Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-05-04
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 mai 1913 04 mai 1913
Description : 1913/05/04 (A14,N4584). 1913/05/04 (A14,N4584).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46262418
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
W ANNEE. — 4.584. — QUOTIDIEN -
- Le Numéro s es Centimes
3 i
^^^BIMAN-CHE 4 MAI ÎM3, ~.,
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On t'abonne sans frai. dans tous ta*
Bureaux ds poste.
Qu'est-ce qu'un athlète
Le sport aura présenté ceci de cu-
rieux qiu'-om en aura fait pendant 'des
années .sans 'S'avoir ni pourquoi on en
fQ,isa.it, rni quel but on voulait ^ «attein-
dre. En 'eff:et, ii n'existait pas jusqu'à
ces derniers teimp;s de définition exacte
de l'athlète.
Si vous aviez 'pOiS.é cette question
pourtant assez .simple : « Qu'est-ce pu'un
athlète ? » aux .spectateurs .einit-bo^isias-
te.s qui Sie pressent autour des pelouses
de rugby ou des falaises cimenté-as ^ de
nos vélodromes. ils auraient indubita-
ibillemlent répondu : .« L'athlète est u'n
homme fort. » Si pouiss'ant plus avant-
! votre enquête, vou.s. aviez exigé une dé-
| feiitioin de l'homme fort, ils vous au-
raife:nt rétorqué, suivant leurs préfères-
ces sp'ortiveis : « C'est un type dans le ;
genre de Failliot ..ouj d'André ou c'est
ùin type dans le genre de Fa.ber, ou bien
ui-n costaud. dans le geinre die Paul
Pons. »
Le boxeur aurait- pris comme terme
'de comparaison Jack Johnson !et le fai-
seur de poids, Vas se ur. Lin nageur au-
rait ci'té Bilington .ou Paiiius, enfin cha-
cun d'entre eux aurait donné le nom, de
son hé rOIs favori, mais personine n'au-
rait pu vous fournir « l'athlète type »
-le m'ètre diaprés lequel o,ri pourrait jau-
ger tious les autres.
■ Tout ceci maintenant .a bien change
et ill ne reste plus qu'à faire pénétrer
dans lie public lia grande découverte de
ces dernières années. On sait ce que
doit être Fa-thlète, on s.ait quel est lie
but que doit se proposer le sport. Le
docteur Heckel et Ire lieu tenant die vais-
seau Hébert ont précise chacun dans
:S'e'S livres- ce qu'il fallait entendre pair
te mot. L'athlète c'est V homme normaly
Voilà lia définition du docteur Heckel.
! Mais que l'on ne s'y trompe point. GeLa.
ne veut pas dire que l'athlète, c'est
l'homme que l'on vo.it passer dans la
rue tous les jours.
* L'humanité est bien loin d'être nor-
miale à notre époque. Gel.a veut dire que
r'a.thlète est l'homme arrivé au complet
développeme'nt pour lequel la mature
Pavait destiné. Le lieutenant l-lébe:f1t, en
.faisant ;4cttê4rve»ir • M.-noiioin d'ulti:lit4 a-
; lieureusenieint précisé celle formule.
f Nous -prouvons lire, on effet, dans le
Code de la Force : l'être fort (c'est-à-
di:re l'athlète) est lléslisl,ant, musclé,
adroit, énergique, endurant et sobre.
De oins, il sait marcher, courir, sauter,
¡grim pl8\r" lever, lancier, --,c défendre -et
latg'er.
Et-, bien entendu, il est. d'autant plus
fort -et plus près -de l'a .limite idéale de
• développement, qu'il arrive dans cha-
ir un de ces exercices à des perfoirman-
œs plus élevées.
I Vo,ilà c'e qu'est l'athlète, voilà le, bub
que le sport doit se proposer sous peine
de n'être qu'un amusement sans valeur,
qu'un jeu sans .autre, nn que le simple
développement de l'iactivité. Si nous
examinons à l'a lueur de cette défini-
tion les sports tels qu'ils sont prati-
qués à l'heure .actuelle, nous verrons
qu'ils font presque tous fausse route.
Seul, ce qu'on appelait autrefois le
(Championnat d'Athlétisme s'approche
$q ,l'Idéal qe nous devons, poursuivre.
Cependant le lieutenant de. vaisseau
Hébert, directeur du Collège d'Athlètes
de Reims, va être à même de mettre ses
idées en pratique grâce aux élimina-
' Lo,i,res qui vont se courir en m,a,i et dont
nous parlions dans un article précé-
dent. Nous avons vu qu'elles compor-
taient urne série', de dix épreuves (les
deux épreuves de natation étant sup-
primées pour le moment).
Voici quelle est l.a signification de ces
épreuves :
1° La force de résistance est évaluée
au moyen de cinq épreuves : la course
1 de 100 mètres (vitJesse), lia course de
500 mètres (vitesse Jet fond), la course
de 1.500 mètres (fond). De plus le fait
d'accomplir clans un intervalle de temps
limité à dix 'heures- la. série des dix
épreuves, a pour coinséquence de faire
égadement intervenir la force de résis-
tance générale du sujet.
2° La force musculaire est évaluée
par lIre lever de poids à deux mailns, le
tancer du poids, le grimper à la corde
: !.is&e. (
3° L'adresse, l'agilité, la souplesse, la
Ordination des mouvements, l'hahi-
à régler la, dépense de ses forces
sont données -par les qu atre s genres de
; sauts, le lancer et les différents par-
cours à la cour&e. Enfin en ce quii con-
c&nie spécialement le réglage du tra-
. yal, par l'exécution d'ensemble des dix
épreuves, !
4° Les qualités d'énergie, de volonté,
coup «d'oeil, en un mot la plupart.
, ûe.s qualités viriles, trouvent roc,c aiS i {)ln
( e se manifester pendant l'exécution de
ta série des dix épreuves qui doivent
être subies non seulement sans défail-
ianice, mais de plus e,n donnant dans
< chacune- d'elles le maximum d'efforts.
[5° Enfin .le sujet, qui subit (lensembl-e
!les épreuves est obligé de prouver par
cela même la valeur de ses aptitudes
trains tous las genres d'exerciees utili-
: t.a,ir(es ,1:l1id:1.SpeJl'5:¡a]}Jlc,s, sauf ],a marche
< ™ ta dlMe nse. (La natation a été suppri-
; mée dans les éliminatoires -du Collège
â ciause de lia difficulté rencontrée en
1. France à faire disputer unie telle
^preuve vu il',absence des piscinets.)
Mais la marche en ce qui concerne la
détermioation- de l'aptitude générale
,'JJast, par rapport .à lia, -course, qu'une
.^preuve d'ordre secondaire à cause de
■ violence moindre. Quant à lia dé-
i«nise, .elle ne peut pias constituer une
«épreuve individuelle, elle sert unique- j
'ihent d'épreuve de comparaison de.s ISU-
jets feutre eux.
Il est facile de voir que le choix des
épreuves est combiné de façon à dom-
iner à la résistance. et à l'a vitesse la
priorité sur la force musculaire pure.
Autrement dit à égalité de force muscu-
«laiire, le plus résistant- et le plus agile
ide deux sujets soumis aux épreuves
doit nécessairement triompher.
¿¿
Nous verrons, .dans un prochain a.'rti-
cle, quelle est «l'échelle de points adop-
tée par le lieutenant Hébert pour coter
les performances dans Les différents
exercices énumérés plus ha'u't et com-
-mc.nt se justifie son système.
L.-Raymond GUASCO.
NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX
Le métier de journaliste n'est pas un métier
sédentaire et principalement Ù, l'Auto, qui, fi-
dèle à son programme d'informations, n'hésite
jamais à déplacer ses rédacteurs, quand les évé-
nements en valent la peine, quelle que soit la
distance.
Hier, c'était Ch. Faroux qui s'embarquait pour
aller représenter l'Auto à Indianapolis, et se li-
vrer à une enquête sur la construction améri-
caine. Qu'est-ce que le voyage d'Amérique pour
un globe-trotter tel que Faroux ?
Demain, c'est J. Mirai qui part pour la Si-
cile, afin d'assurer le compte rendu de la Targa
Florio. C'est d'ailleurs la cinquième fois que
J. Mirai va représenter l'Auto en Sicile.
Dans quelques jours, notre collaborateur Geor-
ges Le Grand bouclera" ses valises et partira
pour Saint-Pétersbourg, en remplacement de .
Geo Lefèvre, père des Sillons russes, retenu il
son grand regret à Paris par ses fonctions de
chef des informations de l'Auto. Georges Le
Grand nous fera parvenir le compte rendu du
Salon, auquel prennent part les plus grandes
marques étrangères.
. Mercier est en Belgique, pour le Tour de Bel-
gique, Abran et Steinès parcourent la France,
pour le Tour de France. Singulier métier que le
nôtre. On est un jour tous réunis. Une semaine
plus tard, des milliers de kilomètres nous sépa-
rent.
Et tout cela, pourquoi ? Pour le lecteur, le
Jldèlé lecteur , tîe VAulo ,. que n'émeuvent , pas ; les
télégrammes de New-York il 1 fr. 25, ou le télé-
gramme à triple taxe de Palcrme à 60 centimes
le mot !!
Allô ! Allô !
AUJOURD'HUI
A 2 heures, courses à Longchamp.
' Nos pronostics: -
Prix de Boulogne. — Ramage, Saint \albert.
Prix des Cars. — Ecouen, Opott.
Prix Noailles. — Vulcain VI. Blarney.
Prix Dollar. — El Tango, Montagagne.
Prix de VEtoile. — Gendarme, SaLilla.
Prix d'Auteuil. — Kellermann, Au Revoir.
N os décorés.
Nous avons relevé avec plaisir, sur la
liste des nouveaux chevaliers de la Légion
d'honneur, le nom de M. Pierre Delaunay-
Belleville. On sait la part active que M.
Pierre Delaunay-Belleville prend à la direc-
tion des grandes usines de Saint-Denis et ce
qu'il a fait pour l'industrie automobile. C'est
donc une récompense méritée et dont nous
sommés heureux de féliciter le nouveau che- :
valier.
,
"Orance, lave-toi!
-®- Il paraît qu'un jeune savant, dont le
nom ne nous est pas dévoilé, malheureuse-
ment, a eu l'idée curieuse de classifier les
pays d'après -les quantités de savon qu'ils
emploient.
En - tête, viennent les Etats-Unis et la.
Grande-Bretagne, avec l'Irlande, parce qu'ils
usent 14 livres de savon par tête et par an.
La France et l'Allemagne ne viennent, l'une
et l'autre, que loin derrière le Danemark, la
Suède, la Norvège, les Pays-Bas et la Belgi-
que.
Puis, c'est, decrescendo, l'Espagne, le Por-
tugal, l'Italie, les peuples balkaniques; en-
fin, la Russie où l'on use, par tête et par an,
tout juste une livre et demie de savon.
I T ne -visite au magasin des Champs-Elysées
^ des Automobiles Berliet est très sugges-
tive. On trouvera là, quelle que soit leur
puissance, des châssis également soignés et
qui font de l'automobile moderne un instru-
ment à la. fois utilitaire et de luxe.
]V ous apprenons avec plaisir qu'une amélio-
ration très sensible s'est produite dans
l'état de M. de Castries, président de la
Chambre Syndicale des Négociants en Auto-
I mobiles et avons l'espoir de le voir reprendre
d'ici peu ses nombreuses occupations.
I \f ieux, Meilleur marché.
C'est « AU CHATELET » (Etablisse-
ments ALLEZ frères) que s'adressent toutes
les personnes désireuses de monter ou de re-
monter leur ménage, d'installer ou de réins-
taller aux meilleures conditions leurs villas
et jardins.
Actuellement, remarquables occasions en
mobiliers de campagne et de literie.
A chacun son dû. _ 1
Dans la grande revue El Magazine, qui
se publie à Buenos-Aires, un gros fabricant
de pneumatiques fait paraître une annonce
indiquant que les voitures Anasagasti, pilo-
tées par Brown et d'Avarey, et qui s'étaient
classées premières ex-æquo dans le Tour de
France, étaient montées sur ses pneus.
Les Etablissements Bergougnan, à Cler-
mont-Ferrand, nous prient de dire au public
que cette information est certainement le ré-
sultat... d'une erreur, attendu que ces deux
voitures étaient l'une et l'autre montées,
comme d'ailleurs les deux tiers des' voitures
du Tour de France, sur les excellents « Gau-
lois » de Bergougnan et non sur les pneus du
fabricant en question...
| A chacun son dû....
Le Téléphoniste.
LE IVe SALON RUSSE
Saint-Pétersbourg. — 18 Mai 1913
Organisé par l'Automobile Club Impérial de
Russie, avec le concours de la Chambre
Syndicale des Constructeurs et de l'AUTO
Hier, les dernières voitures automobiles —
au nombre de quatorze — destinées au Salon
russe, ont quitté Paris dans la soirée, en route
pour Saint-Pétersbourg ; ce sont des Mors, Lor-
raine, Diétrich, Turcat-Mery, etc., etc... qui s'en
vont rejoindre le gros du contingent expédié la
semaine dernière.
Nous voici donc dans le mois de ce IV' Sa-
lon, qui doit permettre à l'industrie française
de regagner le terrain qu'elle a perdu en Russie.
Grâce à cet effort,' nos grandes marques sont
certaines de reprendre la place qu'elles méritent
en montrant les progrès énormes obtenus et
appliqués aux modèles qui figureront au IV.
Salon.
Il ne faut pas oublier que le catalogue n'est
pas un outil de propagande suffisant : montrer
à l'acheteur le châssis, lui faire toucher duTdoigt
les perfectionnements nouveaux, - l'ingéniosité
des dispositifs les plus récents, les avantages
de l'application de telle ou telle nouveauté cons-
tituent le seul élément qui puisse assurer le suc-
cès. Et après cette démonstration publique qui
prend fin avec la fermeture du Salon, il faut
bien se pénétrer qu'il est indispensable pour dé-
cider -la clientèle de laisser sur place les élé-
ments nécessaires à la continuation de l'œuvre
ébauchée pendant le Salon, c'est-à:'tlire un per-
sonnel au courant de la clientèle russe, parlant
sa langue, et possédant les qualités commercia-
les en rapport avec, les fonctions qui lui sont
confiées.
x
L'organisation.' activement poussée par M.
Vladimir Swetchine et M. Auerbach, sera pure-
ment admirable.
Ce sera non seulement cc lll1 grand Salon »,
mais aussi une magnifique exposition, vaste,
de décoration Luxueuse et qui constituera pour
la saison du printemps, à Saint-Pétersbourg, un
élan sensationnel.
La Bougie OLEO
victorieuse sur terre, sur mer, dans l'air
Elle bat les records du monde de 50, 100 et
150 milles établis à Broocklands par Boillot et
Goux, à une moyenne de 171 km sur moteur
Peugeot.
Elle arrive en tête au Meeting de .Monaco,
dans le Prix de la Méditerranée, avec « An-
gela II » et dans le Prix de la Côte d'Azur avec
Guillaux, sur monoplan Bayard-Clément, mo-
teui" .Clerget. remporte la, Coupe Pommery, vo-
lant de l'Atlantique à la mer du Nord avec
Bougies 0160. ,,- j ..A .ifurjumiwfew!»
COURSE A PIED
Vermeulen bat Dinning
à Millwall, près de Londres
couvrant 18 kil. 503 en une heure.
Le professionnel français, Jean Vermeulen, s'af-
firme le digne rival de Bouin en battant le
gagnant du Cross-Country International
de l' « Auto », l'Ecossais Dinning.
Bauduin gagne le demi-mille.
Nous avons annoncé dans l'Auto, le départ
en Angleterre, d'un team professionnel composé s
de trois de nos meilleurs champions pédestres :
Jean Vermeulen, champion de France de cross-
country ; Hugo Vyrolle, champion de France
vitesse, et Fernand*Bauduin, champion de Fran- [
ce de 800 mètres, engagés pour participer aux
meetings athlétiques du M'ilhvall Football and
Athletic Club et du Comté de Kent.
Nos champions débutaient hier à Miilwall olt
couraient également le champion du monde,
Jack Donaldson, \V.-T. Day, champion d'Angle-
terre des 2 milles ; G. Dinning, l'Ecossais qui
gagna, à Paris, le dernier cross international
de l'Auto, et les vétérans Harry I-Iulchins; qui
détient toujours cinq records du monde de vi-
tesse, et William G. George, recordman du
monde du mille en 4 m. lg s. 3/4. Ils s'y distin-
guèr.ent comme rarement coureurs français le
tirent à l'étranger. Qu'on en juge par lil dépê-
che suivante :
LONDRES, S mai (par dépêche). — Cet après-midi, à
3 heures, eut-lieu le XII' Meeting athlétique du Mill-
wall Football and Athletic Club, auquel assistaient dix
mille spectateurs. Les champions français J. Vermeulen
(de Tourcoing) et F. Bauduin (de Paris) y gagnèrent
deux des principales épreuves, éclipsant les succès obte-
nus par un autre Français .T.-H. Dubédat, au même
meeting, en 1910 et 1911. Voici les résultats :
Essai du record du monde de 80 yards 7 s. 15/16, par
Jack Donaldson qui ne peut faire mieux que 8 s. lj/lfc>.
Demi-mille, 804 m. ha.nd. — 1. L.-F. Bauduin (3a) ; 2.
Stead (30). Temps : 1 m. 58 s. Le Français gagïie série
et finale en très joli style.
Baudllin participe au handicap du mille mais ne peut
s'y classer.
Cliahengc de l'heure. — 1. J. Vermeulen (de Tour-
coing), 18 kil. 503 (record français professionnel) ; 2. G.
Dinning (de Carlisle), 18 kil. 236 ; 3. Stilton (de Lon-
dres), 17 kil. 804 ; 4. Kitchener (do Londres), 17 kil. 310.
Lutte splendide entre Vermeulen et Dinning, qui ne
peut décramponner le Français. L'Ecossais est le pre-
mier en détresse et le Tourquennois lui prend près de
3/4 de tour.
Vyrolle, légèrement indisposé, ne participa pas aux
épreuves de vitesse.
A la fin de la course de l'heure la piste fut envahie
et Vermeulen fut porté en triomphe. — L.
Le 27 avril, Vermeulen gagnait de facon cx-
traordino.iremeut brillante trois épreuves du
meeting de Gentiily. Ce nouvel exploit à l'étran-
ger le met définitivement au rang des meilleurs
coureurs du monde. Il bat, en effet, en Dinning,
non seulement son vainqueur du Cross de l'Auto,
mais aussi le vainqueur de Hans Holmer et le
gagnant du Marathon d'Edimbourg. Ajoutons
que Vermeulen, avec 18 kil. 503 dans l'heure,
approche de 95 mètres le record français, 18 lÜl.
538, établi par Jean Bouin le 22 octobre 1911, à
» Marseille.
Abel Léveillé.
LE CIRCUIT DE L'EURE MOTOCYCLETTES
Motocyclettes. : 288 kilomètres.—Sidecars : 240 kilomètres.
COUPE B.S.A.
Organisé par le Motocycle Club de France, sous les règlements de l'U.M.F. — 3.000 fr. de prix
Cette épreuve se disputera ce matin à Vernon. — Un parcours très dur la rend
particulièrement probante. — Les engagés. — Renseignements utiles.
UN PARCOURS DIFFICILE
Ce matin se disputera l'épreuve motocycliste
organisée annuellement par l'actif . Motocycle -
Clùb de France, sur le parcours Vernon,' Gasny,
Ecos.
Le Circuit de l'Eure a la réputation, d'ailleurs"f
justifiée, d'être une course dure. Son itinéraire
est, en effet, des plus accidentés : virages, côtes
et descentes s'y succèdent presque sans interrup-
tion, et, par les reprises fréquentes que la di-
versité du parcours occasionne aux moteurs, l
permet la manifestation éclatante de la nervosité
de ceux-ci. •
Mieux, une Providence — d'aucuns diront un
mauvais Génie — a maintes fois placé un rai-
dillon d'un pourcentage élevé, immédiatement
après un virage à angle aigu, nécessitant un
ralentissement important. Et pas moyen, cette
fois, de s'aider des pédales, puisque celles-ci sont
interdites par le règlement de l'épreuve... bien
que les moteurs actuellement places sur nos
motocyclettes soient tout disposés Ù donner lors-
qu'il le faut un coup de collier, il y a là néan-
moins une difficulté réelle, et qui mettra incon-
testablement en valeur la qualité, j'allais dire la
race, des machines.
Soyez sûrs que celle qui gagnera la course
sera une motocyclette rapide, c'est entendu ;
mais à cette vitesse, elle ajoutera des qualités
de souplesse et de docilité de conduite, qui en
feront la machine idéale du touriste, celle en
laquelle on peut placer toute sa confiance et
capable d'un effort le cas échéant.
Que demander de plus aux enseignements
d'une épreuve .
L'an dernier
l'épreuve se disputa par une température étouf-
fante, qui occasionna de nombreux-éclatements.
Péan fit, sur motocyclette Peugeot de 350 cmc.
de cylindrée seulement, le meilleur temps de la
-journée, couvrant les 288 kilomètres du parcours
en 4 II 46 m., soit à 70 de moyenne.
Le parcours
Le circuit de l'Eure emprunte les routes de
Vernon à Ga.snv, de Gasny à Ecos par le Mesnil-
Milon, d'Ecos a \prnon par Coupigny, HeuJJé-
court et la Queue-d'Haye.
Il mesure 21 kilomètres au tour et devra être
couvert douze fois par les motos (288 kil.) et dix
fois par les side-cars et les tricars (240 kil.) dans
le ternps maximum de 7 heures.
Le départ et les contrôles
Le contrôle de départ, de passages et d'arri-
vée sera installé sur la route de Vernon à
Gasny, dans le haut de la côte de Vernonnet,
marquée par un poteau T.C.F.
Le premier départ sera donné à 5 heures du
matin. Les départs seront donnés « arrêtes » de
30 en 30 secondes et par concurrent, dans l'ordre
ci-après : Motos : première, deuxième et . troi-
sième catégories ; Side-cars: première, deuxième,
troisième et quatrième catégories..
Les contrôles volants de passage seront placés
aux trois angles du Circuit. De plus, des contrô-
leurs secrets seront échelonnés le long du par- 1
cours.
Les engagés
Voici la liste des concurrents •.
MOTOS
1re catégorie (250 cmc.)
. 1. PREMIER I (Polly).
2. ALCYON I (Decaux).
3. MOTOSACOCHE I (Catella).
2e catégorie (350 cmc.)
4. PEUGEOT I (Lacroix). y
5. PEUGEOT II (Desva.ux).
6. ALCYON II (Lehmann). 11,
7. ALCYON &M (Stoffel).
.. 8. TEKLIOT 1 (Cttzettu).
t TERRÓT II (Verpault).
10. TERROT III (Ener).
11. AUTOMOTO I (Lombard).
12. DOUGLAS I (Ash).
13. IIfOTOSACOCHE. II (Vulliamy).
14. Douglas II (Beer). i
15. DOUGLAS III (X...).
. -> 16. NEW-HUDSON I (Na-as). i
17. NEW-HUDSON II (RQusseau).
3e catégorie 500 cmc)
18. PEUGEOT III (Péan).
19. PEUGEOT IV (Perrin). '
20. B.S.A. I (Isody).
21. RENE GILLET I (Ch. Plaudet). ■
22. RENE GILLET II (Dubost). i
23. PREMIER II (Pernette).
24. TRIUMPH I (Martinez).
25. MOTOSACOCHE III (Gabriel). -
26. NEW-HUDSON III (Joë). -
27. ZENITH I (R. Darmont).
28. ZENITH II (M. Fay).
29. TRIUMPH II (X...).
SIDE-CARS
2e catégorie (500 cmc)
30. B.S.A. II (Delauné).
31. REGAL GREEN PRECISION 1 (Touchet).
32. TRIUMPH III ( Psalty).
4e catégorie (1,000 cmc)
33. INDIAN I (Chartier-Desvarennes).
34. RENE GILLET III (Vanella).
Les classements et la Coupe B.S.A.
L épreuve comportera deux classements :
1° Classement par temps dans chaque caté-
gorie ;
2° Classement par régularité.
Les side-cars disputeront la Coupe de Régula-
rité B.S.A. avec les motocyclettes. Cette Coupe,
d'une valeur de '750. francs. sera attribuée à l'é-
quipe de trois coureurs montant des machines
de même marque, à quelque catégorie qu'ils ap-
partiennent, dont l'écart pour chacun d'eux, en-
tre le tour le plus vite et'la moyenne des autres
tours sera le moindre.
Huit équipes sont inscrites :
Equipe PEUGEOT : Péan, Desvitux, Perrin.
Equipe ALCYON : Decaux, LehmHlln, Stoffel. i
Equipe TERROT : Cuzeau, Yerpault, Ener.
Equipe MOTOSACOCHE : Cat-ella, Yulliamy, Gabriel.
Equipa TRIUMPH : tartinez, X..., Psalty.'
Equipe RENE GILLET : Ch. Plaudet, Dubost, Vanella.
Equipe NEW-HUDSON : Nnas, Rousseau, Joë.
Equipe DOUGLAS : Ash, Beer, X...
A noter l'abstention de B.S.A. qui. par un
sentiment que l'on comprendra, n'a pas voulu
former- une équipe pour la Coupe qu'elle offre.
L'organisation
L'organisation de la course a été établie
comme suit :
Commissaire général : M. A. W. Polack, président
du M.C.F., juge au déplut et à l'arrivée. Chronomé.
treur : M. Mathis, chronométreur officiel de l'U.M.F.
Commissaires de l'épreuve : MM. Max Plaudet et Pear-
son au ravit;^ lement, M. Leelercq au contrôle. Con-
trôleur générai : M. Margueritte. Vérificateurs : MM.
Munioh, Duelos et Rhodé.
Commissaires contrôleurs sur le parcours : MM. Jean-
niot, Bénéditte, Lachaume, Loevonsohn, Fleurpt, Bjgnon,
--Fiinfrock, Lartigue, Fisehoff, Félix, Lexeellent, J. Si-
mon, Dottin et Boutin, qui seront chargés d'assurer
le eontrôlc,. et le service d'orclre' ,sur tout le circuit. l'Il
se déplaçant ',ans le sens de la course et en st:ltion-
nant à tour j rôle aux virages et aux croisements des
routes.
Délégué à la presse, : M. Roudaire.
Service médical. — MM. Steibel et A. Morestin seront
à bord d'une Charron. Un brancard attelé en side-car
a été également mis à la disposition du club par M.
Miinch.
Bnfi'et. — Le buffet sera installé au contrôle général
par les soins de AI. Domergue, propriétaire de 1'llôtel
de Paris, à Vernon.
Le banquet.
Après lï'preuve, un banquet amical réunira, 1
à l'hôtel de Paris, rue Carnot, à Vernon, concur- j
. renta, organisateurs et amis. Prix : 5 francs.
M. Philippe.
AU VÉLODROME BUFFALO
AUJOURD'HUI, RENTRÉE DE SÉRÈS
et reprise des courses à motocyclettes !
Sur 10, 20 et 30 kil., Sérès rencontrera le trio Lavalade.
Rudolphe-Appelhans, tandis que Moreau et Pasquier
matcheront à cent à l'heure sur leurs bolides d'acier.
-
Avec un programme qui ne le cède en rien
aux deux précédents, de Vélodrome Buffalo clô-
turera aujourd'hui celte sorte de « grande se-
maine » inaugurée dimanche dernier avec l'an-
nuel Grand Prix de la piste de Neuilly et conti-
nuée jeudi avec le succès qu'on sait par le Cri-
térium National et la rentrée d'Arthur Van-
derstuyft. Et, suivant ce qui paraît être devenu
une règle sur les 300 mètres fameux, l'affiche
comporte deux « clous » de toute première gran-
deur : la rentrée de Sérès-, remis de sa terrible
chute du mois dernier, et la reprise des épreu-
ves de motocyclettes qui firent défiler autrefois
île Tout-Paris des premières autour des balustra-
des de Neuilly.
Deux champions et deux « comingmen »
Après des débuts plutôt pénibles, Sérès s'est,
depuis l'an dernier, classé sans contestation
J possible au tout premier rang de nos spécia-
GERMAIN
LAVALADE
APPELI-IANS
SERES
listes de Ja course avec entraîneurs à motocy-
clettes. Ses qualités de vitesse, la'souplesse d'un
style incomparable, et son légendaire démar-
rage en ont fait un de nos plus prestigieux
cracks de demi-fond. Après avoir de nouveau
affirmé sa maîtrise au cours d'une saison hiver-
nale qui le vit remporter douze victoires sur
quatorze courses disputées, il semblait devoir
faire tout aussi bien en plein air, quand une
rIn3UVœs'C - chute - vint le --oentmindre, à prendre
un mois de repos. L'homme fera cet après midi
sa réapparition, attendue avec une impatience
qu'explique l'énorme réputation de celui qui
tient la vedette avec un tel brio.
L'événement devait primitivement se produire
jeudi dernier, mais Sérès a lui-même demandé
quelques- jours de répit, se sentant un peu à
court d'ouvrage. Car il lui faudra être en pos-
session de tous ses moyens, il le sait, pour ré-
sister au triple assaut "que, sur trois manches
successives de 10, 20 et 30 kilomètres, va lui
livrer une coalition d'adversaires dont les qua-
lités sont précisément de même ordre que les
siennes : Lavalade, Appelhans et Rudolphe, ce
dernier remplaçant Germain, qui fait actuelle-
ment une période militaire et n'a pu obtenir de
permission.
Le premier nommé, brillante révélation de
Buffalo, a toujours été sur les 300 mètres de
plancher, dangereux pour les meilleurs, même
lorsque sa forme semblait laisser à désirer. Qui
ne se souvient de l'extraordinaire match-pour-
suite qu'il fit l'automne dernier contre ce même
Sérès, . alors en resplendissante condition, lut-
tant jusqu'au bout de telle façon que ses parti-
sans purent discuter la décision du juge, accor-
dant la victoire à Sérès par cinq mètres !
Quant aux deux « jeunes » qui affrontent la
bataille contre ces deux champions confirmés,
ce sont deux de nos meilleurs « comingmen »
du demi-fond. En particulier, Appelhans, qui,
en dernier lieu, a brillamment gagné sur le
même terrain, dans des temps comparables aux
meilleurs qui aient été enregistrés. L'ex-sprin-
ter allemand va maintenant aussi vite que les
« as » et si une fort légitime émotion ne para-
lyse ses moyens, il semble avoir, sur le papier,
des chances quasi légales à celles de Sérès et '
Lavalade, sur des distances éminemment favo-
rables à son manque relatif d'expérience. Cir-
constances qui nous assurent trois épreuves de
toute beauté, et trois courses magnifiquement
disputées. Songez un peu à ce que représente-
rail pour Appelhans ou Rudolphe une victoire
aujourd'hui, fût-elle partielle.
Quelques minutes de terreur !
Abandonnées par Buffalo à la suite du tragi.
que accident que nul n'a oublié, les courses de
motocyclettes qui firent autrefois la réputation
du vélodrome ' de Neuilly aux temps glorieux
des Cissac, Olioslagens, Anzani, Giuppone et
Darioli, n'avaient guère reparu depuis sur les
programmes, principalement en raison de la pé-
nurie d'hommes et de machines, susceptibles de
l'aire revivre les exploits d'autan.
La création par le Parc des Princes .d'un
Brassard Motocycliste semble avoir provoqué
une sorte de renaissance, dont la direction de
Buffalo a, sans retard, tiré parti, en matchant
aujourd'hui le détenteur du Brassard, Moreau,
contre le fougueux entraîneur tourangeau Pas-
quie-r, qui n'en 'est plus à faire ses preuves
dans cette émouvante spécialité.
Les deux « démons » se trouveront en présen.
ce sur deux manches (3. et 6 kilom.) avec bellfl
"éventuelle sur 4 kil. 500. L'un et l'autre pilote-
ront des engins capables de dépasser le 100 à
l'heure atteint par Moreau en se promenant,
pour reprendre sa pittoresque expression, au
cours de son exhibition de jeudi. Et s'il faut
s'en rapporter à l'impression énorme créée par
ce galop d'essai, sur Je' public. la lutte émou-
vante que se livreront aujourd'hui Moreau et
Pasquier fera courir autour des balustrades son
-iistoiluef frisgsn ; Quelques 'Htinutcs de terreur en •
perspective. Peu recommandé aux cardiaques,
soit dit en passant.
Pour en terminer avec ce très éclectique pro-
gramme, disons que trois courses de vitesse les
compléteront. Elles ont toutes réuni des champs
imposants d'engagés.
Le tarif des places
Comme pour les dernières réunions, on appli-
quera le tarif inauguré cette saison à Buffalo, et
qui prévoit une diminution sur les prix de 1912,
en ce qui concerne 'les places chères, c'est-à-
dire :
Loges (4 places non détail'iables), 7 et 5 fr, ;
pesage, 3 fr. (avec supplément d'un franc pour
chaise réservée dans la tribune) ; virage de pe-
sage, 2 fr. 50 ; premières, 2 fr. ; secondes,
1 fr. 50. Tous ces prix, à Buffalo, s'entendent
droit des pauvres compris.
Attention ! Pas de « Vel' d'Hiv' »
Les conditions atmosphériques paraissent t'l'
vorables pour une réunion en plein air. Aussi
la direction de Buffalo est bien décidée à
« jouer » sur les 300 mètres de Neuilly.
Les dispositions suivantes ont cependant clé
prises. En cas de mauvais temps empêchant ou
interrompant la réunion, celle-ci ne serait }as,
comme précédemment, transportée au Vélodro-
me d'Hiver.
Elle serait purement et simplement donnée en
réunion nocturne, jeudi prochain, à 9 heures du
soir. A moins encore qu'il n'y ait plus à courir
qu'une partie insignifiante du programme, au-
quel cas on terminerait, demain lundi après-midi
à '5 heures, avec. entrée gratuite pour les pOl"
teurs de tickets.
En aucun cas — qu'on se le dise ! — il ne
sera fait de remboursement.
Ajoutons que les portes ouvriront à 1 heure.
les courses devant commencer à 2 h. 30 très
exactement.
LES GRANDES ÉPREUVES CYCLISTES
BORDEAUX-PARIS
23e année. — Organisé par l'AUTO. — 17 et 18 mai 1913
Le recordman de Bordeaux-Paris, Louis Trousselier est engagé. —L'excellent
coureur représentera dans notre grande épreuve J.-B. Louvet et Continental.
J.-B. Louvet engage son jeune poulain Vandaele.
La suite des contrôles
Deux nouveaux engagements nous sont par-
venus, hier soir, pour le vingt-troisième Bor-
deaux-Paris, ceux de Louis Trousselier et de
Vandaele. qui représenteront dans noire grande
épreuve l'excellente marque J.-B. Louvet et le
célèbre pneu Continental.
Ces deux inscriptions nous ont été transmises
par le directeur sportif de la marque J.J3. Lou-
vct; l'ancien sprinter Devaux, retiré aujourdhui
des' affaires... de la piste et s 'étant bien pro-
mis de faire profiler de sa tactique les hom-
iries qui, tout d'abord, montent sa marque de
prédilection (une J.-B. Louvet, voyez-vous ça),
et ensuite, possèdent des jambes comme il re-
connaît lui-même n'en avoir jamais eues.
Un numéro fétiche
N'empêche que Devaux est incontestablement
le plus dévoué et le plus fidèle des managers
et qu'il nous a transmis fidèlement les désirs
de ses deux coureurs de P>ordeatix-I ans.
Ces désirs sont les suivais :
fouis Trousselier, chacun le sait, a couru au-
tant de Burdeúux-puris qu'un évêque pourrait en
bénir, et. sît n'a réussi qu'à en gagner lill seul,
il faut reconnaître que celle fois la il le gagna
d'une façon extrêmemeni ^ brillante puisqu d
s'adjugea le record de la distance en J7 h, 4:>,
battant de fort. loin tous les records précédents
et ne mettant, derrière entraîneurs Immains.
qu'une heure dix minutes de plus que Const;l,t
Hure t. en '1800, alors que celui-ci était entraîné
de bout en bout par une voiture automobile, pi-
lotée par M. René de Knyff, le distingué spurls-
Trqiisselier triompha en 1908. 11 était, à 1 épo-
quc, ua.n$ une forme éblouissante.
Il mena la danse dès le début en compagnie
de c son grand rival Yanhouwaert, derrière qui
il avait terminé second l'année précédente.
-A Blois, les deux hommes étaient s,:uls, A In
sortie de Blois, Troussèlier était tout seul. Et
tout seul il arriva au Parc des Princes, dans le
merveilleux temps que l'on sait,
En 1909. comme en 1907, Trousselier prit une
belle seconde place derrière Vanhouwaert. En
1910, il termina une fois encore second derrière
Emile Georget : bref, on peut dire du brave
Louis qu'il est, comme Georget et Vanhouwaert.
l'homme de Bordeaux-Paris et qu'il peut parfai- "
tement, cette année, ambitionner fa première
place.
Trousselier .s'est préparé soigneusement, et. se
prépare encore ; il se présentera au poteau le
17 mai avec tous Î5s atouts dans son jeu..'..
Et puis il a son fétiche. Il a fait retenir par
Devaux le numéro six, celui qu'il possédait en
1Un8, Den1.l1x prétend que son poulain sera im-
battable avec ce. numéro d'ordre.
Nous le souhaitons très sincèrement au brave
ï.ouis, lfnt saiya parfaitement et dignement dé-
fendre les chances d»1 s,ln non moins sympatht-
quo palrun, .l.-B. l.uuvet. -
Un Belge d'avenir
L'autre champion 110 la J.-B. Louvet, Van'
cIncle. n'est plus un inconnu tour nous, ce
jeune Beige a fuit ses preuves depuis l'an tlPr-
nier. déjà, fl est indéniable- qu'il a devant lui
le [Jlus bel avenir.
La ctiarrce ne lui a pas souri jusqu'ici mais
nous l'avons vil à. l'œuvre et nous savons per-
tiu'nmwnl q)i'!.t vaut. les ?nci!!('')!!'s.
11 fut second l'an dernier dans ParIS-.Mf'nin.
W ANNEE. — 4.584. — QUOTIDIEN -
- Le Numéro s es Centimes
3 i
^^^BIMAN-CHE 4 MAI ÎM3, ~.,
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13, Rue du F aotarg-totiarlre, Paris (3^.
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ETRANGER (tiDiun postsie) 20 M 40 If
On t'abonne sans frai. dans tous ta*
Bureaux ds poste.
Qu'est-ce qu'un athlète
Le sport aura présenté ceci de cu-
rieux qiu'-om en aura fait pendant 'des
années .sans 'S'avoir ni pourquoi on en
fQ,isa.it, rni quel but on voulait ^ «attein-
dre. En 'eff:et, ii n'existait pas jusqu'à
ces derniers teimp;s de définition exacte
de l'athlète.
Si vous aviez 'pOiS.é cette question
pourtant assez .simple : « Qu'est-ce pu'un
athlète ? » aux .spectateurs .einit-bo^isias-
te.s qui Sie pressent autour des pelouses
de rugby ou des falaises cimenté-as ^ de
nos vélodromes. ils auraient indubita-
ibillemlent répondu : .« L'athlète est u'n
homme fort. » Si pouiss'ant plus avant-
! votre enquête, vou.s. aviez exigé une dé-
| feiitioin de l'homme fort, ils vous au-
raife:nt rétorqué, suivant leurs préfères-
ces sp'ortiveis : « C'est un type dans le ;
genre de Failliot ..ouj d'André ou c'est
ùin type dans le genre de Fa.ber, ou bien
ui-n costaud. dans le geinre die Paul
Pons. »
Le boxeur aurait- pris comme terme
'de comparaison Jack Johnson !et le fai-
seur de poids, Vas se ur. Lin nageur au-
rait ci'té Bilington .ou Paiiius, enfin cha-
cun d'entre eux aurait donné le nom, de
son hé rOIs favori, mais personine n'au-
rait pu vous fournir « l'athlète type »
-le m'ètre diaprés lequel o,ri pourrait jau-
ger tious les autres.
■ Tout ceci maintenant .a bien change
et ill ne reste plus qu'à faire pénétrer
dans lie public lia grande découverte de
ces dernières années. On sait ce que
doit être Fa-thlète, on s.ait quel est lie
but que doit se proposer le sport. Le
docteur Heckel et Ire lieu tenant die vais-
seau Hébert ont précise chacun dans
:S'e'S livres- ce qu'il fallait entendre pair
te mot. L'athlète c'est V homme normaly
Voilà lia définition du docteur Heckel.
! Mais que l'on ne s'y trompe point. GeLa.
ne veut pas dire que l'athlète, c'est
l'homme que l'on vo.it passer dans la
rue tous les jours.
* L'humanité est bien loin d'être nor-
miale à notre époque. Gel.a veut dire que
r'a.thlète est l'homme arrivé au complet
développeme'nt pour lequel la mature
Pavait destiné. Le lieutenant l-lébe:f1t, en
.faisant ;4cttê4rve»ir • M.-noiioin d'ulti:lit4 a-
; lieureusenieint précisé celle formule.
f Nous -prouvons lire, on effet, dans le
Code de la Force : l'être fort (c'est-à-
di:re l'athlète) est lléslisl,ant, musclé,
adroit, énergique, endurant et sobre.
De oins, il sait marcher, courir, sauter,
¡grim pl8\r" lever, lancier, --,c défendre -et
latg'er.
Et-, bien entendu, il est. d'autant plus
fort -et plus près -de l'a .limite idéale de
• développement, qu'il arrive dans cha-
ir un de ces exercices à des perfoirman-
œs plus élevées.
I Vo,ilà c'e qu'est l'athlète, voilà le, bub
que le sport doit se proposer sous peine
de n'être qu'un amusement sans valeur,
qu'un jeu sans .autre, nn que le simple
développement de l'iactivité. Si nous
examinons à l'a lueur de cette défini-
tion les sports tels qu'ils sont prati-
qués à l'heure .actuelle, nous verrons
qu'ils font presque tous fausse route.
Seul, ce qu'on appelait autrefois le
(Championnat d'Athlétisme s'approche
$q ,l'Idéal qe nous devons, poursuivre.
Cependant le lieutenant de. vaisseau
Hébert, directeur du Collège d'Athlètes
de Reims, va être à même de mettre ses
idées en pratique grâce aux élimina-
' Lo,i,res qui vont se courir en m,a,i et dont
nous parlions dans un article précé-
dent. Nous avons vu qu'elles compor-
taient urne série', de dix épreuves (les
deux épreuves de natation étant sup-
primées pour le moment).
Voici quelle est l.a signification de ces
épreuves :
1° La force de résistance est évaluée
au moyen de cinq épreuves : la course
1 de 100 mètres (vitJesse), lia course de
500 mètres (vitesse Jet fond), la course
de 1.500 mètres (fond). De plus le fait
d'accomplir clans un intervalle de temps
limité à dix 'heures- la. série des dix
épreuves, a pour coinséquence de faire
égadement intervenir la force de résis-
tance générale du sujet.
2° La force musculaire est évaluée
par lIre lever de poids à deux mailns, le
tancer du poids, le grimper à la corde
: !.is&e. (
3° L'adresse, l'agilité, la souplesse, la
Ordination des mouvements, l'hahi-
à régler la, dépense de ses forces
sont données -par les qu atre s genres de
; sauts, le lancer et les différents par-
cours à la cour&e. Enfin en ce quii con-
c&nie spécialement le réglage du tra-
. yal, par l'exécution d'ensemble des dix
épreuves, !
4° Les qualités d'énergie, de volonté,
coup «d'oeil, en un mot la plupart.
, ûe.s qualités viriles, trouvent roc,c aiS i {)ln
( e se manifester pendant l'exécution de
ta série des dix épreuves qui doivent
être subies non seulement sans défail-
ianice, mais de plus e,n donnant dans
< chacune- d'elles le maximum d'efforts.
[5° Enfin .le sujet, qui subit (lensembl-e
!les épreuves est obligé de prouver par
cela même la valeur de ses aptitudes
trains tous las genres d'exerciees utili-
: t.a,ir(es ,1:l1id:1.SpeJl'5:¡a]}Jlc,s, sauf ],a marche
< ™ ta dlMe nse. (La natation a été suppri-
; mée dans les éliminatoires -du Collège
â ciause de lia difficulté rencontrée en
1. France à faire disputer unie telle
^preuve vu il',absence des piscinets.)
Mais la marche en ce qui concerne la
détermioation- de l'aptitude générale
,'JJast, par rapport .à lia, -course, qu'une
.^preuve d'ordre secondaire à cause de
■ violence moindre. Quant à lia dé-
i«nise, .elle ne peut pias constituer une
«épreuve individuelle, elle sert unique- j
'ihent d'épreuve de comparaison de.s ISU-
jets feutre eux.
Il est facile de voir que le choix des
épreuves est combiné de façon à dom-
iner à la résistance. et à l'a vitesse la
priorité sur la force musculaire pure.
Autrement dit à égalité de force muscu-
«laiire, le plus résistant- et le plus agile
ide deux sujets soumis aux épreuves
doit nécessairement triompher.
¿¿
Nous verrons, .dans un prochain a.'rti-
cle, quelle est «l'échelle de points adop-
tée par le lieutenant Hébert pour coter
les performances dans Les différents
exercices énumérés plus ha'u't et com-
-mc.nt se justifie son système.
L.-Raymond GUASCO.
NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX
Le métier de journaliste n'est pas un métier
sédentaire et principalement Ù, l'Auto, qui, fi-
dèle à son programme d'informations, n'hésite
jamais à déplacer ses rédacteurs, quand les évé-
nements en valent la peine, quelle que soit la
distance.
Hier, c'était Ch. Faroux qui s'embarquait pour
aller représenter l'Auto à Indianapolis, et se li-
vrer à une enquête sur la construction améri-
caine. Qu'est-ce que le voyage d'Amérique pour
un globe-trotter tel que Faroux ?
Demain, c'est J. Mirai qui part pour la Si-
cile, afin d'assurer le compte rendu de la Targa
Florio. C'est d'ailleurs la cinquième fois que
J. Mirai va représenter l'Auto en Sicile.
Dans quelques jours, notre collaborateur Geor-
ges Le Grand bouclera" ses valises et partira
pour Saint-Pétersbourg, en remplacement de .
Geo Lefèvre, père des Sillons russes, retenu il
son grand regret à Paris par ses fonctions de
chef des informations de l'Auto. Georges Le
Grand nous fera parvenir le compte rendu du
Salon, auquel prennent part les plus grandes
marques étrangères.
. Mercier est en Belgique, pour le Tour de Bel-
gique, Abran et Steinès parcourent la France,
pour le Tour de France. Singulier métier que le
nôtre. On est un jour tous réunis. Une semaine
plus tard, des milliers de kilomètres nous sépa-
rent.
Et tout cela, pourquoi ? Pour le lecteur, le
Jldèlé lecteur , tîe VAulo ,. que n'émeuvent , pas ; les
télégrammes de New-York il 1 fr. 25, ou le télé-
gramme à triple taxe de Palcrme à 60 centimes
le mot !!
Allô ! Allô !
AUJOURD'HUI
A 2 heures, courses à Longchamp.
' Nos pronostics: -
Prix de Boulogne. — Ramage, Saint \albert.
Prix des Cars. — Ecouen, Opott.
Prix Noailles. — Vulcain VI. Blarney.
Prix Dollar. — El Tango, Montagagne.
Prix de VEtoile. — Gendarme, SaLilla.
Prix d'Auteuil. — Kellermann, Au Revoir.
N os décorés.
Nous avons relevé avec plaisir, sur la
liste des nouveaux chevaliers de la Légion
d'honneur, le nom de M. Pierre Delaunay-
Belleville. On sait la part active que M.
Pierre Delaunay-Belleville prend à la direc-
tion des grandes usines de Saint-Denis et ce
qu'il a fait pour l'industrie automobile. C'est
donc une récompense méritée et dont nous
sommés heureux de féliciter le nouveau che- :
valier.
,
"Orance, lave-toi!
-®- Il paraît qu'un jeune savant, dont le
nom ne nous est pas dévoilé, malheureuse-
ment, a eu l'idée curieuse de classifier les
pays d'après -les quantités de savon qu'ils
emploient.
En - tête, viennent les Etats-Unis et la.
Grande-Bretagne, avec l'Irlande, parce qu'ils
usent 14 livres de savon par tête et par an.
La France et l'Allemagne ne viennent, l'une
et l'autre, que loin derrière le Danemark, la
Suède, la Norvège, les Pays-Bas et la Belgi-
que.
Puis, c'est, decrescendo, l'Espagne, le Por-
tugal, l'Italie, les peuples balkaniques; en-
fin, la Russie où l'on use, par tête et par an,
tout juste une livre et demie de savon.
I T ne -visite au magasin des Champs-Elysées
^ des Automobiles Berliet est très sugges-
tive. On trouvera là, quelle que soit leur
puissance, des châssis également soignés et
qui font de l'automobile moderne un instru-
ment à la. fois utilitaire et de luxe.
]V ous apprenons avec plaisir qu'une amélio-
ration très sensible s'est produite dans
l'état de M. de Castries, président de la
Chambre Syndicale des Négociants en Auto-
I mobiles et avons l'espoir de le voir reprendre
d'ici peu ses nombreuses occupations.
I \f ieux, Meilleur marché.
C'est « AU CHATELET » (Etablisse-
ments ALLEZ frères) que s'adressent toutes
les personnes désireuses de monter ou de re-
monter leur ménage, d'installer ou de réins-
taller aux meilleures conditions leurs villas
et jardins.
Actuellement, remarquables occasions en
mobiliers de campagne et de literie.
A chacun son dû. _ 1
Dans la grande revue El Magazine, qui
se publie à Buenos-Aires, un gros fabricant
de pneumatiques fait paraître une annonce
indiquant que les voitures Anasagasti, pilo-
tées par Brown et d'Avarey, et qui s'étaient
classées premières ex-æquo dans le Tour de
France, étaient montées sur ses pneus.
Les Etablissements Bergougnan, à Cler-
mont-Ferrand, nous prient de dire au public
que cette information est certainement le ré-
sultat... d'une erreur, attendu que ces deux
voitures étaient l'une et l'autre montées,
comme d'ailleurs les deux tiers des' voitures
du Tour de France, sur les excellents « Gau-
lois » de Bergougnan et non sur les pneus du
fabricant en question...
| A chacun son dû....
Le Téléphoniste.
LE IVe SALON RUSSE
Saint-Pétersbourg. — 18 Mai 1913
Organisé par l'Automobile Club Impérial de
Russie, avec le concours de la Chambre
Syndicale des Constructeurs et de l'AUTO
Hier, les dernières voitures automobiles —
au nombre de quatorze — destinées au Salon
russe, ont quitté Paris dans la soirée, en route
pour Saint-Pétersbourg ; ce sont des Mors, Lor-
raine, Diétrich, Turcat-Mery, etc., etc... qui s'en
vont rejoindre le gros du contingent expédié la
semaine dernière.
Nous voici donc dans le mois de ce IV' Sa-
lon, qui doit permettre à l'industrie française
de regagner le terrain qu'elle a perdu en Russie.
Grâce à cet effort,' nos grandes marques sont
certaines de reprendre la place qu'elles méritent
en montrant les progrès énormes obtenus et
appliqués aux modèles qui figureront au IV.
Salon.
Il ne faut pas oublier que le catalogue n'est
pas un outil de propagande suffisant : montrer
à l'acheteur le châssis, lui faire toucher duTdoigt
les perfectionnements nouveaux, - l'ingéniosité
des dispositifs les plus récents, les avantages
de l'application de telle ou telle nouveauté cons-
tituent le seul élément qui puisse assurer le suc-
cès. Et après cette démonstration publique qui
prend fin avec la fermeture du Salon, il faut
bien se pénétrer qu'il est indispensable pour dé-
cider -la clientèle de laisser sur place les élé-
ments nécessaires à la continuation de l'œuvre
ébauchée pendant le Salon, c'est-à:'tlire un per-
sonnel au courant de la clientèle russe, parlant
sa langue, et possédant les qualités commercia-
les en rapport avec, les fonctions qui lui sont
confiées.
x
L'organisation.' activement poussée par M.
Vladimir Swetchine et M. Auerbach, sera pure-
ment admirable.
Ce sera non seulement cc lll1 grand Salon »,
mais aussi une magnifique exposition, vaste,
de décoration Luxueuse et qui constituera pour
la saison du printemps, à Saint-Pétersbourg, un
élan sensationnel.
La Bougie OLEO
victorieuse sur terre, sur mer, dans l'air
Elle bat les records du monde de 50, 100 et
150 milles établis à Broocklands par Boillot et
Goux, à une moyenne de 171 km sur moteur
Peugeot.
Elle arrive en tête au Meeting de .Monaco,
dans le Prix de la Méditerranée, avec « An-
gela II » et dans le Prix de la Côte d'Azur avec
Guillaux, sur monoplan Bayard-Clément, mo-
teui" .Clerget. remporte la, Coupe Pommery, vo-
lant de l'Atlantique à la mer du Nord avec
Bougies 0160. ,,- j ..A .ifurjumiwfew!»
COURSE A PIED
Vermeulen bat Dinning
à Millwall, près de Londres
couvrant 18 kil. 503 en une heure.
Le professionnel français, Jean Vermeulen, s'af-
firme le digne rival de Bouin en battant le
gagnant du Cross-Country International
de l' « Auto », l'Ecossais Dinning.
Bauduin gagne le demi-mille.
Nous avons annoncé dans l'Auto, le départ
en Angleterre, d'un team professionnel composé s
de trois de nos meilleurs champions pédestres :
Jean Vermeulen, champion de France de cross-
country ; Hugo Vyrolle, champion de France
vitesse, et Fernand*Bauduin, champion de Fran- [
ce de 800 mètres, engagés pour participer aux
meetings athlétiques du M'ilhvall Football and
Athletic Club et du Comté de Kent.
Nos champions débutaient hier à Miilwall olt
couraient également le champion du monde,
Jack Donaldson, \V.-T. Day, champion d'Angle-
terre des 2 milles ; G. Dinning, l'Ecossais qui
gagna, à Paris, le dernier cross international
de l'Auto, et les vétérans Harry I-Iulchins; qui
détient toujours cinq records du monde de vi-
tesse, et William G. George, recordman du
monde du mille en 4 m. lg s. 3/4. Ils s'y distin-
guèr.ent comme rarement coureurs français le
tirent à l'étranger. Qu'on en juge par lil dépê-
che suivante :
LONDRES, S mai (par dépêche). — Cet après-midi, à
3 heures, eut-lieu le XII' Meeting athlétique du Mill-
wall Football and Athletic Club, auquel assistaient dix
mille spectateurs. Les champions français J. Vermeulen
(de Tourcoing) et F. Bauduin (de Paris) y gagnèrent
deux des principales épreuves, éclipsant les succès obte-
nus par un autre Français .T.-H. Dubédat, au même
meeting, en 1910 et 1911. Voici les résultats :
Essai du record du monde de 80 yards 7 s. 15/16, par
Jack Donaldson qui ne peut faire mieux que 8 s. lj/lfc>.
Demi-mille, 804 m. ha.nd. — 1. L.-F. Bauduin (3a) ; 2.
Stead (30). Temps : 1 m. 58 s. Le Français gagïie série
et finale en très joli style.
Baudllin participe au handicap du mille mais ne peut
s'y classer.
Cliahengc de l'heure. — 1. J. Vermeulen (de Tour-
coing), 18 kil. 503 (record français professionnel) ; 2. G.
Dinning (de Carlisle), 18 kil. 236 ; 3. Stilton (de Lon-
dres), 17 kil. 804 ; 4. Kitchener (do Londres), 17 kil. 310.
Lutte splendide entre Vermeulen et Dinning, qui ne
peut décramponner le Français. L'Ecossais est le pre-
mier en détresse et le Tourquennois lui prend près de
3/4 de tour.
Vyrolle, légèrement indisposé, ne participa pas aux
épreuves de vitesse.
A la fin de la course de l'heure la piste fut envahie
et Vermeulen fut porté en triomphe. — L.
Le 27 avril, Vermeulen gagnait de facon cx-
traordino.iremeut brillante trois épreuves du
meeting de Gentiily. Ce nouvel exploit à l'étran-
ger le met définitivement au rang des meilleurs
coureurs du monde. Il bat, en effet, en Dinning,
non seulement son vainqueur du Cross de l'Auto,
mais aussi le vainqueur de Hans Holmer et le
gagnant du Marathon d'Edimbourg. Ajoutons
que Vermeulen, avec 18 kil. 503 dans l'heure,
approche de 95 mètres le record français, 18 lÜl.
538, établi par Jean Bouin le 22 octobre 1911, à
» Marseille.
Abel Léveillé.
LE CIRCUIT DE L'EURE MOTOCYCLETTES
Motocyclettes. : 288 kilomètres.—Sidecars : 240 kilomètres.
COUPE B.S.A.
Organisé par le Motocycle Club de France, sous les règlements de l'U.M.F. — 3.000 fr. de prix
Cette épreuve se disputera ce matin à Vernon. — Un parcours très dur la rend
particulièrement probante. — Les engagés. — Renseignements utiles.
UN PARCOURS DIFFICILE
Ce matin se disputera l'épreuve motocycliste
organisée annuellement par l'actif . Motocycle -
Clùb de France, sur le parcours Vernon,' Gasny,
Ecos.
Le Circuit de l'Eure a la réputation, d'ailleurs"f
justifiée, d'être une course dure. Son itinéraire
est, en effet, des plus accidentés : virages, côtes
et descentes s'y succèdent presque sans interrup-
tion, et, par les reprises fréquentes que la di-
versité du parcours occasionne aux moteurs, l
permet la manifestation éclatante de la nervosité
de ceux-ci. •
Mieux, une Providence — d'aucuns diront un
mauvais Génie — a maintes fois placé un rai-
dillon d'un pourcentage élevé, immédiatement
après un virage à angle aigu, nécessitant un
ralentissement important. Et pas moyen, cette
fois, de s'aider des pédales, puisque celles-ci sont
interdites par le règlement de l'épreuve... bien
que les moteurs actuellement places sur nos
motocyclettes soient tout disposés Ù donner lors-
qu'il le faut un coup de collier, il y a là néan-
moins une difficulté réelle, et qui mettra incon-
testablement en valeur la qualité, j'allais dire la
race, des machines.
Soyez sûrs que celle qui gagnera la course
sera une motocyclette rapide, c'est entendu ;
mais à cette vitesse, elle ajoutera des qualités
de souplesse et de docilité de conduite, qui en
feront la machine idéale du touriste, celle en
laquelle on peut placer toute sa confiance et
capable d'un effort le cas échéant.
Que demander de plus aux enseignements
d'une épreuve .
L'an dernier
l'épreuve se disputa par une température étouf-
fante, qui occasionna de nombreux-éclatements.
Péan fit, sur motocyclette Peugeot de 350 cmc.
de cylindrée seulement, le meilleur temps de la
-journée, couvrant les 288 kilomètres du parcours
en 4 II 46 m., soit à 70 de moyenne.
Le parcours
Le circuit de l'Eure emprunte les routes de
Vernon à Ga.snv, de Gasny à Ecos par le Mesnil-
Milon, d'Ecos a \prnon par Coupigny, HeuJJé-
court et la Queue-d'Haye.
Il mesure 21 kilomètres au tour et devra être
couvert douze fois par les motos (288 kil.) et dix
fois par les side-cars et les tricars (240 kil.) dans
le ternps maximum de 7 heures.
Le départ et les contrôles
Le contrôle de départ, de passages et d'arri-
vée sera installé sur la route de Vernon à
Gasny, dans le haut de la côte de Vernonnet,
marquée par un poteau T.C.F.
Le premier départ sera donné à 5 heures du
matin. Les départs seront donnés « arrêtes » de
30 en 30 secondes et par concurrent, dans l'ordre
ci-après : Motos : première, deuxième et . troi-
sième catégories ; Side-cars: première, deuxième,
troisième et quatrième catégories..
Les contrôles volants de passage seront placés
aux trois angles du Circuit. De plus, des contrô-
leurs secrets seront échelonnés le long du par- 1
cours.
Les engagés
Voici la liste des concurrents •.
MOTOS
1re catégorie (250 cmc.)
. 1. PREMIER I (Polly).
2. ALCYON I (Decaux).
3. MOTOSACOCHE I (Catella).
2e catégorie (350 cmc.)
4. PEUGEOT I (Lacroix). y
5. PEUGEOT II (Desva.ux).
6. ALCYON II (Lehmann). 11,
7. ALCYON &M (Stoffel).
.. 8. TEKLIOT 1 (Cttzettu).
t TERRÓT II (Verpault).
10. TERROT III (Ener).
11. AUTOMOTO I (Lombard).
12. DOUGLAS I (Ash).
13. IIfOTOSACOCHE. II (Vulliamy).
14. Douglas II (Beer). i
15. DOUGLAS III (X...).
. -> 16. NEW-HUDSON I (Na-as). i
17. NEW-HUDSON II (RQusseau).
3e catégorie 500 cmc)
18. PEUGEOT III (Péan).
19. PEUGEOT IV (Perrin). '
20. B.S.A. I (Isody).
21. RENE GILLET I (Ch. Plaudet). ■
22. RENE GILLET II (Dubost). i
23. PREMIER II (Pernette).
24. TRIUMPH I (Martinez).
25. MOTOSACOCHE III (Gabriel). -
26. NEW-HUDSON III (Joë). -
27. ZENITH I (R. Darmont).
28. ZENITH II (M. Fay).
29. TRIUMPH II (X...).
SIDE-CARS
2e catégorie (500 cmc)
30. B.S.A. II (Delauné).
31. REGAL GREEN PRECISION 1 (Touchet).
32. TRIUMPH III ( Psalty).
4e catégorie (1,000 cmc)
33. INDIAN I (Chartier-Desvarennes).
34. RENE GILLET III (Vanella).
Les classements et la Coupe B.S.A.
L épreuve comportera deux classements :
1° Classement par temps dans chaque caté-
gorie ;
2° Classement par régularité.
Les side-cars disputeront la Coupe de Régula-
rité B.S.A. avec les motocyclettes. Cette Coupe,
d'une valeur de '750. francs. sera attribuée à l'é-
quipe de trois coureurs montant des machines
de même marque, à quelque catégorie qu'ils ap-
partiennent, dont l'écart pour chacun d'eux, en-
tre le tour le plus vite et'la moyenne des autres
tours sera le moindre.
Huit équipes sont inscrites :
Equipe PEUGEOT : Péan, Desvitux, Perrin.
Equipe ALCYON : Decaux, LehmHlln, Stoffel. i
Equipe TERROT : Cuzeau, Yerpault, Ener.
Equipe MOTOSACOCHE : Cat-ella, Yulliamy, Gabriel.
Equipa TRIUMPH : tartinez, X..., Psalty.'
Equipe RENE GILLET : Ch. Plaudet, Dubost, Vanella.
Equipe NEW-HUDSON : Nnas, Rousseau, Joë.
Equipe DOUGLAS : Ash, Beer, X...
A noter l'abstention de B.S.A. qui. par un
sentiment que l'on comprendra, n'a pas voulu
former- une équipe pour la Coupe qu'elle offre.
L'organisation
L'organisation de la course a été établie
comme suit :
Commissaire général : M. A. W. Polack, président
du M.C.F., juge au déplut et à l'arrivée. Chronomé.
treur : M. Mathis, chronométreur officiel de l'U.M.F.
Commissaires de l'épreuve : MM. Max Plaudet et Pear-
son au ravit;^ lement, M. Leelercq au contrôle. Con-
trôleur générai : M. Margueritte. Vérificateurs : MM.
Munioh, Duelos et Rhodé.
Commissaires contrôleurs sur le parcours : MM. Jean-
niot, Bénéditte, Lachaume, Loevonsohn, Fleurpt, Bjgnon,
--Fiinfrock, Lartigue, Fisehoff, Félix, Lexeellent, J. Si-
mon, Dottin et Boutin, qui seront chargés d'assurer
le eontrôlc,. et le service d'orclre' ,sur tout le circuit. l'Il
se déplaçant ',ans le sens de la course et en st:ltion-
nant à tour j rôle aux virages et aux croisements des
routes.
Délégué à la presse, : M. Roudaire.
Service médical. — MM. Steibel et A. Morestin seront
à bord d'une Charron. Un brancard attelé en side-car
a été également mis à la disposition du club par M.
Miinch.
Bnfi'et. — Le buffet sera installé au contrôle général
par les soins de AI. Domergue, propriétaire de 1'llôtel
de Paris, à Vernon.
Le banquet.
Après lï'preuve, un banquet amical réunira, 1
à l'hôtel de Paris, rue Carnot, à Vernon, concur- j
. renta, organisateurs et amis. Prix : 5 francs.
M. Philippe.
AU VÉLODROME BUFFALO
AUJOURD'HUI, RENTRÉE DE SÉRÈS
et reprise des courses à motocyclettes !
Sur 10, 20 et 30 kil., Sérès rencontrera le trio Lavalade.
Rudolphe-Appelhans, tandis que Moreau et Pasquier
matcheront à cent à l'heure sur leurs bolides d'acier.
-
Avec un programme qui ne le cède en rien
aux deux précédents, de Vélodrome Buffalo clô-
turera aujourd'hui celte sorte de « grande se-
maine » inaugurée dimanche dernier avec l'an-
nuel Grand Prix de la piste de Neuilly et conti-
nuée jeudi avec le succès qu'on sait par le Cri-
térium National et la rentrée d'Arthur Van-
derstuyft. Et, suivant ce qui paraît être devenu
une règle sur les 300 mètres fameux, l'affiche
comporte deux « clous » de toute première gran-
deur : la rentrée de Sérès-, remis de sa terrible
chute du mois dernier, et la reprise des épreu-
ves de motocyclettes qui firent défiler autrefois
île Tout-Paris des premières autour des balustra-
des de Neuilly.
Deux champions et deux « comingmen »
Après des débuts plutôt pénibles, Sérès s'est,
depuis l'an dernier, classé sans contestation
J possible au tout premier rang de nos spécia-
GERMAIN
LAVALADE
APPELI-IANS
SERES
listes de Ja course avec entraîneurs à motocy-
clettes. Ses qualités de vitesse, la'souplesse d'un
style incomparable, et son légendaire démar-
rage en ont fait un de nos plus prestigieux
cracks de demi-fond. Après avoir de nouveau
affirmé sa maîtrise au cours d'une saison hiver-
nale qui le vit remporter douze victoires sur
quatorze courses disputées, il semblait devoir
faire tout aussi bien en plein air, quand une
rIn3UVœs'C - chute - vint le --oentmindre, à prendre
un mois de repos. L'homme fera cet après midi
sa réapparition, attendue avec une impatience
qu'explique l'énorme réputation de celui qui
tient la vedette avec un tel brio.
L'événement devait primitivement se produire
jeudi dernier, mais Sérès a lui-même demandé
quelques- jours de répit, se sentant un peu à
court d'ouvrage. Car il lui faudra être en pos-
session de tous ses moyens, il le sait, pour ré-
sister au triple assaut "que, sur trois manches
successives de 10, 20 et 30 kilomètres, va lui
livrer une coalition d'adversaires dont les qua-
lités sont précisément de même ordre que les
siennes : Lavalade, Appelhans et Rudolphe, ce
dernier remplaçant Germain, qui fait actuelle-
ment une période militaire et n'a pu obtenir de
permission.
Le premier nommé, brillante révélation de
Buffalo, a toujours été sur les 300 mètres de
plancher, dangereux pour les meilleurs, même
lorsque sa forme semblait laisser à désirer. Qui
ne se souvient de l'extraordinaire match-pour-
suite qu'il fit l'automne dernier contre ce même
Sérès, . alors en resplendissante condition, lut-
tant jusqu'au bout de telle façon que ses parti-
sans purent discuter la décision du juge, accor-
dant la victoire à Sérès par cinq mètres !
Quant aux deux « jeunes » qui affrontent la
bataille contre ces deux champions confirmés,
ce sont deux de nos meilleurs « comingmen »
du demi-fond. En particulier, Appelhans, qui,
en dernier lieu, a brillamment gagné sur le
même terrain, dans des temps comparables aux
meilleurs qui aient été enregistrés. L'ex-sprin-
ter allemand va maintenant aussi vite que les
« as » et si une fort légitime émotion ne para-
lyse ses moyens, il semble avoir, sur le papier,
des chances quasi légales à celles de Sérès et '
Lavalade, sur des distances éminemment favo-
rables à son manque relatif d'expérience. Cir-
constances qui nous assurent trois épreuves de
toute beauté, et trois courses magnifiquement
disputées. Songez un peu à ce que représente-
rail pour Appelhans ou Rudolphe une victoire
aujourd'hui, fût-elle partielle.
Quelques minutes de terreur !
Abandonnées par Buffalo à la suite du tragi.
que accident que nul n'a oublié, les courses de
motocyclettes qui firent autrefois la réputation
du vélodrome ' de Neuilly aux temps glorieux
des Cissac, Olioslagens, Anzani, Giuppone et
Darioli, n'avaient guère reparu depuis sur les
programmes, principalement en raison de la pé-
nurie d'hommes et de machines, susceptibles de
l'aire revivre les exploits d'autan.
La création par le Parc des Princes .d'un
Brassard Motocycliste semble avoir provoqué
une sorte de renaissance, dont la direction de
Buffalo a, sans retard, tiré parti, en matchant
aujourd'hui le détenteur du Brassard, Moreau,
contre le fougueux entraîneur tourangeau Pas-
quie-r, qui n'en 'est plus à faire ses preuves
dans cette émouvante spécialité.
Les deux « démons » se trouveront en présen.
ce sur deux manches (3. et 6 kilom.) avec bellfl
"éventuelle sur 4 kil. 500. L'un et l'autre pilote-
ront des engins capables de dépasser le 100 à
l'heure atteint par Moreau en se promenant,
pour reprendre sa pittoresque expression, au
cours de son exhibition de jeudi. Et s'il faut
s'en rapporter à l'impression énorme créée par
ce galop d'essai, sur Je' public. la lutte émou-
vante que se livreront aujourd'hui Moreau et
Pasquier fera courir autour des balustrades son
-iistoiluef frisgsn ; Quelques 'Htinutcs de terreur en •
perspective. Peu recommandé aux cardiaques,
soit dit en passant.
Pour en terminer avec ce très éclectique pro-
gramme, disons que trois courses de vitesse les
compléteront. Elles ont toutes réuni des champs
imposants d'engagés.
Le tarif des places
Comme pour les dernières réunions, on appli-
quera le tarif inauguré cette saison à Buffalo, et
qui prévoit une diminution sur les prix de 1912,
en ce qui concerne 'les places chères, c'est-à-
dire :
Loges (4 places non détail'iables), 7 et 5 fr, ;
pesage, 3 fr. (avec supplément d'un franc pour
chaise réservée dans la tribune) ; virage de pe-
sage, 2 fr. 50 ; premières, 2 fr. ; secondes,
1 fr. 50. Tous ces prix, à Buffalo, s'entendent
droit des pauvres compris.
Attention ! Pas de « Vel' d'Hiv' »
Les conditions atmosphériques paraissent t'l'
vorables pour une réunion en plein air. Aussi
la direction de Buffalo est bien décidée à
« jouer » sur les 300 mètres de Neuilly.
Les dispositions suivantes ont cependant clé
prises. En cas de mauvais temps empêchant ou
interrompant la réunion, celle-ci ne serait }as,
comme précédemment, transportée au Vélodro-
me d'Hiver.
Elle serait purement et simplement donnée en
réunion nocturne, jeudi prochain, à 9 heures du
soir. A moins encore qu'il n'y ait plus à courir
qu'une partie insignifiante du programme, au-
quel cas on terminerait, demain lundi après-midi
à '5 heures, avec. entrée gratuite pour les pOl"
teurs de tickets.
En aucun cas — qu'on se le dise ! — il ne
sera fait de remboursement.
Ajoutons que les portes ouvriront à 1 heure.
les courses devant commencer à 2 h. 30 très
exactement.
LES GRANDES ÉPREUVES CYCLISTES
BORDEAUX-PARIS
23e année. — Organisé par l'AUTO. — 17 et 18 mai 1913
Le recordman de Bordeaux-Paris, Louis Trousselier est engagé. —L'excellent
coureur représentera dans notre grande épreuve J.-B. Louvet et Continental.
J.-B. Louvet engage son jeune poulain Vandaele.
La suite des contrôles
Deux nouveaux engagements nous sont par-
venus, hier soir, pour le vingt-troisième Bor-
deaux-Paris, ceux de Louis Trousselier et de
Vandaele. qui représenteront dans noire grande
épreuve l'excellente marque J.-B. Louvet et le
célèbre pneu Continental.
Ces deux inscriptions nous ont été transmises
par le directeur sportif de la marque J.J3. Lou-
vct; l'ancien sprinter Devaux, retiré aujourdhui
des' affaires... de la piste et s 'étant bien pro-
mis de faire profiler de sa tactique les hom-
iries qui, tout d'abord, montent sa marque de
prédilection (une J.-B. Louvet, voyez-vous ça),
et ensuite, possèdent des jambes comme il re-
connaît lui-même n'en avoir jamais eues.
Un numéro fétiche
N'empêche que Devaux est incontestablement
le plus dévoué et le plus fidèle des managers
et qu'il nous a transmis fidèlement les désirs
de ses deux coureurs de P>ordeatix-I ans.
Ces désirs sont les suivais :
fouis Trousselier, chacun le sait, a couru au-
tant de Burdeúux-puris qu'un évêque pourrait en
bénir, et. sît n'a réussi qu'à en gagner lill seul,
il faut reconnaître que celle fois la il le gagna
d'une façon extrêmemeni ^ brillante puisqu d
s'adjugea le record de la distance en J7 h, 4:>,
battant de fort. loin tous les records précédents
et ne mettant, derrière entraîneurs Immains.
qu'une heure dix minutes de plus que Const;l,t
Hure t. en '1800, alors que celui-ci était entraîné
de bout en bout par une voiture automobile, pi-
lotée par M. René de Knyff, le distingué spurls-
Trqiisselier triompha en 1908. 11 était, à 1 épo-
quc, ua.n$ une forme éblouissante.
Il mena la danse dès le début en compagnie
de c son grand rival Yanhouwaert, derrière qui
il avait terminé second l'année précédente.
-A Blois, les deux hommes étaient s,:uls, A In
sortie de Blois, Troussèlier était tout seul. Et
tout seul il arriva au Parc des Princes, dans le
merveilleux temps que l'on sait,
En 1909. comme en 1907, Trousselier prit une
belle seconde place derrière Vanhouwaert. En
1910, il termina une fois encore second derrière
Emile Georget : bref, on peut dire du brave
Louis qu'il est, comme Georget et Vanhouwaert.
l'homme de Bordeaux-Paris et qu'il peut parfai- "
tement, cette année, ambitionner fa première
place.
Trousselier .s'est préparé soigneusement, et. se
prépare encore ; il se présentera au poteau le
17 mai avec tous Î5s atouts dans son jeu..'..
Et puis il a son fétiche. Il a fait retenir par
Devaux le numéro six, celui qu'il possédait en
1Un8, Den1.l1x prétend que son poulain sera im-
battable avec ce. numéro d'ordre.
Nous le souhaitons très sincèrement au brave
ï.ouis, lfnt saiya parfaitement et dignement dé-
fendre les chances d»1 s,ln non moins sympatht-
quo palrun, .l.-B. l.uuvet. -
Un Belge d'avenir
L'autre champion 110 la J.-B. Louvet, Van'
cIncle. n'est plus un inconnu tour nous, ce
jeune Beige a fuit ses preuves depuis l'an tlPr-
nier. déjà, fl est indéniable- qu'il a devant lui
le [Jlus bel avenir.
La ctiarrce ne lui a pas souri jusqu'ici mais
nous l'avons vil à. l'œuvre et nous savons per-
tiu'nmwnl q)i'!.t vaut. les ?nci!!('')!!'s.
11 fut second l'an dernier dans ParIS-.Mf'nin.
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