Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-01-30
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 janvier 1912 30 janvier 1912
Description : 1912/01/30 (A13,N4124). 1912/01/30 (A13,N4124).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46302727
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
,™ ANNEE. - US5. - QUOTIDIEN
Le Numéro : ES Centimes
. MARDI 30 1 JANVIER 1912. .1
Rédaction, Administration, Publicité :
U, Rue dn faubourg-Montmartre, Paris (91.
227-68
C 228-12
;ÉLÉPHIONE < a* ligne—* 228.50
( 8' LIGNE
Adressa Télégraphique : YÉLAUTo-PARIl
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS:
SIXJIOIS. UMJ» ,
CEINE et SEINE-ET-OISE->£4»
DÉPARTEMENTS et ALGERIE -
ÉTRANGER (Dnion poiule)—— 4Q » -
On e',îbonne sans ?«« dans tous les
^ , Burdsux de poste.
AUTOMOBILE -* AÉRONAUTIQUE - CYCLISME- . ,.r:„ t: -
ATHLÉTISME, YACHTING, ESCRIME, POIDS ■ «S" HALTÈRES, HIPPISME, GYMNASTIQUE, ALPINISME
* Rédaction, Administration, Publicité :
10. Rue de Fanbourg-Monîmartro, Paris (91,
.. C i» LIGNE 227-68
FÉLÉPHON.- J 9. LIGNE 228-12 '
( 3. LIGNE 228-56
âdrttn Télégraphique : VELAUTO-PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGS
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SIX MOIS UN 41»
tEINE et SEINE-ET-OISE 40.50 20 »
DÉPARTEMENTS et ALGÉRIE 12 » 24. J.
ETRANGER (OoitiD poltalt)........ 20 » 40 »
On t'abonne sans frais dans tout ht ^
Bureaux dt ooste.
AUX PAYS DES VIGNES
La Main forcée...
Les Romains ont laissé clans tout le,
sud""\p6,t de la France des tracas fortes
de leur passage. Leur , puissance se
manifeste encore de nos] jours, non seu -
lfsm-ent par les monuments qu ils om,t
construits, semblabl.es à un défi jeté au
Ss des siècles, mais encore par cej-
> nPH eoutume;s" certaines etrang-otés
denKBurs coutumes,. - toutes latines - que 10n
remarque chez nombre d'hantante du
Gar'd ot de l'Hérault, par exemple.
Sans parler de l'autorité du chef de
fam 11 - r/iose naturelle jusqu'à un
Sain point, mais qui rappelle par de.s
exagérations inutiles la toute-puissan.ce
du Pater familias — l'empreinte la plus
vigoureuse se retrouve dans la part.
minime d'i-niluenep- réservée à la fem-
me pour tous Les actes de la vie.
Oh ! je ne vais point prétendre que
]es femmes du Sud-Est coulent .des
jours aussi sombres que leis Romaines
, des grandes époques de la V 1 He-h.t.'cr-
nelle ! Dans les chefs-lieux, les sous
■ préfectures, elles mènent ce qu'on ap-
' pellerait à Paris une « existence nor-
mâle «... On les voit avec leur « se'-
gneur e,t maître » dans les étabhsse-
ments de plaisir, au théâtre, dans les
rafés... aux enterrements, li. n'en est
• poiint de même clans quelques' chefs-
lieux de canton, bourgs et villages : la
! le m me fait. son ménage, va au marché,
" se rend le dimanche à l'église on au
. Ík'mple, et c'est tout ; elle disparaît.
i. Certes, l'on compte des except.io.ns,
i mais on considère les « innovateurs. »
r comme des fantaisistes qui veulent
• jouer un hon tour à la: Tradition —
avec un T majuscule.
?
i M.* Vénazet, un des plus riches vi-
4' gneroms du pays, était 'bien, lui, le
1 représentant de la Tradition. Je n'affir-
merai: JXJÍ'llt qu'il ne la respectait que
pour se « donner le plus d'air po'ssi- |
. We,&.tai«m8a^.>eU'a- .ïfiaiçon !
Le père et le lils, dehors ! Uhac.u.n sa
/ place ! Aussi souvent qu'il .le pouvait
" 6l1tr l'automobile Tobuste qti'i;l • avait
achetée — pour gagner du temps, di-
sait-il — il restait de longues heures par
monts et par vaux.
* , , Il avait encore une excuse pour jus-
tifier ses absences l'étendue de ses
.i vignobles et, « bou diou ! » il fallait
f ' ; soigner la dot de l,a fille ; plus Blanche,
! la pc-Mtounette. au.rait d'écus, plus. elle
K,rait Si, heureuse en ménage î
| au cours de ses randonnées,- il s'c
(laissait aller à des faiblesses qu'il' re-
grettait aussitôt après les avo.ir commi-
.» ses : franches lippées, interminables
* parties avec des camarades — il en avait
tant ! — il redevenait, chez lui, Le M-aî-
1^ tre. celui dont on ne discute point les
§, opinions, l'homme que l'on respecte et
qui doit toujours avoir rais.o.n — sur-
g tout lorsqu'il a tort.
ï Dur avec 1,8s siens, 11nu tai.n avec ses
ouvriers, il ne s'c départissait de sa ru-
4' des se qu'en favc.u.r de Francet Mouzin,
; son maître de eh ai s, qui lui servait à
ia. fois de secrétaire et de confident —
Iun solide gars, :u.eni planté sur jambes,
bruin, avec, chose rare dams ces ré-
pons, de grands. yeux bleus qui sem-
Blaiertît avoir pris au ciel languedocien
un peu des reflets de son azur.
francet Mouzin avait grandi dans la
maison. Il en était le gardien fidèle et
sur. Le « Patron » pouvait s'en aller
sans crainte.
Un jour, M. Vénazet interpella brus-
ornent Francet :
Qu'est-ce que tu as petitou ? Tu
ces pa.s dans ton assiette ?
~~ Ah ! mai 1 Ça se passera... d'autant
Plus qu.e je n'ai rien !
- Ma1s si tu n'as rien, ça ne peut
Pas se passer !
■ Hé 1 si 1
- Hé ! non !
Les deux hommes ne seraient jamais
. ^ rus de ;cet imbrogli.o si la porte du
ureau ne se fût ouverte. C'était Blan-
cao Vénazet.
(^J^re, dit-elle, ma tante nous écrit
f ^lriaes qu'un ténor -célèbre chante
■■la,, Gra.nd-Théâtre après-demain soir...
.1 1 y Bia'Ilan serait heureuse d'y aller — avec
Elle n'ose te le demander.
^ Vénazet prit un air sévère :
J'avais '11,'0"' déjà ordonné, ce me sem-
bink^u'on ne me posât jamais de sem-
âtes questions. Ta mère ,,n:e peut aller
, l t villa qu'avec moi ; or, je n'ai pas
•••• Quant à to;i, ta placé est
ann ^s de ta mère 1... Allez 1 Zou !
^le sortit en jetant un rega.rd dé-
scM v.d > Francet qui tourna la tête.
W; Vénazet reprit la conversation in-
^mpue ;
I tnj ?Si '• tu as quelque chose ! DLs-k
181K f,a ,n^ vous intéresserait guère;
I ^- Patron î
If , ne m'intéresserait guère ! Ti:
> que ratant bien que je t'aime près
^ £n, omme un fils !
. 'j, vite '^ragé, Francet se décida très
! Voilà 1 J'aime une jeum
drafo vrQ jeune fille m'aimo : je vou
[ ■ --. C P'O'll:s¡er! ! .
| | 411 p^^'est que ça ! Demande sa mail
I I v°ndra jamais : elle est Irè
ml 1-6 s'avez, ie n'ai I^6n
Et M. Vénazet se mu a leucwni. auu,u
à coup, il s'écria :
— J'ai trouvé !
— Quoi ?
— Le moyen !
—■ Lequel ?
—■ Imbécile ! Enlèvei-la !
Par affection pour son employé, M.
Vénazet, cet Intransigeant, venait, de
solutionn.er un problème difficile, sans
s'apercevoir qu'il avait donné lui-même
le premier coup de pioche dans l'édifièe
léger où il avait somptueusement logé
sc.s théories d'un autre ûge.
Francet respira longuement.
— Enlever !... C'est bientôt dit, mais
il faut. un cheval, une voiture !... On
s'étonnera dans le pays si j'emprunte
l'attelage ! Il se trouvera bien quelque
méchant bonhomme pour prévenir le
Père !
— Es-tu empaillé, mon petit ! Prends
mon auto ! Ça'ira encore plus vite. Je
va.is arranger ça ! Pierre !... Pierre !...
• Pierre, le mécanicien, répondit aus-
sitôt à l'appel du Patron.
! — Ce soir, vous entendez bien, à neuf
heures précises, vo.us attendrez Francet
sur les aires — avec votre voiture, .na-
t,iirel-,I;e m-e!nt. —Vous lui obéirez comme
à moi-même et ne vous étonnerez de
rien. Vous le conduirez à Nimes. II sera
accompagné d'une dame. Vous les dé-
poserez à l'hôtel où je descends d habi-
tude et vous direz au gérant qu'il me'tte'
la note sur mon compte.
— Bien, Monsieur.
— C'est trop ! Patron ! C'est trop !
Laissez-moi vous dire...
— Non, mon petit, je ne veux rien,
savoir !
— Un 'instant ?
— Encore une fois, non ! Tiens !
Voilà cinquante francs, mon gaillard !
A piropos, je'te donne congé demain,
mais après-demain matin, à six heures,
au travail. Le pêne de ta Dulcinée aura
accordé son .c.onsentement.. Tout ira
bien.
M. Vénazet sortit en sifflotant.
■ Certes, M. Vénazet avait, eu raison de
prévenir Pie.r.re, Ii{} mécanicien, qu'il ne
devait s'étonner de rien ; car, à f heure
"Uxéè pâî' lè Patrô'ii 'Tltî-rft'êm'e, il'ff'cffi'F
gea i) MllE'}' Blanche suivie du beau
Francet et exécuta de. point en point les
ordres qui lui avaient été donnés.
Il crut devoir cependant, le leude-
• main matin, « rendre compte au ¡s'mge »
de ce qui s'était passé.
M. Vénazet tomba, comme effondré,
sur son fauteuil. Mais c'était un homme
fort. Il avait., en outre, l'horreur du
scandale, 'et du ridicule. Ce fut. donc
d'un'e plume ferme qu'il écrivit aux
fugitifs ce télégramme que Pierre porta"
aussitôt à la gare :
. « Revenez immédiatement. Affaire
conclue d'avance. Vous- croyais plus
in 1,0.1 LI orpn't
ROBERT OUDOT.
Les Avions départementaux
L'IDÉE A L'ÉTRANGER. — EN ANGLETERRE
L'idée de l'Auto do doter la France d'a-
vions départementaux et que l'A.G.Aé. est
en train de mettra sur pied, a suscité à di-
verses reprises, depuis un mois, des mani-
fest'a.tions .sympathiques. •
La jeunesse des écoles, puis les étudiants,
toute l'a jeune France, séduite par l'idée, a
souligné par un élan généreux son adhé-
sion au patriotique mouvement qui va, cha-
que jour grandissant.1 Il faut le temps
nécessaire pour arrêter une organisation,
dont le.s détails sont complexes, et l'A.G.Aé.
s'y emploie sans relâche.
IX
Voilà que le bon grain lancé par notre
directeur porte des fruits, même. sur la
terre étrangère.
Une dépêche de Londres nous apprend
eln effet que le colonel lingue t, jusqu'à ces
temps derniers attaché militaire de l'am-
bassade de France, à Londres, et qui va
quitter ce poste pour prendre le commande-
ment d'un régiment d'artillerie dans l'Est,
a reçu de la colonie française à Londres
l'hommage d'un aéroplane qui sera affecté
au régiment à la tête duquel va se trouver
le colonel.
Ce geste de Français résidant à l'étran-
ger est plein de noblesse et de patriotisme.
EN BELGIQUE
Le distingué correspondant parisien de
l'Etoile Belge, dans une lettre à cet impor-
t'ain.t organe bruxellois, écri,t : .
L'AVIATION MILITAIRE
. De sept millions, le m'édit budgétaire prévu
pour l'aviiation militaire, vient, de. s'élever à
vingt-trois. Une conférence miriiistérielle avec
quelques députés et plusieurs spécialistes y a
suffi. Ajoutons que l'effort allemand récemment
constaté n'y a pa.s. nui, au contraire.
' Il est entendu que chaque division, de corps
d'armée doit pouvoir l'an prochain disposer de
deux ou trois aéroplanes en. parfait état de mar-
che et susceptibles to'ua d'enlever et emporter,
en plus des pilotes, un poids rutile de cinquante
kilogrammes au mmirmiin.....
L'initiative d'un de nos plus djstin.gue's confrè-
res. M. Desgra.nge, de l'AntO, menaçait d ailleurs
de devancer par ses résultats .certaina la déter-
mi.na.tton de M. Millenand quand celu'i-ci finit
par s'y résoudre. Un « avion » de co.mba't était
demandé à chaque département, à chaque mu-
nicipalité importante... Rien ne laisse supposer
d'ailleurs que cela n'aboutisse point quand
imême...
. A l'iajctif du sport, du vrai sport, il convienb
de noter qu'il dote d'une singulière énergie en
tous ,leurs actes, en toutes leurs initiatives, ses
adeptes fidèles....
Les interpellateurs de demain sur l'aviation
militaire auront, grâce à . Desgrange, besogne
faite. Mais ils parleront quand même ce que des
5P?',rtsmen, méprisant; le .geste inutile, ne . fe-
raient pas. — Louis Monnet!.
■ Avions-nôus- raison ' de dire que l'idée de
i l'Auto Était fin marché ?
G. Le Grand.
Allô ! Allô !
L'AUTO et les Globe Trotter
On sait en quelle piètre estime nous
tenons, dans notre journal, tous ces
reco'rdmen de la paresse qui .s'appellent
des globe trotter ; nous le. leur avons
dit souvent et vo'ici qu'ils nous fournis-
sent une occasion nouvelle de le, leur
connrme.r.
Des plaintes nous sont parvenues de
diverses villes de province, des villes
surtout où le mouvement sportif est
assez intense pour y faire Le.s affaires
d'un « Café des Sports ». C'est, là que
s'arrêtent, de préférence, Les globe trot-
ter. Celui-ci arrive en droite l'igne de
Paris, où son « ami Manaud » (sic) lui
a conseillé de s'arrêter à ce Café des
Sports ; celui-là, il n'y, a seulement pas
huit jours, déj.euna'it à Paris avec Fa-
roux e,t Abran.
La suite, vous la c,onnais.s.e:z, ou vous
la devinez. Comment le sportsman, qu.i
les écoute bouche bée et qui lies voit si
bien reçus dans notre journal, leur n'fu-
serait-il,, du moment psychologique de
la quête, vingt modestes sous. Et le tour
est joué, en attendant qu'ils le recom-
mencent dans la ville voisine.
Sportsmen, mes frères, fermez réso-
lument. votre bourse aux globe trotter.
C'est le seul moyen de faire disparaître
ce faux méfier que les paresseux seuls;
consentent à exercer. Contribuez, par
un rigorisme irréductible, à rendre j
cette occupation impraticable ; faites
qu'eLle ne nourrisse pas son homme et
vous verrez bientôt revenir à la vraie, I
à ],,i. noble, à la saine lutte pour la vie
tous ces malheureux dont quelques-uns
à peine sont séduits par l'attrait des
pays .inconnus., mais. dont la plupart
préfèrent tendre la main et vivre d'au-
mônes. " r
C'est à vous, c'est à nous tous, qu'il
appartient de rendre ce métier impra-
ticable ; et la chose sera d'autant plus
a'isée que la mendicité est interdite en
France.
— H. DESGRANGE.
AUJOURD'HUI
Touristes, allumez vos lanternes à 4 h. 30 m.
x"
A 1 h. 45, courses à Vincennes (trot).
Nos pronostics :
Prix de Courseulles. — Idole, Hyperbole.
Prix d'[farcouT't, — Iris, Intrigant.
Prix de Moyaux. — Honduras, Hammerless.
Prix de Dozulé. — Hardi Petit, éc. Rousseau.
Prix de Condé. — Irma. Inédite.
Prix de Ballcroy. — Herminie, Garcia.
'x
A 2 heures, Courses à Pau.
Nos pronostics : '
. Priæ d'Ouverture. — Docteur Daniel, Fusée VI.
Prix des Drags. — Lord Paul, Meryem.
. Prix du Cercle Anglais. — Wyoming II, Mois-
son.
Premier Prix de la Société des Sleeple. —
Drinker, Sainte Nitouche.
Z"1 e soir mardi 30 janvier aura lieu, à dix
heures précises, dans la salle des séances
de l'Aéro Club, 35, rue François-1er, l'assem-
blée générale annuelle de rAssociation des
Journalistes Sportifs, tenue sous la prési-
dcrucc de M. Pierre Baudin, président de
l'Association.
T e découpe dans la Tribune de r Aub,e ces
quelques lignes terminant une note qui
annonce un match de rugby :
A l'issue mettra en piste pour tenter de ra;vi.r à B,ouin le recorcl
de lia demi-licure. " •
C'est déjà gentil à notre confrère de dire
que M. Georges Roux, le pédestrian, « ten-
tera ».
Lu dans un journal de BruxeUe-s :
et L'intensité de l.a circulation dans la
rue Neuve devient telle qu'à certaines heures
les trottoirs ne peuvent suffire aux piétons et
que ceux-ci sont obligés de prendre l'e milieu
de la voie pour savoir y avancer (sic). » :
Heureux Bruxellois ! qui ne se plaignent
que de l'intensité de la circulation des pié-
tons. A Paris, l'encombrement 'est d'un tout
autre genre ; non seulement les trottoirs sont
« complets 5) mais l'on ne peut emprunter la
chaussée pour « savoir y avancer », puisque
c'est précisément le milieu de la rue qui est
inabordable.,
Et cette supériorité ( ?) sur nos amis leis
Belges ne fait pas du tout notre bonheur.
r* et excellent homme de lettres déploie une
ardeur utile et enthousiaste à glorifier le
sport ; il n'en parle que les yeux ardents et la.
voix vibrante.
Et dans les salles de rédaction, on l'a sur-
nommé « le muscle émerveillé ».
L'INVASION CYCLISTE AMERICAINE
mich
Leur manager: FLOYD MAC FARLAND
On répète...
Le directeur — très sportif — d'un de
nlç:s grands théâtres- interpelle un de ses ac-
teurs :
■ Dislmoi, connais-tu la boxe F
r — No.n... Pourquoi?
— Mais, mon cher, c'est le moyen le plus
sûr de se débarrasser des importuns et des
clients dangereux.
/— Un exemple. Donne-moi un coup de
poing en pleine figure !..
Mais je vais t'assommer!
— Essaie toujours !
..::::- Voyons, tu es fou !
— Sois sans crainte, tu ne me toucheras
même pas. Allons frappe!
Alors, brusquement, avec la rapidité et la
précision d'un Carpentier, M... lui décoche un
direct à l'a pointe du menton. Notre direc-
teur titube, défaille; puis, se reprenant, dit
en plaçant sa main devant sa figure:
■— Eh bien ! Vois-tu, celui-là, je l'aurais
paré comme ça!
Et l'autre de répondre en riant:
— Oui, mais tu viens un peu tard !
Fn 1791 V " ■
•H Extrait du compte rendu de la seancc du
ig. février 1791 de l'Assemblée nationale :
A l'ouverture de la séance, 1\1. le prési-
dent a annoncé que le sieur Larde, mécani-
cien, proposait à l'Assemblée nationale un
carrosse dont le mécanisme, n'étant connu que
de l'inventeur, offre une marche d'autant plus
curieuse qu'on peut, sans chevaux, ee servir
de 'cc carrosse, chargé de cinq personnes,
rpb.ur parcourir Paris et voyager sur les g.ran-
de,s routes. Le si'eur Lardé ajoute à sa propo-
sition celle de faire jouir l'Assemblée de la
curiosité que présente son invention. L'As-
semblée a ordonné qu'il fut fait mention, ho-
norable, dans son procès-verbal des proposi-
tions du sieur Lardé et a renvoyé à son Co-
mité de commerce et d'agriculture le surplus
de sa pétition qui tend à ce qu'il soit accordé
au sieur Lardé la récompense attribuée aux
inventeurs de découvertes utiles. » .
TTne voiture 16 HP de grand luxe vient en.
^ core d'être commandée à la maison Peu-
geot par M. le marquis des Pissy. Ce châssis
est l'un, sinon le plus séduisant, de la cons-
truction 1912 et tous les sportsmen connais-
seurs devaient, en effet, lui accorder la préfé-
rence.
L'AUitomobiiine, dont nous relations; hier le
succès dans l'e Rallye de Monaco, avec
M. Chale sur voiture Schneider, confirme la
préférence dont elle est également l'objet de
la part des ténors de l'aviation : c'est l'Auto-
mobiline qu'emploie Tabuteau pour établir les
records du monde des 200, 250 et 300 kilomè-
tres ; c'est également l'Automobiline que choi-
sit Bathiat pour enlever à- Védrines le record
de vitesse des 100 kilomètres.
Le prochain Tour de France Automobile,
institué pour faire ressortir la voiture ro-
buste et pratique, a vu s'inscrire le construc-
teur Barré, de Niort, au nombre de ses pre-
miers adhérents. M. Barré est un constructeur
de la première heure et il s'est toujours atta-
ché à la réalisation du modèle le plus robuste
dans le moins de poids; du meilleur rende-
ment dans le moins de frais et le plus acces-
sible comme prix. Ses efforts ont été depuis
longtemps couronnés de succès. Le Tour de
France, il n'y a pas de doute, en sera une
nouvelle affirmation..
- Le Téléphoniste.
LE RASSEMBLEMENT A MONACO
des voitures ayant participé au Rallye International Automobile
Organisé par le Sport Automobile et Vélocipédique de Monaco
Le défilé devant le Jury, à La Coadamine Çl' Papid
LE TOUR DE FRANCE AUTOMOBILE
Demain 31 Janvier, clôture des engagements
Nous voici arrivés à la date de clôtura- de,<3
enga.gement.s pour Je Tour de France qui doit
être couru entre lo 1" et le 20 mars piocha in.
Les engagements seront clos demain 31 janvier,
à 6 heures du soir. Avis aux retardataires.
Les engagements nouveaux
NOUS avon-g reçu, ces jours ' derniers quelques
nouveaux engagements.
D'abord une troisième Grégoire, qui alors que
les deux déjà engagées sont des 13-18 sera une
14/24 HP et qui sera. conduite par Ph. de Marne,
bien entendu.
Trois Schneider, de Besançon, dont la parti-
cipation, au Tour de France sera particulière-
ment .intéressante, après l'a belle performance
de Charlet dans le Rallye Monaco.
Une Nl;ajo,],a, construite à Saint-Denis.
Une D.S.P.L. 12/14 HP, montée sur roues à
flancs métalliques et à jantes amovibles (brevets
d'Hespel). , -
Une Bozier, 10 HP de 75X120.
Enfin urne voiturette Sphinx qui sera conduite
par M. Orunouel.
La liste des engagés
Voici, par conséqxient, à la date d'hier la liste
des engagements.
1. FORD (Henri Depasse).
2. DELAGE (Delase).
3. FORD (Henri Dépasse!.
4. FORD (Henri Depasse).
5. NARRE (de Niort).
6. BARRE (de Niort).
7. BARRE (de Niort).
8. HURTU (Duval).
9. CRESPELLE (Crespelle).
10. DORIOT-FLANDRIN-PARANT.
11. DORIOT-FLANDRIN-PARANT,
12. DORIOT-FLANDRIN-PARANT.
- 13. ALCYON.
14. ALCYON.
15. ALCYON. :
16. GREGOIRE.
fl7. GREGOIRE.
18. HUPMOBILE.
19. CORRE-LA LICORNE (Colomb).
20. CORRE-LA LICORNE.
21. CORRE-LA LICORNE.
22. F. L. (licence Serex).
23. BENZ'I.
24. BENZ II.
25. BENZ III.
26. REO (Duoasse).
27. REO (Gasté).
28. SIMPLICIA (Godard).
29. Sl'vWI,ICIA (Ra,nson).
■ 30. Sté des AUT. PILAIN I.
: - 31; Sté des AUT. i'ILALN IL < .
32. Sté des AUT. PILAIN III.
33. GREGOIRE III.
34. SCHNEIDER et CIe 1.
; . 35. SCHNEIDER et. Cie Il.
36. SCHNEIDER et Cie III.
» 37. MAJOLA.
38. D.S.P.L.
' : 39. BOZIER.
VOITURETTES
1. RONTEIX (Ronleix).
2. LUXIOR.
3. VIOLETTE.
5. SPHINX (Cairxrael). -
Les engagements sont reçus à l'Auto, accoirn
pagnés des droits fixés à : - .
Pour 1 voiture 500 francs
Pour 2 voitures..... 900 —
Pour 3 voituras 1.200 —
Pour 1 voiturette 250 —
Pour 2 voiturettes 450 — .
Pour 3 voiturettes ........ 600 —
Les chèques et chargements doivent être
adressés au nom du journal l'Auto, 10, faubourgs,
Montmartre. Paris. ~
J. Miral.
LE « TOUR » A TOULOUSE
Toulouse, 26 janvier. — Tous les sportsmen., .
les amateurs de la voiture automobile, ViIi ,{:
les constructeurs attendent avec impatience je
mois de mars, qui doit nous amener ici un
nombre considérable de ces engins de tourisime.
Tout - le monde connaît en effet l.e règlernenjt
de cette épreuve , d'endurance, aussi plusieurs
qui auraient acheté déjà attendent-HI.'" le résul-
tat de l'épreuve de l'Auto pour fixer leur chf ;':
Plusieurs agents et constructeurs que j'a.i •' IN-
sultés ne .tarissent PAS d'clogps' à l'égar.
l'Auto d'avoir Nl le courage d'organiser une
semblable randonnée qui, plus que toute-., les
épreuves de ce genre organisées juRqu'a. ce jour
prouvera que T'industnie. automobile FRAÏKAISÈ
doit être classée au premier rang.
T,out, sella prêt ici pour le 11 mars ; .avec UNE
municipalité comme celle de Toulouse, on PEUT
dormir tranquille. N'oublions pas non plus que
l'organisation ici a été confiée à pAutomobile
Club Toudousain, dont. M. d'Aldéguié mt h.
secrétaire gÚn(',ral, ce qui nous est UN. • SIVS-
garant que tout sera mieux ici que dans ;'N-
porte quelle ville d.e France.
Nous sommes persuadés que, pendant W
quelques jours, nous * aurons des 'visvteiiirs à
Toutou'se le ' commerce ne s'en plaindra....pas,
car il Y trouvera son compte, lui aussi. - ' Il.
Soulié. - - - -■• -- - - -
FANTAISIE
UN SPORT NOUVEAU
Nous avons laissé dans son petit lit joli le
sportsman — malade jadis mais convalescent
aujourd'hui, — au moment précis où il termait
les yeux, trop absorbé par des calculs de proba-
bilités sur la Marche à l'Envers, pour avoir vu
venir le brave colonel Marchand de Sabte.'...
Vous espérez, sans doute, présomptueux de
tous âges, qu'il se réveillera comme le « Dor-
meur » de Wells ? ■• .
Hé bien, ou! ;'' Soyez satisfaits, le sportsman
malade jadis, mais convalescent aujoura nui,
s'éveilla vers, les onze heures et demie, midi,
parce que l'aurore aux ongles roses, qui ^Y1'
bourinait sur ses vitres depuis « des «
heures du matin, avait cessé sa musique indis-
crète pour cause de « gourdcrie » des a-0\9^.
« Le silence, en effet, est un carillonneur re-
marquable ! » a dit justement, dans son savant
Traité sur les Finalités des Mondes Extérieurs,
le vinéré Henry Gauthier-Villars,
démie des Langues Vivantes. Donc, notre homme
sortit des bras de Morphée, et, avant que d en-
trer dans les iambes de son pantalon, il jeta
n¿gligcamment les yeux au plafond l araignée
qui la veille au soir, marchait droit devant elle,
à l'encontre des lois de la pesanteur, se livrait
toujours à cet exercice sanitaire entre tous,
mais, chose presque incroyable. elle avait encore
ajollté un perfectionnement curieux à ce mode
de locomotion, qu'il rêvait de voir consacré par
les notabilités de j,atitlélisme :
L'araignée marchait maintenant à reculons ! ! !
Les cheveux endoloris encore du sportsman,
malade - jadis mais convalescent aujourd hui, se
hérissèrent sur sa tête •
— Encore un article a ajouter au règlement
'du sport nouveau! se dit-il avec angoisse.
Et des larmes perlèrent à ses cils...
Placide Bonpetit.
BOXB
LEDOUX VAINQUEUR
AU N.S.C. DE LONDRES
Londres, 29 janvier (par. dépêche]. — Notre
petit champion Ledoux (po:ids bantam) a rem-
porté ce soir, au cours de la soirée du National
Sporting Club de Londres, une écrasante vic-
toire sur L'ex-champion du monde Joe Bowker,
le mettant dans un TEL état d infériorité, que
l'arbitre arrêta la rencontre au dixième round
Ledoux s'était laissé légèrement dominer du-
rant les -trois premières reprises, mais il se
mettait dès lors à l'ouvrage et prenait un avan-
tage marqué.
Joë Bowker alla à terre trois t . fois durant le
neuvième round ; la dernière fois il fut sauvé
par le « time x, mais jugeant trop manifeste
son état d'infériorité, l'arbitre arrêta la rencon.
tre, donnant à Ledoux une victoire incontesta-
ble
Le patinage continue à Buffalo
du moins le matin
o.n la patiné de nouveau toute ia una.U'tée
d'hier, à Buffalo — où Passi-stance fut »Lt:s:-L
nombreuse qu'élégante — mais, comme la veil-
le, il fut slmpossiible de donner la séance
rap.pès-m.idi. Au milieu de la journée, en « Pi.t,
le soleil se mo:nj,r:a avec trop de force po'urr -111';
la couche glacée, encore un peu mince après
une période de gelée aussi courte, 'pût r(-.-'
convenablement.
La température ne manifestant aucune V<;,K"II'F.
de radoucissement, il est probable qu'on POl"!'!"
patiner aujourd'hui, non seulement 'le rr ' n,
.... V -
Un couple de virtuoses du, patin, valsant
.. sur la glace,
CI. Rap;i
mais peut-être Faprès-m.idi. Toutefois, pour évi-
ter des méoomptes toujours possibles, nous I-'1
saurions trop conseiller aux patineurs et P I ■
neuses de faire un petit effort polir venir 'LE. xn1''-
tin. lis sont certains de ne pas le regretter.
.Donc, si le froid continue,' la patinoire SERA,
ouverte au public aujourd'hui, de 9 heures
matitn à midi, et de 1 h. 30 à la nuit. Le pMi.
d'entrée est de 2 francs, comprenant L'am>F DE
la piste. Une location de patins (1 franc
séance), un vestiaire et une buvette sont -
sur place.. ■
Rappelons à l'intention des profanes , d:u •■C .
cycliste que le Vélodrome Buffalo est ISIT U
Neuilly, ex.a.cternent entre les portes Vill : R-, et
des Ternes. Entrée de la patinoire bouleva rd de
Villiers, à 100 mètres de la porte du même ïr«A.
MAITRE ET ÉLÈVE
Lorsque j'étais au Quartier Latin en train
d'y faire mes études de droit, le jeu de bil-
lard n'y était pas encore beaucoup en hoa-
rieur.
Chaque café y possédait, il est vrai, son
ou ses billards, mais, à de rares exception
près, le matériel était si défectueux qt
n'éprouvait que peu de pJs^sir à s'en son
aussi, faute de. pratique, personne dans n ■
entourage n'était devenu un billardiste
que'lque: valeur.
Par contre, la renommée avait a~ T>
jusqu'à nous. les noms de quelques jc u_>, -
fameux, parmi lesquels celui cùc M°
brillait alors aux premiers rangs.
Nous sa-vio'ns que le maître avait p
habitude de défier chaque soir un c.
clients, de passage, ce qui lui donnait > JI
sion d'exhiber son talent prestigieux.
D'accord avec deux camarades, mes par-
tenaires habituels, nous résolûmes un jour
d'aller voir Mangin opérer dans son Ii. Aca-
démie >» qui était si,se passage des Pano "1-
mas. Nous tirâmes au sort pour savoir k>-
quel de nous provoquerait Mangin. L a
,™ ANNEE. - US5. - QUOTIDIEN
Le Numéro : ES Centimes
. MARDI 30 1 JANVIER 1912. .1
Rédaction, Administration, Publicité :
U, Rue dn faubourg-Montmartre, Paris (91.
227-68
C 228-12
;ÉLÉPHIONE < a* ligne—* 228.50
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Adressa Télégraphique : YÉLAUTo-PARIl
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
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* Rédaction, Administration, Publicité :
10. Rue de Fanbourg-Monîmartro, Paris (91,
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HENRI DESGRANGS
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SIX MOIS UN 41»
tEINE et SEINE-ET-OISE 40.50 20 »
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AUX PAYS DES VIGNES
La Main forcée...
Les Romains ont laissé clans tout le,
sud""\p6,t de la France des tracas fortes
de leur passage. Leur , puissance se
manifeste encore de nos] jours, non seu -
lfsm-ent par les monuments qu ils om,t
construits, semblabl.es à un défi jeté au
Ss des siècles, mais encore par cej-
> nPH eoutume;s" certaines etrang-otés
denKBurs coutumes,. - toutes latines - que 10n
remarque chez nombre d'hantante du
Gar'd ot de l'Hérault, par exemple.
Sans parler de l'autorité du chef de
fam 11 - r/iose naturelle jusqu'à un
Sain point, mais qui rappelle par de.s
exagérations inutiles la toute-puissan.ce
du Pater familias — l'empreinte la plus
vigoureuse se retrouve dans la part.
minime d'i-niluenep- réservée à la fem-
me pour tous Les actes de la vie.
Oh ! je ne vais point prétendre que
]es femmes du Sud-Est coulent .des
jours aussi sombres que leis Romaines
, des grandes époques de la V 1 He-h.t.'cr-
nelle ! Dans les chefs-lieux, les sous
■ préfectures, elles mènent ce qu'on ap-
' pellerait à Paris une « existence nor-
mâle «... On les voit avec leur « se'-
gneur e,t maître » dans les étabhsse-
ments de plaisir, au théâtre, dans les
rafés... aux enterrements, li. n'en est
• poiint de même clans quelques' chefs-
lieux de canton, bourgs et villages : la
! le m me fait. son ménage, va au marché,
" se rend le dimanche à l'église on au
. Ík'mple, et c'est tout ; elle disparaît.
i. Certes, l'on compte des except.io.ns,
i mais on considère les « innovateurs. »
r comme des fantaisistes qui veulent
• jouer un hon tour à la: Tradition —
avec un T majuscule.
?
i M.* Vénazet, un des plus riches vi-
4' gneroms du pays, était 'bien, lui, le
1 représentant de la Tradition. Je n'affir-
merai: JXJÍ'llt qu'il ne la respectait que
pour se « donner le plus d'air po'ssi- |
. We,&.tai«m8a^.>eU'a- .ïfiaiçon !
Le père et le lils, dehors ! Uhac.u.n sa
/ place ! Aussi souvent qu'il .le pouvait
" 6l1tr l'automobile Tobuste qti'i;l • avait
achetée — pour gagner du temps, di-
sait-il — il restait de longues heures par
monts et par vaux.
* , , Il avait encore une excuse pour jus-
tifier ses absences l'étendue de ses
.i vignobles et, « bou diou ! » il fallait
f ' ; soigner la dot de l,a fille ; plus Blanche,
! la pc-Mtounette. au.rait d'écus, plus. elle
K,rait Si, heureuse en ménage î
| au cours de ses randonnées,- il s'c
(laissait aller à des faiblesses qu'il' re-
grettait aussitôt après les avo.ir commi-
.» ses : franches lippées, interminables
* parties avec des camarades — il en avait
tant ! — il redevenait, chez lui, Le M-aî-
1^ tre. celui dont on ne discute point les
§, opinions, l'homme que l'on respecte et
qui doit toujours avoir rais.o.n — sur-
g tout lorsqu'il a tort.
ï Dur avec 1,8s siens, 11nu tai.n avec ses
ouvriers, il ne s'c départissait de sa ru-
4' des se qu'en favc.u.r de Francet Mouzin,
; son maître de eh ai s, qui lui servait à
ia. fois de secrétaire et de confident —
Iun solide gars, :u.eni planté sur jambes,
bruin, avec, chose rare dams ces ré-
pons, de grands. yeux bleus qui sem-
Blaiertît avoir pris au ciel languedocien
un peu des reflets de son azur.
francet Mouzin avait grandi dans la
maison. Il en était le gardien fidèle et
sur. Le « Patron » pouvait s'en aller
sans crainte.
Un jour, M. Vénazet interpella brus-
ornent Francet :
Qu'est-ce que tu as petitou ? Tu
ces pa.s dans ton assiette ?
~~ Ah ! mai 1 Ça se passera... d'autant
Plus qu.e je n'ai rien !
- Ma1s si tu n'as rien, ça ne peut
Pas se passer !
■ Hé 1 si 1
- Hé ! non !
Les deux hommes ne seraient jamais
. ^ rus de ;cet imbrogli.o si la porte du
ureau ne se fût ouverte. C'était Blan-
cao Vénazet.
(^J^re, dit-elle, ma tante nous écrit
f ^lriaes qu'un ténor -célèbre chante
■■la,, Gra.nd-Théâtre après-demain soir...
.1 1 y Bia'Ilan serait heureuse d'y aller — avec
Elle n'ose te le demander.
^ Vénazet prit un air sévère :
J'avais '11,'0"' déjà ordonné, ce me sem-
bink^u'on ne me posât jamais de sem-
âtes questions. Ta mère ,,n:e peut aller
, l t villa qu'avec moi ; or, je n'ai pas
•••• Quant à to;i, ta placé est
ann ^s de ta mère 1... Allez 1 Zou !
^le sortit en jetant un rega.rd dé-
scM v.d > Francet qui tourna la tête.
W; Vénazet reprit la conversation in-
^mpue ;
I tnj ?Si '• tu as quelque chose ! DLs-k
181K f,a ,n^ vous intéresserait guère;
I ^- Patron î
If , ne m'intéresserait guère ! Ti:
> que ratant bien que je t'aime près
^ £n, omme un fils !
. 'j, vite '^ragé, Francet se décida très
! Voilà 1 J'aime une jeum
drafo vrQ jeune fille m'aimo : je vou
[ ■ --. C P'O'll:s¡er! ! .
| | 411 p^^'est que ça ! Demande sa mail
I I v°ndra jamais : elle est Irè
ml 1-6 s'avez, ie n'ai I^6n
Et M. Vénazet se mu a leucwni. auu,u
à coup, il s'écria :
— J'ai trouvé !
— Quoi ?
— Le moyen !
—■ Lequel ?
—■ Imbécile ! Enlèvei-la !
Par affection pour son employé, M.
Vénazet, cet Intransigeant, venait, de
solutionn.er un problème difficile, sans
s'apercevoir qu'il avait donné lui-même
le premier coup de pioche dans l'édifièe
léger où il avait somptueusement logé
sc.s théories d'un autre ûge.
Francet respira longuement.
— Enlever !... C'est bientôt dit, mais
il faut. un cheval, une voiture !... On
s'étonnera dans le pays si j'emprunte
l'attelage ! Il se trouvera bien quelque
méchant bonhomme pour prévenir le
Père !
— Es-tu empaillé, mon petit ! Prends
mon auto ! Ça'ira encore plus vite. Je
va.is arranger ça ! Pierre !... Pierre !...
• Pierre, le mécanicien, répondit aus-
sitôt à l'appel du Patron.
! — Ce soir, vous entendez bien, à neuf
heures précises, vo.us attendrez Francet
sur les aires — avec votre voiture, .na-
t,iirel-,I;e m-e!nt. —Vous lui obéirez comme
à moi-même et ne vous étonnerez de
rien. Vous le conduirez à Nimes. II sera
accompagné d'une dame. Vous les dé-
poserez à l'hôtel où je descends d habi-
tude et vous direz au gérant qu'il me'tte'
la note sur mon compte.
— Bien, Monsieur.
— C'est trop ! Patron ! C'est trop !
Laissez-moi vous dire...
— Non, mon petit, je ne veux rien,
savoir !
— Un 'instant ?
— Encore une fois, non ! Tiens !
Voilà cinquante francs, mon gaillard !
A piropos, je'te donne congé demain,
mais après-demain matin, à six heures,
au travail. Le pêne de ta Dulcinée aura
accordé son .c.onsentement.. Tout ira
bien.
M. Vénazet sortit en sifflotant.
■ Certes, M. Vénazet avait, eu raison de
prévenir Pie.r.re, Ii{} mécanicien, qu'il ne
devait s'étonner de rien ; car, à f heure
"Uxéè pâî' lè Patrô'ii 'Tltî-rft'êm'e, il'ff'cffi'F
gea i) MllE'}' Blanche suivie du beau
Francet et exécuta de. point en point les
ordres qui lui avaient été donnés.
Il crut devoir cependant, le leude-
• main matin, « rendre compte au ¡s'mge »
de ce qui s'était passé.
M. Vénazet tomba, comme effondré,
sur son fauteuil. Mais c'était un homme
fort. Il avait., en outre, l'horreur du
scandale, 'et du ridicule. Ce fut. donc
d'un'e plume ferme qu'il écrivit aux
fugitifs ce télégramme que Pierre porta"
aussitôt à la gare :
. « Revenez immédiatement. Affaire
conclue d'avance. Vous- croyais plus
in 1,0.1 LI orpn't
ROBERT OUDOT.
Les Avions départementaux
L'IDÉE A L'ÉTRANGER. — EN ANGLETERRE
L'idée de l'Auto do doter la France d'a-
vions départementaux et que l'A.G.Aé. est
en train de mettra sur pied, a suscité à di-
verses reprises, depuis un mois, des mani-
fest'a.tions .sympathiques. •
La jeunesse des écoles, puis les étudiants,
toute l'a jeune France, séduite par l'idée, a
souligné par un élan généreux son adhé-
sion au patriotique mouvement qui va, cha-
que jour grandissant.1 Il faut le temps
nécessaire pour arrêter une organisation,
dont le.s détails sont complexes, et l'A.G.Aé.
s'y emploie sans relâche.
IX
Voilà que le bon grain lancé par notre
directeur porte des fruits, même. sur la
terre étrangère.
Une dépêche de Londres nous apprend
eln effet que le colonel lingue t, jusqu'à ces
temps derniers attaché militaire de l'am-
bassade de France, à Londres, et qui va
quitter ce poste pour prendre le commande-
ment d'un régiment d'artillerie dans l'Est,
a reçu de la colonie française à Londres
l'hommage d'un aéroplane qui sera affecté
au régiment à la tête duquel va se trouver
le colonel.
Ce geste de Français résidant à l'étran-
ger est plein de noblesse et de patriotisme.
EN BELGIQUE
Le distingué correspondant parisien de
l'Etoile Belge, dans une lettre à cet impor-
t'ain.t organe bruxellois, écri,t : .
L'AVIATION MILITAIRE
. De sept millions, le m'édit budgétaire prévu
pour l'aviiation militaire, vient, de. s'élever à
vingt-trois. Une conférence miriiistérielle avec
quelques députés et plusieurs spécialistes y a
suffi. Ajoutons que l'effort allemand récemment
constaté n'y a pa.s. nui, au contraire.
' Il est entendu que chaque division, de corps
d'armée doit pouvoir l'an prochain disposer de
deux ou trois aéroplanes en. parfait état de mar-
che et susceptibles to'ua d'enlever et emporter,
en plus des pilotes, un poids rutile de cinquante
kilogrammes au mmirmiin.....
L'initiative d'un de nos plus djstin.gue's confrè-
res. M. Desgra.nge, de l'AntO, menaçait d ailleurs
de devancer par ses résultats .certaina la déter-
mi.na.tton de M. Millenand quand celu'i-ci finit
par s'y résoudre. Un « avion » de co.mba't était
demandé à chaque département, à chaque mu-
nicipalité importante... Rien ne laisse supposer
d'ailleurs que cela n'aboutisse point quand
imême...
. A l'iajctif du sport, du vrai sport, il convienb
de noter qu'il dote d'une singulière énergie en
tous ,leurs actes, en toutes leurs initiatives, ses
adeptes fidèles....
Les interpellateurs de demain sur l'aviation
militaire auront, grâce à . Desgrange, besogne
faite. Mais ils parleront quand même ce que des
5P?',rtsmen, méprisant; le .geste inutile, ne . fe-
raient pas. — Louis Monnet!.
■ Avions-nôus- raison ' de dire que l'idée de
i l'Auto Était fin marché ?
G. Le Grand.
Allô ! Allô !
L'AUTO et les Globe Trotter
On sait en quelle piètre estime nous
tenons, dans notre journal, tous ces
reco'rdmen de la paresse qui .s'appellent
des globe trotter ; nous le. leur avons
dit souvent et vo'ici qu'ils nous fournis-
sent une occasion nouvelle de le, leur
connrme.r.
Des plaintes nous sont parvenues de
diverses villes de province, des villes
surtout où le mouvement sportif est
assez intense pour y faire Le.s affaires
d'un « Café des Sports ». C'est, là que
s'arrêtent, de préférence, Les globe trot-
ter. Celui-ci arrive en droite l'igne de
Paris, où son « ami Manaud » (sic) lui
a conseillé de s'arrêter à ce Café des
Sports ; celui-là, il n'y, a seulement pas
huit jours, déj.euna'it à Paris avec Fa-
roux e,t Abran.
La suite, vous la c,onnais.s.e:z, ou vous
la devinez. Comment le sportsman, qu.i
les écoute bouche bée et qui lies voit si
bien reçus dans notre journal, leur n'fu-
serait-il,, du moment psychologique de
la quête, vingt modestes sous. Et le tour
est joué, en attendant qu'ils le recom-
mencent dans la ville voisine.
Sportsmen, mes frères, fermez réso-
lument. votre bourse aux globe trotter.
C'est le seul moyen de faire disparaître
ce faux méfier que les paresseux seuls;
consentent à exercer. Contribuez, par
un rigorisme irréductible, à rendre j
cette occupation impraticable ; faites
qu'eLle ne nourrisse pas son homme et
vous verrez bientôt revenir à la vraie, I
à ],,i. noble, à la saine lutte pour la vie
tous ces malheureux dont quelques-uns
à peine sont séduits par l'attrait des
pays .inconnus., mais. dont la plupart
préfèrent tendre la main et vivre d'au-
mônes. " r
C'est à vous, c'est à nous tous, qu'il
appartient de rendre ce métier impra-
ticable ; et la chose sera d'autant plus
a'isée que la mendicité est interdite en
France.
— H. DESGRANGE.
AUJOURD'HUI
Touristes, allumez vos lanternes à 4 h. 30 m.
x"
A 1 h. 45, courses à Vincennes (trot).
Nos pronostics :
Prix de Courseulles. — Idole, Hyperbole.
Prix d'[farcouT't, — Iris, Intrigant.
Prix de Moyaux. — Honduras, Hammerless.
Prix de Dozulé. — Hardi Petit, éc. Rousseau.
Prix de Condé. — Irma. Inédite.
Prix de Ballcroy. — Herminie, Garcia.
'x
A 2 heures, Courses à Pau.
Nos pronostics : '
. Priæ d'Ouverture. — Docteur Daniel, Fusée VI.
Prix des Drags. — Lord Paul, Meryem.
. Prix du Cercle Anglais. — Wyoming II, Mois-
son.
Premier Prix de la Société des Sleeple. —
Drinker, Sainte Nitouche.
Z"1 e soir mardi 30 janvier aura lieu, à dix
heures précises, dans la salle des séances
de l'Aéro Club, 35, rue François-1er, l'assem-
blée générale annuelle de rAssociation des
Journalistes Sportifs, tenue sous la prési-
dcrucc de M. Pierre Baudin, président de
l'Association.
T e découpe dans la Tribune de r Aub,e ces
quelques lignes terminant une note qui
annonce un match de rugby :
A l'issue
de lia demi-licure. " •
C'est déjà gentil à notre confrère de dire
que M. Georges Roux, le pédestrian, « ten-
tera ».
Lu dans un journal de BruxeUe-s :
et L'intensité de l.a circulation dans la
rue Neuve devient telle qu'à certaines heures
les trottoirs ne peuvent suffire aux piétons et
que ceux-ci sont obligés de prendre l'e milieu
de la voie pour savoir y avancer (sic). » :
Heureux Bruxellois ! qui ne se plaignent
que de l'intensité de la circulation des pié-
tons. A Paris, l'encombrement 'est d'un tout
autre genre ; non seulement les trottoirs sont
« complets 5) mais l'on ne peut emprunter la
chaussée pour « savoir y avancer », puisque
c'est précisément le milieu de la rue qui est
inabordable.,
Et cette supériorité ( ?) sur nos amis leis
Belges ne fait pas du tout notre bonheur.
r* et excellent homme de lettres déploie une
ardeur utile et enthousiaste à glorifier le
sport ; il n'en parle que les yeux ardents et la.
voix vibrante.
Et dans les salles de rédaction, on l'a sur-
nommé « le muscle émerveillé ».
L'INVASION CYCLISTE AMERICAINE
mich
Leur manager: FLOYD MAC FARLAND
On répète...
Le directeur — très sportif — d'un de
nlç:s grands théâtres- interpelle un de ses ac-
teurs :
■ Dislmoi, connais-tu la boxe F
r — No.n... Pourquoi?
— Mais, mon cher, c'est le moyen le plus
sûr de se débarrasser des importuns et des
clients dangereux.
/— Un exemple. Donne-moi un coup de
poing en pleine figure !..
Mais je vais t'assommer!
— Essaie toujours !
..::::- Voyons, tu es fou !
— Sois sans crainte, tu ne me toucheras
même pas. Allons frappe!
Alors, brusquement, avec la rapidité et la
précision d'un Carpentier, M... lui décoche un
direct à l'a pointe du menton. Notre direc-
teur titube, défaille; puis, se reprenant, dit
en plaçant sa main devant sa figure:
■— Eh bien ! Vois-tu, celui-là, je l'aurais
paré comme ça!
Et l'autre de répondre en riant:
— Oui, mais tu viens un peu tard !
Fn 1791 V " ■
•H Extrait du compte rendu de la seancc du
ig. février 1791 de l'Assemblée nationale :
A l'ouverture de la séance, 1\1. le prési-
dent a annoncé que le sieur Larde, mécani-
cien, proposait à l'Assemblée nationale un
carrosse dont le mécanisme, n'étant connu que
de l'inventeur, offre une marche d'autant plus
curieuse qu'on peut, sans chevaux, ee servir
de 'cc carrosse, chargé de cinq personnes,
rpb.ur parcourir Paris et voyager sur les g.ran-
de,s routes. Le si'eur Lardé ajoute à sa propo-
sition celle de faire jouir l'Assemblée de la
curiosité que présente son invention. L'As-
semblée a ordonné qu'il fut fait mention, ho-
norable, dans son procès-verbal des proposi-
tions du sieur Lardé et a renvoyé à son Co-
mité de commerce et d'agriculture le surplus
de sa pétition qui tend à ce qu'il soit accordé
au sieur Lardé la récompense attribuée aux
inventeurs de découvertes utiles. » .
TTne voiture 16 HP de grand luxe vient en.
^ core d'être commandée à la maison Peu-
geot par M. le marquis des Pissy. Ce châssis
est l'un, sinon le plus séduisant, de la cons-
truction 1912 et tous les sportsmen connais-
seurs devaient, en effet, lui accorder la préfé-
rence.
L'AUitomobiiine, dont nous relations; hier le
succès dans l'e Rallye de Monaco, avec
M. Chale sur voiture Schneider, confirme la
préférence dont elle est également l'objet de
la part des ténors de l'aviation : c'est l'Auto-
mobiline qu'emploie Tabuteau pour établir les
records du monde des 200, 250 et 300 kilomè-
tres ; c'est également l'Automobiline que choi-
sit Bathiat pour enlever à- Védrines le record
de vitesse des 100 kilomètres.
Le prochain Tour de France Automobile,
institué pour faire ressortir la voiture ro-
buste et pratique, a vu s'inscrire le construc-
teur Barré, de Niort, au nombre de ses pre-
miers adhérents. M. Barré est un constructeur
de la première heure et il s'est toujours atta-
ché à la réalisation du modèle le plus robuste
dans le moins de poids; du meilleur rende-
ment dans le moins de frais et le plus acces-
sible comme prix. Ses efforts ont été depuis
longtemps couronnés de succès. Le Tour de
France, il n'y a pas de doute, en sera une
nouvelle affirmation..
- Le Téléphoniste.
LE RASSEMBLEMENT A MONACO
des voitures ayant participé au Rallye International Automobile
Organisé par le Sport Automobile et Vélocipédique de Monaco
Le défilé devant le Jury, à La Coadamine Çl' Papid
LE TOUR DE FRANCE AUTOMOBILE
Demain 31 Janvier, clôture des engagements
Nous voici arrivés à la date de clôtura- de,<3
enga.gement.s pour Je Tour de France qui doit
être couru entre lo 1" et le 20 mars piocha in.
Les engagements seront clos demain 31 janvier,
à 6 heures du soir. Avis aux retardataires.
Les engagements nouveaux
NOUS avon-g reçu, ces jours ' derniers quelques
nouveaux engagements.
D'abord une troisième Grégoire, qui alors que
les deux déjà engagées sont des 13-18 sera une
14/24 HP et qui sera. conduite par Ph. de Marne,
bien entendu.
Trois Schneider, de Besançon, dont la parti-
cipation, au Tour de France sera particulière-
ment .intéressante, après l'a belle performance
de Charlet dans le Rallye Monaco.
Une Nl;ajo,],a, construite à Saint-Denis.
Une D.S.P.L. 12/14 HP, montée sur roues à
flancs métalliques et à jantes amovibles (brevets
d'Hespel). , -
Une Bozier, 10 HP de 75X120.
Enfin urne voiturette Sphinx qui sera conduite
par M. Orunouel.
La liste des engagés
Voici, par conséqxient, à la date d'hier la liste
des engagements.
1. FORD (Henri Depasse).
2. DELAGE (Delase).
3. FORD (Henri Dépasse!.
4. FORD (Henri Depasse).
5. NARRE (de Niort).
6. BARRE (de Niort).
7. BARRE (de Niort).
8. HURTU (Duval).
9. CRESPELLE (Crespelle).
10. DORIOT-FLANDRIN-PARANT.
11. DORIOT-FLANDRIN-PARANT,
12. DORIOT-FLANDRIN-PARANT.
- 13. ALCYON.
14. ALCYON.
15. ALCYON. :
16. GREGOIRE.
fl7. GREGOIRE.
18. HUPMOBILE.
19. CORRE-LA LICORNE (Colomb).
20. CORRE-LA LICORNE.
21. CORRE-LA LICORNE.
22. F. L. (licence Serex).
23. BENZ'I.
24. BENZ II.
25. BENZ III.
26. REO (Duoasse).
27. REO (Gasté).
28. SIMPLICIA (Godard).
29. Sl'vWI,ICIA (Ra,nson).
■ 30. Sté des AUT. PILAIN I.
: - 31; Sté des AUT. i'ILALN IL < .
32. Sté des AUT. PILAIN III.
33. GREGOIRE III.
34. SCHNEIDER et CIe 1.
; . 35. SCHNEIDER et. Cie Il.
36. SCHNEIDER et Cie III.
» 37. MAJOLA.
38. D.S.P.L.
' : 39. BOZIER.
VOITURETTES
1. RONTEIX (Ronleix).
2. LUXIOR.
3. VIOLETTE.
5. SPHINX (Cairxrael). -
Les engagements sont reçus à l'Auto, accoirn
pagnés des droits fixés à : - .
Pour 1 voiture 500 francs
Pour 2 voitures..... 900 —
Pour 3 voituras 1.200 —
Pour 1 voiturette 250 —
Pour 2 voiturettes 450 — .
Pour 3 voiturettes ........ 600 —
Les chèques et chargements doivent être
adressés au nom du journal l'Auto, 10, faubourgs,
Montmartre. Paris. ~
J. Miral.
LE « TOUR » A TOULOUSE
Toulouse, 26 janvier. — Tous les sportsmen., .
les amateurs de la voiture automobile, ViIi ,{:
les constructeurs attendent avec impatience je
mois de mars, qui doit nous amener ici un
nombre considérable de ces engins de tourisime.
Tout - le monde connaît en effet l.e règlernenjt
de cette épreuve , d'endurance, aussi plusieurs
qui auraient acheté déjà attendent-HI.'" le résul-
tat de l'épreuve de l'Auto pour fixer leur chf ;':
Plusieurs agents et constructeurs que j'a.i •' IN-
sultés ne .tarissent PAS d'clogps' à l'égar.
l'Auto d'avoir Nl le courage d'organiser une
semblable randonnée qui, plus que toute-., les
épreuves de ce genre organisées juRqu'a. ce jour
prouvera que T'industnie. automobile FRAÏKAISÈ
doit être classée au premier rang.
T,out, sella prêt ici pour le 11 mars ; .avec UNE
municipalité comme celle de Toulouse, on PEUT
dormir tranquille. N'oublions pas non plus que
l'organisation ici a été confiée à pAutomobile
Club Toudousain, dont. M. d'Aldéguié mt h.
secrétaire gÚn(',ral, ce qui nous est UN. • SIVS-
garant que tout sera mieux ici que dans ;'N-
porte quelle ville d.e France.
Nous sommes persuadés que, pendant W
quelques jours, nous * aurons des 'visvteiiirs à
Toutou'se le ' commerce ne s'en plaindra....pas,
car il Y trouvera son compte, lui aussi. - ' Il.
Soulié. - - - -■• -- - - -
FANTAISIE
UN SPORT NOUVEAU
Nous avons laissé dans son petit lit joli le
sportsman — malade jadis mais convalescent
aujourd'hui, — au moment précis où il termait
les yeux, trop absorbé par des calculs de proba-
bilités sur la Marche à l'Envers, pour avoir vu
venir le brave colonel Marchand de Sabte.'...
Vous espérez, sans doute, présomptueux de
tous âges, qu'il se réveillera comme le « Dor-
meur » de Wells ? ■• .
Hé bien, ou! ;'' Soyez satisfaits, le sportsman
malade jadis, mais convalescent aujoura nui,
s'éveilla vers, les onze heures et demie, midi,
parce que l'aurore aux ongles roses, qui ^Y1'
bourinait sur ses vitres depuis « des «
heures du matin, avait cessé sa musique indis-
crète pour cause de « gourdcrie » des a-0\9^.
« Le silence, en effet, est un carillonneur re-
marquable ! » a dit justement, dans son savant
Traité sur les Finalités des Mondes Extérieurs,
le vinéré Henry Gauthier-Villars,
démie des Langues Vivantes. Donc, notre homme
sortit des bras de Morphée, et, avant que d en-
trer dans les iambes de son pantalon, il jeta
n¿gligcamment les yeux au plafond l araignée
qui la veille au soir, marchait droit devant elle,
à l'encontre des lois de la pesanteur, se livrait
toujours à cet exercice sanitaire entre tous,
mais, chose presque incroyable. elle avait encore
ajollté un perfectionnement curieux à ce mode
de locomotion, qu'il rêvait de voir consacré par
les notabilités de j,atitlélisme :
L'araignée marchait maintenant à reculons ! ! !
Les cheveux endoloris encore du sportsman,
malade - jadis mais convalescent aujourd hui, se
hérissèrent sur sa tête •
— Encore un article a ajouter au règlement
'du sport nouveau! se dit-il avec angoisse.
Et des larmes perlèrent à ses cils...
Placide Bonpetit.
BOXB
LEDOUX VAINQUEUR
AU N.S.C. DE LONDRES
Londres, 29 janvier (par. dépêche]. — Notre
petit champion Ledoux (po:ids bantam) a rem-
porté ce soir, au cours de la soirée du National
Sporting Club de Londres, une écrasante vic-
toire sur L'ex-champion du monde Joe Bowker,
le mettant dans un TEL état d infériorité, que
l'arbitre arrêta la rencontre au dixième round
Ledoux s'était laissé légèrement dominer du-
rant les -trois premières reprises, mais il se
mettait dès lors à l'ouvrage et prenait un avan-
tage marqué.
Joë Bowker alla à terre trois t . fois durant le
neuvième round ; la dernière fois il fut sauvé
par le « time x, mais jugeant trop manifeste
son état d'infériorité, l'arbitre arrêta la rencon.
tre, donnant à Ledoux une victoire incontesta-
ble
Le patinage continue à Buffalo
du moins le matin
o.n la patiné de nouveau toute ia una.U'tée
d'hier, à Buffalo — où Passi-stance fut »Lt:s:-L
nombreuse qu'élégante — mais, comme la veil-
le, il fut slmpossiible de donner la séance
rap.pès-m.idi. Au milieu de la journée, en « Pi.t,
le soleil se mo:nj,r:a avec trop de force po'urr -111';
la couche glacée, encore un peu mince après
une période de gelée aussi courte, 'pût r(-.-'
convenablement.
La température ne manifestant aucune V<;,K"II'F.
de radoucissement, il est probable qu'on POl"!'!"
patiner aujourd'hui, non seulement 'le rr ' n,
.... V -
Un couple de virtuoses du, patin, valsant
.. sur la glace,
CI. Rap;i
mais peut-être Faprès-m.idi. Toutefois, pour évi-
ter des méoomptes toujours possibles, nous I-'1
saurions trop conseiller aux patineurs et P I ■
neuses de faire un petit effort polir venir 'LE. xn1''-
tin. lis sont certains de ne pas le regretter.
.Donc, si le froid continue,' la patinoire SERA,
ouverte au public aujourd'hui, de 9 heures
matitn à midi, et de 1 h. 30 à la nuit. Le pMi.
d'entrée est de 2 francs, comprenant L'am>F DE
la piste. Une location de patins (1 franc
séance), un vestiaire et une buvette sont -
sur place.. ■
Rappelons à l'intention des profanes , d:u •■C .
cycliste que le Vélodrome Buffalo est ISIT U
Neuilly, ex.a.cternent entre les portes Vill : R-, et
des Ternes. Entrée de la patinoire bouleva rd de
Villiers, à 100 mètres de la porte du même ïr«A.
MAITRE ET ÉLÈVE
Lorsque j'étais au Quartier Latin en train
d'y faire mes études de droit, le jeu de bil-
lard n'y était pas encore beaucoup en hoa-
rieur.
Chaque café y possédait, il est vrai, son
ou ses billards, mais, à de rares exception
près, le matériel était si défectueux qt
n'éprouvait que peu de pJs^sir à s'en son
aussi, faute de. pratique, personne dans n ■
entourage n'était devenu un billardiste
que'lque: valeur.
Par contre, la renommée avait a~ T>
jusqu'à nous. les noms de quelques jc u_>, -
fameux, parmi lesquels celui cùc M°
brillait alors aux premiers rangs.
Nous sa-vio'ns que le maître avait p
habitude de défier chaque soir un c.
clients, de passage, ce qui lui donnait > JI
sion d'exhiber son talent prestigieux.
D'accord avec deux camarades, mes par-
tenaires habituels, nous résolûmes un jour
d'aller voir Mangin opérer dans son Ii. Aca-
démie >» qui était si,se passage des Pano "1-
mas. Nous tirâmes au sort pour savoir k>-
quel de nous provoquerait Mangin. L a
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