Presse et revues
6 pages
Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-12-05
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 décembre 1927 05 décembre 1927
Description : 1927/12/05 (A28,N9851). 1927/12/05 (A28,N9851).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46322738
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2017
L'Auto
Rédaction, Administration, Publicité:
10, rue du Faubourg-Montmartre, PARIS
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U' ligne PROVENCE 53-82
TÉLÉPHONE J3: CENTRAL 27-68
\4* ligne CENTRAL 28-d 2
15* ligna CENTRAL 28-56
V 6' ligne..
Adresse Télégraphique: VÓlauto-Parfs
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef i
HENRI DESGRANGE
AUTOMOBILE ~ AÉRONAUTIQUE CYCLISME « BOXE - ATHLÉTISME & TOUS LES SPORTS
Le numéro : 25 centimes
•* BELGIQUE t 30 centimes
28e ANNEE — N° 9.851 — QUOTIDIEN
Lundi 5 Décembre 1927
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LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
L'irréductible
; « Fermez la porte! »
1, 'ordre était formulé d'une voix rude.
Le jeune Adalbert de Fièrecime n 'au-
gura rien d'agréable du ton de cette
injonction liminaire.
Il obéit et, s'efforçant à une conte-
nance assurée bien que parfaitement dé-
férente, s'avança vers le bureau de chêne
massif derrière lequel trônait son père.
Le marquis Joachim de Fièrecime,
avant mangé le plus clair de ses biens
dans des baccarats désastreux et le plus
touffu de se.s bois Ans des spéculations
calamiteuses, s'était astreint, pour con-
server un train de grand seigneur, a
; exercer, dans le quartier des Chartrons,
à Bordeaux, le commerce des vins, spiri-
tueux et produits coloniaux.
.. Certes, il en coûtait au descendant
du porte-bannière de Philippe VI... Il
s'y était résigné-a la longue.
Toutefois, le négociant n'avait pu dé-
pouiller complètement le chevalier, et
le marquis conservait de sa grandeur
passée un maintien hautain, légèrement
dédaigneux, et quelque préciosité dans
1©
Flanqué de hautes bouteilles de fruits
en conserve, et d'une pyramide d ananas
en boîte, Joachim de Fièrecime fixait
sur son rejeton un œil de paon auquel
une main profane vient d arracher la
maîtresse-plume"' dé son ' arc-eTi.ciel - cau-
dal. :
« Or ça, Monsieur, dit le père, avec
indignation, qui vous a, je vous prie,
tourne boulé la cervelle au point de vous
inciter à descendre .dans une arène fo-
raine pour vous colleter avec-, un sal-
timbanque — c'est peu : un cannibale
devant une assemblée de truands, ma-
roufles et courtauds de boutique désœu-
,vrés ?
— Je vous assure, papa... - .
— Auriez-vous le front de le nier ?
Mon client, M. Petitpas, dont Je fils est
votre condisciple, me l'a mandé ce matin
même :
« Hein, Monsieur de Fièrecime, votre
- « Adalbert, quel Ï,,iillardl »
« Il faut, certes, un sacré culot pour
s'en aller faire le coup de poing, en
pleine. foire. contre le nègre de l'arène
athlétique. Tout le lycée fête déjà son
, champion comme un héros; ces enfants,
paraît-il. n'en dorment plus tant il leur
tarde d'assister, jeudi, à cette rencontre
homérique... » .
Le jeune homme, confondu, baissait
la tête.
« C'est inco-ncevablG! s'écr.a M. de
Fièrecime.... Mais par là Morbleu, ce
tournoi ne se fera, pDS. 'Je vais charger
quelqu'un de mes gens d'aller avertir
votre... Ethiopien que vous ne ferez pas,
jeudi, sa partie de lutte.
— Oh! papa, c'est impossible!
' - :— Et ; pourquoi, s'il vous plaît ?
— Tous les billets sont déjà- vendus.
. je-.paierai. -—-
— Mais « Cyclone ». Papou, racontera
partout qUé j'ai eu peui- de-lui.
-Il n'oseroit !...
« Ou. s'il avait cette outrecuidance,
■, je . lui briserais ma, canne sur les reins
avant, que de le faire expédier aux ga-
lères.
«Allez, Monsieur! »
x
Un Fièrecime n'a qu'une parole.
Malgré la défense formelle de . son
père,' Adalbert, affronta le nègre en com-
bat singulier dans un carré de trois
: mètres de côte. :
. ; Folie !, -
Rarement vit-on un adepte du Noble
, Art récolter en deux rounds une aussi
abondante moisson de swings, crochets,
directs et uppercuts.
Faisant tête à l'orage avec une vail-
lance indomptable, Adalbert de' Fière-
cime, aveuglé par ses longs cheveux
blonds rabattus sur son front, autant
que par les coups de son adversaire,
bataillait de tout cœur malgré l'épuise-
ment de ses forces.
La fin survint comme le nègre - avait
coincé la tête du marquis entre la cloi-
son de planches, qui fermait l'estrade, et
son poing gauche.
Ainsi pris dans un étau et martelé sau-
vagement par la droite de l'adversaire,
le jeune marquis était simplement en
. - train de se faire forger une nouvelle
effigie, lorsque retentit le coup de sifflet :
libérateur.
x
Le pugiliste malchanceux déclina, le
poir,l'honneur de s'asseoir à table.
: Son père lui en ayant fait tenir l'ordre
formel, le'jeune Adalbert dut exhiber
aux feux puissants du lustre le tableau
» attristant de .sa, déconfiture.
Devant un tel spectacle, le marquis
eut un haut-le-corps de surprise, puis,
ayant essuyé son monocle, il se mit en
devoir de réaliser l'étendue des - dom-
mages. "
<( Hé, hé, monsieur le Chevalier, dit-il,
d'un ton plaisant, ce gentilhomme de
Papouasie vous a, par ma foi, accom-
modé de fort aimable manière.
<( Au moins, humâtes-vous bien tout
le suc des nasardes eb prisâtes-vous, à
leur valeur, les bottes mirifiques dont
votre adversaire vous fit, tout à l'heure,
hommage ? , ., 1
« Dieu a voulu qu'il vous en cuisît
d'avoir enfreint mon commandement.
Je lui en rendrai mille grâces, car je ne
doute pas que le goût vous soit passé
a'jamais d'aller vous commettre à la
foire pour y faire le coup de poing !... »
V
M. Joachim de Fièrecime se rendait
à son bureau en toute diligence — lire en
quarante chevaux — lorsque la. crevaison
d'un pneu immobilisa sa limousine.
Tandis que le chauffeur vaquait à la
réparation, le marquis mit pied à terre
pour alléger la voiture.
Une affiche, qu'on achevait de pla-
carder. attira ses regards. :
1 Machinalement, il commença d'en lire
l'inscription rutillante :
GRANDE FETE ANNUELLE
au profit des naufraqés de rEmtre-deMT-Mers
avec le gracieux concours de
Mlle Ch ozctte d'A ni in
.. l'Etoile du Casino - de Paris
Mme LnmeKt/M
de l'Opéra de Monte-Carlo
M. Paul Olivier
phénomène vocal, à claquettes
Démonstration de bâton
: entre Maître -,Iu gourdin
et son élève Pigrelet
Grand match de boxe entre
; - Cyclone Papou
champion de couleur
' . et..
, Gontrân-Adalbert de Pierecime
champion scolaire
AU FINISH 1
THOUM'AZO.
LE FOOTBALL
NATIONAL
(Meurisse)
~ ~ LE-MATCH RED STAR, OLYMPIQUE - S. C. NIMES
" . . Reynard arrête un shot de Brouzes ,
TU VAS A GAUCHE...
Peu ou pas de surprises
dans la Coupe de France
(5e TOUR)
Paris a été très sérieusement éprouvé
Les ligues de Lorraine, du Lyonnais et du Nord-Est
sont éliminées !
Ce fut une iournée à émotions que ce
cinquième tour éliminatoire de la Coupe de
France ; et si finalement il n'y a pas de
surprises véritables à . signaler. en ce sens
que parmi les équipes éliminées ne figurent
aucune de nos grandes formations, c'est tout
à fait par hasard. Car le match nul du
Ha.vre A. Club avee Auchel, , les victoires
très difficiles du F.C. Cette, du Club Fran-
çais, du Red Star Olympique, par un seul
but à zéro sur les. Girondins. Calais et
Nîmes, constituent des « effets » qui sont
à noter et qui retiennent l'attention.
l,a Ligue - de Paris fut très éprouvée,
disons-nous plus haut. En effet, sur treize
clubs parisiens qui - prenaient part à la
lutte, il ne lui reste que quatre qualifiés
sûrs, et peut-être six si l'U.S. Suisse vient
(M&uriase.) ,
LE MATCH R.S. OLYMPIQTJE.S.C. NIMES
Le gardie-n, de buts de Nîmes sauve son camp
à bout de Bischwiller. et le C.A. XIVe de
Saint-Servan. Ce qui est pour le moins pro-
blématique. IL est j'uste d'ajouter que la
Ligue de Paris avait une lourde tâche à.
remplir, et qu'elle fût très mal partagée
lors de l'élaboration des matches de ce cin-
quième tour éliminatoire.
Le Nord et le Sud-Est sont donc les
mieux représentés, avec chacun six clubs
qualifiés sûrement, et peut-être sept pour
le Nord si Auchel bat le Havre A. Club.
Amiens eut toutes les peines du monde à
venir à bout du C.A.S. Généraux.
Il est à remarquer également que si les
équipes de la, Promotion parisienne eurent
à essuyer des scores imposants, des équi-
pes qui étaient indiquées comnre battues lar-
gement" à l'avance, ont magnifiquement
résisté. Parmi elles il faut désigner l'A.S.
Creil-Saint'Just qui obligea Quimper à jouer
les prolongations, le Stade Roubaisien qui
ne succomba .que par un but contre deux
au C.S. Jeian Bouin d'Angers, l'U.A. XVIe
contre laquelle le Stade ^Rennais 'dut s'em-
ployer .à f4tci pour vaincre par & buts à 2.
• Quelquesgros 6corea "sont à enregistrer,
et c'ëirt uns d'eiix 'sOnT surprenants.. "Ce sont
ceux réussis par Dieppe Sur le Bourizet,
Boulogne sur l'A.S. Amicale. Fougères sur
Vitry et Cannes sur le Lyon Olympique
Universitaire.. •
Les matches du prochain tour seront dé-
signés jeudi. Que seront-ils ? Quoi qu'il en
soit, les grandes équipas restant toutes qua-
lifiées il est certain que les futures rencon-
tres donneront lieu à des parties d une très
grosse importance. - Nous voulons espérer
que les commissaires de la Coupe de France
sauront mettre sur pied un calendrier .tout
à fait « sportif » et qui donnera satisfac-
tion à. tous ! . Malgré que ceci soit une
chose presque impossible à réaliser.
— L.G.
. iVoir les détails en rubrique Football.!
Allô ! Allô!
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Nous leur avons soumis chacune des cin-
quante images .à plusieurs reprises. On a
pu répondre tout a loisir. Et si l'on croit
avoir fait une erreur ou une omission, on
peut, en renvoyant le bulletin et l'image,
réparer l'erreur-ou combler l'omission.
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Lire aujourd'hui dans €%uto
. le - dixième article
Sur les pistes de sable
de Daniel Brané
Red Star-Nimes
AU VEL' D'HIV'
Martinetti et Grassin
triomphent dans
les Grands Prix
du Conseil Municipal
Magnifique défense de Michard contre
deux finalistes italiens. — Bonne
rentrée de Plani. — Facile victoire
de Grassin. — Un Grand Prix de
vitesse extraordinaire d'intérêt.
Bien qu'elle se fût lentement remplie,
l'immense salle du Vél' d'Hiv' était pres-
que comble lorsque M. Delsol fit son en-
trée au pesage, pour assister aux péripéties
des Grands Prix du Conseil Municipal.
Les deux épreuves placées sous le, patro-
nage de l'édilité parisienne furent toutes
deux disputées avec acharnement, , niais le
Grand Prix de demi-fond pâlit un peu de-
vant l'extraordinaire intérêt que présenta
l'épreuve de vitesse. -
La victoire de' Grassin, derrière motos,
fut acquise facilement, et sans que ses ad-
versaires aient pu, en dépit de^ leurs ef-
forts, l'inquiéter un instant.. Notons ce-
pendant que Sausin fit, Une fois de plus,
bonne impression ; Krewer est loin de la
forme qù'il possédait l'été dernier en Alle-
magne.
Par contre, nous garderons longtemps le
souvenir le batailles des sprin-
ters. dàn-- L <àrH;H t Prix de vitesse ; dès
les demi-finales, , tés" amateurs de beaux
sprints assistèrent à des duels. passion-
nants. Peu confiants en sa condition ac-
tuelle, les organisateurs avaient opposé
Moeskops à Miéhard, et cependant Moes-
kops démontra qu'il était un des meilleurs
hommes de la journée ; le géant hollandais
couvrit les 250 derniers mètres — disent les
chronomètres — en 14 sec. 3/5, et _ cepen-
dant il fut battu par Michard, ainsi qu'on
le verra dans les détails techniques de l'é-
preuve. 'Michard devenait donc le favori du
Grand Prix ; il le demeura même après les
En haut: Avanti Martineiti, vainqueur du
Grand Prix du Conseil Municipal (vitesse);
à ses cd 'tés, son manager-soigneur, Kaiser.
En bas: M. Louis Delsol (à gauche), prési-
dent du Conseil Municipal, re,met une gerbe
à Robert GrMsin" vainqucr du Grand Prix
du Conseil Municipal (delni-jond); derrière
lui cm. aperçoit Sausin, 2* de l'épreuve
, (Meurisse. )
victoires de Piani et: de Martinetti dans
les, autres demi-finales ; victoires difficiles
d'ailleurs, car " Piani triompha de peu de
Dempsey et Martinetti eut à subir, un rude
assaut de Schiiles.."
(Voir la suite en rubrique cycliste.)
LES JEUX DE 1928
Le deuxième crédit olympique
devant le Sénat
Le rapport de M. Reynald est accepté
La Chambre des députés a voté récem-
ment,' dans le budget du ministère des
Affaires Etrangères 1^28, . un crédit de
1.200.000 : fr... destinés à > assurer la repré-
sentation française aux ; Jeux Olympiques
d'Amsterdam l'an prochain ; le- crédit pré-
cédent 'de 2 millions; qui fut tant discuté,
était relatif à la- préparation olympique
le projet de crédit actuel ne concerne que
la représentation française. -
La. commission 'des finances du Sénat
vient d'adopter le rapport de M. Reynald ;
il y a tout lieu de croire que, cette fois, le
deuxième crédit * olympique ne rencontrera
aucune difficulté, et sera voté en même
temps que le budget, c'est-à-dirè avant la.
fin du mois. ;
LE RUGBY
OFFICIEL
(Meurisse.)
' LE MATCH C.A.S.G.-BEZIERS
Bien servi par Bousquet, Battut'donne à suivre "
... J'IRAI A DROITE !
De nombreuses surprises
en Championnat de France
(EXCELLENCE)
Pau bat Quillan, un drop-goal à un essai
Grenoble, Bègles, Béziers, Hendaye, Albi, Cognac et Agen
sont battus !
Les résultats d'Excellence
Poule A :
Stade Toulousain bat F.C. Lyon 18—5
Périgueux bat Montferrand 8-4
Poule B : ;
Dax bat Grenoble • 10-3
Qnins' PerpigI1anais = b. Agen... &-:-0
Poule, C : >
Limoges bat Bègles 6-0
Pau bat Quillan 4-3
Poule D ;
Av. Bavonneis et S.A. Bordelais 3—3
C.A.S.G. bat Béziers... 16-0
Poule E :
. Lyon O.U. bat Hend.a,ye 6-4
Carcassonne bat Albi 3-0
Poule F :
• U.S. Perpignan, bat Villeneuve 12—0
- Lourd es bat Cogn ac 10-3
Poule G : .
" .irStad^rBorâiilais- bat .Morrteubaa - 23—-3
; "Lézignân fbtofe Brlve.".,.....19:1'4
Poule II : : " " ■. '
: Soustons bat Pamiers ............... 11-0
" Narbonne et Toulon ................ 0-0
x
Cette avant-dernière journée du Cham-
pionnat ' de France fut une journée à sur-
prises, de nombreux favoris furent battus
et, après le choc d'hier, seul le Stade Tou-
lousain sort de cette première compétition
avec quatre victoires. Toulon, Cognac, Hen-
dayé, . Lyon, qui n'avaient remporté jus-
qu'ici que des succès, sont ou battus, ou
font match nul, comme le firent les. cham-
pions du Littoral à Narbonne. Il est à pré-
voir, d'ores et déjà,, de nombreux ex œquo
dans plusieurs poules,' des classements au
goaJ-aveiage, des matches à rejouer.
Notons, au rang des surprises, la défaite
des Grenoblois à, Dax, celle des Béglais à
Limoges, celle des Cogna^çais à Lourdes,
celle'des Biterrois' à Paris, celle des Hen
dayais à Lyon. La grande rencontre Pau
Quillan, ,qui se termina par la victoire
des Béarnais per un drop à un essai, après
supériorité très nette acquise en avants, ne
constitue pas une surprise, les' deux équipes
étant parties avec- égalité: de chances. Des
deux' matches nuls de la journée, le plus
surprenant est sans doute celui de Nar-
bonne, les locaux partant .généralement fa-
voriis contre les Toulonnais. Ces derniers
rastent ainsi premiers de leur poule. Le
résultat de la rencontre de Bayonne est,
somme .toute, logique, l'Aviron; ayant /ef-
fectué un léger redressement sa.ns pouvoir
dépasser un niveau assez moyen. Les pou-
lains de-Pal assie se trouvant ainsi élimi-
nés de ' la compétition nationale pour être
partis trop lentement. C'est le Stade Bor-
delais qui. inscrit le meilleur score de, la
journée; après lui, le Stade Toulousain et
l'a Générale. réussissent des - performances
notables en face d'adversaires de classe.
Un rapide examen du classement des
poules nous permet de relever les noms de
quelques qualifiés probables. En poule A,
le Stade Toulousain sort premier , avec 4 vic-
toires et plus.41 points au goal-averoge.. Le
champion de France paraît prêt à défendre
vaillamment et brillamment son titre. La
deuxième place semble devoir revenir au
F.C. de Lyon, si du moins il triomphe
chez lui de Périgueux.
En poule B, situation moins claire : les
Arlequins Perpignanais sont en tête, le
Stade Français est second et Dax troi-
sième, mais les deux rencontres impor-
tantes de dimanche peuvent modifier le
classement. Les QninlS n'ont pas encore
gagné à Grenoble et le Stade Français de-
vra vaincre Dax à Paris pour se qualifier.
En poule C, la défaite de Bègles à Li-
moges redonne quelque espoir au vaincu
de Pan, Quillan. En effet, si Quillan triom-
phe du TiO.E.C., comme il est à prévoir,
les Audois et Bègles se trouvent à égalité
(Meurisse.)
LE MATCH STADE FRANÇAIS-HEIDELBERG
Jauré(Juy est plaqué près des buts allemands
pour la seconde place, tandis que Pau sort
premier de sa poule.
Dans la poule D, le S.A. Bordelais est
en tête et est certain de se qualifier. Quel
sera, le second ? Tout dépend du match
de Bordeaux; le C.A.S.G. se qualifiera ou
sera à égalité avec Béziers ou Mazamet,
qui s'affrontent dans l'Hérault.
Dans la poule E, Carcassonne est en tête
et se qualifie; quel sera le second ? Hen-
daye ou le Lyon Olympique ? Tout dépen-
dra du match sur la frontière, ca.r les Lyon-
nais triompheront des Appaméens.
En poule F, Lourdes 'se qualifie, et le
second sera le vainqueur du match Per-
pignan-Cognac, qui se joue en Honssillon;
les Catalans ont donc de grandes chances.
En poule G, le Stade Bordelais, qui ter-
mine avec 10 points, risque d'être à égalité
avec le Ra.cing et -Lézignan, si du moins
ces deux derniers clubs triomphent à Brive
et Mon tau ban - ,
Enfin, en poule ,H, Toulon se qualifier!
à, peu près - sûrement et Narbonne a de
grandes-chances d'être second. v :
En résumé, seuls le Stade Toulousain,
Pau, le S..A... Bordelais, Carcassonne et
Lourdes se trouvent qualifiés certains.
En Honneur, quelques surprises aussi,
par exemple la défaite de l'A.S Bavonnaiso
par Bergerac, de Poitiers par-Angoulême,
d'Auch. par Topns ; le plus gros score en-
levé par Le Boucau, Romans, Castres,
Montluçon, Gujan-Mestras, Oyonnax, au-
tres vainqueurs, deux matches nuls entre
Nantes et Vierzon et Prades et Cavaillon.
(Voir les détails en rubrique Ruqby.l
...... Lire. mercredi :
-
C'^lut0 dans toute la France
en Belgique et en Suisse
AUTOMOBILE
Le premier dimanche
du Salon de Bruxelles
Bruxelles, 4 décembre. — La foule a en-
va.hi en rangs serrés le Cinquantenaire au-
jourd'hui.. L'après-midi ce fut une vraie
cohue.
Toutes les grandes marques attiraient
l'attention des visiteurs. On se portait en
masse vers les stands français, entre autres
ceux de, Peugeot. Renault, Citroën, Delage,
Voisin, Mat.hi.s. Panhard-Levassor, His-
pano-Suiza, De,;DioD,.Bout-on. Donnet, De-
launay-Belleville, .Amiloar,. G. Irat, etc...,
de même que vers la nouvelle Ford. et les
grandes marques américaines, belges et
italiennes.
On signale des pourparlers nombreux en
vue de ventes qui s'amorcent.
Les caractéristiques de ce Salon sont la
vogue des six cylindres, l'extension de la
conduite intérieure, le développement du
confort des carrosseries.
La section motocycliste fut visitée par de
nombreux fervents de la petite machine ;
et on peut constater aussi que la bicyclette
ne perd pas ses droits dans cette exposition
automobile.
Les poids lourds intéressèrent beaucoup
de visiteurs. Cette partie du ; Salon est
extrêmement intéressante ; où peut y voir
de la belle mécanique.
Dans le même hall la section, nautique a
attiré beaucoup de monde.
Ce 2le Salon se présente sous les meil.
leurs. auspices. Les exposants semblent
d'ailleurs satisfaits des premiers résultats
obtenus.
— F.
HOCKEY
LYON a battu PARIS
par 3 buts à 2
Magnifique exhibition de Cochet dont
l'équipe se qualifie en finale de la
compétition interrégionale
Lyon, 4 décembre (de notre envoyé spé-
cwl). — par un temps magnifique et cle-
vant plusieurs centaines de spectateurs fort
sportifs, l'équipe de Lyon a triomphé de
celle de Paris par 3 buts à :3:, Il fallut deux
prolongations pour départager les deux
« onze », qui donnèrent d'un bout à l'autre
1 impression d'être très près l'un de l'autre.
Ce fut Lyon qui', marqua le premier, à la
dixième minute, ;1,11 ,JI)Oyen d'un sbot rapide
qui battit Houssais. Màis les Parisiens ré-
pliquaient immédiatement par un but de
Lanet, marqué sur mêlée dans le cercle
lyonnais. Cependant, avant la mi-temps,
Lyon obtenait un net avantage territorial
et l'inter-droit Collongcs marquait sur cor-
ner un second but magnifique, donnant
1 avance au Sud-Est par 2 buts à 1.
A la reprise, Paris prenait, la direction
du combat et, dominant à son tour, égali-
&a.)t par l'intermédiaire de Ha-got, sur une
belle attaque combinée de la. triplette du
centre, où Bié avait pris la place de Schal-
ler a l 'inter-droit, Ragot passant inter-
gauche. Jusqu'à la fin, le jeu se poursuivit
égal, les ^deux équipes ajustant alternati-
vement d'excellentes attaques qui, toutes,
échouèrent de justesse vu l'ardeur des dé-
fenses respectives.- et le man-yais état 'd&
terrain, Lar fin - éta'it aifflée sans qu"aiictia
changement n'intervienne et des prolon-
gations suivirent. La première, disputée
avec un acharnement sans égal, ne donna
pa.3 de résultat, et, dans la seconde, Lyon
obtint un but grâce à une trouée combinée
de Jusserand et Arlin, et malgré les efforts
désespérés des avants parisiens, qui jouè-
rent jusqu'à l,a dernière minute avec, un
cran parfait. La Capitale ne parvint pas à
égaliser avant, l'ultin; cony de sifflet Lvon
avait remporté sur l première vic-
toire ^dans l'histoire du hork^v r,.at:onal
L'équipe de Lyon tout r»,- j t -
citer pour la cohésion do r priu
et ses grands progrès Nou' . ..;Tiot)- i..,„ j
particulièrement Cochet et ;ine, qui fi-
rent tous deux une excellente partie. eirmi.
que Rambaud, Arlin, Collonges et Grobel.
Quant à l'équipe de Paris, elle fut quelque
peu désavantagée par le terrain extrême-
ment cahoteux et joua, de ce fait, un jeu
décousu, ne parvenant pas à- mettre an
point son jeu de passes courtes. Canivet,
Lanet et Ragot firent une partie satisflii-
sante, ainsi que Bié, le plus brillant sur
la fin: Houssais et Petitdidier furent, avec
eux et Imbault, les meilleurs Parisiens.
POIDS ET HALTERES
Roger François et Vibert
battent des records de France
La réunion organisée iiier,;'' an gymnase
Voltaire,, par 111 P.F.P.H. pour (ii'e les
haltérophiles puissent 'apporter lerL r...to!e
au « Million des Sports . », a ob^".: ; ia .
grand :succès. y- .
Au cours der, matches,1 opposant l'eUîe de
nos leveurs de poids,1, Roger François, - -
champion de France deq poids l11oy"r,L (o.)
Pierre Vibert, un de nlos meilleurs p.„i;.'i:i
mi-lourds, réussirent là battre le,il • pre-
près records nationaux dans le m've!eî>pé .
en barre à deux bras. François jk,':'::Í: '¡ P'.',
101 kilos et Vibert 10-2 kil. 509. i isr r-s re-
cords se trouvent ainsi respectivement. aru.5*
liorés de 1 kilo et de 500 gramme:'.
M. Jeff Dickson. directeur de tfa,n;îoL
en témoignage d'admiration pour i'exph
de Roger François, fit un don de MX; fr.
à la F.F.P.H. Cette somme sera, •'• f:
là la souscription ouverte par notre confrère'
le Journal, qui recevra en totalité 3.000 fr.,
Un joli denier!
(Voir les résultats techniques
en rubrique Poids et Haltères i)
L'industrie automo*
aussi, est écrasée par
paralysée par le m n
tien, des routes. Elle i
avec rage, avec acharnement à
réduire ses prix de revient ; elle
aussi, elle se heurte à la cherté
de la vie.,.
M. René Héry,
sénateur.
EDUCATION PHYSIQUE
Aujourd'hui, à la Chambre
on discute le budget
de l'Education Physique
8.126.000 fr. au lieu de 7.750.000 fr.
La Chambre des députés doit finir au-
jourd'hui la discussion du budget du minis-
tère de la Guerre, dans lequel sont incor-
porés les crédits de l'éducation physique
avant et après le régiment.
Pour 1927, S millions avaient été votes ;
le gouvernement demande, pour 1!J:28,
8.126.000 fr., mais à la vérité l'augmenta-
tion est plus importante, puisque 250.0U0
francs des S millions de 1U27 sont allés
cette année au ministère de l'Instruction
Pudique pour les. sociétés scolaires,, past-
scolaires et d'éducation physique féminine.
L'augmentation demandée est , donc de
356.0LHJ fr., soit 305.001) fr. de plus à cause
de l'accroissement des besoins afférents
aux subventions et récompenses par suite
de l'augmentation du nombre des sociétés
agréées et 51.000 fr. à cause de la diiiusioa
de l'enseignement du tir, des armes auto-
matiques dans les sociétés agréées. »
La CommiSision des Finances ayant ap-
prouvé les crédits, nul doute que ceux-ci
soient votés aujourd'hui par la Chambre.
Dans son rapport, M. Bouilloux-Lafont,
député du Finistère, a consacré une ving-
taine de pages à la question de l'éducation
physique, notamment de la préparation air
service militaire.
Il donne en passant les chiffres des
sociétés agréées depuis 1920 :
1920 ; 6.000 ; 1921 : 6..100 : 1922 : 6,800 ;
1923 : 7.-400; 1924 : 7.800 ; 1925 . : 8.000 ;■
1926 : 8.500.
« Ces sociétés, selon l'honorable rappor-
teur, disposent do 1.800 stands de tir à. ;
l arme de guerre à 200 mètres, 800 stades
aménagés, 3.000 terrains de jeux, d'instal- ?
lation souvent rudimentaire, d'un nombre 1
très faible de piscines ;80 environ) dont ua j
très grand nombre non chauffées), de 250
bassins de natation plus ou moins sommai-
rement installés en rivière ou au bord de la,
mer. »
M. Bouiiloux-Lafcnt trouve ces chiffres
notoirement insuffisants par rapport à ceux
que Fournit l'Allemagne.
Etudiant de plus près l'organisation ac-
tuelle du Brevet de Préparation Militaire
Elémentaire, Je rapporteur confirme l'infor-
mation récemment donnée par l'Auto sur la
modification prochaine du brevet et sa sépa-
ration en trois degrés : préparation élémen-
taire, préparation secondaire, préparation
supérieure, la première destinée à la masse
du contingent et ne contenant que des
exercices physiques, la seconde lormant les j
gradés et les spécialistes, la troisième, m
enfin, destinée à la_ préparation des futurs 1
élèves officiera de réserve. f ; jjr^
Rédaction, Administration, Publicité:
10, rue du Faubourg-Montmartre, PARIS
/ il ligne........_._.. PROVENCE 49-f4
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Directeur-Rédacteur en chef i
HENRI DESGRANGE
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Le numéro : 25 centimes
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Lundi 5 Décembre 1927
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Départements et Colonies.. 22 fr. 43 fr. 82 fr.
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LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
L'irréductible
; « Fermez la porte! »
1, 'ordre était formulé d'une voix rude.
Le jeune Adalbert de Fièrecime n 'au-
gura rien d'agréable du ton de cette
injonction liminaire.
Il obéit et, s'efforçant à une conte-
nance assurée bien que parfaitement dé-
férente, s'avança vers le bureau de chêne
massif derrière lequel trônait son père.
Le marquis Joachim de Fièrecime,
avant mangé le plus clair de ses biens
dans des baccarats désastreux et le plus
touffu de se.s bois Ans des spéculations
calamiteuses, s'était astreint, pour con-
server un train de grand seigneur, a
; exercer, dans le quartier des Chartrons,
à Bordeaux, le commerce des vins, spiri-
tueux et produits coloniaux.
.. Certes, il en coûtait au descendant
du porte-bannière de Philippe VI... Il
s'y était résigné-a la longue.
Toutefois, le négociant n'avait pu dé-
pouiller complètement le chevalier, et
le marquis conservait de sa grandeur
passée un maintien hautain, légèrement
dédaigneux, et quelque préciosité dans
1©
Flanqué de hautes bouteilles de fruits
en conserve, et d'une pyramide d ananas
en boîte, Joachim de Fièrecime fixait
sur son rejeton un œil de paon auquel
une main profane vient d arracher la
maîtresse-plume"' dé son ' arc-eTi.ciel - cau-
dal. :
« Or ça, Monsieur, dit le père, avec
indignation, qui vous a, je vous prie,
tourne boulé la cervelle au point de vous
inciter à descendre .dans une arène fo-
raine pour vous colleter avec-, un sal-
timbanque — c'est peu : un cannibale
devant une assemblée de truands, ma-
roufles et courtauds de boutique désœu-
,vrés ?
— Je vous assure, papa... - .
— Auriez-vous le front de le nier ?
Mon client, M. Petitpas, dont Je fils est
votre condisciple, me l'a mandé ce matin
même :
« Hein, Monsieur de Fièrecime, votre
- « Adalbert, quel Ï,,iillardl »
« Il faut, certes, un sacré culot pour
s'en aller faire le coup de poing, en
pleine. foire. contre le nègre de l'arène
athlétique. Tout le lycée fête déjà son
, champion comme un héros; ces enfants,
paraît-il. n'en dorment plus tant il leur
tarde d'assister, jeudi, à cette rencontre
homérique... » .
Le jeune homme, confondu, baissait
la tête.
« C'est inco-ncevablG! s'écr.a M. de
Fièrecime.... Mais par là Morbleu, ce
tournoi ne se fera, pDS. 'Je vais charger
quelqu'un de mes gens d'aller avertir
votre... Ethiopien que vous ne ferez pas,
jeudi, sa partie de lutte.
— Oh! papa, c'est impossible!
' - :— Et ; pourquoi, s'il vous plaît ?
— Tous les billets sont déjà- vendus.
. je-.paierai. -—-
— Mais « Cyclone ». Papou, racontera
partout qUé j'ai eu peui- de-lui.
-Il n'oseroit !...
« Ou. s'il avait cette outrecuidance,
■, je . lui briserais ma, canne sur les reins
avant, que de le faire expédier aux ga-
lères.
«Allez, Monsieur! »
x
Un Fièrecime n'a qu'une parole.
Malgré la défense formelle de . son
père,' Adalbert, affronta le nègre en com-
bat singulier dans un carré de trois
: mètres de côte. :
. ; Folie !, -
Rarement vit-on un adepte du Noble
, Art récolter en deux rounds une aussi
abondante moisson de swings, crochets,
directs et uppercuts.
Faisant tête à l'orage avec une vail-
lance indomptable, Adalbert de' Fière-
cime, aveuglé par ses longs cheveux
blonds rabattus sur son front, autant
que par les coups de son adversaire,
bataillait de tout cœur malgré l'épuise-
ment de ses forces.
La fin survint comme le nègre - avait
coincé la tête du marquis entre la cloi-
son de planches, qui fermait l'estrade, et
son poing gauche.
Ainsi pris dans un étau et martelé sau-
vagement par la droite de l'adversaire,
le jeune marquis était simplement en
. - train de se faire forger une nouvelle
effigie, lorsque retentit le coup de sifflet :
libérateur.
x
Le pugiliste malchanceux déclina, le
poir,l'honneur de s'asseoir à table.
: Son père lui en ayant fait tenir l'ordre
formel, le'jeune Adalbert dut exhiber
aux feux puissants du lustre le tableau
» attristant de .sa, déconfiture.
Devant un tel spectacle, le marquis
eut un haut-le-corps de surprise, puis,
ayant essuyé son monocle, il se mit en
devoir de réaliser l'étendue des - dom-
mages. "
<( Hé, hé, monsieur le Chevalier, dit-il,
d'un ton plaisant, ce gentilhomme de
Papouasie vous a, par ma foi, accom-
modé de fort aimable manière.
<( Au moins, humâtes-vous bien tout
le suc des nasardes eb prisâtes-vous, à
leur valeur, les bottes mirifiques dont
votre adversaire vous fit, tout à l'heure,
hommage ? , ., 1
« Dieu a voulu qu'il vous en cuisît
d'avoir enfreint mon commandement.
Je lui en rendrai mille grâces, car je ne
doute pas que le goût vous soit passé
a'jamais d'aller vous commettre à la
foire pour y faire le coup de poing !... »
V
M. Joachim de Fièrecime se rendait
à son bureau en toute diligence — lire en
quarante chevaux — lorsque la. crevaison
d'un pneu immobilisa sa limousine.
Tandis que le chauffeur vaquait à la
réparation, le marquis mit pied à terre
pour alléger la voiture.
Une affiche, qu'on achevait de pla-
carder. attira ses regards. :
1 Machinalement, il commença d'en lire
l'inscription rutillante :
GRANDE FETE ANNUELLE
au profit des naufraqés de rEmtre-deMT-Mers
avec le gracieux concours de
Mlle Ch ozctte d'A ni in
.. l'Etoile du Casino - de Paris
Mme LnmeKt/M
de l'Opéra de Monte-Carlo
M. Paul Olivier
phénomène vocal, à claquettes
Démonstration de bâton
: entre Maître -,Iu gourdin
et son élève Pigrelet
Grand match de boxe entre
; - Cyclone Papou
champion de couleur
' . et..
, Gontrân-Adalbert de Pierecime
champion scolaire
AU FINISH 1
THOUM'AZO.
LE FOOTBALL
NATIONAL
(Meurisse)
~ ~ LE-MATCH RED STAR, OLYMPIQUE - S. C. NIMES
" . . Reynard arrête un shot de Brouzes ,
TU VAS A GAUCHE...
Peu ou pas de surprises
dans la Coupe de France
(5e TOUR)
Paris a été très sérieusement éprouvé
Les ligues de Lorraine, du Lyonnais et du Nord-Est
sont éliminées !
Ce fut une iournée à émotions que ce
cinquième tour éliminatoire de la Coupe de
France ; et si finalement il n'y a pas de
surprises véritables à . signaler. en ce sens
que parmi les équipes éliminées ne figurent
aucune de nos grandes formations, c'est tout
à fait par hasard. Car le match nul du
Ha.vre A. Club avee Auchel, , les victoires
très difficiles du F.C. Cette, du Club Fran-
çais, du Red Star Olympique, par un seul
but à zéro sur les. Girondins. Calais et
Nîmes, constituent des « effets » qui sont
à noter et qui retiennent l'attention.
l,a Ligue - de Paris fut très éprouvée,
disons-nous plus haut. En effet, sur treize
clubs parisiens qui - prenaient part à la
lutte, il ne lui reste que quatre qualifiés
sûrs, et peut-être six si l'U.S. Suisse vient
(M&uriase.) ,
LE MATCH R.S. OLYMPIQTJE.S.C. NIMES
Le gardie-n, de buts de Nîmes sauve son camp
à bout de Bischwiller. et le C.A. XIVe de
Saint-Servan. Ce qui est pour le moins pro-
blématique. IL est j'uste d'ajouter que la
Ligue de Paris avait une lourde tâche à.
remplir, et qu'elle fût très mal partagée
lors de l'élaboration des matches de ce cin-
quième tour éliminatoire.
Le Nord et le Sud-Est sont donc les
mieux représentés, avec chacun six clubs
qualifiés sûrement, et peut-être sept pour
le Nord si Auchel bat le Havre A. Club.
Amiens eut toutes les peines du monde à
venir à bout du C.A.S. Généraux.
Il est à remarquer également que si les
équipes de la, Promotion parisienne eurent
à essuyer des scores imposants, des équi-
pes qui étaient indiquées comnre battues lar-
gement" à l'avance, ont magnifiquement
résisté. Parmi elles il faut désigner l'A.S.
Creil-Saint'Just qui obligea Quimper à jouer
les prolongations, le Stade Roubaisien qui
ne succomba .que par un but contre deux
au C.S. Jeian Bouin d'Angers, l'U.A. XVIe
contre laquelle le Stade ^Rennais 'dut s'em-
ployer .à f4tci pour vaincre par & buts à 2.
• Quelquesgros 6corea "sont à enregistrer,
et c'ëirt uns d'eiix 'sOnT surprenants.. "Ce sont
ceux réussis par Dieppe Sur le Bourizet,
Boulogne sur l'A.S. Amicale. Fougères sur
Vitry et Cannes sur le Lyon Olympique
Universitaire.. •
Les matches du prochain tour seront dé-
signés jeudi. Que seront-ils ? Quoi qu'il en
soit, les grandes équipas restant toutes qua-
lifiées il est certain que les futures rencon-
tres donneront lieu à des parties d une très
grosse importance. - Nous voulons espérer
que les commissaires de la Coupe de France
sauront mettre sur pied un calendrier .tout
à fait « sportif » et qui donnera satisfac-
tion à. tous ! . Malgré que ceci soit une
chose presque impossible à réaliser.
— L.G.
. iVoir les détails en rubrique Football.!
Allô ! Allô!
Il otre ami Barrier vient ' de passer
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pour les voitures . vîtes, les carrosseries
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jours... M. H. ,Cazéau-.,, de Bayonne,
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Nous voici à quelques semaines de la fin
de l'année. C'est le 31 décembre, à minuit,
que l'Auto cessera; de recevoir les solutions
aux « ? » posés - à nos lecteurs. , -
Nous leur avons soumis chacune des cin-
quante images .à plusieurs reprises. On a
pu répondre tout a loisir. Et si l'on croit
avoir fait une erreur ou une omission, on
peut, en renvoyant le bulletin et l'image,
réparer l'erreur-ou combler l'omission.
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teurs de l'Auto pour leur fournir l'un quel-
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Lire aujourd'hui dans €%uto
. le - dixième article
Sur les pistes de sable
de Daniel Brané
Red Star-Nimes
AU VEL' D'HIV'
Martinetti et Grassin
triomphent dans
les Grands Prix
du Conseil Municipal
Magnifique défense de Michard contre
deux finalistes italiens. — Bonne
rentrée de Plani. — Facile victoire
de Grassin. — Un Grand Prix de
vitesse extraordinaire d'intérêt.
Bien qu'elle se fût lentement remplie,
l'immense salle du Vél' d'Hiv' était pres-
que comble lorsque M. Delsol fit son en-
trée au pesage, pour assister aux péripéties
des Grands Prix du Conseil Municipal.
Les deux épreuves placées sous le, patro-
nage de l'édilité parisienne furent toutes
deux disputées avec acharnement, , niais le
Grand Prix de demi-fond pâlit un peu de-
vant l'extraordinaire intérêt que présenta
l'épreuve de vitesse. -
La victoire de' Grassin, derrière motos,
fut acquise facilement, et sans que ses ad-
versaires aient pu, en dépit de^ leurs ef-
forts, l'inquiéter un instant.. Notons ce-
pendant que Sausin fit, Une fois de plus,
bonne impression ; Krewer est loin de la
forme qù'il possédait l'été dernier en Alle-
magne.
Par contre, nous garderons longtemps le
souvenir le batailles des sprin-
ters. dàn-- L <àrH;H t Prix de vitesse ; dès
les demi-finales, , tés" amateurs de beaux
sprints assistèrent à des duels. passion-
nants. Peu confiants en sa condition ac-
tuelle, les organisateurs avaient opposé
Moeskops à Miéhard, et cependant Moes-
kops démontra qu'il était un des meilleurs
hommes de la journée ; le géant hollandais
couvrit les 250 derniers mètres — disent les
chronomètres — en 14 sec. 3/5, et _ cepen-
dant il fut battu par Michard, ainsi qu'on
le verra dans les détails techniques de l'é-
preuve. 'Michard devenait donc le favori du
Grand Prix ; il le demeura même après les
En haut: Avanti Martineiti, vainqueur du
Grand Prix du Conseil Municipal (vitesse);
à ses cd 'tés, son manager-soigneur, Kaiser.
En bas: M. Louis Delsol (à gauche), prési-
dent du Conseil Municipal, re,met une gerbe
à Robert GrMsin" vainqucr du Grand Prix
du Conseil Municipal (delni-jond); derrière
lui cm. aperçoit Sausin, 2* de l'épreuve
, (Meurisse. )
victoires de Piani et: de Martinetti dans
les, autres demi-finales ; victoires difficiles
d'ailleurs, car " Piani triompha de peu de
Dempsey et Martinetti eut à subir, un rude
assaut de Schiiles.."
(Voir la suite en rubrique cycliste.)
LES JEUX DE 1928
Le deuxième crédit olympique
devant le Sénat
Le rapport de M. Reynald est accepté
La Chambre des députés a voté récem-
ment,' dans le budget du ministère des
Affaires Etrangères 1^28, . un crédit de
1.200.000 : fr... destinés à > assurer la repré-
sentation française aux ; Jeux Olympiques
d'Amsterdam l'an prochain ; le- crédit pré-
cédent 'de 2 millions; qui fut tant discuté,
était relatif à la- préparation olympique
le projet de crédit actuel ne concerne que
la représentation française. -
La. commission 'des finances du Sénat
vient d'adopter le rapport de M. Reynald ;
il y a tout lieu de croire que, cette fois, le
deuxième crédit * olympique ne rencontrera
aucune difficulté, et sera voté en même
temps que le budget, c'est-à-dirè avant la.
fin du mois. ;
LE RUGBY
OFFICIEL
(Meurisse.)
' LE MATCH C.A.S.G.-BEZIERS
Bien servi par Bousquet, Battut'donne à suivre "
... J'IRAI A DROITE !
De nombreuses surprises
en Championnat de France
(EXCELLENCE)
Pau bat Quillan, un drop-goal à un essai
Grenoble, Bègles, Béziers, Hendaye, Albi, Cognac et Agen
sont battus !
Les résultats d'Excellence
Poule A :
Stade Toulousain bat F.C. Lyon 18—5
Périgueux bat Montferrand 8-4
Poule B : ;
Dax bat Grenoble • 10-3
Qnins' PerpigI1anais = b. Agen... &-:-0
Poule, C : >
Limoges bat Bègles 6-0
Pau bat Quillan 4-3
Poule D ;
Av. Bavonneis et S.A. Bordelais 3—3
C.A.S.G. bat Béziers... 16-0
Poule E :
. Lyon O.U. bat Hend.a,ye 6-4
Carcassonne bat Albi 3-0
Poule F :
• U.S. Perpignan, bat Villeneuve 12—0
- Lourd es bat Cogn ac 10-3
Poule G : .
" .irStad^rBorâiilais- bat .Morrteubaa - 23—-3
; "Lézignân fbtofe Brlve.".,.....19:1'4
Poule II : : " " ■. '
: Soustons bat Pamiers ............... 11-0
" Narbonne et Toulon ................ 0-0
x
Cette avant-dernière journée du Cham-
pionnat ' de France fut une journée à sur-
prises, de nombreux favoris furent battus
et, après le choc d'hier, seul le Stade Tou-
lousain sort de cette première compétition
avec quatre victoires. Toulon, Cognac, Hen-
dayé, . Lyon, qui n'avaient remporté jus-
qu'ici que des succès, sont ou battus, ou
font match nul, comme le firent les. cham-
pions du Littoral à Narbonne. Il est à pré-
voir, d'ores et déjà,, de nombreux ex œquo
dans plusieurs poules,' des classements au
goaJ-aveiage, des matches à rejouer.
Notons, au rang des surprises, la défaite
des Grenoblois à, Dax, celle des Béglais à
Limoges, celle des Cogna^çais à Lourdes,
celle'des Biterrois' à Paris, celle des Hen
dayais à Lyon. La grande rencontre Pau
Quillan, ,qui se termina par la victoire
des Béarnais per un drop à un essai, après
supériorité très nette acquise en avants, ne
constitue pas une surprise, les' deux équipes
étant parties avec- égalité: de chances. Des
deux' matches nuls de la journée, le plus
surprenant est sans doute celui de Nar-
bonne, les locaux partant .généralement fa-
voriis contre les Toulonnais. Ces derniers
rastent ainsi premiers de leur poule. Le
résultat de la rencontre de Bayonne est,
somme .toute, logique, l'Aviron; ayant /ef-
fectué un léger redressement sa.ns pouvoir
dépasser un niveau assez moyen. Les pou-
lains de-Pal assie se trouvant ainsi élimi-
nés de ' la compétition nationale pour être
partis trop lentement. C'est le Stade Bor-
delais qui. inscrit le meilleur score de, la
journée; après lui, le Stade Toulousain et
l'a Générale. réussissent des - performances
notables en face d'adversaires de classe.
Un rapide examen du classement des
poules nous permet de relever les noms de
quelques qualifiés probables. En poule A,
le Stade Toulousain sort premier , avec 4 vic-
toires et plus.41 points au goal-averoge.. Le
champion de France paraît prêt à défendre
vaillamment et brillamment son titre. La
deuxième place semble devoir revenir au
F.C. de Lyon, si du moins il triomphe
chez lui de Périgueux.
En poule B, situation moins claire : les
Arlequins Perpignanais sont en tête, le
Stade Français est second et Dax troi-
sième, mais les deux rencontres impor-
tantes de dimanche peuvent modifier le
classement. Les QninlS n'ont pas encore
gagné à Grenoble et le Stade Français de-
vra vaincre Dax à Paris pour se qualifier.
En poule C, la défaite de Bègles à Li-
moges redonne quelque espoir au vaincu
de Pan, Quillan. En effet, si Quillan triom-
phe du TiO.E.C., comme il est à prévoir,
les Audois et Bègles se trouvent à égalité
(Meurisse.)
LE MATCH STADE FRANÇAIS-HEIDELBERG
Jauré(Juy est plaqué près des buts allemands
pour la seconde place, tandis que Pau sort
premier de sa poule.
Dans la poule D, le S.A. Bordelais est
en tête et est certain de se qualifier. Quel
sera, le second ? Tout dépend du match
de Bordeaux; le C.A.S.G. se qualifiera ou
sera à égalité avec Béziers ou Mazamet,
qui s'affrontent dans l'Hérault.
Dans la poule E, Carcassonne est en tête
et se qualifie; quel sera le second ? Hen-
daye ou le Lyon Olympique ? Tout dépen-
dra du match sur la frontière, ca.r les Lyon-
nais triompheront des Appaméens.
En poule F, Lourdes 'se qualifie, et le
second sera le vainqueur du match Per-
pignan-Cognac, qui se joue en Honssillon;
les Catalans ont donc de grandes chances.
En poule G, le Stade Bordelais, qui ter-
mine avec 10 points, risque d'être à égalité
avec le Ra.cing et -Lézignan, si du moins
ces deux derniers clubs triomphent à Brive
et Mon tau ban - ,
Enfin, en poule ,H, Toulon se qualifier!
à, peu près - sûrement et Narbonne a de
grandes-chances d'être second. v :
En résumé, seuls le Stade Toulousain,
Pau, le S..A... Bordelais, Carcassonne et
Lourdes se trouvent qualifiés certains.
En Honneur, quelques surprises aussi,
par exemple la défaite de l'A.S Bavonnaiso
par Bergerac, de Poitiers par-Angoulême,
d'Auch. par Topns ; le plus gros score en-
levé par Le Boucau, Romans, Castres,
Montluçon, Gujan-Mestras, Oyonnax, au-
tres vainqueurs, deux matches nuls entre
Nantes et Vierzon et Prades et Cavaillon.
(Voir les détails en rubrique Ruqby.l
...... Lire. mercredi :
-
C'^lut0 dans toute la France
en Belgique et en Suisse
AUTOMOBILE
Le premier dimanche
du Salon de Bruxelles
Bruxelles, 4 décembre. — La foule a en-
va.hi en rangs serrés le Cinquantenaire au-
jourd'hui.. L'après-midi ce fut une vraie
cohue.
Toutes les grandes marques attiraient
l'attention des visiteurs. On se portait en
masse vers les stands français, entre autres
ceux de, Peugeot. Renault, Citroën, Delage,
Voisin, Mat.hi.s. Panhard-Levassor, His-
pano-Suiza, De,;DioD,.Bout-on. Donnet, De-
launay-Belleville, .Amiloar,. G. Irat, etc...,
de même que vers la nouvelle Ford. et les
grandes marques américaines, belges et
italiennes.
On signale des pourparlers nombreux en
vue de ventes qui s'amorcent.
Les caractéristiques de ce Salon sont la
vogue des six cylindres, l'extension de la
conduite intérieure, le développement du
confort des carrosseries.
La section motocycliste fut visitée par de
nombreux fervents de la petite machine ;
et on peut constater aussi que la bicyclette
ne perd pas ses droits dans cette exposition
automobile.
Les poids lourds intéressèrent beaucoup
de visiteurs. Cette partie du ; Salon est
extrêmement intéressante ; où peut y voir
de la belle mécanique.
Dans le même hall la section, nautique a
attiré beaucoup de monde.
Ce 2le Salon se présente sous les meil.
leurs. auspices. Les exposants semblent
d'ailleurs satisfaits des premiers résultats
obtenus.
— F.
HOCKEY
LYON a battu PARIS
par 3 buts à 2
Magnifique exhibition de Cochet dont
l'équipe se qualifie en finale de la
compétition interrégionale
Lyon, 4 décembre (de notre envoyé spé-
cwl). — par un temps magnifique et cle-
vant plusieurs centaines de spectateurs fort
sportifs, l'équipe de Lyon a triomphé de
celle de Paris par 3 buts à :3:, Il fallut deux
prolongations pour départager les deux
« onze », qui donnèrent d'un bout à l'autre
1 impression d'être très près l'un de l'autre.
Ce fut Lyon qui', marqua le premier, à la
dixième minute, ;1,11 ,JI)Oyen d'un sbot rapide
qui battit Houssais. Màis les Parisiens ré-
pliquaient immédiatement par un but de
Lanet, marqué sur mêlée dans le cercle
lyonnais. Cependant, avant la mi-temps,
Lyon obtenait un net avantage territorial
et l'inter-droit Collongcs marquait sur cor-
ner un second but magnifique, donnant
1 avance au Sud-Est par 2 buts à 1.
A la reprise, Paris prenait, la direction
du combat et, dominant à son tour, égali-
&a.)t par l'intermédiaire de Ha-got, sur une
belle attaque combinée de la. triplette du
centre, où Bié avait pris la place de Schal-
ler a l 'inter-droit, Ragot passant inter-
gauche. Jusqu'à la fin, le jeu se poursuivit
égal, les ^deux équipes ajustant alternati-
vement d'excellentes attaques qui, toutes,
échouèrent de justesse vu l'ardeur des dé-
fenses respectives.- et le man-yais état 'd&
terrain, Lar fin - éta'it aifflée sans qu"aiictia
changement n'intervienne et des prolon-
gations suivirent. La première, disputée
avec un acharnement sans égal, ne donna
pa.3 de résultat, et, dans la seconde, Lyon
obtint un but grâce à une trouée combinée
de Jusserand et Arlin, et malgré les efforts
désespérés des avants parisiens, qui jouè-
rent jusqu'à l,a dernière minute avec, un
cran parfait. La Capitale ne parvint pas à
égaliser avant, l'ultin; cony de sifflet Lvon
avait remporté sur l première vic-
toire ^dans l'histoire du hork^v r,.at:onal
L'équipe de Lyon tout r»,- j t -
citer pour la cohésion do r priu
et ses grands progrès Nou' . ..;Tiot)- i..,„ j
particulièrement Cochet et ;ine, qui fi-
rent tous deux une excellente partie. eirmi.
que Rambaud, Arlin, Collonges et Grobel.
Quant à l'équipe de Paris, elle fut quelque
peu désavantagée par le terrain extrême-
ment cahoteux et joua, de ce fait, un jeu
décousu, ne parvenant pas à- mettre an
point son jeu de passes courtes. Canivet,
Lanet et Ragot firent une partie satisflii-
sante, ainsi que Bié, le plus brillant sur
la fin: Houssais et Petitdidier furent, avec
eux et Imbault, les meilleurs Parisiens.
POIDS ET HALTERES
Roger François et Vibert
battent des records de France
La réunion organisée iiier,;'' an gymnase
Voltaire,, par 111 P.F.P.H. pour (ii'e les
haltérophiles puissent 'apporter lerL r...to!e
au « Million des Sports . », a ob^".: ; ia .
grand :succès. y- .
Au cours der, matches,1 opposant l'eUîe de
nos leveurs de poids,1, Roger François, - -
champion de France deq poids l11oy"r,L (o.)
Pierre Vibert, un de nlos meilleurs p.„i;.'i:i
mi-lourds, réussirent là battre le,il • pre-
près records nationaux dans le m've!eî>pé .
en barre à deux bras. François jk,':'::Í: '¡ P'.',
101 kilos et Vibert 10-2 kil. 509. i isr r-s re-
cords se trouvent ainsi respectivement. aru.5*
liorés de 1 kilo et de 500 gramme:'.
M. Jeff Dickson. directeur de tfa,n;îoL
en témoignage d'admiration pour i'exph
de Roger François, fit un don de MX; fr.
à la F.F.P.H. Cette somme sera, •'• f:
là la souscription ouverte par notre confrère'
le Journal, qui recevra en totalité 3.000 fr.,
Un joli denier!
(Voir les résultats techniques
en rubrique Poids et Haltères i)
L'industrie automo*
aussi, est écrasée par
paralysée par le m n
tien, des routes. Elle i
avec rage, avec acharnement à
réduire ses prix de revient ; elle
aussi, elle se heurte à la cherté
de la vie.,.
M. René Héry,
sénateur.
EDUCATION PHYSIQUE
Aujourd'hui, à la Chambre
on discute le budget
de l'Education Physique
8.126.000 fr. au lieu de 7.750.000 fr.
La Chambre des députés doit finir au-
jourd'hui la discussion du budget du minis-
tère de la Guerre, dans lequel sont incor-
porés les crédits de l'éducation physique
avant et après le régiment.
Pour 1927, S millions avaient été votes ;
le gouvernement demande, pour 1!J:28,
8.126.000 fr., mais à la vérité l'augmenta-
tion est plus importante, puisque 250.0U0
francs des S millions de 1U27 sont allés
cette année au ministère de l'Instruction
Pudique pour les. sociétés scolaires,, past-
scolaires et d'éducation physique féminine.
L'augmentation demandée est , donc de
356.0LHJ fr., soit 305.001) fr. de plus à cause
de l'accroissement des besoins afférents
aux subventions et récompenses par suite
de l'augmentation du nombre des sociétés
agréées et 51.000 fr. à cause de la diiiusioa
de l'enseignement du tir, des armes auto-
matiques dans les sociétés agréées. »
La CommiSision des Finances ayant ap-
prouvé les crédits, nul doute que ceux-ci
soient votés aujourd'hui par la Chambre.
Dans son rapport, M. Bouilloux-Lafont,
député du Finistère, a consacré une ving-
taine de pages à la question de l'éducation
physique, notamment de la préparation air
service militaire.
Il donne en passant les chiffres des
sociétés agréées depuis 1920 :
1920 ; 6.000 ; 1921 : 6..100 : 1922 : 6,800 ;
1923 : 7.-400; 1924 : 7.800 ; 1925 . : 8.000 ;■
1926 : 8.500.
« Ces sociétés, selon l'honorable rappor-
teur, disposent do 1.800 stands de tir à. ;
l arme de guerre à 200 mètres, 800 stades
aménagés, 3.000 terrains de jeux, d'instal- ?
lation souvent rudimentaire, d'un nombre 1
très faible de piscines ;80 environ) dont ua j
très grand nombre non chauffées), de 250
bassins de natation plus ou moins sommai-
rement installés en rivière ou au bord de la,
mer. »
M. Bouiiloux-Lafcnt trouve ces chiffres
notoirement insuffisants par rapport à ceux
que Fournit l'Allemagne.
Etudiant de plus près l'organisation ac-
tuelle du Brevet de Préparation Militaire
Elémentaire, Je rapporteur confirme l'infor-
mation récemment donnée par l'Auto sur la
modification prochaine du brevet et sa sépa-
ration en trois degrés : préparation élémen-
taire, préparation secondaire, préparation
supérieure, la première destinée à la masse
du contingent et ne contenant que des
exercices physiques, la seconde lormant les j
gradés et les spécialistes, la troisième, m
enfin, destinée à la_ préparation des futurs 1
élèves officiera de réserve. f ; jjr^
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