Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-07
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 janvier 1929 07 janvier 1929
Description : 1929/01/07 (A30,N10250). 1929/01/07 (A30,N10250).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4632693d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/12/2016
L'Auto
l Rédaction, Administration, Publicité i
10, rue du Faubourg-Montmartpe,z PARIS
TÉLÉPHONE
Provence... 49-14 Central.... 28-12
Provence, .. 53-82 Central ... 28-56
Central.... 27-68 Inter Spécial. 3-15
Provence... 90-34 ) Lignes réservées
Provence. « • 90-35 ; aux Petites Atlllonces
Adresse Télégraphique : Vélauto-Paris
: . DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef :
Henri DESGRANGE
■ ■■ ii
AU-roMOBILEJ" AÉRONAUTIQUE, CYCLISME, -BOXE, ATHLÉTISME & TOUS LES SPORTS
...
Le numéro : 25 centimes Y
BELGIQUE s 30 centimes " j
3Qe ANNEE -r N° 10.250 - QUOTIDIEN :
Lundi 7 Janvier 1929 •
ABONNEMENTS :
3 moia 6 moîs t ax S
Seine et Seine-et-Oise...., 21 fr. 42 fr. 80 fr. ï
Départements et Colonies. 22 fr. 43 'fr. 82 fr. S
Belgique (francs belges) 130 fr. :
Étranger i Union postale 35 fr. 70 fr. 140 fr. ;
° } Autres pays.. 50 fr. 100 fr. 200 fr. j
On s'abonne dans tous les bureaux de poste »
Compte chèques postaux 1154-58 •
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
L'Education Physique
à l'école
r . i
: L'éducation physique à l'école? Evi- |
'dcamient.. ; (
- On en parle beaucoup, on sie, démené,
nll a'c'it. Des commissions officielles se
?ér.nfssc nt, le. propre des . commissions est
de se réunir. -Et tout cela. finit _par/des
urux, des vœux mirifiques qui resol-
' vent la question. Mais dépassent-ils ]a-
J3s le stade des vœux? Rare! RRre!:
, • i i
t Pourtant, on aurait vu cette fois les
! cornes du taureau. On aurait vu 1 obsta-
cle: le.s programmes, ces longs, lourds ,
diffus, encyclopédiques programmes . qlU
éloigneraient de la vie réelle, n étaient
iel fort des professeurs, leur souci et leur
û géniosité. - ' I
î \ilon-s-v ■ donc. Arc-boutons-nous „eu
cl antohs, pour enfoncer l 'obstaele, tous,
I d'un même élan, chantons en chœur
t cette vieille mélopée qui scande 1 effort
Il Allons-y. Diantre! Cela résiste: C est
? une vieille citadelle sur laquelle se sont
émbûssèes. bien des choses et usés bien
: des courages. N'importe!
Que de professeurs, que de maîtres -
sont avec vous pourtant ! Vous _ n en
l soupçonnez point le nombre. Le divorce
I eJi^e -d'ësprit et le muscle date un peu ■
lans notre France sportive. N'est-ce point '
' la gent universitaire, les étudiants qui
donnèrent le branle, il y a quelque trente
; ans et plus? Et. parmi ceux-là, combien
i aujourd'hui ont conquis la: chaire d'où
ï leur tombaient alors les vénérables paro-
- les magistrales? Aussi, cette réforme se-
' rait-elle bien accueillie un peu partout,
> et les jeunes, les initiés du rite sportif,
1 déchargeraient avec joie les plus anciens
' de ces nouveaux devoirs.
i Mais, mais je supplie qu'on ^y _ réflé.
' chisse. Il faut rendre la chose réalisable.
Pour donner du temps : allégeons les
programmes. Mais après.
-; Ce temps conquis, il faudra l 'em-
ployer, Où? Et je pose nettement la
' question pour l'enseignement primaire.
D ans les cours exiguës des écoles ur-
' baines, • entre de grands bâtiments où
II r à peine se renouvelle, où le soleil
| jette un timide regard et se détourne dé-
f. goûté? .
I. Dans les cours de nos écoles rurales?
! Il y a beau'temps que les ébats quotidiens
; ont tamisé la terre. De telle sorte qu il
n'est, d'autre alternative que la boue ou
la poussière. La leçon de culture physi-
que, là. dedans ? Allons > donc! Elle est
aussi leçon d'hygiène et rythme respira-
toire,'!'." n'est-ce pas?
-, Il faut un terrain -spécial,un stade ga-
i zonné avec.partie couverte, pour- les jours
[ de pluie. N'iMt!iLllon,i) pas un nouveau
i*. plus nuisible que le .. système
? inexistant actuel.^11 faut ;ce . qu il, faut ou
| -il ne faut, rien.
A la campagne, la place n-e manque
pas, mais peut-être la volonté ou la con-
viction des edilites. « De nouveaux, frais,
: de nouveaux ennuis ! vont-elles dire.
1
! Centimes additionnels ! Augmentations
' d'impôts! Toute la lyre! » Et de récrimi-
■ r ner. « La marmaille ! Elle s'élèv'e bien
i toute seule en courant dans les champs
1 et en grimpant aux-arbres pour dénicher
| les oiselets. Comment faisions-nous donc
; autrefois? » Evidemment!...
; Dans les villes,, autre question, autre
. problème. Les ressources, on les possède
- généralement. Mais la place, l'espace,
aux prix du mètre car-ré! Vous voyez
d 101. Et pourtant, le système ne serait
pas mauvais qui consisterait à isoler l'é-
cole dans le quartier, à mettre entre elle
et les, bruits harassants de la ville, une
zone neutre. D'autant plus que cette
zone neutre peut entrer dans un program-
me d'urbanisme qui a quelque qualité.
C.a'terrain de Jeux, ne peut-il être aussi
î jardin, jardin public aux heures d'inter-
classe, le soir, la jeudi, le dimanche? Il
serait le poumon du quartier.
IAh! Ce n'est pas une petite affaire!
Se . greffe même ' une . question de loge-
ment: puisqu'on devrait abattre, il fau-
drait rebâtir. 'Mais aujourd'hui, 1013 moin-
dre problème a des répercussions infinies
• des complications insoupçonnées Il l'ori-
■ gine. Là n'est pas la question. Elle 'e'st
' dans l'utilit-é, dans la nécessité de la ré-
forme. - -
h Tout ce qui est utile, tout ce. qui est
: . nécessaire et possible et les hommes le
> réaliseront un jour. Pourquoi ne point
' commencer tout de suite? .
Gilbert SORE.
NATATION
Padou quitterait Tourcoing
pour venir à Paris
► f international Padou, champion olympi-
que 1924, capitaine de l'équipe de France,
| que toutes les compétences reconnaissent
pi pomme le meilleur joueur du monde, quitte-
rait Tourcoing. Padou, boucher en gros,
| jurait acheté une charge de mandataire aux
f -Galles de Paris et loué un appartement
rue Etienne-Marcel..
Le départ de Padou serait une grosse perte
* . pour les Enfants de Neptune de Tourcoing,
car, dà«>rès les règlements (art. 222), il ne
l nOU,..)',üt plus nager en compétition pour ce
?'■■ -A n'1di;Üant plus le comité régional du
, r.ora. I .ideu - nagerait-il à Paris, et où ?
LES SPORTS D'HIVER
L'Amérique réclame
le Championnat du monde
de patinage artistique
f-e Cf /o,., o Tribune annonce que la Fé-
l,>'< Américaine de Patinage a demandé
!j ition Internationale que l'orga-
iG3i_ du championnat de patinage artis-
lui soit confiée en 1930. La Fédération
Ai < i, offre 3.000 dollars pour les frais
l° »"»f< v» (les concurrents européens.
e'-T- ongrès qui se tiendra à Oslo, en
W.il ,) ppartiendra de prendre une dé-
- iéuiet de la proposition américaine.
On annonce que...
à\ ^ 'é-prenye pédestre de grand .fond Los l
Anqeles-hew-York sera réorganisée, cette
année, par l'imprésario C.,C. Yi/le. Le dé-
Part en sera donné, le 3/ mars, à Los An-
fleles. 60.000 dollars sont attribués ' dit-on,
comme prix à cette èvre-uve,
DEMAIN, AU CIRQUE DE PARIS
CHAMPIONNAT DE FRANCE
DES POIDS MOYENS
Attention Laftineur!...
Evidemment. les.1 avis sur l'issue du
match' Laffineur-Matcel Thil sont des plus
partagés; mais n'empêche que le dernier
nommé montera demain dans le ring avec,
ide son côté, la plus grande majorité des
pronostics; ? ' "
'Comment, d'ailleurs, en serait-il autre-
ment -
Pour avoir, .depuis des mois et des mois,
descendu .comme à l'envi tous les adver-
saires-qui-se risauèrent à le rencontrer, no-
tre; champion de France s'est, acquis une
réputation d'invincibilité extraordinaire: ses
adversaires éventuels le considèrent avec
respect et'admiration, voire même avec une
sainte terreur, et bien rares sont ceux qui
acceptent désormais un choc qui, pour eux,
aurait les plus grandes chances .d'avoir les
plus désastreuses conséquences.
Laffineur, pourtant, a voulu risquer ■ sa
chance...' ' ' -
Mais de quelle façon considère-t-il la ba-
taille qu'il va livrer ? Imagine-t-il, en son
for intérieur, que la puissance de knock-out
de Marcel Thil n'est peut-être pas aussi
considérable qu'on se plaît ordinairement à
le reconnaître? Pense-t-il, au contraire,
que, malgré les énormes s qualités de son
adversaire de demain, il en possède, lui,
qui lui permettront, non seulement de ré-
(Taitard.)
M-AUCEL THÎti
sister, mais encore peut-être de vaincre ?
On ne sait..
Mais, quelles que soient les pensées qui
gravitent dans le cerveau de notre homme,
on ne peut que conclure d'une façon : c'est
qti'-en, face de Thil c le démolisseur Il, il
va courir de très graves da.npers...
w .Aussi, s'il noùs était permis de; lui dtjm
ner un conseil, nous lui dirions bien fran-
chement :
; «' Attention Laffineur ! Certes, vous avez,
demain, votre chance; mais ne montez pas
dans le ring avec une trop sérieuse con-
fiance. Vous avez vos chances, mais la ba-
taille sera très dure 1 Cela, il faut que vous
le sachiez et que vous jugiez les choses à
leur exacte valeur... Car c'est -une grande
date de votre vie que le calendrier mar-
quera demain matin... »
(Voir la suite en rubrique Boxe.) :
FANTAISIE
LA CORDE
La corde joue dans la vie sportive un
rôle de premier plan. On peut même dire
qu'elle tient le bon bout...
C'est entre les cordcs du ring que s'ex-
pliquent res, boxeurs, et les cordes déli-
mitent la piste sur laquelle est autorisé
à. galoper celui des pugilistes qui prend la
punition (qu'on appelle aussi parfois : la
pâtie); bien heureux, quand il ne pique
pas entre elles la tête la première pour
atterrir brutalement parmi les.: plastrons
blancs et les épaules nues...
Cette manière toute personnelle d'user
des cordes ne suffit point à la plupart des
boxeurs: ceux-ci n'hésitent, point, en outre,
à employer toutes les ficelles dit ring...
Automobilistes, cyclistes et coureurs Q.
pied ont le devoir de tourner à la corde.
Mais on n'a jamais vu l'un d'eux subtiliser
cette corde pour obéir aux objurgations de
son manager : « Prends la corde 1 »
Sous sa forme la plus .ordirîaire, la corde
est un agrès pour les gymnastes et un utile
engin de culture physique pour les jeunes
athlètes : c'est ce qui explique qu'il y ait
chez ces derniers bon nombre de petits sau-
teurs......
Le crossma?t pauvre emploie, des espa-
drilles à semelle de corde ; il laisse le
caoutchouc aux cambrioleurs riches.
Battu, le tennisman accuse l'insuff'isanu
tension des cordes de sa 'raquette — ce qui
a pour conséquence inévitable de faire im.
médiatement se boyauter lesdites cordes.
C'est de corde que sont faits les filets
des tennismen (en travers du cours ) et
ceux des tenniswomen (sur la tête), ainsi
que les paniers percés des basketteurs ;
c'est la corde poissée qui mouchète les fleu-
rets et les épées des escrimeurs... ■ <
Etc., etc...
Et quand, fatigué, lassé, usé jusqu'à
la corde, le sportsman ne pourra plus' pra-
tiquer,, quand l'inactivité commencera à
lui peser, il lui restera la ressource d'ern-
ployer un dernier bout de corde... à 'le
vendre.. '
... Ça lui portera bonheur 1...
LE RUGBY OFFICIEL
Le Championnat de France
a débuté hier
par des scores étroits et...
une surprise
Le Stade Français battu par Béziers
Résultats d'Excellence
POULE A
Pau b. P.C. Lyon......;.. 12—4
Albi C.-A. Périaueux remis
. POULE B
Av, Bay. b. T.O.E.C ^
Quillan-Grenoble remue
-POULE C ;
Bagnères-Stade Toulousam remis
Stade BordeLais-A. Permsnan 'O-lJ
POULE D
Pamier-s-Toulon •••• r®.mlf
Cognac b. ® r
-POULE E' *
s'ai,ll't-Girons-C,A, Béglaia r?,mlo
A..s. Biterroise b. Stade Français...... t>—^
POULE F
Montferrand-Lourdes reIDlS'3---4'J
U.S. Perpignan b. Montauban '«> u
.. POULE G-
U.S. Dacquoise b. Narbonne
Limogea b. Villeneuve « &~~~v
POULE H ......
Lézignan b. Mazarnet "
Ta,rbes-Agen ......................... O—V
En Honneur
A.S. Soustonnaise b. S.C. Vierzon... 12 o
U.A.I. b. Mauléon < •••/ '
St. Hendaya.is b. S.C. Nazairiem ......
St. Dijonnais b. U.S. Thuir ■ q
U.S. Bergerac b. Guian-Mestras.v.... 3 nu
. *
l 1 Sept matches remis en Excellence autant
en Honneur par cette iournée glaciale, des
scores étroits, un seul moins étriqué que les
autres. celui obtenu par les champions de
France à Lyon. enfÍn une nette surprise : l'a
défaite des champions de Paris par les Bi-
t'errais de-Boiisqueû.. • • -ni-,
A tout seigneur tout honneur, les Palois
après une mi-temps assez j terne fié retrou-
vèrent eux-mêmes pour enlever la . décision
devant l'excellent club lyonnais en présence
d'une assistance-record. ■
L'Aviron Bayonnais ne put rien en lignes
arrières. ces, dernières en mauvaise forme ;
il ioua avec ses-seuls avants qui dominèrent
nettement en mêlée et lui assurèrent la vic-
toire sur le T.O.Ii::,\ Quelques avan.ts bas-
anes paraissent dignes d'être examines pour
la sélection : Toulet et Liet notamment,
La Générale a longtemps tenu tête a
Cognac qui domina en ayants tandis que. les
arrières parisiens qui semblaient supérieure
n'étaient pas surffisammen¡¡ servis ; et les
Charentais l'emportèrent tout sur la fin par
un rush d'avants conduit par Triviaux.
Béziers. lui aussi, a dominé en avants et
c'est grâce à eux qu 'il ,a battu nettement
le Stade Français qui ne put i a mais Lancer
utilement ses arrières. Là aussi l'infanterie
a enlevé la décision. Cette défaite constitue 1 ■
La grosse surprise de la tournée. le cham-
pion. de Paris paraissant, sur le papier, de-
voir battre. nettement un des derniers du
Languedoc. Mais entre les pronost-ic-3^ et la
! réalité s'intercale la volonté d une équipe
i qui voulut gagner,1 et la 'méthode d une
ligne d'avants qui consacre à la tradition.
Les T-arb-ais ne purent venir à bout des
tenais, plus lourds en avants et -tre^ en-
treprenants. Mais- pour les ; dilettanti, le
conflit était à . côté, dans le double . duel
Camicas-Sourbier au talonnage, Piqueinal-
Guiral a l'arrière, et, si l'on en croit les
correspondants, les deux .spécialistes .- tar-
bain parurent l'enlever nettement..
En .face des Perpignanais, les . Montal-
i banais -se détendirent superbement, et. l'ar-
rière, Navuans, fit merveille ; niai,-,, les Ga,
talans, P l\ls l.eiitrepren,a.nis, enlevèrent la
décision, grâce à la puissance et à 1 ardeur
de leurs avants. Le Stade Bordelais ne put.
desserrer l'étreinte des, fougueux avants
■ des Arlequins Perpignanais. au. cours d'un
match pauvre en belles envolées.
Dax, après avoir tenu en échec la gourde
ligne d'avants narbonnaise, réussit à mar-
quer un fort bel es'sai et mérita amplement
la victoire..
Soulignons le beau - succès des Limou-
sins à Villeneuve.
(Voir les détails en rubrique Rugby)
(Meurisse)
. Le match Stade Français-A,S. Biterroise
. Sur touche faite par 'Daudignm (à droite), Âimiart et Majérus tentent de' partir
0
LE FOOTBALL NATIONAL
Pas de grosses surprises
pour les 32es de finale de
LA COUPE DE FRANCE
Sur des terrains durcis par la gelée
les meilleurs techniciens ont triomphé.
Les résultats
(Meurisse)
Les matches de Coupe de France à Paris (Meurisse)
A gauche , : Le match -Raci,ng a.F.-Drapeau de Fougères. Berthelot, le gardien de but du Drapeau de 1- • Fougères, dégage d'un
. coup de poing. — A droite : Le match Tourcoing contre C.A.S.G. Leblond, le gardien de but de l'U.S.- Tourcoing,
. ■ 1 - 1.1 -- arrête une balle. bottée faiblement par Emmanuélidès.
Olympique Lillois b. C.O. Billancourt 3—1
Excels. ,Toureoin!z h. R.C. Strasbourg 1--0
RC, Arras b." U."S. Qu 'éviliy l-Ü
U.R. Dunkerque-Malo b. U.S. Suisse, 2-1..
Stade Roubaisien b. Stade Havrais... 1—0
F.C. Rouen b. Iris C. Lillois 2-1
Havre A. Club b. A.F. Garenne C.... 3—0
R.C. Roubaix b. Petite-Rosselle 3-0
C.A. Messin b. F.C. Dieppe............' 2-0
F.C. .St-Louis b,. A.S: Valentignev... ,2-0
U.S. 'Boulogne b. F.C. Bischwiller... 3—1
k.S; Strasbourg, b. S.C. Rémois...... 2-0
Stade-.Français b. A.S. Audincourt... 6—1
U.S. Belfort b. S.O::. Aies .-. 1-0
S.O. Montpellier b/'Annémasse 5—2
C:A. Paris' b. S." Quimpérois G-,O
C.B., J..Bouin Angers b. S. Montois. 2—0
Stade Rennais b. V.C. Vannetais...... 3—-2
S.C. Nîmes b. Deportivo -'Bordeaux... 1—0
Stade Bordelais b: O.G.C. Nice.1 7-2
S.C. Bastidienne b. Salins-Giraud...
A.S.- Cannes b.' G.C. Grasse 7-'()
F.C. Sète.b. U.S. Persan-Beaumont, 5-1
Stade Raphaélois b. E.S. Juvisy...... 4—0
Racing C.F. b. Drape'a.u Fougères.... 1-0
S.O., Est b. U.S. Servannaise..... 2—1
Red -Star Olvmp: b. Cberbourg......... 4—0
Club Français b. A.C. Arles 3—0
Amiens A. Club b. Englnen... 4' 1
F.C.. MuIhouao b. U.S. Véisinet......... 4—1
C.A.S. Généraux et U.S. TawcoinK.... 9.—3
U.S. • Ca'zè'r'ès''''et''"Paym!|iT,Mà'riierilé:-:. remis:-
x
Ainsi qu'on, peut s'en rendre compte par
la liste .d0S réi5ultats, la'iournée de Coupe
de France d'hier n'a pas donné lieu à d'im-
portantes surprises; Tout au plus peut-on
marquer ouelque e.tonnement de l'élimina-
tion de l'A.S. V,,alentiLnev ..par Saint-Louis
et .du Stade Havrais par Je Stade Roubai-
sien.. -■ ; ■ • ■ ' - -
Les clubs de. la Promotion parisienne Qui
effectuaient de lointains déplacements fu-
rent nettement battus r-uisque Persan-Beau-
rnont dut s'incliner devant Sète par 5 buts
à 1 et que Juvisy succomba par 4 à 0 con-
tre Saint-Raphaël. Mais le C.O. BiJlancom-t
ISe comporta très bien à, Lille. n'était dé-
fait que car 3 buts contre 1 et le C.A. En-
ghien-Ermont etl'U's. Vésinet firent figure
honorable devant Amiens et Mulhouse qui.
malgré leur valeur durent s'emplover à fond
nour vaincre respectivement par 4 à 1 et
3 à .1. - ' ' -
Ije S.O. Est élimina l'U.S. Servannaise
de justesse,* mais eut l'avantage de voir
l'effectif. de-son •.adversaire réduit à dix
loueurs après neuf minutes de jeu.
Les, grandes é{JuipP8 parisiennes se quali-
- fièrent toutes, sauf le C.A.S.G. ne put
faire mieux que match nul ' avec l'U.S.
Tourcoing. ' Ce match nul est le seul de ],a
journée. Les deux clubs rejoueront diman-
che à Tourcoing...
Jeudi aura .lieu le tirage au sort des 16es
de finale, .:. ■ . -
(Voir les détails en rubrique Football.)
BOXE
Tex Rickard
le grand promoter yankee
est mort
Trois opérations n'ont pu le sauver
Miami (Floride), 6 janvier. — Tex Ri-
ckard, dont nous avions annoncé la mala-
die, a. succombé ce matin, à. 8 heures, des
suites d'une appendicite gangreneuse.
Liés praticiens qui soignèrent le fameux
promoter .américajn tentèrent l'impossible
1 TEX .RICKARD ' >
pour. le sauver; •; mais le mal avait ; déjà
accompli son' Livre néfaste et trois inter-
ventions de la science demeurèrent inutiles.
Le grand organisateur qu'était Tex Ri-
ckard laissera t'ne trace lumineuse dans
l'histoire du pngilisme. On sait qu'il faisait
autorité en la matière. Ses classements, no-
.tamment, ,des meilleurs boxeurs momîia,ux
dénotaient une connàissance approfondie
des choses du rng.. En effet, nul, mieux
que lui, ne savait reconnaître la valeur
exacte d'un escrimeur du-poing.-
Le nom du disparu restera intimement
lié à tous les mstehes de réelle importance,
'qui furent disputés, aux Etats-Unis, au
cours de ces dernières années. Mais sa réou-
tation fut surtout consacrée par le xn;%.-h
Jack Demp.sey-Georges Carpentier.
Cet event sportif passionna les )foules des
,à, 'ux côtés de l'Atlantique. Jamais promo-
ter — du moins pour le moment — ne pour-
rait 'organiser une rencontre aussi sensa-
tionnelle que celle qui s'acheva par la dé-
faite du - champion de France..
Le génial « matchmaker » nourrissait
encore de vastes projets lorsque la mort ..est
venue interrompre sa brillante carrière.
HIER, AU VEL' D'HIV'
FAUCHEUX et JAEGER
ravissent à Michard et à Mœller
leur litre de Champion d'Hiver
Malchance de Schilles. — Courses ternes
de Mœller et de Krewer
Je serais curieux de savoir si les quelque
huit mille spectateurs qui assistèrent hier
à la seconde édition des Critériums d'Hiver
ne sortirent pas du vélodrome avec l'impres-
sion Que les coureurs traversent actuelle-
ment une période de lassitude... Personnel-
i lemer-t. il m'a semblé Que la majeure par-
tie dès concurrents se ressent des nombreu-
ses com-pél itions qu'elle a eues à disputer j
".es temps derniers en Behriaue. en Allema-' '
s'ne.. en Suisse, en Italie et à Paris- et le
ne sais pitls où encore...;
On ne peut impunément s'aligner .en noc-
'urne, à Bâle puis venir lutter le lendemain
anrès-midi sur la piste de la rue Nélaton
.¡, vee 13, perspective de sauter sans souffler
gne ou-Leipzi'o ou Bruxelles, ou Milan..
lesquelles villes attendent oresaue votre ar-
rivée nour commencer à faire se dérouler
leur réunion cycliste.
C'est pourtant là le régime que s'imposè-
rent nos champions durant cette période de
fêtes : mais les forces humaines ont des
limites et il fait mauvais « bouffer » tani;
■fe kilomètres et de courses en si peu de
femipfi. -
Si bien .que nous enregistrons uns fatiaue
certaine chez nos professionnel K interna-
r,ibn,i ^"onpnnters '."far exeMpleT np'usj" *
■loniièrè-nt des matches à deux dont les der-
niers tours furent abattus dans un ternb-s
. iue peuvent' se permettre les amateurs et
ndépendants; Ils sont nombreux parmi ces
,ienl!er,f; ceux, aui bouclent leurs 250 der-
niers mètres en 16 s. 4/5 et même 16 s. 2/5.
oui constitua la meilleure performance de
la iournée réussie par Faucheux !...
Bref, de telles, vitesses suffirent au cham-
oion de France pour s'emparer du titre que
Michard avait remporté l'an dernier... Il
ae faut pas être pius royaliste que le roi...
Faucheux gagna après avoir battu ses
trois adversaires - ouoiq'ue je suis bien près
-Je. penser que les juges à l'arrivée eurent
tort de déclarer Schilles vaincu dans le
deuxième mater..
Le public et la totalité des journalistes
virent- Schilles résister à l'attaque de Fau-
oneux et l'emporter par une bonne demi-
roue Mais il ne faut pas oublier qu'il est
difficile de bien luger une arrivée « serrée Il
si on n'est p-as dans l'axe de la ligne rouge
on ue tient le « préposé au-verdict n... On
ne peut donc assurer qu'une chose : Schil-
les marchait très bien, hier, et-c'est dom-
mage qu'il eut .en outre la malchance de
sentir 80n pédalier « se débiner » au mo-
ment où il produisait son effort Dour essayer
d'attaquer Mic:liard aui venait de. le sauter. J
Le pauvre Maurice effectua trois cabrioles
capables de laisser un homme sur le car-
reau mais dont il se tira avec une cheville
iu'xée !.. Seulement, du même coup. ii se
trouva nors course...-
Fauoneux. qui avait déi'a réglé Matheron.
réussit alors à passer devant le DoLeau --vant
Michard au'il' dépouilla du titre de cham-
pion d'hiver.
Michard. comme il fallait e'v attendre.
domina Matneron..
Ce dernier n'est pas encore au niveau de
nos deux grands champions et on ne put le
juger nar rapport à Schiiles au'il no ren-
contra pas. , . -
En somme. Lucien Michard défendit avec
brio le trophée dont il s'était rendu acqué-
reur l'an dernier : mais on ne peut en, dire
malheureusement autant d'Erich Moeller.
L'Allemand ne parvint pas même a so
qualifier pour la finale ! Torriceili lui barra
ie chemin de la seconde place en prévenant
toutes ses attaques.
Mœller n'est pas lui-même en ce moment.
Il ne valait point la moitié de ses qualités
réelles!... Ça m'étonne que Desmarets ne
. lui ait pas proposé la réduction de son ca- .
chet dans des proportions analogues...
Dans la seconde série, il fut difficile de
s'expliquer la. conduite de Paul Rrewer et
le public ne la comprit pas du tout.
Parti en troisième position derrière Char-
îie Jaeger et Adelin Benoît, le staver teuton
aurait dû chercher — en bonne logique — à
ravir à l'Américain la, seconde place quali- i
ficative. Il n'en fit rien etL se contenta d'at-
'tendre Benoit pour le faire lutter.
Quand on sait le démarrage fantastique
que" possède Krewer. on s'imagine ce. que
ie brave Belge put endurer... Krewer à cha-
que attaque lui filait sous le « pif » de
façon écœurante...
CVo:r la, suite en rubrique : Cyclisme.)
(Meurisse)
, Le Critérium d'Hiver National de vitesse
1 1. i\ . @ Le départ de-la finale. De gauche à droite : Faucheux et Michard
CYCLISME
La 14e course des
Six Jours de Bruxelles
est gagnée par l'équipe
GORIS-HAESENDON.KK
La quatrième édition- des annuels Six
Jours de Bruxelles s'est terminée hier soir,
à 2Û heures, au milieu d'une très grosse
affluence. Dans l'ensemble, le succès de- ]
l'épreuve paraît avoir été très grand et on i
affirmait hier soir que le record de recettes
pour Bruxelles avait été battu. Dix équipes
ont terminé, toutes de nationalité belge;
les seuls étrangers à la Belgique, nos com-
patriotes Blanc-Garin et Ch. Pélissier et les
Hollandais Ramscaert.et Debruyckère ayant
abandonné. * . ;
Le classement
1. GORIS-HAEZENDONCKX,. 192 pts,
couvrant 3.349 km. 350., '
2. (à 1 'tour) Desmedt-Deneef, 749 pts;
3. Standaert' frères, 357 points.
4. (à 2 tours) H. Aerts-Muller, '617 pts.
5. (à 3 tours) Wa-uters-Vermandel, 406
points; 6: Verhaegen Verschueren, 246 pts.
7. (à 4 tours) Duvivier-Casterman, 517
points; 8. Delbecque-Decorte, 349 points;
9. Seynave-Bosmans, 90 points.
10. (à 8 tours) Charlet-Sonnet, 86 points.
(Voir les détails en rubrique Cyclisme.)
(Meurisse)
Le raid hippique féminin Paris-Cannes
Mlle Lenoir se délasse en faisant
un peu de footing '
L'INTREPIDE TOURISTE DE L'AIR
Lady Bailey
est de retour à Paris
Elle n'a pu voir le Bourget
et a atterri à Villaccublay
Repartie hier matin de l'aérodrome de
Mérigna&f de Bordeaux, à 11 heures du
matin, lady Bailey, de retour du Cap par le
chemin aérien africain, via Congo, Tchad,
Niger, Sénégal. Mauritanie, Maroc et Es-
pagne, pensait pouvoir rentrer à Londres le
soir même, après une courte escale- au
Bourget.
Mais un fort vent nord-est retarda sa
marche et ce n'est qu'à 15 h. 30 qu'elle
atteignit la région parisienne, après être
passée par Tours. _
On l'attendait avec une certaine fébrilité
a-u Bourget et' l'on craignait qu'il lui fût
survenu une panne quand, par un coup de
téléphone, elle rassura elle-même ses sup-
porters. Lady Ba-iley, qui n avait qu une
carte de Paris-Sud, 'sur laquelle l'aéroport
du Bourget ne pouvait pas être indiqué, et
pour cause, était partie à la recherche de ce
Bourget et. ne l'ayant' pas découvert dans
la brume légère qui flottait au-dessus de
Paris, elle se posa à Villacoublay.
Une voiture la déposa à Paris. Lady Bai-
ley, très fatiguée, s'excusa de ne pouvoir
recevoir les nombreux solliciteurs accourus
et, elle prit immédiatement du. repos.
Elle repartira ce matin de Villaconblay,
fera une courte escale au Bourget pourrie
ravitaillement et s'envolera pour la dernière
étape de son .circuit de 30.000 kilomètres.
ATHLETISME
SÉRA MARTIN
contre le record du monde
des 500 mètres
Il fera sa tentative à Nice, le 31 mars
Séra MartÍn. - recordman du monde des
800 mètres, a décidé de ne pas rester long-
temps inactif pendant la « morte saison
athlétique ». Un record du monde le tente
depuis longtemps : celui des 500 mètres
que détient son grand rival, 1 Allemand Otto
Peltzer, avec 1 m. 3 s. 3/5. 1
Le record de France de cette distance
appartient toujours à Delv.art avec 1 m. 6 s.
mais Séra fit mieux à diverses reprises
— ï "m. 4 s." — et si ces performances ne
furent pas homologuées c'est qu'il était
alors suspendu par la F.F.A.
On connaît les possibilités de' Séra, Mar-
tin, personne mieux que lui n'est- actuelle-
ment qualifié pour abaisser ce record. Il
fera sa, tentative le 31 mars proclia' il, a
Nice au cours d'une réunion qu'organisent
le Gymnase Club de Nice et l'Olympique
d'Antibes.
AERONAUTIQUE
La ronde de l'avion
"Question-Mark "
détenteur
de tous les records de durée
Les 119 heures sont atteintes
Los Angelcs, 6 janvier. — Ce matin, à
6 h. 27, heure locale, le monoplan militaire
américain trimoteur Question-Mark, pour-
suivant sa ronde au-dessus de Los- Angeles,
accomplissait sa 119e heure de vol sans 'ar-
rêt. Il battait ainsi tous les records aériens
de. durée, que ce soit par avion ou par diri-
geable, que ce soit également avec ou sans
ravitaillement aérien.
Comme ils l'ont déclaré au départ, les
aviateurs ne veulent atterrir que lorsque les
moteurs s'arrêteront et les spécialistes de
ces moteurs affirment qu'ils peuvent fonc-
tionner sans revision pendant 300 heures a,v,"
moins.
Les prévisions météorologiques sont ex-
cellentes. Cependant, craignant un reioiiS"
offensif du brouillard, qui faillit les con-
traindre à . atterrir jeudi dernier, les avia-
teurs se tiennent depuis hier soir à proxi-
mité de l'aérodrome.
L'approvisionnement en es'sence -ït- en vi-
vres est effectué par deux avions. Do nuis
le début du raid, le Question-Mark a pu
embarquer de cette façon 14 tonnes d'es-
sence, d'huile, de vivres, de boissons et da
journaux. Voici comment on procède à
l'opération : L'avion chargé du l'&vik¡lh,
ment.se tient 11, une dizaine de n Viroh au-dessus du .Question-Mark. ». <
d'essence et d'huile se fait au moyen d'nu
tuyau en caoutchouc pouvant déb er
335 litres de carburant à la minute. Les
vivres et les paquets sont passés à l'd.d"
d'une corde.
Le 21e ravitaillement, effectué depuis
mardi dernier, jour du départ, s'est déroulé
hier après-midi. Le major Spatz, eomman
dant le Question-Mark, a fait savoir que
tout allait pour le mieux.
L'équipage a eu. hier, un menu choisi :
poulet rôti, des œufs au jambon, des toasts
avec du café chaud. Les aviateurs coulent
des jours heureux dans le cockpit ".c.
l'avion. Les trois couchettes sont conforta-
bles. Et les distractions ne manquent pas :
lecture des dernières nouvelles et de" llHt.
gazines, musique par T.S.F. et par pb 011 '-,
graphes. L'éQuipage se chauffe avec un
poêle électrique.
M. Dwight F. Davis, sous-secrétaii" de
la Guerre, a fait parv-enir il, l'éouip o f»
message suivant : « Mes félicitations,
enthousiasmé et aussi heureux qu'on ,eut
l'être. »
124 heures de vol
Los Angeles, 6 janvier. — Ce matin. %
11 h. 24 (heure du Pacifique), le Ç!tM't'''-t
Mark avait atteint les 124 heure: de tri
(5 jours et 4 heure's). 1 -
La faiblesse des moteurs
Los Angeles. 6 janvier. — Il spr bL- (ju
le vol du Question-Mark ne puisse c "r '
encore, bien longtemps car l'équ
signalé d'abord que les moteurs a\ s
ratés, ensuite qu'ils commençaient
de puissance.
Les aviateurs prendxo-nt^leur-s p,
pour, si cela est nécessaire, atte' .
la nuit.
DlsottS. : • ■ ■
1° Que le record de durée dans l-.-^aira
appartenait, depuis 1923, avec 118 h. 11 n:;.,
ail dirigeable D:a:tH!.tde, par., son
nord-a.fricsm;
2° Que « Question Mark » veut dire vCî
français': « Point d'interrogation v. ■ B-..
trait-il ou ne battrait-il pas les record»..,
point d'interrogation. C.Q.F.D.
Allô ! Allô !
ICI, n sait que l'œuvre'laborieusement
^ fiée par notre regretté confrère Henri
Bergeron est, aujourd'hui, continuée ga-r
sa femme; les aéra-clubs scolaires et :pos,t,..
scolaire-s c-ontinuent donc de vivre, mai» '
toujours en marge des pouvoirs aéro.uau-
tiques officiels. {
Certains dirigeants ont pense ql'H '
moment était peut-être venu de n
la main sur ces clubs vivants, „
nombreux et de les fusionner av
groupements scolaires .- quasi-ine
de l'Aéro Club et de la Ligue A
tique.
Aucune démarche n'a encore ec-
bliqu-ement faite, mais « on » brur' t
vie d'en faire une... \
1 /|| Verilhac vient de passe.r comm?n-
,.q * de sa conduite intérieure Wev-
mann - à la Carrosserie Vanvooren, d»
Courbevoie. Il aime, pour les voitures Fj." ,
| tes, les carrosseries fermées, etc,
i-p ',aviateur Givon, revenant de î suvo-
drome d'Orly, s'a,rrêta à la. poiic- de ■
Paris et tendit le classique bulletin s ert,,
sans oublier le non moins clà^'-iqu* :
« Pas d'exc,é-dent
Mais le fonctionnaire de l'octroi iifc.
signe au pilote et celui-ci songeait déjh
,à°un excédent d'essence possible dans-
son réservoir, lorsqu'on lui proposa :. -
« Vous n'avez pas de timbre antituber-
culeux?
— Non... Pourquoi?
— Eh bien ! Prenez celui-là. »
Et Givon fit l'acquisition du timbre,
tandis que le conducteur suivant était à
son tour, avec un sourire, sollicité nour
l'achat d'un timbre.
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Directeur-Rédacteur en chef :
Henri DESGRANGE
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Lundi 7 Janvier 1929 •
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LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
L'Education Physique
à l'école
r . i
: L'éducation physique à l'école? Evi- |
'dcamient.. ; (
- On en parle beaucoup, on sie, démené,
nll a'c'it. Des commissions officielles se
?ér.nfssc nt, le. propre des . commissions est
de se réunir. -Et tout cela. finit _par/des
urux, des vœux mirifiques qui resol-
' vent la question. Mais dépassent-ils ]a-
J3s le stade des vœux? Rare! RRre!:
, • i i
t Pourtant, on aurait vu cette fois les
! cornes du taureau. On aurait vu 1 obsta-
cle: le.s programmes, ces longs, lourds ,
diffus, encyclopédiques programmes . qlU
éloigneraient de la vie réelle, n étaient
iel fort des professeurs, leur souci et leur
û géniosité. - ' I
î \ilon-s-v ■ donc. Arc-boutons-nous „eu
cl antohs, pour enfoncer l 'obstaele, tous,
I d'un même élan, chantons en chœur
t cette vieille mélopée qui scande 1 effort
Il Allons-y. Diantre! Cela résiste: C est
? une vieille citadelle sur laquelle se sont
émbûssèes. bien des choses et usés bien
: des courages. N'importe!
Que de professeurs, que de maîtres -
sont avec vous pourtant ! Vous _ n en
l soupçonnez point le nombre. Le divorce
I eJi^e -d'ësprit et le muscle date un peu ■
lans notre France sportive. N'est-ce point '
' la gent universitaire, les étudiants qui
donnèrent le branle, il y a quelque trente
; ans et plus? Et. parmi ceux-là, combien
i aujourd'hui ont conquis la: chaire d'où
ï leur tombaient alors les vénérables paro-
- les magistrales? Aussi, cette réforme se-
' rait-elle bien accueillie un peu partout,
> et les jeunes, les initiés du rite sportif,
1 déchargeraient avec joie les plus anciens
' de ces nouveaux devoirs.
i Mais, mais je supplie qu'on ^y _ réflé.
' chisse. Il faut rendre la chose réalisable.
Pour donner du temps : allégeons les
programmes. Mais après.
-; Ce temps conquis, il faudra l 'em-
ployer, Où? Et je pose nettement la
' question pour l'enseignement primaire.
D ans les cours exiguës des écoles ur-
' baines, • entre de grands bâtiments où
II r à peine se renouvelle, où le soleil
| jette un timide regard et se détourne dé-
f. goûté? .
I. Dans les cours de nos écoles rurales?
! Il y a beau'temps que les ébats quotidiens
; ont tamisé la terre. De telle sorte qu il
n'est, d'autre alternative que la boue ou
la poussière. La leçon de culture physi-
que, là. dedans ? Allons > donc! Elle est
aussi leçon d'hygiène et rythme respira-
toire,'!'." n'est-ce pas?
-, Il faut un terrain -spécial,un stade ga-
i zonné avec.partie couverte, pour- les jours
[ de pluie. N'iMt!iLllon,i) pas un nouveau
i*. plus nuisible que le .. système
? inexistant actuel.^11 faut ;ce . qu il, faut ou
| -il ne faut, rien.
A la campagne, la place n-e manque
pas, mais peut-être la volonté ou la con-
viction des edilites. « De nouveaux, frais,
: de nouveaux ennuis ! vont-elles dire.
1
! Centimes additionnels ! Augmentations
' d'impôts! Toute la lyre! » Et de récrimi-
■ r ner. « La marmaille ! Elle s'élèv'e bien
i toute seule en courant dans les champs
1 et en grimpant aux-arbres pour dénicher
| les oiselets. Comment faisions-nous donc
; autrefois? » Evidemment!...
; Dans les villes,, autre question, autre
. problème. Les ressources, on les possède
- généralement. Mais la place, l'espace,
aux prix du mètre car-ré! Vous voyez
d 101. Et pourtant, le système ne serait
pas mauvais qui consisterait à isoler l'é-
cole dans le quartier, à mettre entre elle
et les, bruits harassants de la ville, une
zone neutre. D'autant plus que cette
zone neutre peut entrer dans un program-
me d'urbanisme qui a quelque qualité.
C.a'terrain de Jeux, ne peut-il être aussi
î jardin, jardin public aux heures d'inter-
classe, le soir, la jeudi, le dimanche? Il
serait le poumon du quartier.
IAh! Ce n'est pas une petite affaire!
Se . greffe même ' une . question de loge-
ment: puisqu'on devrait abattre, il fau-
drait rebâtir. 'Mais aujourd'hui, 1013 moin-
dre problème a des répercussions infinies
• des complications insoupçonnées Il l'ori-
■ gine. Là n'est pas la question. Elle 'e'st
' dans l'utilit-é, dans la nécessité de la ré-
forme. - -
h Tout ce qui est utile, tout ce. qui est
: . nécessaire et possible et les hommes le
> réaliseront un jour. Pourquoi ne point
' commencer tout de suite? .
Gilbert SORE.
NATATION
Padou quitterait Tourcoing
pour venir à Paris
► f international Padou, champion olympi-
que 1924, capitaine de l'équipe de France,
| que toutes les compétences reconnaissent
pi pomme le meilleur joueur du monde, quitte-
rait Tourcoing. Padou, boucher en gros,
| jurait acheté une charge de mandataire aux
f -Galles de Paris et loué un appartement
rue Etienne-Marcel..
Le départ de Padou serait une grosse perte
* . pour les Enfants de Neptune de Tourcoing,
car, dà«>rès les règlements (art. 222), il ne
l nOU,..)',üt plus nager en compétition pour ce
?'■■ -A n'1di;Üant plus le comité régional du
, r.ora. I .ideu - nagerait-il à Paris, et où ?
LES SPORTS D'HIVER
L'Amérique réclame
le Championnat du monde
de patinage artistique
f-e Cf /o,., o Tribune annonce que la Fé-
l,>'< Américaine de Patinage a demandé
!j ition Internationale que l'orga-
iG3i_ du championnat de patinage artis-
lui soit confiée en 1930. La Fédération
Ai < i, offre 3.000 dollars pour les frais
l° »"»f< v» (les concurrents européens.
e'-T- ongrès qui se tiendra à Oslo, en
W.il ,) ppartiendra de prendre une dé-
- iéuiet de la proposition américaine.
On annonce que...
à\ ^ 'é-prenye pédestre de grand .fond Los l
Anqeles-hew-York sera réorganisée, cette
année, par l'imprésario C.,C. Yi/le. Le dé-
Part en sera donné, le 3/ mars, à Los An-
fleles. 60.000 dollars sont attribués ' dit-on,
comme prix à cette èvre-uve,
DEMAIN, AU CIRQUE DE PARIS
CHAMPIONNAT DE FRANCE
DES POIDS MOYENS
Attention Laftineur!...
Evidemment. les.1 avis sur l'issue du
match' Laffineur-Matcel Thil sont des plus
partagés; mais n'empêche que le dernier
nommé montera demain dans le ring avec,
ide son côté, la plus grande majorité des
pronostics; ? ' "
'Comment, d'ailleurs, en serait-il autre-
ment -
Pour avoir, .depuis des mois et des mois,
descendu .comme à l'envi tous les adver-
saires-qui-se risauèrent à le rencontrer, no-
tre; champion de France s'est, acquis une
réputation d'invincibilité extraordinaire: ses
adversaires éventuels le considèrent avec
respect et'admiration, voire même avec une
sainte terreur, et bien rares sont ceux qui
acceptent désormais un choc qui, pour eux,
aurait les plus grandes chances .d'avoir les
plus désastreuses conséquences.
Laffineur, pourtant, a voulu risquer ■ sa
chance...' ' ' -
Mais de quelle façon considère-t-il la ba-
taille qu'il va livrer ? Imagine-t-il, en son
for intérieur, que la puissance de knock-out
de Marcel Thil n'est peut-être pas aussi
considérable qu'on se plaît ordinairement à
le reconnaître? Pense-t-il, au contraire,
que, malgré les énormes s qualités de son
adversaire de demain, il en possède, lui,
qui lui permettront, non seulement de ré-
(Taitard.)
M-AUCEL THÎti
sister, mais encore peut-être de vaincre ?
On ne sait..
Mais, quelles que soient les pensées qui
gravitent dans le cerveau de notre homme,
on ne peut que conclure d'une façon : c'est
qti'-en, face de Thil c le démolisseur Il, il
va courir de très graves da.npers...
w .Aussi, s'il noùs était permis de; lui dtjm
ner un conseil, nous lui dirions bien fran-
chement :
; «' Attention Laffineur ! Certes, vous avez,
demain, votre chance; mais ne montez pas
dans le ring avec une trop sérieuse con-
fiance. Vous avez vos chances, mais la ba-
taille sera très dure 1 Cela, il faut que vous
le sachiez et que vous jugiez les choses à
leur exacte valeur... Car c'est -une grande
date de votre vie que le calendrier mar-
quera demain matin... »
(Voir la suite en rubrique Boxe.) :
FANTAISIE
LA CORDE
La corde joue dans la vie sportive un
rôle de premier plan. On peut même dire
qu'elle tient le bon bout...
C'est entre les cordcs du ring que s'ex-
pliquent res, boxeurs, et les cordes déli-
mitent la piste sur laquelle est autorisé
à. galoper celui des pugilistes qui prend la
punition (qu'on appelle aussi parfois : la
pâtie); bien heureux, quand il ne pique
pas entre elles la tête la première pour
atterrir brutalement parmi les.: plastrons
blancs et les épaules nues...
Cette manière toute personnelle d'user
des cordes ne suffit point à la plupart des
boxeurs: ceux-ci n'hésitent, point, en outre,
à employer toutes les ficelles dit ring...
Automobilistes, cyclistes et coureurs Q.
pied ont le devoir de tourner à la corde.
Mais on n'a jamais vu l'un d'eux subtiliser
cette corde pour obéir aux objurgations de
son manager : « Prends la corde 1 »
Sous sa forme la plus .ordirîaire, la corde
est un agrès pour les gymnastes et un utile
engin de culture physique pour les jeunes
athlètes : c'est ce qui explique qu'il y ait
chez ces derniers bon nombre de petits sau-
teurs......
Le crossma?t pauvre emploie, des espa-
drilles à semelle de corde ; il laisse le
caoutchouc aux cambrioleurs riches.
Battu, le tennisman accuse l'insuff'isanu
tension des cordes de sa 'raquette — ce qui
a pour conséquence inévitable de faire im.
médiatement se boyauter lesdites cordes.
C'est de corde que sont faits les filets
des tennismen (en travers du cours ) et
ceux des tenniswomen (sur la tête), ainsi
que les paniers percés des basketteurs ;
c'est la corde poissée qui mouchète les fleu-
rets et les épées des escrimeurs... ■ <
Etc., etc...
Et quand, fatigué, lassé, usé jusqu'à
la corde, le sportsman ne pourra plus' pra-
tiquer,, quand l'inactivité commencera à
lui peser, il lui restera la ressource d'ern-
ployer un dernier bout de corde... à 'le
vendre.. '
... Ça lui portera bonheur 1...
LE RUGBY OFFICIEL
Le Championnat de France
a débuté hier
par des scores étroits et...
une surprise
Le Stade Français battu par Béziers
Résultats d'Excellence
POULE A
Pau b. P.C. Lyon......;.. 12—4
Albi C.-A. Périaueux remis
. POULE B
Av, Bay. b. T.O.E.C ^
Quillan-Grenoble remue
-POULE C ;
Bagnères-Stade Toulousam remis
Stade BordeLais-A. Permsnan 'O-lJ
POULE D
Pamier-s-Toulon •••• r®.mlf
Cognac b. ® r
-POULE E' *
s'ai,ll't-Girons-C,A, Béglaia r?,mlo
A..s. Biterroise b. Stade Français...... t>—^
POULE F
Montferrand-Lourdes reIDlS'3---4'J
U.S. Perpignan b. Montauban '«> u
.. POULE G-
U.S. Dacquoise b. Narbonne
Limogea b. Villeneuve « &~~~v
POULE H ......
Lézignan b. Mazarnet "
Ta,rbes-Agen ......................... O—V
En Honneur
A.S. Soustonnaise b. S.C. Vierzon... 12 o
U.A.I. b. Mauléon < •••/ '
St. Hendaya.is b. S.C. Nazairiem ......
St. Dijonnais b. U.S. Thuir ■ q
U.S. Bergerac b. Guian-Mestras.v.... 3 nu
. *
l 1 Sept matches remis en Excellence autant
en Honneur par cette iournée glaciale, des
scores étroits, un seul moins étriqué que les
autres. celui obtenu par les champions de
France à Lyon. enfÍn une nette surprise : l'a
défaite des champions de Paris par les Bi-
t'errais de-Boiisqueû.. • • -ni-,
A tout seigneur tout honneur, les Palois
après une mi-temps assez j terne fié retrou-
vèrent eux-mêmes pour enlever la . décision
devant l'excellent club lyonnais en présence
d'une assistance-record. ■
L'Aviron Bayonnais ne put rien en lignes
arrières. ces, dernières en mauvaise forme ;
il ioua avec ses-seuls avants qui dominèrent
nettement en mêlée et lui assurèrent la vic-
toire sur le T.O.Ii::,\ Quelques avan.ts bas-
anes paraissent dignes d'être examines pour
la sélection : Toulet et Liet notamment,
La Générale a longtemps tenu tête a
Cognac qui domina en ayants tandis que. les
arrières parisiens qui semblaient supérieure
n'étaient pas surffisammen¡¡ servis ; et les
Charentais l'emportèrent tout sur la fin par
un rush d'avants conduit par Triviaux.
Béziers. lui aussi, a dominé en avants et
c'est grâce à eux qu 'il ,a battu nettement
le Stade Français qui ne put i a mais Lancer
utilement ses arrières. Là aussi l'infanterie
a enlevé la décision. Cette défaite constitue 1 ■
La grosse surprise de la tournée. le cham-
pion. de Paris paraissant, sur le papier, de-
voir battre. nettement un des derniers du
Languedoc. Mais entre les pronost-ic-3^ et la
! réalité s'intercale la volonté d une équipe
i qui voulut gagner,1 et la 'méthode d une
ligne d'avants qui consacre à la tradition.
Les T-arb-ais ne purent venir à bout des
tenais, plus lourds en avants et -tre^ en-
treprenants. Mais- pour les ; dilettanti, le
conflit était à . côté, dans le double . duel
Camicas-Sourbier au talonnage, Piqueinal-
Guiral a l'arrière, et, si l'on en croit les
correspondants, les deux .spécialistes .- tar-
bain parurent l'enlever nettement..
En .face des Perpignanais, les . Montal-
i banais -se détendirent superbement, et. l'ar-
rière, Navuans, fit merveille ; niai,-,, les Ga,
talans, P l\ls l.eiitrepren,a.nis, enlevèrent la
décision, grâce à la puissance et à 1 ardeur
de leurs avants. Le Stade Bordelais ne put.
desserrer l'étreinte des, fougueux avants
■ des Arlequins Perpignanais. au. cours d'un
match pauvre en belles envolées.
Dax, après avoir tenu en échec la gourde
ligne d'avants narbonnaise, réussit à mar-
quer un fort bel es'sai et mérita amplement
la victoire..
Soulignons le beau - succès des Limou-
sins à Villeneuve.
(Voir les détails en rubrique Rugby)
(Meurisse)
. Le match Stade Français-A,S. Biterroise
. Sur touche faite par 'Daudignm (à droite), Âimiart et Majérus tentent de' partir
0
LE FOOTBALL NATIONAL
Pas de grosses surprises
pour les 32es de finale de
LA COUPE DE FRANCE
Sur des terrains durcis par la gelée
les meilleurs techniciens ont triomphé.
Les résultats
(Meurisse)
Les matches de Coupe de France à Paris (Meurisse)
A gauche , : Le match -Raci,ng a.F.-Drapeau de Fougères. Berthelot, le gardien de but du Drapeau de 1- • Fougères, dégage d'un
. coup de poing. — A droite : Le match Tourcoing contre C.A.S.G. Leblond, le gardien de but de l'U.S.- Tourcoing,
. ■ 1 - 1.1 -- arrête une balle. bottée faiblement par Emmanuélidès.
Olympique Lillois b. C.O. Billancourt 3—1
Excels. ,Toureoin!z h. R.C. Strasbourg 1--0
RC, Arras b." U."S. Qu 'éviliy l-Ü
U.R. Dunkerque-Malo b. U.S. Suisse, 2-1..
Stade Roubaisien b. Stade Havrais... 1—0
F.C. Rouen b. Iris C. Lillois 2-1
Havre A. Club b. A.F. Garenne C.... 3—0
R.C. Roubaix b. Petite-Rosselle 3-0
C.A. Messin b. F.C. Dieppe............' 2-0
F.C. .St-Louis b,. A.S: Valentignev... ,2-0
U.S. 'Boulogne b. F.C. Bischwiller... 3—1
k.S; Strasbourg, b. S.C. Rémois...... 2-0
Stade-.Français b. A.S. Audincourt... 6—1
U.S. Belfort b. S.O::. Aies .-. 1-0
S.O. Montpellier b/'Annémasse 5—2
C:A. Paris' b. S." Quimpérois G-,O
C.B., J..Bouin Angers b. S. Montois. 2—0
Stade Rennais b. V.C. Vannetais...... 3—-2
S.C. Nîmes b. Deportivo -'Bordeaux... 1—0
Stade Bordelais b: O.G.C. Nice.1 7-2
S.C. Bastidienne b. Salins-Giraud...
A.S.- Cannes b.' G.C. Grasse 7-'()
F.C. Sète.b. U.S. Persan-Beaumont, 5-1
Stade Raphaélois b. E.S. Juvisy...... 4—0
Racing C.F. b. Drape'a.u Fougères.... 1-0
S.O., Est b. U.S. Servannaise..... 2—1
Red -Star Olvmp: b. Cberbourg......... 4—0
Club Français b. A.C. Arles 3—0
Amiens A. Club b. Englnen... 4' 1
F.C.. MuIhouao b. U.S. Véisinet......... 4—1
C.A.S. Généraux et U.S. TawcoinK.... 9.—3
U.S. • Ca'zè'r'ès''''et''"Paym!|iT,Mà'riierilé:-:. remis:-
x
Ainsi qu'on, peut s'en rendre compte par
la liste .d0S réi5ultats, la'iournée de Coupe
de France d'hier n'a pas donné lieu à d'im-
portantes surprises; Tout au plus peut-on
marquer ouelque e.tonnement de l'élimina-
tion de l'A.S. V,,alentiLnev ..par Saint-Louis
et .du Stade Havrais par Je Stade Roubai-
sien.. -■ ; ■ • ■ ' - -
Les clubs de. la Promotion parisienne Qui
effectuaient de lointains déplacements fu-
rent nettement battus r-uisque Persan-Beau-
rnont dut s'incliner devant Sète par 5 buts
à 1 et que Juvisy succomba par 4 à 0 con-
tre Saint-Raphaël. Mais le C.O. BiJlancom-t
ISe comporta très bien à, Lille. n'était dé-
fait que car 3 buts contre 1 et le C.A. En-
ghien-Ermont etl'U's. Vésinet firent figure
honorable devant Amiens et Mulhouse qui.
malgré leur valeur durent s'emplover à fond
nour vaincre respectivement par 4 à 1 et
3 à .1. - ' ' -
Ije S.O. Est élimina l'U.S. Servannaise
de justesse,* mais eut l'avantage de voir
l'effectif. de-son •.adversaire réduit à dix
loueurs après neuf minutes de jeu.
Les, grandes é{JuipP8 parisiennes se quali-
- fièrent toutes, sauf le C.A.S.G. ne put
faire mieux que match nul ' avec l'U.S.
Tourcoing. ' Ce match nul est le seul de ],a
journée. Les deux clubs rejoueront diman-
che à Tourcoing...
Jeudi aura .lieu le tirage au sort des 16es
de finale, .:. ■ . -
(Voir les détails en rubrique Football.)
BOXE
Tex Rickard
le grand promoter yankee
est mort
Trois opérations n'ont pu le sauver
Miami (Floride), 6 janvier. — Tex Ri-
ckard, dont nous avions annoncé la mala-
die, a. succombé ce matin, à. 8 heures, des
suites d'une appendicite gangreneuse.
Liés praticiens qui soignèrent le fameux
promoter .américajn tentèrent l'impossible
1 TEX .RICKARD ' >
pour. le sauver; •; mais le mal avait ; déjà
accompli son' Livre néfaste et trois inter-
ventions de la science demeurèrent inutiles.
Le grand organisateur qu'était Tex Ri-
ckard laissera t'ne trace lumineuse dans
l'histoire du pngilisme. On sait qu'il faisait
autorité en la matière. Ses classements, no-
.tamment, ,des meilleurs boxeurs momîia,ux
dénotaient une connàissance approfondie
des choses du rng.. En effet, nul, mieux
que lui, ne savait reconnaître la valeur
exacte d'un escrimeur du-poing.-
Le nom du disparu restera intimement
lié à tous les mstehes de réelle importance,
'qui furent disputés, aux Etats-Unis, au
cours de ces dernières années. Mais sa réou-
tation fut surtout consacrée par le xn;%.-h
Jack Demp.sey-Georges Carpentier.
Cet event sportif passionna les )foules des
,à, 'ux côtés de l'Atlantique. Jamais promo-
ter — du moins pour le moment — ne pour-
rait 'organiser une rencontre aussi sensa-
tionnelle que celle qui s'acheva par la dé-
faite du - champion de France..
Le génial « matchmaker » nourrissait
encore de vastes projets lorsque la mort ..est
venue interrompre sa brillante carrière.
HIER, AU VEL' D'HIV'
FAUCHEUX et JAEGER
ravissent à Michard et à Mœller
leur litre de Champion d'Hiver
Malchance de Schilles. — Courses ternes
de Mœller et de Krewer
Je serais curieux de savoir si les quelque
huit mille spectateurs qui assistèrent hier
à la seconde édition des Critériums d'Hiver
ne sortirent pas du vélodrome avec l'impres-
sion Que les coureurs traversent actuelle-
ment une période de lassitude... Personnel-
i lemer-t. il m'a semblé Que la majeure par-
tie dès concurrents se ressent des nombreu-
ses com-pél itions qu'elle a eues à disputer j
".es temps derniers en Behriaue. en Allema-' '
s'ne.. en Suisse, en Italie et à Paris- et le
ne sais pitls où encore...;
On ne peut impunément s'aligner .en noc-
'urne, à Bâle puis venir lutter le lendemain
anrès-midi sur la piste de la rue Nélaton
.¡, vee 13, perspective de sauter sans souffler
lesquelles villes attendent oresaue votre ar-
rivée nour commencer à faire se dérouler
leur réunion cycliste.
C'est pourtant là le régime que s'imposè-
rent nos champions durant cette période de
fêtes : mais les forces humaines ont des
limites et il fait mauvais « bouffer » tani;
■fe kilomètres et de courses en si peu de
femipfi. -
Si bien .que nous enregistrons uns fatiaue
certaine chez nos professionnel K interna-
r,ibn,i ^"onpnnters '."far exeMpleT np'usj" *
■loniièrè-nt des matches à deux dont les der-
niers tours furent abattus dans un ternb-s
. iue peuvent' se permettre les amateurs et
ndépendants; Ils sont nombreux parmi ces
,ienl!er,f; ceux, aui bouclent leurs 250 der-
niers mètres en 16 s. 4/5 et même 16 s. 2/5.
oui constitua la meilleure performance de
la iournée réussie par Faucheux !...
Bref, de telles, vitesses suffirent au cham-
oion de France pour s'emparer du titre que
Michard avait remporté l'an dernier... Il
ae faut pas être pius royaliste que le roi...
Faucheux gagna après avoir battu ses
trois adversaires - ouoiq'ue je suis bien près
-Je. penser que les juges à l'arrivée eurent
tort de déclarer Schilles vaincu dans le
deuxième mater..
Le public et la totalité des journalistes
virent- Schilles résister à l'attaque de Fau-
oneux et l'emporter par une bonne demi-
roue Mais il ne faut pas oublier qu'il est
difficile de bien luger une arrivée « serrée Il
si on n'est p-as dans l'axe de la ligne rouge
on ue tient le « préposé au-verdict n... On
ne peut donc assurer qu'une chose : Schil-
les marchait très bien, hier, et-c'est dom-
mage qu'il eut .en outre la malchance de
sentir 80n pédalier « se débiner » au mo-
ment où il produisait son effort Dour essayer
d'attaquer Mic:liard aui venait de. le sauter. J
Le pauvre Maurice effectua trois cabrioles
capables de laisser un homme sur le car-
reau mais dont il se tira avec une cheville
iu'xée !.. Seulement, du même coup. ii se
trouva nors course...-
Fauoneux. qui avait déi'a réglé Matheron.
réussit alors à passer devant le DoLeau --vant
Michard au'il' dépouilla du titre de cham-
pion d'hiver.
Michard. comme il fallait e'v attendre.
domina Matneron..
Ce dernier n'est pas encore au niveau de
nos deux grands champions et on ne put le
juger nar rapport à Schiiles au'il no ren-
contra pas. , . -
En somme. Lucien Michard défendit avec
brio le trophée dont il s'était rendu acqué-
reur l'an dernier : mais on ne peut en, dire
malheureusement autant d'Erich Moeller.
L'Allemand ne parvint pas même a so
qualifier pour la finale ! Torriceili lui barra
ie chemin de la seconde place en prévenant
toutes ses attaques.
Mœller n'est pas lui-même en ce moment.
Il ne valait point la moitié de ses qualités
réelles!... Ça m'étonne que Desmarets ne
. lui ait pas proposé la réduction de son ca- .
chet dans des proportions analogues...
Dans la seconde série, il fut difficile de
s'expliquer la. conduite de Paul Rrewer et
le public ne la comprit pas du tout.
Parti en troisième position derrière Char-
îie Jaeger et Adelin Benoît, le staver teuton
aurait dû chercher — en bonne logique — à
ravir à l'Américain la, seconde place quali- i
ficative. Il n'en fit rien etL se contenta d'at-
'tendre Benoit pour le faire lutter.
Quand on sait le démarrage fantastique
que" possède Krewer. on s'imagine ce. que
ie brave Belge put endurer... Krewer à cha-
que attaque lui filait sous le « pif » de
façon écœurante...
CVo:r la, suite en rubrique : Cyclisme.)
(Meurisse)
, Le Critérium d'Hiver National de vitesse
1 1. i\ . @ Le départ de-la finale. De gauche à droite : Faucheux et Michard
CYCLISME
La 14e course des
Six Jours de Bruxelles
est gagnée par l'équipe
GORIS-HAESENDON.KK
La quatrième édition- des annuels Six
Jours de Bruxelles s'est terminée hier soir,
à 2Û heures, au milieu d'une très grosse
affluence. Dans l'ensemble, le succès de- ]
l'épreuve paraît avoir été très grand et on i
affirmait hier soir que le record de recettes
pour Bruxelles avait été battu. Dix équipes
ont terminé, toutes de nationalité belge;
les seuls étrangers à la Belgique, nos com-
patriotes Blanc-Garin et Ch. Pélissier et les
Hollandais Ramscaert.et Debruyckère ayant
abandonné. * . ;
Le classement
1. GORIS-HAEZENDONCKX,. 192 pts,
couvrant 3.349 km. 350., '
2. (à 1 'tour) Desmedt-Deneef, 749 pts;
3. Standaert' frères, 357 points.
4. (à 2 tours) H. Aerts-Muller, '617 pts.
5. (à 3 tours) Wa-uters-Vermandel, 406
points; 6: Verhaegen Verschueren, 246 pts.
7. (à 4 tours) Duvivier-Casterman, 517
points; 8. Delbecque-Decorte, 349 points;
9. Seynave-Bosmans, 90 points.
10. (à 8 tours) Charlet-Sonnet, 86 points.
(Voir les détails en rubrique Cyclisme.)
(Meurisse)
Le raid hippique féminin Paris-Cannes
Mlle Lenoir se délasse en faisant
un peu de footing '
L'INTREPIDE TOURISTE DE L'AIR
Lady Bailey
est de retour à Paris
Elle n'a pu voir le Bourget
et a atterri à Villaccublay
Repartie hier matin de l'aérodrome de
Mérigna&f de Bordeaux, à 11 heures du
matin, lady Bailey, de retour du Cap par le
chemin aérien africain, via Congo, Tchad,
Niger, Sénégal. Mauritanie, Maroc et Es-
pagne, pensait pouvoir rentrer à Londres le
soir même, après une courte escale- au
Bourget.
Mais un fort vent nord-est retarda sa
marche et ce n'est qu'à 15 h. 30 qu'elle
atteignit la région parisienne, après être
passée par Tours. _
On l'attendait avec une certaine fébrilité
a-u Bourget et' l'on craignait qu'il lui fût
survenu une panne quand, par un coup de
téléphone, elle rassura elle-même ses sup-
porters. Lady Ba-iley, qui n avait qu une
carte de Paris-Sud, 'sur laquelle l'aéroport
du Bourget ne pouvait pas être indiqué, et
pour cause, était partie à la recherche de ce
Bourget et. ne l'ayant' pas découvert dans
la brume légère qui flottait au-dessus de
Paris, elle se posa à Villacoublay.
Une voiture la déposa à Paris. Lady Bai-
ley, très fatiguée, s'excusa de ne pouvoir
recevoir les nombreux solliciteurs accourus
et, elle prit immédiatement du. repos.
Elle repartira ce matin de Villaconblay,
fera une courte escale au Bourget pourrie
ravitaillement et s'envolera pour la dernière
étape de son .circuit de 30.000 kilomètres.
ATHLETISME
SÉRA MARTIN
contre le record du monde
des 500 mètres
Il fera sa tentative à Nice, le 31 mars
Séra MartÍn. - recordman du monde des
800 mètres, a décidé de ne pas rester long-
temps inactif pendant la « morte saison
athlétique ». Un record du monde le tente
depuis longtemps : celui des 500 mètres
que détient son grand rival, 1 Allemand Otto
Peltzer, avec 1 m. 3 s. 3/5. 1
Le record de France de cette distance
appartient toujours à Delv.art avec 1 m. 6 s.
mais Séra fit mieux à diverses reprises
— ï "m. 4 s." — et si ces performances ne
furent pas homologuées c'est qu'il était
alors suspendu par la F.F.A.
On connaît les possibilités de' Séra, Mar-
tin, personne mieux que lui n'est- actuelle-
ment qualifié pour abaisser ce record. Il
fera sa, tentative le 31 mars proclia' il, a
Nice au cours d'une réunion qu'organisent
le Gymnase Club de Nice et l'Olympique
d'Antibes.
AERONAUTIQUE
La ronde de l'avion
"Question-Mark "
détenteur
de tous les records de durée
Les 119 heures sont atteintes
Los Angelcs, 6 janvier. — Ce matin, à
6 h. 27, heure locale, le monoplan militaire
américain trimoteur Question-Mark, pour-
suivant sa ronde au-dessus de Los- Angeles,
accomplissait sa 119e heure de vol sans 'ar-
rêt. Il battait ainsi tous les records aériens
de. durée, que ce soit par avion ou par diri-
geable, que ce soit également avec ou sans
ravitaillement aérien.
Comme ils l'ont déclaré au départ, les
aviateurs ne veulent atterrir que lorsque les
moteurs s'arrêteront et les spécialistes de
ces moteurs affirment qu'ils peuvent fonc-
tionner sans revision pendant 300 heures a,v,"
moins.
Les prévisions météorologiques sont ex-
cellentes. Cependant, craignant un reioiiS"
offensif du brouillard, qui faillit les con-
traindre à . atterrir jeudi dernier, les avia-
teurs se tiennent depuis hier soir à proxi-
mité de l'aérodrome.
L'approvisionnement en es'sence -ït- en vi-
vres est effectué par deux avions. Do nuis
le début du raid, le Question-Mark a pu
embarquer de cette façon 14 tonnes d'es-
sence, d'huile, de vivres, de boissons et da
journaux. Voici comment on procède à
l'opération : L'avion chargé du l'&vik¡lh,
ment.se tient 11, une dizaine de n
d'essence et d'huile se fait au moyen d'nu
tuyau en caoutchouc pouvant déb er
335 litres de carburant à la minute. Les
vivres et les paquets sont passés à l'd.d"
d'une corde.
Le 21e ravitaillement, effectué depuis
mardi dernier, jour du départ, s'est déroulé
hier après-midi. Le major Spatz, eomman
dant le Question-Mark, a fait savoir que
tout allait pour le mieux.
L'équipage a eu. hier, un menu choisi :
poulet rôti, des œufs au jambon, des toasts
avec du café chaud. Les aviateurs coulent
des jours heureux dans le cockpit ".c.
l'avion. Les trois couchettes sont conforta-
bles. Et les distractions ne manquent pas :
lecture des dernières nouvelles et de" llHt.
gazines, musique par T.S.F. et par pb 011 '-,
graphes. L'éQuipage se chauffe avec un
poêle électrique.
M. Dwight F. Davis, sous-secrétaii" de
la Guerre, a fait parv-enir il, l'éouip o f»
message suivant : « Mes félicitations,
enthousiasmé et aussi heureux qu'on ,eut
l'être. »
124 heures de vol
Los Angeles, 6 janvier. — Ce matin. %
11 h. 24 (heure du Pacifique), le Ç!tM't'''-t
Mark avait atteint les 124 heure: de tri
(5 jours et 4 heure's). 1 -
La faiblesse des moteurs
Los Angeles. 6 janvier. — Il spr bL- (ju
le vol du Question-Mark ne puisse c "r '
encore, bien longtemps car l'équ
signalé d'abord que les moteurs a\ s
ratés, ensuite qu'ils commençaient
de puissance.
Les aviateurs prendxo-nt^leur-s p,
pour, si cela est nécessaire, atte' .
la nuit.
DlsottS. : • ■ ■
1° Que le record de durée dans l-.-^aira
appartenait, depuis 1923, avec 118 h. 11 n:;.,
ail dirigeable D:a:tH!.tde, par., son
nord-a.fricsm;
2° Que « Question Mark » veut dire vCî
français': « Point d'interrogation v. ■ B-..
trait-il ou ne battrait-il pas les record»..,
point d'interrogation. C.Q.F.D.
Allô ! Allô !
ICI, n sait que l'œuvre'laborieusement
^ fiée par notre regretté confrère Henri
Bergeron est, aujourd'hui, continuée ga-r
sa femme; les aéra-clubs scolaires et :pos,t,..
scolaire-s c-ontinuent donc de vivre, mai» '
toujours en marge des pouvoirs aéro.uau-
tiques officiels. {
Certains dirigeants ont pense ql'H '
moment était peut-être venu de n
la main sur ces clubs vivants, „
nombreux et de les fusionner av
groupements scolaires .- quasi-ine
de l'Aéro Club et de la Ligue A
tique.
Aucune démarche n'a encore ec-
bliqu-ement faite, mais « on » brur' t
vie d'en faire une... \
1 /|| Verilhac vient de passe.r comm?n-
,.q * de sa conduite intérieure Wev-
mann - à la Carrosserie Vanvooren, d»
Courbevoie. Il aime, pour les voitures Fj." ,
| tes, les carrosseries fermées, etc,
i-p ',aviateur Givon, revenant de î suvo-
drome d'Orly, s'a,rrêta à la. poiic- de ■
Paris et tendit le classique bulletin s ert,,
sans oublier le non moins clà^'-iqu* :
« Pas d'exc,é-dent
Mais le fonctionnaire de l'octroi iifc.
signe au pilote et celui-ci songeait déjh
,à°un excédent d'essence possible dans-
son réservoir, lorsqu'on lui proposa :. -
« Vous n'avez pas de timbre antituber-
culeux?
— Non... Pourquoi?
— Eh bien ! Prenez celui-là. »
Et Givon fit l'acquisition du timbre,
tandis que le conducteur suivant était à
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