Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-09-09
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 septembre 1935 09 septembre 1935
Description : 1935/09/09 (A26,N9036). 1935/09/09 (A26,N9036).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46107443
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2016
LES THÉATRES
Les spectacles lyriques au festival
international de musique à Vichy
par M. EMILE VUILLERMOZ
Le préfet de l'Allier recueillant sur le Livre d'or de l'hôtel de ville de Vichy
la signature de M. Richard Strauss.
M. ALFRED BACHELET sortant d une ré-
pétition de son drame lyrique « Quand
la cloche sonnera ».
Les grandes manifestations musicales
organisées par M. René Chauvet au
casino de Vicny, en l'honneur des
congressistes de la Coopération interna-
tionale des compositeurs, se poursuivent
avec le plus brillant succès. Jamais il
ne nous avait été donné d'assister à un
effort aussi considérable dans la mise
au point d'un programme aussi abon-
dant et aussi varié. Ce que le Casino de
Vichy vient de réaliser en l'honneur
de la musique constitue un véritable
tour de force, étant donné la difficulté
et le nombre des œuvres qui nous ont
été présentées.
Je vous ai parlé, dans un précédent
article, du très beau concert sympho- .
nique d'inauguration. Depuis, les séan-
ces de musique d'orchestre et de musi-
que de chambre se sont succédé cha-
que jour sans interruption. L'orchestre
r. de Viiohy, composé de remarqu -ble 3
éléments parisiens et provinciaux, a
fait preuve d'une endurance et d'une
conscience professionnelle au-dessus de
tout éloge. Les grandis compositeurs
étrangers qui ont assisté à son travail
héroïque sont unanimes à louer les pré-
cieuses qualités de nos instrumentistes
français, qui ont rempli leur lourde
tâche avec un dévouement et un zèle
très remarqués.
Je voudrais vous parler aujourd'hui
des représentations lyriques, qui se sont
déroulées au théâtre du Grand Casino
dans un rytbrri3. vraiment héroïque.
A peine, en effet, avait-il donné, dans
des conditions admirables, la Force du
destin de Verdi, avec cette étonnante
cantatrice française que nous a dérobée
l'Italie et qui s'appelle Cina Cigna, et
sous la direction énergique et vibrante
de Franco Capuana, chef d'orchestre
du San-Carlo de Naples, que M. Chau-
vet mettait à l'affiche la Salomé de
Riohard Strauss, sous la direction de
son illustre auteur.
Ce fut une très belle réalisation, dans
laquelle se révéla brillamment le talent
de Mme Djanel, de l'Opéra, qui, dans
le rôle de la fille d'Hérodias, fit preuve
de très grandes qualités. Il est difficile
de trouver, en ce moment, une Salomé
plus complète que celle-ci. Elle a, en
effet, la voix et le physique du rôle.
Il émane d'elle une sensualité sauvage,
qui lui permet d'incarner avec vraisem-
blance cette étrange figure, autour de
laqueUe Oscar Wilde a acumulé de si
troublantes notations. De plus, cette ar-
tiste a sur la plupart de ses rivales la
supériorité écrasante de danser d'une
façon remarquable. Son interprétation
de la Danse des sept voiles, provocante
et voluptueuse, a enfin rendu vraisem-
blable l'émoi d'Hérode, dont l'affole-
ment est généralement incompréhen-
ble étant donné la médiocrité du sipec-
tacile qui lui est trop souvent offert. Ici,
Salomé envoûte littéralement le Té-
trarque par sa souple nudité complai-
samment offerte, et par toutes les pro-
messes de son corps lascif. Cette scène
a pris de ce fait un accent et un relief
exceptionnels. Mme. Djanel a également
donné beaucoup de force à la scène
finale, et Richard Strauss n'a pas ca-
ohé la sincère admiration que lui inspi-
rait cette intelligente interprétation.
Au même spectacle figurait le déli-
cieux divertissement chanté et dansé de
Gabriel Fauré intitulé : Masques et
Bargamasques. On connaît la composi-
tion de ce florilège fauréen d'une si
rare qualité. C'est, d'un bout à l'autre,
un enchantement musical d'une finesse
et d'une délicatesse exquises. Hélas!
une fois de plus, j'ai pu constater ce
qu'il y avait d'inassimilable pour les
étrangers dans le genie si spécifique-
ment français de Gabriel Fauré, dont
les œuvres n'arrivent jamais à franchir
nos frontières! Non loin dé moi, un
vieux maître allemand, dont il est im-
possible de contester le talent et le so-
lide métier, écoutait avec une sorte de
stupeur, que l'on pouvait prendre pour
du ravissement, cette musique visible-
ment nouvelle pour lui. A la chute du
rideau, il demanda à son voisin (un
nom moins illustre musicien allemand)
de qui était cette partition. Le nom de
Gabriel Fauré ne lui apprit rien. Il
voulut savoir à quelle époque vivait ce
compositeur. Et, lorsqu'il fut en pos-
session de tous les renseignements his-
toriques nécessaires, il soupira avec une
sincérité ingénue : .« Je n'avais jamais
entendu jusqu'ici quelque chose d'aussi
profondément ennuyeux! »
Nous touchons ici du doigt le stupé-
fiant malentendu qui a toujours entrave
à l'étranger la carrière du divin auteur
dé: la Bonne chanson.
Nous avons eu également, ie même
jour, une très ingénieuse présentation
de la Valse de Ravel, avec une choré-
graphie nouvelle de Nicolas Guerra.
Cette œuvre, que nous avons vu porter
à la scène de tant de façons mala-
droites, a bénéficié ici de plusieurs trou-
vailles ingénieuses. On doit cependant
conseiller au maître de ballet de tenir
compte plus attentivement d'une indica-
tion de Ravel, en ce qui concerne le
passage du tourbillon confus du début
à l'illumination soudaine des salons où
s'épanouira la griserie viennoise.
Nous pûmes applaudir, le lendemain,
l'émouvant drame lyrique d'Alfred Ba-
chelet : Quand lai cloche sonnera. Cet
acte si sincère et si vibrant qui s'em-
pare si tyranniquement de l'attention
et de la sensibilité des spectateurs était
interprété par ses créateurs, Mme Su-
zanne Balguerie, MM. Lappelletrie et
Laffont, sous la direction de l'auteur.
Une présentation très adroite d'Angé-
lique, dirigée par Jacques Ibert, et
l'interpréation chorégraphique de la
Peri, de Paul Dukas, par Mlle Suzanne
Lorcia et M. Serge Peretti, complé-
taient l'affiche.
Un gala consacré à Sa-mson et Dalila,
avec Georges Thill et Mme Frozier, fut
offert en hommage à la mémoire de
Saint-Saëns à l'occasion de son cente-
naire. M. Serge Lifar triompha selon
sa coutume dans le Prélude à l'après- 1
midi d'un faune, Czardas, de Brahms,
et le ballet phonographique de Gabriel
Pierné : Giration.
Ensuite, Gwendoline, de Chabrier,
avec Marthe Nespoulos, et la Vie brêve,
de Manuel de Falla, avec Mme Ger-
maine Pape, pour compléter cette in-
téressante série de spectacles lyriques.
Voilà un ensemble d'une très haute
qualité, qui fait le plus grand honneur
à la direction artistique du Casino de
Vichy. M. Chauvet a vraiment su en-
tourer les travaux de la Coopération in-
ternationale des compositeurs d'une
atmosphère qui servira très utilement à
l'étranger le prestige de notre art et
de nos artistes.
Emile VUILLERMOZ.
LA 2me SÉANCE DE MUSIQUE DE CHAMBRE
par M. PIERRE LEROI
VICHY, 8 septembre. — Nous avons
eignalé, dans un premier article, l'effort
admirable réalisé en faveur de la mu-
sique de chambre. Au cours de la
deuxième séance, des ouvrages, encore
remarquables, nous ont été révélés par
Marcel Reynal et ses valeureux parte-
naires : L. Amalou, P. Brun et W. Be-
nedetti, qui ont tous rivalisé de cons-
cience, de musicalité et, n'hésitons pas
à le dire, d'enthousiasme dans l'endu-
rance. Inclinons-nous très bas devant
ces véritables apôtres, qui se sont pro-
digués, durant toute une semaine, avec
un zèle infatigable, conscients qu'ils
étaient de mettre en valeur, au mieux,
devant un parterre de compositeurs et
de critiques, las œuvres qu'ils avaient
mission de faire apprécier selon leur
véritable esprit.
Après l'Angleterre, la Hongrie et
Il' Autriche, ce furent, en ce jour, la
Suisse, l'Allemagne et l'Italie qui furent
mises en honneur, avec Jean Binet,
Ph. Jarnach et Mario Labroca.
Il est fort plaisant de constater que
Jean Binet n'a pas ses regards tournés
vers l'Europe central, mais, au con-
traire, vers nos plus souriantes contrées,
en ce sens que son Quatuor à cordes
est exempt de développements massifs
et n'affecte pas une écriture surchargée.
Bien plus, au cours des trois mouve-
ments que comporte ce quatuor, se dé-
gage un sentiment élégiaque, qui s'épa-
nouit principalement à la fin de la
première partie et tout au long du
mouvement lent. Certes, le Très animé
qui termine l'ouvrage tourne, sans
doute, un" peu court ; mais la finesse
des éléments supplée amplement à la
brièveté du discours.
Le Quintette pour deux violons, deux
altos et violoncelle de P. Jarnach est
une œuvre de pleine maturité de pensée
et de facture. Il se ramène, après un
bref Préambule à un Thème suivi de
Six variations et un Finale.
Ce thème est large et majestueuse-
ment exposé ; et si les variations sont
bien dans la manière serrée et tendue
du musicien, néanmoins il y a, dans ce
travail précis et ciselé, des moments
aérés : la Gigue et la Marche, toutes
deux émaillées de détails savoureux et
d'un rythme presque enjoué.
Le Quatuor à cordes n° 2 de Mario
•Labroca nous ravit pleinement, c'air
c'est une oeuvre toute de fraîoheur, d'al-
légresse, de latinité. Sa variété est
extrême, car l'auteur passe le plus aisé-
ment du monde, de la volubilité au sen-
timent contemplatif, qui sont bien les.
caractéristiques respectives du premier
mouvement (allegro déciso) et de l'ada-
gio conçu en forme de serenata. Et le
morceau final, qui affecte la forme d'un
rondo, est d'un débit à la fois persuasif
et subtil.
Combien nous eussions été heureux
si les pièces de piano de Conrad Beck
et de J. Leifs (ce dernier, musicien
islandais) et les mélodies de Verheyden
et T. de Sutter avaient été de la même
qualité! Leur intérêt nous apparut un
peu secondai.re, en dépit des efforts
méritoires, et assurément dignes d'un
meilleur sort, déployés par le remar-
quable pianiste R. Debrienne et la belle
cantatrice Léone Mortini.
Les pièces de Conrad Beck sont, en
effet, d'une aridité qui les rend indiffé-
rentes ; celles de J. Leifs, en dépit de
quelques emprunts désuets au folklore
de son pays, ne dépassent pas le cadre
d'une aimable banalité ; et les mélodies
Charmante rose, de Verheyden, et Ne
me dites plus rien, de T. de Sutter, ap-
partiennent à un genre trop facile pour
avoir véritablement leur place aux côtés
d'oeuvres maîtresses comme celles : de
Jarnach, Labroca et Binet.
PIERRE LEROI.
QUEL SUJET
AURIEZ-VOUS AIMÉ TRAITER ?
LES AUTEURS REPONDENT.
Parmi toutes les pièces, — anciennes
ou modernes, —: quel est le sujet que
vous auriez traité avec le plus de joie
profonde ? En outre, quel est le type
du sujet, en dehors de ceux qui sont
réalisés, qui vous séduirait davantage ?
Telles sont les questions que nous
avons posées à plusieurs de nos plus
célèbres auteurs dramatiques, en leur
demandant d'avoir l'ama.bilité de ré-
pondre dans une forme aussi conden-
sée que possible, à moins qu'ils n'y ren-
contrent une difficulté d'expression.
Voici les premières réponses reçues
de : .
M. HENRI DUVERNOIS .
1° Le Voyage de M. Perrichon, ad-
mira'ble sujet qui, traité avec plus de
style, aurait constitué un chef-d'œuvre
immortel.
2° Le thème qui séduit le plus est
celui sur lequel on travaille. Je crois
qu'il n'y a pas de « type » à propre-
ment parler. Le . vent souffle où il
veut !
„
M. TRISTAN BERNARD
1" Un des sujets que j'ai toujours
souhaité de traiter, c'est celui de
Mithridate, que je traite d'ailleurs
avec Francis Carco.
2° J'ai un peu circulé dans le théâtre
de tous les siècles, et je crois que tous
les bons sujets ont été mis à la scène.
On les rajeunit pour cette pépinière
continuelle de vrais amateurs de
théâtre, qui s'appelle l'humanité.
M. JACQUES DEVAL
3° Twelfth Night.
2° Tous.
M. PAUL RAYNAL
1° Certainement un des sujets du di-
vin théâtre grec. Peut-être Œdipe à Co-
lonne.
2° Bien entendu, celui de la pièce, ou
ceux des deux pièces que je vais écrire
maintenant, car je ne sais pas encore
dans quel ordre je ferai l'Héritage du,
monde et le Rire de Voltaire, tous deux
destinés à la Comédie-Française.
M. PAUL GERALDY
Les écrivains n'ont qu'un sujet : l'an-
tagonisme entre ce que l'homme rêve
d'être et ce qu'il est. C'est le sujet des
Evangiles, de Don Quichotte, d'Hamlet, -
de Faust et de Madame Bovary. ,
M. DENYS AMIEL
1" C'est incontestablement Bérénice
que j'eusse aimé écrire et je me de-
mande si un jour je ne nre permettrai
pas d'en reprendre exactement le sujet.
Il est d'abord tellement simple, hu-
main et essentiel qu'il contiendrait tout
entier dans une feuille de persil. Cha-
que époque devrait écrire sa Bérénice,
et c'est le fait des très grands sujets
de pouvoir ainsi servir de tiroir à la
fois et de table de résonance aux sen-
sibilités variees de toutes les généra-
tions.
2° Le sujet — en dehors de ceux
réalisés — qui me séduirait aujourd'hui
le plus serait un sujet que je puiserais
dans la vie des enfants de huit à douze
ans. Et ce ne serait certes pas du
« théâtre pour le petit monde ». On ne
se doute pas assez de tout ce qui som-
meille, hésite et écoute chez les petits
êtres au bord de -la vie!
Aujourd'hui
— Aux Deux-Masques, à 20 h. 45 répé-
tition des couturières de l'Etrange nuit de
Rockland, pièce en trois actes de M. Howard
I. Young, version française de M. Pierre
Chambard.
, : +
A l'Opéra-Comique. — MM. Louis Ar-
noult, Musy, Tubiana, Mlle Janine Mi-
cheau seront, demain, les interprètes des
Pêcheurs de perles. On commencera par
Cavalleria rusticana, avec Mlles Renée Gilly,
C4 rella, MM. Raoul Girard, Jeantet. Au
pupitre, M. Cohen.
— Mlle Jennie Tourel interprétera Car-
men, samedi, avec MM. Verdière, Muay,
Mlle Jane Roland.
Au Théâtre des Mathurins. — Après les
représentations du Cocu magnifique avec
Mme Régine Cimier et M. Georges Colin,
qui auront lieu du lundi 30 septembre au
dimanche 13 octobre, la compagnie Pitoëff
reprendra la pièce de M. Stève Passeur :
le vivrai un grand amour.
BRICHANTEAU.
MUSIC-HALLS ET DIVERS
LES SPECTACLES DE RÉOUVERTURE
DE L'A. B. C.
En tête d'affiche : Damia. L'emprise
qu'exerce sur le publie cette belle tra-
gédienne lyrique est un fait incontes-
table, justifié par son talent, tout
d'humanité, que l'on applaudit chaque
fois que l'on a l'occasion d'entendre
cette artiste.
Vous connaissez certainement, au
moins par le disque, les Comedian
Hanmonists. Cet ensemble vocal, qui
a subi depuis l'année dernière quelques
modifications dans sa composition,
reste le plus musical, le plus artis-
tique de tous les groupements simi-
laires. Leur succès, qui est très grand,
serait plus vif encore, je crois, s'ils ne
passaient pas en fin de programme,
par conséquent à une heure un peu
tardive, et s'ils changeaient la première
œuvre qu'ils interprètent.
M. Willy Thunis, qui a si souvent
donné son cœur au public de la Gaîté-
Lyrique, continue à le prodiguer avec
une incroyable générosité. Mais le
music-hall n'est pas le théâtre et,
l'autre soir, ce cadeau a été diverse-
ment apprécié.
M. Pierre Dac, dont la verve fan-
tasque arrache le rire aux plus mo-
roses de ses auditeurs, et M. René Paul
représentent avec esprit le « cabaret »
à ce programme. M. Pascal Bastia
exécute spirituellement d'amusantes
charges de notabilités contemporaines.
Chanteuse, danseuse, pianiste, acro-
bate aussi à l'occasion, Mlle Margue-
rite Gilbert montre de l'entrain et de
l'autorité dans un numéro des plus
variés.
Jean, Jac et Jo connaissent leur
succès habituel, ainsi que Christiane et
Duroy, danseurs habiles et plein d'hu-
mour.
Quel âge peut avoir Jackie SmitQ,
un extraordinaire danseur à claquettes ?
Quinze • ou seize ans peut-être. Il est
prodigieux de souplesse et d'habileté.
Il faut associer au succès de ce spec-
tacle l'excellent orchestre que dirige
M. Cazaux, lequel, avec M. Guillermin,
tient le piano en virtuose et en musi-
cien.
— ROGER COUSIN.
CINEMAS
'« Les Bateliers de la Volga ». — Aux pre-
miers jours d'octobre, M. Wladimir Stre-
jewsky commencera la réalisation des Bate-
liers de lq Volga, d'après un scénario de
M. Joseph Kessel. M. Paul Bringuier en a
écrit le dialogue. La distribution des Bate-
liers de la Volga n'est pas encore complète-
ment arrêtée, mais MM. Charles Vanel et
Inkijinoff interpréteront deux des princi-
paux rôles.
Réouverture du Cinéma Marbeuf. — Mer-
credi prochain 11 septembre le Cinéma Màr-
beuf fera sa réouverture avec Tel père, tel
fils, le dernier, film de M. Wallace Beery,
entouré de miss Maureen O'Sullivan, MM.
Robert Young et Lewis Stone. Au cours de
ce programme un concours a été organisé
dont les prix seront des vqyages aller et re-
tour Paris-Londres en avion.
Pour les philatélistes. — La direction des
postes et télégraphes de Grande-Bretagne
vient de réaliser un film sur l'histoire des
timbres-postes. Dans cette production on
verra les timbres les plus rares, ainsi que
les spécimens les plus intéressants de la
collection du roi George V.. '
PETITES NOUVELLES
— M. Noah Beery, le frère de M. Wa'l-
lace Beery, qui tourne à Londres, est venu
passer quelques jours à Paris et a profité
de ce séjour pour visiter plusieurs studios.
— M. Carminé GalHone va tourner e,n
Ital.ie Christc)phe Colomo. M. Fredric March
en interprétera le principal rôle. 1 .
— CINÉMA BALZAC, 1, rue Balzac (136, Champs-Élysées) H
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PROGRAMME DES SPECTACLES
A. B. C., 15 h. ; Alcazar, 15 h. 15 ; Euro-
péen, 15 h.; Mayol, 15 h,, et dans tous les
cinémas désignés ci-après, _ même spectacle
que le soir ; Jardin d'Acelimatation, Luna- 1
Park, attractions diverses.
En soirée :
THÉATRES
Opéra, 20 h. 30, Thaïs.
Comédie-Française, 20 h. 30, Maman Colibri.
Opéra-Comique, relâche. 1
Antoine, 20 h. 45, Quand le peuple est rot.
Athénée, 21 h., Knock.
Capucines, 21 h., l'Inspecteur Grey.
Chatelet, 20 h. 30, Michel Strogoff.
Déjazet, 21 h., Jules, couche-toi.
Gaité-Lyrique, 20 h. 4U. Monsieur Beaucatre.
Gymnase, 2U h. 45, Espotr,de M. H. Bernstein.
Mogador, 20 h. 30, Auberge du Cheval bLanc.
Nouveautés, 21 h.. Tonton (Houcot, Deheliy)
Palais Royal, 21 h., Embrassez-moi.
Porte-Saint-Martin, 20 h. 30. Peer Gynt.
S.-Bernhardt, 20 h. 45, le Courrier de Lyon.
Variétés, relâche.
MUSIC-HALLS ET DIVERS
Casino de Paris, 20 h. 45, Parade de France.
Foiies-Bergère, 21 h., femmes en Jolie.
A.B.C.,Damia; W.Thunis; Comed.Harmonists
Alcazar, 21 h. 15, Burlesques de N.-York, rev.
Coucou, revue de Donn Souplex. Charley.
Deux-Anes, 21 h.. Plage Manche, chansonn.
Dix-lieures, 22 h.. Revue; chansonniers.
Européen, 21 h., Fréhel, Tréki, Vatiès..
Mayol, 21 h.. Production américaine.
CoHseum,Rosario beach ; thé,soir. ; Taxi-Girls
liido, attractions, dancing.
Luna-Park, 14 h. 30, 20 n 30. attract., danc.
Th. Plein-Air (bois Boul.) , M. 17 h. S. 21 h. 30,
Shéhérazade (3,r.de Liège). Cabaret.vedettes.
CINÉMAS
Actual.-Ciné-l'Auto, 31, boulev. des Italiens. J
Agriculteurs, Marie des Angoisses.
Apollo, Lampes ae Chine; Femmes d'affaires.
Artistic, le Petit Colonel; Vie comm. à 40 ans.
Aubert-Palacè, Bach dans Bout d'chou.
Avenue, Boîte postale 275.
Balzac, Nuits de Pampas.
Bonaparte, Marie des Angoisses.
Caméo, Vérité sur l'Abyssinie; Déluge.
Cigale, Jonny, hte-couture; Vh. Chan a Parts.
Ciné-Opéra, Crime et châtiment.
Colisée, Haute Ecole (Ad. Forster).
Courcelles (118,r.Courcelles), Veuve joyeuse.
Edouard-VII, la patrouille perdue.
Elysée-Gaumont, Tu m'appartiens.
Ermitage, le Prince Jean; la p'tite Shirley.
Fol.-Dram.,Terre de résuii-ection; Peer Gynt.
Gaumont-Palace, la Femme et le Pantin.
Gaumont-Théâtre, Maternité.
Imperial-Pathé, Rêve éternel.
Lutétia, Un oiseau rare.
Madeleine, tes Yeux noirs.
lUarignan-Pathé, le Sultan rouge.
Marivaux-Pathé, Parts-Camargue (Dearly).
Max-Linder-Pathè, Nuit de noces.
Mirael.-Ld-Byron, Mr Shertock, Mrs Rotmes.
Montcalm, 2 orphelines; te Myst. du rapide.
Montpam.-Pathé, Heureuse aventure; 3 %.
Moulin-Rouge, la Mascotte; W%ne Women.
Mozart, GOlgotha.
Omnia-Ciné-Inf., actual. ; Mont-Saint-Michet.
Pagode (5. r. Babylone), la Veuve joyeuse.
Panthéon, Hallelujah, Ttiat's ag. girl.
Paramount, J' te dis qu'elle t'a fatt d' l'œil.
Potinière, Sweet music; El e xvas lier man,
Rex, Folies-Bergère (Maurice Chevalier).
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Stud.-Boheme, Arann; le Congrès s'amuse.
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Studio-Universel (31, av. Opéra), Itoberta.
Studio-2iJ, G. White's; Scana. 35; Belldorado.
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Roussel, Saint-Saëns).
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Tour Eiffel : Le Sourd ou l'Auberge
pleine, comédie de Desforges.
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(Hoendel, Grétry, Paladilhe).
21 h. 35 Radio-Paris : Feu la mère de Ma-
dame (G. Feydeau).
LES PRINCIPALES
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7 h. 10 : POSTE PARISIEN. Disques, re-
vue de pv&sse, informatio,ns.
7 h. 45 : PARIS-P. T. T. Disques, revuie
de presse, informations.
RADIO-PARIS. Disques, revue de presft.
11 heures : PARIS-P. T. T. Disques.
12 h. 5 : POSTE PARISIEN. Concert par
l'ensemble Luoiein Bsïïarager.
12 h. 15 : PARIS-P. T. T. Concert.
RADIO-PARIS. Concert : la Neige; ou-
verture (F. Auber) ; Premier nocturne
(Gabriel Pierné) ; la Reine de Galconde,
rigaudo drieu) ; Sais-tu t (Fontenailles) ; l'At-
tente (Saint-Saëns) ; Crépuscule (Masse-
ne.t) ; l'Amour en Sommebionne (Cante-
lo»ube) ; En Camargue (Marc Delmas) ;
Deuxième valse (M. Tournier) ; Canto di
serena ; Chansons d'avril (F. Volpatti) ;
Il Guarany (A.-C. Cornes) ; Berceuse
(Paul Lacome) ; Quainsième sonate en
ut majeur, andante, (Mozart) ; Intermeszi,
suite dansante (Frédéric Rosse) ; Sur la
montagne (F. Mendelssolin) ; Comédie
espagnole, ouverture (Keler Bela).
12 h. 30 : RADIO-L. L. Disques.
14 heures : PARIS-P. T. T. Chansons de
marins.
16 h. 3Q : PARIS-P. T. T. Disques.
19 h. 20 : RADIO-PARIS. Disques.
19 h. 45 : PARLS-P. T. T. Conoert.
20 heures : RADIO-PARIS. « L'humour au
micro » : Chroniques humoristiques ; Je
veux une aventure ; Mon courrier ; Ma
poupée ; Réveil ; le Veau du père Bros-
set ; TJn scandale au micro, comédie en
un acte de M. Gabriel Timunory.
PARIS-P. T. T. Disques.
LONDRES NATIONAL. Musique de Ri-
chard Wagner : les Maîtres chanteurs,
prélude ; Lohengrin, Rêve d'Eisa ; Par-
sifal, le Jard'in enchanté de Kingsor et
scène des fË.I-es-fleurs ; le Vaisseau fan-
tôme, air ; Tristan et Iseult, prélude ;
les Maîtres chanteurs, air ; Tannh'œuser,
ouverture.
20 h. 15 : POSTE PARISIEN. « Une deani-
heure d'humour », avec Max Régnier et
sa compagnie.
ILE-DE-FRANCE. Orchestre sympho-
nique.
20 h. 30 : TOUR EIFFEL. Piano, violon et
mélodies : Sonate en la mineur (Schu-
mann), pour piano et violon ; Bénédic-
tion de Dieu ; Quel rêve et quel divin
transport (Liszt) ; Oh ! quand je dors ;
Comment disaient-ils ? (Liszt) ; Helvetia
(V. d'Inidy) ; Retour des muletiers (de
Séverac) ; Beau soir ; Green ; le Prome-
noir des deux amants (Debussy) ; Valse
caprice (L. Aubert) ; Masques ; Général
Lavine Eccentric (CI. Debussy) ; Poème
(Chausson).
PARIS-P. T. T. La Belle marinière,
pièce en trois actes de M. Marcel
Achard.
20 h. 40 : ROME. Poker de, dames, opérette
de Beïïini.
20 h. 45 : RADIO-PARIS. Transmission
du concert donné au Casino de Vichy :
le Camp de Wallenstein (V. d'Indy) ;
Symphonie (Malipiero) ; Inscriptions
pour les portes de la ville (Philippe
Gaubert) ; Ouverture pour l'opéra
« Hetwart » (Kurt Atterberg) ; Effet
de nuit (S. Lazzari) ; la Fête à Séville
(Albeniz-Arbos). — Ensuite, musique
de danse par l'orchestre Victor Pascal.
21 heures : RADIO-L. L. Opéra et opéra-
comique.
21 h. 5 : POSTE PARISIEN. Concert, avec
le concours de MMe Suzanine-Ma.rie Ber-
Non et Le,steqly.
21 h. 10 : HAMBOURG. Concert : Roméo
et Juliette, ouverture (BeNini) ; Romance
(Cornélius) ; Une soirée Schubert à
Vienne, suite (Ralf) ; Crépuscule sur les
Alpes (Pcerschmamn) ; Echos des sphères,
valse (Jos. Strauss).
21 h- 50 : POSTE PARISIEN. Concert, avec
le concours de l'orchestre Raymond
Verney. ' >
22 h. 15 : LONDRES NATIONAL. • Le
B. B, O. Orchestra ; Don Juan, ouverture
(Mozart) ; Chant et danse des esprits ;
• Livre de notes indien (Busoni) ; Elégie
, en 80l pour cordes (Tchaïkowsky) ; Sym-
phonie italienne (Mendelssohn).
22 h. 30 : POSTE PARISIEN. Musique
légère enregistrée.
22 h. 45 : BERLIN. Sonate en ré mineur
pour violoncelle et piano (Thuit1e) ; Lie-
der (Rich. Strauss) ; Quintette en si bé-
mol majeur pour piano, vi-olon, alto, vio-
10ncelle ..et cor (Draese'ke).
CHAMPIONNAT DE FRANCE DES ÉCHECS
SAINT-ALBAIN-DES-EAUX, 8 septembre.
— Pour la première fois, le champion-
nat d'échecs de France se joue en trois
tournois, l,e gagnant du tournoi mineur
et promotion passant l'année suivante
dans la catégorie au-dessus.
Voici le résultat de la première ronde:
Principal : Rometti bat Gibaud ; Yung
bat Romanetti; Penel bat Angilarès; Pïlilon-
Constantin (ajournée).
"Promotion : Long bat Aubert ; Evrard-
Vertadier (partie nulle) ; Beaulier-ZelIer
(ajournée).
Mineur : Sapin, bat Merps-,e ; Résout-
Van der Elst (partie nulle); Duthilleul
bat Bertrand.
Résultats de la 2" ronde
Kahn gagne Pillon ; Gibaud gagne An-
glarès ; Barthelemy - Rometti, ajournée ;
Yung gagne Penel.
Promotion : Evrard g4gne Zeller ; Bau-
lier g-agne Louis ; Vertadier gagne Aubert.
Mineur : Du'thiLleul gagne Retout ; Ber-
trand gagne Merese.
Parties ajournées de la 1"* ronde
Penel gagne Anglarès ; Duthilleul gagne
Bertrand.
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LES COURSES
LA RÉOUVERTURE DE LONGCHAMP
Pour sa première automnale, Longohamp
a bénéficié d'un bel après-midi d'été. Dans
ces conditions, cette réouverture ne pou-
vait être qu'un beau succès, ce qu'elle fut
effectivement.
Nous avops eu un sport du meilleur style,
comme on s'y attendait. Le jockey John-
stone fut le héros de la journée, ayant
enlevé trois courses : le Prix d'Escovil'le,
avec Quiloa, et le Prix de Chantilly, avec
Prince Achille, à M. Pierre Wertheifmer,
ainsi que le Prix de Menneval, avec Bar-
thoJdi, un inédit de trois ans appartenant
au comte de Rivaud. Ce dernier devrait
avoir un bel avenir, ce qui ne saurait éton-
ner pour un demi-frère de Barneveldt, qui
gagna le Grand Prix de Paris et le Prix
du Président de la République.
L'Amiral, courant mieux à Lonrgchamp
qu'à Chantilly, enleva le Prix de Vil'liers,
première épreuve du pari double dont la
seconde était le Prix- de Menneval. Ceux
qui ont réussi ce beau coup die deux ont
touché hier 4.202 francs pour 10 francs...
Voilà qui incitera bien des clients du
-0 1\T TT à trûn i cirr l'hiTwnnrlrAmp f a i r*»
leurs jeux eux-mêmes !
— DOUGLAS.
Résultats du dimanche 8 septembre
PRIX DE MARINES
(A réclamer. — 10.000 fr., 1.000 m. — P. D.)
1 Nymph (C.-H. Semblat), à M. J.-E.
Widener G 36 50
Nymph P 10 »
2 Révolte (C. Elliott) ...P 7 50
3 Manodia (W. Sibbritt) ....... P 10 »
4. Oldmeallow (R. Brethès) ; 5. Zibeline
(A. Dupuit) ; 6. La Frousse (W. Johnstone).
— Non placés : Gennino (E. Leroux); Isore 1
(D. M'ale Kenna) ; Neptuna (A. Pavée).
Courte encol., V2 long., 1 long.
PRIX D'ESCOVILLE
(15.000 fr., 1.600 m. — M. P.)
1 Quiloa (W. Johnstone), à M. Pierre
Wertheimer) & 42 »
Quiloa P 15 »
2 Culotte de Soie (A. Dupuit) P 18 50
3 Sténobée (C. Bouillon) ............ P 35 »
4. Petite Provence (F. Rochetti) ; 5.
Yase.nitza (W. Sibbritt) ; 6. The Fla-e
(A. Hatton). — Non placés ; lcaria (A. Pa-
vée) ; Rose Reine . (F. Hervé) ; Roche Grise
(P. Nivault) ; Flèche Ninove (G. Duforez) ;'
Katherine of Aragon (G. Bridgland).
2 long., 1 long. %, 1 long. V2-
PRIX DE VILLIERS
(30.000 fr., 1.400 m. — (N. P.) 1
(Première épreuve du double.) I
1 L'Amiral (F. Hervé), à M. G. Lar-
cel et G 109 50
L'Amiral P 18 50
2 Bavella (C. Bouillon) P 8 50
3 Limac (R. Brethès) .............. P 10 50
4. Là Tour (J. Thompson) ; 5. Gaffeur
(F. Rochetti) : 6. Zem Zem (A. Dupuit). —
Non placés : Aleja (A. Rabbe) ; Hat Trick
(C.-H. Semblat).
1 long., y2 long., tête.
PRIX DE CHANTILLY.
(50.000 fr., 3.000 m. — G. P.)
1 Prince Achille (W. Johnstone), à
M. Pierre Wertheimer ......... G 9 50
Prince Achille P 7 »
2 Revendi (F. Hervé) P 15 »
3. Sokhari (C. Elliot) ; 4. Randolph (W.
Sibbritt) ; 5. Fusihama (A. Pavée) ; 6. Ré-
pondant (A. Dupuit). — Non placé : Prince
Rouge (C.-H. Semblât).
Courte tête, encolure, 1 long.
PRIX DE MENNEVAL
(15.000 fr., 2.100 m. — G. P.)
in«iYipmp pnrwivfi (In double.) 1
1 Bartholdi (W.Johnstone), au comte
de Rivaud ...G 28 »
Bartholdi P 16 50
2 Arkina II (F. Rochetti) ......... P 16 50
3 Marasme (A. Rabbe) ; 4. Pamrpeiro
(C.-H. Semblat) ; 5. Corne In (R. Brethès);
6. Magnol (E. Bottequin).
1 long. %. 1 long., 1 long. ]£.
PRIX DE LA TABLE
(Hand. — 25.000 fr., 1.800 m. — M. P.)
1 Giska (C.-H. Semblât), à M. J.
Guerlain G 27 »
Giska P il 50
2 Formosus (W. ' Johnstone) P 9 »
3. Lady Chatterley (G. Duforez) ; 4.
Grotte de ' l'ingal (P. Ville-court) ; 5.
Scare Dorée (A. Schreiner) ; 6. Ma Perle
(J. Rosso). — Non placé : Negrestan (A.
Pavée).
Courte tête, 3 long., y2 long.
VINCENNES
AUJOURD'HUI, A 14 HEURES.
NOS PREVISIONS
Prix des Ardennes (trot monté, à vendre,
10.000 fr., 2.675 m.). — Gourchelles, Har-
monie VI. ^
Prix d'Epernay (trot attelé, 10.%W fr.,
2.250 m.). — Kadidja, Khmer III.
Prix d'Artois (trot monté, 10.000 fr.,
2.250 m.). — Kelpile, Kanar.
Prix de Saint-Etienne (trot attelé, 20.000
francs, 2.600 m.). — Jean Sans Peur, Jes-
sie B.
Prix Fuschia (trot monte, 40.000 fr'.,
2.900 m.). — Hyagnis, Hélio, Tosea.
Prix de Bi&ye (trot attelé, 12.000 fr.,
2.800 m.). — Iota II. Ipeu.
Prix de Perpignan (trot attelé, 20.000 fr.,
2.900 m.). — Huit. Houat.
Les spectacles lyriques au festival
international de musique à Vichy
par M. EMILE VUILLERMOZ
Le préfet de l'Allier recueillant sur le Livre d'or de l'hôtel de ville de Vichy
la signature de M. Richard Strauss.
M. ALFRED BACHELET sortant d une ré-
pétition de son drame lyrique « Quand
la cloche sonnera ».
Les grandes manifestations musicales
organisées par M. René Chauvet au
casino de Vicny, en l'honneur des
congressistes de la Coopération interna-
tionale des compositeurs, se poursuivent
avec le plus brillant succès. Jamais il
ne nous avait été donné d'assister à un
effort aussi considérable dans la mise
au point d'un programme aussi abon-
dant et aussi varié. Ce que le Casino de
Vichy vient de réaliser en l'honneur
de la musique constitue un véritable
tour de force, étant donné la difficulté
et le nombre des œuvres qui nous ont
été présentées.
Je vous ai parlé, dans un précédent
article, du très beau concert sympho- .
nique d'inauguration. Depuis, les séan-
ces de musique d'orchestre et de musi-
que de chambre se sont succédé cha-
que jour sans interruption. L'orchestre
r. de Viiohy, composé de remarqu -ble 3
éléments parisiens et provinciaux, a
fait preuve d'une endurance et d'une
conscience professionnelle au-dessus de
tout éloge. Les grandis compositeurs
étrangers qui ont assisté à son travail
héroïque sont unanimes à louer les pré-
cieuses qualités de nos instrumentistes
français, qui ont rempli leur lourde
tâche avec un dévouement et un zèle
très remarqués.
Je voudrais vous parler aujourd'hui
des représentations lyriques, qui se sont
déroulées au théâtre du Grand Casino
dans un rytbrri3. vraiment héroïque.
A peine, en effet, avait-il donné, dans
des conditions admirables, la Force du
destin de Verdi, avec cette étonnante
cantatrice française que nous a dérobée
l'Italie et qui s'appelle Cina Cigna, et
sous la direction énergique et vibrante
de Franco Capuana, chef d'orchestre
du San-Carlo de Naples, que M. Chau-
vet mettait à l'affiche la Salomé de
Riohard Strauss, sous la direction de
son illustre auteur.
Ce fut une très belle réalisation, dans
laquelle se révéla brillamment le talent
de Mme Djanel, de l'Opéra, qui, dans
le rôle de la fille d'Hérodias, fit preuve
de très grandes qualités. Il est difficile
de trouver, en ce moment, une Salomé
plus complète que celle-ci. Elle a, en
effet, la voix et le physique du rôle.
Il émane d'elle une sensualité sauvage,
qui lui permet d'incarner avec vraisem-
blance cette étrange figure, autour de
laqueUe Oscar Wilde a acumulé de si
troublantes notations. De plus, cette ar-
tiste a sur la plupart de ses rivales la
supériorité écrasante de danser d'une
façon remarquable. Son interprétation
de la Danse des sept voiles, provocante
et voluptueuse, a enfin rendu vraisem-
blable l'émoi d'Hérode, dont l'affole-
ment est généralement incompréhen-
ble étant donné la médiocrité du sipec-
tacile qui lui est trop souvent offert. Ici,
Salomé envoûte littéralement le Té-
trarque par sa souple nudité complai-
samment offerte, et par toutes les pro-
messes de son corps lascif. Cette scène
a pris de ce fait un accent et un relief
exceptionnels. Mme. Djanel a également
donné beaucoup de force à la scène
finale, et Richard Strauss n'a pas ca-
ohé la sincère admiration que lui inspi-
rait cette intelligente interprétation.
Au même spectacle figurait le déli-
cieux divertissement chanté et dansé de
Gabriel Fauré intitulé : Masques et
Bargamasques. On connaît la composi-
tion de ce florilège fauréen d'une si
rare qualité. C'est, d'un bout à l'autre,
un enchantement musical d'une finesse
et d'une délicatesse exquises. Hélas!
une fois de plus, j'ai pu constater ce
qu'il y avait d'inassimilable pour les
étrangers dans le genie si spécifique-
ment français de Gabriel Fauré, dont
les œuvres n'arrivent jamais à franchir
nos frontières! Non loin dé moi, un
vieux maître allemand, dont il est im-
possible de contester le talent et le so-
lide métier, écoutait avec une sorte de
stupeur, que l'on pouvait prendre pour
du ravissement, cette musique visible-
ment nouvelle pour lui. A la chute du
rideau, il demanda à son voisin (un
nom moins illustre musicien allemand)
de qui était cette partition. Le nom de
Gabriel Fauré ne lui apprit rien. Il
voulut savoir à quelle époque vivait ce
compositeur. Et, lorsqu'il fut en pos-
session de tous les renseignements his-
toriques nécessaires, il soupira avec une
sincérité ingénue : .« Je n'avais jamais
entendu jusqu'ici quelque chose d'aussi
profondément ennuyeux! »
Nous touchons ici du doigt le stupé-
fiant malentendu qui a toujours entrave
à l'étranger la carrière du divin auteur
dé: la Bonne chanson.
Nous avons eu également, ie même
jour, une très ingénieuse présentation
de la Valse de Ravel, avec une choré-
graphie nouvelle de Nicolas Guerra.
Cette œuvre, que nous avons vu porter
à la scène de tant de façons mala-
droites, a bénéficié ici de plusieurs trou-
vailles ingénieuses. On doit cependant
conseiller au maître de ballet de tenir
compte plus attentivement d'une indica-
tion de Ravel, en ce qui concerne le
passage du tourbillon confus du début
à l'illumination soudaine des salons où
s'épanouira la griserie viennoise.
Nous pûmes applaudir, le lendemain,
l'émouvant drame lyrique d'Alfred Ba-
chelet : Quand lai cloche sonnera. Cet
acte si sincère et si vibrant qui s'em-
pare si tyranniquement de l'attention
et de la sensibilité des spectateurs était
interprété par ses créateurs, Mme Su-
zanne Balguerie, MM. Lappelletrie et
Laffont, sous la direction de l'auteur.
Une présentation très adroite d'Angé-
lique, dirigée par Jacques Ibert, et
l'interpréation chorégraphique de la
Peri, de Paul Dukas, par Mlle Suzanne
Lorcia et M. Serge Peretti, complé-
taient l'affiche.
Un gala consacré à Sa-mson et Dalila,
avec Georges Thill et Mme Frozier, fut
offert en hommage à la mémoire de
Saint-Saëns à l'occasion de son cente-
naire. M. Serge Lifar triompha selon
sa coutume dans le Prélude à l'après- 1
midi d'un faune, Czardas, de Brahms,
et le ballet phonographique de Gabriel
Pierné : Giration.
Ensuite, Gwendoline, de Chabrier,
avec Marthe Nespoulos, et la Vie brêve,
de Manuel de Falla, avec Mme Ger-
maine Pape, pour compléter cette in-
téressante série de spectacles lyriques.
Voilà un ensemble d'une très haute
qualité, qui fait le plus grand honneur
à la direction artistique du Casino de
Vichy. M. Chauvet a vraiment su en-
tourer les travaux de la Coopération in-
ternationale des compositeurs d'une
atmosphère qui servira très utilement à
l'étranger le prestige de notre art et
de nos artistes.
Emile VUILLERMOZ.
LA 2me SÉANCE DE MUSIQUE DE CHAMBRE
par M. PIERRE LEROI
VICHY, 8 septembre. — Nous avons
eignalé, dans un premier article, l'effort
admirable réalisé en faveur de la mu-
sique de chambre. Au cours de la
deuxième séance, des ouvrages, encore
remarquables, nous ont été révélés par
Marcel Reynal et ses valeureux parte-
naires : L. Amalou, P. Brun et W. Be-
nedetti, qui ont tous rivalisé de cons-
cience, de musicalité et, n'hésitons pas
à le dire, d'enthousiasme dans l'endu-
rance. Inclinons-nous très bas devant
ces véritables apôtres, qui se sont pro-
digués, durant toute une semaine, avec
un zèle infatigable, conscients qu'ils
étaient de mettre en valeur, au mieux,
devant un parterre de compositeurs et
de critiques, las œuvres qu'ils avaient
mission de faire apprécier selon leur
véritable esprit.
Après l'Angleterre, la Hongrie et
Il' Autriche, ce furent, en ce jour, la
Suisse, l'Allemagne et l'Italie qui furent
mises en honneur, avec Jean Binet,
Ph. Jarnach et Mario Labroca.
Il est fort plaisant de constater que
Jean Binet n'a pas ses regards tournés
vers l'Europe central, mais, au con-
traire, vers nos plus souriantes contrées,
en ce sens que son Quatuor à cordes
est exempt de développements massifs
et n'affecte pas une écriture surchargée.
Bien plus, au cours des trois mouve-
ments que comporte ce quatuor, se dé-
gage un sentiment élégiaque, qui s'épa-
nouit principalement à la fin de la
première partie et tout au long du
mouvement lent. Certes, le Très animé
qui termine l'ouvrage tourne, sans
doute, un" peu court ; mais la finesse
des éléments supplée amplement à la
brièveté du discours.
Le Quintette pour deux violons, deux
altos et violoncelle de P. Jarnach est
une œuvre de pleine maturité de pensée
et de facture. Il se ramène, après un
bref Préambule à un Thème suivi de
Six variations et un Finale.
Ce thème est large et majestueuse-
ment exposé ; et si les variations sont
bien dans la manière serrée et tendue
du musicien, néanmoins il y a, dans ce
travail précis et ciselé, des moments
aérés : la Gigue et la Marche, toutes
deux émaillées de détails savoureux et
d'un rythme presque enjoué.
Le Quatuor à cordes n° 2 de Mario
•Labroca nous ravit pleinement, c'air
c'est une oeuvre toute de fraîoheur, d'al-
légresse, de latinité. Sa variété est
extrême, car l'auteur passe le plus aisé-
ment du monde, de la volubilité au sen-
timent contemplatif, qui sont bien les.
caractéristiques respectives du premier
mouvement (allegro déciso) et de l'ada-
gio conçu en forme de serenata. Et le
morceau final, qui affecte la forme d'un
rondo, est d'un débit à la fois persuasif
et subtil.
Combien nous eussions été heureux
si les pièces de piano de Conrad Beck
et de J. Leifs (ce dernier, musicien
islandais) et les mélodies de Verheyden
et T. de Sutter avaient été de la même
qualité! Leur intérêt nous apparut un
peu secondai.re, en dépit des efforts
méritoires, et assurément dignes d'un
meilleur sort, déployés par le remar-
quable pianiste R. Debrienne et la belle
cantatrice Léone Mortini.
Les pièces de Conrad Beck sont, en
effet, d'une aridité qui les rend indiffé-
rentes ; celles de J. Leifs, en dépit de
quelques emprunts désuets au folklore
de son pays, ne dépassent pas le cadre
d'une aimable banalité ; et les mélodies
Charmante rose, de Verheyden, et Ne
me dites plus rien, de T. de Sutter, ap-
partiennent à un genre trop facile pour
avoir véritablement leur place aux côtés
d'oeuvres maîtresses comme celles : de
Jarnach, Labroca et Binet.
PIERRE LEROI.
QUEL SUJET
AURIEZ-VOUS AIMÉ TRAITER ?
LES AUTEURS REPONDENT.
Parmi toutes les pièces, — anciennes
ou modernes, —: quel est le sujet que
vous auriez traité avec le plus de joie
profonde ? En outre, quel est le type
du sujet, en dehors de ceux qui sont
réalisés, qui vous séduirait davantage ?
Telles sont les questions que nous
avons posées à plusieurs de nos plus
célèbres auteurs dramatiques, en leur
demandant d'avoir l'ama.bilité de ré-
pondre dans une forme aussi conden-
sée que possible, à moins qu'ils n'y ren-
contrent une difficulté d'expression.
Voici les premières réponses reçues
de : .
M. HENRI DUVERNOIS .
1° Le Voyage de M. Perrichon, ad-
mira'ble sujet qui, traité avec plus de
style, aurait constitué un chef-d'œuvre
immortel.
2° Le thème qui séduit le plus est
celui sur lequel on travaille. Je crois
qu'il n'y a pas de « type » à propre-
ment parler. Le . vent souffle où il
veut !
„
M. TRISTAN BERNARD
1" Un des sujets que j'ai toujours
souhaité de traiter, c'est celui de
Mithridate, que je traite d'ailleurs
avec Francis Carco.
2° J'ai un peu circulé dans le théâtre
de tous les siècles, et je crois que tous
les bons sujets ont été mis à la scène.
On les rajeunit pour cette pépinière
continuelle de vrais amateurs de
théâtre, qui s'appelle l'humanité.
M. JACQUES DEVAL
3° Twelfth Night.
2° Tous.
M. PAUL RAYNAL
1° Certainement un des sujets du di-
vin théâtre grec. Peut-être Œdipe à Co-
lonne.
2° Bien entendu, celui de la pièce, ou
ceux des deux pièces que je vais écrire
maintenant, car je ne sais pas encore
dans quel ordre je ferai l'Héritage du,
monde et le Rire de Voltaire, tous deux
destinés à la Comédie-Française.
M. PAUL GERALDY
Les écrivains n'ont qu'un sujet : l'an-
tagonisme entre ce que l'homme rêve
d'être et ce qu'il est. C'est le sujet des
Evangiles, de Don Quichotte, d'Hamlet, -
de Faust et de Madame Bovary. ,
M. DENYS AMIEL
1" C'est incontestablement Bérénice
que j'eusse aimé écrire et je me de-
mande si un jour je ne nre permettrai
pas d'en reprendre exactement le sujet.
Il est d'abord tellement simple, hu-
main et essentiel qu'il contiendrait tout
entier dans une feuille de persil. Cha-
que époque devrait écrire sa Bérénice,
et c'est le fait des très grands sujets
de pouvoir ainsi servir de tiroir à la
fois et de table de résonance aux sen-
sibilités variees de toutes les généra-
tions.
2° Le sujet — en dehors de ceux
réalisés — qui me séduirait aujourd'hui
le plus serait un sujet que je puiserais
dans la vie des enfants de huit à douze
ans. Et ce ne serait certes pas du
« théâtre pour le petit monde ». On ne
se doute pas assez de tout ce qui som-
meille, hésite et écoute chez les petits
êtres au bord de -la vie!
Aujourd'hui
— Aux Deux-Masques, à 20 h. 45 répé-
tition des couturières de l'Etrange nuit de
Rockland, pièce en trois actes de M. Howard
I. Young, version française de M. Pierre
Chambard.
, : +
A l'Opéra-Comique. — MM. Louis Ar-
noult, Musy, Tubiana, Mlle Janine Mi-
cheau seront, demain, les interprètes des
Pêcheurs de perles. On commencera par
Cavalleria rusticana, avec Mlles Renée Gilly,
C4 rella, MM. Raoul Girard, Jeantet. Au
pupitre, M. Cohen.
— Mlle Jennie Tourel interprétera Car-
men, samedi, avec MM. Verdière, Muay,
Mlle Jane Roland.
Au Théâtre des Mathurins. — Après les
représentations du Cocu magnifique avec
Mme Régine Cimier et M. Georges Colin,
qui auront lieu du lundi 30 septembre au
dimanche 13 octobre, la compagnie Pitoëff
reprendra la pièce de M. Stève Passeur :
le vivrai un grand amour.
BRICHANTEAU.
MUSIC-HALLS ET DIVERS
LES SPECTACLES DE RÉOUVERTURE
DE L'A. B. C.
En tête d'affiche : Damia. L'emprise
qu'exerce sur le publie cette belle tra-
gédienne lyrique est un fait incontes-
table, justifié par son talent, tout
d'humanité, que l'on applaudit chaque
fois que l'on a l'occasion d'entendre
cette artiste.
Vous connaissez certainement, au
moins par le disque, les Comedian
Hanmonists. Cet ensemble vocal, qui
a subi depuis l'année dernière quelques
modifications dans sa composition,
reste le plus musical, le plus artis-
tique de tous les groupements simi-
laires. Leur succès, qui est très grand,
serait plus vif encore, je crois, s'ils ne
passaient pas en fin de programme,
par conséquent à une heure un peu
tardive, et s'ils changeaient la première
œuvre qu'ils interprètent.
M. Willy Thunis, qui a si souvent
donné son cœur au public de la Gaîté-
Lyrique, continue à le prodiguer avec
une incroyable générosité. Mais le
music-hall n'est pas le théâtre et,
l'autre soir, ce cadeau a été diverse-
ment apprécié.
M. Pierre Dac, dont la verve fan-
tasque arrache le rire aux plus mo-
roses de ses auditeurs, et M. René Paul
représentent avec esprit le « cabaret »
à ce programme. M. Pascal Bastia
exécute spirituellement d'amusantes
charges de notabilités contemporaines.
Chanteuse, danseuse, pianiste, acro-
bate aussi à l'occasion, Mlle Margue-
rite Gilbert montre de l'entrain et de
l'autorité dans un numéro des plus
variés.
Jean, Jac et Jo connaissent leur
succès habituel, ainsi que Christiane et
Duroy, danseurs habiles et plein d'hu-
mour.
Quel âge peut avoir Jackie SmitQ,
un extraordinaire danseur à claquettes ?
Quinze • ou seize ans peut-être. Il est
prodigieux de souplesse et d'habileté.
Il faut associer au succès de ce spec-
tacle l'excellent orchestre que dirige
M. Cazaux, lequel, avec M. Guillermin,
tient le piano en virtuose et en musi-
cien.
— ROGER COUSIN.
CINEMAS
'« Les Bateliers de la Volga ». — Aux pre-
miers jours d'octobre, M. Wladimir Stre-
jewsky commencera la réalisation des Bate-
liers de lq Volga, d'après un scénario de
M. Joseph Kessel. M. Paul Bringuier en a
écrit le dialogue. La distribution des Bate-
liers de la Volga n'est pas encore complète-
ment arrêtée, mais MM. Charles Vanel et
Inkijinoff interpréteront deux des princi-
paux rôles.
Réouverture du Cinéma Marbeuf. — Mer-
credi prochain 11 septembre le Cinéma Màr-
beuf fera sa réouverture avec Tel père, tel
fils, le dernier, film de M. Wallace Beery,
entouré de miss Maureen O'Sullivan, MM.
Robert Young et Lewis Stone. Au cours de
ce programme un concours a été organisé
dont les prix seront des vqyages aller et re-
tour Paris-Londres en avion.
Pour les philatélistes. — La direction des
postes et télégraphes de Grande-Bretagne
vient de réaliser un film sur l'histoire des
timbres-postes. Dans cette production on
verra les timbres les plus rares, ainsi que
les spécimens les plus intéressants de la
collection du roi George V.. '
PETITES NOUVELLES
— M. Noah Beery, le frère de M. Wa'l-
lace Beery, qui tourne à Londres, est venu
passer quelques jours à Paris et a profité
de ce séjour pour visiter plusieurs studios.
— M. Carminé GalHone va tourner e,n
Ital.ie Christc)phe Colomo. M. Fredric March
en interprétera le principal rôle. 1 .
— CINÉMA BALZAC, 1, rue Balzac (136, Champs-Élysées) H
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PROGRAMME DES SPECTACLES
A. B. C., 15 h. ; Alcazar, 15 h. 15 ; Euro-
péen, 15 h.; Mayol, 15 h,, et dans tous les
cinémas désignés ci-après, _ même spectacle
que le soir ; Jardin d'Acelimatation, Luna- 1
Park, attractions diverses.
En soirée :
THÉATRES
Opéra, 20 h. 30, Thaïs.
Comédie-Française, 20 h. 30, Maman Colibri.
Opéra-Comique, relâche. 1
Antoine, 20 h. 45, Quand le peuple est rot.
Athénée, 21 h., Knock.
Capucines, 21 h., l'Inspecteur Grey.
Chatelet, 20 h. 30, Michel Strogoff.
Déjazet, 21 h., Jules, couche-toi.
Gaité-Lyrique, 20 h. 4U. Monsieur Beaucatre.
Gymnase, 2U h. 45, Espotr,de M. H. Bernstein.
Mogador, 20 h. 30, Auberge du Cheval bLanc.
Nouveautés, 21 h.. Tonton (Houcot, Deheliy)
Palais Royal, 21 h., Embrassez-moi.
Porte-Saint-Martin, 20 h. 30. Peer Gynt.
S.-Bernhardt, 20 h. 45, le Courrier de Lyon.
Variétés, relâche.
MUSIC-HALLS ET DIVERS
Casino de Paris, 20 h. 45, Parade de France.
Foiies-Bergère, 21 h., femmes en Jolie.
A.B.C.,Damia; W.Thunis; Comed.Harmonists
Alcazar, 21 h. 15, Burlesques de N.-York, rev.
Coucou, revue de Donn Souplex. Charley.
Deux-Anes, 21 h.. Plage Manche, chansonn.
Dix-lieures, 22 h.. Revue; chansonniers.
Européen, 21 h., Fréhel, Tréki, Vatiès..
Mayol, 21 h.. Production américaine.
CoHseum,Rosario beach ; thé,soir. ; Taxi-Girls
liido, attractions, dancing.
Luna-Park, 14 h. 30, 20 n 30. attract., danc.
Th. Plein-Air (bois Boul.) , M. 17 h. S. 21 h. 30,
Shéhérazade (3,r.de Liège). Cabaret.vedettes.
CINÉMAS
Actual.-Ciné-l'Auto, 31, boulev. des Italiens. J
Agriculteurs, Marie des Angoisses.
Apollo, Lampes ae Chine; Femmes d'affaires.
Artistic, le Petit Colonel; Vie comm. à 40 ans.
Aubert-Palacè, Bach dans Bout d'chou.
Avenue, Boîte postale 275.
Balzac, Nuits de Pampas.
Bonaparte, Marie des Angoisses.
Caméo, Vérité sur l'Abyssinie; Déluge.
Cigale, Jonny, hte-couture; Vh. Chan a Parts.
Ciné-Opéra, Crime et châtiment.
Colisée, Haute Ecole (Ad. Forster).
Courcelles (118,r.Courcelles), Veuve joyeuse.
Edouard-VII, la patrouille perdue.
Elysée-Gaumont, Tu m'appartiens.
Ermitage, le Prince Jean; la p'tite Shirley.
Fol.-Dram.,Terre de résuii-ection; Peer Gynt.
Gaumont-Palace, la Femme et le Pantin.
Gaumont-Théâtre, Maternité.
Imperial-Pathé, Rêve éternel.
Lutétia, Un oiseau rare.
Madeleine, tes Yeux noirs.
lUarignan-Pathé, le Sultan rouge.
Marivaux-Pathé, Parts-Camargue (Dearly).
Max-Linder-Pathè, Nuit de noces.
Mirael.-Ld-Byron, Mr Shertock, Mrs Rotmes.
Montcalm, 2 orphelines; te Myst. du rapide.
Montpam.-Pathé, Heureuse aventure; 3 %.
Moulin-Rouge, la Mascotte; W%ne Women.
Mozart, GOlgotha.
Omnia-Ciné-Inf., actual. ; Mont-Saint-Michet.
Pagode (5. r. Babylone), la Veuve joyeuse.
Panthéon, Hallelujah, Ttiat's ag. girl.
Paramount, J' te dis qu'elle t'a fatt d' l'œil.
Potinière, Sweet music; El e xvas lier man,
Rex, Folies-Bergère (Maurice Chevalier).
St.-Bertrand (96, r. Sèvr.), Good Fairy (v. or.)
Stud.-Boheme, Arann; le Congrès s'amuse.
Stud.-Etoile (r. Truyon). Ca&ta Diva (v. ital.)
Studio-Universel (31, av. Opéra), Itoberta.
Studio-2iJ, G. White's; Scana. 35; Belldorado.
L'rsulines, New-York Mtamt, Lady a for day.
Victor-Hugo, Un oiseau rare.
Washington, Employ. entrance; As the Earth.
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LES RADIO-PROGRAMMES
LES ÉMISSIONS
LES PLUS IMPORTANTES DE DEMAIN
20 h. 15 Poste Parisien : Concert (Rabaud,
Roussel, Saint-Saëns).
20 h. 20 Radlo-Paris : Concert européen (de
Budapest) : Œuvres de Liszt.
20 h. 30 Postes d'Etat : L'Arlésienne (A.
Daudet-G. Bizet).
Tour Eiffel : Le Sourd ou l'Auberge
pleine, comédie de Desforges.
21 h. 5 Luxembourg : Récital de chant
(Hoendel, Grétry, Paladilhe).
21 h. 35 Radio-Paris : Feu la mère de Ma-
dame (G. Feydeau).
LES PRINCIPALES
ÉMISSIONS DE LA JOURNÉE
7 h. 10 : POSTE PARISIEN. Disques, re-
vue de pv&sse, informatio,ns.
7 h. 45 : PARIS-P. T. T. Disques, revuie
de presse, informations.
RADIO-PARIS. Disques, revue de presft.
11 heures : PARIS-P. T. T. Disques.
12 h. 5 : POSTE PARISIEN. Concert par
l'ensemble Luoiein Bsïïarager.
12 h. 15 : PARIS-P. T. T. Concert.
RADIO-PARIS. Concert : la Neige; ou-
verture (F. Auber) ; Premier nocturne
(Gabriel Pierné) ; la Reine de Galconde,
rigaudo
tente (Saint-Saëns) ; Crépuscule (Masse-
ne.t) ; l'Amour en Sommebionne (Cante-
lo»ube) ; En Camargue (Marc Delmas) ;
Deuxième valse (M. Tournier) ; Canto di
serena ; Chansons d'avril (F. Volpatti) ;
Il Guarany (A.-C. Cornes) ; Berceuse
(Paul Lacome) ; Quainsième sonate en
ut majeur, andante, (Mozart) ; Intermeszi,
suite dansante (Frédéric Rosse) ; Sur la
montagne (F. Mendelssolin) ; Comédie
espagnole, ouverture (Keler Bela).
12 h. 30 : RADIO-L. L. Disques.
14 heures : PARIS-P. T. T. Chansons de
marins.
16 h. 3Q : PARIS-P. T. T. Disques.
19 h. 20 : RADIO-PARIS. Disques.
19 h. 45 : PARLS-P. T. T. Conoert.
20 heures : RADIO-PARIS. « L'humour au
micro » : Chroniques humoristiques ; Je
veux une aventure ; Mon courrier ; Ma
poupée ; Réveil ; le Veau du père Bros-
set ; TJn scandale au micro, comédie en
un acte de M. Gabriel Timunory.
PARIS-P. T. T. Disques.
LONDRES NATIONAL. Musique de Ri-
chard Wagner : les Maîtres chanteurs,
prélude ; Lohengrin, Rêve d'Eisa ; Par-
sifal, le Jard'in enchanté de Kingsor et
scène des fË.I-es-fleurs ; le Vaisseau fan-
tôme, air ; Tristan et Iseult, prélude ;
les Maîtres chanteurs, air ; Tannh'œuser,
ouverture.
20 h. 15 : POSTE PARISIEN. « Une deani-
heure d'humour », avec Max Régnier et
sa compagnie.
ILE-DE-FRANCE. Orchestre sympho-
nique.
20 h. 30 : TOUR EIFFEL. Piano, violon et
mélodies : Sonate en la mineur (Schu-
mann), pour piano et violon ; Bénédic-
tion de Dieu ; Quel rêve et quel divin
transport (Liszt) ; Oh ! quand je dors ;
Comment disaient-ils ? (Liszt) ; Helvetia
(V. d'Inidy) ; Retour des muletiers (de
Séverac) ; Beau soir ; Green ; le Prome-
noir des deux amants (Debussy) ; Valse
caprice (L. Aubert) ; Masques ; Général
Lavine Eccentric (CI. Debussy) ; Poème
(Chausson).
PARIS-P. T. T. La Belle marinière,
pièce en trois actes de M. Marcel
Achard.
20 h. 40 : ROME. Poker de, dames, opérette
de Beïïini.
20 h. 45 : RADIO-PARIS. Transmission
du concert donné au Casino de Vichy :
le Camp de Wallenstein (V. d'Indy) ;
Symphonie (Malipiero) ; Inscriptions
pour les portes de la ville (Philippe
Gaubert) ; Ouverture pour l'opéra
« Hetwart » (Kurt Atterberg) ; Effet
de nuit (S. Lazzari) ; la Fête à Séville
(Albeniz-Arbos). — Ensuite, musique
de danse par l'orchestre Victor Pascal.
21 heures : RADIO-L. L. Opéra et opéra-
comique.
21 h. 5 : POSTE PARISIEN. Concert, avec
le concours de MMe Suzanine-Ma.rie Ber-
Non et Le,steqly.
21 h. 10 : HAMBOURG. Concert : Roméo
et Juliette, ouverture (BeNini) ; Romance
(Cornélius) ; Une soirée Schubert à
Vienne, suite (Ralf) ; Crépuscule sur les
Alpes (Pcerschmamn) ; Echos des sphères,
valse (Jos. Strauss).
21 h- 50 : POSTE PARISIEN. Concert, avec
le concours de l'orchestre Raymond
Verney. ' >
22 h. 15 : LONDRES NATIONAL. • Le
B. B, O. Orchestra ; Don Juan, ouverture
(Mozart) ; Chant et danse des esprits ;
• Livre de notes indien (Busoni) ; Elégie
, en 80l pour cordes (Tchaïkowsky) ; Sym-
phonie italienne (Mendelssohn).
22 h. 30 : POSTE PARISIEN. Musique
légère enregistrée.
22 h. 45 : BERLIN. Sonate en ré mineur
pour violoncelle et piano (Thuit1e) ; Lie-
der (Rich. Strauss) ; Quintette en si bé-
mol majeur pour piano, vi-olon, alto, vio-
10ncelle ..et cor (Draese'ke).
CHAMPIONNAT DE FRANCE DES ÉCHECS
SAINT-ALBAIN-DES-EAUX, 8 septembre.
— Pour la première fois, le champion-
nat d'échecs de France se joue en trois
tournois, l,e gagnant du tournoi mineur
et promotion passant l'année suivante
dans la catégorie au-dessus.
Voici le résultat de la première ronde:
Principal : Rometti bat Gibaud ; Yung
bat Romanetti; Penel bat Angilarès; Pïlilon-
Constantin (ajournée).
"Promotion : Long bat Aubert ; Evrard-
Vertadier (partie nulle) ; Beaulier-ZelIer
(ajournée).
Mineur : Sapin, bat Merps-,e ; Résout-
Van der Elst (partie nulle); Duthilleul
bat Bertrand.
Résultats de la 2" ronde
Kahn gagne Pillon ; Gibaud gagne An-
glarès ; Barthelemy - Rometti, ajournée ;
Yung gagne Penel.
Promotion : Evrard g4gne Zeller ; Bau-
lier g-agne Louis ; Vertadier gagne Aubert.
Mineur : Du'thiLleul gagne Retout ; Ber-
trand gagne Merese.
Parties ajournées de la 1"* ronde
Penel gagne Anglarès ; Duthilleul gagne
Bertrand.
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LES COURSES
LA RÉOUVERTURE DE LONGCHAMP
Pour sa première automnale, Longohamp
a bénéficié d'un bel après-midi d'été. Dans
ces conditions, cette réouverture ne pou-
vait être qu'un beau succès, ce qu'elle fut
effectivement.
Nous avops eu un sport du meilleur style,
comme on s'y attendait. Le jockey John-
stone fut le héros de la journée, ayant
enlevé trois courses : le Prix d'Escovil'le,
avec Quiloa, et le Prix de Chantilly, avec
Prince Achille, à M. Pierre Wertheifmer,
ainsi que le Prix de Menneval, avec Bar-
thoJdi, un inédit de trois ans appartenant
au comte de Rivaud. Ce dernier devrait
avoir un bel avenir, ce qui ne saurait éton-
ner pour un demi-frère de Barneveldt, qui
gagna le Grand Prix de Paris et le Prix
du Président de la République.
L'Amiral, courant mieux à Lonrgchamp
qu'à Chantilly, enleva le Prix de Vil'liers,
première épreuve du pari double dont la
seconde était le Prix- de Menneval. Ceux
qui ont réussi ce beau coup die deux ont
touché hier 4.202 francs pour 10 francs...
Voilà qui incitera bien des clients du
-0 1\T TT à trûn i cirr l'hiTwnnrlrAmp f a i r*»
leurs jeux eux-mêmes !
— DOUGLAS.
Résultats du dimanche 8 septembre
PRIX DE MARINES
(A réclamer. — 10.000 fr., 1.000 m. — P. D.)
1 Nymph (C.-H. Semblat), à M. J.-E.
Widener G 36 50
Nymph P 10 »
2 Révolte (C. Elliott) ...P 7 50
3 Manodia (W. Sibbritt) ....... P 10 »
4. Oldmeallow (R. Brethès) ; 5. Zibeline
(A. Dupuit) ; 6. La Frousse (W. Johnstone).
— Non placés : Gennino (E. Leroux); Isore 1
(D. M'ale Kenna) ; Neptuna (A. Pavée).
Courte encol., V2 long., 1 long.
PRIX D'ESCOVILLE
(15.000 fr., 1.600 m. — M. P.)
1 Quiloa (W. Johnstone), à M. Pierre
Wertheimer) & 42 »
Quiloa P 15 »
2 Culotte de Soie (A. Dupuit) P 18 50
3 Sténobée (C. Bouillon) ............ P 35 »
4. Petite Provence (F. Rochetti) ; 5.
Yase.nitza (W. Sibbritt) ; 6. The Fla-e
(A. Hatton). — Non placés ; lcaria (A. Pa-
vée) ; Rose Reine . (F. Hervé) ; Roche Grise
(P. Nivault) ; Flèche Ninove (G. Duforez) ;'
Katherine of Aragon (G. Bridgland).
2 long., 1 long. %, 1 long. V2-
PRIX DE VILLIERS
(30.000 fr., 1.400 m. — (N. P.) 1
(Première épreuve du double.) I
1 L'Amiral (F. Hervé), à M. G. Lar-
cel et G 109 50
L'Amiral P 18 50
2 Bavella (C. Bouillon) P 8 50
3 Limac (R. Brethès) .............. P 10 50
4. Là Tour (J. Thompson) ; 5. Gaffeur
(F. Rochetti) : 6. Zem Zem (A. Dupuit). —
Non placés : Aleja (A. Rabbe) ; Hat Trick
(C.-H. Semblat).
1 long., y2 long., tête.
PRIX DE CHANTILLY.
(50.000 fr., 3.000 m. — G. P.)
1 Prince Achille (W. Johnstone), à
M. Pierre Wertheimer ......... G 9 50
Prince Achille P 7 »
2 Revendi (F. Hervé) P 15 »
3. Sokhari (C. Elliot) ; 4. Randolph (W.
Sibbritt) ; 5. Fusihama (A. Pavée) ; 6. Ré-
pondant (A. Dupuit). — Non placé : Prince
Rouge (C.-H. Semblât).
Courte tête, encolure, 1 long.
PRIX DE MENNEVAL
(15.000 fr., 2.100 m. — G. P.)
in«iYipmp pnrwivfi (In double.) 1
1 Bartholdi (W.Johnstone), au comte
de Rivaud ...G 28 »
Bartholdi P 16 50
2 Arkina II (F. Rochetti) ......... P 16 50
3 Marasme (A. Rabbe) ; 4. Pamrpeiro
(C.-H. Semblat) ; 5. Corne In (R. Brethès);
6. Magnol (E. Bottequin).
1 long. %. 1 long., 1 long. ]£.
PRIX DE LA TABLE
(Hand. — 25.000 fr., 1.800 m. — M. P.)
1 Giska (C.-H. Semblât), à M. J.
Guerlain G 27 »
Giska P il 50
2 Formosus (W. ' Johnstone) P 9 »
3. Lady Chatterley (G. Duforez) ; 4.
Grotte de ' l'ingal (P. Ville-court) ; 5.
Scare Dorée (A. Schreiner) ; 6. Ma Perle
(J. Rosso). — Non placé : Negrestan (A.
Pavée).
Courte tête, 3 long., y2 long.
VINCENNES
AUJOURD'HUI, A 14 HEURES.
NOS PREVISIONS
Prix des Ardennes (trot monté, à vendre,
10.000 fr., 2.675 m.). — Gourchelles, Har-
monie VI. ^
Prix d'Epernay (trot attelé, 10.%W fr.,
2.250 m.). — Kadidja, Khmer III.
Prix d'Artois (trot monté, 10.000 fr.,
2.250 m.). — Kelpile, Kanar.
Prix de Saint-Etienne (trot attelé, 20.000
francs, 2.600 m.). — Jean Sans Peur, Jes-
sie B.
Prix Fuschia (trot monte, 40.000 fr'.,
2.900 m.). — Hyagnis, Hélio, Tosea.
Prix de Bi&ye (trot attelé, 12.000 fr.,
2.800 m.). — Iota II. Ipeu.
Prix de Perpignan (trot attelé, 20.000 fr.,
2.900 m.). — Huit. Houat.
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