri-
vain, le moi devant-le-miroir. Mais un
autre;: être, ; en moi, veillait, dont rien
ns". s'exprimait là encore. livres pessi-
mistes,. ^quand j 'ai' dit rrron , optimisme
fondamental ! Préjugés avresdues, in-
ffaence de Fromentin é u de S tendhà i. de .
Bourget, du premier Barrès 1 Héros
lymphatiques et sans muscles, alors qud
je restais assez fier de ma détente et
de mes jarrets! Le mot Sport; notons-le,
est absent de ces deux volumes de trois
cents pages;. Au fond, le pensais-je ca-
pable de conquérir, dans le domaine des
lettres, droit de cité ?
x
Rendons à César... Paraissent deux ou-
vrages de Georges Rozet : De ff en ce et
Illustration de la race française, les Fê-
tes dit Muscle. Quelle' illumination pour
moi! Un.- .-aîné, de ma sorte, et de ma
caste, un 'àgMgê, un écrivain, qui, dans
les premières revues françaises,. Revue
de Paris, Revue des Deux-Mondes,, sur
qui — alors — un débutant jetait des
regards respectueux, .entame i'éloge du
Sport, de ses traditions, de sa noblesse,
de sa grandeur contemporaine, de cette
(1 matière à épopée » que, confusément,
nous y sentions. ■ -
Rozet n'était pas tout le mouvement
à lui seul Auprès de lui,, c'étaient Pier-
'efeu, Guasco, Cordav, et Hirsch, et
Tristan- Bernard. Henri Desgrange, qui
dirigeait avec Comœdia, l'Auto, ouvrait
ses colonnes de tête aux maîtres des
lettres' vivantes. Rosny, Prévost, Harau-
ccurt, Richepin, Paul Adam célébraient
& nouvelle orientation.
Mais Rozet était plus près de moi.
r évoque cette fièvre qui me monta
'juand, dans un chapitre inspiré, je le
le premier décrire le rôle que lui pa.
raissait - appelée à jouer — bientôt — la
littérature sportive. Il crée l'expression
qui fera couler de l'encre. Lui-même
se considère comme n'étant qu'un cri.
t'que, un essayiste. Il fait appel aux
createurs. Qu'on m'excuse d'avoir été de
ceux que l'appel a fait tressaillir! C'est
aJors qu'en page de garde- de L'Homme
^chaîné, sous la ligne indicative « A
paraître, H, anticipant de douze ans sur ce
lue m'autoriseront la maladie et la
|!erre, j'inscris,: Histoire de Quinze
nommes (Une équipe de rugby).
Marcel BERGER
11.000 KILOMETRES
autour de l'Europe
à la moyenne
de 193 kilomètres à l'heure
commandant La-baririe et le lieutenant
a bord de leur avion d'armés Potez-
d un moteur S-almson - 18 cm.
'Wdif tiennent de terminer, dans des
in! ? de régularité remarquables, un
îutr^6 kilomètres, en six étapes,
'"jour de l'Europe >. • - .
^fbleau de marche fut, le suivant :
tfi, <5r*> °> '- I-KO km (movenne horaire 210
tio'ho - : Oslo-Moscou, 1.750 km. moyen
ii!e irni^e km.; : Moscou-Constantino
f km. moyenne,horaire 203 km.) ;
'"irai, nt^ople_Tun'is. 2.0()0 km. moyenne
"km., ; Tunis-Lisbonne. 2.100
W.™."r?s (movenne horaire 1.76 km. 500) ;
'aire 1RO Paris' • .K™ 'moyenne ho-
-1"' renff j'ex.fct,êrn® •Vloiance vent debout
f. cornn -jir®s' leur dernière étape,
l 0^n"^nt' Labaurie et le lieutenant
r,!ct lftf rf-rirt;n^ au Bourget où ils reçu-
l'Ioît' fdJCltat¡ODS Plie méritait leur ex,
l'hon ' l,a une nouvelle performance tout à
v'-lle L vaillant équipage et flUÍ rap,-
i^ndp nomhreux à et brillants raids de pro
,JUHe et du l'étranger du commandant [id.-'
a lieutenant Sa h uc, toujours
J'Û CV, bord de leur Potez-Salnisou
GOLF
L'Anglais Archie Compston
est en tête
à la fin de la première journée
du Grand Omnium
Aubrey Boomer et René Golias
le talonnent de près.
Les deux premiers tours du Grand Om-
nium se sont déroulés hier, à Fourqueux,
et, à la fin de cette, première journée, c'est
le colosse galloie Archie Compston qui est
en tête grâce-à un score parfait de 68 réussi
au cours de l'après-midi
Archie Compston, qui finit second en
1026 derrière Arnaud Ma&sy après barrage
a produit une heureuse impression de puis
sance dans le grand jeu, de finesse dans les
approches ■ et de sécurité sur les- pelouses
d'arrivée Au cours de la, matinée '1. avait
réussi un 71 des plus honnêtes qui le clas .
sait en &econdc position derrière René Go-
lias dont nous aurons à reparler Compston
totalise donc un score de 139 et compte deux
points d'avance sur Aubrey Boomer trois
sur R Golias. quatre sur H. Cotton et le
vétéran Arnaud Massy qui n'a rien perdu
de son extraordinaire verdeur
Est-ce à dire que la partie est déjà jouée?
Loin de là. On verra plus loin que-six ou'
sept concurrents restent encore avec des
chances appréciables et la journée d'aujour-
d 'hUl, promet une lutte particulièrement âpre
entre ces candidats au :tiire de champion de
France international.
(Voir la suite en rubrique Golf.)
(Meurisse.)
LE, PILOTE NO&CER -Meorisse.)
participait a là Coupe Aumont-Thiêvïllé.
- 1 et lfÍti a digparu. 'O'n vient de, retrouver
1. le ballon pide vm. WhMtotBteîf"" ' *"
NOS ORGANISATIONS AUTOMOBILES
LA 25e COURSE DE COTE
DE GAILLON
a réuni 44 engagement
Elle se disputera dimanche prochain,
à 13 heures
^Ainsi; q,ue nous le prévoyions les courriers
d'hier nous, ont apporté de' nouveaux ' enga-
gements" "C'est. .•ainsi que nous avcus. eu le
pla.isir - d enregistrer ceux de v Henger
(Béalé), Jean de. Latour (de Rovm et *San-
Sou-Pap). Rossignol (Chenard Walcker).
Ménage (Sima. Violet), ' Gaborit (Bugatti);.
Ces nouveaux- engagements portent à 44
le nombre des concurrents qui, dimanche
prochain, à partir de 13' heures, ' viendront
lutter contre le Père Temps, sur ia dure
rampe de .Sainte-Barbé-les-G'aillàn.
Est-il besoin d'ajouter que grâce au nom-
bre des engagés et à la qualité des condue
teurs et des marques, notre vieille épreuve
— 'la, doyenne des courses automobiles, in-
ternationales — remportera, dimanche, un
beau succès ?
(Voir la suite en rubrique Automobile.)
BOXE
Fidel La Barba
est arrivé hier à Paris
Fidel La Barba, venant de Londres. a
débarqué hier, à 16 heures, à la gare du
Nord Il était accompagné de Mme La
Barba et de son manager
Sur le quai attendaient des journalistes
de nombreux sportsmen et le promoteur
Jeff Dickson
Fidel La R«rt>a. après des souhaits de
bienvenue et de ., nombreuses - poignées de
mains, exprima.toute, sa satisfaction de ve
nir à Paris pour combattre Kid Francis
puis il prit congé pour se rendre à l'hôtel
Napoléon, avenue Friedland où il habitera
durant 60n séjour à Paris ; .
ON ANNONCE QUE...
La Fédération Allemande de Boxe a sus-
pendu Hermann Jasper pour avoir rencon
tré, sans autorisation, le géant Cornera,
leqùel est disqualifié en Allemagne.
x
Le Comité permanent de la. Circulation de
la .Préfeciure- de Police se réunirai le ven-
dredi 27 septembre, à 10 h 30, dans la salle
du Conseil d'hygiène de 1(i, Préfecture de
Police. ■
— Les deux roues d,'auto ?... je vous l.es
Laisse pour 50 centimes i..
— Allons., faites mot une petite réduc-
tion et je les vrendslH . 1
LES GRANDS ÉVENEMENTS DE LA ROUTE
Le 24e Tour de France Cycliste
(Organisé par L'Auto, du 2 au 27 juillet 1930)
Sa formule. — Son itinéraire. — Ses étapes. — Son règlement
Le mercredi 2 juillet 1930, à 7 heures
dj matin, la grande 'porte cochère de no-
trc journal, 10, rue du Faubourg-Mont-
martre, s,'ouvrira pour laisser passer, à
destination de Chatou, par. "les grands
boulevards, les Champs Elysées et le bois
do{, Boulogne, un cortège qui se présen-
tera à la foule dans la formation que
voici "
Huit champions cyclistes italiens aux
couleurs italiennes
Huit champions cyclistes belges aux
couleurs belges • " ■ ..
. Huit champions cyclistes espagnols aux
couleurs espagnoles
Huit champions cyclistes allemands
aux couleurs allemandes. ' ,
Huit champions cyclistes français aux
couleurs françaises.
Quarante touristes-routiers 'ayant couru
en 1929 >
Vingt touristes-routiers nouveaux.
' Derrière ce cortège: *
Les voitures ;de l'Auto. ' ' ;
, Les voitures des confrères qui voudront'
bien se joindre a nous.
Les camions et camionnettes de
t 'Alito - ■
Et vous vous demandez d'abord, car ca
sera 'la grosse innovation de 1930, quelle
marqué de cycles monteront les 40 As,
tant étrangers , que français, qui voIit
former la'première catégorie '
Réponse , Çes bicyclettes appartien.
dront à l'Auto et elles proviendront-d'une
seule marque que nous ferons connaître
soit avant le départ, soit à l'arrivée, de
la façon qui nous semblera' la- meilleure
pour empêcher radicalement toute lutte
commerciale, des constructeurs. Nous
nous - réservons même de ne pas la faire
connaître du tout si, les esprits ne nous ,
paraissent pas suffisamment àpaisês.", j
Les dépenses de ces '40 hommes,- leurs ;
émolument&, - les soins à .leur donner.
leurs hôtels, leur ; nourriture, leur mas.
sage, leur matériel, etc.. tout cela sera
payé par VAuto et. sera consigné dans des
conventions" à intervenir entre les Cou-
reurs et nous et pour le Tour de 'Fi:arioo
exclusivement
" Comment nous composerons cEs . cinq
équipes ? De.- telle façon, que leurs chan-
ces soient équilibrées et que l'une d'elles
ne' puisse pas se promener nonchalarn
mea$ devait ttout© t'a course
Ces 1,0 coureurs dûment liés à notre)
'journal, par un. contrat;, .fort étudi,e, ;
quelle consigne . vont-ils . recevoir de
l'Auto, quelles recomriaandations, quelles
directives? On. conçoit facilement que ^
concurrence des marques de cycle n.'ayaht:
plus lieu de se . produire, nous , n'aurons
qu'une, volonté, très ardente ., voir, gâ- •
gner le . meilleur dans les limites du Rè- !
glement. • ,.....
Quel sera. ce règlement? P"une façon
générale: celui de 1929, . c'est-à-dire:'
une course sans, suiveurs,, sans entraî-
neurs, sans soigneurs, ces derniers auto-
risés aux étapes Autorisation d'échange
entre coureurs, sauf roue, boyaux et vé.
los Défense de s'attendre, de s'entraî-
ner, de se ramener. Puis une certaine
entr'aide dans chaque équipe au .profit
du leader, du genre de celle qui fut four. ..
nie à De Waele au dernier Tout de !
France, entr'aide que tes commissaires
auront le droit de supprimer et entr'aide
allant jusqu'au droit de se ramener, de :
s 'attendre et de s'entraîner, seulement j
en cas de départs séparés j
Telle sera la formule du Tour en 1930. :
Ne cachons pas, si elle réussit, qu'elle
nous conduira peut-être un jour à pro-
poser aux diverses Fédérations de l'U .C.I.
de désigner elles-mêmes leur équipe;
En tout cas, la grosse innovation con-
siste dans la suppression des. rivalités
commerciales qui viennent chaque année
briser lourdement, depuis 1903. le succès ■
de la course Une seule marque équipant, :
le" As. on pourra dire qu'il t'y a plus de j
combat., commercial et que les opéra- j
tions pourront se dérouler sportivement.. ;
Rien ne s'opposera, désormais, à ce que ;
le meilleur gagne [
Nous reviendrons, naturellement, si les
Circonstances s'y prêtent, sur cette grosse
innovation dont nous u'avons plus rien
à dire aujourd 'hui... j
x - |
L'itinéraire de la course a été réduit.
Evidemment, chaque année, le sort du
Tour de' France, en raison des rivalités
commerciales dont je parle plus haut,
est fixé beaucoup trop loin du but. Nous !
- . ' " ■' ' ' ' . v
espérons que la suppression de la riva-
lité dès marques en prolongera l'inté-
rêt, mais cet espoir ne nous a pas dis
pensé, une fois 'de plus. d'essayer de
rapprocher j es Alpes de Paris en . abré-
geant -le parcours final : 1° en faisant une
sQÚle: étape Belfort-Metz des deux ■ éta-
pes Beffort- . Strasbourg et Strasbourg-
Metz:' 2° én' venant droit de Malo à
Paris, par A'obeville et ,Beauvais.' c'est-
à-dire, en supprimant le passage par la
Seine-Inférieure pour les - raisons . pré-
cédemment expliquées.
Enfin. de Caen à Dinan, nous ne fe-
rons plus qu'une étape, en supprimant
le passage à Cherbourg.
Excusons-nous auprès des hospitaliè-
res cité qui nous accueillirent toujours
si, bien.. de les abandonner. Abandon mo-
mentané, ,noùs: l'espérons bien. jusqu'au
jour seulement où le Tour de .France
enfin remis .sur un pied purement spor-
ti|. ne tombera plus en quenouille à-Lu.
(dinn ou ' à Perpignan.
Nous scinderons en deux, vous le
savez déjà. )'étape,,. Hendaye - Luchon
(Hendaye-Pau et Pau-Luchon) et l'étape
Perpignan ■ Marseille, , (Perpignan. MOIlt.
pellier- et Montpellier-Marseille) Au to-
tal,' 21 étapes au lie i de 22 en 1929 et
2@-jjodï's d«r eouwe àtf hétf. de v
■■ V. '• -■ *
Les étapes seront donc :
' Mercredi 2 juillet
PARIS-CAEN 2ü3 km.
Jeudi. 3 juillet .
CAEN, DINAN, ' 165 km
Vendredi 4 juillet
DINAN-BEE ST ; 206 km
Samedi 5 juillet 1
BREST-VANNES - 203 km.
Dimanche 6 juillet
VANNES-LES SABLES ...ô..' 204 km
Lundi 7 juillet '
LES; SABLES-BORDEAUX ... 285 km.
Mardi 8 juillet -
BORDEAUX-HENDAYE ...... 326 km.
Mercredi 9 juillet
HENDAYE-PAU' 142 km
Jeudi 10 juillet
PAU-LUCHON 227 km.
Vendredi 11 juillet
Repos à Luchon • ( '
. Samedi. 12 juillet
LUCHON-PERPI&NAN 323 km.
Dimanche .13 juillet
-Repos à Perpignan. -
Lundi 14 juillet
PERPIGNAN-MONTPELLIER 168 km.
.Majdi 15. juillet
MONTPELLIER-MARSEILLE - 194 km
Mercredi 46 juillet. : ■
MA RSElLLE-CANNES 207 km
-J<ëadi. 17 juillet •
CANNES-Nice-Sospel-NICE 'ou ..133 km
: Vendredi 18 juillet, ... -,
RepoQ à Nice - - . -
* Samedi 19 juillet , -,
NICE-GRENOBLE . 333 km.
. Dimanche 20 juillet , - ..
Répons à Grenoble. ', .
Lundi 21 juillet
GRENOBLE-EVIAN 329 km.
Mardi 22 juillet - s .
Repos à Evian ' .. f
' Mercredi'23; juillet. ' ' ■■
E VIA N - BELFC>RT 2S1 km
Jeudi 21 juillet
BELFORT-METZ r , 226 km.
:Vendredi 25. ;'¡uillet -
METZ-CHARLEVILLE 159 km.
; Samedi 26 juillet - : ; -
CHARL E VIL L E -M A LO ....... 270 km.
' Dimanche 27 juillet
MALO r PARIS ........... 304 kÏn.
Au tot&I.'..... 4.7,90 km
Au lieu de 5.257 en 1929. Par consé."
quent, réduction de la durée de la
course,, réduction du nombre d'étapes ei
réduction "de près de 467 kilomètres
- ■ . X' .
Que - dire du règlement ? Vous en sa-
vez déjà l'essentiel qui est la foi-raule.
le mode de recrutement des As, les au-
torisations d'échanges entre coureurs, la
défense de s'attendre, se ramener et
s'entraîner, sauf: le cas de départs sé-
parés. : :
Nous avons, de notre mieux, essayé
de remédier aux insuffisances de 1929.
L'obligation des départs séparés n'in-
combe ' plus à l'organisateur lorsque le
train comme cette année, aura été suf-
fisant L'insuffisance de train pourra se
traduire ou par le départ séparé l'étape
suivante, on par des réductions de prix.
L'esprit d'équipe qui se traduisit par
l'aide singulière — quant à l'esprit du
règlement apportée en 1929 à De
Wae-Ie, .est autorisé avec .pouvoir, par .les
commissaires, de le supprimer en cas
d'abus. Répétons qu'il est autorisé en
cas de départs séparés. -,
La catégorie Touristes - Routiers sera
plus fermée qu'auparavant. Trop dé ca-
iouilleux n'accomplissaient mêb1e' pas la
première étape. 40 places seront ■ réser-
véés aux coureurs ,des années - précéden-
tes ,et,f.20 :à . des coureurs qui, .a.u cours
de la saison, auront tait . leurs petites
preuves.
Et tous, répétons-le, As ou'Touristes-
Routiers, renvoyés à Paris à la première
tentative d'aide par une maison com-
merciale.' ' ' ~ * ..
N'entrons,, pas dans les petits détaifs
du Règlement, que nous publierons pro-
chainement mais mentionnons la créa-
tion d'une coupe challenge .- internatio-
nale. qui reviendra à l'équipe nationale
victorieuse, et mentionnons aussi l'adop-
tion" d'une camionnette qui promènera
des vélos de rechange en cas d'accident
grave- ' • ' . ' " ' ' v -
x - ■ ' ; "
Résumons: une course toute"' fleuve,
en ce sens qu'elle ne comporte plus la
'concurrence commerciale des marques
(bien entendu, les autres épreuves de
la saison de I''9 Auto » restercfnt' à p«^"
près telles , quelles), une e e, qui es-
s(ve. toyaTement: dé" fémédlèV tfux 'Sr?
reur55 du passe. - •
t!'ne coureer sur 'la formule de la-
quelle nos lecteurs noua rendront - ser-
vice en nous envoyant leurs observa- .
tions..' - ,
Henri Desgrange
AU GRAND PALAIS
Le 23e Salon de l'Automobile
ouvrira ses portes aux visiteurs
dans huit jours
L'exposition du tourisme
3 au 13 octobre
comportera 1.020 exposants.
t Huit loups d attente et le 230 Salon de
Autoiiiobile. du Cycle et des Sports ouvrira
ses portos aux visiteurs sur l'exposition du
tourisme, première des trois grandes Inan]
f es ta Lions qui. au Grand Palais, retien-
dront j l'attention . générale -
1 L'expos:tion du tOUrisme,., grandiose com-
Ille par le passé,, forte die 1.020 exposants.
Et ces exposants ? Répartis en une uiu-lti
tude de stands, tous.différents uns des
autres. ' m-aIS" ayant, tous leur . indéniable
intérêt, -Qu 'on -, en -, juge par las éatii{or <4.
Appelés, à être: réunies voitures autd.mp-
b]i'es'et' châssis complets dits de tourisme ;; ;
carrosseries pour automobiles de tourisme :
commerce d'automobiles : fabricants d'ac j
ceshoire^. bandages-, roues, organes mécani
que/s et pièces détachées pour châssis ou
carrosseries articles d' éQ u ¡pement pour.tpas
sagers, et voitures de tourisme, .distributeur#'''
d'esnen^e. carburants huiles de . gra:s®age,.:
petit nptillage de,-garage mobile et ^spécial '
pour. automobiles. Enfin, letë institutions
patronales C'fst dire que rien ne chftq* l
Quen) 'sop8\,)-n -coupole -:v. ,. ■■■■".
Voir Ut suite en rubrique e Automobile e)
NATATION
(Wide World.)
, « ALEXANDUE CUUCUR0
Champion de Tunisie' des 200 m... - 400 m.
-, et i MO m. naqe libre.
VOIr pages 4 et 5 :
Chuter
;
dans toute la France
en Beleiaue et en Suisse
Allô ! Allô !
•Ties déformations .
& ■ de l'amateurisme intégral..
C'est un des dirigeants du groupe
sportif d'un grand établissement de cré
dit (qui n'est point la Société Générale) ;
ce dirigeant vient le dimanche avec une
grosse - valise; - on dirait qu'il s'en va
en voyage, le soir même..
La valise contient régulièrement des
chemisettes, des maillots, des sweaters.
des (t godasses .11 chromées
Après le match, - la valise est vide
naturellement, son contenu a été cédé à
-très bon compte, c'est-à-dire pour tien.
Et c'est ainsi tous jes dimanches
Aussi, les jeunes sportifs de ce grand
établissement préfèrent ia société cor.,
porative si généreuse, et ils-quittent tou-s
leur ancien club de sport libre qui fait
payer cotisations, déplacements, équipa
ments et... chaussures
^ enseignement des concours d'éiégance..
Ils furent nombreux : au cours de
cette année
Il est'intéressant de constater que ce
fut à Cannés, Vichy. La Baiile, où 'a
lutte fut la plus âpre. Or, les grands prix
d'honneur furent, remportés par Mme
Piquois, Colone] Lindemann.JV1 De-
backef, dont les carrosseries étaient, si-
gnées HENRI LABOURDETTE
A Montlhéry, la 12 cylindres VOISIN
*** vient de battre
Le record du monde des 4.000 .milles.
Le record du monde des 5.000 milles.
Le record du monde des 10.00(" kiiom,,
Le record du monde des 15.000 kiiom
Le record du monde des 10.000 mHJ&s. :
Le" record, du monde ' dës ''i0.000 kilrm
Le record, du monde des ,15.000 rtiille
à la vitesse moyenne de' 137 km: buO. 1
:¡r) e boyau
6- BEiiGOKiNAN , ,
est . ' '. :
' ' le préféré -
des fnnrenrs
\les vacances prennent fin ! Le -,. alon, !
C'est le moment de se/débarrasser de 1
sa voiture usagée et; .-de. passer com- i
mande des nouveautés que présenteront
ries constructeurs,-, •
Les Petites .Vnn-onces de l '/lut bont '
»-,lài p leure" conditions ; Vos - voitures.: dèles anciens. iDÍtes-vous bien que des,^^
milliers d'acheteurs les atténdént: Et;1
.vous'. garagistés..'i.'iitiliseï' nos"-Petites i
annonces pour 'placer tes véhiculés, que '
vous reol'e11eZ' . :à votre elieiitële. '
Allô! AllÔ" Provence ooifâ
Provence 0-34
Provence , ,
L' « Auto »; service des Petites An-
nonces.. •
Le Téléphoniste j
LES GRANDS MATCHES DE BOXE
André Routis, battu aux points par Battalino
n'est plus champion du monde des poids plume
Après avoir eu cinq champions du monde de boxe : Carpentier, Criqui, Siki,
Routis, Pladner, la France n'a plus aucun titre pugilistique mondial.
Routis n'est plus champion du monde I
L' Italo.Amém:am ,BatUIIlg' Battalino. soo
challenger, l'a dépossédé de non titre.
Le match' s'est disputé lundi,' à Hartford
(Conneciicut) et s'est terminé par. la défaite
auÀ points, en quinze rounds, de notre com-
patriote'. ' .
André Rotltis, qui, avec Georges Carpe n
tier. Sikl. Eugène Criqui et Pladner. avait
inscrit son nom au- palmarès des charupioos
du-monde, avait conquis son-titre le 28 sep-
tembre dernier, à New-York, en battant
Tony Canzonel"1., alors tenant du titre, aux
points, en dix rounds. ? Depuis tors Routis
avait ;. SUO} plusieurs défaites, une notam'
ment avant la limite, devant Al. Singer,
battu depuis par Kid Chocolaté
Routis, qui fn'se ,ia trentaIne.' s'est m.
cl:né devant un jeune pugiliste de. vingt-ans.
dont i..'aséeiisioii fut particulièrement rapide.
Battling ' Bat talino était encore amateui il
y a deux ans. Tourné « pro il gagna là,
plupart - de ses combats par k.-o. el., tout-,
récemment, réussit ,,Ie peu banal exploit dé'
s'adjuger - une décision sur Al, - Brown. après
t'avoir expédié au plancher au cours du
match.
&uhs débuta- comme amateur et'; fut
champion de la Côte d'Argent. poids- mou
.1 . 1 i A-N»R,,fj: ROUTIS .... ... .
~
che. ff dëf irit rfofeâsionnel èfi 1019 et s ira
]fea de s^uifê coffifnè bri pugiliste de vaîeiif.
Champion de France poids bantamjs, le
22'.janvier 1922, par-sa victoire aux points
eu.rlCharles Ledoux. il fut dépossédé de son.
titre par Kid Francis le .27 octobre L92ô'
,Au icours - Se. jja n Bée ,suivante, il ïs'emoar-
qu4 pourries -Etats-Unis, où, aa ctfaximuin
d.) iga conditKHi il s'imposa par des victoires
sur ' les' meilleurs Américains- à- son poidé 9
conime - un - challenger au titre mondial des i
poids plume. i
Routis, boxeur fougueux, battant et résis I
tant, déborda toujours ses adversaires pat 1
son.jeu précis, varié et son extrême mobilité I
SeuL le' punch lui manquait. 1
• En. pleine' forme, Routis aurait vraisém 1
blablement battu Battalino; mais, depuW I
son retour aux Etats-Unis, après un séiout j
de plusieurs mois en France, notre c-ham
pion accusait une condition qui n'était plut
celle qui. lui avait permis d'avoir raison df
Tony -Çanzoneri , .. ';
Aujourd'hui, ce déclin de forme lui coût-.-
80JL titre mondial.
Routis, avant son combat avec Battalme
avait déclaré que. s'il était battu. il aban
donnerait le ring. '•'
( Cette , déclaration est certainement sm
cère. Notre champion, comme nous le disons-
plus haut,-; a 30 ans et, depuis plus de di,
ans. cbiùbàt sur tous les ringe. dû';"'mondé,'.
11. a connu l'apogée d'une très belle car
rière et , s'est assuré un avoir qui peut hl1
permettre de dire adieu au métier de boxeur
Routis part en beauté, car le combat qu'il
a fourni contre Battlina "Battalino fut de
toute beauté. Notre valeureux compatriote
joua son va:tout avec un courage magnifi
que. ne désespérant jamais de vaincre
Vingt mille, spectateurs l'acclamèrent. —
A. Dethès.
Ce que fut le match
New-York, M --septembre. — Le . combat i
R o ut is - Ba t ta 1 i n o fut presque constamment
à l'avantage de. Battalino En effet. tu ;
cours des sept premières reprises, il sur. '
classa' son 'adversaire, malgré1 que R"utis
réussît à éviter le terrible droit de Batta,
lino- chaque fois que celui-ci, essaya de ]
s'en servir.
.Routis s'était rué à l'attaque dès le
début, ,cherchant une victoire, rapide ce-
pendant que 'Rattalino ripostait par des
gauches et droit à la face et gagnait re-
prise sur reprise. A la quatrième, un droit
In:_ ouvrit l'arcade sourcillière gauc!i,-- ce
qui le handicapa beaucoup. Mais à ta hui.
tième., Routis. plein de courage, réussit à
s'ar'surer un léger'avantage, car Battalino
n'y -chercha que - le - bnock-out ■ et v fut
« sonné .0 à deux r,eprises par des gauches.
,1b en - fut de même aux ,neuvièlllf et
dixième, au cours desquels Battalino sem-
blait fatigué.' ' - =
i Mais .ùï danse reprit ,a ux. onzième et don-
zièmes reprises, signées par Battalino - A
la douzierne, ' ce dernier envoya Routte à
teï e pour cinq seecodea- ..
I ourt nt R^a4fgf réassit à - Es tréï^'êtoê
à Mure jeu égal tivee son térrible adver
Mile , Mais c4 ùe qti'ttfte étiHecile ël
au cours des quatorzième et quinzième re
prises, le Français n'était plus qu'une inque
■sangûinolante. ne . tenant • plus debout
par miracle. : .
; Les deux hommes furent également ae
clamés après le verdict donnant la victoir»- '
à Bafctahno 1 1 . i
HIER, AU CIRQUE DE PARIS
Griselle a battu
Gipsy Daniels aux points
TREVIDIC vainqueur de MINTY ROSE
par k.-o. au premier round
Hier, réouverture au . Cirque de Paria.
La dernière,, puisque la belle arène de 1 ave-
nue de la MottQ-Piequ3t,;..où. depuis plus de
vingt,ans, se, disputèrent „ tan t. de matches
fameux, va disparaître pour faire place à
d'imposants buildings. 1
Nous avons retrouvé. hier l'ambiance fa-
milière, la physionomie habituelle du Cirque
transformé cn. arène pugill'Stlque
Sur ce même rmg, l'année dernière. Gri
sellé a triomphé du Danois Knute Hansen
Ce soir, lise heurte au Britannique Billy
(Gipsy) Daniels.
Vaincra-t-il encore et comment ?
Un tout petit gars, le jeune Bretun Tré ';
vidic, combattra tout à l'heure, pour la pre :
mière fois, sous les lampes à arc du Cirque
On dit de lui que c'est déjà un champion
Son adversaire. ! 1 Anglais Mjnh Rose ' a
la réputation d'un boxeur difficile '
'Le match Griselle-Daniels fut décevant
Le boxeur gitan montra quelques bons
reste., d une forme amoindrie par quelques
kilos superflus
Griselie montra, dès ie début du combat.
une bonne voionté évidente d'en terminer
19' plus rapidement possible Mais ses coups:
lourds souvent imprécis, ne le lui permirent j
pas ' ■ ; -
Griselie a oour lui une vitalité, une leu-
nesi-,,e et une puissance' tim devrait en faire
un boxeur de classé s'il savait un oeu'
mieux - se servir de ses poings 1 '
Son match avec Daniels fut souvent con-
fu,«3, et monotone, mais il faut -reconnaître
que son adversaire est un vieux' renard du ,
ring devant qui Griselie se trouva quelque
peu désemparé, quoique toujours, agressif ,
Griselie fut très justement déclaré vain '
queui aux pointe mais c'est 'à un succès
assez quelconque
Le vainqueur d<,, DilDle-k a encore beau
coup apprendre
l'révi,ll(. remporta une superbe victoire :
par k.-o sur M:ntv Rosé , " i
Le-combat dura 1 minute 4 secondes -
C'est sur un magnifique crochet du droit
au menton que l'Anglais' s'écroula' nour le
compte . - - ^ " s-
Trévidic a toute t'étoffe d'un champion j
Il est déià précis et possède 1 Dunch,
: Il 'doit' aller loin...
— A. D.
"Pyifr~ ir> ytut-f . ':I/)r'fltU" - Morft 1 I
L'ARBITRE SE DISTRAIT
- 1... 2... 3... nous nom au bOtS, 4... 6..
6... cueillir des cerises, 7... 8... 9... dans
mon panier neuf,., outlll
CHOSES VUES
Carnet de route
d'un sportif
II (1)
Sport, lumière et couleurs locales
« Toulouse, août 1929, — Mon confrère C.
A. Gonnet avait bien raison de le souligner
d'autre jour . "On obtient tout ce qu'on veut
des sportifs en les recevant bien.
Et ici, parce que Dufer oous accueille
avec son cœur et non avec des billets de
I banque, parce qu'il nous parle en ami eD
frère de sport • et non avec l'esprit dt
l'homme: qui organise et peut penser ne net
nous devoir dès l'instant qu'il a payé notr*
voyage, nous avons un immense désn di-
; faire bien, de nous distinguer, pour lui, être
agréable.
Dans notre déplacemerit; Toulouse ' n<
figurait que comme une halte où l'on peu
sait devoir se reposer et s'ennuyer en même
.temps, avant d'entrer en Espagne. Ma:'-
Dufer veille à ce que nous ne nous ennuyioï»
pas. et, ce î soir. au lieu de nous reposer
au cours de la réunion, nous ferons de n t
mieux; mais, déjà. nous regrettons que Bf.
tre séjour ici ne sort que de courte durée
En tout cas. S'il est certain qu e n
.quitterons demain Toulouse avec regret-, ce
ne sera pas sans en emporter un .soùvéqù
riant et une amitié franche.
Grâce à un homme, nbus sommes treize
qui aimons maintenant Toulouse
x
L'eau est plate. Sous la lumière des lam
pes, elle s'étale bleue 'et;' profonde et des
« lignes d'eau, » rouges, la coupent dure
ment. Source de clarté, impassible et
muette, elle fait voir des . étoiles au*
étoiles -
Des perles de lumière ont jailli soudam
Taris est parti Un record de France meurt
et un autre naît. Puis des plongeurs pirouet.
tent, s'allongent se détendent et, parce
qu'elle les trouve beaux sana-doute, ! eau
s'écarte pour les laisser rentrer en elle sam-
' bruit et sans écume.
Je suis surpris Les bords du bassin bieu
et. blanc .sout lourds de spectateurs et
dehors, d'autres cherchent encore à entrer
On sent que ce n'est pas là le public hahi
tue] de la 'natation Celhi-ci est bouiliant.
enthousiaste à l'excès, sportif jusqu'au Poiit
des ongles C'est le public du rugby qui
vient au^pqrt nautique et, qqi se laisse ,sur
prendre par. la découverte duVwàîér-polo.
X.
Le soleil tombe avec force et dureté. Or)
sent qu'il est le maître. Il fait ce qu'il veUf
dans la ville imprègne chaque chose de ses
rayons, verse de la bonhomie aux ageuts»
dispense de la gaîté aux mdigènes. confère
à tous un accent, un tei. t. une.ali.ure qu'ii
est seul à pouvoir créer
Comme nous visitons 'la ville, ' il nou#
escorte, nous fait valoir chaque chose, m'et
dl-' l'ombre- à tel endroit pour. qu'on ne
voit , un, défaut. ajoute de la clarté à
un ..objat pour en faire ressortir l'agréable
contour. Il 's.amu-se. rit. se fâche, dessine
colore et joue à cache-cache C'est un 6t I
tifite et comme tous les artistes un ',Qohêtb"
- ; ..X
Le sport, c'est blea u, mais ce "qui est
bien plus beau encore, c'est tous.v« à
côtés » qu'il entraîne Une heure de' sport
Sour six heures.- de liberté ' Une heure
d'exercice physique - pour une journée
d'émerveillement et de joie'
Et puisque - grâce an sport nous, sommée
aujourd'hui là nous en profitons pour rem é
pi'ir [MN veux ...Toulouse est une ville qui a Js
son charme Des Parisiens comme miwl
songent vaguement qu'ils v passeraient biei^
(1) ■ Voir l'a ut* du 24 oepta&ul)xe.
' Rédaction, Administration, Publicité s
10, rue du Faytiourg Montmartre, PARIS
TÉLÉPHONE
Provence ■'-,-.. 49-14 j Central „ - . 28-124
Provence - « * 53-82 j Central . , ,' . 28-5G ...
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Provence .>,•.. 90-34 J ^ Lignes réservées ;
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Directeur-Rédacteur en chef :
HENRE DESGRANGE
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Mercredi 25 Septembre 1929
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Départements et Colonies, , 22 fr, 43 fr, , 32 fr.
Belgique (irancs beiges). v,.., 130 fr.
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ëer } Auties pays. , 50 fr. 100 fr, 200 fr.
On s'abonne dans tous iss bureaux ae postt
Coronte chèctues costaux 1154-58
CHRONIQUES DE « L'AUTO »
Pourquoi je suis sportif
VII. — Débuts littéraires
Me voilà donc, à vingt-quatre ans, Ji-
'bre,à la tête des petites rentes et —à peu
près -V des quelques titres. uni versitaires
que j'ambitionnais. La carrière de pro-
fesseur,, large ouverte devant moi, me
rebute. Et I)ui-,,, la province, l'exil, non!
(J'ignorais qu'on en revint si vite) Au
bref, c'est sans hésitation que j'embrasse
le seul métier pour lequel, depuis i'age
huit ans (mais ce serait une autre
histoire !) il n'y a pas d'heure où je ne
me croie fait : le métier de littérateur,
romancier, de conteur d'histoires, e
plus beau de tous... ne serais-je pas ca-
pable de le répéter aujourd 'hui !
Or, je ne doute pas que si un lecteur,
même bienveillant, prenait la peine de
relire aujourd'hui mon roman de début.
Hors l'Amour (1911), confession désolée
d'un jeune contemporain atteint de cet
éternel mal du siècle qu'est l'impuis-
sance sentimentale, je ne doute pas. qu'il
n'y découvrit le contraire — presque
exactement — de ce qui pouvait être
attendu d'un jeune garçon élevé a l'école
d[, Sport. L'étude d'un essor, brisé, le
désir — ah oui ! — d'aimer et de vivre,
mais l'impossibilité tragique de distan.
cer ce noir spectateur de nos jouissances
es de nos peines qui, devant les unes
eG les autres, murmure: « Ce n'est pas
cela. ! ». Dégoût, chez le héros, de l'ac-
tion; un tel défaut de vitalité que le leit-
t);r'!';u du roman serait le désespoir mé-
taphysique avec le suicide au. bout ! Et
j'en dirais presque autant de mon se.
cond roman, L'Homme enchaîné ( 1912),
sur lequel je me rappelle de curieux
article, dont un demi-feuilleton de Sou-
day. L'histoire de 1 '.homme marié jeune
qui, après quelques années de mariage,
et ne cessant pas d'aimer sa femme, rêve
d'autre chose, regrette - naïvement de.
n'avoir-.pas « jeté sa gourme », déplore
cette, timidité et cette inexpérience, sexuel.
les qui ne lui semblent pas d'un hom-
me' complet. Là aussi, j'échoue à dis-
tance — et qui n'échouerait — à repérer
cette sérénité du sportif soucieux, avant
tout, d'équilibre, accordant à la « baga-
telle » sa. place plus ou moins grande —
au gré de l'âge et de l'humeur — mais
non pas si considérable, si obsédante,
eu tout cas : ::
x
Cependant, ce portrait d'e jeune hom-
me que -j'esquissais, ce n'était pas moi,
ou pas tout moi, heureusement. C'était
peut:êtreJe . moi Sorbonnard, le moi écri-
vain, le moi devant-le-miroir. Mais un
autre;: être, ; en moi, veillait, dont rien
ns". s'exprimait là encore. livres pessi-
mistes,. ^quand j 'ai' dit rrron , optimisme
fondamental ! Préjugés avresdues, in-
ffaence de Fromentin é u de S tendhà i. de .
Bourget, du premier Barrès 1 Héros
lymphatiques et sans muscles, alors qud
je restais assez fier de ma détente et
de mes jarrets! Le mot Sport; notons-le,
est absent de ces deux volumes de trois
cents pages;. Au fond, le pensais-je ca-
pable de conquérir, dans le domaine des
lettres, droit de cité ?
x
Rendons à César... Paraissent deux ou-
vrages de Georges Rozet : De ff en ce et
Illustration de la race française, les Fê-
tes dit Muscle. Quelle' illumination pour
moi! Un.- .-aîné, de ma sorte, et de ma
caste, un 'àgMgê, un écrivain, qui, dans
les premières revues françaises,. Revue
de Paris, Revue des Deux-Mondes,, sur
qui — alors — un débutant jetait des
regards respectueux, .entame i'éloge du
Sport, de ses traditions, de sa noblesse,
de sa grandeur contemporaine, de cette
(1 matière à épopée » que, confusément,
nous y sentions. ■ -
Rozet n'était pas tout le mouvement
à lui seul Auprès de lui,, c'étaient Pier-
'efeu, Guasco, Cordav, et Hirsch, et
Tristan- Bernard. Henri Desgrange, qui
dirigeait avec Comœdia, l'Auto, ouvrait
ses colonnes de tête aux maîtres des
lettres' vivantes. Rosny, Prévost, Harau-
ccurt, Richepin, Paul Adam célébraient
& nouvelle orientation.
Mais Rozet était plus près de moi.
r évoque cette fièvre qui me monta
'juand, dans un chapitre inspiré, je le
le premier décrire le rôle que lui pa.
raissait - appelée à jouer — bientôt — la
littérature sportive. Il crée l'expression
qui fera couler de l'encre. Lui-même
se considère comme n'étant qu'un cri.
t'que, un essayiste. Il fait appel aux
createurs. Qu'on m'excuse d'avoir été de
ceux que l'appel a fait tressaillir! C'est
aJors qu'en page de garde- de L'Homme
^chaîné, sous la ligne indicative « A
paraître, H, anticipant de douze ans sur ce
lue m'autoriseront la maladie et la
|!erre, j'inscris,: Histoire de Quinze
nommes (Une équipe de rugby).
Marcel BERGER
11.000 KILOMETRES
autour de l'Europe
à la moyenne
de 193 kilomètres à l'heure
commandant La-baririe et le lieutenant
a bord de leur avion d'armés Potez-
d un moteur S-almson - 18 cm.
'Wdif tiennent de terminer, dans des
in! ? de régularité remarquables, un
îutr^6 kilomètres, en six étapes,
'"jour de l'Europe >. • - .
^fbleau de marche fut, le suivant :
tfi, <5r*> °> '- I-KO km (movenne horaire 210
tio'ho - : Oslo-Moscou, 1.750 km. moyen
ii!e irni^e km.; : Moscou-Constantino
f km. moyenne,horaire 203 km.) ;
'"irai, nt^ople_Tun'is. 2.0()0 km. moyenne
"km., ; Tunis-Lisbonne. 2.100
W.™."r?s (movenne horaire 1.76 km. 500) ;
'aire 1RO Paris' • .K™ 'moyenne ho-
-1"' renff j'ex.fct,êrn® •Vloiance vent debout
f. cornn -jir®s' leur dernière étape,
l 0^n"^nt' Labaurie et le lieutenant
r,!ct lftf rf-rirt;n^ au Bourget où ils reçu-
l'Ioît' fdJCltat¡ODS Plie méritait leur ex,
l'hon ' l,a une nouvelle performance tout à
v'-lle L vaillant équipage et flUÍ rap,-
i^ndp nomhreux à et brillants raids de pro
,JUHe et du l'étranger du commandant [id.-'
a lieutenant Sa h uc, toujours
J'Û CV, bord de leur Potez-Salnisou
GOLF
L'Anglais Archie Compston
est en tête
à la fin de la première journée
du Grand Omnium
Aubrey Boomer et René Golias
le talonnent de près.
Les deux premiers tours du Grand Om-
nium se sont déroulés hier, à Fourqueux,
et, à la fin de cette, première journée, c'est
le colosse galloie Archie Compston qui est
en tête grâce-à un score parfait de 68 réussi
au cours de l'après-midi
Archie Compston, qui finit second en
1026 derrière Arnaud Ma&sy après barrage
a produit une heureuse impression de puis
sance dans le grand jeu, de finesse dans les
approches ■ et de sécurité sur les- pelouses
d'arrivée Au cours de la, matinée '1. avait
réussi un 71 des plus honnêtes qui le clas .
sait en &econdc position derrière René Go-
lias dont nous aurons à reparler Compston
totalise donc un score de 139 et compte deux
points d'avance sur Aubrey Boomer trois
sur R Golias. quatre sur H. Cotton et le
vétéran Arnaud Massy qui n'a rien perdu
de son extraordinaire verdeur
Est-ce à dire que la partie est déjà jouée?
Loin de là. On verra plus loin que-six ou'
sept concurrents restent encore avec des
chances appréciables et la journée d'aujour-
d 'hUl, promet une lutte particulièrement âpre
entre ces candidats au :tiire de champion de
France international.
(Voir la suite en rubrique Golf.)
(Meurisse.)
LE, PILOTE NO&CER -Meorisse.)
participait a là Coupe Aumont-Thiêvïllé.
- 1 et lfÍti a digparu. 'O'n vient de, retrouver
1. le ballon pide vm. WhMtotBteîf"" ' *"
NOS ORGANISATIONS AUTOMOBILES
LA 25e COURSE DE COTE
DE GAILLON
a réuni 44 engagement
Elle se disputera dimanche prochain,
à 13 heures
^Ainsi; q,ue nous le prévoyions les courriers
d'hier nous, ont apporté de' nouveaux ' enga-
gements" "C'est. .•ainsi que nous avcus. eu le
pla.isir - d enregistrer ceux de v Henger
(Béalé), Jean de. Latour (de Rovm et *San-
Sou-Pap). Rossignol (Chenard Walcker).
Ménage (Sima. Violet), ' Gaborit (Bugatti);.
Ces nouveaux- engagements portent à 44
le nombre des concurrents qui, dimanche
prochain, à partir de 13' heures, ' viendront
lutter contre le Père Temps, sur ia dure
rampe de .Sainte-Barbé-les-G'aillàn.
Est-il besoin d'ajouter que grâce au nom-
bre des engagés et à la qualité des condue
teurs et des marques, notre vieille épreuve
— 'la, doyenne des courses automobiles, in-
ternationales — remportera, dimanche, un
beau succès ?
(Voir la suite en rubrique Automobile.)
BOXE
Fidel La Barba
est arrivé hier à Paris
Fidel La Barba, venant de Londres. a
débarqué hier, à 16 heures, à la gare du
Nord Il était accompagné de Mme La
Barba et de son manager
Sur le quai attendaient des journalistes
de nombreux sportsmen et le promoteur
Jeff Dickson
Fidel La R«rt>a. après des souhaits de
bienvenue et de ., nombreuses - poignées de
mains, exprima.toute, sa satisfaction de ve
nir à Paris pour combattre Kid Francis
puis il prit congé pour se rendre à l'hôtel
Napoléon, avenue Friedland où il habitera
durant 60n séjour à Paris ; .
ON ANNONCE QUE...
La Fédération Allemande de Boxe a sus-
pendu Hermann Jasper pour avoir rencon
tré, sans autorisation, le géant Cornera,
leqùel est disqualifié en Allemagne.
x
Le Comité permanent de la. Circulation de
la .Préfeciure- de Police se réunirai le ven-
dredi 27 septembre, à 10 h 30, dans la salle
du Conseil d'hygiène de 1(i, Préfecture de
Police. ■
— Les deux roues d,'auto ?... je vous l.es
Laisse pour 50 centimes i..
— Allons., faites mot une petite réduc-
tion et je les vrendslH . 1
LES GRANDS ÉVENEMENTS DE LA ROUTE
Le 24e Tour de France Cycliste
(Organisé par L'Auto, du 2 au 27 juillet 1930)
Sa formule. — Son itinéraire. — Ses étapes. — Son règlement
Le mercredi 2 juillet 1930, à 7 heures
dj matin, la grande 'porte cochère de no-
trc journal, 10, rue du Faubourg-Mont-
martre, s,'ouvrira pour laisser passer, à
destination de Chatou, par. "les grands
boulevards, les Champs Elysées et le bois
do{, Boulogne, un cortège qui se présen-
tera à la foule dans la formation que
voici "
Huit champions cyclistes italiens aux
couleurs italiennes
Huit champions cyclistes belges aux
couleurs belges • " ■ ..
. Huit champions cyclistes espagnols aux
couleurs espagnoles
Huit champions cyclistes allemands
aux couleurs allemandes. ' ,
Huit champions cyclistes français aux
couleurs françaises.
Quarante touristes-routiers 'ayant couru
en 1929 >
Vingt touristes-routiers nouveaux.
' Derrière ce cortège: *
Les voitures ;de l'Auto. ' ' ;
, Les voitures des confrères qui voudront'
bien se joindre a nous.
Les camions et camionnettes de
t 'Alito - ■
Et vous vous demandez d'abord, car ca
sera 'la grosse innovation de 1930, quelle
marqué de cycles monteront les 40 As,
tant étrangers , que français, qui voIit
former la'première catégorie '
Réponse , Çes bicyclettes appartien.
dront à l'Auto et elles proviendront-d'une
seule marque que nous ferons connaître
soit avant le départ, soit à l'arrivée, de
la façon qui nous semblera' la- meilleure
pour empêcher radicalement toute lutte
commerciale, des constructeurs. Nous
nous - réservons même de ne pas la faire
connaître du tout si, les esprits ne nous ,
paraissent pas suffisamment àpaisês.", j
Les dépenses de ces '40 hommes,- leurs ;
émolument&, - les soins à .leur donner.
leurs hôtels, leur ; nourriture, leur mas.
sage, leur matériel, etc.. tout cela sera
payé par VAuto et. sera consigné dans des
conventions" à intervenir entre les Cou-
reurs et nous et pour le Tour de 'Fi:arioo
exclusivement
" Comment nous composerons cEs . cinq
équipes ? De.- telle façon, que leurs chan-
ces soient équilibrées et que l'une d'elles
ne' puisse pas se promener nonchalarn
mea$ devait ttout© t'a course
Ces 1,0 coureurs dûment liés à notre)
'journal, par un. contrat;, .fort étudi,e, ;
quelle consigne . vont-ils . recevoir de
l'Auto, quelles recomriaandations, quelles
directives? On. conçoit facilement que ^
concurrence des marques de cycle n.'ayaht:
plus lieu de se . produire, nous , n'aurons
qu'une, volonté, très ardente ., voir, gâ- •
gner le . meilleur dans les limites du Rè- !
glement. • ,.....
Quel sera. ce règlement? P"une façon
générale: celui de 1929, . c'est-à-dire:'
une course sans, suiveurs,, sans entraî-
neurs, sans soigneurs, ces derniers auto-
risés aux étapes Autorisation d'échange
entre coureurs, sauf roue, boyaux et vé.
los Défense de s'attendre, de s'entraî-
ner, de se ramener. Puis une certaine
entr'aide dans chaque équipe au .profit
du leader, du genre de celle qui fut four. ..
nie à De Waele au dernier Tout de !
France, entr'aide que tes commissaires
auront le droit de supprimer et entr'aide
allant jusqu'au droit de se ramener, de :
s 'attendre et de s'entraîner, seulement j
en cas de départs séparés j
Telle sera la formule du Tour en 1930. :
Ne cachons pas, si elle réussit, qu'elle
nous conduira peut-être un jour à pro-
poser aux diverses Fédérations de l'U .C.I.
de désigner elles-mêmes leur équipe;
En tout cas, la grosse innovation con-
siste dans la suppression des. rivalités
commerciales qui viennent chaque année
briser lourdement, depuis 1903. le succès ■
de la course Une seule marque équipant, :
le" As. on pourra dire qu'il t'y a plus de j
combat., commercial et que les opéra- j
tions pourront se dérouler sportivement.. ;
Rien ne s'opposera, désormais, à ce que ;
le meilleur gagne [
Nous reviendrons, naturellement, si les
Circonstances s'y prêtent, sur cette grosse
innovation dont nous u'avons plus rien
à dire aujourd 'hui... j
x - |
L'itinéraire de la course a été réduit.
Evidemment, chaque année, le sort du
Tour de' France, en raison des rivalités
commerciales dont je parle plus haut,
est fixé beaucoup trop loin du but. Nous !
- . ' " ■' ' ' ' . v
espérons que la suppression de la riva-
lité dès marques en prolongera l'inté-
rêt, mais cet espoir ne nous a pas dis
pensé, une fois 'de plus. d'essayer de
rapprocher j es Alpes de Paris en . abré-
geant -le parcours final : 1° en faisant une
sQÚle: étape Belfort-Metz des deux ■ éta-
pes Beffort- . Strasbourg et Strasbourg-
Metz:' 2° én' venant droit de Malo à
Paris, par A'obeville et ,Beauvais.' c'est-
à-dire, en supprimant le passage par la
Seine-Inférieure pour les - raisons . pré-
cédemment expliquées.
Enfin. de Caen à Dinan, nous ne fe-
rons plus qu'une étape, en supprimant
le passage à Cherbourg.
Excusons-nous auprès des hospitaliè-
res cité qui nous accueillirent toujours
si, bien.. de les abandonner. Abandon mo-
mentané, ,noùs: l'espérons bien. jusqu'au
jour seulement où le Tour de .France
enfin remis .sur un pied purement spor-
ti|. ne tombera plus en quenouille à-Lu.
(dinn ou ' à Perpignan.
Nous scinderons en deux, vous le
savez déjà. )'étape,,. Hendaye - Luchon
(Hendaye-Pau et Pau-Luchon) et l'étape
Perpignan ■ Marseille, , (Perpignan. MOIlt.
pellier- et Montpellier-Marseille) Au to-
tal,' 21 étapes au lie i de 22 en 1929 et
2@-jjodï's d«r eouwe àtf hétf. de v
■■ V. '• -■ *
Les étapes seront donc :
' Mercredi 2 juillet
PARIS-CAEN 2ü3 km.
Jeudi. 3 juillet .
CAEN, DINAN, ' 165 km
Vendredi 4 juillet
DINAN-BEE ST ; 206 km
Samedi 5 juillet 1
BREST-VANNES - 203 km.
Dimanche 6 juillet
VANNES-LES SABLES ...ô..' 204 km
Lundi 7 juillet '
LES; SABLES-BORDEAUX ... 285 km.
Mardi 8 juillet -
BORDEAUX-HENDAYE ...... 326 km.
Mercredi 9 juillet
HENDAYE-PAU' 142 km
Jeudi 10 juillet
PAU-LUCHON 227 km.
Vendredi 11 juillet
Repos à Luchon • ( '
. Samedi. 12 juillet
LUCHON-PERPI&NAN 323 km.
Dimanche .13 juillet
-Repos à Perpignan. -
Lundi 14 juillet
PERPIGNAN-MONTPELLIER 168 km.
.Majdi 15. juillet
MONTPELLIER-MARSEILLE - 194 km
Mercredi 46 juillet. : ■
MA RSElLLE-CANNES 207 km
-J<ëadi. 17 juillet •
CANNES-Nice-Sospel-NICE 'ou ..133 km
: Vendredi 18 juillet, ... -,
RepoQ à Nice - - . -
* Samedi 19 juillet , -,
NICE-GRENOBLE . 333 km.
. Dimanche 20 juillet , - ..
Répons à Grenoble. ', .
Lundi 21 juillet
GRENOBLE-EVIAN 329 km.
Mardi 22 juillet - s .
Repos à Evian ' .. f
' Mercredi'23; juillet. ' ' ■■
E VIA N - BELFC>RT 2S1 km
Jeudi 21 juillet
BELFORT-METZ r , 226 km.
:Vendredi 25. ;'¡uillet -
METZ-CHARLEVILLE 159 km.
; Samedi 26 juillet - : ; -
CHARL E VIL L E -M A LO ....... 270 km.
' Dimanche 27 juillet
MALO r PARIS ........... 304 kÏn.
Au tot&I.'..... 4.7,90 km
Au lieu de 5.257 en 1929. Par consé."
quent, réduction de la durée de la
course,, réduction du nombre d'étapes ei
réduction "de près de 467 kilomètres
- ■ . X' .
Que - dire du règlement ? Vous en sa-
vez déjà l'essentiel qui est la foi-raule.
le mode de recrutement des As, les au-
torisations d'échanges entre coureurs, la
défense de s'attendre, se ramener et
s'entraîner, sauf: le cas de départs sé-
parés. : :
Nous avons, de notre mieux, essayé
de remédier aux insuffisances de 1929.
L'obligation des départs séparés n'in-
combe ' plus à l'organisateur lorsque le
train comme cette année, aura été suf-
fisant L'insuffisance de train pourra se
traduire ou par le départ séparé l'étape
suivante, on par des réductions de prix.
L'esprit d'équipe qui se traduisit par
l'aide singulière — quant à l'esprit du
règlement apportée en 1929 à De
Wae-Ie, .est autorisé avec .pouvoir, par .les
commissaires, de le supprimer en cas
d'abus. Répétons qu'il est autorisé en
cas de départs séparés. -,
La catégorie Touristes - Routiers sera
plus fermée qu'auparavant. Trop dé ca-
iouilleux n'accomplissaient mêb1e' pas la
première étape. 40 places seront ■ réser-
véés aux coureurs ,des années - précéden-
tes ,et,f.20 :à . des coureurs qui, .a.u cours
de la saison, auront tait . leurs petites
preuves.
Et tous, répétons-le, As ou'Touristes-
Routiers, renvoyés à Paris à la première
tentative d'aide par une maison com-
merciale.' ' ' ~ * ..
N'entrons,, pas dans les petits détaifs
du Règlement, que nous publierons pro-
chainement mais mentionnons la créa-
tion d'une coupe challenge .- internatio-
nale. qui reviendra à l'équipe nationale
victorieuse, et mentionnons aussi l'adop-
tion" d'une camionnette qui promènera
des vélos de rechange en cas d'accident
grave- ' • ' . ' " ' ' v -
x - ■ ' ; "
Résumons: une course toute"' fleuve,
en ce sens qu'elle ne comporte plus la
'concurrence commerciale des marques
(bien entendu, les autres épreuves de
la saison de I''9 Auto » restercfnt' à p«^"
près telles , quelles), une e e, qui es-
s(ve. toyaTement: dé" fémédlèV tfux 'Sr?
reur55 du passe. - •
t!'ne coureer sur 'la formule de la-
quelle nos lecteurs noua rendront - ser-
vice en nous envoyant leurs observa- .
tions..' - ,
Henri Desgrange
AU GRAND PALAIS
Le 23e Salon de l'Automobile
ouvrira ses portes aux visiteurs
dans huit jours
L'exposition du tourisme
3 au 13 octobre
comportera 1.020 exposants.
t Huit loups d attente et le 230 Salon de
Autoiiiobile. du Cycle et des Sports ouvrira
ses portos aux visiteurs sur l'exposition du
tourisme, première des trois grandes Inan]
f es ta Lions qui. au Grand Palais, retien-
dront j l'attention . générale -
1 L'expos:tion du tOUrisme,., grandiose com-
Ille par le passé,, forte die 1.020 exposants.
Et ces exposants ? Répartis en une uiu-lti
tude de stands, tous.différents uns des
autres. ' m-aIS" ayant, tous leur . indéniable
intérêt, -Qu 'on -, en -, juge par las éatii{or <4.
Appelés, à être: réunies voitures autd.mp-
b]i'es'et' châssis complets dits de tourisme ;; ;
carrosseries pour automobiles de tourisme :
commerce d'automobiles : fabricants d'ac j
ceshoire^. bandages-, roues, organes mécani
que/s et pièces détachées pour châssis ou
carrosseries articles d' éQ u ¡pement pour.tpas
sagers, et voitures de tourisme, .distributeur#'''
d'esnen^e. carburants huiles de . gra:s®age,.:
petit nptillage de,-garage mobile et ^spécial '
pour. automobiles. Enfin, letë institutions
patronales C'fst dire que rien ne chftq* l
Quen) 'sop8\,)-n -coupole -:v. ,. ■■■■".
Voir Ut suite en rubrique e Automobile e)
NATATION
(Wide World.)
, « ALEXANDUE CUUCUR0
Champion de Tunisie' des 200 m... - 400 m.
-, et i MO m. naqe libre.
VOIr pages 4 et 5 :
Chuter
;
dans toute la France
en Beleiaue et en Suisse
Allô ! Allô !
•Ties déformations .
& ■ de l'amateurisme intégral..
C'est un des dirigeants du groupe
sportif d'un grand établissement de cré
dit (qui n'est point la Société Générale) ;
ce dirigeant vient le dimanche avec une
grosse - valise; - on dirait qu'il s'en va
en voyage, le soir même..
La valise contient régulièrement des
chemisettes, des maillots, des sweaters.
des (t godasses .11 chromées
Après le match, - la valise est vide
naturellement, son contenu a été cédé à
-très bon compte, c'est-à-dire pour tien.
Et c'est ainsi tous jes dimanches
Aussi, les jeunes sportifs de ce grand
établissement préfèrent ia société cor.,
porative si généreuse, et ils-quittent tou-s
leur ancien club de sport libre qui fait
payer cotisations, déplacements, équipa
ments et... chaussures
^ enseignement des concours d'éiégance..
Ils furent nombreux : au cours de
cette année
Il est'intéressant de constater que ce
fut à Cannés, Vichy. La Baiile, où 'a
lutte fut la plus âpre. Or, les grands prix
d'honneur furent, remportés par Mme
Piquois, Colone] Lindemann.JV1 De-
backef, dont les carrosseries étaient, si-
gnées HENRI LABOURDETTE
A Montlhéry, la 12 cylindres VOISIN
*** vient de battre
Le record du monde des 4.000 .milles.
Le record du monde des 5.000 milles.
Le record du monde des 10.00(" kiiom,,
Le record du monde des 15.000 kiiom
Le record du monde des 10.000 mHJ&s. :
Le" record, du monde ' dës ''i0.000 kilrm
Le record, du monde des ,15.000 rtiille
à la vitesse moyenne de' 137 km: buO. 1
:¡r) e boyau
6- BEiiGOKiNAN , ,
est . ' '. :
' ' le préféré -
des fnnrenrs
\les vacances prennent fin ! Le -,. alon, !
sa voiture usagée et; .-de. passer com- i
mande des nouveautés que présenteront
ries constructeurs,-, •
Les Petites .Vnn-onces de l '/lut bont '
»-,lài p
milliers d'acheteurs les atténdént: Et;1
.vous'. garagistés..'i.'iitiliseï' nos"-Petites i
annonces pour 'placer tes véhiculés, que '
vous reol'e11eZ' . :à votre elieiitële. '
Allô! AllÔ" Provence ooifâ
Provence 0-34
Provence , ,
L' « Auto »; service des Petites An-
nonces.. •
Le Téléphoniste j
LES GRANDS MATCHES DE BOXE
André Routis, battu aux points par Battalino
n'est plus champion du monde des poids plume
Après avoir eu cinq champions du monde de boxe : Carpentier, Criqui, Siki,
Routis, Pladner, la France n'a plus aucun titre pugilistique mondial.
Routis n'est plus champion du monde I
L' Italo.Amém:am ,BatUIIlg' Battalino. soo
challenger, l'a dépossédé de non titre.
Le match' s'est disputé lundi,' à Hartford
(Conneciicut) et s'est terminé par. la défaite
auÀ points, en quinze rounds, de notre com-
patriote'. ' .
André Rotltis, qui, avec Georges Carpe n
tier. Sikl. Eugène Criqui et Pladner. avait
inscrit son nom au- palmarès des charupioos
du-monde, avait conquis son-titre le 28 sep-
tembre dernier, à New-York, en battant
Tony Canzonel"1., alors tenant du titre, aux
points, en dix rounds. ? Depuis tors Routis
avait ;. SUO} plusieurs défaites, une notam'
ment avant la limite, devant Al. Singer,
battu depuis par Kid Chocolaté
Routis, qui fn'se ,ia trentaIne.' s'est m.
cl:né devant un jeune pugiliste de. vingt-ans.
dont i..'aséeiisioii fut particulièrement rapide.
Battling ' Bat talino était encore amateui il
y a deux ans. Tourné « pro il gagna là,
plupart - de ses combats par k.-o. el., tout-,
récemment, réussit ,,Ie peu banal exploit dé'
s'adjuger - une décision sur Al, - Brown. après
t'avoir expédié au plancher au cours du
match.
&uhs débuta- comme amateur et'; fut
champion de la Côte d'Argent. poids- mou
.1 . 1 i A-N»R,,fj: ROUTIS .... ... .
~
che. ff dëf irit rfofeâsionnel èfi 1019 et s ira
]fea de s^uifê coffifnè bri pugiliste de vaîeiif.
Champion de France poids bantamjs, le
22'.janvier 1922, par-sa victoire aux points
eu.rlCharles Ledoux. il fut dépossédé de son.
titre par Kid Francis le .27 octobre L92ô'
,Au icours - Se. jja n Bée ,suivante, il ïs'emoar-
qu4 pourries -Etats-Unis, où, aa ctfaximuin
d.) iga conditKHi il s'imposa par des victoires
sur ' les' meilleurs Américains- à- son poidé 9
conime - un - challenger au titre mondial des i
poids plume. i
Routis, boxeur fougueux, battant et résis I
tant, déborda toujours ses adversaires pat 1
son.jeu précis, varié et son extrême mobilité I
SeuL le' punch lui manquait. 1
• En. pleine' forme, Routis aurait vraisém 1
blablement battu Battalino; mais, depuW I
son retour aux Etats-Unis, après un séiout j
de plusieurs mois en France, notre c-ham
pion accusait une condition qui n'était plut
celle qui. lui avait permis d'avoir raison df
Tony -Çanzoneri , .. ';
Aujourd'hui, ce déclin de forme lui coût-.-
80JL titre mondial.
Routis, avant son combat avec Battalme
avait déclaré que. s'il était battu. il aban
donnerait le ring. '•'
( Cette , déclaration est certainement sm
cère. Notre champion, comme nous le disons-
plus haut,-; a 30 ans et, depuis plus de di,
ans. cbiùbàt sur tous les ringe. dû';"'mondé,'.
11. a connu l'apogée d'une très belle car
rière et , s'est assuré un avoir qui peut hl1
permettre de dire adieu au métier de boxeur
Routis part en beauté, car le combat qu'il
a fourni contre Battlina "Battalino fut de
toute beauté. Notre valeureux compatriote
joua son va:tout avec un courage magnifi
que. ne désespérant jamais de vaincre
Vingt mille, spectateurs l'acclamèrent. —
A. Dethès.
Ce que fut le match
New-York, M --septembre. — Le . combat i
R o ut is - Ba t ta 1 i n o fut presque constamment
à l'avantage de. Battalino En effet. tu ;
cours des sept premières reprises, il sur. '
classa' son 'adversaire, malgré1 que R"utis
réussît à éviter le terrible droit de Batta,
lino- chaque fois que celui-ci, essaya de ]
s'en servir.
.Routis s'était rué à l'attaque dès le
début, ,cherchant une victoire, rapide ce-
pendant que 'Rattalino ripostait par des
gauches et droit à la face et gagnait re-
prise sur reprise. A la quatrième, un droit
In:_ ouvrit l'arcade sourcillière gauc!i,-- ce
qui le handicapa beaucoup. Mais à ta hui.
tième., Routis. plein de courage, réussit à
s'ar'surer un léger'avantage, car Battalino
n'y -chercha que - le - bnock-out ■ et v fut
« sonné .0 à deux r,eprises par des gauches.
,1b en - fut de même aux ,neuvièlllf et
dixième, au cours desquels Battalino sem-
blait fatigué.' ' - =
i Mais .ùï danse reprit ,a ux. onzième et don-
zièmes reprises, signées par Battalino - A
la douzierne, ' ce dernier envoya Routte à
teï e pour cinq seecodea- ..
I ourt nt R^a4fgf réassit à - Es tréï^'êtoê
à Mure jeu égal tivee son térrible adver
Mile , Mais c4 ùe qti'ttfte étiHecile ël
au cours des quatorzième et quinzième re
prises, le Français n'était plus qu'une inque
■sangûinolante. ne . tenant • plus debout
par miracle. : .
; Les deux hommes furent également ae
clamés après le verdict donnant la victoir»- '
à Bafctahno 1 1 . i
HIER, AU CIRQUE DE PARIS
Griselle a battu
Gipsy Daniels aux points
TREVIDIC vainqueur de MINTY ROSE
par k.-o. au premier round
Hier, réouverture au . Cirque de Paria.
La dernière,, puisque la belle arène de 1 ave-
nue de la MottQ-Piequ3t,;..où. depuis plus de
vingt,ans, se, disputèrent „ tan t. de matches
fameux, va disparaître pour faire place à
d'imposants buildings. 1
Nous avons retrouvé. hier l'ambiance fa-
milière, la physionomie habituelle du Cirque
transformé cn. arène pugill'Stlque
Sur ce même rmg, l'année dernière. Gri
sellé a triomphé du Danois Knute Hansen
Ce soir, lise heurte au Britannique Billy
(Gipsy) Daniels.
Vaincra-t-il encore et comment ?
Un tout petit gars, le jeune Bretun Tré ';
vidic, combattra tout à l'heure, pour la pre :
mière fois, sous les lampes à arc du Cirque
On dit de lui que c'est déjà un champion
Son adversaire. ! 1 Anglais Mjnh Rose ' a
la réputation d'un boxeur difficile '
'Le match Griselle-Daniels fut décevant
Le boxeur gitan montra quelques bons
reste., d une forme amoindrie par quelques
kilos superflus
Griselie montra, dès ie début du combat.
une bonne voionté évidente d'en terminer
19' plus rapidement possible Mais ses coups:
lourds souvent imprécis, ne le lui permirent j
pas ' ■ ; -
Griselie a oour lui une vitalité, une leu-
nesi-,,e et une puissance' tim devrait en faire
un boxeur de classé s'il savait un oeu'
mieux - se servir de ses poings 1 '
Son match avec Daniels fut souvent con-
fu,«3, et monotone, mais il faut -reconnaître
que son adversaire est un vieux' renard du ,
ring devant qui Griselie se trouva quelque
peu désemparé, quoique toujours, agressif ,
Griselie fut très justement déclaré vain '
queui aux pointe mais c'est 'à un succès
assez quelconque
Le vainqueur d<,, DilDle-k a encore beau
coup apprendre
l'révi,ll(. remporta une superbe victoire :
par k.-o sur M:ntv Rosé , " i
Le-combat dura 1 minute 4 secondes -
C'est sur un magnifique crochet du droit
au menton que l'Anglais' s'écroula' nour le
compte . - - ^ " s-
Trévidic a toute t'étoffe d'un champion j
Il est déià précis et possède 1 Dunch,
: Il 'doit' aller loin...
— A. D.
"Pyifr~ ir> ytut-f . ':I/)r'fltU" - Morft 1 I
L'ARBITRE SE DISTRAIT
- 1... 2... 3... nous nom au bOtS, 4... 6..
6... cueillir des cerises, 7... 8... 9... dans
mon panier neuf,., outlll
CHOSES VUES
Carnet de route
d'un sportif
II (1)
Sport, lumière et couleurs locales
« Toulouse, août 1929, — Mon confrère C.
A. Gonnet avait bien raison de le souligner
d'autre jour . "On obtient tout ce qu'on veut
des sportifs en les recevant bien.
Et ici, parce que Dufer oous accueille
avec son cœur et non avec des billets de
I banque, parce qu'il nous parle en ami eD
frère de sport • et non avec l'esprit dt
l'homme: qui organise et peut penser ne net
nous devoir dès l'instant qu'il a payé notr*
voyage, nous avons un immense désn di-
; faire bien, de nous distinguer, pour lui, être
agréable.
Dans notre déplacemerit; Toulouse ' n<
figurait que comme une halte où l'on peu
sait devoir se reposer et s'ennuyer en même
.temps, avant d'entrer en Espagne. Ma:'-
Dufer veille à ce que nous ne nous ennuyioï»
pas. et, ce î soir. au lieu de nous reposer
au cours de la réunion, nous ferons de n t
mieux; mais, déjà. nous regrettons que Bf.
tre séjour ici ne sort que de courte durée
En tout cas. S'il est certain qu e n
.quitterons demain Toulouse avec regret-, ce
ne sera pas sans en emporter un .soùvéqù
riant et une amitié franche.
Grâce à un homme, nbus sommes treize
qui aimons maintenant Toulouse
x
L'eau est plate. Sous la lumière des lam
pes, elle s'étale bleue 'et;' profonde et des
« lignes d'eau, » rouges, la coupent dure
ment. Source de clarté, impassible et
muette, elle fait voir des . étoiles au*
étoiles -
Des perles de lumière ont jailli soudam
Taris est parti Un record de France meurt
et un autre naît. Puis des plongeurs pirouet.
tent, s'allongent se détendent et, parce
qu'elle les trouve beaux sana-doute, ! eau
s'écarte pour les laisser rentrer en elle sam-
' bruit et sans écume.
Je suis surpris Les bords du bassin bieu
et. blanc .sout lourds de spectateurs et
dehors, d'autres cherchent encore à entrer
On sent que ce n'est pas là le public hahi
tue] de la 'natation Celhi-ci est bouiliant.
enthousiaste à l'excès, sportif jusqu'au Poiit
des ongles C'est le public du rugby qui
vient au^pqrt nautique et, qqi se laisse ,sur
prendre par. la découverte duVwàîér-polo.
X.
Le soleil tombe avec force et dureté. Or)
sent qu'il est le maître. Il fait ce qu'il veUf
dans la ville imprègne chaque chose de ses
rayons, verse de la bonhomie aux ageuts»
dispense de la gaîté aux mdigènes. confère
à tous un accent, un tei. t. une.ali.ure qu'ii
est seul à pouvoir créer
Comme nous visitons 'la ville, ' il nou#
escorte, nous fait valoir chaque chose, m'et
dl-' l'ombre- à tel endroit pour. qu'on ne
voit , un, défaut. ajoute de la clarté à
un ..objat pour en faire ressortir l'agréable
contour. Il 's.amu-se. rit. se fâche, dessine
colore et joue à cache-cache C'est un 6t I
tifite et comme tous les artistes un ',Qohêtb"
- ; ..X
Le sport, c'est blea u, mais ce "qui est
bien plus beau encore, c'est tous.v« à
côtés » qu'il entraîne Une heure de' sport
Sour six heures.- de liberté ' Une heure
d'exercice physique - pour une journée
d'émerveillement et de joie'
Et puisque - grâce an sport nous, sommée
aujourd'hui là nous en profitons pour rem é
pi'ir [MN veux ...Toulouse est une ville qui a Js
son charme Des Parisiens comme miwl
songent vaguement qu'ils v passeraient biei^
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