Presse et revues
6 pages
Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-09-23
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 septembre 1929 23 septembre 1929
Description : 1929/09/23 (A30,N10509). 1929/09/23 (A30,N10509).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46329639
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/12/2016
L'Auto
»* *•
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Rédaction, Administration, Publicité s ;
10, rue du Faubourg-Montma,ntre, PARIS
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■Provence : 90-35 i Ltgnesrsserve.es
Provence „ 56-33 V Petites Annonça
Adresse Télégraphique : Vélauto -Paris
DEUX FILS SPÉCIAUX :
Directeur-Rédacteur en. chef »
HENRf- DËSGRÂNGÉ
AUTOMOBILE, AÉRONAUTIQUE, CYCLISME, BOXE, ATHLÉTISME &' TOUS LES SPORTS
•- .
Le numéro : 25 centimes •
BELGIQUE s 30 centimes »
30e ANNEE -- N° 10.509 - QUOTIDIEN i
Lundi 23 Septembre 1929 «
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à } Autres pays., . 50 fr. 100 fr. 200 fr. ;
.. On. s'abonne, dans tons les bureaux de ?- Compte chèques postaux 1:54-58 °
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
Visions d'Espagne
Le « grimpeur », l' « américain »
le « mercenaire ».
Yne rouie . qui - u <. Ghe ' aux : flancs
j-irnô \rnontagne ■ t Guipuzcoa, et qui
renfonce- dans les oo: ■ do • sapins, -une
sorte :de; oV.istiti . manié >sbr deux roues
bondit vers 'I® .sommet; lâchant ir-
révéïeneieu'semenu' les grands as de la
route qui peinent et qui souiirent- et v--'
restent étonnés de tant d'audace. La < •«*
cente en lacets, qui s'échappe d't,'.n -
con naturel au-dessus de la hlilllJ3/'U,c<
plaine navarraise rôtie par le soleil,
jée de ri os à sec endormis dans leu' Ut
de, gravier, et les vedettes ont saisi leur
proie, ils ne la lâcheront plus. Et SE'" la
route plane qui coupe en deux des im-
nipnsités sœurs, si blanches que la
pierre paraît avoir définitivement' vaincu
h terre, le ,« ouistiti » Truch-a s'accro-
che aux roues des géants; puis, tout d'un
coup, il perd pied et il vogue sur la
route désempare, battu par les ç( locomo-
tives » internationales. Il est l'image fi- ;
di.)e d II jeune touriste routier.espagnol
vaillant, brillant dans les montées, mais
dépourvu de technique, incapable de te-
nir ja « dista.nce », cet objectif semblable
pour Jes jeunes, pour les inexpérimentés;
à un mirage africain...
Une petite piste aux virages en ciment
surgi du sol dans un quartier populaire
entre deux terrains vagues et une usine.
Faible éclairage, foule grouillante que
des carabiniers à cheval, canalisent sans
douceur. Un speaker, le torse.nu, hurle
des noms, des maillots s'enfoncent, dans
la pénombre, les vedettes espagnoles des
courses à l'américaine, cheveux gomméo-
lés, accomplissent plusieurs tours d'hon-
neur : , '
« Ces deux petits au maillot rouge et
b'eu, ce sont les Wambst-Lacquehay espa-
gnols, me d'il mon voisin. Ils ont battu
ici tous les étrangers. Leurs noms, Espa-
noi et Cenon... »,
Et ils foncent éperdument dès le
coup de pistolet, désireux cie dominer les
étrangers, de s'approprier aussi les .pri-
mes que les dieux sportifs de l'Espagne
nouvelle, les Marcial Lalanda, les Ri-
cardo Zamora, leur allouent. Mais deux
torses jaunes se sont enfuis, les frères
l,é. Drogo sont partis (1 la conquête d'un
tour qu'ils acquièrent après une lutte de
vingt longues minutes, centimètre1 par •
centimètre...
Alors, les Wambst-Lacquehay espa-
gnols, dé'couragés, dégonflés, « cabo-
chards » en diable, descendent- de ma-
chine, discutent avec les juges, remon.
tent pour rouler tl dix à l'heure, sous les
sifflets de la. foule, de cette foule dont ils
étaient-les idoles quelques jours avant, ,"
puis, comme on annonce qu.'ils sont pé.;
nalisés, ils rentrent- au quartier des coti--
reurs... ^ -, '
Une rue trop ensoleillée de -banlieue ;
barcelonnaise, . rentrée d'un stade de
football, -, un énorme, club-house-hofcel,,
des vitrines bourrées de centaines de cou-.",.
pes:, des placards bondés de fanions de
toits pays, -^dès joueurs qui vaquent
leurs occupations quotidiennes, .qômm?
le monsieur qui est chez lui. Et le. secré- ;
taire de 1' « Espa-iiôl », champion d'Espar ;
gne de l'année, m'expliquer .He- méca-
nisme d'un'grand club professionnel, soi,.
lève quelques coins du voile qui cache'
bien des à-côtés au profane, et me fournit
quelques détails suggestifs : (■ .
« Nous n'avons qu'un seul amateur en
équipe première, me dit-il, Ricardo Sa-
prissa. qui est international, de hockey et
de tennis. Tous les autres joueurs d'équi-
pe première et de .réserve, sont pros,
payés tant par mois de "800 pesetas a...
mettons 3.000, pour apprécier le gain
approximatif de notre grande vedette 1
Zamora. Ils touchent 'en plus 150 pesetas
par match gagné, 75 par match nul; ils
ont 1.000 pesetas chacun s'ils gagnent le
Championnat de Catalogne, 2.000 pesetas
pour le Championnat d'Espagne. Ils tou-
chent aussi dans les. matches internatio-
naux et' sur les recettes de rencontres
particulières. La, saison dernière, ils fi-
rent, je vous assure, une belle récolte de
pesetas.... - •
— Oui, mais que faites-vous de leur li.
berté ? .
— Dame! Ce: sont des « employés ».
Absence à l'entraînement, 50 pesetas d'a-
mende ; aussi,- voyez la feuille d'aujour-
d'hui, elle comporte la signature de tous
les joueurs ; 'retard et rlécouchage les
derniers jours avant un match officiel,
I de 75 à 250 pesetas d'amende. «• .
— Et le jour du match? " . •
Réveil [t heure fixée, déjeuner en
commun, avec le menu suivant: soupe,
poison -rilié, viande grillée et coucher
immédiat jusqu'à l'heure du match... »
Le sport de mercenaires, le sport sans
joie, le « sport métier » pour la victoire
d'un club qui prend figure de firme com-
merciale... Mais ici pas de dissimula-
. t'ons,- pas d'hypocrisie. Le. professionna-
lisme sans voiles...
Gaston BENAC.
ON ANNONCE QUE...
Le coureur Bullio a battit, sur la piste
«'t Vélodrome du Simplon, le record italien
«3 l'heure pour amateurs, couvrant 40 kil.
m. Ancien record : Gaioni, 40 kil. 318.
1 X ' • -
roung Stribling s'embarquera pour l'Eu-
rOI)e le 127 septembre, à bord de l'Ile-de-
har.ce.
Le futur adversaire de « Bébé •> Caméra
touchera donc Le Havre, où il débarquera
{c.S octobre, et sera à Paris le môme jour.
HIER A BUFFALO
Michard et Paillard ont remporté
les Grands Prix d'automne
Mais ce ne fut pas sans difficulté :
Bergamini et Grassin leur opposèrent
une belle résistance. — Le Vélodrome
de Buffalo a terminé sa saison en beauté
Nous avons assisté, hier après-midi, aux
funérailles de la saison cycliste du vélo-
drome de-Buffalo.
i Le soleil était rad,*.eux, les épreuves inté-
:<• usantes quoique tirant un peu trop en
iyn;iaeur dans le délayage des finales réser-
vé' rux battus des quarts et des demi-
pinHjtes.,.
j'v-.s:, nous ne fûmes rendus â la liberté
ii'.ie vem les abords de_ 19 heures ; mais
tout le monde était content et le caissier se
frottait les mains après avoir compté la'
recette. On peut donc dire que tout alla pour
le • mieux dans *e meilleur des mondes, et
cette opinion se trouvait nettement partagée
par Michard et .par. Paillard qui avaient
eu beaucoup plus de mal qu'à l'accoutumée
pour remporter une nouvelle victoire.
En effet, -,ît nos deux favoris triomphè-
rent ce ne' fut qu'après- avoir' vaincu une
âpre résistance chez Mario Bergamini et
chez Robert Gressin. ■ ■ .
' Le. transalpin, aussi brillant que lors du
Grand Prix da Montrouge, se paya le luxe
d'éliminer proprement Lucien Faucheux en
demi-finale et' il ne succomba chaque fois j
que d'une roue dans l'épreuve ultime qui
le mit aux prises avec Michard. Celui-ci,
supérieur certes, dut s'employer pour ga-
gner;, mais . il faut tout de même recon-
naître' qu'il sladj'ugèa, la première place des
deux manches et-qu'il. confirma "sa toujours
grande rapidité. Parti en tête dans la pre-
mière manche, n" se ' Laissa : surprendre par
l'attaque de Bergamini et _ eut du mal à
« sauter...? eori. rival mais il se ravisa
la . seconde. t-fôis ''-èt "ne,: se laissa plus
« remonter ».
' N'ayons aucun .souci- r ses jambes et sa
tête fonctionnent toujours bien:
Faucheux., nous l'avons écrit déjà, fut éli-
miné par Bergamini; mais il dut en outre
s'incliner deux fois' devant Martinetti et
c'est plus ffrave. :. -
Notre champion de France était hors de
sa forme.,..hier, .Toutefois- sa défaite.-..est
moins effarante . que. celle de Chapalain.
Celui-ci frit 1le grand vaincu de la journée.
Ir. dut ,.céder le . pas non seulement aux
« -as »,' mais encore aux autres comingmen
qu'il avait pourtant battus nettement dans
des counses antérieures. Pour dire vrai, il
fut piteux... Il essaya à' plusieurs reprises 1
de démarrer de loin ; mais il ne put mener J
a; bien sa.- tâche et manqua de résistance
autant que de décision franclie. Mauvaise'
journée pour Chapalain que nous considé-
rions comme le meilleur de nos « espoirs ».
'Marcel Jean 'fit"-, bonne impression et
gagna surtout bellement1 le' Handicap 'ci' Au-
tomne dans lequel, iL.rendait,' 20 mètres à '
Gnlvaing et lO mètres "à Zçiuns sur 550 m.
Moretti nous niôhfrè" a'u8sÍ"qu 'il va tou'
jours, vite: les autr-EiS' furent,;;(Jqelcoll{:ju,es. et
il vaut mieux 'ne. pas en parler.....
(Voir f<3 suite en rubrique Cyclisme.)
(Meurisse)
-4e Grand Prix d'Automne de demi-fond à Buffalo <^Ieur
Ill~ ~ ■ Grassin vient de passer Catudal. En troisième position : Paul Suter
PATINAGE A ROULETTES
Labille (Gros Caillou Sportif)
champion d'Europe
gagne la Traversée de Paris
Il est dommage que le gros effort tentè
par la Fédération Française de Patinage à
roulettes n'est pas été mieux récompensé
hier dans cette épreuve .'de la Traversée de
Paris qu'il fallut, contre toute attente, am-
puter sérieusement. Le départ fut donné à
la Concorde à neuf concurrents seulement.
En effet, l'équipe de Belgique avait été
dans l'impossibilité de se déplacer. L'équipe
du Gros Caillou Sportif avait en cOllisé.
quence la partie belle. Avec son chef de file
Labille, elle prit aux « Pyramides » la di-
rection des opérations et, à la Samaritaine,
Labille profitant d'un embarras de voitu-
res, prit plusieurs foulées à-son rival Gau-
lupeau..Au virage de l'Hôtel de Ville, les
derniers furent irrémédiablement distancés
et'se débattirent avec les autobus fort en-
combrante. Trois hommes à b, Bastille oil
nous passons à Il. h. 30, étaient en tête,
mais, boulevard Diderot, Basille faiblit et
perdit du terrain. Labille garda jusqu'au
but, place de la Nation, une. avance de 20
mètres ajoutant ainsi une nouvelle victoire
à un palmarès déjà copieux. Le sport des
« roulettes » en vaut bien un autre !,
(Voir la suite en rubrique '
• Patinage à roulettes.)
(Meurisse.)
THrée de Labille; vainqueur de la Tiavt/ide Paris sur patins à rouletÚJs
1 . -, taUMriwa,;
HIER, A COLOMBES
: 1 Théard et Cummings
1 enlèvent le 100 mètres en 10 ,s. 4/5
, Dabat passe, le témoin à Eeger -
11 . dans le relais) 4 x 800 - '
, Le. départ du 110 mNrÚ,:hàie.r:,
. qui sera gagn,é par A delhel:m' , , '- - .. 1 '
ATHLETISME
Par 106 points
MARDEL A BATTU SEMPE
DANS LE « DECATHLON »
de la F.F.A.
L'avantage du Mont ferra ndals
sur le Bordelais s'accuse nettement
dans l'épreuve finale, le 1.500 m.
UNE EPREUVE A CONSERVER
- Les deux journées de- Colombes, consa-
crées par la F.F.A. aux . Critériums des
relais - et- au Décathlon, n"o,n,t ...ét,é,, . ainsi
qu'on-' le:; supposait généralenj'ènt, que" pré-
texte' à réunions de famille: C'est devant
une toute 'petite assistance " qu'avait. com-
mencé samedi le meeting, c'est devant
quelques centaines de spectateurs qu'il s'rot
terminé hier.
Fort heureusement le côté sportif fut plus
relevé que le côté spectaculaire. On y voit
notamment la première édition d'un Dé-
cathlon qu'il convient de garder précieu-
sement au nombre de -nos, épreuves classi-
ques. C'est en vérité une très belle 'et très
sportive épreuve, qui a autant de 'cHasces ;
(t." réussir chez nous... que dans le.s pays
oit l'athlétisme est estimé à, sa, réelle valeur. ;
De ce Décathlon, ' comportant dix épreu-
ves à disputer en deux jotirnées.. ;:le jeune
Montferrandais Mardel c.st sorti vainqueur, :
battant dans l'ordre Sempé, les Parisiens
Keller- et r,-ross et quelques autres athlètes... '
un peu moins complets. ; ;
1 Déjà,' ,samedi, Màrdel avait accusé un petit
avantage, sur - Sempé, mais on pensait que !
le Bordelais, gr,and spécialiste de haies,
référait -aisément :,'Ie térrai^perdu grâce aux
110 mètres, et on ; croyait croya,it.'aussi que lle
même Sempé aurait sap.s;: doute^ raison ';de
Mardel au disque et au.jayelot
(Voir la suite en rubrique Course à pie.-d.1
Allô ! Allô !
Ijt orte Champerret, le soir, à la lueur
parle, parle, avec force gestes.
Il parle de santé,, de. grand .air, de
culture physique, et" de sport."' "
Il n'y a pas de désert sans oasis,
ajoute-t'iL Ce grand désert 'qu'est Paris
a ses oasis qui §'ont ' les "bois dé-Boulogne
et de Vincennés," où' 'lés allées désertes
permettent de largement respirer.
Ce camelot sportif, tient en haleine,
pendant une demi-heure, un public atten-
tif en s'efforçant de le convaincre que le
sport "c'est l'a santé nous' croyons, pre's-
que en,tendr,e, une conférence... i
Cependant le conférencle,r? se; souvient |
qu'il est également camelot et qu'avec le
sport et le.grand:'aireboire- une
tisane de son invention.'
Le produit, de ce camelot est peut-être
d'argent, mais certainement sa parole
est d'or. ' ,-. ;. i ..
ex MONTHLERY : La 12 cylindres
VOISIN vient de battre :
1 Le record du monde des 4.000 milles.
Le record du monde des 5.000 milles.
\ Le record du monde des 10.000 kilomè-
tres.,t ' . ;""-V
.-•Le record clu monde des.15.000 kilomè-
tres' • "J j '' ■ ) j
Le record du monde des 10.000 milles,-
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Le Téléphoniste
NOS ORGANISATIONS AUTOMOBILES
Les engagements pour
LA 25e COURSE DE COTE
DE GAILLON
seront clos ce soir à 18 heures
Cette fois, nous voici arrivés au. jour fixé
pour la clôture définitive des. engagements
pour notre classique course de' côte de
Gaillon qui, pour la 2,5ë, fois, se disputera
dimanche prochain 29. septembre.
Pour tous ceux qui - omprennent bien., la
nécessité et l'utilité de la course, résumon.s
les arguments qui font que la-, course de
côte de. Gaillon est particulièrement inté-
ressante et qu'elle doit. comporter, ainsi
que chaque année, un nombre important
d'engagés 10 Ancienneté ; 20 Garanties
au point de vue organisation ; 3° Proximité
de Paris ; : 40 Public toujours nombreux ;
5° Résultats immédiats pour le Salon ;
6° Classements il. la, vitesse pure, an rende-
ment et. à l'accélération ; 7° Classement
spécial pour les. indépendante motocyclistes.
De tels arguments se passent de commen-
taires; C'est pourquoi noue espérons bien
.que la liste des., engagés,, qui comporte
déjà les noms de coureurs et 'de marques
réputés, sera arrêtée ce soir, sur un nombre .
important de concurrents.
Pour s'engager
Rappelons que les engagements sont re-
çus :.ià. l'Auto. Ils doivent-être libellés sur
les bulletins spéciaux que nous tenons à la ;,
disposition-des 'intéressés, 'et être accompa- .
gnés des droits Suivants: Mofos, 90 fr. ; .
tricyclecars, 160 fr.-; voitures sport, 240 fr. ;
voiture course, 360 fr. ' Ces droits compren-
nent, le, .,nioiitaiit d^ )0,. prime (l'une, police
d'assurance- àe SÔO MOd^ francsi con t rf,, tous les
accidents corporels' ou matériels pouvant
être causés à^des tiers vendant la course.
Clôti 18, Il e il i
BOXE
Demain réouverture
au Cirque de Paris
Maurice Griselle
contre Gipsy Daniels
Trévidic contre Minty Rose
Tous les goûts £ont dans la nature, pro-
clame un vieux dicton populaire qui pour-
rait aussi fort bien s'appliquer aux choses
de la, boxe où les préférences du public sont
en général assez variées. 1 .- :-
D'aucuns, par. exemple,.préfèrent-Iee poids
lourdis. Avec . eux, au m'oins, voici deis
hommes véritablement forts, dès athlètes
dont le, plus souvent les coupe ne pardon-
nent pas, des boxeurs dont ;,les . rencontres
sont toujours émajllées de phases, mouve-
inentées tout en se terminant généralement
par un knock-out. , Un .combat, de poids
lourds est donc. 1£1 plupart dit temps exces-
sivement. spectaculaire et .toujours les hom-
mes de ces catégories attirent .le public. Au
surplus, les plus fortes recette"" ----; est-il be-
soin, de le rappeler .? -,,:on.t tté ' produites
par ce que . l'on pourrait dénommer les
géants de la,, boxe. et c'est là. évidemment,
la meilleure des --références...
Mais les poids 1 mouche — pour, passer
d'un. extrême à l'autre — ont aussi leur
clientèle. Et- pour citer, un exemple dont
nous fûmes les témoins, .nous avons vu à
Paris les records d'affluence battus par le
match -Pladner-Genarô' et ceci montre en
réalité, que - tous les: boxeurs sont - capables
d'attirer les plus grandes foules, à condi-
tion qu'ils soient de qaiilité. • --
, Cependant le rêve pour.une grande réu-
nion de boxe, ou plutôt l'idéal, est qu'elle
comporte un programme où , il-se trouve à
la, fois des poids mouche et des poids lourds.
fA'iresi tous- .les goûté' souit-il^&afi&fai.te et
tout le monde en a-t-il pour son .at-geiit.
II3, 'réunion 'd';qU;veitu-rè..411 Cirque de
Paris 'a précisément été !mi$etsur pied selon
cette heureuse formule. Et tandis que s'af-
fronteront Griselle: et Gip,-y ,Danie.l"", nous
^•'verrons en ^,êïriè .tem:ps, ;lê4 dëhx.'w hlin.i—
mes-'.» Trévidic - et. Minfey Rose, Hommes de
catégories totalement opposées,'mais ce qui
est aussi _ Ares •• important,, boxeurs d'une
lcasse véritable et' uhariimfement reconnue.
Est-il besoin de. prévoir que nulle réu-
nion ne pouvait — ne serait-ce que pour les
raisons exposées plus haut — se'présenter
sous les meilleurs auspices...,
'VOlT la suite en rubrique Bore.)
|
i » TOmW«fWi!WiWililWII«lM.IUinffTnro8SS^88a88^^S8S8888«^aai8888S8aSS^ s
^ MAURICE G RIS ELLE ~ i , s
COURSE A PIED
Par un point
LE RACING A BATTU LE C.A.S.G.
DANS LE « PARIS - ARPAJON »
en six étapes
Et trois clubs provinciaux
Lyon, Montceau et Rouen
ont pris les places d'honneur
UNE AGREABLE FORMULE
1.1, est -incontestable que le « Paris,Arp;a-
jon » -,de notre, confrère Le Journal fut hier, ;
grâce à ç-,a nouvelle formule, d'un intérêt
infiniment' plus soutenu que ses devanciers.
On doit même, au point de vile spectacu- :
lai-re, le placer en meilleur rang que les
autres courses routières organisées en cette
saison 19:29 et dont tout l'honneur revi'ent
à noe amiE de,h rue Richelieu, si favora-
bles aux' pedestrians routiers.
Ce Paris-Arpajon en six'étapes distinctes
— six courses en une seule — avait le gros
avantage de fournir, au but, une' arrivée
disputée. Peut-être au point de vue pure-
ment sportif le tout simple relais eût-il été
de plus-de valeur, mais il est indéniable
qu'aiL point de ,.vue' spectaculaire l'épreuve
d'Jiier fut. tout autre'choiM .que ce_que nous
f50mrues . habitués à voir lorsqu'il:,^ agi t. de
sport,, rou;tier. ; .... ■ ,
,Si ,on ajoute .:1' cela que l'organiifea-tion de
cet autre»« PaTis-Arpajon '» fut.parfaiLementt
comprise; et 'execut-ée.'m.algré'r ses • grc,i¡;s,diff^cultéâ," on'' ne' 'étonnera . pas ..du succès
complet - de l epreuvc. Certainement notre
confrère' Le Journal conservera, 'pour ^l'an ■
prochain, la formule dont""il-fit..lïier si'ljeu- -
re-uefenient l'essai; ' J" . - ,
'\(-fyoir la suite en rubrique Course à Pied)
(Meurisse.)
1 1 . L'équipe du R.C.F, qui enleva « Paris-Arpagon »
CET APRES-MIDI, A 14 HEURES, A BUFFALO
Les vedettes du théâtre, du music-hall et des sports
prêteront leur concours à la fête des Caf' Conc'
Du sport et de la gaîté
au profit
d'une bonne œuvre
Maurice Chevalier
assistera à la réunion
Le. vélodrome de Bu.ffalo a virtuellement
terminé sa- @s,ai,.son cycliste depuis-hier ;
mais il sera tout de même — cet après-midi
— le théâtre des exploits de nos champions
,'qui prêteront leur 'concours gracieux il ia
classique et hilarante fête des Caf' Cane'.
Présenter' cette dërnmi-e est chose suner- ;
flue. car elle 'a con-
Q1ÜS le droit de pren-
dre place parmi tous
les y événements bien
parisiens )J,
Chacun sait, en et
f et, qu'elle est orga-
nisée au profit de
l'Œuwe de la Mai-
son de Retraite des
Artistes Lyriques et
qu'elle . fait affluer
tous les ans, à Buf-
faio, le « Tout Paris
théâtral, littéraire et
fipQrti.f ,)J. venu pour
.a c co m pl i-r ■ ; un é bo n n e -
œuvre* et pour.^,servir
d élirait à' la .fête.' -
"Aussi .lè' publjc est ,
il a\ide de - ne pas.
.demeurer en reste de
chanté-4 et tient-il à
apporter son obole
Il : DUANE'!.I ' - i1
pour assurer les vieux jours heureux de ceux
qui les Gneba.ntent sur la. scène aujourd'hui
et qui peuvent être victimes de l'adversit.R
demain. - ■ - .....
La. Fête des Caf-Conc' met 'aux. prises
(dans des compétitions sportives Qi. l'llu- i
mour a dos droitB) nos vedettes du sport, 1
du the&tre, du music-hall et du cinéma.
Le programme est toujours si bien four-
ni que les organisateurs négligent,.toujours
d'en-publié! à l'avance le 'déta.ii. y : ■
Les spectateurs savent à quoi s'en tenir..'
Aussi nous, n'insisterons pjs nous-mêmes. J
Ou il nous suffise de dire, que Bach, "Bis- ,
côt, Dranèm, Bérard, Castel, Boueot, Mor- I
ton, Urban, Fernand René, Riben Cadet, i
Gabriello. Jean Daix, etc..., seront • de la •}
fête, avec l\fnwsSnzet te O'Nil, Suzanne
Valroyer, ,..Yvqr;tn'e."Quillet, Julie Dur,and, .
etc.:, etc......'
Les sportifs authentiques se'roht'. repré-
sentes par : Gedrges Paillard, champion ' du
monde; Henri Bréau, Jules Miquôi; ('«i;tu-
dal, tous trois anciens champions-de-Frau- '
ce; Dick Vauger, stayer américain, paili- ':
'-, V J,) '
LE FOOTBALL OFFICIEL
LE CLUB ET LE C. A. PARIS
ont pris un bon départ
dans le Championnat de Paris
Dans le Nord, l'Olympique Lillois
a battu l'Amiens A.C.
A Paris, le fait le plus remarquable fut
la défaite du Racing Club de France par
le C.A. Paris. Et le succès des capistes
fut très mérité.
A la suite de ce match les actions du
. C.A. Paris, nettement à la, baisse ces jours
derniers, vont remonter sérieusement. Les
joueurs du Racine ont, d'après un de leurs
dirigeants, joué avec une confiance exa-
gérée. Espérons pour eux, s'il en est ainsi,
que la leçon leur sera utile
Au Parc des Princes, le Club Français,
qui ne s'attendait pas tt cela, fut dominé
toute une mi-temps. Cependant, les cham-
pions de Paris, plus efficaces que leurs a-d-
versaires, finirent par vaincre. Mais leurs
dirigeants ont eu chaud, le vent de la dé-
faite a soufflé dans ■ leur camp.'
Sur ses dernières sorties, le Stade Fran-
çais était donné en pâture aux équipiers
de la J.A.. Saint-Ouen. Les stadistes, ce-
pendant, surent s'employer de telle sorte
que les « Lapins » faillirent être battus et
qu'ils n'obtinrent le match- nul que de jus-
tesse.
Quant au C.A. £IVe, lui aussi peu bril-
lant à l'entraînement, il démontra qu'il
valait mieux que ses derniers résultats, et
cette-saison encore le déplacement à Bourg-
la-Reine sera dangereux pour les meilleurs.
Dans le Nord, l'Olympique Lillois, jouant
chez lui, battit Amiens qui n'envisageait
pas avec le sourire-son- match contre les
Dogues., L'Excelsior de Tourcoing fut dé-
fait très nettement par le vieux Racing
Club de Roubaix, lequel doit être satisfait-
de lui, car ce match constituait ,un derby
local auquel les, « doyens )) attachent beau-
coup d'importance.
Lens, nouveau promu, s'est signalé à
l'attention en réussissant- le match .nul avec
Calais.
En Normandie, rien, de sensationnel à
signaler. Le Havre Athletic Club, le F.C.
Rouennais et l'U.S. Qlfevilly ont respecti-
vement. battu Cherbourg, Saint-Aubin et
le R.C. Sotteville.
Dans le Sud-Est-, Montpellier vainquit
le courageux Stade Haphaélois, mais ce
match n'ajoutera rien à la gloire des te-
nants- de la Coupe de France qui parurent
en forme médiocre. ",,' ;
• - "I.J 'Olympique', de :.l\Ial',sej]]e, très Yen verve,
infligea i. I'Q.;G'.)Ci - >Nice »• sept- buts, ,à - un.
On attendait mieux des'Niçois qui débutent
bien ,ni'ai:Jen- ¡l),i vi"lion',el ':HoI\nelIr.\ - , „
•'. Confirmant' les excellents , résultats -ob-
tenus au début, -de, la-- 'saifioTLo ,d?entraîne-
mept, àiî. cours des matches amicaux qu'il
disbuta... le F.C. :Séte' triomnha.niKément
de l'Olympique d'Alès.
1 ~
— L. G.
'' ( T,oir les ■ détails', en rubrique !!,ootba Il)
cipera à une course de 20 kilomètres. der-
rière, grosse motos ; Robert Grassin, entraîné
par' Léon: Didier, tentera le record des 5
kilomètres ; les sprinters Schilies, Marti-
nett.i, André Leducq, Charles Pélissier seront
-de- la partie.
Il y a.ura, en outre : le Championnat des
Caf'Conc', mettant aux prises les artistes
du mti;sie-liail ; le match Dranem contre Bi,s-
cot, derrière tandems à pétrole: les exhibi-
tions gymniques des sapeurs-pompiers de
Paris; le match entre Jean Daix (12S ki.
los) et Jackie Gâche (H kilos).
Il y aura Maurice Cbevalier, qui vien-
dra'donner le départ de certaines épreuves;
il -y aura une descente en parachute accom-
plie par Saint-Yves; il y aura... ).n. ta.s
d'épreuves amusantes que vous me permet-
trez do.ne pas vous énumérer (car ce serait
trop long-) et que vous viendrez voir.
BOXE
Aujourd'hui, à Hartford
ANDRE ROUTIS
défendra son titre mondial
contre Battling Battaline
S'il est battu, Routis abandonne la boxe
'André Routis devait rencontrer Kir) Cho-
colate, aux conditions de championnat, le
ID octobre, à lVIexico. Mais le champion dri
monde des poids plume a été mis dans
l 'obligation, par la National Boxing Asso-
ciation, de défendre son titre dans un délai
qui expirait hier.
Et c'est ainsi que ce soir, 11 Hartford
(Conneeticut), notre compatriote André
Hauti" défendra son trophée mondial contre
l'Italien Battalino. >
On dit ce dernier très dangereux pour
Routis. Son ascension a été rapide. Il était;
encore amateur voici deux ans. Tourné
« pro » il gagna la plupart de ses combats
par k.-o.
Battalino est donné comme favori. "Ce
pronostic semble surtout ba.sé sur l'impres-
sion laissée par les récentes et mauvaises
performances de Routis...'
Depuis son dernier échec, c'est-à-dire de-
puis quelques mois, Routis a df1 énergique"-
ment s entraîner et peut-être montera-t-Si
sur le ring, ce soir, en possession de tous
ses moyens récupérés, ce qui pourrait lui
permettre de conserver son trophée.
Voici quelques tours, Routis a déclaré à
un journaliste américain que s'il était battu
par Battalino il se retirerait du ring. ,
CYCLISME
CHARLES PELISSIER
enlève magistralement
LE GRAND PRIX D'AUTOMNE
MARTHONAIS
Une course ardemment disputée
Ailgozilênie, 22 septembre (de notre en.
voyé special). — Le plus légitime des suc-
cè-s a récompensé les organisateurs du
Grand Prix d'Automne Marthonais et le
généreux donateur des prix M. Durand.
Courue par un temps superbe, devant des
milliers de spectateurs échelonnés le long
du très dur et très accidenté parcours, l'é-
preuve a donné lieu à de violentes bagarres.
La course donna lieu à une lutte violente
et saccadée et fut émaillée de démarrages
la plupart du temps, à Charles Pélissier et
à Jean Aerts, qui fut malchanceux.
Effectué à plus de 85 km. à l'heure de
moyenne, dans la poussière créée par la mul-
titude des automobiles et des motocyclettes.
le Circuit du Marthonais, dont j'ai suivi les
péripéties, piloté de main de maître par M.
Vucher-Bondet, fut une maîtresse partie de
manivelles qui a enthousiasmé les popula-
tions _ charentaises et - peut prendre place
parmi les grandes épreuves.
...Le lot .était d'une qualité exceptionnelle.
Charles Pélissier, sur sa J.-B... Louyet, ga-
gna magistralement devant Brugère, qui fit
une fin de course de toute beaut'é.-—'.6a;vMe.
(Voir la suite en rubrique Cyclisme.)
L'équipe de France est formée
pour le match d'athlétisme
France-Finlande
. "Voir en rubrique Course à pied
MOTOCYCLISME
LE GRAND PRIX DES NATIONS
à l'autodrome de Monza
voit une nouvelle victoire
de Varzi, à moto, cette fois
Tentes les catégories
sont enlevées par des Italiens
Monza, . 93 septembre:, - Aujourd'hui se
sont courues à Monza les diverses épreuves
du Grand Prix motocycliste des Na,tiAM.
l'J:L participation fut nombreuse et brillante
et les courses ardemment disputées.
La memeure performance fut faite -par le
vainqueur de la catégorie 500 cmc., Vai-zi,
qui n'est autre que le coureur automobile
même qui, dimanche dernier, gagnait, sur
Alfa Romen, le Grand Prix de Monza.
Varzi pilotait cette fois une moto Sunbeam.
Résultats : -
Motos 500 cmc. — 1. Varzi (Snnbcam).,
400 km. en 2 h. 5-1 m. 24 s. (mov. lior.^ :
137 k. 60G). Meilleur tour à la. moyenne 1-1,1
151 k. 770 à l'heure. — 15 p,¡( rtant,;,
1 arrivé, _ _
Motos 350 cmc. — 1. Moreiii (Biaticbi) ,-
,100 km. en 3 h, 7 m. 51 s. (mov. hor. :
127 k. 605) ; 2. Santini (Vt i'jcetté;. en
3 h. 27 m. 30 s. — 8 partants, 2 arri. ,s.
Motos ' 250 cmc. — 1. Truzzi (Guzzi);
300 km. en 2 h. 23 m. 31 s. 'ai:.,', hor. :
125 k. 400); 2. Villa (Guzzi), en J •>. -">3 m.
50 secondes; 3. Bargagli (Guxzr-. 'n 2 h. !
40 m. 1 s. — 9 partants. 3 arrive- , j
Motos 175 cmc. —. 1. Basehieri '(Beiielli)»
200 km. en 1 h. 48 m. 19 s. (moy. bot'. :
IlO k. 778); 2. Geis.s (D.K.W.): 3, Maffei
(Ljdetto); 4. Carisello (Ladetto), — .! i par-
tants, 4 arrivë's.
■ Motos 125 cmc. — 1. Landi (M.M ),
en 2 h. 7 m. 39 s.
(Meurisse)
Le match de football Club Français - R.S. Olympique (Mem-isse)
~ Pinel (eu blanc) aux prises avec les arrières du Club Français ; Parkas ai Bertrand ,
»* *•
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Rédaction, Administration, Publicité s ;
10, rue du Faubourg-Montma,ntre, PARIS
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Provence „ . , 9('34 i r ' ' ' . s
■Provence : 90-35 i Ltgnesrsserve.es
Provence „ 56-33 V Petites Annonça
Adresse Télégraphique : Vélauto -Paris
DEUX FILS SPÉCIAUX :
Directeur-Rédacteur en. chef »
HENRf- DËSGRÂNGÉ
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Le numéro : 25 centimes •
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Lundi 23 Septembre 1929 «
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.. On. s'abonne, dans tons les bureaux de ?- Compte chèques postaux 1:54-58 °
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
Visions d'Espagne
Le « grimpeur », l' « américain »
le « mercenaire ».
Yne rouie . qui - u <. Ghe ' aux : flancs
j-irnô \rnontagne ■ t Guipuzcoa, et qui
renfonce- dans les oo: ■ do • sapins, -une
sorte :de; oV.istiti . manié >sbr deux roues
bondit vers 'I® .sommet; lâchant ir-
révéïeneieu'semenu' les grands as de la
route qui peinent et qui souiirent- et v--'
restent étonnés de tant d'audace. La < •«*
cente en lacets, qui s'échappe d't,'.n -
con naturel au-dessus de la hlilllJ3/'U,c<
plaine navarraise rôtie par le soleil,
jée de ri os à sec endormis dans leu' Ut
de, gravier, et les vedettes ont saisi leur
proie, ils ne la lâcheront plus. Et SE'" la
route plane qui coupe en deux des im-
nipnsités sœurs, si blanches que la
pierre paraît avoir définitivement' vaincu
h terre, le ,« ouistiti » Truch-a s'accro-
che aux roues des géants; puis, tout d'un
coup, il perd pied et il vogue sur la
route désempare, battu par les ç( locomo-
tives » internationales. Il est l'image fi- ;
di.)e d II jeune touriste routier.espagnol
vaillant, brillant dans les montées, mais
dépourvu de technique, incapable de te-
nir ja « dista.nce », cet objectif semblable
pour Jes jeunes, pour les inexpérimentés;
à un mirage africain...
Une petite piste aux virages en ciment
surgi du sol dans un quartier populaire
entre deux terrains vagues et une usine.
Faible éclairage, foule grouillante que
des carabiniers à cheval, canalisent sans
douceur. Un speaker, le torse.nu, hurle
des noms, des maillots s'enfoncent, dans
la pénombre, les vedettes espagnoles des
courses à l'américaine, cheveux gomméo-
lés, accomplissent plusieurs tours d'hon-
neur : , '
« Ces deux petits au maillot rouge et
b'eu, ce sont les Wambst-Lacquehay espa-
gnols, me d'il mon voisin. Ils ont battu
ici tous les étrangers. Leurs noms, Espa-
noi et Cenon... »,
Et ils foncent éperdument dès le
coup de pistolet, désireux cie dominer les
étrangers, de s'approprier aussi les .pri-
mes que les dieux sportifs de l'Espagne
nouvelle, les Marcial Lalanda, les Ri-
cardo Zamora, leur allouent. Mais deux
torses jaunes se sont enfuis, les frères
l,é. Drogo sont partis (1 la conquête d'un
tour qu'ils acquièrent après une lutte de
vingt longues minutes, centimètre1 par •
centimètre...
Alors, les Wambst-Lacquehay espa-
gnols, dé'couragés, dégonflés, « cabo-
chards » en diable, descendent- de ma-
chine, discutent avec les juges, remon.
tent pour rouler tl dix à l'heure, sous les
sifflets de la. foule, de cette foule dont ils
étaient-les idoles quelques jours avant, ,"
puis, comme on annonce qu.'ils sont pé.;
nalisés, ils rentrent- au quartier des coti--
reurs... ^ -, '
Une rue trop ensoleillée de -banlieue ;
barcelonnaise, . rentrée d'un stade de
football, -, un énorme, club-house-hofcel,,
des vitrines bourrées de centaines de cou-.",.
pes:, des placards bondés de fanions de
toits pays, -^dès joueurs qui vaquent
leurs occupations quotidiennes, .qômm?
le monsieur qui est chez lui. Et le. secré- ;
taire de 1' « Espa-iiôl », champion d'Espar ;
gne de l'année, m'expliquer .He- méca-
nisme d'un'grand club professionnel, soi,.
lève quelques coins du voile qui cache'
bien des à-côtés au profane, et me fournit
quelques détails suggestifs : (■ .
« Nous n'avons qu'un seul amateur en
équipe première, me dit-il, Ricardo Sa-
prissa. qui est international, de hockey et
de tennis. Tous les autres joueurs d'équi-
pe première et de .réserve, sont pros,
payés tant par mois de "800 pesetas a...
mettons 3.000, pour apprécier le gain
approximatif de notre grande vedette 1
Zamora. Ils touchent 'en plus 150 pesetas
par match gagné, 75 par match nul; ils
ont 1.000 pesetas chacun s'ils gagnent le
Championnat de Catalogne, 2.000 pesetas
pour le Championnat d'Espagne. Ils tou-
chent aussi dans les. matches internatio-
naux et' sur les recettes de rencontres
particulières. La, saison dernière, ils fi-
rent, je vous assure, une belle récolte de
pesetas.... - •
— Oui, mais que faites-vous de leur li.
berté ? .
— Dame! Ce: sont des « employés ».
Absence à l'entraînement, 50 pesetas d'a-
mende ; aussi,- voyez la feuille d'aujour-
d'hui, elle comporte la signature de tous
les joueurs ; 'retard et rlécouchage les
derniers jours avant un match officiel,
I de 75 à 250 pesetas d'amende. «• .
— Et le jour du match? " . •
Réveil [t heure fixée, déjeuner en
commun, avec le menu suivant: soupe,
poison -rilié, viande grillée et coucher
immédiat jusqu'à l'heure du match... »
Le sport de mercenaires, le sport sans
joie, le « sport métier » pour la victoire
d'un club qui prend figure de firme com-
merciale... Mais ici pas de dissimula-
. t'ons,- pas d'hypocrisie. Le. professionna-
lisme sans voiles...
Gaston BENAC.
ON ANNONCE QUE...
Le coureur Bullio a battit, sur la piste
«'t Vélodrome du Simplon, le record italien
«3 l'heure pour amateurs, couvrant 40 kil.
m. Ancien record : Gaioni, 40 kil. 318.
1 X ' • -
roung Stribling s'embarquera pour l'Eu-
rOI)e le 127 septembre, à bord de l'Ile-de-
har.ce.
Le futur adversaire de « Bébé •> Caméra
touchera donc Le Havre, où il débarquera
{c.S octobre, et sera à Paris le môme jour.
HIER A BUFFALO
Michard et Paillard ont remporté
les Grands Prix d'automne
Mais ce ne fut pas sans difficulté :
Bergamini et Grassin leur opposèrent
une belle résistance. — Le Vélodrome
de Buffalo a terminé sa saison en beauté
Nous avons assisté, hier après-midi, aux
funérailles de la saison cycliste du vélo-
drome de-Buffalo.
i Le soleil était rad,*.eux, les épreuves inté-
:<• usantes quoique tirant un peu trop en
iyn;iaeur dans le délayage des finales réser-
vé' rux battus des quarts et des demi-
pinHjtes.,.
j'v-.s:, nous ne fûmes rendus â la liberté
ii'.ie vem les abords de_ 19 heures ; mais
tout le monde était content et le caissier se
frottait les mains après avoir compté la'
recette. On peut donc dire que tout alla pour
le • mieux dans *e meilleur des mondes, et
cette opinion se trouvait nettement partagée
par Michard et .par. Paillard qui avaient
eu beaucoup plus de mal qu'à l'accoutumée
pour remporter une nouvelle victoire.
En effet, -,ît nos deux favoris triomphè-
rent ce ne' fut qu'après- avoir' vaincu une
âpre résistance chez Mario Bergamini et
chez Robert Gressin. ■ ■ .
' Le. transalpin, aussi brillant que lors du
Grand Prix da Montrouge, se paya le luxe
d'éliminer proprement Lucien Faucheux en
demi-finale et' il ne succomba chaque fois j
que d'une roue dans l'épreuve ultime qui
le mit aux prises avec Michard. Celui-ci,
supérieur certes, dut s'employer pour ga-
gner;, mais . il faut tout de même recon-
naître' qu'il sladj'ugèa, la première place des
deux manches et-qu'il. confirma "sa toujours
grande rapidité. Parti en tête dans la pre-
mière manche, n" se ' Laissa : surprendre par
l'attaque de Bergamini et _ eut du mal à
« sauter...? eori. rival mais il se ravisa
la . seconde. t-fôis ''-èt "ne,: se laissa plus
« remonter ».
' N'ayons aucun .souci- r ses jambes et sa
tête fonctionnent toujours bien:
Faucheux., nous l'avons écrit déjà, fut éli-
miné par Bergamini; mais il dut en outre
s'incliner deux fois' devant Martinetti et
c'est plus ffrave. :. -
Notre champion de France était hors de
sa forme.,..hier, .Toutefois- sa défaite.-..est
moins effarante . que. celle de Chapalain.
Celui-ci frit 1le grand vaincu de la journée.
Ir. dut ,.céder le . pas non seulement aux
« -as »,' mais encore aux autres comingmen
qu'il avait pourtant battus nettement dans
des counses antérieures. Pour dire vrai, il
fut piteux... Il essaya à' plusieurs reprises 1
de démarrer de loin ; mais il ne put mener J
a; bien sa.- tâche et manqua de résistance
autant que de décision franclie. Mauvaise'
journée pour Chapalain que nous considé-
rions comme le meilleur de nos « espoirs ».
'Marcel Jean 'fit"-, bonne impression et
gagna surtout bellement1 le' Handicap 'ci' Au-
tomne dans lequel, iL.rendait,' 20 mètres à '
Gnlvaing et lO mètres "à Zçiuns sur 550 m.
Moretti nous niôhfrè" a'u8sÍ"qu 'il va tou'
jours, vite: les autr-EiS' furent,;;(Jqelcoll{:ju,es. et
il vaut mieux 'ne. pas en parler.....
(Voir f<3 suite en rubrique Cyclisme.)
(Meurisse)
-4e Grand Prix d'Automne de demi-fond à Buffalo <^Ieur
Ill~ ~ ■ Grassin vient de passer Catudal. En troisième position : Paul Suter
PATINAGE A ROULETTES
Labille (Gros Caillou Sportif)
champion d'Europe
gagne la Traversée de Paris
Il est dommage que le gros effort tentè
par la Fédération Française de Patinage à
roulettes n'est pas été mieux récompensé
hier dans cette épreuve .'de la Traversée de
Paris qu'il fallut, contre toute attente, am-
puter sérieusement. Le départ fut donné à
la Concorde à neuf concurrents seulement.
En effet, l'équipe de Belgique avait été
dans l'impossibilité de se déplacer. L'équipe
du Gros Caillou Sportif avait en cOllisé.
quence la partie belle. Avec son chef de file
Labille, elle prit aux « Pyramides » la di-
rection des opérations et, à la Samaritaine,
Labille profitant d'un embarras de voitu-
res, prit plusieurs foulées à-son rival Gau-
lupeau..Au virage de l'Hôtel de Ville, les
derniers furent irrémédiablement distancés
et'se débattirent avec les autobus fort en-
combrante. Trois hommes à b, Bastille oil
nous passons à Il. h. 30, étaient en tête,
mais, boulevard Diderot, Basille faiblit et
perdit du terrain. Labille garda jusqu'au
but, place de la Nation, une. avance de 20
mètres ajoutant ainsi une nouvelle victoire
à un palmarès déjà copieux. Le sport des
« roulettes » en vaut bien un autre !,
(Voir la suite en rubrique '
• Patinage à roulettes.)
(Meurisse.)
THrée de Labille; vainqueur de la Tiavt/ide Paris sur patins à rouletÚJs
1 . -, taUMriwa,;
HIER, A COLOMBES
: 1 Théard et Cummings
1 enlèvent le 100 mètres en 10 ,s. 4/5
, Dabat passe, le témoin à Eeger -
11 . dans le relais) 4 x 800 - '
, Le. départ du 110 mNrÚ,:hàie.r:,
. qui sera gagn,é par A delhel:m' , , '- - .. 1 '
ATHLETISME
Par 106 points
MARDEL A BATTU SEMPE
DANS LE « DECATHLON »
de la F.F.A.
L'avantage du Mont ferra ndals
sur le Bordelais s'accuse nettement
dans l'épreuve finale, le 1.500 m.
UNE EPREUVE A CONSERVER
- Les deux journées de- Colombes, consa-
crées par la F.F.A. aux . Critériums des
relais - et- au Décathlon, n"o,n,t ...ét,é,, . ainsi
qu'on-' le:; supposait généralenj'ènt, que" pré-
texte' à réunions de famille: C'est devant
une toute 'petite assistance " qu'avait. com-
mencé samedi le meeting, c'est devant
quelques centaines de spectateurs qu'il s'rot
terminé hier.
Fort heureusement le côté sportif fut plus
relevé que le côté spectaculaire. On y voit
notamment la première édition d'un Dé-
cathlon qu'il convient de garder précieu-
sement au nombre de -nos, épreuves classi-
ques. C'est en vérité une très belle 'et très
sportive épreuve, qui a autant de 'cHasces ;
(t." réussir chez nous... que dans le.s pays
oit l'athlétisme est estimé à, sa, réelle valeur. ;
De ce Décathlon, ' comportant dix épreu-
ves à disputer en deux jotirnées.. ;:le jeune
Montferrandais Mardel c.st sorti vainqueur, :
battant dans l'ordre Sempé, les Parisiens
Keller- et r,-ross et quelques autres athlètes... '
un peu moins complets. ; ;
1 Déjà,' ,samedi, Màrdel avait accusé un petit
avantage, sur - Sempé, mais on pensait que !
le Bordelais, gr,and spécialiste de haies,
référait -aisément :,'Ie térrai^perdu grâce aux
110 mètres, et on ; croyait croya,it.'aussi que lle
même Sempé aurait sap.s;: doute^ raison ';de
Mardel au disque et au.jayelot
(Voir la suite en rubrique Course à pie.-d.1
Allô ! Allô !
Ijt orte Champerret, le soir, à la lueur
parle, parle, avec force gestes.
Il parle de santé,, de. grand .air, de
culture physique, et" de sport."' "
Il n'y a pas de désert sans oasis,
ajoute-t'iL Ce grand désert 'qu'est Paris
a ses oasis qui §'ont ' les "bois dé-Boulogne
et de Vincennés," où' 'lés allées désertes
permettent de largement respirer.
Ce camelot sportif, tient en haleine,
pendant une demi-heure, un public atten-
tif en s'efforçant de le convaincre que le
sport "c'est l'a santé nous' croyons, pre's-
que en,tendr,e, une conférence... i
Cependant le conférencle,r? se; souvient |
qu'il est également camelot et qu'avec le
sport et le.grand:'aireboire- une
tisane de son invention.'
Le produit, de ce camelot est peut-être
d'argent, mais certainement sa parole
est d'or. ' ,-. ;. i ..
ex MONTHLERY : La 12 cylindres
VOISIN vient de battre :
1 Le record du monde des 4.000 milles.
Le record du monde des 5.000 milles.
\ Le record du monde des 10.000 kilomè-
tres.,t ' . ;""-V
.-•Le record clu monde des.15.000 kilomè-
tres' • "J j '' ■ ) j
Le record du monde des 10.000 milles,-
à la vitesse moyenne horaire de ,138" k. 161.
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LA 25e COURSE DE COTE
DE GAILLON
seront clos ce soir à 18 heures
Cette fois, nous voici arrivés au. jour fixé
pour la clôture définitive des. engagements
pour notre classique course de' côte de
Gaillon qui, pour la 2,5ë, fois, se disputera
dimanche prochain 29. septembre.
Pour tous ceux qui - omprennent bien., la
nécessité et l'utilité de la course, résumon.s
les arguments qui font que la-, course de
côte de. Gaillon est particulièrement inté-
ressante et qu'elle doit. comporter, ainsi
que chaque année, un nombre important
d'engagés 10 Ancienneté ; 20 Garanties
au point de vue organisation ; 3° Proximité
de Paris ; : 40 Public toujours nombreux ;
5° Résultats immédiats pour le Salon ;
6° Classements il. la, vitesse pure, an rende-
ment et. à l'accélération ; 7° Classement
spécial pour les. indépendante motocyclistes.
De tels arguments se passent de commen-
taires; C'est pourquoi noue espérons bien
.que la liste des., engagés,, qui comporte
déjà les noms de coureurs et 'de marques
réputés, sera arrêtée ce soir, sur un nombre .
important de concurrents.
Pour s'engager
Rappelons que les engagements sont re-
çus :.ià. l'Auto. Ils doivent-être libellés sur
les bulletins spéciaux que nous tenons à la ;,
disposition-des 'intéressés, 'et être accompa- .
gnés des droits Suivants: Mofos, 90 fr. ; .
tricyclecars, 160 fr.-; voitures sport, 240 fr. ;
voiture course, 360 fr. ' Ces droits compren-
nent, le, .,nioiitaiit d^ )0,. prime (l'une, police
d'assurance- àe SÔO MOd^ francsi con t rf,, tous les
accidents corporels' ou matériels pouvant
être causés à^des tiers vendant la course.
Clôti 18, Il e il i
BOXE
Demain réouverture
au Cirque de Paris
Maurice Griselle
contre Gipsy Daniels
Trévidic contre Minty Rose
Tous les goûts £ont dans la nature, pro-
clame un vieux dicton populaire qui pour-
rait aussi fort bien s'appliquer aux choses
de la, boxe où les préférences du public sont
en général assez variées. 1 .- :-
D'aucuns, par. exemple,.préfèrent-Iee poids
lourdis. Avec . eux, au m'oins, voici deis
hommes véritablement forts, dès athlètes
dont le, plus souvent les coupe ne pardon-
nent pas, des boxeurs dont ;,les . rencontres
sont toujours émajllées de phases, mouve-
inentées tout en se terminant généralement
par un knock-out. , Un .combat, de poids
lourds est donc. 1£1 plupart dit temps exces-
sivement. spectaculaire et .toujours les hom-
mes de ces catégories attirent .le public. Au
surplus, les plus fortes recette"" ----; est-il be-
soin, de le rappeler .? -,,:on.t tté ' produites
par ce que . l'on pourrait dénommer les
géants de la,, boxe. et c'est là. évidemment,
la meilleure des --références...
Mais les poids 1 mouche — pour, passer
d'un. extrême à l'autre — ont aussi leur
clientèle. Et- pour citer, un exemple dont
nous fûmes les témoins, .nous avons vu à
Paris les records d'affluence battus par le
match -Pladner-Genarô' et ceci montre en
réalité, que - tous les: boxeurs sont - capables
d'attirer les plus grandes foules, à condi-
tion qu'ils soient de qaiilité. • --
, Cependant le rêve pour.une grande réu-
nion de boxe, ou plutôt l'idéal, est qu'elle
comporte un programme où , il-se trouve à
la, fois des poids mouche et des poids lourds.
fA'iresi tous- .les goûté' souit-il^&afi&fai.te et
tout le monde en a-t-il pour son .at-geiit.
II3, 'réunion 'd';qU;veitu-rè..411 Cirque de
Paris 'a précisément été !mi$etsur pied selon
cette heureuse formule. Et tandis que s'af-
fronteront Griselle: et Gip,-y ,Danie.l"", nous
^•'verrons en ^,êïriè .tem:ps, ;lê4 dëhx.'w hlin.i—
mes-'.» Trévidic - et. Minfey Rose, Hommes de
catégories totalement opposées,'mais ce qui
est aussi _ Ares •• important,, boxeurs d'une
lcasse véritable et' uhariimfement reconnue.
Est-il besoin de. prévoir que nulle réu-
nion ne pouvait — ne serait-ce que pour les
raisons exposées plus haut — se'présenter
sous les meilleurs auspices...,
'VOlT la suite en rubrique Bore.)
|
i » TOmW«fWi!WiWililWII«lM.IUinffTnro8SS^88a88^^S8S8888«^aai8888S8aSS^ s
^ MAURICE G RIS ELLE ~ i , s
COURSE A PIED
Par un point
LE RACING A BATTU LE C.A.S.G.
DANS LE « PARIS - ARPAJON »
en six étapes
Et trois clubs provinciaux
Lyon, Montceau et Rouen
ont pris les places d'honneur
UNE AGREABLE FORMULE
1.1, est -incontestable que le « Paris,Arp;a-
jon » -,de notre, confrère Le Journal fut hier, ;
grâce à ç-,a nouvelle formule, d'un intérêt
infiniment' plus soutenu que ses devanciers.
On doit même, au point de vile spectacu- :
lai-re, le placer en meilleur rang que les
autres courses routières organisées en cette
saison 19:29 et dont tout l'honneur revi'ent
à noe amiE de,h rue Richelieu, si favora-
bles aux' pedestrians routiers.
Ce Paris-Arpajon en six'étapes distinctes
— six courses en une seule — avait le gros
avantage de fournir, au but, une' arrivée
disputée. Peut-être au point de vue pure-
ment sportif le tout simple relais eût-il été
de plus-de valeur, mais il est indéniable
qu'aiL point de ,.vue' spectaculaire l'épreuve
d'Jiier fut. tout autre'choiM .que ce_que nous
f50mrues . habitués à voir lorsqu'il:,^ agi t. de
sport,, rou;tier. ; .... ■ ,
,Si ,on ajoute .:1' cela que l'organiifea-tion de
cet autre»« PaTis-Arpajon '» fut.parfaiLementt
comprise; et 'execut-ée.'m.algré'r ses • grc,i¡;s,diff^cultéâ," on'' ne' 'étonnera . pas ..du succès
complet - de l epreuvc. Certainement notre
confrère' Le Journal conservera, 'pour ^l'an ■
prochain, la formule dont""il-fit..lïier si'ljeu- -
re-uefenient l'essai; ' J" . - ,
'\(-fyoir la suite en rubrique Course à Pied)
(Meurisse.)
1 1 . L'équipe du R.C.F, qui enleva « Paris-Arpagon »
CET APRES-MIDI, A 14 HEURES, A BUFFALO
Les vedettes du théâtre, du music-hall et des sports
prêteront leur concours à la fête des Caf' Conc'
Du sport et de la gaîté
au profit
d'une bonne œuvre
Maurice Chevalier
assistera à la réunion
Le. vélodrome de Bu.ffalo a virtuellement
terminé sa- @s,ai,.son cycliste depuis-hier ;
mais il sera tout de même — cet après-midi
— le théâtre des exploits de nos champions
,'qui prêteront leur 'concours gracieux il ia
classique et hilarante fête des Caf' Cane'.
Présenter' cette dërnmi-e est chose suner- ;
flue. car elle 'a con-
Q1ÜS le droit de pren-
dre place parmi tous
les y événements bien
parisiens )J,
Chacun sait, en et
f et, qu'elle est orga-
nisée au profit de
l'Œuwe de la Mai-
son de Retraite des
Artistes Lyriques et
qu'elle . fait affluer
tous les ans, à Buf-
faio, le « Tout Paris
théâtral, littéraire et
fipQrti.f ,)J. venu pour
.a c co m pl i-r ■ ; un é bo n n e -
œuvre* et pour.^,servir
d élirait à' la .fête.' -
"Aussi .lè' publjc est ,
il a\ide de - ne pas.
.demeurer en reste de
chanté-4 et tient-il à
apporter son obole
Il : DUANE'!.I ' - i1
pour assurer les vieux jours heureux de ceux
qui les Gneba.ntent sur la. scène aujourd'hui
et qui peuvent être victimes de l'adversit.R
demain. - ■ - .....
La. Fête des Caf-Conc' met 'aux. prises
(dans des compétitions sportives Qi. l'llu- i
mour a dos droitB) nos vedettes du sport, 1
du the&tre, du music-hall et du cinéma.
Le programme est toujours si bien four-
ni que les organisateurs négligent,.toujours
d'en-publié! à l'avance le 'déta.ii. y : ■
Les spectateurs savent à quoi s'en tenir..'
Aussi nous, n'insisterons pjs nous-mêmes. J
Ou il nous suffise de dire, que Bach, "Bis- ,
côt, Dranèm, Bérard, Castel, Boueot, Mor- I
ton, Urban, Fernand René, Riben Cadet, i
Gabriello. Jean Daix, etc..., seront • de la •}
fête, avec l\fnwsSnzet te O'Nil, Suzanne
Valroyer, ,..Yvqr;tn'e."Quillet, Julie Dur,and, .
etc.:, etc......'
Les sportifs authentiques se'roht'. repré-
sentes par : Gedrges Paillard, champion ' du
monde; Henri Bréau, Jules Miquôi; ('«i;tu-
dal, tous trois anciens champions-de-Frau- '
ce; Dick Vauger, stayer américain, paili- ':
'-, V J,) '
LE FOOTBALL OFFICIEL
LE CLUB ET LE C. A. PARIS
ont pris un bon départ
dans le Championnat de Paris
Dans le Nord, l'Olympique Lillois
a battu l'Amiens A.C.
A Paris, le fait le plus remarquable fut
la défaite du Racing Club de France par
le C.A. Paris. Et le succès des capistes
fut très mérité.
A la suite de ce match les actions du
. C.A. Paris, nettement à la, baisse ces jours
derniers, vont remonter sérieusement. Les
joueurs du Racine ont, d'après un de leurs
dirigeants, joué avec une confiance exa-
gérée. Espérons pour eux, s'il en est ainsi,
que la leçon leur sera utile
Au Parc des Princes, le Club Français,
qui ne s'attendait pas tt cela, fut dominé
toute une mi-temps. Cependant, les cham-
pions de Paris, plus efficaces que leurs a-d-
versaires, finirent par vaincre. Mais leurs
dirigeants ont eu chaud, le vent de la dé-
faite a soufflé dans ■ leur camp.'
Sur ses dernières sorties, le Stade Fran-
çais était donné en pâture aux équipiers
de la J.A.. Saint-Ouen. Les stadistes, ce-
pendant, surent s'employer de telle sorte
que les « Lapins » faillirent être battus et
qu'ils n'obtinrent le match- nul que de jus-
tesse.
Quant au C.A. £IVe, lui aussi peu bril-
lant à l'entraînement, il démontra qu'il
valait mieux que ses derniers résultats, et
cette-saison encore le déplacement à Bourg-
la-Reine sera dangereux pour les meilleurs.
Dans le Nord, l'Olympique Lillois, jouant
chez lui, battit Amiens qui n'envisageait
pas avec le sourire-son- match contre les
Dogues., L'Excelsior de Tourcoing fut dé-
fait très nettement par le vieux Racing
Club de Roubaix, lequel doit être satisfait-
de lui, car ce match constituait ,un derby
local auquel les, « doyens )) attachent beau-
coup d'importance.
Lens, nouveau promu, s'est signalé à
l'attention en réussissant- le match .nul avec
Calais.
En Normandie, rien, de sensationnel à
signaler. Le Havre Athletic Club, le F.C.
Rouennais et l'U.S. Qlfevilly ont respecti-
vement. battu Cherbourg, Saint-Aubin et
le R.C. Sotteville.
Dans le Sud-Est-, Montpellier vainquit
le courageux Stade Haphaélois, mais ce
match n'ajoutera rien à la gloire des te-
nants- de la Coupe de France qui parurent
en forme médiocre. ",,' ;
• - "I.J 'Olympique', de :.l\Ial',sej]]e, très Yen verve,
infligea i. I'Q.;G'.)Ci - >Nice »• sept- buts, ,à - un.
On attendait mieux des'Niçois qui débutent
bien ,ni'ai:Jen- ¡l),i vi"lion',el ':HoI\nelIr.\ - , „
•'. Confirmant' les excellents , résultats -ob-
tenus au début, -de, la-- 'saifioTLo ,d?entraîne-
mept, àiî. cours des matches amicaux qu'il
disbuta... le F.C. :Séte' triomnha.niKément
de l'Olympique d'Alès.
1 ~
— L. G.
'' ( T,oir les ■ détails', en rubrique !!,ootba Il)
cipera à une course de 20 kilomètres. der-
rière, grosse motos ; Robert Grassin, entraîné
par' Léon: Didier, tentera le record des 5
kilomètres ; les sprinters Schilies, Marti-
nett.i, André Leducq, Charles Pélissier seront
-de- la partie.
Il y a.ura, en outre : le Championnat des
Caf'Conc', mettant aux prises les artistes
du mti;sie-liail ; le match Dranem contre Bi,s-
cot, derrière tandems à pétrole: les exhibi-
tions gymniques des sapeurs-pompiers de
Paris; le match entre Jean Daix (12S ki.
los) et Jackie Gâche (H kilos).
Il y aura Maurice Cbevalier, qui vien-
dra'donner le départ de certaines épreuves;
il -y aura une descente en parachute accom-
plie par Saint-Yves; il y aura... ).n. ta.s
d'épreuves amusantes que vous me permet-
trez do.ne pas vous énumérer (car ce serait
trop long-) et que vous viendrez voir.
BOXE
Aujourd'hui, à Hartford
ANDRE ROUTIS
défendra son titre mondial
contre Battling Battaline
S'il est battu, Routis abandonne la boxe
'André Routis devait rencontrer Kir) Cho-
colate, aux conditions de championnat, le
ID octobre, à lVIexico. Mais le champion dri
monde des poids plume a été mis dans
l 'obligation, par la National Boxing Asso-
ciation, de défendre son titre dans un délai
qui expirait hier.
Et c'est ainsi que ce soir, 11 Hartford
(Conneeticut), notre compatriote André
Hauti" défendra son trophée mondial contre
l'Italien Battalino. >
On dit ce dernier très dangereux pour
Routis. Son ascension a été rapide. Il était;
encore amateur voici deux ans. Tourné
« pro » il gagna la plupart de ses combats
par k.-o.
Battalino est donné comme favori. "Ce
pronostic semble surtout ba.sé sur l'impres-
sion laissée par les récentes et mauvaises
performances de Routis...'
Depuis son dernier échec, c'est-à-dire de-
puis quelques mois, Routis a df1 énergique"-
ment s entraîner et peut-être montera-t-Si
sur le ring, ce soir, en possession de tous
ses moyens récupérés, ce qui pourrait lui
permettre de conserver son trophée.
Voici quelques tours, Routis a déclaré à
un journaliste américain que s'il était battu
par Battalino il se retirerait du ring. ,
CYCLISME
CHARLES PELISSIER
enlève magistralement
LE GRAND PRIX D'AUTOMNE
MARTHONAIS
Une course ardemment disputée
Ailgozilênie, 22 septembre (de notre en.
voyé special). — Le plus légitime des suc-
cè-s a récompensé les organisateurs du
Grand Prix d'Automne Marthonais et le
généreux donateur des prix M. Durand.
Courue par un temps superbe, devant des
milliers de spectateurs échelonnés le long
du très dur et très accidenté parcours, l'é-
preuve a donné lieu à de violentes bagarres.
La course donna lieu à une lutte violente
et saccadée et fut émaillée de démarrages
la plupart du temps, à Charles Pélissier et
à Jean Aerts, qui fut malchanceux.
Effectué à plus de 85 km. à l'heure de
moyenne, dans la poussière créée par la mul-
titude des automobiles et des motocyclettes.
le Circuit du Marthonais, dont j'ai suivi les
péripéties, piloté de main de maître par M.
Vucher-Bondet, fut une maîtresse partie de
manivelles qui a enthousiasmé les popula-
tions _ charentaises et - peut prendre place
parmi les grandes épreuves.
...Le lot .était d'une qualité exceptionnelle.
Charles Pélissier, sur sa J.-B... Louyet, ga-
gna magistralement devant Brugère, qui fit
une fin de course de toute beaut'é.-—'.6a;vMe.
(Voir la suite en rubrique Cyclisme.)
L'équipe de France est formée
pour le match d'athlétisme
France-Finlande
. "Voir en rubrique Course à pied
MOTOCYCLISME
LE GRAND PRIX DES NATIONS
à l'autodrome de Monza
voit une nouvelle victoire
de Varzi, à moto, cette fois
Tentes les catégories
sont enlevées par des Italiens
Monza, . 93 septembre:, - Aujourd'hui se
sont courues à Monza les diverses épreuves
du Grand Prix motocycliste des Na,tiAM.
l'J:L participation fut nombreuse et brillante
et les courses ardemment disputées.
La memeure performance fut faite -par le
vainqueur de la catégorie 500 cmc., Vai-zi,
qui n'est autre que le coureur automobile
même qui, dimanche dernier, gagnait, sur
Alfa Romen, le Grand Prix de Monza.
Varzi pilotait cette fois une moto Sunbeam.
Résultats : -
Motos 500 cmc. — 1. Varzi (Snnbcam).,
400 km. en 2 h. 5-1 m. 24 s. (mov. lior.^ :
137 k. 60G). Meilleur tour à la. moyenne 1-1,1
151 k. 770 à l'heure. — 15 p,¡( rtant,;,
1 arrivé, _ _
Motos 350 cmc. — 1. Moreiii (Biaticbi) ,-
,100 km. en 3 h, 7 m. 51 s. (mov. hor. :
127 k. 605) ; 2. Santini (Vt i'jcetté;. en
3 h. 27 m. 30 s. — 8 partants, 2 arri. ,s.
Motos ' 250 cmc. — 1. Truzzi (Guzzi);
300 km. en 2 h. 23 m. 31 s. 'ai:.,', hor. :
125 k. 400); 2. Villa (Guzzi), en J •>. -">3 m.
50 secondes; 3. Bargagli (Guxzr-. 'n 2 h. !
40 m. 1 s. — 9 partants. 3 arrive- , j
Motos 175 cmc. —. 1. Basehieri '(Beiielli)»
200 km. en 1 h. 48 m. 19 s. (moy. bot'. :
IlO k. 778); 2. Geis.s (D.K.W.): 3, Maffei
(Ljdetto); 4. Carisello (Ladetto), — .! i par-
tants, 4 arrivë's.
■ Motos 125 cmc. — 1. Landi (M.M ),
en 2 h. 7 m. 39 s.
(Meurisse)
Le match de football Club Français - R.S. Olympique (Mem-isse)
~ Pinel (eu blanc) aux prises avec les arrières du Club Français ; Parkas ai Bertrand ,
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