Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-05
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 janvier 1917 05 janvier 1917
Description : 1917/01/05 (A18,N5828). 1917/01/05 (A18,N5828).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46307363
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
18" ANNEE. — N° 5.828. — QUOTIDIEN
~. Le-,Irtrmt>PO ! 5 centime a T
VENDREDI 5 JANVIER 1917
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (98)
TÉLÉPHONE t CENTRAL
Adresse Télégraphique : VtUtTTO-PAQl
/ ' ■, / . K—
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS :
*• - M* NOM MM
aectE et SEINB-â-OlSE. 10.50 20 9 .
. DÉPARTEMENTS et ALOfiRIB.... 12 » 24 »
ÉTRANGER (Colon posUOt). 20 » 40 » .
*•
On s'abonne sanr frais dans tous Us
Bureaux de ooste.
AUTOMQBILE—_AERONâUTIQUE—„ CYCLISME
ATHLÉTISME. ALPINISME. BOXE. ESCRIME. GYMNASTIQUE. HIPPISME. POIDS & HALTÊPÉÈ, YACHTING
m
Réaaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
# PARIS (9')
TÉLÉPHONE : CENTRAL .8.,.
Adresse Télégraphique : VÉLAUTO - PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS :
t))t mois Dit AlI
SEINB et SP.M"OISIL 10.50 20»-
DÉPARTEMENTS et ALQÊRIB.... 12 » 24 »
289ANGER (Union postale) 20 » 40 »
On s'abonne sans frais dans tous Us
Bureaux de poste.
DES AVIONS !
DES AVIONS !
DES AVIONS!
III
Dans deux articles précédents, nous
avons vu la grosse et décisive partie que
devait jouer au printemps tout proche
J'aviatio,n : nous avons vu, aussi, les
conditions indispensables au gain de
cette partie. Ces conditions étaient
d'abord et surtout une direction unique,
évitant les erreurs grossières — telle
qlli8 celle d'un moteur « omnibus » —
utilisant la production dlel lies usines,
en la portant au maximum, adoptant
rapidement les solutions les plus prati-
ques. -ein se laissant guider seulement
par l'intérêt de la Défense Nationale.
Avec les-éléments de, supé:piori-t,& que.
nous possédons déjà par lies, qualités
hors de pair de nos aviateurs, avec ies
; ressources industrielles que nous pos-
sédons et qUiÍ ne nécessi.tent pas, comme
l'automobile, comme la grosse artillerie,
> ],e .recours à l'industrLe américaine, avec
: une aviation de combat, désormais bien
orientée, nous avons vu le rôle utile
que pouvait jouer l'aviation die bombir-
■ dicime n t de nuit.
C'est énoncer une simple évidence tue
de dire que l'aviation de bombardement.
si les efforts nécessaires étaient, faits, et.
faits sans perdre une minute, pourrait-,
(lU printemps, nous assurer la victoire.
Question à la fois complexe et d'une
enfantine simplicité que celle de l'avia-
tion de bombardement de jour, question
résolue d'avance, si la question d'un
chef unique et capable à la tête de l'avia-
tion est 'résolue aussi, comme les An-
glais se préparent d'ailleurs à la résou-
dre. en créant un sous-secrétariat de
t'Aviation.
Il est trop facile, en effet, d'imaginer
que C'(' chef, au cerveau lucide, à !a
pleine responsabiltté. sans parti-pris.
ouvert à toutes les idées pratiques, va
commencer par faire produire il la
France un nombre - extraordinaire
d'avions clo bombardement. NOUiS ne
lirions plus. dans nos. communiqués,
que onze avions ont jeté quarante-sept
bombes sur quatre points, différents et
les chiffres de deux mille avions par
escadre, indiqués par Ader, nous
auparaîtraient comme presque possi-
bles. Imagine-t-on, en effet, un nuage
aérien die cinq cents ou mille avions,
allant. entreprendre au-dessus des lignes
ennemies une petite tournée de bom-
hard'cment : il ne resterait rien ià où
aurait passé ce nuage.
Vous entendez bien qu'il ne s'agit pas
seulement de réunir cinq cents ou mille
avions, il faudrait que le chef de l'avia-
tion, chef unique et responsable, cer-
veau magnifique et volonté inébranla-
ble, ait doté chacun d'eux du meilleur
moteur, à la fois le plus vite possible et
le plus fort, possible. H faudrait, avec
non moins d'évidence, que chaque appa-
reil pÙt, emporter le maximum de poids,
fût doté du meilleur app.areil de dis-
tribution des obus, du meilleur vi-
seur. Il faudrait que ,ce \ meilleur
distributeur e:t. ce meilleur viseur --
ainsi que tous les accessoires de l'appa-
reil — fussent, en effet, les meilleurs,
iugés par des vérificateurs et des experts
sans parti-pris et, à plus forte raison,
sans intérêt. La, belle affaire, en effet,
de préparer un avion de bombardement,
de le charger de projectiles, pour que,
au moment de les laisser tomber comme
une traînée de poudre, afin de couper
une voie ou une route, la distribution
s,e fasse mal et que les projectiles tom-
bent avant ou après lie but à atteindre.
Les moindres détails dans un avion de
bombardement sont essentiels : ainsi
l'explosif, ainsi le mélange qui provoque
t'explosion. Un de nos aviateurs s'en
fut, récemment: bombarder une ville
f .".aeniie
Songez à ¡l'œuvrë- que peuvent accom-
plir nos avions de bombardement s'ils
sont, très nombreux, s'ils transportent
beaucoup de bombes, s'ils peuvent bien
viser l'objectif, s'ils distribuent presque
en toute certitude des obus bien faits et
remplis d'explosifs parfaits. 0e ne. sont
pas seulement les lignes ennemies qu'ils
peuvent rendre intenables, ils peuvent
i'ncgre — l'air débarrassé des avions en-
nemis par te combat préalable de nos
avions de chasse — jls pe,,uven.t aller
1 détruire complètement les camps d'avia-
| lion, attaquer les réserves die l'ennemi,
U ses rassemblements, ses parcs à muni-
| Lions, ses gares de ravitaillement, ses
| grandes bifurcations de voies ferrées.
[ Us peuvent rendre inhabitable toute
cette zone où, derrière les tranchées,
,l'enne.mi prépare la guerre, prépare
l'alimentation de son front, organise
ses attaques et ses ravitaillements. Et
je n'ai pas parlé, parce que ce ne doit
être que des re-présailles, des bombar-
dements, enfin efficaces, des grandes
villes allemandes.
Voilà les divers buts qu'il est. possible
d'atteindre, qu'il faut atteindre au prin-
temps ; voilà. l'aviation qu'il nous faut,
à laquelle il nous faudra encore ajouter
du bon et supprimer du mauvais. Par
exemple, nos pilotes sont-ils in&truits
suffisamment et suffl,samment vite ? Ne
peut-on pas réduire le délai qui s'écoule
entre leur ©ortie, avec le brevet die
{Ttalfi d'aviation* et le iaur où ils oom-»
' menc,enit à être utiles à l'observation,
au combat ou au bombardement ?
Autre chose : N'est-il pas souhaitable
que l'avion, qui sort tout flambant neuf
de t'usine. n'ait pas à traverser plusieurs
zones où il dépend de la fantaisie d'un
irresponsable, ou d'un chief de gare., ou
d'un officier, de l'immobiliser ? Et, lors-
qu'il a subi plusieurs avatars, serrait-il
logique que l'avion entre enfin dans la
fameuse zone des armées, entre sans
plus donner jamais de ses nouvelles,
sans que son constructeur, par exem-
ple, fût appelé à suivre au, moins ses
premières sorties, ne serait-ce que pour
améliorer les suivants ?
Est-ce que ceux de nos poilus de
l'aviation, chargés de conduire au front
les aéroplanes et qui ont trop souvent
à traverser ces fameuses zones, appor-
tent, à livrer leur appareil au front, la
hâte voulue ? Tant qu'ils sont en route,
il « y a du bon », pensent-ils, et, si quel-
que subalterne immobilise leur caisse,
en ressentent-ils la .patriotique indigna-
tion qu'il faudrait ?
Encore, pour dresser devant le lec-
t0ur la silhouette parfaite d'une aviation
à peu près complète, faudrait-il abor-
der la grosse question de l'aviation ma-
rine, intimement liée à la question des
sous-marins. Mais il fa'ut conclure :
L'aviation est peut-être l'arme qui nous
assurera la victoire au printemps. Mais,
pour cela, il faut que cette a.rme soit for-
midable, irrésistible, innombrable. Il
faut que, d'ici cinq mois, notre grande,
France industrielle nous livre des mil-
liers et des milliers d'avions. H faut que
chacun de ces avions soit spécialisé dans
la tâche qui lui est propre : il faut que
■chacun de ces avions soit muni du sys-
tème le meilleur, des projectiles les
plus efficaces, des distributeurs les plus
réguliers, des viseurs les plus perfec-
tionnés ; il faut que nos avions de com-
bat soient plus souples, plus puissants,
plus rapides, que ceux de l'adversaire ;
il nous faut faire des pilotes, non pas
meilleurs, ils sont parfaits, mais les
faire plus rapidement et en plus grand
nombrr. ; il nous faut empêcher l'en-
nemi de préparer la guerre .derrière ses
lignes.
Il nous faut, il nous faut surtout la
RUppres.siofn immédiate de cette chose
effarante qui s'appelle lLù distinction en-
tre l'avant et l'arrière ; il nous faut un
personnel militaire sérieux sachant
prendre ses responsabilités, sans parti-
pris, rompu aux affaires car c'en est
une, et quelle ! que l'aviation repré-
sentée en France par toute une indus-
trie ; il faut que oa personnel s'oit a.
raffut 41le toutes les inventions, accepte
d'e les étudier toutes, n'en repousse au-
cune die parti-pris, encourage et suive
toutes les expériences, s'empare aussi-
tôt des bonnes idées, les mette sans
retard à exécution ; il faut que o& per-
sonnel n'apporte aucune fantaisie dans
la fabrication, laisse celle-ci produire son
effort, en tâchant seulement, de l'1'noon-
sifier..
Il faut..., mais je n'achèverais jamais
de dire ce qu'il faut, alors qu'on le peut
dire d'un seul .mot..Il faut à l'aviation
militaire un chef unique qui connaisse
la question et qui soit un vrai chef,
indépendant et responsable. Avec Ciel
chef-la, se trouveront, facilement réali-
sés, et rapidement, les vœux que fo,r-
mulait ces jours-ci la Ligue Aéronauti-
que de France et dont les principaux
sont les suivants :
Unité absolue de direction de l'avant
et. de l'arrière, ;
Contact, permanent. entre l'aéronauti-
que militaire et l'aéronautique mari-
time ;
Constance des programmes de cons-
truction, sans a-coups et sans contre-
ordres moratoires ;
Renonciation à l'idée du type « omlni.
bus » : '
Intensification de la - fabrication en
grandes séries.
Henri DESGRANGE.
BOXE
LANGFORD MET JIM JOHNSON K.O.
Sam Langford. le terrible boxeur nègre de
Boston, a rencontré dans le ring de Saint-Louis,
Jim Johnson, autre poids louind tirés connu en
France. Le combat s'est disputé en douze
rounds. Au cours du dernier, Sam plaça un. ter-
rible 'H!pet Johnson s'éaroula pour le compte. A la
dixième seconde, Jim se releva et voulut conti-
nuer le combat, mais l'arbitre l'en empêcha.
Nos Poilus demandent...
[Le Ministère de la Guerre ayant demandé •
l'Auto de supprimer la désignation du secteur,
ceux de nos généreux amis qui voudront bien
tatisfaire une demande exprimée, ici n'auront
qu'à faire parvenir leur envoi par L'ihtermé-
diaire du dépôt du régiment ; on trouve l'indi-
calion précise de la ville du dépôt dans tous let
bureaux de poste, chez les marchands dt tabac,
tic., etc.]
x
Victor Geiler, 61' d'infanterie, lr* compagnie :
une marraine.
Marcel Arnoult, 82' d'artillerie lourde, 62* bat-
terie, 6* pièce, quartier Carnot, Vincennes : une
marraine.
Maurice Petit, 82* d'artillerie lourde, 62° batte-
rie, 6' pièce, quartier Carnot, Vincennes : une
marraine.
Georges Dubras, 82' d'artill. lourde, 62* batte-
rie, 6' pièce, quartier Carnot" Vincennes : une
marraine.
Joseph Garrigou, 236* d'infanterie, 22' compa-
gnie : une marraine, des gants de boxe.
Mari Vibcent, 5* cuirassiers à pied, 3' batail-
lon, 'il' escadron, 4' peloton : natif de Almacéra,
province de Valencia (Espagne), serait heureux
de trouver une marraine de même nationalité.
Luis Séguin, 212* d'infanterie, 23' compagnie :
deux paires de gants de boxe 4 ou 8 onces.
Nous remercions les personnes qui pourronl
et voudront bien aider à la réalisation des désim j
combatUntu
COMITE
d'Education Physique
DE LA RÉGION DE PARIS
Bureaux à Paris : 10, rue du
Faubourg-Montmartre
(Téléph. : 228-12)
LES ETRENNES DU C.E.P.
Vous rappelons que le premier lot de ga-
gnants des surprises du C.E.P. pour le mois de
janvier est composé des noms que voici :
8H8 F.Housseau. 8424 Alb.Mimilla, 8416 Henri
Immoni, 8406 Pierre Laurent, 8388 A. De vaii.x,
8381 Georges Nourry, 8371 Hugues Martial, 831)8
Eugène Dopfer, 8413 Palazzi Guido, 8341 Hob.
Evvaud, 8423 Marcel Peuillot. 8374 François
Blanc, 8355 Charles Estival, 8412 Léon Gaillard,
8399 Jean Gicquel, 8456 René Quemin, 8373 Au-
guste Masbon, 8427 Emile Mary, 8375 Marcel
Mook. 8432 Bongros.
Tous les oépis.ties cités ci-dessus pourront ve-
nir retirer ce qu'ils ont gagné aux heures habi-
tuelles jusqu'à demain midi. Passé ce délai, il
serait trop tard.
La semaine prochaine, nous publierons une
deuxième liste qui sera suivie d'une troisième
la semaine suivante.
DIMANCHE PROCHAIN
AU PARC DES PRINCES
Dimanche prochain, outre lia séance habi-
tuelle d'éducation physique au Parc des Prin-
ces, nous rappelons que le C.E.P. fera passer
les épreuves classiques pour l'éLa.bMsaemcn't, des
fiches athlétiques. Gris épreuves seront réservées
à ceux dont la fiche physiologique a été étabiie
hier soir jeudi et dont nous publierons les noms
demain.
LE CHAMPIONNAT D'E CROSS DU C.E.P.
Rappelons que le Championnat de Cross du
C.E.P. se disputera le dimanche 28 janvier. sur
7 à 8 kilomètres dans les bons die Samt-Cloud,
avec départ et arrivée au Stade Français. Les
inscriptions (50 centimes remboursables à t-ous
les partants) sont reçues chaque jour, 10, rue du
Faubourg-Montmartre.
L'épreuve est ouverte à tous ceux qui auront
acquitté Heur cotisation diu mois de janvier et
les engagements seront clos le 24, à 6 heures du
soir.
Nous invitons tous nos adhérents à s'engager
le plius nombreux possible, car si ce cross a un
succès, mous le renouvellerons au cours de la
saison.
Les prix
De nombreux prix nous sont parvenus pour
notre grande épreuve de cross oountry d'u 28
janvier. Les voici pour aujourd'hui :
C'est d'abord une magnifique montre en ar-
gent qui nous a été offerte par la maison Peu-
geot et pour laquelle nous lui adressons nos
trt\" vifs re'meroiMne.ntts. —
Egalement le Pelit JÓurnàl a bien voulu nous
faire savoir qu'il nous offrait un magnifique
dlTronographe. Comme les prix seront distribués
titi, choix des vainqueurs dams l'ordre de leur
classement, nous sommes convaincus que ce
ohronographe constituera certainement l'un des
premiers prix.
LES AVANTAGES DU C.E.P.
Jeunes gens des classes futu/res !
N'oubliez pas que le Comité d'Education Phy-
sique vous offre gratuitement pour une cotisa-.
tion de 0 fr. 50 par mois :
Outre tous les cours gratuits indiqués cha-
que jour dans 1' Auto :
Une vis rie médicale tous les jeudis soir ;
Les soins d'un pédicure, le premier jeudi de
chaque mois ;
Des leçons de nàtation ;
Des épreuves-brevets de marche ;
Des concours sportifs ;•
Des excursions ;
Des épreuves de tir ;
L'enseignement de l'escrime à la baïonnette ;
La pratique du football, de l'aviron ;
Des billets de faveur, des prix, des confé-
rences, etc.;
L'établissement d'un fiche physiologique et
athlétique.
RETOUR AU SPORT
Nous avons, depuis le l'r octobre dernier, réor-
ganisé fenseignement de la Culture Physique,
au Vélodrome d'Hiver, tous les mardis soir, de
8 h. 1/4 à 9 h. 1/4, et les leçons pour être moins
bruyantes qu'au temps des sportifs sont plus
sérieuses et plus suivies.
Il nous a semblé qu'après une longue priva- j
tion, les sportifs seraient en était de compren-
dre que le premier devoir est de ne pas trou-
bler la Culture Physique et nous avons résolu -
de faire une nouvelle tentative pour les admet- 1
tre au Vélodrome d'Hiver à partir du mardi 2 !
janvier prochain.
Voici oomiment les choses se passeront :
Ouverture des portes du Vélodrome, à 7 h. 45. 1
Entraînement pédestre autorisé de 7 h. 45 à
8 h. 1/4.
A 8 h. 1/4, interruption de l'entraînement aussi
bien pour ne pas risquer de collision avec les
coureurs cyclistes qui s'entraînent maintenant le
soir que pour laisser se7 dérouler la leçon de
Culture Physique. Mais à 8 h. 3/4, les « spor-
tifs » pourront, si cela leur convient, se mêler
aux jeux sportifs des culturistes.
Nous les prévenons charitablement qu'ils se-
raient à nouveau, et cette fois définitivement,
privés de s'entraîner à pied au vélodrome s'ils
s'y entraînaient en dehors de la demi-heure
prescrite ou s'ils troublaient la leçon de Culture
Physique.
POUR LA COTISATION DE JANVIER
La cotisation. de janvier est payable chaque !
jour du mois, sa'uî le dimanche, en nos bureaux, !
le matin de 10 h. à 11 h. 30, l'après-midi de 3 h.
à 7 heures.
Depuis le 4, tcms\ nos cours sont automatique-
ment fermés à ceux qui ne sont pas en règle
BlU point de vue de tour cotisation'.
VENEZ CHERCHER VOS MEDAILLES
MM. Brou art, Houillion, Hue, peuvent venir
retirer les médailles qu'ils ont gagnées da.ns le
concours d'assiduité du mois de novembre.
NOUVEAUX ADHERENTS
8457, Thavard : 8458, Barave,x ; 8459, Pru-
d'homme ; 8460, Pasquet ; 8461, Bloch ; 8462,
Quéré ; 8463, Sandirom. ; 8464, Loureau.
LE PROGRAMME JOUR PAR JOUR
AVIS. — Apporter toujours avec soi an maillot lég 11,#-.
une petite culotte court#. une serviette et. si pouiblt,
des ehauiturei Ugiret.
VENDREDI
Aprèt-midi. — De 2 h. 1/2 à 3 h. 1/2: Salle Desbonaetb
48, rue du Faubourg-Poissonnière, Paris (10*). —
Culture Physique.
De 2 h. à 3 h. 1/2: Salle de Culture Physique Zur-
cher, 10, rue Théry, Paris (16'). (Pour 20 élèves
teulement.)
De i h. 1/2 à 3 h. 1/2 : Terrain de la F.O.S.P.F.,
rue Benoit-Malon, fc Gentilly. — Athlétisme. — Ce
cours, absolument libre, n'est assuré par anoua
moniteur.
foir. — De 8 h. 1/4 & 9 h. 1/4: Vélodrome d'Hiver, rue
Newton, Paris (15*). — Culture physique et escrime
fc la baïonnette, (Le Vélodrome peut contenir environ
600 élèves.) Tous les 3 moia, 5 médailles sont attri-
bu6es aux plus assidus.
De 8 h. à 10 h. : Salle de Gymnastique de l'IJIdépeIa.
daate. 9, rue de Tlemoea (20').
il. 8 h. 1/3 à 9 h. 1/a : Salle de Culture physiqae,
U, reite dit £lMdnv à iLaberriHien
LA GUERRE
COMMUNIQUES OFFICIELS
(14 heures)
Nuit calme sur tout le front.
(23 heures)
Entre l'Oise et l'Aisne nous avons dispersé
une reconnaissance ennemie au nord de Fon-
tenoy et fait des prisonniers.
Lutte d'artillerie assez violente dans le sec-
teur à l'ouest de la route Souain-Somme-Py
et dans les régions de Douaumont et de la
côte du Poivre. Canonnade habituelle sur le
reste du front.
LE COMMUNIQUE BELGE
. Le Havre, 4 janvier. — Les patrouilles belges
ont été aotives à l'est de Pervyse. au coups de
la. nuit.
Aujourd'hui, vive lutte d'artillerie vers Rams-
.w11&, l^i.xmude et Hetsas." - >
LE COMMUNIQUE BRITANNIQUE
Londres, 4 janvier (20 h. 30j. — Un coup de
main a été exécuté avec succès hier contre les
tranchées allemandes au nord-est d'Arras. Nous
avons également pénétré, au début de la mati-
née. dans les lignes ennemies en deux points
de l'a. région de Wytschaete,
Un détachement à tenté, à ]a suiite d'un vilo-
lent bombardement, d'approcher de nos p!osi-
tions, à l'est d'Armentièras. Il a été repoussé
avec portes avant d'avoir pu atteindre nos
Lignes.
L'ennemi a. fait exploser ce matin, au nord de
la redoute Bluff, une mine qui n'a. causé aucun
dégât. -
L'arLDIerie allemande continue à montrer une
certaine activité dans la région d'Ypres.
Partout ailleurs bombardement réciproque Im-
termittent. / '
DE L'ADRIATIQUE A L'EGEE
Le communiqué serbe
Corfou, 4 janvier. — Hier, pas d'événements
importants sur le front serbe.
EN ROUMANIE
Broussiloff va reparaître sur le front.
Une grande bataille va s'engager, non sur 118
Sereth même, mais au sud de la rivière, sur sa
rive droite, depuis le chemin de fer de Moldavie
Jusqu'au Danube, devant l,a ligne Focsani-
Galatz.
- A l'ouest de œ front, l'ennemi dit que « l'es
--Irôiutpas de la - 9', aminée se tfrou,vent, maintenant,
devant une position fortifiée des Ruisses ». Ces
positions se trouvent à l'ouest et au sud de
Focsani.
A l'est du front, de bataille, du côté de Braïla,
H n'est pas possible de savoir où se trouvent les
positions respectives des ad'vetrsa.Lres. Le 1"
janvier, une auto cuirassée anglaise opérait en-
core a.u sud de Braïlia, sur la chaussée de Viziru.
Depuis lors. sur l'autre rive cliu Da nrube, en Do-
broudja, l'ennemi a pris -N,Ieitrhirt et Jigila,
Braïlia ■ est-elle évacuée Olt seulement à la veille
d'e l'être ?
Au cm tre, ' en tire Braïla et Focsani, l'ennemi,
qui s'éba.it approché du. Sereth, a été repoussé.
Les Russes lui ont repri's quelques viliiiages, cap-
turant cllu matériel et fa!i'sant des prisonniers.
Aucune nouve-lllie opération devant le delta du
Danube.
En Moldavie, à l'ouest et au nord-ouest de
Focsani, dans les vallées diu Trotus, de l'Uzul,
âr l'Oïtoz, de la Caainiu, de la Susita, de la
Putam, de la. Naruija, de la Za)baJa, de la Milico-
vu, de la Rimna et de l,a Rimmiou, l'armée von
Gerok, qui forme la droite de l'archiduc Joseph,
et l'armée Krafft von Delimensingen, qui forme
ta gauche die Ma.ckensen. contm'uent leur atta-
que de flanc avec des alternatives de succès et
de. revers.
LE ROI DU HEPJAZ
La reconnaissance officielle pair les Alliés du
ohérif Hussein comme souverain de T Arabie a
donné lieu à la proclamation d'un manifeste
adressé p'ar le ohérif à tout le monde musul-
man. Ce. docuimemit souligne l'accord complet
dies intérêts arabes et alliés. Le obérai assure les
Alliés de sa reconnaissance pour le concours
qu'ils lui ont prêté et promis. Rapprochée de ta
^isibe à La Mecque die la mission musulmane
française, sous la conduite de Ben Ghabrit,
cette mamfesba.tion. présage une consolidation
de l'infkbeiice des Alliés dans le monde musul-
man. ,
EN GRECE
Après l'Angleterre, après la France, la Russie
nomme à son tour un chargé d'affaires près du
gouvernement provisoire grec d'e Sailonique.
Trois des alliés recon.n.ais&ent donc officielle-
ment le cabinet Venizelos.
Le Tour de Paris sur Piste 14 Janvier 1917 Vel'd'Hiv'
Une grande épreuve sur piste réservée aux
routiers. — Les plus fameux cham-
pions seront aux prises ! — L'itiné-
raire, les contrôles, la distance. — Les
engagements sont ouverts. — A qui le
numéro 1 ?
C'est une nouvelle qu'il nous a. été donné
d'apprendre hier. Pour le 14 janvier, le Vélo-
drome d'Hiver nous prépare une course à la-
quelle tout ce qui porte un nom dans le sport
cycliste sur route prendra part ; une ccur&e
qui. pendant une petite heure, transportera no-
tre public sur la. route, lui donnera, toutes les
émotions des plus populaires randonnées, lui
montrera nos meilleurs spécialistes dans leur
élément. Ce ne sera pas une course de grand
fond, non, puisque! le ne comportera que if4 ki-
lomètres, mais, certes, ce sera une course ori-
ginale.
Cette course, ce sera... le Il Tour de Pa-
ris. ? ? ? »
Le Tour de Paris ?
Oui, et voici ce qui nous fu.t expliqué :
Les concurrents seront placés dans les mêmes
conditions, identiquement, comme s'ils prenaient,
le départ d'une course dont l'itinéraire suivrait
la périphérie de la ville par les boulevards ex-
térieurs. D'immenses pancartes leur annonce-
ront à chaque instant, ainsi qu'aux- spectateUlrs,
le nom des boulevards sur lesquels fils seront
supposés se trouver. C'est ainsi que, tour à
tour, ils longeront le boulevard Gouvion-Sa'iint-
Cyr, le boulevard Berthier, le boulevard BessaÈ-
rès, le bouteYftrd Ney, Je boulevard Maodoioûld».
le boulevard Serrurier, le boulevard Mortier, le
boulevard Davout., le boulevard Soult, le boule-
valrd Poniatowski, le boulevard Masséna, le
boulevard KellcrmâJln, le boulevard Jourdan, le
boulevard Brime, le boulevard Lefebvre. le bou-
)eva,r Suchet, le boulevard Lannes...
Le départ, et l'arrivée seront supposés se faire
à la porte Maillot.
Quant au classement, il s'opérera, par adcTi-
tion de points.
Il y aifra neuf étapes.
Nous do.nnenon.s incessamment les détails
complémentaires d'organisation et de règle-
ment.
Les engagements sont ouverts.
A qui le n:uméo un ?
LA GUERRE AÉRIENNE
COMMUNIQUÉ DE VINGT-TROIS HEURES
Vers I7 h. 30, un avion allemand a lancé
deux bombes sur Comptegne. Une femme a
été blessée. Pas de dégâts matériels.
SUR LE FRONT RUSSE
Petrograd, 3 janvier. (Officiel). — L'activité
des avions ennemi^ a été t.res itn.tcnse ; ils ji
ont jeté des bombes sur différents points. L'un 1
d'eux a été canliraint d'a.tLeTTir par le feu de
notre artillerie près du village d lja (suu-est
du lac Wichruewski), les pilotes, un officier et
un soldat, ont. été farts. prisonniers.'
Danis la région de Porska, au sud-est de
Kovel, ^ l'un de nos pilotes a abattu dieux autres
aéroplanes ennemis qui sont tombés brisés et
dont leis quatre pilotes ont été tués.
DEUX ZEPPELINS BRULENT
Copenhague, 3 janvier. — Le journal Ribe
Sli{tslidcnàe dit que, le 28 décembre, un incen-
die, proba.bl.em.ent dû à un court circuit, a
éclate dans deux hangars à zeppelins à Ton-
dem.
Les deux zeppelins qui s'y trouvaient ont été
détruits.
AU VELODROME D'HIVER
LE GRAND PRIX DU NOUVEL AN
Dimanche prochain, 7 janvier, à 2 heures.
A 48 heures de la grande bataille — Sur
50 kilomètres, la lutte entre les quatre
stayers sera menée à une allure de re-
cord — Suter va avoir là une occasion
de s'imposer — Les deux champions
d'hiver — Que fera Henry Fossier ?
Les courses de vitesse.
LAUTHIER CONTRE BAUDELOCQUE
Nous voici arrivés à 48 heures de cette grande
bataille de demi-fond par laquelle, dimanche
prochain, le Vélodrome d'Hiver va inaugurer
l'année 1917. Depuis qu'elle a été annoncée, l'in-
térêt suscité par elle, dans le puiblic. a été en
croissant. On a. l'impression très nette que l'en-
thousiasme dans les milieux sportifs a atteint
son maximum, et chacun s'est donné rendez-
vous pour dimanche au Palais des Sports.
. x
Le fait est qu'il y aura, assurément bien peu.
de courses derrière" motos cette saison qui au-
ront une importance semblable au Grand Prix
du Nouvel An. Outre qu'elle sera à peu près l,a
seule qui comportera quatre partants, les cir-
constances ont créé entre les concurrents des
situations telles que. leur rencontre a. pris une
si gui li cation particulière.
Lorsque le Suisse Pa'!ul Suter remplaça au
pied levé, le 24 décembre, Léon Vanderstuyft
dans le Championnat d'Hiver, on ne s'attenda'it
guère, certes, à oe qu'il y fasse une a.ussi bril-
lante performance. Les deux courses qu'il four-
nit contre l'invincible Léon Didier fuirent extra-
ordinaires. Dc-ns la série il lui tint tête pendant
plus de 20 kilomètres : dans la finale, il donna.
1 impression, pendaint de longs tours, qu'il allait
le ipasser !... Puis il creva ; il perdit quatre
tours. Remis en action, il rejoignit Didier et
allait se dédoubler, lorsqu'il creva de nouveau !
Une défaite dans ces conditions vaut une vic-
túire.
En même temps, Didier, le nouvea.u Champion
d'Hiver, va avoir à se défendre contre le seul
homme qui ait réussi, comme lui-même, à enle-
ver doux fois le fameux titre : Georges Sérès.
Et le quatrième larron, le jeune Henry Fos.
sier, va lui aussi, jouier un rôle de vedette'. Le
dernier hiver qu.i précéda la guerre, l'héritier du
nom de cette famille qui fournit au sport cy-
cliste tant de champions, se mesura avec succès
avec les plus grands ténors du demi-fond ; il
s'aligna dans te Cha!mpionnd.t die: France ; il ne
lui manquait plus que la consécration définitive
d'un titre officiel. L'occasion qui SiC présentera
tt 1ui, dimanche, est trop belle pour qu'il la
laisse échapper. Afin die: se mieux préparer,
Henry Fessier, qui est artilleur, a demandé une
permission de sept jours à l'occasion, de cette
course. Et il met chaque jour, à l'entraînement,
les bouchées doubles. On sait que c'est son
père, le pacemaker répuité, Honoré Fossier, qui
l'entraînera dimanohe. Ce sera également là
une rentrée plaisante.
x
Autre réflexion intéressante concernant la dis-
tance du. Grand Prix diu Nouvel An : cette dis-
tance — 50 kilomètres — est celle qui convenait
le mieux aux quatre concurrents. En effet, c'est
celle qui cadre le plus avec lies capacités d'hom.
mes aussi vite en action que Sérès et Di-dier ;
c'est celle sur laquelle des hommes comme Su-
ter et Fossier pourront sans arrière-pensée
s'em.p])oyer à fond dès le départ, avec l'assu-
rance de ne pas être pris par lia fatigue avant
lia fin. Aussi, on peut être assuré que le train
va être mené à une a.llu
x
D'ai'M'eurs, ne sera-t-elle pas la fête de la
Vitesse par exoeN)pnce, cette journée au pîro-
gramme de laquelle figure lie match de motos
Lauthier-Baïudelliocique ? Si l'on demandait, par
référendum, a,.u grand publie quels sont parmi
nos motocyclistes les rois de l'i'ntrépidi.té et de
la plus déroutante adresse, il n'y aurait guère
que trois noms dans les bulliletins de vote :
v.foreki,ii., Lauthier, Baudelocque. Les autres ne
viendraient tous qu'après ! Or nous avons déjà
eu des matches Lautihier-Moreau, des matches
Moreau-Baudelooquie. Nous n'avons jamais eu.
Ilie matoh Baudelocque-Lauthier. Il était naturel
que. la première fois que les dieux « démons »
terribles se rencontreraient, leur choc prenne
l'importance d'un événement.
Rappelons qu'il se disputera en deux man-
ches, sans belle, et en poursuite, limitée à qua-
tre ki1lière ; c'est celte égailiement qui permettra vrai-
semblablement d'atteindr'e les plus étonnantes
vitesses.
x
Les engagements ont été clos hier soir pour
les originales courses de vitesse qui doivent
Il habiller » dimanche les dieux (1 clous » princi-
pfiill1X de la journée. Comme c'était à pTiévoir,
ces courses 011lt remporté un succès d'engage-
ments superbe. Tout le ban et l'arrière-ban des
sprinters adlteDJeffiifffilt. à l'entraînemieinit, a
« damné ». Dain.s lie « Critérium des Tri:w « f.n
affirm"! mSme q'-:';t y a des teams - . abso-
lument inattendus ; le pointage feuilles n'é-
tant. pas termine, nous ne poumons être fixés
sur ce point que' demain. La course de primes
et la course par éliminations, avec leurs 60
spiri'n:teirs, seront également dsess inÛt3lmèdi6s très
goûtes.
D'UNE GUERRE A L'AUTRE
LA CLEF DU MYSTÈRE
J'ai eu déjà le plaisir de signaler ici les
articles envoyés naguère de Grèce au Petit,
Marseillais par notre confrère Léon Boudou-
resque. Ils étaient d'un homme qui examinait
de près les choses. En voici un que le même
auteur, revenu en France, adresse de Paris à
son journal : il jette un jour .éclatant et
inattendu , sur les intrigues, si obscures pour
nous, que Constantin n'a cessé de multiplier
autour de l'expédition des Alliés ; il donne la
clef du mystère qu'on s'évertue à débrouiller
ici sans y parvenir.
Car c'est un fait que chacun, en France
aussi bien^ qu'en, Angleterre, se demande par
quelle grâce spéciale le Tino peut impuné-
ment braver les puissances protectrices de
son royaume. Il a tout fait pour mériter un
châtiment exemplaire ; or, le gaillard s'en
tire indemne à chaque nouveau coup de Jar-i
nac tepté contre nous.
Que s'est-il passé pour que l'Entente ait-
toujours agi avec une apparente mollesse
contre le beau-frère de l'impérial idiot ?
Voici ce que révèle à ce sujet le confrère
marseillais ; c'est d'une lumineuse vraisem-
blance :
« On a critiqué à l'excès, écrit-il, et sou..
vent à tort, ce qu'on appelle notre longani-
mité inexplicable à l'égard de ce sous-Boche
couronné. L'histoire expliquera aisément ce
qui n'est incompréhensible encore que pour
les personnes mal renseignées. L'histoire
montrera que -l'Entente s'est heurtée, en
Grèce, au piège le plus diabolique tendu par
la diplomatie allemande depuis le début de
la guerre.
" Le plan ^ de cette diplomatie consistait
précisément à nous entraîner dans une ré-
pression vigoureuse et hâtive des demi-trâliH
sons de Constantin, toujours subtilement- dé-
guisées sous des protestations de neutralité
bienveillante pour nous.
« Eussions-nous. cédé à cet entraînement 1
Aussitôt Constantin aurait hurlé à tous. les
échos diplomatiques que l'Entente avait violé
sa neutralité. Berlin eût fait chorus, cher-
chant à ameuter contre nous les autres neu-
tres.
« Et la violation de la neutralité grecqué
par l'Entente aurait été présentée à ces der-
niers comme le pendant, partant comme Vab-
solution de la violation de la neutralité belge
par l'Allemagne.
« Que ce plan fût habile et qu'il eût des
chances de réussir avec la formidable organi-
tion de propagande allemande chez les neu-
tres, on devait le craindre. Les gouverne-
ments de l'Entente furent donc bien inspirés
qui, pour le déjouer, temporisèrent, et qui,
sachant Constantin lié par un traité secret
avec l'Allemagne et la Bulgarie, ennemie hé-
réditaire de la Grèce, attendirent des événe-
ments eux-mêmes la démonstration que, pour
nous trahir, Constantin avait dû trahir d'a-
bord son propre pays.
« Cette attente a été douloureuse pour
nous. Notre consolation est qu'elle n'a pai
été trompée par les événements. »
C'est d'une clarté parfaite.
Le jeu consistait à faire intervenir l'En-
tente dans les affaires intérieures de la
Grèce, afin de dénoncer bien fort à sa charge
une soi-disant répétition des crimes allemands
contre la Belgique. Ceci balançait cela ; on
était quittes en matière de violation de terri.
toires.
i'Hais le coup a manqué,
Grâce au flair des Alliés /
Cette idée kanaille ne nous serait pas ve-'
nue ; reconnaissons notre ingénuité.
Pierre GIFFARD.
L'objectif primordial de cette guerre,,
c'est la destruction de l'empire allemand.;
Nouvelles des Nôtres
Nous donnons ici, succinctement, les nou"
velles que nous recevons au jour le jour des
sportifs mobilisés, en mentionnant simplement
sous des rubriques générales s'ils se trouvent en
bonne santé, sur le front ou dans leur dépôt,
s'ils furent blessés ou tués, s'ils sont prison-
niers ou portés comme disparus. Nous signa-
lons toujours avec le plus vif plaisir, avec une
joie grandissante, ceux des nôtres. champions
ou simples sportsmen, qui sont l'objet de dût
tinctions, promotions ou citations : -
MEDAILLE MILITAIRE
COURSE A PIED
Auguste Cornichon, coureur à pied ; au 21"
rigiment d'infanterie, 11' compagnie, membre de
l'Union Sportive de Villeneuve-ie-Roi et de l'U-
nion Municipale d'Ivry ; blessé, mais en bonne
voie de guérison ; deux cit aidons et médaille
militaire avec les motifs suivants :
« Agent de liaison coureur, a assuré soin ser-
vice sous les plus violents bombardements.Tou-
jours volcntai're pour les missions périlleuses.
Excellent, soldat, très estimé de ses chefs. Déjà
cité à l'ordre pour sa belle conduite au feu,
s'est à nouveau, distingué par sa bravoure, le
1" septembre 1910, pendant ii.,i combat, à la
grenade, au cours duquel il a été très griève.
ment blessé. » (attribution de la Croix de guerre
avec palme,. :
NOMINATION
FOOTBALL RUGBY
César Baliste, ancien capitaine de l'équipe
première du Rugby Club Toulonnais ; sergent
il la 3" compagnie de mitrailleuses du 64" cû!o-
niai, a été nommé adjudant à Ja, même C'ompa-
gnie et proposé comme officier à la suite d uno
mi'ssLon. périlleuse bien remplie.
PRISONNIERS
COURSE A PIED
Notre ami Luthéreau" interné en Allemagne
comme prisonnier de guerre, en adressant 0.
tous ses camarades ses vœux die nouvel an.t
espère pour 1917 le retour da.ns leur foyer de,
tous les mobilisés afin qu'ils puassiez», commo
18" ANNEE. — N° 5.828. — QUOTIDIEN
~. Le-,Irtrmt>PO ! 5 centime a T
VENDREDI 5 JANVIER 1917
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (98)
TÉLÉPHONE t CENTRAL
Adresse Télégraphique : VtUtTTO-PAQl
/ ' ■, / . K—
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS :
*• - M* NOM MM
aectE et SEINB-â-OlSE. 10.50 20 9 .
. DÉPARTEMENTS et ALOfiRIB.... 12 » 24 »
ÉTRANGER (Colon posUOt). 20 » 40 » .
*•
On s'abonne sanr frais dans tous Us
Bureaux de ooste.
AUTOMQBILE—_AERONâUTIQUE—„ CYCLISME
ATHLÉTISME. ALPINISME. BOXE. ESCRIME. GYMNASTIQUE. HIPPISME. POIDS & HALTÊPÉÈ, YACHTING
m
Réaaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
# PARIS (9')
TÉLÉPHONE : CENTRAL .8.,.
Adresse Télégraphique : VÉLAUTO - PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS :
t))t mois Dit AlI
SEINB et SP.M"OISIL 10.50 20»-
DÉPARTEMENTS et ALQÊRIB.... 12 » 24 »
289ANGER (Union postale) 20 » 40 »
On s'abonne sans frais dans tous Us
Bureaux de poste.
DES AVIONS !
DES AVIONS !
DES AVIONS!
III
Dans deux articles précédents, nous
avons vu la grosse et décisive partie que
devait jouer au printemps tout proche
J'aviatio,n : nous avons vu, aussi, les
conditions indispensables au gain de
cette partie. Ces conditions étaient
d'abord et surtout une direction unique,
évitant les erreurs grossières — telle
qlli8 celle d'un moteur « omnibus » —
utilisant la production dlel lies usines,
en la portant au maximum, adoptant
rapidement les solutions les plus prati-
ques. -ein se laissant guider seulement
par l'intérêt de la Défense Nationale.
Avec les-éléments de, supé:piori-t,& que.
nous possédons déjà par lies, qualités
hors de pair de nos aviateurs, avec ies
; ressources industrielles que nous pos-
sédons et qUiÍ ne nécessi.tent pas, comme
l'automobile, comme la grosse artillerie,
> ],e .recours à l'industrLe américaine, avec
: une aviation de combat, désormais bien
orientée, nous avons vu le rôle utile
que pouvait jouer l'aviation die bombir-
■ dicime n t de nuit.
C'est énoncer une simple évidence tue
de dire que l'aviation de bombardement.
si les efforts nécessaires étaient, faits, et.
faits sans perdre une minute, pourrait-,
(lU printemps, nous assurer la victoire.
Question à la fois complexe et d'une
enfantine simplicité que celle de l'avia-
tion de bombardement de jour, question
résolue d'avance, si la question d'un
chef unique et capable à la tête de l'avia-
tion est 'résolue aussi, comme les An-
glais se préparent d'ailleurs à la résou-
dre. en créant un sous-secrétariat de
t'Aviation.
Il est trop facile, en effet, d'imaginer
que C'(' chef, au cerveau lucide, à !a
pleine responsabiltté. sans parti-pris.
ouvert à toutes les idées pratiques, va
commencer par faire produire il la
France un nombre - extraordinaire
d'avions clo bombardement. NOUiS ne
lirions plus. dans nos. communiqués,
que onze avions ont jeté quarante-sept
bombes sur quatre points, différents et
les chiffres de deux mille avions par
escadre, indiqués par Ader, nous
auparaîtraient comme presque possi-
bles. Imagine-t-on, en effet, un nuage
aérien die cinq cents ou mille avions,
allant. entreprendre au-dessus des lignes
ennemies une petite tournée de bom-
hard'cment : il ne resterait rien ià où
aurait passé ce nuage.
Vous entendez bien qu'il ne s'agit pas
seulement de réunir cinq cents ou mille
avions, il faudrait que le chef de l'avia-
tion, chef unique et responsable, cer-
veau magnifique et volonté inébranla-
ble, ait doté chacun d'eux du meilleur
moteur, à la fois le plus vite possible et
le plus fort, possible. H faudrait, avec
non moins d'évidence, que chaque appa-
reil pÙt, emporter le maximum de poids,
fût doté du meilleur app.areil de dis-
tribution des obus, du meilleur vi-
seur. Il faudrait que ,ce \ meilleur
distributeur e:t. ce meilleur viseur --
ainsi que tous les accessoires de l'appa-
reil — fussent, en effet, les meilleurs,
iugés par des vérificateurs et des experts
sans parti-pris et, à plus forte raison,
sans intérêt. La, belle affaire, en effet,
de préparer un avion de bombardement,
de le charger de projectiles, pour que,
au moment de les laisser tomber comme
une traînée de poudre, afin de couper
une voie ou une route, la distribution
s,e fasse mal et que les projectiles tom-
bent avant ou après lie but à atteindre.
Les moindres détails dans un avion de
bombardement sont essentiels : ainsi
l'explosif, ainsi le mélange qui provoque
t'explosion. Un de nos aviateurs s'en
fut, récemment: bombarder une ville
f .".aeniie
Songez à ¡l'œuvrë- que peuvent accom-
plir nos avions de bombardement s'ils
sont, très nombreux, s'ils transportent
beaucoup de bombes, s'ils peuvent bien
viser l'objectif, s'ils distribuent presque
en toute certitude des obus bien faits et
remplis d'explosifs parfaits. 0e ne. sont
pas seulement les lignes ennemies qu'ils
peuvent rendre intenables, ils peuvent
i'ncgre — l'air débarrassé des avions en-
nemis par te combat préalable de nos
avions de chasse — jls pe,,uven.t aller
1 détruire complètement les camps d'avia-
| lion, attaquer les réserves die l'ennemi,
U ses rassemblements, ses parcs à muni-
| Lions, ses gares de ravitaillement, ses
| grandes bifurcations de voies ferrées.
[ Us peuvent rendre inhabitable toute
cette zone où, derrière les tranchées,
,l'enne.mi prépare la guerre, prépare
l'alimentation de son front, organise
ses attaques et ses ravitaillements. Et
je n'ai pas parlé, parce que ce ne doit
être que des re-présailles, des bombar-
dements, enfin efficaces, des grandes
villes allemandes.
Voilà les divers buts qu'il est. possible
d'atteindre, qu'il faut atteindre au prin-
temps ; voilà. l'aviation qu'il nous faut,
à laquelle il nous faudra encore ajouter
du bon et supprimer du mauvais. Par
exemple, nos pilotes sont-ils in&truits
suffisamment et suffl,samment vite ? Ne
peut-on pas réduire le délai qui s'écoule
entre leur ©ortie, avec le brevet die
{Ttalfi d'aviation* et le iaur où ils oom-»
' menc,enit à être utiles à l'observation,
au combat ou au bombardement ?
Autre chose : N'est-il pas souhaitable
que l'avion, qui sort tout flambant neuf
de t'usine. n'ait pas à traverser plusieurs
zones où il dépend de la fantaisie d'un
irresponsable, ou d'un chief de gare., ou
d'un officier, de l'immobiliser ? Et, lors-
qu'il a subi plusieurs avatars, serrait-il
logique que l'avion entre enfin dans la
fameuse zone des armées, entre sans
plus donner jamais de ses nouvelles,
sans que son constructeur, par exem-
ple, fût appelé à suivre au, moins ses
premières sorties, ne serait-ce que pour
améliorer les suivants ?
Est-ce que ceux de nos poilus de
l'aviation, chargés de conduire au front
les aéroplanes et qui ont trop souvent
à traverser ces fameuses zones, appor-
tent, à livrer leur appareil au front, la
hâte voulue ? Tant qu'ils sont en route,
il « y a du bon », pensent-ils, et, si quel-
que subalterne immobilise leur caisse,
en ressentent-ils la .patriotique indigna-
tion qu'il faudrait ?
Encore, pour dresser devant le lec-
t0ur la silhouette parfaite d'une aviation
à peu près complète, faudrait-il abor-
der la grosse question de l'aviation ma-
rine, intimement liée à la question des
sous-marins. Mais il fa'ut conclure :
L'aviation est peut-être l'arme qui nous
assurera la victoire au printemps. Mais,
pour cela, il faut que cette a.rme soit for-
midable, irrésistible, innombrable. Il
faut que, d'ici cinq mois, notre grande,
France industrielle nous livre des mil-
liers et des milliers d'avions. H faut que
chacun de ces avions soit spécialisé dans
la tâche qui lui est propre : il faut que
■chacun de ces avions soit muni du sys-
tème le meilleur, des projectiles les
plus efficaces, des distributeurs les plus
réguliers, des viseurs les plus perfec-
tionnés ; il faut que nos avions de com-
bat soient plus souples, plus puissants,
plus rapides, que ceux de l'adversaire ;
il nous faut faire des pilotes, non pas
meilleurs, ils sont parfaits, mais les
faire plus rapidement et en plus grand
nombrr. ; il nous faut empêcher l'en-
nemi de préparer la guerre .derrière ses
lignes.
Il nous faut, il nous faut surtout la
RUppres.siofn immédiate de cette chose
effarante qui s'appelle lLù distinction en-
tre l'avant et l'arrière ; il nous faut un
personnel militaire sérieux sachant
prendre ses responsabilités, sans parti-
pris, rompu aux affaires car c'en est
une, et quelle ! que l'aviation repré-
sentée en France par toute une indus-
trie ; il faut que oa personnel s'oit a.
raffut 41le toutes les inventions, accepte
d'e les étudier toutes, n'en repousse au-
cune die parti-pris, encourage et suive
toutes les expériences, s'empare aussi-
tôt des bonnes idées, les mette sans
retard à exécution ; il faut que o& per-
sonnel n'apporte aucune fantaisie dans
la fabrication, laisse celle-ci produire son
effort, en tâchant seulement, de l'1'noon-
sifier..
Il faut..., mais je n'achèverais jamais
de dire ce qu'il faut, alors qu'on le peut
dire d'un seul .mot..Il faut à l'aviation
militaire un chef unique qui connaisse
la question et qui soit un vrai chef,
indépendant et responsable. Avec Ciel
chef-la, se trouveront, facilement réali-
sés, et rapidement, les vœux que fo,r-
mulait ces jours-ci la Ligue Aéronauti-
que de France et dont les principaux
sont les suivants :
Unité absolue de direction de l'avant
et. de l'arrière, ;
Contact, permanent. entre l'aéronauti-
que militaire et l'aéronautique mari-
time ;
Constance des programmes de cons-
truction, sans a-coups et sans contre-
ordres moratoires ;
Renonciation à l'idée du type « omlni.
bus » : '
Intensification de la - fabrication en
grandes séries.
Henri DESGRANGE.
BOXE
LANGFORD MET JIM JOHNSON K.O.
Sam Langford. le terrible boxeur nègre de
Boston, a rencontré dans le ring de Saint-Louis,
Jim Johnson, autre poids louind tirés connu en
France. Le combat s'est disputé en douze
rounds. Au cours du dernier, Sam plaça un. ter-
rible 'H!p
dixième seconde, Jim se releva et voulut conti-
nuer le combat, mais l'arbitre l'en empêcha.
Nos Poilus demandent...
[Le Ministère de la Guerre ayant demandé •
l'Auto de supprimer la désignation du secteur,
ceux de nos généreux amis qui voudront bien
tatisfaire une demande exprimée, ici n'auront
qu'à faire parvenir leur envoi par L'ihtermé-
diaire du dépôt du régiment ; on trouve l'indi-
calion précise de la ville du dépôt dans tous let
bureaux de poste, chez les marchands dt tabac,
tic., etc.]
x
Victor Geiler, 61' d'infanterie, lr* compagnie :
une marraine.
Marcel Arnoult, 82' d'artillerie lourde, 62* bat-
terie, 6* pièce, quartier Carnot, Vincennes : une
marraine.
Maurice Petit, 82* d'artillerie lourde, 62° batte-
rie, 6' pièce, quartier Carnot, Vincennes : une
marraine.
Georges Dubras, 82' d'artill. lourde, 62* batte-
rie, 6' pièce, quartier Carnot" Vincennes : une
marraine.
Joseph Garrigou, 236* d'infanterie, 22' compa-
gnie : une marraine, des gants de boxe.
Mari Vibcent, 5* cuirassiers à pied, 3' batail-
lon, 'il' escadron, 4' peloton : natif de Almacéra,
province de Valencia (Espagne), serait heureux
de trouver une marraine de même nationalité.
Luis Séguin, 212* d'infanterie, 23' compagnie :
deux paires de gants de boxe 4 ou 8 onces.
Nous remercions les personnes qui pourronl
et voudront bien aider à la réalisation des désim j
combatUntu
COMITE
d'Education Physique
DE LA RÉGION DE PARIS
Bureaux à Paris : 10, rue du
Faubourg-Montmartre
(Téléph. : 228-12)
LES ETRENNES DU C.E.P.
Vous rappelons que le premier lot de ga-
gnants des surprises du C.E.P. pour le mois de
janvier est composé des noms que voici :
8H8 F.Housseau. 8424 Alb.Mimilla, 8416 Henri
Immoni, 8406 Pierre Laurent, 8388 A. De vaii.x,
8381 Georges Nourry, 8371 Hugues Martial, 831)8
Eugène Dopfer, 8413 Palazzi Guido, 8341 Hob.
Evvaud, 8423 Marcel Peuillot. 8374 François
Blanc, 8355 Charles Estival, 8412 Léon Gaillard,
8399 Jean Gicquel, 8456 René Quemin, 8373 Au-
guste Masbon, 8427 Emile Mary, 8375 Marcel
Mook. 8432 Bongros.
Tous les oépis.ties cités ci-dessus pourront ve-
nir retirer ce qu'ils ont gagné aux heures habi-
tuelles jusqu'à demain midi. Passé ce délai, il
serait trop tard.
La semaine prochaine, nous publierons une
deuxième liste qui sera suivie d'une troisième
la semaine suivante.
DIMANCHE PROCHAIN
AU PARC DES PRINCES
Dimanche prochain, outre lia séance habi-
tuelle d'éducation physique au Parc des Prin-
ces, nous rappelons que le C.E.P. fera passer
les épreuves classiques pour l'éLa.bMsaemcn't, des
fiches athlétiques. Gris épreuves seront réservées
à ceux dont la fiche physiologique a été étabiie
hier soir jeudi et dont nous publierons les noms
demain.
LE CHAMPIONNAT D'E CROSS DU C.E.P.
Rappelons que le Championnat de Cross du
C.E.P. se disputera le dimanche 28 janvier. sur
7 à 8 kilomètres dans les bons die Samt-Cloud,
avec départ et arrivée au Stade Français. Les
inscriptions (50 centimes remboursables à t-ous
les partants) sont reçues chaque jour, 10, rue du
Faubourg-Montmartre.
L'épreuve est ouverte à tous ceux qui auront
acquitté Heur cotisation diu mois de janvier et
les engagements seront clos le 24, à 6 heures du
soir.
Nous invitons tous nos adhérents à s'engager
le plius nombreux possible, car si ce cross a un
succès, mous le renouvellerons au cours de la
saison.
Les prix
De nombreux prix nous sont parvenus pour
notre grande épreuve de cross oountry d'u 28
janvier. Les voici pour aujourd'hui :
C'est d'abord une magnifique montre en ar-
gent qui nous a été offerte par la maison Peu-
geot et pour laquelle nous lui adressons nos
trt\" vifs re'meroiMne.ntts. —
Egalement le Pelit JÓurnàl a bien voulu nous
faire savoir qu'il nous offrait un magnifique
dlTronographe. Comme les prix seront distribués
titi, choix des vainqueurs dams l'ordre de leur
classement, nous sommes convaincus que ce
ohronographe constituera certainement l'un des
premiers prix.
LES AVANTAGES DU C.E.P.
Jeunes gens des classes futu/res !
N'oubliez pas que le Comité d'Education Phy-
sique vous offre gratuitement pour une cotisa-.
tion de 0 fr. 50 par mois :
Outre tous les cours gratuits indiqués cha-
que jour dans 1' Auto :
Une vis rie médicale tous les jeudis soir ;
Les soins d'un pédicure, le premier jeudi de
chaque mois ;
Des leçons de nàtation ;
Des épreuves-brevets de marche ;
Des concours sportifs ;•
Des excursions ;
Des épreuves de tir ;
L'enseignement de l'escrime à la baïonnette ;
La pratique du football, de l'aviron ;
Des billets de faveur, des prix, des confé-
rences, etc.;
L'établissement d'un fiche physiologique et
athlétique.
RETOUR AU SPORT
Nous avons, depuis le l'r octobre dernier, réor-
ganisé fenseignement de la Culture Physique,
au Vélodrome d'Hiver, tous les mardis soir, de
8 h. 1/4 à 9 h. 1/4, et les leçons pour être moins
bruyantes qu'au temps des sportifs sont plus
sérieuses et plus suivies.
Il nous a semblé qu'après une longue priva- j
tion, les sportifs seraient en était de compren-
dre que le premier devoir est de ne pas trou-
bler la Culture Physique et nous avons résolu -
de faire une nouvelle tentative pour les admet- 1
tre au Vélodrome d'Hiver à partir du mardi 2 !
janvier prochain.
Voici oomiment les choses se passeront :
Ouverture des portes du Vélodrome, à 7 h. 45. 1
Entraînement pédestre autorisé de 7 h. 45 à
8 h. 1/4.
A 8 h. 1/4, interruption de l'entraînement aussi
bien pour ne pas risquer de collision avec les
coureurs cyclistes qui s'entraînent maintenant le
soir que pour laisser se7 dérouler la leçon de
Culture Physique. Mais à 8 h. 3/4, les « spor-
tifs » pourront, si cela leur convient, se mêler
aux jeux sportifs des culturistes.
Nous les prévenons charitablement qu'ils se-
raient à nouveau, et cette fois définitivement,
privés de s'entraîner à pied au vélodrome s'ils
s'y entraînaient en dehors de la demi-heure
prescrite ou s'ils troublaient la leçon de Culture
Physique.
POUR LA COTISATION DE JANVIER
La cotisation. de janvier est payable chaque !
jour du mois, sa'uî le dimanche, en nos bureaux, !
le matin de 10 h. à 11 h. 30, l'après-midi de 3 h.
à 7 heures.
Depuis le 4, tcms\ nos cours sont automatique-
ment fermés à ceux qui ne sont pas en règle
BlU point de vue de tour cotisation'.
VENEZ CHERCHER VOS MEDAILLES
MM. Brou art, Houillion, Hue, peuvent venir
retirer les médailles qu'ils ont gagnées da.ns le
concours d'assiduité du mois de novembre.
NOUVEAUX ADHERENTS
8457, Thavard : 8458, Barave,x ; 8459, Pru-
d'homme ; 8460, Pasquet ; 8461, Bloch ; 8462,
Quéré ; 8463, Sandirom. ; 8464, Loureau.
LE PROGRAMME JOUR PAR JOUR
AVIS. — Apporter toujours avec soi an maillot lég 11,#-.
une petite culotte court#. une serviette et. si pouiblt,
des ehauiturei Ugiret.
VENDREDI
Aprèt-midi. — De 2 h. 1/2 à 3 h. 1/2: Salle Desbonaetb
48, rue du Faubourg-Poissonnière, Paris (10*). —
Culture Physique.
De 2 h. à 3 h. 1/2: Salle de Culture Physique Zur-
cher, 10, rue Théry, Paris (16'). (Pour 20 élèves
teulement.)
De i h. 1/2 à 3 h. 1/2 : Terrain de la F.O.S.P.F.,
rue Benoit-Malon, fc Gentilly. — Athlétisme. — Ce
cours, absolument libre, n'est assuré par anoua
moniteur.
foir. — De 8 h. 1/4 & 9 h. 1/4: Vélodrome d'Hiver, rue
Newton, Paris (15*). — Culture physique et escrime
fc la baïonnette, (Le Vélodrome peut contenir environ
600 élèves.) Tous les 3 moia, 5 médailles sont attri-
bu6es aux plus assidus.
De 8 h. à 10 h. : Salle de Gymnastique de l'IJIdépeIa.
daate. 9, rue de Tlemoea (20').
il. 8 h. 1/3 à 9 h. 1/a : Salle de Culture physiqae,
U, reite dit £lMdnv à iLaberriHien
LA GUERRE
COMMUNIQUES OFFICIELS
(14 heures)
Nuit calme sur tout le front.
(23 heures)
Entre l'Oise et l'Aisne nous avons dispersé
une reconnaissance ennemie au nord de Fon-
tenoy et fait des prisonniers.
Lutte d'artillerie assez violente dans le sec-
teur à l'ouest de la route Souain-Somme-Py
et dans les régions de Douaumont et de la
côte du Poivre. Canonnade habituelle sur le
reste du front.
LE COMMUNIQUE BELGE
. Le Havre, 4 janvier. — Les patrouilles belges
ont été aotives à l'est de Pervyse. au coups de
la. nuit.
Aujourd'hui, vive lutte d'artillerie vers Rams-
.w11&, l^i.xmude et Hetsas." - >
LE COMMUNIQUE BRITANNIQUE
Londres, 4 janvier (20 h. 30j. — Un coup de
main a été exécuté avec succès hier contre les
tranchées allemandes au nord-est d'Arras. Nous
avons également pénétré, au début de la mati-
née. dans les lignes ennemies en deux points
de l'a. région de Wytschaete,
Un détachement à tenté, à ]a suiite d'un vilo-
lent bombardement, d'approcher de nos p!osi-
tions, à l'est d'Armentièras. Il a été repoussé
avec portes avant d'avoir pu atteindre nos
Lignes.
L'ennemi a. fait exploser ce matin, au nord de
la redoute Bluff, une mine qui n'a. causé aucun
dégât. -
L'arLDIerie allemande continue à montrer une
certaine activité dans la région d'Ypres.
Partout ailleurs bombardement réciproque Im-
termittent. / '
DE L'ADRIATIQUE A L'EGEE
Le communiqué serbe
Corfou, 4 janvier. — Hier, pas d'événements
importants sur le front serbe.
EN ROUMANIE
Broussiloff va reparaître sur le front.
Une grande bataille va s'engager, non sur 118
Sereth même, mais au sud de la rivière, sur sa
rive droite, depuis le chemin de fer de Moldavie
Jusqu'au Danube, devant l,a ligne Focsani-
Galatz.
- A l'ouest de œ front, l'ennemi dit que « l'es
--Irôiutpas de la - 9', aminée se tfrou,vent, maintenant,
devant une position fortifiée des Ruisses ». Ces
positions se trouvent à l'ouest et au sud de
Focsani.
A l'est du front, de bataille, du côté de Braïla,
H n'est pas possible de savoir où se trouvent les
positions respectives des ad'vetrsa.Lres. Le 1"
janvier, une auto cuirassée anglaise opérait en-
core a.u sud de Braïlia, sur la chaussée de Viziru.
Depuis lors. sur l'autre rive cliu Da nrube, en Do-
broudja, l'ennemi a pris -N,Ieitrhirt et Jigila,
Braïlia ■ est-elle évacuée Olt seulement à la veille
d'e l'être ?
Au cm tre, ' en tire Braïla et Focsani, l'ennemi,
qui s'éba.it approché du. Sereth, a été repoussé.
Les Russes lui ont repri's quelques viliiiages, cap-
turant cllu matériel et fa!i'sant des prisonniers.
Aucune nouve-lllie opération devant le delta du
Danube.
En Moldavie, à l'ouest et au nord-ouest de
Focsani, dans les vallées diu Trotus, de l'Uzul,
âr l'Oïtoz, de la Caainiu, de la Susita, de la
Putam, de la. Naruija, de la Za)baJa, de la Milico-
vu, de la Rimna et de l,a Rimmiou, l'armée von
Gerok, qui forme la droite de l'archiduc Joseph,
et l'armée Krafft von Delimensingen, qui forme
ta gauche die Ma.ckensen. contm'uent leur atta-
que de flanc avec des alternatives de succès et
de. revers.
LE ROI DU HEPJAZ
La reconnaissance officielle pair les Alliés du
ohérif Hussein comme souverain de T Arabie a
donné lieu à la proclamation d'un manifeste
adressé p'ar le ohérif à tout le monde musul-
man. Ce. docuimemit souligne l'accord complet
dies intérêts arabes et alliés. Le obérai assure les
Alliés de sa reconnaissance pour le concours
qu'ils lui ont prêté et promis. Rapprochée de ta
^isibe à La Mecque die la mission musulmane
française, sous la conduite de Ben Ghabrit,
cette mamfesba.tion. présage une consolidation
de l'infkbeiice des Alliés dans le monde musul-
man. ,
EN GRECE
Après l'Angleterre, après la France, la Russie
nomme à son tour un chargé d'affaires près du
gouvernement provisoire grec d'e Sailonique.
Trois des alliés recon.n.ais&ent donc officielle-
ment le cabinet Venizelos.
Le Tour de Paris sur Piste 14 Janvier 1917 Vel'd'Hiv'
Une grande épreuve sur piste réservée aux
routiers. — Les plus fameux cham-
pions seront aux prises ! — L'itiné-
raire, les contrôles, la distance. — Les
engagements sont ouverts. — A qui le
numéro 1 ?
C'est une nouvelle qu'il nous a. été donné
d'apprendre hier. Pour le 14 janvier, le Vélo-
drome d'Hiver nous prépare une course à la-
quelle tout ce qui porte un nom dans le sport
cycliste sur route prendra part ; une ccur&e
qui. pendant une petite heure, transportera no-
tre public sur la. route, lui donnera, toutes les
émotions des plus populaires randonnées, lui
montrera nos meilleurs spécialistes dans leur
élément. Ce ne sera pas une course de grand
fond, non, puisque! le ne comportera que if4 ki-
lomètres, mais, certes, ce sera une course ori-
ginale.
Cette course, ce sera... le Il Tour de Pa-
ris. ? ? ? »
Le Tour de Paris ?
Oui, et voici ce qui nous fu.t expliqué :
Les concurrents seront placés dans les mêmes
conditions, identiquement, comme s'ils prenaient,
le départ d'une course dont l'itinéraire suivrait
la périphérie de la ville par les boulevards ex-
térieurs. D'immenses pancartes leur annonce-
ront à chaque instant, ainsi qu'aux- spectateUlrs,
le nom des boulevards sur lesquels fils seront
supposés se trouver. C'est ainsi que, tour à
tour, ils longeront le boulevard Gouvion-Sa'iint-
Cyr, le boulevard Berthier, le boulevard BessaÈ-
rès, le bouteYftrd Ney, Je boulevard Maodoioûld».
le boulevard Serrurier, le boulevard Mortier, le
boulevard Davout., le boulevard Soult, le boule-
valrd Poniatowski, le boulevard Masséna, le
boulevard KellcrmâJln, le boulevard Jourdan, le
boulevard Brime, le boulevard Lefebvre. le bou-
)eva,r
Le départ, et l'arrivée seront supposés se faire
à la porte Maillot.
Quant au classement, il s'opérera, par adcTi-
tion de points.
Il y aifra neuf étapes.
Nous do.nnenon.s incessamment les détails
complémentaires d'organisation et de règle-
ment.
Les engagements sont ouverts.
A qui le n:uméo un ?
LA GUERRE AÉRIENNE
COMMUNIQUÉ DE VINGT-TROIS HEURES
Vers I7 h. 30, un avion allemand a lancé
deux bombes sur Comptegne. Une femme a
été blessée. Pas de dégâts matériels.
SUR LE FRONT RUSSE
Petrograd, 3 janvier. (Officiel). — L'activité
des avions ennemi^ a été t.res itn.tcnse ; ils ji
ont jeté des bombes sur différents points. L'un 1
d'eux a été canliraint d'a.tLeTTir par le feu de
notre artillerie près du village d lja (suu-est
du lac Wichruewski), les pilotes, un officier et
un soldat, ont. été farts. prisonniers.'
Danis la région de Porska, au sud-est de
Kovel, ^ l'un de nos pilotes a abattu dieux autres
aéroplanes ennemis qui sont tombés brisés et
dont leis quatre pilotes ont été tués.
DEUX ZEPPELINS BRULENT
Copenhague, 3 janvier. — Le journal Ribe
Sli{tslidcnàe dit que, le 28 décembre, un incen-
die, proba.bl.em.ent dû à un court circuit, a
éclate dans deux hangars à zeppelins à Ton-
dem.
Les deux zeppelins qui s'y trouvaient ont été
détruits.
AU VELODROME D'HIVER
LE GRAND PRIX DU NOUVEL AN
Dimanche prochain, 7 janvier, à 2 heures.
A 48 heures de la grande bataille — Sur
50 kilomètres, la lutte entre les quatre
stayers sera menée à une allure de re-
cord — Suter va avoir là une occasion
de s'imposer — Les deux champions
d'hiver — Que fera Henry Fossier ?
Les courses de vitesse.
LAUTHIER CONTRE BAUDELOCQUE
Nous voici arrivés à 48 heures de cette grande
bataille de demi-fond par laquelle, dimanche
prochain, le Vélodrome d'Hiver va inaugurer
l'année 1917. Depuis qu'elle a été annoncée, l'in-
térêt suscité par elle, dans le puiblic. a été en
croissant. On a. l'impression très nette que l'en-
thousiasme dans les milieux sportifs a atteint
son maximum, et chacun s'est donné rendez-
vous pour dimanche au Palais des Sports.
. x
Le fait est qu'il y aura, assurément bien peu.
de courses derrière" motos cette saison qui au-
ront une importance semblable au Grand Prix
du Nouvel An. Outre qu'elle sera à peu près l,a
seule qui comportera quatre partants, les cir-
constances ont créé entre les concurrents des
situations telles que. leur rencontre a. pris une
si gui li cation particulière.
Lorsque le Suisse Pa'!ul Suter remplaça au
pied levé, le 24 décembre, Léon Vanderstuyft
dans le Championnat d'Hiver, on ne s'attenda'it
guère, certes, à oe qu'il y fasse une a.ussi bril-
lante performance. Les deux courses qu'il four-
nit contre l'invincible Léon Didier fuirent extra-
ordinaires. Dc-ns la série il lui tint tête pendant
plus de 20 kilomètres : dans la finale, il donna.
1 impression, pendaint de longs tours, qu'il allait
le ipasser !... Puis il creva ; il perdit quatre
tours. Remis en action, il rejoignit Didier et
allait se dédoubler, lorsqu'il creva de nouveau !
Une défaite dans ces conditions vaut une vic-
túire.
En même temps, Didier, le nouvea.u Champion
d'Hiver, va avoir à se défendre contre le seul
homme qui ait réussi, comme lui-même, à enle-
ver doux fois le fameux titre : Georges Sérès.
Et le quatrième larron, le jeune Henry Fos.
sier, va lui aussi, jouier un rôle de vedette'. Le
dernier hiver qu.i précéda la guerre, l'héritier du
nom de cette famille qui fournit au sport cy-
cliste tant de champions, se mesura avec succès
avec les plus grands ténors du demi-fond ; il
s'aligna dans te Cha!mpionnd.t die: France ; il ne
lui manquait plus que la consécration définitive
d'un titre officiel. L'occasion qui SiC présentera
tt 1ui, dimanche, est trop belle pour qu'il la
laisse échapper. Afin die: se mieux préparer,
Henry Fessier, qui est artilleur, a demandé une
permission de sept jours à l'occasion, de cette
course. Et il met chaque jour, à l'entraînement,
les bouchées doubles. On sait que c'est son
père, le pacemaker répuité, Honoré Fossier, qui
l'entraînera dimanohe. Ce sera également là
une rentrée plaisante.
x
Autre réflexion intéressante concernant la dis-
tance du. Grand Prix diu Nouvel An : cette dis-
tance — 50 kilomètres — est celle qui convenait
le mieux aux quatre concurrents. En effet, c'est
celle qui cadre le plus avec lies capacités d'hom.
mes aussi vite en action que Sérès et Di-dier ;
c'est celle sur laquelle des hommes comme Su-
ter et Fossier pourront sans arrière-pensée
s'em.p])oyer à fond dès le départ, avec l'assu-
rance de ne pas être pris par lia fatigue avant
lia fin. Aussi, on peut être assuré que le train
va être mené à une a.llu
x
D'ai'M'eurs, ne sera-t-elle pas la fête de la
Vitesse par exoeN)pnce, cette journée au pîro-
gramme de laquelle figure lie match de motos
Lauthier-Baïudelliocique ? Si l'on demandait, par
référendum, a,.u grand publie quels sont parmi
nos motocyclistes les rois de l'i'ntrépidi.té et de
la plus déroutante adresse, il n'y aurait guère
que trois noms dans les bulliletins de vote :
v.foreki,ii., Lauthier, Baudelocque. Les autres ne
viendraient tous qu'après ! Or nous avons déjà
eu des matches Lautihier-Moreau, des matches
Moreau-Baudelooquie. Nous n'avons jamais eu.
Ilie matoh Baudelocque-Lauthier. Il était naturel
que. la première fois que les dieux « démons »
terribles se rencontreraient, leur choc prenne
l'importance d'un événement.
Rappelons qu'il se disputera en deux man-
ches, sans belle, et en poursuite, limitée à qua-
tre ki1
semblablement d'atteindr'e les plus étonnantes
vitesses.
x
Les engagements ont été clos hier soir pour
les originales courses de vitesse qui doivent
Il habiller » dimanche les dieux (1 clous » princi-
pfiill1X de la journée. Comme c'était à pTiévoir,
ces courses 011lt remporté un succès d'engage-
ments superbe. Tout le ban et l'arrière-ban des
sprinters adlteDJeffiifffilt. à l'entraînemieinit, a
« damné ». Dain.s lie « Critérium des Tri:w « f.n
affirm"! mSme q'-:';t y a des teams - . abso-
lument inattendus ; le pointage feuilles n'é-
tant. pas termine, nous ne poumons être fixés
sur ce point que' demain. La course de primes
et la course par éliminations, avec leurs 60
spiri'n:teirs, seront également dsess inÛt3lmèdi6s très
goûtes.
D'UNE GUERRE A L'AUTRE
LA CLEF DU MYSTÈRE
J'ai eu déjà le plaisir de signaler ici les
articles envoyés naguère de Grèce au Petit,
Marseillais par notre confrère Léon Boudou-
resque. Ils étaient d'un homme qui examinait
de près les choses. En voici un que le même
auteur, revenu en France, adresse de Paris à
son journal : il jette un jour .éclatant et
inattendu , sur les intrigues, si obscures pour
nous, que Constantin n'a cessé de multiplier
autour de l'expédition des Alliés ; il donne la
clef du mystère qu'on s'évertue à débrouiller
ici sans y parvenir.
Car c'est un fait que chacun, en France
aussi bien^ qu'en, Angleterre, se demande par
quelle grâce spéciale le Tino peut impuné-
ment braver les puissances protectrices de
son royaume. Il a tout fait pour mériter un
châtiment exemplaire ; or, le gaillard s'en
tire indemne à chaque nouveau coup de Jar-i
nac tepté contre nous.
Que s'est-il passé pour que l'Entente ait-
toujours agi avec une apparente mollesse
contre le beau-frère de l'impérial idiot ?
Voici ce que révèle à ce sujet le confrère
marseillais ; c'est d'une lumineuse vraisem-
blance :
« On a critiqué à l'excès, écrit-il, et sou..
vent à tort, ce qu'on appelle notre longani-
mité inexplicable à l'égard de ce sous-Boche
couronné. L'histoire expliquera aisément ce
qui n'est incompréhensible encore que pour
les personnes mal renseignées. L'histoire
montrera que -l'Entente s'est heurtée, en
Grèce, au piège le plus diabolique tendu par
la diplomatie allemande depuis le début de
la guerre.
" Le plan ^ de cette diplomatie consistait
précisément à nous entraîner dans une ré-
pression vigoureuse et hâtive des demi-trâliH
sons de Constantin, toujours subtilement- dé-
guisées sous des protestations de neutralité
bienveillante pour nous.
« Eussions-nous. cédé à cet entraînement 1
Aussitôt Constantin aurait hurlé à tous. les
échos diplomatiques que l'Entente avait violé
sa neutralité. Berlin eût fait chorus, cher-
chant à ameuter contre nous les autres neu-
tres.
« Et la violation de la neutralité grecqué
par l'Entente aurait été présentée à ces der-
niers comme le pendant, partant comme Vab-
solution de la violation de la neutralité belge
par l'Allemagne.
« Que ce plan fût habile et qu'il eût des
chances de réussir avec la formidable organi-
tion de propagande allemande chez les neu-
tres, on devait le craindre. Les gouverne-
ments de l'Entente furent donc bien inspirés
qui, pour le déjouer, temporisèrent, et qui,
sachant Constantin lié par un traité secret
avec l'Allemagne et la Bulgarie, ennemie hé-
réditaire de la Grèce, attendirent des événe-
ments eux-mêmes la démonstration que, pour
nous trahir, Constantin avait dû trahir d'a-
bord son propre pays.
« Cette attente a été douloureuse pour
nous. Notre consolation est qu'elle n'a pai
été trompée par les événements. »
C'est d'une clarté parfaite.
Le jeu consistait à faire intervenir l'En-
tente dans les affaires intérieures de la
Grèce, afin de dénoncer bien fort à sa charge
une soi-disant répétition des crimes allemands
contre la Belgique. Ceci balançait cela ; on
était quittes en matière de violation de terri.
toires.
i'Hais le coup a manqué,
Grâce au flair des Alliés /
Cette idée kanaille ne nous serait pas ve-'
nue ; reconnaissons notre ingénuité.
Pierre GIFFARD.
L'objectif primordial de cette guerre,,
c'est la destruction de l'empire allemand.;
Nouvelles des Nôtres
Nous donnons ici, succinctement, les nou"
velles que nous recevons au jour le jour des
sportifs mobilisés, en mentionnant simplement
sous des rubriques générales s'ils se trouvent en
bonne santé, sur le front ou dans leur dépôt,
s'ils furent blessés ou tués, s'ils sont prison-
niers ou portés comme disparus. Nous signa-
lons toujours avec le plus vif plaisir, avec une
joie grandissante, ceux des nôtres. champions
ou simples sportsmen, qui sont l'objet de dût
tinctions, promotions ou citations : -
MEDAILLE MILITAIRE
COURSE A PIED
Auguste Cornichon, coureur à pied ; au 21"
rigiment d'infanterie, 11' compagnie, membre de
l'Union Sportive de Villeneuve-ie-Roi et de l'U-
nion Municipale d'Ivry ; blessé, mais en bonne
voie de guérison ; deux cit aidons et médaille
militaire avec les motifs suivants :
« Agent de liaison coureur, a assuré soin ser-
vice sous les plus violents bombardements.Tou-
jours volcntai're pour les missions périlleuses.
Excellent, soldat, très estimé de ses chefs. Déjà
cité à l'ordre pour sa belle conduite au feu,
s'est à nouveau, distingué par sa bravoure, le
1" septembre 1910, pendant ii.,i combat, à la
grenade, au cours duquel il a été très griève.
ment blessé. » (attribution de la Croix de guerre
avec palme,. :
NOMINATION
FOOTBALL RUGBY
César Baliste, ancien capitaine de l'équipe
première du Rugby Club Toulonnais ; sergent
il la 3" compagnie de mitrailleuses du 64" cû!o-
niai, a été nommé adjudant à Ja, même C'ompa-
gnie et proposé comme officier à la suite d uno
mi'ssLon. périlleuse bien remplie.
PRISONNIERS
COURSE A PIED
Notre ami Luthéreau" interné en Allemagne
comme prisonnier de guerre, en adressant 0.
tous ses camarades ses vœux die nouvel an.t
espère pour 1917 le retour da.ns leur foyer de,
tous les mobilisés afin qu'ils puassiez», commo
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 71.67%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 71.67%.
- Collections numériques similaires Fonds régional : Aquitaine Fonds régional : Aquitaine /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Aquit1"
- Auteurs similaires Fonds régional : Aquitaine Fonds régional : Aquitaine /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Aquit1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k46307363/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k46307363/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k46307363/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k46307363/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k46307363
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k46307363
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k46307363/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest