Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-12-31
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Description : 31 décembre 1878 31 décembre 1878
Description : 1878/12/31. 1878/12/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ËB~TtON DP'TPARÏS.
Mt)MAL DES DEBATS
MNH B~MBM
MM
MÂMM 3! Mmm
1878
ON S'ABONNE
enBe)gique,en!taUe,
dans, le Luxembourg, en Turquie,
en Suisse, en Syne, en Romnanie et dans les
régences du Maroc et d& ta Tunisie,
en Chine et au Japon,
au moyen d'une valeur payable à Paris ou de
mandats-poste, soit internationaux, soit français,
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
par l'envoi d'une valeur payable à Paris.
,> 1 0.~ ON S'ABONNE:
tue <~s Pretres-Saint-Germaui-1'Auxem'ois, i7.
ftHX..BE'JL'ABe~!WEMB~Tt':
Trois mois. Six mois. Un an.
Paris. ISfr. 36 fr. 7&fr..
Départemens. 20 fr. 40 fr. 80. fr.
Umonposttde
européenne. 2tir. <2fr.. 84 f)'.
–d'ontr~-mer. ~4 & 48 &. 9&
Les anonnemens partent des 1" et 16 (te
chaque mois.
<'af!o,omnn~~ro *Meen<<
Bépat temt~ttS)
ïn t.eMden, apply to Cowie and C", foreum
newspapers oiÏIce, 17, Grresham street, G. P. 0'
NHt. meMzy, B~e< etC', t,Finch laneComhiti,
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186, Strand, W. C. London. ~'?~'r.
À Bruxetles, àro~eleme, dans les kiosques et dans. les biblioth~
ques de gares~ de chemiB~ d& fer Mges. -s ~r +;
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.t.. chez. MM. FMMhey, ILaMte et.Cs..
-i 8, place de la Bourse,
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L'échéance du 31 décembre étant la'plu&
importante de l'année, nos souscripteurs
dont l'abonnement expire à cette date
sont priés de le. renouveler a&n d'éviter
tout retard dans la réception du journal.
PAMS
!.tMM5Û DECEMBRE
Toutes les nouvelles d'Orient sont à la
paix et aux réformes. Une dépêche venue
hier de Gonstantinoplea.unonc& qu'un iradé
impérial est attendu, nommant un plé-
nipotentiaire pour aider le ministre des
affaires étrangères, Caratheodori Pacha,
dans les négociations du traité de paix
définitif avec la. Russie. De plus, on repré-
sente cette dernière puissance comme dis-
posée à ne pas exiger immédiatement le
paiement de l'indemnité de guerre stipulée
par le traité deSan-Stefano et à se con-
tenter d'engagemens à plus ou moins
longue échéance. D'un autre côté, quelles
que soient les difficultés réelles qui
existent relativement à la rectification
des frontières grecques, on ne veut voir
que la bonne volonté que mettent et la
Porte et la Grèce pour arriver à une en-
tente sans avoir recours à l'intervention
des puissances signataires du traité de
Berlin. La convention avec l'Autriche
semble également ne plus rencontrer de
sérieux obstacles. Voilà pour la paix in-
térieure. Il ne faut peut-être pas prendre
au pied delà lettre toutes ces belles pro-
messes de l'année qui finit, et croire que
l'année qui va commencer les tiendra
sans aucune exception. Mais il n'en est
pas moins vrai que le courant optimiste
qui peut être constaté depuis quelques
jours mérite d'autant mieux de fixer l'at-
tention que depuis longtemps l'Europe
était déshabituée de recevoir de Constan-
tinople des nouvelles aussi favorables. Il
n'y avait pas d'événement heureux qui
ne fût démenti aussitôt qu'annoncé, et
les symptômes les meilleurs ne persis-
taient généralement pas au delà de quel-
ques jours. On peut espérer que cette
fois il n'en sera pas ainsi. Si de
l'extérieur on passe à l'intérieur, le
tableau est encore plus rassurant. Les
réformes que nous annoncions hier
comme devant donner aux provinces
de l'empire ottoman !e calme et Ta
prospérité dont elles n'ont plus guère
qu'un vague souvenir seront, paraît-il,
appliquées seulement aux pays d'Europe.
li n'est pas sans intérêt de remarquer que
cette promesse de réformes pour la Tur-
quie d'Europe n'est pas autre~ chose que
l'exécution de l'article 23 du traité de Ber-
lin aux termes duquel les règtemens donnés
à ces provinces doivent être soumis à la
commission européenne instituée pour la
RouméUe orientale. Les vilayëts d'Asie
se trouvent dans des conditions difTé-
rentes. L'Arménie a fait l'objet d'un ar-
ticle spécial de ce traité, et l'Asie-Hi-
neuredoit recevoir une organisation parti-
cu'ière en vertu de la convention conclue
FEmE~MJOUMÂLMS MBATS 1
DU 31 DÉCEMBRE 1878.
REVUE AGRICOLE.
La récolte des blés en t8'?8. Importation des
Mes en France et en Angleterre. Etat de la
récolte dans les principaux centres de produc-
tion. La récolte vinicole de 1878; le prix des
vins. Le phylloxéra en France et en Eirope.
–Progrès du phylloxera depuis 1869 diverses
phases de la lutte contre le phylloxéra.
Commission internationale de viticulture; sa
tournée au mois d'août dernier le phylloxéra:
cause directe du dépérissement des vignes
les cépages américains résistans; la subver-
sion des vignes; le sulfure de carbone et le
su)focarbonate de potassium conclusions de
la commission. Les lois et arrêtés contre le
phylloxéra..
L'Exposition nous a fait un peu né-
gliger nos aifaires intérieures. Il importe
cependant, surtout à la fin d'une année,
de se rendre compte de la situation gé-
nérale de notre agriculture. Nous pren-
drons les deux récoltes principa!es, celles
qui donnent le pain et le vin, en puisant
nos renseignemens aux meilleures sources.
La récolte des blés en 1878 a été mé-
diocre au double point de vue de la quan-
tité et de !a qualité. Au dire de commer-
cans dont les informations sont générale-
ment très précises, tels que MM. Barthé-
lémy Estienne, de Marseille, et Van den
Berglie, de Paris, on peut, en divisant la.
France en quatre zones, apprécier la ré-
colte eh blés de la manière suivante
Dans la zone du Nord comprenant
trente-quatre départemens, la récolte au-
rait été bonne dams huitd'entre eux, assez
bonne dans onze, médiocre dans quatorze,
très bonne dans un seul, mauvaise égale-
ment dans un seul département. En
somme, la récolte de cette zone prise dans
son ensemble atteindrait sa bonne
moyenne, c'est-à-dire 53 millions d'hecto-
litres.
La récoHe d& la zone du Centre n'a été
bonne nuUe part; elle ne dépasse pas
millions d'hectolitres et offre un défi-
cit de 15 & 18 0/0.
le-~uin avec FAngleterre. Rien jusqu'ici
Ja6 paraît avoir été ihit pour l'Arménie, et
les négociations entre l'Angleterre et la
Turquie pour l'établissement d'un régime
nouvea.u dans les provinces asiatiques ne
semblent pas avoir encore abouti; mais
sur ce point on peut avoir confiance
dans l'action de l'Angleterre. L'intérêt
qui lui a fait conclure la convention
du 4 juin n'a point changé de caractère
il s'est plutôt accru qu'il n'a diminué. Si
donc à cette époque elle croyait que des
réformes dans l'administration turque en
Asie étaient nécessaires, elle doit être en-
core plus convaincue aujourd'hui de la né-
cessité d'y procéderrapidement; et comme
en Orient les changemens dans le gouverne-
ment valent uniquement par les hommes
qui sont chargés de les accomplir, on peut
admettre déjà qu'il a été fait un pas consi-
dérable dans cette voie par la nomination
de Midhat Pacha au gouvernement de la
Syrie, et que ce seul iait vaut à lui
seul tout un programme de réformes.
Mais ce n'est pas tout, et les pro-
jets du nouveau grand-vizir Khérédine~
comprennent même, paraît-il, la remise
en vigueur de la Constitution de Midhat
et la convocation prochaine des Chambres
ottomanes. L'entourage du Sultan est na-
turellement contraire à cette reprise du
muuvement libéral; mais rien ne prouve
que Khérédine Pacha n'arrivera pas à vain-
cre cette opposition. Ën6n une nouvelle
plus extraordinaire encore nous a été'
transmise aujourd'hui une nouvelle
inouïe et qui a elle seule est toute une ré-
volution le Sultan recevra, après-demain
mercredi 1°~ janvier 1879 de l'ère chré-
tienne, les ambassadeurs des puissances
et prononcera un discours. Boncplus d'ère
de l'Hégire, plusd'isolementmajestueuxet
farouche et Constantinople après plus
de quatre siècles d'oppression redevient
ainsi tout d'un coup l'orgueil et l'es-
poir de l'Europe, C'est assurément trop
beau pour être vrai. Mais avec les Orien-
taux sait-on jamais où l'on s'arrêtera
lorsque leur imngination les emporte ? 9
Une dépêche adressée de Ha~ardir au
a reçujeudi dernierles principaux habitans
de la vallée du Kurum et qu'il leur a an-
noncé que la domination d6 l'émir dans
cette partie de l'Afghanistan était finie
pour toujours. C'est le commencement de
la réalisation du programme de lord
Beaconsf~eld et de la constitution des
« frontières scientifiques de l'Inde. »
BOURSE DE PARIS
CMttu-e le!8 le 30 Ntmsse.B~iswc.
a e/o
Comptant. 76 S!H/2 76 SS. 2Fin cour. MSO. 76 52 12 21,2
s~/e
Amortissable.
Comptant. 79 85. 79M.
t~Mm~T~~t~ '798'i.j' 71/2
-n/ae/e
Comptantt()'?50 .i07'7S.2S.
&e/c)
Comptanm290.H290.<.
Fincoar.i!290.lt28712 21/2
Dans la zone du Sud-Ouest, la récolte a
été bonne dans 4 départemens. Le reste
est plus ou moins médiocre. L'ensemble
donne environ 15 millions d'hectolitres.
Le déficit serait de 12 à 15 0/0.
Enfin, la zone du Sud-Est présenterait
une récolte de 8 millions d'hectolitres, le
déficit étant estimé à 18 ou 20 0/0.
Si l'on rapproche ces chiures on ob-
tient une quantité de 88 à 90 millions
d'hectolitres, ce qui constitue, sur une
bonne récolte moyenne de la France, un
déficit de 10àl2 0/0.
La qualité ne fait pas moins défaut. La
densité du blé, le rendement en farine et
en pain sont considérés comme assez
pauvres, de telle sorte qu'on peut évaluer
a ÎS ou 18 millions d'hectolitres le déficit
en blé de la moisson de 1878.
Les appréciations données par no-
tre confrère du J9M~~M: 4~ ~M M~'e~, M. Bivort, sont très peu diffé-
rentes. Il estime à 82,500,000 hectolitres
la récolte en blé et évalue à 20 millions
d'hectolitres les importations nécessaires.
Inutile d'ajouter que ces importations ont
commencé dans des proportions considé-
rables. Du 1~ août au 31 octobre, par
exemple, les agriculteurs étrangers ont
fait entrer en France près de 7 millions
de quintaux métriques de grains.
11 est vrai de dire que le déficit peut
paraître plus fort qu'il ne l'est en réalité,
car la moisson actuelle a succédé à qua-
tre années remarquablement bonnes, dans
lesquelles la récolte n'a guère été infé-
rieure chaque fois à 100 minions d'hecto-
litres elle a même fortement dépassé ce
chiffre en 1874. Dans tous les cas, dit
N.J.-A. Barra. 'le déficit ne pèsera pas
sur les consommateurs, en raison de ce
fait que nos exportations de céréales di-
minuent, tandis que les importations de
blés étrangers augmentent d'une façon
extraordinaire. Ainsi, pendant les huit
premiers mois de cette année nous avons
importé en grains et farines pour 258 mil-
lions de francs dans la période correspon-
dante de 1877 les importations ne s'é-
taient élevées qu'à 121 mitions; en 1875
elles étaient seulement de 87 imitions.
Pendant cette même période des huit pre-
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt!! 0/0. H2fr.88.
5 0/0 tm'c. 11 fr. 70, 721/2.
Bemqueottoma.ne.. 47Sfr.
Hongrois 60/0. 749/16.
EgypMennes60/0.. 261tr.,26on'.62.
Notre correspondant de Berlin nous
adresse le télégramme suivant
"Berlin, le 30 décembre, 8 h. 40m. soir.
a Le programme économique du chancelier,
sur la proposition du chancelier même, a été
renvoyé aujourd'hui à la commission de révi-
sion du tarif douanier par le Conseil fédéra.)
réuni en séance pléniere~ II a été constaté
d'un commun accord que le Conseil en tendait
réserver son jugement sur ce programme et le
prenait simplement en considération.
TF~MgMpMe ~tt~e*-
(Service télégraphique de l'agence Hav~s.!
Rome,Ie30décembre,Sh.~Sm.
L'OM~p& l'archevêque de Cologne. Dans cette lettre da-
tée du 24 décembre, le Pape dit que depuis le
commencement de son pontificat il s'est étudié à
rétablir les bons rapports entre les princes, les
peuples et l'Egiise. Le Pape ajoute qu'i) a de
préférence tourné son esprit vers la noble nation
allemande aSn que,Ies discordes religieuses apai-
sées, rAllemagneputrecouvrer les bénéfices d'une
paix durable sans que les droits de l'Eglise soient
lèses. Dieu seul sait s4 l'oeuvre commencée sera
couronnée d~un heureux succès. Dans' tous
les cas, le Pape déclare qu'il continuera avec la
même ardeur a poursuivre sa difficile mission.
Le Pape dit ensuite que l'ordre social politique
et religieux est teltement menacé partout, que
l'Eglise doit offrir à la société les remèdes efficaces
qu'elle possède pour la guérir.
Le Pape ajoute qu'il continuera d'agir ainsi au
milieu des obstacles de toute nature, même pour
la nation allemande, ear son âme de pasteur ne
pourra pas ôtre en paix tant qu'il verra les pas-
teurs des églises emprisonnés ou exputsés,
lés prêtres empêchés d'accomplir leur ministère.
les reiigioux et les congrégations pieuses disper-
ses.
Le Pape fait appel à l'épiscopat allemand afin
qu'il s'efforce de rendre les Cdetes toujours de
plus en plus dociles aux enseignemens de
l'Eglise.
attitude et à leur entière soumission aux lois qui
ne sont pas en opposition avec la foi et les de-
voirs du catholicisme, ils se montreront dignes
de recouvrer les bienfaits de la paix et d'en jouir
pendant longtemps. ))
En terminant, le Pape dit qu'il faut prier Dieu
pour qu'il amène le noble et puissant empereur
d'Allemagne et les personnages qui l'entourent a
des dispositions plus bienveillantes.
Roma~leSO'déccmbro.
Lo Vatican est disposé a interrompre les rap-
ports avec lit république de Guatemala.
Si te gouvernement de Guatemala no rappelle
pas l'archevêque de Guatemala qui a été exilé
pour des motifs politiques, M~r Bruschetti. délé-
gué apostolique auprès' de cette république, ces-
sera ses fonctions.
Rome. le 29 décembre, soir.
La ./M/~M est parti pour Constantiaople et qui doit passer
par Vienne, est chargé d'une mission auprès du
gouvernement autrichien relativement au déve-
loppement ultérieur de la question d'Orient.
La .Kï/ofMM ajoute que M. Corti doit en outre
rassurer l'Autriche s.ur quelques prétendues ten-
dances de la politique italienne à Constanti-
noplo. ¡
Rome, le 29 décembre, soir.
Le ministre du commerce vient d'envoyer aux
chambres de commerce du royaume une circu-
laire pour leur notifier que le nouveau traité de
miers mois de 1878, les grains et farines
exportés de France ne représentent que
45 millions de francs.
Encore une fois, cet état de choses est
loin d'atteindre le consommateur, les
cours des grains s'abaissant presque de
semaine en semaine ainsi le prix moyen
duquintalde blé était de 30 fr. 52 c. à lafin
dejuin,il est aujourd'hui de 27 fr. 50 c. Mais
les agriculteurs, après avoir moins récolté,
souSrent encore de ne point trouver une
compensation dans l'élévation des prix.
Aussi ne sommes-nous pas étonnés de
voir les économistes les plus dévoués à
notre prospérité rurale conseiller hardi-
ment aux cultivateurs de ne plus viser
aux grandes cultures d3 céréales et de
s'adonner particulièrement à la produc-
tion fourragère, à l'élevage ou à
l'engraissement du bétail, seule den-
rée dont la consommation demande
chaque année de plus grandes quantités
et qui fournisse des produits d'une
vente absolument certaine sur tous les
marchés. Ce sera suivre l'exemple de l'An-
gleterre qui produit avant tout de la
viande et ne craint pas de recevoir de
l'Orient ou des Etats-Unis d'énormes quan-
tités de blés. D'après le compte-rendu du
commerce et de la navigation, l'Angle-
terre, pendant les neuf premiers mois de
1878, a importé du blé pour 533 millions
de francs.
Nous relevons dans le travail de M. Bi-
vort les noms des pays où la récolte des
t1878
Etats-Unis: année moyenne, HO mil-
Uons d'hectolitres; cette année, 120 mil-
lions.
Allemagne année moyenne, 44 mil-
lions cette année, 45 millions.
Autriche-Hongrie 37 millions d'hecto-
litres, aanée moyenne; 40 millions en
1878.
Ce sera seulement dans le courant du
mois de janvier qu'on pourra connaître
d'une manière à peu près exacte l'état de
la récolte vinicole. Le chiffre accusé jus-
qu'ici par la majorité des viticulteurs
flotte entre 50 et 60 millions d'hectolitres.
C'est le rendement obtenu l'année der-
commerce avec l'Autriche, conclu le 27 courant,
entrera en vigueur le 1" février. Comme jusqu'à
présent on n'a pu aboutir & la prorogation de
l'ancien traite jusqu'à cette date du 1"' février,
il est décidé que depuis le 1" janvier 18';8 jus-
qu'à la ratification du traité on appliquera en
Autriche comme en Italie les tarifs généraux
respectifs dans le cas où ne surviendraient pas
des arrangemens ultérieurs.
Londres, le 30 décembre.
On télégraphie de Lahore au fMM
<: Une lettre arrivée de Jellalabad annonce que
des négociations avaient déjà été entamées avec
Yakoub Khan avant le 23 décembre.
a Sheere-Ati a emporté avec lui 30 lacs de
roupies.
)) Le bruit court qu'il se rend à Saint-Péters-
bourg et que dé la il fera un appel aux puissan-
ces européennes.
On mande d'un autre côté au même journal
« Le .Hoy~ de Pesth publie une dépêche de
Téhéran annonçant que Sheere-Aliestatlédansie
Khodjah-Saleh avec l'intention de conclure une
aUiance avec les khans de Boukhara et de Badak-
shan. &
On assure, dit la même dépêche, que le gou-
verneur de Hérat a été mandé à Sankala. pour
recevoir des instructions.
D'après une dépêche adressée de Calcutta au
~MNM, la nouvelle de l'arrivée de Yakoub Khan à
Jellalabad a été donnée de source officielle. Confir-
mation en a été faite d'une manière également
~Stoielle; cependant, les dépêches ~as officiers
qui se trouvent à JeUalabad et qui auraient dû
télégraphier cette arrivée ne la mentionnent. pas
jusqu'à la date du 21 décembre.
Yakoub Khan avait décidé de rester à Caboul
jusqu'à ce qu'il fut obligé de se retirer mais il
n'avait pas encore reçu les ouvertures amicales
que le major Cavagnari devait lui adresser de la
part du vice-roi.
Un télégramme de Pesth annonce qu'il y a eu
80 tués ou blessés à Kiow. dans un récent com-
bat entre la milice et les étudians.
Londres, le 30 décembre, 4 h. 35 m.
Le mariage du duc de Connaught sera célébré
le 13 mars à Windsor.
Le .S/~M~a~ publie une dépêche datée de Ha-
zardir le 29 décembre, portant que le général
Roberts a reçu jeudi tes chefs de la tribu de
Turi et les principauxhabitans de la vallée duKu-
rum. Il a prononcé à cette occasion un discours
important dans lequel i) a dit que la domination de
l'émir dans cette partie de l'Afghanistan était
finie pour toujours et que les chefs devraient re-
garder l'Angleterre comme leur autorité souve-
raine. Le général a ajouté que l'impératrice Vic-
toria accorderait sa protection contre les enne-
mis qui pourraient menacer ce 'pays, désormais
délivré du régime oppressif que l'émir avait tou-
jot~rs fait peser sur lui.
Calcutta, le 30 décembre.
(Officiel.) Le major Cavagnari annonce que tout
va bien.
Jellalabad, le 27 décembre.
Il a été reçu ici une lettre amicale de Saïd Ma-
homed il annonce son arrivée.
On n'a pas d'autres nouvelles de l'émir ni de
son fils Yakoub Khan.
Le khan de Khétat a manifesté le désir de se
joindre aux Anglais dans leur marche sur Kan-
dahar et a proposé d'envoyer son Sis à l'état-
major du général Stewart.
Constantinople, le 29 décembre, soir.
D'après des renseignemons puisés à bonne
source, la Porte aurait renoncé a. envoyer Safvet
Pacha comme ambassadeur à Paris.
Le Sultan recevra mercredi le corps diploma-
tique et pranonccca un discours.
La Porto a fait baisser le prix du pain en
payant la différence aux boulangers. Cette inno-
vation, qui est favorablement accueillie, a cepen-
dant causé une dépréciation du caïmé.
Le ministre des finances a cédé la direction de
la douane à une commission.
Le règlement organique des provinces de la
Turquie d'Europe, télégraphié hier, servira seu-
lement de base aux délibérations des commis-
sions provinciales, lesquelles apporteront les
modifications nécessaires pour son application
locale.
Tous ces règ'emens provinciaux seront soumis
ensuite à la commission de Phitippopoli pour
recevoir une ratification définitive.
Constantinop'e, le 30 décembre.
M. Christitch. envoyé serbe, a eu aujourd'hui
une audience du Sultan.
Le conseil des ministres a décidé la suppres-
sion complète du caïmé.
nière, rendement moyen dont il faut sa-
voir se contenter, car on ne peut paa es-
pérer atteindre souvent l'énorme chiure
de 1875, c'est-à-dire près de 84 millions
d'hectolitres.
Dans l'incertitude où l'on est encore des
résultats de la vendange, soit comme
quantité soit comme qualité, les prix des
vins subissent d'assez grandes variations.
Cependant, il y a tendance à la hausse, car
les quantités récoltées depuis deux an~
ne sont pas telles, qu'il y ait encombre-
ment sur 'les marchés. Il est intéressant
d'indiquer quelques prix. Ainsi, par hec-
tolitre, les vins de consommation cou-
rante du Beaujolais'varient de 37 à47 fr.; tes
vins blancs de Libourne, 20 fr. les Entre-
Deux-Mers, 33 fr. le Saist-George-d'Ale-
ron rouge, 25 fr. le Saint-Georges blanc,
15 fr. les vins nouveaux des Côtes chà-
lonnaises sont cotés 32 fr.; les vins de
Lorraine, 21 à 25 fr. les vins de Nàr-
bonne, 21 fr. les Aramons, de 16à20 fr.;
les vins de Poitou rouges, 27 fr. les vins
blancs de Sologne, 17 fr. enfin, les vins
de Roussillon supérieurs, 37 à 38 fr., et
les petits, vins de la même contrée, 25 fr.
Devons-nous espérer conserver pen-
dant de longues années encore ces prix
satisfaisans pour le producteur et très
abordables pour le consommateur ? En
d'autres termes, continuerons-nous à
boire du vin, ou la vigne est-elle appelée
à disparaître ? Cette dernière crainte pa-
rait justifiée si l'on jette un coup d'oeil
sur la carte de l'invasion phylloxérique.
En France, on compte à peu près
700,000 hectares contaminés, malades
ou détruits (1). En Allemagne, sauf dans
le Wurtemberg, le phylloxéra n'est guère
sorti des jardins et des treilles; mais il y
a une vingtaine de jardins ou pépinières
fortement attaqués. En Autriche-Hongrie,
d'après les derniers chiures donnés au
Congrès international de l'agriculture par
M. Je chevalier de Komers, délégué de ce
pays, 4,000 hectares sont atteints. En
Portugal, 3,000 hectares sont attaqués, et
les vignobles de Suisse se trouvent com-
promis sur 11,000 hectares.
Nous parions rarement du phylloxera,
~) La France comptait 2,4M.*H6 hectares de
vi~n~s avant le f(éa.u, on t869.
Londres,le30décembre. ,,1
On télégraphie de Berlin à la FaM J~K 6'~<~
que les puissances occidentales ont agréé la no-
mination de Rustem. Pacha comme gouverneur
de la. RouméUe orientale.
Athènes, le 30 décembre.
Le colonel Grivas a été nommé ministre de la
guerre. H a prêté serment aujourd'hui.
L'opinion publique se montre favorable à cette
nomination. L'armée surtout paraît satisfaite.
Le conseil des ministres se réunira ce soir et
s'occupera des instructions à donner aux mem-
bres de la commission chargée de la rectification
des frontières.
Semlin, le 30 décembre.
Le tribunal de Semendria puMio dans la o/~CM~e serbe un acte d'accusation contre te
prince Karageorgevitch. Le prince est accusé
de haute trahison pour avoir, avec quatre com-
ptices, ourdi un complot contre la vie du prince
Milan Obrenovitch.au mois de novembre dernier,
lors du voyage de ce dernier à Nisch. Le prince
Milan, prévenu a temps, n'a pas débarqué à Se-
mejidria, mais à Dubraviea, pendant que le
prince Karageorgevitch s'enfuyait à Kubm avant
que la police eût pu le Saisir.
Madrid, le 30 décembre.
CAaM~ Députés. M. Canovas del Cas-
tillo donne lecture du décret royal prononçant la
prorogation de la Chambre.
La
Le Caire, le 30 décembre.
Le Khédive ouvrira aujourd'hui la Chambre
desDéputés.
Le conseil des ministres a décidé l'abolition des
privilèges que possèdent certains propriétaires
par suite delà répartition peu équitable de l'im-
pôt Ouchoury, car avec le système actuel les ter-
res les plus fertiles ne paient que le tiers de l'im-
pôt foncier ordinaire.
On croit que cette réforme donnera une aug-
mentation de revenu de 700,000 liv. st.
Est-ce pour se mettre en rapport avec
les élections sénatoriales du 5 janvier que
M. Isaac Pereire vient de publier une bro-
chure qu'il a intitulée QM~OM ?'6~-
~6KM? Est-ce bien précisément cette
question-là qui va être soumise aux élec-
teurs ? Celle-là peut-être et beaucoup
d'autres; une surtout qui les contient
toutes Est-il de l'intérêt du pays que le
gouvernement soit consolidé par l'accord
des deux Chambres dans la pratique sin-
cère de la Constitution républicaine la
seule possible en France aujourd'hui?
Oui ou non?
Il n'y a pas d'autre question qui soit
supérieure à celle-là devant le scrutin
qui est à la veille de s'ouvrir. Il n'en est
pas non plus qui soit plus simple. « La
question religieuse H telle que l'a posée
M. Isaac Pereire et qu'il essaie de la ré-
soudre n'est pas faite, même avec tous
les développemeus bien inattendus qu'il
lui a donnés, pour nous apporter en ce
moment beaucoup de lumière.
11 n'existe qu'une questiou religieuse en
France. Elle est grave, et on dirait pour-
tant qu'elle n'a pas, aujourd'hui du moins,
le pouvoir de passionner les esprits. Elle
semble momentanément a hors concours H
pour ainsi dire. M. Gambetta, dans le dis-
cours qu'il a prononcé récemment au
Grand-Hôtel devant une assemblée de
voyageurs du commerce, n'y a fait au-
cune allusion; et il n'a donné sur ce
point aucune instruction particulière à
ces aM.fM ~o?MMMC~ qu'il a chargés de ré-
pandre dans nos provinces des échos
et comme des échantillons de sa parole
éloquente.
La question religieuse sommeille pour
plusieurs raisons d'abord, à un Pape
faute d'avoir à constater autre chose que
l'étendue croissante du ma~. et l'impuis-
sance presque absolue des remèdes. Il
convient cependant de faire un rapide re-
tour vers le passé et d'indiquer la situa-
tion actuelle.
Nous avons sous les yeux un rapport
magistral, à peine connu encore, fait par
M. G. Vimont, vice-président du Comice
agricole d'Epernay, au nom d'une com-
mission internationale dont nous parle-
rons plus loin ce rapport renferme, on
peut l'affirmer, le dernier mot de la ques-
tion.
En 1869, à peine fondée, la Société des
agriculteurs de France, émue des désastres
dont les vignobles du Rhône étaient le
théâtre, nommait une commission pour
aller étudier la maladie alors nouvelle de
la vigne. Les travaux de cette commis-
sion, la première qu'on ait instituée, sont
consignés dans un rapport de M. Vialla,
président de la Société d'agriculture de
l'Hérault ils ont fixé dès l'abord la cause
et la nature du mal, sa marche et
son caractère. Ces travaux étaient com-
plétés par une Note entomologique
de M. Lichtenstein sur le phylloxera
envisagé au point de vue de son organi-
sation, de ses mœurs et de ses différons
modes de propagation. Enfin à cette
époque, M. le baron Thénard membre de
l'Académie des Sciences, faisait contre
l'insecte ravageur la première expérience
du suifure de carbone.
A partir de ce moment, les Sociétés
agricoles et le gouvernement proposent
des récompenses considérables aux inven-
teurs de remèdes préventifs ou curatifs, et
le champ reste ouvert à tous les procédés.
En moins- de six ans plus de 3,000 moyens
de destruction sont envoyés au ministère
de l'agriculture et du commerce qui se
voit forcé de se borner à envoyer aux in-
venteurs un simple accusé de réception.
La plupart de ces procédés en effet,
ne supportent pas même l'examen, tant
à cause de leur nature que du prix de
revient énorme des traitemens. Quel-
ques uns cspendant sont expérimentés,
sous les ordres du ministère, par les soins
d'une commission établie à Montpellier,
au foyer du ma!. Un Congrès viiicole se
qui était un lutteur de première force a,,
succédé un pontife d'un tempérament
plus calme et d'une allure plus tranquille.
Ensuite, les immenses satisfactions qui
ont été données en France au sentiment
religieux par la liberté déjà ancienne de.
l'instruction secondaire et par la consti-
tution encore récente des Universités ca-
tholiques, ces conquêtes de l'enseigne-
ment congréganisteôntjusqu'àun certain
point calmé les impatiences dominatrices
qui caractérisent la fraction plus particu-
lièrement ultramontaine de notre respec-
table clergé.
Il n'en est pas moins vrai que de sé-
rieuses questions dans cet ordre d'idées
sont encore à résoudre. Cet enseignement
laissé libre et qui partage ,en deux l'ave-
nir intellectuel et moral de la France, est-
il aussi conforme qu'il pourrait l'être à
l'esprit de nos institutions et aux princi-
pes d'un bon accord entre les enfans d'une
même patrie? L'Eglise de France se rap-
proche-t~elle ou s'~loigne-t-elle de plus
en plus des principes'sur lesquels la so-
ciété moderne est fondée? Est-elle, dans
K le parti de la contre-révolution », celui
que signalait récemment à la tribune du
Sénat l'éloquent ministre de l'intérieur?
Est-elle avec les idolâtres de l'ancien ré-
gime ou du côté des principes de la Ré-
volution de 89 qui a fait la France à son
image? Nous ne faisons que toucher à. ces
questions redoutables. Ce n'est le mo-
ment ni de les discuter ni de-les trancher.
M. Isaac Pereire n'y touche lui-même que
d'une main timide, se donnant carrière
ailleurs, dans le champ sans limites des
utopies réformatrices. C'est là son goût
manifeste; on n'a pas été un des apôtres
du saint-simonisme sans qu'il en reste
quelque chose.
On peut croire pourtant que l'auteur de
QMfM~oM ?'6~MM~e n'est pas trop hos-
tile à l'intervention de plus en plus entre-
prenante de l'Eglise de Rome dans la po-
litique des Etats européens. Après avoir
glorifié dans la papauté du Moyen-Age
sa prédominance toujours présente, sou-
vent arbitraire et excessive, il semble re-
gretter que sa domination se soit affaiblie
et abâtardie dans les trois siècles qui ont
accompagné et suivi la Réforme, et il
nous propose aujourd'hui, ni plus ni
moins, de replacer le trône pontifical à la.
hauteur où son pouvoir de fait et son in-
contestable prestige l'avaient fait monter
dans la suite des âges. Il faut citer ce pas-
sage pour donner une idée exacte du
chemin qu'a dû faire, dans l'ordre des
idées religieuses, l'imagtna.tion du savant
écrivain
« Nul n'est pluR capable que l'Eglise do
se mettre à la tète de cette oeuvra immense
(l'amélioration morale, intellectuelle et phy-
sique des cta~sea pauvres et laborieuses) car
nui n'a à u'j. plus haut degré ie génie mora-
lisateur quienn'dine les hommes vers le Jbien,
et la fot qui transporte les montagnes. C'est
pourquoi cous faisons les vœux les plus ar-
dens pour qu'elle comprenne la tâche sublime
que !cs temps nouveaux assignent à son zèle.
Si le Vatican, au lieu de rester la. sombre
forteresse du pouvoir temporel désormais
détruit, devenait !o foyer de la civilisation
du dix-neuvième siècle, s'il s'appropriait,
pour les animer d'un grand souffle religieux,
tient dans cette ville en 1874, mais n'ap-
porte en réalité aucune solution au redou-
table problème.
En 1877, un nouveau Congrès a lieu à
Lausanne et réunit les viticulteurs éplo-
rés de tous les pays phylloxérés. On y
constate de nouveau « l'insuffisance des
remèdes jusqu'ici préconisés, et principa-
lement les progrès toujours plus mena-
çans du fléau. »
Ennn,enl878,à la suite du Congrès
international de l'agriculture tenu au
Trocadéro, une commission se forme par
les soins de la Société des agriculteurs
de France qui met à sa disposition une
somme importante pour les frais de
tournée.Le ministre de l'agriculture, de son
côté, offre à la commission une somme de
4,000 fr., et les Compagnies de chemins
de fer, grandement intéressées dans la
question en raison des bénéfices qu'elles
retirent du transport des vins, accordent =
le parcours gratuit à tous les membres de
la commission.
Cette dernière, composée de vingt-cinq
membres, parmi lesquels six èminens
viticulteurs étrangers, a rempli sa mis-
sion avec un zète incomparable dont fait
foi le rapport de M. G. Vimont.
La commission établit d'abord en prin-
cipe, après le Congres de Lausanne, que
ce n'est point à un épuisement des vigno-
bles qu'il faut attribuer l'apparition du
phylloxéra; que les vignes saines et fortes
succombent aussi bien que les vignes
pauvres et chétives, et que le parasite,
cause incontestable de la maladie ac-
tuelie, a été évidemment importé par le
commerce d'Amérique sur le continent
européen.
La propagation du mal peut se faire
soit par les voies naturelles, soit par les
moyens artiGciels. Par les voies natu- `
relles, sous la forme ailée comme sous la
forme aptère ou radicicole, livré à ses
propres forces, le phylloxéra ne peut
gagner autour de ses foyers un rayon
étendu; mais, ..dans l'un et l'autre cas,
l'aide des venis peut le transporter à de,
grandes distances, et c'est une des causes
fréquentes de nouvelle invasion. Il est
certain, dit encore le rapporteur, que le
fléau se répand beaucoup plus vite et `
Mt)MAL DES DEBATS
MNH B~MBM
MM
MÂMM 3! Mmm
1878
ON S'ABONNE
enBe)gique,en!taUe,
dans, le Luxembourg, en Turquie,
en Suisse, en Syne, en Romnanie et dans les
régences du Maroc et d& ta Tunisie,
en Chine et au Japon,
au moyen d'une valeur payable à Paris ou de
mandats-poste, soit internationaux, soit français,
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
par l'envoi d'une valeur payable à Paris.
,> 1 0.~ ON S'ABONNE:
tue <~s Pretres-Saint-Germaui-1'Auxem'ois, i7.
ftHX..BE'JL'ABe~!WEMB~Tt':
Trois mois. Six mois. Un an.
Paris. ISfr. 36 fr. 7&fr..
Départemens. 20 fr. 40 fr. 80. fr.
Umonposttde
européenne. 2tir. <2fr.. 84 f)'.
–d'ontr~-mer. ~4 & 48 &. 9&
Les anonnemens partent des 1" et 16 (te
chaque mois.
<'af!o,omnn~~ro *Meen<<
Bépat temt~ttS)
ïn t.eMden, apply to Cowie and C", foreum
newspapers oiÏIce, 17, Grresham street, G. P. 0'
NHt. meMzy, B~e< etC', t,Finch laneComhiti,
E. C. London, MM. W.-H. aimïth j~Scp,
186, Strand, W. C. London. ~'?~'r.
À Bruxetles, àro~e
ques de gares~ de chemiB~ d& fer Mges. -s ~r +;
POUTt~ES ETUTTERAMES
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.t.. chez. MM. FMMhey, ILaMte et.Cs..
-i 8, place de la Bourse,
etaubureaudujeBKMA~!
elles doivent toujour~6tre agréées par larédaction.
L'échéance du 31 décembre étant la'plu&
importante de l'année, nos souscripteurs
dont l'abonnement expire à cette date
sont priés de le. renouveler a&n d'éviter
tout retard dans la réception du journal.
PAMS
!.tMM5Û DECEMBRE
Toutes les nouvelles d'Orient sont à la
paix et aux réformes. Une dépêche venue
hier de Gonstantinoplea.unonc& qu'un iradé
impérial est attendu, nommant un plé-
nipotentiaire pour aider le ministre des
affaires étrangères, Caratheodori Pacha,
dans les négociations du traité de paix
définitif avec la. Russie. De plus, on repré-
sente cette dernière puissance comme dis-
posée à ne pas exiger immédiatement le
paiement de l'indemnité de guerre stipulée
par le traité deSan-Stefano et à se con-
tenter d'engagemens à plus ou moins
longue échéance. D'un autre côté, quelles
que soient les difficultés réelles qui
existent relativement à la rectification
des frontières grecques, on ne veut voir
que la bonne volonté que mettent et la
Porte et la Grèce pour arriver à une en-
tente sans avoir recours à l'intervention
des puissances signataires du traité de
Berlin. La convention avec l'Autriche
semble également ne plus rencontrer de
sérieux obstacles. Voilà pour la paix in-
térieure. Il ne faut peut-être pas prendre
au pied delà lettre toutes ces belles pro-
messes de l'année qui finit, et croire que
l'année qui va commencer les tiendra
sans aucune exception. Mais il n'en est
pas moins vrai que le courant optimiste
qui peut être constaté depuis quelques
jours mérite d'autant mieux de fixer l'at-
tention que depuis longtemps l'Europe
était déshabituée de recevoir de Constan-
tinople des nouvelles aussi favorables. Il
n'y avait pas d'événement heureux qui
ne fût démenti aussitôt qu'annoncé, et
les symptômes les meilleurs ne persis-
taient généralement pas au delà de quel-
ques jours. On peut espérer que cette
fois il n'en sera pas ainsi. Si de
l'extérieur on passe à l'intérieur, le
tableau est encore plus rassurant. Les
réformes que nous annoncions hier
comme devant donner aux provinces
de l'empire ottoman !e calme et Ta
prospérité dont elles n'ont plus guère
qu'un vague souvenir seront, paraît-il,
appliquées seulement aux pays d'Europe.
li n'est pas sans intérêt de remarquer que
cette promesse de réformes pour la Tur-
quie d'Europe n'est pas autre~ chose que
l'exécution de l'article 23 du traité de Ber-
lin aux termes duquel les règtemens donnés
à ces provinces doivent être soumis à la
commission européenne instituée pour la
RouméUe orientale. Les vilayëts d'Asie
se trouvent dans des conditions difTé-
rentes. L'Arménie a fait l'objet d'un ar-
ticle spécial de ce traité, et l'Asie-Hi-
neuredoit recevoir une organisation parti-
cu'ière en vertu de la convention conclue
FEmE~MJOUMÂLMS MBATS 1
DU 31 DÉCEMBRE 1878.
REVUE AGRICOLE.
La récolte des blés en t8'?8. Importation des
Mes en France et en Angleterre. Etat de la
récolte dans les principaux centres de produc-
tion. La récolte vinicole de 1878; le prix des
vins. Le phylloxéra en France et en Eirope.
–Progrès du phylloxera depuis 1869 diverses
phases de la lutte contre le phylloxéra.
Commission internationale de viticulture; sa
tournée au mois d'août dernier le phylloxéra:
cause directe du dépérissement des vignes
les cépages américains résistans; la subver-
sion des vignes; le sulfure de carbone et le
su)focarbonate de potassium conclusions de
la commission. Les lois et arrêtés contre le
phylloxéra..
L'Exposition nous a fait un peu né-
gliger nos aifaires intérieures. Il importe
cependant, surtout à la fin d'une année,
de se rendre compte de la situation gé-
nérale de notre agriculture. Nous pren-
drons les deux récoltes principa!es, celles
qui donnent le pain et le vin, en puisant
nos renseignemens aux meilleures sources.
La récolte des blés en 1878 a été mé-
diocre au double point de vue de la quan-
tité et de !a qualité. Au dire de commer-
cans dont les informations sont générale-
ment très précises, tels que MM. Barthé-
lémy Estienne, de Marseille, et Van den
Berglie, de Paris, on peut, en divisant la.
France en quatre zones, apprécier la ré-
colte eh blés de la manière suivante
Dans la zone du Nord comprenant
trente-quatre départemens, la récolte au-
rait été bonne dams huitd'entre eux, assez
bonne dans onze, médiocre dans quatorze,
très bonne dans un seul, mauvaise égale-
ment dans un seul département. En
somme, la récolte de cette zone prise dans
son ensemble atteindrait sa bonne
moyenne, c'est-à-dire 53 millions d'hecto-
litres.
La récoHe d& la zone du Centre n'a été
bonne nuUe part; elle ne dépasse pas
millions d'hectolitres et offre un défi-
cit de 15 & 18 0/0.
le-~uin avec FAngleterre. Rien jusqu'ici
Ja6 paraît avoir été ihit pour l'Arménie, et
les négociations entre l'Angleterre et la
Turquie pour l'établissement d'un régime
nouvea.u dans les provinces asiatiques ne
semblent pas avoir encore abouti; mais
sur ce point on peut avoir confiance
dans l'action de l'Angleterre. L'intérêt
qui lui a fait conclure la convention
du 4 juin n'a point changé de caractère
il s'est plutôt accru qu'il n'a diminué. Si
donc à cette époque elle croyait que des
réformes dans l'administration turque en
Asie étaient nécessaires, elle doit être en-
core plus convaincue aujourd'hui de la né-
cessité d'y procéderrapidement; et comme
en Orient les changemens dans le gouverne-
ment valent uniquement par les hommes
qui sont chargés de les accomplir, on peut
admettre déjà qu'il a été fait un pas consi-
dérable dans cette voie par la nomination
de Midhat Pacha au gouvernement de la
Syrie, et que ce seul iait vaut à lui
seul tout un programme de réformes.
Mais ce n'est pas tout, et les pro-
jets du nouveau grand-vizir Khérédine~
comprennent même, paraît-il, la remise
en vigueur de la Constitution de Midhat
et la convocation prochaine des Chambres
ottomanes. L'entourage du Sultan est na-
turellement contraire à cette reprise du
muuvement libéral; mais rien ne prouve
que Khérédine Pacha n'arrivera pas à vain-
cre cette opposition. Ën6n une nouvelle
plus extraordinaire encore nous a été'
transmise aujourd'hui une nouvelle
inouïe et qui a elle seule est toute une ré-
volution le Sultan recevra, après-demain
mercredi 1°~ janvier 1879 de l'ère chré-
tienne, les ambassadeurs des puissances
et prononcera un discours. Boncplus d'ère
de l'Hégire, plusd'isolementmajestueuxet
farouche et Constantinople après plus
de quatre siècles d'oppression redevient
ainsi tout d'un coup l'orgueil et l'es-
poir de l'Europe, C'est assurément trop
beau pour être vrai. Mais avec les Orien-
taux sait-on jamais où l'on s'arrêtera
lorsque leur imngination les emporte ? 9
Une dépêche adressée de Ha~ardir au
de la vallée du Kurum et qu'il leur a an-
noncé que la domination d6 l'émir dans
cette partie de l'Afghanistan était finie
pour toujours. C'est le commencement de
la réalisation du programme de lord
Beaconsf~eld et de la constitution des
« frontières scientifiques de l'Inde. »
BOURSE DE PARIS
CMttu-e le!8 le 30 Ntmsse.B~iswc.
a e/o
Comptant. 76 S!H/2 76 SS. 2Fin cour. MSO. 76 52 12 21,2
s~/e
Amortissable.
Comptant. 79 85. 79M.
t~Mm~T~~t~ '798'i.j' 71/2
-n/ae/e
Comptantt()'?50 .i07'7S.2S.
&e/c)
Comptanm290.H290.<.
Fincoar.i!290.lt28712 21/2
Dans la zone du Sud-Ouest, la récolte a
été bonne dans 4 départemens. Le reste
est plus ou moins médiocre. L'ensemble
donne environ 15 millions d'hectolitres.
Le déficit serait de 12 à 15 0/0.
Enfin, la zone du Sud-Est présenterait
une récolte de 8 millions d'hectolitres, le
déficit étant estimé à 18 ou 20 0/0.
Si l'on rapproche ces chiures on ob-
tient une quantité de 88 à 90 millions
d'hectolitres, ce qui constitue, sur une
bonne récolte moyenne de la France, un
déficit de 10àl2 0/0.
La qualité ne fait pas moins défaut. La
densité du blé, le rendement en farine et
en pain sont considérés comme assez
pauvres, de telle sorte qu'on peut évaluer
a ÎS ou 18 millions d'hectolitres le déficit
en blé de la moisson de 1878.
Les appréciations données par no-
tre confrère du J9M~~M: 4~ ~M
rentes. Il estime à 82,500,000 hectolitres
la récolte en blé et évalue à 20 millions
d'hectolitres les importations nécessaires.
Inutile d'ajouter que ces importations ont
commencé dans des proportions considé-
rables. Du 1~ août au 31 octobre, par
exemple, les agriculteurs étrangers ont
fait entrer en France près de 7 millions
de quintaux métriques de grains.
11 est vrai de dire que le déficit peut
paraître plus fort qu'il ne l'est en réalité,
car la moisson actuelle a succédé à qua-
tre années remarquablement bonnes, dans
lesquelles la récolte n'a guère été infé-
rieure chaque fois à 100 minions d'hecto-
litres elle a même fortement dépassé ce
chiffre en 1874. Dans tous les cas, dit
N.J.-A. Barra. 'le déficit ne pèsera pas
sur les consommateurs, en raison de ce
fait que nos exportations de céréales di-
minuent, tandis que les importations de
blés étrangers augmentent d'une façon
extraordinaire. Ainsi, pendant les huit
premiers mois de cette année nous avons
importé en grains et farines pour 258 mil-
lions de francs dans la période correspon-
dante de 1877 les importations ne s'é-
taient élevées qu'à 121 mitions; en 1875
elles étaient seulement de 87 imitions.
Pendant cette même période des huit pre-
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt!! 0/0. H2fr.88.
5 0/0 tm'c. 11 fr. 70, 721/2.
Bemqueottoma.ne.. 47Sfr.
Hongrois 60/0. 749/16.
EgypMennes60/0.. 261tr.,26on'.62.
Notre correspondant de Berlin nous
adresse le télégramme suivant
"Berlin, le 30 décembre, 8 h. 40m. soir.
a Le programme économique du chancelier,
sur la proposition du chancelier même, a été
renvoyé aujourd'hui à la commission de révi-
sion du tarif douanier par le Conseil fédéra.)
réuni en séance pléniere~ II a été constaté
d'un commun accord que le Conseil en tendait
réserver son jugement sur ce programme et le
prenait simplement en considération.
TF~MgMpMe ~tt~e*-
(Service télégraphique de l'agence Hav~s.!
Rome,Ie30décembre,Sh.~Sm.
L'OM~p& l'archevêque de Cologne. Dans cette lettre da-
tée du 24 décembre, le Pape dit que depuis le
commencement de son pontificat il s'est étudié à
rétablir les bons rapports entre les princes, les
peuples et l'Egiise. Le Pape ajoute qu'i) a de
préférence tourné son esprit vers la noble nation
allemande aSn que,Ies discordes religieuses apai-
sées, rAllemagneputrecouvrer les bénéfices d'une
paix durable sans que les droits de l'Eglise soient
lèses. Dieu seul sait s4 l'oeuvre commencée sera
couronnée d~un heureux succès. Dans' tous
les cas, le Pape déclare qu'il continuera avec la
même ardeur a poursuivre sa difficile mission.
Le Pape dit ensuite que l'ordre social politique
et religieux est teltement menacé partout, que
l'Eglise doit offrir à la société les remèdes efficaces
qu'elle possède pour la guérir.
Le Pape ajoute qu'il continuera d'agir ainsi au
milieu des obstacles de toute nature, même pour
la nation allemande, ear son âme de pasteur ne
pourra pas ôtre en paix tant qu'il verra les pas-
teurs des églises emprisonnés ou exputsés,
lés prêtres empêchés d'accomplir leur ministère.
les reiigioux et les congrégations pieuses disper-
ses.
Le Pape fait appel à l'épiscopat allemand afin
qu'il s'efforce de rendre les Cdetes toujours de
plus en plus dociles aux enseignemens de
l'Eglise.
attitude et à leur entière soumission aux lois qui
ne sont pas en opposition avec la foi et les de-
voirs du catholicisme, ils se montreront dignes
de recouvrer les bienfaits de la paix et d'en jouir
pendant longtemps. ))
En terminant, le Pape dit qu'il faut prier Dieu
pour qu'il amène le noble et puissant empereur
d'Allemagne et les personnages qui l'entourent a
des dispositions plus bienveillantes.
Roma~leSO'déccmbro.
Lo Vatican est disposé a interrompre les rap-
ports avec lit république de Guatemala.
Si te gouvernement de Guatemala no rappelle
pas l'archevêque de Guatemala qui a été exilé
pour des motifs politiques, M~r Bruschetti. délé-
gué apostolique auprès' de cette république, ces-
sera ses fonctions.
Rome. le 29 décembre, soir.
La ./M/~M
par Vienne, est chargé d'une mission auprès du
gouvernement autrichien relativement au déve-
loppement ultérieur de la question d'Orient.
La .Kï/ofMM ajoute que M. Corti doit en outre
rassurer l'Autriche s.ur quelques prétendues ten-
dances de la politique italienne à Constanti-
noplo. ¡
Rome, le 29 décembre, soir.
Le ministre du commerce vient d'envoyer aux
chambres de commerce du royaume une circu-
laire pour leur notifier que le nouveau traité de
miers mois de 1878, les grains et farines
exportés de France ne représentent que
45 millions de francs.
Encore une fois, cet état de choses est
loin d'atteindre le consommateur, les
cours des grains s'abaissant presque de
semaine en semaine ainsi le prix moyen
duquintalde blé était de 30 fr. 52 c. à lafin
dejuin,il est aujourd'hui de 27 fr. 50 c. Mais
les agriculteurs, après avoir moins récolté,
souSrent encore de ne point trouver une
compensation dans l'élévation des prix.
Aussi ne sommes-nous pas étonnés de
voir les économistes les plus dévoués à
notre prospérité rurale conseiller hardi-
ment aux cultivateurs de ne plus viser
aux grandes cultures d3 céréales et de
s'adonner particulièrement à la produc-
tion fourragère, à l'élevage ou à
l'engraissement du bétail, seule den-
rée dont la consommation demande
chaque année de plus grandes quantités
et qui fournisse des produits d'une
vente absolument certaine sur tous les
marchés. Ce sera suivre l'exemple de l'An-
gleterre qui produit avant tout de la
viande et ne craint pas de recevoir de
l'Orient ou des Etats-Unis d'énormes quan-
tités de blés. D'après le compte-rendu du
commerce et de la navigation, l'Angle-
terre, pendant les neuf premiers mois de
1878, a importé du blé pour 533 millions
de francs.
Nous relevons dans le travail de M. Bi-
vort les noms des pays où la récolte des
t1878
Etats-Unis: année moyenne, HO mil-
Uons d'hectolitres; cette année, 120 mil-
lions.
Allemagne année moyenne, 44 mil-
lions cette année, 45 millions.
Autriche-Hongrie 37 millions d'hecto-
litres, aanée moyenne; 40 millions en
1878.
Ce sera seulement dans le courant du
mois de janvier qu'on pourra connaître
d'une manière à peu près exacte l'état de
la récolte vinicole. Le chiffre accusé jus-
qu'ici par la majorité des viticulteurs
flotte entre 50 et 60 millions d'hectolitres.
C'est le rendement obtenu l'année der-
commerce avec l'Autriche, conclu le 27 courant,
entrera en vigueur le 1" février. Comme jusqu'à
présent on n'a pu aboutir & la prorogation de
l'ancien traite jusqu'à cette date du 1"' février,
il est décidé que depuis le 1" janvier 18';8 jus-
qu'à la ratification du traité on appliquera en
Autriche comme en Italie les tarifs généraux
respectifs dans le cas où ne surviendraient pas
des arrangemens ultérieurs.
Londres, le 30 décembre.
On télégraphie de Lahore au fMM
<: Une lettre arrivée de Jellalabad annonce que
des négociations avaient déjà été entamées avec
Yakoub Khan avant le 23 décembre.
a Sheere-Ati a emporté avec lui 30 lacs de
roupies.
)) Le bruit court qu'il se rend à Saint-Péters-
bourg et que dé la il fera un appel aux puissan-
ces européennes.
On mande d'un autre côté au même journal
« Le .Hoy~ de Pesth publie une dépêche de
Téhéran annonçant que Sheere-Aliestatlédansie
Khodjah-Saleh avec l'intention de conclure une
aUiance avec les khans de Boukhara et de Badak-
shan. &
On assure, dit la même dépêche, que le gou-
verneur de Hérat a été mandé à Sankala. pour
recevoir des instructions.
D'après une dépêche adressée de Calcutta au
~MNM, la nouvelle de l'arrivée de Yakoub Khan à
Jellalabad a été donnée de source officielle. Confir-
mation en a été faite d'une manière également
~Stoielle; cependant, les dépêches ~as officiers
qui se trouvent à JeUalabad et qui auraient dû
télégraphier cette arrivée ne la mentionnent. pas
jusqu'à la date du 21 décembre.
Yakoub Khan avait décidé de rester à Caboul
jusqu'à ce qu'il fut obligé de se retirer mais il
n'avait pas encore reçu les ouvertures amicales
que le major Cavagnari devait lui adresser de la
part du vice-roi.
Un télégramme de Pesth annonce qu'il y a eu
80 tués ou blessés à Kiow. dans un récent com-
bat entre la milice et les étudians.
Londres, le 30 décembre, 4 h. 35 m.
Le mariage du duc de Connaught sera célébré
le 13 mars à Windsor.
Le .S/~M~a~ publie une dépêche datée de Ha-
zardir le 29 décembre, portant que le général
Roberts a reçu jeudi tes chefs de la tribu de
Turi et les principauxhabitans de la vallée duKu-
rum. Il a prononcé à cette occasion un discours
important dans lequel i) a dit que la domination de
l'émir dans cette partie de l'Afghanistan était
finie pour toujours et que les chefs devraient re-
garder l'Angleterre comme leur autorité souve-
raine. Le général a ajouté que l'impératrice Vic-
toria accorderait sa protection contre les enne-
mis qui pourraient menacer ce 'pays, désormais
délivré du régime oppressif que l'émir avait tou-
jot~rs fait peser sur lui.
Calcutta, le 30 décembre.
(Officiel.) Le major Cavagnari annonce que tout
va bien.
Jellalabad, le 27 décembre.
Il a été reçu ici une lettre amicale de Saïd Ma-
homed il annonce son arrivée.
On n'a pas d'autres nouvelles de l'émir ni de
son fils Yakoub Khan.
Le khan de Khétat a manifesté le désir de se
joindre aux Anglais dans leur marche sur Kan-
dahar et a proposé d'envoyer son Sis à l'état-
major du général Stewart.
Constantinople, le 29 décembre, soir.
D'après des renseignemons puisés à bonne
source, la Porte aurait renoncé a. envoyer Safvet
Pacha comme ambassadeur à Paris.
Le Sultan recevra mercredi le corps diploma-
tique et pranonccca un discours.
La Porto a fait baisser le prix du pain en
payant la différence aux boulangers. Cette inno-
vation, qui est favorablement accueillie, a cepen-
dant causé une dépréciation du caïmé.
Le ministre des finances a cédé la direction de
la douane à une commission.
Le règlement organique des provinces de la
Turquie d'Europe, télégraphié hier, servira seu-
lement de base aux délibérations des commis-
sions provinciales, lesquelles apporteront les
modifications nécessaires pour son application
locale.
Tous ces règ'emens provinciaux seront soumis
ensuite à la commission de Phitippopoli pour
recevoir une ratification définitive.
Constantinop'e, le 30 décembre.
M. Christitch. envoyé serbe, a eu aujourd'hui
une audience du Sultan.
Le conseil des ministres a décidé la suppres-
sion complète du caïmé.
nière, rendement moyen dont il faut sa-
voir se contenter, car on ne peut paa es-
pérer atteindre souvent l'énorme chiure
de 1875, c'est-à-dire près de 84 millions
d'hectolitres.
Dans l'incertitude où l'on est encore des
résultats de la vendange, soit comme
quantité soit comme qualité, les prix des
vins subissent d'assez grandes variations.
Cependant, il y a tendance à la hausse, car
les quantités récoltées depuis deux an~
ne sont pas telles, qu'il y ait encombre-
ment sur 'les marchés. Il est intéressant
d'indiquer quelques prix. Ainsi, par hec-
tolitre, les vins de consommation cou-
rante du Beaujolais'varient de 37 à47 fr.; tes
vins blancs de Libourne, 20 fr. les Entre-
Deux-Mers, 33 fr. le Saist-George-d'Ale-
ron rouge, 25 fr. le Saint-Georges blanc,
15 fr. les vins nouveaux des Côtes chà-
lonnaises sont cotés 32 fr.; les vins de
Lorraine, 21 à 25 fr. les vins de Nàr-
bonne, 21 fr. les Aramons, de 16à20 fr.;
les vins de Poitou rouges, 27 fr. les vins
blancs de Sologne, 17 fr. enfin, les vins
de Roussillon supérieurs, 37 à 38 fr., et
les petits, vins de la même contrée, 25 fr.
Devons-nous espérer conserver pen-
dant de longues années encore ces prix
satisfaisans pour le producteur et très
abordables pour le consommateur ? En
d'autres termes, continuerons-nous à
boire du vin, ou la vigne est-elle appelée
à disparaître ? Cette dernière crainte pa-
rait justifiée si l'on jette un coup d'oeil
sur la carte de l'invasion phylloxérique.
En France, on compte à peu près
700,000 hectares contaminés, malades
ou détruits (1). En Allemagne, sauf dans
le Wurtemberg, le phylloxéra n'est guère
sorti des jardins et des treilles; mais il y
a une vingtaine de jardins ou pépinières
fortement attaqués. En Autriche-Hongrie,
d'après les derniers chiures donnés au
Congrès international de l'agriculture par
M. Je chevalier de Komers, délégué de ce
pays, 4,000 hectares sont atteints. En
Portugal, 3,000 hectares sont attaqués, et
les vignobles de Suisse se trouvent com-
promis sur 11,000 hectares.
Nous parions rarement du phylloxera,
~) La France comptait 2,4M.*H6 hectares de
vi~n~s avant le f(éa.u, on t869.
Londres,le30décembre. ,,1
On télégraphie de Berlin à la FaM J~K 6'~<~
que les puissances occidentales ont agréé la no-
mination de Rustem. Pacha comme gouverneur
de la. RouméUe orientale.
Athènes, le 30 décembre.
Le colonel Grivas a été nommé ministre de la
guerre. H a prêté serment aujourd'hui.
L'opinion publique se montre favorable à cette
nomination. L'armée surtout paraît satisfaite.
Le conseil des ministres se réunira ce soir et
s'occupera des instructions à donner aux mem-
bres de la commission chargée de la rectification
des frontières.
Semlin, le 30 décembre.
Le tribunal de Semendria puMio dans la o/~CM~e serbe un acte d'accusation contre te
prince Karageorgevitch. Le prince est accusé
de haute trahison pour avoir, avec quatre com-
ptices, ourdi un complot contre la vie du prince
Milan Obrenovitch.au mois de novembre dernier,
lors du voyage de ce dernier à Nisch. Le prince
Milan, prévenu a temps, n'a pas débarqué à Se-
mejidria, mais à Dubraviea, pendant que le
prince Karageorgevitch s'enfuyait à Kubm avant
que la police eût pu le Saisir.
Madrid, le 30 décembre.
CAaM~ Députés. M. Canovas del Cas-
tillo donne lecture du décret royal prononçant la
prorogation de la Chambre.
La
Le Caire, le 30 décembre.
Le Khédive ouvrira aujourd'hui la Chambre
desDéputés.
Le conseil des ministres a décidé l'abolition des
privilèges que possèdent certains propriétaires
par suite delà répartition peu équitable de l'im-
pôt Ouchoury, car avec le système actuel les ter-
res les plus fertiles ne paient que le tiers de l'im-
pôt foncier ordinaire.
On croit que cette réforme donnera une aug-
mentation de revenu de 700,000 liv. st.
Est-ce pour se mettre en rapport avec
les élections sénatoriales du 5 janvier que
M. Isaac Pereire vient de publier une bro-
chure qu'il a intitulée QM~OM ?'6~-
~6KM? Est-ce bien précisément cette
question-là qui va être soumise aux élec-
teurs ? Celle-là peut-être et beaucoup
d'autres; une surtout qui les contient
toutes Est-il de l'intérêt du pays que le
gouvernement soit consolidé par l'accord
des deux Chambres dans la pratique sin-
cère de la Constitution républicaine la
seule possible en France aujourd'hui?
Oui ou non?
Il n'y a pas d'autre question qui soit
supérieure à celle-là devant le scrutin
qui est à la veille de s'ouvrir. Il n'en est
pas non plus qui soit plus simple. « La
question religieuse H telle que l'a posée
M. Isaac Pereire et qu'il essaie de la ré-
soudre n'est pas faite, même avec tous
les développemeus bien inattendus qu'il
lui a donnés, pour nous apporter en ce
moment beaucoup de lumière.
11 n'existe qu'une questiou religieuse en
France. Elle est grave, et on dirait pour-
tant qu'elle n'a pas, aujourd'hui du moins,
le pouvoir de passionner les esprits. Elle
semble momentanément a hors concours H
pour ainsi dire. M. Gambetta, dans le dis-
cours qu'il a prononcé récemment au
Grand-Hôtel devant une assemblée de
voyageurs du commerce, n'y a fait au-
cune allusion; et il n'a donné sur ce
point aucune instruction particulière à
ces aM.fM ~o?MMMC~ qu'il a chargés de ré-
pandre dans nos provinces des échos
et comme des échantillons de sa parole
éloquente.
La question religieuse sommeille pour
plusieurs raisons d'abord, à un Pape
faute d'avoir à constater autre chose que
l'étendue croissante du ma~. et l'impuis-
sance presque absolue des remèdes. Il
convient cependant de faire un rapide re-
tour vers le passé et d'indiquer la situa-
tion actuelle.
Nous avons sous les yeux un rapport
magistral, à peine connu encore, fait par
M. G. Vimont, vice-président du Comice
agricole d'Epernay, au nom d'une com-
mission internationale dont nous parle-
rons plus loin ce rapport renferme, on
peut l'affirmer, le dernier mot de la ques-
tion.
En 1869, à peine fondée, la Société des
agriculteurs de France, émue des désastres
dont les vignobles du Rhône étaient le
théâtre, nommait une commission pour
aller étudier la maladie alors nouvelle de
la vigne. Les travaux de cette commis-
sion, la première qu'on ait instituée, sont
consignés dans un rapport de M. Vialla,
président de la Société d'agriculture de
l'Hérault ils ont fixé dès l'abord la cause
et la nature du mal, sa marche et
son caractère. Ces travaux étaient com-
plétés par une Note entomologique
de M. Lichtenstein sur le phylloxera
envisagé au point de vue de son organi-
sation, de ses mœurs et de ses différons
modes de propagation. Enfin à cette
époque, M. le baron Thénard membre de
l'Académie des Sciences, faisait contre
l'insecte ravageur la première expérience
du suifure de carbone.
A partir de ce moment, les Sociétés
agricoles et le gouvernement proposent
des récompenses considérables aux inven-
teurs de remèdes préventifs ou curatifs, et
le champ reste ouvert à tous les procédés.
En moins- de six ans plus de 3,000 moyens
de destruction sont envoyés au ministère
de l'agriculture et du commerce qui se
voit forcé de se borner à envoyer aux in-
venteurs un simple accusé de réception.
La plupart de ces procédés en effet,
ne supportent pas même l'examen, tant
à cause de leur nature que du prix de
revient énorme des traitemens. Quel-
ques uns cspendant sont expérimentés,
sous les ordres du ministère, par les soins
d'une commission établie à Montpellier,
au foyer du ma!. Un Congrès viiicole se
qui était un lutteur de première force a,,
succédé un pontife d'un tempérament
plus calme et d'une allure plus tranquille.
Ensuite, les immenses satisfactions qui
ont été données en France au sentiment
religieux par la liberté déjà ancienne de.
l'instruction secondaire et par la consti-
tution encore récente des Universités ca-
tholiques, ces conquêtes de l'enseigne-
ment congréganisteôntjusqu'àun certain
point calmé les impatiences dominatrices
qui caractérisent la fraction plus particu-
lièrement ultramontaine de notre respec-
table clergé.
Il n'en est pas moins vrai que de sé-
rieuses questions dans cet ordre d'idées
sont encore à résoudre. Cet enseignement
laissé libre et qui partage ,en deux l'ave-
nir intellectuel et moral de la France, est-
il aussi conforme qu'il pourrait l'être à
l'esprit de nos institutions et aux princi-
pes d'un bon accord entre les enfans d'une
même patrie? L'Eglise de France se rap-
proche-t~elle ou s'~loigne-t-elle de plus
en plus des principes'sur lesquels la so-
ciété moderne est fondée? Est-elle, dans
K le parti de la contre-révolution », celui
que signalait récemment à la tribune du
Sénat l'éloquent ministre de l'intérieur?
Est-elle avec les idolâtres de l'ancien ré-
gime ou du côté des principes de la Ré-
volution de 89 qui a fait la France à son
image? Nous ne faisons que toucher à. ces
questions redoutables. Ce n'est le mo-
ment ni de les discuter ni de-les trancher.
M. Isaac Pereire n'y touche lui-même que
d'une main timide, se donnant carrière
ailleurs, dans le champ sans limites des
utopies réformatrices. C'est là son goût
manifeste; on n'a pas été un des apôtres
du saint-simonisme sans qu'il en reste
quelque chose.
On peut croire pourtant que l'auteur de
QMfM~oM ?'6~MM~e n'est pas trop hos-
tile à l'intervention de plus en plus entre-
prenante de l'Eglise de Rome dans la po-
litique des Etats européens. Après avoir
glorifié dans la papauté du Moyen-Age
sa prédominance toujours présente, sou-
vent arbitraire et excessive, il semble re-
gretter que sa domination se soit affaiblie
et abâtardie dans les trois siècles qui ont
accompagné et suivi la Réforme, et il
nous propose aujourd'hui, ni plus ni
moins, de replacer le trône pontifical à la.
hauteur où son pouvoir de fait et son in-
contestable prestige l'avaient fait monter
dans la suite des âges. Il faut citer ce pas-
sage pour donner une idée exacte du
chemin qu'a dû faire, dans l'ordre des
idées religieuses, l'imagtna.tion du savant
écrivain
« Nul n'est pluR capable que l'Eglise do
se mettre à la tète de cette oeuvra immense
(l'amélioration morale, intellectuelle et phy-
sique des cta~sea pauvres et laborieuses) car
nui n'a à u'j. plus haut degré ie génie mora-
lisateur quienn'dine les hommes vers le Jbien,
et la fot qui transporte les montagnes. C'est
pourquoi cous faisons les vœux les plus ar-
dens pour qu'elle comprenne la tâche sublime
que !cs temps nouveaux assignent à son zèle.
Si le Vatican, au lieu de rester la. sombre
forteresse du pouvoir temporel désormais
détruit, devenait !o foyer de la civilisation
du dix-neuvième siècle, s'il s'appropriait,
pour les animer d'un grand souffle religieux,
tient dans cette ville en 1874, mais n'ap-
porte en réalité aucune solution au redou-
table problème.
En 1877, un nouveau Congrès a lieu à
Lausanne et réunit les viticulteurs éplo-
rés de tous les pays phylloxérés. On y
constate de nouveau « l'insuffisance des
remèdes jusqu'ici préconisés, et principa-
lement les progrès toujours plus mena-
çans du fléau. »
Ennn,enl878,à la suite du Congrès
international de l'agriculture tenu au
Trocadéro, une commission se forme par
les soins de la Société des agriculteurs
de France qui met à sa disposition une
somme importante pour les frais de
tournée.Le ministre de l'agriculture, de son
côté, offre à la commission une somme de
4,000 fr., et les Compagnies de chemins
de fer, grandement intéressées dans la
question en raison des bénéfices qu'elles
retirent du transport des vins, accordent =
le parcours gratuit à tous les membres de
la commission.
Cette dernière, composée de vingt-cinq
membres, parmi lesquels six èminens
viticulteurs étrangers, a rempli sa mis-
sion avec un zète incomparable dont fait
foi le rapport de M. G. Vimont.
La commission établit d'abord en prin-
cipe, après le Congres de Lausanne, que
ce n'est point à un épuisement des vigno-
bles qu'il faut attribuer l'apparition du
phylloxéra; que les vignes saines et fortes
succombent aussi bien que les vignes
pauvres et chétives, et que le parasite,
cause incontestable de la maladie ac-
tuelie, a été évidemment importé par le
commerce d'Amérique sur le continent
européen.
La propagation du mal peut se faire
soit par les voies naturelles, soit par les
moyens artiGciels. Par les voies natu- `
relles, sous la forme ailée comme sous la
forme aptère ou radicicole, livré à ses
propres forces, le phylloxéra ne peut
gagner autour de ses foyers un rayon
étendu; mais, ..dans l'un et l'autre cas,
l'aide des venis peut le transporter à de,
grandes distances, et c'est une des causes
fréquentes de nouvelle invasion. Il est
certain, dit encore le rapporteur, que le
fléau se répand beaucoup plus vite et `
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