Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-12-12
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 décembre 1922 12 décembre 1922
Description : 1922/12/12 (A23,N8032). 1922/12/12 (A23,N8032).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46291302
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
LES COMMENTAIRES DE LA SEMAINE
LA CARTE A TOUT FAIRE
Il n'es.t rien de plus misérable, de plus déplo-
yable que le besoin ressenti par tous les Fran-
çais de. dénigrer leur pays. Quand on pense aux
conditions d'impréparation dans lesquelles nous
avons abordé la guerre de 1914 et que nous
avons été seuls à battre, sur les bords de la
Marne, à battre la formidable armée allemande ;
quand on pense de quelle débrouillardise, de
quel génie industriel, de quelle activité nous
avons fait preuve pendant cinquante-deux mois,
à la stupeur de ces maîtres industriels que sont
les Américains; oui ! quand on pense à tout
cela, on en arrive à se demander pourquoi il
reste encore des Français pour ne pas procla-
mer que nous sommes la première nation du
monde.
* ' Mieux que cela, nous avons repris nos erre-
ments d'avant-guerre et qui consistent à être
, stupidement en extase devant ce que font les
étrangers, y compris, cela va sans dire, les Bo-
ches.
Il est certain que # s'il s'agit de ne pas payer
ses dettes, s'il est question de demeurer encore
une menace permanente pour la paix du monde,
on peut distribuer un pompon d'honneur aux
gens d'en face. Mais il demeure excessif d'aller
prendre des leçons chez un peuple qui a commis
-toutes les fautes, toutes les balourdises, toutes
les gaffes qui l'ont amené à signer l armistice
du 11 novembre 1918 et à conduire, sans l avoir
fait combattre, sa flotte à nos alliés anglais.
Mais vous pensez que ce n'est pas pour vous
entretenir de ces gens-là que les « Commentai-
res de la Semaine » ont été inventés. C'est leur
indéniable esprit de solidarité qui m'a lancé
sur eux.
Non pas que la solidarité soit une vertu fran-
çaise ; nous sommes des individualistes, nous
répugnons à toute cohésion, à toute union. Mais
il est des cas, toutefois, où le bien qu'on en
peut attendre est tel qu'il nous faudrait noue y
plier volontairement.
Et' tenez ! Croyez-vous, par-exemple, que lés
sportifs aient, en France, dans les préoccupa-
tions gouvernementales ou parlementaires, dans
le budget national, dans les récompenses, dans
les subventions, la part très importants qui
leur .est due ?
C'est, presque toujours, à qui se moquera de
nous. La facilité avec laquelle on nous fait des
promesses n'a d'égale que la légèreté et l'in-
conscience avec lesquelles on ne les tient pas.
Aujourd'hui, tout est au sport; notre cause a
fait tant de progrès que nous. avons, pour la
défendre, deux personnages' ministériels. Eux,
du moins, sont bien des nôtres, par la bonne
volonté et par la conviction.
Mais qu'avons-nous obtenu ? A peu près rien.
7o4.000 francs pour préparer la future .adminis-
tration de l'Education Physique chez les sco-
laires,' deux 'ou trois, ou peut-être quatre mil-
lions qu'Henry Pâté distribue aux Fédérations
sportives. Avec quelles difficultés nous a-t-on
voté les pauvres millions indispensables à la Se
Olympiade..
devant notre impuissance à obtenir un tésul-
'tat sérieux, nous voyons avec ahurissement, la
Fédération des Sociétés de Gymnastique dépl-a-
cer a tout coup le Président de la République
pour contempler ses pyramides; nous voyons
les Sociétés de Préparation Militaire recueillir
les grosses subventions et convier tous les mi-
nistres à venir entendre leur ran-plan-plan.
Nous n'avons rien, messieurs, donnez-nous
quelque chose.
Chez nous, en 29 ans de Grand Prix Cycliste,
nous avons eu une fois le Président de la Ré-
publique. X© -gros personnage n'assiste jamais
au Grand Prix de l'Automobile, et quand il vient
voir nos Salons, il bat tous les records de vi-
tesse.
On $ait du reste que nous ne jugeons pas,
dans notre monde des sports, l'intérêt de nos
manifestations à l'importance des personnages
politiques qui les viennent honorer de leur *>re-
sence et nous consentirions volontiers à nous
priver de tout ministre jusqu'à la « saint Guin-
glin » si nos gouvernements consentaient eniin
à encourager efficacement et par des espèces la
rude tâche sociale entreprise par nos fédéra-
tions, lesquelles leur préparent au surplus, pour
l'avenir, de magnifiques générations.
Mais, parlons franc: on nous paie de notre
monnaie !. Qu'est-ce que nous représentons dans
notr3 petit monde du muscle ? Presque rien !
Des'poussières d'agglomérations, de pauvres pe-
tits groupements qui voguent solitaires dans le
firmament sportif. Nous sommes des faiblesses
sans, nombre, sans désir de nous agglomérer, de
nous unir, de pousser tous ensemble vers le
même but.
Comme le Tiers Etat de jadis, le Comité Na-
tional des Sports n'est presque rien et il devrait
être tout. Qu'est-ce que c'est que ce monde des
sports qui ennuie complaisamment ses Fédéra-
tions qui s'ignorent les unes les autres ? Quelle
impression de puissance cela peut-il donner\?
Quel effet ces maigres effectifs peuvent-ils faire
sur des politiciens qui ne croient qu'à la force
du nombre ? L'U.S.F.S.A., jadis, avec tous ses
d:':::mts', était une force par le nombre; elle
s est éparpillée et les morceaux continuent cha-
cun pour soi leur petit bonhomme de chemin.
Mais, par exemple, pourquoi le Comité Na-
tional'des Sports n'a-t-il pas encore réalisé la
. Carte Nationale Sportive d'un modèle uniforme,
qui serait délivrée, non pas à ses fédérations,
m*is à tous les membres de ses fédérations et
qui porterait seulement dans un coin le sport
pratiqué par celui à qui elle serait remise. La
3.F.A. compte 3.000 sociétés; voulez-vous les
mettre à 500 membres chacune, cela fait un mil-
lion et demi. La belle fichaise si vous ajoutez
des centaines de milliers de joueurs de rugby,
des centaines de milliers de cyclistes, des dizai-
nes de milliers de boxeurs, des centaines de mil-
liers de chauffeurs et des centaines de milliers
d'athlètes.
Voyez-vous l'effet produit et les résultats
qu'obtiendrait le C.N.S. le jour où il parlerait
8.1.f nom de quatre ou cinq millions de Français
sportifs, le jour où il demanderait et les sub-
ventions et les considérations qui sont dues au
sportif; le jour oit il brandirait, pour se faire
rendre justice, ses millions d'affidés. Et des
millions d'affidés, tous électeurs, ou presque
tous, - ... *
Et je ne parle point ici de tout ce qu , on pour-
rait, avec la Carte Nationale Sportive, réaliser
de combinaisons heureuses, d'avantages cer-
tains, d'économies. Etudiez seulement la ques-
tion des Assurances collectives, et songez à ce
que pourraient faire quatre millions d,e Fran-
cais dans cet ordre d'idées. Quelle mutuelle !
C'est un devoir de proclamer des vérités
aussi évidentes, aussi utiles, même quand on
sait Qu'il est bien probable que l'on prêche dans
le désert.
Henri Desgrange.
CYCLISME
C'est tout de même un type remarquable que
ce Goullet qui vient, en triomphant à Madison
Square Garden, de mettre à son actif sa on.
zième course de Six Jours.
C'est un as, et nous serions vraiment in-
justes, au lendemain de son dernier exploit,
si nous ne le considérions point comme le roi
de là spécialité.
Il faut tenir compte, en effet, que le jeune
Australien ne court que depuis 1912 et que
c'est en dix ans seulement qu'il a conquis de
si nombreux lauriers.
Il était taillé pour faire un sprinter lors-
qu'il débarqua en Amérique il y a deux lus-
très.
Petit, mais solidement plante, vif, alerte,
souple et puissant à la fois, il donnait les meil.
leures espérances; mais- Mac Farland, qui A y
connaissait en hommes, entreprit de faire sa
fortune, et, alors qu'il ne comptait encore que
vingt printemps, il le lança résolument dans .
une voie où la vitesse pure n'est plus qu'un
mythe, mais où le sol est pavé de paquets de
dollars..
Grâce à ses qualités natives, à son endu-
rance peu ordinaire, à son énergie, le gosse
Alfred ne tarda pas à percer et même à s'im-
poser.
Vinrent les Six Jours de Paris. Goullat, asso-
cié à Fogler, se distingua, et je me souviens
encore qu'il fit montre; au cours de notre pre-
mière Six Days, d'un brio, d'un entrain, d une
fougue réellement extraordinaires. Il triompha
au sprint comme il le voulut, causant autour
des balustrades une impression formidable..
Ce fut son premier grand triomphe. Depuis,
l'homme a fait son chemin. Il devait être
queiqu'un dans le sport cycliste, du moins
Mac Farland l'affirmait; il est devenu quel.
qu'un; mieux, il est un champion de spécialité
et le grand champion de sa spécialité.
Goullet eut pu devenir aisément un grand,
très grand sprinter; orienté sur les courses de
train, c'est dans ce genre d'épreuves qu'il s'est
fait sacrer roi... Quelle est donc la course de
cinq milles qui n'est point son apanage de l'au.
tre côté de l'Océan? Quel est donc l'homme qui
peut présenter un palmarès de Six Days aussi
fourni que le sien?
En toute sincérité, je n'ai qu'un seul regret,
quand je pense à ce bon et modeste garçon, à
ca coureur loyal et complet : celui de ne plus
le revoir!... Mai8 aussi, pourquoi le cours du
dollar est-il donc si élevé!... |
x
Je ne veux pas insister sur le désastre des as
dans l'américaine qui s'est disputée dimanche
à leur grande confusion. Ils en ont trop sur le
cœur aujourd'hui et je ne veux tout de même
pas leur faire monter au visage le rouge de la
honte.
Je préfère, puisque j'en ai l'occasion, tresser
des lauriers en faveur de deux braves gars qui
se distinguent depuis quelque temps et qui, à
force de courage, de valeur et d'énergie, ont
fini par s'imposer à l'attention des foules.
C'est de Vandenhove-Bertaud que je veux par-
ler et que je ne veux plus considérer dorénavant
comme de vulgaires comparses. j
J'estime, en effet, que quand deux hommes
ont, comme eux, donné maint s fois la preuve
de qualités certaines et se sont classés en
tête de compétitions plus importantes les unes
que les autres, il est matériellement impossi.
ble de ne point les sortir du rang des « second
plan ».
On ne doit plus, aujourd'hui, les compter
parmi les quantités négligeables ; on doit recon.
naître impartialement qu'ils ont, l'un et l'au-
tre, de la valeur; on doit citer leurs noms
comme ceux de vedettes sérieuses, parce que
ces noms ils les ont fait eux-mêmes à grands
renforts d'exploits.
Considérons donc, désormais, Vandenhove et
Bertaud comme deux champions de l'améri-
caine. Ce sera simplement justice! -
— Ch. R.
BASKET BALL
Quelques préjugés nuisent encore à l'ezs'or ' du
basket bail. Préjugés mal fondés qui tiennent le
plus souvent à l'ignorance du jeu. C'est ainsi que
dans la foule des sportifs on l'entend appeler avec
'indifférence sinon avec raillerie : « Jeu de petites
filles ".
Si le basket bail a été si rapidement appliqué
dans l'éducation sportive féminine, il ne faut pas-
croire pour cela qu'il est une simple distraction
sans autre valeur, D'abord, sans vouloir appro-
fondir ses qualités physiques, pourquoi le consi-
dère-t-on trop souvent comme un jeu sa
Tout simplement parce qu'il exclut la brutalité. Or,
je Ille ,sacbe pas que la bruht'lité-soit la base inéluc-
table d'une.pc'rt.
D'autre part, ses qualités de préparations physi-
ques ont été reconnues par les compétences en la
matière et même par de grands champions qui
n'ont pas 'hésité à.le pratiquer.
Le basket bail est un jeu essentiellement rapide
où le souffle me doit pas faire défaut. Les démar-
rages, les arrêts brusques, les sauts, les esquives
sont autant de mouvements - éducatifs ; le coup
d'œil, le Isan.${.froid" la précision sont autant de
finalités morales. En résumé, c'est le ieu am con-
vient à tous les athlètes.
— R. B.
HOCKEY
Au hockey, de même qu'en rugby ou en foot-
ball, une équipe n'arrive à sa meilleure forme
qu'à la suite d'une- mise au point quelquefois
fort longue à obtenir. Cette mise au point vise
la cohésion du team 'et pour cela il est néces-
saire que les mêmes joueurs fassent le plus sou-
vent possible acte de-présence, d'abord en en-
traînement, puis en match. On conçoit, en ef-
fet, facilement que c'est là le seul moyen pour
eux de se familiariser les uns avec les autres et
adapter leurs jeux respectifs, de telle façon que
l'équipe, aux jours des matches importants, soit
«. une et Indivisible » et que son action soit au-
tomatique, réglée par la force de l'habitude
comme celle d'un véritable mécanisme.
-Au début de la saison parisienne actuelle,
c'est le Racing Club d,e France qui, le premier,
témoigna de la difficulté qu'il y a pour une
équipe d» parfaire son homogénéité et le résul.
tat de la Coupe Brissy est une preuve flagrante
de la faiblesse d'une équipe où la mise eu point
fait défaut.
Actuellement, c'est le Stade Français qui pa-
raît atteint de la contagion et cela est d'autant
regrettable que les deux équipes précitées sont
bien, ainsi que l'Auto le déclarait récemment,
la haute école du hockey français.
H n'est pas question de mettre en doute ici
| la. valeur d'équipes telles que la V.G.A.M. de
Bordeaux ou l'Olympique Lillois, qui donnèrent-
i ces deux dernières années une si bonne leçon à
la capitale, et dont les qualités athlétiques sont
incontestablement supérieures à celles des équi-
pes parisiennes. Cependant, il n'en reste pas
r moins que ni Paris, ni Bordeaux, ni Lille n ont
atteint jusqu'à présent le niveau d'une bonne
; équipe britannique; et si, à Paris, la bonne
i condition physique fait souvent défaut, c'est
l'adresse de crosse qui reste le point faible de
nos équipes provinciales. Il ne reste donc, pour
faire disparaître les deux défauts, qu'à réunir
les deux qualités. Voici donc, résumées, toutes
les lacunes du hockey français : manque de co-
hésion, parce que manque d'habitude de jouer
ensemble; mauvaise condition physique et ma-
ladresse de crosse. Le jour où ces trois obstacles
auront disparu, je ne vois pas trop ce qui nous
empêchera, petit à petit,- de nous acheminer
dans le sillon anglais, ainsi que le firent avant
nous nos camarades de rugby et^d d'association.
Renverser ces obstacles devra être l'idée do-
minante de nos capitaines. C'est à eux, et à eux
seuls, qu'incombe cette tâche. Les officiels,
eux, auront seulement à nous créer de meilleurs
terrains et.les joueurs à faire preuve d'un peu
de bonne volonté.
— M. L.
FOOTBALL
Les matches interligues sont maintenant ter-
minés et voici nos sélectionneurs en posses-
sion dé toutes les informations pour constituer
les deux équipes qui doivent disputer des mat-
ohes à Paris, le 14 janvier, contre des équipes
étrangères, vraisemblablement au Parc des
Prince-s. * ...
C'est à l'issue de cette dernière journée que
sera formée l'équipe de France qui ira défen-
dre nos couleurs, le 28 janvier, à Saint-Sébas-
tien, contre l'Espagne et essaiera de faire ou-
blier notre cuisante défaite de la saison der-
nière, sinon par une victoire, du moins par
un échec plus honorable.
Il est, tout d'abord, établi que le onze tri.
colore sera, cette fois encore, constitué en ma.
jeure partie avec les éléments parisiens; les
clubs de la capitale ont généralement prouvé
leur supériorité sur les clubs provinciaux, lors
des matches, tant de coupe qu 'amicaux, et
l'équipe sélectionnée de Paris, quoique ne réu-
nissant jamais tous ses meilleurs joueurs, n'a
pas connu de défaite. Seul, le Nord a fait match
nul. avec elle, tandis que la Normandie et
l'Ouest devaient s'incliner.
La technique, mais surtout la tactique des
footballeurs de la capitale, étant nettement su-
périeures, cela né nous surprend pas. Il faut
cependant rendre cette justice aux provinciaux
qu'ils travaillent ferme et nous promettent de
beaux espoirs pour 1924.
Il faut que l'œuvre entreprise cette saison
soit continuée dans l'avenir et nous pourrons,
dans quelques années, choisir les onze équi.
piers tricolores parmi un régiment de bons
joueurs, au lieu que dans le passé nous^ en
étions réduits à utiliser constamment la même
escouade. -
Nous croyons que, pour la formation des
deux équipes du 14 janvier, les joueurs suivants
seront pressentis :
But: Chayriguès (Red Star), Capronnier
(JAO), Avenel (Beauvoisine) ; arrières : Do-
mergue (CASG). P. Mony (CASG), Mathieu
(RC Roubaix), Coat (Saint-Servan), Demelliez
(FC Rouen) et Roels (JAO) ; demi centre :
Parachini (Olympique), Mercier (RC France),
Joitrda (Cette) et Joyaut (Red Star); demis ]
ailes: Bonnardel (Red Star), Hugues (Red !
Star), Mistral (Olympique), Guillory (Saint-
Servan) , Blaisot (FC Rouen) ; avants ailier
droit: Caillet (CASG), Bourdin (RC Arras),
Gérard Isbecque (RC Roubaix) ; inter droit
Stuttler (Olympique),. Wattine (RC Roubaix) ,
Mércery (ASF) ; centre: Nicolas (Red Star),
Danglës (Cette), Cocheteux (RC Roubaix),
Ryssen (Olympique Lillois) ; inter gauche :
Darques (Olympique), Parsys (US Tourcoing),
Boyer (SC Choisy) ; enfin, comme ailier gau-
che : Dubly (RC Roubaix), Dufour (Olympi. 1
que), Sentubery (Red Star) et Leprince
.(Stade Rennais).
C'est intentionnellement que je ne parle pas
de Devaquez, dont il est impossible de prévoir
la forme à fin janvier, mais qui pourrait fort
bien s'imposer à cette époque.
Dans cette longue liste livrée à la médita-
tion des cinq qui assument la lourde tâche de
choisir, il y a peu de noms qui soient à ad-
mettre sans discussion. Je n'en vois guère
que cinq : ChayriguèB, Parachini, Bonnardel,
Nicolas et Darques, peut-être aussi Dubly, mais
ii est possible qu'il soit sacrifié au bénéfice de
la parfaite cohésion obtenue entre Darques et
Dufour, camarades de club. Pourtant, si la
forme du capitaine de l'équipe de France s'amé-
liore encore d'ici le 28 janvier, il est évident
qu'il serait d'une ingratitude notoire de lui re.
tirer la cane on'il a si brillamment nortée vincrt.
deux fois déjà.
— G. Ch.
RUGBY
Le rugby français chevauche, de décembre à
avril, sur deux montures: le championnat et la
sélection avec ses aboutissants, la compétition
internationale. Les clubs ne pensent qu'au
premier, tandis que la masse des sportifs non
étiquetés ne songe qu'aux possibilités et qu'aux
résultats des matches internations. Entre ces
deux tendances, un fossé profond.
Nous chercherons longtemps la solution du
problème sans parvenir à la trouver. Des in-
ternationaux de marque ont déjà pris soin
d'avertir qu'ils ne pourraient effectuer les dé-
placements à l'étranger. D'autres clubs désirent
garder leurs vedettes. Nous sommes donc me-
nacés par avance d'une grève des meilleurs
joueurs français. Faut-il s'alarmer ou prendre
des mesures ?
La deuxième solution me paraît la plus équi-
table, à condition de ne pas sévir. J'ai hor-
reur de la contrainte en sport. Tout joueur est
libre de décliner l'honneur de représenter son
pays. Constituons une équipe en majorité de
jeunes au moral solide. Ce sera peut-être
l'équipe ersatz; qu'importe, elle fera bonne fi.
gure 1
Et surtout ne récriminons pas. Soyons pleins
d'indulgence pour le joueur. Voici un interna-
tional de marque : il a un emploi, il ne peut
disposer de tout son temps, ses jours de per-
mission sont comptés. Que voulez-vous qu'il
fasse? Qu'il utilise ces quelques journées pour
les matches de sélection ou internationaux?
Mais alors, son club? S'il ne se déplace pas
pour les grands matches des poules finales, —
mais y songez-vous? — il serait traité de re-
négat, de tricheur. La vie pour lui ne serait
plus possible. Il est obligé de s'incliner. Il sa-
crifie le match international. Ne le blâmons pas,
plaignons-le; il est victime d'un état de choses
contre lequ'él" nous ne pouvons rien, un état de
choses, hélas! nécessaire. C'est le championnat
à chapeau bas!
x
Ce fut, dimanche, dans bon nombre de ré-
gions, la journée décisive de championnat.
Dans dix villes différentes, le titre était en
jeu, et vous devinez s'il fut disputé avec un
superbe acharnement.
A Paris, les trois clubs qui dominent le lot
sont qualifiés pour le Championnat' de France.
C'est parfait. Avec le Stade Français, le Ra-
cing, l'Olympique, la région parisienne sera
bien représentée.
'En Côte Basque, l'Aviron Bayonnais recon-
quiert le titre qu'il .avait perdu l'année der-
nière. Sa victoire sur Pau fut très nette, mal-
gré la valeur de la ligne d'avants des « vert ».
La deuxième place se jouera entre Pau et Dax,
tandis que Biarritz, champion l'an dernier, ne
peut espérer qu'une chose : enlever la quatrième
place devant Le Boucau. Les Bayonnais sont
d'autant plus méritants qu'ils n'ont presque ja-
mais la balle; ils se vengent de la déconvenue
en marquant sur contre-attaque et cela dans
le meilleur style. Plus on les prive de la balle,
plus leurs offensives — lorsqu'ils peuvent, par
hasard, capter l'ustensile — sont redoutables.
Le Stade Toulousain conserve brillamment
son titrE) de champion des Pyrénées, mais Albi,
qui ne joua jamais battu, fit une excellente
impression. Voilà une équipe qui ne pratique
pas le jeu négatif en face de plus fort qu'elle.
Daps le Languedoc, c'est plus que jamais le
nivellement. Les équipes se connaissent trop,
et elles ne peuvent marquer, car toute attaque
est suivie de sa parade immédiate. Béziers est
cependant parvenu à conquérir le titre de cham-
pion régional, mais il fut talonné de très près
jusqu'au poteau. Derrière lui, deux ex cequo :
Narbonne et Lézignan ne distancent Carcas-
sonne et Perpignan que d'un point. Si l'on
recommençait l'épreuve, nous arriverions peut-
être à des résultats opposés. Quelle meilleure
preuve que les cinq clubs se valent? Fort heu-
reusement, nous les retrouverons tous cinq en
Championnat de France.
Dans le Littoral, Toulon et Avignon dispute-
ront la finale, tandis que Grenoble conserve
son titre, ainsi que le S.N.U.C., la Beauvoisine,
113 C.A. Périgourdin, Cognac.
Les matches amicaux furent rares dans cette
grande journée de championnat, qui démontra
la valeur à peu près égale de vingt équipes. No-
tons, cependant, la belle forme de Poitiers, qui
tient tête à Dax, et les progrès accomplis par
les Hendayais battus ' de peu à Perpignan.
— G. B.
LUTTE & POIDS
La rencontre Roth-Gonstant-le-Mal'in a eu un
grand rententissement. Mais «les avis des spec-
tateurs ont été très partagés au sujet de ce beau
match. Tous les vrais* connaisseurs, qui étaient
nombreux mardi soir au Cirque de Paris, admi-
rèrent sans réserve la maîtrise du jeune cham-
pion suisse. Lorsqu'un athlète dispute une par-
tie aussi importante en ses conséquences, ce se-
rait folie de sa part de la perdre en manquant
de prudence. Roth n'avait qu'une tactique à
suivra : celle _ qu'il a employée était la bonne
puisqu elle lui a permis de vaincre décisive-
ment.
Il est évident que l'on ne saurait mener à
toute allure une rencontre qui comporte deux
manches : une en gréco-romaine et l'autre en
catch. Constant, beaucoup plus lourd que son
adversaire, avait tout intérêt à chercher une so-
lution rapide. C'est pourquoi il attaqua dès l'en-
trée avec résolution. A son grand étonnement,
le Bernois résista magnifiquement et se déga-
gea en force. Pendant trente minutes, la lutte
présénta un caractère plutôt monotone; mais ce
serait une erreur profonde de supposer que tou-
tes empoignades doivent être semblables. Celle
de la semaine dernière constituait une excep-
tion. A l'avenir la F.F.P.L. ne pourra admettre
que des rencontres soit en catch soit en gréco-
romaine, car il est très difficile de pratiquer les
deux styles avec la même facilité.
_ En vue de son match, Roth, qui est essen-
tiellement un lutteur de catch, dut s'entraîner
avec ardeur pour acquérir toutes les connais-
sances nécessaires à un praticien de la gréco-
romaine. On comprendra, dans ces conditions,
que le champion helvète dut se tenir constam-
ment en garde contre toutes surprises.
La prochaine rencontre Roth-Salvador Che-
valier sera certainement très animée, puisqu 'elle
se déroulera seulement en catch.
Pour l'avenir, une formule doit être appli-
quée : un programme de lutte peut très bien
comprendre cinq ou six matches, dont la durée
de l'un d'eux peut correspondre à 10 ou 15
rounds de boxe par exemple. Les décisions se-
raient rendues, soit par tombé, victoire aux
points, match nul, abandon et arrêt en cas d'in-
fériorité manifeste de l'un des athlètes.
En outre, des catégories pourraient fort bien
être créées, comme cela existe dans tous les
sports athlétiques.
Pour parer à toutes tentatives de fraude, les
sanctions sévères suivantes seraient appliquées :
suppression de tout ou partie de la bourse pré-
vue, suspension pour une durée en rapport avec
la faute commise, rétrogradation d'une catégo-
rie supérieure à une catégorie inférieure.
Les poids lourds ne sont pas seuls admis à
faire partie de la F.F.L.P., les moyens (70 à
79 kilos) et les mi-lourds (79 à 88 kilos) peu-
vent obtenir une licence sur demande.
Le public sera ainsi assuré de voir des hom-
mes légers sur le tapis. La crainte, que beau-
coup de personnes exprimaient, de contempler
des spectacles monotones doit être écartée. La
jeune Fédération Professionnelle a prouvé
Qu'elle méritait crédit. On ne rénove pas un
sport en vingt-quatre heures.
— A. M.
NATATION
A l'occasion du Congrès annuel de la F.F,
N,S., le comité directeur avait organisé, sa-
medi, à la piscine Hébert, une très intéres-
sante réunion démonstrative qui obtint un vé-
ritable succès.
Nageurs et nageuses ont rivalisé d'ardeur
pour montrer à notre province les progrès obte-
nus dans la capitale.
Indépendamment de ces différentes épreu-
ves, un match de sélection de water polo eut
lieu pour désigner l'équipe » Reste de Franee »
qui doit jouer, dimanche prochain, à Tour-
coing, contre l'équipe nationale, au cours d'une
réunion préparatoire, en vue de la rencontre
France-Belgique.
Le choix des sélectionneurs a donné une
équipe fort bien équilibrée qui fournira, nous
en sommes certains, une belle partie contre
notre « sept » national.
Bertrand, de la Libellule, est, à l'heure ac-
tuelle, avec Dujardin, un de nos meileurs goals;
Pernot et Brasier, deux excellents arrières qui
tiendront très bien leur- place; Triboullet, de
Tourcoing, est l'homme le plus vite après Pa-
dou et Deborgies.
Chez nos avants, Seghers et Bussehaert sont
les. deux meilleurs hommes de l'équipe; seul,
Michel, 'qui a fourni néanmoins une belle
partie samedi, sera le point faible du team qui
va affronter aux Bains municipaux de Tour-
coing notre équipe nationale. a Malheureuse-
ment, elle ne sera pas celle qui remporta une
aussi retentissante victoire à La Haye contré
la Hollande.
En effet, Deborgies est actuellement à Ca-
sablanca accomplissant son service militaire et
Mayaud, incomplètement remis d'une récente
maladie, ne pourra pas tenir sa place.
Nous connaîtrons, dimanche, les joueurs qui
défendront nos couleurs contre la Belgique, le
30 décembre.
— G. B.
BOXE
L'affaire Siki-Carpentier soulève un beau
« chahut ». Les ennemis d-e la boxe ont profité
de cette aubaine pour tenter de détruire le No*
ble Art.
Mais la boxe a la vie dure.
Je ne suis pas de l'avis de ceux qui pensent
que cette affaire fait du tort à la boxe. Au
contraire; cela prouve au public que lorsqu'il
y a des doutes sur la sincérité d'un match, nous
savons laver notre linge sale au grand jour.
Il est ,probable que dans l'aventure il y aura
des morts et des blessés. La Fédération a com-
mencé une enquête d'où sortira la vérité. Aussi
est-il du devoir de tout sportif qui sait quelque
chose d'aller le déclarer aux juges sportifs. Et
j'en connais qui pourraient parler de façon in.
téressante dont le nom n'a même pas été pro.
noncé. Il faut qu'ils parlent, il faut qu'ils disent
ce qu'ils savent. Car même si l'on n'arrivait
pas à avoir des preuves certaine: de l'entente,
qu'un faisceau de présomptions suffirait à ame.
ner des sanctions. Car il faut que des sanctions
sévères soient prises s'il y a eu fraude.
x
Le plus pénible est que nous manquons de
poids mi-lourds. Ll demi-finale qui eut lieu
cette semaine a donné lieu à un combat lamen.
table entre deux novices courageux. Siki est
suspendu par la Fédération, et je ne crois pas
qu'après tout le bruit fait autour de cette af.
faire, les dirigeantfrdu Noble Art soient décidés
à passer l'éponge. Quant à Georges Carpentier,
on connaît mon avis sur lui. Je l'ai écrit aussi
bien au lend-emain du match de Buffalo que
quelques mois avant. Carpentier, depuis un an,
n'est plus le même homme. Il a perdu, non
seulement sa combativité, mais aussi beaucoup
d'a son punch et surtout ses qualités de récupé.
ration et d'encaisseur. L'homme est en déclin,
nous le savions, mais nous eûmes tout de même
une grosse surprise lors de sa rencontre avec
Siki, car nous ne croyions pas qu'il en était
arrivé à ce point. Je crois que les heures péni-
bles que traverse actuellement Georges Carpen.
tier ont eu pour origine sa seule volonté. L'ex-
champion du monde n'a pa su « dételer » à
l'heure, il s'est acharné, et la tristesse de son
échec évoque la fin de ces vieux acteurs qui ne
peuvent plus jouer les grands rôles jusqu'au
bout et s'arrêtent épuisés avant la fin de la
pièce.
Chose curieuse : c'est uniquement parce que
Siki est nègre que Carpentier veut remonter
sur le ring. Si Nilles était sorti triomphant de
l'arène de Montrouge à la place de Siki, Car-
pentier se fut retiré sans tambour ni trompette.
Mais comme le vainqueur était de couleur som-
bre, Carpentier a cru défendre la race blanche
en se préparant à une nouvelle rencontre.
Quelle erreur !
Nous avons demandé pendant la guerre aux
nègres, à qui nous avons donné l'empreinte de
l'esprit français, de venir nous aider à défendre
notre maison et notre jardin. Le nègre l'a fait:
il a contribué à conserver les petites choses
auxquelles nous tenions, il est donc logique
qu'il ait le droit de s'asseoir à la même table
que ses compatriotes blancs.
Que SiIri soit noir ou blanc, peu importe.
C'est un magnifique athlète français, qui s'est
avéré meilleur que Georges Carpentier.
Et c'est tout. -
— J. A.
CROSS COUNTRY
Nous voici donc en pleine activité. Dimanche nos
crossmen se sont livrés-, à cœur joie, à leur sport
favori, et chacun dans son rayon, a pu se mesurer
avec ses rivaux directs.
Licenciés de la L.P.A., de la F.S.T., de la F,G,
S.P.F., les corporatifs et les indépendants même,
'se sont présentés nombreux, environ un millier,
dans les épreuves qui leur étaient réservées.
Aucun de nos champions, sauf Gaston Heuet. ne
participaient à ces réunions qui, du reste, leur
étaient presque toutes fermées.
Heuet, paraît devoir faire une bonne saison et
il se pourrait fort bien qu'il remportât enfin le
titre- de champion de France ; titre qu'il mérite
très justement. Quant à ses futurs adversaires,
ils se préparent en silence, en vue des grandes
épreuves et il nous fa.ut attendre le « Lemonnier *
et le Cross de l'Auto, pour avoir une première idée
de ce que seront les Championnats.
, x
J'ai dit que près d'un millier de orossmen
s'étaient alignés au départ des épreuves de ce der-
nier dimanche, mais beaucoup abandonnèrent,
après quelques kilomètres, 'sans ^ raison plausible.
Les parcours n'excédaient pas £> kil., distance il.
la portée de tout orossman entraîné. Il est évident
que par suite du brusaue dégel, les terrains etaient
très glissa.nts et très lourds, mais encore une fois
le cross country n'est pas une course sur route, ni
une épreuve sur piste. Le cross comporte de nom-
breuses difficultés et il faut avant de prendre part
iL une compétition, s'y préparer très soigneusement.
Pour faire un bon coureur de cross country, il
ne suffit pas de courir vi:«, il faut faire preuve
de volonté, de courage et d'énergie ; il faut avoir,
en un mot, le cœur bien accroché.
x
II s'est passé au cours^ du Challenge Pesch, le
même incident qui s'était produit au Onauen^
Arnaud. Un club s'est permis- de mettre en i.i„
un coureur non qualifié et de le faire partir eo
un faux nom.
II est profondément regrettable d avoir à colis:
tater chaque dimanche des fraudes de ce "j-,
portent un grave préjudice à la cause sportiv .
est heureux que la fraude soit découverte c q
fAie c/rn.Af? RllX dualités de « détectives » dont.
montre certains délégués de la L.P.A.
— G. F.
ATHLETISME
Mais alors ?
. Un lecteur nous écrit : t
Voua en avez de bien bonnes en détaillant com-
plaisamment les boissons hygiéniques que boivent
chez le débitant où est leur siège social, les mem-
bres des clubs sportifs. Voici ce que j'ai vu, de mes
yeux vu, ce qui s'appdle .vu, au siège social d'un
club, -énebanté de la victoire qu'il venait de rem-
porter sur une grosse équipe :. •
10 Mandarins.
C Cinzano.
. _ . 2, Picon.
- * 21 Vermouth secs.
5 Byrrh.
14 .Abonnet.
6 Coups de blanc (sic). Ci
Mon cher lecteur, apprenez que quand il s'agit
de fêter une victoire, c est l'exception qui confirme
la règle.
Mais. quel. peut donc être ce club ? ~ -~ - 1
..
La Suisse aux Jeux Olympiques
Berne, 10 décembre. — Des représentants du
Comité Olympique suisse ee sont réunis, à Berne,
en vue do discuter de la participation de La Suisse
aux Jeux Olympiques.
il t été décidé d'inviter les diverses fédéralion3
suisses à préparer un budget. Sur la base des chif-
fres indiqués, le Comité proposera au Conseil i'édé-
ral d'allouer une subvention. D'autre part, une
collecte nationale sera faite pour couvrir les frais.
Le Comité a égaJement prévu la nomination d'un
pornité suisse à Paris. I/Assaciat,ioIl' Sportive fé-
' minine suisse a été admise au soin du Comité
Olympique. MM. Wagner, Hug, Hirschi et Klipp-
fctéin ont été nommés délégués du C.O.,S,
I
Chez les Scolaires
LES RESULTATS
FOOTBALL
Championnat du Nord
AS Gadz'a-rts de L'LUe (1) bat SU Catholique (1) ...... 9—2
L'entraînement
Lyeéo de Sens (1) bat Lycée de T'royea (1) ............... e-2
Championnat de Bretagne
Jeudi, sur le terrfun du S.L., à Ltfw&l, les équipés repré-
sentatives de l'I.nstitu't.io.n. Saint-Martin et du Lycée feront
eux prises dans un ma.tch comptant pour le Ohamplonnat.
Championnat des Alpes
L'U.S. du Lycée de GTenobla et la Sp-héroboJe de V.irc&
ef ironcoatreront jeudi, eur le terrain das 111 iIle ,Pas, à
Voixon,
Un Challenge en Algérie
Noire corifrèi7e d'Alger, Le Sportsman met en compétition
un magn'.iiqiie objet d'art d'une valeuT de 400 lr., qui sera
disputé en ponte élimiuvto!Te-. Lqs matches esrottt jouée les
jeudi et dimanche. _ #
Sont déjà engagés: le Collège da B.ida, J'Ecole Su prieure
de Maison-Carrée^ l'Ecole Primaire Supérieure d'Alger, le»
Etudiants d'AligeT-et le Patronage sp-rtit Algérois.
RUGBY
Dans le Midi
E.P.S. Limoux ba.t. USA Montpellier 17—3
PMt-ie très intéressante jouée soue un vent viûicut. Mont-
pellier, favorisé I>ar 10 vent, domine wi première mi-temps,
mais Limoux empesa, son jeu gr✠à sa compréhension du
jeu et à l'Tiomogénéit^ de eon éqi,ipe. , 1 1
Championnat du Nord
AS Cadz'arts do Lille (1) bat RC C*l«is (1) ............ 5-3
HOCKEY
Championnat du Nord
A'3 Cadz'ar,t,a de Lille (J) bat 80 Boulonnais (1) 1-0
1 . Demandes de matches
FOOTBALL
E0011J Commerciale (3 B) sttr terrain adv. jeudi 14 contre
| équipe 3' Leclsrcq, Xioole Commerciale, avenue Tmdftine.
1
AS Bl(>met sur son terrain tous les jeudis. Chartier.
106. rue Castagnary.
— AEL de Pantoise (min., 10 à 13 ans) sur son terrain
à Pontoiso jeudi 21 c. équipe siinilsixe. J. Sch-vennagel, 31,
de l'Eperon, Pontoise (S.-et-O.).
— 60 Choisy (scol.) BUT son terrain les 27, 28 et' 29 déc.
Bousquet, 25, avenue de P¡¡'Tis, à Choisy.
RUGBY
Ecole Colbert, terrain &u. choix toute la saison. René Pra-
de.l 72, me Turbigo, P&ri-.
— Louis-lé-GraJid, éq. junior c. équipe scolaire jeunes.
Cousteau. Tél.: Ségur: 14-63 ou 48, avenue de la. Motte-
'riquet.
Dans l'Armée
LES RESULTATS
FOOTBALL
Les Championnats de corps d'armée
AU 9' CORPS
12.5' RI J>at 114' RI 6-0
AU 14, CORPS - §
27, RCA ba.t 13' :I
52" RI bat 75' RI : 5-2
. AU 16' CORPS
15' RI (Albi) bat 116" RAI. (Castres) forf'c,
W RAL et. 24'
AU 21, CORPS
liN' RAP bat 50- RACP 4-0
AU 32" CORPS
3" BACP et 276' RAO i- 2-2
' . AU 32V CORPS . *
64* ST 42* génie bat 172° RI 3-:-2
]9' BCA ba.t l72' RI '•••••■ 6-0
Championnat maritime
Centre d'Etudes bat Equipe du « Couriwt x ............... 2—0
Le Challenge du G.M.P.
31" RIC bat 1" groupe de Tepérage 2-1
i
DANS LA SARRE
163° RI ba.t 7' Cie du 10' génie 8—0
3' dira-sons bat 142' Cie du train \ 3—1
Section des COA ba.t 3' groupe du 56' .RAO ............... 2—1
20* BCP bat Section d'inlirmiers 4—0
9° BCP et 18' BCP 0-0
SUR LA COTE D'AZUR
112" RI (Antibes) bat 731 RT (Fréjus) ..................... 3-1
L'entraînement
1" aérostiers bat 1" Cie Onv. &ér(>gt c-i
Cuirassé « Lorraine » et Cuirassé « Provence » ..... ::" 0-0
16' RI et 98, RI : 3—3
A CONSTANTINOPLE
CONSTANTINOPLE, h dérenibi-e. — Samedi, au &',tdlum
de Taxim, devant une .foule compacte et en présence du gé-
néral Harrinston, 1».i,mée et la marine britanniques furent
aux prises. La. marine a battu l'armée par 4 buts à 3 après
une brille défense des bleu ot E,01,g-.. » .
La veil-le, J0 club grec Pera Club avait fait matoh nul
(2 à 2) avec l'équipe française du cuirassé « Metz » après
wne, parti® décevante par-la brutalité des joueurs gl'eCS.
Demandes de matches
21° RIC (1) sur terrain du CA Ivry tous les mercredis
eu s. terrain du CA Vitry tous les v,,.d,,-dis. Ecr. à l'offi-
dm: chargé des sports, 21, RIC, bastion 87, porte d'Italie,
Paris.
LES RESULTATS
RUGBY
Championnats de corps d'armée
AU 1-1, CORPS 1
27" Bc,%. bat 13° BCA 2ô—0
La 27. r,,,, ses victoires *ucc_e.ssives est champion de la
r-lolil, B et jouera ua finale.
504* ROO. bet (j, RACP ...t.. t 13—0
AU Iti" CORPS
CASTRES, 10 décembre, — Le 2-ic RIC '(PerpigMn) a
.battu la 99, RAL (Castres) par (i points à 3 après une très
bsïlo partie do jeu ouvert
AU 20° CORPS ,
2G- RI bat 69l RI .................... , ....................... 3-0
Championnat maritime
A Toulon, le Radio Sports a battu les. marins pompiers
D.'P. par 1.9, points (2 essais. 1 dl'D!1) à 3 (1 essai).
L'entraînement
9° BCP bat S' groupe du 56' BAC .................. '>
ss- RI bat 1C1 RI --: ... 2-0 |
. 1
CROSS COUNTRY
LES RESULTATS DU DIMANCHE
MATCH INTERCLUBS A TROYES
TROYES, 10 décembre. — L'Energie Troyenne W) et le
SJC. Chê-lomnaiis (2) se saint ranconteés sur 8 k11. Le S.C.
Gh&Lonmûûs remporta une facile >1iç:t.oire, battantt 1 Eneirg-e
Troyon.iie de 29 à 63 poi.nts. Résultats :
1. Georgin (SCC) ; 2. Haffler (SOC) ; 3. Goua/iflle (ET):
4. Ha.gry (ET); 5. Basiez (SOC); 6. G. R®gmauilt (SCC);
7. RauHet (SOC) ; 8. Défendre (SOC) ; 9. Légsr (SCO) ;
10. Knoeplilfi (SCO) ; Il. Henry (S'CÇ) ; 13. A. Régnait
(ET) ; 13 S&ucct. (ET) ; N. Dedaimare (ET) ; 15. Dudart
(SOC) ; 16. Ritzler (SCC) ; Ti. Ruelle (ET) ; 18. C. Re-
gnMlilt (SCiC) ; 19. CrenouiWlet (ET); 20. Lebmaa (SCC).
DEMANDE DE MATCH
Le LS.C. de Cihe-!l'!1,210 eouTeu'rs," POUT Ira 24 diécainbre, 7 et 14 janvier. M. VuH.
lemi'l1. 91, Gra.nde.R,ue, a CheiMieviàres.
NOUVELLES DIVERSES
L'û}y.mpiq,ne se réunia-a fies mardis eit joua, do 18 a
20 he,,.res, au Gymnase Jean-Jaurès, pour a'en,;Les W'hite Harriors se réuiniiront dorénavant [e mer-
credi A 20 h. 30, aux Paimitors, 15, rue de Rome.
1,1 vient de se créer à AQ'ge.r un cîl.iib composé ein ma-
jeua-e partie d'indigènes et qui a nom de « La. Vie au
Grand Air Algérienne ".
Un nouveau oiuib corporatif vient de se cu-oor, Il »
pris le tittro de A.S. de la Société Générale de Crédit
Industriel et Commercial siège: 66, crue de la. V.¡moire.
BASKET BALL
LES RESULTATS DU DIMANCHE
LES CHAMPIONNATS DU NORD
DISTRICT NORD
0. Lillois bat A.C.A. Roubaix, par 16 à 15 après prolon-
gation,
Dans le district Sud, le S..C Douai (1) bat p, Dottaisien
piK frmit.
DEMANDES DE MATCHES
— A.M.-P. (IB), en J;Il'ovJllce, 1" janvier. J. Bourbon, 62,
boulevard de l'Hôpital. Paris,
— R.C.P. (2), su,r son terrain, 17 décembre. M. Rivière,
87 bis, tiw de la Boétie, Parie.
COURSE A PIED
et CONCOURS ATHLÉTIQUES
VERMEULEN ET WALTISPURGER
AU LEMONNIER
, Ii est lort probable que nous assisterons, ! ispar.
du Lemonnier, à la rentrée de Vermeulen et d gxa" gel" La participation de ces deux donIler un
course classique ne pourra que tontrtbuer à lui «
plus grand intérêt
LES WHITE HARRIERS
DEVIENNENT UN CLUB LOCAL
Les White Karriers, le vieux club fondé en UlOO,
décider, devant l'accroissement du nombre de membre
habitant la région Puteaux-Suresnes, de s insu dans
cette dernière localité.. .
Rappelons que c'est grâce à. 1 appui et à rf,,nrlt sportif
de M. Henri Sellier, conseiller général, maue de Sllresne8,
et de ces collègues au Conseil -Uicip- 1, Q,, W,J,:te
Harriers peuvent disposer d'un terrain et 4» restiak*
au haras d'à Suresnes. _ ,, oe tour ne
D'autre part, les White Ha.rr>ier;;, qui
pratiquaient que l'athlétiwU", viennent de créer des seo-
tions de rugby, association, basket, etc.
OXFORD-CAMBRIDGE CONTRE YALE-HARVARD
LONDRES, S décembre. - La rencontre
anm¡,e.Ue, qui oppose les Universités americai M
et de ' Yale aux Université anglaises de
d'Ox.foro aura lieu à Londros au cours du mo*
W. Bingham, l'anciM coureur des 400 m ., est en routeJum.
pour rAngkten-e. où il discutera les conditions de
contre. Il proposera de supprimer les preuves ^ $&et
à la perche et de lancement du marteau, i'ar
demandera l'iue>ln,;ion du 220 yards plat.
De cette manière les épreuves disputées 'erl illes e n t le gnj.
vantes: 1C0, 220, 440. 880f yards. 1 et 3 g*.
yards hn.i"s; sauts en hauteur et Jonsueu.r avec élan j j
C8L'équip^ dSd Etats-Unis sera inférieure il I
rnssé car les é]èvœ semblent être d une classe 1
réelle de leurs devancien-s. Il leur manque prin 1
ment Gourdin recordman du monde du saut en lo € l'ofl ,j
et, Lni'.don. champion olympique du saut en haute"-'- .1
dernier les Américains eag-nèrent par 8 points à — J
NOUVELLES DIVERSES
— De 1O:;r, à 20 h. 30. 3, me Rossini, dtirièm Co ~
tliéoriq'U'l de la F.F.A.
LA CARTE A TOUT FAIRE
Il n'es.t rien de plus misérable, de plus déplo-
yable que le besoin ressenti par tous les Fran-
çais de. dénigrer leur pays. Quand on pense aux
conditions d'impréparation dans lesquelles nous
avons abordé la guerre de 1914 et que nous
avons été seuls à battre, sur les bords de la
Marne, à battre la formidable armée allemande ;
quand on pense de quelle débrouillardise, de
quel génie industriel, de quelle activité nous
avons fait preuve pendant cinquante-deux mois,
à la stupeur de ces maîtres industriels que sont
les Américains; oui ! quand on pense à tout
cela, on en arrive à se demander pourquoi il
reste encore des Français pour ne pas procla-
mer que nous sommes la première nation du
monde.
* ' Mieux que cela, nous avons repris nos erre-
ments d'avant-guerre et qui consistent à être
, stupidement en extase devant ce que font les
étrangers, y compris, cela va sans dire, les Bo-
ches.
Il est certain que # s'il s'agit de ne pas payer
ses dettes, s'il est question de demeurer encore
une menace permanente pour la paix du monde,
on peut distribuer un pompon d'honneur aux
gens d'en face. Mais il demeure excessif d'aller
prendre des leçons chez un peuple qui a commis
-toutes les fautes, toutes les balourdises, toutes
les gaffes qui l'ont amené à signer l armistice
du 11 novembre 1918 et à conduire, sans l avoir
fait combattre, sa flotte à nos alliés anglais.
Mais vous pensez que ce n'est pas pour vous
entretenir de ces gens-là que les « Commentai-
res de la Semaine » ont été inventés. C'est leur
indéniable esprit de solidarité qui m'a lancé
sur eux.
Non pas que la solidarité soit une vertu fran-
çaise ; nous sommes des individualistes, nous
répugnons à toute cohésion, à toute union. Mais
il est des cas, toutefois, où le bien qu'on en
peut attendre est tel qu'il nous faudrait noue y
plier volontairement.
Et' tenez ! Croyez-vous, par-exemple, que lés
sportifs aient, en France, dans les préoccupa-
tions gouvernementales ou parlementaires, dans
le budget national, dans les récompenses, dans
les subventions, la part très importants qui
leur .est due ?
C'est, presque toujours, à qui se moquera de
nous. La facilité avec laquelle on nous fait des
promesses n'a d'égale que la légèreté et l'in-
conscience avec lesquelles on ne les tient pas.
Aujourd'hui, tout est au sport; notre cause a
fait tant de progrès que nous. avons, pour la
défendre, deux personnages' ministériels. Eux,
du moins, sont bien des nôtres, par la bonne
volonté et par la conviction.
Mais qu'avons-nous obtenu ? A peu près rien.
7o4.000 francs pour préparer la future .adminis-
tration de l'Education Physique chez les sco-
laires,' deux 'ou trois, ou peut-être quatre mil-
lions qu'Henry Pâté distribue aux Fédérations
sportives. Avec quelles difficultés nous a-t-on
voté les pauvres millions indispensables à la Se
Olympiade..
devant notre impuissance à obtenir un tésul-
'tat sérieux, nous voyons avec ahurissement, la
Fédération des Sociétés de Gymnastique dépl-a-
cer a tout coup le Président de la République
pour contempler ses pyramides; nous voyons
les Sociétés de Préparation Militaire recueillir
les grosses subventions et convier tous les mi-
nistres à venir entendre leur ran-plan-plan.
Nous n'avons rien, messieurs, donnez-nous
quelque chose.
Chez nous, en 29 ans de Grand Prix Cycliste,
nous avons eu une fois le Président de la Ré-
publique. X© -gros personnage n'assiste jamais
au Grand Prix de l'Automobile, et quand il vient
voir nos Salons, il bat tous les records de vi-
tesse.
On $ait du reste que nous ne jugeons pas,
dans notre monde des sports, l'intérêt de nos
manifestations à l'importance des personnages
politiques qui les viennent honorer de leur *>re-
sence et nous consentirions volontiers à nous
priver de tout ministre jusqu'à la « saint Guin-
glin » si nos gouvernements consentaient eniin
à encourager efficacement et par des espèces la
rude tâche sociale entreprise par nos fédéra-
tions, lesquelles leur préparent au surplus, pour
l'avenir, de magnifiques générations.
Mais, parlons franc: on nous paie de notre
monnaie !. Qu'est-ce que nous représentons dans
notr3 petit monde du muscle ? Presque rien !
Des'poussières d'agglomérations, de pauvres pe-
tits groupements qui voguent solitaires dans le
firmament sportif. Nous sommes des faiblesses
sans, nombre, sans désir de nous agglomérer, de
nous unir, de pousser tous ensemble vers le
même but.
Comme le Tiers Etat de jadis, le Comité Na-
tional des Sports n'est presque rien et il devrait
être tout. Qu'est-ce que c'est que ce monde des
sports qui ennuie complaisamment ses Fédéra-
tions qui s'ignorent les unes les autres ? Quelle
impression de puissance cela peut-il donner\?
Quel effet ces maigres effectifs peuvent-ils faire
sur des politiciens qui ne croient qu'à la force
du nombre ? L'U.S.F.S.A., jadis, avec tous ses
d:':::mts', était une force par le nombre; elle
s est éparpillée et les morceaux continuent cha-
cun pour soi leur petit bonhomme de chemin.
Mais, par exemple, pourquoi le Comité Na-
tional'des Sports n'a-t-il pas encore réalisé la
. Carte Nationale Sportive d'un modèle uniforme,
qui serait délivrée, non pas à ses fédérations,
m*is à tous les membres de ses fédérations et
qui porterait seulement dans un coin le sport
pratiqué par celui à qui elle serait remise. La
3.F.A. compte 3.000 sociétés; voulez-vous les
mettre à 500 membres chacune, cela fait un mil-
lion et demi. La belle fichaise si vous ajoutez
des centaines de milliers de joueurs de rugby,
des centaines de milliers de cyclistes, des dizai-
nes de milliers de boxeurs, des centaines de mil-
liers de chauffeurs et des centaines de milliers
d'athlètes.
Voyez-vous l'effet produit et les résultats
qu'obtiendrait le C.N.S. le jour où il parlerait
8.1.f nom de quatre ou cinq millions de Français
sportifs, le jour où il demanderait et les sub-
ventions et les considérations qui sont dues au
sportif; le jour oit il brandirait, pour se faire
rendre justice, ses millions d'affidés. Et des
millions d'affidés, tous électeurs, ou presque
tous, - ... *
Et je ne parle point ici de tout ce qu , on pour-
rait, avec la Carte Nationale Sportive, réaliser
de combinaisons heureuses, d'avantages cer-
tains, d'économies. Etudiez seulement la ques-
tion des Assurances collectives, et songez à ce
que pourraient faire quatre millions d,e Fran-
cais dans cet ordre d'idées. Quelle mutuelle !
C'est un devoir de proclamer des vérités
aussi évidentes, aussi utiles, même quand on
sait Qu'il est bien probable que l'on prêche dans
le désert.
Henri Desgrange.
CYCLISME
C'est tout de même un type remarquable que
ce Goullet qui vient, en triomphant à Madison
Square Garden, de mettre à son actif sa on.
zième course de Six Jours.
C'est un as, et nous serions vraiment in-
justes, au lendemain de son dernier exploit,
si nous ne le considérions point comme le roi
de là spécialité.
Il faut tenir compte, en effet, que le jeune
Australien ne court que depuis 1912 et que
c'est en dix ans seulement qu'il a conquis de
si nombreux lauriers.
Il était taillé pour faire un sprinter lors-
qu'il débarqua en Amérique il y a deux lus-
très.
Petit, mais solidement plante, vif, alerte,
souple et puissant à la fois, il donnait les meil.
leures espérances; mais- Mac Farland, qui A y
connaissait en hommes, entreprit de faire sa
fortune, et, alors qu'il ne comptait encore que
vingt printemps, il le lança résolument dans .
une voie où la vitesse pure n'est plus qu'un
mythe, mais où le sol est pavé de paquets de
dollars..
Grâce à ses qualités natives, à son endu-
rance peu ordinaire, à son énergie, le gosse
Alfred ne tarda pas à percer et même à s'im-
poser.
Vinrent les Six Jours de Paris. Goullat, asso-
cié à Fogler, se distingua, et je me souviens
encore qu'il fit montre; au cours de notre pre-
mière Six Days, d'un brio, d'un entrain, d une
fougue réellement extraordinaires. Il triompha
au sprint comme il le voulut, causant autour
des balustrades une impression formidable..
Ce fut son premier grand triomphe. Depuis,
l'homme a fait son chemin. Il devait être
queiqu'un dans le sport cycliste, du moins
Mac Farland l'affirmait; il est devenu quel.
qu'un; mieux, il est un champion de spécialité
et le grand champion de sa spécialité.
Goullet eut pu devenir aisément un grand,
très grand sprinter; orienté sur les courses de
train, c'est dans ce genre d'épreuves qu'il s'est
fait sacrer roi... Quelle est donc la course de
cinq milles qui n'est point son apanage de l'au.
tre côté de l'Océan? Quel est donc l'homme qui
peut présenter un palmarès de Six Days aussi
fourni que le sien?
En toute sincérité, je n'ai qu'un seul regret,
quand je pense à ce bon et modeste garçon, à
ca coureur loyal et complet : celui de ne plus
le revoir!... Mai8 aussi, pourquoi le cours du
dollar est-il donc si élevé!... |
x
Je ne veux pas insister sur le désastre des as
dans l'américaine qui s'est disputée dimanche
à leur grande confusion. Ils en ont trop sur le
cœur aujourd'hui et je ne veux tout de même
pas leur faire monter au visage le rouge de la
honte.
Je préfère, puisque j'en ai l'occasion, tresser
des lauriers en faveur de deux braves gars qui
se distinguent depuis quelque temps et qui, à
force de courage, de valeur et d'énergie, ont
fini par s'imposer à l'attention des foules.
C'est de Vandenhove-Bertaud que je veux par-
ler et que je ne veux plus considérer dorénavant
comme de vulgaires comparses. j
J'estime, en effet, que quand deux hommes
ont, comme eux, donné maint s fois la preuve
de qualités certaines et se sont classés en
tête de compétitions plus importantes les unes
que les autres, il est matériellement impossi.
ble de ne point les sortir du rang des « second
plan ».
On ne doit plus, aujourd'hui, les compter
parmi les quantités négligeables ; on doit recon.
naître impartialement qu'ils ont, l'un et l'au-
tre, de la valeur; on doit citer leurs noms
comme ceux de vedettes sérieuses, parce que
ces noms ils les ont fait eux-mêmes à grands
renforts d'exploits.
Considérons donc, désormais, Vandenhove et
Bertaud comme deux champions de l'améri-
caine. Ce sera simplement justice! -
— Ch. R.
BASKET BALL
Quelques préjugés nuisent encore à l'ezs'or ' du
basket bail. Préjugés mal fondés qui tiennent le
plus souvent à l'ignorance du jeu. C'est ainsi que
dans la foule des sportifs on l'entend appeler avec
'indifférence sinon avec raillerie : « Jeu de petites
filles ".
Si le basket bail a été si rapidement appliqué
dans l'éducation sportive féminine, il ne faut pas-
croire pour cela qu'il est une simple distraction
sans autre valeur, D'abord, sans vouloir appro-
fondir ses qualités physiques, pourquoi le consi-
dère-t-on trop souvent comme un jeu sa
Tout simplement parce qu'il exclut la brutalité. Or,
je Ille ,sacbe pas que la bruht'lité-soit la base inéluc-
table d'une.pc'rt.
D'autre part, ses qualités de préparations physi-
ques ont été reconnues par les compétences en la
matière et même par de grands champions qui
n'ont pas 'hésité à.le pratiquer.
Le basket bail est un jeu essentiellement rapide
où le souffle me doit pas faire défaut. Les démar-
rages, les arrêts brusques, les sauts, les esquives
sont autant de mouvements - éducatifs ; le coup
d'œil, le Isan.${.froid" la précision sont autant de
finalités morales. En résumé, c'est le ieu am con-
vient à tous les athlètes.
— R. B.
HOCKEY
Au hockey, de même qu'en rugby ou en foot-
ball, une équipe n'arrive à sa meilleure forme
qu'à la suite d'une- mise au point quelquefois
fort longue à obtenir. Cette mise au point vise
la cohésion du team 'et pour cela il est néces-
saire que les mêmes joueurs fassent le plus sou-
vent possible acte de-présence, d'abord en en-
traînement, puis en match. On conçoit, en ef-
fet, facilement que c'est là le seul moyen pour
eux de se familiariser les uns avec les autres et
adapter leurs jeux respectifs, de telle façon que
l'équipe, aux jours des matches importants, soit
«. une et Indivisible » et que son action soit au-
tomatique, réglée par la force de l'habitude
comme celle d'un véritable mécanisme.
-Au début de la saison parisienne actuelle,
c'est le Racing Club d,e France qui, le premier,
témoigna de la difficulté qu'il y a pour une
équipe d» parfaire son homogénéité et le résul.
tat de la Coupe Brissy est une preuve flagrante
de la faiblesse d'une équipe où la mise eu point
fait défaut.
Actuellement, c'est le Stade Français qui pa-
raît atteint de la contagion et cela est d'autant
regrettable que les deux équipes précitées sont
bien, ainsi que l'Auto le déclarait récemment,
la haute école du hockey français.
H n'est pas question de mettre en doute ici
| la. valeur d'équipes telles que la V.G.A.M. de
Bordeaux ou l'Olympique Lillois, qui donnèrent-
i ces deux dernières années une si bonne leçon à
la capitale, et dont les qualités athlétiques sont
incontestablement supérieures à celles des équi-
pes parisiennes. Cependant, il n'en reste pas
r moins que ni Paris, ni Bordeaux, ni Lille n ont
atteint jusqu'à présent le niveau d'une bonne
; équipe britannique; et si, à Paris, la bonne
i condition physique fait souvent défaut, c'est
l'adresse de crosse qui reste le point faible de
nos équipes provinciales. Il ne reste donc, pour
faire disparaître les deux défauts, qu'à réunir
les deux qualités. Voici donc, résumées, toutes
les lacunes du hockey français : manque de co-
hésion, parce que manque d'habitude de jouer
ensemble; mauvaise condition physique et ma-
ladresse de crosse. Le jour où ces trois obstacles
auront disparu, je ne vois pas trop ce qui nous
empêchera, petit à petit,- de nous acheminer
dans le sillon anglais, ainsi que le firent avant
nous nos camarades de rugby et^d d'association.
Renverser ces obstacles devra être l'idée do-
minante de nos capitaines. C'est à eux, et à eux
seuls, qu'incombe cette tâche. Les officiels,
eux, auront seulement à nous créer de meilleurs
terrains et.les joueurs à faire preuve d'un peu
de bonne volonté.
— M. L.
FOOTBALL
Les matches interligues sont maintenant ter-
minés et voici nos sélectionneurs en posses-
sion dé toutes les informations pour constituer
les deux équipes qui doivent disputer des mat-
ohes à Paris, le 14 janvier, contre des équipes
étrangères, vraisemblablement au Parc des
Prince-s. * ...
C'est à l'issue de cette dernière journée que
sera formée l'équipe de France qui ira défen-
dre nos couleurs, le 28 janvier, à Saint-Sébas-
tien, contre l'Espagne et essaiera de faire ou-
blier notre cuisante défaite de la saison der-
nière, sinon par une victoire, du moins par
un échec plus honorable.
Il est, tout d'abord, établi que le onze tri.
colore sera, cette fois encore, constitué en ma.
jeure partie avec les éléments parisiens; les
clubs de la capitale ont généralement prouvé
leur supériorité sur les clubs provinciaux, lors
des matches, tant de coupe qu 'amicaux, et
l'équipe sélectionnée de Paris, quoique ne réu-
nissant jamais tous ses meilleurs joueurs, n'a
pas connu de défaite. Seul, le Nord a fait match
nul. avec elle, tandis que la Normandie et
l'Ouest devaient s'incliner.
La technique, mais surtout la tactique des
footballeurs de la capitale, étant nettement su-
périeures, cela né nous surprend pas. Il faut
cependant rendre cette justice aux provinciaux
qu'ils travaillent ferme et nous promettent de
beaux espoirs pour 1924.
Il faut que l'œuvre entreprise cette saison
soit continuée dans l'avenir et nous pourrons,
dans quelques années, choisir les onze équi.
piers tricolores parmi un régiment de bons
joueurs, au lieu que dans le passé nous^ en
étions réduits à utiliser constamment la même
escouade. -
Nous croyons que, pour la formation des
deux équipes du 14 janvier, les joueurs suivants
seront pressentis :
But: Chayriguès (Red Star), Capronnier
(JAO), Avenel (Beauvoisine) ; arrières : Do-
mergue (CASG). P. Mony (CASG), Mathieu
(RC Roubaix), Coat (Saint-Servan), Demelliez
(FC Rouen) et Roels (JAO) ; demi centre :
Parachini (Olympique), Mercier (RC France),
Joitrda (Cette) et Joyaut (Red Star); demis ]
ailes: Bonnardel (Red Star), Hugues (Red !
Star), Mistral (Olympique), Guillory (Saint-
Servan) , Blaisot (FC Rouen) ; avants ailier
droit: Caillet (CASG), Bourdin (RC Arras),
Gérard Isbecque (RC Roubaix) ; inter droit
Stuttler (Olympique),. Wattine (RC Roubaix) ,
Mércery (ASF) ; centre: Nicolas (Red Star),
Danglës (Cette), Cocheteux (RC Roubaix),
Ryssen (Olympique Lillois) ; inter gauche :
Darques (Olympique), Parsys (US Tourcoing),
Boyer (SC Choisy) ; enfin, comme ailier gau-
che : Dubly (RC Roubaix), Dufour (Olympi. 1
que), Sentubery (Red Star) et Leprince
.(Stade Rennais).
C'est intentionnellement que je ne parle pas
de Devaquez, dont il est impossible de prévoir
la forme à fin janvier, mais qui pourrait fort
bien s'imposer à cette époque.
Dans cette longue liste livrée à la médita-
tion des cinq qui assument la lourde tâche de
choisir, il y a peu de noms qui soient à ad-
mettre sans discussion. Je n'en vois guère
que cinq : ChayriguèB, Parachini, Bonnardel,
Nicolas et Darques, peut-être aussi Dubly, mais
ii est possible qu'il soit sacrifié au bénéfice de
la parfaite cohésion obtenue entre Darques et
Dufour, camarades de club. Pourtant, si la
forme du capitaine de l'équipe de France s'amé-
liore encore d'ici le 28 janvier, il est évident
qu'il serait d'une ingratitude notoire de lui re.
tirer la cane on'il a si brillamment nortée vincrt.
deux fois déjà.
— G. Ch.
RUGBY
Le rugby français chevauche, de décembre à
avril, sur deux montures: le championnat et la
sélection avec ses aboutissants, la compétition
internationale. Les clubs ne pensent qu'au
premier, tandis que la masse des sportifs non
étiquetés ne songe qu'aux possibilités et qu'aux
résultats des matches internations. Entre ces
deux tendances, un fossé profond.
Nous chercherons longtemps la solution du
problème sans parvenir à la trouver. Des in-
ternationaux de marque ont déjà pris soin
d'avertir qu'ils ne pourraient effectuer les dé-
placements à l'étranger. D'autres clubs désirent
garder leurs vedettes. Nous sommes donc me-
nacés par avance d'une grève des meilleurs
joueurs français. Faut-il s'alarmer ou prendre
des mesures ?
La deuxième solution me paraît la plus équi-
table, à condition de ne pas sévir. J'ai hor-
reur de la contrainte en sport. Tout joueur est
libre de décliner l'honneur de représenter son
pays. Constituons une équipe en majorité de
jeunes au moral solide. Ce sera peut-être
l'équipe ersatz; qu'importe, elle fera bonne fi.
gure 1
Et surtout ne récriminons pas. Soyons pleins
d'indulgence pour le joueur. Voici un interna-
tional de marque : il a un emploi, il ne peut
disposer de tout son temps, ses jours de per-
mission sont comptés. Que voulez-vous qu'il
fasse? Qu'il utilise ces quelques journées pour
les matches de sélection ou internationaux?
Mais alors, son club? S'il ne se déplace pas
pour les grands matches des poules finales, —
mais y songez-vous? — il serait traité de re-
négat, de tricheur. La vie pour lui ne serait
plus possible. Il est obligé de s'incliner. Il sa-
crifie le match international. Ne le blâmons pas,
plaignons-le; il est victime d'un état de choses
contre lequ'él" nous ne pouvons rien, un état de
choses, hélas! nécessaire. C'est le championnat
à chapeau bas!
x
Ce fut, dimanche, dans bon nombre de ré-
gions, la journée décisive de championnat.
Dans dix villes différentes, le titre était en
jeu, et vous devinez s'il fut disputé avec un
superbe acharnement.
A Paris, les trois clubs qui dominent le lot
sont qualifiés pour le Championnat' de France.
C'est parfait. Avec le Stade Français, le Ra-
cing, l'Olympique, la région parisienne sera
bien représentée.
'En Côte Basque, l'Aviron Bayonnais recon-
quiert le titre qu'il .avait perdu l'année der-
nière. Sa victoire sur Pau fut très nette, mal-
gré la valeur de la ligne d'avants des « vert ».
La deuxième place se jouera entre Pau et Dax,
tandis que Biarritz, champion l'an dernier, ne
peut espérer qu'une chose : enlever la quatrième
place devant Le Boucau. Les Bayonnais sont
d'autant plus méritants qu'ils n'ont presque ja-
mais la balle; ils se vengent de la déconvenue
en marquant sur contre-attaque et cela dans
le meilleur style. Plus on les prive de la balle,
plus leurs offensives — lorsqu'ils peuvent, par
hasard, capter l'ustensile — sont redoutables.
Le Stade Toulousain conserve brillamment
son titrE) de champion des Pyrénées, mais Albi,
qui ne joua jamais battu, fit une excellente
impression. Voilà une équipe qui ne pratique
pas le jeu négatif en face de plus fort qu'elle.
Daps le Languedoc, c'est plus que jamais le
nivellement. Les équipes se connaissent trop,
et elles ne peuvent marquer, car toute attaque
est suivie de sa parade immédiate. Béziers est
cependant parvenu à conquérir le titre de cham-
pion régional, mais il fut talonné de très près
jusqu'au poteau. Derrière lui, deux ex cequo :
Narbonne et Lézignan ne distancent Carcas-
sonne et Perpignan que d'un point. Si l'on
recommençait l'épreuve, nous arriverions peut-
être à des résultats opposés. Quelle meilleure
preuve que les cinq clubs se valent? Fort heu-
reusement, nous les retrouverons tous cinq en
Championnat de France.
Dans le Littoral, Toulon et Avignon dispute-
ront la finale, tandis que Grenoble conserve
son titre, ainsi que le S.N.U.C., la Beauvoisine,
113 C.A. Périgourdin, Cognac.
Les matches amicaux furent rares dans cette
grande journée de championnat, qui démontra
la valeur à peu près égale de vingt équipes. No-
tons, cependant, la belle forme de Poitiers, qui
tient tête à Dax, et les progrès accomplis par
les Hendayais battus ' de peu à Perpignan.
— G. B.
LUTTE & POIDS
La rencontre Roth-Gonstant-le-Mal'in a eu un
grand rententissement. Mais «les avis des spec-
tateurs ont été très partagés au sujet de ce beau
match. Tous les vrais* connaisseurs, qui étaient
nombreux mardi soir au Cirque de Paris, admi-
rèrent sans réserve la maîtrise du jeune cham-
pion suisse. Lorsqu'un athlète dispute une par-
tie aussi importante en ses conséquences, ce se-
rait folie de sa part de la perdre en manquant
de prudence. Roth n'avait qu'une tactique à
suivra : celle _ qu'il a employée était la bonne
puisqu elle lui a permis de vaincre décisive-
ment.
Il est évident que l'on ne saurait mener à
toute allure une rencontre qui comporte deux
manches : une en gréco-romaine et l'autre en
catch. Constant, beaucoup plus lourd que son
adversaire, avait tout intérêt à chercher une so-
lution rapide. C'est pourquoi il attaqua dès l'en-
trée avec résolution. A son grand étonnement,
le Bernois résista magnifiquement et se déga-
gea en force. Pendant trente minutes, la lutte
présénta un caractère plutôt monotone; mais ce
serait une erreur profonde de supposer que tou-
tes empoignades doivent être semblables. Celle
de la semaine dernière constituait une excep-
tion. A l'avenir la F.F.P.L. ne pourra admettre
que des rencontres soit en catch soit en gréco-
romaine, car il est très difficile de pratiquer les
deux styles avec la même facilité.
_ En vue de son match, Roth, qui est essen-
tiellement un lutteur de catch, dut s'entraîner
avec ardeur pour acquérir toutes les connais-
sances nécessaires à un praticien de la gréco-
romaine. On comprendra, dans ces conditions,
que le champion helvète dut se tenir constam-
ment en garde contre toutes surprises.
La prochaine rencontre Roth-Salvador Che-
valier sera certainement très animée, puisqu 'elle
se déroulera seulement en catch.
Pour l'avenir, une formule doit être appli-
quée : un programme de lutte peut très bien
comprendre cinq ou six matches, dont la durée
de l'un d'eux peut correspondre à 10 ou 15
rounds de boxe par exemple. Les décisions se-
raient rendues, soit par tombé, victoire aux
points, match nul, abandon et arrêt en cas d'in-
fériorité manifeste de l'un des athlètes.
En outre, des catégories pourraient fort bien
être créées, comme cela existe dans tous les
sports athlétiques.
Pour parer à toutes tentatives de fraude, les
sanctions sévères suivantes seraient appliquées :
suppression de tout ou partie de la bourse pré-
vue, suspension pour une durée en rapport avec
la faute commise, rétrogradation d'une catégo-
rie supérieure à une catégorie inférieure.
Les poids lourds ne sont pas seuls admis à
faire partie de la F.F.L.P., les moyens (70 à
79 kilos) et les mi-lourds (79 à 88 kilos) peu-
vent obtenir une licence sur demande.
Le public sera ainsi assuré de voir des hom-
mes légers sur le tapis. La crainte, que beau-
coup de personnes exprimaient, de contempler
des spectacles monotones doit être écartée. La
jeune Fédération Professionnelle a prouvé
Qu'elle méritait crédit. On ne rénove pas un
sport en vingt-quatre heures.
— A. M.
NATATION
A l'occasion du Congrès annuel de la F.F,
N,S., le comité directeur avait organisé, sa-
medi, à la piscine Hébert, une très intéres-
sante réunion démonstrative qui obtint un vé-
ritable succès.
Nageurs et nageuses ont rivalisé d'ardeur
pour montrer à notre province les progrès obte-
nus dans la capitale.
Indépendamment de ces différentes épreu-
ves, un match de sélection de water polo eut
lieu pour désigner l'équipe » Reste de Franee »
qui doit jouer, dimanche prochain, à Tour-
coing, contre l'équipe nationale, au cours d'une
réunion préparatoire, en vue de la rencontre
France-Belgique.
Le choix des sélectionneurs a donné une
équipe fort bien équilibrée qui fournira, nous
en sommes certains, une belle partie contre
notre « sept » national.
Bertrand, de la Libellule, est, à l'heure ac-
tuelle, avec Dujardin, un de nos meileurs goals;
Pernot et Brasier, deux excellents arrières qui
tiendront très bien leur- place; Triboullet, de
Tourcoing, est l'homme le plus vite après Pa-
dou et Deborgies.
Chez nos avants, Seghers et Bussehaert sont
les. deux meilleurs hommes de l'équipe; seul,
Michel, 'qui a fourni néanmoins une belle
partie samedi, sera le point faible du team qui
va affronter aux Bains municipaux de Tour-
coing notre équipe nationale. a Malheureuse-
ment, elle ne sera pas celle qui remporta une
aussi retentissante victoire à La Haye contré
la Hollande.
En effet, Deborgies est actuellement à Ca-
sablanca accomplissant son service militaire et
Mayaud, incomplètement remis d'une récente
maladie, ne pourra pas tenir sa place.
Nous connaîtrons, dimanche, les joueurs qui
défendront nos couleurs contre la Belgique, le
30 décembre.
— G. B.
BOXE
L'affaire Siki-Carpentier soulève un beau
« chahut ». Les ennemis d-e la boxe ont profité
de cette aubaine pour tenter de détruire le No*
ble Art.
Mais la boxe a la vie dure.
Je ne suis pas de l'avis de ceux qui pensent
que cette affaire fait du tort à la boxe. Au
contraire; cela prouve au public que lorsqu'il
y a des doutes sur la sincérité d'un match, nous
savons laver notre linge sale au grand jour.
Il est ,probable que dans l'aventure il y aura
des morts et des blessés. La Fédération a com-
mencé une enquête d'où sortira la vérité. Aussi
est-il du devoir de tout sportif qui sait quelque
chose d'aller le déclarer aux juges sportifs. Et
j'en connais qui pourraient parler de façon in.
téressante dont le nom n'a même pas été pro.
noncé. Il faut qu'ils parlent, il faut qu'ils disent
ce qu'ils savent. Car même si l'on n'arrivait
pas à avoir des preuves certaine: de l'entente,
qu'un faisceau de présomptions suffirait à ame.
ner des sanctions. Car il faut que des sanctions
sévères soient prises s'il y a eu fraude.
x
Le plus pénible est que nous manquons de
poids mi-lourds. Ll demi-finale qui eut lieu
cette semaine a donné lieu à un combat lamen.
table entre deux novices courageux. Siki est
suspendu par la Fédération, et je ne crois pas
qu'après tout le bruit fait autour de cette af.
faire, les dirigeantfrdu Noble Art soient décidés
à passer l'éponge. Quant à Georges Carpentier,
on connaît mon avis sur lui. Je l'ai écrit aussi
bien au lend-emain du match de Buffalo que
quelques mois avant. Carpentier, depuis un an,
n'est plus le même homme. Il a perdu, non
seulement sa combativité, mais aussi beaucoup
d'a son punch et surtout ses qualités de récupé.
ration et d'encaisseur. L'homme est en déclin,
nous le savions, mais nous eûmes tout de même
une grosse surprise lors de sa rencontre avec
Siki, car nous ne croyions pas qu'il en était
arrivé à ce point. Je crois que les heures péni-
bles que traverse actuellement Georges Carpen.
tier ont eu pour origine sa seule volonté. L'ex-
champion du monde n'a pa su « dételer » à
l'heure, il s'est acharné, et la tristesse de son
échec évoque la fin de ces vieux acteurs qui ne
peuvent plus jouer les grands rôles jusqu'au
bout et s'arrêtent épuisés avant la fin de la
pièce.
Chose curieuse : c'est uniquement parce que
Siki est nègre que Carpentier veut remonter
sur le ring. Si Nilles était sorti triomphant de
l'arène de Montrouge à la place de Siki, Car-
pentier se fut retiré sans tambour ni trompette.
Mais comme le vainqueur était de couleur som-
bre, Carpentier a cru défendre la race blanche
en se préparant à une nouvelle rencontre.
Quelle erreur !
Nous avons demandé pendant la guerre aux
nègres, à qui nous avons donné l'empreinte de
l'esprit français, de venir nous aider à défendre
notre maison et notre jardin. Le nègre l'a fait:
il a contribué à conserver les petites choses
auxquelles nous tenions, il est donc logique
qu'il ait le droit de s'asseoir à la même table
que ses compatriotes blancs.
Que SiIri soit noir ou blanc, peu importe.
C'est un magnifique athlète français, qui s'est
avéré meilleur que Georges Carpentier.
Et c'est tout. -
— J. A.
CROSS COUNTRY
Nous voici donc en pleine activité. Dimanche nos
crossmen se sont livrés-, à cœur joie, à leur sport
favori, et chacun dans son rayon, a pu se mesurer
avec ses rivaux directs.
Licenciés de la L.P.A., de la F.S.T., de la F,G,
S.P.F., les corporatifs et les indépendants même,
'se sont présentés nombreux, environ un millier,
dans les épreuves qui leur étaient réservées.
Aucun de nos champions, sauf Gaston Heuet. ne
participaient à ces réunions qui, du reste, leur
étaient presque toutes fermées.
Heuet, paraît devoir faire une bonne saison et
il se pourrait fort bien qu'il remportât enfin le
titre- de champion de France ; titre qu'il mérite
très justement. Quant à ses futurs adversaires,
ils se préparent en silence, en vue des grandes
épreuves et il nous fa.ut attendre le « Lemonnier *
et le Cross de l'Auto, pour avoir une première idée
de ce que seront les Championnats.
, x
J'ai dit que près d'un millier de orossmen
s'étaient alignés au départ des épreuves de ce der-
nier dimanche, mais beaucoup abandonnèrent,
après quelques kilomètres, 'sans ^ raison plausible.
Les parcours n'excédaient pas £> kil., distance il.
la portée de tout orossman entraîné. Il est évident
que par suite du brusaue dégel, les terrains etaient
très glissa.nts et très lourds, mais encore une fois
le cross country n'est pas une course sur route, ni
une épreuve sur piste. Le cross comporte de nom-
breuses difficultés et il faut avant de prendre part
iL une compétition, s'y préparer très soigneusement.
Pour faire un bon coureur de cross country, il
ne suffit pas de courir vi:«, il faut faire preuve
de volonté, de courage et d'énergie ; il faut avoir,
en un mot, le cœur bien accroché.
x
II s'est passé au cours^ du Challenge Pesch, le
même incident qui s'était produit au Onauen^
Arnaud. Un club s'est permis- de mettre en i.i„
un coureur non qualifié et de le faire partir eo
un faux nom.
II est profondément regrettable d avoir à colis:
tater chaque dimanche des fraudes de ce "j-,
portent un grave préjudice à la cause sportiv .
est heureux que la fraude soit découverte c q
fAie c/rn.Af? RllX dualités de « détectives » dont.
montre certains délégués de la L.P.A.
— G. F.
ATHLETISME
Mais alors ?
. Un lecteur nous écrit : t
Voua en avez de bien bonnes en détaillant com-
plaisamment les boissons hygiéniques que boivent
chez le débitant où est leur siège social, les mem-
bres des clubs sportifs. Voici ce que j'ai vu, de mes
yeux vu, ce qui s'appdle .vu, au siège social d'un
club, -énebanté de la victoire qu'il venait de rem-
porter sur une grosse équipe :. •
10 Mandarins.
C Cinzano.
. _ . 2, Picon.
- * 21 Vermouth secs.
5 Byrrh.
14 .Abonnet.
6 Coups de blanc (sic). Ci
Mon cher lecteur, apprenez que quand il s'agit
de fêter une victoire, c est l'exception qui confirme
la règle.
Mais. quel. peut donc être ce club ? ~ -~ - 1
..
La Suisse aux Jeux Olympiques
Berne, 10 décembre. — Des représentants du
Comité Olympique suisse ee sont réunis, à Berne,
en vue do discuter de la participation de La Suisse
aux Jeux Olympiques.
il t été décidé d'inviter les diverses fédéralion3
suisses à préparer un budget. Sur la base des chif-
fres indiqués, le Comité proposera au Conseil i'édé-
ral d'allouer une subvention. D'autre part, une
collecte nationale sera faite pour couvrir les frais.
Le Comité a égaJement prévu la nomination d'un
pornité suisse à Paris. I/Assaciat,ioIl' Sportive fé-
' minine suisse a été admise au soin du Comité
Olympique. MM. Wagner, Hug, Hirschi et Klipp-
fctéin ont été nommés délégués du C.O.,S,
I
Chez les Scolaires
LES RESULTATS
FOOTBALL
Championnat du Nord
AS Gadz'a-rts de L'LUe (1) bat SU Catholique (1) ...... 9—2
L'entraînement
Lyeéo de Sens (1) bat Lycée de T'royea (1) ............... e-2
Championnat de Bretagne
Jeudi, sur le terrfun du S.L., à Ltfw&l, les équipés repré-
sentatives de l'I.nstitu't.io.n. Saint-Martin et du Lycée feront
eux prises dans un ma.tch comptant pour le Ohamplonnat.
Championnat des Alpes
L'U.S. du Lycée de GTenobla et la Sp-héroboJe de V.irc&
ef ironcoatreront jeudi, eur le terrain das 111 iIle ,Pas, à
Voixon,
Un Challenge en Algérie
Noire corifrèi7e d'Alger, Le Sportsman met en compétition
un magn'.iiqiie objet d'art d'une valeuT de 400 lr., qui sera
disputé en ponte élimiuvto!Te-. Lqs matches esrottt jouée les
jeudi et dimanche. _ #
Sont déjà engagés: le Collège da B.ida, J'Ecole Su prieure
de Maison-Carrée^ l'Ecole Primaire Supérieure d'Alger, le»
Etudiants d'AligeT-et le Patronage sp-rtit Algérois.
RUGBY
Dans le Midi
E.P.S. Limoux ba.t. USA Montpellier 17—3
PMt-ie très intéressante jouée soue un vent viûicut. Mont-
pellier, favorisé I>ar 10 vent, domine wi première mi-temps,
mais Limoux empesa, son jeu gr✠à sa compréhension du
jeu et à l'Tiomogénéit^ de eon éqi,ipe. , 1 1
Championnat du Nord
AS Cadz'arts do Lille (1) bat RC C*l«is (1) ............ 5-3
HOCKEY
Championnat du Nord
A'3 Cadz'ar,t,a de Lille (J) bat 80 Boulonnais (1) 1-0
1 . Demandes de matches
FOOTBALL
E0011J Commerciale (3 B) sttr terrain adv. jeudi 14 contre
| équipe 3' Leclsrcq, Xioole Commerciale, avenue Tmdftine.
1
AS Bl(>met sur son terrain tous les jeudis. Chartier.
106. rue Castagnary.
— AEL de Pantoise (min., 10 à 13 ans) sur son terrain
à Pontoiso jeudi 21 c. équipe siinilsixe. J. Sch-vennagel, 31,
de l'Eperon, Pontoise (S.-et-O.).
— 60 Choisy (scol.) BUT son terrain les 27, 28 et' 29 déc.
Bousquet, 25, avenue de P¡¡'Tis, à Choisy.
RUGBY
Ecole Colbert, terrain &u. choix toute la saison. René Pra-
de.l 72, me Turbigo, P&ri-.
— Louis-lé-GraJid, éq. junior c. équipe scolaire jeunes.
Cousteau. Tél.: Ségur: 14-63 ou 48, avenue de la. Motte-
'riquet.
Dans l'Armée
LES RESULTATS
FOOTBALL
Les Championnats de corps d'armée
AU 9' CORPS
12.5' RI J>at 114' RI 6-0
AU 14, CORPS - §
27, RCA ba.t 13' :I
52" RI bat 75' RI : 5-2
. AU 16' CORPS
15' RI (Albi) bat 116" RAI. (Castres) forf'c,
W RAL et. 24'
AU 21, CORPS
liN' RAP bat 50- RACP 4-0
AU 32" CORPS
3" BACP et 276' RAO i- 2-2
' . AU 32V CORPS . *
64* ST 42* génie bat 172° RI 3-:-2
]9' BCA ba.t l72' RI '•••••■ 6-0
Championnat maritime
Centre d'Etudes bat Equipe du « Couriwt x ............... 2—0
Le Challenge du G.M.P.
31" RIC bat 1" groupe de Tepérage 2-1
i
DANS LA SARRE
163° RI ba.t 7' Cie du 10' génie 8—0
3' dira-sons bat 142' Cie du train \ 3—1
Section des COA ba.t 3' groupe du 56' .RAO ............... 2—1
20* BCP bat Section d'inlirmiers 4—0
9° BCP et 18' BCP 0-0
SUR LA COTE D'AZUR
112" RI (Antibes) bat 731 RT (Fréjus) ..................... 3-1
L'entraînement
1" aérostiers bat 1" Cie Onv. &ér(>gt c-i
Cuirassé « Lorraine » et Cuirassé « Provence » ..... ::" 0-0
16' RI et 98, RI : 3—3
A CONSTANTINOPLE
CONSTANTINOPLE, h dérenibi-e. — Samedi, au &',tdlum
de Taxim, devant une .foule compacte et en présence du gé-
néral Harrinston, 1».i,mée et la marine britanniques furent
aux prises. La. marine a battu l'armée par 4 buts à 3 après
une brille défense des bleu ot E,01,g-.. » .
La veil-le, J0 club grec Pera Club avait fait matoh nul
(2 à 2) avec l'équipe française du cuirassé « Metz » après
wne, parti® décevante par-la brutalité des joueurs gl'eCS.
Demandes de matches
21° RIC (1) sur terrain du CA Ivry tous les mercredis
eu s. terrain du CA Vitry tous les v,,.d,,-dis. Ecr. à l'offi-
dm: chargé des sports, 21, RIC, bastion 87, porte d'Italie,
Paris.
LES RESULTATS
RUGBY
Championnats de corps d'armée
AU 1-1, CORPS 1
27" Bc,%. bat 13° BCA 2ô—0
La 27. r,,,, ses victoires *ucc_e.ssives est champion de la
r-lolil, B et jouera ua finale.
504* ROO. bet (j, RACP ...t.. t 13—0
AU Iti" CORPS
CASTRES, 10 décembre, — Le 2-ic RIC '(PerpigMn) a
.battu la 99, RAL (Castres) par (i points à 3 après une très
bsïlo partie do jeu ouvert
AU 20° CORPS ,
2G- RI bat 69l RI .................... , ....................... 3-0
Championnat maritime
A Toulon, le Radio Sports a battu les. marins pompiers
D.'P. par 1.9, points (2 essais. 1 dl'D!1) à 3 (1 essai).
L'entraînement
9° BCP bat S' groupe du 56' BAC .................. '>
ss- RI bat 1C1 RI --: ... 2-0 |
. 1
CROSS COUNTRY
LES RESULTATS DU DIMANCHE
MATCH INTERCLUBS A TROYES
TROYES, 10 décembre. — L'Energie Troyenne W) et le
SJC. Chê-lomnaiis (2) se saint ranconteés sur 8 k11. Le S.C.
Gh&Lonmûûs remporta une facile >1iç:t.oire, battantt 1 Eneirg-e
Troyon.iie de 29 à 63 poi.nts. Résultats :
1. Georgin (SCC) ; 2. Haffler (SOC) ; 3. Goua/iflle (ET):
4. Ha.gry (ET); 5. Basiez (SOC); 6. G. R®gmauilt (SCC);
7. RauHet (SOC) ; 8. Défendre (SOC) ; 9. Légsr (SCO) ;
10. Knoeplilfi (SCO) ; Il. Henry (S'CÇ) ; 13. A. Régnait
(ET) ; 13 S&ucct. (ET) ; N. Dedaimare (ET) ; 15. Dudart
(SOC) ; 16. Ritzler (SCC) ; Ti. Ruelle (ET) ; 18. C. Re-
gnMlilt (SCiC) ; 19. CrenouiWlet (ET); 20. Lebmaa (SCC).
DEMANDE DE MATCH
Le LS.C. de Cihe-!l'!1,2
lemi'l1. 91, Gra.nde.R,ue, a CheiMieviàres.
NOUVELLES DIVERSES
L'û}y.mpiq,ne se réunia-a fies mardis eit joua, do 18 a
20 he,,.res, au Gymnase Jean-Jaurès, pour a'en,;
credi A 20 h. 30, aux Paimitors, 15, rue de Rome.
1,1 vient de se créer à AQ'ge.r un cîl.iib composé ein ma-
jeua-e partie d'indigènes et qui a nom de « La. Vie au
Grand Air Algérienne ".
Un nouveau oiuib corporatif vient de se cu-oor, Il »
pris le tittro de A.S. de la Société Générale de Crédit
Industriel et Commercial siège: 66, crue de la. V.¡moire.
BASKET BALL
LES RESULTATS DU DIMANCHE
LES CHAMPIONNATS DU NORD
DISTRICT NORD
0. Lillois bat A.C.A. Roubaix, par 16 à 15 après prolon-
gation,
Dans le district Sud, le S..C Douai (1) bat p, Dottaisien
piK frmit.
DEMANDES DE MATCHES
— A.M.-P. (IB), en J;Il'ovJllce, 1" janvier. J. Bourbon, 62,
boulevard de l'Hôpital. Paris,
— R.C.P. (2), su,r son terrain, 17 décembre. M. Rivière,
87 bis, tiw de la Boétie, Parie.
COURSE A PIED
et CONCOURS ATHLÉTIQUES
VERMEULEN ET WALTISPURGER
AU LEMONNIER
, Ii est lort probable que nous assisterons, ! ispar.
du Lemonnier, à la rentrée de Vermeulen et d gxa"
course classique ne pourra que tontrtbuer à lui «
plus grand intérêt
LES WHITE HARRIERS
DEVIENNENT UN CLUB LOCAL
Les White Karriers, le vieux club fondé en UlOO,
décider, devant l'accroissement du nombre de membre
habitant la région Puteaux-Suresnes, de s insu dans
cette dernière localité.. .
Rappelons que c'est grâce à. 1 appui et à rf,,nrlt sportif
de M. Henri Sellier, conseiller général, maue de Sllresne8,
et de ces collègues au Conseil -Uicip- 1, Q,, W,J,:te
Harriers peuvent disposer d'un terrain et 4» restiak*
au haras d'à Suresnes. _ ,, oe tour ne
D'autre part, les White Ha.rr>ier;;, qui
pratiquaient que l'athlétiwU", viennent de créer des seo-
tions de rugby, association, basket, etc.
OXFORD-CAMBRIDGE CONTRE YALE-HARVARD
LONDRES, S décembre. - La rencontre
anm¡,e.Ue, qui oppose les Universités americai M
et de ' Yale aux Université anglaises de
d'Ox.foro aura lieu à Londros au cours du mo*
W. Bingham, l'anciM coureur des 400 m ., est en routeJum.
pour rAngkten-e. où il discutera les conditions de
contre. Il proposera de supprimer les preuves ^ $&et
à la perche et de lancement du marteau, i'ar
demandera l'iue>ln,;ion du 220 yards plat.
De cette manière les épreuves disputées 'erl illes e n t le gnj.
vantes: 1C0, 220, 440. 880f yards. 1 et 3 g*.
yards hn.i"s; sauts en hauteur et Jonsueu.r avec élan j j
C8L'équip^ dSd Etats-Unis sera inférieure il I
rnssé car les é]èvœ semblent être d une classe 1
réelle de leurs devancien-s. Il leur manque prin 1
ment Gourdin recordman du monde du saut en lo € l'ofl ,j
et, Lni'.don. champion olympique du saut en haute"-'- .1
dernier les Américains eag-nèrent par 8 points à — J
NOUVELLES DIVERSES
— De 1O:;r, à 20 h. 30. 3, me Rossini, dtirièm Co ~
tliéoriq'U'l de la F.F.A.
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