Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-11-24
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 novembre 1921 24 novembre 1921
Description : 1921/11/24 (A22,N7649). 1921/11/24 (A22,N7649).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46287473
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
stay.ers que sorafc Henry Fossîer et ?'tarce.l Godmar,
tons de'ux anianfs d''u)i. •ardent .désir de - victoire et
qni s'apprêtent à so livrer une furieuse ba.tn.HIc.?
ÎCôn» n'jrons pas jusqu'à. prétendre que Bobby
ra .!cM mettre d'accord. Mais d'aucuns, ne sont pas
éloigné5 do croire qu'il fera mieux que de se d-é-
fendre. En .tout état de cause, i* sera pour le moins
curieux do voir comment Hobby, champion jacon-
testé de' l'aneienne génération, tk coin portera contre
deux des meilleurs représentants de la inouvcj'.c gé-
mérat.ion .des &tnycrs. Et nombreux sont ceux qui
pensent, que co sera très JlOnorab;{'meD t.
Ajoutons que c'est l'excédent entraîneur André
qui tirera "Walthour, tandis que Fessier et Godi-
vier disposeront cl0 leurs pacemakers habituels,
Fossier pèro et Colonisa,. \
Bâton f fr
Cadum 1
]Pourla Barbe
produit une mousse abondante et crémeuse qui
ne sèche pas sur le visage et adoucit les barbes
tes plus dures. n représente le dernier mot du
Confort pour se raser. Grand modèle, 3 francs.
empaquetage hygiénique, hermétiquement fermé.
AUTOMOBILE
UNE ÉCOLE SANS RIVALE
On y enseigne la motoculture et tout ce qui
touche à cette nouvelle branche industrielle.
.Certes, j'étais passé souvent dans cette courte
et bourgeoise rue, ân contrefort de la Butte-Mont-
inartro ; eerteo. j'avais frôlé bien des foi.s les
an ors de, cette maison et IL,.@ devanture do cette
boutique en rez-de-chaussée.
Mieux encore, j'avais lu, mais très machinale-
ment, les inscriptions faites sur cotte boutique :
Motoculture — Tracteurs agricoles — Apprentis-
sage, etc. Vous savez, on regarde sans voir; on
eutend ea-ne écouter.
Puis, hier, qui dira pourquoi ? je découvris enfin
ce fonds de commerce, bien fait pour m'intéresser,
et qui prétendait tirer 6:1 prospérité de l'exploita-
it ion de la Motoculture.
, L:1 Motoculture ! vous savez tout ce qu'évoquo
ce mot : 52 mois de guerre, hndécision et la timi-
dité de nos agriculteurs français, notre façon
erronée de comprendre le développement de cette
industrie nouvelle, nos concours «ans résultats, la
concurrence américaine apportant, elle, ses appa-
Mi)r! avec du lest ou ce qu'ils peuvent. faire, le
morcellement de la propriété chez nous, etc. Oui,
comment- diable cette boutique de Motoculture
?ouvait-c!]c, je ne -dis même pas vivoter, mais
subsister '?
Et j'entrai dans la dite boutique 01\ jo fus reçu
Je plus aimablement du monde par le directeur,
,autour duquel ■s'empressaient des employés et deux
jeunes dactylos.
■ Je dus marquer quoique surprise de la présence
de ce personnel commercial orelativement nom-
breux, car le directeur m'assura, que non école,
ouverte dans ce quartier depuis plus de 3 ans,
[marchait, fort bien.
- « - ("est surtout une <''coh'', mo dit-il. Nos élè-
ves sont enchantes du stage qu'ils font ici, sous
la direction de professeurs très capables. Les cours
fiont à un prix très rai,soima;ble, et-ils sont même
gratuits .pour les mutilés et, les réformés do guerre
qui sont à Jf1 charge de l'Etat.
(Jes jeunes gens, après leur séjour ib l'école, Font
places chez des agriculteurs. Ils ont acquis pen-
dant le stage Jes qualités nécessaires pour faire
de bons mécaniciens .sacbant manœuvrer n'importe
qut'1 tracteur agricole, car ils ont étudié, pendant
leurs cours, du type le plus. ancien. au plus mo-
derne.
Quelques connaissances agraires complètent leur
bagage..
« — Avez-vous beaucoup do can.dida.ts? Etes-
fvous satisfait des résultat» obtenus?
« — Certainement, je suis enchanté de voir tant
do jennes gens .rotourner à la terre, et les chiffres
sont la, pour vous montrer combien' ils. sont nom-
breux. C'est une moyenne de 25- à 30 motoculteurs
qui sortent en effet, chaque mois, de l'école nantis
d'un brevet de ca.pacite. »
Comment, no pas féliciter le directeur d'un tel
effort. Comment ne pas le. complimenter pour avoir
encouragé ainsi les jeunes gens vers les travaux
G gricol es ?
Ceux qui sont appelés à diriger une exploitation
agricole, savent .désormais qu'ils peuvent trouver
dans cette école renseignement nécessaire pour
donner à nos cultures un meilleur rendement.
Voilà, n'e&t-i.'.. pas. vrai, d'excellente initiative.
Nous avons adresse au directeur de cet institut
de motoculture nos vœux de complet, succès.
LES CAMIONS VONT TROP VITE
Un regrettable accident, provoqué par un ca-
mion automobile, s'est produit mardi soir près
du pont de l'Aima. Deux malheureuses prome-
neuses y ont trouvé la mort''et,' naturellement,
déjà la presse politique est déchaînée contre la
locomotion automobile.
Une question reste jusqu'il présent sans ré.
ponse : le camion roulait-il a 2U à l'heure ou :J.
35 à l'heure?
Nous estimons — et on ne saurait ho.us sus-
pecter d'autophobic — qu'une question de ce
genre ne devrait même pas être posée. Un ca-
mion automobile de 4 ou 5 tonnes do charge
utile, et d'un poids mort approchant de 4 tonnes
— soit 8 à 9 tonnes au total — ne devrait pas
pouvoir circuler en plein Paris à 30 ou 35 à
l'heure, puisque cette vitesse est déjà très ra-
pide pour un véhicule infiniment plus léger.
Laissons rouler à une allure accélérée les voi-
tures et les vôiturettes pourvues de bons freins,
mais sachons restreindre sagement l'allure de
ces poids lourds dont les conducteurs sont trop
souvent enclins à se prendre pour des « as » du
volant.
Alors que, hélas'...
Les Insignes des Sections automobiles
des armées françaises
pendant la Grande Guerre 1914 -1918
Au cours de. la grande guerre, la plupart à es unité,
1 automobiles des divers fronts avaient adopté des insignel
d'une grande diversité. Nous avons groupé une série im.
Il floTtant.) de ces insignes que nous publierons succcssivement.
Nous recevrons avec vlaisir les dessins d'iwig7ics !lue les
anciens officiers et conducteurs voudront bien nous adresser
pour compléter notre docuTlHnt!!tion.
(Des8in de P. lleuzé).
LE ZEBRE
(Section T. M. 31)
I AUTOMOBILISTES QUI EMPLOYEZ L'
"EKIP"
I EXIGEZ LA BANDE DE C'ATtANTIE 1
I i J.-A. PIKE, 30, rue Vignon, PARIS
"M*-G'UIOE* GRATi^*
«Mml^iQBTEWTlOW DE BREVETS Em TOUS PAYS,
vW** dit PÔ 7 DE MARQUES DE FABRIQUE
R-BOETCKIR Fils inFieu^flKi,'33i!S^jraEM
CHAUFFEURS, ATTENTION !
COMMUNE DE GOMETZ-LA-VILLE (1)
Département de,, Seine-et-Oise ^ ,
. Arrondissement de Ramboui'Uet
Tableau des prescriptions à observer
ARRETES MUNICIPAUX SPECIAUX
VITESSE 0'0' OBSERVATIONS DIVERSES
Dans la ''ra/fCrsM) du village
10 kilomètres R. N. 188, deux carrefours dan-
gereux.
Le « Pullman » de route
Une compagnie privée \':1 -inaugurer tout prochai.
nement un service Calais-Riviera qui présentera
cette originalité d'être effectué par -la route et au
En haut, vue extérieure du « Pullman » de
route ; en bas, le salon i intérieur.
¥
moyen d'un type nouveau d'autobus très conforta-
ble. Le voyage entier durera six jours. l.Je véhicule
comporte des sièges ultra confortables, des tables
de jeu, l'éclairage électrique, etc... '
Le Poids Lourd
LE CONCOURS MILITAIRE
(Du 26 novembre au 17 décembre)
Les convocations pour le pesage
Voici les heures auxquelles les concurrents de-
vront se présenter, lundi 2S novembre, pour le
pesage et la vérification des véhicules, au camp
d e S a tory :
8 heures. — Berliet, Dewald, Renault '(camions
7 t. 500).
13 heures. — Blum, Renault (camions 15 et 20
tonnes).
15 heures. — Blum, Renault (tracteurs agricoles
lourds).
Mardi 29 novembre, 8 heures. — Schneider {trac-
teurs agr. lourds); Ara {tracteurs agr. légers).
TOUT CHAUFFEUR
soucieux de son moteur, n'emploie que
L ' AUTOMOBILINE
et l'huile D. F. Avion
la meilleure huile de graissage.
La Motocyclette
HALFORD BAT LES RECORDS
A BROOKLANDS
LONDRES, 23 novembre (par déyêchc). — En tanta-Uve
oîîiciello et contrôlé 1)aT les délégués de la Fédération an-
glaise d de la Fédération internationale, Halford, sur
Triumnh, r.'eft attaqué aux records du monde pour motos
500 cmc et a pleinement ,réussi en couvrant:
Le mille, départ lancé, moyenne aller et retoUT à oUille vi-
teeae do 134 kil. 090 à l'heure (record du monde).
Le mille, départ lancé, aller seulement, à une vitesse de
lit) kil. 9M3 m. (Tecord aglais).
mille-,, départ lancé. à ' une vitesse de 131 kil. 584 à
l'heure.
10 mlles, départ 1-ancé, à n'ne vitesse de 328 kil. 864 à
l'heure (record anglais).
Ces records seront certainement homologués par la Fédé-
ration Internationale.
EN ESPAGNE
MADRID, g3 novembre (par dépêche). — Dimanche a eu
lieu ,j'épreu'Ve motocycliste organisée par le Moto Club
d'Espagne, et divisée en juniors et (professionnels.
La. course avait lieu sur 118 kil. 110 (deux fois ii-ii cir-
cuit de 59 kil. 205), sur ,le parcours Las Perdicos, El Pla'n-
tio, Las Rosas, Galapapar, ViUadba, Terrolodones, Las
MontaI:
Voici les gagnants des catégories « juniors » :
Motos 1.000 cmc. - 1. Alph. Cpp--l .Harley-Davidson),
1 J1. 43 m. 54 s. '
Sidecars 1.000 cmc. — 1. Rasaignango (Indian), 1 h. 48 m.
07 s. 1/5. '
Motos 750 cmc. — 1. Lçzano (Txium-pli), 3 Di. 01 un.
03 s. 4/5.
CycUcars 1100 cmc. biplaces. — 1. Lebla-no (David),
1 m. 49 m. 24 s. 4/5. _ .
Les catégories proîesaiotmela ont dorme ies résultats
suivant8;
Motos 1.000 osne. — 1. Mateos (Harley-D^idson), 1 11.,
25 m. 45 fi. 2/5.
Sidecars 1.000 cmc. — 1. Lucag (Harley-Daviason), 1 h.
42 m. 45 s.
Motos 750 cmc. — 1. ReCÍonèra '(lndianJ. 1 Ib. 46 m.
01 s. 3/3. ' .
Les .motos 250 cmc. avaient à couvir la distance do
63 kil. 310. La. catégorie « juniors » a été gagnée pa-
BouTbon (TriumpJi) cri l ih. 2'3 ni. 3" 6.; et la catégorie
protes&ior.-aeHe2.ir<-,301.
« pr-oiesaiozmols « W-r Orgaz (Royal), en 1 h. 49.
i '
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Salon de rAïiatioh : Stand 10, 1er étage
Bureaux : 17, rue de la Plaine, PARIS
Dans l'Industrie
Chez Zedel. — Ce eera bientôt six voitures par jour qui
Bortiront de chez Zedel; à J. si,t,, du Salon (et voici un
exemple typique des cm:eigncIn sition â un constrtlotem), 3t3 travail do l'iisino a été établi
SUT des .bases nouvelles pour que les modèles 1022 puissent
être livrés dos lés premiers mois de l'année. Sait-on quel
fut, au .salon, le dernier client de M. Boiilzanuet 1 M. Cé-
zanne lui- mêmo, qui attendit la ierme-ture do l'expo¡¡ition
(il vint passer commande 1« dernier jour, à 6 heures
moins nne), pour pouvoir enfin pénétrer dans un sta.nci, non
I/lus comm-o commissaire généra,], mais comme Qcbewur.
(1) .Voir l'Auto du 2 mai.
LE "CAMPING CAR"
A gauche : La voiture camping Adams, avec pare-vent rabattu. — A droite : la même,
vue de profil.
L'Eitglebe,rt' Magazine donne quelques préci-
sions touchant une « voiture camping » que
vient de faire construire lui-même un Améri-
cain, M. G.W. -Siitton, car le camping auto-
mobile prend une grande extension de l'autre
côté do l'Océan. L'effort de M. Sutton est loua-
ble. Si le « rnotor camping » ne peut être que
l'apanage do quelques-uns, il ne constituera
jamais un sport. Il faut donc que ses adeptes
soient ingénieux,
Nos dessins montrent les résultats des recher-
ches du docteur Mark A. Xewland, de Center
Point (Iowa), un fervent'du « motor camping »..
Lorsque le docteur Nowland porta ses croquis
chez son carrossier, celui-ci lui demanda
4,00 dollars (2.000 francs au pair) pour la cons-
truction de la carrosserie, sans les aménage-
ments intérieurs. Le docteur Newland trouva
ce prix trop élevé et se décida à exécuter lui-
même le travail. Voici comment se répartit sa
dépense: Lois, 750 fr. ; ferrure, 50 fr. ; pein-
ture, 125 fr. ; quincaillerie, 75 fr. et accessoires
divers, 250 fr. Pour les panneaux C't châssis en
bois, il employa du chêne, chaque joint était
collé et vissé. Le montage se fit sur un châssis
ordinaire. Les pièces de bois étaient des pou-
tres de 2 x 4 pouces et 13 pieds de long, avec
! traverses, fin de donner une étanchéité absolue
| à la toiture, le docteur N ew]and y appliqua une
couche de blanc de plomb qu'il recouvrit d'une
toile huilée -et caoutchoutée. Les compartiments
intérieurs sont disposés avec art. Pas un centi-
mètre d'espace n'est pratiquement perdu. Les
divisions sont faites en bois do peuplier. La
carrosserie entière ne pesé pas beaucoup plus
qu'une torpédo à cinq places.
Le second dessin de carrosserie figurant sur
notre illustration fi, été dessiné par M. G. Cari
Adams, un parent de M. Glenn Curtiss, le
constructeur d'avions. La disposition adoptée
pour le trailer Adams englobe largement les
idées de M. Curtiss sur le « motor camping ».
Intérieur de la voiture du docteur Newland, via
de derrière (à gauche) et de l'avant (à. droite).
Lo véhicule est destiné h loger confortable-
ment deux personnes, mais est susceptible d'en
héberger quatre, en installant un lit pliant. bn
entre dans co bungalow par les portes aména-
gée" ti l'avant de lia voiture. La partie anté-
rieure abrite un réservoir d'eau, un filtre, un
réfligérant, un garde-manger, une garde-robe et
diverses autres commodités, toutes accessibles,
soit de l'intérieur, soit do l'extérieur.
Les deux types de. construction prévoient
l'éclairage électrique et constituent chacun un
« motoring |iome » très confortable.
Signalons encore qu'il existe, en Amérique,
une société, qui construit des carrosseries « cam-
ping ». A Minesota, une compagnie a créé iin
type très avantageux Sr) fixant rapidement sur
toutes les voitures courantes, aménagement
transformant la voiture en un lit pour deux
personnes.
AERONAUTIQUÉ
LE VIIe SALON
(Au Grand-Palais — 12 au 27 novembre)
LA JOURNÉE AU SALON
L:1 journée a. été très calme hier au Grand Pa- J
lais et l'on circulait facilement- dau6 -les allées de .
la grande nef.
A ViJ,!::Lcoublay, de nombreux généraux assistè-
rent à une exhibition de Prouvai, et fJuelques-uns
revinrent le soir sous la grande verrière pour admi-
rer nos 'avione. Il y avait, hier, beaucoup de
connaisseurs, il y avait aussi une brave maman
accompagnée de son fils et qui visita tous les
avions avec une attention très remarquée. Peu
d'enfants, ce sera pour aujourd'hui jeudi, jour férié
de nos bambins, et au premier étage- le phonogra-
phe, inlassablement, répétait ses petites leçons de
choses scandées par la. voix eplendide de Dorival.
Dans -la grande nef on remarqua beaucoup un ta-
bleau représentant l'avion de Sadi Leeointe en vol.
Ce tableau entièrement brodé 'à la main et qui est
l'œuvre de Mme Jeanne Labrie est exposé sous
l'avion de Georges Kirsch, vainqueur de la Coupe
Deutsch.
Aujourd'hui :
Jeudi 2.1, treizième journée du Salon. Au Grand
Palais, de 9 à 18 heures, entrée o francs.
De 10 h. 30 à 11 h. 30, séances de travail du
congrès.
De 14 à 17 11, 45, séance de cinématographe.
De 15 à 18 heures, orchestro avec ce programme' :
Première partie. — 1. Marche grecque (L. Gan-
ne) ; 2. Aimer toujours (Paradis) ; 3. Leitche Cava-
lcrie (Suppé) : 4. Solo do flûte exécuté par JH. De-
langlo de l'Opéra (Jacquemont) ; 5. ll,'Ii,i-speririg
(Schouberger).
Deuxième partie. — Marche des Lutteurs (Gar-
cian) ; 8. Ouverture de Junon (II. Paradis) ; 9.
Suite sur Philémon et Hal/ois (Gounod) ; 10. Sélec-
tion sur Sigurd (Reyer) ; 11. Gambrinus (Métra).
Demain :
Vendredi 25, quatorzième journée. Au Grand Pa.-
lais, de 9 h. à 18 heures, entrée 5 fr. De 10 h. 30
à 11 h: 30, séance de travail du congrès. De 14 heu-
res à 17 h. 45, séance de cinématographe. De 15 à
18 heures, orchestre sous la direction de M. De-
liance.
AUTOUR DU SALON
POTEZ
Les visiteurs du Grand Palais sont unanimes i
admirer le 3-moteurs Potez. Cet appareil, qui est
destiné aux colonies ost plein de conceptions nou-
velles et hardies qui sont l 'œuvre d'Henry Potez
et de l'ingénieur Coroller. Potez expose également
6a limousine monomoteur aux lignes admirables et
son avion de guerre biplace, appareil rapide, ma-
niable et planeur très remarquable. La construction
Potez a définitivement conquis la faveur du public
par son fini et les mille solutions heureuses dont
elle a fait bénéficier les. touristes aériens. l
BLERIOT- SPAD
11e biplace côte à côte qu'expose Blériot-Spad
est véritablement le modèle des avions école : _ il
possède une visibilité remarquable, une maniabilité
unique et un écart de vitesse lui permettant d'at-
terrir à vitesse réduite. Il est en même temps un
avion de tourisme éprouvé et les raids nombreux
que Fonck a accomplis à son bortl en compagnie
de M. Laurent Eynae, sous-secrétaire d'Etat de
l'Aéronautique, sont encore présents-à -la mémoire
de tous. Blériot expose également son formidable
4-moteurs et sa limousine dont l'éloge -n'est plus 5.
faire. Le stand Blériot-Spad est un sport éclec-
tique. •
Le premier Congrès
de la Navigation aérienne
Deux commissions ont terminé leurs travaux
Les commissions technique et de navigation
aérienne ont terminé, hier, leurs travaux.
A la commission de navigation aérienne, une
très intéressante discussion fut ouverte au sujet
des assurances aériennes. Elles atteignent, en
France, un prix prohibitif. Le consortium d'as-
surances prit comme base d'appréciation des
statistiques de guerre dont 'il réduisit de 2/5 le
chiffre d'accidents. Il on arriva ainsi .a. des pri-
mes d'assurance que ne purent payer nos com-
pagnies de navigation.
Le service de la navigation aérienne indiqua
qu'il étudiait la possibilité de mettre la compé-
tence du bureau Véritas au service do l'avia-
tion. Ce bureau fonctionne dans la navigation
maritime. Il surveille les bateaux et les équi- i
pages et note chacun d'eux 'selon ses qualités.
Les compagnies d'assurances, en s'adressant à
lui, sont ainsi au courant de la valeur du navire
qu'elles sont chargées d'assurer.
D'intéressantes suggestions furent apportées
par les congressistes sur l'opportunité et la pos-
sibilité d'apporter une telle méthode de travail
dans l'aéronautique commerciale. Les conversa-
tions seront poursuivies.
Le colonel Saconney eut l'occasion d'indiquer
les causes d'accidents ou incidents survenus en
France. Sur 43, 2 sont inconnues, 12 incombent
à des fautes de pilotage, 2 à des fautes de pilo-
tage consécutives à une faiblesse' du moteur,
3 seulement aux conditions atmosphériques,
2 par des collisions au sol, 1 pour faute profes-
sionnelle, 17 à des pannes de moteur et 2 au
mauvais état du terrain.
Les pannes de moteur, selon le colonel Sa-
conney, seront en partie supprimées d'ici quel-
ques mois par les efforts de nos constructeurs.
Quant aux fautes de pilotage, elles indiquent
qu'un grand effort doit être entrepris prochaine-
ment, tant par les compagnies que par l'Etat,
pour donner à nos pilotes de compagnie uno
plus grande valeur professionnelle.
Dans l'après-midi, les congressistes assistè-
rent à l'inauguration du Muséo de l'aéronauti-
que. Aujourd'hui, fi 10 heurcR, réception au
Conseil municipal; do 13 h. 30 n 16 heures, visi-
tes des usines Spad, Farman et Eenault; à
20 heures, hanquet offert par lé Comité d'or-
ganisation du Salon.
Demain, à 15 heures, séance solennelle de
clôture dans le grand amphithéâtre de la Sor-
bonne.
Les pilotes et le congrès
Les pilotes ne sont, pas contents : On les ac-
cuse dG, ne pas assister aux séances (ln congrès.
Ils ont, pour n'y pas assister, des raisons ma-
jeures. Nous avons vu, hier, un pilote célèbre;
il nous a dit :
— Les heures du congrès sont nos heures de
travail à l'aérodrome; comment voulez-vous que
nous «oyions en même 'temps à Bue ou a Villa-
coublay et au Grand-Patais'? Nous sommes très
pris et souvent loin de Paris — même pendant
le Salon. — D'où impossibilité pour nous d'as-
sister aux séances. Nous serions cependant très
heureux de prendre part aux discussions. Spé-
cialement en ce qui concerne les questions de
navigation, nous serions très heureux d'être en-
tendus et, puisqu'il nous est impossible d'expo-
ser en congrès nos principes de repérage aérien,
je vous les confierai d'ici peu et nous serons
heureux que l'Auto nous ouvre ses colonnes
pour les faire connaître.
« Il y a encore bien d'autres questions que
nous aurions voulu poser au congrès — sur-
tout au sujet de la visite médicale —. et nous
aurons encore recours à, pour les faire
connaître.
« Dites bien que nous ne demandons pas
mieux que d'assister aux séances, mais, hélas!
qu 'a 1 impossible nul n'est tenu! No pourrait-on
pas, après le Salon, créer le Congrès des pilotes,
se réunissant à, dates. espacées et ne gênant pas
notre service ? »
Nous reparlerons bien volontiers de cette pro-
position.
LA PREVISION DU TEMPS
(Office National Météorologique)
, Prévision des ren-U. — Vent au sol à l'intérisur: Est à
Snd-Hst faible. Vent des eûtes: .Manche, Bretagne, Océan,
Est à Sud-Est modéré; :\Iéditen'.'lnée, Est il. Sud-Est-, mo-
déré ou assez fort. Vent. en altitude: Secteur Sud-Ouest,
10 à 1-1 mètres.
Prévision de l'état du ciel. — Brouillard Je matin, temps
généralement .brumeu::, nuageux avec- grandes éclaircies,
plus nuageux dans le Sud et le Sud-Ouest.
Prévision (le la température. — Sans changements impor-
fcants. Paris : max;mum, 131.
LE MEETING DE NICE
L Auto a annoncé que la ville de Nice organise,
au 25 mars -au 1er avril, un meeting -le lon.g de La
promenade des Anglais avec atterrissage au. champ
de va ('a,:i.fornio. Jean Bern.a.rd. [l, été chargé de
J'organisation tcc.hn.ique. lv vient de passer quel-
ques jours à Paris, et -nous lui avons demandé ce
que serait co meetin--
« — Je viens nous a-t-d'l .dit, d'engager Sadi D&-
eointeThierry, Fronval, Douchy, Madon. Je pa-
rachutiste Mau-rico Blanquier: Fonck et Nunges-
«çr viendront vrai.se.m.blablemen.t .aussi. Notre mee-
ting comportera des épreuves- de vitesse, de hau-
t tenr, de bombardement, desi descentes, en para-
chute. Nous espérons nous ass.urer le concours d'un.
dirigeable rigide. Le meeting, qui est organiifeé
avec Ce concours des pilotes méridionaux, apportera
son concours .au comi.té Roget. Notre rêve serait
d'étabh'r une école de pilotage et iin, terrain d'avia-
tion. Nous aurons, notre club, ln. Ligue des Pilotes
<10 la Côte d'Azur, qui fonctionne déjà, mais qui
deviendra une force, et nous compton.s, si (8 succès
répond à nos efforts, faire du meeting de Nice un
meeting annuel. » .
LE TOUR DU MONDE
On (1, franchi l'Atlantique, on a volé de Rome
à Tokio, do Londres à Melbourne, du Caire au
Cap. Mais on n'a pas accompli ce « circuit mon-
dial » que Philéas Fogg, .autrefois, accomplit en
qtiatre-v)ngbs jours.
Ce n'est pas petite entreprise, assurément. Deux
océans à franchir, dont l'un, le Pacifique, n'a. ja-
mais été survolé, et des contrées désertiques où
la panne risque d'être mortelle.
L'Aéro Club d'Amérique a institué une « épreu-
ve du circuit mondial », dotée de dix millions de
1 prix. Or, il semble qu'en dépit de cette récom-
i pense, les grands « as » hésitent à se lancer dans
une aussi gigantesque entreprise.
1 Ress Smith, l'Anglais qui, l'an, passé, gagna
| l'Australie en aéroplane, 130 proposo cependant ^ie
tenter l'aventure. Depuis dix-huit mois, son frère
et lui étudient .le parcours. Ils ont déjà fait choix
de leur appareil, qui sera un « Vicl;ers amphibie »,
qui peut atterrir sur ter.ro ou sur l'eau. Smith
partirait au printemps et marcherait de l'Ouest
vers l'Est.
Jusqu'à Tokio la route est connue.
Du Japon, le Vickers ne piquera pas droit sur
le Canada, en survolant le Pacifique. Smith pré-
fère affronter les régions boréales. Il gagnera donc,
par le Kamtschatka, Je détroit de Béring^ séparant
le Vieux Monde du Nouveau, et qui n'a qu'une
centaine de kilomètres de largeur. Ce pas franchi,
l'avion sera darne' l'Alaska et, par le Canada, ga-
gnera Montréal, puis Terre-Neuve, d'où envol vers
l 'Irlandû, au-dessus de l'Atlantiqite.
Les connaisseurs conseillent à Smith de faire
son tour du monde de l'est à l'ouest et de débuter
par cette traversée qu'il entreprendrait 'ainsi avec
un appareil mon fatigué par de longues semaines
de vol. , . , •
L'aviateur m'est pas encore décidé. Mais il a
certifié qu'il partirait, coûte que coûte, le prin-
temps prochain.
Les Dirigeables
UNE LIGNE ESPAGNE-
REPUBLIQUE ARGENTINE
BERLIN, 22 novembre (par dépêche). — Le docteur
Eickeneer, directeur des usines Zeppelin, de retour do
Buenos-Aires, annonco la création d'iin service do dirisea-
bles entre l'Espagne (Cadix) et 1", République Argentine
(Buenos-ALres). Il y aurait esealo à !Las Pallias,
Uno société espagnole Zeppelin, iaii capital de 80 mil-
lions de pesetac, est en formation pour l'exploitation de
co se:rvice. Les essais commenceront au printemps proc,liaji.
La durée' de la. traversée serait do 90 heures à l'aile- et
do 100 heures au retour. Les zeppelins utilisés cuberaient
150.000 mètres cubes et auraient uno vitesse de 115 kilo-
mètres à l'heure. Ils pourraient transporter 40 -passagers
et lA prix du voyage serait de 5.000 pesetas.
La socIété jouirait d'une subvention du gouvernement
de Madrid, qui saisira les Cortte d'un projet de loi dans
ce sens, — Arlette.
Les Sphériques
AUTOUR D'UN MONUMENT
Le 17 avril 191,3, le ballon Zodiac partait-du parc
de l'Aéro Club de France, i1 Saint-Cloud, emme-
nant outre le pilote M. Aumône Thiéville, quatre
passagers. A peine- était-il sur Paris qu'un oura-
gan se déçhaînait ; la pluie, la grêle l'alourdis-
saient; la provision de lest devenait rapidement
insuffisante ; bientôt la nacelle, entraînée iL 50 kil.
à l'heure, heurtait les murs, les toits do la banlieue,
enfin l'aéronef allait s'abattre lamentablement sur
le territoire de Malnoue, où l'on- ne relevait, plus
que cinq cadavres.
Un Comité ouvrit 'une souscription publique en
vue d'élever un monument à la mémoire des victi-
mes. En 1919, un entrepreneur de travaux publics
fut chargé d'édifier ce monument, quant à la nantie
pierre et maçonnerie, pour un prix net de 15.000 fr. ;
et comme cet entrepreneur se refusait cnsui.te
à, poursuivre ses travaux en prétextant. l'augmenta-
tion des frais de main-d'œuvre, de transport et au-
tres, le président du Comité .dut l'assigner.
, C'est ainsi qu'hier, après plaidoirie do MI Im-
brecq pour le demandeur, la 3° chambre du Tribu-
nal a condamné l'entrepreneur 11, exécuter lo monu-
ment au prix convenu, ajoutant que, à défaut par
lui d 'en avoir terminé dans un délai de deux mois, i
les travaux seraient exécutés sous la direction d'un
architecte expert et que, dans ce cas, -si les frais
dépassaient le prix convenu, le surplus serait aux
risques et à b, charge du premier entrepreneur.
ON NOUS ÉCRIT
1* La Présente rubrique ne fait pu double emploi avie
ta « Petite Correspojiàa..ce JI, « On nous écrit n est Uft.
rubrique où nos lecteurs exposent brièvement leur opi"if.,
La « Petite Correspondance JI est une rubrique où Il. now,
àtmandent et où nous leur donnons des renseignements.
2* Nous ne publierons pas les lettres revenant sur sA
ittjet traité déjà par d'autres lecteurs depuis S jou".
S. Noua ne publierons jamais h. lettl" irvjttr>eu«« tu
diffamatoires pour des tiers.
t' Aucun lecteur n'est fondé à exigtr la publication),
mime réduite, de ta lettre, surtout si cette lettre est dt
cl les visées p ar les S 2 et à cidoigus.
^ (N.D.L.D.)
Pourquoi Jes .poilus me 'bénéficient-ils pas en général, sur
les terrains de Kport-, d'une réduction. ? On semble oublier
qu'ils .no gagnent que Ii sous par jour. (llenL)
- Les grands quotidiens font maintenant une. deux et
1roÏ5 colonnes de sport, pourquoi l'Auto ne ,:parlerait-il pas
de l'affaite Landrn ? (.falcp.)
néponse: Très peu pour 'nouq.
- me serait Da.% bête du- tout de ton-Lr c-rL Bill un
trois. colonnes d-,3 sport, potirquoi., J'Aiito ne ;parlerait-il pas
souvent du P.C. 3'oulinois, îa meilleure équipe du Ce>ntre.
(Lvlu.)
— Bravo pour Mic-ha-td, j'mpèr,- sa victoire sur Dupuy di-
manche prochain. (On admirateur.)
- Bravo à Kérès et à Michard. Quo devient Paul Fritsch?
(JMjortain à Trotjcs.)
- Si DeinTil;ey ne veut pas rencontrer Jack Johnson, c'est
qti',il n'exister» pas deux rounds devant lui et Demps3Y
sora déjà « raortibus » ««n qu'en contemplant les poings
formidables do Johnson. (Deux sportsmen en villégiaturc.)
- Pourquoi •'mettcz'vons'la Tctoira de isé-rèa em premiÔTO
pagf, tandis que pour Linax-t deux lignes suffisent en se-
conda pago ? (Hamard Henri, it Colombes.)
JUponse: Vcvx lignes pour Lin-art, vous allez tout de
mime un peu fort.
— Pourquoi me voit-on plus de courses cyclistes derrière
-tandems ? (Un (/(lmiratcnr du regretté Lapize.)
— Il faut maintenir 7ic cross country le matin. (Un groupe
de crossmrn.) /
—■ Votre .reporter suivit-il le -match Franc!-, CharJes-Por-
cher le 19 octobre dernier ? Votre article du 21 .novembre
me semble manquer d'impartialité quant au résultat du
match. (Jean Damont.)
— Il semble que Clément D,ipnt "t Dutiour, tous deux
du F.O. do Lourdes, feraient itrès -bien, dans I.;b Eélcctior'.
(-lira. Vasetir.)
— Vu dans le Midi Sportif cette annonce: « Situation
«xcellento offerte et rtrois-qllaT,t aile, s'adresser... » Il y a
'veut-êtro là -une affaire :t faire. (Jlac llaronky.)
— Ceorge's, de 'Marseille, so demande combien Siki, tiendra
devant Journée et lui conseille de numéroter ses membres le
soir de la. -Teco.Ï e.
— Sik; est tTop orgueilleux et ine tiendra .pas -Ln round
deva.nt Carpentier. (fJ-n admirateur cie Carpentier.)
— Pourquoi .placez-vous plus avantageusement que les
antres l'Olympique de Paris ? (Un lecteur assidu du
Jaune.)
nipon,qc: Je n'ose pas vous dire Cfi qu'il nous donne, vous
serie., capable d,'alte, le répéter.
- Pourquoi Dupuy ne courra-t-il pas la pouls de vitesse
au gala du 8 décembre ? (Un habitué de Fc!' d'Hiv'.)
P,él,ol,sc: Les engagements ne sont Vas encore clos.
Pourquoi avez-vous omis do signaler le courage de Strebel
au Cirque de Paris:: il- fut admirable. (Lccrubier.)
Réponse: )-''Iteitre tarélit-e, mon cher 'II/.O/!SiC1/1.
Puisque vous ne pouvez pas empêcher de fumer au Vel'
d'Hi v' ouvrez donc leS fenêtres du -toit. (Unc sportsiuoman.)
— Avec son batl1 lingue, Siki ,tuera Balzac, qui a besoin
d'ai!er à cc l'Ercole » pour être honoré des masses. (Deux
affranchis dIt Sébasto.)
Réponse: A n n,oins, vovs, vous êtçs cl.a.i.r
— Je suis très sujet aux xhumes, n'ouvTez surtout jamais
les fenêtTes du ,toit -du vQodroire. (Un sportsman.)
— Le jeune Gassmann, de Lyon, a le punch de Ted Kid
Lewis et la science de Georges Carpentier. (t'n plume lyon-
nais.)
Réponse: Pas moinssss...?
— Sur la Mvancha Verne-F. Maurice, à iSoiSEons, voila
mettez cinq lignes. Si ça avait été à Paris, quel plat. (Un
nouveau Chariot.) y
Rétonse': « Ca », alor,q, c'est 7iouveaii.
— Pourquoi dites-vous: 1. Que Walker a battu Léonard:
2. Que Léonard a. battu Walker ? (René.)
Réponse: Parce que c'est v,,i. Ça vous épate ?...
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BOXE
L'HOMME DU JOUR
BATTLING SIKI
Grand, mince, do ligno élég::mte, Battling Siki
est adm.irabIe.mcDt. -proportionné. Il est même rare
chez les nègres.. do voir des jambes aussi -baroioî
n-ieuses, et tout son corps respire la puissance et 1",
tranquillité, ',a calme et l'insouciance. J,orsqu'on, le
voit paraître, il impressionne, car on .sent la puis.
fiance formidable qui peut se déga-rer de ses deux
poings, qui ne pardonnent pa¡;' et qui ont abattu
îles meilleurs.
Jo me souviens de isa première victoire à Paris
.sur Derenzy, qu'il fcnock outa ; .cela. -se passait au'
Nouvcan-CÍrquc, et on s3 demandait si, ce -nègre
qui venait de faire .de .si brillants débuts contre
l'ancjün champion de Franco ,tr:Ülitaj.re, -n'allait
pas devenir tin, « as ». On l'opposa 11 Maurice Le.
BA TTIJTNG SIKI 1
lèvre-, qui .parvint h tenir la distance des 10 rounds,
.mais .finit, très fatigué. K.-Ov Marchand fut' moins
heureux Ja semaine suivante j car iL-fit connais-
.sa-nco -plusieurs fois avec îo plancher et* finit par
être compté dehors.
Dès lo.rs, Siki était connu. et sa popularité n'al-
lait que. grandir. Qui eÚt dit, à cenwmcnt, que ce
terrible c-ogn-eur .se.rait, deux ans ,plus tard, sur la
route .du. Championnat du monde'?
Mais continuons à .suivre le nè,gre dans ses: pé-
régrinations. Après sa, victoire. 'sur' Marchand, il
battit encore Devos "et Lyggctt, puis les taxes
vinrent grever la boxe, et les..promotcrs pa-
risiens fermèrent un moment leurs salles. :Batt-
iling Hiki' partit pour une tournée en. Belgique, en
Hollande et en Allemagne; ,ses succès y furent-
nom breux et ,significatifs. Il battit \Vcstbrop(.k
deux fois, par k.o. et. par abandon.. et XVe&fcbroçck
était, à ce .moment-là, en .pleine .forme ; - il -bailit
nnssi, trois lois Do Paus, champion poids lourd de
Belgique. Il. battit Brei-tten-straeter, champion d'A!-
lemagne toutes .caV'gorjes, et ,-l'italien, inseppe
Spalla, qu'iL obligeait à, abandonner. Il ajouta en-
core quelques .autres victoires à son record, stupé-
fiant. les compétences^ françaises par la série de-ses
1 s ti-c cè S. "
Puis .il' revint en France; île soir tia'-famenx
j match, cle Jersey City, U«I, rencontrait Pionnier, à
la salle \\ agram et le stoppait en 8 roiinclr,, alors
! que Balzac avait irais 12 et" :20 reprises. pour arriver
au même résultat. Ce furent ensuite lc;;ponrpa.r,;ers
engagés, ,paUl' 'le match avec Balzac; il lui fallait
faire la limite des 'poids moyens, et on. put voir
-a.-,Ors bien des compétences déclarer que Siki" ne
;pouvait, .faire le poids et que Balzac allait enfin en;
avoir raison.
Mais il n'en fut rien ; tout an contraire, il
écœura, le champion d'Europe en moins de deux
-rounds, -après l'avoir dominé nettement, l'en-
voyant à terre d'une droite puissante an cours de
la seconde reprise.
Fuis il "L écrasé L-eroy : par deux fois dans LI
même soirée, et. le champion de Belgique des mi-
Icurd.s est pourtant un homme dur et résistant.
Maintenant, voici que Siki va affronter Journée.
Le Sénégalais nous a déjà tellement étonné que
je ne -serais nullement surpris de le voir triompher
,de l'ex-adversaire de Nilles. Mais le combat, sera
dur, car Journée sera plus lourd et sa, droite cet
dangereuse. Néanmoins, le nègre est- vif, ct_ son-
dernier combat nous a prouvé qu'il tenait toujours
la belle forme : il doit 'triompher._
Voili1 -un homme que nous n'avons jamais vu
sérieusement à l'ouvrage, et je le crois possesseur
.d'innombrables ressources. Siki nous a étonné
chaque fois qu'il est monté dans le -ring; il nous
a donné confiance. S'il bat Journée, il a l'inten-
tion de défier Carpentier pour le Championnat dii,
monde des mi-lourds, et cet, homme .'I, déjà réussi
tant et .tant de tours de force devant des hommes
plus lourds que lui, que jelc crois fort capable de
faire un beau match devant Carpentier. Il fera,
meilleure figure, en tout cas, que hien des pugi-
listes "anglais. Et n'est-ce point, un honneur pour
nous que d'avoir enfin un homme a opposer au
champion du monde ?
La carrière de Siki s'annonce belle et remplie de
succès. Il a toujours gagné 'ses ma telles à j'étran.
ger, il a rossé Breittenstraeter; mous' n'ayons pas
11 savoir, après cela., s'il est blanc, ou noir, mais
seulement qu'il est un beau et digne champion.
Or, jusqu'ici, il nous l'a prouvé, comme il a. prou-
vé, pendant la guerre, qu'il était français.
Une importante question d'arbitrage
La. F.F.B. vient d'introduire dans ses règle-
ments -un .article qui oblige les boxeurs, lorsqu ils
ont réussi A envoyer leur adversaire à terre, à se
reculer, pendant que l'arbitre compte, dans le 'coin
le plus éloigné du point: où se trouve l'homme a
terre. La question. vaut d'être étudiée^
Dès qu'un homme --est ,à terre. l'arbitre doit -re-
ga.rder le chronométreur, pour suivre la, ca.denc-e des
secondes, .compter distinctement à .-l oreille de
l'homme à terre, et, enfin, s'assurer que l'adver-
saire ,se tient à distitnce, Comme on le voit, le di.
recteur de combat a pas mal de choses à faire en
même temps ! Généralement, l'homme qui a d,-e,-
cendu son adversaire, se recule, très sportivement
e.t .laisse -l'arbitre compter tranquillement. Mais
certains boxeurs, de .tempérament plus fougueux,
donnent bien du mal à l'arbitre. Nous vîmes der-
nièrement l'un d'entre eux se précipiter sur don
adversaire et, menacer cet homme -à terre d'une
droite prête à partir: I..Ja résolution 'de la F.F.B.
est donc excellente, mais par un joint, elle me
chiffonne quelque peu.
Si l'adversaire 'a quelque hésitation; à se^ rendre
dans le coin opposé, l'arbitre a le droit de s'arrêter
de compter. Mais nous avons vu souvent des vic-
toires acquises par :k.-o. de justesse, l'homme res-
tant iL -terre 10 secondes justes et bondissant, mais
■trop tard, aussitôt après le ont fatal. Or, si l 'ar-
bitre cesse de compter, un homme pourra très bien
,rester -à terre 10, 15 ou 20 secondes. Voila qui va
rendre la, victoire par k.-o. bien difficile et () a''
lèse gravement les intérêts du boxeur qui, dans
le feu de la bataille, perd quelque peu la tête,
comme cela arrive assez souvent.
On avait émis l'idée, it la..,Commission des arbi-
t-res d'imposer le v-règlement suivant : Lorsqu ua
homme est à terre, .son adversaire ne peut repren-
dre le combat que sur J mV'ltatlOu de l'arbitre,
après que celui-ci se sera assuré que 1 homme est
complètement relevé et qu 'i,l, est ,en état de dis'pu-
ter .sa-chance. Pourquoi n.'a.-t-on ipa-s .fondu les deux
.propositions ? Cela. en valait la peine, car ce signal
de l'arbitre a une grosse importance. Je n admet-
trai jamais., en effet., que 1 'arbitre cesse de comp-
ter un homme h terre. Il, serait plus logique rie
considérer 1*3 combat comme momentanément ar-
rêté, tant que l'un. des deux .adversaires est hors
combat, et le comba.t ne pourrait recommencer que
sur un geste ou une .pa,role nette de l'arbitre.
l'il (Ieeision de ne pas compter un homme à terre
est .a.ntisportive. et lèse gravement et muti-emeut
l'homme qui a l'avantage. Cette question complexe,
que la F.F.B. étudie avec ardeur, n'a, pas encore
pu être résolue, et ce n'est qu'à l'essai que nous
Tuserons 'la, notiV'e'liIe méthode.
UN RÊVE
J'ai fait un .rêve. Comme tous les rêves, il et
banal... mais le voici :
La boxe était régie . par une super-fédération
groupant tous Jes intérêts, même contraires.
questions .administratives, morales et financiu»»
étaient « sous sa coupe ». - _
Dans mon rêve, cette autocratie cherchait, cou
nÜt, poussait, los hommes intéressants en graduant
leurs combats pour 1ment. internationale....
Ses rouages englobaient les organisations exis-
tantes, les réglaient, leur enlevaient leur mat-
penda-ncc adudk, cette indépendance qui pernw
plusieurs - organisations le 11101110 coir,
programmes creux. Ayant le contrôle de l orgar
ration, l:t Euper-fl;jours fixes, dosait les programmes suivant
tons de'ux anianfs d''u)i. •ardent .désir de - victoire et
qni s'apprêtent à so livrer une furieuse ba.tn.HIc.?
ÎCôn» n'jrons pas jusqu'à. prétendre que Bobby
ra .!cM mettre d'accord. Mais d'aucuns, ne sont pas
éloigné5 do croire qu'il fera mieux que de se d-é-
fendre. En .tout état de cause, i* sera pour le moins
curieux do voir comment Hobby, champion jacon-
testé de' l'aneienne génération, tk coin portera contre
deux des meilleurs représentants de la inouvcj'.c gé-
mérat.ion .des &tnycrs. Et nombreux sont ceux qui
pensent, que co sera très JlOnorab;{'meD t.
Ajoutons que c'est l'excédent entraîneur André
qui tirera "Walthour, tandis que Fessier et Godi-
vier disposeront cl0 leurs pacemakers habituels,
Fossier pèro et Colonisa,. \
Bâton f fr
Cadum 1
]Pourla Barbe
produit une mousse abondante et crémeuse qui
ne sèche pas sur le visage et adoucit les barbes
tes plus dures. n représente le dernier mot du
Confort pour se raser. Grand modèle, 3 francs.
empaquetage hygiénique, hermétiquement fermé.
AUTOMOBILE
UNE ÉCOLE SANS RIVALE
On y enseigne la motoculture et tout ce qui
touche à cette nouvelle branche industrielle.
.Certes, j'étais passé souvent dans cette courte
et bourgeoise rue, ân contrefort de la Butte-Mont-
inartro ; eerteo. j'avais frôlé bien des foi.s les
an ors de, cette maison et IL,.@ devanture do cette
boutique en rez-de-chaussée.
Mieux encore, j'avais lu, mais très machinale-
ment, les inscriptions faites sur cotte boutique :
Motoculture — Tracteurs agricoles — Apprentis-
sage, etc. Vous savez, on regarde sans voir; on
eutend ea-ne écouter.
Puis, hier, qui dira pourquoi ? je découvris enfin
ce fonds de commerce, bien fait pour m'intéresser,
et qui prétendait tirer 6:1 prospérité de l'exploita-
it ion de la Motoculture.
, L:1 Motoculture ! vous savez tout ce qu'évoquo
ce mot : 52 mois de guerre, hndécision et la timi-
dité de nos agriculteurs français, notre façon
erronée de comprendre le développement de cette
industrie nouvelle, nos concours «ans résultats, la
concurrence américaine apportant, elle, ses appa-
Mi)r! avec du lest ou ce qu'ils peuvent. faire, le
morcellement de la propriété chez nous, etc. Oui,
comment- diable cette boutique de Motoculture
?ouvait-c!]c, je ne -dis même pas vivoter, mais
subsister '?
Et j'entrai dans la dite boutique 01\ jo fus reçu
Je plus aimablement du monde par le directeur,
,autour duquel ■s'empressaient des employés et deux
jeunes dactylos.
■ Je dus marquer quoique surprise de la présence
de ce personnel commercial orelativement nom-
breux, car le directeur m'assura, que non école,
ouverte dans ce quartier depuis plus de 3 ans,
[marchait, fort bien.
- « - ("est surtout une <''coh'', mo dit-il. Nos élè-
ves sont enchantes du stage qu'ils font ici, sous
la direction de professeurs très capables. Les cours
fiont à un prix très rai,soima;ble, et-ils sont même
gratuits .pour les mutilés et, les réformés do guerre
qui sont à Jf1 charge de l'Etat.
(Jes jeunes gens, après leur séjour ib l'école, Font
places chez des agriculteurs. Ils ont acquis pen-
dant le stage Jes qualités nécessaires pour faire
de bons mécaniciens .sacbant manœuvrer n'importe
qut'1 tracteur agricole, car ils ont étudié, pendant
leurs cours, du type le plus. ancien. au plus mo-
derne.
Quelques connaissances agraires complètent leur
bagage..
« — Avez-vous beaucoup do can.dida.ts? Etes-
fvous satisfait des résultat» obtenus?
« — Certainement, je suis enchanté de voir tant
do jennes gens .rotourner à la terre, et les chiffres
sont la, pour vous montrer combien' ils. sont nom-
breux. C'est une moyenne de 25- à 30 motoculteurs
qui sortent en effet, chaque mois, de l'école nantis
d'un brevet de ca.pacite. »
Comment, no pas féliciter le directeur d'un tel
effort. Comment ne pas le. complimenter pour avoir
encouragé ainsi les jeunes gens vers les travaux
G gricol es ?
Ceux qui sont appelés à diriger une exploitation
agricole, savent .désormais qu'ils peuvent trouver
dans cette école renseignement nécessaire pour
donner à nos cultures un meilleur rendement.
Voilà, n'e&t-i.'.. pas. vrai, d'excellente initiative.
Nous avons adresse au directeur de cet institut
de motoculture nos vœux de complet, succès.
LES CAMIONS VONT TROP VITE
Un regrettable accident, provoqué par un ca-
mion automobile, s'est produit mardi soir près
du pont de l'Aima. Deux malheureuses prome-
neuses y ont trouvé la mort''et,' naturellement,
déjà la presse politique est déchaînée contre la
locomotion automobile.
Une question reste jusqu'il présent sans ré.
ponse : le camion roulait-il a 2U à l'heure ou :J.
35 à l'heure?
Nous estimons — et on ne saurait ho.us sus-
pecter d'autophobic — qu'une question de ce
genre ne devrait même pas être posée. Un ca-
mion automobile de 4 ou 5 tonnes do charge
utile, et d'un poids mort approchant de 4 tonnes
— soit 8 à 9 tonnes au total — ne devrait pas
pouvoir circuler en plein Paris à 30 ou 35 à
l'heure, puisque cette vitesse est déjà très ra-
pide pour un véhicule infiniment plus léger.
Laissons rouler à une allure accélérée les voi-
tures et les vôiturettes pourvues de bons freins,
mais sachons restreindre sagement l'allure de
ces poids lourds dont les conducteurs sont trop
souvent enclins à se prendre pour des « as » du
volant.
Alors que, hélas'...
Les Insignes des Sections automobiles
des armées françaises
pendant la Grande Guerre 1914 -1918
Au cours de. la grande guerre, la plupart à es unité,
1 automobiles des divers fronts avaient adopté des insignel
d'une grande diversité. Nous avons groupé une série im.
Il floTtant.) de ces insignes que nous publierons succcssivement.
Nous recevrons avec vlaisir les dessins d'iwig7ics !lue les
anciens officiers et conducteurs voudront bien nous adresser
pour compléter notre docuTlHnt!!tion.
(Des8in de P. lleuzé).
LE ZEBRE
(Section T. M. 31)
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COMMUNE DE GOMETZ-LA-VILLE (1)
Département de,, Seine-et-Oise ^ ,
. Arrondissement de Ramboui'Uet
Tableau des prescriptions à observer
ARRETES MUNICIPAUX SPECIAUX
VITESSE 0'0' OBSERVATIONS DIVERSES
Dans la ''ra/fCrsM) du village
10 kilomètres R. N. 188, deux carrefours dan-
gereux.
Le « Pullman » de route
Une compagnie privée \':1 -inaugurer tout prochai.
nement un service Calais-Riviera qui présentera
cette originalité d'être effectué par -la route et au
En haut, vue extérieure du « Pullman » de
route ; en bas, le salon i intérieur.
¥
moyen d'un type nouveau d'autobus très conforta-
ble. Le voyage entier durera six jours. l.Je véhicule
comporte des sièges ultra confortables, des tables
de jeu, l'éclairage électrique, etc... '
Le Poids Lourd
LE CONCOURS MILITAIRE
(Du 26 novembre au 17 décembre)
Les convocations pour le pesage
Voici les heures auxquelles les concurrents de-
vront se présenter, lundi 2S novembre, pour le
pesage et la vérification des véhicules, au camp
d e S a tory :
8 heures. — Berliet, Dewald, Renault '(camions
7 t. 500).
13 heures. — Blum, Renault (camions 15 et 20
tonnes).
15 heures. — Blum, Renault (tracteurs agricoles
lourds).
Mardi 29 novembre, 8 heures. — Schneider {trac-
teurs agr. lourds); Ara {tracteurs agr. légers).
TOUT CHAUFFEUR
soucieux de son moteur, n'emploie que
L ' AUTOMOBILINE
et l'huile D. F. Avion
la meilleure huile de graissage.
La Motocyclette
HALFORD BAT LES RECORDS
A BROOKLANDS
LONDRES, 23 novembre (par déyêchc). — En tanta-Uve
oîîiciello et contrôlé 1)aT les délégués de la Fédération an-
glaise d de la Fédération internationale, Halford, sur
Triumnh, r.'eft attaqué aux records du monde pour motos
500 cmc et a pleinement ,réussi en couvrant:
Le mille, départ lancé, moyenne aller et retoUT à oUille vi-
teeae do 134 kil. 090 à l'heure (record du monde).
Le mille, départ lancé, aller seulement, à une vitesse de
lit) kil. 9M3 m. (Tecord aglais).
mille-,, départ lancé. à ' une vitesse de 131 kil. 584 à
l'heure.
10 mlles, départ 1-ancé, à n'ne vitesse de 328 kil. 864 à
l'heure (record anglais).
Ces records seront certainement homologués par la Fédé-
ration Internationale.
EN ESPAGNE
MADRID, g3 novembre (par dépêche). — Dimanche a eu
lieu ,j'épreu'Ve motocycliste organisée par le Moto Club
d'Espagne, et divisée en juniors et (professionnels.
La. course avait lieu sur 118 kil. 110 (deux fois ii-ii cir-
cuit de 59 kil. 205), sur ,le parcours Las Perdicos, El Pla'n-
tio, Las Rosas, Galapapar, ViUadba, Terrolodones, Las
MontaI:
Voici les gagnants des catégories « juniors » :
Motos 1.000 cmc. - 1. Alph. Cpp--l .Harley-Davidson),
1 J1. 43 m. 54 s. '
Sidecars 1.000 cmc. — 1. Rasaignango (Indian), 1 h. 48 m.
07 s. 1/5. '
Motos 750 cmc. — 1. Lçzano (Txium-pli), 3 Di. 01 un.
03 s. 4/5.
CycUcars 1100 cmc. biplaces. — 1. Lebla-no (David),
1 m. 49 m. 24 s. 4/5. _ .
Les catégories proîesaiotmela ont dorme ies résultats
suivant8;
Motos 1.000 osne. — 1. Mateos (Harley-D^idson), 1 11.,
25 m. 45 fi. 2/5.
Sidecars 1.000 cmc. — 1. Lucag (Harley-Daviason), 1 h.
42 m. 45 s.
Motos 750 cmc. — 1. ReCÍonèra '(lndianJ. 1 Ib. 46 m.
01 s. 3/3. ' .
Les .motos 250 cmc. avaient à couvir la distance do
63 kil. 310. La. catégorie « juniors » a été gagnée pa-
BouTbon (TriumpJi) cri l ih. 2'3 ni. 3" 6.; et la catégorie
protes&ior.-aeHe2.ir<-,301.
« pr-oiesaiozmols « W-r Orgaz (Royal), en 1 h. 49.
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Dans l'Industrie
Chez Zedel. — Ce eera bientôt six voitures par jour qui
Bortiront de chez Zedel; à J. si,t,, du Salon (et voici un
exemple typique des cm:eigncIn
SUT des .bases nouvelles pour que les modèles 1022 puissent
être livrés dos lés premiers mois de l'année. Sait-on quel
fut, au .salon, le dernier client de M. Boiilzanuet 1 M. Cé-
zanne lui- mêmo, qui attendit la ierme-ture do l'expo¡¡ition
(il vint passer commande 1« dernier jour, à 6 heures
moins nne), pour pouvoir enfin pénétrer dans un sta.nci, non
I/lus comm-o commissaire généra,], mais comme Qcbewur.
(1) .Voir l'Auto du 2 mai.
LE "CAMPING CAR"
A gauche : La voiture camping Adams, avec pare-vent rabattu. — A droite : la même,
vue de profil.
L'Eitglebe,rt' Magazine donne quelques préci-
sions touchant une « voiture camping » que
vient de faire construire lui-même un Améri-
cain, M. G.W. -Siitton, car le camping auto-
mobile prend une grande extension de l'autre
côté do l'Océan. L'effort de M. Sutton est loua-
ble. Si le « rnotor camping » ne peut être que
l'apanage do quelques-uns, il ne constituera
jamais un sport. Il faut donc que ses adeptes
soient ingénieux,
Nos dessins montrent les résultats des recher-
ches du docteur Mark A. Xewland, de Center
Point (Iowa), un fervent'du « motor camping »..
Lorsque le docteur Nowland porta ses croquis
chez son carrossier, celui-ci lui demanda
4,00 dollars (2.000 francs au pair) pour la cons-
truction de la carrosserie, sans les aménage-
ments intérieurs. Le docteur Newland trouva
ce prix trop élevé et se décida à exécuter lui-
même le travail. Voici comment se répartit sa
dépense: Lois, 750 fr. ; ferrure, 50 fr. ; pein-
ture, 125 fr. ; quincaillerie, 75 fr. et accessoires
divers, 250 fr. Pour les panneaux C't châssis en
bois, il employa du chêne, chaque joint était
collé et vissé. Le montage se fit sur un châssis
ordinaire. Les pièces de bois étaient des pou-
tres de 2 x 4 pouces et 13 pieds de long, avec
! traverses, fin de donner une étanchéité absolue
| à la toiture, le docteur N ew]and y appliqua une
couche de blanc de plomb qu'il recouvrit d'une
toile huilée -et caoutchoutée. Les compartiments
intérieurs sont disposés avec art. Pas un centi-
mètre d'espace n'est pratiquement perdu. Les
divisions sont faites en bois do peuplier. La
carrosserie entière ne pesé pas beaucoup plus
qu'une torpédo à cinq places.
Le second dessin de carrosserie figurant sur
notre illustration fi, été dessiné par M. G. Cari
Adams, un parent de M. Glenn Curtiss, le
constructeur d'avions. La disposition adoptée
pour le trailer Adams englobe largement les
idées de M. Curtiss sur le « motor camping ».
Intérieur de la voiture du docteur Newland, via
de derrière (à gauche) et de l'avant (à. droite).
Lo véhicule est destiné h loger confortable-
ment deux personnes, mais est susceptible d'en
héberger quatre, en installant un lit pliant. bn
entre dans co bungalow par les portes aména-
gée" ti l'avant de lia voiture. La partie anté-
rieure abrite un réservoir d'eau, un filtre, un
réfligérant, un garde-manger, une garde-robe et
diverses autres commodités, toutes accessibles,
soit de l'intérieur, soit do l'extérieur.
Les deux types de. construction prévoient
l'éclairage électrique et constituent chacun un
« motoring |iome » très confortable.
Signalons encore qu'il existe, en Amérique,
une société, qui construit des carrosseries « cam-
ping ». A Minesota, une compagnie a créé iin
type très avantageux Sr) fixant rapidement sur
toutes les voitures courantes, aménagement
transformant la voiture en un lit pour deux
personnes.
AERONAUTIQUÉ
LE VIIe SALON
(Au Grand-Palais — 12 au 27 novembre)
LA JOURNÉE AU SALON
L:1 journée a. été très calme hier au Grand Pa- J
lais et l'on circulait facilement- dau6 -les allées de .
la grande nef.
A ViJ,!::Lcoublay, de nombreux généraux assistè-
rent à une exhibition de Prouvai, et fJuelques-uns
revinrent le soir sous la grande verrière pour admi-
rer nos 'avione. Il y avait, hier, beaucoup de
connaisseurs, il y avait aussi une brave maman
accompagnée de son fils et qui visita tous les
avions avec une attention très remarquée. Peu
d'enfants, ce sera pour aujourd'hui jeudi, jour férié
de nos bambins, et au premier étage- le phonogra-
phe, inlassablement, répétait ses petites leçons de
choses scandées par la. voix eplendide de Dorival.
Dans -la grande nef on remarqua beaucoup un ta-
bleau représentant l'avion de Sadi Leeointe en vol.
Ce tableau entièrement brodé 'à la main et qui est
l'œuvre de Mme Jeanne Labrie est exposé sous
l'avion de Georges Kirsch, vainqueur de la Coupe
Deutsch.
Aujourd'hui :
Jeudi 2.1, treizième journée du Salon. Au Grand
Palais, de 9 à 18 heures, entrée o francs.
De 10 h. 30 à 11 h. 30, séances de travail du
congrès.
De 14 à 17 11, 45, séance de cinématographe.
De 15 à 18 heures, orchestro avec ce programme' :
Première partie. — 1. Marche grecque (L. Gan-
ne) ; 2. Aimer toujours (Paradis) ; 3. Leitche Cava-
lcrie (Suppé) : 4. Solo do flûte exécuté par JH. De-
langlo de l'Opéra (Jacquemont) ; 5. ll,'Ii,i-speririg
(Schouberger).
Deuxième partie. — Marche des Lutteurs (Gar-
cian) ; 8. Ouverture de Junon (II. Paradis) ; 9.
Suite sur Philémon et Hal/ois (Gounod) ; 10. Sélec-
tion sur Sigurd (Reyer) ; 11. Gambrinus (Métra).
Demain :
Vendredi 25, quatorzième journée. Au Grand Pa.-
lais, de 9 h. à 18 heures, entrée 5 fr. De 10 h. 30
à 11 h: 30, séance de travail du congrès. De 14 heu-
res à 17 h. 45, séance de cinématographe. De 15 à
18 heures, orchestre sous la direction de M. De-
liance.
AUTOUR DU SALON
POTEZ
Les visiteurs du Grand Palais sont unanimes i
admirer le 3-moteurs Potez. Cet appareil, qui est
destiné aux colonies ost plein de conceptions nou-
velles et hardies qui sont l 'œuvre d'Henry Potez
et de l'ingénieur Coroller. Potez expose également
6a limousine monomoteur aux lignes admirables et
son avion de guerre biplace, appareil rapide, ma-
niable et planeur très remarquable. La construction
Potez a définitivement conquis la faveur du public
par son fini et les mille solutions heureuses dont
elle a fait bénéficier les. touristes aériens. l
BLERIOT- SPAD
11e biplace côte à côte qu'expose Blériot-Spad
est véritablement le modèle des avions école : _ il
possède une visibilité remarquable, une maniabilité
unique et un écart de vitesse lui permettant d'at-
terrir à vitesse réduite. Il est en même temps un
avion de tourisme éprouvé et les raids nombreux
que Fonck a accomplis à son bortl en compagnie
de M. Laurent Eynae, sous-secrétaire d'Etat de
l'Aéronautique, sont encore présents-à -la mémoire
de tous. Blériot expose également son formidable
4-moteurs et sa limousine dont l'éloge -n'est plus 5.
faire. Le stand Blériot-Spad est un sport éclec-
tique. •
Le premier Congrès
de la Navigation aérienne
Deux commissions ont terminé leurs travaux
Les commissions technique et de navigation
aérienne ont terminé, hier, leurs travaux.
A la commission de navigation aérienne, une
très intéressante discussion fut ouverte au sujet
des assurances aériennes. Elles atteignent, en
France, un prix prohibitif. Le consortium d'as-
surances prit comme base d'appréciation des
statistiques de guerre dont 'il réduisit de 2/5 le
chiffre d'accidents. Il on arriva ainsi .a. des pri-
mes d'assurance que ne purent payer nos com-
pagnies de navigation.
Le service de la navigation aérienne indiqua
qu'il étudiait la possibilité de mettre la compé-
tence du bureau Véritas au service do l'avia-
tion. Ce bureau fonctionne dans la navigation
maritime. Il surveille les bateaux et les équi- i
pages et note chacun d'eux 'selon ses qualités.
Les compagnies d'assurances, en s'adressant à
lui, sont ainsi au courant de la valeur du navire
qu'elles sont chargées d'assurer.
D'intéressantes suggestions furent apportées
par les congressistes sur l'opportunité et la pos-
sibilité d'apporter une telle méthode de travail
dans l'aéronautique commerciale. Les conversa-
tions seront poursuivies.
Le colonel Saconney eut l'occasion d'indiquer
les causes d'accidents ou incidents survenus en
France. Sur 43, 2 sont inconnues, 12 incombent
à des fautes de pilotage, 2 à des fautes de pilo-
tage consécutives à une faiblesse' du moteur,
3 seulement aux conditions atmosphériques,
2 par des collisions au sol, 1 pour faute profes-
sionnelle, 17 à des pannes de moteur et 2 au
mauvais état du terrain.
Les pannes de moteur, selon le colonel Sa-
conney, seront en partie supprimées d'ici quel-
ques mois par les efforts de nos constructeurs.
Quant aux fautes de pilotage, elles indiquent
qu'un grand effort doit être entrepris prochaine-
ment, tant par les compagnies que par l'Etat,
pour donner à nos pilotes de compagnie uno
plus grande valeur professionnelle.
Dans l'après-midi, les congressistes assistè-
rent à l'inauguration du Muséo de l'aéronauti-
que. Aujourd'hui, fi 10 heurcR, réception au
Conseil municipal; do 13 h. 30 n 16 heures, visi-
tes des usines Spad, Farman et Eenault; à
20 heures, hanquet offert par lé Comité d'or-
ganisation du Salon.
Demain, à 15 heures, séance solennelle de
clôture dans le grand amphithéâtre de la Sor-
bonne.
Les pilotes et le congrès
Les pilotes ne sont, pas contents : On les ac-
cuse dG, ne pas assister aux séances (ln congrès.
Ils ont, pour n'y pas assister, des raisons ma-
jeures. Nous avons vu, hier, un pilote célèbre;
il nous a dit :
— Les heures du congrès sont nos heures de
travail à l'aérodrome; comment voulez-vous que
nous «oyions en même 'temps à Bue ou a Villa-
coublay et au Grand-Patais'? Nous sommes très
pris et souvent loin de Paris — même pendant
le Salon. — D'où impossibilité pour nous d'as-
sister aux séances. Nous serions cependant très
heureux de prendre part aux discussions. Spé-
cialement en ce qui concerne les questions de
navigation, nous serions très heureux d'être en-
tendus et, puisqu'il nous est impossible d'expo-
ser en congrès nos principes de repérage aérien,
je vous les confierai d'ici peu et nous serons
heureux que l'Auto nous ouvre ses colonnes
pour les faire connaître.
« Il y a encore bien d'autres questions que
nous aurions voulu poser au congrès — sur-
tout au sujet de la visite médicale —. et nous
aurons encore recours à, pour les faire
connaître.
« Dites bien que nous ne demandons pas
mieux que d'assister aux séances, mais, hélas!
qu 'a 1 impossible nul n'est tenu! No pourrait-on
pas, après le Salon, créer le Congrès des pilotes,
se réunissant à, dates. espacées et ne gênant pas
notre service ? »
Nous reparlerons bien volontiers de cette pro-
position.
LA PREVISION DU TEMPS
(Office National Météorologique)
, Prévision des ren-U. — Vent au sol à l'intérisur: Est à
Snd-Hst faible. Vent des eûtes: .Manche, Bretagne, Océan,
Est à Sud-Est modéré; :\Iéditen'.'lnée, Est il. Sud-Est-, mo-
déré ou assez fort. Vent. en altitude: Secteur Sud-Ouest,
10 à 1-1 mètres.
Prévision de l'état du ciel. — Brouillard Je matin, temps
généralement .brumeu::, nuageux avec- grandes éclaircies,
plus nuageux dans le Sud et le Sud-Ouest.
Prévision (le la température. — Sans changements impor-
fcants. Paris : max;mum, 131.
LE MEETING DE NICE
L Auto a annoncé que la ville de Nice organise,
au 25 mars -au 1er avril, un meeting -le lon.g de La
promenade des Anglais avec atterrissage au. champ
de va ('a,:i.fornio. Jean Bern.a.rd. [l, été chargé de
J'organisation tcc.hn.ique. lv vient de passer quel-
ques jours à Paris, et -nous lui avons demandé ce
que serait co meetin--
« — Je viens nous a-t-d'l .dit, d'engager Sadi D&-
eointeThierry, Fronval, Douchy, Madon. Je pa-
rachutiste Mau-rico Blanquier: Fonck et Nunges-
«çr viendront vrai.se.m.blablemen.t .aussi. Notre mee-
ting comportera des épreuves- de vitesse, de hau-
t tenr, de bombardement, desi descentes, en para-
chute. Nous espérons nous ass.urer le concours d'un.
dirigeable rigide. Le meeting, qui est organiifeé
avec Ce concours des pilotes méridionaux, apportera
son concours .au comi.té Roget. Notre rêve serait
d'étabh'r une école de pilotage et iin, terrain d'avia-
tion. Nous aurons, notre club, ln. Ligue des Pilotes
<10 la Côte d'Azur, qui fonctionne déjà, mais qui
deviendra une force, et nous compton.s, si (8 succès
répond à nos efforts, faire du meeting de Nice un
meeting annuel. » .
LE TOUR DU MONDE
On (1, franchi l'Atlantique, on a volé de Rome
à Tokio, do Londres à Melbourne, du Caire au
Cap. Mais on n'a pas accompli ce « circuit mon-
dial » que Philéas Fogg, .autrefois, accomplit en
qtiatre-v)ngbs jours.
Ce n'est pas petite entreprise, assurément. Deux
océans à franchir, dont l'un, le Pacifique, n'a. ja-
mais été survolé, et des contrées désertiques où
la panne risque d'être mortelle.
L'Aéro Club d'Amérique a institué une « épreu-
ve du circuit mondial », dotée de dix millions de
1 prix. Or, il semble qu'en dépit de cette récom-
i pense, les grands « as » hésitent à se lancer dans
une aussi gigantesque entreprise.
1 Ress Smith, l'Anglais qui, l'an, passé, gagna
| l'Australie en aéroplane, 130 proposo cependant ^ie
tenter l'aventure. Depuis dix-huit mois, son frère
et lui étudient .le parcours. Ils ont déjà fait choix
de leur appareil, qui sera un « Vicl;ers amphibie »,
qui peut atterrir sur ter.ro ou sur l'eau. Smith
partirait au printemps et marcherait de l'Ouest
vers l'Est.
Jusqu'à Tokio la route est connue.
Du Japon, le Vickers ne piquera pas droit sur
le Canada, en survolant le Pacifique. Smith pré-
fère affronter les régions boréales. Il gagnera donc,
par le Kamtschatka, Je détroit de Béring^ séparant
le Vieux Monde du Nouveau, et qui n'a qu'une
centaine de kilomètres de largeur. Ce pas franchi,
l'avion sera darne' l'Alaska et, par le Canada, ga-
gnera Montréal, puis Terre-Neuve, d'où envol vers
l 'Irlandû, au-dessus de l'Atlantiqite.
Les connaisseurs conseillent à Smith de faire
son tour du monde de l'est à l'ouest et de débuter
par cette traversée qu'il entreprendrait 'ainsi avec
un appareil mon fatigué par de longues semaines
de vol. , . , •
L'aviateur m'est pas encore décidé. Mais il a
certifié qu'il partirait, coûte que coûte, le prin-
temps prochain.
Les Dirigeables
UNE LIGNE ESPAGNE-
REPUBLIQUE ARGENTINE
BERLIN, 22 novembre (par dépêche). — Le docteur
Eickeneer, directeur des usines Zeppelin, de retour do
Buenos-Aires, annonco la création d'iin service do dirisea-
bles entre l'Espagne (Cadix) et 1", République Argentine
(Buenos-ALres). Il y aurait esealo à !Las Pallias,
Uno société espagnole Zeppelin, iaii capital de 80 mil-
lions de pesetac, est en formation pour l'exploitation de
co se:rvice. Les essais commenceront au printemps proc,liaji.
La durée' de la. traversée serait do 90 heures à l'aile- et
do 100 heures au retour. Les zeppelins utilisés cuberaient
150.000 mètres cubes et auraient uno vitesse de 115 kilo-
mètres à l'heure. Ils pourraient transporter 40 -passagers
et lA prix du voyage serait de 5.000 pesetas.
La socIété jouirait d'une subvention du gouvernement
de Madrid, qui saisira les Cortte d'un projet de loi dans
ce sens, — Arlette.
Les Sphériques
AUTOUR D'UN MONUMENT
Le 17 avril 191,3, le ballon Zodiac partait-du parc
de l'Aéro Club de France, i1 Saint-Cloud, emme-
nant outre le pilote M. Aumône Thiéville, quatre
passagers. A peine- était-il sur Paris qu'un oura-
gan se déçhaînait ; la pluie, la grêle l'alourdis-
saient; la provision de lest devenait rapidement
insuffisante ; bientôt la nacelle, entraînée iL 50 kil.
à l'heure, heurtait les murs, les toits do la banlieue,
enfin l'aéronef allait s'abattre lamentablement sur
le territoire de Malnoue, où l'on- ne relevait, plus
que cinq cadavres.
Un Comité ouvrit 'une souscription publique en
vue d'élever un monument à la mémoire des victi-
mes. En 1919, un entrepreneur de travaux publics
fut chargé d'édifier ce monument, quant à la nantie
pierre et maçonnerie, pour un prix net de 15.000 fr. ;
et comme cet entrepreneur se refusait cnsui.te
à, poursuivre ses travaux en prétextant. l'augmenta-
tion des frais de main-d'œuvre, de transport et au-
tres, le président du Comité .dut l'assigner.
, C'est ainsi qu'hier, après plaidoirie do MI Im-
brecq pour le demandeur, la 3° chambre du Tribu-
nal a condamné l'entrepreneur 11, exécuter lo monu-
ment au prix convenu, ajoutant que, à défaut par
lui d 'en avoir terminé dans un délai de deux mois, i
les travaux seraient exécutés sous la direction d'un
architecte expert et que, dans ce cas, -si les frais
dépassaient le prix convenu, le surplus serait aux
risques et à b, charge du premier entrepreneur.
ON NOUS ÉCRIT
1* La Présente rubrique ne fait pu double emploi avie
ta « Petite Correspojiàa..ce JI, « On nous écrit n est Uft.
rubrique où nos lecteurs exposent brièvement leur opi"if.,
La « Petite Correspondance JI est une rubrique où Il. now,
àtmandent et où nous leur donnons des renseignements.
2* Nous ne publierons pas les lettres revenant sur sA
ittjet traité déjà par d'autres lecteurs depuis S jou".
S. Noua ne publierons jamais h. lettl" irvjttr>eu«« tu
diffamatoires pour des tiers.
t' Aucun lecteur n'est fondé à exigtr la publication),
mime réduite, de ta lettre, surtout si cette lettre est dt
cl les visées p ar les S 2 et à cidoigus.
^ (N.D.L.D.)
Pourquoi Jes .poilus me 'bénéficient-ils pas en général, sur
les terrains de Kport-, d'une réduction. ? On semble oublier
qu'ils .no gagnent que Ii sous par jour. (llenL)
- Les grands quotidiens font maintenant une. deux et
1roÏ5 colonnes de sport, pourquoi l'Auto ne ,:parlerait-il pas
de l'affaite Landrn ? (.falcp.)
néponse: Très peu pour 'nouq.
- me serait Da.% bête du- tout de ton-Lr c-rL Bill un
trois. colonnes d-,3 sport, potirquoi., J'Aiito ne ;parlerait-il pas
souvent du P.C. 3'oulinois, îa meilleure équipe du Ce>ntre.
(Lvlu.)
— Bravo pour Mic-ha-td, j'mpèr,- sa victoire sur Dupuy di-
manche prochain. (On admirateur.)
- Bravo à Kérès et à Michard. Quo devient Paul Fritsch?
(JMjortain à Trotjcs.)
- Si DeinTil;ey ne veut pas rencontrer Jack Johnson, c'est
qti',il n'exister» pas deux rounds devant lui et Demps3Y
sora déjà « raortibus » ««n qu'en contemplant les poings
formidables do Johnson. (Deux sportsmen en villégiaturc.)
- Pourquoi •'mettcz'vons'la Tctoira de isé-rèa em premiÔTO
pagf, tandis que pour Linax-t deux lignes suffisent en se-
conda pago ? (Hamard Henri, it Colombes.)
JUponse: Vcvx lignes pour Lin-art, vous allez tout de
mime un peu fort.
— Pourquoi me voit-on plus de courses cyclistes derrière
-tandems ? (Un (/(lmiratcnr du regretté Lapize.)
— Il faut maintenir 7ic cross country le matin. (Un groupe
de crossmrn.) /
—■ Votre .reporter suivit-il le -match Franc!-, CharJes-Por-
cher le 19 octobre dernier ? Votre article du 21 .novembre
me semble manquer d'impartialité quant au résultat du
match. (Jean Damont.)
— Il semble que Clément D,ipnt "t Dutiour, tous deux
du F.O. do Lourdes, feraient itrès -bien, dans I.;b Eélcctior'.
(-lira. Vasetir.)
— Vu dans le Midi Sportif cette annonce: « Situation
«xcellento offerte et rtrois-qllaT,t aile, s'adresser... » Il y a
'veut-êtro là -une affaire :t faire. (Jlac llaronky.)
— Ceorge's, de 'Marseille, so demande combien Siki, tiendra
devant Journée et lui conseille de numéroter ses membres le
soir de la. -Teco.Ï e.
— Sik; est tTop orgueilleux et ine tiendra .pas -Ln round
deva.nt Carpentier. (fJ-n admirateur cie Carpentier.)
— Pourquoi .placez-vous plus avantageusement que les
antres l'Olympique de Paris ? (Un lecteur assidu du
Jaune.)
nipon,qc: Je n'ose pas vous dire Cfi qu'il nous donne, vous
serie., capable d,'alte, le répéter.
- Pourquoi Dupuy ne courra-t-il pas la pouls de vitesse
au gala du 8 décembre ? (Un habitué de Fc!' d'Hiv'.)
P,él,ol,sc: Les engagements ne sont Vas encore clos.
Pourquoi avez-vous omis do signaler le courage de Strebel
au Cirque de Paris:: il- fut admirable. (Lccrubier.)
Réponse: )-''Iteitre tarélit-e, mon cher 'II/.O/!SiC1/1.
Puisque vous ne pouvez pas empêcher de fumer au Vel'
d'Hi v' ouvrez donc leS fenêtres du -toit. (Unc sportsiuoman.)
— Avec son batl1 lingue, Siki ,tuera Balzac, qui a besoin
d'ai!er à cc l'Ercole » pour être honoré des masses. (Deux
affranchis dIt Sébasto.)
Réponse: A n n,oins, vovs, vous êtçs cl.a.i.r
— Je suis très sujet aux xhumes, n'ouvTez surtout jamais
les fenêtTes du ,toit -du vQodroire. (Un sportsman.)
— Le jeune Gassmann, de Lyon, a le punch de Ted Kid
Lewis et la science de Georges Carpentier. (t'n plume lyon-
nais.)
Réponse: Pas moinssss...?
— Sur la Mvancha Verne-F. Maurice, à iSoiSEons, voila
mettez cinq lignes. Si ça avait été à Paris, quel plat. (Un
nouveau Chariot.) y
Rétonse': « Ca », alor,q, c'est 7iouveaii.
— Pourquoi dites-vous: 1. Que Walker a battu Léonard:
2. Que Léonard a. battu Walker ? (René.)
Réponse: Parce que c'est v,,i. Ça vous épate ?...
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L'HOMME DU JOUR
BATTLING SIKI
Grand, mince, do ligno élég::mte, Battling Siki
est adm.irabIe.mcDt. -proportionné. Il est même rare
chez les nègres.. do voir des jambes aussi -baroioî
n-ieuses, et tout son corps respire la puissance et 1",
tranquillité, ',a calme et l'insouciance. J,orsqu'on, le
voit paraître, il impressionne, car on .sent la puis.
fiance formidable qui peut se déga-rer de ses deux
poings, qui ne pardonnent pa¡;' et qui ont abattu
îles meilleurs.
Jo me souviens de isa première victoire à Paris
.sur Derenzy, qu'il fcnock outa ; .cela. -se passait au'
Nouvcan-CÍrquc, et on s3 demandait si, ce -nègre
qui venait de faire .de .si brillants débuts contre
l'ancjün champion de Franco ,tr:Ülitaj.re, -n'allait
pas devenir tin, « as ». On l'opposa 11 Maurice Le.
BA TTIJTNG SIKI 1
lèvre-, qui .parvint h tenir la distance des 10 rounds,
.mais .finit, très fatigué. K.-Ov Marchand fut' moins
heureux Ja semaine suivante j car iL-fit connais-
.sa-nco -plusieurs fois avec îo plancher et* finit par
être compté dehors.
Dès lo.rs, Siki était connu. et sa popularité n'al-
lait que. grandir. Qui eÚt dit, à cenwmcnt, que ce
terrible c-ogn-eur .se.rait, deux ans ,plus tard, sur la
route .du. Championnat du monde'?
Mais continuons à .suivre le nè,gre dans ses: pé-
régrinations. Après sa, victoire. 'sur' Marchand, il
battit encore Devos "et Lyggctt, puis les taxes
vinrent grever la boxe, et les..promotcrs pa-
risiens fermèrent un moment leurs salles. :Batt-
iling Hiki' partit pour une tournée en. Belgique, en
Hollande et en Allemagne; ,ses succès y furent-
nom breux et ,significatifs. Il battit \Vcstbrop(.k
deux fois, par k.o. et. par abandon.. et XVe&fcbroçck
était, à ce .moment-là, en .pleine .forme ; - il -bailit
nnssi, trois lois Do Paus, champion poids lourd de
Belgique. Il. battit Brei-tten-straeter, champion d'A!-
lemagne toutes .caV'gorjes, et ,-l'italien, inseppe
Spalla, qu'iL obligeait à, abandonner. Il ajouta en-
core quelques .autres victoires à son record, stupé-
fiant. les compétences^ françaises par la série de-ses
1 s ti-c cè S. "
Puis .il' revint en France; île soir tia'-famenx
j match, cle Jersey City, U«I, rencontrait Pionnier, à
la salle \\ agram et le stoppait en 8 roiinclr,, alors
! que Balzac avait irais 12 et" :20 reprises. pour arriver
au même résultat. Ce furent ensuite lc;;ponrpa.r,;ers
engagés, ,paUl' 'le match avec Balzac; il lui fallait
faire la limite des 'poids moyens, et on. put voir
-a.-,Ors bien des compétences déclarer que Siki" ne
;pouvait, .faire le poids et que Balzac allait enfin en;
avoir raison.
Mais il n'en fut rien ; tout an contraire, il
écœura, le champion d'Europe en moins de deux
-rounds, -après l'avoir dominé nettement, l'en-
voyant à terre d'une droite puissante an cours de
la seconde reprise.
Fuis il "L écrasé L-eroy : par deux fois dans LI
même soirée, et. le champion de Belgique des mi-
Icurd.s est pourtant un homme dur et résistant.
Maintenant, voici que Siki va affronter Journée.
Le Sénégalais nous a déjà tellement étonné que
je ne -serais nullement surpris de le voir triompher
,de l'ex-adversaire de Nilles. Mais le combat, sera
dur, car Journée sera plus lourd et sa, droite cet
dangereuse. Néanmoins, le nègre est- vif, ct_ son-
dernier combat nous a prouvé qu'il tenait toujours
la belle forme : il doit 'triompher._
Voili1 -un homme que nous n'avons jamais vu
sérieusement à l'ouvrage, et je le crois possesseur
.d'innombrables ressources. Siki nous a étonné
chaque fois qu'il est monté dans le -ring; il nous
a donné confiance. S'il bat Journée, il a l'inten-
tion de défier Carpentier pour le Championnat dii,
monde des mi-lourds, et cet, homme .'I, déjà réussi
tant et .tant de tours de force devant des hommes
plus lourds que lui, que jelc crois fort capable de
faire un beau match devant Carpentier. Il fera,
meilleure figure, en tout cas, que hien des pugi-
listes "anglais. Et n'est-ce point, un honneur pour
nous que d'avoir enfin un homme a opposer au
champion du monde ?
La carrière de Siki s'annonce belle et remplie de
succès. Il a toujours gagné 'ses ma telles à j'étran.
ger, il a rossé Breittenstraeter; mous' n'ayons pas
11 savoir, après cela., s'il est blanc, ou noir, mais
seulement qu'il est un beau et digne champion.
Or, jusqu'ici, il nous l'a prouvé, comme il a. prou-
vé, pendant la guerre, qu'il était français.
Une importante question d'arbitrage
La. F.F.B. vient d'introduire dans ses règle-
ments -un .article qui oblige les boxeurs, lorsqu ils
ont réussi A envoyer leur adversaire à terre, à se
reculer, pendant que l'arbitre compte, dans le 'coin
le plus éloigné du point: où se trouve l'homme a
terre. La question. vaut d'être étudiée^
Dès qu'un homme --est ,à terre. l'arbitre doit -re-
ga.rder le chronométreur, pour suivre la, ca.denc-e des
secondes, .compter distinctement à .-l oreille de
l'homme à terre, et, enfin, s'assurer que l'adver-
saire ,se tient à distitnce, Comme on le voit, le di.
recteur de combat a pas mal de choses à faire en
même temps ! Généralement, l'homme qui a d,-e,-
cendu son adversaire, se recule, très sportivement
e.t .laisse -l'arbitre compter tranquillement. Mais
certains boxeurs, de .tempérament plus fougueux,
donnent bien du mal à l'arbitre. Nous vîmes der-
nièrement l'un d'entre eux se précipiter sur don
adversaire et, menacer cet homme -à terre d'une
droite prête à partir: I..Ja résolution 'de la F.F.B.
est donc excellente, mais par un joint, elle me
chiffonne quelque peu.
Si l'adversaire 'a quelque hésitation; à se^ rendre
dans le coin opposé, l'arbitre a le droit de s'arrêter
de compter. Mais nous avons vu souvent des vic-
toires acquises par :k.-o. de justesse, l'homme res-
tant iL -terre 10 secondes justes et bondissant, mais
■trop tard, aussitôt après le ont fatal. Or, si l 'ar-
bitre cesse de compter, un homme pourra très bien
,rester -à terre 10, 15 ou 20 secondes. Voila qui va
rendre la, victoire par k.-o. bien difficile et () a''
lèse gravement les intérêts du boxeur qui, dans
le feu de la bataille, perd quelque peu la tête,
comme cela arrive assez souvent.
On avait émis l'idée, it la..,Commission des arbi-
t-res d'imposer le v-règlement suivant : Lorsqu ua
homme est à terre, .son adversaire ne peut repren-
dre le combat que sur J mV'ltatlOu de l'arbitre,
après que celui-ci se sera assuré que 1 homme est
complètement relevé et qu 'i,l, est ,en état de dis'pu-
ter .sa-chance. Pourquoi n.'a.-t-on ipa-s .fondu les deux
.propositions ? Cela. en valait la peine, car ce signal
de l'arbitre a une grosse importance. Je n admet-
trai jamais., en effet., que 1 'arbitre cesse de comp-
ter un homme h terre. Il, serait plus logique rie
considérer 1*3 combat comme momentanément ar-
rêté, tant que l'un. des deux .adversaires est hors
combat, et le comba.t ne pourrait recommencer que
sur un geste ou une .pa,role nette de l'arbitre.
l'il (Ieeision de ne pas compter un homme à terre
est .a.ntisportive. et lèse gravement et muti-emeut
l'homme qui a l'avantage. Cette question complexe,
que la F.F.B. étudie avec ardeur, n'a, pas encore
pu être résolue, et ce n'est qu'à l'essai que nous
Tuserons 'la, notiV'e'liIe méthode.
UN RÊVE
J'ai fait un .rêve. Comme tous les rêves, il et
banal... mais le voici :
La boxe était régie . par une super-fédération
groupant tous Jes intérêts, même contraires.
questions .administratives, morales et financiu»»
étaient « sous sa coupe ». - _
Dans mon rêve, cette autocratie cherchait, cou
nÜt, poussait, los hommes intéressants en graduant
leurs combats pour 1ment. internationale....
Ses rouages englobaient les organisations exis-
tantes, les réglaient, leur enlevaient leur mat-
penda-ncc adudk, cette indépendance qui pernw
plusieurs - organisations le 11101110 coir,
programmes creux. Ayant le contrôle de l orgar
ration, l:t Euper-fl;
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