Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-10-27
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 octobre 1931 27 octobre 1931
Description : 1931/10/27 (A22,N7624). 1931/10/27 (A22,N7624).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4608977c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2016
LES CONTES D' « EXCELSIOR »
EN CHEMIN DE FER
par LOUIS LÉON-MARTlN
De Romorantin à Moutiers-sur-Sauldre
il y a onze stations. Le train part à 9 h. 2
pour arriver à 11 h. 55, ce qui fait une
moyenne émouvante de 18 kilomètres à
l'heure. Il est vrai que sur l'indicateur il
est désigné par les lettres T. L. qui doivent
signifier train lent. La voie chemine parmi
des sapins, des bruyères et de hautes fu-
taies pleines d'ombre. Les onze petites
gares sont pareilles, agrémentées des mê-
mes maisons de gardes-barrières, des mê-
mes jardins de gardes-barrières, des mêmes
dahlias de gardes-barrières. A chaque
station le train s arrête : le mécanicien tt
'.le chef de gare échangent des considéra-
tions sans surprise sur la température,
puis, ce protocole accompli, le convoi dé-
marre avec des secousses d'épileptique
et les cris rageurs des essieux rouiliés
qui se refusent au travail... Quand on a
des loisirs, c'est charmant. Le tout est
d'avoir le temps.
Le train venait de quitter la gare de
Vernon-Saint-Cyr. Georges Legrand tin
de. son portefeuille la lettre qu'il avait
reçue la veille à l'hôtel. Sa mère l'invitait
de profiter de son passage à Romorantjn
pour venir à Moutiers-sur-Sauldre. Avec
mille précautions maladroites, elle lui di-
sait son grand désir de le voir « s'éta-
blir ». Elle avait, pendant les vacances, à
Vernon-Saint-Cyr, des voisins tout à fait
agréables, les Fournier, chez qui il était
allé en soirée, l'hiver précédent, à Paris.
Leur fille, Suzanne, était délicieuse et
très, très bien élevée. Il la connaissait bien
d'ailleurs. Elle avait été adroitement pres-
sentie et il ne dépendait que de lui...
Georges replia la lettre et soupira. Il
hésitait. Evidemment, il avait trente ans.
l âge de « s'établir », comme disait sa
mère : mais la vie de garçon ne lui pesaic
pas encore, loin de là, tandis que la régu-
larité quotidienne des sentiments, des joies
et des soucis partagés ne lui apparaissait
pas sans une monotonie redoutable...
Certes, Suzanne était gentille : blonde, le
teint lisse, avec de beaux yeux tranquil-
les, des yeux ingénus qui glissaient sur
les choses... et passaient. Mais précisément
ce serait à lui de la former, d'aider à
i accomplissement de la femme qui...
La portière du compartiment venait de
' s'ouvrir. Une jeune femme, accompagnée
d'un petit garçon de trois ou quatre ans,
se tenait sur le quai. Georges tendit la
main au petit garçon. La jeune femme
monta à son tour et le remercia d'un beau
regard lumineux. « Rudement jolie
pensa Georges. Et, immédiatement, parce
que cette femme était venue, un petit bon-
heur fut en lui, imprécis, informulé mais
suffisant pour lui donner immédiatement
1 envie d'être aimable.
La jeune femme s'installait. Ce fut tout
à tait ravissant. Elle avait fait asseoir
soa petit garçon en face d'elle :
— Sois bien sage !
Elle se débarrassa de son chapeau, en-
leva sa jaquette, et apparut en robe légère
d été, longue, souple, et les bras nus. Alors
elle s assit à son tour. D'un petit sac elle
tu'd un miroir, un peigne de poche et une
boite à poudre et elle commença de consa-
crer à sa beauté ces mille petits soins d'au,
tant plus charmants qu'ils sont superflus.
Devant elle, son petit garçon la regardait
avec un émerveillement ingénu. Elle s'in
aperçue, rangea vite ses accessoires et lui
(;.).lUd deux baisers sonores sur les joues.
— Tu es bien gentil, mon petit Babiou.
Georges considérait la scène avec un
subwii ravissement. Peu s'en fallait qu'il
ne lut aussi émerveillé que Babiou. Il 'ne
songeait plus aux petites stations, aux
jardins et aux grands dahlias des gardes-
U..lrr.eres. Il admirait avec simplicité l'ai-
muDie tableau que le hasard lui offrait.
Sa pensée se reporta sur Suzanne. 11 in-
corpora le tableau à sa vie et l'avenir
s cuipiit de promesses.
L mconnue maintenant jouait avèc Ba-
biou. Une jeune temme sait être infiniment
. coquette en ses entants. Les jeux ser-
vaient de prétexte à sa joie maternelle
et ses yeux, luisant de bonheur, avaient
un éclat magnifique. A un cahot du train
babiou tomba. Georges s'était précipité
pour le ramasser. Vite elle lui prit i entant.,
ie remercia une fois encore et berça contre
eile le petit qui pleurait. Il s'était blotti
dans l'abri des jolis bras clos et ne gei-
gnait que pour se faire dorloter encore.
Georges, charmé, cédait à un optimisme
dont, une heure plus tôt, il ne se serait
pas cru capable. il ne se souvenait plus
qu il s'agissait pour lui d'une présentation
de convenances. 11 transposait avec har-
diesse, songeait à l'amour et à ses joies, à
sa perennite aussi, née de l'ordre et de sa
consécration...
A Moutiers-sur-Sauldre, Georges aper-
çut, sur le quai de la gare, sa mère, puis
Mme Foumier accompagnée de sa fille.
Une pensée le traversa : « C'est un guet-
apens ». Mais, à cause de l'inconnue, il
écait encore tout indulgence. Il s'inclina
devant Mme Fournier. Les mères qui veu-
lent marier leurs filles ont la dangereu.se
manie de les accompagner ; elles ne sa-
vent pas qu'elles sont les terribles. indica-
trices de 1 avenir esthétique de leur pro-
géniture. Mais là encore, l'image de l'in-
connue triompha de la réalité. Georges ne
vit ni la couperose, ni les bajoues, ni les
mentons en étages, ni l'embonpoint enfin
où la beauté de jadis se perdait. Il s?
retourna vers Suzanne. La jeune fille sou-
riait avec confusion. Elle était gentille.
Présomptueusement il estima ce qu'elle
deviendrait avec lui, il se décida :
— Mademoiselle, savez-vous que c'est
surtout pour vous que je suis venu ?
Suzanne devint rose avec délicatesse.
Les deux mères, gardiennes des joies fami-
liales, flanquaient la jeune fille et, du même
sourire satisfait, étayaient son émotion
virainale...
Louis LEON-MARTIN.
Légion d'honneur
Sous-secrétariat d'Etat
de l'Education-Physique
Sont nommés :
Chevaliers., -, MM. Le Roy, Georges, tré-
sorier de la Fédération nationale d'es-
crime ; Monties, René, président du Spor-
ting Union agenais ; Peretti, Paul, insti-
tuteur à Bastia ; Preux, Henri, président
de la Société de tir et de préparation au
service militaire du Cateau ; Rives, Mar-
cel, président de l'Inter-Auto-Sports.
Ministère du Travail
et de la Prévoyance sociale
Chevaliers. — MM. Constant Pfifer, ad-
ministrateur de coopératives; Sève. Marc
adjoint au maire de Firminy.
Le " modus vivendi " espagnol
L'accord commercial franco-espagnol qui
vient d'être conclu ne concerne que quel-
ques points. Beaucoup d'autres restant en-
core à régler. A ce sujet, le gouvernement
espagnol s'est, engagé à ouvrir prochaine-
ment de nouvelles négociations.
'
NOS INFORMATIONS A DOMICILE
\/ous pouvez obtenir chez vous,
gratuitement et immédiate-
ment, les dernières nouvelles
d* «Excelsior» en téléphonant, de
10 heures du matin à 1 heure
du matin, à Provence 99-09.
*
TRIBUNAUX
LE CAMIONNEUR ÉTAIT INNOCENT
Le 19 septembre dernier, on arrêtait
un camionneur, Marcel Le Quellenec,
pour avoir frappé de trois coups de
couteau un manœuvre. M. Auguste
Jouan, qui passait rue Barbanègre.
M. housseau, juge d'instruction,
commença une enquête qui s'avéra
écrasante pour l'inculpé.
A l'hôpital Saint-Louis, M. Jouan fut
formel : Le Quellenec était son agres-
seur.
D'ailleurs, trois témoins étaient non
moins catégoriques : ils avaient vu
l'inculpé et son couteau, qui était celui
ayant servi au crime.
Or, ayant été miraculeusement sauvé,
M. Jouan sortit d'hôpital, et, à la de-
mande de M' Jean Lhermitte, le ma-
gistrat confronta une fois encore le
blessé et son agresseur.
— Je me suis trouvé à l'hôpital, dé-
clara tout émotionné M. Jouan, j'avais
la fièvre et j'ai reconnu un innocent.
Mon agresseur n'était point petit et
râblé comme Le Quellenec, mais grand
et maigre.
Et, se tournant vers l'inculpé :
— Je te demande pardon, lui dit-il,
de t'avoir fait faire un mois de prison.
Si j'étais mort, tu aurais été dans de
beaux draps !
M. Rousseau, devant cette déclara-
tion, s'empressa de faire droit à la
requête de MI Jean Lhermitte : il mit
aussitôt Le Quellenec en liberté.
Escroquerie au mariage
Veuve de guerre, Mme Morin, em-
ployée au ministère des Finances,
ayant été soignée, en février 1930,
dans une clinique de rééducation, y fit
la connaissance d'un infirmier, Au-
guste Folliot, dont elle devint la fiancée.
Mme veuve Morin avait des écono-
mies — 25.000 francs ; elle les remit
à Folliot. Mais celui-ci, après avoir dé-
claré qu'il allait à Toulon chercher s'es
papiers en vue du mariage, disparut.
Folliot a comparu hier devant la
dixième chambre correctionnelle et a
été condamné à dix-huit mois de pri-
son. Son amie, Mme veuve Schélle,
s'est vue infliger, pour recel, trois mois
de prison avec sursis.
M. Christian Navarre demande
300.000 francs de dommages et
intérêts pour un accident d'auto
dont il fut victime en juin dernier
VENDOME, 26 octobre. —■ M. Chris-
tian Navarre, le jeune industriel de
La Riche (Indre-et-Loire), dont on se
rappelle les aventures au mois d'août
dernier, se dit atteint de troubles men-
taux à la suite d'une blessure à la tête
reçue dans un accident. En consé-
quence, il poursuivait aujourd'hui, de-
vant le tribunal correctionnel de Ven-
dôme, l'auteur de cet accident, M. Gé-
rard Bisson, employé de banque, et lui
demandait 300.000 francs de dommages
et intérêts
M. Navarre reçut des contusions sur
le corps et à la tête. Il prétend encore
que le coup reçu à la tête détermina,
par la suite, des troubles mentaux.
Le jugement sera rendu à quinzaine.
Le jugement de Delannoy,
l'évadé de la prison d'Evreux
EVREUX, 26 octobre. — La cour d'as-
sises de l'Eure rendra son jugement
demain mardi, à 13 heures, sur l'affaire
de l'évasion de la prison d'Evreux
du forçat Michel Delannoy, qui avait
réussi à s'évader le 15 mars dernier,
avec la complicité de son frère, Victor
Delannoy, employé d3 banque à Paris,
et des surveillants de la maison d'ar-
rêt, les nommés Léon Garrault, âgé de
vingt-quatre ans, Pierre Lecœur, âgé
çlç vingt-sept ans, et Adolphe Grivel,
âgé de trente-trois ans.
AUJOURD'HUI
TEMPERATURE
Aujourd'hui. — Etat du ciel : quart
Sud-riBt, très nuageux s'éclaircissant. Ail-
leurs beau, peu ou pas nuageux.
Température : en baisse générale -de
2 à 3. A Paris, maximum 7.
Hier. — Beau pur à demi nuageux. Tem-
pérature à Paris. au sol. minimum — 1,
maximum +14.5; sous abri, minimum -0,9,
maximum +9,3.
LA FLAMME DU SOUVENIR
Ligue des chefs de section : XVIIe et
XVIII". — Anciens combattants volon-, I
taires tchécoslovaques. i
THEATRES
A 14 h. 30, au Casino de Paris : Répétition
générale de Paris qui brille.
A 21 heures, à l'Atelier : Répétition géné-
rale de Tsar Lénine.
— au Grand-Guignol : Première représen-
tation du nouveaie spectacle.
A L'EXPOSITION COLONIALE
A 14 h. 45, à la salle des fêtes de la Cité
des Informations, séance de cinémato-
graphe colonial : Siroco, film parlant,
d'après la légende marocaine ; la Rose
de Marrakech.
A 16 heures, au pavillon des Forces d'ou-
tre-mer, së Journée de l'Afrique : Méharistes et
touareg. — La remontée du Niger. —
Vers le Tchad.
A 21 h. 30, à la salle des fêtes de la Cité
des Informations : « Les Nuits colonia-
les », avec les tam-tams de l'Afrique
noire, les chants et danses malgaches, la
danseuse Nyota Ynoka, les danseuses
martiniquaises, laotiennes et les 24 Man-
gan Tiller girls.
Dans la journée : Congrès de la vulgari-
de la presse coloniale ; congrès de la
sécurité automobile.
EXPOSITIONS
De 10 heures à 12 heures et de 13 heures
à 16 heures, Parc des Expositions,
hall 14 : Exposition de projets de cons-
tructions d'immeubles à loyers moyens
et d'habitations du type intermédiaire
(clôture le 31 octobre).
Galerie Trotti (8, place Vendôme) : Por-
traits, par Bernhard Oesterman.
A 14 heures, Association des Surindépen-
dants (clôture le 22 novembre).
De 13 heures à 18 heures, au Musée de
l'Orangerie des Tuileries : Exposition
Degas, peintre, sculpteur, graveur (clô-
ture le 31 octobre).
Musée du Luxembourg : Présentation de
nouvelles collections.
Musée d'ethnographie (Palais du Troca-
déro) : Exposition ethnographique des
colonies françaises.
Musée Galliéra : Exposition de l'art pour
l'enfance (clôture le 31 octobre).
REUNIONS. FETES & CONFERENCES
A 9 heures et à 14 heures, 163, rue Saint-
Honoré : Congrès pour la défense des
libertés professionnelles.
A 10 heures, Musée Rodin : « L'hôtel Bi-
ron et ses jardins », par Mlle Lejeaux.
A 10 h. 30, Musée du Louvre : « Les en-
fants de Jupiter », par M. Ibels.
À 14 h. 30. à la Sorbonne (amphithéâtre
de géologie) : « La littérature française
au XIXe siècle », par M. Fortunat
Strowski. — A 15 h. 30 (amphithéâtre de
géologie) : « La santé, les maladies et la
mort de l'homme », par M. Loisel.
A 14 h. 45, Musée du Louvre, 4, quai des
Tuileries : « L'art et le décor théâtral
à Athènes », par M. Picard.
A 20 h. 30, 39, avenue de Wagram. Débats
du Faubourg avec Mme Magdeleine Chau.
mont sur : « La femme et la guerre ».
— 16, rue Cadet : « Les préjugés et les
mensonges conventionnels », par M. H.
Marx.
COMMERCE EXTERIEUR
De 14 h. 30 à 17 h. 30, 22, avenue Victor-
Emmanuel-III : L'agent commercial de
France en Turquie recevra les personnes
1 désireuses de se renseigner sur le pays
de sa résidence. . . 1
BANQUETS
A 20 heures, Palais d'Orsay : Banquet du
congrès pour la défense des libertés pro-
fessionnelles.
SPORTS
A 20 h. 45, au Palais des Sports : Match
Stade-Racing de hockey sur glace.
COURSES
A 13 h. 15 : -d Enghien.
T. S. F.
En page 5, les émissions de T.S.F. de demain.
CONCOURS DE DACTYLOGRAPHIE
AU SALON COMMERCIAL DE L'ORGANISATION
M11" ODETTE PIAU, CHAMPIONNE INTERNATIONALE DE I930
Au concours de dactylographie, Mlle Odette Piau, championne internatio-
nale de 1930, est encore, cette année, grande « vedette ». Elle reconnaît que,
pour arriver à de bons résultats, il faut, non seulement une bonne machine,
mais également une « chaise » confortable, facilitant les mouvements rapides.
et réduisant toute fatigue. Aussi a-t-elle adopté la chaise « ».
BLOC-NOTES
NOS PROBLÈMES DE MOTS CROISÉS
PROBLÈME NI 2.432
Horizontalement : 1. Girouette d'un vais-
seau. — 8. Précédé de saint, est une petite
ville de France. — 10. Compassé. — 11. Pré-
fixe dérivé du grec. — 12. Signe musical.
— 13. Importun. — 15. Théologien, chez les
Musulmans. — 18. Différent. — 19. Fleurs
sauvages. — 21. Dans Rivoli. — 22. Pâtis
entourés de fossés, où l'on met les bœufs
à l'engrais. — 23. Article arabe. — 24. Com-
mune autonome en Russie. — 26. Chan-
sonnier et vaudevilliste français, né à Pa-
ris en 1755. — 28. Déshonoré. — 29. Pré-
nom féminin. — 31. Précipitera. — 33. Plu-
sieurs semaines. — 34. Du verbe avoir. —
35. Ville maritime de l'Inde. — 38. Anneau
de cordage. — 39. Empêcher.
Verticalement : 1. Partie du disque du
soleil plus brillante que celles qui l'en-
tourent. — 2. Musicien du siècle de
Louis XIV, créateur de l'opéra à Paris. —
3. Sans gêne. — 4. Note. — 5. Fin de parti-
cipe. — 6. Classement. — 7. Gérant d'un
tripot. — 8. Duperie. — 9. Sorte de lichen,
dont on extrait une pâte d'un rouge vio-
lacé. — 11. Métier. — 14. Plante médici-
nale, vulgairement appelée : pas-d'âne. —
16. Inadvertances. — 17. Oiseau. — 20. Œu-
vre de Gluck. — 24. Bataille de la Grande
Guerre. — 25. Terme géographique. — 27.
Pronom. — 28. Ville d'eau. — 30. Vogue.
— 32. Romancier populaire du dix-neuvième
siècle. — 36. Pronom. — 37. Conjonction.
SOLUTION DU PROBLÈME N° 2.431
Chaque case blanche doit être remplie par une des lettres qui composent les mots
correspondant à ceux dont n,)us donnons ci-desf-us le synonyme ou la définition. Chacun
de ces mots part d'un chiffre -«horizontalement ou verticalement, selon nos indi-
cations — Ht se pouisuit jusqu'à cr qu'il renco ttre une case noire. Il n'y a pas à tenir
compte des accents, des cédilles, du pronom, des verbea pronominaux, ni des lettres
liées — œ, œ, etc., — qui doivent occuper deux cases.
Aux philosophes amers qui ne veulent
par admettre que l'homme naît natu-
rellement bon, il faut conseiller d'aller pas-
ser une matinée au Théâtre du Petit-
Monde. Là, devant cet auditoire compose
presque uniquement d'enfants, ils pour-
raient faire quelques observations psycho
logiques intéressantes.
Beaucoup de ces bambins viennent pour
la première fois au théâtre et découvrent
la féerie de la scène. Leurs réactions sont
particulièrement caractéristiques à cause
de leur spontanéité et de leur sincérité.
Or, vous pouvez constater immédiatement
que cette foule enfantine est incapable de
supporter la fourberie, la dissimulation ou
le mensonge. Dès qu'un auteur introduit
dans sa pièce une péripétie reposant sur
une imposture, une indignation véhémente
soulève tous les petits spectateurs.
La vue d une injustice ou d'une trom-
perie les plonge dans un état d'exaltation
indescriptible. N essayez pas de cacher un
acteur derrière un paravent afin de lui
permettre de surprendre une conversation.
Lorsque deux personnages viendront inno-
cemment parler de leurs petites affaires
à portée d'oreille du traître, le public
enfantin dénoncera par de véritables hur-
lements d alarme la manœuvre du traître :
« Attention ! Il est là. Il vous écoute !
Ne parlez pas !» Ne vous avisez pas non
plus de faire opérer un larcin en cachette
pendant que la scène est vide. Dès qu'ap-
paraîtra le propriétaire de l'objet volé, il
sera mis au courant du méfait : « C'est un
voleur ! C'est un voleur ! »' crieront sans
se lasser ces redresseurs de torts.
Souvent, les acteurs, interrompus par ces
cris d angoisse, se trouvent dans l'impossi-
bilité de placer une réplique pendant plu-
sieurs minutes. Car ces enfants n'arrivent
pas à s expliquer pourquoi l'on n'arrête
pas immédiatement le larron qu'ils vien-
nent de démasquer et pourquoi, malgré les
sages avis qui leur arrivent de la salle,
les interprètes du drame tombent dans des
pièges que la sagacité des témoins avait
pourtant évité en temps utile ! La stupi-
dité de tous ces gens qui ne tiennent au-
cun compte des précieuses informations
qu'on leur donne de l'autre côté, de la
rampe doit assurément scandaliser ces
braves enfants qui s'égosillent pour éviter
des catastrophes et n'en sont pas récom-
pensés.
Et l'on songe avec mélancolie que, dans
quelques années, ces assemblées d'enfants
seront des assemblées d'hommes et qu'à
ce moment-là, le spectacle de l'injustice et
du mensonge ne soulèvera plus en eux
cette horreur sacrée. Et l'on est bien obligé
de reconnaître que, si l'on voulait s'en
donner la peine et exaucer les vœux si
sages de la Ligue de Bonté qui réclame
une « pédagogie du cœur », on arriverait
vite à améliorere le niveau moral de notre
pauvre humanité.
EMILE.
Métro et chrysanthèmes
L'Exposition florale d'automne, qui
s'ouvre cette semaine au Cours-la-
Reine, nous donnera sans doute les plus
beaux chrysanthèmes que Paris aura,
jamais vus.
Et c'est au Métro que nous devrons
ce plaisir, au Métro des grands boule-
vards surtout.
Les déblais du nouveau tunnel ont,
en effet, fourni un terreau dont la ri-
i chesse en éléments • nutritifs des
plantes est tout à fait extraordinaire, i
et nos horticulteurs ont réussi dans
ce terreau des chrysanthèmes magni-
fiques.
, Les boulevards ont offert à la ban-
lieue leur terre, et la banlieue paie
cette politesse de Paris en lui envoyant
des fleurs admirables : échange de
bons procédés.. —
Cloisons étanches
Tout paiement d'un reliquat de pen-
sion de guerre n'est effectué au Trésor
public que contre la production d'une
carte d'identité comportant la photo-
graphie de l'intéressé. Rien de plus
légitime. Mais, pour l'administration
des finances, les seules cartes suscepti-
bles d'établir l'identité d'un pensionné
sont celles qui ont été délivrées par une
administration de l'Etat.
C'est ainsi qu'un journaliste s'est vu
récemment refuser le paiement d'arré-
rages sous prétexte qu'il ne pouvait
produire que son coupe-file. En vain
celui-ci était-il revêtu de la griffe de
M. Chiappe, préfet de police. En vain
comportait-il une photographie de di-
mension supérieure à celle des cartes
d'identité ordinaires et qui, datée de
l'année en cours, permettait à un fonc-
tionnaire méfiant de l'identifier d'une
façon formelle et absolue. Il a fallu
qu'il s'incline devant les représenta-
tions très courtoises, mais très catégo-
riques, d'un chef de bureau intraitable.
à qui il soumit le litige et qui parais-
sait d'ailleurs être le premier à conve-
nir du formalisme exagéré de la loi.
Les voilà bien, les cloisons étanches!
Le droit humain
Assez loin du Sénat, qui lui tourne
le dos, dans le faubourg de la Gare, I
s'élève une sorte de temple égyptien,
à colonnes dont les fûts sont de pal- (
miers ou de lotus.
On a inscrit sur la façade de l'édi-
fice : « Dans l'humanité, la femme a
les mêmes devoirs que l'homme. Elle
doit avoir les mêmes droits dans la
famille et dans la société. »
Cette profession de foi souligne cette
enseigne : Le droit humain.
Tout cela d'ailleurs date d'avant-
guerre.
Curiosité parisienne que Parts ne
connaît pas, le temple de la Gare sem-
ble attendre le train de retour d'une
idée... qui a du retard.
70 millions de chiens
C'est un chiffre forcément approxi-
matif que nous donnent les statistiques;
il y aurait de par le monde 70 millions
de chiens; l'an dernier, on en dénom-
bra 6 millions aux Etats-Unis, 4 mil-
lion's en Grande-Bretagne, 3 millions
en France, un peu moins de 2 millions
en Allemagne.
En Grande-Bretagne, il y a six cents
sociétés qui s'occupent soit de l'amé-
lioration de la race canine, soit de sa
protection.. A l'heure actuelle, une
exposition canine peut être assurée
d'avoir, chez nos voisins, un minimum
de dix mille visiteurs. Le gouverne-
ment britannique considère comme un
devoir d'encourager l'élevage du chien.
d'autant plus que le fisc y trouve une
source importante de profits, le chien
anglais étant soumis à l'impôt, comme
son congénère français.
Jacky Monnier,
la charmante star du cinéma français,
confie à Jane France le soin de la
coiffer a la ville et à l'écran. Jane
F'rance, modes, présente tous les jours
ses dernières créations en ses salons.
8, rue des Capucines.
Un grain
de mil ferait bien mieux mon affaire,
disait le coq de La Fontaine. Un grain
de poudre Forvil, au merveilleux par-
fum « 5 Fleurs », fera parfaitement
l'affaire de votre beauté. Madame.
Ramon, chemisier de luxe,
38, av. de l'Opéra, continue ses soldes
après inventaire. Rabais de 50 à 70 .%
sur les prix courants. Tel que : crava-
tes soie, 40 fr., pour 15 fr. Cache-col
soie, 150 fr., pour 50 fr. Chemises
blanches, soie Japon, 200 fr., pour
100 fr. Mouchoirs fil, 30 fr., pour 9 fr.
Chaussettes fil, 30 fr., pour 15 fr., et
tous autres articles vendus dans les
mêmes proportions.
A rt chinois ancien
Une nouvelle organisation permet à
la Compagnie Nouvelle de la Chine et
des Indes (MM. Pierre et Serge Blazy,
directeurs) de recevoir dès maintenant
de Chine un choix très complet et très
sélectionné d'objets d'art anciens. Ac-
tuellement elle présente spécialement
des petits meubles en laque, des vases
anciens montés en lampes et des petits
objets en pierres dures de couleur à
des prix très avantageux. 39, avenue
de Friedland.
Fourrures Bordage,
1, Faubourg-Saint-Honoré (Concorde).
N'achetez pas sans nous faire une
visite. Maison spécialisée. Nos nou-
veaux prix, très baissés, vous rensei-
gneront.
Hôtel Claridge
Aujourd'hui mardi, aux thés dan-
sants, premier gala de la -couture avec
Philippe et Gaston, ainsi que Germaine
Page et Alexandrine. En attraction :
la vedette Dinah, le Billy Max Orches-
tra, avec Eddie Collis, du Coliséum de
Londres, ainsi que Delfa et son
tango des Ambassadeurs de Deauville.
Consommations : 20 fr., pâtisserie
comprise. Direction artistique Sticklen.
Aujourd'hui mardi,
le réputé fourreur J. Jacobster, inau-
gure son magasin spécial d'exposition,
250, Fg-Saint-Honoré, angle avenue
Hoche (à l'Etoile), par une offre jus-
qu'ici jamais faite au public.
la haute fourrure à prix courant.
Jeanne Belfort, couture
informe son élégante clientèle que ses
nouveaux salons sont installés au 82,
rue d'Hauteville (angle de la cité).
A cette occasion, vente exceptionnelle
de robes et manteaux grande couture,
après-midi et soir, à partir de 350 fr.
Pour la première fois
à Montparnasse. Le fameux orchestre
« The Blue Boys » joue chez les
Vikings, 29, rue Vavin, au thé dansant
et au souper dansant. Ouvert jusqu'à
4 heures du matin.
« Edith... » ses formes... ses prix
Pour les toilettes actuelles, Edith,
4, rue Tronchet, présente des chaussu-
des aux lignes sobres et nouvelles en :
Crêpe Chine extra.... 95 à 139 fr.
Chevreau ou daim.... 139 à 165 fr.
Tout lézard .......... 175 à 195 fr. I
Berthe Savigny, 20, rue Royale
soldera mardi 27 et jours suivants ses
modèles de ceintures, soutien-gorge,
lingerie, bas de soie à des prix excep-
tionnels. Strictement au comptant. -
La Crémaillère
Maison principale, 148, av. Malakoff:
ouverture de nouveaux salons d'expo-
sition. Succursale, 5, bd Malesherbes :
réouverture après travaux d'agran-
dissements,
LA CURIOSITÉ
HOTEL DROUOT
SALLE 1. — Exposition. Après décès
de Mme B. H... Beau mobilier de style
anglais, tableaux anciens, porcelaines,
de la Chine, bronzes d'art et d'ameu-
blement, tapis d'Orient. (Me André
Couturier).
SALLE 6. — Exposition. Objets d"s,rt
anc., tableaux anc., sièges et meubles
anc. du dix-huitième siècle, faïences,
porcelaines, à M. F. L... (Me Henri Bau-
doin ; M. Pape).
SALLE 11. — Vente. Beaux meubles et
sièges la plupart de fabrication de
grands ébénistes, sculptures en mar-
bre, à M. X... (Me Lair Dubreuil).
PONT DES ARTS
Le ministre de l'Instruction publi-
que et des Beaux-Arts, accompagné de
M. Cavalier, directeur de l'enseigne-
ment supérieur, est allé à la Biblio-
thèque nationale visiter les salles,
magasins et dépôts. Il a été reçu et
accompagné par l'administrateur gé-
néral M. Julien Cain, le secrétaire-tré-
sorier M. Emile Leroy, l'inspecteur
général M. Pol Neveux, le conserva-
teur M. Ch. Bourel de La Roncière,
MM. Edgar Blahel et Philippe Lauer,
conservateurs adjoints. Le ministre a
passé de longues heures dans l'examen
minutieux des problèmes de toutes sor-
tes, aménagement, locaux, pérsonnel,
etc., problèmes dont le plus urgent
apparaît être celui de la création
d'un vaste dépôt annexe à Versailles.
dont la nécessité s'impose impérieuse-
ment.
Les Amis de P.-N. Roinard se réuni-
ront au Columbarium du Père-Lachaise,
le dimanche 1er novembre, à 10 heures,
pour commémorer le premier anniver-
saire de la mort du poète.
Un tombeau contenant une amphore,
une épée et divers autres objets remon-
tant, croit-on, à une centaine d'années
avant l'ère chrétienne, a été mis au jour
dans un chantier de la rue Lampèze,
à Nîmes.
Le prix littéraire de l'Automobile-
Club de la province d'Alger est attri-
bué tous les deux ans au mois de no-
vembre à l'ouvrage en langue fran-
çaise le plus susceptible de faire con-
naître l'Algérie et d'y attirer les tou-
ristes.
Ne sont pas admis à concourir les
ouvrages purement techniques, les gui-
des et les brochures de renseignements
touristiques.
Le prix, d'une valeur de cinq mille
francs en espèces, sera décerné pour
la première fois au mois de novembre
1932. Il sera attribué à un ouvrage iné-
dit ou publié depuis le 1er juillet 1931.
Le prix n'est pas partagé. En cas
d'insuffisance des œuvres présentées,
il ne sera pas décerné.
Le Popolo d'Italia signale qu'on vient
de retrouver près. de Gallarate une
tombe romaine à crémation, du type
urne funéraire. L'urne contenait en
plus des cendres plusieurs objets,
dont un miroir. On croit que cette
tombe appartenait à la grande nécro-
pole qui avait été découverte dans ces
parages en 1861.
LE VEILLEUR.
LE MONDE
LA JOURNÉE
DEUILS. — 9 h. 30 : Obsèques de Mme Ca-
mille Plantevignes (Saint-Pierre du Gros-
Caillou) ; 9 h. û0 : Obsèques de Mme Jean
Hayaux du Tilly (Notre-Dame-de-Grâce
de Passy) ; 10 heures : Obsèques de Mme
de Bousquet (Saint-Philippe du Roule) ;
10 heures : Service pour Mlle Madeleine
~ Gillot (Saint-Jean-Baptiste de Neuilly);
10 heures : Messe de bout de l'an po.ur
M. A.-A. Cordonnier (Saint-Honoré d'Ey-
lau); 10 h. 30 : Service de requiem pour
Mme Gabrielle Jousset (Saint-Thomas
d'Aquin) ; 11 heures : Service pour le
repos de l'âme de M. Fernand Le Menuet
(Saint-Germain-l'Auxerrois).'
LES COURS
— Le roi d'Angleterre, rentrant de
Sandringham, est arrivé hier à Lon-
dres.
— Le roi d'Espagne, qui est arrivé
hier matin à Bruxelles, venant de Fon-
tainebleau, a fait une visite de cour-
toisie au roi Albert. Les souverains
belges ont retenu Alphonse XIII à dé-
jeuner au château de Laeken.
NAISSANCES
— Mme IIervé du Couëdic de Kéré-
rant a heureusement mis au monde un
fils : Michel.
— Mme Michel de La Brosse, née
Pascalette Hamoir, vient de donner le
jour à une fille : Ghislaine.
FIANÇAILLES
Nous apprenons les fiançailles de
Mlle Geneviève Le Grand, fille d(
M. Eugène Le Grand, conseiller géné-
ral, chevalier de la Légion d'honneur,
croix de guerre, administrateur-direc-
teur technique de la Bénédictine, et de
Mme, née Comandon, décédée, avec
M. Jacques Aubourg, fils de M. Henri
Aubourg, importateur au Havre, et de
Mme, née Richer.
— On annonce les fiançailles de
Mlle Antoinette Dunkel, fille de M. Paul
Dunkel et de Mme, née Dupont, avec
le comte Lionel de La Grèze, fils du
capitaine de La Grèze, mort pour la
France, et de la comtesse, née Finlay.
MARIAGES
— Le chanoine Richard, curé de
Saint-Pierre du Gros-Caillou, a béni
hier le mariage de Mlle Marguerite
Vilgrain, fille de l'ancien sous-secré-
taire d 'Etat, avec M. Eugène Wattinne.
Les témoins étaient, pour la mariée:
le contrôleur général de Lavit, conseil-
ler d'Etat honoraire, grand officier de
la Légion d'honneur, et M. Louis Vil
grain, président d'honneur de la cham-
bre de commerce de Nancy, chevalier
de la Légion d'honneur ; pour le ma-
rié : M. Charles Droulers, chevalier de
la Légion d'honneur, et M. Claude
Saint-Léger, croix de guerre.
Remarqué dans l'assistance : MM.
Jeanneney, sénateur, ancien ministre ;
Désiré Ferry, député, ancien ministre ;
Reibel, député, ancien ministre ; For-
geot, député, ancien ministre ; le ma-
réchal Lyautey,. le général Duchêne,
M. Chasles, président de la Meunerie
française, etc.
La robe de la mariée et celles de ses
demoiselles d'honneur sont des créa-
tions de la maison Mirande.
— Hier, a été célébré en l'église
Saint-Ferdinand des Ternes, dans l'inti-
mité, le mariage de Mlle Renée Mollard,
fille du sénateur Mollard, président de
la. commission des travaux publics du
Sénat, et de Mme, née Germaine Chau-
mont, avec M. Olivier Génillon Frico-
telle. Les témoins étaient, pour la ma-
riée : le vicomte Odon Castillon de
Saint-Victor, ministre plénipotentiaire;
M. Georges Pauilhac ; pour le marié :
M. Henri Mouchet, préfet de Maine-et-
Loire ; M. Frédéric Ozil, directeur de
l'Ecole universelle de Paris.
A l'issue de la cérémonie religieuse,
a eu lieu un déjeuner intime à l'hôtel
George V, auquel assistaient: le vicomte
et la vicomtesse Castillon de Saint-'
Victor, le général et Mme Taufflieb, le
préfet et Mme Henri Mouchet,
Mme Jean Chaumont, M. et Mme
Georges Pauilhac, M. et Mme Frédéric
Ozil, M. et Mme Delage, Mme Ritz,
M. et Mme Couture, M. et Mme Char-
les Mayer, Mme Eger, M. Charley Ritz.
— On vient de célébrer, en l'église
de l'Assomption, le mariage de Mlle Ma-
deleine Husson, fille de M. Louis Hus-
Mlle MADELEINE HUSSON
ET LE LIEUTENANT GUY FANEAU DE LA HORIE
1 (Phot. Talbart.)
son, des Chargeurs Réunis d'Indochine,
et de Mme, née Bouliol, avec M. Guy
Faneau de La Horie, lieutenant avia-
teur, fils du comte Faneau de La Horie
et de la comtesse, née Birmingham. ,
Les témoins étaient, pour la mariée:
le colonel Bouliol, son oncle ; pour le 1
marié ; le colonel Faneau de La Horie,
son oncle.
DEUILS
— Hier matin, en l'église Notre-
Dame de l'Assomption, étaient célé-
brées les obsèques de la générale La-
visse, née Gaston-Boissier, chevalier
de la Légion d'honneur, fille de l'ancien
secrétaire perpétuel de l'Académie
française et belle-sœur de l'académi-
cien Ernest Lavisse.
— On annonce la mort de M. Paul
Vivien, ancien conseiller municipal de
Paris, qui représenta le quartier Saint-
Germain-des-Prés. Il était président de
la presse coloniale, membre de la com-
mission supérieure des colonies et com-
mandeur de la Légion d'honneur.
Nous apprenons la mort :
, De Mme Paul de Rousiers, née d'Ar-
' figues, décédée à Paris ;
De M. André Despois, proviseur du
lycée Condorcet, chevalier de la. Légion
d'honneur, décédé à l'âge de soixante <
et un ans ;
De M. Roland Boyden, homme de
loi américain, qui a représenté à titre
officieux les Etats-Unis à la commis-
sion des réparations ;
Du comte de Hemriccmrt de Ra-
mioul, bourgmestre d'Aye.
De M. Hilaire Delfini, ancien préfet
! des Bouches-du-Rhône, commandeur de
la Légion d'honneur, décédé hi-er à son
domicile, 18, avenue de Neuilly, à
Neuilly-sur-Seine. !
MORT DE M. PAUL ESCUDIER
DÉPUTÉ DE PARIS
On annonce la mort de M. Paul
Escudier, député de Paris, survenue
hier matin, à 6 heures, en son domi-
elle, 20, rue Mon-'
cey, des suites
d'une bronchite ai-
guë.
La date des ob-
sèques n'est ' pas
encore fixée.
M. Paul Escu-
dier était né à Pa-
ris le 15 mars
1858. Docteur en
droit, avocat, il
avait été élu pour
la première fois
conseiller munici -
pal 4e Paris en
1893, dans la pé-
riode d'agitation
nationaliste. Vice-
président, puis pré-
sident de cette as-
semblée, il était
passé au Palais-
Bourbon en 1910,
M. PAUL ESCUDIER
(Phot., H. Manuel.) -
comme député du neuvième arrondis-
sement. Il avait été réélu en 1914, en
1919, en 1924 et en 1928.
M. Paul Escudier avait été vice-
président de la commission des affai-
res étrangères et de la commission
de l'enseignement de la Chambre
pendant plusieurs législatures. Il ap-
partenait également à la commission
d'administration générale.
Elu en 1924 sur là liste d'union ré-
publicaine, et de concorde nationale,
M. Paul Escudier était inscrit au
groupe de l'Union républicaine démo-
cratique.
LES CONFÉRENCES
DE L'UNIVERSITÉ DES ANNALES
Saison 1931-1932
Elle sera brillante la saison de l'Unlver-
sité des Annales... C'est l'éminent bâton-
nier Me Henri-Robert qui l'inaugure le
lundi 16 novembre,*: avec uns Conférence Sur**'
Louis XVIII.
Les quinze conférences de cette série
Histoire ont pour titre général : La fin
d'une monarchie ; Autour de trois roiit
et de deux révolutions (1815-1848)-
Quinze autres conférences, le mardi, di-
ront les réactions romantiques d'une so-
ciété qui cherche de nouveaux horizons :
Les 1830... 'peints par eux-mêmes.
La série du mercredi, sous ce titre émou-
vant : Les forces spirituelles, a su réunir
les éloquences les plus éclatantes : le
R. P. Sanson, Hélène Vacaresco, Maurice
Paléologue, Louis Barthou,, A. Siegfried
Edouard Herriot, Claude t'arrére, Jean
Mistler. Talehts dignes des grandes causel3
qu'ils plaideront : Les forces spirituelles
de l'âme et celles des peuples.
Quinze autres conférences serqnt données
par quinze romanciers parmi les plus
célèbres de la génération actuelle sous ce
titre : Le roman et nous.- Maurois inau-
gure la série, Mauriac la termine.
Enfin, le Voyage où il vous plaira est la
série enchantée où des conférences inau-
gurées par M. H. Bidou sont illustrées de
concerts qui permettront d'applaudir les
Germaine Lubin, les Lauritz Melchior et
d admirables artistes.
Tous^ nos abonnés trouveront dans Excel-
sior d'aujourd'hui le programme complet
des conférences de la saison. ;
Conferencia publiera toutes ces, confé-
rences. Pour tous renseignements, pro-
grammes, location, s'adresser, 5, rue La
Bruyère, Paris.
A L'ACADÉMIE DES SCIENCES
LE PROCEDE DE PEINTURE
DE VON EYCK
Le procédé de peinture à l'huile inventé
par Jean Van Ey>ck et perdu depuis Fra-
gonard avait été recherché sans succès au
début du dix-neuvièime siècle par François
Mérimée, le père du célèbre écrivain. Or,
ce procédé, de chlmia appliquée, aurait été
retrouvé par M. Jacques Maroger, ainsi
que l'exposait hier à l'Académie des scien-
ces M. d'Ocagne qui a, d'autre part, pré-
senté un intégrateur mécanique de M. Ber-
nard Salomon et une métihode d'intégra-
tion de M. H. Parodi..
Le général Ferrié a communiqué un mé-
moire de MM. Gutton et Beauvais sur les
oscillateurs à ondes très courtes et une
étude de MM. Decaux et Le Corbeiller au
sujet d'un système électrique auto-entre-
tenu utilisant un tube à néon.
MM. Esclangon et Fabry ont analysé des
observations de M. Zanjon, directeur de
l'observatoire de Strasbourg, et de M. Du-
fay sur l'éclat photométrique de l'éclipsé
de lune du 26 septembre.
Les professeurs Kraitchik, de Bruxelles,
et Hobbs, de Michigan. étaient présents.
M. Emile Picard a été réélu délégué au
conseil supérieur de l'instruction publique.
La fédération des porteurs
de valeurs mobilières recommande
à ses adhérents de ne thésauriser
ni billets, ni or
La Fédération des porteurs de valeurs
mobilières pour la défense de l'épargne
française, dont le président est M. Georges
Lecomte, de l'Académie française, adresse
~ à ses quatre-vingt-un comités départemen-
taux une lettre dans laquelle elle examine
la situation présente.
En France, si les dépenses de l 'Etat s 'ac-
croissent, l'épargne privée se rétablit à son
niveau de 1913. La production est la moins
encombrée de stocks. Le budget de 1932
est équilibré et celui de 1931 paraît devoir
s-3 solder par un léger excédent. Dans ces
conditions, il importe que les épargnants
français comprennent qu'il y a deux er-
reurs à ne pas commettre :
« La première consisterait à se laisser
impressionner par les événements exté-
rieurs ou par quelques incidents qui n ont
aucune importance dans l ensemble de
l'économie française. Par exemple, rempla-
cer aujourd'hui l'épargne productrice Ppr
une thésaurisation stérile de billets de ban-
que, ou même d'or, serait lâcher la proie
pour l'ombre....
» La seconde erreur serait de ne pas
prévoir que la reprise de toutes les valeurs
de crédit se produira brusquement dans
le monde, comme il en a été en 1926 en
France, parce que certaines craintes sont
actuellement aussi déraisonnables que le
fut l'optimisme de la période précédente.
Le jour de la reprise, qui peut être pro-
chain, il conviendra d'avoir des ambitions
modérées pour ne pas retomber dans les
fautes anciennes.
» La sagesse française doit être aujour-
d'hui, comme elle l'a été hier et comme elle
le sera demain, le secret de notre enri-
chissement. »
A L'EXPOSITION COLONIALE
CONGRES DE LA PRESSE
COLONIALE
La séance du congrès de la presse colo- ,
niale, qui devait avoir lieu demain mer-
credi, est remise à jeudi, 14 heures, en J,
r?JSOJ? de la mort de M. Paul Vivien, pré-
sident du Syndicat de la presse coloniale.
CONGRES DE LA SECURITE
AUTOMOBILE
La séance d'inauguration du congrès
national de la. sécurité automobile s'est
tenue, hier matin, à la Cité des Informa-
tions.
Le vicomte de Rohan, président d'hon-
neur du comité, président de l'Automobile-
Club de France et de la Fédération natio-
nale des Clubs Automobiles, a fait ressortir
l'intérêt majeur des travaux qui vont être
entrepris. 1
LE BANQUET DES INGENIEURS
AGRONOMES
M. Achille Fould, sous-secrétaire d'Etat
à l'Agriculture, accompagné de M. Frédéric
Roujon, chef de son cabinet, a présidé hier
le banquet du congrès co!pnial .des ingé-
nieurs agronomes.
UN COUP D'ŒIL EN PASSANT...
Ne manquez pas de jeter en passant un
coup d'oeil vers les mannequins stylisés
qui, dans le Palais des Industries de luxe -
de la Section métropolitaine, présentent à
la foule des visiteurs les plus belles mani-
festations de la mode : de la, délicieuse
robe du soir aux pyjamas d'une haute fan-
taisie.
387.981 ENTREES
Le bureau de presse de l'Exposition
coloniale communique que, dans la jour-
née d'avant-hier dimanche, 387.981 person-
nes ont visité l'Exposition.
Union des jeunes avocats
L'Union des jeunes avocats s'est
réunie hier en assemblée générale à.
l'effet d'élire son bureau pour l'année
judiciaire 1931-1932.
Ont été nommés :
Président : Me Georges Hazan . vice-
présidents : Me" Souchard et Jean' Lher-
mitte ; secrétaire général: Me Hamburger;
trésorier : M" Houchard ; secrétaire ad-
joint : M" Dutheillet de Lamothe; trésorier
adjoint : MI J.-M. Petit,
Voir en cinquième page.
EN CHEMIN DE FER
par LOUIS LÉON-MARTlN
De Romorantin à Moutiers-sur-Sauldre
il y a onze stations. Le train part à 9 h. 2
pour arriver à 11 h. 55, ce qui fait une
moyenne émouvante de 18 kilomètres à
l'heure. Il est vrai que sur l'indicateur il
est désigné par les lettres T. L. qui doivent
signifier train lent. La voie chemine parmi
des sapins, des bruyères et de hautes fu-
taies pleines d'ombre. Les onze petites
gares sont pareilles, agrémentées des mê-
mes maisons de gardes-barrières, des mê-
mes jardins de gardes-barrières, des mêmes
dahlias de gardes-barrières. A chaque
station le train s arrête : le mécanicien tt
'.le chef de gare échangent des considéra-
tions sans surprise sur la température,
puis, ce protocole accompli, le convoi dé-
marre avec des secousses d'épileptique
et les cris rageurs des essieux rouiliés
qui se refusent au travail... Quand on a
des loisirs, c'est charmant. Le tout est
d'avoir le temps.
Le train venait de quitter la gare de
Vernon-Saint-Cyr. Georges Legrand tin
de. son portefeuille la lettre qu'il avait
reçue la veille à l'hôtel. Sa mère l'invitait
de profiter de son passage à Romorantjn
pour venir à Moutiers-sur-Sauldre. Avec
mille précautions maladroites, elle lui di-
sait son grand désir de le voir « s'éta-
blir ». Elle avait, pendant les vacances, à
Vernon-Saint-Cyr, des voisins tout à fait
agréables, les Fournier, chez qui il était
allé en soirée, l'hiver précédent, à Paris.
Leur fille, Suzanne, était délicieuse et
très, très bien élevée. Il la connaissait bien
d'ailleurs. Elle avait été adroitement pres-
sentie et il ne dépendait que de lui...
Georges replia la lettre et soupira. Il
hésitait. Evidemment, il avait trente ans.
l âge de « s'établir », comme disait sa
mère : mais la vie de garçon ne lui pesaic
pas encore, loin de là, tandis que la régu-
larité quotidienne des sentiments, des joies
et des soucis partagés ne lui apparaissait
pas sans une monotonie redoutable...
Certes, Suzanne était gentille : blonde, le
teint lisse, avec de beaux yeux tranquil-
les, des yeux ingénus qui glissaient sur
les choses... et passaient. Mais précisément
ce serait à lui de la former, d'aider à
i accomplissement de la femme qui...
La portière du compartiment venait de
' s'ouvrir. Une jeune femme, accompagnée
d'un petit garçon de trois ou quatre ans,
se tenait sur le quai. Georges tendit la
main au petit garçon. La jeune femme
monta à son tour et le remercia d'un beau
regard lumineux. « Rudement jolie
pensa Georges. Et, immédiatement, parce
que cette femme était venue, un petit bon-
heur fut en lui, imprécis, informulé mais
suffisant pour lui donner immédiatement
1 envie d'être aimable.
La jeune femme s'installait. Ce fut tout
à tait ravissant. Elle avait fait asseoir
soa petit garçon en face d'elle :
— Sois bien sage !
Elle se débarrassa de son chapeau, en-
leva sa jaquette, et apparut en robe légère
d été, longue, souple, et les bras nus. Alors
elle s assit à son tour. D'un petit sac elle
tu'd un miroir, un peigne de poche et une
boite à poudre et elle commença de consa-
crer à sa beauté ces mille petits soins d'au,
tant plus charmants qu'ils sont superflus.
Devant elle, son petit garçon la regardait
avec un émerveillement ingénu. Elle s'in
aperçue, rangea vite ses accessoires et lui
(;.).lUd deux baisers sonores sur les joues.
— Tu es bien gentil, mon petit Babiou.
Georges considérait la scène avec un
subwii ravissement. Peu s'en fallait qu'il
ne lut aussi émerveillé que Babiou. Il 'ne
songeait plus aux petites stations, aux
jardins et aux grands dahlias des gardes-
U..lrr.eres. Il admirait avec simplicité l'ai-
muDie tableau que le hasard lui offrait.
Sa pensée se reporta sur Suzanne. 11 in-
corpora le tableau à sa vie et l'avenir
s cuipiit de promesses.
L mconnue maintenant jouait avèc Ba-
biou. Une jeune temme sait être infiniment
. coquette en ses entants. Les jeux ser-
vaient de prétexte à sa joie maternelle
et ses yeux, luisant de bonheur, avaient
un éclat magnifique. A un cahot du train
babiou tomba. Georges s'était précipité
pour le ramasser. Vite elle lui prit i entant.,
ie remercia une fois encore et berça contre
eile le petit qui pleurait. Il s'était blotti
dans l'abri des jolis bras clos et ne gei-
gnait que pour se faire dorloter encore.
Georges, charmé, cédait à un optimisme
dont, une heure plus tôt, il ne se serait
pas cru capable. il ne se souvenait plus
qu il s'agissait pour lui d'une présentation
de convenances. 11 transposait avec har-
diesse, songeait à l'amour et à ses joies, à
sa perennite aussi, née de l'ordre et de sa
consécration...
A Moutiers-sur-Sauldre, Georges aper-
çut, sur le quai de la gare, sa mère, puis
Mme Foumier accompagnée de sa fille.
Une pensée le traversa : « C'est un guet-
apens ». Mais, à cause de l'inconnue, il
écait encore tout indulgence. Il s'inclina
devant Mme Fournier. Les mères qui veu-
lent marier leurs filles ont la dangereu.se
manie de les accompagner ; elles ne sa-
vent pas qu'elles sont les terribles. indica-
trices de 1 avenir esthétique de leur pro-
géniture. Mais là encore, l'image de l'in-
connue triompha de la réalité. Georges ne
vit ni la couperose, ni les bajoues, ni les
mentons en étages, ni l'embonpoint enfin
où la beauté de jadis se perdait. Il s?
retourna vers Suzanne. La jeune fille sou-
riait avec confusion. Elle était gentille.
Présomptueusement il estima ce qu'elle
deviendrait avec lui, il se décida :
— Mademoiselle, savez-vous que c'est
surtout pour vous que je suis venu ?
Suzanne devint rose avec délicatesse.
Les deux mères, gardiennes des joies fami-
liales, flanquaient la jeune fille et, du même
sourire satisfait, étayaient son émotion
virainale...
Louis LEON-MARTIN.
Légion d'honneur
Sous-secrétariat d'Etat
de l'Education-Physique
Sont nommés :
Chevaliers., -, MM. Le Roy, Georges, tré-
sorier de la Fédération nationale d'es-
crime ; Monties, René, président du Spor-
ting Union agenais ; Peretti, Paul, insti-
tuteur à Bastia ; Preux, Henri, président
de la Société de tir et de préparation au
service militaire du Cateau ; Rives, Mar-
cel, président de l'Inter-Auto-Sports.
Ministère du Travail
et de la Prévoyance sociale
Chevaliers. — MM. Constant Pfifer, ad-
ministrateur de coopératives; Sève. Marc
adjoint au maire de Firminy.
Le " modus vivendi " espagnol
L'accord commercial franco-espagnol qui
vient d'être conclu ne concerne que quel-
ques points. Beaucoup d'autres restant en-
core à régler. A ce sujet, le gouvernement
espagnol s'est, engagé à ouvrir prochaine-
ment de nouvelles négociations.
'
NOS INFORMATIONS A DOMICILE
\/ous pouvez obtenir chez vous,
gratuitement et immédiate-
ment, les dernières nouvelles
d* «Excelsior» en téléphonant, de
10 heures du matin à 1 heure
du matin, à Provence 99-09.
*
TRIBUNAUX
LE CAMIONNEUR ÉTAIT INNOCENT
Le 19 septembre dernier, on arrêtait
un camionneur, Marcel Le Quellenec,
pour avoir frappé de trois coups de
couteau un manœuvre. M. Auguste
Jouan, qui passait rue Barbanègre.
M. housseau, juge d'instruction,
commença une enquête qui s'avéra
écrasante pour l'inculpé.
A l'hôpital Saint-Louis, M. Jouan fut
formel : Le Quellenec était son agres-
seur.
D'ailleurs, trois témoins étaient non
moins catégoriques : ils avaient vu
l'inculpé et son couteau, qui était celui
ayant servi au crime.
Or, ayant été miraculeusement sauvé,
M. Jouan sortit d'hôpital, et, à la de-
mande de M' Jean Lhermitte, le ma-
gistrat confronta une fois encore le
blessé et son agresseur.
— Je me suis trouvé à l'hôpital, dé-
clara tout émotionné M. Jouan, j'avais
la fièvre et j'ai reconnu un innocent.
Mon agresseur n'était point petit et
râblé comme Le Quellenec, mais grand
et maigre.
Et, se tournant vers l'inculpé :
— Je te demande pardon, lui dit-il,
de t'avoir fait faire un mois de prison.
Si j'étais mort, tu aurais été dans de
beaux draps !
M. Rousseau, devant cette déclara-
tion, s'empressa de faire droit à la
requête de MI Jean Lhermitte : il mit
aussitôt Le Quellenec en liberté.
Escroquerie au mariage
Veuve de guerre, Mme Morin, em-
ployée au ministère des Finances,
ayant été soignée, en février 1930,
dans une clinique de rééducation, y fit
la connaissance d'un infirmier, Au-
guste Folliot, dont elle devint la fiancée.
Mme veuve Morin avait des écono-
mies — 25.000 francs ; elle les remit
à Folliot. Mais celui-ci, après avoir dé-
claré qu'il allait à Toulon chercher s'es
papiers en vue du mariage, disparut.
Folliot a comparu hier devant la
dixième chambre correctionnelle et a
été condamné à dix-huit mois de pri-
son. Son amie, Mme veuve Schélle,
s'est vue infliger, pour recel, trois mois
de prison avec sursis.
M. Christian Navarre demande
300.000 francs de dommages et
intérêts pour un accident d'auto
dont il fut victime en juin dernier
VENDOME, 26 octobre. —■ M. Chris-
tian Navarre, le jeune industriel de
La Riche (Indre-et-Loire), dont on se
rappelle les aventures au mois d'août
dernier, se dit atteint de troubles men-
taux à la suite d'une blessure à la tête
reçue dans un accident. En consé-
quence, il poursuivait aujourd'hui, de-
vant le tribunal correctionnel de Ven-
dôme, l'auteur de cet accident, M. Gé-
rard Bisson, employé de banque, et lui
demandait 300.000 francs de dommages
et intérêts
M. Navarre reçut des contusions sur
le corps et à la tête. Il prétend encore
que le coup reçu à la tête détermina,
par la suite, des troubles mentaux.
Le jugement sera rendu à quinzaine.
Le jugement de Delannoy,
l'évadé de la prison d'Evreux
EVREUX, 26 octobre. — La cour d'as-
sises de l'Eure rendra son jugement
demain mardi, à 13 heures, sur l'affaire
de l'évasion de la prison d'Evreux
du forçat Michel Delannoy, qui avait
réussi à s'évader le 15 mars dernier,
avec la complicité de son frère, Victor
Delannoy, employé d3 banque à Paris,
et des surveillants de la maison d'ar-
rêt, les nommés Léon Garrault, âgé de
vingt-quatre ans, Pierre Lecœur, âgé
çlç vingt-sept ans, et Adolphe Grivel,
âgé de trente-trois ans.
AUJOURD'HUI
TEMPERATURE
Aujourd'hui. — Etat du ciel : quart
Sud-riBt, très nuageux s'éclaircissant. Ail-
leurs beau, peu ou pas nuageux.
Température : en baisse générale -de
2 à 3. A Paris, maximum 7.
Hier. — Beau pur à demi nuageux. Tem-
pérature à Paris. au sol. minimum — 1,
maximum +14.5; sous abri, minimum -0,9,
maximum +9,3.
LA FLAMME DU SOUVENIR
Ligue des chefs de section : XVIIe et
XVIII". — Anciens combattants volon-, I
taires tchécoslovaques. i
THEATRES
A 14 h. 30, au Casino de Paris : Répétition
générale de Paris qui brille.
A 21 heures, à l'Atelier : Répétition géné-
rale de Tsar Lénine.
— au Grand-Guignol : Première représen-
tation du nouveaie spectacle.
A L'EXPOSITION COLONIALE
A 14 h. 45, à la salle des fêtes de la Cité
des Informations, séance de cinémato-
graphe colonial : Siroco, film parlant,
d'après la légende marocaine ; la Rose
de Marrakech.
A 16 heures, au pavillon des Forces d'ou-
tre-mer, së
touareg. — La remontée du Niger. —
Vers le Tchad.
A 21 h. 30, à la salle des fêtes de la Cité
des Informations : « Les Nuits colonia-
les », avec les tam-tams de l'Afrique
noire, les chants et danses malgaches, la
danseuse Nyota Ynoka, les danseuses
martiniquaises, laotiennes et les 24 Man-
gan Tiller girls.
Dans la journée : Congrès de la vulgari-
de la presse coloniale ; congrès de la
sécurité automobile.
EXPOSITIONS
De 10 heures à 12 heures et de 13 heures
à 16 heures, Parc des Expositions,
hall 14 : Exposition de projets de cons-
tructions d'immeubles à loyers moyens
et d'habitations du type intermédiaire
(clôture le 31 octobre).
Galerie Trotti (8, place Vendôme) : Por-
traits, par Bernhard Oesterman.
A 14 heures, Association des Surindépen-
dants (clôture le 22 novembre).
De 13 heures à 18 heures, au Musée de
l'Orangerie des Tuileries : Exposition
Degas, peintre, sculpteur, graveur (clô-
ture le 31 octobre).
Musée du Luxembourg : Présentation de
nouvelles collections.
Musée d'ethnographie (Palais du Troca-
déro) : Exposition ethnographique des
colonies françaises.
Musée Galliéra : Exposition de l'art pour
l'enfance (clôture le 31 octobre).
REUNIONS. FETES & CONFERENCES
A 9 heures et à 14 heures, 163, rue Saint-
Honoré : Congrès pour la défense des
libertés professionnelles.
A 10 heures, Musée Rodin : « L'hôtel Bi-
ron et ses jardins », par Mlle Lejeaux.
A 10 h. 30, Musée du Louvre : « Les en-
fants de Jupiter », par M. Ibels.
À 14 h. 30. à la Sorbonne (amphithéâtre
de géologie) : « La littérature française
au XIXe siècle », par M. Fortunat
Strowski. — A 15 h. 30 (amphithéâtre de
géologie) : « La santé, les maladies et la
mort de l'homme », par M. Loisel.
A 14 h. 45, Musée du Louvre, 4, quai des
Tuileries : « L'art et le décor théâtral
à Athènes », par M. Picard.
A 20 h. 30, 39, avenue de Wagram. Débats
du Faubourg avec Mme Magdeleine Chau.
mont sur : « La femme et la guerre ».
— 16, rue Cadet : « Les préjugés et les
mensonges conventionnels », par M. H.
Marx.
COMMERCE EXTERIEUR
De 14 h. 30 à 17 h. 30, 22, avenue Victor-
Emmanuel-III : L'agent commercial de
France en Turquie recevra les personnes
1 désireuses de se renseigner sur le pays
de sa résidence. . . 1
BANQUETS
A 20 heures, Palais d'Orsay : Banquet du
congrès pour la défense des libertés pro-
fessionnelles.
SPORTS
A 20 h. 45, au Palais des Sports : Match
Stade-Racing de hockey sur glace.
COURSES
A 13 h. 15 : -d Enghien.
T. S. F.
En page 5, les émissions de T.S.F. de demain.
CONCOURS DE DACTYLOGRAPHIE
AU SALON COMMERCIAL DE L'ORGANISATION
M11" ODETTE PIAU, CHAMPIONNE INTERNATIONALE DE I930
Au concours de dactylographie, Mlle Odette Piau, championne internatio-
nale de 1930, est encore, cette année, grande « vedette ». Elle reconnaît que,
pour arriver à de bons résultats, il faut, non seulement une bonne machine,
mais également une « chaise » confortable, facilitant les mouvements rapides.
et réduisant toute fatigue. Aussi a-t-elle adopté la chaise « ».
BLOC-NOTES
NOS PROBLÈMES DE MOTS CROISÉS
PROBLÈME NI 2.432
Horizontalement : 1. Girouette d'un vais-
seau. — 8. Précédé de saint, est une petite
ville de France. — 10. Compassé. — 11. Pré-
fixe dérivé du grec. — 12. Signe musical.
— 13. Importun. — 15. Théologien, chez les
Musulmans. — 18. Différent. — 19. Fleurs
sauvages. — 21. Dans Rivoli. — 22. Pâtis
entourés de fossés, où l'on met les bœufs
à l'engrais. — 23. Article arabe. — 24. Com-
mune autonome en Russie. — 26. Chan-
sonnier et vaudevilliste français, né à Pa-
ris en 1755. — 28. Déshonoré. — 29. Pré-
nom féminin. — 31. Précipitera. — 33. Plu-
sieurs semaines. — 34. Du verbe avoir. —
35. Ville maritime de l'Inde. — 38. Anneau
de cordage. — 39. Empêcher.
Verticalement : 1. Partie du disque du
soleil plus brillante que celles qui l'en-
tourent. — 2. Musicien du siècle de
Louis XIV, créateur de l'opéra à Paris. —
3. Sans gêne. — 4. Note. — 5. Fin de parti-
cipe. — 6. Classement. — 7. Gérant d'un
tripot. — 8. Duperie. — 9. Sorte de lichen,
dont on extrait une pâte d'un rouge vio-
lacé. — 11. Métier. — 14. Plante médici-
nale, vulgairement appelée : pas-d'âne. —
16. Inadvertances. — 17. Oiseau. — 20. Œu-
vre de Gluck. — 24. Bataille de la Grande
Guerre. — 25. Terme géographique. — 27.
Pronom. — 28. Ville d'eau. — 30. Vogue.
— 32. Romancier populaire du dix-neuvième
siècle. — 36. Pronom. — 37. Conjonction.
SOLUTION DU PROBLÈME N° 2.431
Chaque case blanche doit être remplie par une des lettres qui composent les mots
correspondant à ceux dont n,)us donnons ci-desf-us le synonyme ou la définition. Chacun
de ces mots part d'un chiffre -«horizontalement ou verticalement, selon nos indi-
cations — Ht se pouisuit jusqu'à cr qu'il renco ttre une case noire. Il n'y a pas à tenir
compte des accents, des cédilles, du pronom, des verbea pronominaux, ni des lettres
liées — œ, œ, etc., — qui doivent occuper deux cases.
Aux philosophes amers qui ne veulent
par admettre que l'homme naît natu-
rellement bon, il faut conseiller d'aller pas-
ser une matinée au Théâtre du Petit-
Monde. Là, devant cet auditoire compose
presque uniquement d'enfants, ils pour-
raient faire quelques observations psycho
logiques intéressantes.
Beaucoup de ces bambins viennent pour
la première fois au théâtre et découvrent
la féerie de la scène. Leurs réactions sont
particulièrement caractéristiques à cause
de leur spontanéité et de leur sincérité.
Or, vous pouvez constater immédiatement
que cette foule enfantine est incapable de
supporter la fourberie, la dissimulation ou
le mensonge. Dès qu'un auteur introduit
dans sa pièce une péripétie reposant sur
une imposture, une indignation véhémente
soulève tous les petits spectateurs.
La vue d une injustice ou d'une trom-
perie les plonge dans un état d'exaltation
indescriptible. N essayez pas de cacher un
acteur derrière un paravent afin de lui
permettre de surprendre une conversation.
Lorsque deux personnages viendront inno-
cemment parler de leurs petites affaires
à portée d'oreille du traître, le public
enfantin dénoncera par de véritables hur-
lements d alarme la manœuvre du traître :
« Attention ! Il est là. Il vous écoute !
Ne parlez pas !» Ne vous avisez pas non
plus de faire opérer un larcin en cachette
pendant que la scène est vide. Dès qu'ap-
paraîtra le propriétaire de l'objet volé, il
sera mis au courant du méfait : « C'est un
voleur ! C'est un voleur ! »' crieront sans
se lasser ces redresseurs de torts.
Souvent, les acteurs, interrompus par ces
cris d angoisse, se trouvent dans l'impossi-
bilité de placer une réplique pendant plu-
sieurs minutes. Car ces enfants n'arrivent
pas à s expliquer pourquoi l'on n'arrête
pas immédiatement le larron qu'ils vien-
nent de démasquer et pourquoi, malgré les
sages avis qui leur arrivent de la salle,
les interprètes du drame tombent dans des
pièges que la sagacité des témoins avait
pourtant évité en temps utile ! La stupi-
dité de tous ces gens qui ne tiennent au-
cun compte des précieuses informations
qu'on leur donne de l'autre côté, de la
rampe doit assurément scandaliser ces
braves enfants qui s'égosillent pour éviter
des catastrophes et n'en sont pas récom-
pensés.
Et l'on songe avec mélancolie que, dans
quelques années, ces assemblées d'enfants
seront des assemblées d'hommes et qu'à
ce moment-là, le spectacle de l'injustice et
du mensonge ne soulèvera plus en eux
cette horreur sacrée. Et l'on est bien obligé
de reconnaître que, si l'on voulait s'en
donner la peine et exaucer les vœux si
sages de la Ligue de Bonté qui réclame
une « pédagogie du cœur », on arriverait
vite à améliorere le niveau moral de notre
pauvre humanité.
EMILE.
Métro et chrysanthèmes
L'Exposition florale d'automne, qui
s'ouvre cette semaine au Cours-la-
Reine, nous donnera sans doute les plus
beaux chrysanthèmes que Paris aura,
jamais vus.
Et c'est au Métro que nous devrons
ce plaisir, au Métro des grands boule-
vards surtout.
Les déblais du nouveau tunnel ont,
en effet, fourni un terreau dont la ri-
i chesse en éléments • nutritifs des
plantes est tout à fait extraordinaire, i
et nos horticulteurs ont réussi dans
ce terreau des chrysanthèmes magni-
fiques.
, Les boulevards ont offert à la ban-
lieue leur terre, et la banlieue paie
cette politesse de Paris en lui envoyant
des fleurs admirables : échange de
bons procédés.. —
Cloisons étanches
Tout paiement d'un reliquat de pen-
sion de guerre n'est effectué au Trésor
public que contre la production d'une
carte d'identité comportant la photo-
graphie de l'intéressé. Rien de plus
légitime. Mais, pour l'administration
des finances, les seules cartes suscepti-
bles d'établir l'identité d'un pensionné
sont celles qui ont été délivrées par une
administration de l'Etat.
C'est ainsi qu'un journaliste s'est vu
récemment refuser le paiement d'arré-
rages sous prétexte qu'il ne pouvait
produire que son coupe-file. En vain
celui-ci était-il revêtu de la griffe de
M. Chiappe, préfet de police. En vain
comportait-il une photographie de di-
mension supérieure à celle des cartes
d'identité ordinaires et qui, datée de
l'année en cours, permettait à un fonc-
tionnaire méfiant de l'identifier d'une
façon formelle et absolue. Il a fallu
qu'il s'incline devant les représenta-
tions très courtoises, mais très catégo-
riques, d'un chef de bureau intraitable.
à qui il soumit le litige et qui parais-
sait d'ailleurs être le premier à conve-
nir du formalisme exagéré de la loi.
Les voilà bien, les cloisons étanches!
Le droit humain
Assez loin du Sénat, qui lui tourne
le dos, dans le faubourg de la Gare, I
s'élève une sorte de temple égyptien,
à colonnes dont les fûts sont de pal- (
miers ou de lotus.
On a inscrit sur la façade de l'édi-
fice : « Dans l'humanité, la femme a
les mêmes devoirs que l'homme. Elle
doit avoir les mêmes droits dans la
famille et dans la société. »
Cette profession de foi souligne cette
enseigne : Le droit humain.
Tout cela d'ailleurs date d'avant-
guerre.
Curiosité parisienne que Parts ne
connaît pas, le temple de la Gare sem-
ble attendre le train de retour d'une
idée... qui a du retard.
70 millions de chiens
C'est un chiffre forcément approxi-
matif que nous donnent les statistiques;
il y aurait de par le monde 70 millions
de chiens; l'an dernier, on en dénom-
bra 6 millions aux Etats-Unis, 4 mil-
lion's en Grande-Bretagne, 3 millions
en France, un peu moins de 2 millions
en Allemagne.
En Grande-Bretagne, il y a six cents
sociétés qui s'occupent soit de l'amé-
lioration de la race canine, soit de sa
protection.. A l'heure actuelle, une
exposition canine peut être assurée
d'avoir, chez nos voisins, un minimum
de dix mille visiteurs. Le gouverne-
ment britannique considère comme un
devoir d'encourager l'élevage du chien.
d'autant plus que le fisc y trouve une
source importante de profits, le chien
anglais étant soumis à l'impôt, comme
son congénère français.
Jacky Monnier,
la charmante star du cinéma français,
confie à Jane France le soin de la
coiffer a la ville et à l'écran. Jane
F'rance, modes, présente tous les jours
ses dernières créations en ses salons.
8, rue des Capucines.
Un grain
de mil ferait bien mieux mon affaire,
disait le coq de La Fontaine. Un grain
de poudre Forvil, au merveilleux par-
fum « 5 Fleurs », fera parfaitement
l'affaire de votre beauté. Madame.
Ramon, chemisier de luxe,
38, av. de l'Opéra, continue ses soldes
après inventaire. Rabais de 50 à 70 .%
sur les prix courants. Tel que : crava-
tes soie, 40 fr., pour 15 fr. Cache-col
soie, 150 fr., pour 50 fr. Chemises
blanches, soie Japon, 200 fr., pour
100 fr. Mouchoirs fil, 30 fr., pour 9 fr.
Chaussettes fil, 30 fr., pour 15 fr., et
tous autres articles vendus dans les
mêmes proportions.
A rt chinois ancien
Une nouvelle organisation permet à
la Compagnie Nouvelle de la Chine et
des Indes (MM. Pierre et Serge Blazy,
directeurs) de recevoir dès maintenant
de Chine un choix très complet et très
sélectionné d'objets d'art anciens. Ac-
tuellement elle présente spécialement
des petits meubles en laque, des vases
anciens montés en lampes et des petits
objets en pierres dures de couleur à
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de Friedland.
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N'achetez pas sans nous faire une
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veaux prix, très baissés, vous rensei-
gneront.
Hôtel Claridge
Aujourd'hui mardi, aux thés dan-
sants, premier gala de la -couture avec
Philippe et Gaston, ainsi que Germaine
Page et Alexandrine. En attraction :
la vedette Dinah, le Billy Max Orches-
tra, avec Eddie Collis, du Coliséum de
Londres, ainsi que Delfa et son
tango des Ambassadeurs de Deauville.
Consommations : 20 fr., pâtisserie
comprise. Direction artistique Sticklen.
Aujourd'hui mardi,
le réputé fourreur J. Jacobster, inau-
gure son magasin spécial d'exposition,
250, Fg-Saint-Honoré, angle avenue
Hoche (à l'Etoile), par une offre jus-
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informe son élégante clientèle que ses
nouveaux salons sont installés au 82,
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4 heures du matin.
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réouverture après travaux d'agran-
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LA CURIOSITÉ
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SALLE 1. — Exposition. Après décès
de Mme B. H... Beau mobilier de style
anglais, tableaux anciens, porcelaines,
de la Chine, bronzes d'art et d'ameu-
blement, tapis d'Orient. (Me André
Couturier).
SALLE 6. — Exposition. Objets d"s,rt
anc., tableaux anc., sièges et meubles
anc. du dix-huitième siècle, faïences,
porcelaines, à M. F. L... (Me Henri Bau-
doin ; M. Pape).
SALLE 11. — Vente. Beaux meubles et
sièges la plupart de fabrication de
grands ébénistes, sculptures en mar-
bre, à M. X... (Me Lair Dubreuil).
PONT DES ARTS
Le ministre de l'Instruction publi-
que et des Beaux-Arts, accompagné de
M. Cavalier, directeur de l'enseigne-
ment supérieur, est allé à la Biblio-
thèque nationale visiter les salles,
magasins et dépôts. Il a été reçu et
accompagné par l'administrateur gé-
néral M. Julien Cain, le secrétaire-tré-
sorier M. Emile Leroy, l'inspecteur
général M. Pol Neveux, le conserva-
teur M. Ch. Bourel de La Roncière,
MM. Edgar Blahel et Philippe Lauer,
conservateurs adjoints. Le ministre a
passé de longues heures dans l'examen
minutieux des problèmes de toutes sor-
tes, aménagement, locaux, pérsonnel,
etc., problèmes dont le plus urgent
apparaît être celui de la création
d'un vaste dépôt annexe à Versailles.
dont la nécessité s'impose impérieuse-
ment.
Les Amis de P.-N. Roinard se réuni-
ront au Columbarium du Père-Lachaise,
le dimanche 1er novembre, à 10 heures,
pour commémorer le premier anniver-
saire de la mort du poète.
Un tombeau contenant une amphore,
une épée et divers autres objets remon-
tant, croit-on, à une centaine d'années
avant l'ère chrétienne, a été mis au jour
dans un chantier de la rue Lampèze,
à Nîmes.
Le prix littéraire de l'Automobile-
Club de la province d'Alger est attri-
bué tous les deux ans au mois de no-
vembre à l'ouvrage en langue fran-
çaise le plus susceptible de faire con-
naître l'Algérie et d'y attirer les tou-
ristes.
Ne sont pas admis à concourir les
ouvrages purement techniques, les gui-
des et les brochures de renseignements
touristiques.
Le prix, d'une valeur de cinq mille
francs en espèces, sera décerné pour
la première fois au mois de novembre
1932. Il sera attribué à un ouvrage iné-
dit ou publié depuis le 1er juillet 1931.
Le prix n'est pas partagé. En cas
d'insuffisance des œuvres présentées,
il ne sera pas décerné.
Le Popolo d'Italia signale qu'on vient
de retrouver près. de Gallarate une
tombe romaine à crémation, du type
urne funéraire. L'urne contenait en
plus des cendres plusieurs objets,
dont un miroir. On croit que cette
tombe appartenait à la grande nécro-
pole qui avait été découverte dans ces
parages en 1861.
LE VEILLEUR.
LE MONDE
LA JOURNÉE
DEUILS. — 9 h. 30 : Obsèques de Mme Ca-
mille Plantevignes (Saint-Pierre du Gros-
Caillou) ; 9 h. û0 : Obsèques de Mme Jean
Hayaux du Tilly (Notre-Dame-de-Grâce
de Passy) ; 10 heures : Obsèques de Mme
de Bousquet (Saint-Philippe du Roule) ;
10 heures : Service pour Mlle Madeleine
~ Gillot (Saint-Jean-Baptiste de Neuilly);
10 heures : Messe de bout de l'an po.ur
M. A.-A. Cordonnier (Saint-Honoré d'Ey-
lau); 10 h. 30 : Service de requiem pour
Mme Gabrielle Jousset (Saint-Thomas
d'Aquin) ; 11 heures : Service pour le
repos de l'âme de M. Fernand Le Menuet
(Saint-Germain-l'Auxerrois).'
LES COURS
— Le roi d'Angleterre, rentrant de
Sandringham, est arrivé hier à Lon-
dres.
— Le roi d'Espagne, qui est arrivé
hier matin à Bruxelles, venant de Fon-
tainebleau, a fait une visite de cour-
toisie au roi Albert. Les souverains
belges ont retenu Alphonse XIII à dé-
jeuner au château de Laeken.
NAISSANCES
— Mme IIervé du Couëdic de Kéré-
rant a heureusement mis au monde un
fils : Michel.
— Mme Michel de La Brosse, née
Pascalette Hamoir, vient de donner le
jour à une fille : Ghislaine.
FIANÇAILLES
Nous apprenons les fiançailles de
Mlle Geneviève Le Grand, fille d(
M. Eugène Le Grand, conseiller géné-
ral, chevalier de la Légion d'honneur,
croix de guerre, administrateur-direc-
teur technique de la Bénédictine, et de
Mme, née Comandon, décédée, avec
M. Jacques Aubourg, fils de M. Henri
Aubourg, importateur au Havre, et de
Mme, née Richer.
— On annonce les fiançailles de
Mlle Antoinette Dunkel, fille de M. Paul
Dunkel et de Mme, née Dupont, avec
le comte Lionel de La Grèze, fils du
capitaine de La Grèze, mort pour la
France, et de la comtesse, née Finlay.
MARIAGES
— Le chanoine Richard, curé de
Saint-Pierre du Gros-Caillou, a béni
hier le mariage de Mlle Marguerite
Vilgrain, fille de l'ancien sous-secré-
taire d 'Etat, avec M. Eugène Wattinne.
Les témoins étaient, pour la mariée:
le contrôleur général de Lavit, conseil-
ler d'Etat honoraire, grand officier de
la Légion d'honneur, et M. Louis Vil
grain, président d'honneur de la cham-
bre de commerce de Nancy, chevalier
de la Légion d'honneur ; pour le ma-
rié : M. Charles Droulers, chevalier de
la Légion d'honneur, et M. Claude
Saint-Léger, croix de guerre.
Remarqué dans l'assistance : MM.
Jeanneney, sénateur, ancien ministre ;
Désiré Ferry, député, ancien ministre ;
Reibel, député, ancien ministre ; For-
geot, député, ancien ministre ; le ma-
réchal Lyautey,. le général Duchêne,
M. Chasles, président de la Meunerie
française, etc.
La robe de la mariée et celles de ses
demoiselles d'honneur sont des créa-
tions de la maison Mirande.
— Hier, a été célébré en l'église
Saint-Ferdinand des Ternes, dans l'inti-
mité, le mariage de Mlle Renée Mollard,
fille du sénateur Mollard, président de
la. commission des travaux publics du
Sénat, et de Mme, née Germaine Chau-
mont, avec M. Olivier Génillon Frico-
telle. Les témoins étaient, pour la ma-
riée : le vicomte Odon Castillon de
Saint-Victor, ministre plénipotentiaire;
M. Georges Pauilhac ; pour le marié :
M. Henri Mouchet, préfet de Maine-et-
Loire ; M. Frédéric Ozil, directeur de
l'Ecole universelle de Paris.
A l'issue de la cérémonie religieuse,
a eu lieu un déjeuner intime à l'hôtel
George V, auquel assistaient: le vicomte
et la vicomtesse Castillon de Saint-'
Victor, le général et Mme Taufflieb, le
préfet et Mme Henri Mouchet,
Mme Jean Chaumont, M. et Mme
Georges Pauilhac, M. et Mme Frédéric
Ozil, M. et Mme Delage, Mme Ritz,
M. et Mme Couture, M. et Mme Char-
les Mayer, Mme Eger, M. Charley Ritz.
— On vient de célébrer, en l'église
de l'Assomption, le mariage de Mlle Ma-
deleine Husson, fille de M. Louis Hus-
Mlle MADELEINE HUSSON
ET LE LIEUTENANT GUY FANEAU DE LA HORIE
1 (Phot. Talbart.)
son, des Chargeurs Réunis d'Indochine,
et de Mme, née Bouliol, avec M. Guy
Faneau de La Horie, lieutenant avia-
teur, fils du comte Faneau de La Horie
et de la comtesse, née Birmingham. ,
Les témoins étaient, pour la mariée:
le colonel Bouliol, son oncle ; pour le 1
marié ; le colonel Faneau de La Horie,
son oncle.
DEUILS
— Hier matin, en l'église Notre-
Dame de l'Assomption, étaient célé-
brées les obsèques de la générale La-
visse, née Gaston-Boissier, chevalier
de la Légion d'honneur, fille de l'ancien
secrétaire perpétuel de l'Académie
française et belle-sœur de l'académi-
cien Ernest Lavisse.
— On annonce la mort de M. Paul
Vivien, ancien conseiller municipal de
Paris, qui représenta le quartier Saint-
Germain-des-Prés. Il était président de
la presse coloniale, membre de la com-
mission supérieure des colonies et com-
mandeur de la Légion d'honneur.
Nous apprenons la mort :
, De Mme Paul de Rousiers, née d'Ar-
' figues, décédée à Paris ;
De M. André Despois, proviseur du
lycée Condorcet, chevalier de la. Légion
d'honneur, décédé à l'âge de soixante <
et un ans ;
De M. Roland Boyden, homme de
loi américain, qui a représenté à titre
officieux les Etats-Unis à la commis-
sion des réparations ;
Du comte de Hemriccmrt de Ra-
mioul, bourgmestre d'Aye.
De M. Hilaire Delfini, ancien préfet
! des Bouches-du-Rhône, commandeur de
la Légion d'honneur, décédé hi-er à son
domicile, 18, avenue de Neuilly, à
Neuilly-sur-Seine. !
MORT DE M. PAUL ESCUDIER
DÉPUTÉ DE PARIS
On annonce la mort de M. Paul
Escudier, député de Paris, survenue
hier matin, à 6 heures, en son domi-
elle, 20, rue Mon-'
cey, des suites
d'une bronchite ai-
guë.
La date des ob-
sèques n'est ' pas
encore fixée.
M. Paul Escu-
dier était né à Pa-
ris le 15 mars
1858. Docteur en
droit, avocat, il
avait été élu pour
la première fois
conseiller munici -
pal 4e Paris en
1893, dans la pé-
riode d'agitation
nationaliste. Vice-
président, puis pré-
sident de cette as-
semblée, il était
passé au Palais-
Bourbon en 1910,
M. PAUL ESCUDIER
(Phot., H. Manuel.) -
comme député du neuvième arrondis-
sement. Il avait été réélu en 1914, en
1919, en 1924 et en 1928.
M. Paul Escudier avait été vice-
président de la commission des affai-
res étrangères et de la commission
de l'enseignement de la Chambre
pendant plusieurs législatures. Il ap-
partenait également à la commission
d'administration générale.
Elu en 1924 sur là liste d'union ré-
publicaine, et de concorde nationale,
M. Paul Escudier était inscrit au
groupe de l'Union républicaine démo-
cratique.
LES CONFÉRENCES
DE L'UNIVERSITÉ DES ANNALES
Saison 1931-1932
Elle sera brillante la saison de l'Unlver-
sité des Annales... C'est l'éminent bâton-
nier Me Henri-Robert qui l'inaugure le
lundi 16 novembre,*: avec uns Conférence Sur**'
Louis XVIII.
Les quinze conférences de cette série
Histoire ont pour titre général : La fin
d'une monarchie ; Autour de trois roiit
et de deux révolutions (1815-1848)-
Quinze autres conférences, le mardi, di-
ront les réactions romantiques d'une so-
ciété qui cherche de nouveaux horizons :
Les 1830... 'peints par eux-mêmes.
La série du mercredi, sous ce titre émou-
vant : Les forces spirituelles, a su réunir
les éloquences les plus éclatantes : le
R. P. Sanson, Hélène Vacaresco, Maurice
Paléologue, Louis Barthou,, A. Siegfried
Edouard Herriot, Claude t'arrére, Jean
Mistler. Talehts dignes des grandes causel3
qu'ils plaideront : Les forces spirituelles
de l'âme et celles des peuples.
Quinze autres conférences serqnt données
par quinze romanciers parmi les plus
célèbres de la génération actuelle sous ce
titre : Le roman et nous.- Maurois inau-
gure la série, Mauriac la termine.
Enfin, le Voyage où il vous plaira est la
série enchantée où des conférences inau-
gurées par M. H. Bidou sont illustrées de
concerts qui permettront d'applaudir les
Germaine Lubin, les Lauritz Melchior et
d admirables artistes.
Tous^ nos abonnés trouveront dans Excel-
sior d'aujourd'hui le programme complet
des conférences de la saison. ;
Conferencia publiera toutes ces, confé-
rences. Pour tous renseignements, pro-
grammes, location, s'adresser, 5, rue La
Bruyère, Paris.
A L'ACADÉMIE DES SCIENCES
LE PROCEDE DE PEINTURE
DE VON EYCK
Le procédé de peinture à l'huile inventé
par Jean Van Ey>ck et perdu depuis Fra-
gonard avait été recherché sans succès au
début du dix-neuvièime siècle par François
Mérimée, le père du célèbre écrivain. Or,
ce procédé, de chlmia appliquée, aurait été
retrouvé par M. Jacques Maroger, ainsi
que l'exposait hier à l'Académie des scien-
ces M. d'Ocagne qui a, d'autre part, pré-
senté un intégrateur mécanique de M. Ber-
nard Salomon et une métihode d'intégra-
tion de M. H. Parodi..
Le général Ferrié a communiqué un mé-
moire de MM. Gutton et Beauvais sur les
oscillateurs à ondes très courtes et une
étude de MM. Decaux et Le Corbeiller au
sujet d'un système électrique auto-entre-
tenu utilisant un tube à néon.
MM. Esclangon et Fabry ont analysé des
observations de M. Zanjon, directeur de
l'observatoire de Strasbourg, et de M. Du-
fay sur l'éclat photométrique de l'éclipsé
de lune du 26 septembre.
Les professeurs Kraitchik, de Bruxelles,
et Hobbs, de Michigan. étaient présents.
M. Emile Picard a été réélu délégué au
conseil supérieur de l'instruction publique.
La fédération des porteurs
de valeurs mobilières recommande
à ses adhérents de ne thésauriser
ni billets, ni or
La Fédération des porteurs de valeurs
mobilières pour la défense de l'épargne
française, dont le président est M. Georges
Lecomte, de l'Académie française, adresse
~ à ses quatre-vingt-un comités départemen-
taux une lettre dans laquelle elle examine
la situation présente.
En France, si les dépenses de l 'Etat s 'ac-
croissent, l'épargne privée se rétablit à son
niveau de 1913. La production est la moins
encombrée de stocks. Le budget de 1932
est équilibré et celui de 1931 paraît devoir
s-3 solder par un léger excédent. Dans ces
conditions, il importe que les épargnants
français comprennent qu'il y a deux er-
reurs à ne pas commettre :
« La première consisterait à se laisser
impressionner par les événements exté-
rieurs ou par quelques incidents qui n ont
aucune importance dans l ensemble de
l'économie française. Par exemple, rempla-
cer aujourd'hui l'épargne productrice Ppr
une thésaurisation stérile de billets de ban-
que, ou même d'or, serait lâcher la proie
pour l'ombre....
» La seconde erreur serait de ne pas
prévoir que la reprise de toutes les valeurs
de crédit se produira brusquement dans
le monde, comme il en a été en 1926 en
France, parce que certaines craintes sont
actuellement aussi déraisonnables que le
fut l'optimisme de la période précédente.
Le jour de la reprise, qui peut être pro-
chain, il conviendra d'avoir des ambitions
modérées pour ne pas retomber dans les
fautes anciennes.
» La sagesse française doit être aujour-
d'hui, comme elle l'a été hier et comme elle
le sera demain, le secret de notre enri-
chissement. »
A L'EXPOSITION COLONIALE
CONGRES DE LA PRESSE
COLONIALE
La séance du congrès de la presse colo- ,
niale, qui devait avoir lieu demain mer-
credi, est remise à jeudi, 14 heures, en J,
r?JSOJ? de la mort de M. Paul Vivien, pré-
sident du Syndicat de la presse coloniale.
CONGRES DE LA SECURITE
AUTOMOBILE
La séance d'inauguration du congrès
national de la. sécurité automobile s'est
tenue, hier matin, à la Cité des Informa-
tions.
Le vicomte de Rohan, président d'hon-
neur du comité, président de l'Automobile-
Club de France et de la Fédération natio-
nale des Clubs Automobiles, a fait ressortir
l'intérêt majeur des travaux qui vont être
entrepris. 1
LE BANQUET DES INGENIEURS
AGRONOMES
M. Achille Fould, sous-secrétaire d'Etat
à l'Agriculture, accompagné de M. Frédéric
Roujon, chef de son cabinet, a présidé hier
le banquet du congrès co!pnial .des ingé-
nieurs agronomes.
UN COUP D'ŒIL EN PASSANT...
Ne manquez pas de jeter en passant un
coup d'oeil vers les mannequins stylisés
qui, dans le Palais des Industries de luxe -
de la Section métropolitaine, présentent à
la foule des visiteurs les plus belles mani-
festations de la mode : de la, délicieuse
robe du soir aux pyjamas d'une haute fan-
taisie.
387.981 ENTREES
Le bureau de presse de l'Exposition
coloniale communique que, dans la jour-
née d'avant-hier dimanche, 387.981 person-
nes ont visité l'Exposition.
Union des jeunes avocats
L'Union des jeunes avocats s'est
réunie hier en assemblée générale à.
l'effet d'élire son bureau pour l'année
judiciaire 1931-1932.
Ont été nommés :
Président : Me Georges Hazan . vice-
présidents : Me" Souchard et Jean' Lher-
mitte ; secrétaire général: Me Hamburger;
trésorier : M" Houchard ; secrétaire ad-
joint : M" Dutheillet de Lamothe; trésorier
adjoint : MI J.-M. Petit,
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