Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-01-05
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 janvier 1905 05 janvier 1905
Description : 1905/01/05 (A6,N1543). 1905/01/05 (A6,N1543).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46268272
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/11/2016
L'Auto
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Directeur-Rédacteur en CM ï
HENRI DESGRANGS
ABONNEMENTS s -
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UNION POSTALE 18 » 35 *
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Bureaux do peste.
Coïncidences
et Quiproquos
rl 1
— Après vous, Monsieur... 1
|— Je n'en ferai rien, Monsieur. J.
I — De grâ,c\..
F— En vérité... a ^
ïes courtoisies s'échangeaient dans la c
ime épaisse qui fait. en décembre de
ngleterre la plus mystérieuse, contrée, _
:t e$t restreint l'horizon.
les propos éta.ient, en outre, tenu s par i
ix personnages extrêmement surpris
se barrer mutuellement le passage, et
le comprendra. lorsqu'on saura. que t
a- et l'autre se trouvaient sur 1 étroit
rcliepied extérieur d'un wagon de j=
tarière classe atielé au milieu de l'ex- i
ss Liverpool-Le ndres, lequel filait,--à 1.
te vapeur, couvrant régulièrement s
[iO milles à l'heure, dans la direction
Eu s ton station. ;
v la vérité, il est rare que deux non- j
voyageurs aient l'occasion de se -
icentrer en de semblables lieux aux
ires où la nuit tombe de. la nue, empa-
Ji'se de brumes ; mais là question est
savoir s'il s'agissait « d'honnêtes voya-
1T ^ ».
> . une bizarre eoYncidencer'- qui ce-
îjant n'a rien d'impossible — deux
:kpokets américains étaient, sans se
Maître, montés à Liverpool dans le
nue tram, dans des compartiments •
f... ents.Tous deux avaient eu la cfcance 1
àroir UIL compagnon de route aisément ]
Is-sîblq à la somnolence. Tous deux (
lient, entre Runcorn et Crewe, transr
iîiô celte somnolence en un profond
nmeH, grâce au concours du cbloro- 1
'nw, Tous deux avaient subtilisé res-
:!,ivem€nt un'portefeuille, puis étaient !
rendus sur le marchepied extérieur <
n de profiter du premier ralentisse-
mt pour sauter sur la, voie et. s'enfuir
ravers la campagne.
Si invraiseml)lable que cela puisse- pa-
ître, cela était. Pourquoi pas, après
it ? Pourquoi deux individus animés
s mêmes intentions ne les mettraient-
Vu- A exécution bu même nW!J11f'nt. à
iiiiiiutô ?...
Toutefois, l'inopinée rencontre de l'un *
T' l'autre ne manqua po'int d'émotion-
r grandement l'un et l'autre. Chacun
îux, croyant avoir affaire fI. un déte.c-
re, résolut de ruser tout au moins,
Émpioye'r au besoin la violence, si le
«soin s'en faisait sentir.
On ne pouvait rester ainsi en présence
LUS se présenter... sous de faux noms,
.en entendu !
I .le suis Sir John Mab-bool », fit le
frayeur qui tournait le dos à la ma-
i,irie. C'était un gros petit homme court, ,
apu. légèrement ventripotent, fort laid
1 écc rlate.
« — Je suiy l'Honorable. Edward To-
r'pli 'T ua l'autre touriste, qui, allant
ç ivaiït t:, avait eu la précaution de
ié arver s' s yeux des escarbilles par
ne rge i ronde paire de lunettes cer-
lées d'or, seul élément coloré qui reis-
0 H l d& sa ô pâle exsangue., surmon-
Mt un long rorps maigre.
■■.j&ir John: tendit à l'Hon. Edward une
aâifl/ vigoureuse que celui-ci. comprima
ôrdifdeimerit.
.¡\iéanmoins. rhacun des deux interle-
|!surs eut la très nette impression que
|utre avait voulu abuser de cette l'arni-
|rilé pour le précipiter, par une brus-
he traction, sur le. ballast de la voie.
(Cependant, en bons diplomates de l'es-
roquerie, ils ne 'aissèrent rien paraître
1 leurs pensées intimes.
— Et. VOUE allez loin comme cela " »
'iterrog'ea l'Hon. Edward après une
ose,
« — Oui et non, répondit Sir John ;
35 distances sont si courtes en Angle-
arre... Ah! ce n'est pas comme aux
:,tats-Unis ! a :
La conversa lion roula quelque temps
ur la libre Amérique.. C'était à qui ca-
herait son jeu.
jgir John se disait : « Voilà un détective
)!î'i gênant. »
L'Iion, Edv/ard pensait : « Cet policier
M)".'jmbre. »
I...Un coup de sifflet. strident et pro-
longé vint soudain rappeler _ aux ama- !
teurs de grand air et d'équilibre sur. les
E|archepieds de wagons, que lei train
¡,tursuiwÜt. sa course rapide. On allait
Ifeveiser en vitesse la. gare de Rugby.
$ Sir John, bien qu'allant à reculons, re-
#nnut à la ;>rise en. pointe des aiguilles,
%i\minenee de l'arrivée en gare. Raidis-
»i=t- ses muscles, il opéra sur ses bras
, grlpés à la main-courante de la voiture
Uï'e puissante, traction, plia son corps en
^pule, éleva de son mieux ses genoux à
]¡fiuteur de son menton.
|îi convenait en effet d'éviter, lors du
Pesage des quais surélevés au niveau
île;; portières, d'avoir les jambes broyées.
',' Sir John eut l'exeessive satisfaction de'
que son interlocuteur le regardait
iture ;:a.ns comprendre l'utilité de cet
exerciez gymnastique.
*<< Dans quelques instant, pensa-t-il, je
|ais en être. débarrassé. »
t, un nuage de fumée l'aveugla : sous la
'.';ùte vitrée de la station de Rugby reten-
f -s au passera du train, un fracas épou-
ïuitable,
§ ?u' John ferma les yeux.
1 lorsqu'il les rouvrit, l'Hon. Edward
l^artpas bougé.
i '(':, JOhn, en dépit de son ,:flegme, ne
lioneia^c'fter d'exprimer sa stupéfac-
Vous avez encore des jambes ? »
f 1 a?u : -t-il sans la moindre ironie.
| - Oui, répartit l'Hon. Edward. Je sa-
I ' o train, en traversant Rugby,
t i aucun quai d'embarquement.
mais suit. au contraire la voie du milieu.
Je ne risquais donc rien. »
Tous deux se turent.
Sir John navré que les circonstances
et surtout le trottoir ne 1 aient p:is débar-
rassé d'un aussi gênant compagnon.
L'Hon. Edward désespéré d'avoir af-
faire à un particulier aussi précaution-
neux et auquel n'échapperait évidem-
ment aucune, de ses intentions de dispa-
l'ition, quel que soit le procédé employé.
... Coups de freins brusques, heurts de
wagons, cahots, bonds des roues blo-
quées sur les rails... la voie, soudain fer-
mée, provoque l'arrêt du train.
Et les deux compères de rouler du haut
l'un remblai sur un lit d'aubépines aux
po'inte? acérées.
La surprise, la, chute, l émoi, la com-
motion les étourdissent quelques minu-
'
tes.
Le train est reparti ; le disque ouvert a
sa lanterne orientée de telle façon qu'elle
éclaire vaguement l'endroit où les deux
compères sont tombés, où leurs pochée
se sont vidées. ■
Sir John, revenu à lui, aperçoit à por-
tée de sa, main gauche un lourd porte-
ïeuille échappé du veston de l'Hon.
Edward. Il se l'approprie rapidement,
heureux de surprendre en même temps
l'identité de celui qu'il croit être un dé-
tective, et pour lequel il se fera passer, à
l'occasion... "■
Mais il surveille mal l'Han. Edward,
qui. apercevant. également son gros por-
tefeuille, .s'empresse de le prendre, se
faisant en lui-même le même raisonne-
ment. : « Le détective, c'est mo'i, voyez
mes titr8,S », dira l'Hon. Edward, muni
des papiers de Sir John, si jamais inter-
rogatoire' a lieu devant un chef de police
quelconque.
« — Sir John, avez-vous mal ?
« — Nullement, et vous, Honorable
Edward ?»
... Les deux compères se. relevèrent et
se mirent en route à travers la campagne,
s'appuyant l'un sur l'autro, ; chacun fort
ennuyé, car, tandis que Sir John se
croyait tenu serré par l'Hon., Edward,
celui-ci imaginait être appréhendé par
Sir John.
Dans la nuit sombre les voyageurs ren-
contrèrent un chemin qu'ils suivirent
machinalement, tout en échafaudant
dyu leiiFs c Irr:f'hiavéh.p"s les ;
pi. ib de réparation ue corpû les .pi'Ub
extraordinaJres.
La brusque appariticn, à l'entrée' d'un
village, de la lanterne rouge du bureau
de police, précipita le dénouement.
En apercevant la redoutable enseigne
de la force publique, Sir John, comme
mon. Edward, ne purent se retenir
d'avoir un instinctif mouvement répul-
sif.
Tous deux, comme mus par un même
ressort, firent volte-face et coururent
cent mètres de toute la vitesse de .leurs
jambes, semblant l'un et l'autre bien plus
désireux de se fuir que de se rattraper.
<( - Que cela, veut-il dire ? » se deman-
dèrent-ils en même temps.
Et Sir John, d'ajouter :
« - Vous n'êtes donc pas un détec-
tive ? H ,
Tandis que l'Hon. Edward lui posait la
même question.
Il fallut aux deux gaillards un quart
de clignement d'œil pour se compren-
dre... enfin 1
Et comme' on. est honnête... entre vo-
leurs, ils se rendirent réciproquement les
portefeuilles. soustraits dans le train aux
voyageurs chloroformés ; mais — ne
faut-il pas toujours s'entretenir la main ?
— ils ne se séparèrent cependant point
rivant de ~ s'être mutuellement « chipé »
leurs montres !
Pierre SOUVESTRE.
: Nous publierons demain un article du
~ Comte MORflMEH-MÉGRET
une fantaisie de
Lovely ROGUE
et un article technique de
-- PÉRISSE
Le Concours de Voitures Electriques
Organisé par l'AUTO
Rappelons aux constructeurs intéressés que
c'est aujourd'hui jeudi que se tiendra à quatre
heures et non à cinq, dans les bureaux de l'Auto,
la réunion rela.tive au projet, da réglementation
i de notre prochain concours de voitures électri-
[texte illisible]
P. S.
La Course de Côte du Mont Ventoux
organisée par l'Automobile Club Vauclusien,
l'Automobile Club de Marseille
et le journal L'Auto
La Course de côte du Mont Ventoux est deve-
nue l'une, de nos plus classiques courses d'auto-
mobiles et elle a connu dès l'origine le plus écla-
tant succèS.L'escalade du Mont Ventoux constitue
en effet pour- nos voitures le meilleur de tous les
brevets d'aptitude sur ies côtes et tous nos cons-
tructeurs tiennent à honneur d 'y participer.
L'organisation en est, en effet, fort délicate et
exige des soins minutieux.Jusqu'ici cette organi- .
sation avait été assurée par l'Automobile Club
Vauclusien seul, mais, cette année, il a décidé
d'organiser la course de concert avec l'excellent
Automobile Club de Marseille. ,
Mais Avignon et Marseille sont loin de Pans
et il était indispensable aux deux grands clubs
d'avoir à Paris même un soutien solide et un
organe en rapports avec tous les constructeurs :
un organe aussi qui fût à Paris même l'organi-'
sateur de la victoire.
Leur choix ne pouvait être douteux, et ils ont
proposé à l'Auto d'être le journal officiel de la
course, chargé des relations avec les construc-
teurs et annonçant avant tous autres tout ce
qui concernerait la grande épreuve. L'Auto, qui
avait déjà prêté à la course -tout son appui les
années précédentes, n'a. eu garde de refuser
d'aussi aimables propositions : il sera donc l'or-
gane officiel de la Course de côte du Mont
Venteux 4 laglie1le .est, déjà affecté un superbe
challenge et qui sera dotée d'une somme de prix
très appréciable.
Nous reviendrons en temps utile sur la course
du Mont Venteux ; qu'il nous suffise de dire
seulement aujourd'hui que la date en a été lixée
à notre Congrès du Calendrier aux 8 et 9 juillet
prochain.
Pierre Souvestre.
AU VELODROME D'HIVER
Un contre Deux !
Comment se courra le match
de dimanche
Il faut réellement que ce Pottier ait une haute
idée de sa valeur pour avoir accepte de courir
dimanche le match que nous avons annoncé
hier. On '.sait la tâche qui va être imposée à 1 an-
cien champion des amateurs. Sur 50 kilom., le
rival de Marcel Cadolle aura d'abord à répondre
aux furieux assaut,; d'un Jacquelin parti pour
25 kilomètres, puis, «jacquelin descendu, il fau'
dra que Pottier ait encore assez de souffle pour
résister jusqu'à la fin à son second adversaire
Bruni parti en même temps que lui.
Pottier aura donc à se défendre contre deux
tactiques différentes. Dans la première moitié de
la course, Jacquelin démarrant à un train d'enfer
profitera de ses moyens naturels, certainement
supérieurs à ceux d 3 "Pottier pour une courte dis-
tance, pour essayer d'être en tête; au vingt-
cinquième kilomètre.
Dans la seconde moitié, Bruni, quit vraisembla-
blement se sera réservé depuis le départ, entrera
en lutte avec Pottier, lequel aura déjà donné à ce
moment le meilleur de ; ui-mëme ; la .tactique du
célèbre petit stayer sera donc d'aller' de plus en
plus vile à mesure qu'il approchera. de la 11n.
Bruni ne doit pas perdre de vue que Pottier a.
une légère défaillance vers le quarantième kilo- 1
mètre. A lui d'en faire son profit 1
Le jeu des équipes sera très curieux à observer.
Le sort de Pottier est entre leurs mains et si le
gra'nd spécialiste des courses avec entraîneurs
humains est « tiré M intelligemment, je crois qu'il
gênera malgré If; handicap formidable qui lui
est imposé.
A n'en pas douter, nous retrouverons diman-
che à la Galerie des Machines la foule des grands
jours. Les rencontres du même genre qui se sont
déroulées à Buffalo et au Champ de Mars, ont
déjà donné à ceux qui prétendent qu'il n'est pas
de réunion possible sans motocyclette le plus
formel des démentis.
Celle de dimanche achèvera de rendre, au pu-
blic le goût des spectacles vraiment athlétiques.
Car tout le monde se rend compte aujourd'hui de
l'effort considérable soutenu par un homme
(jui pendant des kilomètres et des kilomètres
s'accroche il la roue des ta,ndems qui l'emmènent
follement sans se soucier que le gaillard qui les
suit ne change jamais, lui L..
L'effort de Pottier sera un des plus beaux qu'on
ait vus depuis longtemps sur un vélodrome, et je
suis oïlr que le public ra.ppla.udn';'.. comme il
Robert Coquelle.
Allô ! Allô !
A ujourd'hui, à 1 h. 45, courses à Mar-
seille.
Nos pronostics î
Prix de Bonneveine : Cranesbill, Pierrot III.
Prix de la Nerlhe : Parent, Anacréon.
Prix de Montredon : Beauquemare. Récondo.
Prix de la Treille : Cymbalier, Arméria.
Il faut que le Touring Club de France (siège
social à Paris, 65, avenue de la Grande-Ar-
mée), atteigne en igo5 son ïoo;ooo° membre ;
il compte actuellement 92,022 sociétaires.
Chauffeurs et cyclistes, allumez vos lanter-
nes à 4 h. 15.
La dernière promotion d'officiers d'Académie
mériterait véritablement de s'appeler la
promotion des sportsmen.
Citons encore parmi les oubliés, M. Decham-
bourg, le maître de canne bien connu. Nul ne
méritait mieux cette distinction que ce bon
camarade, toujours prêt à donner son concours
quand il s'agit d'une œuvre de bienfaisance et
de solidarité.
Record, record, record 1
Ou bien je ne m'y connais plus. Un gar-
çon d'écurie du duc de Beaufort, possédait un
chat, qui fut emmené à plus de trois cents Kilo-
mètres de sa demeure habituelle.
A peine éait-il iléipose- da.ns la maison qu'on
lui destinait comme nouvelle résidence, qu'il
s'échappa, et, au bout de huit jours, on le vit
réapparaître Íourbu, mais heureux, à son an-
cien domicile.
Le fait est certifié par la duchesse de Beau-
fort, à qui l'aventure: a été rapportée.
D'un chien, la chose n'étonnerait qu'à moi-
tié, mais d'un chat ! L'eûsses-tu cru, ô mère
i Miche! ?
Un document photographique intéressant est
celui publié il .y a quelques jours par un,
de nos confrères étrangers.
On voit deux ou trois groupes, de personnes
lutter, boxer, échanger avec l'entrain le plus
vigoureux les coups de pied et les coups de
poing du combat le moins cordial, si tant est;
qu'un combat -eut être cordial.
A droite et à gauche, des vestiges de bureaux,
des restes de bancs, des loques qui furent des
fauteuils.
Je vous entends me demander, iropertmem- 1
ment, si c'est la. salle de rédaction de l Auto
que représente ce cliché. Non, ce n est pas
même une salle d'escrime ou de boxe.
C'est la Chambre hongroise, en sa séance
mémorable du 13 décembre.
Au moins, on prend du mouvement la-bas.
Les pays neufs (suite).
Le prince Georges Bihesco, actuellement
à Paris, est un fervent de l'automobile. Prési-
dent de l'Automobile CLub de Roumanie, il ne
craint pas de payer de sa personne, et, derniè-
rement, il a fait la route de Bucarest à Tirnovo,
soit 500 kilomètres, dans une terre boueuse, ou
les roues enfonçaient jusqu'aux moyeux.
Le prince estime qu'il y a un bel avenir pour
l'automobile dans son pays, où deux cents voi-
tures environ circulent déià. Les routes y sont
larges et les sites merveilleux n'y font pas dé-
faut. D'autre part, il y a là-bas de grosses tor-
tunes.
En Bulgarie, par exemple, la situation est
tout autre.
L'industrie automobile française, dont l'essor
prodigieux s'est affirmé une fois de plus au
Salon de cette année, tend toujours 2, s'étendre
et à augmenter ses débouchés.
C'est chaque fcis avec une satisfaction bien
légitime que nous en enregistrons les inces-
sants progrès.
1 Aussi, sommes-nous; heureux de uoniiçr, an.-^
j,ourd'hui à nos lecteurs la primeur d'une nou-
velle sensationnelle, qui démontre combien
nous avons lieu d'être fiers de notre industrie
Dationale.
La Société Mors, dont les créations ont si
souvent 'tracé aux constructeurs la route à sui-
vre, vient de céder une licence d'exploitation
de ses brevets aux Etats-Unis, à la Saint-Louis
Car C^, à Saint-Louis.
Celle-ci, qui dispose de vastes usines puis-
samment outillées, a envoyé un de ses repré-
sentants à Paris, pour étudier sur place l'ins-
tallation modèle des usines de la Société Mors,
à Grenelle, et se propose d'entreprendre en
grand la construction des nouveaux types de. la
célèbre marque française.
Plus rien à faire.
Du Schnauterl :
— Je crcds décidément qu'il n'est plus possi-
ble de rien faire avec ces deux rossinantes,
même en leur faisant boire de l'essence 1
i? aire la pluie et le beau temps, souffler le
chaud er. le froid. Moyen mathématique.
Théorème. — Etant donnée une température
inférieure à zéro de tant de degrés, il faut, et il
suffit, pour la faire monter d'un nombre égal
de degrés au-dessus de zéro, d'annoncer dans
l'Auto, pour le lendemain, une fête de pati-
nage. _ ^ .
Proposition contraire. — Etant donnée une
chaleur torride supérieure de tant de degrés à
zéro, il faut et il suffit, pour la. faire descendre
d'un nombre égal de degrés au-dessous de zéro,
d'annoucer dans l'Auto, pour le lendemain,, un
concours de natation.
D'après Leg-endre, par
LE TÉLÉPHONISTE.
DELHI-BOMBAY
[illisible]
Diétrich gagne l'épreuve. — Deux
Coupes aux de Dion-Bouton. — Le
Concours d'Endurance aux
Darracq.
i De nouveaux détails très intéressants nous
sont parvenus sur les résultats de la. grande
épreuve Delhi-Bombay..
'Comme nous l'annoncions hier, la. victoire
revient à la 24-chevaux de Dietricti, qui gagne
ainsi la Coupe du Gaïewar de Baroda réservée
au coureur ayant obtenu le plus grand nombre
de points dans tous les classements différents.
Mais il ne us faut signaler aussi les beaux
succès des voitures de Dion-Boulon et Darracq
qui enlèvent :
Les de Dion-Bouton : 1. Le trophée du Mahara-
jah de Mysore pour la voiture finissant dans le
meilleur état ;
2. La Coupe du Rajah de Kapurthala pour a
voituré ayant fait preuve de la plus grande
régularité dans chacune des huit étapes.
La Darracq remporte le Concours d'endurance
ayant fait une superbe performance.
La Coupe du Maharajah de Gvvalior (minimum,
de consommation) revient à une Speedwell. Et
enfin, c'est la voiture Napier de M. Basil Johnson j
dont les écarts de temps dans chacune des étapes
ont été les plus faibles proportionnellement à la
distance.
L xi gros succès des de DiBtrich, des , ^Darracq et
des de Dion-Bouton, est une victoire qui sera des
plus profitables à l'industrie automobile française
tout entière.
Géo Lefèvre.
LES MUSES AUTOMOBILES
LA FABLE
On n'a pas oublié, je pense,
Les fables que, petit entant,
Nous avons" ânnonées souvent,
(0 temps béni de notre enfance !],
Au dessert, chez les grands-
Parents,
La maman,
Moment
Redoutable !
Fait monter sur la table
Octave,
Ou Thérèse.
Sur sa grande chaise :
— Allons, Octave, allons. Thérèse,
Vous allez dite votre table 1
(C'était lh, faut-41 qu'on le dise,
La fabl-e apprise,
Unet. surprise !. - .)
! Au dessert, moment redoutable !
Et le marmot,
(Bravo 1 bravo ')
A,,,)ec. ua -flegme* imperturbable,
Sans en comprendre -un traître mot,
Circonstance
Sans im:por'[ance,
Mieux vaut,
Ne pas ■fatiguer leurs cerveaux,
Imposer de trop durs, travaux
A ces fragiles petites "têtes,
Sans en comprendre un traître
Mot,
Le marmot
Contait la fable du poète
Hier, le jeune Frédéric.
(On lui a donné une montre,
Pour ses étrennes. cela, indigne
Que ce garçon, le pins sage dit monde,
Cœur~d'or. intelligence prompte,
Est une manière de phénix
Hier, le jeune Frédéric.
! Au dessert, sur sa chaise, monte,
Et raconte
L'histoire du singe qui montre
La lanterne magiaue,
Et qui, animal éto1Údi,
Si mes souvenirs sont précis,
Oublie d'allumer sa lanterne,. >
L'enfant, arrivé à ce terme
! De son récit,
; Le jeune Frédéric réfléchit :
1 Ne pas allumer sa lanterne?...-
; — Dans ce temps-là, dit-il. , ïpa.
Noire Auto n'existait, donc, pas ?
! Se peut-il qu'on ferme
[ L'oreille,
[ Aux sages conseils
Qxie renferment
Les échos du Téléphoniste 1
Ce yoïr, à cinq heures moins dix
Messieurs, allumez vos lanternes 1
Franc-Nohain.
LE MEETING DE MONACO
(2e ANNÉE)
108,000 Francs de Prix
Organisé par l'International Sporting Club de Monaco
avec le concours de l'AUTO
Nous publions aujourd'hui la. j liste; détaillée des
103 engagés du Meeting de Monaco>-1905. Comme
on peut le constater, le chiffre d?S' futt¿trs con-
currents est de 20 0/0 supérieur à celui de l'an
dernier et toutes les séries se trouvent être aussi
intéressantes par le nombre des engagés que par
le renom des constructeurs.
Comme nou." l'avons déjà fait remarquer, nous 1
voyons cette année venir officiellement à la
course des marques célèbres dans l'automobile ;
qui .s'en étaient jusqu'à présent tenues éloignées.
C'est ainsi que Paiihard-Levassor figure officiel-
lement dans les racers, associée comme do cou-
tmne à Teilier et Gérard, les constructeurs du
quai de la Rôpée, Gobron-Brillié débutent par un
raoerde 100 chevaux construit par Pitre, Renault r
frères figurent dans les 8 mètres étales 12 mètres,
de Dietrich présente une véritable-flotte et dont
les débuts dans la Coupe du Salon furent une
victoire ; C.G..V. construit un racer de 12 mètres, j
Antoinette, Gautreau, Royal-Star figurent égale-
ment, etc., etc.
Chaque année, le Meeting de Monaco tend à '
devenir le grand Critérium de l'année, il nous â.
fourni 1 an dernier un champ d'études trop vaste
pour que nous ne nous réjouissons cette année
de voir des engagés aussi nombreux et aussi inté-
ressants que ceux. que comporte Lai 'Liste ci-
jointe. _ .
Voici les chiffres 'compares à ceux de l'an der-
nier :
Racers de 8 mètres : en 1904, 15 ; en 1905, 17. k
Racers de 12 mètres : en 1904, 7 ; en 1905, 16.
Racers de 18:,mètres : en 1904, 12 ; en 1905,6.
Cruisers de 6 m. 50 : en 1904, 13 ; en 1905, 13.
Cruisers de & m. : en 1904,10 ;'>en 1905, 18.
Cruisera de 12 m. : en 1904, 7 ; en 1905, 17.
Cruisers de 18 m. : en Î904, 4 ; en 1905, 4.
Yachts de 25 m. : en 1904, 0 ;,en 1905, 3. 1
Canots de bossoir : en 1904, 7 ; en 1905, 6.
Canots de pèche : en 1904, 2 ; en 1905, 4,
Rappelons que les engagements à droits dou- .
bles pour les yachts ds-18 iL 25!mAtres seront des
le 15 courant à minuit. Noiis» ferons parvenir à
l'International Sporting Club 'tous les engage-
ments qui nous parviendraient avant-cette date.
Le droit d'entrée est de SOO 'francs.
La liste des engagés
RACERS
Première série [moins: de 8 mètres)
1. Le Gobron, à M. G. Haenitjens (moteur
teur Gobron, coque Pitre), longueur 7" 99
2. Fiat IX, à Fab. Ital.di Autom. Turin.
(F.I.A.T., F. Gallioari) 7 98
3. Redibis, à M. P. E. Vacha. Strambio
(R. ZÜst, F. Gallinari) 7 98
; 4. Palaisoto Il. à MM. Neub&uer et Far-
roan (RenauU itères. TetliPr) A »
Z. Lu. /lu-j.k-.v, à M. a. uo AittiiiB ^i'owiùiu^ 1
et Levassor, Trulier fils et Gérard) 8 »
; 6. J arlus" à M. G. Gallioe (Société Janus,
Le Marchand, Vincent et Cie,Cannes) 8 »
7. Diétrich 1, à M. Pérignon (de Dietrich,
La Marguerite) 7 98
8. Petit-Trèfle à. M. Cai'lois (Richard-Bra-
sier, Soc. La Marguerite) 7 98
9. Isis /. à MM.6autr.eau frères (Gautreau,
Demerliac) 8 »
10. Billancourt, à -MM. Renault frères et
G. Pitre et Cie (Renault, G. Pitre et
Compagnie) 7 99
11. Hotchkiss 1, à M. H. Fournier (Hotch-
kiss, G. Pitre et Cie) 7 99
12. Madrioto, à M. L. Bermejillo (Renault,
G. Pitre et Cie) 7 99
13. Antoinette 11, à. M. Levavasseur (An-
toinette, G. Pitre et Cie) 8 Il
14. Antoinette 11, à M. Leva.vasseur (Antoi-
nette, G. Pitre et Cie) 8 J)
15. Hala, à M. R. Cattaneo (lt-ala, A. Ugo
Costaguta) 7 98
16.Dionysien, à M.Carpentier (Berliet, Car-
pentier) ; 7 98
17. Loodit Ill, à M. Finaud (Thevenin-Sé-
guin, Sahuqué) 8 »
Deuxième série (de 8 à 12 m.)
1. Napier, à M. S. F. Edge (Napier, Saun-
ders Syndicate). 12 »
2. Napier II, à M. S. F. Edge (Napier,
Yairowï 40 p.
3. llilda: Il à. M. Heirman (Société Royal
Star, Société Cockerill) 11 ,90
4. Le Suzon-Hotchkiss, à MM. Lecru eb
Le Bion (Hotchkiss, Legru) 12 »
b. Palaisoto 1, à MM. Neubauer et Far-
man (Panhard-Levassor, Teîlier) .... Ba »
6. Bayard, à M. A. Clément (Bayard-Clé-
me)) t, Chevreux) 12 Il
7. Diétrich IV. à M .Péri gnon (De Diétrich,
Loin) ...: 11 98
8. Trèfle-à-Quatre II A la Soc.des Anciens
Etablisserri. ' G.Richard (Richard-Bra-
sier, Société La Marguerite) lIT.' D
9. Baby 11, à M. W, Brooke (Brooke,
Brooke) 30 p.
10. Moto, à M. H. Deutsch de la Meurthe
(Renault frères, Kapferer ei, Heidet) 11 84
11. Héraclès 11, à la Soc. Héraclès (Boyer,
Pitre) 12 »
12. Trèfle-à-Quatre, à M. Thubron (Ri-
chard-Brasier, Seyler) 12 »
13. Mercédès VI. à M. C.-L. Charley (Mer-
cédés, G. Pitre et Cie) 11 99
14. Hotchkiss n. à M. H. Fournier (Hotch-
kiss, G. Pitre et Cip) 11 99
15. La Turquoise, à Mm C. du Gast. (Pa.n-
hard et Levassor, 'Tellier fils et Gé-
rard) 10 50
16. C.G.V., à YvfM. Charron, Girardct et
Voigfc (C.G.V., X...) 10 50
Troisième série (de 1ft à 18 m.)
1. Pi-Ouit IV, a M. Damoy-Picon ffurcat-
Méry, .1. Guédon) H 91
2. Le Dubonnet, à M. M. Dubonnet (De-
lahaye, Te Hier) 15 »
3. Diétrich V, à M. Pérignon( de Diétrich,
Lein) 15 Ii
4. Grand-Trèfle, à la Soc. des Ane. Et.
G. Richard (Richard-Brasier, Société
La. Marguerite) - 12 »
5. Panhard-Levassor, à la Soc. des Anc.
Etabl. Panha.rd et Levassor (Pan-
hard-Levassor, Tellier) 12 50
6. Delahaye-Triderit, A M!vLPa.banel,Pain.
da.voine et Oehinsky (Delahaye, Sey-
ler) ~ ..'» ........... ~ , . 1 . 1........4.................. 15 »
CRUISERS
(Première série /jusqu'à 6 ml 50)
1. Avenir VU, à MM.G. Fitz et Pitre (Filtr.,
Pi tire) ; 6*491
2. Lanturlu, à MM Despuiols et. Grenié
(de Dion, Grenié)- . 6
3. Mugu&tte, à M. Val ton (Fittz, Perre)... 6:49'
4. Cambouis, il M. Arthus (Bayard-Qé»
ment, Luc? et Houlier) G50
5. La Marguerite, à M. J. Dcpret (Mutel,
Société La Marguerite) 6 ftf.
6. Pitchounet. à M. Grenié (Suchet, Gre-
nié) 6 50
7. Titan TV, à MM. Desma.nÜs et Morane !
Delahaye, Pitre) 6 4'1
8. Joliette III, à MM. Borelly et ,Sébîile
(Beaudouin, Borelly et Sébille) 6W
9: Chantv'rs-d'Antibes 1, aux Chantiers
d'Antibos (Chant. d'Antibes) 6 50
.0. Delahaye IV. aux Chantiers à'Aïitifc::^
(Delahaye, Chant. d'Antibes) 6 50
11. Fül-Shed, à M. W. Miail Green (Fer-
res t, Btake) .'. 20 p.
12. Delahalie V, à MM. Desmarais et j'rfo-.
rane (Delahaye. Biondea.u) 7 4?
13. Chantiers d'Antibles n, 11, aux Chan-
tiers d'Antibes (Aster.Ch.a.r.\tiers Q'An-
tibes) 6 95
Deuxième série (de 6 m. 50 à 8 m,),
1. Nelly, à M. de Villeneuve (G, Filte,
Luoe) : 799
2. /t)!s,A M. P. E. Vaoha-Strarnbio (Zûrst,
F. Gailinari) 8 »' I
3. Excelsior VU, 't MM. Celle et Pieker- i
Moccaud (Picker-Moccaud, Celle) .... 7 99 «
4. Nogeniais, à M. Caillois (RJchard-Bra- «
sier, Soc. La Marguerite) 7 95
5. Arion IV, à M. Fayaud (G. Filtz, A.
Le Marchand, Le Havre) 7 99 1
6. Anthéor, à M. P. Chauchard (Renault,
Le Marchand,Vincent et Cie,Ca.nn.es) 8 »
7. Kiax III, à M. G. Leys (Prmhard,Tellie-.r) 7 99
8. Chantiers-d'Antibes ]ji(Cha.ntie.rs d'An-
tibes, (Char't. d'Antibes) n» »
9. Titan m, à MIVL Desmarais et Morane
(Delahaye, Pitre) 7 98
10. Nano, à M. Schetzel (Beaudouin, Bor-
relly et Sébille) 8 J)
11. Mets-y-En Il. à M. Crucq (Chenard et
Walcker, Pitre) 7 98
12. Isis Il, à MM. Gautreau frères (Gau-
. trea.u, Demerliac) 3 55
13. Delahaye IV, à MM. Desmarais et Mo-
rane (Delahaye, Luœ) 7 99
14. Delahalle 111, a M,Normand (Delahaye,
Luce) 7 99
15. Luciole, à M. Peghoux (Abeille, Lucèj 8 4 1
16. Bjgort, à M. Romain (G. Filtz, Pitre). 8 1\,
17. Usona m, h MM. F. Fournier et Knor.f
fi ... ff .Ç-.:.1
18. Usrabi, f, à '(1 Société Hérald (Soc. Hé- ;
ra.Ia. Bossue t) » 7 9$
Troisième série (de 8 m. A 12 m.}
1. New-Cornet, à M. I. Méeeret (Ch. Pie-
ker. Genève; Ch. Picker) 8 50 i
2. F.I.A.T. X, à la Fab. Ital. di Automob. lit
Turin (F.I.A.T., P\ Gailinari) 8 98
3. Féfé 1, à M. I. Rurnèbe (G. Filtz, A. Le
Marchand/) 9 e
4. Diétrich 111, à M. I. Pérignon (de Dié-
trich, Lein) 8 05
5. Berliet IV (Berliet, Rivet) 8 50
6. Rafale, à MM, Le Marchand. Vi-ncent
et Cie (Beaudouin, Le Marchand,
Vincent et Cie) 4, 9 99
7. Têtu, à M. A. Jean (Delahaye, Teîlier '
fils et Gérard) g 10
8. Jeannette, à MM. Le Marchand, Vin-
cent et Cie) 12 »
9. Elise, à M. Alex. Burton (Delahaye,
Chantiers d'Antibes) 9 95
11. Suzette1 U, à M. Roize (Beaudouin, Bor-
relly et Sébille) 12 1)
12. Sam 1, à M. Foehr (Soc. de Construc-
tions Mécaniques. Ch. Picker) ......... 8 5C
13. Paiilinette, à M. de la Vemèdo (Serpol-
let. Oriolle) 11
14. Forcès-Pas, à M. A. Crucq (Chenard et
Walcker, G. Pitre et Cie) 9 99
15. Delahaye 1, a M. Normand (Delahaye,
G. Pitre et Cie) 8 99
16. Ga1y!.nel'-Se1'pollei,à MM. Gardner-Ser-
pollet (SerpoHet, Le Gall, Nant :s).." 12 Il
17. Dmqonlly, à M. J. Thornycroft et Cie
(Thomycroft, Thornycroft) 40 p.
Quatrième série (de f2 à 18 m.j.
1. Rotceh, à M. H.-J. Darma:rps( Henriod,
Chant. d'Antibes) 12 15
2, D:em'c/t, à M. Pérignon (de Diétrich,
„ Lein) 12 -45
3. Chantiers-d'Antilles IV, aux Chantiers
d'Antibes, (Chant. d'Antibet- *» Ji
4. Accèdes VI. à M. C.-L. Charley (Mer-
cédès. Pitre) 1S <»
YACHTS
iDe 18 à 25 mètres
1. Mercédès, à M. Jellineck-Mercédès
(Mercédès, Pitre) 18 50
2. '(Beaudouin, Le Marchand, Vincent
et Cie) 22 »
3. Malgré-Tout, à M. Ch. Roche (Roche,
Sahuqué) 21 50
CANOTS DE BOSSOIR
1. Bavard 111, à M. Clément (Bayard-Clé-
mènt, Chevreux) 5 £0
2. Empress, à M. Rondet-Saint (P&Iifo!,
Pitre) 6 49
3. Petit-Pierre, à M. P. Berlin (Mute!, So-
ciété La Marguerite) 6 »
4. Héraclès 111, à la Société Héraclès
(Lover, Héraclès) 5 50
5. Dalitol, à M. Dalifol (Abeille, Seyler)... '»» a
6. Yvonne, à M. P. Blanc (Mutel, Blon-
dea u) »» ?
. CANOTS DE PECHE
1. Mouette, à M. G. Oallice {Forest, Le
Marchand, Vincent, et Cie) 8 50
2. Henriette, 5 M. M. Person (Delahaye,
Pitre) 8 50
3. Héraclès Il, à !a Société Héraclès
(Bover, Héraclès) 10 B
4. La PÍÍysàUe, à S.A.S. le prince de Mo-
naco (Pascal, X..., à Roscoff) ......... 10 .î»
J. Miral.
LE GRAND PRIX DE L'AUTOMOBILE CLUB DE FRANCE et la Coupe Gordon Bennett
L'AUTO offre un premier prix de 100,000 francs au constructeur de
la voiture première du classement général.
BON SERMON... POLITIQUE
UAuto annonçait voici dix jours, et
bon premier, que le Circuit d'Auvergne,
adopté à l'unanimité par l'Automobile
Club de France sur le rapport de la Com-
mission sportive, n'était point vu d un
œil favo.ra.ble au ministère de -l Intérieur
chargé d'accorder l'autorisation.
Comme nous le disions hier, quelques
confrères ne craignirent pas de démentir
,cette iuiQrmaLio:l., Cependant rien n'était
plus exact, puisque l'un d'eux, hier, fi-
nissait par en convenir après a.voir étirse
renseigner en haut lieu.
Il est certain, qu'une opposition on un,
refus du ministère de l'intérieur pouvant
entraîner une situation des plus sérieu-
ses et des plus préjudiciables pour l'in-
dustrie automobile en Franco, il devient
indispensable aujourd'hui de dire les mo-
tifs de cette opposition, de faire till)le rase
de ceux qui n'ont pas de valeur et de
faire disparaître les autres, aagp-ius graïKï.
gi'Olit et de la .vérité et de rautomobiia
A«^s. -, .NO ib4;j; --. (¿UOTIDlkN\
Le Mtteêro î 45 C n.r»U' <:• ".~ ~
■ isnDl ë A A ", ':"""- '
^P^S^Atl011 .
t ihm à 16
I JF ABIS (Gu &rr*>
I ( Rédaction ..." 227-63
JfPHOKE | ADBlNlSitlU.'nON 228,13
t--$ Têté^f>k*?m: :
|-' KrèdeorRédsctonr en Qief î
tjE,NliU I)F-S,,,GRANGF
ABONNEMENTS î
Six &&w* Oe âa
tas et PlfcPARl'KHXNTS. •• J2 » f* *
ION POf fALE. 18 * «S® M,
Ji aiJomre sang frais dotw t&us ÜUI
^ Iturmus de poateQ
AU'1"O!IOBILE - CYCLIsmE * "V
ATllltT/SlJE, '.ACH1/NG, AEROSTAT 10 tt, fMwm, POIDS tr HALTÈRES, HIPPISME, GYllNASTIQUE, ALPIN/SM
7 •***.
■ Aim \?r **
W*HLk~£
là lu fin &éiSFff ^ ^
*
PA,E4S (SP «•via..
««a» \ BjÊBaCT^Î* k&;*" .
£&Éa n""",;.. | ÂtlMI.NtiWRÁ.TiON £S3-'*St
îèH&Kpkique : Vélau&8»?»?î»
Directeur-Rédacteur en CM ï
HENRI DESGRANGS
ABONNEMENTS s -
Sx ",s Ua A:s
PÀH38 M D&PARTEMBNTS ... TO B 20 *
UNION POSTALE 18 » 35 *
On ieabon« tms frais daim tom lat
Bureaux do peste.
Coïncidences
et Quiproquos
rl 1
— Après vous, Monsieur... 1
|— Je n'en ferai rien, Monsieur. J.
I — De grâ,c\..
F— En vérité... a ^
ïes courtoisies s'échangeaient dans la c
ime épaisse qui fait. en décembre de
ngleterre la plus mystérieuse, contrée, _
:t e$t restreint l'horizon.
les propos éta.ient, en outre, tenu s par i
ix personnages extrêmement surpris
se barrer mutuellement le passage, et
le comprendra. lorsqu'on saura. que t
a- et l'autre se trouvaient sur 1 étroit
rcliepied extérieur d'un wagon de j=
tarière classe atielé au milieu de l'ex- i
ss Liverpool-Le ndres, lequel filait,--à 1.
te vapeur, couvrant régulièrement s
[iO milles à l'heure, dans la direction
Eu s ton station. ;
v la vérité, il est rare que deux non- j
voyageurs aient l'occasion de se -
icentrer en de semblables lieux aux
ires où la nuit tombe de. la nue, empa-
Ji'se de brumes ; mais là question est
savoir s'il s'agissait « d'honnêtes voya-
1T ^ ».
> . une bizarre eoYncidencer'- qui ce-
îjant n'a rien d'impossible — deux
:kpokets américains étaient, sans se
Maître, montés à Liverpool dans le
nue tram, dans des compartiments •
f... ents.Tous deux avaient eu la cfcance 1
àroir UIL compagnon de route aisément ]
Is-sîblq à la somnolence. Tous deux (
lient, entre Runcorn et Crewe, transr
iîiô celte somnolence en un profond
nmeH, grâce au concours du cbloro- 1
'nw, Tous deux avaient subtilisé res-
:!,ivem€nt un'portefeuille, puis étaient !
rendus sur le marchepied extérieur <
n de profiter du premier ralentisse-
mt pour sauter sur la, voie et. s'enfuir
ravers la campagne.
Si invraiseml)lable que cela puisse- pa-
ître, cela était. Pourquoi pas, après
it ? Pourquoi deux individus animés
s mêmes intentions ne les mettraient-
Vu- A exécution bu même nW!J11f'nt. à
iiiiiiutô ?...
Toutefois, l'inopinée rencontre de l'un *
T' l'autre ne manqua po'int d'émotion-
r grandement l'un et l'autre. Chacun
îux, croyant avoir affaire fI. un déte.c-
re, résolut de ruser tout au moins,
Émpioye'r au besoin la violence, si le
«soin s'en faisait sentir.
On ne pouvait rester ainsi en présence
LUS se présenter... sous de faux noms,
.en entendu !
I .le suis Sir John Mab-bool », fit le
frayeur qui tournait le dos à la ma-
i,irie. C'était un gros petit homme court, ,
apu. légèrement ventripotent, fort laid
1 écc rlate.
« — Je suiy l'Honorable. Edward To-
r'pli 'T ua l'autre touriste, qui, allant
ç ivaiït t:, avait eu la précaution de
ié arver s' s yeux des escarbilles par
ne rge i ronde paire de lunettes cer-
lées d'or, seul élément coloré qui reis-
0 H l d& sa ô pâle exsangue., surmon-
Mt un long rorps maigre.
■■.j&ir John: tendit à l'Hon. Edward une
aâifl/ vigoureuse que celui-ci. comprima
ôrdifdeimerit.
.¡\iéanmoins. rhacun des deux interle-
|!surs eut la très nette impression que
|utre avait voulu abuser de cette l'arni-
|rilé pour le précipiter, par une brus-
he traction, sur le. ballast de la voie.
(Cependant, en bons diplomates de l'es-
roquerie, ils ne 'aissèrent rien paraître
1 leurs pensées intimes.
— Et. VOUE allez loin comme cela " »
'iterrog'ea l'Hon. Edward après une
ose,
« — Oui et non, répondit Sir John ;
35 distances sont si courtes en Angle-
arre... Ah! ce n'est pas comme aux
:,tats-Unis ! a :
La conversa lion roula quelque temps
ur la libre Amérique.. C'était à qui ca-
herait son jeu.
jgir John se disait : « Voilà un détective
)!î'i gênant. »
L'Iion, Edv/ard pensait : « Cet policier
M)".'jmbre. »
I...Un coup de sifflet. strident et pro-
longé vint soudain rappeler _ aux ama- !
teurs de grand air et d'équilibre sur. les
E|archepieds de wagons, que lei train
¡,tursuiwÜt. sa course rapide. On allait
Ifeveiser en vitesse la. gare de Rugby.
$ Sir John, bien qu'allant à reculons, re-
#nnut à la ;>rise en. pointe des aiguilles,
%i\minenee de l'arrivée en gare. Raidis-
»i=t- ses muscles, il opéra sur ses bras
, grlpés à la main-courante de la voiture
Uï'e puissante, traction, plia son corps en
^pule, éleva de son mieux ses genoux à
]¡fiuteur de son menton.
|îi convenait en effet d'éviter, lors du
Pesage des quais surélevés au niveau
île;; portières, d'avoir les jambes broyées.
',' Sir John eut l'exeessive satisfaction de'
que son interlocuteur le regardait
iture ;:a.ns comprendre l'utilité de cet
exerciez gymnastique.
*<< Dans quelques instant, pensa-t-il, je
|ais en être. débarrassé. »
t, un nuage de fumée l'aveugla : sous la
'.';ùte vitrée de la station de Rugby reten-
f -s au passera du train, un fracas épou-
ïuitable,
§ ?u' John ferma les yeux.
1 lorsqu'il les rouvrit, l'Hon. Edward
l^artpas bougé.
i '(':, JOhn, en dépit de son ,:flegme, ne
lioneia^c'fter d'exprimer sa stupéfac-
Vous avez encore des jambes ? »
f 1 a?u : -t-il sans la moindre ironie.
| - Oui, répartit l'Hon. Edward. Je sa-
I ' o train, en traversant Rugby,
t i aucun quai d'embarquement.
mais suit. au contraire la voie du milieu.
Je ne risquais donc rien. »
Tous deux se turent.
Sir John navré que les circonstances
et surtout le trottoir ne 1 aient p:is débar-
rassé d'un aussi gênant compagnon.
L'Hon. Edward désespéré d'avoir af-
faire à un particulier aussi précaution-
neux et auquel n'échapperait évidem-
ment aucune, de ses intentions de dispa-
l'ition, quel que soit le procédé employé.
... Coups de freins brusques, heurts de
wagons, cahots, bonds des roues blo-
quées sur les rails... la voie, soudain fer-
mée, provoque l'arrêt du train.
Et les deux compères de rouler du haut
l'un remblai sur un lit d'aubépines aux
po'inte? acérées.
La surprise, la, chute, l émoi, la com-
motion les étourdissent quelques minu-
'
tes.
Le train est reparti ; le disque ouvert a
sa lanterne orientée de telle façon qu'elle
éclaire vaguement l'endroit où les deux
compères sont tombés, où leurs pochée
se sont vidées. ■
Sir John, revenu à lui, aperçoit à por-
tée de sa, main gauche un lourd porte-
ïeuille échappé du veston de l'Hon.
Edward. Il se l'approprie rapidement,
heureux de surprendre en même temps
l'identité de celui qu'il croit être un dé-
tective, et pour lequel il se fera passer, à
l'occasion... "■
Mais il surveille mal l'Han. Edward,
qui. apercevant. également son gros por-
tefeuille, .s'empresse de le prendre, se
faisant en lui-même le même raisonne-
ment. : « Le détective, c'est mo'i, voyez
mes titr8,S », dira l'Hon. Edward, muni
des papiers de Sir John, si jamais inter-
rogatoire' a lieu devant un chef de police
quelconque.
« — Sir John, avez-vous mal ?
« — Nullement, et vous, Honorable
Edward ?»
... Les deux compères se. relevèrent et
se mirent en route à travers la campagne,
s'appuyant l'un sur l'autro, ; chacun fort
ennuyé, car, tandis que Sir John se
croyait tenu serré par l'Hon., Edward,
celui-ci imaginait être appréhendé par
Sir John.
Dans la nuit sombre les voyageurs ren-
contrèrent un chemin qu'ils suivirent
machinalement, tout en échafaudant
dyu leiiFs c Irr:f'hiavéh.p"s les ;
pi. ib de réparation ue corpû les .pi'Ub
extraordinaJres.
La brusque appariticn, à l'entrée' d'un
village, de la lanterne rouge du bureau
de police, précipita le dénouement.
En apercevant la redoutable enseigne
de la force publique, Sir John, comme
mon. Edward, ne purent se retenir
d'avoir un instinctif mouvement répul-
sif.
Tous deux, comme mus par un même
ressort, firent volte-face et coururent
cent mètres de toute la vitesse de .leurs
jambes, semblant l'un et l'autre bien plus
désireux de se fuir que de se rattraper.
<( - Que cela, veut-il dire ? » se deman-
dèrent-ils en même temps.
Et Sir John, d'ajouter :
« - Vous n'êtes donc pas un détec-
tive ? H ,
Tandis que l'Hon. Edward lui posait la
même question.
Il fallut aux deux gaillards un quart
de clignement d'œil pour se compren-
dre... enfin 1
Et comme' on. est honnête... entre vo-
leurs, ils se rendirent réciproquement les
portefeuilles. soustraits dans le train aux
voyageurs chloroformés ; mais — ne
faut-il pas toujours s'entretenir la main ?
— ils ne se séparèrent cependant point
rivant de ~ s'être mutuellement « chipé »
leurs montres !
Pierre SOUVESTRE.
: Nous publierons demain un article du
~ Comte MORflMEH-MÉGRET
une fantaisie de
Lovely ROGUE
et un article technique de
-- PÉRISSE
Le Concours de Voitures Electriques
Organisé par l'AUTO
Rappelons aux constructeurs intéressés que
c'est aujourd'hui jeudi que se tiendra à quatre
heures et non à cinq, dans les bureaux de l'Auto,
la réunion rela.tive au projet, da réglementation
i de notre prochain concours de voitures électri-
[texte illisible]
P. S.
La Course de Côte du Mont Ventoux
organisée par l'Automobile Club Vauclusien,
l'Automobile Club de Marseille
et le journal L'Auto
La Course de côte du Mont Ventoux est deve-
nue l'une, de nos plus classiques courses d'auto-
mobiles et elle a connu dès l'origine le plus écla-
tant succèS.L'escalade du Mont Ventoux constitue
en effet pour- nos voitures le meilleur de tous les
brevets d'aptitude sur ies côtes et tous nos cons-
tructeurs tiennent à honneur d 'y participer.
L'organisation en est, en effet, fort délicate et
exige des soins minutieux.Jusqu'ici cette organi- .
sation avait été assurée par l'Automobile Club
Vauclusien seul, mais, cette année, il a décidé
d'organiser la course de concert avec l'excellent
Automobile Club de Marseille. ,
Mais Avignon et Marseille sont loin de Pans
et il était indispensable aux deux grands clubs
d'avoir à Paris même un soutien solide et un
organe en rapports avec tous les constructeurs :
un organe aussi qui fût à Paris même l'organi-'
sateur de la victoire.
Leur choix ne pouvait être douteux, et ils ont
proposé à l'Auto d'être le journal officiel de la
course, chargé des relations avec les construc-
teurs et annonçant avant tous autres tout ce
qui concernerait la grande épreuve. L'Auto, qui
avait déjà prêté à la course -tout son appui les
années précédentes, n'a. eu garde de refuser
d'aussi aimables propositions : il sera donc l'or-
gane officiel de la Course de côte du Mont
Venteux 4 laglie1le .est, déjà affecté un superbe
challenge et qui sera dotée d'une somme de prix
très appréciable.
Nous reviendrons en temps utile sur la course
du Mont Venteux ; qu'il nous suffise de dire
seulement aujourd'hui que la date en a été lixée
à notre Congrès du Calendrier aux 8 et 9 juillet
prochain.
Pierre Souvestre.
AU VELODROME D'HIVER
Un contre Deux !
Comment se courra le match
de dimanche
Il faut réellement que ce Pottier ait une haute
idée de sa valeur pour avoir accepte de courir
dimanche le match que nous avons annoncé
hier. On '.sait la tâche qui va être imposée à 1 an-
cien champion des amateurs. Sur 50 kilom., le
rival de Marcel Cadolle aura d'abord à répondre
aux furieux assaut,; d'un Jacquelin parti pour
25 kilomètres, puis, «jacquelin descendu, il fau'
dra que Pottier ait encore assez de souffle pour
résister jusqu'à la fin à son second adversaire
Bruni parti en même temps que lui.
Pottier aura donc à se défendre contre deux
tactiques différentes. Dans la première moitié de
la course, Jacquelin démarrant à un train d'enfer
profitera de ses moyens naturels, certainement
supérieurs à ceux d 3 "Pottier pour une courte dis-
tance, pour essayer d'être en tête; au vingt-
cinquième kilomètre.
Dans la seconde moitié, Bruni, quit vraisembla-
blement se sera réservé depuis le départ, entrera
en lutte avec Pottier, lequel aura déjà donné à ce
moment le meilleur de ; ui-mëme ; la .tactique du
célèbre petit stayer sera donc d'aller' de plus en
plus vile à mesure qu'il approchera. de la 11n.
Bruni ne doit pas perdre de vue que Pottier a.
une légère défaillance vers le quarantième kilo- 1
mètre. A lui d'en faire son profit 1
Le jeu des équipes sera très curieux à observer.
Le sort de Pottier est entre leurs mains et si le
gra'nd spécialiste des courses avec entraîneurs
humains est « tiré M intelligemment, je crois qu'il
gênera malgré If; handicap formidable qui lui
est imposé.
A n'en pas douter, nous retrouverons diman-
che à la Galerie des Machines la foule des grands
jours. Les rencontres du même genre qui se sont
déroulées à Buffalo et au Champ de Mars, ont
déjà donné à ceux qui prétendent qu'il n'est pas
de réunion possible sans motocyclette le plus
formel des démentis.
Celle de dimanche achèvera de rendre, au pu-
blic le goût des spectacles vraiment athlétiques.
Car tout le monde se rend compte aujourd'hui de
l'effort considérable soutenu par un homme
(jui pendant des kilomètres et des kilomètres
s'accroche il la roue des ta,ndems qui l'emmènent
follement sans se soucier que le gaillard qui les
suit ne change jamais, lui L..
L'effort de Pottier sera un des plus beaux qu'on
ait vus depuis longtemps sur un vélodrome, et je
suis oïlr que le public ra.ppla.udn';'.. comme il
Robert Coquelle.
Allô ! Allô !
A ujourd'hui, à 1 h. 45, courses à Mar-
seille.
Nos pronostics î
Prix de Bonneveine : Cranesbill, Pierrot III.
Prix de la Nerlhe : Parent, Anacréon.
Prix de Montredon : Beauquemare. Récondo.
Prix de la Treille : Cymbalier, Arméria.
Il faut que le Touring Club de France (siège
social à Paris, 65, avenue de la Grande-Ar-
mée), atteigne en igo5 son ïoo;ooo° membre ;
il compte actuellement 92,022 sociétaires.
Chauffeurs et cyclistes, allumez vos lanter-
nes à 4 h. 15.
La dernière promotion d'officiers d'Académie
mériterait véritablement de s'appeler la
promotion des sportsmen.
Citons encore parmi les oubliés, M. Decham-
bourg, le maître de canne bien connu. Nul ne
méritait mieux cette distinction que ce bon
camarade, toujours prêt à donner son concours
quand il s'agit d'une œuvre de bienfaisance et
de solidarité.
Record, record, record 1
Ou bien je ne m'y connais plus. Un gar-
çon d'écurie du duc de Beaufort, possédait un
chat, qui fut emmené à plus de trois cents Kilo-
mètres de sa demeure habituelle.
A peine éait-il iléipose- da.ns la maison qu'on
lui destinait comme nouvelle résidence, qu'il
s'échappa, et, au bout de huit jours, on le vit
réapparaître Íourbu, mais heureux, à son an-
cien domicile.
Le fait est certifié par la duchesse de Beau-
fort, à qui l'aventure: a été rapportée.
D'un chien, la chose n'étonnerait qu'à moi-
tié, mais d'un chat ! L'eûsses-tu cru, ô mère
i Miche! ?
Un document photographique intéressant est
celui publié il .y a quelques jours par un,
de nos confrères étrangers.
On voit deux ou trois groupes, de personnes
lutter, boxer, échanger avec l'entrain le plus
vigoureux les coups de pied et les coups de
poing du combat le moins cordial, si tant est;
qu'un combat -eut être cordial.
A droite et à gauche, des vestiges de bureaux,
des restes de bancs, des loques qui furent des
fauteuils.
Je vous entends me demander, iropertmem- 1
ment, si c'est la. salle de rédaction de l Auto
que représente ce cliché. Non, ce n est pas
même une salle d'escrime ou de boxe.
C'est la Chambre hongroise, en sa séance
mémorable du 13 décembre.
Au moins, on prend du mouvement la-bas.
Les pays neufs (suite).
Le prince Georges Bihesco, actuellement
à Paris, est un fervent de l'automobile. Prési-
dent de l'Automobile CLub de Roumanie, il ne
craint pas de payer de sa personne, et, derniè-
rement, il a fait la route de Bucarest à Tirnovo,
soit 500 kilomètres, dans une terre boueuse, ou
les roues enfonçaient jusqu'aux moyeux.
Le prince estime qu'il y a un bel avenir pour
l'automobile dans son pays, où deux cents voi-
tures environ circulent déià. Les routes y sont
larges et les sites merveilleux n'y font pas dé-
faut. D'autre part, il y a là-bas de grosses tor-
tunes.
En Bulgarie, par exemple, la situation est
tout autre.
L'industrie automobile française, dont l'essor
prodigieux s'est affirmé une fois de plus au
Salon de cette année, tend toujours 2, s'étendre
et à augmenter ses débouchés.
C'est chaque fcis avec une satisfaction bien
légitime que nous en enregistrons les inces-
sants progrès.
1 Aussi, sommes-nous; heureux de uoniiçr, an.-^
j,ourd'hui à nos lecteurs la primeur d'une nou-
velle sensationnelle, qui démontre combien
nous avons lieu d'être fiers de notre industrie
Dationale.
La Société Mors, dont les créations ont si
souvent 'tracé aux constructeurs la route à sui-
vre, vient de céder une licence d'exploitation
de ses brevets aux Etats-Unis, à la Saint-Louis
Car C^, à Saint-Louis.
Celle-ci, qui dispose de vastes usines puis-
samment outillées, a envoyé un de ses repré-
sentants à Paris, pour étudier sur place l'ins-
tallation modèle des usines de la Société Mors,
à Grenelle, et se propose d'entreprendre en
grand la construction des nouveaux types de. la
célèbre marque française.
Plus rien à faire.
Du Schnauterl :
— Je crcds décidément qu'il n'est plus possi-
ble de rien faire avec ces deux rossinantes,
même en leur faisant boire de l'essence 1
i? aire la pluie et le beau temps, souffler le
chaud er. le froid. Moyen mathématique.
Théorème. — Etant donnée une température
inférieure à zéro de tant de degrés, il faut, et il
suffit, pour la faire monter d'un nombre égal
de degrés au-dessus de zéro, d'annoncer dans
l'Auto, pour le lendemain, une fête de pati-
nage. _ ^ .
Proposition contraire. — Etant donnée une
chaleur torride supérieure de tant de degrés à
zéro, il faut et il suffit, pour la. faire descendre
d'un nombre égal de degrés au-dessous de zéro,
d'annoucer dans l'Auto, pour le lendemain,, un
concours de natation.
D'après Leg-endre, par
LE TÉLÉPHONISTE.
DELHI-BOMBAY
[illisible]
Diétrich gagne l'épreuve. — Deux
Coupes aux de Dion-Bouton. — Le
Concours d'Endurance aux
Darracq.
i De nouveaux détails très intéressants nous
sont parvenus sur les résultats de la. grande
épreuve Delhi-Bombay..
'Comme nous l'annoncions hier, la. victoire
revient à la 24-chevaux de Dietricti, qui gagne
ainsi la Coupe du Gaïewar de Baroda réservée
au coureur ayant obtenu le plus grand nombre
de points dans tous les classements différents.
Mais il ne us faut signaler aussi les beaux
succès des voitures de Dion-Boulon et Darracq
qui enlèvent :
Les de Dion-Bouton : 1. Le trophée du Mahara-
jah de Mysore pour la voiture finissant dans le
meilleur état ;
2. La Coupe du Rajah de Kapurthala pour a
voituré ayant fait preuve de la plus grande
régularité dans chacune des huit étapes.
La Darracq remporte le Concours d'endurance
ayant fait une superbe performance.
La Coupe du Maharajah de Gvvalior (minimum,
de consommation) revient à une Speedwell. Et
enfin, c'est la voiture Napier de M. Basil Johnson j
dont les écarts de temps dans chacune des étapes
ont été les plus faibles proportionnellement à la
distance.
L xi gros succès des de DiBtrich, des , ^Darracq et
des de Dion-Bouton, est une victoire qui sera des
plus profitables à l'industrie automobile française
tout entière.
Géo Lefèvre.
LES MUSES AUTOMOBILES
LA FABLE
On n'a pas oublié, je pense,
Les fables que, petit entant,
Nous avons" ânnonées souvent,
(0 temps béni de notre enfance !],
Au dessert, chez les grands-
Parents,
La maman,
Moment
Redoutable !
Fait monter sur la table
Octave,
Ou Thérèse.
Sur sa grande chaise :
— Allons, Octave, allons. Thérèse,
Vous allez dite votre table 1
(C'était lh, faut-41 qu'on le dise,
La fabl-e apprise,
Unet. surprise !. - .)
! Au dessert, moment redoutable !
Et le marmot,
(Bravo 1 bravo ')
A,,,)ec. ua -flegme* imperturbable,
Sans en comprendre -un traître mot,
Circonstance
Sans im:por'[ance,
Mieux vaut,
Ne pas ■fatiguer leurs cerveaux,
Imposer de trop durs, travaux
A ces fragiles petites "têtes,
Sans en comprendre un traître
Mot,
Le marmot
Contait la fable du poète
Hier, le jeune Frédéric.
(On lui a donné une montre,
Pour ses étrennes. cela, indigne
Que ce garçon, le pins sage dit monde,
Cœur~d'or. intelligence prompte,
Est une manière de phénix
Hier, le jeune Frédéric.
! Au dessert, sur sa chaise, monte,
Et raconte
L'histoire du singe qui montre
La lanterne magiaue,
Et qui, animal éto1Údi,
Si mes souvenirs sont précis,
Oublie d'allumer sa lanterne,. >
L'enfant, arrivé à ce terme
! De son récit,
; Le jeune Frédéric réfléchit :
1 Ne pas allumer sa lanterne?...-
; — Dans ce temps-là, dit-il. , ïpa.
Noire Auto n'existait, donc, pas ?
! Se peut-il qu'on ferme
[ L'oreille,
[ Aux sages conseils
Qxie renferment
Les échos du Téléphoniste 1
Ce yoïr, à cinq heures moins dix
Messieurs, allumez vos lanternes 1
Franc-Nohain.
LE MEETING DE MONACO
(2e ANNÉE)
108,000 Francs de Prix
Organisé par l'International Sporting Club de Monaco
avec le concours de l'AUTO
Nous publions aujourd'hui la. j liste; détaillée des
103 engagés du Meeting de Monaco>-1905. Comme
on peut le constater, le chiffre d?S' futt¿trs con-
currents est de 20 0/0 supérieur à celui de l'an
dernier et toutes les séries se trouvent être aussi
intéressantes par le nombre des engagés que par
le renom des constructeurs.
Comme nou." l'avons déjà fait remarquer, nous 1
voyons cette année venir officiellement à la
course des marques célèbres dans l'automobile ;
qui .s'en étaient jusqu'à présent tenues éloignées.
C'est ainsi que Paiihard-Levassor figure officiel-
lement dans les racers, associée comme do cou-
tmne à Teilier et Gérard, les constructeurs du
quai de la Rôpée, Gobron-Brillié débutent par un
raoerde 100 chevaux construit par Pitre, Renault r
frères figurent dans les 8 mètres étales 12 mètres,
de Dietrich présente une véritable-flotte et dont
les débuts dans la Coupe du Salon furent une
victoire ; C.G..V. construit un racer de 12 mètres, j
Antoinette, Gautreau, Royal-Star figurent égale-
ment, etc., etc.
Chaque année, le Meeting de Monaco tend à '
devenir le grand Critérium de l'année, il nous â.
fourni 1 an dernier un champ d'études trop vaste
pour que nous ne nous réjouissons cette année
de voir des engagés aussi nombreux et aussi inté-
ressants que ceux. que comporte Lai 'Liste ci-
jointe. _ .
Voici les chiffres 'compares à ceux de l'an der-
nier :
Racers de 8 mètres : en 1904, 15 ; en 1905, 17. k
Racers de 12 mètres : en 1904, 7 ; en 1905, 16.
Racers de 18:,mètres : en 1904, 12 ; en 1905,6.
Cruisers de 6 m. 50 : en 1904, 13 ; en 1905, 13.
Cruisers de & m. : en 1904,10 ;'>en 1905, 18.
Cruisera de 12 m. : en 1904, 7 ; en 1905, 17.
Cruisers de 18 m. : en Î904, 4 ; en 1905, 4.
Yachts de 25 m. : en 1904, 0 ;,en 1905, 3. 1
Canots de bossoir : en 1904, 7 ; en 1905, 6.
Canots de pèche : en 1904, 2 ; en 1905, 4,
Rappelons que les engagements à droits dou- .
bles pour les yachts ds-18 iL 25!mAtres seront des
le 15 courant à minuit. Noiis» ferons parvenir à
l'International Sporting Club 'tous les engage-
ments qui nous parviendraient avant-cette date.
Le droit d'entrée est de SOO 'francs.
La liste des engagés
RACERS
Première série [moins: de 8 mètres)
1. Le Gobron, à M. G. Haenitjens (moteur
teur Gobron, coque Pitre), longueur 7" 99
2. Fiat IX, à Fab. Ital.di Autom. Turin.
(F.I.A.T., F. Gallioari) 7 98
3. Redibis, à M. P. E. Vacha. Strambio
(R. ZÜst, F. Gallinari) 7 98
; 4. Palaisoto Il. à MM. Neub&uer et Far-
roan (RenauU itères. TetliPr) A »
Z. Lu. /lu-j.k-.v, à M. a. uo AittiiiB ^i'owiùiu^ 1
et Levassor, Trulier fils et Gérard) 8 »
; 6. J arlus" à M. G. Gallioe (Société Janus,
Le Marchand, Vincent et Cie,Cannes) 8 »
7. Diétrich 1, à M. Pérignon (de Dietrich,
La Marguerite) 7 98
8. Petit-Trèfle à. M. Cai'lois (Richard-Bra-
sier, Soc. La Marguerite) 7 98
9. Isis /. à MM.6autr.eau frères (Gautreau,
Demerliac) 8 »
10. Billancourt, à -MM. Renault frères et
G. Pitre et Cie (Renault, G. Pitre et
Compagnie) 7 99
11. Hotchkiss 1, à M. H. Fournier (Hotch-
kiss, G. Pitre et Cie) 7 99
12. Madrioto, à M. L. Bermejillo (Renault,
G. Pitre et Cie) 7 99
13. Antoinette 11, à. M. Levavasseur (An-
toinette, G. Pitre et Cie) 8 Il
14. Antoinette 11, à M. Leva.vasseur (Antoi-
nette, G. Pitre et Cie) 8 J)
15. Hala, à M. R. Cattaneo (lt-ala, A. Ugo
Costaguta) 7 98
16.Dionysien, à M.Carpentier (Berliet, Car-
pentier) ; 7 98
17. Loodit Ill, à M. Finaud (Thevenin-Sé-
guin, Sahuqué) 8 »
Deuxième série (de 8 à 12 m.)
1. Napier, à M. S. F. Edge (Napier, Saun-
ders Syndicate). 12 »
2. Napier II, à M. S. F. Edge (Napier,
Yairowï 40 p.
3. llilda: Il à. M. Heirman (Société Royal
Star, Société Cockerill) 11 ,90
4. Le Suzon-Hotchkiss, à MM. Lecru eb
Le Bion (Hotchkiss, Legru) 12 »
b. Palaisoto 1, à MM. Neubauer et Far-
man (Panhard-Levassor, Teîlier) .... Ba »
6. Bayard, à M. A. Clément (Bayard-Clé-
me)) t, Chevreux) 12 Il
7. Diétrich IV. à M .Péri gnon (De Diétrich,
Loin) ...: 11 98
8. Trèfle-à-Quatre II A la Soc.des Anciens
Etablisserri. ' G.Richard (Richard-Bra-
sier, Société La Marguerite) lIT.' D
9. Baby 11, à M. W, Brooke (Brooke,
Brooke) 30 p.
10. Moto, à M. H. Deutsch de la Meurthe
(Renault frères, Kapferer ei, Heidet) 11 84
11. Héraclès 11, à la Soc. Héraclès (Boyer,
Pitre) 12 »
12. Trèfle-à-Quatre, à M. Thubron (Ri-
chard-Brasier, Seyler) 12 »
13. Mercédès VI. à M. C.-L. Charley (Mer-
cédés, G. Pitre et Cie) 11 99
14. Hotchkiss n. à M. H. Fournier (Hotch-
kiss, G. Pitre et Cip) 11 99
15. La Turquoise, à Mm C. du Gast. (Pa.n-
hard et Levassor, 'Tellier fils et Gé-
rard) 10 50
16. C.G.V., à YvfM. Charron, Girardct et
Voigfc (C.G.V., X...) 10 50
Troisième série (de 1ft à 18 m.)
1. Pi-Ouit IV, a M. Damoy-Picon ffurcat-
Méry, .1. Guédon) H 91
2. Le Dubonnet, à M. M. Dubonnet (De-
lahaye, Te Hier) 15 »
3. Diétrich V, à M. Pérignon( de Diétrich,
Lein) 15 Ii
4. Grand-Trèfle, à la Soc. des Ane. Et.
G. Richard (Richard-Brasier, Société
La. Marguerite) - 12 »
5. Panhard-Levassor, à la Soc. des Anc.
Etabl. Panha.rd et Levassor (Pan-
hard-Levassor, Tellier) 12 50
6. Delahaye-Triderit, A M!vLPa.banel,Pain.
da.voine et Oehinsky (Delahaye, Sey-
ler) ~ ..'» ........... ~ , . 1 . 1........4.................. 15 »
CRUISERS
(Première série /jusqu'à 6 ml 50)
1. Avenir VU, à MM.G. Fitz et Pitre (Filtr.,
Pi tire) ; 6*491
2. Lanturlu, à MM Despuiols et. Grenié
(de Dion, Grenié)- . 6
3. Mugu&tte, à M. Val ton (Fittz, Perre)... 6:49'
4. Cambouis, il M. Arthus (Bayard-Qé»
ment, Luc? et Houlier) G50
5. La Marguerite, à M. J. Dcpret (Mutel,
Société La Marguerite) 6 ftf.
6. Pitchounet. à M. Grenié (Suchet, Gre-
nié) 6 50
7. Titan TV, à MM. Desma.nÜs et Morane !
Delahaye, Pitre) 6 4'1
8. Joliette III, à MM. Borelly et ,Sébîile
(Beaudouin, Borelly et Sébille) 6W
9: Chantv'rs-d'Antibes 1, aux Chantiers
d'Antibos (Chant. d'Antibes) 6 50
.0. Delahaye IV. aux Chantiers à'Aïitifc::^
(Delahaye, Chant. d'Antibes) 6 50
11. Fül-Shed, à M. W. Miail Green (Fer-
res t, Btake) .'. 20 p.
12. Delahalie V, à MM. Desmarais et j'rfo-.
rane (Delahaye. Biondea.u) 7 4?
13. Chantiers d'Antibles n, 11, aux Chan-
tiers d'Antibes (Aster.Ch.a.r.\tiers Q'An-
tibes) 6 95
Deuxième série (de 6 m. 50 à 8 m,),
1. Nelly, à M. de Villeneuve (G, Filte,
Luoe) : 799
2. /t)!s,A M. P. E. Vaoha-Strarnbio (Zûrst,
F. Gailinari) 8 »' I
3. Excelsior VU, 't MM. Celle et Pieker- i
Moccaud (Picker-Moccaud, Celle) .... 7 99 «
4. Nogeniais, à M. Caillois (RJchard-Bra- «
sier, Soc. La Marguerite) 7 95
5. Arion IV, à M. Fayaud (G. Filtz, A.
Le Marchand, Le Havre) 7 99 1
6. Anthéor, à M. P. Chauchard (Renault,
Le Marchand,Vincent et Cie,Ca.nn.es) 8 »
7. Kiax III, à M. G. Leys (Prmhard,Tellie-.r) 7 99
8. Chantiers-d'Antibes ]ji(Cha.ntie.rs d'An-
tibes, (Char't. d'Antibes) n» »
9. Titan m, à MIVL Desmarais et Morane
(Delahaye, Pitre) 7 98
10. Nano, à M. Schetzel (Beaudouin, Bor-
relly et Sébille) 8 J)
11. Mets-y-En Il. à M. Crucq (Chenard et
Walcker, Pitre) 7 98
12. Isis Il, à MM. Gautreau frères (Gau-
. trea.u, Demerliac) 3 55
13. Delahaye IV, à MM. Desmarais et Mo-
rane (Delahaye, Luœ) 7 99
14. Delahalle 111, a M,Normand (Delahaye,
Luce) 7 99
15. Luciole, à M. Peghoux (Abeille, Lucèj 8 4 1
16. Bjgort, à M. Romain (G. Filtz, Pitre). 8 1\,
17. Usona m, h MM. F. Fournier et Knor.f
fi ... ff .Ç-.:.1
18. Usrabi, f, à '(1 Société Hérald (Soc. Hé- ;
ra.Ia. Bossue t) » 7 9$
Troisième série (de 8 m. A 12 m.}
1. New-Cornet, à M. I. Méeeret (Ch. Pie-
ker. Genève; Ch. Picker) 8 50 i
2. F.I.A.T. X, à la Fab. Ital. di Automob. lit
Turin (F.I.A.T., P\ Gailinari) 8 98
3. Féfé 1, à M. I. Rurnèbe (G. Filtz, A. Le
Marchand/) 9 e
4. Diétrich 111, à M. I. Pérignon (de Dié-
trich, Lein) 8 05
5. Berliet IV (Berliet, Rivet) 8 50
6. Rafale, à MM, Le Marchand. Vi-ncent
et Cie (Beaudouin, Le Marchand,
Vincent et Cie) 4, 9 99
7. Têtu, à M. A. Jean (Delahaye, Teîlier '
fils et Gérard) g 10
8. Jeannette, à MM. Le Marchand, Vin-
cent et Cie) 12 »
9. Elise, à M. Alex. Burton (Delahaye,
Chantiers d'Antibes) 9 95
11. Suzette1 U, à M. Roize (Beaudouin, Bor-
relly et Sébille) 12 1)
12. Sam 1, à M. Foehr (Soc. de Construc-
tions Mécaniques. Ch. Picker) ......... 8 5C
13. Paiilinette, à M. de la Vemèdo (Serpol-
let. Oriolle) 11
14. Forcès-Pas, à M. A. Crucq (Chenard et
Walcker, G. Pitre et Cie) 9 99
15. Delahaye 1, a M. Normand (Delahaye,
G. Pitre et Cie) 8 99
16. Ga1y!.nel'-Se1'pollei,à MM. Gardner-Ser-
pollet (SerpoHet, Le Gall, Nant :s).." 12 Il
17. Dmqonlly, à M. J. Thornycroft et Cie
(Thomycroft, Thornycroft) 40 p.
Quatrième série (de f2 à 18 m.j.
1. Rotceh, à M. H.-J. Darma:rps( Henriod,
Chant. d'Antibes) 12 15
2, D:em'c/t, à M. Pérignon (de Diétrich,
„ Lein) 12 -45
3. Chantiers-d'Antilles IV, aux Chantiers
d'Antibes, (Chant. d'Antibet- *» Ji
4. Accèdes VI. à M. C.-L. Charley (Mer-
cédès. Pitre) 1S <»
YACHTS
iDe 18 à 25 mètres
1. Mercédès, à M. Jellineck-Mercédès
(Mercédès, Pitre) 18 50
2. '
et Cie) 22 »
3. Malgré-Tout, à M. Ch. Roche (Roche,
Sahuqué) 21 50
CANOTS DE BOSSOIR
1. Bavard 111, à M. Clément (Bayard-Clé-
mènt, Chevreux) 5 £0
2. Empress, à M. Rondet-Saint (P&Iifo!,
Pitre) 6 49
3. Petit-Pierre, à M. P. Berlin (Mute!, So-
ciété La Marguerite) 6 »
4. Héraclès 111, à la Société Héraclès
(Lover, Héraclès) 5 50
5. Dalitol, à M. Dalifol (Abeille, Seyler)... '»» a
6. Yvonne, à M. P. Blanc (Mutel, Blon-
dea u) »» ?
. CANOTS DE PECHE
1. Mouette, à M. G. Oallice {Forest, Le
Marchand, Vincent, et Cie) 8 50
2. Henriette, 5 M. M. Person (Delahaye,
Pitre) 8 50
3. Héraclès Il, à !a Société Héraclès
(Bover, Héraclès) 10 B
4. La PÍÍysàUe, à S.A.S. le prince de Mo-
naco (Pascal, X..., à Roscoff) ......... 10 .î»
J. Miral.
LE GRAND PRIX DE L'AUTOMOBILE CLUB DE FRANCE et la Coupe Gordon Bennett
L'AUTO offre un premier prix de 100,000 francs au constructeur de
la voiture première du classement général.
BON SERMON... POLITIQUE
UAuto annonçait voici dix jours, et
bon premier, que le Circuit d'Auvergne,
adopté à l'unanimité par l'Automobile
Club de France sur le rapport de la Com-
mission sportive, n'était point vu d un
œil favo.ra.ble au ministère de -l Intérieur
chargé d'accorder l'autorisation.
Comme nous le disions hier, quelques
confrères ne craignirent pas de démentir
,cette iuiQrmaLio:l., Cependant rien n'était
plus exact, puisque l'un d'eux, hier, fi-
nissait par en convenir après a.voir étirse
renseigner en haut lieu.
Il est certain, qu'une opposition on un,
refus du ministère de l'intérieur pouvant
entraîner une situation des plus sérieu-
ses et des plus préjudiciables pour l'in-
dustrie automobile en Franco, il devient
indispensable aujourd'hui de dire les mo-
tifs de cette opposition, de faire till)le rase
de ceux qui n'ont pas de valeur et de
faire disparaître les autres, aagp-ius graïKï.
gi'Olit et de la .vérité et de rautomobiia
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