Presse et revues
8 pages
Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-06-02
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 juin 1912 02 juin 1912
Description : 1912/06/02 (A13,N4248). 1912/06/02 (A13,N4248).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46303960
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
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des Ta,nnerios. Clôture le Z juin à midi. I
BOXE
LEBOUX CONSERVE SON TITRE
Après un magnifique combat, Ledoux con-
traint Gaillard à se retirer, absolu-
ment épuisé.
Devant un public ext.raol'dina.LrcmenV nom- j
breux. Ledoux, hier soir, à la salle Wagram,
a p.ri6 .unie décisive revanche sur Gaillard qui
avait obtenu contre lui une décision aux points,
lors d'un match en 10 rounds qui les mettait
aux prise.?, au National Sporliaig Club, mais
Qui ne complaît pas pour le titre.
Ledoux s'est présenté dans une forme par-
faite et a mené le combat à un train telTil-)Le.
Sans se soucier des ¡coups de son adversaire,
il l'a littéralement bombardé et si Gaillard a
pu tenir onze rou-nds, ce n'est, que Grâce il 'une
énergie et à. un courage extraordinaires.
Ledoux n'a jamais été en sérieuse difficulté,
et jamais, malgré la façon dont il mena L'a
da.nse il ne parut manquer de souffle.
. C'est bi.en réellement le meiHeur qui a gagné
et cette merveilleuse petite « machine il com-
battre » s'est bien montré lè plus terrible boxeur
à son poids, et digne d'affronter la lutte pour
3e titre mondial.
■Papke. ci.ili assistait au. combat, n a pas ca-
ché son admiration.
« Ce petit ,bonhomme, a-t-il déclaré, est ab-
solument -, fantastique. et je le crois capable
d'être .©i^osé. avec chance de succès, à Johnny
Coulon lui-même. »
:D.ans une telle bouche, n'est-ce pas le plus
beau des éloges ?
Championnat de France (poids coq)
LEDOUX bat GAILLARD, qui o.ba.ndo.nne au
onzième round..
Après le 'tirage au. sort des gants et les Jor-
malités -préliminaires,.les deux rivaux sont en-
fin en présence. Le poids officiel de Ledoux et
de Gaillard est d'ailleurs exactement le même :
52 kit ,
Tin¡c,v! Le combat est commencé. Ledoux at-
itaque "'die suite el. réussit un beau direct du
f&uchël' Gaillard y répond' immédiatement pa.r
un uppercut qui porte bien. Néanmoins Ledo.ux
continue à .attaquer, mais-Gaillard pare et blo-
que très' adroitement.
Au début du second round, Gaillard place
successivement, deux uppercuts, puis un troisiè-
me qui arrivent à destination. Mais Ledoux re-
vient. à la charge et, s-ur la fin de la reprise,
réussi 'Un très. dur crochet à il'estoma.c. La
bataille est splendide..
Troi.sie.me. round. Courte attente. Puis Le-
doux...atace un crochet, puis, un second, puis un
troisième et cette fois Gaillard est en détresse
sérieuse. Ledoux poursuit, touche du gauche a
l'estomac, et le lime est certainement bien ac-
cueilli par Gaillard.
Gaillard semble revenu à la vie et a un bon
début de quatrième round, touchant plusieurs
fois par des directs. Cependant, sur la fin, 1 ar-
deur combative de Ledoux reprend le dessus
et Gaillard termine la reprise assez fatigué.
Cinquième round assez égal, Gaillard fait
des points, mais Ledoux d'un seul coup à l'es-
tomac^ qui soulève littéralement Gaillard, egu.-
les choses.
Gaillard réussit maintenant à beaucoup mieux
.-paralyser les aft-aques.de Ledoux par des arrêts
très durs, et un ou deux solides oroc.hets à la
mâchoire qui n'ont d ailleurs^pas l'air d influen-
cer l'e petit; champion de France, mais Ledoux,
à-son-tour, place deux coups, l'un au creux de
l'estomac, l'autre à la mâchoire qui, à nouveau,
mettent son adversaire en sérieuse difficulté.
Ledoux accentue son avantage aux septième,
huitième et neuvième rounds qu'il mene tou-
jours---très durement, .et Gaillard, qui réussit
d'ailleurs encore de belles esquives, paraît. fai-
blir de plus en plus. Cependant après chaque
repos il revient ranimé pour faiblir sur la fin
des reprises.
Le dixième round est meilleur pour Gaillard,,
mais, cette fois encore, il est sévèrement' puni
;s-ù,r la fin. ,
. Les deux hommes s'énervent, et plusieurs
fois Gaillard proteste à haute voix contre les
i'tr.ès justes -observations que lui adresse Cu.ny,
directeur du combat-
( Le onzième round est mené à toute vitesse
IIYaT Ledoux qui termine par un double crochet
là 1-estomac. GaiHard est littéralement courbé
ert deux,, et. absolument à bout de forces, il
ne peut reprendre le combat, et déclare aban-
do-nner.
C'est la victoire de Ledoux, obtenue à force
de combativité, et grâce à une puissance véri-
tablement supérieure.
Présentation de Billy Papke
Avant. -le match Ledoux-Gaillard, Papke, ar-
rivé à 3 heures de l'après-midi,- était monté sur
le ring. La présentation de l'officiel champion
du monde des poids moyens contre lequel Mar-
cel Moreau doi't se présenter le 29 juin pro
chain, au Cirque de Paris, a été accueillie de
façon enthousiaste. Papke n'a pas changé de-
puis la victoire sensationnelle qu'il remporta
dlevant no.us sur Willie Lewis. C'est le même
athlète. puissant, carré d'épaules, et au visage
.oo-u,BÍn;. ïvI-^hh1 ! vu -mu ntp, à -son. tour .sur 116 ring
et est accueilli par une véritable ovation.
YaWl qui -nous présage une belle soirée pour
la veille du Grand Prix hippique.
Les autres combats
MANFRED contre TO'FNAL.
Les deux adversaires font un bon comoat de
lever de rideau. Manfred fait un bon dernier
round, mais son avantage n est cependant pas
suffisant pour lui valoir mieux que le match
nul.
ROGCA bat CHOSSEFOIN, aux points, en six
rounds.
Très beau combat, mené très vite et .avec une
ardeur qui a vite fait de conquérir la salle. Les
deux hommes attaquent franchement et non
sans adresse. L'ex-champ.i'on amateur paraît
plus précis, mais Rocca est plus puissant et il
réussit 'trois ou quatre fois il loucher très du-
rement. Au cinquième round, Rocca accentue
go,nf'avantage. A la. sixième et dernière reprise,
ChoseeCoin réussit deux beaux crochets qui por-
te nt , mais l'avance de Rocca est 'suffisante pour
lui valoir urne triès nette victoire aux -txhu-u». Ba-
taille et décision très chaleureusement nxccueil-
lies.
BALZAC bat DEBEC, qui abandonne au sep-
tième iround. , • , , ..
Balzac attaquie de suite de façon frénétique,
mll¡s:':Qebec sé, couvre, bloque et dans la ba-
garré, Réussit deux ou trois ripostes el'feotiives j
qui semblent calmer un peu Balzac dont la
fougue est véritablement par trop désordonnée
.Nôanmoms l'ardeur combative de Balzac, et
deu.x crochets, un à la 'mâchoire, l'autre au
C:<1rPS', très durs et mieux ajustés semblent met-
tre Debec en d.ifnculté. La bataille devient splen-
d.ide et mli cours d'un échange émoti-onnant.
Debec parvient, à son tour, à toucher durement
Balzac "iiii flotte longtemps, mais De-bec ne
noursuit pas suffisamment et laisse à Bal/.ac le
temps de se reprendre. Le combat se poursuit
très ardent, très « bataille », mais ause.i très
crafouillé. A ce jeu, Debec se fatigue et. sur un
coup qui lui endomma.ge l'arcade sourcilière. il
lève la main en signe d'abandon, au septième
cûtttïd. - .
PAPKE EST A PARIS
Le champion du monde des poids moyens
est arrivé hier pour combattre Marcel
Moreau.
Ainsi que nous l'avons annoncé, ^ le célèbre
boxeur arnsnicain, Billy papke, est a 1 ans de-.
^ Le steamer Olympic, sur lequel ie champion
du monde des poids moyens avait pris pi.acc,
, est arrivé à Cherbourg de bonne heure dans la
ntattnC'e. A 4 heures de 1 après-midi, le train
transatlantique déposait les voyageurs sur le
miai de la gare Saint-Lazare, où une vingtaine
fie sporlamen s'étaient rendus à la rencontre du
célèbre vainqueur de Wi1lie Lewis. Accompagné
de'sa jeune et charmante femme .(toute heureuse
de visiter .lu. France) et de son nouveau manager
Alfred Lippe, J'wpke semble en excellente con-
dition. Il • st resplendissant de santé e.t nous
confirme qu'il a maintenant entièrement sur-
monté la longue maladie qui, lors de son
voyage en. Australie, le priva d'une partie de ses
'moyens. Sa dernière performance -en Amérique,
une victoire par knook-out en deux rounds sur
le nouveau oomingamn Billy Lei.tch, le démontre
d'ailleurs st)T:ibonda;mmen.L.
Actuel'lemen.', par suite de la traversée, Papke
est un peu au-dessus de son poids de combat,
mais il. y vt ,se remettre au travail dès lundi et
descendra facilement à la limite des poids
moyens, pour défendre- son titre contre Marcel
Moreau,. le 29 juin. au Cirque de Paris.
Interrogé sur l'impression que les récents suc-
cès des pugilistes français avaient causés en Amé-
ricane, Papke a déclaré qu'elle était profonde. De
l'autre côté de la « grande mare », on commence
à s'al)Y':llcevoir que nos champions sont mainte-
nant au premier rang, et que des hommes
comme Car.pelÜi,e¡> ou Moreau sont de taille à
lutter avec les meilleurs boxeurs de l'univers.
Aussi 'l'issue du retentissant combat qui va met-
;!re le champion du monde en présence du récent
vainqueur de Gunther, y sera-t-elle attendue
avec impatience.
Les trois voyageurs sont descendus au Grand
Hôtel des Acacias, qui est. décidément devenu ïa
maison préférée des grands boxeurs américains.
Dans la «soirée, ils ont assisté à la séance de la
salle Wagr'am, où le champion- du monde, pré-
senté au public, a reçu un. accueil des plus en-
thousiastes. Aujourd'hui, Billy Papk0 compte se
BILLY PAPKE
rendre au Vélodrome RuffaJ'o 011, suivant l'usage
ÉÚlJyli pour l,es athlètes de marque, il rempila
probablement les fonctions die starter dans la
principale épreuve.
Dès lundi, il se mettra au travail avéc la ferme
! intention de justifier la colossale .réputation
acquise par lui devant le .public parisien voici
deux an.s. alors qu'il réussissait l'incomparable
exploit consistant à écraser Willie en moins de
trois rounds.
VICTOIRE DE J. CLABBY
Melbourne, 31 mai. — Jimmy Clabby a battu
H. Mehegan. le meilleur poids léger australien.
L'arbitre arrêta le combat au douzième round 'st.
donna la victoire à Clabby.
AU PELICAN BOXING CLUB
Le Pélican Boxing Club qui tient ses assises
54. rue des Acacias, vient d'admettre depuis
une semaine une dizaine de nouveaux mem-
bres.
A ce sujet, le maître Geo Max nous prie de
rappeler type les cours ne seront pas inter-
rompus cette année pendant la saison d'été.
C'est le cas de dire : Succès oblige !
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Le Pistolet. — Le jeudi. 30 mai, à lesy, prix offert
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Marquis d'e Créqui-Hontfort : 4. H. Faibars ; 5. P. Per-
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de Reuiiïïy. /
L'Ae(t.déniie d'Epée. — Rcun.iom inensliel-le, dernière de
la saison dimanche 9 courant, au Lycée Condorcet, à
9 h. du matin
Bel exemple à suivre. — La sa-Ue Laurent vient d'at-
tribuer à la Société de Secours mutuels des Maîtres
d'-armes les 200 francs qui lui avaient été affectés sur
le prix de 1,000 francs du championnat par équipes de
12 ti-reurs, à 1-a Grande Semaie. Félicitations à 1-a
Eo,lle de 1-a rue des ::\loartyrs, pour ce geste philanthro-
pique.
Au Cercle Las Cazes. —• L'a,ssant annuel aura lien
6, rpe Las Co,S:e8, le 5 juin, -à 9 heures du soir. Il est
organisé par le maître Samiac et ses élèves.
LAUSANNE. — La, salle Dufour-Vittu organise une
soirée d'escrime à laquelle seront convié# les meilleurs
tireurs de ]-a r,égion, sous la présidence de M. L. de
Chauvigny.
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HIPPISME
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'L'assistance était nombreuse hier il Engluen,
le programme, des. 'mieux composés, avec le
Steep,le Chaise Annuel, qui avait réuni un lot
nombreux et relevé, a été très intéressant. Le
terrain était en bon état.
Quinze concurrents se sont présentés sous les
ordres du starter dans le Steeple Chase Annuel.
L'Argentière, Orlilinde et Jacobus ont de suite
pris ta tête; 'lo train très rapide a vite jeté le
désarroi dams le peloton; Sinaï .tombait au mur
en-pierres, occasionnant les chutes (Le Violent IV,
Désopilant et Jacobus. Tour du Monde se rap-
prochait au dernier tour, mais malgré ses efforts
il ne pouvait empêcher L'Argentière de gagner
d'une demi-longueur ; Georget pr+ma,jt la tr.û!
sième place devant Primat et Le Tremblay.
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FkîTma, ÎMmndod-iiie V, Château Yert, Oliairtti-n, Loriot.
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1. l'yrrh'UB, à M. J. H«n-nipssy « iw fjttj (il 50
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) TWa.it, TT. h, M. ,1. Tknot (E. ï'erirè.s)...P 26 .7À) 1-t 50
3 îVir BÎ.ceo, au ba.r. Gaz© (T)Li.baii/H)P 313 50 15 »
Ni.'n- i»'-a.efe : E.a.rl «rossa, Qf du H3i 11 III, • 1-YojuIc,
]j,'T'mÍl,,,,hk A.n.gei'bi JI, GiHpî It (tombée), Fl,ib,is-,
l tier III (ibmM). t
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l, 2. Soirc Tocs, à, Mme Cin,rew (E. Hn.rody)..,P 14 50 . 7 50
1 o. fciECO-1'ili..S, à M. de B,m-m,ond (W«.Eon)P 13 » 7 » j
I N",D, p¡'n,cés : L,oir(l Lioris, Ain.ee.sie, A:ta Trol-1, Ander- j
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2. Tour du %p-nclc.i\ M. D<'.:Mz<;.aux(H."a3. Ge-ong-et, à M. Bc-irliin (J.-B. 31ore.au)...P 37 » 19 »
ivon. ipu-aces : Primat, Le frcmMay, Wi.Tk'ïvstown,
Oirtlinde, trrp.haime, Le Tooain, Ooliiti.ia.nia, DéBepil-aitit
(toomM), Jacobus (tombé), Sinaï - (tümibé), Yiolcn-t IV j
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(Voir nos pronostics en première pagei
LA BOURSE
EMISSIONS ET INTRODUCTIONS (1)
Société Centrale des Banques de Province,
Ainsi que nous l'avons déjà .annoncé, -la So-
ciété .Centrale des Banques de Province parte
son capital de 50 à 100 millions par l'émission
de 1UU,CUO actions nouvelles de 500 francs -au
prix cle 621 Ir, 25. dont. il y a. lieu de Ocu-uire
toutefois 375 fr. représentant le montant non
appelé sur le nom huai.
Cette augmentation de capital m.a'r'que. une
nouvelle, étape du développement rapide suivi
par la Société qui groupe autour d'elle 500 ban-
quiers disposant de plus de 1.500 guichets en
France, en Algérie, en Tunisie, au Maroc et
en Alsace-Lorraine.
Les actions nouvelles sont réservées par pré-
férence aux anciens aeti.onnaires, mais je, pu-
blic est admis iL y souscrire à titre réductible.
Crédit Foncier Péruvien
Nous rappelons !ue le Crédit Foncier Péru-
vien .procède en ce moment, par les soins de
la Banque Privée, à l'émission .de 25.000 obli
gat.io.ns 5 0/0 offertes a.u public au prix de
95 0/0 ou 475 fr. par obligation de 500 fr. Ces
obligations sont, remboursables en 37 ans à
partir de 1910. Elles rapportent un intérêt an-
l1l1JCl de 25 'fr. payable les 15 juin et 15 décem-
bre, sous déduction des impôts. Mir la base du
prix d'émission, le lI'endelllenL du titre l esso:rL
à 4,80 0/0 net environ; sans tenir compte de la
pnilme d'amortissement. Une société civile a été
constituée entre tou-s ]'es obligataires. Les 'OOli-
pons et les titres amortis seront payés à la
Banrr11c de Paris et des Pays-Bas, Ù- la, Banque
Française pour le Commence el, l'Industrie et
à la Banque Privée. Les demandes sont reçues
à la Banque Privée, à Paris, 3, rue Pillet-Will,
ainsi que dans toutes ses agences de province
American Smelters Securities Company
A nm^os du placement des 153.500 actions
privilégiées -série A .cumulatives 6 0/0 de l'Ame-
rican Smeltcrs Sec.i)!riti€B Company, placement
qui se poursuit en ce moment, nous croyons
devoir appeler l'attention sur un. point .qui met
en lumière une des causes de la remarquable
stabilité de cette entreprise. Il s'agit de l'éten
due considérable de son champ d'action.
Grâce à l'intérêt tota.l ou partiel qu'elle dé-
tient uans de nombreuses entreprises filiales de
fonte et d'affinage dont quelques-unes sont en
même temps concessionnaires de mines, l'Ame-
-rican Smelters Securities Compa'ny engio-oe,
dans ses opérations, les Etats de Maryland, d,e
l'IMinois, de Missouri, de Colorado, d'Utah,
d'Ida,ho, de Washington et de Californie c'est-
à-dire la "pliiis grande partie des Etats-Unis de
l'Amérique du 'Nord.
En. raison de cette extension de ses opéra-
tions..cette entreprise se trouve beaucoup moins
exposée à se ressentir des perturbations qui
peuvent résulter d'événements locaux ou ré-
gionaux, et par le jeu naturel des compensa-
tions, il lui .est par suite possible de se déve-
loopper régulièrement et sûrement.
Il est intéressant de signaler que le chiffre
global du capital-actions des Compagnies oans
lesnuel'les l'American Smelters Company est in-
téressée, s'élevait, au 31 décembre dernier, à
28.447.875 dollars nominal. Dans ce chiffre, la
nart de cette société était de 12.551.702 dollars.
En dehors de ces parts d'intérêts dans des Com-
pagnies subsidiaires, l'Ameri.can Smelters pos-
sède en propre au Mexique et aux Etats-Unis
un c&rtam nombre de concessions minières
d'une étendue globale de plus de 134.000 acres
ou 53.320 hectares.
Rappelons que le placement de ses actions
privilégiées série A cumulatives 6 0/0 de 100
dollars où 518 francs environ, s'effectue en ce
moment au prix de 492 fr. 10 payables lors de
la dema'nde, à tous les guichets de la Banque
de Paris et des Pays-Bas et de la Société Gé-
nérale pour favoriser le développement du Com-
merce et die l'Industrie en France.
(1) Les documents ou résumés de documents
figurant sous cette rubrique nous sont commu-
niqués par les émetteurs et publiés sous leurs
entière responsabilité.
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dien Sbll, « Comedie &ol'o:oo.t ».
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Aux Folies-Bergère, à 2 h. 1/2, ma.timee de 11!!. somp-
tueuse Revue de Printemps, avec toutes &sis attractions.
Pour lia première fois en matinée, les Wi'Md-W iiWie and
West dans leur inénarrable scène (les * Travaux de
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MATINEES D'AUJOURD'HUI
Flrarnç,nj,s, 1 h. 1/2. — Primerose.
()tpei-a.-CMniqu<-, 1 h. 1/2. — Les Contes d ^ Hoffmann.
Odléon, 1 h. 1/2. - La Foi (OtoI»-tr.e Colonne).
Trianêm-Lyriquie, 2 h. 1/2. — Don César de Bazan.
Apdiao 2 "h. — Les Sml'Umbanqueis.
VaiideviUlle, 2 h. 112; Sl9.ra:h-BW1l'¡¡';\.f,lt, 3 h. ; Gaîté-Lyri-
que, 2 li. ; Ilenaifes-oace, 2 h. 1/2 ; Bouffe,s-Pariisi-eine,
2 h.' 1/2; '2 Réjanie, 2 h. ; Antoine, 2 li. 1/4; Pc-rte-Samt-
Miartin, h. 1/4; Athénée, 2 h. ; G'ymma.se, 2-h. ;.P.a.-
laie-iRoyal, 2 h. 1/4; Ambigu, 2 h.; Grand-Gi.li.g1!1o.l,
2 11. 1/2; Théâtre Michel, 2 h. 1/2; Théâtre Femina,
2 11. 1/2; Théâtre de 1-a ScaTa, 2 h. ; Déjazet, 2 h, ;
Théâtre des Arts, 2 h. 1/4 ; lîtoite-l'aJ-aee-Lyrique,
2 h., niêmoî spectacles que lie soir.
Fdl'ies-Borgèire, 3 h. 1/2; Olympia, 2 h. 1/3; Gaumont-
Pnllialoo (Hippodrome), 2. h. 1/2; La Ci-ga-le, 3 h. ; Am,
bae-acbeurs. 3 h. ; AJŒlzD,r d'Eté, 3 h.; AJi]la.m:hrl¡l, 3 h. ;
Mrmli:n,Rouge, 2 h. ; Ba-Ta-Olan, 2 11. ; Oi-l-qoo M^dimno
2 h. ' If2; Nouveau-Cirque, 2 h. 1/2; Cirque de Parils,
2 h. '1/3, spectacles divers-.
Jardin d'Aoclimataition, 3 h, — Concert en plein , air au
kiosque de lia muliiqu(', en cas de pluie, 1,.rclle,stre ce
fera entendre dan.s la grande giailile du -Palai,s d'Hiveir.
SPECTACLES DU 2 JUIN
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Opéma-Oomiqtie, -8 h. 1/2. —, Carmen. '.
Français, 8 h. 1/2. : -— Le Pa.s£ia.nt. —. Le Voyn,,.,e da
M. Perrïchom. L'Ang.|a,i.:i tel/qu'on le pairie. ;
OMon, 8 h. 1/2. — I"H.nm..r joiponiais.
T-riaiion-Lyrique, 8 h. 1/2. — L,n..Fi,li:e d'il régiment,
Ú',aité-LYTi'que, 8 h. 1/2. — Iia Fiffi*. de Madiame Agot.
SaJl'a.h-Boerniha.rd,t, 8 h. 1/2. — Kaj)()]éoll.
('¡l"'¡l('jlk'\, 9 h. — Ba:]!t'ts Rnsaee.
Porte-Sàint-Martin. 8 h. 1/2. — La Crise,
Variétés, 8 h. 1/2. — Orpl>Je aux enfers.
G\ii;])a6o, 9 h. - I.'AgSPïii
Ambig-u, 8 h. 1/2. — Les Mystères de Paria.
Vaudeville, 8 h. 3/4. — Somnrun.
Théâtre ltéjane, 8 h. 1/2. — Ames sfmfag'ea.
Théâtre Antoine, 8 h. 1/2. —■ Impressions d'Afrique.
XenaïastMice, 8 h. 1/2. — F<'u de Saint-Jean.
Atliémée, 8 h, 1/2. — Le Journal ; Je Cloeii, diapose.
P,,i.i. lîoyal. 9 h.' — L" Pent Café.
Bouffies Parisiens, 8 h.1/2.— X,,%nitke chez les Courtisanes.
Apollo, 8 h. 3/4. — Le Comte de LuxemboUirg.
Capucine, 8 h. 1/2. — La. Surprise. L'autre Mari * ee
qu'on peut dire.
Grand-Guig-noJ, !) h. — Le Bean Régiment; les Ingrat»°
, )'()bsëde: ie Carnaval de Puce et (Je Plocq
Théâtre Femina. 8- h. 1/2. — -,<'e Touffe sont à Paria.
Th. des Arts, 9. h. — Jeanoime. Ma Mère L'Oye.
Cluny, 8 h. 1/2. — La Voleuse d'Amour, Dickson.
Dejnxet, 8 h. ni. — Tire au flanc
Théâtre Michel, 8 h. 3/4. — L'Agate: Madame "a
aura un.: le, Tiers portetir: On pu-ree Bér6
Al'Dam,r d'Eté, 8 h. 1/2. — D-ramem ; revue, 29 talblewux,
Olympia. Fragson, à. 11 h., dan3 la revue ; Manrôl,
ïo.iey Me)-s'Hr<'. Ln Revue lie . Moiton.
Gaîté-Rocheohouart, 8 h. 112. — L'Evasion du Capitaine.
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Eldorado, 8 h. 1/2. — Concert. Bidoche vaudeville.
Moufin-Rotig-e, 8 h. 1/2. — La B&lie de New-York.
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50 et 25 fr. Une prime de 10 fr. pour l'a première
équipe au poteau 11 la denii-heiire. Les équipes seront
acceptées et' désignées par ie' Comité de' C.P — .Course
de prime.s, I)rof-essio-,iii-el,s 12 tours, 4,800 m, Primes de
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BOXE
LEBOUX CONSERVE SON TITRE
Après un magnifique combat, Ledoux con-
traint Gaillard à se retirer, absolu-
ment épuisé.
Devant un public ext.raol'dina.LrcmenV nom- j
breux. Ledoux, hier soir, à la salle Wagram,
a p.ri6 .unie décisive revanche sur Gaillard qui
avait obtenu contre lui une décision aux points,
lors d'un match en 10 rounds qui les mettait
aux prise.?, au National Sporliaig Club, mais
Qui ne complaît pas pour le titre.
Ledoux s'est présenté dans une forme par-
faite et a mené le combat à un train telTil-)Le.
Sans se soucier des ¡coups de son adversaire,
il l'a littéralement bombardé et si Gaillard a
pu tenir onze rou-nds, ce n'est, que Grâce il 'une
énergie et à. un courage extraordinaires.
Ledoux n'a jamais été en sérieuse difficulté,
et jamais, malgré la façon dont il mena L'a
da.nse il ne parut manquer de souffle.
. C'est bi.en réellement le meiHeur qui a gagné
et cette merveilleuse petite « machine il com-
battre » s'est bien montré lè plus terrible boxeur
à son poids, et digne d'affronter la lutte pour
3e titre mondial.
■Papke. ci.ili assistait au. combat, n a pas ca-
ché son admiration.
« Ce petit ,bonhomme, a-t-il déclaré, est ab-
solument -, fantastique. et je le crois capable
d'être .©i^osé. avec chance de succès, à Johnny
Coulon lui-même. »
:D.ans une telle bouche, n'est-ce pas le plus
beau des éloges ?
Championnat de France (poids coq)
LEDOUX bat GAILLARD, qui o.ba.ndo.nne au
onzième round..
Après le 'tirage au. sort des gants et les Jor-
malités -préliminaires,.les deux rivaux sont en-
fin en présence. Le poids officiel de Ledoux et
de Gaillard est d'ailleurs exactement le même :
52 kit ,
Tin¡c,v! Le combat est commencé. Ledoux at-
itaque "'die suite el. réussit un beau direct du
f&uchël' Gaillard y répond' immédiatement pa.r
un uppercut qui porte bien. Néanmoins Ledo.ux
continue à .attaquer, mais-Gaillard pare et blo-
que très' adroitement.
Au début du second round, Gaillard place
successivement, deux uppercuts, puis un troisiè-
me qui arrivent à destination. Mais Ledoux re-
vient. à la charge et, s-ur la fin de la reprise,
réussi 'Un très. dur crochet à il'estoma.c. La
bataille est splendide..
Troi.sie.me. round. Courte attente. Puis Le-
doux...atace un crochet, puis, un second, puis un
troisième et cette fois Gaillard est en détresse
sérieuse. Ledoux poursuit, touche du gauche a
l'estomac, et le lime est certainement bien ac-
cueilli par Gaillard.
Gaillard semble revenu à la vie et a un bon
début de quatrième round, touchant plusieurs
fois par des directs. Cependant, sur la fin, 1 ar-
deur combative de Ledoux reprend le dessus
et Gaillard termine la reprise assez fatigué.
Cinquième round assez égal, Gaillard fait
des points, mais Ledoux d'un seul coup à l'es-
tomac^ qui soulève littéralement Gaillard, egu.-
les choses.
Gaillard réussit maintenant à beaucoup mieux
.-paralyser les aft-aques.de Ledoux par des arrêts
très durs, et un ou deux solides oroc.hets à la
mâchoire qui n'ont d ailleurs^pas l'air d influen-
cer l'e petit; champion de France, mais Ledoux,
à-son-tour, place deux coups, l'un au creux de
l'estomac, l'autre à la mâchoire qui, à nouveau,
mettent son adversaire en sérieuse difficulté.
Ledoux accentue son avantage aux septième,
huitième et neuvième rounds qu'il mene tou-
jours---très durement, .et Gaillard, qui réussit
d'ailleurs encore de belles esquives, paraît. fai-
blir de plus en plus. Cependant après chaque
repos il revient ranimé pour faiblir sur la fin
des reprises.
Le dixième round est meilleur pour Gaillard,,
mais, cette fois encore, il est sévèrement' puni
;s-ù,r la fin. ,
. Les deux hommes s'énervent, et plusieurs
fois Gaillard proteste à haute voix contre les
i'tr.ès justes -observations que lui adresse Cu.ny,
directeur du combat-
( Le onzième round est mené à toute vitesse
IIYaT Ledoux qui termine par un double crochet
là 1-estomac. GaiHard est littéralement courbé
ert deux,, et. absolument à bout de forces, il
ne peut reprendre le combat, et déclare aban-
do-nner.
C'est la victoire de Ledoux, obtenue à force
de combativité, et grâce à une puissance véri-
tablement supérieure.
Présentation de Billy Papke
Avant. -le match Ledoux-Gaillard, Papke, ar-
rivé à 3 heures de l'après-midi,- était monté sur
le ring. La présentation de l'officiel champion
du monde des poids moyens contre lequel Mar-
cel Moreau doi't se présenter le 29 juin pro
chain, au Cirque de Paris, a été accueillie de
façon enthousiaste. Papke n'a pas changé de-
puis la victoire sensationnelle qu'il remporta
dlevant no.us sur Willie Lewis. C'est le même
athlète. puissant, carré d'épaules, et au visage
.oo-u,BÍn;. ïvI-^hh1 ! vu -mu ntp, à -son. tour .sur 116 ring
et est accueilli par une véritable ovation.
YaWl qui -nous présage une belle soirée pour
la veille du Grand Prix hippique.
Les autres combats
MANFRED contre TO'FNAL.
Les deux adversaires font un bon comoat de
lever de rideau. Manfred fait un bon dernier
round, mais son avantage n est cependant pas
suffisant pour lui valoir mieux que le match
nul.
ROGCA bat CHOSSEFOIN, aux points, en six
rounds.
Très beau combat, mené très vite et .avec une
ardeur qui a vite fait de conquérir la salle. Les
deux hommes attaquent franchement et non
sans adresse. L'ex-champ.i'on amateur paraît
plus précis, mais Rocca est plus puissant et il
réussit 'trois ou quatre fois il loucher très du-
rement. Au cinquième round, Rocca accentue
go,nf'avantage. A la. sixième et dernière reprise,
ChoseeCoin réussit deux beaux crochets qui por-
te nt , mais l'avance de Rocca est 'suffisante pour
lui valoir urne triès nette victoire aux -txhu-u». Ba-
taille et décision très chaleureusement nxccueil-
lies.
BALZAC bat DEBEC, qui abandonne au sep-
tième iround. , • , , ..
Balzac attaquie de suite de façon frénétique,
mll¡s:':Qebec sé, couvre, bloque et dans la ba-
garré, Réussit deux ou trois ripostes el'feotiives j
qui semblent calmer un peu Balzac dont la
fougue est véritablement par trop désordonnée
.Nôanmoms l'ardeur combative de Balzac, et
deu.x crochets, un à la 'mâchoire, l'autre au
C:<1rPS', très durs et mieux ajustés semblent met-
tre Debec en d.ifnculté. La bataille devient splen-
d.ide et mli cours d'un échange émoti-onnant.
Debec parvient, à son tour, à toucher durement
Balzac "iiii flotte longtemps, mais De-bec ne
noursuit pas suffisamment et laisse à Bal/.ac le
temps de se reprendre. Le combat se poursuit
très ardent, très « bataille », mais ause.i très
crafouillé. A ce jeu, Debec se fatigue et. sur un
coup qui lui endomma.ge l'arcade sourcilière. il
lève la main en signe d'abandon, au septième
cûtttïd. - .
PAPKE EST A PARIS
Le champion du monde des poids moyens
est arrivé hier pour combattre Marcel
Moreau.
Ainsi que nous l'avons annoncé, ^ le célèbre
boxeur arnsnicain, Billy papke, est a 1 ans de-.
^ Le steamer Olympic, sur lequel ie champion
du monde des poids moyens avait pris pi.acc,
, est arrivé à Cherbourg de bonne heure dans la
ntattnC'e. A 4 heures de 1 après-midi, le train
transatlantique déposait les voyageurs sur le
miai de la gare Saint-Lazare, où une vingtaine
fie sporlamen s'étaient rendus à la rencontre du
célèbre vainqueur de Wi1lie Lewis. Accompagné
de'sa jeune et charmante femme .(toute heureuse
de visiter .lu. France) et de son nouveau manager
Alfred Lippe, J'wpke semble en excellente con-
dition. Il • st resplendissant de santé e.t nous
confirme qu'il a maintenant entièrement sur-
monté la longue maladie qui, lors de son
voyage en. Australie, le priva d'une partie de ses
'moyens. Sa dernière performance -en Amérique,
une victoire par knook-out en deux rounds sur
le nouveau oomingamn Billy Lei.tch, le démontre
d'ailleurs st)T:ibonda;mmen.L.
Actuel'lemen.', par suite de la traversée, Papke
est un peu au-dessus de son poids de combat,
mais il. y vt ,se remettre au travail dès lundi et
descendra facilement à la limite des poids
moyens, pour défendre- son titre contre Marcel
Moreau,. le 29 juin. au Cirque de Paris.
Interrogé sur l'impression que les récents suc-
cès des pugilistes français avaient causés en Amé-
ricane, Papke a déclaré qu'elle était profonde. De
l'autre côté de la « grande mare », on commence
à s'al)Y':llcevoir que nos champions sont mainte-
nant au premier rang, et que des hommes
comme Car.pelÜi,e¡> ou Moreau sont de taille à
lutter avec les meilleurs boxeurs de l'univers.
Aussi 'l'issue du retentissant combat qui va met-
;!re le champion du monde en présence du récent
vainqueur de Gunther, y sera-t-elle attendue
avec impatience.
Les trois voyageurs sont descendus au Grand
Hôtel des Acacias, qui est. décidément devenu ïa
maison préférée des grands boxeurs américains.
Dans la «soirée, ils ont assisté à la séance de la
salle Wagr'am, où le champion- du monde, pré-
senté au public, a reçu un. accueil des plus en-
thousiastes. Aujourd'hui, Billy Papk0 compte se
BILLY PAPKE
rendre au Vélodrome RuffaJ'o 011, suivant l'usage
ÉÚlJyli pour l,es athlètes de marque, il rempila
probablement les fonctions die starter dans la
principale épreuve.
Dès lundi, il se mettra au travail avéc la ferme
! intention de justifier la colossale .réputation
acquise par lui devant le .public parisien voici
deux an.s. alors qu'il réussissait l'incomparable
exploit consistant à écraser Willie en moins de
trois rounds.
VICTOIRE DE J. CLABBY
Melbourne, 31 mai. — Jimmy Clabby a battu
H. Mehegan. le meilleur poids léger australien.
L'arbitre arrêta le combat au douzième round 'st.
donna la victoire à Clabby.
AU PELICAN BOXING CLUB
Le Pélican Boxing Club qui tient ses assises
54. rue des Acacias, vient d'admettre depuis
une semaine une dizaine de nouveaux mem-
bres.
A ce sujet, le maître Geo Max nous prie de
rappeler type les cours ne seront pas inter-
rompus cette année pendant la saison d'été.
C'est le cas de dire : Succès oblige !
A TRAVERS LES SPORTS
TIR
Le Pistolet. — Le jeudi. 30 mai, à lesy, prix offert
par le ma,-quir, de Créqui-Mon-t-fort. Poule unique. 30 ti-
reur®: 1. P. G-ae'tinn.e ; 2. Comte de Caetelbajac ; 3.
Marquis d'e Créqui-Hontfort : 4. H. Faibars ; 5. P. Per-
rier ; 6. Mateseier ; 7. Geynot ; 8. Sanglier.
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Combat, réuniom mensuellle.
Ooueoure annuel des « Petites A », à 2 h., 39, rue
de Reuiiïïy. /
L'Ae(t.déniie d'Epée. — Rcun.iom inensliel-le, dernière de
la saison dimanche 9 courant, au Lycée Condorcet, à
9 h. du matin
Bel exemple à suivre. — La sa-Ue Laurent vient d'at-
tribuer à la Société de Secours mutuels des Maîtres
d'-armes les 200 francs qui lui avaient été affectés sur
le prix de 1,000 francs du championnat par équipes de
12 ti-reurs, à 1-a Grande Semaie. Félicitations à 1-a
Eo,lle de 1-a rue des ::\loartyrs, pour ce geste philanthro-
pique.
Au Cercle Las Cazes. —• L'a,ssant annuel aura lien
6, rpe Las Co,S:e8, le 5 juin, -à 9 heures du soir. Il est
organisé par le maître Samiac et ses élèves.
LAUSANNE. — La, salle Dufour-Vittu organise une
soirée d'escrime à laquelle seront convié# les meilleurs
tireurs de ]-a r,égion, sous la présidence de M. L. de
Chauvigny.
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'L'assistance était nombreuse hier il Engluen,
le programme, des. 'mieux composés, avec le
Steep,le Chaise Annuel, qui avait réuni un lot
nombreux et relevé, a été très intéressant. Le
terrain était en bon état.
Quinze concurrents se sont présentés sous les
ordres du starter dans le Steeple Chase Annuel.
L'Argentière, Orlilinde et Jacobus ont de suite
pris ta tête; 'lo train très rapide a vite jeté le
désarroi dams le peloton; Sinaï .tombait au mur
en-pierres, occasionnant les chutes (Le Violent IV,
Désopilant et Jacobus. Tour du Monde se rap-
prochait au dernier tour, mais malgré ses efforts
il ne pouvait empêcher L'Argentière de gagner
d'une demi-longueur ; Georget pr+ma,jt la tr.û!
sième place devant Primat et Le Tremblay.
PRIX DL LA SEVRE
(ha,i.c's, 3.000 framcs. ,2,800 mètres)
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Nom placé» : Lord Bim-S'U-yne, 31 on Coq, Téié-maque II,
FkîTma, ÎMmndod-iiie V, Château Yert, Oliairtti-n, Loriot.
(Jne longueur cit <.t€mi<', deux It)H.gu<'ure.
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Ni.'n- i»'-a.efe : E.a.rl «rossa, Qf du H3i 11 III, • 1-YojuIc,
]j,'T'mÍl,,,,hk A.n.gei'bi JI, GiHpî It (tombée), Fl,ib,is-,
l tier III (ibmM). t
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1 o. fciECO-1'ili..S, à M. de B,m-m,ond (W«.Eon)P 13 » 7 » j
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1. L' .-\Jl'g
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2. Tour du %p-nclc.i\ M. D<'.:Mz<;.aux(H."a
ivon. ipu-aces : Primat, Le frcmMay, Wi.Tk'ïvstown,
Oirtlinde, trrp.haime, Le Tooain, Ooliiti.ia.nia, DéBepil-aitit
(toomM), Jacobus (tombé), Sinaï - (tümibé), Yiolcn-t IV j
(tombé). Roitelet IV (dérobé).
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3. Le Slp-ad.ais.siin,, " 31 me Riootti(lt. Sanf.)P 28 » - 11 »
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Nos favoris sont en MAJUSOULES.
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Aujourd'hui à 2 heures.
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(Voir nos pronostics en première pagei
LA BOURSE
EMISSIONS ET INTRODUCTIONS (1)
Société Centrale des Banques de Province,
Ainsi que nous l'avons déjà .annoncé, -la So-
ciété .Centrale des Banques de Province parte
son capital de 50 à 100 millions par l'émission
de 1UU,CUO actions nouvelles de 500 francs -au
prix cle 621 Ir, 25. dont. il y a. lieu de Ocu-uire
toutefois 375 fr. représentant le montant non
appelé sur le nom huai.
Cette augmentation de capital m.a'r'que. une
nouvelle, étape du développement rapide suivi
par la Société qui groupe autour d'elle 500 ban-
quiers disposant de plus de 1.500 guichets en
France, en Algérie, en Tunisie, au Maroc et
en Alsace-Lorraine.
Les actions nouvelles sont réservées par pré-
férence aux anciens aeti.onnaires, mais je, pu-
blic est admis iL y souscrire à titre réductible.
Crédit Foncier Péruvien
Nous rappelons !ue le Crédit Foncier Péru-
vien .procède en ce moment, par les soins de
la Banque Privée, à l'émission .de 25.000 obli
gat.io.ns 5 0/0 offertes a.u public au prix de
95 0/0 ou 475 fr. par obligation de 500 fr. Ces
obligations sont, remboursables en 37 ans à
partir de 1910. Elles rapportent un intérêt an-
l1l1JCl de 25 'fr. payable les 15 juin et 15 décem-
bre, sous déduction des impôts. Mir la base du
prix d'émission, le lI'endelllenL du titre l esso:rL
à 4,80 0/0 net environ; sans tenir compte de la
pnilme d'amortissement. Une société civile a été
constituée entre tou-s ]'es obligataires. Les 'OOli-
pons et les titres amortis seront payés à la
Banrr11c de Paris et des Pays-Bas, Ù- la, Banque
Française pour le Commence el, l'Industrie et
à la Banque Privée. Les demandes sont reçues
à la Banque Privée, à Paris, 3, rue Pillet-Will,
ainsi que dans toutes ses agences de province
American Smelters Securities Company
A nm^os du placement des 153.500 actions
privilégiées -série A .cumulatives 6 0/0 de l'Ame-
rican Smeltcrs Sec.i)!riti€B Company, placement
qui se poursuit en ce moment, nous croyons
devoir appeler l'attention sur un. point .qui met
en lumière une des causes de la remarquable
stabilité de cette entreprise. Il s'agit de l'éten
due considérable de son champ d'action.
Grâce à l'intérêt tota.l ou partiel qu'elle dé-
tient uans de nombreuses entreprises filiales de
fonte et d'affinage dont quelques-unes sont en
même temps concessionnaires de mines, l'Ame-
-rican Smelters Securities Compa'ny engio-oe,
dans ses opérations, les Etats de Maryland, d,e
l'IMinois, de Missouri, de Colorado, d'Utah,
d'Ida,ho, de Washington et de Californie c'est-
à-dire la "pliiis grande partie des Etats-Unis de
l'Amérique du 'Nord.
En. raison de cette extension de ses opéra-
tions..cette entreprise se trouve beaucoup moins
exposée à se ressentir des perturbations qui
peuvent résulter d'événements locaux ou ré-
gionaux, et par le jeu naturel des compensa-
tions, il lui .est par suite possible de se déve-
loopper régulièrement et sûrement.
Il est intéressant de signaler que le chiffre
global du capital-actions des Compagnies oans
lesnuel'les l'American Smelters Company est in-
téressée, s'élevait, au 31 décembre dernier, à
28.447.875 dollars nominal. Dans ce chiffre, la
nart de cette société était de 12.551.702 dollars.
En dehors de ces parts d'intérêts dans des Com-
pagnies subsidiaires, l'Ameri.can Smelters pos-
sède en propre au Mexique et aux Etats-Unis
un c&rtam nombre de concessions minières
d'une étendue globale de plus de 134.000 acres
ou 53.320 hectares.
Rappelons que le placement de ses actions
privilégiées série A cumulatives 6 0/0 de 100
dollars où 518 francs environ, s'effectue en ce
moment au prix de 492 fr. 10 payables lors de
la dema'nde, à tous les guichets de la Banque
de Paris et des Pays-Bas et de la Société Gé-
nérale pour favoriser le développement du Com-
merce et die l'Industrie en France.
(1) Les documents ou résumés de documents
figurant sous cette rubrique nous sont commu-
niqués par les émetteurs et publiés sous leurs
entière responsabilité.
THÉATRES ET CONCERTS
Olympia. — Aujourd'hui, à 2 h.* 1/2, gronde matinée
Sj\"\eo F.ragson dans la Revue (2 ac.te,s, 29 tableaux) et
tous les mterp.rètea du soir: Do.rvi-llle, Ville, Me.rc!lie,
Pép-a Bonafé, M-a-rtene, Ohristime Dix, OrisatuM-i, Mas-
sant, Lynx, Ko.seray, Da.ix, le phénomène tocû! ; Bour-
dien Sbll, « Comedie &ol'o:oo.t ».
ê'
x
Aux Folies-Bergère, à 2 h. 1/2, ma.timee de 11!!. somp-
tueuse Revue de Printemps, avec toutes &sis attractions.
Pour lia première fois en matinée, les Wi'Md-W iiWie and
West dans leur inénarrable scène (les * Travaux de
Paris » et des c( Ouvriers américains n.
X'
« &a.u,m
et lia plus fraîche de tout Paris. Aujourd'hui, à 3 h. 1/2,
matinée de gxDki. R-pe,ctacle de i'a.mtH.e. La Cassette de
l'émigrée, drs,m.a historique ; la Guerre italo-turque, les
« fllnip-airtlhnle » et « Pbotnoecèmes » G'a.umont. Attrac-
tions Eeneationniciniee et inéditee.
Lomt.i,(,n de 10 heures à midi et de 3 h. à 5 h. Télé-
p-hone : 516-73.
MATINEES D'AUJOURD'HUI
Flrarnç,nj,s, 1 h. 1/2. — Primerose.
()tpei-a.-CMniqu<-, 1 h. 1/2. — Les Contes d ^ Hoffmann.
Odléon, 1 h. 1/2. - La Foi (OtoI»-tr.e Colonne).
Trianêm-Lyriquie, 2 h. 1/2. — Don César de Bazan.
Apdiao 2 "h. — Les Sml'Umbanqueis.
VaiideviUlle, 2 h. 112; Sl9.ra:h-BW1l'¡¡';\.f,lt, 3 h. ; Gaîté-Lyri-
que, 2 li. ; Ilenaifes-oace, 2 h. 1/2 ; Bouffe,s-Pariisi-eine,
2 h.' 1/2; '2 Réjanie, 2 h. ; Antoine, 2 li. 1/4; Pc-rte-Samt-
Miartin, h. 1/4; Athénée, 2 h. ; G'ymma.se, 2-h. ;.P.a.-
laie-iRoyal, 2 h. 1/4; Ambigu, 2 h.; Grand-Gi.li.g1!1o.l,
2 11. 1/2; Théâtre Michel, 2 h. 1/2; Théâtre Femina,
2 11. 1/2; Théâtre de 1-a ScaTa, 2 h. ; Déjazet, 2 h, ;
Théâtre des Arts, 2 h. 1/4 ; lîtoite-l'aJ-aee-Lyrique,
2 h., niêmoî spectacles que lie soir.
Fdl'ies-Borgèire, 3 h. 1/2; Olympia, 2 h. 1/3; Gaumont-
Pnllialoo (Hippodrome), 2. h. 1/2; La Ci-ga-le, 3 h. ; Am,
bae-acbeurs. 3 h. ; AJŒlzD,r d'Eté, 3 h.; AJi]la.m:hrl¡l, 3 h. ;
Mrmli:n,Rouge, 2 h. ; Ba-Ta-Olan, 2 11. ; Oi-l-qoo M^dimno
2 h. ' If2; Nouveau-Cirque, 2 h. 1/2; Cirque de Parils,
2 h. '1/3, spectacles divers-.
Jardin d'Aoclimataition, 3 h, — Concert en plein , air au
kiosque de lia muliiqu(', en cas de pluie, 1,.rclle,stre ce
fera entendre dan.s la grande giailile du -Palai,s d'Hiveir.
SPECTACLES DU 2 JUIN
Opém, relftejie. —■ Lundi. Roma/ ' .
Opéma-Oomiqtie, -8 h. 1/2. —, Carmen. '.
Français, 8 h. 1/2. : -— Le Pa.s£ia.nt. —. Le Voyn,,.,e da
M. Perrïchom. L'Ang.|a,i.:i tel/qu'on le pairie. ;
OMon, 8 h. 1/2. — I"H.nm..r joiponiais.
T-riaiion-Lyrique, 8 h. 1/2. — L,n..Fi,li:e d'il régiment,
Ú',aité-LYTi'que, 8 h. 1/2. — Iia Fiffi*. de Madiame Agot.
SaJl'a.h-Boerniha.rd,t, 8 h. 1/2. — Kaj)()]éoll.
('¡l"'¡l('jlk'\, 9 h. — Ba:]!t'ts Rnsaee.
Porte-Sàint-Martin. 8 h. 1/2. — La Crise,
Variétés, 8 h. 1/2. — Orpl>Je aux enfers.
G\ii;])a6o, 9 h. - I.'AgSPïii
Ambig-u, 8 h. 1/2. — Les Mystères de Paria.
Vaudeville, 8 h. 3/4. — Somnrun.
Théâtre ltéjane, 8 h. 1/2. — Ames sfmfag'ea.
Théâtre Antoine, 8 h. 1/2. —■ Impressions d'Afrique.
XenaïastMice, 8 h. 1/2. — F<'u de Saint-Jean.
Atliémée, 8 h, 1/2. — Le Journal ; Je Cloeii, diapose.
P,,i.i. lîoyal. 9 h.' — L" Pent Café.
Bouffies Parisiens, 8 h.1/2.— X,,%nitke chez les Courtisanes.
Apollo, 8 h. 3/4. — Le Comte de LuxemboUirg.
Capucine, 8 h. 1/2. — La. Surprise. L'autre Mari * ee
qu'on peut dire.
Grand-Guig-noJ, !) h. — Le Bean Régiment; les Ingrat»°
, )'()bsëde: ie Carnaval de Puce et (Je Plocq
Théâtre Femina. 8- h. 1/2. — -,<'e Touffe sont à Paria.
Th. des Arts, 9. h. — Jeanoime. Ma Mère L'Oye.
Cluny, 8 h. 1/2. — La Voleuse d'Amour, Dickson.
Dejnxet, 8 h. ni. — Tire au flanc
Théâtre Michel, 8 h. 3/4. — L'Agate: Madame "a
aura un.: le, Tiers portetir: On pu-ree Bér6
Al'Dam,r d'Eté, 8 h. 1/2. — D-ramem ; revue, 29 talblewux,
Olympia. Fragson, à. 11 h., dan3 la revue ; Manrôl,
ïo.iey Me)-s'Hr<'. Ln Revue lie . Moiton.
Gaîté-Rocheohouart, 8 h. 112. — L'Evasion du Capitaine.
R.o- e-Pa.i.a
Eldorado, 8 h. 1/2. — Concert. Bidoche vaudeville.
Moufin-Rotig-e, 8 h. 1/2. — La B&lie de New-York.
:!\ouveau.l....Q.ue. 8 h. 1/2. — Attractions diverses, t
Jardin d Acclimatation. - Concert tous les joui,@.
Ga,UDJ.JO\ILt-P,aJt:\,Ce (Hippodrome), — La. Ci,.'Jiss.ett.e de l'Emi
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soirée à 8 h. 1/2. — Les ETén.em.Mi.ts (JiU Maroc. La
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LE PNEU LE. PARIS CUIRASSÉ _ ■
a repris cette année la fabrication des pneus en PARA PUR comme il y a dix ans.
N'achetez aucun pneu tube ou démontable avant d avoir demandé le Catalogue
illustré à l'usine du Pneu «LE PARIS », 10, rue Vallier, Levallois-Perret (Seine).
i ; VOUS LE RiïCI'A lUiZ /'IlANCO.
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