Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-12-11
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 décembre 1927 11 décembre 1927
Description : 1927/12/11 (A28,N9857). 1927/12/11 (A28,N9857).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4632279r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2017
L'Auto
/•' Rédaction, dministration, Publicité : \'
10, rue du Faubourg-Montmartre, PARIS
r 1 ligne..... PROVEHCE 49-94
V 2' iigrne PR3VENCE 53-82
TÉLÉPHONE J 3' CENTRA!. CENTRA!. 28-1227-68
14' ligne.—.———
F 6' ligna — CENTRAL 28-56
( 6' ligne.., INTER SPECIAL 3-l5
Adresse Télégraphique : Yétauto-Paris
DEUX FILS SPÉCIAUX ( \
Directeur-Rédacteur en chef î :
HENRI DESGRANGE f
AUTOMOBILE AÉRONAUTIOUE GVCLISME BOXE ATHLÉTISME «, TOUS LES SPORTS
~~".1
Le numéro : 25 centimes
BELGIQUE i 3D centimes
28a ANNEE — ^ 9.857 — QUOTIDIEN
Dimanche 11 Décembre 1927
ABONNEMENTS
8 BMte 4 moto / t en
Seine et Seine-et-Oiee....... 21 fr. 42 fr. 80 h.
Départements et Colonies.. 2-2 fr. 43 fr. 62 fr.
Union postale.. 85 fr. 70 fr. 140 fr, ;
étranger Aotrœ paya.... 50 fr 100 fr. 200 fr. -
On t'abonne tant fra.. dans tout les
Bureaux de poste
Compte chèques postaux 1154-58
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
RÉCUPÉRER NOS DÉCHETS
OU MOURIR
"-"T'ai déjà affirmé, ici même, cette opi-
nion que la-foi, la méthode, la volonté,
1 o'utillag& étaient des éléments de la
puissance d'une nation beaucoup plus
efficients que le nombre de ses habitants..
Les preuves qui illustrent et étayent ;
' cette vérité fourmillent dans l 'histo;re. |
Rome n'était qu'une ville : elle a pour- !
tant soumis à. sa loi tout le monde connu .
de son temps,.. L'Angleterre a toujours eu !
une population peu nombreuse; elle a
cependant conquis un immense empire ;
cent mille Anglais gouvernent, aujour-
d'hui encore, trois cents millions d 'Kin.
dous. . i ..
Si la suprématie devait appartenir aux ,
races les - plus prolifiques, il ,y a long-
temps que le monde serait chinois. l e
nombre n'est que l'un des éléments de la
force et la multitude inorganisée n'en est
que l'illusion. " .
Pendant la grande guerre, c- ( est alors
que nous avions avec nous 150 millions
de Russes que nous avons connu la dé-
faite. C'est quand nous n'étions plus^que
.120 menons environ d'Anglais»,
]i-f>ns r>r\ido. Français, contre 150 millions
dAl d AUsii^-IldUgrcïsr^de
Turcs'- er de ■ Bulgares que les Empires ,
Centraux se sont abattus. l','appor, t mili-
taire, dès Américains fut à peu près insi.
gnifiant. La-preuve ? Le chiffre de leurs
pertes : 45.000 hommes au total.
Au suq)Jus, la dénatalité dont nous
nous plaignons n'est pas un phénomène
isolé.: Il ne faut peut-être y voir qu'un
: mouvement de ce merveilleux balancier
' H l'aide duquel la prévoyante nature
assure pacifiquement l'équilibre de la vie
- sur f cette terre. Le pullulement à l infini
ne peut, à. la longue, que déterminer
- d 'effroyables famines et des guerres d'ex-
termination.
Dans cette voie de la moindre produc-
tion humaine, la Suède nous a, depuis
longtemps, devanc&s ; l'Angleterre e-st a
' notre niveau ; l'Allemagne tout près.
Mais, dans ces deux derniers pays, on
meurt moins qu'en France, surtout parmi
les enfants, 'ce qui est une honte pour
nous. La prolifique Italie, elle-même, est
■en baisse. Il faut une / limite a_ tout,
même au nombre des bipèdes qui peu-
plent notre planète terraquée.
D'ailleurs, si nous empêchions nos
nourrissons de mourir, ce qui vaudrait
mieux que d'en recommander ,la fabrica-
tion en sérié; si'nous poursuivions avec
la plus grande sévérit-é faiseurs, faiseuses
d'anges .et'leurs clients, .qui tuent chaque
année plus d'enfants qu'il n'en naît; en
France si. nous pourchassions sans répit
Je, iinalthusiarnsm© dans sa propagande
livresque et. dans 56: production, indus-
' ^-triëlîé arttîe&neèptioiïBelte:*- -iicrns-.aurions -
en France plus U'eufailis - qu il ne sous
-en. faut pour garantir la sécurité de notre
pàys ' et assurer sa prospérité intellec-
tuelle et. matérielle. - .. '/
Mais puisque ni nos gouvernants, ni
nos éducateurs n'ont le courage d 'ent-re.
prendre la lutte salutaire contre ces
. fléaux, nous pourrions peut-être, tout au
moins, conserver et utiliser les élémi-nts
humains qui leur ont échappés. ^
On sait que nous sommes menaces, à
partir de 1934, d'une baisse considérable
de notre contingent militaire. Cette chute
1 de ,nos "effectifs,. dont nos anciens et .fu-
turs ennemis pourraient être tentés de
profiter, sera due à l'effroyable héca-
tombe de la guerre. Qu'on suppute, en
effet, le nombre d'enfants auquel 1 mil-
lion 500.000 hommes dans la force de
l'âge auraient pu donner naissance !
A cela, il n'y a malheureusement rien
a ..faire. Mais, ce. qui est peut-être plus
grave encore, c'est la navrante constata-
tion que nous imposent chaque année
les conseils de révision, en nous révélant
que près de 50 0/0 de nos jeunes gens
sont impropres au service armé. x
'Avant de tant gémir sur la pénurie de
• notre, natalité, ne pourrions-nous réduire
' ce.formida.ble déchet ? Car, si c'est pour
augmenter la multitude des avortons
qu'on fait appel au dévouement des re-
producteurs humains, ce n'est vraiment
pas .la,peinei... , :
Nous résigner à l'impuissance devant
cette œuvre de rénovation à accomplir
serait t contresigner notre propre déca.
dence.-.... x /
Nous avons pourtant le moyen de ré.
cupérer des hommes dans cette jeunesse
affaiblie; de diminuer de plus de la moi-
tié le nombre de ces conscrits que les
conseils de révision rejettent comme ilTI"
propres au service militaire. Ces moyens,
qui ont fait leurs preuves, que tout le
monde connaît aujourd'hui mais, est loin
de pratiquer, s'appellent la culture phy-
siqüe et les sports rationnellement prati-
qués. ' ' - x
C'est très bien d'organiser dans les ré.
. giments des pelotons de malingres et de
les amener à la robustesse. Mais, sans
compter qu'on ne peut incorporer que des
jeunes soldats offrant un minimum de
vigueur, ce serait mieux de les présenter
solides et bien portants devant les méde-
' ■ . . cins militaires.
C'est dès l'école, dès l'enfance, que
l'éducation physique devrait donner sa
puissance régénératrice. Tous nos éduca-
teurs devraient être en état de l'enseigner ■
et tous ceux qui y échapperaient volon-
tairement devraient en subir les consé-
quences. Il faut être sans pitié pour le
malade et. le , chétif volontaire ; il faut
assimiler son cas à celui de la mutilation
> ' volon't-ai're...
-Nous pouvons être aussi _ forts que les
plus nombreux en étant meilleurs qu'eux.
Mais nous n'avons pas les moyens de
1 gaspiller notre, capital, humain. CÓmpen-
ser le, nombre , par la qualité; eq't,, pour
nous, une question de vie ou de mort..
1 > -Est-ce que cette nécessité vitale échap-
perait à ceux qui nous gouvernent ?...
Albert SURIER.
jt'2'tutLT publiera :
demain Lundi 12 /
un article de Marcel BERGER.
Mardi 18 : .
la. nouvelle de R. DIEU DONNE.
Mercredi 14 '
un article de Dominique BRAGA
et £'3Uitor dans tout e la France
en Belgique et en Suisse.
Jeudi l-r> : .....
la nouvelle de P.-A. SGHAYË.
Vendredi 16 . ;
, la fable inédite de FRANC-NOHAIN.
LE FOOTBALL PARISIEN
Deux grands matches
auront lieu aujourd'hui pour
LE CHAMPIONNAT DE PARIS
Red Star Olympique contre S.O. Est
U.S. Suisse contre Club Français
Parmi les quatre
rencontres qui se
disputeront cet -- .
après-midi pour le
Championnat . de
Paris de division)
d'Honneur, deux re-
tiennent particuliè-
rement ' l'attention.
Ce sont celles qui
opposeront, -. d'une
part, le Red Star. Olympique et le Stade
Olympique de l'Est.; au - Stade de Paris, à
Saint-Ouen, et -.d'autre part, rUoiion S.pôr-
tive ,Suisse-et Club Français, au Stade
Suisse à Saint-Mandé..
Le premier de ces deux matcliefi mettra
en - .présence deux méthodes complètement
différentes et oui.'toutes deux. ont, une
valeur propre. , Le Red Star Olympique pra-
En ha.ut : DUFOUR (Club FTança-is).*
En bas : CHANTREL (R.S.Q:F - ..
tique un jeu -plus classique, - Plus. scientifi-
que, plus savant que celai de son- adver-
saire d'aujourd'hui. Mais ; lès joueurs du
S.O. Est sont plus paBitifs," plus réalisa-
teurs que ceux du E.S.O. et leur manière
directe leur a acquis, ,,la .place excellente
qu'Hs occupent présentement.,
Lors du match aller entre les deux équi-
pes, le Stade Olympique .de-l'E&t fut le plus
souvent 'doioiné,' Cependant ce fut lui oui.':
obti.ntj I» victoire par "un but à z serà-t-11 -d^,mêpie»îa\H<ïu^'hiii'»:au-T.Sfcfide -d&
Paris ? KOi1$ ne le croyons.; liae car les
joueurs du Red Star Olympique ont forte-
ment réagi, et - le rema,niernent de leurs
lignes a jusqu'ici donné de, bons" résultats.'
Cependant il n'est pas exagéré de dire que
la lutte sera dure et que 'l'issue du match
est fort incertaine^,.-. ; . ,
"A' l'autre bout de - Pari-s tout près des
frondaisons du bois de Vincennes, l'Union
Sportive -Suisse recevra le « onze » solide et
volontaire du Club ; Français. Animés tops
deux d'un évident désir, de vaincre. l'un
pour garantir sa position. l'autre pour s'é-
carter du danger qui le-menace. les deux
adversaires se dépenseront sans compter
pour obten.ir une victoire précieuse, et les
spectateurs qui se-rendront au Stade Suisse
sont assurés d'assister à une, rencontre ar-
I demment disputée " et. digne - de l'épreuve
! rei-n,,trniiablé- qu'est le Championnat de Pa-
ris 192G-1927. , .. :
Qui l'emportera de l'équipe des-Suisses
parisiens ou de celle des « doyens » au mail-
lot cc rose et noir » qui fut si souvent à
l'honneur? Bien difficile est le pronostic
basé sur la raison, et nous ne serions nulle-
ment surpris qu'un match nul soit la con-
clusion de la rencontre. ,
[Voir les détaits en rubrique Football.!
LES GRANDES EPREUVES
AUTOMOBILES ET MOTOCYCLISTES
Voitures et motocycles escaladent
aujourd'hui la rampe de
GOMETZ-LE-CHATEL
Une belle journée de sport
La saison sportive automobile ne connaît
plus guère de périodes de chômage. Autre-
fois, elle se terminait dans les premiers
jours d'octobre et ne - recommençait guère
qu'en , mars. Elle se, poursuit maintenant,
presque sans interruption, . puisque nous
voici au 11 décembre et qu'aujourd'hui, voi-
tures et motocycles vont-livrer . livrer • bataille au
Père Temps sur la rampe de Gometz-le-
Châtel et ' que, : dans les premiers jours de
janvier, se disputeront le - Rallye Internatio-
nal de Monte-Carlo et les Six Jours d'Hi-
ver, pendant, qu'entre temps,; aura lieu@ un
rallye motocycliste militaire. > .
Ce prolongement de la saison- est-il bon,
est:il" mauvais ? ; Il semble bien/qu'il soit
bon puisque l'Association Moto-Cyclecariste
de France et son .actif président , M. Mauve ?
ont réussi à grouper 65 concurrents pour
leur classique' épreuve de demain. En' tout
cas, il prouve-que le sport automobile et
motocycliste est en pleine période - d'acti-
vité, ce. qui ne peut être que favorable au
développement des-deux industries : auquel
son sort est intimement ; lié. ; ■
Si le temps veut bien être assez clément,
et il semble' que la chose soit possible, 0'11
peut s'attendre. & ce que cette épreuve, qui
comporte" 1 kiloro¿:tre en côte, avec départ
et arri vée arrêtés. - soit " fort ' - intéressante,
grâce. à l'organisation qui ne / peut f être
que bonne ' pùisqu'eUe ^sera- (8.O;suJ'ee' pqr,
11:- Mauve et ses camarades de" r A:M.C:F.,
grâce aussi au nombre et"à*la qualité des
concurrents qui- vont "y prendre part. ■
(Voir la ~ suite en rubrique "Automobile.j
BOXE
Jack Delaney bat Berlenbach
par k.-o.
" • Chicago, ' 10 'dlèémbre." — ' Hier soir, - au -j
Colisée de Chicago, Jack - Delanev a battu 1
Paul Berienbach' paJ::k.-o. au 611 round. !
Celui-ci avait- été' battd en' juillet 1926 aux
points en 15. rounds par Delaney dans un
combat pour le. titre de champion du monde
des poids mi--loui!d-..,- et par-k.-o. en 1924.
Par contre, il. avait battu le Canadien en
.lD25 aux points- en 15 rounds. * ■"
Delaney . se servit surtout ; de, son droit. '
Berlenuaeh. dèsérie de coups très dura 8\1 .coeur.et à l'eso
tomac. qui rébranlèrent fortement. L'avan-
tage de Dc-Ianey s'accentua de plus en plus
et au ()e round,-après avoir éié ' plusieurs
fois à terre-, Berienbach s'écropla pour le
compte définitif.
HIER, AU VEL' D'HIV'
Routis
bat
Alf Brown
aux points
Humery, vainqueur de Pothier
est champion de France poids plume
Le Vél'.d'Hiv'. était envahi hier par tout 1
■le pûblic', des grandes réunions pugilisti- 1
ques. C'était, un peu, l'atmosphère des soi- |
rées de Criqui-Ledoux .et, de Criqui-Brown.
Le -ring, sur lequel convergeaient les
faisceaux des - lampes à,' arc, émergeaient.
petite tache .lumineuse, de l'ombre immense
de là va'ste nef... , .. : -
Aux fauteuils de ring. public seleët, où
Be remarquent - des parsonnaiitbi < du sport,
des lettres et de l'industrie.
Tout , là-iiaut, : les ■ ■populaires ; étaient au
complet avec leurs .la-zzja .-et, aussi leur im-
patience 'des premiers combats. '
La match , Brown-Rou'tis. déçut les sup-
porters -du, --boweur. noir
Brown ne s'est, en 'effet, pas ; réhabilité
Î 'psr Sriihe. -li tir 'fourni-devant Routis un meilleur, combat
que de,,.-ant le Belge.., ^
Routis tic. un combat très .intelligent, tel
qu'il devait' le faire- devant : un:' adversaire
rompu à toutes les; ficelles- du 'ring et . pœ-
sédant, une. droite da.ngefe'usë.
Le match manqua.- parfois d'à netteté. Il
fut trop souvent émaillé d'irré,gulari-tés :
tirades.sur-la.nuque, « tenus », amrocliazer,
poussées, -etc'..., les: plus' nombreuses à .l'ac-
tif de'Brown qui tenta par; tous les moyens
de paralyser l'action de son adversaire.
Routis montra beaucoup de mordant. Son
séjour én Amérique lui a été très profita-
ble. Avec le punch — qn'il n'a malheureux
sentent pas — ce Geràit, îe crois, un £e.s
iIDeillmm3 poids,, plume du monde. '
Il faudrait cependant le voir contre un
adversaire .."moins truqueur que Brown. car
ce dernier 'en "employant- toutes sortes de
« chinoiaeriee " obligea 'Roliii,s à lui .iendré
en "partie, • la,.' monnaie ' de- sa pièce, et cela
gâta quelque.peu le combat. :
Humery . affirma une nette supériorité sur
Pothier. Durant deux rounds, le champion
de '. France .;dés; poids -plume ; qui.: avait
conquis son -titre sur la bascule — ne 'v
faire quoi, que ce' soit d'efficace devant son
challenger, ./y'.
Au dixième, round; ', là face tuméf *iée. la
garde ouverte, un œil boue-lié, Pothie'r aban-
'donina, ' le combat, laissant son trophée aux
mains du jeune nordiste Humerv.
CE QUE FUT LE MATCH
BROWN-ROUTIS
A 22 heures... heure prévue au programmé
pour 16 match Brown-Routis,, les deux ad-
versaires .franchissent les .cordçs.,. -
'•\.C-?eet- d'abord Routiè, vif. ■ et lsouriant,
puis "Broron-qui esquisse, suivant-son ha.
bxtyid.ev cruglq^es pas .4.6 danse... •
M. Dûvefha«j-"de là Fédération suisse-."de
Boxe, arbitrera 'le combat./ .,,;; "
- Le speaker Berretrot -,présente les deux
adversaires au publie. Ovations. Recomman-
dations d'usage aux deux boxeurs, et c'est
le combat....
Alf. Brown attaque, par un gauche en di-
rect. -Routis,. la garde haute, jecherche.le
combat de. près et travaille au corps tout
en se protégeant de la droite de son adver-
saire.. - -
Cette première reprise nous montre un
Brown plus dangereux et différent de celui
que nous vîmes récemment en face de Scil-
lie. • ' . • .
Routis montre un mordant extraordinaire.
Au deuxième round, il se fait donner un
avertissement pour coup bas.' Brown, le bras
gauche tendu, cherche la distance pour sa
droite que r-,outis ne lui. donne pas l'occa-
sion de placer. Brown « encaisse » quelques
André ROUTL8 '
sérieux crochets à la face et au' corps.' Avan-
tage-au .Français.
',-tLes coups de Brown sont nombreux et
r ',,de5, mais'arrivent le. plus souvent dans
la'gants de son adversaire. _ , •
A Au' 'quatrième round, - Brown réussit • une
drioite .à la. face, mais point suffisamment
efheace pour éliranier Routis. -
C'est un véritable combat de fighters amé-
ricajiûs,' avec - toutes --ees, ' petites «. chinoise-
fies' ».' Nombreuses interventions de l'ar-
bitra qui i' ëre " très "énergiquement et avec
a-propps.' "• - . " ... ;
";' Le\ Combat 'est'" très""dur et, enthousiasme
le public. -'"v , '.'"'y- , -î
Trûsr joli 'jeu'de ; jambes 'de Brown. qpi
tourme;" autour de 7 Routis,; cherchant une
mivëi tiire." 'Roulis' fait" incessamment le for-
cing 1et;,conserve l'avantage. - , ;
■ A« "sixième rouna,' ' re,, Français touche
de ..p.|usie.u.^.,crochët3 .au, corps et . à, la face.
L'An^éricain est parfois désemparê,' mais
■fpâs 'Cjn-danger: -* < - - - . o • -,, *. ;
. Au iseptième Hpund, Routis accule Brown
dq!lS ¡lm, coin du ring ...et placer une série àti
corps;. : Browne 'se dégage,: mais sur ■ la fin
de lnî reprise, accuse déux droites' à .la face.
Arfe'bultièjtie round. Brown danse un peu
plus qb'au cours dès rounds précédents et
cherché» toujours a placer sa fameuse droite,
mais,R\Ontis, bien couvert, toujours sur son
adversaiiré, réussit à annihiler le jeu de
ce dernier.
'. Le' le,,vième round est * parfois - un peu
confus, du fait de Brown qui, tient et s'ac-
croche" son adversaire. L'arbitre donne un
dernier «avertissement. k" l'Américain .pour
Il tenus /-». • . -
■ La, dixième et dernière reprise et . très
animée/ C'est une bataille très dure. mais
sans beauté, -sans/ clarté, le. jeu de ,.Brown
est de plus en plus confus.....
A l'unan.Imité des juges. Roulis :est dé-
! claré vainqueur aux points. -
— A. D.
, , (Voir la suite en rubrique Boxe.)
CET APRÈS-MIDI, AU VÉL' D'HIV'
Le Prix Hourlier-Comès, avec 15 équipes
sur deux heures à l'américaine
Débuts de l'équipe Brunier-Cugnot contre Wambst-Lacquehay,
Raynaud-Leducq, Sellier-Duray, etc....
Lacquehay va-t-il faire " échec... et mat "
au Roi de la Poursuite ?
Les-échos de la triomphale'soirée de boxe
d'hier seront à peine, éteints que, déjà,, dès,
le début de l'après-midi d'aujourd'hui, le
vaste hall du Palais 'des Sports de h rue
Nélaton va retentir à nouveau des. clameurs
d,e la, grande foule-des sportsmen . 'parisiens.
Un. programme magistral,' composé de. plu-
sieurs épreuves -niagnifiq.ues, 'Drésentant,; les
unes et' les autres' un très vif intérêt spor-
tif, • s'offre en effet aux : fervents du cy- ,
clisme ''s.ur piste .'hivernal... / /
. ' Une., grande'wïifi'éricame,- d j '2 heures, - qui
va servir-,de débuts .»;.à. l 'éqn,ipe, Prumer-
Cughot-gagnante ^çrale -.»,:.dës Six Jours
.de Bruxelles,. et ,qui, va, . retrouver, à cette
occasion, ':-lës vainqHeurs, de > la. Six D,,i-Y s
bruxelloise: Sellis- et Dura-y, paw¡i -rln'Jot
d équipes répiu> coxnprenant/notamment
les « as » fronça ® de la spéciàlifé, Wxlmbst-
Lacquebav, Eaynaud-Ledncq, " etc. ' et - les
meilleurs spécialistes belges,, Dépauw-Vers-
chueren, Y an Hevel-Vermandel, - etc.,' etc.
Un match; pour le Brassard.Poursuite, qui
va opposer, au •«'■'- Roi: ; de la - Poursuite »,
André Lbi.vnaudi un des hommes les plus
De haut en lies et de gauche à droMe :
TVambst. Lacquehay. Brunier, C'vgnot, Sellier,
Durall. F. Le Drogo, P. Le Drogo.
• - (Mearisse.)
qualifiés pour lui faire « échec »... et peut-
être bien « échec et mat disent les ini.
tiés !... ' ' '
Un match pour le Brassard des Amateurs
et Indépendants, qui va opposer, à Dayen,
détenteur du 'trophée, l'énergique Rémois
Plassat !... ' '
Un match-éliminatoire pour , le Brassard
des pros entre. Baron et Bonney, dont les
temps vont être intéressants à étudier!...
Le Prix Paul. Bo'ri 'sur.' 20 kilomètres,
derrière motos,' entre" Jubi, Vallée et "Catri-
dal;- que les--séances -d.e-htr-tînement nous
ont présentesi-Urtéralement « déchaînés x' !...
Une américaine pour les amateurs et in-
dépendants-, -avec seize .équipes soigneuse-,
ment sélectionnées !..... ■ ' X
Convenons, en vérité," qu'une; telle énu-:
mération est-éloquente, dans sa brièveté!...
C'est un programme sensationnel entre tous
qui va se dérouler, cet après-midi,, au Vél'
d'Hiv', et qui va certainement remporter
un .triomphal. succès populaire ét sportif. 1
Voyons maintenant en, détails, voulez-
vous, chacune dés épreuves de cette- magni-
fiqtle réunion..
Le Prix Hourlier-Comès
La classique épreuve à l'américaine, qui
porte le nom des deux regrettés cham-
pions, vainqueurs des Six Jours de Pa-
ris 1914, se disputera sur 2 heures, avec
trois séries de sprints : :!¡, sprints à partir
de la 20e minute : 4 sprints à partir de
la 50e minute, et des sprints- tous les dix
tours pendant la dernière demi-heure. For-
mule ., plaisante -, entre, toutes, et qui a tou-
jours donné lieu .à des compétitions exces-
sive.inent serrées. Quinze équipes seront
sur les rangs. quinze-équipes , de spéclahs.
tes réputés, 'dont voici la liste :
W ambst-Lacquehay. -
Brunier-Cugnot •
Sellier-Duray " /.
Raynaud-Leducq
Sergent-Bellenger
■ , Le Drogo frères
■ Degraeve- Verschueren
Van Hevel-Vermandel
; • ■ ■ Rielens-Duvivier
Deruyter-Peyrode
■ Vandenhove frères
- Clioitry-Bonne!,j
Baron-Rouyer
Mourand-Cordier
Coupry-Renaud
Le «'.lot » est remarquable et de nature
& nous valoir une bataille acharnée ! Bru-
nier-Cugnot sont « -gonfléE; a bloc, ?".et yeu-
tent triompher ! Mais les Wambst-Laeque-
h,ay, Raynaud-Leducq, Le Drogo frères
ne sont pas animés de moins bonnes in-
tentions ! Et les Belges sont en nombre
dans la liste ci-dessus, avec Sellier-Duray,
vainqueurs des Six Jours de Bruxelles,
Degraeve-Verschueren, Van Hevel-Verman-
del et Rielens-Duvivier, qui voudraient
bien, eux aussi, triompher devant le pu-
blic parisien 1 Et les Deruyter-Peyrode,
Sergent - Bellenger, Vandenhove frères,
Choury-Bonney et Baron-Rouyer sont en-
core autant de vainqueurs possibles ! Et il'
n'est pas jusqu'aux jeunes provinciaux,
Mourand et Cordier, et aux jeunes pari-
siens, Coupry et Renaud, qui n'entendent
trouver là l'occasion de se distinguer.
Dans ces conditions, n'attendez pas de
. nous un pronostic... Ils sont trop qui peu-
vent gagner! Et tous veulent gagner 1
. (Voir la suite en rubrique cycliste.)
Le Concours des " ? "
,Nos lecteu.r-s trouveront la question no 25
et la question no 26 en nos - pages 2 et 3
du présent numéro. -'■■ ^ ' j
Ainsi jjourrontdls compléter, s'il y a lien,
la série de leurs réponses.- '
Rappelons que nous cesserons, le 31 dé-
cembre, à minuit;, ,de recevoir les bulletins,
et qu» nous'sommes à 1<3, disposition de nos
lecteurs pour leur fournir tout ou partie
de la collection- dés 50 « ? x>, moyennant
0 fr. 25 le numéro et 12 fr. 50 la série
complète./ / ', .,
BOXE
FRANCIS BIRON
est proclame champion de France
poids bantam
: Kid Francis , ayant abandonné son titre
de champion de France des poids bantams,
son challenger, .Francis Biron,. a été. pro-
clamé- tenant du .. titre ,na.tional. .national.. " j
Le nouveau- champion s'est ■ imposé. jus- j
qu'ici par de très' belles performances : il
a battu-Carré, Dussol,: Juilian, Fabrègues,
Humé-ry par k.-o. ; Jeannot; Young Jackie,
Brown, Gaston Cassini, - Charly . Sauvage,
etc., etc... Son- record mentionne une seule
défaite que lui infligea ;Humery par aban-
don ; pour bleasufe. ' - , ' ' . ■
Francis Biron est un ' jeûna .-, pugiliste
doué d'excellentes - qualités .avec . qui ' les
meilleurs devront compter. - " - -, ,
- ~ FïâBci» BIRON .
Corbu s'est tué
L'aviateiiT CORBU
L-4 FIN D'UN AS
Charles Corbu t'est tué hier. C'est un
grand as de l'aviation commerciale qui
disparaît. Avec Givon il avait tenté Paris-
New-York. Mais, le mauvais temps avait
obligé les deux pilotes à faire demi-tour.
Depuis cette tentative, Corbu . avait, re-
pris 'son service comme pilote de lignes^et
il avait fait montre à nouveau de grandes
qualités. Il était aimé de tous ses collègues
tant par ses qualités de camaraderie que
par son cran et sa modestie. Marié et père
de famille, Corbu aimait l'aviation et avait
en elle un grande confiance que justifiaient
s 1 brillante-carrière d'aviateur et ses innom-
brable® voyages accomplis sans accident.
Il ■ était prudent, d'une adresse merveil-
leuse et possédait à fond le parcours des
lignes sur lesquelles il naviguait : de l'avis
même de ses camarades " c'est un de nos
plus grands pilotes de lignes qui disparaît.
L'accident
Corbu avait décollé hier, à 11 h. 30, (in
Bourget pour essayer - un monoplan .500 CV.
Il .était accompagné du mécanicien IJQcoste.
Alors qu'il évoluait à une-hauteur d'envi-
ron 200 mètres depuis quelques minutes
à la perfection, l'appareil, soudain, piqua
vers le sol et s'y écrasa. Les. secours s'or-
ganisèrent sans aucun retard et rapidement
les automobiles de s. service , çte' trouvèrent
sur les lieux. Lorsqu'on parvint à, atteindre
Corhu et Lacoste, ils avaient cessé de vivre
et ils étaient affreusement broyés, tués sur
le coup par le choc. On transporta, les deux
aviateurs au centre-médical de l'aéroport à 1
midi 30, et avec les ménagements d'usage,
on prévint leurs fimilles.
(Voir la suite en rubrique Aeronautique)
LE RUGBY OFFICIEL
Qui se qualifiera
pour les quarts de finale du
CHAMPIONNAT DE FRANCE ?
DAX ou LE STADE FRANÇAIS ?
(A 14 h. 30, au Parc des Princes)
Rencontre ca-
. pitale pour les
deux clubs qui
s'affronteront cet
après-midi sur la
magnifique p e-
lote du Pa.re des
Princes, le battu
voyant se fermer
irrémédiable-
ment devant lui les portes du Championnat
de France. En effet. tandis que les Arle-
quins Perpignanais. se qualifiaient à la
suite d'un heureux coup franc accordé à
trois centres de la ligne-au milieu des po-
teaux. la question du second roste en sus-_
pend entre le vaincu du Roussillon, le
Stade Français et Dax vainqueur dimanche
dernier de Grenoble. Car quelque soit le
résultat du match Arlequins-Grenoble, qui
se joue dans le elief-lie,,i de l'Isère. Jes pou-
Eti liant : FORGUES (Dax).
En bas : SAINT-GERMAIN (Stade)..
laids de Graule se trouvent qualifiés-malgré
leur match nul de Dax.
Le Stade F rançais, qui se reposait dimain.
. che, voudra ' en appeler devant -,'le public,
parisien de son insuccès de Perpignan ;
l'équipe est en grande forme, elle Je . mon-
tra dimanche - en- fournissant' un jeu, très
brillant en face d'HcidelheÚ!,' champion I
d Allemagne, enfin les 'éclopés du Langue-
doc, Daudignon et Saint-Germain-, effectue?
ront leùr rentrée..Seul .Courtejairc, .pénaijsé,
restera /sur là tolie,lié Le S taâe a remanié'
eà mêlée et'il attend beaucoup de la rentrée
de Morand en pilier. du , passage de "Mou-
reu et Herzovitch en seconde- ligne avec,
Majérus centre de troisième. L'équilibre et
]a poussée' donnent, paraît-il, - toute satis-
faction.. On sait !e brio des arrières de Jau-
réguy, Saint-Germain, Verger, Houdet. leur
vitesse aussi ; on sait les progrès réalisés
par Hayman, on n'ignore pas la virtuosité
de Daudignon. Un seul point gris : l'ar-
rière. Mais ce dernier est plein de bonne
volonté et il s'est grandement amélioré. ,
Dax. qui a tenu tête aux Quins et battu
Grenoble, présente une équipe à la fois
très allante, très adroits, très vite en avants
surtout. Le paquet d'avants ioue très bien
à la main et il joue pendant 80 minutes.
Pour avoir réussi à dominer et à battre
l'athlétique huit alpestre, il faut que cette
ligne qui est commandée par l'international
Fargue, pessède d'indéniables qualités. On
reverra avec plaisir. à l'ouverture, l'interna-
tional Lacazedieu en très grande forme en
ce moment ; son partenaire de la mêlée
sera. son prête-nom de toujours, le sélec-
tionné Jean Lousteau, ioueur plein de res-
sources. En trois-quarta une ligne ieune,
rapide, adroite, qui ne pourra. soutenir la
comparaison avec le quatuor stadiste. sans
doute. mais qui se défendra avec cœur. Un
arrière de tout repos..
Dax jouera avec ses avants et défendra
çn trois-quarts, le Stede, au contraire, ten-
tera d'ouvrir et de déplacer. Qui l'empor-
tera ? Si les Parisiens partent légèrement
favoris, les chances de Dax n'en sont pas
moins appréciables. M. Brutus arbitrera.
(Voir les détails en rubrique Ruqbv.J
LES GRANDES EPREUVES
AUTOMOBILES
Le règlement
des 24 Heures du Mans
est paru
Les engagements sont ouverts
L'A.C. de l'Ouest vient de faire paraître
la brochure contenant le règlement de son
VIe Grand Prix d'Endurance de 24 heures
(Coupes Rudge.Whitworth) qui se dispu-
tera les 16 et 17 juin 1928 sur le circuit per-
manent de la Sarthe. : , ' 'X •.. :
Ce document, est dès maintenant à la dis.
position de tous les intéressés et 'l'A.C.O;
l'adressera-par retour à toutes les. personnes
qui lui en feront la demande.
Avant de commenter de façon complète
la nouvelle réglementation de la grande
épreuve annuelle, nous devons signaler les
principales modifications qui ont été appor-
tées au règlement de la dernière épreuve.
Io Suppression' de l'obligation, de prendre
le départ avec la capote montée et de rouler
ainsi penda.nt .20 tours : - '
2° Possibilité, de participera à l'épreuve
avec moteur pourvu d'un appareil de surali-
mentation. ; . ' . : ......
3° Création d'un prix pour la plus grande
distancé (prix doté. d'une nouvelle Coupe
Rndge- Whinyortbet et d'un prix en. espèces) ;
4° Réduction sur les droits d'engagement :.
(le,q constructeurs s'ens'aseant . ayant.;,: le .
24 décembre bénéficieront d'une réduction
de 30 0/0 au lieu de 20 010\. En outre,
('pu x' Qui inscriront / plus de deux voitures
paieront 1.000 francs de moins pour la 3e et
1.500 francs do moins pour la et les Sui-
vanres. • ' ■ ; -
Ajoutons aussi que. contrairement à 'ce
qui avait été annoncé, les Coupes Bienna-
les ont été maintenues../ -'
La liste des cnsas'ements est maintenant
ouverte ; les inscriptions sont exclusive-
ment reçues à 1 Automobile Club de l 'Oiie-st,
3t. pl. de la Républi<~"-> Le Mans "Sartli-e). •
LAWN-TENNIS
L'Allemagne s'engage
dans la Coupe Davis
S'ajoutant aux six engagements, de . la
zone européenne. l'Allemagne vient d'en.
voyer son adhésion à la F.F.L.T. pour par-
ticiper aux éliminatoires pour ladite zone.
AVIATION
L'aéronautique civile
à la Chambre des Députes
Le budget est voté sans aucune
modification
- Le budget de l'Aéronautique et des Trans-
ports aériens, après avoir occupé la Cham-
bre avant-hier dans là 'niiit, hier dans la
matinée et l:après-mÙli, a été finalement
voté, avec les seules modifications, très ano-
dines d '-ailleurg, que la Commission des Pi.
nances avait introduites sur les crédits de-
mandés par. le Gouvernement.
On aurait pu, s'attendre, pendant ces trois
séances, non pas à un débat académique,
car c 'eût été trop demandé, mais à une
,discussion large, ouverte, féconde, posant
en quelque , sorte le statut technique, in-
dustriel et financier de l'aviation mar-
dlande. Il aurait fallu, pour cela, faire:
abstraction de toute querelle de « pas de
porte », analyser l'ensemble de l'aviation
de transport, 8e détacher de l'ambiance des
couloirs de la efiaynbre, où les bruits les
plus divers, circulèrent pendant trois jours,
a tel point qu'il avait été dit sérieusement
par des députés de tous les partis que le
budget de l'Aéronautique serait repoussé 1 J
Il aurait fallu venir sans vouloir combattre
tel marché, telle concession et sans vouloir
la défendre. x
On s'égara, dans la question de la liqui-
dation des stocks, qui ne regarde en rien
l aviation marchande ,• on fit. une incursion,
beaucoup trop longue, dans la question des
parachutes, etyjinalejnent, on perdit le but
principal de la question, c' est.à-d.il'e le dé-
veloppement de l'aviation' marchande, et
toutes les opérations qui le concernent : con-
trais de longue durée, programme de ma?
teriel, conseil supérieur de l'Aéronautique,
engagements financiers, balisage des routes
aériennes.
La plupart des orateurs s'évadèrent de la
discussion, parce que. en raison dit temps
limité à la discussion, ils se crurent, les
uns obligés de verser aux débats des ra-
gots de pipelettes, les autres de les réfuter.
Ainsi ceux sur qui on pouvait compter
pour élargir le débat, MM. Pierre-Etienne
Mandm, Laurent-Eynac, . CQuhé, Henry-
Paté et M. Bokanowski, mêmé\ donnèrent
rimpression de n être à la tribue que pour
; de fendre une ■ cause. et se défendre eux-
mêmes, sans, profit pour l'avenir de la na-
v?,qatio,r& aertenne, fltture. Et seul, M. Chau-
mie sut, en termes heureux, se faire l'avo-
I cat de la propagande de l'aviation mar-
chande française à l'étranger.
Il y eut même des moments pénibles. Ce
fut quand la gauche .et l'extrême-gauche
attaquèrent avec virulence un homme qui,
grâce^ à son énergie, à son opiniâtreté, 'a
sa joi dans l'aviation, réussit sans le cun"
cours des pouvoirs publics, des Ai*niiet
étrangères et du Parlement, à lancer " •in•
tion^ française vers le NI aroc puis ce ; If
Sénégal avant de lui ouvrir la de
l 'Aikériqite du Sud.' C'est une ceu ~e n '
lui demanda' neuf ans de travail e ,X wX
Personne -n'éleva la voix poilt défe < * -*1:
grand capitaine de l'aviation françc ,,.'. et, ".
pitaine déchu puisque, faute d'un; vx
j officiel qui; lui fut refusé au raome û 1
allait . atteindre son but. il dut p, " /, -,
'lll(1.m... ■
On reconnaît bien lu l ingratitude hu-
maine, Qi; n'est d'dillèllr8,' pas noMMaM. 'fil-
dis, en Grèce, et puis d, Roi??,*, l m<
procédé fut en honneur. Mais il n'ï'i'aif pas
encore question, à ce moment-là, d'avia-
tion. ~
— Robert-Guérin.
(Voir la suite en rubrique Aéronautique,)
Allô ! Allô !
Jlfn de nos collaborateurs' essaye des
chaussures dans un grand •
du boulevard Sébastopol.
Dialogue avec le vendeur : -
« Surtout., pas trop étroites... Je ne
tiens pas à m'abîmer les pieds..,
— Vous avez raison... »
Puis, après un temps, le vendeur ris.
que :
(c Vous faites du sport ?... Du cross,
peut-être ? -; H !/• '
— Hum !... Oui... Mais pourquoi cotte
question ?... Vous êtes sportif vous-
même ?... »
Pour toute réponse, l'homme agenouillé
tend une médaille de Championnat :
« Championnat du Limousin 1922 des
1.500 mètres, en 4 m. 20 s... »
Et il ajoute :
« En 1918, au cours d'un 3.000 mètres
en Italie, pendant la guerre, je terminai
second derrière Audinet... C'était à Vé-
rone... »
Le nom de ce sportif ?... Jean Gros.
Il continue à faire du sport pour son
plaisir, s'il ne court plus en compétirion
officielle. Bravo, le vendeur de chaussu-
res !... "•-* ....
lit ' Gérard-Rigoley, l'actif agent de
Troyes, vient de passer com-
mande, à la Carrosserie Nouvelle de
Courbevoie, pour sa voiture de démons-
tration, d'une conduite intérieure Wey-
mann. Il aime et veut faire aimer à sa
clientèle, pour les voitures vites, etc...
rt|\n peut dire indifféremment d'une për.
O sonne qu'elle est ronde ou carrée en
affaires. C'est, paraît-il, une des qualités
de la langue française que cette richesse
d'expressions. ;
Or.- on peut dire en parlant d'une par.
t-ie de football que le jeu fut rondement
mené',. Nous proposons donc — afin de
contribuer à l'enrichissement de notre
belle .langue — de dire, lorsqu'il s'agira
de commenter une partie de rugby : la
jeu'fut ovalement mené...-
... Car le français est la langue de la
précision.
|T 'huile Yacco, qui est utilisée
- par la Maison Voisin
/;'■• pour ses recorda du monde
est exactement la même :
que celle qui est vendue dans les garages.
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LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
RÉCUPÉRER NOS DÉCHETS
OU MOURIR
"-"T'ai déjà affirmé, ici même, cette opi-
nion que la-foi, la méthode, la volonté,
1 o'utillag& étaient des éléments de la
puissance d'une nation beaucoup plus
efficients que le nombre de ses habitants..
Les preuves qui illustrent et étayent ;
' cette vérité fourmillent dans l 'histo;re. |
Rome n'était qu'une ville : elle a pour- !
tant soumis à. sa loi tout le monde connu .
de son temps,.. L'Angleterre a toujours eu !
une population peu nombreuse; elle a
cependant conquis un immense empire ;
cent mille Anglais gouvernent, aujour-
d'hui encore, trois cents millions d 'Kin.
dous. . i ..
Si la suprématie devait appartenir aux ,
races les - plus prolifiques, il ,y a long-
temps que le monde serait chinois. l e
nombre n'est que l'un des éléments de la
force et la multitude inorganisée n'en est
que l'illusion. " .
Pendant la grande guerre, c- ( est alors
que nous avions avec nous 150 millions
de Russes que nous avons connu la dé-
faite. C'est quand nous n'étions plus^que
.120 menons environ d'Anglais»,
]i-f>ns r>r\ido. Français, contre 150 millions
dAl d AUsii^-IldUgrcïsr^de
Turcs'- er de ■ Bulgares que les Empires ,
Centraux se sont abattus. l','appor, t mili-
taire, dès Américains fut à peu près insi.
gnifiant. La-preuve ? Le chiffre de leurs
pertes : 45.000 hommes au total.
Au suq)Jus, la dénatalité dont nous
nous plaignons n'est pas un phénomène
isolé.: Il ne faut peut-être y voir qu'un
: mouvement de ce merveilleux balancier
' H l'aide duquel la prévoyante nature
assure pacifiquement l'équilibre de la vie
- sur f cette terre. Le pullulement à l infini
ne peut, à. la longue, que déterminer
- d 'effroyables famines et des guerres d'ex-
termination.
Dans cette voie de la moindre produc-
tion humaine, la Suède nous a, depuis
longtemps, devanc&s ; l'Angleterre e-st a
' notre niveau ; l'Allemagne tout près.
Mais, dans ces deux derniers pays, on
meurt moins qu'en France, surtout parmi
les enfants, 'ce qui est une honte pour
nous. La prolifique Italie, elle-même, est
■en baisse. Il faut une / limite a_ tout,
même au nombre des bipèdes qui peu-
plent notre planète terraquée.
D'ailleurs, si nous empêchions nos
nourrissons de mourir, ce qui vaudrait
mieux que d'en recommander ,la fabrica-
tion en sérié; si'nous poursuivions avec
la plus grande sévérit-é faiseurs, faiseuses
d'anges .et'leurs clients, .qui tuent chaque
année plus d'enfants qu'il n'en naît; en
France si. nous pourchassions sans répit
Je, iinalthusiarnsm© dans sa propagande
livresque et. dans 56: production, indus-
' ^-triëlîé arttîe&neèptioiïBelte:*- -iicrns-.aurions -
en France plus U'eufailis - qu il ne sous
-en. faut pour garantir la sécurité de notre
pàys ' et assurer sa prospérité intellec-
tuelle et. matérielle. - .. '/
Mais puisque ni nos gouvernants, ni
nos éducateurs n'ont le courage d 'ent-re.
prendre la lutte salutaire contre ces
. fléaux, nous pourrions peut-être, tout au
moins, conserver et utiliser les élémi-nts
humains qui leur ont échappés. ^
On sait que nous sommes menaces, à
partir de 1934, d'une baisse considérable
de notre contingent militaire. Cette chute
1 de ,nos "effectifs,. dont nos anciens et .fu-
turs ennemis pourraient être tentés de
profiter, sera due à l'effroyable héca-
tombe de la guerre. Qu'on suppute, en
effet, le nombre d'enfants auquel 1 mil-
lion 500.000 hommes dans la force de
l'âge auraient pu donner naissance !
A cela, il n'y a malheureusement rien
a ..faire. Mais, ce. qui est peut-être plus
grave encore, c'est la navrante constata-
tion que nous imposent chaque année
les conseils de révision, en nous révélant
que près de 50 0/0 de nos jeunes gens
sont impropres au service armé. x
'Avant de tant gémir sur la pénurie de
• notre, natalité, ne pourrions-nous réduire
' ce.formida.ble déchet ? Car, si c'est pour
augmenter la multitude des avortons
qu'on fait appel au dévouement des re-
producteurs humains, ce n'est vraiment
pas .la,peinei... , :
Nous résigner à l'impuissance devant
cette œuvre de rénovation à accomplir
serait t contresigner notre propre déca.
dence.-.... x /
Nous avons pourtant le moyen de ré.
cupérer des hommes dans cette jeunesse
affaiblie; de diminuer de plus de la moi-
tié le nombre de ces conscrits que les
conseils de révision rejettent comme ilTI"
propres au service militaire. Ces moyens,
qui ont fait leurs preuves, que tout le
monde connaît aujourd'hui mais, est loin
de pratiquer, s'appellent la culture phy-
siqüe et les sports rationnellement prati-
qués. ' ' - x
C'est très bien d'organiser dans les ré.
. giments des pelotons de malingres et de
les amener à la robustesse. Mais, sans
compter qu'on ne peut incorporer que des
jeunes soldats offrant un minimum de
vigueur, ce serait mieux de les présenter
solides et bien portants devant les méde-
' ■ . . cins militaires.
C'est dès l'école, dès l'enfance, que
l'éducation physique devrait donner sa
puissance régénératrice. Tous nos éduca-
teurs devraient être en état de l'enseigner ■
et tous ceux qui y échapperaient volon-
tairement devraient en subir les consé-
quences. Il faut être sans pitié pour le
malade et. le , chétif volontaire ; il faut
assimiler son cas à celui de la mutilation
> ' volon't-ai're...
-Nous pouvons être aussi _ forts que les
plus nombreux en étant meilleurs qu'eux.
Mais nous n'avons pas les moyens de
1 gaspiller notre, capital, humain. CÓmpen-
ser le, nombre , par la qualité; eq't,, pour
nous, une question de vie ou de mort..
1 > -Est-ce que cette nécessité vitale échap-
perait à ceux qui nous gouvernent ?...
Albert SURIER.
jt'2'tutLT publiera :
demain Lundi 12 /
un article de Marcel BERGER.
Mardi 18 : .
la. nouvelle de R. DIEU DONNE.
Mercredi 14 '
un article de Dominique BRAGA
et £'3Uitor dans tout e la France
en Belgique et en Suisse.
Jeudi l-r> : .....
la nouvelle de P.-A. SGHAYË.
Vendredi 16 . ;
, la fable inédite de FRANC-NOHAIN.
LE FOOTBALL PARISIEN
Deux grands matches
auront lieu aujourd'hui pour
LE CHAMPIONNAT DE PARIS
Red Star Olympique contre S.O. Est
U.S. Suisse contre Club Français
Parmi les quatre
rencontres qui se
disputeront cet -- .
après-midi pour le
Championnat . de
Paris de division)
d'Honneur, deux re-
tiennent particuliè-
rement ' l'attention.
Ce sont celles qui
opposeront, -. d'une
part, le Red Star. Olympique et le Stade
Olympique de l'Est.; au - Stade de Paris, à
Saint-Ouen, et -.d'autre part, rUoiion S.pôr-
tive ,Suisse-et Club Français, au Stade
Suisse à Saint-Mandé..
Le premier de ces deux matcliefi mettra
en - .présence deux méthodes complètement
différentes et oui.'toutes deux. ont, une
valeur propre. , Le Red Star Olympique pra-
En ha.ut : DUFOUR (Club FTança-is).*
En bas : CHANTREL (R.S.Q:F - ..
tique un jeu -plus classique, - Plus. scientifi-
que, plus savant que celai de son- adver-
saire d'aujourd'hui. Mais ; lès joueurs du
S.O. Est sont plus paBitifs," plus réalisa-
teurs que ceux du E.S.O. et leur manière
directe leur a acquis, ,,la .place excellente
qu'Hs occupent présentement.,
Lors du match aller entre les deux équi-
pes, le Stade Olympique .de-l'E&t fut le plus
souvent 'doioiné,' Cependant ce fut lui oui.':
obti.ntj I» victoire par "un but à z
Paris ? KOi1$ ne le croyons.; liae car les
joueurs du Red Star Olympique ont forte-
ment réagi, et - le rema,niernent de leurs
lignes a jusqu'ici donné de, bons" résultats.'
Cependant il n'est pas exagéré de dire que
la lutte sera dure et que 'l'issue du match
est fort incertaine^,.-. ; . ,
"A' l'autre bout de - Pari-s tout près des
frondaisons du bois de Vincennes, l'Union
Sportive -Suisse recevra le « onze » solide et
volontaire du Club ; Français. Animés tops
deux d'un évident désir, de vaincre. l'un
pour garantir sa position. l'autre pour s'é-
carter du danger qui le-menace. les deux
adversaires se dépenseront sans compter
pour obten.ir une victoire précieuse, et les
spectateurs qui se-rendront au Stade Suisse
sont assurés d'assister à une, rencontre ar-
I demment disputée " et. digne - de l'épreuve
! rei-n,,trniiablé- qu'est le Championnat de Pa-
ris 192G-1927. , .. :
Qui l'emportera de l'équipe des-Suisses
parisiens ou de celle des « doyens » au mail-
lot cc rose et noir » qui fut si souvent à
l'honneur? Bien difficile est le pronostic
basé sur la raison, et nous ne serions nulle-
ment surpris qu'un match nul soit la con-
clusion de la rencontre. ,
[Voir les détaits en rubrique Football.!
LES GRANDES EPREUVES
AUTOMOBILES ET MOTOCYCLISTES
Voitures et motocycles escaladent
aujourd'hui la rampe de
GOMETZ-LE-CHATEL
Une belle journée de sport
La saison sportive automobile ne connaît
plus guère de périodes de chômage. Autre-
fois, elle se terminait dans les premiers
jours d'octobre et ne - recommençait guère
qu'en , mars. Elle se, poursuit maintenant,
presque sans interruption, . puisque nous
voici au 11 décembre et qu'aujourd'hui, voi-
tures et motocycles vont-livrer . livrer • bataille au
Père Temps sur la rampe de Gometz-le-
Châtel et ' que, : dans les premiers jours de
janvier, se disputeront le - Rallye Internatio-
nal de Monte-Carlo et les Six Jours d'Hi-
ver, pendant, qu'entre temps,; aura lieu@ un
rallye motocycliste militaire. > .
Ce prolongement de la saison- est-il bon,
est:il" mauvais ? ; Il semble bien/qu'il soit
bon puisque l'Association Moto-Cyclecariste
de France et son .actif président , M. Mauve ?
ont réussi à grouper 65 concurrents pour
leur classique' épreuve de demain. En' tout
cas, il prouve-que le sport automobile et
motocycliste est en pleine période - d'acti-
vité, ce. qui ne peut être que favorable au
développement des-deux industries : auquel
son sort est intimement ; lié. ; ■
Si le temps veut bien être assez clément,
et il semble' que la chose soit possible, 0'11
peut s'attendre. & ce que cette épreuve, qui
comporte" 1 kiloro¿:tre en côte, avec départ
et arri vée arrêtés. - soit " fort ' - intéressante,
grâce. à l'organisation qui ne / peut f être
que bonne ' pùisqu'eUe ^sera- (8.O;suJ'ee' pqr,
11:- Mauve et ses camarades de" r A:M.C:F.,
grâce aussi au nombre et"à*la qualité des
concurrents qui- vont "y prendre part. ■
(Voir la ~ suite en rubrique "Automobile.j
BOXE
Jack Delaney bat Berlenbach
par k.-o.
" • Chicago, ' 10 'dlèémbre." — ' Hier soir, - au -j
Colisée de Chicago, Jack - Delanev a battu 1
Paul Berienbach' paJ::k.-o. au 611 round. !
Celui-ci avait- été' battd en' juillet 1926 aux
points en 15. rounds par Delaney dans un
combat pour le. titre de champion du monde
des poids mi--loui!d-..,- et par-k.-o. en 1924.
Par contre, il. avait battu le Canadien en
.lD25 aux points- en 15 rounds. * ■"
Delaney . se servit surtout ; de, son droit. '
Berlenuaeh. dè
tomac. qui rébranlèrent fortement. L'avan-
tage de Dc-Ianey s'accentua de plus en plus
et au ()e round,-après avoir éié ' plusieurs
fois à terre-, Berienbach s'écropla pour le
compte définitif.
HIER, AU VEL' D'HIV'
Routis
bat
Alf Brown
aux points
Humery, vainqueur de Pothier
est champion de France poids plume
Le Vél'.d'Hiv'. était envahi hier par tout 1
■le pûblic', des grandes réunions pugilisti- 1
ques. C'était, un peu, l'atmosphère des soi- |
rées de Criqui-Ledoux .et, de Criqui-Brown.
Le -ring, sur lequel convergeaient les
faisceaux des - lampes à,' arc, émergeaient.
petite tache .lumineuse, de l'ombre immense
de là va'ste nef... , .. : -
Aux fauteuils de ring. public seleët, où
Be remarquent - des parsonnaiitbi < du sport,
des lettres et de l'industrie.
Tout , là-iiaut, : les ■ ■populaires ; étaient au
complet avec leurs .la-zzja .-et, aussi leur im-
patience 'des premiers combats. '
La match , Brown-Rou'tis. déçut les sup-
porters -du, --boweur. noir
Brown ne s'est, en 'effet, pas ; réhabilité
Î 'psr Sriihe. -li tir 'fourni-devant Routis un meilleur, combat
que de,,.-ant le Belge.., ^
Routis tic. un combat très .intelligent, tel
qu'il devait' le faire- devant : un:' adversaire
rompu à toutes les; ficelles- du 'ring et . pœ-
sédant, une. droite da.ngefe'usë.
Le match manqua.- parfois d'à netteté. Il
fut trop souvent émaillé d'irré,gulari-tés :
tirades.sur-la.nuque, « tenus », amrocliazer,
poussées, -etc'..., les: plus' nombreuses à .l'ac-
tif de'Brown qui tenta par; tous les moyens
de paralyser l'action de son adversaire.
Routis montra beaucoup de mordant. Son
séjour én Amérique lui a été très profita-
ble. Avec le punch — qn'il n'a malheureux
sentent pas — ce Geràit, îe crois, un £e.s
iIDeillmm3 poids,, plume du monde. '
Il faudrait cependant le voir contre un
adversaire .."moins truqueur que Brown. car
ce dernier 'en "employant- toutes sortes de
« chinoiaeriee " obligea 'Roliii,s à lui .iendré
en "partie, • la,.' monnaie ' de- sa pièce, et cela
gâta quelque.peu le combat. :
Humery . affirma une nette supériorité sur
Pothier. Durant deux rounds, le champion
de '. France .;dés; poids -plume ; qui.: avait
conquis son -titre sur la bascule — ne 'v
faire quoi, que ce' soit d'efficace devant son
challenger, ./y'.
Au dixième, round; ', là face tuméf *iée. la
garde ouverte, un œil boue-lié, Pothie'r aban-
'donina, ' le combat, laissant son trophée aux
mains du jeune nordiste Humerv.
CE QUE FUT LE MATCH
BROWN-ROUTIS
A 22 heures... heure prévue au programmé
pour 16 match Brown-Routis,, les deux ad-
versaires .franchissent les .cordçs.,. -
'•\.C-?eet- d'abord Routiè, vif. ■ et lsouriant,
puis "Broron-qui esquisse, suivant-son ha.
bxtyid.ev cruglq^es pas .4.6 danse... •
M. Dûvefha«j-"de là Fédération suisse-."de
Boxe, arbitrera 'le combat./ .,,;; "
- Le speaker Berretrot -,présente les deux
adversaires au publie. Ovations. Recomman-
dations d'usage aux deux boxeurs, et c'est
le combat....
Alf. Brown attaque, par un gauche en di-
rect. -Routis,. la garde haute, jecherche.le
combat de. près et travaille au corps tout
en se protégeant de la droite de son adver-
saire.. - -
Cette première reprise nous montre un
Brown plus dangereux et différent de celui
que nous vîmes récemment en face de Scil-
lie. • ' . • .
Routis montre un mordant extraordinaire.
Au deuxième round, il se fait donner un
avertissement pour coup bas.' Brown, le bras
gauche tendu, cherche la distance pour sa
droite que r-,outis ne lui. donne pas l'occa-
sion de placer. Brown « encaisse » quelques
André ROUTL8 '
sérieux crochets à la face et au' corps.' Avan-
tage-au .Français.
',-tLes coups de Brown sont nombreux et
r ',,de5, mais'arrivent le. plus souvent dans
la'gants de son adversaire. _ , •
A Au' 'quatrième round, - Brown réussit • une
drioite .à la. face, mais point suffisamment
efheace pour éliranier Routis. -
C'est un véritable combat de fighters amé-
ricajiûs,' avec - toutes --ees, ' petites «. chinoise-
fies' ».' Nombreuses interventions de l'ar-
bitra qui i' ëre " très "énergiquement et avec
a-propps.' "• - . " ... ;
";' Le\ Combat 'est'" très""dur et, enthousiasme
le public. -'"v , '.'"'y- , -î
Trûsr joli 'jeu'de ; jambes 'de Brown. qpi
tourme;" autour de 7 Routis,; cherchant une
mivëi tiire." 'Roulis' fait" incessamment le for-
cing 1et;,conserve l'avantage. - , ;
■ A« "sixième rouna,' ' re,, Français touche
de ..p.|usie.u.^.,crochët3 .au, corps et . à, la face.
L'An^éricain est parfois désemparê,' mais
■fpâs 'Cjn-danger: -* < - - - . o • -,, *. ;
. Au iseptième Hpund, Routis accule Brown
dq!lS ¡lm, coin du ring ...et placer une série àti
corps;. : Browne 'se dégage,: mais sur ■ la fin
de lnî reprise, accuse déux droites' à .la face.
Arfe'bultièjtie round. Brown danse un peu
plus qb'au cours dès rounds précédents et
cherché» toujours a placer sa fameuse droite,
mais,R\Ontis, bien couvert, toujours sur son
adversaiiré, réussit à annihiler le jeu de
ce dernier.
'. Le' le,,vième round est * parfois - un peu
confus, du fait de Brown qui, tient et s'ac-
croche" son adversaire. L'arbitre donne un
dernier «avertissement. k" l'Américain .pour
Il tenus /-». • . -
■ La, dixième et dernière reprise et . très
animée/ C'est une bataille très dure. mais
sans beauté, -sans/ clarté, le. jeu de ,.Brown
est de plus en plus confus.....
A l'unan.Imité des juges. Roulis :est dé-
! claré vainqueur aux points. -
— A. D.
, , (Voir la suite en rubrique Boxe.)
CET APRÈS-MIDI, AU VÉL' D'HIV'
Le Prix Hourlier-Comès, avec 15 équipes
sur deux heures à l'américaine
Débuts de l'équipe Brunier-Cugnot contre Wambst-Lacquehay,
Raynaud-Leducq, Sellier-Duray, etc....
Lacquehay va-t-il faire " échec... et mat "
au Roi de la Poursuite ?
Les-échos de la triomphale'soirée de boxe
d'hier seront à peine, éteints que, déjà,, dès,
le début de l'après-midi d'aujourd'hui, le
vaste hall du Palais 'des Sports de h rue
Nélaton va retentir à nouveau des. clameurs
d,e la, grande foule-des sportsmen . 'parisiens.
Un. programme magistral,' composé de. plu-
sieurs épreuves -niagnifiq.ues, 'Drésentant,; les
unes et' les autres' un très vif intérêt spor-
tif, • s'offre en effet aux : fervents du cy- ,
clisme ''s.ur piste .'hivernal... / /
. ' Une., grande'wïifi'éricame,- d j '2 heures, - qui
va servir-,de débuts .»;.à. l 'éqn,ipe, Prumer-
Cughot-gagnante ^çrale -.»,:.dës Six Jours
.de Bruxelles,. et ,qui, va, . retrouver, à cette
occasion, ':-lës vainqHeurs, de > la. Six D,,i-Y s
bruxelloise: Sellis- et Dura-y, paw¡i -rln'Jot
d équipes répiu> coxnprenant/notamment
les « as » fronça ® de la spéciàlifé, Wxlmbst-
Lacquebav, Eaynaud-Ledncq, " etc. ' et - les
meilleurs spécialistes belges,, Dépauw-Vers-
chueren, Y an Hevel-Vermandel, - etc.,' etc.
Un match; pour le Brassard.Poursuite, qui
va opposer, au •«'■'- Roi: ; de la - Poursuite »,
André Lbi.vnaudi un des hommes les plus
De haut en lies et de gauche à droMe :
TVambst. Lacquehay. Brunier, C'vgnot, Sellier,
Durall. F. Le Drogo, P. Le Drogo.
• - (Mearisse.)
qualifiés pour lui faire « échec »... et peut-
être bien « échec et mat disent les ini.
tiés !... ' ' '
Un match pour le Brassard des Amateurs
et Indépendants, qui va opposer, à Dayen,
détenteur du 'trophée, l'énergique Rémois
Plassat !... ' '
Un match-éliminatoire pour , le Brassard
des pros entre. Baron et Bonney, dont les
temps vont être intéressants à étudier!...
Le Prix Paul. Bo'ri 'sur.' 20 kilomètres,
derrière motos,' entre" Jubi, Vallée et "Catri-
dal;- que les--séances -d.e-htr-tînement nous
ont présentesi-Urtéralement « déchaînés x' !...
Une américaine pour les amateurs et in-
dépendants-, -avec seize .équipes soigneuse-,
ment sélectionnées !..... ■ ' X
Convenons, en vérité," qu'une; telle énu-:
mération est-éloquente, dans sa brièveté!...
C'est un programme sensationnel entre tous
qui va se dérouler, cet après-midi,, au Vél'
d'Hiv', et qui va certainement remporter
un .triomphal. succès populaire ét sportif. 1
Voyons maintenant en, détails, voulez-
vous, chacune dés épreuves de cette- magni-
fiqtle réunion..
Le Prix Hourlier-Comès
La classique épreuve à l'américaine, qui
porte le nom des deux regrettés cham-
pions, vainqueurs des Six Jours de Pa-
ris 1914, se disputera sur 2 heures, avec
trois séries de sprints : :!¡, sprints à partir
de la 20e minute : 4 sprints à partir de
la 50e minute, et des sprints- tous les dix
tours pendant la dernière demi-heure. For-
mule ., plaisante -, entre, toutes, et qui a tou-
jours donné lieu .à des compétitions exces-
sive.inent serrées. Quinze équipes seront
sur les rangs. quinze-équipes , de spéclahs.
tes réputés, 'dont voici la liste :
W ambst-Lacquehay. -
Brunier-Cugnot •
Sellier-Duray " /.
Raynaud-Leducq
Sergent-Bellenger
■ , Le Drogo frères
■ Degraeve- Verschueren
Van Hevel-Vermandel
; • ■ ■ Rielens-Duvivier
Deruyter-Peyrode
■ Vandenhove frères
- Clioitry-Bonne!,j
Baron-Rouyer
Mourand-Cordier
Coupry-Renaud
Le «'.lot » est remarquable et de nature
& nous valoir une bataille acharnée ! Bru-
nier-Cugnot sont « -gonfléE; a bloc, ?".et yeu-
tent triompher ! Mais les Wambst-Laeque-
h,ay, Raynaud-Leducq, Le Drogo frères
ne sont pas animés de moins bonnes in-
tentions ! Et les Belges sont en nombre
dans la liste ci-dessus, avec Sellier-Duray,
vainqueurs des Six Jours de Bruxelles,
Degraeve-Verschueren, Van Hevel-Verman-
del et Rielens-Duvivier, qui voudraient
bien, eux aussi, triompher devant le pu-
blic parisien 1 Et les Deruyter-Peyrode,
Sergent - Bellenger, Vandenhove frères,
Choury-Bonney et Baron-Rouyer sont en-
core autant de vainqueurs possibles ! Et il'
n'est pas jusqu'aux jeunes provinciaux,
Mourand et Cordier, et aux jeunes pari-
siens, Coupry et Renaud, qui n'entendent
trouver là l'occasion de se distinguer.
Dans ces conditions, n'attendez pas de
. nous un pronostic... Ils sont trop qui peu-
vent gagner! Et tous veulent gagner 1
. (Voir la suite en rubrique cycliste.)
Le Concours des " ? "
,Nos lecteu.r-s trouveront la question no 25
et la question no 26 en nos - pages 2 et 3
du présent numéro. -'■■ ^ ' j
Ainsi jjourrontdls compléter, s'il y a lien,
la série de leurs réponses.- '
Rappelons que nous cesserons, le 31 dé-
cembre, à minuit;, ,de recevoir les bulletins,
et qu» nous'sommes à 1<3, disposition de nos
lecteurs pour leur fournir tout ou partie
de la collection- dés 50 « ? x>, moyennant
0 fr. 25 le numéro et 12 fr. 50 la série
complète./ / ', .,
BOXE
FRANCIS BIRON
est proclame champion de France
poids bantam
: Kid Francis , ayant abandonné son titre
de champion de France des poids bantams,
son challenger, .Francis Biron,. a été. pro-
clamé- tenant du .. titre ,na.tional. .national.. " j
Le nouveau- champion s'est ■ imposé. jus- j
qu'ici par de très' belles performances : il
a battu-Carré, Dussol,: Juilian, Fabrègues,
Humé-ry par k.-o. ; Jeannot; Young Jackie,
Brown, Gaston Cassini, - Charly . Sauvage,
etc., etc... Son- record mentionne une seule
défaite que lui infligea ;Humery par aban-
don ; pour bleasufe. ' - , ' ' . ■
Francis Biron est un ' jeûna .-, pugiliste
doué d'excellentes - qualités .avec . qui ' les
meilleurs devront compter. - " - -, ,
- ~ FïâBci» BIRON .
Corbu s'est tué
L'aviateiiT CORBU
L-4 FIN D'UN AS
Charles Corbu t'est tué hier. C'est un
grand as de l'aviation commerciale qui
disparaît. Avec Givon il avait tenté Paris-
New-York. Mais, le mauvais temps avait
obligé les deux pilotes à faire demi-tour.
Depuis cette tentative, Corbu . avait, re-
pris 'son service comme pilote de lignes^et
il avait fait montre à nouveau de grandes
qualités. Il était aimé de tous ses collègues
tant par ses qualités de camaraderie que
par son cran et sa modestie. Marié et père
de famille, Corbu aimait l'aviation et avait
en elle un grande confiance que justifiaient
s 1 brillante-carrière d'aviateur et ses innom-
brable® voyages accomplis sans accident.
Il ■ était prudent, d'une adresse merveil-
leuse et possédait à fond le parcours des
lignes sur lesquelles il naviguait : de l'avis
même de ses camarades " c'est un de nos
plus grands pilotes de lignes qui disparaît.
L'accident
Corbu avait décollé hier, à 11 h. 30, (in
Bourget pour essayer - un monoplan .500 CV.
Il .était accompagné du mécanicien IJQcoste.
Alors qu'il évoluait à une-hauteur d'envi-
ron 200 mètres depuis quelques minutes
à la perfection, l'appareil, soudain, piqua
vers le sol et s'y écrasa. Les. secours s'or-
ganisèrent sans aucun retard et rapidement
les automobiles de s. service , çte' trouvèrent
sur les lieux. Lorsqu'on parvint à, atteindre
Corhu et Lacoste, ils avaient cessé de vivre
et ils étaient affreusement broyés, tués sur
le coup par le choc. On transporta, les deux
aviateurs au centre-médical de l'aéroport à 1
midi 30, et avec les ménagements d'usage,
on prévint leurs fimilles.
(Voir la suite en rubrique Aeronautique)
LE RUGBY OFFICIEL
Qui se qualifiera
pour les quarts de finale du
CHAMPIONNAT DE FRANCE ?
DAX ou LE STADE FRANÇAIS ?
(A 14 h. 30, au Parc des Princes)
Rencontre ca-
. pitale pour les
deux clubs qui
s'affronteront cet
après-midi sur la
magnifique p e-
lote du Pa.re des
Princes, le battu
voyant se fermer
irrémédiable-
ment devant lui les portes du Championnat
de France. En effet. tandis que les Arle-
quins Perpignanais. se qualifiaient à la
suite d'un heureux coup franc accordé à
trois centres de la ligne-au milieu des po-
teaux. la question du second roste en sus-_
pend entre le vaincu du Roussillon, le
Stade Français et Dax vainqueur dimanche
dernier de Grenoble. Car quelque soit le
résultat du match Arlequins-Grenoble, qui
se joue dans le elief-lie,,i de l'Isère. Jes pou-
Eti liant : FORGUES (Dax).
En bas : SAINT-GERMAIN (Stade)..
laids de Graule se trouvent qualifiés-malgré
leur match nul de Dax.
Le Stade F rançais, qui se reposait dimain.
. che, voudra ' en appeler devant -,'le public,
parisien de son insuccès de Perpignan ;
l'équipe est en grande forme, elle Je . mon-
tra dimanche - en- fournissant' un jeu, très
brillant en face d'HcidelheÚ!,' champion I
d Allemagne, enfin les 'éclopés du Langue-
doc, Daudignon et Saint-Germain-, effectue?
ront leùr rentrée..Seul .Courtejairc, .pénaijsé,
restera /sur là tolie,lié Le S taâe a remanié'
eà mêlée et'il attend beaucoup de la rentrée
de Morand en pilier. du , passage de "Mou-
reu et Herzovitch en seconde- ligne avec,
Majérus centre de troisième. L'équilibre et
]a poussée' donnent, paraît-il, - toute satis-
faction.. On sait !e brio des arrières de Jau-
réguy, Saint-Germain, Verger, Houdet. leur
vitesse aussi ; on sait les progrès réalisés
par Hayman, on n'ignore pas la virtuosité
de Daudignon. Un seul point gris : l'ar-
rière. Mais ce dernier est plein de bonne
volonté et il s'est grandement amélioré. ,
Dax. qui a tenu tête aux Quins et battu
Grenoble, présente une équipe à la fois
très allante, très adroits, très vite en avants
surtout. Le paquet d'avants ioue très bien
à la main et il joue pendant 80 minutes.
Pour avoir réussi à dominer et à battre
l'athlétique huit alpestre, il faut que cette
ligne qui est commandée par l'international
Fargue, pessède d'indéniables qualités. On
reverra avec plaisir. à l'ouverture, l'interna-
tional Lacazedieu en très grande forme en
ce moment ; son partenaire de la mêlée
sera. son prête-nom de toujours, le sélec-
tionné Jean Lousteau, ioueur plein de res-
sources. En trois-quarta une ligne ieune,
rapide, adroite, qui ne pourra. soutenir la
comparaison avec le quatuor stadiste. sans
doute. mais qui se défendra avec cœur. Un
arrière de tout repos..
Dax jouera avec ses avants et défendra
çn trois-quarts, le Stede, au contraire, ten-
tera d'ouvrir et de déplacer. Qui l'empor-
tera ? Si les Parisiens partent légèrement
favoris, les chances de Dax n'en sont pas
moins appréciables. M. Brutus arbitrera.
(Voir les détails en rubrique Ruqbv.J
LES GRANDES EPREUVES
AUTOMOBILES
Le règlement
des 24 Heures du Mans
est paru
Les engagements sont ouverts
L'A.C. de l'Ouest vient de faire paraître
la brochure contenant le règlement de son
VIe Grand Prix d'Endurance de 24 heures
(Coupes Rudge.Whitworth) qui se dispu-
tera les 16 et 17 juin 1928 sur le circuit per-
manent de la Sarthe. : , ' 'X •.. :
Ce document, est dès maintenant à la dis.
position de tous les intéressés et 'l'A.C.O;
l'adressera-par retour à toutes les. personnes
qui lui en feront la demande.
Avant de commenter de façon complète
la nouvelle réglementation de la grande
épreuve annuelle, nous devons signaler les
principales modifications qui ont été appor-
tées au règlement de la dernière épreuve.
Io Suppression' de l'obligation, de prendre
le départ avec la capote montée et de rouler
ainsi penda.nt .20 tours : - '
2° Possibilité, de participera à l'épreuve
avec moteur pourvu d'un appareil de surali-
mentation. ; . ' . : ......
3° Création d'un prix pour la plus grande
distancé (prix doté. d'une nouvelle Coupe
Rndge- Whinyortbet et d'un prix en. espèces) ;
4° Réduction sur les droits d'engagement :.
(le,q constructeurs s'ens'aseant . ayant.;,: le .
24 décembre bénéficieront d'une réduction
de 30 0/0 au lieu de 20 010\. En outre,
('pu x' Qui inscriront / plus de deux voitures
paieront 1.000 francs de moins pour la 3e et
1.500 francs do moins pour la et les Sui-
vanres. • ' ■ ; -
Ajoutons aussi que. contrairement à 'ce
qui avait été annoncé, les Coupes Bienna-
les ont été maintenues../ -'
La liste des cnsas'ements est maintenant
ouverte ; les inscriptions sont exclusive-
ment reçues à 1 Automobile Club de l 'Oiie-st,
3t. pl. de la Républi<~"-> Le Mans "Sartli-e). •
LAWN-TENNIS
L'Allemagne s'engage
dans la Coupe Davis
S'ajoutant aux six engagements, de . la
zone européenne. l'Allemagne vient d'en.
voyer son adhésion à la F.F.L.T. pour par-
ticiper aux éliminatoires pour ladite zone.
AVIATION
L'aéronautique civile
à la Chambre des Députes
Le budget est voté sans aucune
modification
- Le budget de l'Aéronautique et des Trans-
ports aériens, après avoir occupé la Cham-
bre avant-hier dans là 'niiit, hier dans la
matinée et l:après-mÙli, a été finalement
voté, avec les seules modifications, très ano-
dines d '-ailleurg, que la Commission des Pi.
nances avait introduites sur les crédits de-
mandés par. le Gouvernement.
On aurait pu, s'attendre, pendant ces trois
séances, non pas à un débat académique,
car c 'eût été trop demandé, mais à une
,discussion large, ouverte, féconde, posant
en quelque , sorte le statut technique, in-
dustriel et financier de l'aviation mar-
dlande. Il aurait fallu, pour cela, faire:
abstraction de toute querelle de « pas de
porte », analyser l'ensemble de l'aviation
de transport, 8e détacher de l'ambiance des
couloirs de la efiaynbre, où les bruits les
plus divers, circulèrent pendant trois jours,
a tel point qu'il avait été dit sérieusement
par des députés de tous les partis que le
budget de l'Aéronautique serait repoussé 1 J
Il aurait fallu venir sans vouloir combattre
tel marché, telle concession et sans vouloir
la défendre. x
On s'égara, dans la question de la liqui-
dation des stocks, qui ne regarde en rien
l aviation marchande ,• on fit. une incursion,
beaucoup trop longue, dans la question des
parachutes, etyjinalejnent, on perdit le but
principal de la question, c' est.à-d.il'e le dé-
veloppement de l'aviation' marchande, et
toutes les opérations qui le concernent : con-
trais de longue durée, programme de ma?
teriel, conseil supérieur de l'Aéronautique,
engagements financiers, balisage des routes
aériennes.
La plupart des orateurs s'évadèrent de la
discussion, parce que. en raison dit temps
limité à la discussion, ils se crurent, les
uns obligés de verser aux débats des ra-
gots de pipelettes, les autres de les réfuter.
Ainsi ceux sur qui on pouvait compter
pour élargir le débat, MM. Pierre-Etienne
Mandm, Laurent-Eynac, . CQuhé, Henry-
Paté et M. Bokanowski, mêmé\ donnèrent
rimpression de n être à la tribue que pour
; de fendre une ■ cause. et se défendre eux-
mêmes, sans, profit pour l'avenir de la na-
v?,qatio,r& aertenne, fltture. Et seul, M. Chau-
mie sut, en termes heureux, se faire l'avo-
I cat de la propagande de l'aviation mar-
chande française à l'étranger.
Il y eut même des moments pénibles. Ce
fut quand la gauche .et l'extrême-gauche
attaquèrent avec virulence un homme qui,
grâce^ à son énergie, à son opiniâtreté, 'a
sa joi dans l'aviation, réussit sans le cun"
cours des pouvoirs publics, des Ai*niiet
étrangères et du Parlement, à lancer " •in•
tion^ française vers le NI aroc puis ce ; If
Sénégal avant de lui ouvrir la de
l 'Aikériqite du Sud.' C'est une ceu ~e n '
lui demanda' neuf ans de travail e ,X wX
Personne -n'éleva la voix poilt défe < * -*1:
grand capitaine de l'aviation françc ,,.'. et, ".
pitaine déchu puisque, faute d'un; vx
j officiel qui; lui fut refusé au raome û 1
allait . atteindre son but. il dut p, " /, -,
'lll(1.m... ■
On reconnaît bien lu l ingratitude hu-
maine, Qi; n'est d'dillèllr8,' pas noMMaM. 'fil-
dis, en Grèce, et puis d, Roi??,*, l m<
procédé fut en honneur. Mais il n'ï'i'aif pas
encore question, à ce moment-là, d'avia-
tion. ~
— Robert-Guérin.
(Voir la suite en rubrique Aéronautique,)
Allô ! Allô !
Jlfn de nos collaborateurs' essaye des
chaussures dans un grand •
du boulevard Sébastopol.
Dialogue avec le vendeur : -
« Surtout., pas trop étroites... Je ne
tiens pas à m'abîmer les pieds..,
— Vous avez raison... »
Puis, après un temps, le vendeur ris.
que :
(c Vous faites du sport ?... Du cross,
peut-être ? -; H !/• '
— Hum !... Oui... Mais pourquoi cotte
question ?... Vous êtes sportif vous-
même ?... »
Pour toute réponse, l'homme agenouillé
tend une médaille de Championnat :
« Championnat du Limousin 1922 des
1.500 mètres, en 4 m. 20 s... »
Et il ajoute :
« En 1918, au cours d'un 3.000 mètres
en Italie, pendant la guerre, je terminai
second derrière Audinet... C'était à Vé-
rone... »
Le nom de ce sportif ?... Jean Gros.
Il continue à faire du sport pour son
plaisir, s'il ne court plus en compétirion
officielle. Bravo, le vendeur de chaussu-
res !... "•-* ....
lit ' Gérard-Rigoley, l'actif agent de
Troyes, vient de passer com-
mande, à la Carrosserie Nouvelle de
Courbevoie, pour sa voiture de démons-
tration, d'une conduite intérieure Wey-
mann. Il aime et veut faire aimer à sa
clientèle, pour les voitures vites, etc...
rt|\n peut dire indifféremment d'une për.
O sonne qu'elle est ronde ou carrée en
affaires. C'est, paraît-il, une des qualités
de la langue française que cette richesse
d'expressions. ;
Or.- on peut dire en parlant d'une par.
t-ie de football que le jeu fut rondement
mené',. Nous proposons donc — afin de
contribuer à l'enrichissement de notre
belle .langue — de dire, lorsqu'il s'agira
de commenter une partie de rugby : la
jeu'fut ovalement mené...-
... Car le français est la langue de la
précision.
|T 'huile Yacco, qui est utilisée
- par la Maison Voisin
/;'■• pour ses recorda du monde
est exactement la même :
que celle qui est vendue dans les garages.
illné U belle fourrure s'achète chez
HENRI VERGNE,
, 18, rue Royale.
Les prix les plus étudiés j
x. défiant toute concurrence.
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