Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-03-06
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 mars 1923 06 mars 1923
Description : 1923/03/06 (A24,N8116). 1923/03/06 (A24,N8116).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46292149
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
LES COMMENTAIRES DE LA SEMAINE
LE PROFESSIONNALISME
Il faut en convenir : Je professionna.li&me, de-
puis quelque temps, jouit d'une presse déplorable.
A. propos du cas Vermeulen, le baron Pierre de
Coubertin vient de l'accabler de son jnéprib. Avant-
bier encore, Louis Forest, dans un bien bel arti-
cle, le piaça.it plus bas que ]a. syphilis, puisqu'il
le déclare indélébile. Enfin, l'affaire Descamps-
Biki — convenons-en — n'est pas pour lui rendre,
f oomme dit l'autre, du reluisant.
Avourai-je que le professionnalisme. s'il est sin-
tère, point, maquillé, voire cynique, n'est pas pour
me déplaire ni même m'offusquer, 11 existe, entre
autres syndicats, des syndicats de musiciens qui
obligent _ leurs a.ffidés conscients et organiser a.
De pas jouer une mesure pour rien, aù delà. de
t'heure-limite. Nous sommes prêts à admettre
qu'un orchestre peut laisser Faust en carafe, si
ce malheureux descend aux enfers passé minuit.
Pourquoi trouver étrange qu'un coureur cycliste
entende ne. .pas faire, eau f à l'entraînement, uu
tour de piste salis être payé.
Pourquoi voulez-vous que Carpentier, après la
petite séance du 24 septembre, .aille ee faire « re-
mettre ça » prochainement, et gratis pro Deo. Nul
dieux que moi ne comprend son recul instinctif.
Tout est donc pour le mieux, à condition : 1°
que les professionnels ne s'engagent pas à se pro-
duire gratuitement, à quoi rien n'obligerait les
parties t'on en cause dans la fameuse Affaire ; 2° que
on n'essaye pas de nous présenter, un jour, Car-
pentier — ou, tout autre — comme un pur ama-
teur.
X'
La question du professionnalisme dans l'ama-
teurisme est autrement intéressante et. capitale
que celle du professionnalisme dans... le profes-
sionnalisme, car nous touchons là aux plus hautes
questions d'éducation sociale ; nous touchons là à.
la probité sportive ; nous touchons là, presque,
à l'avenir de notre race et même du pays.
Me fera-t-on la grâce de me croire incapable
d'écrire tout ce qui suit pour un .autre but qu'un
but de doctrine. Je ne vise ici aucune personnalité,
aucun club, aucun groupement.
Mais voici un joueur qui, avec une désinvolture
charmante, change d'équipe toutes les saisons, va
de ville en ville, change de métier tous les hivers.
•Et nous sommes pleins d'indulgence pour ce gail-
lard qui déshonore l'amateurisme, tout en gardant
nos sévérités pour tel autre qui n'a tondu, du pré
défendu que la largeur de sa langue.
Voici un club dont les charges commerciales
ressemblent... comme deux sœurs, aux charges
d'une grande maison de commerce. Le voilà donc
tributaire de la publicité sous toutes ses formes,
contraint d'attirer à lui, pa.r des procédés qui ne
suivent pas toujours les lois de l'amateurisme, les
étoiles et les vedettes. Pour payer tout cela, il
faut faire des recettes. Tous ces procédés sont-ils
blâmables ? Hélas 1 il faut répondre comme le
Normand : « Cela dépend 1 »
Je sais bien que si nous en étions restés à l'ama-
teurisme des premiers âges naïfs, l'athlétisme en
Fra.nce serait resté l'apanage de quelques centai-
ces. de « piqués » qui opéreraient presque à huis-
plus dans leur petite chapelle.
Tout de même, ceux qui voient dans le sport
amateur, et à juste titre, un merveilleux moyen
d'éducation sociale, n'arrivent point à admettre
ces pratiques, même pour la raison que le sport y
gagne. Es .prétendent que le s port .n'y gagne que
de futurs professionnels ; ils prétendent que la
mentalité d'un équipier premier est à peine diffé-
rente de la mentalité d'un cycliste ou d'un boxeur
professionnel, et qu'un club commercialisé dans
ne s méthodes d'action ne peut faire que du recru-
tement d'esprit professionnel.
On discutera 107 ans de la question sans la rB-
tondre. et il est incontestable qu'on la considére-
rait mal si l'on est résolu à ne t-enir aucun compté
ides contingences.
Tout de même, n'est-il pas un peu excessif de
froirtel club faire intervenir le préfet dans ses dis-
euesions avec la Fédération, de voir tel autre mo-
biliser toute sa représentation départementale. J'ai
rarement vu des sportifs plus noblement indignés
que ceux du Football Club de Cette, en présence
du verdict de la 3 F.A. Mais comment et pourquoi
t'en sont-ils pris à cet excellent M. Barthe, leur
député, qui n'y est pour rien et qui ne connaît
« çouick » au ballon rond. Leur cause ne se défen-
'dait-elle pas suffisamment elle-même pour n'être
refendue que par des sportifs.
Ainsi, le club sportif — et je parle ici surtout
des grands clubs de la capitale — apparaît désor-
mais de plus en plus comme une formidable ma-
chine de guerre sportive, avec des défenses avan-
cées représentées par son budget, ses équipes, la
fortune de ses dirigeants et avec des 420 repré-
eentés par des députés, des sénateurs, et bientôt
des ministres.
C'est peut-être la vie qui veut cela ; n'empêche
que je préfère, pour ce qui me concerne, le temps
où. les premiers clubs athlétiques ressemblaient
plus à d'innocentes chapelles et moins à des entre-
prises commerciales professionnelles. Simple goût
. personnel, et qui n'empêchera pas d'ailleurs la
terre sportive de tourner... pro si cela est dans sa
destinée.
Henri Desgrange.
BASKET BALL
L'entraînement se poursuit très sé'rieusemen
pour le championnat de France. Les championnats
régionaux, qui en sont la principale base, sont
très disputée, et bientôt nous connaîtrons les noms
des heureux prétendants à la Coupe.
Quels seront Les favoris ? C'est ce qu'il est dif-
ficile d'affirmer dès maintenant, car depuis la.
Baison dernière le basket bail a beaucoup évolué,
et. une seule rencontre interrégionale a. mis aux
j prises Paris et Nord. D'aIH.eurs, il est bon de
| dire qu'il ne faut pas tabler sur les résultats ob-
tenus, ca.r lors du match TLAX-Racing Club de
Ronbaix, J'H.A.!. était flans un mauvais jour et
I n'avait pas son équipe complète. Malgré tout,
j notre avis est que la belle ee jouera entre Paris
et Nord. Si Paris est handicapé par suite de l'a.b-
! sencn du Stade Français et de l'Ecole Polytech-
nique, il opposera, cependant une sérieuse résis-
tance dans le cianjpior.na<.
H ne faut pas cependant laisser dans l'ombre
I l'Ile-de-France et la Normandie, demi-fiuaHetes
de l'année de:-nière, et qui avaient coupe la route
à l'équipe parisienne, car ceux-ci, dont, on ne dit
encore rien cette année, peuvent se réveiller très j
dangereux. De plus. la F.F.A. a, cette année réa. !
'lise un prodige, car ;?l ligues sont représ.enteea,
et mous verrons peut-être de nouvelles étoiles té-
moigner des progrès réalisés dans les provinces
françaises. — R. B.
CYCLISME
Il ne fait doute pour personne que, si nous le
voulons sérieusement, nous pourrons mettre en
ligne l'an .prochain, aux Jeux Olympiques, une
équipe routière et des équipes de piste tout à fait
capables de prendre le meilleur sur les teams qui
nous viendront d'Angleterre, de Belgique, du Da-
nemark, d'Italie, de Hollande, de Suisse et peut-
être bien aussi de Suède, de Norvège et d'Amé-
rique.
Nous avons les éléments nécessaires ; les bom-
mes ne nous manquent pas. Il suffit simplement
de les dresser, de les diriger, de les conduire et
de les surveiller ; le reste m'a, tout seul quand les
grands jours — car ils seront plusieurs, seront
venus.
Il n'est pas douteux, en effet, que les Micbard,
Cugnot, Morel, Faucheux, Choury, Vedel, Gre-
nier sur piste, et les Souchard, Wambst, Leducq,
Maronnier, Archelais, Sadi-Leport, etc. sur route,
formeront un joli bloc, des associations redouta-
bles, et que nous pouvons, grâce à eux, émettre
d'ores et déjà toutes les espérances.
J'imagine qu'i'l n'entre dans les vues d'aucun !
des hommes que je viens de nom;rner de passer
professionnel avant dix-huit mois. Ils sont
« purs ». L'U.V.F. doit s'assurer qu'ils le veu-
lent demeurer et qu'ils le demeureront. C'est à
elle que -ce devoir incombe. Elle doit le remplir
au plus tôt, et pour tout di.Te, dès qu'elle connaîtra
les équipes qui voudront suivre le ■ programme
qu'elle a élaboré avec. tant de soin et tant- de com-
pétence à l'occasion des Jeux Olympiques.
Il lui faudra en outre prendre toutes les pré-
cautions désirables pour que le sport cycliste soit
à l'abri, l'an prochain, à la veille des Jeux, d'une
ou plusieurs affaires Vermeulen.
Il s'agit de ne pas s'endormir aujourd'hui pour
nous réveiller dans dix-huit mois avec, au saut du
lit, un ultimatum du genre de celui qui, à la veille
de notre cross international, vint jeter la pértur-
bation dans le personnel dirigeant de la course à
pied.
Or, les bruits les plus tendancieux courent —
il faut bien le dire — au sujet de nos amateurs,
dès qu'on a passé la frontière.
Pour les uns, Michard est professionnel parce j
qu'il court presq.ue tous les dimanches, ou à peu
près, avec les professionnels ; pour d'autres, Sou-
chard et plusieurs' de ses camarades ont tout de
l'amateur marron... Il est indispensable, à mon
avis, de mettre les choses au point, et je crois
qu'il appartient à l'U.V.F. de prendre position
dès maintenant dans le concert international.
C'est son devoir de se défendre, de défendre ses
amateurs, de défendre ses règlements. Il est im-
possible d'entreprendre le dressage de nos teams 1
ayant au-dessus du crâne l'épée de Damoclès du
cas Vermeulen.
Très peu de chinoiseries à la veille des Jeux
Olympiques, très peu d'ultimatums à la Lloyd
George au moment de nous mettre en ligne. Il
faut aviser.
X
Ce Rohrbaeh a vraiment de l'étoffe. Il est bien
à vélo, démarre vite, a un beau finish ; avec cela,
il n'est pas douteux.. qu'il est doué d'une jolie
dose de courage d cf'ériergie. Il peut aller loin.
Seulement, il, lui faudrait de l'aide. Je demande
instamment à mon ami Robert. Desmarets de lui
tracer un petit programme spécial, de manière à
le sortir des américaines et des courses de primes,
qui finiront par détruire peu à peu ses naturelles
qualités de vitesse.
x
S avez-vou,s ce qui m'a navré dimanche à Fon-
tainebleau ? C'est de voir que Christophe, Lacolle
et Degy demeurent les seuls de nos routiers de
classe » tâter du cross cyclo-pédestre. Et je dis
que c'est d'autant plus navrant que, d'une part,
le cross cyclo-pédestre est un sport magnifique et,
de l'autre, que le championnat de l'U.V.F. per-
dra une grosse part de son intérêt le jour où il
n'aura plus pour compétiteurs que des hommes
de second plan. t'
A quoi tient l'indifférence manifestée par nos
as à l'égard du cross cyclo-pédestre ?
Est-ce parce que le métier ne nourrit pas son
homme ? Est-ce plutôt parce que l'hiver est fait
.pour se reposer, ainsi que le déclarent nombre de
cracks en renom ?
A la vérité, je n'en sais trop rien, et le mieux
que nos cracks pourraient faire, ce serait de nous
donner leur avis à ce sujet.
Alavoine, Thys, les Pélissier (Francis me paraît
tout qualifié pour cela, puisqu'il a couru deux
fois le championnat de France), Brunier, Verman-
del, veulent-ils bien nous donner les raisons qui
font que le cross cyclo-pédestre ne les tente point ?
Nos lecteurs, j'en suis sûr, leur en seraient recon-
naissante !
— Ch. R.
RUGBY
Le mieux est souvent l'ennemi du bien. On
fi aura jamais aussi bien apprécié la justesse de
cette sentence que dans le monde du rugby sursa-
turé de rencontres officielles. On a voulu donner
a chacun sa {'hanco, on a voulu aider au repêchage
des naufragés accidentels, on a voulu contenter
tout le monde, et à force de recueillir des naufra-
gés, la barque -du rughy, surchargée à plaisir, ris-
que de s'enliser ou de s'échouer.
Fort heureusement, nous avons bénéficié, cette
année, d'une maison exceptionnelle. Le cas de re-
mise par suite de terrains gelés ne se présenta
pas. Malgré cela, on a dû décaler les poules de
trois, et; ^la grande finale ne pourra se jouer avant
la première moitié du mois de mai. Et si tout se
passe régulièrement d'ici là. Voilà pour cette an-
péf.
Mais avez-vous songé sans effroi à ce que sera.
Ja saison prochaine, lorsque vous avez lu ici même
l'annonce -de la venue en Fra.nce des équipes d'Aus-
tralie, de Nouvelle-Zélande, du Canada, de l'Afri-
que du Sud, de Californie, qui joueront contre
J'équipe de France en mars et au début d'avril
pour s'entraîner en vue des Jeux Olympiques 1 Ces
ma.tcbe.s seront également nécessaires à notre
équipe nationale pour lui permettre de s'entraîner,
de tâter ses futurs adversaires et pour aider aux
progrès constants du rugby chez mous. Il ne sau-
rait donc être question de les « éviter » par avance.
Et en avril, les Jeux Olympiques retiendront, toute
notre attention.
_ Comment le Conseil de la F.F.R. et la commis-
sion des Calendriers vont-ils résoudre ce problème ?
Il est certain que championnats régionaux et cham-
pionnat de France devront être simplifiés et ré-
duits de moitié en ce qui concerne la durée. Pour
en arriver la., il n'y a qu'une seule solution : tenir
compte des 'situations acquises, par exemple exemp-
fer- du championnat régional les champions de
cette année, exempter d'un tour de championnat
les vainqueurs des poules de cinq,, de deux tours
les deux_ finales. Où trouver une formule qui tienne
compte à la% fois des résultats acquis cette année
et des progrès possibles des autres équipes qui au-
ront toujours une porte ouverte sur l'escalier qui
conduit au titre suprême ? La solution du problè-
me n'est pas impossible. Elle résidera. surtout sur
la compression des championnats régionaux et sur
le retour en 2° série de nombreux clubs qui, cette
année, ne furent pas dans la course.-
L'an prochain, l'intérêt général du rugby fran-
çais a-ppelé à se mesurer dans les joutes olympi-
ques avec le^rugby de <6ix autres nations, devra
primer l'intérêt des clubs. Il faut que, par avance,
chacun s'habitue à cette idée et cherche à con-
server à son équipe, en cette fin de saison, la place
qu'elle mérite, place dont il sera sane doute tenu
compte dans l'élaboration du. .calendrier de la pro-
chaine saison.
X
Une seule surprise dans les poules de cinq, Pau
perd la première place de la poule E au bénéfice
de Périgueux, qui mène maintenant par un point.
Les leaders actuels sont donc le Stade Toulousain,
Lourdes, Biarri.tz et Albi, Racing et Dax, Péri-
gueux, Tarbes. Les rencontres Biarritz-Albi, Dax-
Racing, Perpignan-Lourdes, doivent décider du
classement dans trois poules. Nous saurons diman-
che si Lourdes et Ai le. "Racinor «pronf. annsléo
jouer les poules de trois.
— G. B.
LUTTE & POIDS
Consta-nt-le-Marin vient de reconquérir le titre
de Champion de Belgique, en battant Laurent
Gerstmans. Ce succès l'engage à défier Robert
Roth, qui l'a dépossédé du titre plus important
de champion du monde de lutte mixte. Malheu-
reusement pour le Liégeois, sa chance de rencon-
trer le jeune Suisse dans les mêmes conditions
que le 5 décembre, demeure problématique.
Une des raisons qui ne manqueront pas d'être
opposées aux prétentions de Constant, est celle-ci :
Il est illogique de vouloir persister à porter un
titre qui ne rime à rien. La F.F.P.L. a sagement
pris une décision à. ce sujet, en déclarant Roth
champion du monde de lutte libre, et non de lutte
mixte. L'enquête que l'Auto a ouverte sur cette
question a été également concluante. Toutes les
réponses des sportsmen qui s'intéressent à la. lutte
approuvent cette manière de voir.
Si Constant tient à obtenir une revanche de son
vainqueur, elle ne pourra lui être accordée qu'en
style libre. Et puis, avant d'en arriver là, Roth
doit imposer sa loi à Salvador Chevallier, chose
qui rencontrera certainement des difficultés, car
le champion des Jeux Interalliés est un morceau
coriace 1 En admettant que notre représentant
triomphe du Bernois, le 11 ou le 18 mars. à Ge-
nève. le champion belge devrait alors jeter le gant
au Français. Mais celui-ci, à son tour, de même
que Roth, ne pourra lui donner satisfaction immé-
diate. attendu Qu'un contrat oblige ces deux athlè-
tes à s'accorder une revanche réciproque avant
d'accepter d'autres propositions.
En résumé, il faut attendre les événements sans
épiloguer sur l'attitude que Constant-le-Marin de-
vra observer.
X
La journée de dimanche comptera dans les an
naies de la force. Deux championnats de Paris
ont eu lieu en même temps. Le titre de champion
de chaque catégorie sera ainsi porté en double cette
année. Les meilleurs résultats ont été obtenus par
la F.P.F., dont les athlèt-es -réussirent d'excellen-
tes performances. Alphonse Rhilippon, dans la
compétition organisée par la F.F.P.H., est le seul
haltérophile appartenant à ce groupement qui ait
totalisé un nombre de -points supérieur à celui ae.
qt1JS par le poids léger Delloue, affilié à la nou-
velle fédération,
Il aurait <*té particulièrement intéressant de
voir aux prises Alfred François avec Maurice Da-
vène et Louis Dantioux, qui firent un concours re-
marquable.
Le Joinvillais produisit une impression extraor-
dinaire ; tous, ses mouvements révèlent un homme
doué d'une puissance énorme. Le représentant du
C.A.H.N. se comporta admirablement, pour ses dé-
buts. Nous tenons certainement, en Dannoux, un
<1 espoir » olympique. Dans quelques mois, il tien-
dra tête à ses aînés et fera peut-être mieux encore.
.Te ne puis m'empêcher, en compulsant les ré-
sultats de l'une et .l'autre fédération, fle regretter
qu'un championnat unique n'ait réuni tous' les
leveurs de poids. Quel beau spectacle nous aurions
eu.
— A. M.
HOCKEY
Le hockey français serait-il marqué d'une croix
pour 1923 ? On pourrait finir par le croire à 1:1
suite du 7e France-Belgique, joué samedi dernier
à Ber,geyre. Cependant, l'équipe française ne pé-
chait pas par sa composition. Seulement, n'est-
ce pas, le hockey est un jeu qui exige un terrain
approprié et auquel les sa.bles mouvants convien-
nent aussi peu que possible... Et toutes les qua-
lités sur lesquelles se basèrent nos sélectionneurs
lorsqu'ils formèrent l'équipe nationale, disparu-
rent dès l'entrée des joueurs sur le terrain.
X
Nos amis Belges ont gagné le match. C'est in-
discutable, et noue aurions-mauvaise grâce à cher-
cher des excuses pour les nôtres, alors que \nos
adversaires se voyaient handicapés de la même
manière par le bourbier que fut samedi le Stade
Bergeyre. Mais je ne crois pas me tromper en
affirmant que la Belgique, la première, ne tirera
aucune vanité de cette victoire et que, dans le
palmarès international où elle mène maintenant
par quatre victoires à trois pour la France, la ren-
contre de 1923 aura été, pour les vainqueurs, la
moins glorieuse, pour les vaincus, la moins signi-
ficative.
Plusieurs spectateurs britanniques me disaient,
après le match, que jamais, au grand jamais, en
Angleterre, on n'eût joué de partie sur un sem-
blable terrain.
La 2 F.H. n'en jugea pas atnsi... et elle eut rai-
son, car, réellement, elle n'avait pas le choix.
Cependant, il n'en reste pas moins que le vérita-
ble match n'eut pas lieu, le spectacle auquel as-
sistèrent les quelque mille spectateurs présents
samedi étant privé de tout intérêt sportif et de
toute signification exacte.
Et tout cela est d'autant plus regrettable que la.
partie s'annonçait belle. Les équipes, je le répète,
étaient admirablement équilibrées, le désir de ga-
gner plus ardent que jamais des deux côtés en
raison du fameux « personne ne mène ». Et le
public, que le match sur terrain normal eût sans
nul doute enthousiasmé, se fit probablement la ré-
flexion que le hockey, après tout, n'est pas un
sport si épatant que cela.
Je ne peux servir mieux la cause de ce sport
qu'en recommandant à ce même public le spec-
tacle de l'équipe nationale anglaise en action le
31 mars.
Espérons, toutefois, Que ce iour-là Je Stade
Bergeyre aura séché !
— M. L.
CROSS COUNTRY
Je suis, paraît-il, un adversaire irréductible de
l'Amicale des Clubs, et accusé de mener une cam-
pagne contre ce groupement. C'est du moins^l'avis
de M. le secrétaire général de ladite Amicale.
• Je l'avoue, je n'approuve pas du tout la 'consti- 1
tution d'un groupement dans la forme que lui ont
donnée ses promoteurs.
Par contre, je serais le premier à encourager une
« Amicale » telle que celle créée par les clubs pari-
siens de football et dont le but très précis consiste
à améliorer la situation des clubs parisiens de la
L.P.F.A., en ce qui concerne, par exemple, l'assu-
rance contre les accidents, les achats en commun
de matériel et d'accessoires sportifs, etc.
L'Amicale des Clubs parisiens de la L.P.F.A.
ne discute en aucune façon les décisions prises par
cette dernière, en un mot elle ne se mêle aucune-
ment de la direction de la Ligue. Elle se contente,
comme son nom l'indique, d'être tout simplement
une « Amicale ». Dans son sein pas de commission
technique, mais des commissions des fêtes, des se-
cours, des achats et des finanees.
Ce groupement fonctionne en parfait accord avec
la L.P.F.A. et celle-ci lui apporte son précieux con.
cours. L'Amicale ne constitue pas un état dans
l'Etat, mais une Société Mutuelle des Clubs pra-
tiquants le football.
Peut-on dire qu'il en est de même de l'Amicale
des Clubs de la L.P.A.? Jusqu'à présent il ne me
semble pas que les principaux instigateurs de cette
Amicale ait eu l'intention de s'en tenir aux buts
énumérés plus haut.
Qu'il me suffise de rappeler que ce groupement
fut formé à la veille de l'assemblée générale de la
L.P.A. et qu'à cette époque, l'Amicale se préoccupa
plus particulièrement de questions personnelles. La
F.F.A. n'a pu reconnaître ce groupement et en
I a' donné des raisons, devant lesquelles on ne peut
■ que s'incliner.
x
Les épreuves n'ont pas manqué en ce dernier
dimanche. Militaires, corporatifs, professionnels et
patronages ont disputé leurs championnats, tandis
que les 2e et :}e catégories de la L.P.A., les travail-
listes et les gymnastes, disputaient des interclubs.
Jehard fit une belle rentrée et enleva le Cham-
pionnat militaire assez facilement, et Duquesne se
montra le meilleur des corporatifs. Puisse-t-il faire
aufisi^ bien, dimanche prochain.
Guillemot réussit enfin à remporter une vic-
toiie. Nous verrons dimanche, à, La Courneuve, si
notre chamnion H, -rpt.r™->-u
G. F.
NATATION
La_ saison officielle a débuté dimanche par les
premiers matches de water .polo comptant pour les
cnanipionnats de Paris. A part les deux clubs de
J 0 série, Clichy et le Club des Nageurs et Foot-
balleurs Parisiens, qui nous firent assister à un
beau match, ceux de g0 série furent peu plaisants
a voir jouer, en raison de leur jeu confus.
,?sVparticulièrement brillante qu'il est utile de rap-
peler com.bien les dirigeante et capitaines d'entraî-
■ -ii,ernent ont intérêt à s'inspirer de ce qui se fait
dans nos grands clubs, c'est-à-dire multiplier les
contérences-causeries sur le water polo, expliquer
clairement les règles de ce jeu très intéressant, de
manière' que leurs jeunes joueurs connaissent par-
faitement leur règlement, cela pour éviter les con-
fusions dans le jeu\ le rendre plus clair et surtout
pour faciliter la tâche si ingrate des arbitres.
A Hébert, nous avons assisté à un match des
plus intéressants, qui comptait comme demi-finale
de la Coupe de Lorca. Le S.C.U.F., plus vite, a eu
;raison difficilement du C.N.S. qui, en la circons-
tance, a joue plus durement que son adversaire,
puisque par deux fois l'arbitre, qui était en la cir-
constance M. G. Bigal, a été dans l'obligation de
faire sortir le joueur Michel, du C.N.S.. Cette
intéressante compétition touche à s,a fin, la finale
se jouera vendredi au 8porting Club de France
et opposera le vainaueur de 1922. ,ln. T,;hollnu'
au S.C.U.F.
- G. B.
LAWN-TENNIS
i
Pour la première fois dans lei annales du Cham-
pionnat de France, un « jeune1 » joueur de dix-
cuit ans à peine a remporté le titre. Lacoste vient,
en effet, de gagner l'épreuve du simple dans ces 1
conditions.
Laurentz, à 16 ans, avait lui aussi remporté un
succès a-nalogue, mais c'était au Tournoi de Pâ- I
ques, qui était_ une épreuve internationale, tandis J
que le Championn&t de France est réservé aux !
joueurs français ou aux étrangers résidant en
France depuis dix ans, et il y en a bien peu dans
ce cas.
La façon dont Lacoste a gagné prouve égale-
ment qu'au Tennis on gagne autant avec son cer-
veau qu avec son bras. Le public très nombreux
venu dimanche à la finale du Tennis Club de Paris
le comprit d'ailleurs fort bien. Le silence impres-
sionnant durant les moments difficiles du match et
les. applaudissements qui saluèrent la fin du second
set prouvèrent amplement q,ue le public parisien
a son éducation faite et qu'il sait encourager l'ef-
fort d'un champion.
Pourquoi, en effet, Hirsch, qui avait- gagné la
première manche 7 à 5, et menait 5 à 2 dans la
seconde, pçrdit-i-1 son championnat ? Par une faute
de_ tactique que, dans tout sport, un athlète doit
éviter.
Au moment où Hirsch avait la partie en mains,
il cessa d'attaquer. Quelle erreur profonde 1 La.
coste était cependant découragé devant le brio i
de son adversaire. Et c'est là, à ce moment,- qu'il |
prouva, qu'il avait l'étoffe d'un grand .champion, j
A son tour, il modifia entièrement sa tactique Au |
lieu de rester sur la défensive, il pa-ssa à l'attaque
et retourna la situation du tout au tout.
Sachant que Hirsch était un gaucher adroit,
Lacoste poussa ses drives sur le coup droit de son
adversaire et monta au filet comme un bolide,
tandis qu'il jouait doucement sur le revers de
Hirsch.
Cette nouvelle tactique -fit merveille. On sait le
reste. Lacoste enleva 11-9 la seconde manche et
réussit onze jeux de suite, gagnant 6-3 et 6-0 les
deux derniers sets.
X
Que cette leçon serve aux autres. Quand on a
l'avantage au tennis, comme dans tout autre sport,
il faut pousser la victoire, ne pas l'attendre, car
ce sont les derniers jeux, les dernières foulées qui
sont les plus difficiles à parcourir ! Lacoste, par
sa magnifique victoire, a conquis sa place parmi
les nouveaux « as » de la raquette.
x
Par une ironie du sort, Coohet, qui à notre con-
naissance n'avait jamais gagné en mixte, a rem-
porté, avec Mlle Bourgeois, cette épreuve. Ceci
prouve qu'un bon joueur de simple l'est également
en double et en double-mixte, quand il veut s'en
donner la peine.
Les frères Borotra ont également mis en lumière
que leur formation est excellente ; il est vrai que
les teams de_ double dans le championnat de France
éatient particulièrement* faibles, par suite du for-
fait de Decugis-Cochet.
— R. S.
FOOTBALL
Un de mes amis, dirigeant d'un grand ol„i
d une puissante ligue, m'envoie les lignes
sous. J 'ai pensé que ces « commentaires »
taient de paraître à cette place. Sans adhéré
tierement à toutes les suggestions de mon ,1f 1
pondant, je ne suis pas loin de lui donner raJ
";Une nouvelle défaite vient d'être -inscrit'
passif du football français et de nouveau V;
allons entendre les récriminations s'élever.
« La vérité c est que le football français np
gresse plus et je prétends que les raisons if'
stagnation tiennent dans l'organisation des %,
ves officielles.
«. Le grand coupable, c'est la. Coupe de pra„H'
compétition qui a éclipsé toutes les autres p"
de toute l'attention des clubs, résultat I)rut,,l
force, qu on le veuille ou non,, les compétiteurs'
négliger le jeu pour le résultat, monopolisa/
désv de vaincre des équipiers, condamnant à V
les battus, bouleversant les calendriers et donr.
aux vainqueurs bien peu de bénéfices taS*
leur permettant d assurer l'avenir. '
r « Indépendamment de la Coupe de Franc,), i
épreuves régionales, mal équilibrées, ;remplies
j rencontres sans intérêt, ne peuvent faire T>rocrri»!!
la valeur des compétiteurs.
« Ces défauts proviennent de l'erreur concepti,e,,
nelle suivante de la Fédération surtout, e> *i
Ligues ensuite.
«Les clubs sont faits pour nous », au lien s
« Nous sommes faits pour les clubs. » ;
« Les groupements dirigeants se sont érirf,
pouvoirs organisateurs sans tenir compte des or'J
besoins des grands clubs. Or, la force mteiff
1 n ale d un sport, réside dans les gra.nds clubs.
« Il faut donner à ces grandes écoles du footbal!,
un programme à leur taille.
« _Sinon, sous prétexte de nivellement d e^l.v
de justice sportive, l'on arrive au nivellement
bas et 1 'on obtient des résultats appropriés
j « On ne fait pas de mathématiques spéciales ;
1 école primaire, on n'acquiert pa.s non plus K
classe internationale dans n'importe quelle éq®C
.«.bous prétexte d 'intérêt général on bride ?
vite de certains intérêts particuliers féconds
" Je ne saie si nos hauts dirigeants ,sont en Bat}!.
faits de leur tâche, nul plus que "moi n'en
1 ingratitude, mais j estime que s'ils "désii® «5J
avoir un meilleur rendement llr; le peuvent
autre effort que celui d'établir une compétitioD \ID\
tionale régulière, moins tapageuse, en créant na.DDo
série ouverte a une sélection des grands club, ;
laquelle viendrait s'ajouter un très petit nom!),'
de clubs vainqueurs d 'lIT sérieuse compétition fiH'
minatoire. ,
« Ils le peuvent en diminuant le nombre de;
matches de sélections interlignes, international
" Ce faisant, les grandes écoles de football nor
ront conclure des matches avec les clubs ét!'angen
à i instar des clubs espagnols et donner à îe»ù
membres les excellentes leçons de ces matchs '
« La compétition nationale n'étant plus l'épi,
de Damoclès suspendue sur la vie du club, aai.
ra.it en beau té, en pureté d'exécution ; si peu gagna.
cela sbit j ai la conviction qu'aucun de ces mat.
ches ne pourrait égaler en laideur un match de
la Coupe.
« Màis si les doctrines actuelles, qui sacrifient
les clubs à la grandeur de la Fédération, conti.
nuent à être appliquées, nous ferons mieux d'aban.
donner la, compétition internationale.
- « Préconiser le regroupement à Joinville de no'
meilleurs joueurs militaires, est bien, mais c'e,:
cité. que organes civils sont frappés d'hier.
« Non, ils sont capables, ma-i.s ce sont les dire-
tives qui faussent l'organisme général, et je so:
réellement, confus de voir des petites natice:
comme la Belgique et la Suisse, de voir les Ms.
veaux venus au football, comme l'Espagne f
1 Italie, nous tenir non seulement tête, ma-is not-
battre copieusement sans que les hauts â>riTeM;:""de
du football français s'émeuvent au point s;
demander si réellement tout esc .pour le mieux cbe'
le peuple que l'on dit être le plus intelligent al
la terre. »
On ne peut nier l'actualité de ces consid¿ra!l%':
au moment même où deux clubs mènent le bini;
que l'on sait nour ne nas être ^ u rw.
J'y reviendrai.
— G.-Ch.
ÉDUCATION PHYSIQUE
La méthode Dalcroze
décrite par son auteur
Hier, à l'École Alsacienne de la rue d'Assas,
le professeur Jacques Dalcroze a exposé sa mé-
thode de rythmique.
La rythmique est nécessaire à la bonne éda-
-ation physique de l'enfant, déclara le conférai-
,ier. La musique devient à la fois un agent exd'
dateur et reposant et permet de réaliser tout exer-
cice accompagné de commandements visuels et
sonores. »
Les, exercices doivent être judicieusement âosà
it donnés sous forme de jeux. Pas de fatigue à
:raindre.
Pour compléter cette conférence, Mme Eliminer
)résenta ses jeunes élèves, qui exécutèrent divers
exercices rythmés.
A TRAVERS LES SPORTS
ESCRIME
CHAMPIONNAT DE PARIS DE FLEURET
Sont qualifiés pour prendre part à 1 de-i-fi-nale de
1" mtégorie, ce soir,- aux Ingénieurs Civils- Dillon, Kava,-
llagh. de Castellane, P. Lion, commandant Taillandier, Po-
tier, Controt, Borel, Barré, Piot, Millet, Vandebeck.
Latti'au, qui avait pris part aux éli.minlLtoirœ, ne pour-
suivra pas l'épreuve, puisqu'étant champion de l-ance, il
est qualifié de droit pour rencontrer le champion de
Paris.
Les deini-finale et. finale de 2e catégorie auront égale-
ment lieu ce soir Sont qualifiés: de Craeker, C!w,dgot, Du-
font, Rlieims, FlacheT, Amadieu, Bargès, Garagnani, Ros-
signol, Cænea., Pe-odcn et Rabinovit.z
UNE EQUIPE AMERICAINE EN EUROPE
NEW-YORK. !, mars. — Une équipe de 12 escrimeurs
américain.s viendra à Londres disputer le Thomson Trophée
qui aura lieu le3 20, 21 et 1-13 juillet.
Le gala de la Balle Flacher. - La salle Flacher a donné
un gala particulièrement réussi aux Agriculteurs. On y -a
e.pplaucli les assauts de fleuret entre MM. B.Uri-Z. et Wil-
lems, Bla-ndet et Perd ri zet, Monteils et E&pivlie-u, Combes
et Oaœesson, Fiadher et Tixier, Feriaud et Ad. Lion, prof.
FI.cher et adj. Vin. Un assaut de sabre entre les maîtres
Duvemay et Pui&sant.
Matches d'épée: Dufour bat Ficher. 6 à 4, Degouve bat
Maricot, G à :j, BouTiez bat Vallée, 6 à 4, Rossignol bat
Bourdon, 6 à à Ensuite, excellente partie a,rtistique.
Cercle de l'Epie. - Poule mensuelle du Challenge du
Cercle: 1. Ch. Clerc; 2. Serge Vëber; 3. Nathan et Silvain;
5, J.-J. Bernard.
Escrime Club de Levallois. - Poule hebdomadaiTe: 1.
Plot, 5 -victoin,¡¡; 2. Chastan, 4; 3. Vernon, 4; 4. Vena, 3;
S. Régné; 6. Plumet; 7. Goullyon; 9. Guiilot; 9. Portier.
Ve)acll-edi, championnat de la salle. Entrée g,ratuite.
POLO
LE POLO A CANNES
CANNES, 8 mare. — Veici l&s résultats du tournoi qui
A commencé hier sur 1, ground de Mandelieu :
Mrs Mackay's Team (MM. Mac Üreery, Rees-Mogg, K.
Maokay et P-K. Wise) bat Mrs H. Cotmoie's Team (t'apt.
Philip pi. Capt. Palmœ, Major CoJrnore et Colonal Mûl-
vill'), par 8 buts à 4.
Lady Wodehoass'fl 'rcam (Mil. Winn, Winston ChnT-
oliill, Pillitzer et W. Balding) ba.t Mrs David Melvill's
Team (M. R. Bamberger," Major p. M-agor, '.luc_de Gaiche
et Lyona), par 7 buts à 6.
SPORTS D'HIVER
LES SUISSES AU CHAMPIONNAT D'EUROPE
GENEVE, 3 mars. — La Ligue suisse de hockey sur gla"e
Tient de déeigner comme suit Je team qui détendra ses COll-
leura, du 7 au 11 ma.rs, h Anvers, dans le Championnat
d'Europe : Martignoni (Saint-Moritz), Aneh-enoni 1 (Saint-
Moritzj, Boia«ier (Rosey), AnQernoni. II (Saint-Moritz).
Sibenthal (Rosey), Penché (Saint-Moritz).
.R.empIftfMts- Koch (Saint-Moritz et Ankenhaler (Lan.
Batniei.
LES CHAMPIONNATS SUEDOIS DE SKI
STOCKHOLM, i mars. — re6 grandes épreuves annuelles
tt4I vont dt-roUlées à Hernosand. Hedlnnct et Jjindg.reu rem-
portèrent It titre de champion de Hnàde dans les eouraes
d. fond de 30 et 60 kil. Wiiinberfj, le vainqueur du meeting
de Superbagiières, ne I)ut se classer que J0*. Les 30 kil
ÏME/KT couverts en I 1J. 57 m. 4:, s.
CHAMPIONNAT D'/iUROPE DE HOCKEY SUH. GLACE
J* Conseil de J¡¡, F.F.S.H. v.k-nt de désigner l'équipe de
Fiance qui mat,--hei-a à Aurm, du. 7 au 11 m&,., Jes équi-
% m national*» de Belgique, Suède, Suisse et Tchéeo-Slova-
4aie. 1% eomposition de l'équipe est la suivante:
But; 1t. (Swcge (Paris); acriïrefi; Chfti'i'fiiiiw (Paris),
•»
Chaudron (Paris), Ph. Payot (Chamonix), Charlet (Cha-
monix); avà,nts: De Rauoh, cap. (Paris) ; Lacrols (Paris),
Quaglia (Chamonix), Ilassler (Chamonix). MonnaTd (Cha-
monix).
Ont été délégués au Congrès de la Ligue Internationale
de Hockey sur Glace, les 8 et 9 mars à Anvers, MM. Ma-
gnus, de Rauch et J, Couttet.
— Le Il maTS se disputera le match France-Belgique de
figures qui opposera les champions de Belgique Mesot, Mlle
SchiHelers, Mme Herbos et M. Wagemans aux champions
de France I''. Piguerin, Mile A. Joly, Mlle Y. Bourgeois et
M F. Pigueron.
Sont également délégués à ce concours P. Bru.net indi-
viduellement et en couple avec Mlle A. Joly.
MM. Magnus et R. George représenteront la France dans
jury.
YACHTING
LES REGATES DE NICE
NICE, 8 nr.,. — Voici les résultats de la deuxième
épreuve de la Coupe du C.N.N. : 1. Ga.rdenia, en 2 h. 49 m.
.50 6. ; 3. Timsah, en 2, h. 51 m. 8 s.
La dernière éprouve de la Coupe Chartes Gibert est re-
venue à Guy Val, pa.rCDUT&nt les 9 milles en 2 h. 27 m.
51 s., devant Enchantement et Yelz,-t; Guy Vi,], ayant rem-
porté deux épreuves, a été déclaré gagnent de la Coupe.
POIDS ET HALTÈRES
Le Championnat du Sud-Est
UN RECORD DU MONDE BATTU
LYON, /, mars. — Cette intéressante compétition s'-e2b
déroulée dans la salle du Donjon. Le Lyonnais Bemot, de
LJ, Française, enleva le titre de champion toutes caté-
gories. Résultats :
Plume: Martin, 7.35 p.; Rcsset, C32 p.; Michelet, 585 p.
Mgers: Bâton: (KG p.; Rochat, 6jO p. ; Mosnier, 633 p.
Moyens: J. Rochat, 7.50 p.; Dnivon, 7:j(j p. Mi-lcu,rds: Ar-
-oagaud, 810 p.; Levet, 7H9 p.'; Laniy," 753 p. lourds:
Bernort, 92-2 p.; Dutr.iève, 887 p.
Au cours de "a réiiri.ion, l'athlète professionnel Grun
(Suisse), licencié de la F.F.P.H., a battu le record ou
m-onde du bras tendu en croix de fer par les anneaux
avoo 46 kil. (ans-ien record de Jean-Fran<;ois Le Bretoii,
43 kil.).
Cet haltérophile a manqué do peu le record du or.n
tendu en liarre. M. Tiar.clia.i'd et i.m dynalilomÓtreur oHi.
ciel d-o la F.P.P.îI. étaient préssnts.
Pour la deuxième fois, Péron est champion
de l'Ouest
NAtN'TES, fi mars. — 1,3 Championnat de l'Ouest a
obtenu un grand .,Iecès. De nombreuses notabilités militai-
res et civiles se pressaient dans les salons da Ja duchesse
Anno. L,Ioilp, du C.A..N., était un des î.tvom de l'épreurs,
mais trop impressionné il fut battu par le Brestois Péron.
M..iean-François Le Breton, arbitre officiel de la P. 1'.
P.lf., remplit ses fonction» à la satisfaction géé,,iLt.
Résultat..,:
Champion toutes catégories: Péron. (lTSOB). Poids lourds:
1. Mussea.it (CAN), 785 j). Mi-lourds; 1. Tliuel fCAf.).
&20 p. Moyens: 1. i.«loup (CAN), 805 p.; i!. Mercier (CAl.),
763 ]1" 3. .)'nbti;t (DI). 7'~'5 p.; 4. Guillaume (OAN),
(i 7 p. Légers: 1. Péron (A.SOH), S2-1 p.; 2. Sotilard (OAtfï,
(«0 ]1.; 3. Mahé (AGHN), 6fM p.; .4. Michencau (CAN),
555 1..; 5 Giquel (AG.S.N), 552 p. PlMne: 1. l'rado
(CAL), fc)6 p.; 2. Peti.,a.u,It (CAN), 5-14 p.
L'A.H. du Nord reste fidèle à la F.F.P.H.
LILLE, r> '¡)IaFI., — I/Associalion Haltérophile du Nor(!.
section régioîiakî de la dans sa réunion d'hier,
a voté à l'imaninnU) ronliance k ce groupement. M. J3ô*
coUignies & été élu président.
Kn autre, J'athJ&('i Vcrklicmst, qui rencontra Alfred
Françofs, l, Valenciennes, sera euspendn iruvqu'à ce qu'ûne
nouvfcil» décision intervienne à son friijet. D'a.ulre TftTt.
champion de France poids lïuoU uc jota'ira
vas à U F.F,1'. •'v
%
ATHLÉTISME
Une opinion anglaise
sur l'affaire Vermeulen
Notre correspondant de Londres a interviewé
M. Barclay, secrétaire de l'Amateur Athletic
xVesociation, allostijet de la requalification de Ver-
meulen. M. Barclay a répondit en ces termes :
« Samedi, le Comité a décidé de protester, en
principe,' contre la requalification de Vermeulen.
Néanmoins, certaiins délégués ont été nommée
pour s'aboucher avec la Fédération Française.
Nous n'avons . atiriin parti-pris. Vermeulen étant
un coureur d'une telle notoriété, nous craignons
de créer un précédent fâcheux.
« Je crois qii'ii.ne entente amicale pourrait ar-
ranger l'affaire. Après la discussion, nous écrirons
à la Fédération Française. En tout cas, je pense
qu'il faudra consulter la Fédération Internationale,
qui donnera la décision finale. »
LES GRANDES EPREUVES
DE CROSS-COUNTRY
LE XXXe NATIONAL
Dimanche prochain, à 15 heures, sur l'hippodrome
de La Courneuve.
Dimanche prochain nous assisterons, à La Cour-
neuve, an 30e Championnat «le France de créas
country, la pIns vieille des épreuves athlétiques
figurant à notre c:'dpm!r)'fr.
Ire « National », cest l'épreuve quit, chaque an-
née, réunit les meilleurs péd-estrians français ;
c'eet l''t'pr<'nvc pour laquelle se prépare avec nn
sein jaloux nos grands clubs et nos grands cham-
pions.
Le « National », c'est l'apoi.!)éose de cette dure
saison de cross, qui va, de novembre en mars. Pour
y parvenir, que de travail, que de persévérance et
de ténacité ont dû faire preuve managers et cou-
reurs.
"VoiVi la libte des clubs qui seront an départ ;
(\.A.8. (iénéranx (tenant), Métropolitan Glnh,
R.C. France. H.A. Montrouge, Oynipiqnc, Arra-s
Olympique, F.C. Rouen, U.S. Le Mans. lf.8.
Saint-Servan, C.H.B. Angens, La Nantaise, Stade
Bordelais U.C., Section Burdigalienne, Massilia
Clnb, G.C. de Njcp, L.O.U., S.A. Oyonnax, S.C.
Monteellien, ('.(). Crensolin, S.C. Chalonnails, (!.
9. Bragard, A.S. Moiitferrandaise^efc U.S. Berry.
A ee« équipes, il faut ajouter individuels,
- parmi lesquels i'igm'cnt. Guillemot et Yermenleu.
LES MATCHES INTERNATIONAUX
NEWPORT "L'INVINCIBLE" A PARIS
Jeudi, au Stade Bergeyre
CONTRE L'OLYMPIQUE
L'équipe de Newport a remporté samedi une bril-
lante victoire sur le redoutable quinze de Cardiff
jouant au complet. Newport triompha par 16 points
a 3, fournissant un jeu magnifique, disent les cri-
tiques. LEI quinze du
EDW A nns
Newport F.C. a ainsi
souligné sa très grande
forme et sa^ supériorité
très nette sur toutes les
autres équipes galloises.
Il sera intéressant de
voir jeudi cette fameuse
équipe dans sa meilleure
forme.
La ligne d'avants, qui
ne comprend pas 1110ms
de sept uïternationa-tix
dont 1 anglais, 1 écos-
sais et 1 irlandais est la.
suivante : Edwards, Me
Pherson, T. Robert;, Dr
Jioche, J. Whitfield,
Mapson Williams, W.
Hartford, T. Joncs, J.
Y. Waite. En demis,
nous retrouverons l'in-
tL-rfnational Wetter et Ip.
J 'owdaii. wmme on le
verra plus loin. Edwards vient, de reparaître dans
l'équipe d'Angleterre, et Me Pherson dans celle
d'Ecosse.
On nous télégraphie dé) Newport que l'¿qnipe du
Newport F.C. arrivera ce soir, à h. 40, à la.
gare du Nord. Elle iloscen(Ir,% liôtel Franldin. rue
Buffault. Newport déplace £5 joueurs. L'équipe
sera au grand complet sauf les trois titulaires sélec-
tionnés contre l'Irlande, e:lInndi, Dnblin.
Du Sport ing Lije, sous le titre : « Newport in-
vincible n, au sujet du match Cardiff-Nçwport.
'« CI'. fut une belle lutte entre deux superbes li-
gnes d'avants. A la. fin. Newport dut sa victoire
à Ja vitesse et à l'habileté de ses avqilis.
« JJe jeu fut très dur, ruais il resta, vite et au-
dessus de la moyenne.
« ]-faru[d Da.vie», BI 0('];:. Dr Roche et Whit.field
marquèrent les essais et Wetter et Baker les tracs-
formèrent ».
Pour le match de jeudi, au 6tallo Bergeyre, la
location est ouverte à partir d'aujourd'hui, à
'l'Olympique, 83, boulevard Sébaatopol. Prix des
places : chaises, 15 fr. ; tribm]es, 10 fr. ; pesage,
o Se. ; .premières, 5 fr, ; populaires, 3 fr. * '• l
Les sociétés sportives
ne paieront pas la taxe
L'Olympique était poursuivie en paiement de
la taxe d Etat eur les spectacles, en raison d'un
certain nombre de séances publiques de football
données au Stade Bergeyre.
M6 Léonce Bernheiim soutint qu'elle devait être
exonérée comme société de préparation militaire
agréée par le ministre de la ¡Guerre, et consacrant
ses recettes exclusivement au développement du
sport et de l'éducation physique. La régie soute-
nait au contraire qu'elle était, 3tU fond, une société
commerciale. Hier, la 2° chambre, reconnaissant
le caractère désintéressé de la société, lui a donné
gain de calise.
Les Jeux Olympiques de 1924
La préparation gymnastique
On sait que la gymnastique est inscrite au_ pro-
gramme olympique. C'est l'Union des Sociétés de
gymnastique de France qui organisera cette com-
pétition et présentera l'équipe nationale française.
Pour la sélection da cette dernière, nous pou-
vons dire que l'U.S.G.F. fera appel à tons les
gymnastes, qu'ils soient de la Fédération des pa-
tronages ou des Unions de préparation militaire.
Dans l'Armée
FOOTBALL
Le Championnat d'Algérie
BLIDA.3 mars. — Hier, au Stade Durny, le Collège de
Elida a. battu le Collège de Médéa, par ti buts à O. après
une belle partie.
Le Challenge du 16° Corps
MONTPELLIER, S mars. — Le 96' R.I. a battu, par
Jorlait, le 99' B..A.L. Le <«j* a termine tous ses matohœ;
EUT 14 ,pa,.rties, son équipe n'ki été battue que deux fois et. 1
¡AU' suite de l'nhsenc.e d'à ses meilleure joueurs.
RUGBY
Le Challenge du 16e Corps
MONTPELLIER, Ii 'nars. — Après une partie très agréa.
bile de jou ouvert, Je 00' R.I. a battu le 81, R.I., par 3
points (1 essai) il, 0.
Le dernier match du 36' R.I. sera. joué du 5 au 10 mare.
Demandes de matches
— Entrepôt Sp. Aviation n° 1, sur son terrain du Botir- 1
get.. jeudi, c: équipe roUit., ciy. eu BCOl. Téléphoner: adju- 1
iUmt-chef Cret-eM®, Nord S9-U.
L'A.S.F. jouera contre Rennes
tLe bureau de la F.F.F.A. a, dans s." séanf
d'hier, confirmé ea décision, éliminant Cette ai
la Coupe de France.
Le vote a été prononcé par 5 voix (Bimet, Fo!'
liard, Jevain, Roux et Chevallier) contre 3 (p
(Cesne, de Vienne et Pillaudin) et 1 absteo)^®
(Jooris).
M. P<),-honn-et par lettre et M. Caudron,
de quitter la séance à minuit, avaient fait coni#
tre leur opinion favorable à Cette, mais leurs VOlX
n'ont pas été comptées...
De nombreux supporters de l'A.S.F. pOU¡;Sère-Do
des hurrahs dans la rue de LondreB.
L'heure tardive à laquelle fut- prononcée cette
sévère sentence nous interdit de la commenter
jourd'iiui.
x
Dès la décision connue, l'A.S.F. a immédiat^
ment offert au bureau de la 3 F.A. de rejouer j
match à Parie, à ILt date que déciderait la Fe .
ration.
Chez les Scolaires
ATHLETISME
Réunions à venir
La date du 12 est retenue par l'A.A. du Lycée Jaas^ H
poux une réunion d'ouvertuTe. B
— La date du 17 mai est accordée à Janson pour ■
réunion annuelle Stanislas Janson. ' H
' - La date du 31 mai est accordée au P.U.C. poux la r li ■
nion a-nnuolle du Baptendier. B <
'
Les grands prix de l' « Intransigeant »
Chaque ann,*" notre confrère l'intransigeant organise £ ■]
grands prix à l'intention des écoliers du département. I j
la Seine, i ■<*-- éliminatoires auront lieu les 29 avril, 13 I
27 mai, Ml S.ta.de Bianciozi et la finale ]c 17 juin auX l1, ■ j
loi-ies. Pour être admis à cette linale, les concurrents " ■ \
vront avoir réalisé les performances suivantes: ... ■>
1™ cat. (écoliers nés en 1909 et 1910) 50 nu en8 s. -i
2 ID. 0-i on longueur sans élan; 6 m. 50 avec la' boule tj
2 kilogs lancée à deux mains. H
2' cat. (1911 et 1912): 50 m. en 9 s. ; 1 m. 70 en w N
gueur 6ers él
CYCLISME
Le Prix d'Ouverture du P.U.C.
I sur l'out."" qui n'avait pas ^té couru depuis je. guerre.. 1 H
fut gagné successivement par Dauvergne, Bmult, Sabourd1 > H
Olvavaneil et noyer, les as-scolaires de l'époqtw. B
ParCQurs: Versailles (départ), Saint-CF, 'I)rapPIS, 11 H
gnières, Auff¡¡.rgis, Oernay-lia-Viile, Ba-mpierre, Guya-nc01"'' ■
1-t Minière (arrivée), 1,0 kil. H
Nombreux prix dont le premier est un chronomStr^. ■t' H
gage-ments (3 fr.) au P.U.C., 15, rue de la BuchcrM (a*)' 1 H
FOOTBALL
Partie amicale
Us. IdA¡"".L"'IiU. (ecoJ.) et U.a. Conflana («'
LE PROFESSIONNALISME
Il faut en convenir : Je professionna.li&me, de-
puis quelque temps, jouit d'une presse déplorable.
A. propos du cas Vermeulen, le baron Pierre de
Coubertin vient de l'accabler de son jnéprib. Avant-
bier encore, Louis Forest, dans un bien bel arti-
cle, le piaça.it plus bas que ]a. syphilis, puisqu'il
le déclare indélébile. Enfin, l'affaire Descamps-
Biki — convenons-en — n'est pas pour lui rendre,
f oomme dit l'autre, du reluisant.
Avourai-je que le professionnalisme. s'il est sin-
tère, point, maquillé, voire cynique, n'est pas pour
me déplaire ni même m'offusquer, 11 existe, entre
autres syndicats, des syndicats de musiciens qui
obligent _ leurs a.ffidés conscients et organiser a.
De pas jouer une mesure pour rien, aù delà. de
t'heure-limite. Nous sommes prêts à admettre
qu'un orchestre peut laisser Faust en carafe, si
ce malheureux descend aux enfers passé minuit.
Pourquoi trouver étrange qu'un coureur cycliste
entende ne. .pas faire, eau f à l'entraînement, uu
tour de piste salis être payé.
Pourquoi voulez-vous que Carpentier, après la
petite séance du 24 septembre, .aille ee faire « re-
mettre ça » prochainement, et gratis pro Deo. Nul
dieux que moi ne comprend son recul instinctif.
Tout est donc pour le mieux, à condition : 1°
que les professionnels ne s'engagent pas à se pro-
duire gratuitement, à quoi rien n'obligerait les
parties t'on en cause dans la fameuse Affaire ; 2° que
on n'essaye pas de nous présenter, un jour, Car-
pentier — ou, tout autre — comme un pur ama-
teur.
X'
La question du professionnalisme dans l'ama-
teurisme est autrement intéressante et. capitale
que celle du professionnalisme dans... le profes-
sionnalisme, car nous touchons là aux plus hautes
questions d'éducation sociale ; nous touchons là à.
la probité sportive ; nous touchons là, presque,
à l'avenir de notre race et même du pays.
Me fera-t-on la grâce de me croire incapable
d'écrire tout ce qui suit pour un .autre but qu'un
but de doctrine. Je ne vise ici aucune personnalité,
aucun club, aucun groupement.
Mais voici un joueur qui, avec une désinvolture
charmante, change d'équipe toutes les saisons, va
de ville en ville, change de métier tous les hivers.
•Et nous sommes pleins d'indulgence pour ce gail-
lard qui déshonore l'amateurisme, tout en gardant
nos sévérités pour tel autre qui n'a tondu, du pré
défendu que la largeur de sa langue.
Voici un club dont les charges commerciales
ressemblent... comme deux sœurs, aux charges
d'une grande maison de commerce. Le voilà donc
tributaire de la publicité sous toutes ses formes,
contraint d'attirer à lui, pa.r des procédés qui ne
suivent pas toujours les lois de l'amateurisme, les
étoiles et les vedettes. Pour payer tout cela, il
faut faire des recettes. Tous ces procédés sont-ils
blâmables ? Hélas 1 il faut répondre comme le
Normand : « Cela dépend 1 »
Je sais bien que si nous en étions restés à l'ama-
teurisme des premiers âges naïfs, l'athlétisme en
Fra.nce serait resté l'apanage de quelques centai-
ces. de « piqués » qui opéreraient presque à huis-
plus dans leur petite chapelle.
Tout de même, ceux qui voient dans le sport
amateur, et à juste titre, un merveilleux moyen
d'éducation sociale, n'arrivent point à admettre
ces pratiques, même pour la raison que le sport y
gagne. Es .prétendent que le s port .n'y gagne que
de futurs professionnels ; ils prétendent que la
mentalité d'un équipier premier est à peine diffé-
rente de la mentalité d'un cycliste ou d'un boxeur
professionnel, et qu'un club commercialisé dans
ne s méthodes d'action ne peut faire que du recru-
tement d'esprit professionnel.
On discutera 107 ans de la question sans la rB-
tondre. et il est incontestable qu'on la considére-
rait mal si l'on est résolu à ne t-enir aucun compté
ides contingences.
Tout de même, n'est-il pas un peu excessif de
froirtel club faire intervenir le préfet dans ses dis-
euesions avec la Fédération, de voir tel autre mo-
biliser toute sa représentation départementale. J'ai
rarement vu des sportifs plus noblement indignés
que ceux du Football Club de Cette, en présence
du verdict de la 3 F.A. Mais comment et pourquoi
t'en sont-ils pris à cet excellent M. Barthe, leur
député, qui n'y est pour rien et qui ne connaît
« çouick » au ballon rond. Leur cause ne se défen-
'dait-elle pas suffisamment elle-même pour n'être
refendue que par des sportifs.
Ainsi, le club sportif — et je parle ici surtout
des grands clubs de la capitale — apparaît désor-
mais de plus en plus comme une formidable ma-
chine de guerre sportive, avec des défenses avan-
cées représentées par son budget, ses équipes, la
fortune de ses dirigeants et avec des 420 repré-
eentés par des députés, des sénateurs, et bientôt
des ministres.
C'est peut-être la vie qui veut cela ; n'empêche
que je préfère, pour ce qui me concerne, le temps
où. les premiers clubs athlétiques ressemblaient
plus à d'innocentes chapelles et moins à des entre-
prises commerciales professionnelles. Simple goût
. personnel, et qui n'empêchera pas d'ailleurs la
terre sportive de tourner... pro si cela est dans sa
destinée.
Henri Desgrange.
BASKET BALL
L'entraînement se poursuit très sé'rieusemen
pour le championnat de France. Les championnats
régionaux, qui en sont la principale base, sont
très disputée, et bientôt nous connaîtrons les noms
des heureux prétendants à la Coupe.
Quels seront Les favoris ? C'est ce qu'il est dif-
ficile d'affirmer dès maintenant, car depuis la.
Baison dernière le basket bail a beaucoup évolué,
et. une seule rencontre interrégionale a. mis aux
j prises Paris et Nord. D'aIH.eurs, il est bon de
| dire qu'il ne faut pas tabler sur les résultats ob-
tenus, ca.r lors du match TLAX-Racing Club de
Ronbaix, J'H.A.!. était flans un mauvais jour et
I n'avait pas son équipe complète. Malgré tout,
j notre avis est que la belle ee jouera entre Paris
et Nord. Si Paris est handicapé par suite de l'a.b-
! sencn du Stade Français et de l'Ecole Polytech-
nique, il opposera, cependant une sérieuse résis-
tance dans le cianjpior.na<.
H ne faut pas cependant laisser dans l'ombre
I l'Ile-de-France et la Normandie, demi-fiuaHetes
de l'année de:-nière, et qui avaient coupe la route
à l'équipe parisienne, car ceux-ci, dont, on ne dit
encore rien cette année, peuvent se réveiller très j
dangereux. De plus. la F.F.A. a, cette année réa. !
'lise un prodige, car ;?l ligues sont représ.enteea,
et mous verrons peut-être de nouvelles étoiles té-
moigner des progrès réalisés dans les provinces
françaises. — R. B.
CYCLISME
Il ne fait doute pour personne que, si nous le
voulons sérieusement, nous pourrons mettre en
ligne l'an .prochain, aux Jeux Olympiques, une
équipe routière et des équipes de piste tout à fait
capables de prendre le meilleur sur les teams qui
nous viendront d'Angleterre, de Belgique, du Da-
nemark, d'Italie, de Hollande, de Suisse et peut-
être bien aussi de Suède, de Norvège et d'Amé-
rique.
Nous avons les éléments nécessaires ; les bom-
mes ne nous manquent pas. Il suffit simplement
de les dresser, de les diriger, de les conduire et
de les surveiller ; le reste m'a, tout seul quand les
grands jours — car ils seront plusieurs, seront
venus.
Il n'est pas douteux, en effet, que les Micbard,
Cugnot, Morel, Faucheux, Choury, Vedel, Gre-
nier sur piste, et les Souchard, Wambst, Leducq,
Maronnier, Archelais, Sadi-Leport, etc. sur route,
formeront un joli bloc, des associations redouta-
bles, et que nous pouvons, grâce à eux, émettre
d'ores et déjà toutes les espérances.
J'imagine qu'i'l n'entre dans les vues d'aucun !
des hommes que je viens de nom;rner de passer
professionnel avant dix-huit mois. Ils sont
« purs ». L'U.V.F. doit s'assurer qu'ils le veu-
lent demeurer et qu'ils le demeureront. C'est à
elle que -ce devoir incombe. Elle doit le remplir
au plus tôt, et pour tout di.Te, dès qu'elle connaîtra
les équipes qui voudront suivre le ■ programme
qu'elle a élaboré avec. tant de soin et tant- de com-
pétence à l'occasion des Jeux Olympiques.
Il lui faudra en outre prendre toutes les pré-
cautions désirables pour que le sport cycliste soit
à l'abri, l'an prochain, à la veille des Jeux, d'une
ou plusieurs affaires Vermeulen.
Il s'agit de ne pas s'endormir aujourd'hui pour
nous réveiller dans dix-huit mois avec, au saut du
lit, un ultimatum du genre de celui qui, à la veille
de notre cross international, vint jeter la pértur-
bation dans le personnel dirigeant de la course à
pied.
Or, les bruits les plus tendancieux courent —
il faut bien le dire — au sujet de nos amateurs,
dès qu'on a passé la frontière.
Pour les uns, Michard est professionnel parce j
qu'il court presq.ue tous les dimanches, ou à peu
près, avec les professionnels ; pour d'autres, Sou-
chard et plusieurs' de ses camarades ont tout de
l'amateur marron... Il est indispensable, à mon
avis, de mettre les choses au point, et je crois
qu'il appartient à l'U.V.F. de prendre position
dès maintenant dans le concert international.
C'est son devoir de se défendre, de défendre ses
amateurs, de défendre ses règlements. Il est im-
possible d'entreprendre le dressage de nos teams 1
ayant au-dessus du crâne l'épée de Damoclès du
cas Vermeulen.
Très peu de chinoiseries à la veille des Jeux
Olympiques, très peu d'ultimatums à la Lloyd
George au moment de nous mettre en ligne. Il
faut aviser.
X
Ce Rohrbaeh a vraiment de l'étoffe. Il est bien
à vélo, démarre vite, a un beau finish ; avec cela,
il n'est pas douteux.. qu'il est doué d'une jolie
dose de courage d cf'ériergie. Il peut aller loin.
Seulement, il, lui faudrait de l'aide. Je demande
instamment à mon ami Robert. Desmarets de lui
tracer un petit programme spécial, de manière à
le sortir des américaines et des courses de primes,
qui finiront par détruire peu à peu ses naturelles
qualités de vitesse.
x
S avez-vou,s ce qui m'a navré dimanche à Fon-
tainebleau ? C'est de voir que Christophe, Lacolle
et Degy demeurent les seuls de nos routiers de
classe » tâter du cross cyclo-pédestre. Et je dis
que c'est d'autant plus navrant que, d'une part,
le cross cyclo-pédestre est un sport magnifique et,
de l'autre, que le championnat de l'U.V.F. per-
dra une grosse part de son intérêt le jour où il
n'aura plus pour compétiteurs que des hommes
de second plan. t'
A quoi tient l'indifférence manifestée par nos
as à l'égard du cross cyclo-pédestre ?
Est-ce parce que le métier ne nourrit pas son
homme ? Est-ce plutôt parce que l'hiver est fait
.pour se reposer, ainsi que le déclarent nombre de
cracks en renom ?
A la vérité, je n'en sais trop rien, et le mieux
que nos cracks pourraient faire, ce serait de nous
donner leur avis à ce sujet.
Alavoine, Thys, les Pélissier (Francis me paraît
tout qualifié pour cela, puisqu'il a couru deux
fois le championnat de France), Brunier, Verman-
del, veulent-ils bien nous donner les raisons qui
font que le cross cyclo-pédestre ne les tente point ?
Nos lecteurs, j'en suis sûr, leur en seraient recon-
naissante !
— Ch. R.
RUGBY
Le mieux est souvent l'ennemi du bien. On
fi aura jamais aussi bien apprécié la justesse de
cette sentence que dans le monde du rugby sursa-
turé de rencontres officielles. On a voulu donner
a chacun sa {'hanco, on a voulu aider au repêchage
des naufragés accidentels, on a voulu contenter
tout le monde, et à force de recueillir des naufra-
gés, la barque -du rughy, surchargée à plaisir, ris-
que de s'enliser ou de s'échouer.
Fort heureusement, nous avons bénéficié, cette
année, d'une maison exceptionnelle. Le cas de re-
mise par suite de terrains gelés ne se présenta
pas. Malgré cela, on a dû décaler les poules de
trois, et; ^la grande finale ne pourra se jouer avant
la première moitié du mois de mai. Et si tout se
passe régulièrement d'ici là. Voilà pour cette an-
péf.
Mais avez-vous songé sans effroi à ce que sera.
Ja saison prochaine, lorsque vous avez lu ici même
l'annonce -de la venue en Fra.nce des équipes d'Aus-
tralie, de Nouvelle-Zélande, du Canada, de l'Afri-
que du Sud, de Californie, qui joueront contre
J'équipe de France en mars et au début d'avril
pour s'entraîner en vue des Jeux Olympiques 1 Ces
ma.tcbe.s seront également nécessaires à notre
équipe nationale pour lui permettre de s'entraîner,
de tâter ses futurs adversaires et pour aider aux
progrès constants du rugby chez mous. Il ne sau-
rait donc être question de les « éviter » par avance.
Et en avril, les Jeux Olympiques retiendront, toute
notre attention.
_ Comment le Conseil de la F.F.R. et la commis-
sion des Calendriers vont-ils résoudre ce problème ?
Il est certain que championnats régionaux et cham-
pionnat de France devront être simplifiés et ré-
duits de moitié en ce qui concerne la durée. Pour
en arriver la., il n'y a qu'une seule solution : tenir
compte des 'situations acquises, par exemple exemp-
fer- du championnat régional les champions de
cette année, exempter d'un tour de championnat
les vainqueurs des poules de cinq,, de deux tours
les deux_ finales. Où trouver une formule qui tienne
compte à la% fois des résultats acquis cette année
et des progrès possibles des autres équipes qui au-
ront toujours une porte ouverte sur l'escalier qui
conduit au titre suprême ? La solution du problè-
me n'est pas impossible. Elle résidera. surtout sur
la compression des championnats régionaux et sur
le retour en 2° série de nombreux clubs qui, cette
année, ne furent pas dans la course.-
L'an prochain, l'intérêt général du rugby fran-
çais a-ppelé à se mesurer dans les joutes olympi-
ques avec le^rugby de <6ix autres nations, devra
primer l'intérêt des clubs. Il faut que, par avance,
chacun s'habitue à cette idée et cherche à con-
server à son équipe, en cette fin de saison, la place
qu'elle mérite, place dont il sera sane doute tenu
compte dans l'élaboration du. .calendrier de la pro-
chaine saison.
X
Une seule surprise dans les poules de cinq, Pau
perd la première place de la poule E au bénéfice
de Périgueux, qui mène maintenant par un point.
Les leaders actuels sont donc le Stade Toulousain,
Lourdes, Biarri.tz et Albi, Racing et Dax, Péri-
gueux, Tarbes. Les rencontres Biarritz-Albi, Dax-
Racing, Perpignan-Lourdes, doivent décider du
classement dans trois poules. Nous saurons diman-
che si Lourdes et Ai le. "Racinor «pronf. annsléo
jouer les poules de trois.
— G. B.
LUTTE & POIDS
Consta-nt-le-Marin vient de reconquérir le titre
de Champion de Belgique, en battant Laurent
Gerstmans. Ce succès l'engage à défier Robert
Roth, qui l'a dépossédé du titre plus important
de champion du monde de lutte mixte. Malheu-
reusement pour le Liégeois, sa chance de rencon-
trer le jeune Suisse dans les mêmes conditions
que le 5 décembre, demeure problématique.
Une des raisons qui ne manqueront pas d'être
opposées aux prétentions de Constant, est celle-ci :
Il est illogique de vouloir persister à porter un
titre qui ne rime à rien. La F.F.P.L. a sagement
pris une décision à. ce sujet, en déclarant Roth
champion du monde de lutte libre, et non de lutte
mixte. L'enquête que l'Auto a ouverte sur cette
question a été également concluante. Toutes les
réponses des sportsmen qui s'intéressent à la. lutte
approuvent cette manière de voir.
Si Constant tient à obtenir une revanche de son
vainqueur, elle ne pourra lui être accordée qu'en
style libre. Et puis, avant d'en arriver là, Roth
doit imposer sa loi à Salvador Chevallier, chose
qui rencontrera certainement des difficultés, car
le champion des Jeux Interalliés est un morceau
coriace 1 En admettant que notre représentant
triomphe du Bernois, le 11 ou le 18 mars. à Ge-
nève. le champion belge devrait alors jeter le gant
au Français. Mais celui-ci, à son tour, de même
que Roth, ne pourra lui donner satisfaction immé-
diate. attendu Qu'un contrat oblige ces deux athlè-
tes à s'accorder une revanche réciproque avant
d'accepter d'autres propositions.
En résumé, il faut attendre les événements sans
épiloguer sur l'attitude que Constant-le-Marin de-
vra observer.
X
La journée de dimanche comptera dans les an
naies de la force. Deux championnats de Paris
ont eu lieu en même temps. Le titre de champion
de chaque catégorie sera ainsi porté en double cette
année. Les meilleurs résultats ont été obtenus par
la F.P.F., dont les athlèt-es -réussirent d'excellen-
tes performances. Alphonse Rhilippon, dans la
compétition organisée par la F.F.P.H., est le seul
haltérophile appartenant à ce groupement qui ait
totalisé un nombre de -points supérieur à celui ae.
qt1JS par le poids léger Delloue, affilié à la nou-
velle fédération,
Il aurait <*té particulièrement intéressant de
voir aux prises Alfred François avec Maurice Da-
vène et Louis Dantioux, qui firent un concours re-
marquable.
Le Joinvillais produisit une impression extraor-
dinaire ; tous, ses mouvements révèlent un homme
doué d'une puissance énorme. Le représentant du
C.A.H.N. se comporta admirablement, pour ses dé-
buts. Nous tenons certainement, en Dannoux, un
<1 espoir » olympique. Dans quelques mois, il tien-
dra tête à ses aînés et fera peut-être mieux encore.
.Te ne puis m'empêcher, en compulsant les ré-
sultats de l'une et .l'autre fédération, fle regretter
qu'un championnat unique n'ait réuni tous' les
leveurs de poids. Quel beau spectacle nous aurions
eu.
— A. M.
HOCKEY
Le hockey français serait-il marqué d'une croix
pour 1923 ? On pourrait finir par le croire à 1:1
suite du 7e France-Belgique, joué samedi dernier
à Ber,geyre. Cependant, l'équipe française ne pé-
chait pas par sa composition. Seulement, n'est-
ce pas, le hockey est un jeu qui exige un terrain
approprié et auquel les sa.bles mouvants convien-
nent aussi peu que possible... Et toutes les qua-
lités sur lesquelles se basèrent nos sélectionneurs
lorsqu'ils formèrent l'équipe nationale, disparu-
rent dès l'entrée des joueurs sur le terrain.
X
Nos amis Belges ont gagné le match. C'est in-
discutable, et noue aurions-mauvaise grâce à cher-
cher des excuses pour les nôtres, alors que \nos
adversaires se voyaient handicapés de la même
manière par le bourbier que fut samedi le Stade
Bergeyre. Mais je ne crois pas me tromper en
affirmant que la Belgique, la première, ne tirera
aucune vanité de cette victoire et que, dans le
palmarès international où elle mène maintenant
par quatre victoires à trois pour la France, la ren-
contre de 1923 aura été, pour les vainqueurs, la
moins glorieuse, pour les vaincus, la moins signi-
ficative.
Plusieurs spectateurs britanniques me disaient,
après le match, que jamais, au grand jamais, en
Angleterre, on n'eût joué de partie sur un sem-
blable terrain.
La 2 F.H. n'en jugea pas atnsi... et elle eut rai-
son, car, réellement, elle n'avait pas le choix.
Cependant, il n'en reste pas moins que le vérita-
ble match n'eut pas lieu, le spectacle auquel as-
sistèrent les quelque mille spectateurs présents
samedi étant privé de tout intérêt sportif et de
toute signification exacte.
Et tout cela est d'autant plus regrettable que la.
partie s'annonçait belle. Les équipes, je le répète,
étaient admirablement équilibrées, le désir de ga-
gner plus ardent que jamais des deux côtés en
raison du fameux « personne ne mène ». Et le
public, que le match sur terrain normal eût sans
nul doute enthousiasmé, se fit probablement la ré-
flexion que le hockey, après tout, n'est pas un
sport si épatant que cela.
Je ne peux servir mieux la cause de ce sport
qu'en recommandant à ce même public le spec-
tacle de l'équipe nationale anglaise en action le
31 mars.
Espérons, toutefois, Que ce iour-là Je Stade
Bergeyre aura séché !
— M. L.
CROSS COUNTRY
Je suis, paraît-il, un adversaire irréductible de
l'Amicale des Clubs, et accusé de mener une cam-
pagne contre ce groupement. C'est du moins^l'avis
de M. le secrétaire général de ladite Amicale.
• Je l'avoue, je n'approuve pas du tout la 'consti- 1
tution d'un groupement dans la forme que lui ont
donnée ses promoteurs.
Par contre, je serais le premier à encourager une
« Amicale » telle que celle créée par les clubs pari-
siens de football et dont le but très précis consiste
à améliorer la situation des clubs parisiens de la
L.P.F.A., en ce qui concerne, par exemple, l'assu-
rance contre les accidents, les achats en commun
de matériel et d'accessoires sportifs, etc.
L'Amicale des Clubs parisiens de la L.P.F.A.
ne discute en aucune façon les décisions prises par
cette dernière, en un mot elle ne se mêle aucune-
ment de la direction de la Ligue. Elle se contente,
comme son nom l'indique, d'être tout simplement
une « Amicale ». Dans son sein pas de commission
technique, mais des commissions des fêtes, des se-
cours, des achats et des finanees.
Ce groupement fonctionne en parfait accord avec
la L.P.F.A. et celle-ci lui apporte son précieux con.
cours. L'Amicale ne constitue pas un état dans
l'Etat, mais une Société Mutuelle des Clubs pra-
tiquants le football.
Peut-on dire qu'il en est de même de l'Amicale
des Clubs de la L.P.A.? Jusqu'à présent il ne me
semble pas que les principaux instigateurs de cette
Amicale ait eu l'intention de s'en tenir aux buts
énumérés plus haut.
Qu'il me suffise de rappeler que ce groupement
fut formé à la veille de l'assemblée générale de la
L.P.A. et qu'à cette époque, l'Amicale se préoccupa
plus particulièrement de questions personnelles. La
F.F.A. n'a pu reconnaître ce groupement et en
I a' donné des raisons, devant lesquelles on ne peut
■ que s'incliner.
x
Les épreuves n'ont pas manqué en ce dernier
dimanche. Militaires, corporatifs, professionnels et
patronages ont disputé leurs championnats, tandis
que les 2e et :}e catégories de la L.P.A., les travail-
listes et les gymnastes, disputaient des interclubs.
Jehard fit une belle rentrée et enleva le Cham-
pionnat militaire assez facilement, et Duquesne se
montra le meilleur des corporatifs. Puisse-t-il faire
aufisi^ bien, dimanche prochain.
Guillemot réussit enfin à remporter une vic-
toiie. Nous verrons dimanche, à, La Courneuve, si
notre chamnion H, -rpt.r™->-u
G. F.
NATATION
La_ saison officielle a débuté dimanche par les
premiers matches de water .polo comptant pour les
cnanipionnats de Paris. A part les deux clubs de
J 0 série, Clichy et le Club des Nageurs et Foot-
balleurs Parisiens, qui nous firent assister à un
beau match, ceux de g0 série furent peu plaisants
a voir jouer, en raison de leur jeu confus.
,?sVparticulièrement brillante qu'il est utile de rap-
peler com.bien les dirigeante et capitaines d'entraî-
■ -ii,ernent ont intérêt à s'inspirer de ce qui se fait
dans nos grands clubs, c'est-à-dire multiplier les
contérences-causeries sur le water polo, expliquer
clairement les règles de ce jeu très intéressant, de
manière' que leurs jeunes joueurs connaissent par-
faitement leur règlement, cela pour éviter les con-
fusions dans le jeu\ le rendre plus clair et surtout
pour faciliter la tâche si ingrate des arbitres.
A Hébert, nous avons assisté à un match des
plus intéressants, qui comptait comme demi-finale
de la Coupe de Lorca. Le S.C.U.F., plus vite, a eu
;raison difficilement du C.N.S. qui, en la circons-
tance, a joue plus durement que son adversaire,
puisque par deux fois l'arbitre, qui était en la cir-
constance M. G. Bigal, a été dans l'obligation de
faire sortir le joueur Michel, du C.N.S.. Cette
intéressante compétition touche à s,a fin, la finale
se jouera vendredi au 8porting Club de France
et opposera le vainaueur de 1922. ,ln. T,;hollnu'
au S.C.U.F.
- G. B.
LAWN-TENNIS
i
Pour la première fois dans lei annales du Cham-
pionnat de France, un « jeune1 » joueur de dix-
cuit ans à peine a remporté le titre. Lacoste vient,
en effet, de gagner l'épreuve du simple dans ces 1
conditions.
Laurentz, à 16 ans, avait lui aussi remporté un
succès a-nalogue, mais c'était au Tournoi de Pâ- I
ques, qui était_ une épreuve internationale, tandis J
que le Championn&t de France est réservé aux !
joueurs français ou aux étrangers résidant en
France depuis dix ans, et il y en a bien peu dans
ce cas.
La façon dont Lacoste a gagné prouve égale-
ment qu'au Tennis on gagne autant avec son cer-
veau qu avec son bras. Le public très nombreux
venu dimanche à la finale du Tennis Club de Paris
le comprit d'ailleurs fort bien. Le silence impres-
sionnant durant les moments difficiles du match et
les. applaudissements qui saluèrent la fin du second
set prouvèrent amplement q,ue le public parisien
a son éducation faite et qu'il sait encourager l'ef-
fort d'un champion.
Pourquoi, en effet, Hirsch, qui avait- gagné la
première manche 7 à 5, et menait 5 à 2 dans la
seconde, pçrdit-i-1 son championnat ? Par une faute
de_ tactique que, dans tout sport, un athlète doit
éviter.
Au moment où Hirsch avait la partie en mains,
il cessa d'attaquer. Quelle erreur profonde 1 La.
coste était cependant découragé devant le brio i
de son adversaire. Et c'est là, à ce moment,- qu'il |
prouva, qu'il avait l'étoffe d'un grand .champion, j
A son tour, il modifia entièrement sa tactique Au |
lieu de rester sur la défensive, il pa-ssa à l'attaque
et retourna la situation du tout au tout.
Sachant que Hirsch était un gaucher adroit,
Lacoste poussa ses drives sur le coup droit de son
adversaire et monta au filet comme un bolide,
tandis qu'il jouait doucement sur le revers de
Hirsch.
Cette nouvelle tactique -fit merveille. On sait le
reste. Lacoste enleva 11-9 la seconde manche et
réussit onze jeux de suite, gagnant 6-3 et 6-0 les
deux derniers sets.
X
Que cette leçon serve aux autres. Quand on a
l'avantage au tennis, comme dans tout autre sport,
il faut pousser la victoire, ne pas l'attendre, car
ce sont les derniers jeux, les dernières foulées qui
sont les plus difficiles à parcourir ! Lacoste, par
sa magnifique victoire, a conquis sa place parmi
les nouveaux « as » de la raquette.
x
Par une ironie du sort, Coohet, qui à notre con-
naissance n'avait jamais gagné en mixte, a rem-
porté, avec Mlle Bourgeois, cette épreuve. Ceci
prouve qu'un bon joueur de simple l'est également
en double et en double-mixte, quand il veut s'en
donner la peine.
Les frères Borotra ont également mis en lumière
que leur formation est excellente ; il est vrai que
les teams de_ double dans le championnat de France
éatient particulièrement* faibles, par suite du for-
fait de Decugis-Cochet.
— R. S.
FOOTBALL
Un de mes amis, dirigeant d'un grand ol„i
d une puissante ligue, m'envoie les lignes
sous. J 'ai pensé que ces « commentaires »
taient de paraître à cette place. Sans adhéré
tierement à toutes les suggestions de mon ,1f 1
pondant, je ne suis pas loin de lui donner raJ
";Une nouvelle défaite vient d'être -inscrit'
passif du football français et de nouveau V;
allons entendre les récriminations s'élever.
« La vérité c est que le football français np
gresse plus et je prétends que les raisons if'
stagnation tiennent dans l'organisation des %,
ves officielles.
«. Le grand coupable, c'est la. Coupe de pra„H'
compétition qui a éclipsé toutes les autres p"
de toute l'attention des clubs, résultat I)rut,,l
force, qu on le veuille ou non,, les compétiteurs'
négliger le jeu pour le résultat, monopolisa/
désv de vaincre des équipiers, condamnant à V
les battus, bouleversant les calendriers et donr.
aux vainqueurs bien peu de bénéfices taS*
leur permettant d assurer l'avenir. '
r « Indépendamment de la Coupe de Franc,), i
épreuves régionales, mal équilibrées, ;remplies
j rencontres sans intérêt, ne peuvent faire T>rocrri»!!
la valeur des compétiteurs.
« Ces défauts proviennent de l'erreur concepti,e,,
nelle suivante de la Fédération surtout, e> *i
Ligues ensuite.
«Les clubs sont faits pour nous », au lien s
« Nous sommes faits pour les clubs. » ;
« Les groupements dirigeants se sont érirf,
pouvoirs organisateurs sans tenir compte des or'J
besoins des grands clubs. Or, la force mteiff
1 n ale d un sport, réside dans les gra.nds clubs.
« Il faut donner à ces grandes écoles du footbal!,
un programme à leur taille.
« _Sinon, sous prétexte de nivellement d e^l.v
de justice sportive, l'on arrive au nivellement
bas et 1 'on obtient des résultats appropriés
j « On ne fait pas de mathématiques spéciales ;
1 école primaire, on n'acquiert pa.s non plus K
classe internationale dans n'importe quelle éq®C
.«.bous prétexte d 'intérêt général on bride ?
vite de certains intérêts particuliers féconds
" Je ne saie si nos hauts dirigeants ,sont en Bat}!.
faits de leur tâche, nul plus que "moi n'en
1 ingratitude, mais j estime que s'ils "désii® «5J
avoir un meilleur rendement llr; le peuvent
autre effort que celui d'établir une compétitioD \ID\
tionale régulière, moins tapageuse, en créant na.DDo
série ouverte a une sélection des grands club, ;
laquelle viendrait s'ajouter un très petit nom!),'
de clubs vainqueurs d 'lIT sérieuse compétition fiH'
minatoire. ,
« Ils le peuvent en diminuant le nombre de;
matches de sélections interlignes, international
" Ce faisant, les grandes écoles de football nor
ront conclure des matches avec les clubs ét!'angen
à i instar des clubs espagnols et donner à îe»ù
membres les excellentes leçons de ces matchs '
« La compétition nationale n'étant plus l'épi,
de Damoclès suspendue sur la vie du club, aai.
ra.it en beau té, en pureté d'exécution ; si peu gagna.
cela sbit j ai la conviction qu'aucun de ces mat.
ches ne pourrait égaler en laideur un match de
la Coupe.
« Màis si les doctrines actuelles, qui sacrifient
les clubs à la grandeur de la Fédération, conti.
nuent à être appliquées, nous ferons mieux d'aban.
donner la, compétition internationale.
- « Préconiser le regroupement à Joinville de no'
meilleurs joueurs militaires, est bien, mais c'e,:
cité. que organes civils sont frappés d'hier.
« Non, ils sont capables, ma-i.s ce sont les dire-
tives qui faussent l'organisme général, et je so:
réellement, confus de voir des petites natice:
comme la Belgique et la Suisse, de voir les Ms.
veaux venus au football, comme l'Espagne f
1 Italie, nous tenir non seulement tête, ma-is not-
battre copieusement sans que les hauts â>riTeM;:""de
du football français s'émeuvent au point s;
demander si réellement tout esc .pour le mieux cbe'
le peuple que l'on dit être le plus intelligent al
la terre. »
On ne peut nier l'actualité de ces consid¿ra!l%':
au moment même où deux clubs mènent le bini;
que l'on sait nour ne nas être ^ u rw.
J'y reviendrai.
— G.-Ch.
ÉDUCATION PHYSIQUE
La méthode Dalcroze
décrite par son auteur
Hier, à l'École Alsacienne de la rue d'Assas,
le professeur Jacques Dalcroze a exposé sa mé-
thode de rythmique.
La rythmique est nécessaire à la bonne éda-
-ation physique de l'enfant, déclara le conférai-
,ier. La musique devient à la fois un agent exd'
dateur et reposant et permet de réaliser tout exer-
cice accompagné de commandements visuels et
sonores. »
Les, exercices doivent être judicieusement âosà
it donnés sous forme de jeux. Pas de fatigue à
:raindre.
Pour compléter cette conférence, Mme Eliminer
)résenta ses jeunes élèves, qui exécutèrent divers
exercices rythmés.
A TRAVERS LES SPORTS
ESCRIME
CHAMPIONNAT DE PARIS DE FLEURET
Sont qualifiés pour prendre part à 1 de-i-fi-nale de
1" mtégorie, ce soir,- aux Ingénieurs Civils- Dillon, Kava,-
llagh. de Castellane, P. Lion, commandant Taillandier, Po-
tier, Controt, Borel, Barré, Piot, Millet, Vandebeck.
Latti'au, qui avait pris part aux éli.minlLtoirœ, ne pour-
suivra pas l'épreuve, puisqu'étant champion de l-ance, il
est qualifié de droit pour rencontrer le champion de
Paris.
Les deini-finale et. finale de 2e catégorie auront égale-
ment lieu ce soir Sont qualifiés: de Craeker, C!w,dgot, Du-
font, Rlieims, FlacheT, Amadieu, Bargès, Garagnani, Ros-
signol, Cænea., Pe-odcn et Rabinovit.z
UNE EQUIPE AMERICAINE EN EUROPE
NEW-YORK. !, mars. — Une équipe de 12 escrimeurs
américain.s viendra à Londres disputer le Thomson Trophée
qui aura lieu le3 20, 21 et 1-13 juillet.
Le gala de la Balle Flacher. - La salle Flacher a donné
un gala particulièrement réussi aux Agriculteurs. On y -a
e.pplaucli les assauts de fleuret entre MM. B.Uri-Z. et Wil-
lems, Bla-ndet et Perd ri zet, Monteils et E&pivlie-u, Combes
et Oaœesson, Fiadher et Tixier, Feriaud et Ad. Lion, prof.
FI.cher et adj. Vin. Un assaut de sabre entre les maîtres
Duvemay et Pui&sant.
Matches d'épée: Dufour bat Ficher. 6 à 4, Degouve bat
Maricot, G à :j, BouTiez bat Vallée, 6 à 4, Rossignol bat
Bourdon, 6 à à Ensuite, excellente partie a,rtistique.
Cercle de l'Epie. - Poule mensuelle du Challenge du
Cercle: 1. Ch. Clerc; 2. Serge Vëber; 3. Nathan et Silvain;
5, J.-J. Bernard.
Escrime Club de Levallois. - Poule hebdomadaiTe: 1.
Plot, 5 -victoin,¡¡; 2. Chastan, 4; 3. Vernon, 4; 4. Vena, 3;
S. Régné; 6. Plumet; 7. Goullyon; 9. Guiilot; 9. Portier.
Ve)acll-edi, championnat de la salle. Entrée g,ratuite.
POLO
LE POLO A CANNES
CANNES, 8 mare. — Veici l&s résultats du tournoi qui
A commencé hier sur 1, ground de Mandelieu :
Mrs Mackay's Team (MM. Mac Üreery, Rees-Mogg, K.
Maokay et P-K. Wise) bat Mrs H. Cotmoie's Team (t'apt.
Philip pi. Capt. Palmœ, Major CoJrnore et Colonal Mûl-
vill'), par 8 buts à 4.
Lady Wodehoass'fl 'rcam (Mil. Winn, Winston ChnT-
oliill, Pillitzer et W. Balding) ba.t Mrs David Melvill's
Team (M. R. Bamberger," Major p. M-agor, '.luc_de Gaiche
et Lyona), par 7 buts à 6.
SPORTS D'HIVER
LES SUISSES AU CHAMPIONNAT D'EUROPE
GENEVE, 3 mars. — La Ligue suisse de hockey sur gla"e
Tient de déeigner comme suit Je team qui détendra ses COll-
leura, du 7 au 11 ma.rs, h Anvers, dans le Championnat
d'Europe : Martignoni (Saint-Moritz), Aneh-enoni 1 (Saint-
Moritzj, Boia«ier (Rosey), AnQernoni. II (Saint-Moritz).
Sibenthal (Rosey), Penché (Saint-Moritz).
.R.empIftfMts- Koch (Saint-Moritz et Ankenhaler (Lan.
Batniei.
LES CHAMPIONNATS SUEDOIS DE SKI
STOCKHOLM, i mars. — re6 grandes épreuves annuelles
tt4I vont dt-roUlées à Hernosand. Hedlnnct et Jjindg.reu rem-
portèrent It titre de champion de Hnàde dans les eouraes
d. fond de 30 et 60 kil. Wiiinberfj, le vainqueur du meeting
de Superbagiières, ne I)ut se classer que J0*. Les 30 kil
ÏME/KT couverts en I 1J. 57 m. 4:, s.
CHAMPIONNAT D'/iUROPE DE HOCKEY SUH. GLACE
J* Conseil de J¡¡, F.F.S.H. v.k-nt de désigner l'équipe de
Fiance qui mat,--hei-a à Aurm, du. 7 au 11 m&,., Jes équi-
% m national*» de Belgique, Suède, Suisse et Tchéeo-Slova-
4aie. 1% eomposition de l'équipe est la suivante:
But; 1t. (Swcge (Paris); acriïrefi; Chfti'i'fiiiiw (Paris),
•»
Chaudron (Paris), Ph. Payot (Chamonix), Charlet (Cha-
monix); avà,nts: De Rauoh, cap. (Paris) ; Lacrols (Paris),
Quaglia (Chamonix), Ilassler (Chamonix). MonnaTd (Cha-
monix).
Ont été délégués au Congrès de la Ligue Internationale
de Hockey sur Glace, les 8 et 9 mars à Anvers, MM. Ma-
gnus, de Rauch et J, Couttet.
— Le Il maTS se disputera le match France-Belgique de
figures qui opposera les champions de Belgique Mesot, Mlle
SchiHelers, Mme Herbos et M. Wagemans aux champions
de France I''. Piguerin, Mile A. Joly, Mlle Y. Bourgeois et
M F. Pigueron.
Sont également délégués à ce concours P. Bru.net indi-
viduellement et en couple avec Mlle A. Joly.
MM. Magnus et R. George représenteront la France dans
jury.
YACHTING
LES REGATES DE NICE
NICE, 8 nr.,. — Voici les résultats de la deuxième
épreuve de la Coupe du C.N.N. : 1. Ga.rdenia, en 2 h. 49 m.
.50 6. ; 3. Timsah, en 2, h. 51 m. 8 s.
La dernière éprouve de la Coupe Chartes Gibert est re-
venue à Guy Val, pa.rCDUT&nt les 9 milles en 2 h. 27 m.
51 s., devant Enchantement et Yelz,-t; Guy Vi,], ayant rem-
porté deux épreuves, a été déclaré gagnent de la Coupe.
POIDS ET HALTÈRES
Le Championnat du Sud-Est
UN RECORD DU MONDE BATTU
LYON, /, mars. — Cette intéressante compétition s'-e2b
déroulée dans la salle du Donjon. Le Lyonnais Bemot, de
LJ, Française, enleva le titre de champion toutes caté-
gories. Résultats :
Plume: Martin, 7.35 p.; Rcsset, C32 p.; Michelet, 585 p.
Mgers: Bâton: (KG p.; Rochat, 6jO p. ; Mosnier, 633 p.
Moyens: J. Rochat, 7.50 p.; Dnivon, 7:j(j p. Mi-lcu,rds: Ar-
-oagaud, 810 p.; Levet, 7H9 p.'; Laniy," 753 p. lourds:
Bernort, 92-2 p.; Dutr.iève, 887 p.
Au cours de "a réiiri.ion, l'athlète professionnel Grun
(Suisse), licencié de la F.F.P.H., a battu le record ou
m-onde du bras tendu en croix de fer par les anneaux
avoo 46 kil. (ans-ien record de Jean-Fran<;ois Le Bretoii,
43 kil.).
Cet haltérophile a manqué do peu le record du or.n
tendu en liarre. M. Tiar.clia.i'd et i.m dynalilomÓtreur oHi.
ciel d-o la F.P.P.îI. étaient préssnts.
Pour la deuxième fois, Péron est champion
de l'Ouest
NAtN'TES, fi mars. — 1,3 Championnat de l'Ouest a
obtenu un grand .,Iecès. De nombreuses notabilités militai-
res et civiles se pressaient dans les salons da Ja duchesse
Anno. L,Ioilp, du C.A..N., était un des î.tvom de l'épreurs,
mais trop impressionné il fut battu par le Brestois Péron.
M..iean-François Le Breton, arbitre officiel de la P. 1'.
P.lf., remplit ses fonction» à la satisfaction géé,,iLt.
Résultat..,:
Champion toutes catégories: Péron. (lTSOB). Poids lourds:
1. Mussea.it (CAN), 785 j). Mi-lourds; 1. Tliuel fCAf.).
&20 p. Moyens: 1. i.«loup (CAN), 805 p.; i!. Mercier (CAl.),
763 ]1" 3. .)'nbti;t (DI). 7'~'5 p.; 4. Guillaume (OAN),
(i 7 p. Légers: 1. Péron (A.SOH), S2-1 p.; 2. Sotilard (OAtfï,
(«0 ]1.; 3. Mahé (AGHN), 6fM p.; .4. Michencau (CAN),
555 1..; 5 Giquel (AG.S.N), 552 p. PlMne: 1. l'rado
(CAL), fc)6 p.; 2. Peti.,a.u,It (CAN), 5-14 p.
L'A.H. du Nord reste fidèle à la F.F.P.H.
LILLE, r> '¡)IaFI., — I/Associalion Haltérophile du Nor(!.
section régioîiakî de la dans sa réunion d'hier,
a voté à l'imaninnU) ronliance k ce groupement. M. J3ô*
coUignies & été élu président.
Kn autre, J'athJ&('i Vcrklicmst, qui rencontra Alfred
Françofs, l, Valenciennes, sera euspendn iruvqu'à ce qu'ûne
nouvfcil» décision intervienne à son friijet. D'a.ulre TftTt.
champion de France poids lïuoU uc jota'ira
vas à U F.F,1'. •'v
%
ATHLÉTISME
Une opinion anglaise
sur l'affaire Vermeulen
Notre correspondant de Londres a interviewé
M. Barclay, secrétaire de l'Amateur Athletic
xVesociation, allostijet de la requalification de Ver-
meulen. M. Barclay a répondit en ces termes :
« Samedi, le Comité a décidé de protester, en
principe,' contre la requalification de Vermeulen.
Néanmoins, certaiins délégués ont été nommée
pour s'aboucher avec la Fédération Française.
Nous n'avons . atiriin parti-pris. Vermeulen étant
un coureur d'une telle notoriété, nous craignons
de créer un précédent fâcheux.
« Je crois qii'ii.ne entente amicale pourrait ar-
ranger l'affaire. Après la discussion, nous écrirons
à la Fédération Française. En tout cas, je pense
qu'il faudra consulter la Fédération Internationale,
qui donnera la décision finale. »
LES GRANDES EPREUVES
DE CROSS-COUNTRY
LE XXXe NATIONAL
Dimanche prochain, à 15 heures, sur l'hippodrome
de La Courneuve.
Dimanche prochain nous assisterons, à La Cour-
neuve, an 30e Championnat «le France de créas
country, la pIns vieille des épreuves athlétiques
figurant à notre c:'dpm!r)'fr.
Ire « National », cest l'épreuve quit, chaque an-
née, réunit les meilleurs péd-estrians français ;
c'eet l''t'pr<'nvc pour laquelle se prépare avec nn
sein jaloux nos grands clubs et nos grands cham-
pions.
Le « National », c'est l'apoi.!)éose de cette dure
saison de cross, qui va, de novembre en mars. Pour
y parvenir, que de travail, que de persévérance et
de ténacité ont dû faire preuve managers et cou-
reurs.
"VoiVi la libte des clubs qui seront an départ ;
(\.A.8. (iénéranx (tenant), Métropolitan Glnh,
R.C. France. H.A. Montrouge, Oynipiqnc, Arra-s
Olympique, F.C. Rouen, U.S. Le Mans. lf.8.
Saint-Servan, C.H.B. Angens, La Nantaise, Stade
Bordelais U.C., Section Burdigalienne, Massilia
Clnb, G.C. de Njcp, L.O.U., S.A. Oyonnax, S.C.
Monteellien, ('.(). Crensolin, S.C. Chalonnails, (!.
9. Bragard, A.S. Moiitferrandaise^efc U.S. Berry.
A ee« équipes, il faut ajouter individuels,
- parmi lesquels i'igm'cnt. Guillemot et Yermenleu.
LES MATCHES INTERNATIONAUX
NEWPORT "L'INVINCIBLE" A PARIS
Jeudi, au Stade Bergeyre
CONTRE L'OLYMPIQUE
L'équipe de Newport a remporté samedi une bril-
lante victoire sur le redoutable quinze de Cardiff
jouant au complet. Newport triompha par 16 points
a 3, fournissant un jeu magnifique, disent les cri-
tiques. LEI quinze du
EDW A nns
Newport F.C. a ainsi
souligné sa très grande
forme et sa^ supériorité
très nette sur toutes les
autres équipes galloises.
Il sera intéressant de
voir jeudi cette fameuse
équipe dans sa meilleure
forme.
La ligne d'avants, qui
ne comprend pas 1110ms
de sept uïternationa-tix
dont 1 anglais, 1 écos-
sais et 1 irlandais est la.
suivante : Edwards, Me
Pherson, T. Robert;, Dr
Jioche, J. Whitfield,
Mapson Williams, W.
Hartford, T. Joncs, J.
Y. Waite. En demis,
nous retrouverons l'in-
tL-rfnational Wetter et Ip.
J 'owdaii. wmme on le
verra plus loin. Edwards vient, de reparaître dans
l'équipe d'Angleterre, et Me Pherson dans celle
d'Ecosse.
On nous télégraphie dé) Newport que l'¿qnipe du
Newport F.C. arrivera ce soir, à h. 40, à la.
gare du Nord. Elle iloscen(Ir,% liôtel Franldin. rue
Buffault. Newport déplace £5 joueurs. L'équipe
sera au grand complet sauf les trois titulaires sélec-
tionnés contre l'Irlande, e:lInndi, Dnblin.
Du Sport ing Lije, sous le titre : « Newport in-
vincible n, au sujet du match Cardiff-Nçwport.
'« CI'. fut une belle lutte entre deux superbes li-
gnes d'avants. A la. fin. Newport dut sa victoire
à Ja vitesse et à l'habileté de ses avqilis.
« JJe jeu fut très dur, ruais il resta, vite et au-
dessus de la moyenne.
« ]-faru[d Da.vie», BI 0('];:. Dr Roche et Whit.field
marquèrent les essais et Wetter et Baker les tracs-
formèrent ».
Pour le match de jeudi, au 6tallo Bergeyre, la
location est ouverte à partir d'aujourd'hui, à
'l'Olympique, 83, boulevard Sébaatopol. Prix des
places : chaises, 15 fr. ; tribm]es, 10 fr. ; pesage,
o Se. ; .premières, 5 fr, ; populaires, 3 fr. * '• l
Les sociétés sportives
ne paieront pas la taxe
L'Olympique était poursuivie en paiement de
la taxe d Etat eur les spectacles, en raison d'un
certain nombre de séances publiques de football
données au Stade Bergeyre.
M6 Léonce Bernheiim soutint qu'elle devait être
exonérée comme société de préparation militaire
agréée par le ministre de la ¡Guerre, et consacrant
ses recettes exclusivement au développement du
sport et de l'éducation physique. La régie soute-
nait au contraire qu'elle était, 3tU fond, une société
commerciale. Hier, la 2° chambre, reconnaissant
le caractère désintéressé de la société, lui a donné
gain de calise.
Les Jeux Olympiques de 1924
La préparation gymnastique
On sait que la gymnastique est inscrite au_ pro-
gramme olympique. C'est l'Union des Sociétés de
gymnastique de France qui organisera cette com-
pétition et présentera l'équipe nationale française.
Pour la sélection da cette dernière, nous pou-
vons dire que l'U.S.G.F. fera appel à tons les
gymnastes, qu'ils soient de la Fédération des pa-
tronages ou des Unions de préparation militaire.
Dans l'Armée
FOOTBALL
Le Championnat d'Algérie
BLIDA.3 mars. — Hier, au Stade Durny, le Collège de
Elida a. battu le Collège de Médéa, par ti buts à O. après
une belle partie.
Le Challenge du 16° Corps
MONTPELLIER, S mars. — Le 96' R.I. a battu, par
Jorlait, le 99' B..A.L. Le <«j* a termine tous ses matohœ;
EUT 14 ,pa,.rties, son équipe n'ki été battue que deux fois et. 1
¡AU' suite de l'nhsenc.e d'à ses meilleure joueurs.
RUGBY
Le Challenge du 16e Corps
MONTPELLIER, Ii 'nars. — Après une partie très agréa.
bile de jou ouvert, Je 00' R.I. a battu le 81, R.I., par 3
points (1 essai) il, 0.
Le dernier match du 36' R.I. sera. joué du 5 au 10 mare.
Demandes de matches
— Entrepôt Sp. Aviation n° 1, sur son terrain du Botir- 1
get.. jeudi, c: équipe roUit., ciy. eu BCOl. Téléphoner: adju- 1
iUmt-chef Cret-eM®, Nord S9-U.
L'A.S.F. jouera contre Rennes
tLe bureau de la F.F.F.A. a, dans s." séanf
d'hier, confirmé ea décision, éliminant Cette ai
la Coupe de France.
Le vote a été prononcé par 5 voix (Bimet, Fo!'
liard, Jevain, Roux et Chevallier) contre 3 (p
(Cesne, de Vienne et Pillaudin) et 1 absteo)^®
(Jooris).
M. P<),-honn-et par lettre et M. Caudron,
de quitter la séance à minuit, avaient fait coni#
tre leur opinion favorable à Cette, mais leurs VOlX
n'ont pas été comptées...
De nombreux supporters de l'A.S.F. pOU¡;Sère-Do
des hurrahs dans la rue de LondreB.
L'heure tardive à laquelle fut- prononcée cette
sévère sentence nous interdit de la commenter
jourd'iiui.
x
Dès la décision connue, l'A.S.F. a immédiat^
ment offert au bureau de la 3 F.A. de rejouer j
match à Parie, à ILt date que déciderait la Fe .
ration.
Chez les Scolaires
ATHLETISME
Réunions à venir
La date du 12 est retenue par l'A.A. du Lycée Jaas^ H
poux une réunion d'ouvertuTe. B
— La date du 17 mai est accordée à Janson pour ■
réunion annuelle Stanislas Janson. ' H
' - La date du 31 mai est accordée au P.U.C. poux la r li ■
nion a-nnuolle du Baptendier. B <
'
Les grands prix de l' « Intransigeant »
Chaque ann,*" notre confrère l'intransigeant organise £ ■]
grands prix à l'intention des écoliers du département. I j
la Seine, i ■<*-- éliminatoires auront lieu les 29 avril, 13 I
27 mai, Ml S.ta.de Bianciozi et la finale ]c 17 juin auX l1, ■ j
loi-ies. Pour être admis à cette linale, les concurrents " ■ \
vront avoir réalisé les performances suivantes: ... ■>
1™ cat. (écoliers nés en 1909 et 1910) 50 nu en8 s. -i
2 ID. 0-i on longueur sans élan; 6 m. 50 avec la' boule tj
2 kilogs lancée à deux mains. H
2' cat. (1911 et 1912): 50 m. en 9 s. ; 1 m. 70 en w N
gueur 6ers él
CYCLISME
Le Prix d'Ouverture du P.U.C.
I
fut gagné successivement par Dauvergne, Bmult, Sabourd1 > H
Olvavaneil et noyer, les as-scolaires de l'époqtw. B
ParCQurs: Versailles (départ), Saint-CF, 'I)rapPIS, 11 H
gnières, Auff¡¡.rgis, Oernay-lia-Viile, Ba-mpierre, Guya-nc01"'' ■
1-t Minière (arrivée), 1,0 kil. H
Nombreux prix dont le premier est un chronomStr^. ■t' H
gage-ments (3 fr.) au P.U.C., 15, rue de la BuchcrM (a*)' 1 H
FOOTBALL
Partie amicale
Us. IdA¡"".L"'IiU. (ecoJ.) et U.a. Conflana («'
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