Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-03-25
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 mars 1923 25 mars 1923
Description : 1923/03/25 (A24,N8135). 1923/03/25 (A24,N8135).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4629233n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
•• •
'* Rédaction, Administration, Publicité:
10, rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (ge)
[ lr» ngne......... CENTRAL 27-68
A 2- ligne CENTRAL 28-12
Tél CDUnWF 1 3* ligne CENTRAL 28-56
ItLtrnUIIC \ 4' ligne BERGÈRE 49-14
. f 5' ligne......... BERGÈRE 53-82
\ 6 ligne... INTER SPÉCIAL 3-15
Adresse Télégraphique: Yélauto-Paris
- DEUX FILS SPÉCIAUX
' Directeur-Rédacteur en chef:
HENRI DESGRANGE
AUTOMOBILE - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME - BOXE • FOOTBALL - - ESCRIME - - TENNIS - SPORTS FÉMININS - HIPPISME • AVIRON
Le N uméro : 15 Centimes \
24' ANNEE. — N° 8.135.- QUOTIDIEN '
Dimanche 25 Mars 1923
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DÉPARTEMENTS et ALGÉRIE. , 25 » 43 9
ÉTRANGER (Union postula) 43 » 82 »
On s'abonne sans frais dan3 tous les
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LE FOOTBALL PARISIEN
La Finale du Challenge des Dix
se dispute cet après-midi entre
OLYMPIQUE et RED STAR
C'est la première manche d'un duel mettant aux
prises les deux grandes équipes parisiennes
(Coup d'envoi 15 h., Stade de Paris)
Une fois de plus les éternels rivaux vont se ren-
bontrer, une fois de phjs nous allons assister au
duel farouche de nos deux grands clubs parhieDS.
Il est inutile de rappeler à nos lecteurs quels
sont les titres des deux
clubs en présehce au-
jourd'hui.
Le drapeau de chaque
équipe est tout glorieux\
les hauts faits de ceux
qui ont la charge de le
défendre. Dans chaque
onze les « étoiles » sont
. noiiibreuses, ' les joueurs
les plus habiles, les plus
populaires, se trouvent
parmi les deux cham-
pions dont l'un 'devra
être vaincu aujourd'hui.
Qui gagnera ?
Le pronostic est diffi-
cile, chaque équipe a la
ferme intention de vain-
cre. Aussi nous allons
analyser les lignes res-
pectives de chacun des
adversaires.
Au^ goal, Chayriguès
est légèrement supérieur
À Cottenet.
Les arrières du Red
• Star sont également
meilleurs que ceux de
l'Olympique
En demis, la ligne in.
■ ternationale des « ma-
rine et blanc » est évi-
demment supérieure à la
ligne intermédiaire de
l'Olympique, surtout par
Joyaut et Hugues qui
sont actuellement en
belle forme, mais les de-
mis olympiens consti-
tuent un trio d'une gran-
de- valeur surtout grâce
à Be-laousté, le fameux
espagnol dont la dyirtuo-
sité donne beaucoup d'al-
lure au jeu de sa liojie.
En avant, le' Red Star
'pratique un joli jeu, mais
la ligne de l'Olympique
est peut-être plus effec-
tive et perçante. Les
combinaisons sont va-
riées, nombreuses, cha-
que joueur est un foot-
balleur consommé, con-
naissant très bien 3e jeu.
Et maintenant, quel
sera le -vainq-ueiir ? Nous
pensons que le Red, Star,
jouant chez lui, peut
venir à bout de l'Olym-
pique surtout du fait de
l'absence de Dufour et
Stuttler qui -va affaiblir
sa ligne d'attaque.
(Voir la suite en TU-
brique Football./
A
De haut en bas:' Deux autres _ belles
DARQUES (0 ), COTTE- rencontres ee joueront
NET (0.), CI-IAY,-RIGUF,-S également aujourd'hui,
(B.S.), MEYER (B.S.) dont nous parlons en
rubrique Athlétique : Ra-
cing C.F. c. Dover United, .sur Je terrain d'hon-
neur de Colombes, et U.S. Suisse c. A.S.F., au
stade de la porte .Dorée. '
La finale du Championnat de France militaire
met en présence cet après-midi, au Parc
Saint-Maur :
le 129e Infanterie, champion 1922
et le 158e Infanterie de Strasbourg
C'est aujourd'hui, sur .le terrain de la Vie au
. Grand Air, au Parc Saint-Maur, qu'aura lieu la
■ finale, du 'Championnat de France militaire de
football. ■
Cette rencontre, organisée par la F.F.F.A.., met-
tra en présence les équipes "du 129e régiment d'im-
lanterie, dû Havre, champion du 3" corps et tenant
du fitre, et du 158e régiment d'infanterie, de Stras-
bonjp, champion du 21e corps. - 1
Il faut s'attendre à une partie extrêinement*inté-
lessante, à un choc formidable entre les deux
t( onze _» qui, depuis le début de la saison, n'ont
pas subi de défaite. Chacun d'eux fera l'impossible
pour triompher \ .le 129e pour conserver son titre de
champion ; le 158s pour le lui ravir.
Dans chacune d&s équipes, on retrouve quelques-
uns des meilleurs joueurs des clubs des régions
du Havre et de Strasbourg. Le 15Se, notamment,
comprend cinq joueurs du R.C. de Strasbourg alors
que son adversaire compte plusieurs - unités du H.
A.C. C'est là un sûr garant de l'intérêt que pré-
sentera la partie. '
.(Voir la, suite en rubrique : « Dans l'Armée ».} \
POUR L'HEURE D'ETE
Les mesquins arguments
des adversaires de l'Heure d'Eté
Les députés ruraux nous ont dit jeudi soir :
« — Nous ne pouvons pas discuter l'Heure d'Eté
samedi après-midi, parce que nous tous, députés
ruraux, quittons Paris le samedi à midi et n'y re-
ferions que le lundi après-midi, après avoir passé
heures auprès de nos électeurs... »
> Ce raisonnement, que soutint M. Paul Gay, dé-
' puté de la Haute-Saône, se soutiendrait à la ri-
gueur si les mêmes députés n'avaient décidé, ven-
dr(-'di soir, de discuter samedi prochain, veille de
Pâques, une interpellation de M. Désiré Ferry sur
ks réparations en nature.
. Pourquoi ce qui était vrai le samedi 21 mars ne
™ serait-il pas le samedi 31 mars ?
A. la vérité, les adversaires de l'Heure d'Eté ont
tenté une mmnœuvre mesquine, celle qui consiste
pas accepter la bataille loyale.
Les sportifs, qui votent, sauront la vérité.
LAWN TENNIS
Les Championnats Internationaux
de France
Albarran, Tegner, Borotra, Greig joueront au-
jourd'hui leur second tour.
Hier, au Tennis Club de Paris, 91, boulevard
Exelmans, ce fut la journée d'inauguration. Les
J11akhes se succédèrent rapides. Il y. eut cepen-
dant quelques « alertes » dans le championnat sim-
,qar,cei Fournier, opposé à Guillemaut, le leader
e 1a seoonde .série, faillit battre son rival de la
première. Il y eut trois sets, et la marque, 9-7,
' 10-8, indique que la -victoire parut hésiter
iA ^gtemps^ avant de se fixer sur Guillemaut.
Aujourd'hui, la journée s'annonce intéressante.
+Q11ai?a'11- et Borotra auront à jouer leur second
^ ï e simple, le premier contre Aron et le second
contre Péret.. ,
(Voir la suite en rubrique- Lawn: Tmnis.)
AUJOURD'HUI, A 14 HEURES, AU VEL' D'HIV'
Tandis que Cugnot essaiera de battre Michard
Sérès, Grassin, Carman et Corry se rencontreront
en six matches-poursuite derrière moteurs
Et ces deux passionnantes épreuves clôtureront dignement
une magnifique saison hivernale du cyclisme sur piste.
La direction du Vel' d'Hiv' donne aujourd'hui
sa dernière réunion de la saison 1922-23, saison du-
rant laquelle elle nous offrit une suite de program-
mes tous plus remarquables les uns que les autres
et tels qu'aucune autre piste -au. monde ne peut se
targuer d'en avoir donné une pareille série, ininter-
rompue cinq longs mois durant.
Le programme de clôture ne le cédera d'ailleurs
en rien comme intérêt 'à ceux qui l'ont précédé et
nous gagerions volontiers que c'est sur un triom-
phal, autant que mérité, succès que va.. prendre fin
la saison officielle de la piste de la rue Nélaton.
Les partisans du demi-fond derrière moteurs,
comme les fervents de la vitesse pure 'seront, en
effet, seryis à souhait aujourd'hui. Nos lecteurs
vont d'ailleurs pouvoir en juger.
La « Poule-Poursuite » derrière moteurs
C'est une formule qui a conquis les sportsmen
de la capitale et qui nous vaudra, comme en toutes
les occasions précédentes, le spectacle magnifique
de six matches à deux, qui iront sans doute jus-
qu'à la limite des 10 kilomètres, car, dans chacun
de ces matches, la. lutte sera ardente entre les
deux adversaires lancés à la poursuite l'un de l'au-
tre à 75 kilomètres à l'heure! Ces six matches se
dérouleront- dans l'ordre suivant :
CARMAN-CORRY
SERES-GRASSIN ' ■ '
GRASSIN-CORRY
SERES-CARMAN
. ■ • CARMAN-GRASSIN
SERES-CORRY
Grassin et Corry sont les vainqueurs des deux
épreuves du genre disputées cet hiver, ayant tous
deux frôlé le record des 10 kil. en poursuite que
détient Sérès, dont, le retour en forme s'est accen-
tué dimanche dernier. C'est dire que ces trois hom-
mes étaient bien « qualifiés » pour une pareille
épreuve « finale », comme aussi Carm-an, champion
incontesté de la saison hivernale du demi-fond der- 1
rière moteurs.. Et c'est dire aussi que les quatre
concurrents sont clignes de la victoire et que celle-ci
sera chèrement disputée.
Il est bien téméraire de faire un pronostic et
c'est pourquoi nous n'en ferons pas. Nous indique-
rons toutefois que la logique voudrait qu'on, donne
Carman comme favori, mais qu'une victoire de
notre jeune Robert Grassin ne serait nullement
pour nous surprendre tant il « va bien » actuelle-
ment à J'entraînement. ■-i
Cugnot va-t-il s'affirmer ?
Question d'un- intérêt angoissant pour tous ceux,
et ils sont nonibreti--,., qui s'intéressent à l'avenir
du - sprint français. Question que nous pensons
d'ailleurs _ voir résolue tout à l'heure par l'affirma-
tive, sans que pour cela cette opinion puisse être
considérée comme un pronostic en faveur de Cu-
gnot.
Nous ne saurions dire, en effet, si, tout à l'heure,
à l'arrivée du duel farouche qui va opposer ces deux
jeunes énergies,. Cugnot sera ou non devant Mi-
chard, mais nous avons l'impression qu'en tout
état de cause l'écart sera minime entre les deux
cracks amateurs.
Et, s'il en est ainsi, ce sera le plus beau résul.
tat que nous puissions espérer, car, que ce soit Mi-
chard ou Cugnot qui l'ait gagné, le match d'aujour-
d'hui nous aura prouvé, ce 'que nous, croyons déjà,
que nous avons maintenant deux « espoi.rs » en
vitesse, et deux espoirs sérieux, au lieu d'un!
CLARENCE CARMAN .. " < ■ ~
Les autres épreuves
Pour encadrer ces deux « events » dignes du
qualificatif de « sensationnel », nous aurons :
1° Le Prix Ch. Charron, individuelle en deux
manches de 10 kil., classement par points, avec :
Texier, Chardon, Marcot, Baron, Wailliez, Du-
clair, Couveignes, Avrillon, etc... ;
2° Une course à l'australienne amateurs par équi-
pes de quatre coureurs ;
3° Une course de primes professionnels ;
.... 4° - L'épreuve finale des « Médaillés M, sur la-
quelle nous avons donné hier tous les renseigne-
ments. -- - .
L'ordre du programme
L Course des Médaillés (séries).
2. Australienne ■ amateurs (séries). '
3. Poule derrière moteurs (matches I et II).
4. Match Michard-Cugnot (lre manche).
5. Course des Médaillés (finale).
6. Prix Ch. Charron (lre manche).
7. Poule derrière moteurs (matches III et IV).
18. Match Miehard-Cugnot (2e manche).
9. Australienne amateurs (finale). '
10. Prix Ch. Charron (2e manche).
11. Match Michard-Cugnot (belle éventuelle).
12. Poule derrière moteurs (matches V et VI).
13. Course de primes..... '
Le départ de la première série des Médaillés sera
donne à 1.1 heures, mais, en prévision de l'affluence,
les portes ouvriront dès midi 30.
CHEZ LES TRAVAILLISTES
Hongrois, Belges, Italiens, Français
disputent aujourd'hui à Pantin
ON CROSS INTERNATIONAL
Si ce n'était sembler vouloir chercher la confu-
sion, on aurait pu, en toute logique, appeler
l'épreuve que fait disputer la Fédération Sportive
du Travail cet après-midi à Pantin, le Cross des
Quatre Nations. Ce sont bien des ■ équipes repré-
sentant quatre nations différentes qui vont s ali-
gner dans ce cross international.
Mettre sur un programme une telle épreuve,
montre, une foie de plus, l'activité toujours crois-
sante de la F.S.T. C'est, en outre, la première
fo;s depuis la guerre qu'une équipe hongroise vient
L'EQUIPE HONGROISE
Le champion Pa.ul STEINER est indigne par une . croix
disputer en France une épreuve sportive. Le fai)t
était à signaler.^ L'équipe hongroise arrive avec
une réputation de premier ordre. De nombreuses
victoires sont au tableau, de ses performances et,
dimanche encore, Paul Steiner s'adjugeait, à Bu-
dapest, le championnat régional de cross devant
80 concurrents. Il passe pour l'un des meilleurs
crossmen de Hongrie.
'De leur côté,, les .Belges et les Italiens ne sont
pas à dédaigner, et il sera intéressant de voir ce
que feront les travaillistes français devant cette
coalition étrangère.
Le départ de cette compétition internationale
aura lieu au Stade de la Seigneurie, à Pantin ; les
.concurrents y feront un passage à moitié de cour-
se et l'arrivée y sera jugée.. Le public pourra sui-
vre les diverses péripéties de l'épreuve, puisque le
parcours a été tracé presque complètement sur lee
hauteurs qui, avoisin.ent le Stade. Du reste, au
programme de la réunion est inscrit un match de
football entre équipes représentatives de Paris et
d'Alsace-Lorraine. Enfin, plusieurs sections fé-
minines de la F.S.T. exécuteront danses rhty-
miques et mouvements gymniques. •x
• ; (Voir la suite en rubrique, athlétique.! >
" L'AUTO" , >
I paraîtra demain, lundi
sur 8 pages
BOXE
Fred Bretonnel et Francis Charles
deviennent Champions de France
Belle performance de Duthoit.— Julien résiste
à Routis
_ Duthoit et Al.: Francis se battent déjà qu'ar-
rive encore le monde. La grande arène sportive
se meuble des sportsmen friands de.. beaux com-
bats. , '
De peu, Duthoit gagna, aux ipoj¡riis> grâce à sa
boxe plus scientifique. Francis ' fit un forcing
acharné, mais ne put mettre Duthoit. en danger,
qui le harcela de gauches impeccables et de droites
précises. , ..
Et le petit lyonnais Julien arriva sur le ring
pour combattre Routis, challenger de Charles Le,
doux. Très -populaire, 11^"-petjt;. Julien.-. Populaire
parce que déjà ou sait son courage, sa résistance
et son énergie. Dès le premier,@ round, là , foule
poussa des « Ah 1 » en voyant le gamin en danger.
On eût cru que tout allait se terminer très vive-
ment, mais Julien prouva le contraire et résista
tant et . plue aux charges impétueuses de Routis.
X> .
Le cha.m.pionna.t de France des légers remplaça,'
ce combat de battants. Fred Bretonnel boxa avec
tête, n'usant pas ses forces 'dans la première partie
du combat, pour ensuite prendre un avantage à
partir du 14e round où Poutet fut dominé en scien-
ce. encaissant les gauches rapides de Fred Bre-
tonnel.
Voici donc ce jeunes pugiliste de 17 ama déten-
teur du titre de champion de France des légers.
Il méritait son titre de challenger. Il fit les fameux
vingt rounds, distance de championnat, ' que son
manager, le sympathique Delmas, refusait. de lui
faire faire. Et nous devons admirer ce si jeune
pugiliste, tenace et énergique, qui décroche un
championnat à l'âge où d'autres découvrent le
sport ,
Le championnat de France des moyens fut en-
levé à Prunier par Francis Charles, ui boxa dans
une form'e étonnante. Le nouveau champion gagna
de peu et n'obtint la décision que grâce au forcing
qu'il fit durant tout le combat. Il méritait malgré.
tout la décision et il est digne de porter le titre de
champion de France des moyens. Prunier parut
'surentraîné et nous fit l'effet d'être dans un de ses
mauvais- jours. T
(Voir la suite en rubrique « Boxe »./
POIDS ET HALTERES
Pour la troisième fois, le Nordiste Monnet
tentera d'enlever
le titre de Champion de France
^ L'année dernière plus de 3.000 personnes assis-
tèrent au Championnat de France de force. Un tel
fait souligne l'importance prise par le sport des
poids et haltères...
La F.F.P.H. s'est efforcée de faire mieux encore,
et, aujourd'hui, à 14 heures, au gymnase munici-
pal Voltaire, 2, rue Japy, se déroulera la princi-
pale épreuve inscrite au programme de ce groupe-,
ment. M. Henry Paté présidera cette grande mani-
festation nationale, qui remportera certainement un
succès considérable. ; .
Les meilleurs haltérophiles de France vont de
nouveau s'affronter au cours d'une joute pacifique,
ou la force, la science et l'adresse, leur permettra
de triompher. : .
(Voir la suite en rubrique Poids et HaltèresJ
MOTOCYCLETTES ET CYCLECARS
LE CONCOURS D'ENDURANCE
de l'Union Motocycliste de France
se court aujourd'hui
sur le petit circuit de la Malmaison
LA VICTOIRE APPARTIENDRA
AUX PLUS RÉGULIERS
La fédération motocycliste obtient à nouveau un
beau succès avec son Concours d'Endurance, qu'elle
institua, voici trois ans,. dans l'intention-d'offrir
aux constructeurs, une épreuve essentiellement
basée sur la régularité'de marche, l'endurance des
machines, et d'où le facteur vitesse est totalement
exclu .
. L'excellence de la formule est confirmée par la
faveur que connaît le concours. Assez délicate à
mener sans heurts, l'organisation matérielle s'en
perfectionne chique foie, et certains détails ont né-
cessité une mise au point minutieuse. On escompte
beaucoup, en particulier, du nouveau système de
contrôle tour par tour, qui. en raison de l'exiguité
du circuit et de -l'affluence des concurrents, a de-
mandé des soins tout spéciaux.
| Les vélomoteurs figurent en nombre imposant.
Admirons l'élan plein de promesses de cette nou-
velle branche, essentiellement française, de l'indus-
trie motocycliste. Les motocyclettes sont moins
nombreuses : ces catégories réunissent des machines
de trois nationalités : Angleterre, Belgique et
France sont représentées. Enfin, parmi les cycle-
cars nous retrouvons les spécialistes bien connus ;
toutes nos grandes marques sont là : Peugeot, Ben-
jamin, Salmson, Amilcar, Mauve, Sara, J. G.,
Sénéchal, Bedelia et Rally. soit un imposant bou-
quet de dix noms renommés.
On trouvera en rubrique automobile les condi-
tions de l'épreuve et la liste des engagés.
(Voir la suite en rubrique Automobile.)
LE RUGBY NATIONAL
La Côte Basque représentée par
BIARRITZ OLYMPIQUE
vient randre une visite amicale à
1 L'OLYMPIQUE DE PARIS
Ce match mettra en valeur les qualités de
la redoutable équipe méridionale
(Coup d'envoi, 15 h., Stade Bergeyre)
■■■■ . Cette jrencontre a-micale s'annonce, comme l'une
des plus intéressantes auxquelles il sera donné aux
Pa.ris'ie'ns d'assister cette saison.
Il se confirme, en effet, que le Biarritz Olympi-
que, désireux de démontrer la réelle valeur de son
team, la clarté et l'agrément du jeu qu'il pratique
habituellement, déplace sa meilleure équipe, au
grand complet.
Les deux trois-quarts Vignes et Cluohague qui
put participé hier au match international militaire
de Twickenham, arriveront vraisemblablement à
temps .pour reprendre leur place dans l'équipe biar-
rotte.
De son côté, l'Olympique dont le team après une
défaillance passagère, est revenu, peu à peu, à sa
grande forme, et qui sera renforcé grâce à la ren-
trée de l'international Soulié et du sympathique de,
Barochez, spécialement entraîné en vue de ce
match, est décidé à faire l'impossible .pour rempor-
ter la victoire. t ■ ■
Le Biarritz Olympique dont la réputation n'est
plus à faire, fut de tous temps, une véritable pépi-
nière de grands joueurs, où les Peyrouton, Larri-
bau, Ihingoué, Dufau, Semmartin, Boubée. etc...
ont fait leurs premières armes.
Son équipe a démontré, au cours de la saison
actuelle qu'elle pouvait être comparée aux -meilleurs
teams français.
Que fera l'Olympique, en face de ce redoutable
adversaire ?..
La lutte sera certainement très sévère entre les
deux lignes d'avants très près l'une' de l'autre,
Biarritz paraissant légèrement supérieur dans le
jeu ouvert, l'Olympique, au contraire, devant avoir
l'ava,ntags à, la touche.
Mais les lignes arrières de Biarritz, plus homo-
gènes et servies par une paire de demis qui, s'en-
tendent parfaitement paraissent susceptibles d'en-
lever la décision en faveur des méridionaux.
'Les équipes isà présenteront dans la formation,
suivante : - , 1
Biarritz. — Arrière : Lissalde ; trois-quarts :.
Jeangrand, Vignes, Fauthoux, Clucha.gue : demis :
Riquelme. Condom ; avants : Castel. Henrique.
Bapsères.Blanlceil, Adam, Glissait, Boubée, Vignes.
Olympique. — Arrière : Peltey ; trois-quarts :
Dreuilh, Bai-lliès, Grosbois ; demis : Crineston6
(m.), Raynaud (o.) ; avants : 3e ligne : Soulié (ca,p.),
Gros, Chauveau ; 2e ligne : Fravssinet, Maugain ;
lre ligne : Cloché, Bourgès, Bobo ou Ruffy, Ru-
ineau. "
En lever de rideau, à 13 h. 30, l'équipe Réserve
de l'Olympique recevra le C.O. Billancourt (1).
Le carrefour des écrasés est
calomnié par la légende : c'est
peut-être le seul endroit de
Paris où il n'y a jamais
. 1 d'écrasés. ...
Clément VAUTEL.
AERONAUTIQUE
La coupe de vitesse
L. Beaumont est créée
Elle aura lieu en octobre et est dotée de
175.000 francs de primes.
La commission d'avia-
tion de l'Aé.C.F. a ar-
rêté le règlement de la
Coupe de vitesse L. D.
Beaumont.
Cette coupe est dotée
de 175.000 francs affec-
tés à deux primes an-
nuelles de 75.000: francs
et à un objet d'art de '25.000 francs. Elle est inter-
nationale sans limitation d'engagements par nation
et sera courue en octobre, vraisemblablement à
Istres, sur un circuit de 50 kil. à couvrir six fois,
soit 300 kil. Le vainqueur devra réaliser une vitesse
moyenne supérieure à 290 kil.-heure. _ '_ 1
La Coupe Beaumont a été fondée il y a . quinze
jours par le commodore américain Louis D. Beau-
mont, en vue de remplacer la Coupe DeutS0h de la
Meurthe gagnée par la France après les trois vic-
toires exigées.
AUJOURD'HUI, JOURNEE DE CLOTURE de notre
Ille EXPOSITION DE BOUCHONS DE RAMEURS
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LES GRANDES MANIFESTATIONS SPORTIVES
La plus importante épreuve
mondiale de Cross Country
LE CROSS DES CINQ NATIONS
se courra cet après-midi à
Maisons-Laffitte, à 15 heures
LES MEILLEURS CROSSMEN
d'Angleterre, du Pays de Galles,
d'Ecosse, de Belgique et de France
seront aux prises
Cet après-midi se disputera le lGe championnat
international de cross country, qui est sans con-
testation la plus importante épreuve mondiale de
ce beau sport. 1 - . '
L'épreuve de cette année revêt une grosse im-
portance, ^du fait des. énormes progrès accomplis
,par les nôtres depuis notre belle victoire de Glas-
gow.
_Renouvellerons-nous notre victoire de l'an der-
nier ? Telle est la question qué je me pose depuis
plusieurs jours, et à laquelle je vais essayer de
répondre. Permettez-moi, tout d'abord, de vous
déclarer dès , maintenant que je crois à une vic-
toire de la France, et je vais vous donner les rai-
sons sur lesquelles je me suie basé pour établir
ce .pronostic. - ..
Je dois reconnaître que cette victoire sera diffi.
cile à obtenir, et que l'absence d'un Guillemot.,
est pour nous un lourd handicap, mais je ne puis
oublier cette belle victoire de Glasgow, après un
voyage des plus fatigants, sur un parcours très
différent ,de celui auquel nos hommes étaient ha-
bitués. Je me souviens aussi de la défaite infligée,
il y a plus d'un mois, par nos deux grands-clubs :
le C.A.S. Généraux et le Métropolitan Club, au
club champion d'Angleterre, les Birchfield Har-
rj{'Ts, dont quatre équipiers font partie de l'équipe
que 1 Angleterre nous opposera aujourd'hui.
Et ce - que notre équipe a réussi l'an dernier,
'-pourquoi voulez-vous qu'elle ne le renouvelle pas
a nouveau aujourd'hui ? Parce qu'elle est moins
forte que celle de l'an dernier. Etes-vous bien
sûrs que, dans l'ensemble, elle ne soit pas d'égale
valeur ? Ce qui lui manque, c'est un homme de
tête qui soit capable d'enlever la lre place, mais
le reste me semble former un team trèe homogène.
. 1 . Le Challenge International de Cross Country
D autant plus que plusieurs équipiers de l'an der.
nier se eont grandement améliorés, tels que Man-
hès et Gaudé.
Noua exarnineron-s d'autre part, si, vous le vou-
lez bien, la valeur respective des représentants
de l'Angleterre et de la France, entre qui doit se
disputer la première place pour le classement par
équipes.
(Voir 1 la suite en rubrique athlétique.)
CONTRE TOUT ESPRIT HIERARCHIQUE
LES HOMMES DE TROUPE BATTENT
LES OFFICIERS
ARMEE FRANÇAISE
bat ARMÉE ANGLAISE
par 15 points à 6
UNE REMARQUABLE PARTIE
(De notre envoyé spécial.)
Londres, 24 mars. — Enfin, nous rentrons de
Twickenham, qui fut témoin de tant de défaites
françaises, nettement victorieux. Nous ne rencon-
trons plus de sourires moqueurs sur notre passage.
Vous auriez pu et dû gagner de plus loin, me disait
Usher, capitaine de l'Armée Britannique, après le
match- 'Vous nous étiez de loin supérieurs, aujour-
d'hui. Usher disait la vérité, car. la ^France eut
1 .. BEGUET ...
NOUGAL 1
certainement le meilleur dans tous les comparti-
mente du jeu ; elle attaqua dans le style le plus
efficace, en lignes arrières surtout, mais elle gâcha
de ■ multiples occasions, tant au début du match
qu'en deuxième mi-temps. Elle en manqua sur
mauvais jugement, sur maladresses imputables à
beaucoup, mais surtout à Cluchagtie, pa-r excès de
nervosité. Si nous devions chercher . une consola-
tion dans la constatation de ces erreurs, nous la
trouverions dans le fait que les Britanniques man-
quèrent encore plus d'occasions que nous. Ils accu- ■
roulèrent gaffes et maladresses comme à plaisir,
en lignes arrières surtout. Plus puissants en avants,
ils ne surent jamais imposer leur jeu et leurs mul-
tiples ouvertures de la deuxième mi-temps nous
donnèrent deux essais. Il est juste de dire que nous
leur fîmes cadeau, très gentiment, du premier essai,
par des passes sur nos buts. Mais nos erreurs ne
peuvent faire oublier leurs fautes, bien plus lourdes.
Dans l'ensemble, ce fut un match rapide, cour-
tois, mais plus ardent que scientifique. Il donna
rarement l'impression d'un matoh international' et
ce ne fut presque jamais du grand rugby que nous
vîmes à Twickenham aujourd'hui, sauf sur la fin
cependant, où la France attaqua dans un bon
,style, ' surclassant son adversaire en rapidité de
conception, en adresse de mains, en vitesse d'en-
semble. Ces -quelques minutes nous firent oublier
la mauvaise défense, les erreurs et les maladresses
de la première mi-temps.
On nous trouvera peut-être trop sévères au len-
demain d'une aussi belle victoire, mais la vérité
n'est-elle pas'nue. L'Armée Française a battu une
équipe qu'elle eut pu écraser, car il y avait entre
les deux groupements une marge énorme, en .ce qui
concerne la préparation, le souffle, l'adresse, la
bonne conception du jeu. Toute l'équipe française a
joué cependant avec la plus généreuse ardeur, avec
■un cœur admirable ; il n'y eut pas de traînards.
Le match se déroula par un temps splendide,
devant une assistance très réduite, en raison de la
multiplicité des manifest.a.tion.s sportives de la
journée et notamment d'Oxford-Cambridge. Seuls
changements dans les équipes : Ribeyre rem-
lace. Dumont, légèrement malade hier 6oir, da.ns
l'équipe de France, et Kavanagh joue aux lieu et
place de Worton, touché, dans, l'équipe britan-
nique. Le prince de Galles présidait le match,
ayant à son côté M. le comte de B-aint-Aulaire,
ambassadeur die France.
Les équipes
ARMEE. FRANÇAISE. — Arrière : Magna-
non ; trois-quart-s : Cluchague, Nougal, Vignes,
Lalande; demis : J. Louste.a,u, Laeazedieu; av. :
lieutena-nt Saint-Blancat, Ëlvaère, < Laussat, Mou-
reu, Bedos, 'lieutenant Béguet, Bioussa, Ribeyre.
ARMEE BRITANNIQUE. — Arrière : lieut.
C.S. Dunc.an- ; trois-quarts : lieut. I. J: Kilgour,
lieut. R. F. Wright, liout. G.V. Palmer, lieut. R.
K. Millar; demis : lieut. Ç.E.R. Baker Jones,
• «
.
Meut. Cavanagh ; ayants : oap. H. M. Hinde,
rlieut. T.G. Rennie, àieut. G.D. Young"lieut. F.
Deardon, C.W. Jones, serg. F.A. Pâtes, lieut"
P.S.B. Sydenhem. >
Ce que fut le match
Les Britanniques ont le coup d'envoi, mais Bé-
guet fait un arrêt de . volée, Kilgour déplace sans .
résultat. Peu après les Français partent très bien
sur touche . longue, et Lalande troue, mais sa
passe est reprise par un Britannique. Bien servi',
Lacazedieu commet la faute d'envoyer en touche
■au lieu de déclencher ses t.rois-quarts, bien placés.
La France domine nettement et fait du joli jeu.
Un superbe départ de Moureu et Béguet, bien con-
tinué par Lacazedieu et Nouga.I. Peu après, sur
ouverture à la France, Nougal donne à suivre,
Vignes et Cluchague foncent, l'essai eist manqué
providentiellement par renvoi en touche à 1 mètre
des buts adverses. Les Britanniques se dégagent
aux pieds. Mais, du centre, Ribeyre, Moureu et
Bioussa partent en passes courtes sur touche,
mais la passe plongeante à Cluchagùe est ratée à
5 mètres des buts anglais.
Nos avants dominent à la touche; ils avancent,
et sur mêlée à 5 mètres, près de la touche, Lous.
. teau se faufile du côté fermé et m'arque en coin.
Mais, sur la remise en jeu, Magnanou fait un er,
avant sur ses. but,s. On joue une mêlée 5 mètres.
Les Français partent en passes sur leurs buts. et
Nougal donne un petit coup de pied que Wright
reprend, et celui-ci marque au centre sans être
inquiété. Le but, facile, est raté.
Les Britanniques contre-atta.quent très forte-
ment; par deux fois, Magnanou plaque Kilgour,
puis Miilar, partis dangereusement. Enfin, Vignes
dégage au centre, où les Britanniques contimi-ent
à attaquer. Nougat intercepte une mauvaise passe
anglaise, mais le ballon n'est. pas -repris par Vi-
gnes. Usher se dépense en défense. Sur ouver-
ture, Lacazedieu donne encore à suiv,re, puis Tia,-
lande et Béguet attaquent en passes courtes la
long de la touche. Une nouvelle ouverture est en-
core gâchée sur maladresses. Les Britanniques
dégagent aux pieds. Palmer et Kilgour attaqueat
du côté fermé, mais l'ailier est plaqué t\ 1 mètre
par Magnanou. Sur long coup de pied de. dégage-
ment de Lavande, Cluchague se lance, démarqué,
mais rate 1-& réception. Une magnifique trouée de
Lalande, terminée par un. coup de pied, semble al-
ler 'à l'essai, mais hélas la balle a roulé en ballon
mort. Sur contre-attaque, Magnanou, aussitôt
après, ouvre sur Vignes; qui sert Cluchague, le-
quel fonce et s'écroule súr, la ligie blanche, en
coin. C'est l'essai, très appCaudi. ^ Et la, mi-tem.ps
est sifflée aussitôt. La France mène par 6 points
à 3 points.
La seconde mi-temps
Sur -IOllg-,COUP de pied français qui ne' trouve pas
la touche, Wright contre-aUaque. mais du centre
du terrain, sur touche longue, Lacazedieu fonce
droit, passe à Moureu qui envoie h Nougal ; celui-
ci déc1alI1che Lalande, et c'est le troisième essai
français. Aussitôt après, du centra, les trois-qu:trta
partent bien, Lalande, \ boudé, déplace'au centre
■mais il n'y ,avait personne pour reprendre Les An-
glais, à leur tour, conduisent une danger-rose atta-
que par passes, arrêtée in extremis. Magnanou
est passé au centre et Vignes à l'un ère. Les Bri.
tanniques avancent par lcngs coups de pied en
touche ; Moureu effectue quelques belles trouée.'
i
LES FAVORIS SONT BATTUS EN TAMISE
Le huit anglo-américain oxonian
gagne le match Oxford-Cambridge
Londres, 24 mars. — Pour une fois, le beau-
temps a daigné favoriser le match à « huit >> en-, .
tre les deux grandes Universités anglaises. Disons,,#
de suite^ que la course, disputée dans des condi- '
tions^ idéales, a tenu ce qu'elle promettait : l'équi-
pe l'Oxford, magistralement menée par l'améri.
cain Mellen, a triomphé après urne lutte sp!?a-
dide ; son- avance à l'arrivée — 3/4 de longu. nr
seulement — indique .assez clairement avec quel
acharnement Cambridge s'est accrochée à son heu-
reuse rivale: ' ,
Celle-ci, rompant enfin une série d'insuccès,
porte à.40 le nombre des 'victoires remportées par
Oxford depuis la fondation de l'épreuve, contre 33
! victoires à Cambridge.
| Deux heures avant le départ, la circulation de-
venait déjà difficile sur les berges, où se massait
la foule des grands jours, déversée là sans inter-
ruption par tous les moyens de transport dispo-
nibles : métros, trains, autobus, tramways, autos-
cars, etc.'On évalue à plus de, 500.000 le nombre
des spectateurs : c'est certainement un record.
Les Oxonians qui, de l'opinion générale, ne sem-
blaient pas devoir «'tenir le coup » jusqu'au bout,
ont surpris tous les pronostics ; Cambridge, con-
; fiant dans son allonge et son endurance,, la laissa
partir devant... Mal'lui en-prit; car les (c bleu-
foncé », ramant régulièrement. à 36/38 et répaÜ.
dant à tous les enlevages, garda l'avantage jus-
qu'au bout.
Voir la suite en rubrique athlétique /
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'* Rédaction, Administration, Publicité:
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' Directeur-Rédacteur en chef:
HENRI DESGRANGE
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ATHLÉTISME - BOXE • FOOTBALL - - ESCRIME - - TENNIS - SPORTS FÉMININS - HIPPISME • AVIRON
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ÉTRANGER (Union postula) 43 » 82 »
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LE FOOTBALL PARISIEN
La Finale du Challenge des Dix
se dispute cet après-midi entre
OLYMPIQUE et RED STAR
C'est la première manche d'un duel mettant aux
prises les deux grandes équipes parisiennes
(Coup d'envoi 15 h., Stade de Paris)
Une fois de plus les éternels rivaux vont se ren-
bontrer, une fois de phjs nous allons assister au
duel farouche de nos deux grands clubs parhieDS.
Il est inutile de rappeler à nos lecteurs quels
sont les titres des deux
clubs en présehce au-
jourd'hui.
Le drapeau de chaque
équipe est tout glorieux\
les hauts faits de ceux
qui ont la charge de le
défendre. Dans chaque
onze les « étoiles » sont
. noiiibreuses, ' les joueurs
les plus habiles, les plus
populaires, se trouvent
parmi les deux cham-
pions dont l'un 'devra
être vaincu aujourd'hui.
Qui gagnera ?
Le pronostic est diffi-
cile, chaque équipe a la
ferme intention de vain-
cre. Aussi nous allons
analyser les lignes res-
pectives de chacun des
adversaires.
Au^ goal, Chayriguès
est légèrement supérieur
À Cottenet.
Les arrières du Red
• Star sont également
meilleurs que ceux de
l'Olympique
En demis, la ligne in.
■ ternationale des « ma-
rine et blanc » est évi-
demment supérieure à la
ligne intermédiaire de
l'Olympique, surtout par
Joyaut et Hugues qui
sont actuellement en
belle forme, mais les de-
mis olympiens consti-
tuent un trio d'une gran-
de- valeur surtout grâce
à Be-laousté, le fameux
espagnol dont la dyirtuo-
sité donne beaucoup d'al-
lure au jeu de sa liojie.
En avant, le' Red Star
'pratique un joli jeu, mais
la ligne de l'Olympique
est peut-être plus effec-
tive et perçante. Les
combinaisons sont va-
riées, nombreuses, cha-
que joueur est un foot-
balleur consommé, con-
naissant très bien 3e jeu.
Et maintenant, quel
sera le -vainq-ueiir ? Nous
pensons que le Red, Star,
jouant chez lui, peut
venir à bout de l'Olym-
pique surtout du fait de
l'absence de Dufour et
Stuttler qui -va affaiblir
sa ligne d'attaque.
(Voir la suite en TU-
brique Football./
A
De haut en bas:' Deux autres _ belles
DARQUES (0 ), COTTE- rencontres ee joueront
NET (0.), CI-IAY,-RIGUF,-S également aujourd'hui,
(B.S.), MEYER (B.S.) dont nous parlons en
rubrique Athlétique : Ra-
cing C.F. c. Dover United, .sur Je terrain d'hon-
neur de Colombes, et U.S. Suisse c. A.S.F., au
stade de la porte .Dorée. '
La finale du Championnat de France militaire
met en présence cet après-midi, au Parc
Saint-Maur :
le 129e Infanterie, champion 1922
et le 158e Infanterie de Strasbourg
C'est aujourd'hui, sur .le terrain de la Vie au
. Grand Air, au Parc Saint-Maur, qu'aura lieu la
■ finale, du 'Championnat de France militaire de
football. ■
Cette rencontre, organisée par la F.F.F.A.., met-
tra en présence les équipes "du 129e régiment d'im-
lanterie, dû Havre, champion du 3" corps et tenant
du fitre, et du 158e régiment d'infanterie, de Stras-
bonjp, champion du 21e corps. - 1
Il faut s'attendre à une partie extrêinement*inté-
lessante, à un choc formidable entre les deux
t( onze _» qui, depuis le début de la saison, n'ont
pas subi de défaite. Chacun d'eux fera l'impossible
pour triompher \ .le 129e pour conserver son titre de
champion ; le 158s pour le lui ravir.
Dans chacune d&s équipes, on retrouve quelques-
uns des meilleurs joueurs des clubs des régions
du Havre et de Strasbourg. Le 15Se, notamment,
comprend cinq joueurs du R.C. de Strasbourg alors
que son adversaire compte plusieurs - unités du H.
A.C. C'est là un sûr garant de l'intérêt que pré-
sentera la partie. '
.(Voir la, suite en rubrique : « Dans l'Armée ».} \
POUR L'HEURE D'ETE
Les mesquins arguments
des adversaires de l'Heure d'Eté
Les députés ruraux nous ont dit jeudi soir :
« — Nous ne pouvons pas discuter l'Heure d'Eté
samedi après-midi, parce que nous tous, députés
ruraux, quittons Paris le samedi à midi et n'y re-
ferions que le lundi après-midi, après avoir passé
heures auprès de nos électeurs... »
> Ce raisonnement, que soutint M. Paul Gay, dé-
' puté de la Haute-Saône, se soutiendrait à la ri-
gueur si les mêmes députés n'avaient décidé, ven-
dr(-'di soir, de discuter samedi prochain, veille de
Pâques, une interpellation de M. Désiré Ferry sur
ks réparations en nature.
. Pourquoi ce qui était vrai le samedi 21 mars ne
™ serait-il pas le samedi 31 mars ?
A. la vérité, les adversaires de l'Heure d'Eté ont
tenté une mmnœuvre mesquine, celle qui consiste
pas accepter la bataille loyale.
Les sportifs, qui votent, sauront la vérité.
LAWN TENNIS
Les Championnats Internationaux
de France
Albarran, Tegner, Borotra, Greig joueront au-
jourd'hui leur second tour.
Hier, au Tennis Club de Paris, 91, boulevard
Exelmans, ce fut la journée d'inauguration. Les
J11akhes se succédèrent rapides. Il y. eut cepen-
dant quelques « alertes » dans le championnat sim-
,qar,cei Fournier, opposé à Guillemaut, le leader
e 1a seoonde .série, faillit battre son rival de la
première. Il y eut trois sets, et la marque, 9-7,
' 10-8, indique que la -victoire parut hésiter
iA ^gtemps^ avant de se fixer sur Guillemaut.
Aujourd'hui, la journée s'annonce intéressante.
+Q11ai?a'11- et Borotra auront à jouer leur second
^ ï e simple, le premier contre Aron et le second
contre Péret.. ,
(Voir la suite en rubrique- Lawn: Tmnis.)
AUJOURD'HUI, A 14 HEURES, AU VEL' D'HIV'
Tandis que Cugnot essaiera de battre Michard
Sérès, Grassin, Carman et Corry se rencontreront
en six matches-poursuite derrière moteurs
Et ces deux passionnantes épreuves clôtureront dignement
une magnifique saison hivernale du cyclisme sur piste.
La direction du Vel' d'Hiv' donne aujourd'hui
sa dernière réunion de la saison 1922-23, saison du-
rant laquelle elle nous offrit une suite de program-
mes tous plus remarquables les uns que les autres
et tels qu'aucune autre piste -au. monde ne peut se
targuer d'en avoir donné une pareille série, ininter-
rompue cinq longs mois durant.
Le programme de clôture ne le cédera d'ailleurs
en rien comme intérêt 'à ceux qui l'ont précédé et
nous gagerions volontiers que c'est sur un triom-
phal, autant que mérité, succès que va.. prendre fin
la saison officielle de la piste de la rue Nélaton.
Les partisans du demi-fond derrière moteurs,
comme les fervents de la vitesse pure 'seront, en
effet, seryis à souhait aujourd'hui. Nos lecteurs
vont d'ailleurs pouvoir en juger.
La « Poule-Poursuite » derrière moteurs
C'est une formule qui a conquis les sportsmen
de la capitale et qui nous vaudra, comme en toutes
les occasions précédentes, le spectacle magnifique
de six matches à deux, qui iront sans doute jus-
qu'à la limite des 10 kilomètres, car, dans chacun
de ces matches, la. lutte sera ardente entre les
deux adversaires lancés à la poursuite l'un de l'au-
tre à 75 kilomètres à l'heure! Ces six matches se
dérouleront- dans l'ordre suivant :
CARMAN-CORRY
SERES-GRASSIN ' ■ '
GRASSIN-CORRY
SERES-CARMAN
. ■ • CARMAN-GRASSIN
SERES-CORRY
Grassin et Corry sont les vainqueurs des deux
épreuves du genre disputées cet hiver, ayant tous
deux frôlé le record des 10 kil. en poursuite que
détient Sérès, dont, le retour en forme s'est accen-
tué dimanche dernier. C'est dire que ces trois hom-
mes étaient bien « qualifiés » pour une pareille
épreuve « finale », comme aussi Carm-an, champion
incontesté de la saison hivernale du demi-fond der- 1
rière moteurs.. Et c'est dire aussi que les quatre
concurrents sont clignes de la victoire et que celle-ci
sera chèrement disputée.
Il est bien téméraire de faire un pronostic et
c'est pourquoi nous n'en ferons pas. Nous indique-
rons toutefois que la logique voudrait qu'on, donne
Carman comme favori, mais qu'une victoire de
notre jeune Robert Grassin ne serait nullement
pour nous surprendre tant il « va bien » actuelle-
ment à J'entraînement. ■-i
Cugnot va-t-il s'affirmer ?
Question d'un- intérêt angoissant pour tous ceux,
et ils sont nonibreti--,., qui s'intéressent à l'avenir
du - sprint français. Question que nous pensons
d'ailleurs _ voir résolue tout à l'heure par l'affirma-
tive, sans que pour cela cette opinion puisse être
considérée comme un pronostic en faveur de Cu-
gnot.
Nous ne saurions dire, en effet, si, tout à l'heure,
à l'arrivée du duel farouche qui va opposer ces deux
jeunes énergies,. Cugnot sera ou non devant Mi-
chard, mais nous avons l'impression qu'en tout
état de cause l'écart sera minime entre les deux
cracks amateurs.
Et, s'il en est ainsi, ce sera le plus beau résul.
tat que nous puissions espérer, car, que ce soit Mi-
chard ou Cugnot qui l'ait gagné, le match d'aujour-
d'hui nous aura prouvé, ce 'que nous, croyons déjà,
que nous avons maintenant deux « espoi.rs » en
vitesse, et deux espoirs sérieux, au lieu d'un!
CLARENCE CARMAN .. " < ■ ~
Les autres épreuves
Pour encadrer ces deux « events » dignes du
qualificatif de « sensationnel », nous aurons :
1° Le Prix Ch. Charron, individuelle en deux
manches de 10 kil., classement par points, avec :
Texier, Chardon, Marcot, Baron, Wailliez, Du-
clair, Couveignes, Avrillon, etc... ;
2° Une course à l'australienne amateurs par équi-
pes de quatre coureurs ;
3° Une course de primes professionnels ;
.... 4° - L'épreuve finale des « Médaillés M, sur la-
quelle nous avons donné hier tous les renseigne-
ments. -- - .
L'ordre du programme
L Course des Médaillés (séries).
2. Australienne ■ amateurs (séries). '
3. Poule derrière moteurs (matches I et II).
4. Match Michard-Cugnot (lre manche).
5. Course des Médaillés (finale).
6. Prix Ch. Charron (lre manche).
7. Poule derrière moteurs (matches III et IV).
18. Match Miehard-Cugnot (2e manche).
9. Australienne amateurs (finale). '
10. Prix Ch. Charron (2e manche).
11. Match Michard-Cugnot (belle éventuelle).
12. Poule derrière moteurs (matches V et VI).
13. Course de primes..... '
Le départ de la première série des Médaillés sera
donne à 1.1 heures, mais, en prévision de l'affluence,
les portes ouvriront dès midi 30.
CHEZ LES TRAVAILLISTES
Hongrois, Belges, Italiens, Français
disputent aujourd'hui à Pantin
ON CROSS INTERNATIONAL
Si ce n'était sembler vouloir chercher la confu-
sion, on aurait pu, en toute logique, appeler
l'épreuve que fait disputer la Fédération Sportive
du Travail cet après-midi à Pantin, le Cross des
Quatre Nations. Ce sont bien des ■ équipes repré-
sentant quatre nations différentes qui vont s ali-
gner dans ce cross international.
Mettre sur un programme une telle épreuve,
montre, une foie de plus, l'activité toujours crois-
sante de la F.S.T. C'est, en outre, la première
fo;s depuis la guerre qu'une équipe hongroise vient
L'EQUIPE HONGROISE
Le champion Pa.ul STEINER est indigne par une . croix
disputer en France une épreuve sportive. Le fai)t
était à signaler.^ L'équipe hongroise arrive avec
une réputation de premier ordre. De nombreuses
victoires sont au tableau, de ses performances et,
dimanche encore, Paul Steiner s'adjugeait, à Bu-
dapest, le championnat régional de cross devant
80 concurrents. Il passe pour l'un des meilleurs
crossmen de Hongrie.
'De leur côté,, les .Belges et les Italiens ne sont
pas à dédaigner, et il sera intéressant de voir ce
que feront les travaillistes français devant cette
coalition étrangère.
Le départ de cette compétition internationale
aura lieu au Stade de la Seigneurie, à Pantin ; les
.concurrents y feront un passage à moitié de cour-
se et l'arrivée y sera jugée.. Le public pourra sui-
vre les diverses péripéties de l'épreuve, puisque le
parcours a été tracé presque complètement sur lee
hauteurs qui, avoisin.ent le Stade. Du reste, au
programme de la réunion est inscrit un match de
football entre équipes représentatives de Paris et
d'Alsace-Lorraine. Enfin, plusieurs sections fé-
minines de la F.S.T. exécuteront danses rhty-
miques et mouvements gymniques. •x
• ; (Voir la suite en rubrique, athlétique.! >
" L'AUTO" , >
I paraîtra demain, lundi
sur 8 pages
BOXE
Fred Bretonnel et Francis Charles
deviennent Champions de France
Belle performance de Duthoit.— Julien résiste
à Routis
_ Duthoit et Al.: Francis se battent déjà qu'ar-
rive encore le monde. La grande arène sportive
se meuble des sportsmen friands de.. beaux com-
bats. , '
De peu, Duthoit gagna, aux ipoj¡riis> grâce à sa
boxe plus scientifique. Francis ' fit un forcing
acharné, mais ne put mettre Duthoit. en danger,
qui le harcela de gauches impeccables et de droites
précises. , ..
Et le petit lyonnais Julien arriva sur le ring
pour combattre Routis, challenger de Charles Le,
doux. Très -populaire, 11^"-petjt;. Julien.-. Populaire
parce que déjà ou sait son courage, sa résistance
et son énergie. Dès le premier,@ round, là , foule
poussa des « Ah 1 » en voyant le gamin en danger.
On eût cru que tout allait se terminer très vive-
ment, mais Julien prouva le contraire et résista
tant et . plue aux charges impétueuses de Routis.
X> .
Le cha.m.pionna.t de France des légers remplaça,'
ce combat de battants. Fred Bretonnel boxa avec
tête, n'usant pas ses forces 'dans la première partie
du combat, pour ensuite prendre un avantage à
partir du 14e round où Poutet fut dominé en scien-
ce. encaissant les gauches rapides de Fred Bre-
tonnel.
Voici donc ce jeunes pugiliste de 17 ama déten-
teur du titre de champion de France des légers.
Il méritait son titre de challenger. Il fit les fameux
vingt rounds, distance de championnat, ' que son
manager, le sympathique Delmas, refusait. de lui
faire faire. Et nous devons admirer ce si jeune
pugiliste, tenace et énergique, qui décroche un
championnat à l'âge où d'autres découvrent le
sport ,
Le championnat de France des moyens fut en-
levé à Prunier par Francis Charles, ui boxa dans
une form'e étonnante. Le nouveau champion gagna
de peu et n'obtint la décision que grâce au forcing
qu'il fit durant tout le combat. Il méritait malgré.
tout la décision et il est digne de porter le titre de
champion de France des moyens. Prunier parut
'surentraîné et nous fit l'effet d'être dans un de ses
mauvais- jours. T
(Voir la suite en rubrique « Boxe »./
POIDS ET HALTERES
Pour la troisième fois, le Nordiste Monnet
tentera d'enlever
le titre de Champion de France
^ L'année dernière plus de 3.000 personnes assis-
tèrent au Championnat de France de force. Un tel
fait souligne l'importance prise par le sport des
poids et haltères...
La F.F.P.H. s'est efforcée de faire mieux encore,
et, aujourd'hui, à 14 heures, au gymnase munici-
pal Voltaire, 2, rue Japy, se déroulera la princi-
pale épreuve inscrite au programme de ce groupe-,
ment. M. Henry Paté présidera cette grande mani-
festation nationale, qui remportera certainement un
succès considérable. ; .
Les meilleurs haltérophiles de France vont de
nouveau s'affronter au cours d'une joute pacifique,
ou la force, la science et l'adresse, leur permettra
de triompher. : .
(Voir la suite en rubrique Poids et HaltèresJ
MOTOCYCLETTES ET CYCLECARS
LE CONCOURS D'ENDURANCE
de l'Union Motocycliste de France
se court aujourd'hui
sur le petit circuit de la Malmaison
LA VICTOIRE APPARTIENDRA
AUX PLUS RÉGULIERS
La fédération motocycliste obtient à nouveau un
beau succès avec son Concours d'Endurance, qu'elle
institua, voici trois ans,. dans l'intention-d'offrir
aux constructeurs, une épreuve essentiellement
basée sur la régularité'de marche, l'endurance des
machines, et d'où le facteur vitesse est totalement
exclu .
. L'excellence de la formule est confirmée par la
faveur que connaît le concours. Assez délicate à
mener sans heurts, l'organisation matérielle s'en
perfectionne chique foie, et certains détails ont né-
cessité une mise au point minutieuse. On escompte
beaucoup, en particulier, du nouveau système de
contrôle tour par tour, qui. en raison de l'exiguité
du circuit et de -l'affluence des concurrents, a de-
mandé des soins tout spéciaux.
| Les vélomoteurs figurent en nombre imposant.
Admirons l'élan plein de promesses de cette nou-
velle branche, essentiellement française, de l'indus-
trie motocycliste. Les motocyclettes sont moins
nombreuses : ces catégories réunissent des machines
de trois nationalités : Angleterre, Belgique et
France sont représentées. Enfin, parmi les cycle-
cars nous retrouvons les spécialistes bien connus ;
toutes nos grandes marques sont là : Peugeot, Ben-
jamin, Salmson, Amilcar, Mauve, Sara, J. G.,
Sénéchal, Bedelia et Rally. soit un imposant bou-
quet de dix noms renommés.
On trouvera en rubrique automobile les condi-
tions de l'épreuve et la liste des engagés.
(Voir la suite en rubrique Automobile.)
LE RUGBY NATIONAL
La Côte Basque représentée par
BIARRITZ OLYMPIQUE
vient randre une visite amicale à
1 L'OLYMPIQUE DE PARIS
Ce match mettra en valeur les qualités de
la redoutable équipe méridionale
(Coup d'envoi, 15 h., Stade Bergeyre)
■■■■ . Cette jrencontre a-micale s'annonce, comme l'une
des plus intéressantes auxquelles il sera donné aux
Pa.ris'ie'ns d'assister cette saison.
Il se confirme, en effet, que le Biarritz Olympi-
que, désireux de démontrer la réelle valeur de son
team, la clarté et l'agrément du jeu qu'il pratique
habituellement, déplace sa meilleure équipe, au
grand complet.
Les deux trois-quarts Vignes et Cluohague qui
put participé hier au match international militaire
de Twickenham, arriveront vraisemblablement à
temps .pour reprendre leur place dans l'équipe biar-
rotte.
De son côté, l'Olympique dont le team après une
défaillance passagère, est revenu, peu à peu, à sa
grande forme, et qui sera renforcé grâce à la ren-
trée de l'international Soulié et du sympathique de,
Barochez, spécialement entraîné en vue de ce
match, est décidé à faire l'impossible .pour rempor-
ter la victoire. t ■ ■
Le Biarritz Olympique dont la réputation n'est
plus à faire, fut de tous temps, une véritable pépi-
nière de grands joueurs, où les Peyrouton, Larri-
bau, Ihingoué, Dufau, Semmartin, Boubée. etc...
ont fait leurs premières armes.
Son équipe a démontré, au cours de la saison
actuelle qu'elle pouvait être comparée aux -meilleurs
teams français.
Que fera l'Olympique, en face de ce redoutable
adversaire ?..
La lutte sera certainement très sévère entre les
deux lignes d'avants très près l'une' de l'autre,
Biarritz paraissant légèrement supérieur dans le
jeu ouvert, l'Olympique, au contraire, devant avoir
l'ava,ntags à, la touche.
Mais les lignes arrières de Biarritz, plus homo-
gènes et servies par une paire de demis qui, s'en-
tendent parfaitement paraissent susceptibles d'en-
lever la décision en faveur des méridionaux.
'Les équipes isà présenteront dans la formation,
suivante : - , 1
Biarritz. — Arrière : Lissalde ; trois-quarts :.
Jeangrand, Vignes, Fauthoux, Clucha.gue : demis :
Riquelme. Condom ; avants : Castel. Henrique.
Bapsères.Blanlceil, Adam, Glissait, Boubée, Vignes.
Olympique. — Arrière : Peltey ; trois-quarts :
Dreuilh, Bai-lliès, Grosbois ; demis : Crineston6
(m.), Raynaud (o.) ; avants : 3e ligne : Soulié (ca,p.),
Gros, Chauveau ; 2e ligne : Fravssinet, Maugain ;
lre ligne : Cloché, Bourgès, Bobo ou Ruffy, Ru-
ineau. "
En lever de rideau, à 13 h. 30, l'équipe Réserve
de l'Olympique recevra le C.O. Billancourt (1).
Le carrefour des écrasés est
calomnié par la légende : c'est
peut-être le seul endroit de
Paris où il n'y a jamais
. 1 d'écrasés. ...
Clément VAUTEL.
AERONAUTIQUE
La coupe de vitesse
L. Beaumont est créée
Elle aura lieu en octobre et est dotée de
175.000 francs de primes.
La commission d'avia-
tion de l'Aé.C.F. a ar-
rêté le règlement de la
Coupe de vitesse L. D.
Beaumont.
Cette coupe est dotée
de 175.000 francs affec-
tés à deux primes an-
nuelles de 75.000: francs
et à un objet d'art de '25.000 francs. Elle est inter-
nationale sans limitation d'engagements par nation
et sera courue en octobre, vraisemblablement à
Istres, sur un circuit de 50 kil. à couvrir six fois,
soit 300 kil. Le vainqueur devra réaliser une vitesse
moyenne supérieure à 290 kil.-heure. _ '_ 1
La Coupe Beaumont a été fondée il y a . quinze
jours par le commodore américain Louis D. Beau-
mont, en vue de remplacer la Coupe DeutS0h de la
Meurthe gagnée par la France après les trois vic-
toires exigées.
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LES GRANDES MANIFESTATIONS SPORTIVES
La plus importante épreuve
mondiale de Cross Country
LE CROSS DES CINQ NATIONS
se courra cet après-midi à
Maisons-Laffitte, à 15 heures
LES MEILLEURS CROSSMEN
d'Angleterre, du Pays de Galles,
d'Ecosse, de Belgique et de France
seront aux prises
Cet après-midi se disputera le lGe championnat
international de cross country, qui est sans con-
testation la plus importante épreuve mondiale de
ce beau sport. 1 - . '
L'épreuve de cette année revêt une grosse im-
portance, ^du fait des. énormes progrès accomplis
,par les nôtres depuis notre belle victoire de Glas-
gow.
_Renouvellerons-nous notre victoire de l'an der-
nier ? Telle est la question qué je me pose depuis
plusieurs jours, et à laquelle je vais essayer de
répondre. Permettez-moi, tout d'abord, de vous
déclarer dès , maintenant que je crois à une vic-
toire de la France, et je vais vous donner les rai-
sons sur lesquelles je me suie basé pour établir
ce .pronostic. - ..
Je dois reconnaître que cette victoire sera diffi.
cile à obtenir, et que l'absence d'un Guillemot.,
est pour nous un lourd handicap, mais je ne puis
oublier cette belle victoire de Glasgow, après un
voyage des plus fatigants, sur un parcours très
différent ,de celui auquel nos hommes étaient ha-
bitués. Je me souviens aussi de la défaite infligée,
il y a plus d'un mois, par nos deux grands-clubs :
le C.A.S. Généraux et le Métropolitan Club, au
club champion d'Angleterre, les Birchfield Har-
rj{'Ts, dont quatre équipiers font partie de l'équipe
que 1 Angleterre nous opposera aujourd'hui.
Et ce - que notre équipe a réussi l'an dernier,
'-pourquoi voulez-vous qu'elle ne le renouvelle pas
a nouveau aujourd'hui ? Parce qu'elle est moins
forte que celle de l'an dernier. Etes-vous bien
sûrs que, dans l'ensemble, elle ne soit pas d'égale
valeur ? Ce qui lui manque, c'est un homme de
tête qui soit capable d'enlever la lre place, mais
le reste me semble former un team trèe homogène.
. 1 . Le Challenge International de Cross Country
D autant plus que plusieurs équipiers de l'an der.
nier se eont grandement améliorés, tels que Man-
hès et Gaudé.
Noua exarnineron-s d'autre part, si, vous le vou-
lez bien, la valeur respective des représentants
de l'Angleterre et de la France, entre qui doit se
disputer la première place pour le classement par
équipes.
(Voir 1 la suite en rubrique athlétique.)
CONTRE TOUT ESPRIT HIERARCHIQUE
LES HOMMES DE TROUPE BATTENT
LES OFFICIERS
ARMEE FRANÇAISE
bat ARMÉE ANGLAISE
par 15 points à 6
UNE REMARQUABLE PARTIE
(De notre envoyé spécial.)
Londres, 24 mars. — Enfin, nous rentrons de
Twickenham, qui fut témoin de tant de défaites
françaises, nettement victorieux. Nous ne rencon-
trons plus de sourires moqueurs sur notre passage.
Vous auriez pu et dû gagner de plus loin, me disait
Usher, capitaine de l'Armée Britannique, après le
match- 'Vous nous étiez de loin supérieurs, aujour-
d'hui. Usher disait la vérité, car. la ^France eut
1 .. BEGUET ...
NOUGAL 1
certainement le meilleur dans tous les comparti-
mente du jeu ; elle attaqua dans le style le plus
efficace, en lignes arrières surtout, mais elle gâcha
de ■ multiples occasions, tant au début du match
qu'en deuxième mi-temps. Elle en manqua sur
mauvais jugement, sur maladresses imputables à
beaucoup, mais surtout à Cluchagtie, pa-r excès de
nervosité. Si nous devions chercher . une consola-
tion dans la constatation de ces erreurs, nous la
trouverions dans le fait que les Britanniques man-
quèrent encore plus d'occasions que nous. Ils accu- ■
roulèrent gaffes et maladresses comme à plaisir,
en lignes arrières surtout. Plus puissants en avants,
ils ne surent jamais imposer leur jeu et leurs mul-
tiples ouvertures de la deuxième mi-temps nous
donnèrent deux essais. Il est juste de dire que nous
leur fîmes cadeau, très gentiment, du premier essai,
par des passes sur nos buts. Mais nos erreurs ne
peuvent faire oublier leurs fautes, bien plus lourdes.
Dans l'ensemble, ce fut un match rapide, cour-
tois, mais plus ardent que scientifique. Il donna
rarement l'impression d'un matoh international' et
ce ne fut presque jamais du grand rugby que nous
vîmes à Twickenham aujourd'hui, sauf sur la fin
cependant, où la France attaqua dans un bon
,style, ' surclassant son adversaire en rapidité de
conception, en adresse de mains, en vitesse d'en-
semble. Ces -quelques minutes nous firent oublier
la mauvaise défense, les erreurs et les maladresses
de la première mi-temps.
On nous trouvera peut-être trop sévères au len-
demain d'une aussi belle victoire, mais la vérité
n'est-elle pas'nue. L'Armée Française a battu une
équipe qu'elle eut pu écraser, car il y avait entre
les deux groupements une marge énorme, en .ce qui
concerne la préparation, le souffle, l'adresse, la
bonne conception du jeu. Toute l'équipe française a
joué cependant avec la plus généreuse ardeur, avec
■un cœur admirable ; il n'y eut pas de traînards.
Le match se déroula par un temps splendide,
devant une assistance très réduite, en raison de la
multiplicité des manifest.a.tion.s sportives de la
journée et notamment d'Oxford-Cambridge. Seuls
changements dans les équipes : Ribeyre rem-
lace. Dumont, légèrement malade hier 6oir, da.ns
l'équipe de France, et Kavanagh joue aux lieu et
place de Worton, touché, dans, l'équipe britan-
nique. Le prince de Galles présidait le match,
ayant à son côté M. le comte de B-aint-Aulaire,
ambassadeur die France.
Les équipes
ARMEE. FRANÇAISE. — Arrière : Magna-
non ; trois-quart-s : Cluchague, Nougal, Vignes,
Lalande; demis : J. Louste.a,u, Laeazedieu; av. :
lieutena-nt Saint-Blancat, Ëlvaère, < Laussat, Mou-
reu, Bedos, 'lieutenant Béguet, Bioussa, Ribeyre.
ARMEE BRITANNIQUE. — Arrière : lieut.
C.S. Dunc.an- ; trois-quarts : lieut. I. J: Kilgour,
lieut. R. F. Wright, liout. G.V. Palmer, lieut. R.
K. Millar; demis : lieut. Ç.E.R. Baker Jones,
• «
.
Meut. Cavanagh ; ayants : oap. H. M. Hinde,
rlieut. T.G. Rennie, àieut. G.D. Young"lieut. F.
Deardon, C.W. Jones, serg. F.A. Pâtes, lieut"
P.S.B. Sydenhem. >
Ce que fut le match
Les Britanniques ont le coup d'envoi, mais Bé-
guet fait un arrêt de . volée, Kilgour déplace sans .
résultat. Peu après les Français partent très bien
sur touche . longue, et Lalande troue, mais sa
passe est reprise par un Britannique. Bien servi',
Lacazedieu commet la faute d'envoyer en touche
■au lieu de déclencher ses t.rois-quarts, bien placés.
La France domine nettement et fait du joli jeu.
Un superbe départ de Moureu et Béguet, bien con-
tinué par Lacazedieu et Nouga.I. Peu après, sur
ouverture à la France, Nougal donne à suivre,
Vignes et Cluchague foncent, l'essai eist manqué
providentiellement par renvoi en touche à 1 mètre
des buts adverses. Les Britanniques se dégagent
aux pieds. Mais, du centre, Ribeyre, Moureu et
Bioussa partent en passes courtes sur touche,
mais la passe plongeante à Cluchagùe est ratée à
5 mètres des buts anglais.
Nos avants dominent à la touche; ils avancent,
et sur mêlée à 5 mètres, près de la touche, Lous.
. teau se faufile du côté fermé et m'arque en coin.
Mais, sur la remise en jeu, Magnanou fait un er,
avant sur ses. but,s. On joue une mêlée 5 mètres.
Les Français partent en passes sur leurs buts. et
Nougal donne un petit coup de pied que Wright
reprend, et celui-ci marque au centre sans être
inquiété. Le but, facile, est raté.
Les Britanniques contre-atta.quent très forte-
ment; par deux fois, Magnanou plaque Kilgour,
puis Miilar, partis dangereusement. Enfin, Vignes
dégage au centre, où les Britanniques contimi-ent
à attaquer. Nougat intercepte une mauvaise passe
anglaise, mais le ballon n'est. pas -repris par Vi-
gnes. Usher se dépense en défense. Sur ouver-
ture, Lacazedieu donne encore à suiv,re, puis Tia,-
lande et Béguet attaquent en passes courtes la
long de la touche. Une nouvelle ouverture est en-
core gâchée sur maladresses. Les Britanniques
dégagent aux pieds. Palmer et Kilgour attaqueat
du côté fermé, mais l'ailier est plaqué t\ 1 mètre
par Magnanou. Sur long coup de pied de. dégage-
ment de Lavande, Cluchague se lance, démarqué,
mais rate 1-& réception. Une magnifique trouée de
Lalande, terminée par un. coup de pied, semble al-
ler 'à l'essai, mais hélas la balle a roulé en ballon
mort. Sur contre-attaque, Magnanou, aussitôt
après, ouvre sur Vignes; qui sert Cluchague, le-
quel fonce et s'écroule súr, la ligie blanche, en
coin. C'est l'essai, très appCaudi. ^ Et la, mi-tem.ps
est sifflée aussitôt. La France mène par 6 points
à 3 points.
La seconde mi-temps
Sur -IOllg-,COUP de pied français qui ne' trouve pas
la touche, Wright contre-aUaque. mais du centre
du terrain, sur touche longue, Lacazedieu fonce
droit, passe à Moureu qui envoie h Nougal ; celui-
ci déc1alI1che Lalande, et c'est le troisième essai
français. Aussitôt après, du centra, les trois-qu:trta
partent bien, Lalande, \ boudé, déplace'au centre
■mais il n'y ,avait personne pour reprendre Les An-
glais, à leur tour, conduisent une danger-rose atta-
que par passes, arrêtée in extremis. Magnanou
est passé au centre et Vignes à l'un ère. Les Bri.
tanniques avancent par lcngs coups de pied en
touche ; Moureu effectue quelques belles trouée.'
i
LES FAVORIS SONT BATTUS EN TAMISE
Le huit anglo-américain oxonian
gagne le match Oxford-Cambridge
Londres, 24 mars. — Pour une fois, le beau-
temps a daigné favoriser le match à « huit >> en-, .
tre les deux grandes Universités anglaises. Disons,,#
de suite^ que la course, disputée dans des condi- '
tions^ idéales, a tenu ce qu'elle promettait : l'équi-
pe l'Oxford, magistralement menée par l'améri.
cain Mellen, a triomphé après urne lutte sp!?a-
dide ; son- avance à l'arrivée — 3/4 de longu. nr
seulement — indique .assez clairement avec quel
acharnement Cambridge s'est accrochée à son heu-
reuse rivale: ' ,
Celle-ci, rompant enfin une série d'insuccès,
porte à.40 le nombre des 'victoires remportées par
Oxford depuis la fondation de l'épreuve, contre 33
! victoires à Cambridge.
| Deux heures avant le départ, la circulation de-
venait déjà difficile sur les berges, où se massait
la foule des grands jours, déversée là sans inter-
ruption par tous les moyens de transport dispo-
nibles : métros, trains, autobus, tramways, autos-
cars, etc.'On évalue à plus de, 500.000 le nombre
des spectateurs : c'est certainement un record.
Les Oxonians qui, de l'opinion générale, ne sem-
blaient pas devoir «'tenir le coup » jusqu'au bout,
ont surpris tous les pronostics ; Cambridge, con-
; fiant dans son allonge et son endurance,, la laissa
partir devant... Mal'lui en-prit; car les (c bleu-
foncé », ramant régulièrement. à 36/38 et répaÜ.
dant à tous les enlevages, garda l'avantage jus-
qu'au bout.
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