Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-11-22
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 novembre 1923 22 novembre 1923
Description : 1923/11/22 (A24,N8377). 1923/11/22 (A24,N8377).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4632076t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
■> v Moastiers- SaiBte-Mane, Ampiis, _ Dragviignan,
ivAhis Baint-Eaphaël. Cannes, Antibes, Nice.
Te retour par les Aipo.s s'effectua par la vallée
1 *\.",LI, , jusqu'au Touët de Bcuil, gorges du C!ans
*'a-nuV Beçil," ï'enne, GKûIlatimes, gorges de Da-
}"?' Pont do .Gùeydan, col.d'Allos, Barceloimette,
.lUp de; l'C.baye, Gap, Yeyncs, Mont-mur, col
j\Vonestiér-de-01ërmbnt, Grenoble, Je Crrésivaudan,
rLinbïry., i,e Bourget, La Dent-du-C-hat, Yonne,
relier, Kossillon, 'ïenay, Hauteville, Nantua, la
flWe'- Ovonnax, Saint-Claude, Clairvanx, Lons-
kSaullier, Clusse. Lonhans, Chaloa-snr-Saône, Autun,
Château-Chinon, Lormos, Chasteilux; Avallon,
Vontaubert (par la vallée du Cousin), Saint-More,
-:vIailly-la-Vlllc, Cr.avant. Toucy, Chuteau-R&nard,
jïôôturgis, vallée de l'Essonne, Ii,% Ferié-Alais,
Co^beil-f Paris.
An total, 2.415 MIomeirea, à une moyenne jour-
,miierp de 50 à 60 bl. par jour : le beau voya-ge!
NOUVELLES DIVERSES
» Rsppéims -q-aé' A-udax donneront leœr fcanqiTO*
f vT^sJ Jê -1" décembre à la Brasserie G-ru-bar, pSace lie
■* Le T.C.P. a r-intention de- orê«r un inevet- de cycle-
^îgn». Un 3 scais-co-mmission du Comité de tourisme
frtiïta et i>édtetre travaille a 3'élaîxwatioii dm Tegfle-
in'^ c'est le 11, juin que sera donnée la fête de printemps
du f.C.F. à HerbCay-Achèires. En juin égalein<>nt, semaine
de bicyclettes ds tourisme et de vélcmowllJ's.
TOURISME
QUELQUES CONSTATATIONS
D'UN TECEFISTE
Un tecefiste, M. Montader, dont nous contons
en cyclotourisme le beau voyage de 2.400 kil., fait,
dans la Eevue. même'du T.C.F., quelques critiques
rontières,¿t hôtelières intéressantes :
Rouies de montagne rendues mauvaises par les
autocars, qui creusent des ornières dans les vira-
ges; abandon, sur la chaussée, des grosses pierres
qui 'ont servi à caler les roues des gros véhicules
pu côte : signalisation inégale en France ; _ abon-
dante sur les routes fréquentées et comme où elles
sont le moins utiles, moins 'bonne dans le Tarn,
la, Creuse, certaines parties du Puy-de-Dôme, plus
imparfaites encore dans les Basses-Alpes, à peu
près absentés dans l'Ain.
Or, c'est précisément dans les régions les plus
désertes, là où il y aurait le plus besoin d'indica-
tions que le touriste est le plus embarrassé, faute
, de plaques indicatrices'.
Les hôtels : Malgré les efforts du Touring-Club
! pour obtenir des hôteliers qu'ils affichent leurs
| prix, malgré les promesses faites par ces derniers,
sUr.68 hôtels utilisés au cours du voyage, six seu-
lement, avaient tenu parole, une douzaine affi-
chaient le prix du repas à l'entrée de la salle à
manger, les autres ne donnaient aucune indication
avec, chez quelques-uns, une tendance non dissi-
> juulée à faire des prix selon la tête du client.
Disparition des traditions culinaires dans beau-
coup dé 1 pays autrefois réputés. Exagération du
prix des petits déjeuners.
LE VILLAGE COQUET
On sait qii'iin concours est ouvert chaque année pour
fiécouvrir- les villages coquets da France; voici la. liste des
villes et villages remarqués en 1923 par le jury: '•
Jiovte des Pyrénées. — Communes dont la. tenue et la
décoration murale des habitations répondant aux conditions
du ecr-c,,urs: Espelette (Basses-Pyrénées), Com,pi-n (Hautes.
Pyrénées), Bielle (Basses-Pyrénées), les Cabanes (Ariège).
Commîmes qui. en 1923, ont lait 'un nouvel effort dIgne
,Ilét.re récompensé :• Arg6in (ATiège), Qrgibet (Ariège),
,A.,ett,e (Basses-Pyrénées), L-on:hosso.a. (Basses-Pyrénées), Ain-
al,u (Basses-Pyrénées), Asca.in (Basses-Pyrénées), Barèg-es
,(Hautes-Pyrénées), Alet (Aude), C,ier,r.. (Haute-Garonne).
Bonne Hernie : Copie (Aude), F.ntveigt (Pyrénées-Orienta-
les), S;ns-at (AIiège), A:iicazein (.ATiù&e), Bordères (Basses-
Pyrénfes). Axrr>oou (Hautes-Pyrénées). lac-arre (Basses-Pyré-
nées), Casti1!on. (ATiège), Sare (Basses-Pyrénées).
Effort méritoire : Couiza (Aude), Angoustrine (Pyrénées-
Orientales), iSavignac (Ariège), Luzenac , (Ariège), Ussat-
lei-Ba,inE; (Ariège), Eycheil (Ariège), Hlart-ein (Ariège), Au-
girein (Ariège), Froiisac (Haute-Garonne), Ge.riti (HAute.
i Garonne), Sainte-Marie-de-Camp«h (Hautes-Pyrénées), Pier-
relitte (Hautes-Pyrénées), ',aint-Savin (Hautes-Pyrénées),
; Arias (Hautes-Pyrénées), Gère-Belesten (Basses-Pyrénées),
j Izeste (Basses-Pyrénées), .Aramits (Basses-Pyrénées), Lanne
L (Hautes-Pyrénées), U%roeveiau (Basses-Pyrénées), Saint-,J e!ln.
B le-Vie,ux, (Basses-Pyrénées), Saint-Aventin (Haute-Ga-ronne).
J§ Diplômes d'honneur : Massât (A,.,iège), Ltiz-Saint-Sau-veur
r ifEautes-Pyrénées).
Hors concours : Saurat (Ariège), Ax.les-Thermes (Ariège),
>gnùre&-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Eaus-Bonnes (Bas-
: ees-Pyrénées), Ce.ute!rets (Hautes-Pyrénées).
; Bretagne., — Communes dont 1:1. tenue et la. décoration
mma-le des habitations répondent aux conditions du con-
cours: Le Faon {Finistère), Daoulas (Finistère), Le Pon-
thou (Finistère), L'Hermitage (Ille-et-Yillaine).
Comm-unes qui ont îait un effort digne d'être récompensé :
Le Rheu-Moigine ..(111 e-et-Vilaine), Breteil (llle-et-Vetlaine),
yezin-le-Coquet (Ilie-et-VUaÀije)-.... ,
Bonne'.tenue.: Trem'tlso:r;t. (Çôtes-dii-NoTd), YfJ-iiiiac- .f Cotes-
du-Nord), Sa-in-t-René .{l';¡'D¡ilrtèJ;ej ,'ÍMoæd-e;llee' (Ille-et-Vilaine),
Hennebont (Mcrbihan), Quimperlé (Finistère), Pont-Aven
(Finistère), Plélan-le-Grand" (Ille-et-Viîaine), Joséerm (Mor-
bi'han), Cfcâteaulin (Finistère), Plouigneau (Finistère), Piou-
ly&nez-l%foMec ' (('ôtes-du- N
Franche-Corrité et J?,ra. — Communes dont la tenue et
3fi decora;tiion m'urale des liabitçi.tiôns ':répondent a.tix condi-
tions du concours : Saint-Laiw-ent-du-Jura (Jura), Ma.rncz
(Jura), Malbuisson (DOlùbs). Mont-benoit (Doubs), Le Rus-
œy (Dcu.bs), Vermondahs (Doubs), Cierval (Dcabs) Roche
(noubs),. Quinge-y (Doubs).
Communes q,u.i ont fait un effort digne d,être récomneDsé*
rValfin-lès-Saint-Çlaaide (Jura), St-Germain.Jès-Arlay (jura)
3..M Plandies-en-Moatagne-, (Jura), Les Grengettes (Doubs).
Bonne tenue : La Pixouse (J 'ura), Pannessières (Jura),
Cluse, et."Mijoux (Doubs), Glainans (Doubs), Ohampa-
gaole (Jura), Mortean (Doubs), Salins (Jura).
LES EMPLOIS DE LA TAXE DE SEJOUR
Des récentes. délibérations de l'Office National du Tou-
risme, retenons plusieurs indications.
Ijft commue do Nans-Jes-Pins (Var) avait îorm.ulé line
demande de classement comme station de tourisme. Comme
les conditions de toge-ment semblaient insuffisantes à l'Of-
; fice, des pourparlers furent engagés. Sur iréponse satisîai-
| tente de Ja mmBicipaIHe, l'Offioè a émis qin' avis favorable.
T, » • comptas d'emploi de taxe de séjour de Saint-Quay-
ïoitneux- (O.-dn-N.), de Mont-Louis (P.-O.) ont été ap-
, couves. Celui de la station de Bhsaaeul (C.-dai-N ) l'a été
«■Silement, mais comme la municipalité, sur trie recetto de
:J.j,8-Jj ir. 71, avait crût utile de reporter 2.3.20:) fr 46 sur
:M:ce suivant, l'Oifice l'a invites, ayec juste r&M&n, à
me pas thésauriser ainsi. '
^ Nons suivens a,ttcBtd ornent l'emploi que les munlcipa-
font de &a taxe de séjour. Nous remarquons une bonne
o onte évidente de 16. part de .l'Oince. du Tourdemo dans le
contrôle de ces sommes et nous l'en félicitons.
NOUVELLES DIVERSES
La Commission consultAt'.ve des améliorations torea-
tières, past.ort:.''eg et tc.UTist.iqu'js du ministère de l'Agricul-
ftne, vient d'être ainsi constititëe: MM. ÂTi!j:oni. Mougin,
J-JDery, Portun-e-t, Arnoud,1 Chaplain,, Mé)i£,rd, Tavernie"'
Befert, président du T.C.F., Da])a,t" du T.'.C.F.. Chanal, sé'.
DMMu-, du T.C.F., Faber, du Club Alpin, Cornudet, Com-
. héléran, des-sy.Bdica.ta d'initiative, Barbier et Clément..
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BOXE
A LA SALLE WAGRAM
UNE SOIRÉE MOUVEMENTÉE
Fred Bretonnel vainqueur...
et victime de Schackels aîné
Une salle pleine à craquer, telle était la phy-
sionomie, hier, de l'établissement de l'avenue
Wagram. Depuis longtemps un programme aussi
éclectique n'avait retenu l'attention ■ des sports-
men.
Le match Bretonnel. Schackels aîné fut court,
mais émotionnant à l'extrême. • Au deuxième
round, le tumulte se déchaîna dans 13, salle, les
supporters des deux boxeurs encourageant leur fa-
vori. Le champion de France pratiqua une belle
boxe, ripostant avec adresse aux coups désordon-
nés de son adversaire. La fin de ce round faillit
être fatale à Schackels, qui s'écroula après avoir
reçu un crochet du .droit très précis. A la reprise,
Bretonnel, * énervé par les cris de la foule, fit ce-
pendant bonne contenance, il tenta de placer le
coup dur sans y parvenir. Schackels encore groggy
toucha bas, ce qui marqua la fin de la bataille.
Bretonnel ne put reprendre le cojnbat,.. étant hors
d'état de le ta.ire.
La disqualification prononcée par les juges con-
tre Schackels fut mal accueillie par une partie du
public. De menus projectiles, lancés sur le ring,
blessèrent même des spectateurs.
Les dernières nouvelles de Bretonnel sont assez
graves, il ne pourra pas remplir son engagement
demain contre Habets, à Liège.
Homério surclassa Michel en quelques rounds.
Le Lorrain, qui ne s'était pas présenté à la pesée
— et pour cause — avait l'apparence d'un mi-
lourd , ce qui ne l'empêcha pas d'être nettement
battu dès les premiers échanges.
La compétition des poids légers de 2e série se
termina par la victoire d,Ali ben Saïd et de Têta.
La compétition des poids légers
Les demi-finales de cette épreuve, réservée aux boxeurs
de deuxième série, débutèrent par la rencontre Ali ben
Saï,cl-J,ean An&é. Les deux hommes 5 'wttaqu>èrent avec
t,o.tigtie. Le Marocain ne tarda i>as à envoyer son adversaire
au tapis; mais celui-ci riposta du tac. au tac. A partir du
deuxième round, Ali ben Saïd prit l'aventage. L'élève de
lJontl)ieu eut une tendance à donner des c<:¡tps de, tête, il 1
ouvrit l'arcade sourc-illère de son antagoniste aTi septième
roy,nd. Saïd conserva son avance j-u;;q1.l'à la fin. La dernière I
reprise fut dure pour André, elle s'acheva par sa défaite j
aux points.
Têta secoua Jim Moran pendant les deux premiers rounds.
La noir expédia deux fois à terre Mor.%n par des crochets à
la mâchoire. L'Ks.pagnol r£cupt<;ra durant la troisième re-
prise. La. "suivente se déroula en sa. faveur. Au couirs des
5% 61 et -7e rduuds, Moran "Comblz son retard. Têta encaissa
qtielq,tit,s gauches très secs. Moran chercha le coup dur,
mais il ne put y p'¿,Tvewr. TA dernière reprise fut vivement
coiadi,,ite. TH;¡, lI'eçut la décision aux points. 1
Romério met Michel k. o.
Le champion de jxntai-ne, Micliel, affronta Bomério, IA
Ly,onnais ce se laissa pas intimider paT la grosse diEJté-
a-ence de poids qui le séparait de son adversa.iIre. Au
2' cround, RQmérl10 plaça une belle droite à l'estomac du
Lorrain qui. prétendit, sans sucoèB. avoir été touché beà., -
La 3" reprise fut pénible r.>ouoe Miohel; il flotta visilbtemeffit.
Au cours du 4' round, Eomério plaça un superbe droit à
l'estomac et MMiel S'écro" poux le compte.
Bretonnel bat Schackels sur faute
Le combat principal ee déroula entre Fred Bretonnel et
SchaoMs ainé :
Le premier round permit aux combattants de s'obser-
-rer. Bretonnel tint du bras droit et reçut un avertiue-
ment-. La 2' reprise fut épique. Schackels attaqua rag,,,uae-
ment, mais il prit- une droite terrible à la mâchoire ae
moment où le gong lleoniiait; les soigneurs durent le
-porter dans son coin.
La bagarre reprit . formidable, Schackels, à demi-cons-
cient, frappa à tort et à travers et toucha bas trois fois;
à la tr-oisième. Bret-onnel s'affaissa vaincu par la soufframc"-
Les juges disqualifièrent Schackels.
Gandon bat Laffont
Après un round assez égal, Gandon prit le comma-ade-
ment. La 3* reprise fut pénible pour Laffont, quoiqu'i\ eut
des ripostes heureuses. L'allure se ralentit pendant Je
41 round ; puis reprit vive au suivant. Laffont, se sentant
en danger, chercha à traquer en tournant le dos à son ad-
versaire. Le combat conserva sa même physionomie jus-
qu'au bout. Gandon gagna de loin aux points.
HEBRANS EST CHAMPION DE BELGIQUE
DES POIDS PLUME
Bruxelles; ill koveîiîbre. — Le match qui oppo-
sait Arthur Wyris, tenant du titre de champion de •
Belgique poids plume, à Hébrans, challenger,
avait attiré au Palais des Sports tous les ama-
teurs du Noble Art. Aucune place était inoccupée.
• A leur entrée dans Je . ring, les deux adversai-
res sont follement ovationnés. Jamais rencontre
n'avait suscité, en Belgique, pareil enthousiasme.
Les préliminaires d'usage terminés, les deux
boxeurs entrent en' action et aussitôt c'est un com-
bat magnifique.
Les deux premiers rounds sont ■ à l'avantage
d'Hébrans. Au 3e round le jeu est égal; Wyns
boxe avec confiance et ne semble pas- trop crain-
dre les coups de son adversaire qui ne paraissent
point aussi efficaces que ceux du champion. Les
40 et 5e rounds sont à l'avantage de Wyns, qui
s'assure le meilleur par de courts crochets à la
face et de bons gauches à l'estomac. Hébrans ae
défend avec énergie et place lui aussi quelques
gauches précis. 6e round, avantage à Hébrans. Au
7e Wyns revient bien; au 8e et au 9<3, égalité et
beaux échanges. Au 10" Hébrans prend l'avan-
tage. Le He est animé et voit encore des échan-
ges superbes. Au 12e Wyns touche Hébrans à la
bouche, qui saigne. Au 136 Hébrans accumule les
points; Wyns rentre au corps, place quelques
gauches, mais ne peut empêcher Hébrans de faire
d'excellent travail. Au 14" Wyns cherche à impo-
ser son jeu et il y parvient parfois. Mais Hébrans
reprend l'avantage au 1-5e round, qu'il garde
au 16e. • ■
Au 17e round Hébrans a un coup malheureux et ,
se fait réprimander par l'arbitre pour avo.r frappé
sur la 'nuque avec la main légèrement ouverte.
Le 18e - round est à l'avantage d'Hébrans. Au
1 19® - Hébrans riposte, bien mais ne peut éviter un
j court mais rude uppercut à l'estomac.
Au 20e et. dernier round, la bataille s'anime et
devient de toute beauté; Wyns, sentant le danger,
cherche à placer le coup dur et touche par deux
fois à la face. Hébrans est ébranlé, s'accroche et
tient le bras gauche de Wyns.
La bataille est tellement acharnée et l'enthou-
siasme de la foule si grand, que l'on entend pas
tout de suite le gong annonçant la fin du round
et du combat.
L'arbitre intervient, les deux hommes, regagnent
leur coin et Hébrans est proclamé vainqueur aux
points.
Une partie de la salle acclame follement le nou-
veau champion, pendant qu'une autre siffle l'a dé-
cision.
Au cours de la même réunion, Strurff et Ma-
gnan font match nul, et Montreuil bat Neyer
par k.-o. au 2e round.
LA SOIREE DE GALA DU DECEMBRE
DU BEAU SPORT
Le Continental SportinO" Club donnera son gala
d'Automne samedi 1er décembre, au Vélodrome
d'Hiver. En raison de l'importance de la soirée,
il n' yaura pas de séance mercredi à la Salle Wa-
gram, qui restera sur son succès d'hier soir jus-
qu'au 5 décembre.
Les combats inscrits au programme sont d'un tel
intérêt qu'il eut été impossible de retenir l'atten-
tion des sportsmen dans1 la même semaine ailleurs
qu'au Vélodrome d'Hiver. /
Young Travet, le brillant comingman marseil-.
lais devenu poids moyen, va se heurter à Prunier
le rival de Francis Charles et compétiteur au titre
de champion de France qu'il détenait au printemps
dernier...
Fred Bretonnel, champion de France des poids
légers, rencontrera Mike Honeyman, ex-champion
d'Angleterre, qui fit au Cirque de Paris match nul
avec Poulet .lorsqu'il était champion de France.
Mike Honeyman vient tout récemment de battre
à deux reprises Bill Handley qui fut également
battu deux fois par Mascart.
-Le Nordiste ayant à différentes reprises mani-
festé l'intention "de rencontrer Fred Bretonnel, le
match avec Mike Honeyman deux fois vainqueur
de Bill Handley, offre un gros intérêt.
Le grand combat sera fourni par le champion-
du Chili, Roméro Bojas, vainqueur de Larry Gains
et d'Eluère, tous deux par k.o. Il sera opposé à
notre ex-champion de France, Marcel Nilles. Il sera
intéressant de comparer la valeur du Chilien à
celle de nos trois meilleurs poids lourds.
Le champion de France des mi-lourds est éga-
lement au programme, il opposera Morelle, tenant,
a Bonnel, challenger.
Une grosse attraction est inscrite à ce program-
me de choix, c'est la rencontre du Basque Paolino
avec Teixidor, champion d'Espagne, qui consti-
tue un véritable championnat d'Espagne toutes
catégories.
La location
Les bureaux de location seront ouvert dès lundi
tL nos bureaux ; à la Salle Wagram, 5, rue Monte-
notte ; au Vélodrome d'Hiver, rue Nélaton ; à -la
Salle Mainguet, 52, boulevard, Haussmann ; et
dans les agences de théâtre et d'hôtel.^
Le prix des places est échelonné de 5 à 200 fr.
10 fr. ; balcon, 15 fr. ; pesage et promenoir de ring,
20 fr. ; banquettes et loges de ring, 24 fr. ; ring
réservé, 7«, 81 et 9e rang, 40 fr. ; ie, 5e et 68 rang,
100 fr.; 1er, 2e et 3e rang, 200 fr. (tous droits com-
pris). • • *
KID NORFOLK
te Y&inqHeur de Battling Siki
GODDARD BAT BLOOMFIELD
PAR DISQUALIFICATION
Londres, 21 novembre. — Une foule compacte
garnissait l'Albert Hall, dans l 'attente du choc
qui devait donner à l'Angleterre un successeur a
Beckett..
Ilemarqué dans l'assistance _ ; G. Carpentier,
Bombardier Wells; Jimmy . Wilde et toutes les
notabilités du monde sportif - londonien. _
Les deux boxeurs font leur entrée dans. le .ring,
également ovationnés.
Dès le 1er round, Goddard attaque et cherche le
combat de près. Bloomfield se défend bien, place
un superbe crochet du droit et attaque à son tour,
mais glisse et tombe., Goddard le suit dans sa
chute, et c'est la fin de la reprise.
Au 2e round, Bloomfield ,qui boxe en champion,
trouve une ouverture et place un direct du droit qui
sonne Goddard et l'envoie au plancher groggy. Ce
dernier se relève aussitôt, mais prend un autre
droit qui l'étend à terre. Goddard est à peine relevé
que Bloomfield veut l'attaquer, et, pour ce faire,
bouscule quelque peu l'arbitre, mais réussit à placer
un crochet du droit, qui ébranle Goddard, qui, sur
un nouveau coup semblable, retourne au plancher,
s'accroche aux cordes et, à 9, tente de se relever.
Bloomfield traverse alors le ring et, avant que, son
adversaire ne soit complètement debout, le frappe
à nouveau. ¡Le combat est aussitôt arrêté et God-
dard est proclamé champion d'Angleterre des poids
lourds.
Il faut souligner que sans ce malencontreux in-
cident, Bloomfield se serait rapidement débarras-
ser de Goddard 'par k.-o. et serait maintenant
détenteur du championnat d'Angleterre toutes
catégories....
Harry Mason conserve son titre
A-« cours de la même soirée, Harry Mason,
champion d'Angleterre des poids légers, a battu
Ernie Rice aux points. Cette décision est assez in-
compréhensible, Mason n'ayant rien fait que
d'éviter la bataille, plaçant , des gauches et rom-
pant. Rice ne put que rarement le joindre, mal-
gré ses attaques. Au, 20s • round Mason, sur un
crochet du droit, va, à terre et se relève groggy,
ce qui n'empêche pas qu'il est déclaré - vainqueur
aux points1. , : .
Beckett veut rester champion
Londres, 21 novembre. — Joé Beckett informe
la presse, que bien qu'il ait annoncé son intention
de se retirer de la boxe, âpres son match contre
Carpentier, il n'a envoyé aucune lettre officielle
au National Sporting Club l'informant de pareille
décision. • ■■
Dans ces conditions, il resterait tenant du titre
de champion poids lourd anglais, et il ne saurait
être question d'un nouveau champion de cette
catégorie, à la suite du match Goddard-Bloom-
field. *
CEUX QUI VIENNENT
KID FRANCIS
Il est, à Marseille, un jeune boxeur âgé de
16 ans et 1 mois, Kid l'rancis, qui a remporté
25 victoires sur 2t; combats qu'i'l a disputés. C'est
un élève de François Lisanti, le manager mar-
seillais, à qui revient l'honneur d'avoir découvert
et fait sortir notre champion Young Travet. C'est
dire qu'il est en de bonnes n'mime. ; _ ■
Nid Francis n'a été battu qu'une seule fois,
par Nion, mais il prit sa .revanche peu de temps
après, battant à son tour l'homme qui, le seul,
KID FRANCIS
avait eu le meilleur sur lui. C'est donc un boxeur
de .classe et d'avenir, qui peut compter parmi les
meilleurs poids mouches français.
Puisque nous parlons de Lisanti, citons le cas
de ses poulains, le' welter Pegazzano 'qüi, 'sur 36
combats, a remporté 33 victoires, et de Morac-
chii1i, un poids mouche, qui vient de remporter
17 victoires par k.o. ou par abandon.
Voila ..trois , jeunes .boxeurs qui paraissent tout
disposés à .marcher sur - les traces de .leur . aîné,
Young Travet. En tout-cas, leurs' débuts sont
prometteurs. - P.O. , ^
ROUTIS BAT CALLOIR
Lyon, 21 novembre. — La soirée organisée par
le liing.de Lyon, au Palais des Sports, a obtenu
un vif succès...
Les combats préliminaires ont donné les résul-
tats ,suivants : Arbas bat Espartieux aux points;
Uillet et Carrioz font match nul; Duflot et Veay
font match nul;' Martin bat Hallier par k.-o. au
1er round. Dans un courageux et fort joli combat,
Duthoit bat Reby aux points.
Le dernier combat opposait Routis à Calloir.
Après un jeu sensiblement égal, mais avec plus de
précision et de variété de la part de Routis, celui-
oi remporta la décision aux points.
CE SOIR, AU RING DE BELLEVILLE
Voici le programme-de ce soir : 12 rounds de
3 minutes^ : Waintz, champion du Luxembourg
toutes catégories, contre le Bordelais Descbamps,
ex-champion de France militaire; 10 rounds ;
Pol Urbain c. Meslot ; 8 rounds : Dupont c. Pot-
devih; la rounds Maurice Philippe--o. Grégoire;
4 rounds ; Delorme c.> J\la,niçres ; Pétrez c. JBer-
ger.; . -Oi v-„ ,:■,-■.- -V,,:
_
CHARLES RAYMOND ET DIAMANT
DONNENT DE LEURS NOUVELLES
- Nous avons reçu, hier, des nouvelles de Ro.
bert Diamant et de Charles Raymond; les deux
petits boxeurs qui quittèrent Paris en compagnie
de" Battling Siki et Defrémont et qui sont restés
aux Etats-Unis. Ils nous donnent d'intéressants
détails sur les différends qui surgirent entre eux
et qui disloquèrent leur association.
'Defrémont eut des difficultés avec la Commis-
sion de' boxe de New-York, pour les raisons sui-
vantes .: Ayant chargé Gène Senett de s'occuper
de ses intérêts, celui-ci conclut avec Tex Rickard
le match contre Kid Norfolk, à Madison Square,
Defrémont conclut de son côté une rencontre avec
Sid Godfrey, à Philadelphie. Naturellement, la
Commission de New-York interdit le match de
Philadelphie, et refusa la licence de Defrémont.
Siki obtint la sienne par son nouveau manager
Bob Lévy.
Nous avons dit déjà les raisons qui, à la suite
de différends dans le règlement de leurs comptes,
divisèrent Raymond, Diamant et Defrémont. A
la suite de ces différends, la Commission de boxe
maintint son refus de délivrer la licence de De-
frémont et délivra celles des deux petits boxeurs.
Mais Iq 24 octobre, un télégramme de Defrémont ■
signifiait aux deux boxeurs de retourner avec lui
en France, et leur donnait rendez-vous à l'hôtel
Lafayètte, de New-York. Quand ils y arrivèrent,
Defrémont était parti depuis 7 heures du matin.
Depuis ce jour, Diamant et Raymond travail-
lent avec Jack Bernstein et le manager de ce
derhier, le boxeur Hirsch, va s'occuper de leurs
intérêts. D'autre part, ils ont également une pro-
position de- Bob Lévv, le nouveau manager de
Siki, mais ils n'ont signé avec aucun des deux.
Charles Raymond doit boxer, ce soir jeudi, avec
; Patev Johnson, un bon poids plume américain,
à Y^nkers (N.Y.).
BOMBARDIER WELLS
DONNE DES CONSEILS
Bombardier Billy Wells vient de publier un ou-
vrage : Physical Energy oii il expose ses vues sur
l'entraînement qui se trouvent en opposition avec
les traditions qu'on était habitué à respecter dans
le monde de l'athlétisme. Il préconise les métho-
des naturelles, mais se déclare opposé au système
de respiration profonde qui dilate les cavités du
poumon, force le, cœur et nuit au développement
général.
Outre la boxe, il préconise le tennis, le golf et
la natation, plus aptes à servir pratiquement qu'à
développer anormalement la musculature. Wells
insiste surtout sur l'influence du moral sur le
physique et préconise avant tout de... garder le
sourire. -
MASCART CHEZ MAINGUET
Les élèves, les professeurs et les professionnels
de l'Ecole de Boxe Mainguet ont été. très heureux
de recevoir, hier après-midi, Mascart, son 'matfa-.
ger Tiétart et quelques amis du Boxin-Club Anzi-
Dois; Le maître Mainguet a félicité, comme il con-
venait Mascart pour sa nouvelle - victoire sur Bill y
Mattliews, et a renouvelé à Tiétart les sentiments
cordiaux qui lient la vieille Ecole du boulevard
Haussrnann ; au Boxing-Club d'Anzin.
MARDI, AU MODERN' BOXING
Un programme choisi a été élaboré pour la
soirée de mardi. En tête d'affichée, combat franco-
espagnol, en 10 rounds de 3 minutes, Sirvain aîné
contre - Jim Moran. Second grand combat, en 10
rounds, Alonzo contre Dnmondin. En 8 rounds,
Gus Lacour. contre Délavai; en G rounds, .Moreau
contre Vincent, Buisson contre Saphores, Fonta-
nelle contre Poyart. 1 . ~ ..
KID LEWIS DEMANDE L'AJOURNEMENT
DE SON MATCH AVEC PORCHER
Ted Kid Lewis^s'est abimé l'œil à l'entraînement
et cela l'oblige a. demander que son match avec
Porcher qui devait se disputer le 29 courant, soit
ajourné à une date ultérieure. Cette date pourrait
être celle du 13 décembre, si elle convenait à Por-
cher. ,
Rien n'est cependant encore officiellement déci-
dé en ce qui concerne cette date.
LES MILLIONS DE DEMPSEY
New-York, 20 novembre. — Kearns et Dempsey
ont acheté 17.000 livres un hôtel de Los Angelè's
appelé « Barbara Apartments Hôtel 1), ce qui por-
te la valeur de leurs biens fonciers à un million
et demi de livres. Ils avaient déjà les « Wiltshire
Apartments » et une étendue de terrain propre à
l erection de - bungalows., Le Dailey Herald ' ap-
prend que Dempsey demande un million de dol-
lars pour un match revanche avec Luis Firpo fixé
au mois de juillet prochain.
MAC TIGUE ET GENE
TUNNEY NE BOXERONT PAS
Le match qui devait avoir lieu le 10 décembre entre
Mac Tigue et Gene Tunney,, match éliminatoire au Cham-
pionnat du monde des poids mi-lourds, n'aura pas lieu. En
effet, Mike Mac Tigue s'est brisé un os de la main lors
de son combat contre Tommy Longhran, il y a quelques
semaines, à New-Jersey, et il ne sera pas rétabli pour le
10 décembre. -
OEN'l'R A L SPORTING HALL. 57, jaub. St-l)enit
Réunion 'exceptionnelle, Samedi, à 20 h. 30
LES CHAMPIONNATS INTER BANLIEUES -
NOUVELLES D'ANGLETERRE
LONDRES, 20 novembre. — Le Hollandais De Yager
sera jeudi aux prises contre Arthur Tyrrell, en quinze
Totmds, au Ring.
— Danny Frush, qui fait son possible en vue de ,s'assll.
rer um match contre Criqui, pour le championnat euro-
péen, aura, lundi soir, au Ring, à faire face à Phil Bond.
— Boy Me C'ormick vient de se faire arrêter a. Manches-
ter pour K offense à l'égard de femmes ». Relâché sotie caTi.
tion de 100 livres, son cas sera soumis aux tribunaux dans
,uiie huitaine de jours.
t
' Les Résultats
LE HAVRE, 20 novembre. --Soirée du B.C. Ha.vraia:
Schackeils junior bat Buchianneri par arrêt de l'arbitre
au 5" round; Camus bat Mauconduit, aux points; Rer.
lem (Paris) bat Chartier (Hilvre), aux points; Huon (AS
AN) bat Labbé (Paris), aux points; Maudm (Ha.vre) bat
Chiila (Paris), aux: points; Leroux (BCH) bat Brébant ,
(ASAN), aux points. ■
STRASBOURG, 2 o novembre. — Au Cercle Sportif: Re-
bhan et Wogg, match nuI; KnbIe1' et Eb?r, matoh nul; '
Burret b. Girardot, k. o. 1er r. ; Ernst b. Sanders aux pts;
Bunat b. Robert, arr. de l'arb. ; Naegelen b. Kauss aux
pts ; Frochner H. b. Chat-el'ain.
BARCELONE, 17 novembre. — Le boxeur espagnol Pedro
Saez, deux fois vainqueur de Ricardo Ailes, vient de battre
par k. o. au 41 round Alberich.
Les Amateurs
LES CHAMPIONNATS 1924
La F.F.B. publie les règlements des champion-
nats amateurs départementaux, régionaux et na-
tionaux 192-i, championnats qui constituent une
préparation olympique' générale et constante. Voi-
ci le règlement qui sera appliqué aux champion-
nats de France ; v..
L r , i WONf-e*-... jT-, I_-g Championnats de - ,F ee, de
. boxe apiglaL-îs aina-teiurs . sont , organises . eo. 1924 par la.
i F.F.B. sous ses règlements^ ' ' '
Art. 2. — Ils sont ouverts à tous les champions régio-
naux amateurs de 1924.
ï.xcept'ionnellement, le Conseil de la ; Fédération FTa.n-
çaise da Boxe -pourra autoriser la paa-t-icipataon aux Cham-
piOlliJ]Æ).t., dl) France des amateurs français qui justifieront
de 1euo: séjour à l'éwam.ge:r pendant qu'on dispute leàs
. Championnats amateurs de la région de leur résidencè en
Fi,l:noe.
Dans ce cas, la pM't.icipa.t:. I
' - ..... i
ne pou.rra compter pour l'attribution des Challenges.
Art. 3. — Les engagements devront être parvemis an
siège de da F.F.B., 24, boulevard PoiGS01lJThièr6, PaT,i\!- (g,y... •
avant le lundi 2S avril, à 19 heures. ' .
Ces engagements seront établis par les boxeurs sur les ■
bnl'leî.ms d'e>ngagemesn,;s spéciaux de la F.F.B. ' ■
Art. 4. — Le pesa.-;¡e et la visite médicale a.u.T'cmit li©n, z-
dams um local qni' désigné ult-ér'..eulf:ernent, le dun.-in- -
elle 4 mm-i 1S24, à 8 h. 30 "du t&sct'im.': '. ,./
Art. 5. — Les matches se disputeront aux dates sud- •'
vantes, dans un local qui sera. désigné ai.ltér.ienrenient: „
Dimanche 4 mai, en matinée et aquree; lundi 5 -ma.),
em matinée et soirée. ■ <■-
Les finales auront iLveu Je mardi 6 mai, en soirée, RU
Cirque de Paris. ' '■ —' - • •
Art. <5. — TiCS matdhès é::minato'iTes" quarts de, finaies,
demi-filiales et iim¡l'les se. disputeront en trois ;repî'i.ses. ies
deux premières reprises de trois minutes et la troisième
de quatre ffilintlites.
Arbitre hors,du rang, assisté de deux jug",
Art. 7 — Chaque dOnouhrent ine peut boxer que dan a
la catégorie do poids indiquée par son p.æage.
Art. S..— Les ga,nts employés sont chacun dn poids de
223 graim,mes (8 onces) ' pour ' ton;te2 les catégories: '
.LC3 bindages, s'il en est employé, defvronjt être en ti53u
souple (crêpe Velpea-u) et sans enduit, de 2 mètres de
longueur -maxiimum, sur, 4 centimètres de largeur maxi-
mUID. ,
Art.. 9. - La décision de match nul ne pourra êt-ra
A-on-née. i ' *
ATt, J'a. - Les or.-nin,*mteu!-s déclinent toute respor,,,a.
bilité au sujet des accidents qui pou,rràietit survenir an -
cours deS combats.. v.'•
Art. IL — La F.F.B. délivrera un .diplôme au vain-
queur de chaque catégorie. (1-1 n'est pas délivré de di- ;
plôme au boxeur déclaré vainq-ueuir sans avoir combattu).
En ou,t-e, le vainqueur de chaque catégorie recevra urne
breloque de champion en or ; le second recevra une bre. '
loçtu-e en argent ; les, troisième et quatrième ex cequo rece.
vront chacun ung breloque en bronze.
-Art. 12. — Les frais de déplacement et de séjour des ■ .
boxe,ii,rs sont à leur charge, maiis les boxeurs pcti.,rD,nr,
être indemnisés d'tune partie de cès frais ou remboursés d,3
la, totalité par leur club ou par les organisateurs des Cham-
pionnats régionaux. :
Ar.t. 13. — En même temps que le Championnat de
France se d,isll'u,te:ra, pour la deuxième fois, le Challenge
Théodore Vienne, offert pair la Fédération Française de'
Boxe ■ , - '■
Ce Challsnge sera attribué conformément aux règlements
de la F.F.B.. aux sociétés ou salles a,itHMes, dont les con-
, cnrT&nts prennent part a.u Championnat de France. (Ciàs- >
---,ment dans ies d,-Tail-tin,%Iàes et finales).
Il sera attribué définitivement à la a
Club qui l'auira gagné deux fois consécutives ou non. *
J] a été gagné en 1923 par le Box1ng Cl-ub de Tours.
Voici les dates des différents championnats de ;
la F.F.B. :
j Championnats de clubs, sociétés ou salles : jan-
vier 1924. , - v
Championnats départementaux : janvier et fé-
vrier 192 i.
Championnats régionaux <: mars et ' avril 1924.
Championnats de Paris : 6, 7, 8 et 9 avril 1924.5
Championnats de France : à Paris.- 4, 5 et 6 '
mai 192i. ,
Clubs et Salles
Salle "ftlffcTiarâ, 17, Tue de l'Acqueduc. — Cours mardi,
mercredi, jeudi et vendredi, de 20 à 23 h.
Société d'Encouragement à da Doxe. — . Ce matin,
52,- bout. Haussmann, cours pour débutants scolaires et
'uniTejsitai.res....
— Vendredis, de 20 h. 30 à 22 heures, chez Mainguet,
cours pour débutants. :■•■-•
Club des Boxeurs de Paris (11, rue de Malte). — Cours
mardis, jeudis, 19 à 23 heures, et samedis, à partir da
14 heures. S'adresser air siège.
Nouvelles diverses
— Le N.B.C. de Bruxelles fera disputer, à partir du .
33 novembre, une compétition réservée aux poids plume
professionnels.
— Le poids moyen P. Boseq, 'de Bordeaux;'les marseillais
Delon et Tedesco, ainsi que le team du professeur Dubus,
de Roubaix, seront maiiagés, , à Paris, par Géo Andrew.
— Le roubaisien Pydé, un jeune poids pllime, vient, de '
remporter sa sixième victoire consécutive en moins d'un
'roulid.
>*7_ Lec lere, manager de Baker, proteste contre la dé-
cision qui disqualifia son poulain Baker en face de Morelle.
Il nous dit que Morelle fut compté k. o. puisque, sur Ja.'
décision d'un jeuge, on retira la victoire à. Baker pour le
disqualifier sur ini coup de tête que M. Leclerc affirme:
ne pas avoir existé. Baker demande sa revanche, toute ia
bourse au vainqueur.
â CYCLES 1 I
DELAGE - .,
I 12, rue Honnet, CLICHY I
liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii'fisilii.
g est le Premier §"
g Périodique Illustré de Province =
H G. IIERTHYLLlER, Dr- 3, quai des Brotteaux, LYON §
S F.cvoi franco d'un numéro spécimen contre 0 fr. 50 en timbres - poste Jjn -
^S! ÎM I Î i I !3!!,5I ! ! ilil !IHI! I illlllîlî i i ! M i l i î 1! i
Feuilleton de l'Auto du 22 novembre 1923 36
LE PUR SANG PAR ROBERT DIEUDONNÉ (Illustration par Jacque)
QUATRIEME PARTIE
I
; (Suite) I
J-e. visage de P.P. s'était illuminé; pour le
ûegre, il n'avait pas d'idées préconçues, mais,
■ ^Ul' le papier, 1er mélange des sangs de Prosper
: M0:ynadier .êt de Zizi "Trie-art ne pouvait pro- -
| pii'e. qu'un stayer et plein de quelle nierveil-
i qualité ! ' ,
Stayer! '"...,
l C 'est-à-dire qu'en plus de deux ou trois en.
; 6vages .de cinquante mètres, les deux cama-
Jades faisaient une dizaine de kilomètres le
!^atin 'marchant assez vite; à cinq heures
1,s abattaient de deux b, cinq mille mètres
gi'and train j suivant-la mystérieuse volonté de'
eu? Ontraîn'c,,tirl 11 n'était plus question pour
' de se promener' en sifflant « J'en ai
^rre. ». Ils finissaient leur parcours, trempés
sous ll'urs épai-s chandails, ils ne se dérobaient
pas »- la douche et au massage, ils mangeaient
fivec un appétit de chiens' des nourritures fa-des
^ ils. buvaient, 'des boissons plates. Sans doute
'tur santé était,excétlent" mais- ils attendaient
avec impatience le dimanche, dont le repos
>était tout à fait respecté, pour filer à Paris;
Napoléon courait retrouver des jeunes femmes
qu'il avait connues jadis et qui lui parlaient
do. Lisette — oui, mon petit! -'qi-ii possédait
une auto et un hôtel.
Rien ne trahissait sur son visage l'animation
de certains après-midis ; quand il retrouvait à
la gare Palémon, affreusement ivre, il deman-
dait des . lads plus a jeun de l'aider a le ren-
trer, et il occupait Dorothée, tandis que lé' n<3-
gre montait t" quatre, pattes l'escalier de bois
blanc. Puis l'entraînement reprenait le lundi.
Napoléon avait les, jambes molles et Palémon
aurait avalé des seaux d'eau..
Ils ralentissaient inconsciemment le train,
mais l'impitoyable Lipton les suivait ' à bicy-
clette. Quand l'allure était trop molle et trop
lente, il faisait claquer son fouet.
.. Un jour, il se permit d'effleurer du bout* de
sa mèche Palémon qui se retourna, devint gris
de colère, et brusquement fondit en larmes
comme sans doute de lointains aïeux avaient
fait au revers des chemins de l'esclavage.
Lipton ne parut pas s'attendrir, car il- préten-
dait conserver sa dignité d'Anglais impassible,
mais le lendemain il revint sans son fouet.
II
Le duc de Marly se devait de ne pas faire
les choses comme tout le monde. Lipton lui
avait dit au bout de quelques mois que le meil-
leur entraînement du monde ne valait pas une
épreuve publique. ' .
— Une course fait faire plus de progrès qu'un
mois de travail.
Aussitôt, le duc de Marly était rentré chez
lui et avait confie la nouvelle à la duchesse;
Pierre-Paul s'était naturellement lancé dans'
des détails qu'elle avait, écoutés nonchalam-
ment. Mais quand -il eut fini de lui exposer
toutes ses "hésitations, elle lui répondit :
' — Puisque l'entraîneur croit qu'ils doivent
courir, qu'il les fasse courir. Les épreuves ne
manquent pas, ,et" chaque dimanche, on an-
i nonce dans les journaux je ne sais combien
de cross countries.
Mais P.P- était toujours arrêté par des ob-,
jections qu'un enfant eût balayées.
— Pour qu'ils courent, avant toute, chose,
ils doivent faire partie d'un club, ah!
— Eh bien? demanda la duchesse qui s'éton-
nait de voir des obstacles aussi faciles à fran-
chir arrêter son mari. Les clubs ne manquent
pas. Vous n'avez, Pierre-Paul, que l'embarras
du choix. Elle cita les noms de sociétés des
plus connues, mais le duc hochait la tête jus-
qu'au moment 01\ il prononça :
■ — .Si je fondais . une club? le club de la
Chesnaye. Vous seriez présidente d'honneur ?
L« duchesse sourit et se montra ravie de tant
de courtoisie : le duc, - qui cherchait toujours
des solutions compliquées, continua : -
. — Le club fondé, j'offrirai un challenge qui
s'appellera la Coupe de Marly. Ce sera'une oc-
casion pour mes coureurs de la disputer contre
les meilleurs hommes, ' qu'en - pensez-vous ? '
La duchesse se rallia instantanément à ce
projet et elle y apporta même des perfectionne-
ments-
— Il faut faire disputer ce cross-country dans
notre parc même; n'est-il pas assez grand pour
qu'un tracé utilise les pistes, les routes, les prés
er, les sous-bois ?....
Le duc baisa la main de Kate, dont la matu.
rité n'avait pas apaisé l'entrain.
— Vous avez toujours-des idées charmantes.
— Nous donnerons une grande fête et nous
inviterons tous nos amis.
Des cet instant, elle anima le duc, qui était
lent et hésitant.
Quand on ne regarde pas à la dépense, il est
assez facile de fonder un club et de recruter des
membres. Non pas que le due ou la duchesse
allassent débaucher les meilleurs amateurs des
autres sociétés, ce qu'ils auraient pu faire, mais
tous les lads, tous les garçons d'écurie, tous les
garçons jardiniers se trouvèrent du jour au len-
demain, affiliés au club de la Chesnaye. On mit 1
à leur disposition des terrains qu'aménagèrent
des spécialistes ; les Anglais purent jouer au
M'sieu, est-ce que vous voulez me faire travailler?
crick-et, d'autres se passionnèrent pour l'asso-
ciation et le rugby. ,
Arthur Lipton se trouva promu capitaine
d'entraînement, et c'est alors qu'Eugène Bou-
gnon, qui courait le soir, en cachette dans les
allées, vint le trouver :
— M'sieur, est-ce que vous voulez me faire
travailler ? je crois que je ne marche pas trop
mal ? . ' . |
- — Yes ! je vous verrai d'abord dans le cross-
country. -
Des membres officiels de la Fédération étaien1,
venus visiter le terrain. Il leur manquait ce joli
paysage de bicoques galeuses et de terrains pe-
lés qu'il choisissent généralement pour cadre
aux grandes - épreuves internationales. Il leur
manquait aussi des sentiers pavés de boîtes de
conserves et de tessons, -des remblais de gravats
et les palissades chancelantes de la Courheuve.
Ils reconnurent qu'on pouvait, "ti ■ la rigueur,
dessiner un tracé dans le parc, et que, mon
Dieu 1 l'on s'en contenterait, puisque le duc
tenait à ce que le challenge fût disputé dans
son domaine.
^ Chaque matin, et malgré que l'hiver fût assez
rigoureux, P.P. venait de Paris assister à l'en-
traînement de Napoléon et de Palémon.
Les arbres dépouillés bordaient' les pelouses
toujours vertes; sur les allées sablées, des ga-.
mins promenaient les chevaux enveloppés de
couvertures et de caparaçons- On entendait de
temps en temps le roulement sourd des galops
sur le-s pistes durcies ., A. Ch. Lift, dont les che.
veux étaient d'argent, venaient relancer le duc,
afin de lui montrer la forme qu'il avait su con-
server aux chevaux qui allaient partir pour
Nice..
Mais ce n'était pas le moment de détourner
Pierre-Paul de sa seule préoccupation, qui était
de savoir si les deux poulains gagneraient le
cross qu'il n'avait organisé que pour eux Il
| interrogeait Lipton a toute occasion, mais ce-
j lui-ci restait muet, avec des silences qui pou-
j vaient laisser croire qu'il savait des choses qu'il
ne voulait pas dire.
Pierre-Paul interrogeait aussi les deux jeunes
hommes, et si Palémon, qui mentait assez faci-
lement, laissait croire qu'il ne doutait pas de
1,:1. victoire, Napoléon faisait des moues et n'o-
sait pas avancer qu'il n'avait, aucun goût pour,
le métier que son illustre pedigree lui imposait.
Le duc, un jour, lui mit le bras autour des .
épaules.en le reconduisant chez Zizi, où il avait
exceptionnellement l'autorisation de déjeuner :
— Mon cher petit, je serais si content si tu
gagnais I ...
Maintenant, il n'était 'plus si certain que la
race fût' tout. Il pensait aux poulains que des
amateurs se disputent .yearlings à Deauville,, à'
cause .de ,leui-- ascendants prestigieux et qui ne
sortent pas de la grise figuration des prix Qi ré-
clamer. Il pensait 3, ceux que les éleveurs dé-
daignent pour leur naissance obscure et qui,
brusquement, se montrent capables de gagner
toutes les-grandes épreuves dans lesquelles ils
ne sont pas engagés. ,
— Je serais si content ! .
'Pour la. première fois, "N apoléor+', qui n'avait
pas une mauvaise nature, sentit son cœur se
fondre, il regarda le duc avec les bons veux
tendres qu'il tenait de sa mère et il murmura
tout doucement :
1 — Je vous promets' de faire ce, que je
pourrai... ,
Le grand jour était arrivé. On avait organisé
un vestiaire que chauffaient des braseros, dans
de grandes remises d'où l'on avait sorti des voi-
tures' a chevaux, datant'de la préhistoire. On '
avait placé des bancs et des chaises le long
d'une ligne droite longue de quinze cents mè-
tres,, au bout de laquelle devait se juger l'arri-
vée. C'est sur le gastoh que ne roussissait pas 1
l'hiver, que -fut donné le. départ à une centaine
de coureurs de la province et de Paris. Il n'y
avait que trois maillots aux couleurs du nouveau
'club de la Chesnaye, qui étaient rose et vert
pomme. Ces couleurs étaient celles que chéris- .
saient entre toutes le duc do Marly. C'étaient
celles de ses casaques et c'étaient celles que
portait le pavillon du yacht sur lequel la du-
ch esse avait failli se noyer.
Les trois coureurs qui les portaient étaient
nécessairement Napoléon et Palémon, mais
aussi cet Eugène Bougnon, qui avait obtenu
que Lipton l'inscrivît parmi les partants. .
1 .•*- - - - -, (4 sums.) :
ivAhis Baint-Eaphaël. Cannes, Antibes, Nice.
Te retour par les Aipo.s s'effectua par la vallée
1 *\.",LI, , jusqu'au Touët de Bcuil, gorges du C!ans
*'a-nuV Beçil," ï'enne, GKûIlatimes, gorges de Da-
}"?' Pont do .Gùeydan, col.d'Allos, Barceloimette,
.lUp de; l'C.baye, Gap, Yeyncs, Mont-mur, col
j\
rLinbïry., i,e Bourget, La Dent-du-C-hat, Yonne,
relier, Kossillon, 'ïenay, Hauteville, Nantua, la
flWe'- Ovonnax, Saint-Claude, Clairvanx, Lons-
kSaullier, Clusse. Lonhans, Chaloa-snr-Saône, Autun,
Château-Chinon, Lormos, Chasteilux; Avallon,
Vontaubert (par la vallée du Cousin), Saint-More,
-:vIailly-la-Vlllc, Cr.avant. Toucy, Chuteau-R&nard,
jïôôturgis, vallée de l'Essonne, Ii,% Ferié-Alais,
Co^beil-f Paris.
An total, 2.415 MIomeirea, à une moyenne jour-
,miierp de 50 à 60 bl. par jour : le beau voya-ge!
NOUVELLES DIVERSES
» Rsppéims -q-aé' A-udax donneront leœr fcanqiTO*
f vT^sJ Jê -1" décembre à la Brasserie G-ru-bar, pSace lie
■* Le T.C.P. a r-intention de- orê«r un inevet- de cycle-
^îgn». Un 3 scais-co-mmission du Comité de tourisme
frtiïta et i>édtetre travaille a 3'élaîxwatioii dm Tegfle-
in'^ c'est le 11, juin que sera donnée la fête de printemps
du f.C.F. à HerbCay-Achèires. En juin égalein<>nt, semaine
de bicyclettes ds tourisme et de vélcmowllJ's.
TOURISME
QUELQUES CONSTATATIONS
D'UN TECEFISTE
Un tecefiste, M. Montader, dont nous contons
en cyclotourisme le beau voyage de 2.400 kil., fait,
dans la Eevue. même'du T.C.F., quelques critiques
rontières,¿t hôtelières intéressantes :
Rouies de montagne rendues mauvaises par les
autocars, qui creusent des ornières dans les vira-
ges; abandon, sur la chaussée, des grosses pierres
qui 'ont servi à caler les roues des gros véhicules
pu côte : signalisation inégale en France ; _ abon-
dante sur les routes fréquentées et comme où elles
sont le moins utiles, moins 'bonne dans le Tarn,
la, Creuse, certaines parties du Puy-de-Dôme, plus
imparfaites encore dans les Basses-Alpes, à peu
près absentés dans l'Ain.
Or, c'est précisément dans les régions les plus
désertes, là où il y aurait le plus besoin d'indica-
tions que le touriste est le plus embarrassé, faute
, de plaques indicatrices'.
Les hôtels : Malgré les efforts du Touring-Club
! pour obtenir des hôteliers qu'ils affichent leurs
| prix, malgré les promesses faites par ces derniers,
sUr.68 hôtels utilisés au cours du voyage, six seu-
lement, avaient tenu parole, une douzaine affi-
chaient le prix du repas à l'entrée de la salle à
manger, les autres ne donnaient aucune indication
avec, chez quelques-uns, une tendance non dissi-
> juulée à faire des prix selon la tête du client.
Disparition des traditions culinaires dans beau-
coup dé 1 pays autrefois réputés. Exagération du
prix des petits déjeuners.
LE VILLAGE COQUET
On sait qii'iin concours est ouvert chaque année pour
fiécouvrir- les villages coquets da France; voici la. liste des
villes et villages remarqués en 1923 par le jury: '•
Jiovte des Pyrénées. — Communes dont la. tenue et la
décoration murale des habitations répondant aux conditions
du ecr-c,,urs: Espelette (Basses-Pyrénées), Com,pi-n (Hautes.
Pyrénées), Bielle (Basses-Pyrénées), les Cabanes (Ariège).
Commîmes qui. en 1923, ont lait 'un nouvel effort dIgne
,Ilét.re récompensé :• Arg6in (ATiège), Qrgibet (Ariège),
,A.,ett,e (Basses-Pyrénées), L-on:hosso.a. (Basses-Pyrénées), Ain-
al,u (Basses-Pyrénées), Asca.in (Basses-Pyrénées), Barèg-es
,(Hautes-Pyrénées), Alet (Aude), C,ier,r.. (Haute-Garonne).
Bonne Hernie : Copie (Aude), F.ntveigt (Pyrénées-Orienta-
les), S;ns-at (AIiège), A:iicazein (.ATiù&e), Bordères (Basses-
Pyrénfes). Axrr>oou (Hautes-Pyrénées). lac-arre (Basses-Pyré-
nées), Casti1!on. (ATiège), Sare (Basses-Pyrénées).
Effort méritoire : Couiza (Aude), Angoustrine (Pyrénées-
Orientales), iSavignac (Ariège), Luzenac , (Ariège), Ussat-
lei-Ba,inE; (Ariège), Eycheil (Ariège), Hlart-ein (Ariège), Au-
girein (Ariège), Froiisac (Haute-Garonne), Ge.riti (HAute.
i Garonne), Sainte-Marie-de-Camp«h (Hautes-Pyrénées), Pier-
relitte (Hautes-Pyrénées), ',aint-Savin (Hautes-Pyrénées),
; Arias (Hautes-Pyrénées), Gère-Belesten (Basses-Pyrénées),
j Izeste (Basses-Pyrénées), .Aramits (Basses-Pyrénées), Lanne
L (Hautes-Pyrénées), U%roeveiau (Basses-Pyrénées), Saint-,J e!ln.
B le-Vie,ux, (Basses-Pyrénées), Saint-Aventin (Haute-Ga-ronne).
J§ Diplômes d'honneur : Massât (A,.,iège), Ltiz-Saint-Sau-veur
r ifEautes-Pyrénées).
Hors concours : Saurat (Ariège), Ax.les-Thermes (Ariège),
>gnùre&-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Eaus-Bonnes (Bas-
: ees-Pyrénées), Ce.ute!rets (Hautes-Pyrénées).
; Bretagne., — Communes dont 1:1. tenue et la. décoration
mma-le des habitations répondent aux conditions du con-
cours: Le Faon {Finistère), Daoulas (Finistère), Le Pon-
thou (Finistère), L'Hermitage (Ille-et-Yillaine).
Comm-unes qui ont îait un effort digne d'être récompensé :
Le Rheu-Moigine ..(111 e-et-Vilaine), Breteil (llle-et-Vetlaine),
yezin-le-Coquet (Ilie-et-VUaÀije)-.... ,
Bonne'.tenue.: Trem'tlso:r;t. (Çôtes-dii-NoTd), YfJ-iiiiac- .f Cotes-
du-Nord), Sa-in-t-René .{l';¡'D¡ilrtèJ;ej ,'ÍMoæd-e;llee' (Ille-et-Vilaine),
Hennebont (Mcrbihan), Quimperlé (Finistère), Pont-Aven
(Finistère), Plélan-le-Grand" (Ille-et-Viîaine), Joséerm (Mor-
bi'han), Cfcâteaulin (Finistère), Plouigneau (Finistère), Piou-
ly&nez-l%foMec ' (('ôtes-du- N
Franche-Corrité et J?,ra. — Communes dont la tenue et
3fi decora;tiion m'urale des liabitçi.tiôns ':répondent a.tix condi-
tions du concours : Saint-Laiw-ent-du-Jura (Jura), Ma.rncz
(Jura), Malbuisson (DOlùbs). Mont-benoit (Doubs), Le Rus-
œy (Dcu.bs), Vermondahs (Doubs), Cierval (Dcabs) Roche
(noubs),. Quinge-y (Doubs).
Communes q,u.i ont fait un effort digne d,être récomneDsé*
rValfin-lès-Saint-Çlaaide (Jura), St-Germain.Jès-Arlay (jura)
3..M Plandies-en-Moatagne-, (Jura), Les Grengettes (Doubs).
Bonne tenue : La Pixouse (J 'ura), Pannessières (Jura),
Cluse, et."Mijoux (Doubs), Glainans (Doubs), Ohampa-
gaole (Jura), Mortean (Doubs), Salins (Jura).
LES EMPLOIS DE LA TAXE DE SEJOUR
Des récentes. délibérations de l'Office National du Tou-
risme, retenons plusieurs indications.
Ijft commue do Nans-Jes-Pins (Var) avait îorm.ulé line
demande de classement comme station de tourisme. Comme
les conditions de toge-ment semblaient insuffisantes à l'Of-
; fice, des pourparlers furent engagés. Sur iréponse satisîai-
| tente de Ja mmBicipaIHe, l'Offioè a émis qin' avis favorable.
T, » • comptas d'emploi de taxe de séjour de Saint-Quay-
ïoitneux- (O.-dn-N.), de Mont-Louis (P.-O.) ont été ap-
, couves. Celui de la station de Bhsaaeul (C.-dai-N ) l'a été
«■Silement, mais comme la municipalité, sur trie recetto de
:J.j,8-Jj ir. 71, avait crût utile de reporter 2.3.20:) fr 46 sur
:M:ce suivant, l'Oifice l'a invites, ayec juste r&M&n, à
me pas thésauriser ainsi. '
^ Nons suivens a,ttcBtd ornent l'emploi que les munlcipa-
font de &a taxe de séjour. Nous remarquons une bonne
o onte évidente de 16. part de .l'Oince. du Tourdemo dans le
contrôle de ces sommes et nous l'en félicitons.
NOUVELLES DIVERSES
La Commission consultAt'.ve des améliorations torea-
tières, past.ort:.''eg et tc.UTist.iqu'js du ministère de l'Agricul-
ftne, vient d'être ainsi constititëe: MM. ÂTi!j:oni. Mougin,
J-JDery, Portun-e-t, Arnoud,1 Chaplain,, Mé)i£,rd, Tavernie"'
Befert, président du T.C.F., Da])a,t" du T.'.C.F.. Chanal, sé'.
DMMu-, du T.C.F., Faber, du Club Alpin, Cornudet, Com-
. héléran, des-sy.Bdica.ta d'initiative, Barbier et Clément..
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BOXE
A LA SALLE WAGRAM
UNE SOIRÉE MOUVEMENTÉE
Fred Bretonnel vainqueur...
et victime de Schackels aîné
Une salle pleine à craquer, telle était la phy-
sionomie, hier, de l'établissement de l'avenue
Wagram. Depuis longtemps un programme aussi
éclectique n'avait retenu l'attention ■ des sports-
men.
Le match Bretonnel. Schackels aîné fut court,
mais émotionnant à l'extrême. • Au deuxième
round, le tumulte se déchaîna dans 13, salle, les
supporters des deux boxeurs encourageant leur fa-
vori. Le champion de France pratiqua une belle
boxe, ripostant avec adresse aux coups désordon-
nés de son adversaire. La fin de ce round faillit
être fatale à Schackels, qui s'écroula après avoir
reçu un crochet du .droit très précis. A la reprise,
Bretonnel, * énervé par les cris de la foule, fit ce-
pendant bonne contenance, il tenta de placer le
coup dur sans y parvenir. Schackels encore groggy
toucha bas, ce qui marqua la fin de la bataille.
Bretonnel ne put reprendre le cojnbat,.. étant hors
d'état de le ta.ire.
La disqualification prononcée par les juges con-
tre Schackels fut mal accueillie par une partie du
public. De menus projectiles, lancés sur le ring,
blessèrent même des spectateurs.
Les dernières nouvelles de Bretonnel sont assez
graves, il ne pourra pas remplir son engagement
demain contre Habets, à Liège.
Homério surclassa Michel en quelques rounds.
Le Lorrain, qui ne s'était pas présenté à la pesée
— et pour cause — avait l'apparence d'un mi-
lourd , ce qui ne l'empêcha pas d'être nettement
battu dès les premiers échanges.
La compétition des poids légers de 2e série se
termina par la victoire d,Ali ben Saïd et de Têta.
La compétition des poids légers
Les demi-finales de cette épreuve, réservée aux boxeurs
de deuxième série, débutèrent par la rencontre Ali ben
Saï,cl-J,ean An&é. Les deux hommes 5 'wttaqu>èrent avec
t,o.tigtie. Le Marocain ne tarda i>as à envoyer son adversaire
au tapis; mais celui-ci riposta du tac. au tac. A partir du
deuxième round, Ali ben Saïd prit l'aventage. L'élève de
lJontl)ieu eut une tendance à donner des c<:¡tps de, tête, il 1
ouvrit l'arcade sourc-illère de son antagoniste aTi septième
roy,nd. Saïd conserva son avance j-u;;q1.l'à la fin. La dernière I
reprise fut dure pour André, elle s'acheva par sa défaite j
aux points.
Têta secoua Jim Moran pendant les deux premiers rounds.
La noir expédia deux fois à terre Mor.%n par des crochets à
la mâchoire. L'Ks.pagnol r£cupt<;ra durant la troisième re-
prise. La. "suivente se déroula en sa. faveur. Au couirs des
5% 61 et -7e rduuds, Moran "Comblz son retard. Têta encaissa
qtielq,tit,s gauches très secs. Moran chercha le coup dur,
mais il ne put y p'¿,Tvewr. TA dernière reprise fut vivement
coiadi,,ite. TH;¡, lI'eçut la décision aux points. 1
Romério met Michel k. o.
Le champion de jxntai-ne, Micliel, affronta Bomério, IA
Ly,onnais ce se laissa pas intimider paT la grosse diEJté-
a-ence de poids qui le séparait de son adversa.iIre. Au
2' cround, RQmérl10 plaça une belle droite à l'estomac du
Lorrain qui. prétendit, sans sucoèB. avoir été touché beà., -
La 3" reprise fut pénible r.>ouoe Miohel; il flotta visilbtemeffit.
Au cours du 4' round, Eomério plaça un superbe droit à
l'estomac et MMiel S'écro" poux le compte.
Bretonnel bat Schackels sur faute
Le combat principal ee déroula entre Fred Bretonnel et
SchaoMs ainé :
Le premier round permit aux combattants de s'obser-
-rer. Bretonnel tint du bras droit et reçut un avertiue-
ment-. La 2' reprise fut épique. Schackels attaqua rag,,,uae-
ment, mais il prit- une droite terrible à la mâchoire ae
moment où le gong lleoniiait; les soigneurs durent le
-porter dans son coin.
La bagarre reprit . formidable, Schackels, à demi-cons-
cient, frappa à tort et à travers et toucha bas trois fois;
à la tr-oisième. Bret-onnel s'affaissa vaincu par la soufframc"-
Les juges disqualifièrent Schackels.
Gandon bat Laffont
Après un round assez égal, Gandon prit le comma-ade-
ment. La 3* reprise fut pénible pour Laffont, quoiqu'i\ eut
des ripostes heureuses. L'allure se ralentit pendant Je
41 round ; puis reprit vive au suivant. Laffont, se sentant
en danger, chercha à traquer en tournant le dos à son ad-
versaire. Le combat conserva sa même physionomie jus-
qu'au bout. Gandon gagna de loin aux points.
HEBRANS EST CHAMPION DE BELGIQUE
DES POIDS PLUME
Bruxelles; ill koveîiîbre. — Le match qui oppo-
sait Arthur Wyris, tenant du titre de champion de •
Belgique poids plume, à Hébrans, challenger,
avait attiré au Palais des Sports tous les ama-
teurs du Noble Art. Aucune place était inoccupée.
• A leur entrée dans Je . ring, les deux adversai-
res sont follement ovationnés. Jamais rencontre
n'avait suscité, en Belgique, pareil enthousiasme.
Les préliminaires d'usage terminés, les deux
boxeurs entrent en' action et aussitôt c'est un com-
bat magnifique.
Les deux premiers rounds sont ■ à l'avantage
d'Hébrans. Au 3e round le jeu est égal; Wyns
boxe avec confiance et ne semble pas- trop crain-
dre les coups de son adversaire qui ne paraissent
point aussi efficaces que ceux du champion. Les
40 et 5e rounds sont à l'avantage de Wyns, qui
s'assure le meilleur par de courts crochets à la
face et de bons gauches à l'estomac. Hébrans ae
défend avec énergie et place lui aussi quelques
gauches précis. 6e round, avantage à Hébrans. Au
7e Wyns revient bien; au 8e et au 9<3, égalité et
beaux échanges. Au 10" Hébrans prend l'avan-
tage. Le He est animé et voit encore des échan-
ges superbes. Au 12e Wyns touche Hébrans à la
bouche, qui saigne. Au 136 Hébrans accumule les
points; Wyns rentre au corps, place quelques
gauches, mais ne peut empêcher Hébrans de faire
d'excellent travail. Au 14" Wyns cherche à impo-
ser son jeu et il y parvient parfois. Mais Hébrans
reprend l'avantage au 1-5e round, qu'il garde
au 16e. • ■
Au 17e round Hébrans a un coup malheureux et ,
se fait réprimander par l'arbitre pour avo.r frappé
sur la 'nuque avec la main légèrement ouverte.
Le 18e - round est à l'avantage d'Hébrans. Au
1 19® - Hébrans riposte, bien mais ne peut éviter un
j court mais rude uppercut à l'estomac.
Au 20e et. dernier round, la bataille s'anime et
devient de toute beauté; Wyns, sentant le danger,
cherche à placer le coup dur et touche par deux
fois à la face. Hébrans est ébranlé, s'accroche et
tient le bras gauche de Wyns.
La bataille est tellement acharnée et l'enthou-
siasme de la foule si grand, que l'on entend pas
tout de suite le gong annonçant la fin du round
et du combat.
L'arbitre intervient, les deux hommes, regagnent
leur coin et Hébrans est proclamé vainqueur aux
points.
Une partie de la salle acclame follement le nou-
veau champion, pendant qu'une autre siffle l'a dé-
cision.
Au cours de la même réunion, Strurff et Ma-
gnan font match nul, et Montreuil bat Neyer
par k.-o. au 2e round.
LA SOIREE DE GALA DU DECEMBRE
DU BEAU SPORT
Le Continental SportinO" Club donnera son gala
d'Automne samedi 1er décembre, au Vélodrome
d'Hiver. En raison de l'importance de la soirée,
il n' yaura pas de séance mercredi à la Salle Wa-
gram, qui restera sur son succès d'hier soir jus-
qu'au 5 décembre.
Les combats inscrits au programme sont d'un tel
intérêt qu'il eut été impossible de retenir l'atten-
tion des sportsmen dans1 la même semaine ailleurs
qu'au Vélodrome d'Hiver. /
Young Travet, le brillant comingman marseil-.
lais devenu poids moyen, va se heurter à Prunier
le rival de Francis Charles et compétiteur au titre
de champion de France qu'il détenait au printemps
dernier...
Fred Bretonnel, champion de France des poids
légers, rencontrera Mike Honeyman, ex-champion
d'Angleterre, qui fit au Cirque de Paris match nul
avec Poulet .lorsqu'il était champion de France.
Mike Honeyman vient tout récemment de battre
à deux reprises Bill Handley qui fut également
battu deux fois par Mascart.
-Le Nordiste ayant à différentes reprises mani-
festé l'intention "de rencontrer Fred Bretonnel, le
match avec Mike Honeyman deux fois vainqueur
de Bill Handley, offre un gros intérêt.
Le grand combat sera fourni par le champion-
du Chili, Roméro Bojas, vainqueur de Larry Gains
et d'Eluère, tous deux par k.o. Il sera opposé à
notre ex-champion de France, Marcel Nilles. Il sera
intéressant de comparer la valeur du Chilien à
celle de nos trois meilleurs poids lourds.
Le champion de France des mi-lourds est éga-
lement au programme, il opposera Morelle, tenant,
a Bonnel, challenger.
Une grosse attraction est inscrite à ce program-
me de choix, c'est la rencontre du Basque Paolino
avec Teixidor, champion d'Espagne, qui consti-
tue un véritable championnat d'Espagne toutes
catégories.
La location
Les bureaux de location seront ouvert dès lundi
tL nos bureaux ; à la Salle Wagram, 5, rue Monte-
notte ; au Vélodrome d'Hiver, rue Nélaton ; à -la
Salle Mainguet, 52, boulevard, Haussmann ; et
dans les agences de théâtre et d'hôtel.^
Le prix des places est échelonné de 5 à 200 fr.
10 fr. ; balcon, 15 fr. ; pesage et promenoir de ring,
20 fr. ; banquettes et loges de ring, 24 fr. ; ring
réservé, 7«, 81 et 9e rang, 40 fr. ; ie, 5e et 68 rang,
100 fr.; 1er, 2e et 3e rang, 200 fr. (tous droits com-
pris). • • *
KID NORFOLK
te Y&inqHeur de Battling Siki
GODDARD BAT BLOOMFIELD
PAR DISQUALIFICATION
Londres, 21 novembre. — Une foule compacte
garnissait l'Albert Hall, dans l 'attente du choc
qui devait donner à l'Angleterre un successeur a
Beckett..
Ilemarqué dans l'assistance _ ; G. Carpentier,
Bombardier Wells; Jimmy . Wilde et toutes les
notabilités du monde sportif - londonien. _
Les deux boxeurs font leur entrée dans. le .ring,
également ovationnés.
Dès le 1er round, Goddard attaque et cherche le
combat de près. Bloomfield se défend bien, place
un superbe crochet du droit et attaque à son tour,
mais glisse et tombe., Goddard le suit dans sa
chute, et c'est la fin de la reprise.
Au 2e round, Bloomfield ,qui boxe en champion,
trouve une ouverture et place un direct du droit qui
sonne Goddard et l'envoie au plancher groggy. Ce
dernier se relève aussitôt, mais prend un autre
droit qui l'étend à terre. Goddard est à peine relevé
que Bloomfield veut l'attaquer, et, pour ce faire,
bouscule quelque peu l'arbitre, mais réussit à placer
un crochet du droit, qui ébranle Goddard, qui, sur
un nouveau coup semblable, retourne au plancher,
s'accroche aux cordes et, à 9, tente de se relever.
Bloomfield traverse alors le ring et, avant que, son
adversaire ne soit complètement debout, le frappe
à nouveau. ¡Le combat est aussitôt arrêté et God-
dard est proclamé champion d'Angleterre des poids
lourds.
Il faut souligner que sans ce malencontreux in-
cident, Bloomfield se serait rapidement débarras-
ser de Goddard 'par k.-o. et serait maintenant
détenteur du championnat d'Angleterre toutes
catégories....
Harry Mason conserve son titre
A-« cours de la même soirée, Harry Mason,
champion d'Angleterre des poids légers, a battu
Ernie Rice aux points. Cette décision est assez in-
compréhensible, Mason n'ayant rien fait que
d'éviter la bataille, plaçant , des gauches et rom-
pant. Rice ne put que rarement le joindre, mal-
gré ses attaques. Au, 20s • round Mason, sur un
crochet du droit, va, à terre et se relève groggy,
ce qui n'empêche pas qu'il est déclaré - vainqueur
aux points1. , : .
Beckett veut rester champion
Londres, 21 novembre. — Joé Beckett informe
la presse, que bien qu'il ait annoncé son intention
de se retirer de la boxe, âpres son match contre
Carpentier, il n'a envoyé aucune lettre officielle
au National Sporting Club l'informant de pareille
décision. • ■■
Dans ces conditions, il resterait tenant du titre
de champion poids lourd anglais, et il ne saurait
être question d'un nouveau champion de cette
catégorie, à la suite du match Goddard-Bloom-
field. *
CEUX QUI VIENNENT
KID FRANCIS
Il est, à Marseille, un jeune boxeur âgé de
16 ans et 1 mois, Kid l'rancis, qui a remporté
25 victoires sur 2t; combats qu'i'l a disputés. C'est
un élève de François Lisanti, le manager mar-
seillais, à qui revient l'honneur d'avoir découvert
et fait sortir notre champion Young Travet. C'est
dire qu'il est en de bonnes n'mime. ; _ ■
Nid Francis n'a été battu qu'une seule fois,
par Nion, mais il prit sa .revanche peu de temps
après, battant à son tour l'homme qui, le seul,
KID FRANCIS
avait eu le meilleur sur lui. C'est donc un boxeur
de .classe et d'avenir, qui peut compter parmi les
meilleurs poids mouches français.
Puisque nous parlons de Lisanti, citons le cas
de ses poulains, le' welter Pegazzano 'qüi, 'sur 36
combats, a remporté 33 victoires, et de Morac-
chii1i, un poids mouche, qui vient de remporter
17 victoires par k.o. ou par abandon.
Voila ..trois , jeunes .boxeurs qui paraissent tout
disposés à .marcher sur - les traces de .leur . aîné,
Young Travet. En tout-cas, leurs' débuts sont
prometteurs. - P.O. , ^
ROUTIS BAT CALLOIR
Lyon, 21 novembre. — La soirée organisée par
le liing.de Lyon, au Palais des Sports, a obtenu
un vif succès...
Les combats préliminaires ont donné les résul-
tats ,suivants : Arbas bat Espartieux aux points;
Uillet et Carrioz font match nul; Duflot et Veay
font match nul;' Martin bat Hallier par k.-o. au
1er round. Dans un courageux et fort joli combat,
Duthoit bat Reby aux points.
Le dernier combat opposait Routis à Calloir.
Après un jeu sensiblement égal, mais avec plus de
précision et de variété de la part de Routis, celui-
oi remporta la décision aux points.
CE SOIR, AU RING DE BELLEVILLE
Voici le programme-de ce soir : 12 rounds de
3 minutes^ : Waintz, champion du Luxembourg
toutes catégories, contre le Bordelais Descbamps,
ex-champion de France militaire; 10 rounds ;
Pol Urbain c. Meslot ; 8 rounds : Dupont c. Pot-
devih; la rounds Maurice Philippe--o. Grégoire;
4 rounds ; Delorme c.> J\la,niçres ; Pétrez c. JBer-
ger.; . -Oi v-„ ,:■,-■.- -V,,:
_
CHARLES RAYMOND ET DIAMANT
DONNENT DE LEURS NOUVELLES
- Nous avons reçu, hier, des nouvelles de Ro.
bert Diamant et de Charles Raymond; les deux
petits boxeurs qui quittèrent Paris en compagnie
de" Battling Siki et Defrémont et qui sont restés
aux Etats-Unis. Ils nous donnent d'intéressants
détails sur les différends qui surgirent entre eux
et qui disloquèrent leur association.
'Defrémont eut des difficultés avec la Commis-
sion de' boxe de New-York, pour les raisons sui-
vantes .: Ayant chargé Gène Senett de s'occuper
de ses intérêts, celui-ci conclut avec Tex Rickard
le match contre Kid Norfolk, à Madison Square,
Defrémont conclut de son côté une rencontre avec
Sid Godfrey, à Philadelphie. Naturellement, la
Commission de New-York interdit le match de
Philadelphie, et refusa la licence de Defrémont.
Siki obtint la sienne par son nouveau manager
Bob Lévy.
Nous avons dit déjà les raisons qui, à la suite
de différends dans le règlement de leurs comptes,
divisèrent Raymond, Diamant et Defrémont. A
la suite de ces différends, la Commission de boxe
maintint son refus de délivrer la licence de De-
frémont et délivra celles des deux petits boxeurs.
Mais Iq 24 octobre, un télégramme de Defrémont ■
signifiait aux deux boxeurs de retourner avec lui
en France, et leur donnait rendez-vous à l'hôtel
Lafayètte, de New-York. Quand ils y arrivèrent,
Defrémont était parti depuis 7 heures du matin.
Depuis ce jour, Diamant et Raymond travail-
lent avec Jack Bernstein et le manager de ce
derhier, le boxeur Hirsch, va s'occuper de leurs
intérêts. D'autre part, ils ont également une pro-
position de- Bob Lévv, le nouveau manager de
Siki, mais ils n'ont signé avec aucun des deux.
Charles Raymond doit boxer, ce soir jeudi, avec
; Patev Johnson, un bon poids plume américain,
à Y^nkers (N.Y.).
BOMBARDIER WELLS
DONNE DES CONSEILS
Bombardier Billy Wells vient de publier un ou-
vrage : Physical Energy oii il expose ses vues sur
l'entraînement qui se trouvent en opposition avec
les traditions qu'on était habitué à respecter dans
le monde de l'athlétisme. Il préconise les métho-
des naturelles, mais se déclare opposé au système
de respiration profonde qui dilate les cavités du
poumon, force le, cœur et nuit au développement
général.
Outre la boxe, il préconise le tennis, le golf et
la natation, plus aptes à servir pratiquement qu'à
développer anormalement la musculature. Wells
insiste surtout sur l'influence du moral sur le
physique et préconise avant tout de... garder le
sourire. -
MASCART CHEZ MAINGUET
Les élèves, les professeurs et les professionnels
de l'Ecole de Boxe Mainguet ont été. très heureux
de recevoir, hier après-midi, Mascart, son 'matfa-.
ger Tiétart et quelques amis du Boxin-Club Anzi-
Dois; Le maître Mainguet a félicité, comme il con-
venait Mascart pour sa nouvelle - victoire sur Bill y
Mattliews, et a renouvelé à Tiétart les sentiments
cordiaux qui lient la vieille Ecole du boulevard
Haussrnann ; au Boxing-Club d'Anzin.
MARDI, AU MODERN' BOXING
Un programme choisi a été élaboré pour la
soirée de mardi. En tête d'affichée, combat franco-
espagnol, en 10 rounds de 3 minutes, Sirvain aîné
contre - Jim Moran. Second grand combat, en 10
rounds, Alonzo contre Dnmondin. En 8 rounds,
Gus Lacour. contre Délavai; en G rounds, .Moreau
contre Vincent, Buisson contre Saphores, Fonta-
nelle contre Poyart. 1 . ~ ..
KID LEWIS DEMANDE L'AJOURNEMENT
DE SON MATCH AVEC PORCHER
Ted Kid Lewis^s'est abimé l'œil à l'entraînement
et cela l'oblige a. demander que son match avec
Porcher qui devait se disputer le 29 courant, soit
ajourné à une date ultérieure. Cette date pourrait
être celle du 13 décembre, si elle convenait à Por-
cher. ,
Rien n'est cependant encore officiellement déci-
dé en ce qui concerne cette date.
LES MILLIONS DE DEMPSEY
New-York, 20 novembre. — Kearns et Dempsey
ont acheté 17.000 livres un hôtel de Los Angelè's
appelé « Barbara Apartments Hôtel 1), ce qui por-
te la valeur de leurs biens fonciers à un million
et demi de livres. Ils avaient déjà les « Wiltshire
Apartments » et une étendue de terrain propre à
l erection de - bungalows., Le Dailey Herald ' ap-
prend que Dempsey demande un million de dol-
lars pour un match revanche avec Luis Firpo fixé
au mois de juillet prochain.
MAC TIGUE ET GENE
TUNNEY NE BOXERONT PAS
Le match qui devait avoir lieu le 10 décembre entre
Mac Tigue et Gene Tunney,, match éliminatoire au Cham-
pionnat du monde des poids mi-lourds, n'aura pas lieu. En
effet, Mike Mac Tigue s'est brisé un os de la main lors
de son combat contre Tommy Longhran, il y a quelques
semaines, à New-Jersey, et il ne sera pas rétabli pour le
10 décembre. -
OEN'l'R A L SPORTING HALL. 57, jaub. St-l)enit
Réunion 'exceptionnelle, Samedi, à 20 h. 30
LES CHAMPIONNATS INTER BANLIEUES -
NOUVELLES D'ANGLETERRE
LONDRES, 20 novembre. — Le Hollandais De Yager
sera jeudi aux prises contre Arthur Tyrrell, en quinze
Totmds, au Ring.
— Danny Frush, qui fait son possible en vue de ,s'assll.
rer um match contre Criqui, pour le championnat euro-
péen, aura, lundi soir, au Ring, à faire face à Phil Bond.
— Boy Me C'ormick vient de se faire arrêter a. Manches-
ter pour K offense à l'égard de femmes ». Relâché sotie caTi.
tion de 100 livres, son cas sera soumis aux tribunaux dans
,uiie huitaine de jours.
t
' Les Résultats
LE HAVRE, 20 novembre. --Soirée du B.C. Ha.vraia:
Schackeils junior bat Buchianneri par arrêt de l'arbitre
au 5" round; Camus bat Mauconduit, aux points; Rer.
lem (Paris) bat Chartier (Hilvre), aux points; Huon (AS
AN) bat Labbé (Paris), aux points; Maudm (Ha.vre) bat
Chiila (Paris), aux: points; Leroux (BCH) bat Brébant ,
(ASAN), aux points. ■
STRASBOURG, 2 o novembre. — Au Cercle Sportif: Re-
bhan et Wogg, match nuI; KnbIe1' et Eb?r, matoh nul; '
Burret b. Girardot, k. o. 1er r. ; Ernst b. Sanders aux pts;
Bunat b. Robert, arr. de l'arb. ; Naegelen b. Kauss aux
pts ; Frochner H. b. Chat-el'ain.
BARCELONE, 17 novembre. — Le boxeur espagnol Pedro
Saez, deux fois vainqueur de Ricardo Ailes, vient de battre
par k. o. au 41 round Alberich.
Les Amateurs
LES CHAMPIONNATS 1924
La F.F.B. publie les règlements des champion-
nats amateurs départementaux, régionaux et na-
tionaux 192-i, championnats qui constituent une
préparation olympique' générale et constante. Voi-
ci le règlement qui sera appliqué aux champion-
nats de France ; v..
L r , i WONf-e*-... jT-, I_-g Championnats de - ,F ee, de
. boxe apiglaL-îs aina-teiurs . sont , organises . eo. 1924 par la.
i F.F.B. sous ses règlements^ ' ' '
Art. 2. — Ils sont ouverts à tous les champions régio-
naux amateurs de 1924.
ï.xcept'ionnellement, le Conseil de la ; Fédération FTa.n-
çaise da Boxe -pourra autoriser la paa-t-icipataon aux Cham-
piOlliJ]Æ).t., dl) France des amateurs français qui justifieront
de 1euo: séjour à l'éwam.ge:r pendant qu'on dispute leàs
. Championnats amateurs de la région de leur résidencè en
Fi,l:noe.
Dans ce cas, la pM't.icipa.t:
' - ..... i
ne pou.rra compter pour l'attribution des Challenges.
Art. 3. — Les engagements devront être parvemis an
siège de da F.F.B., 24, boulevard PoiGS01lJThièr6, PaT,i\!- (g,y... •
avant le lundi 2S avril, à 19 heures. ' .
Ces engagements seront établis par les boxeurs sur les ■
bnl'leî.ms d'e>ngagemesn,;s spéciaux de la F.F.B. ' ■
Art. 4. — Le pesa.-;¡e et la visite médicale a.u.T'cmit li©n, z-
dams um local qni' désigné ult-ér'..eulf:ernent, le dun.-in- -
elle 4 mm-i 1S24, à 8 h. 30 "du t&sct'im.': '. ,./
Art. 5. — Les matches se disputeront aux dates sud- •'
vantes, dans un local qui sera. désigné ai.ltér.ienrenient: „
Dimanche 4 mai, en matinée et aquree; lundi 5 -ma.),
em matinée et soirée. ■ <■-
Les finales auront iLveu Je mardi 6 mai, en soirée, RU
Cirque de Paris. ' '■ —' - • •
Art. <5. — TiCS matdhès é::minato'iTes" quarts de, finaies,
demi-filiales et iim¡l'les se. disputeront en trois ;repî'i.ses. ies
deux premières reprises de trois minutes et la troisième
de quatre ffilintlites.
Arbitre hors,du rang, assisté de deux jug",
Art. 7 — Chaque dOnouhrent ine peut boxer que dan a
la catégorie do poids indiquée par son p.æage.
Art. S..— Les ga,nts employés sont chacun dn poids de
223 graim,mes (8 onces) ' pour ' ton;te2 les catégories: '
.LC3 bindages, s'il en est employé, defvronjt être en ti53u
souple (crêpe Velpea-u) et sans enduit, de 2 mètres de
longueur -maxiimum, sur, 4 centimètres de largeur maxi-
mUID. ,
Art.. 9. - La décision de match nul ne pourra êt-ra
A-on-née. i ' *
ATt, J'a. - Les or.-nin,*mteu!-s déclinent toute respor,,,a.
bilité au sujet des accidents qui pou,rràietit survenir an -
cours deS combats.. v.'•
Art. IL — La F.F.B. délivrera un .diplôme au vain-
queur de chaque catégorie. (1-1 n'est pas délivré de di- ;
plôme au boxeur déclaré vainq-ueuir sans avoir combattu).
En ou,t-e, le vainqueur de chaque catégorie recevra urne
breloque de champion en or ; le second recevra une bre. '
loçtu-e en argent ; les, troisième et quatrième ex cequo rece.
vront chacun ung breloque en bronze.
-Art. 12. — Les frais de déplacement et de séjour des ■ .
boxe,ii,rs sont à leur charge, maiis les boxeurs pcti.,rD,nr,
être indemnisés d'tune partie de cès frais ou remboursés d,3
la, totalité par leur club ou par les organisateurs des Cham-
pionnats régionaux. :
Ar.t. 13. — En même temps que le Championnat de
France se d,isll'u,te:ra, pour la deuxième fois, le Challenge
Théodore Vienne, offert pair la Fédération Française de'
Boxe ■ , - '■
Ce Challsnge sera attribué conformément aux règlements
de la F.F.B.. aux sociétés ou salles a,itHMes, dont les con-
, cnrT&nts prennent part a.u Championnat de France. (Ciàs- >
---,ment dans ies d,-Tail-tin,%Iàes et finales).
Il sera attribué définitivement à la a
Club qui l'auira gagné deux fois consécutives ou non. *
J] a été gagné en 1923 par le Box1ng Cl-ub de Tours.
Voici les dates des différents championnats de ;
la F.F.B. :
j Championnats de clubs, sociétés ou salles : jan-
vier 1924. , - v
Championnats départementaux : janvier et fé-
vrier 192 i.
Championnats régionaux <: mars et ' avril 1924.
Championnats de Paris : 6, 7, 8 et 9 avril 1924.5
Championnats de France : à Paris.- 4, 5 et 6 '
mai 192i. ,
Clubs et Salles
Salle "ftlffcTiarâ, 17, Tue de l'Acqueduc. — Cours mardi,
mercredi, jeudi et vendredi, de 20 à 23 h.
Société d'Encouragement à da Doxe. — . Ce matin,
52,- bout. Haussmann, cours pour débutants scolaires et
'uniTejsitai.res....
— Vendredis, de 20 h. 30 à 22 heures, chez Mainguet,
cours pour débutants. :■•■-•
Club des Boxeurs de Paris (11, rue de Malte). — Cours
mardis, jeudis, 19 à 23 heures, et samedis, à partir da
14 heures. S'adresser air siège.
Nouvelles diverses
— Le N.B.C. de Bruxelles fera disputer, à partir du .
33 novembre, une compétition réservée aux poids plume
professionnels.
— Le poids moyen P. Boseq, 'de Bordeaux;'les marseillais
Delon et Tedesco, ainsi que le team du professeur Dubus,
de Roubaix, seront maiiagés, , à Paris, par Géo Andrew.
— Le roubaisien Pydé, un jeune poids pllime, vient, de '
remporter sa sixième victoire consécutive en moins d'un
'roulid.
>*7_ Lec lere, manager de Baker, proteste contre la dé-
cision qui disqualifia son poulain Baker en face de Morelle.
Il nous dit que Morelle fut compté k. o. puisque, sur Ja.'
décision d'un jeuge, on retira la victoire à. Baker pour le
disqualifier sur ini coup de tête que M. Leclerc affirme:
ne pas avoir existé. Baker demande sa revanche, toute ia
bourse au vainqueur.
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Feuilleton de l'Auto du 22 novembre 1923 36
LE PUR SANG PAR ROBERT DIEUDONNÉ (Illustration par Jacque)
QUATRIEME PARTIE
I
; (Suite) I
J-e. visage de P.P. s'était illuminé; pour le
ûegre, il n'avait pas d'idées préconçues, mais,
■ ^Ul' le papier, 1er mélange des sangs de Prosper
: M0:ynadier .êt de Zizi "Trie-art ne pouvait pro- -
| pii'e. qu'un stayer et plein de quelle nierveil-
i qualité ! ' ,
Stayer! '"...,
l C 'est-à-dire qu'en plus de deux ou trois en.
; 6vages .de cinquante mètres, les deux cama-
Jades faisaient une dizaine de kilomètres le
!^atin 'marchant assez vite; à cinq heures
1,s abattaient de deux b, cinq mille mètres
gi'and train j suivant-la mystérieuse volonté de'
eu? Ontraîn'c,,tirl 11 n'était plus question pour
' de se promener' en sifflant « J'en ai
^rre. ». Ils finissaient leur parcours, trempés
sous ll'urs épai-s chandails, ils ne se dérobaient
pas »- la douche et au massage, ils mangeaient
fivec un appétit de chiens' des nourritures fa-des
^ ils. buvaient, 'des boissons plates. Sans doute
'tur santé était,excétlent" mais- ils attendaient
avec impatience le dimanche, dont le repos
>était tout à fait respecté, pour filer à Paris;
Napoléon courait retrouver des jeunes femmes
qu'il avait connues jadis et qui lui parlaient
do. Lisette — oui, mon petit! -'qi-ii possédait
une auto et un hôtel.
Rien ne trahissait sur son visage l'animation
de certains après-midis ; quand il retrouvait à
la gare Palémon, affreusement ivre, il deman-
dait des . lads plus a jeun de l'aider a le ren-
trer, et il occupait Dorothée, tandis que lé' n<3-
gre montait t" quatre, pattes l'escalier de bois
blanc. Puis l'entraînement reprenait le lundi.
Napoléon avait les, jambes molles et Palémon
aurait avalé des seaux d'eau..
Ils ralentissaient inconsciemment le train,
mais l'impitoyable Lipton les suivait ' à bicy-
clette. Quand l'allure était trop molle et trop
lente, il faisait claquer son fouet.
.. Un jour, il se permit d'effleurer du bout* de
sa mèche Palémon qui se retourna, devint gris
de colère, et brusquement fondit en larmes
comme sans doute de lointains aïeux avaient
fait au revers des chemins de l'esclavage.
Lipton ne parut pas s'attendrir, car il- préten-
dait conserver sa dignité d'Anglais impassible,
mais le lendemain il revint sans son fouet.
II
Le duc de Marly se devait de ne pas faire
les choses comme tout le monde. Lipton lui
avait dit au bout de quelques mois que le meil-
leur entraînement du monde ne valait pas une
épreuve publique. ' .
— Une course fait faire plus de progrès qu'un
mois de travail.
Aussitôt, le duc de Marly était rentré chez
lui et avait confie la nouvelle à la duchesse;
Pierre-Paul s'était naturellement lancé dans'
des détails qu'elle avait, écoutés nonchalam-
ment. Mais quand -il eut fini de lui exposer
toutes ses "hésitations, elle lui répondit :
' — Puisque l'entraîneur croit qu'ils doivent
courir, qu'il les fasse courir. Les épreuves ne
manquent pas, ,et" chaque dimanche, on an-
i nonce dans les journaux je ne sais combien
de cross countries.
Mais P.P- était toujours arrêté par des ob-,
jections qu'un enfant eût balayées.
— Pour qu'ils courent, avant toute, chose,
ils doivent faire partie d'un club, ah!
— Eh bien? demanda la duchesse qui s'éton-
nait de voir des obstacles aussi faciles à fran-
chir arrêter son mari. Les clubs ne manquent
pas. Vous n'avez, Pierre-Paul, que l'embarras
du choix. Elle cita les noms de sociétés des
plus connues, mais le duc hochait la tête jus-
qu'au moment 01\ il prononça :
■ — .Si je fondais . une club? le club de la
Chesnaye. Vous seriez présidente d'honneur ?
L« duchesse sourit et se montra ravie de tant
de courtoisie : le duc, - qui cherchait toujours
des solutions compliquées, continua : -
. — Le club fondé, j'offrirai un challenge qui
s'appellera la Coupe de Marly. Ce sera'une oc-
casion pour mes coureurs de la disputer contre
les meilleurs hommes, ' qu'en - pensez-vous ? '
La duchesse se rallia instantanément à ce
projet et elle y apporta même des perfectionne-
ments-
— Il faut faire disputer ce cross-country dans
notre parc même; n'est-il pas assez grand pour
qu'un tracé utilise les pistes, les routes, les prés
er, les sous-bois ?....
Le duc baisa la main de Kate, dont la matu.
rité n'avait pas apaisé l'entrain.
— Vous avez toujours-des idées charmantes.
— Nous donnerons une grande fête et nous
inviterons tous nos amis.
Des cet instant, elle anima le duc, qui était
lent et hésitant.
Quand on ne regarde pas à la dépense, il est
assez facile de fonder un club et de recruter des
membres. Non pas que le due ou la duchesse
allassent débaucher les meilleurs amateurs des
autres sociétés, ce qu'ils auraient pu faire, mais
tous les lads, tous les garçons d'écurie, tous les
garçons jardiniers se trouvèrent du jour au len-
demain, affiliés au club de la Chesnaye. On mit 1
à leur disposition des terrains qu'aménagèrent
des spécialistes ; les Anglais purent jouer au
M'sieu, est-ce que vous voulez me faire travailler?
crick-et, d'autres se passionnèrent pour l'asso-
ciation et le rugby. ,
Arthur Lipton se trouva promu capitaine
d'entraînement, et c'est alors qu'Eugène Bou-
gnon, qui courait le soir, en cachette dans les
allées, vint le trouver :
— M'sieur, est-ce que vous voulez me faire
travailler ? je crois que je ne marche pas trop
mal ? . ' . |
- — Yes ! je vous verrai d'abord dans le cross-
country. -
Des membres officiels de la Fédération étaien1,
venus visiter le terrain. Il leur manquait ce joli
paysage de bicoques galeuses et de terrains pe-
lés qu'il choisissent généralement pour cadre
aux grandes - épreuves internationales. Il leur
manquait aussi des sentiers pavés de boîtes de
conserves et de tessons, -des remblais de gravats
et les palissades chancelantes de la Courheuve.
Ils reconnurent qu'on pouvait, "ti ■ la rigueur,
dessiner un tracé dans le parc, et que, mon
Dieu 1 l'on s'en contenterait, puisque le duc
tenait à ce que le challenge fût disputé dans
son domaine.
^ Chaque matin, et malgré que l'hiver fût assez
rigoureux, P.P. venait de Paris assister à l'en-
traînement de Napoléon et de Palémon.
Les arbres dépouillés bordaient' les pelouses
toujours vertes; sur les allées sablées, des ga-.
mins promenaient les chevaux enveloppés de
couvertures et de caparaçons- On entendait de
temps en temps le roulement sourd des galops
sur le-s pistes durcies ., A. Ch. Lift, dont les che.
veux étaient d'argent, venaient relancer le duc,
afin de lui montrer la forme qu'il avait su con-
server aux chevaux qui allaient partir pour
Nice..
Mais ce n'était pas le moment de détourner
Pierre-Paul de sa seule préoccupation, qui était
de savoir si les deux poulains gagneraient le
cross qu'il n'avait organisé que pour eux Il
| interrogeait Lipton a toute occasion, mais ce-
j lui-ci restait muet, avec des silences qui pou-
j vaient laisser croire qu'il savait des choses qu'il
ne voulait pas dire.
Pierre-Paul interrogeait aussi les deux jeunes
hommes, et si Palémon, qui mentait assez faci-
lement, laissait croire qu'il ne doutait pas de
1,:1. victoire, Napoléon faisait des moues et n'o-
sait pas avancer qu'il n'avait, aucun goût pour,
le métier que son illustre pedigree lui imposait.
Le duc, un jour, lui mit le bras autour des .
épaules.en le reconduisant chez Zizi, où il avait
exceptionnellement l'autorisation de déjeuner :
— Mon cher petit, je serais si content si tu
gagnais I ...
Maintenant, il n'était 'plus si certain que la
race fût' tout. Il pensait aux poulains que des
amateurs se disputent .yearlings à Deauville,, à'
cause .de ,leui-- ascendants prestigieux et qui ne
sortent pas de la grise figuration des prix Qi ré-
clamer. Il pensait 3, ceux que les éleveurs dé-
daignent pour leur naissance obscure et qui,
brusquement, se montrent capables de gagner
toutes les-grandes épreuves dans lesquelles ils
ne sont pas engagés. ,
— Je serais si content ! .
'Pour la. première fois, "N apoléor+', qui n'avait
pas une mauvaise nature, sentit son cœur se
fondre, il regarda le duc avec les bons veux
tendres qu'il tenait de sa mère et il murmura
tout doucement :
1 — Je vous promets' de faire ce, que je
pourrai... ,
Le grand jour était arrivé. On avait organisé
un vestiaire que chauffaient des braseros, dans
de grandes remises d'où l'on avait sorti des voi-
tures' a chevaux, datant'de la préhistoire. On '
avait placé des bancs et des chaises le long
d'une ligne droite longue de quinze cents mè-
tres,, au bout de laquelle devait se juger l'arri-
vée. C'est sur le gastoh que ne roussissait pas 1
l'hiver, que -fut donné le. départ à une centaine
de coureurs de la province et de Paris. Il n'y
avait que trois maillots aux couleurs du nouveau
'club de la Chesnaye, qui étaient rose et vert
pomme. Ces couleurs étaient celles que chéris- .
saient entre toutes le duc do Marly. C'étaient
celles de ses casaques et c'étaient celles que
portait le pavillon du yacht sur lequel la du-
ch esse avait failli se noyer.
Les trois coureurs qui les portaient étaient
nécessairement Napoléon et Palémon, mais
aussi cet Eugène Bougnon, qui avait obtenu
que Lipton l'inscrivît parmi les partants. .
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