Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-10-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 10 octobre 1878 10 octobre 1878
Description : 1878/10/10. 1878/10/10.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4605876
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ËDITION DE PARIS.
JN'N iO MÏMRE
<878
,0~. S'ABONNE'
rue des Protres-Saint-Germain-l'Auxcrrois, n<
PRtX BE B/AB~X~EME~Tf
Trois mois. Siamois.; Un an.
Pans. ~8fr. 36 ?. 72 ?.
Départemens. 20 fr., 40 fr.. SOfr.
Union postale
.eur6pé–d'outre-mer. 24 fr. 48fr. 96 fr.
twviAiicilicm) pdiLCiU. UCS f~ C[; ~u UU
'chaque mois.
Patts, Mn MHméFe 30 cemt.
Mé~atteMtems, MmnMméfo. ag èent.
In )Lnewspapers onice, 17, Gresham street, G. P. 0,;
MM.metizy, mantes et C°, i, Finch !ane Cornhil),
'E. C. London; mm. Tt~M. SmMh et SoM'
l86,Strand,W.C.Vondon.
A BruxeUes, &M~cff~~M~Ket~.46,r~e-g&IiSÏ~&.
l'eine, dans les kiosques et dansées b~)K)th~~
ques dans' les' de chemins de ferr~l
ques de gares de chemins de fer~b~gés.
JECMi~OCMBRE
i~78
JM!MA!j DES DEBATS
ON S'ABONNE
'enBe!gique,enIta)ie,
dans le Luxembourg, en Turquie,
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans !es
régences du Maroc et de la Tunisie,
` en CMne et au Japon,
au moyen d'une vateur payable à Paris ou de
mandats-poste, soit internationaux, soit français,
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du 'Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
pa.r 1 envoi d'une valeur payàMe à Paris.
P~LITiQUES ETUTTËRAIRES
Les annonces sont reçues
chez MM. JFaMchey, t.~mte et C',
°° -1 8, placedela Bourse,
etaubnreauduJOCMlVA.
e;ies doivent toujoursêtre agréées par larédaction.
PAMS
MERCREDI 9 OCTOBRE
Le ./o~'M<~ o/~e~ a publié ce matin
~es deux décrets qui convoquent les con-
seils municipaux à la date du 27 octobre
pour élire leurs délégués au corps élec-
toral sénatorial, et.les électeurs sénato-
v'iaux à la date du 5 janvier pour élire
!es successeurs des sénateurs sortans.
Ainsi, malgré les efforts des jurisconsul-
tes des droites, le cabinet a pris, sous sa
responsabilité, une résolution contre la-
quelle on n'avait élevé que des objections
peu sérieuses~ La campagne des élections
sénatoriales est ouverte, et l'heure est
venue pour tous les partis de se prépa-
yer à soutenir une lutte qui décidera du
sort de nos institutions. Nous espérons
que les sénateurs et les députés, suivant
les conseils des comités républicains,
ont profité des vacances parlemen-
taires et de la session des con-
seils généraux pour étudier dans cha-
que département les candidatures qui
pourraient offrir à la fois le plus de
chances de succès et les meilleures ga-
ranties libérales. Les conseils munici-
paux, avec lesquels ils se sont certaine-
ment mis en rapport, n'auront pas de
peine* à comprendre l'importance des
choix qu'ils vont avoir à faire. Leurs dé-
légués forment la majorité du corps élec-
toral sénatorial. C'est donc de leur sa-
gesse et de leur patriotisme que dépend
Favenir du Sénat et, par suite, celui de la
Tépublique.
Oh a déjà vu, dans nos Nouvelles étran-
gères, que le peuple genevois avait
repoussé, par plus de 8,700 voix contre
moins de 2,600, c'est-à-dire à une majo-
rite de plus de 6,000 voix sur 11,400 vo-
tans, le projet de révision de la Constitu-
tion présenté par le gouvernement. Ce
vote. est à coup sûr des plus instructifs,
et'quoique le plêbisciste genevois se soit
produit dans un tout petit pays, il n'en
c~t pas moins intéressant à étudier comme
~nne leçon politique dont les plus grands
Etats peuvent faire leur profit. Nous n'a-
vions, bien entendu, aucune opinion per
sonnelle sur les détails du projet de révi-
sion repoussé par le peuple genevois,
mais il nous suf6t de savoir, pour en ap-
prouver le rejet, qu'il était destiné sur-
tout à fortifier le pouvoir exécutif
contre les oppositions dont il est en-
cure entrave, et a donner icrce de
loi à ses résolutions et à ses règlemens
de police. On sait que M. Carteret et ses
amis se font de la liberté dans un gou-
vernement démocratique une idée très
conforme aux traditions de Rousseau,
mais absolument contraire aux véritables
principes des peuples libres. A leur avis,
les libertés particulières sont bonnes pour
les nations qui n'ont pas le bonheur
d'être gouvernées par des démocrates;
mais, une fois que ce qu'ils appellent
« le gouvernement-peuple » est fondé,
les libertés particulières n'ont plus de
raison d'être, car elles se fondent dans
une liberté générale qui n'est autre chose
que l'omnipotence de ce gouvernement.
On connaît les développemens de cette
théorie elle a été professée et appliquée
chez nous sous l'Empire; le principe en est
h; même que celui du césarisme, il se réduit,
à ceci lorsqu'un gouvernement est dh'ec-
tement issu de la volonté du peuple, tous
les pouvoirs qu'on lui donne ne font que
renforcer cette volonté dont il est la su-
FEmETON BU JOUMAL DES DEMIS
DUtO OCTOBRE 1878. c~
REVUE MUSICALE.
LA COUR ET L'ÛPËRA SOUS LOUIS XVI:
J)~'M-J~OM~ ~ace~MM. ~~e~.
.Finédits conservés aux archives de l'Btat
et à l'Opéra, par M. Adolphe Jultien.
( FoM' le Vo~'aa~ des Débats du 6 octobre.)
La seconde partie du livre de M. Jul-
jien est consacrée à Salieri.
L'auteur des Z~~M; K subit, pendant
s sa vie et après sa mort, un sorb de tout
? point pareil à celui de Sacchini vivant,
!) il n'occupa pas la grande position que
? méritait son génie; mort, il n'a pas
gardé un rang assez élevé dans le sou-
avenir capricieux de la postérité. Il eut
le tort de venir à une époque de trans-
B ition, et, bien que sa science musicale
? lui permît de s'élever plus haut que
M Sacchini dans l'interprétation des sen-
timens les plus nobles et les plus vio-
lens, il fut éclipsé par le glorieux rayon-
N nement de Gluck, et sa personnalité fut
annulée en quelque sorte par celle de
N son maître, comme celle de Sacchini
s'était confondue un instant avec celle
N de Piccini. Tous deux ont créé pour la
B scène française des ouvrages admira-
)) Mes, dignes d'être classés au rang des
? chefs-d'œuvre tous deux auraient pu,
? à telle autre époque, occuper glorieu-
.11 Ill~, 1
prêde manifestation, et par conséquent,
~ms on lui sacrifie de libertés, plus on
devient libre en réalité.
H faut féliciter le peuple genevois d'a-
voir repoussé avec tant d'énergie un prin-
cipe aussi dangereux. Car c'est bien sur
ce principe et non sur les détails de la
révision constitutionnelle qu'il a voté.
Parmi les réformes proposées, il y en
avait plusieurs de bonnes que le peuple
aurait acceptées avec satisfaction. Mais
on ne lui a pas permis de les séparer de
celles qu'il ne voulait pas sanctionner.
Suivant une méthode également em-
pruntée à l'Empire, le gouvernement
de Genève a voulu faire résoudre
par oMï ou par ?plus complexes, ou plutôt plusieurs ques-
tions réunies entre elles à l'aide d'un lien
artificiel. Il avait été décidé d'abord qu'on
consulterait le peuple sur chaque point
de la révision séparément; mais, après
réflexion, le Grand Conseil a résolu de
tout confondre dans la formule générale
et presque inintelligible que voici « Ac-
N ceptez-vous le projet de révision de la
a Constitution, le projet de loi constitu-
)) tionnelle sur la codification des textes
H constitutionnels, et les dispositions tran-
a sitoires adoptées par le Grand Conseil
)' dans sa séance du 4 septembre 1878? a
II était impossible on le voit, de
demander plus nettement au peu-
ple genevois un vote de confiance.
Le gouvernement n'a rien épargné pour
le lui arracher. Quelques uns de ses mem-
bres n'ont même pas hésité à déclarer
hautement que, s'il était battu dans les
scrutins populaires, ce serait le signal de
La~M~~c civile. Malgré, ces toiles et cou-
pables menaces, le peuple genevois a ré-
sisté. Le To~~M~ Genève, qui a conduit
~a campagne d'opposition avec un courage
st un respect de la liberté des plus re-
marquables, n'a pas tort de triompher
ièrement aujourd'hui. Son pays vient de
lanner un exemple de sagesse politique
lui fait honneur à la démocratie suisse
Cela prouve, dit justement le ./6'~pt?, que la république, considérée,
par beaucoup de gens qui ne l'ont point
pratiquée, comme une forme légale de
l'anarchie, sait parfaitement se défendre
elle-même. Cela prouve que le citoyen
genevois n'est pas de ceux que l'on
conduit à la dictature par le chemin des
plébiscites, et que la théorie du ~oM~e?'-
M~M~M~ qui doit absorber toutes
les libertés privées n'est pas encore
prête à figurer dans son e~o. »
Le correspondant hongrois du journal
le ~<°M~ donne, sur la démission de
M. Szell, des détails destines à démontrer
que cette démission a eu.matériellement du
moins,un caractère plusnnancierquepoliti
que. Il paraît que, le 19 août dernier, la Cou-
ronne avait fait savoir aux cabinets cislei-
than et transleithan que les 60 millions
votés par les Délégations pour l'occupa-
tion des provinces ottomanes ne se-
raient pas suffisant, et qu'il faudrait y
ajouter 25 millions de florins avant
la fin d'octobre. Le Parlement n'é-
tant point réuni, M. Szell répondit d'abord
qu'il ne se sentait autorisé ni par l'état
des finances du pays, ni par sa pro-
pre situation, à mettre à la disposition du
ministère commun des sommes qui n'a-
vaient point été votées par les représen-
tans du pays. Pressé cependant par les né-
cessités militaires, il consentit enjEn,
sous sa responsabilité personnelle, à li-
vrer les 8 millions qui composaient la
M sement le premier rang; mais le sort
? jaloux les iit naître dans le moment
M qu'un génie d'ordre supérieur tenait
B tout le monde musical sous sa légitime
a domination, absorbant qui l'imitait et
? terrassant qui le combattait. »
II faudrait citer tout entières les ré-
Sexions qu'en manière de préface M. Jul-
lien place en tête de son étude sur Sa-
lieri. Par exemple, il déplore avec raison
l'abandon dans lequel sont laissées les
œuvres de ce maître quand tant de
belles pages au moins devraient être sau-
vées de l'oubli. Il n'est que trop vrai que
la plupart des amateurs ne parlent que
par ouï-dire des partitions de Salieri, et
que, bannies depuis longtemps du réper-
toire de l'Opéra, on n'en voit même pas
apparaître le moindre fragment sur les
programmes de nos concerts. Quant aux
particularités de l'existence de Salieri
pendant son séjour à Paris, elles étaient
fort peu connues avant la publication du
livre de M. Jullien, et c'est à peine si on
en trouve la trace dans la courte Notice
consacrée à l'auteur des Z'Fétis. On pourra s'assurer pourtant, à la
lecture du livre, que ces particularités
n'étaient pas sans intérêt. Pour combler
la lacune qui l'avait frappé, M. Jullien a
dû se livrer aux plus patientes et aux plus
minutieuses recherches, soit dans la collec-
tion des journaux et mémoires contempo-
rains, soit aux archives de l'Etat et à
celtes de l'Opéra, à ces deux mines si ri-
ches et encore si peu explorées pour notre
histoire dramatique et musicale.
Gluck, après l'insuccès d'JFe~o
CM~, ayant quitté Paris pour aller se
fixer à Vienne, retrouva dans cette capi-
taie son élève Antonio Salieri qui y oc- Í
cupait le poste fort important de maître j o
de chapelle de S. M. I. Il y avait quelques ]
années déjà que le compositeur italien, ]
quote-part de la Hongrie dans le nouveau
crédit demandé jusqu'au 1°'' novembre.
Mais, quinze jours après, le ministère
commun éleva d'autres exigences cette
fois on réclamait 55 minions pour finir
l'exercice courant et 100 millions pour
achever la pacification totale des pro-
vinces ottomanes, à saison de 8 à
9 millions par mois pendant l'année
1879 de sorte que la Hongrie aurait à
payer, outre les 19 millions qui compo-
saient sa part des 60 millions, 25 millions
pour les 80 millions de l'exercice de
1878, et 30 millions pour les 100 millions
de l'exercice de 1879, soit, au total,
64 millions. Ces chiffres porteraient
le dé6cit de 1878 à 70 millions, et
celui de 1879 à 6G millions de flo-
rins, auxquels on devrait ajouter 76 1/2
autres millions pour la consolidation déjà
décidée des bons du Trésor. La Hon-
grie aurait donc en 1879 un déficit de
148 1/2 millions de florins avec un budget
ordinaire de 198 millions de recettes et
de 222 millions de dépenses, c'est-à-dire,
suivant l'expression exacte du correspon-
dant du ~N!~ la ruine ) Un ministre
des finances hongrois pouvait-il prendre la
responsabilité d'une situation pareille, à
seule fin de ne pas contrarier une entre-
prise politique contraire aux intérêts les
plus évidens de son pays ? Personne n'o-
serait le soutenir. Quant à nous, dès le
commencement des opérations en Bosnie,
nous avions dit à l'Autriche Prenez garder
vous vous engagez dans uue opération des
plus coûteuses pour laquelle les Hongrois
d'abord, les Allemands ensuite refuseront
de compromettre leurs budgets! Nous
constatons avec regret que nous avons été
de trop bons prophètes.
BOURSE DE PAMS
CtSturc le 8 !e 9 Ntanoae. B~oeo.
80
Comptant. 7SSS. ~8!i. 30..
Fin cour. 7S6S. 75871/2 221/2
3 C/O
Amortissable.
Comptant. 78 65 78SO.l'i.
Fin cour. 78S5. 78 M.A .30.
~t/ao/o
Comptantes 75 .!C875 jf
59~
Comptanm34!).l)370.25.
Fie cour. H3 621/2113 85 M 12 2
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt 5 0.0. H3fr.8S,90.
30/0. 7Sfr.871/2.
S 0/0 turc. ilfr.0,7S,72~2.
Banque ottomane.. <86 fr., 487 fr. 50, 485 fr. 62.
Florins for). 6ti/4.
Hongrois 6 0/0. 73,73~)6.
Egyptiennes 60/0.. 283 fr. 7S, 284 fr. 37 1/2.
Teteg~'apMc privée.
(Service télégraphique de l'agence Mayas.)
Vienne, le 8 octobre, soir.
A l'occasion de la crise ministérielle autri-
chienne, le président de la Chambre des Dépu-
tés, M. Rechbauer, *a été reçu aujourd'hui par
l'empereur.
M. Herbst a été également appelé par S. M.
On dit que MM. Schmerting, KichoiT, Wolfrum
et TaafTe doivent être aussi appelés.
Londres, le 9 octobre.
On télégraphie d'AUahabad au N<'« Dès l'apparition, près de Jamrood, de troupes
nombreuses d'Afghans ayant une attitude mena-
çante. la garnison de cette place a été portée à
sept régimens d'infanterie et trois batteries d'ar-
tillerie.
Le général Ross. commandant ces troupes, se
disposait a s'emparer des premières positions du
passage du Khaiber et à donner l'assaut à Ali-
t dont la renommée s'était établie à la suite
t de quelquessuccès faciles, avait répudié ses
L anciennes croyances pour se ranger sous
i la bannière de Gluck. La gloire du maître
L allemand l'avait illumine de ses reflets.
Trois ans s'étaient écoulés depuis le
départ de G)uck, et il n'était nuHement
question de son retour à Paris malgré la
promesse qu'il avait faite d'y revenir. La
reine et son ministre, l'intendant des
Menus-Plaisirs et les plus chauds parti-
sans du maître, Suard, l'abbé Arnaud et le
bailli du RouIIet avaient, vainement usé
de leur influence et de leur amitié pour
décider le célèbre compositeur à doter
d'un nouveau chef-d'œuvre la scène que
son génie avait illustrée. Et voilà qu'un
beau jour le bruit se répand que Gluck
allait arriver à Paris avec un opéra nou-
veau. La nouvelle était vraie une lettre
de Gluck en faisait foi. Il s'engageait,
moyennant la somme de 20,000 livres, à li-
vrer au comité son opéra des Z~MaM~y et
à être lui-même à Paris pour la fin d'oc-
tobre on était au mois d'avril 1782.
L'émotion que causa, cet heureux évé-
nement fut un peu refroidie quelques
jours après lorsqu'on apprit que les deux
premiers actes seulement des .Z~MM~
étaient de Gluck et que, pour le finir, « il
s'en était rapporté à un autre composi-
teur », un compositeur innommé.
Cette révélation était faite par le comte
Mercy-Argenteau; mais il n'avait livré
que la moitié de son secret.
Le poëme des .Da?MM' qui avait porté
primitivement le titre d'T~~M:
était de Calzabigi. Gluck, après l'avoir
gardé quatre ans sans s'en occuper, ab-
sorbé qu'il était par la composition d'7-
~~Hzc en ;?~~M~ et d'~c~o <~ ~V~'c~g, ) I
Suit par le confier à Salieri. Une seconde
lettre qu'il envoya au comité par l'inter- <
médiaire de M. le baiISi du Roullet portait 1
Musjid, lorsqu'il recut l'ordre d'attendre de nou-
veaux renforts parce qu'on juge inutile de courir
la plus p.etite chance d'insuccès. »
D'après une .dépêche de Calcutta adressée
au _DM~ ~M~-s~A, les troupes du Maharajah
de Kachmir, sur l'ordre du gouvernement in-
dien, ont occupé les passes de Baroghil et de
Karambar, conduisant vers les pays soumis à la
Russie.
Le même journal, dans une dépêche de Péra,
annonce que des officiers supérieurs russes, ar-
rivés a Philippopo)! et venant de l'Asie centrale,
déclarent ouvertement qu'une entente complète
existe entre le gouvernement russe et l'émir de
Caboul.
Le correspondant du .D~y .7Mautorisé à démentir la nouvelle qu'un envoyé se-
cret de l'émir se serait efforcé de faire conclure
au Sultan une alliance avec la Russie et que le
Sultan aurait envoyé à l'émir une ambassade se-
crète pour la formation d'une ligue pMM/aMM~
contre l'Angleterre ou la Russie.
Londres, le 9 octobre.
On télégraphie de Berlin au J~o'MMt~ .P(M<
« Le ministre des finances de Prusse a réduit
de tt millions de marcs le déficit du budget. En
conséquence, auciin emprunt ne sera émis, le dé-
ficit restant devant être couvert par des bons du
Trésor. »
Dans une dépêche de Vienne, le Times annonce
la formation d'une commission pour l'organisa-
tion permanente de la Bosnie, en outre de la
co~~ssion qui fonctionne actuellement à Sera-
jewô",
La nouvelle commission, composée des repré-
sentans du ministère commun et des deux gou-
vernemens autrichien et hongrois, terminera
probablement son travail cette semaine.
Constantinople, le 8 octobre.
Dans la troisième séance de la commission de
la Roumehe, une question de compétence a été
soulevée par les Russes à la suite de la demande
faite par les Ang)ais, tendante à ce que la Porte
nommât sans retard le gouverneur de la Rou-
métic.
Les commissaires demandent des instructions
a leurs gouvernemens.
La prochaine séance aura lieu samedi.
Rome, le 9 octobre.
Un envoyé russe est attendu ici avec des in-
structions relatives aux propositions faites par
le Vatican, afin de pourvoir aux besoins urgens
de l'Eglise de Pologne.
La Capitale affirme que l'Italie, dans la ques-
tion de l'administration de l'Egypte, est en par-
faite communauté d'idées avec la France.
L'éruption du Vésuve a augmenté légèrement
hier.
Constantinople, le 8 octobre.
MM. Sinclair et Paget, commissaires des monts
Rhodope, ont été arrêtés à Salonique, mais ils
sont parvenus à s'échapper et ils sont atten-
dus a Constantinople. Us avaient été chassés
par les insurgés des monts Rhodope qui les
soupçonnaient de connivence avec la Russie. On
s attend à ce que )e pays tombe en proie a l'anar-
chie et au brigandage.
M. Onou a avisé la Porte que 4,000 chariots de
réfugiés chrétiens suivent la retraite des Russes.
On demande l'envoi d'une commission et de trou-
pes chargées de rassurer les populations dans
les pays évacués par les Russes.
Des jurisconsultes étrangers seront nommés à
titre consultatif dans les Cours d'appel d'Alep, de
Bagdad, de Smyrne. de Diarbekir, d'Erxeroum
et de Trebizonde. Us en référeront a un supé-
rieur accrédité auprès du ministre de la justice.
Les mêmes dispositions seront prises à l'égard
des contrôleurs des finances.
On essaiera, dans un vilayet, la conversion des
dîmes on un impôt foncier.
La gendarmerie sera commandée par des Eu-
ropéens.
Ces projets de réformes sont conformes aux
demandes de l'Angleterre.
Constantinople, le 9 octobre.
Les Russes ont demande à ia Porte de pren-
dre des mesures pour assurer la sécurité des
habitans dans les localités évacuées par les trou-
pes russes.
Le prince Lobanofi a eu hier du Sultan l'au-
dience'qu'il avait sollicitée à son retour de Li-
vadia.
Constantinople, le 8 octobre, soir.
La nouvelle que Saadeddin aurait été massacré
par les Albanais avec 1S6 officiers et soldats ne
recoit aucune contirmation.
La commission de Roumëiie a adopte la propo-
sition de charger la Banque ottomane de l'orga-
nisaUon financière de la Roumélie.
Les membres de cette commission partiront
dans une quinzaine de jours pour Phiiippopoli.
Raguse, le 8 octobre, 8 h. 45 m. soir.
Hier, les Monténégrins, en vertu des stipula-
tions du traité de Berlin, ont occupé Kolasin La
garnison turque s'est mise en marche sur Novi-
Bazar.
Le général ScMuderer est arrivé aujourd'hui à
frébigne avec une demi-brigade.
Ici, les démonstrations enthousiastes conti-
nuent en l'honneur du général Jovahovich.
que, dans le cas où sa mauvaise santé
l'empêcherait d'entreprendre le voyage
de Paris et où « M. de SaIIieri » y arrive-
rait seul avec l'opéra des T~K' le
forfait de 20,000 livres qu'il avait de-
mandé pour cet ouvrage, paroles et mu-
sique, pourrait être réduit à 12,000 livres.
Le comité, d'après le contenu de cette
lettre, ne douta pas que Salieri ne fût
seuH'auteur de la partition pour laquelle
on l'avait cru pendant un certain temps le
collaborateur de Gluck, et il demanda au
ministre l'autorisation de rompre les en-
gagemens pris sur la foi de cette collabo-
ration, se réservant de renvoyer à une épo-
que indéterminée, et après examen de
l'ouvrage, la représentation de l'ouvrage
de « M. de Saltieri. »
1
Le ministre écrivit de sa main ~marge du rapport du comité. Mais Gluck,
qui avait à cœur la gloire de son élève,
ne se tint pas pour battu, et, par l'inter-
médiaire de l'ambassadeur d'Autriche qui
avait affirmé au comité que les deux pre-
miers actes des Z'~M~~ étaient de Gluck
et que Salieri avait écrit le troisième sous
)a:dictee du maître, les négociations furent
reprises et aboutirent finalement à une
entente définitive entre le comité d'une
part, Gluck et Salieri de l'autre.
Salieri, que l'on n'attendait pas sitôt,
arriva à Paris dès les premiers jours de
janvier 1784 et se présenta à l'assemblée
du comité de l'Opéra comme « fondé de la
procuration de M. le chevalier Gluck. »
M. de Breteuil, qui avait succédé &
Amelot comme ministre de la maison
du roi, donna ordre que les répétitions
des Danaïdes fussent menées rapidement
et qu'on s'en occupât c< de préférence à
tout.
Pendant ce temps, les discussions et les <
commérages allaient leur train. Gluc- ]
kistes et piccinistes avaient senti se ra- <
Bucharest, le 8 octobre, soir.
Le général Drentein, nommé chef de la 3° sec-
tion de la chancellerie impériale, est parti. Son
successeur, le général Machitine, est arrivé.
Des mesures ont été prises afin de restituer
aux districts de la Bessarabie leurs archives qui
avaient été transportés à Galatz pendant la
guerre.
Le Sénat a nommé la commission chargée de
rédiger la motion relative au traité de Berlin.
La composi.ion de cette commission fait pré-
voir des discussions animées.
Londres, le 9 octobre.
M. Adams, premier secrétaire de l'ambassade
anglaise à Pans, et M. Vivian, agent diglomatique
anglais en Egypte, ont été nommés chevaliers de
l'Ordre du Bain.
Saint-Thomas, le 8 octobre.
L'insurrection de Santa-Cruz est à peu près
réprimée. Plusieurs batimens de guerre étrangers,
notamment le .E~oK~MMM~ (français) et une
corvette anglaise, stationnent à Santa-Cruz.
Le gouverneur a demandé à Copenhague l'en-
voi d'une frégate. Le nombre des plantations in-
cendiées par les noirs ne dépasse pas soixante.
La ville de Frederickstadt est en partie dé-
truite.
Le croirait-on? Le gouvernement n'.
tenu aucun compte de la Consultatio]
élaborée par Je Comité des jurisconsulte,
de la droite on nous disait cepen
dant qu'il en avait été comme atterré
Le VoM~M~ o//?c~ publie ce matin ui
décret qui Bxe au 27 octobre la convo-
cation des conseils municipaux pour I:
nomination des délégués, et qui convo-
que les électeurs sénatoriaux au chef-lieu
le 5 janvier 1879, pour l'élection des sé-
nateurs du département. Si nous en
croyons nos yeux, ce décret est signé
par. M. le Maréchal de Mac-Mahon et con-
tre-signe par M. de Marcère. Pourtant la
Z)~/< et quelques autres journaux de la
même nuance avaient adressé au Maré-
chal un appel désespéré.–Ne signez pas 1
lui avaient-ils dit. Et ils nous avaient as-
suré, à nous, que très probablement, très
certainement même, le Maréchal ne signe-
rait pas. Il a signé. Co~MMNM~ est! I[
ne reste aux journaux réactionnaires qu'à
déclarer bien haut que la Constitution a
été violée mais nous doutons fort mi'i)a
parviennent à en convaincre personne.
La question posée parles jurisconsultes
des droites et tranchée par le gouverne-
ment n'est pas nouvelle. M. Delsol l'avait
agitée déjà devant le Sénat il avait ex-
posé la théorie que nous avons re-
trouvée dans la Consultation; il avait
sommé M. le président du conseil de répon-
dre, de dire son avis, enfin de prendre
un engagement. M. Dufaure s'y était re-
fusé il ne lui convenait pas de pren-
dre dès cette époque, avant d'avoir con-
sulté ses collègues, un engagement
quelconque. Il s'est contenté de déclarer
qu'il ne partageait pas, sur le véritable
sens de la loi, le sentiment de M. Del-
sol, et voici ses paroles « L'hono-
B râble M. Delsol a commencé par dire
a que la Constitution réglait d'une ma-
a nière très claire les conditions du re-
N nouvellement du Sénat. Je le crois
a comme lui; seulement, je-la comprends
B autrement que lui, tout en la croyant
') aussi très claire, a Ainsi, voilà deux
jurisconsultes qui trouvent la Constitution
parfaitement claire, et qui toutefois l'in-
terprètent à l'envers l'un de l'autre.
Lequel des deux a raison? M. Delsol a
donné les motifs de son opinion M. Du-
faure n'a pas donné les motifs de la sienne,
mais il ne nous semble pas impossible de
les deviner.
Il y a en enet, dans la loi constitution-
nelle sur les rapports des pouvoirs pu-
blics (loi du 16 juillet 1875;, un article dont
vi ver leur vieille haine, et des deux camps
i partaient les flèches les plus acérées.
« On a remis l'T~~ en ~M~~ de
G!uck en concurrence avec .D:~OM, écrivait La
Harpe mais cette reprise, sur laquelle les
erlucktstes comptaient beaucoup, n'a pas été
brillante, ni pour l'afuuence du monde, ni
pour les applaudissemens. Ils espèrent pren-
dt'e leur revanche à la rentrée avec un opéra
nouveau de Gluck, envoyé de Vienne, et oui
parait le dernier effort du célèbre composi-
teur. Cet opéra s'appelle les .Da:M~?~ il n'est de Gluck qu'en partie et
il a été achevé par un de ses élèves, nommé
bauen. S'il réussit, Gluck aura tout fait s'il
ne réussit pa9. l'ouvrage sera en entier de
Salieri. Rien n'est mieux arrangé. ))
La première représentation eut lieu le
26 avril -1784.
Ici M. Jullien relève une erreur de Fé-
tis qui prétend, avec d'autres écrivains,
que la reine fit d'abord jouer ~.Z~M
à la cour c'est à l'Opéra qu'elles paru-
rent pour la première fois.
A cette même date, Gluck écrivait de
Vienne au bailli du Roullet
« Je vous prie, -mon ami, de faire impri-
mer dans le ./OM~<~ Paris la déclaration
musique des Z~aMM est entièrement de
M. SALIERI, et que je n'y ai eu d'autre part
que celle des conseils qu'il a bien voulu pren-
dre de moi, et que mon estime pour lui et
mon peu d'expérience m'ont inspiré de lui
donner, s
Cette lettre répondait à un doute trop
général pour qu'elle causât une grande
surprise. Mais, si elle était un témoignage
flatteur rendu au talent de Salieri, elle ]
ne faisait pas grand honneur à son
caractère. Gluck lui-même, bien que )
poussé par une bonne intention à se <
faire le complice de son élève, était ) >
quelque peu atteint par le iàcheux effet >
qu'elle produisit. Salieri envoya le sur- <
lendemain au ~OM?'~ F~M une épître )
assez embrouillée dans laquelle il parlait x
le texte est l'évidence même c'est l'ar-
ticle l~.qui fixe au second mardi de jan-
vier la réunion annuelle du Sénat et de
la Chambre, et l'ouverture de la session.
L'année parlementaire commence le se-
cond mardi de janvier ainsi donc, lors-
qu'un autre article de loi dit que le Sénat
sera renouvelé par tiers tous les trois ans,
il est naturel de penser que les opérations
électorales doivent être achevées à cette
date. Comment nous ferait-on croire
qu'il soit dans l'esprit de nos lois consti-
tutionnelles d'entamer la session avec un
Sénat et, quelques semaines après, de la
continuer avec un Sénat nouveau? Com-
ment nous ferait-on croire que la vie par-
lementaire doive être totalement suspen-
due, à peine aurait-elle commencé; et
elle le serait, puisque le Sénat ne pourrait
pas tenir de séances pendant les opéra-
tiens électorales, et que la Chambre des
Députés ne peut pas en tenir davantage
lorsque la session du Sénat est interrom-
pue ? Il faudrait qu'une pareille anomalie
fût inscrite formellement dans la Con-
stitution pour être acceptée, et, si elle y
était inscrite, il faudrait la faire dispa-
raître en 1880.
1 '1 1 1
A ceta, les jurisconsultes d~ la droite
répondent que la Constitution a été mat
rédigée, que ce n'est pas leur faute, et
qu'il faut la respecter telle qu'elle est.
L'année parlementaire, disent-ils, com-
mence assurément le second mardi de jan-
vier, mais le Sénat actuel n'est entré en
fonctions que le 8 mars 1876 donc, le
tiers de ses membres ne peut être renou-
velé que le 8 mars 1879. M. Delsol, dans
le tête-à-tête, conviendrait peut-être que
cela est très fâcheux; mais qu'y faire
c'est ainsi. Subissez, nous dirait-il,
la Constitution que vous avez votée. Si
elle est incorrecte, tant pis pour elle et
tant pis pour vous! Si elle marche mal et
tinalement ne marche plus du tout, nous
sommes tout prêts à nous en consoler
.Nous nous consolerions moins facilement
que M. Delsol cependant, nous ob-
serverions la loi avec un scrupule ré-
signé si elle était ce que disent nos ad-
versaires. Heureusement, ils se trompent
sur la Constitution ils l'ont mal lue
ils n'en ont pas discerné le véritable
point de départ.
Il est vrai que le Sénat actuel n'est en-
tré en fonctions que le 8 mars 187C En
résuite-t-il que la règle de bon sens'que
nous avons exposée plus haut n'existe
plus, et qu'il faille fixer indéfiniment au
8 mars les élections partielles ? Quoi la
session commencerait pendant deux années
de suite'le second mardi de janvier, mais
tous les trois ans elle ne commencerait que
le 8 mars, et les mois de janvier et de fé-
vrier seraient employés aux opérations
électorales? Les choses ont pu se passer
ainsi une fois; mais, comme dit le pro-
verbe, une fois n'est pas coutume.
Les jurisconsultes des droites ont oublié
dans quelle situation particulière les
élections ont eu lieu en 1876. La Con-
stitution n'était pas encore en vigueur
l'Assemblée Nationale n'avait pas ré-~
silié ses pouvoirs. Nous n'étions pas
dans la règle alors, nous étions dans
l'exception, et la preuve en est que la loi
organique sur les élections des sénateurs
(loi du 2 août 1875) se terminait par
deux articles sous cette rubrique Dis-
positions transitoires. « Pour la première
élection des membres du Sénat, disait
» 1 article 28, .la loi qui déterminera l'é-
» poque de la séparation de l'Assemblée
Nationale fixera, sans qu'il soit néces-
s de ses sentimens de reconnaissance en-
vers son bienfaiteur et reportait à l'au-
teur d T~~M tout le mérite de sa par-
L tition. La lettre de Salieri se terminait
~°~ donc manqué à la vérité
reconnaissance si je n'avais pas
pronté de l'honneur qu'il a bien voulu
me faire en me permettant d'associer
son nom au mien à la tête de cet ou-
)' vrage. »
annonçant la première
représentation des jO~M; tragédie en
cinq actes, en avait attribué la musique
à Salieri et à Gluck.
Ce n'est qu'après la sixième représenta.
bon et non après la douzième, comme
on l'a souvent imprimé par erreur, que la
lettre de Gluck fut publiée.
« Le motif réel du retard apporté la pu-
blication de la lettre de Gluck, dit
S.~?~
les 12,000 livrés qu'il devait, d'après son
traité, toucher com~ne reprrésenta~at de Glfceh et
?~ représentation. Cette repré-
sentation eut lieu le 4 mai; les form~it~dc ë
paiement et de décharge demandèrent quel-
ques jours, puis Salieri laissa encore s'écouler
quelque temps avant de jeter bas le mfX
Cette explication est peu honorable, ~s
mSt~r~
mentent pas. u w
La, Harpe qualina ainsi le poëme des
Z)~M~ « un tableau d'horreurs décoû-
tantes et incroyables, un amas d'atrocités
froides qui soulève le cœur sans l'é- °
mouvoir un moment ni de pitié ni de
» Il ne jugea pas la musique
beaucoup moins sévèrement « On a bra
vementmisaurl'al6cbe:a~ Gluck
mais quand on a vu que,
malgré tous les efforts de la cabale, il
~7. pas moyen de faire réussir un
récitatif aigre, monotone et criard un
opéra dénué de chant -si l'on excepte
quelques airs de ballet, et dénué d'enet
musical si l'on excepte un chœur du
JN'N iO MÏMRE
<878
,0~. S'ABONNE'
rue des Protres-Saint-Germain-l'Auxcrrois, n<
PRtX BE B/AB~X~EME~Tf
Trois mois. Siamois.; Un an.
Pans. ~8fr. 36 ?. 72 ?.
Départemens. 20 fr., 40 fr.. SOfr.
Union postale
.eur6pé–d'outre-mer. 24 fr. 48fr. 96 fr.
twviAiicilicm) pdiLCiU. UCS f~ C[; ~u UU
'chaque mois.
Patts, Mn MHméFe 30 cemt.
Mé~atteMtems, MmnMméfo. ag èent.
In )L
MM.metizy, mantes et C°, i, Finch !ane Cornhil),
'E. C. London; mm. Tt~M. SmMh et SoM'
l86,Strand,W.C.Vondon.
A BruxeUes, &M~cff~~M~Ket~.46,r~e-g&IiSÏ~&.
l'eine, dans les kiosques et dansées b~)K)th~~
ques dans' les' de chemins de ferr~l
ques de gares de chemins de fer~b~gés.
JECMi~OCMBRE
i~78
JM!MA!j DES DEBATS
ON S'ABONNE
'enBe!gique,enIta)ie,
dans le Luxembourg, en Turquie,
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans !es
régences du Maroc et de la Tunisie,
` en CMne et au Japon,
au moyen d'une vateur payable à Paris ou de
mandats-poste, soit internationaux, soit français,
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du 'Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
pa.r 1 envoi d'une valeur payàMe à Paris.
P~LITiQUES ETUTTËRAIRES
Les annonces sont reçues
chez MM. JFaMchey, t.~mte et C',
°° -1 8, placedela Bourse,
etaubnreauduJOCMlVA.
e;ies doivent toujoursêtre agréées par larédaction.
PAMS
MERCREDI 9 OCTOBRE
Le ./o~'M<~ o/~e~ a publié ce matin
~es deux décrets qui convoquent les con-
seils municipaux à la date du 27 octobre
pour élire leurs délégués au corps élec-
toral sénatorial, et.les électeurs sénato-
v'iaux à la date du 5 janvier pour élire
!es successeurs des sénateurs sortans.
Ainsi, malgré les efforts des jurisconsul-
tes des droites, le cabinet a pris, sous sa
responsabilité, une résolution contre la-
quelle on n'avait élevé que des objections
peu sérieuses~ La campagne des élections
sénatoriales est ouverte, et l'heure est
venue pour tous les partis de se prépa-
yer à soutenir une lutte qui décidera du
sort de nos institutions. Nous espérons
que les sénateurs et les députés, suivant
les conseils des comités républicains,
ont profité des vacances parlemen-
taires et de la session des con-
seils généraux pour étudier dans cha-
que département les candidatures qui
pourraient offrir à la fois le plus de
chances de succès et les meilleures ga-
ranties libérales. Les conseils munici-
paux, avec lesquels ils se sont certaine-
ment mis en rapport, n'auront pas de
peine* à comprendre l'importance des
choix qu'ils vont avoir à faire. Leurs dé-
légués forment la majorité du corps élec-
toral sénatorial. C'est donc de leur sa-
gesse et de leur patriotisme que dépend
Favenir du Sénat et, par suite, celui de la
Tépublique.
Oh a déjà vu, dans nos Nouvelles étran-
gères, que le peuple genevois avait
repoussé, par plus de 8,700 voix contre
moins de 2,600, c'est-à-dire à une majo-
rite de plus de 6,000 voix sur 11,400 vo-
tans, le projet de révision de la Constitu-
tion présenté par le gouvernement. Ce
vote. est à coup sûr des plus instructifs,
et'quoique le plêbisciste genevois se soit
produit dans un tout petit pays, il n'en
c~t pas moins intéressant à étudier comme
~nne leçon politique dont les plus grands
Etats peuvent faire leur profit. Nous n'a-
vions, bien entendu, aucune opinion per
sonnelle sur les détails du projet de révi-
sion repoussé par le peuple genevois,
mais il nous suf6t de savoir, pour en ap-
prouver le rejet, qu'il était destiné sur-
tout à fortifier le pouvoir exécutif
contre les oppositions dont il est en-
cure entrave, et a donner icrce de
loi à ses résolutions et à ses règlemens
de police. On sait que M. Carteret et ses
amis se font de la liberté dans un gou-
vernement démocratique une idée très
conforme aux traditions de Rousseau,
mais absolument contraire aux véritables
principes des peuples libres. A leur avis,
les libertés particulières sont bonnes pour
les nations qui n'ont pas le bonheur
d'être gouvernées par des démocrates;
mais, une fois que ce qu'ils appellent
« le gouvernement-peuple » est fondé,
les libertés particulières n'ont plus de
raison d'être, car elles se fondent dans
une liberté générale qui n'est autre chose
que l'omnipotence de ce gouvernement.
On connaît les développemens de cette
théorie elle a été professée et appliquée
chez nous sous l'Empire; le principe en est
h; même que celui du césarisme, il se réduit,
à ceci lorsqu'un gouvernement est dh'ec-
tement issu de la volonté du peuple, tous
les pouvoirs qu'on lui donne ne font que
renforcer cette volonté dont il est la su-
FEmETON BU JOUMAL DES DEMIS
DUtO OCTOBRE 1878. c~
REVUE MUSICALE.
LA COUR ET L'ÛPËRA SOUS LOUIS XVI:
J)~'M-J~OM~ ~ace~MM. ~~e~.
.F
et à l'Opéra, par M. Adolphe Jultien.
( FoM' le Vo~'aa~ des Débats du 6 octobre.)
La seconde partie du livre de M. Jul-
jien est consacrée à Salieri.
L'auteur des Z~~M; K subit, pendant
s sa vie et après sa mort, un sorb de tout
? point pareil à celui de Sacchini vivant,
!) il n'occupa pas la grande position que
? méritait son génie; mort, il n'a pas
gardé un rang assez élevé dans le sou-
avenir capricieux de la postérité. Il eut
le tort de venir à une époque de trans-
B ition, et, bien que sa science musicale
? lui permît de s'élever plus haut que
M Sacchini dans l'interprétation des sen-
timens les plus nobles et les plus vio-
lens, il fut éclipsé par le glorieux rayon-
N nement de Gluck, et sa personnalité fut
annulée en quelque sorte par celle de
N son maître, comme celle de Sacchini
s'était confondue un instant avec celle
N de Piccini. Tous deux ont créé pour la
B scène française des ouvrages admira-
)) Mes, dignes d'être classés au rang des
? chefs-d'œuvre tous deux auraient pu,
? à telle autre époque, occuper glorieu-
.11 Ill~, 1
prêde manifestation, et par conséquent,
~ms on lui sacrifie de libertés, plus on
devient libre en réalité.
H faut féliciter le peuple genevois d'a-
voir repoussé avec tant d'énergie un prin-
cipe aussi dangereux. Car c'est bien sur
ce principe et non sur les détails de la
révision constitutionnelle qu'il a voté.
Parmi les réformes proposées, il y en
avait plusieurs de bonnes que le peuple
aurait acceptées avec satisfaction. Mais
on ne lui a pas permis de les séparer de
celles qu'il ne voulait pas sanctionner.
Suivant une méthode également em-
pruntée à l'Empire, le gouvernement
de Genève a voulu faire résoudre
par oMï ou par ?plus complexes, ou plutôt plusieurs ques-
tions réunies entre elles à l'aide d'un lien
artificiel. Il avait été décidé d'abord qu'on
consulterait le peuple sur chaque point
de la révision séparément; mais, après
réflexion, le Grand Conseil a résolu de
tout confondre dans la formule générale
et presque inintelligible que voici « Ac-
N ceptez-vous le projet de révision de la
a Constitution, le projet de loi constitu-
)) tionnelle sur la codification des textes
H constitutionnels, et les dispositions tran-
a sitoires adoptées par le Grand Conseil
)' dans sa séance du 4 septembre 1878? a
II était impossible on le voit, de
demander plus nettement au peu-
ple genevois un vote de confiance.
Le gouvernement n'a rien épargné pour
le lui arracher. Quelques uns de ses mem-
bres n'ont même pas hésité à déclarer
hautement que, s'il était battu dans les
scrutins populaires, ce serait le signal de
La~M~~c civile. Malgré, ces toiles et cou-
pables menaces, le peuple genevois a ré-
sisté. Le To~~M~ Genève, qui a conduit
~a campagne d'opposition avec un courage
st un respect de la liberté des plus re-
marquables, n'a pas tort de triompher
ièrement aujourd'hui. Son pays vient de
lanner un exemple de sagesse politique
lui fait honneur à la démocratie suisse
Cela prouve, dit justement le ./6'~pt?, que la république, considérée,
par beaucoup de gens qui ne l'ont point
pratiquée, comme une forme légale de
l'anarchie, sait parfaitement se défendre
elle-même. Cela prouve que le citoyen
genevois n'est pas de ceux que l'on
conduit à la dictature par le chemin des
plébiscites, et que la théorie du ~oM~e?'-
M~M~M~ qui doit absorber toutes
les libertés privées n'est pas encore
prête à figurer dans son e~o. »
Le correspondant hongrois du journal
le ~<°M~ donne, sur la démission de
M. Szell, des détails destines à démontrer
que cette démission a eu.matériellement du
moins,un caractère plusnnancierquepoliti
que. Il paraît que, le 19 août dernier, la Cou-
ronne avait fait savoir aux cabinets cislei-
than et transleithan que les 60 millions
votés par les Délégations pour l'occupa-
tion des provinces ottomanes ne se-
raient pas suffisant, et qu'il faudrait y
ajouter 25 millions de florins avant
la fin d'octobre. Le Parlement n'é-
tant point réuni, M. Szell répondit d'abord
qu'il ne se sentait autorisé ni par l'état
des finances du pays, ni par sa pro-
pre situation, à mettre à la disposition du
ministère commun des sommes qui n'a-
vaient point été votées par les représen-
tans du pays. Pressé cependant par les né-
cessités militaires, il consentit enjEn,
sous sa responsabilité personnelle, à li-
vrer les 8 millions qui composaient la
M sement le premier rang; mais le sort
? jaloux les iit naître dans le moment
M qu'un génie d'ordre supérieur tenait
B tout le monde musical sous sa légitime
a domination, absorbant qui l'imitait et
? terrassant qui le combattait. »
II faudrait citer tout entières les ré-
Sexions qu'en manière de préface M. Jul-
lien place en tête de son étude sur Sa-
lieri. Par exemple, il déplore avec raison
l'abandon dans lequel sont laissées les
œuvres de ce maître quand tant de
belles pages au moins devraient être sau-
vées de l'oubli. Il n'est que trop vrai que
la plupart des amateurs ne parlent que
par ouï-dire des partitions de Salieri, et
que, bannies depuis longtemps du réper-
toire de l'Opéra, on n'en voit même pas
apparaître le moindre fragment sur les
programmes de nos concerts. Quant aux
particularités de l'existence de Salieri
pendant son séjour à Paris, elles étaient
fort peu connues avant la publication du
livre de M. Jullien, et c'est à peine si on
en trouve la trace dans la courte Notice
consacrée à l'auteur des Z'
lecture du livre, que ces particularités
n'étaient pas sans intérêt. Pour combler
la lacune qui l'avait frappé, M. Jullien a
dû se livrer aux plus patientes et aux plus
minutieuses recherches, soit dans la collec-
tion des journaux et mémoires contempo-
rains, soit aux archives de l'Etat et à
celtes de l'Opéra, à ces deux mines si ri-
ches et encore si peu explorées pour notre
histoire dramatique et musicale.
Gluck, après l'insuccès d'JFe~o
CM~, ayant quitté Paris pour aller se
fixer à Vienne, retrouva dans cette capi-
taie son élève Antonio Salieri qui y oc- Í
cupait le poste fort important de maître j o
de chapelle de S. M. I. Il y avait quelques ]
années déjà que le compositeur italien, ]
quote-part de la Hongrie dans le nouveau
crédit demandé jusqu'au 1°'' novembre.
Mais, quinze jours après, le ministère
commun éleva d'autres exigences cette
fois on réclamait 55 minions pour finir
l'exercice courant et 100 millions pour
achever la pacification totale des pro-
vinces ottomanes, à saison de 8 à
9 millions par mois pendant l'année
1879 de sorte que la Hongrie aurait à
payer, outre les 19 millions qui compo-
saient sa part des 60 millions, 25 millions
pour les 80 millions de l'exercice de
1878, et 30 millions pour les 100 millions
de l'exercice de 1879, soit, au total,
64 millions. Ces chiffres porteraient
le dé6cit de 1878 à 70 millions, et
celui de 1879 à 6G millions de flo-
rins, auxquels on devrait ajouter 76 1/2
autres millions pour la consolidation déjà
décidée des bons du Trésor. La Hon-
grie aurait donc en 1879 un déficit de
148 1/2 millions de florins avec un budget
ordinaire de 198 millions de recettes et
de 222 millions de dépenses, c'est-à-dire,
suivant l'expression exacte du correspon-
dant du ~N!~ la ruine ) Un ministre
des finances hongrois pouvait-il prendre la
responsabilité d'une situation pareille, à
seule fin de ne pas contrarier une entre-
prise politique contraire aux intérêts les
plus évidens de son pays ? Personne n'o-
serait le soutenir. Quant à nous, dès le
commencement des opérations en Bosnie,
nous avions dit à l'Autriche Prenez garder
vous vous engagez dans uue opération des
plus coûteuses pour laquelle les Hongrois
d'abord, les Allemands ensuite refuseront
de compromettre leurs budgets! Nous
constatons avec regret que nous avons été
de trop bons prophètes.
BOURSE DE PAMS
CtSturc le 8 !e 9 Ntanoae. B~oeo.
80
Comptant. 7SSS. ~8!i. 30..
Fin cour. 7S6S. 75871/2 221/2
3 C/O
Amortissable.
Comptant. 78 65 78SO.l'i.
Fin cour. 78S5. 78 M.A .30.
~t/ao/o
Comptantes 75 .!C875 jf
59~
Comptanm34!).l)370.25.
Fie cour. H3 621/2113 85 M 12 2
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt 5 0.0. H3fr.8S,90.
30/0. 7Sfr.871/2.
S 0/0 turc. ilfr.0,7S,72~2.
Banque ottomane.. <86 fr., 487 fr. 50, 485 fr. 62.
Florins for). 6ti/4.
Hongrois 6 0/0. 73,73~)6.
Egyptiennes 60/0.. 283 fr. 7S, 284 fr. 37 1/2.
Teteg~'apMc privée.
(Service télégraphique de l'agence Mayas.)
Vienne, le 8 octobre, soir.
A l'occasion de la crise ministérielle autri-
chienne, le président de la Chambre des Dépu-
tés, M. Rechbauer, *a été reçu aujourd'hui par
l'empereur.
M. Herbst a été également appelé par S. M.
On dit que MM. Schmerting, KichoiT, Wolfrum
et TaafTe doivent être aussi appelés.
Londres, le 9 octobre.
On télégraphie d'AUahabad au N<'
nombreuses d'Afghans ayant une attitude mena-
çante. la garnison de cette place a été portée à
sept régimens d'infanterie et trois batteries d'ar-
tillerie.
Le général Ross. commandant ces troupes, se
disposait a s'emparer des premières positions du
passage du Khaiber et à donner l'assaut à Ali-
t dont la renommée s'était établie à la suite
t de quelquessuccès faciles, avait répudié ses
L anciennes croyances pour se ranger sous
i la bannière de Gluck. La gloire du maître
L allemand l'avait illumine de ses reflets.
Trois ans s'étaient écoulés depuis le
départ de G)uck, et il n'était nuHement
question de son retour à Paris malgré la
promesse qu'il avait faite d'y revenir. La
reine et son ministre, l'intendant des
Menus-Plaisirs et les plus chauds parti-
sans du maître, Suard, l'abbé Arnaud et le
bailli du RouIIet avaient, vainement usé
de leur influence et de leur amitié pour
décider le célèbre compositeur à doter
d'un nouveau chef-d'œuvre la scène que
son génie avait illustrée. Et voilà qu'un
beau jour le bruit se répand que Gluck
allait arriver à Paris avec un opéra nou-
veau. La nouvelle était vraie une lettre
de Gluck en faisait foi. Il s'engageait,
moyennant la somme de 20,000 livres, à li-
vrer au comité son opéra des Z~MaM~y et
à être lui-même à Paris pour la fin d'oc-
tobre on était au mois d'avril 1782.
L'émotion que causa, cet heureux évé-
nement fut un peu refroidie quelques
jours après lorsqu'on apprit que les deux
premiers actes seulement des .Z~MM~
étaient de Gluck et que, pour le finir, « il
s'en était rapporté à un autre composi-
teur », un compositeur innommé.
Cette révélation était faite par le comte
Mercy-Argenteau; mais il n'avait livré
que la moitié de son secret.
Le poëme des .Da?MM' qui avait porté
primitivement le titre d'T~~M:
était de Calzabigi. Gluck, après l'avoir
gardé quatre ans sans s'en occuper, ab-
sorbé qu'il était par la composition d'7-
~~Hzc en ;?~~M~ et d'~c~o <~ ~V~'c~g, ) I
Suit par le confier à Salieri. Une seconde
lettre qu'il envoya au comité par l'inter- <
médiaire de M. le baiISi du Roullet portait 1
Musjid, lorsqu'il recut l'ordre d'attendre de nou-
veaux renforts parce qu'on juge inutile de courir
la plus p.etite chance d'insuccès. »
D'après une .dépêche de Calcutta adressée
au _DM~ ~M~-s~A, les troupes du Maharajah
de Kachmir, sur l'ordre du gouvernement in-
dien, ont occupé les passes de Baroghil et de
Karambar, conduisant vers les pays soumis à la
Russie.
Le même journal, dans une dépêche de Péra,
annonce que des officiers supérieurs russes, ar-
rivés a Philippopo)! et venant de l'Asie centrale,
déclarent ouvertement qu'une entente complète
existe entre le gouvernement russe et l'émir de
Caboul.
Le correspondant du .D~y .7M
cret de l'émir se serait efforcé de faire conclure
au Sultan une alliance avec la Russie et que le
Sultan aurait envoyé à l'émir une ambassade se-
crète pour la formation d'une ligue pMM/aMM~
contre l'Angleterre ou la Russie.
Londres, le 9 octobre.
On télégraphie de Berlin au J~o'MMt~ .P(M<
« Le ministre des finances de Prusse a réduit
de tt millions de marcs le déficit du budget. En
conséquence, auciin emprunt ne sera émis, le dé-
ficit restant devant être couvert par des bons du
Trésor. »
Dans une dépêche de Vienne, le Times annonce
la formation d'une commission pour l'organisa-
tion permanente de la Bosnie, en outre de la
co~~ssion qui fonctionne actuellement à Sera-
jewô",
La nouvelle commission, composée des repré-
sentans du ministère commun et des deux gou-
vernemens autrichien et hongrois, terminera
probablement son travail cette semaine.
Constantinople, le 8 octobre.
Dans la troisième séance de la commission de
la Roumehe, une question de compétence a été
soulevée par les Russes à la suite de la demande
faite par les Ang)ais, tendante à ce que la Porte
nommât sans retard le gouverneur de la Rou-
métic.
Les commissaires demandent des instructions
a leurs gouvernemens.
La prochaine séance aura lieu samedi.
Rome, le 9 octobre.
Un envoyé russe est attendu ici avec des in-
structions relatives aux propositions faites par
le Vatican, afin de pourvoir aux besoins urgens
de l'Eglise de Pologne.
La Capitale affirme que l'Italie, dans la ques-
tion de l'administration de l'Egypte, est en par-
faite communauté d'idées avec la France.
L'éruption du Vésuve a augmenté légèrement
hier.
Constantinople, le 8 octobre.
MM. Sinclair et Paget, commissaires des monts
Rhodope, ont été arrêtés à Salonique, mais ils
sont parvenus à s'échapper et ils sont atten-
dus a Constantinople. Us avaient été chassés
par les insurgés des monts Rhodope qui les
soupçonnaient de connivence avec la Russie. On
s attend à ce que )e pays tombe en proie a l'anar-
chie et au brigandage.
M. Onou a avisé la Porte que 4,000 chariots de
réfugiés chrétiens suivent la retraite des Russes.
On demande l'envoi d'une commission et de trou-
pes chargées de rassurer les populations dans
les pays évacués par les Russes.
Des jurisconsultes étrangers seront nommés à
titre consultatif dans les Cours d'appel d'Alep, de
Bagdad, de Smyrne. de Diarbekir, d'Erxeroum
et de Trebizonde. Us en référeront a un supé-
rieur accrédité auprès du ministre de la justice.
Les mêmes dispositions seront prises à l'égard
des contrôleurs des finances.
On essaiera, dans un vilayet, la conversion des
dîmes on un impôt foncier.
La gendarmerie sera commandée par des Eu-
ropéens.
Ces projets de réformes sont conformes aux
demandes de l'Angleterre.
Constantinople, le 9 octobre.
Les Russes ont demande à ia Porte de pren-
dre des mesures pour assurer la sécurité des
habitans dans les localités évacuées par les trou-
pes russes.
Le prince Lobanofi a eu hier du Sultan l'au-
dience'qu'il avait sollicitée à son retour de Li-
vadia.
Constantinople, le 8 octobre, soir.
La nouvelle que Saadeddin aurait été massacré
par les Albanais avec 1S6 officiers et soldats ne
recoit aucune contirmation.
La commission de Roumëiie a adopte la propo-
sition de charger la Banque ottomane de l'orga-
nisaUon financière de la Roumélie.
Les membres de cette commission partiront
dans une quinzaine de jours pour Phiiippopoli.
Raguse, le 8 octobre, 8 h. 45 m. soir.
Hier, les Monténégrins, en vertu des stipula-
tions du traité de Berlin, ont occupé Kolasin La
garnison turque s'est mise en marche sur Novi-
Bazar.
Le général ScMuderer est arrivé aujourd'hui à
frébigne avec une demi-brigade.
Ici, les démonstrations enthousiastes conti-
nuent en l'honneur du général Jovahovich.
que, dans le cas où sa mauvaise santé
l'empêcherait d'entreprendre le voyage
de Paris et où « M. de SaIIieri » y arrive-
rait seul avec l'opéra des T~K' le
forfait de 20,000 livres qu'il avait de-
mandé pour cet ouvrage, paroles et mu-
sique, pourrait être réduit à 12,000 livres.
Le comité, d'après le contenu de cette
lettre, ne douta pas que Salieri ne fût
seuH'auteur de la partition pour laquelle
on l'avait cru pendant un certain temps le
collaborateur de Gluck, et il demanda au
ministre l'autorisation de rompre les en-
gagemens pris sur la foi de cette collabo-
ration, se réservant de renvoyer à une épo-
que indéterminée, et après examen de
l'ouvrage, la représentation de l'ouvrage
de « M. de Saltieri. »
1
Le ministre écrivit de sa main ~marge du rapport du comité. Mais Gluck,
qui avait à cœur la gloire de son élève,
ne se tint pas pour battu, et, par l'inter-
médiaire de l'ambassadeur d'Autriche qui
avait affirmé au comité que les deux pre-
miers actes des Z'~M~~ étaient de Gluck
et que Salieri avait écrit le troisième sous
)a:dictee du maître, les négociations furent
reprises et aboutirent finalement à une
entente définitive entre le comité d'une
part, Gluck et Salieri de l'autre.
Salieri, que l'on n'attendait pas sitôt,
arriva à Paris dès les premiers jours de
janvier 1784 et se présenta à l'assemblée
du comité de l'Opéra comme « fondé de la
procuration de M. le chevalier Gluck. »
M. de Breteuil, qui avait succédé &
Amelot comme ministre de la maison
du roi, donna ordre que les répétitions
des Danaïdes fussent menées rapidement
et qu'on s'en occupât c< de préférence à
tout.
Pendant ce temps, les discussions et les <
commérages allaient leur train. Gluc- ]
kistes et piccinistes avaient senti se ra- <
Bucharest, le 8 octobre, soir.
Le général Drentein, nommé chef de la 3° sec-
tion de la chancellerie impériale, est parti. Son
successeur, le général Machitine, est arrivé.
Des mesures ont été prises afin de restituer
aux districts de la Bessarabie leurs archives qui
avaient été transportés à Galatz pendant la
guerre.
Le Sénat a nommé la commission chargée de
rédiger la motion relative au traité de Berlin.
La composi.ion de cette commission fait pré-
voir des discussions animées.
Londres, le 9 octobre.
M. Adams, premier secrétaire de l'ambassade
anglaise à Pans, et M. Vivian, agent diglomatique
anglais en Egypte, ont été nommés chevaliers de
l'Ordre du Bain.
Saint-Thomas, le 8 octobre.
L'insurrection de Santa-Cruz est à peu près
réprimée. Plusieurs batimens de guerre étrangers,
notamment le .E~oK~MMM~ (français) et une
corvette anglaise, stationnent à Santa-Cruz.
Le gouverneur a demandé à Copenhague l'en-
voi d'une frégate. Le nombre des plantations in-
cendiées par les noirs ne dépasse pas soixante.
La ville de Frederickstadt est en partie dé-
truite.
Le croirait-on? Le gouvernement n'.
tenu aucun compte de la Consultatio]
élaborée par Je Comité des jurisconsulte,
de la droite on nous disait cepen
dant qu'il en avait été comme atterré
Le VoM~M~ o//?c~ publie ce matin ui
décret qui Bxe au 27 octobre la convo-
cation des conseils municipaux pour I:
nomination des délégués, et qui convo-
que les électeurs sénatoriaux au chef-lieu
le 5 janvier 1879, pour l'élection des sé-
nateurs du département. Si nous en
croyons nos yeux, ce décret est signé
par. M. le Maréchal de Mac-Mahon et con-
tre-signe par M. de Marcère. Pourtant la
Z)~/< et quelques autres journaux de la
même nuance avaient adressé au Maré-
chal un appel désespéré.–Ne signez pas 1
lui avaient-ils dit. Et ils nous avaient as-
suré, à nous, que très probablement, très
certainement même, le Maréchal ne signe-
rait pas. Il a signé. Co~MMNM~ est! I[
ne reste aux journaux réactionnaires qu'à
déclarer bien haut que la Constitution a
été violée mais nous doutons fort mi'i)a
parviennent à en convaincre personne.
La question posée parles jurisconsultes
des droites et tranchée par le gouverne-
ment n'est pas nouvelle. M. Delsol l'avait
agitée déjà devant le Sénat il avait ex-
posé la théorie que nous avons re-
trouvée dans la Consultation; il avait
sommé M. le président du conseil de répon-
dre, de dire son avis, enfin de prendre
un engagement. M. Dufaure s'y était re-
fusé il ne lui convenait pas de pren-
dre dès cette époque, avant d'avoir con-
sulté ses collègues, un engagement
quelconque. Il s'est contenté de déclarer
qu'il ne partageait pas, sur le véritable
sens de la loi, le sentiment de M. Del-
sol, et voici ses paroles « L'hono-
B râble M. Delsol a commencé par dire
a que la Constitution réglait d'une ma-
a nière très claire les conditions du re-
N nouvellement du Sénat. Je le crois
a comme lui; seulement, je-la comprends
B autrement que lui, tout en la croyant
') aussi très claire, a Ainsi, voilà deux
jurisconsultes qui trouvent la Constitution
parfaitement claire, et qui toutefois l'in-
terprètent à l'envers l'un de l'autre.
Lequel des deux a raison? M. Delsol a
donné les motifs de son opinion M. Du-
faure n'a pas donné les motifs de la sienne,
mais il ne nous semble pas impossible de
les deviner.
Il y a en enet, dans la loi constitution-
nelle sur les rapports des pouvoirs pu-
blics (loi du 16 juillet 1875;, un article dont
vi ver leur vieille haine, et des deux camps
i partaient les flèches les plus acérées.
« On a remis l'T~~ en ~M~~ de
G!uck en concurrence avec .D:~OM, écrivait La
Harpe mais cette reprise, sur laquelle les
erlucktstes comptaient beaucoup, n'a pas été
brillante, ni pour l'afuuence du monde, ni
pour les applaudissemens. Ils espèrent pren-
dt'e leur revanche à la rentrée avec un opéra
nouveau de Gluck, envoyé de Vienne, et oui
parait le dernier effort du célèbre composi-
teur. Cet opéra s'appelle les .Da:M~?~ il n'est de Gluck qu'en partie et
il a été achevé par un de ses élèves, nommé
bauen. S'il réussit, Gluck aura tout fait s'il
ne réussit pa9. l'ouvrage sera en entier de
Salieri. Rien n'est mieux arrangé. ))
La première représentation eut lieu le
26 avril -1784.
Ici M. Jullien relève une erreur de Fé-
tis qui prétend, avec d'autres écrivains,
que la reine fit d'abord jouer ~.Z~M
à la cour c'est à l'Opéra qu'elles paru-
rent pour la première fois.
A cette même date, Gluck écrivait de
Vienne au bailli du Roullet
« Je vous prie, -mon ami, de faire impri-
mer dans le ./OM~<~ Paris la déclaration
musique des Z~aMM est entièrement de
M. SALIERI, et que je n'y ai eu d'autre part
que celle des conseils qu'il a bien voulu pren-
dre de moi, et que mon estime pour lui et
mon peu d'expérience m'ont inspiré de lui
donner, s
Cette lettre répondait à un doute trop
général pour qu'elle causât une grande
surprise. Mais, si elle était un témoignage
flatteur rendu au talent de Salieri, elle ]
ne faisait pas grand honneur à son
caractère. Gluck lui-même, bien que )
poussé par une bonne intention à se <
faire le complice de son élève, était ) >
quelque peu atteint par le iàcheux effet >
qu'elle produisit. Salieri envoya le sur- <
lendemain au ~OM?'~ F~M une épître )
assez embrouillée dans laquelle il parlait x
le texte est l'évidence même c'est l'ar-
ticle l~.qui fixe au second mardi de jan-
vier la réunion annuelle du Sénat et de
la Chambre, et l'ouverture de la session.
L'année parlementaire commence le se-
cond mardi de janvier ainsi donc, lors-
qu'un autre article de loi dit que le Sénat
sera renouvelé par tiers tous les trois ans,
il est naturel de penser que les opérations
électorales doivent être achevées à cette
date. Comment nous ferait-on croire
qu'il soit dans l'esprit de nos lois consti-
tutionnelles d'entamer la session avec un
Sénat et, quelques semaines après, de la
continuer avec un Sénat nouveau? Com-
ment nous ferait-on croire que la vie par-
lementaire doive être totalement suspen-
due, à peine aurait-elle commencé; et
elle le serait, puisque le Sénat ne pourrait
pas tenir de séances pendant les opéra-
tiens électorales, et que la Chambre des
Députés ne peut pas en tenir davantage
lorsque la session du Sénat est interrom-
pue ? Il faudrait qu'une pareille anomalie
fût inscrite formellement dans la Con-
stitution pour être acceptée, et, si elle y
était inscrite, il faudrait la faire dispa-
raître en 1880.
1 '1 1 1
A ceta, les jurisconsultes d~ la droite
répondent que la Constitution a été mat
rédigée, que ce n'est pas leur faute, et
qu'il faut la respecter telle qu'elle est.
L'année parlementaire, disent-ils, com-
mence assurément le second mardi de jan-
vier, mais le Sénat actuel n'est entré en
fonctions que le 8 mars 1876 donc, le
tiers de ses membres ne peut être renou-
velé que le 8 mars 1879. M. Delsol, dans
le tête-à-tête, conviendrait peut-être que
cela est très fâcheux; mais qu'y faire
c'est ainsi. Subissez, nous dirait-il,
la Constitution que vous avez votée. Si
elle est incorrecte, tant pis pour elle et
tant pis pour vous! Si elle marche mal et
tinalement ne marche plus du tout, nous
sommes tout prêts à nous en consoler
.Nous nous consolerions moins facilement
que M. Delsol cependant, nous ob-
serverions la loi avec un scrupule ré-
signé si elle était ce que disent nos ad-
versaires. Heureusement, ils se trompent
sur la Constitution ils l'ont mal lue
ils n'en ont pas discerné le véritable
point de départ.
Il est vrai que le Sénat actuel n'est en-
tré en fonctions que le 8 mars 187C En
résuite-t-il que la règle de bon sens'que
nous avons exposée plus haut n'existe
plus, et qu'il faille fixer indéfiniment au
8 mars les élections partielles ? Quoi la
session commencerait pendant deux années
de suite'le second mardi de janvier, mais
tous les trois ans elle ne commencerait que
le 8 mars, et les mois de janvier et de fé-
vrier seraient employés aux opérations
électorales? Les choses ont pu se passer
ainsi une fois; mais, comme dit le pro-
verbe, une fois n'est pas coutume.
Les jurisconsultes des droites ont oublié
dans quelle situation particulière les
élections ont eu lieu en 1876. La Con-
stitution n'était pas encore en vigueur
l'Assemblée Nationale n'avait pas ré-~
silié ses pouvoirs. Nous n'étions pas
dans la règle alors, nous étions dans
l'exception, et la preuve en est que la loi
organique sur les élections des sénateurs
(loi du 2 août 1875) se terminait par
deux articles sous cette rubrique Dis-
positions transitoires. « Pour la première
élection des membres du Sénat, disait
» 1 article 28, .la loi qui déterminera l'é-
» poque de la séparation de l'Assemblée
Nationale fixera, sans qu'il soit néces-
s de ses sentimens de reconnaissance en-
vers son bienfaiteur et reportait à l'au-
teur d T~~M tout le mérite de sa par-
L tition. La lettre de Salieri se terminait
~°~ donc manqué à la vérité
reconnaissance si je n'avais pas
pronté de l'honneur qu'il a bien voulu
me faire en me permettant d'associer
son nom au mien à la tête de cet ou-
)' vrage. »
annonçant la première
représentation des jO~M; tragédie en
cinq actes, en avait attribué la musique
à Salieri et à Gluck.
Ce n'est qu'après la sixième représenta.
bon et non après la douzième, comme
on l'a souvent imprimé par erreur, que la
lettre de Gluck fut publiée.
« Le motif réel du retard apporté la pu-
blication de la lettre de Gluck, dit
S.~?~
les 12,000 livrés qu'il devait, d'après son
traité, toucher com~ne reprrésenta~at de Glfceh et
?~ représentation. Cette repré-
sentation eut lieu le 4 mai; les form~it~dc ë
paiement et de décharge demandèrent quel-
ques jours, puis Salieri laissa encore s'écouler
quelque temps avant de jeter bas le mfX
Cette explication est peu honorable, ~s
mSt~r~
mentent pas. u w
La, Harpe qualina ainsi le poëme des
Z)~M~ « un tableau d'horreurs décoû-
tantes et incroyables, un amas d'atrocités
froides qui soulève le cœur sans l'é- °
mouvoir un moment ni de pitié ni de
» Il ne jugea pas la musique
beaucoup moins sévèrement « On a bra
vementmisaurl'al6cbe:a~ Gluck
mais quand on a vu que,
malgré tous les efforts de la cabale, il
~7. pas moyen de faire réussir un
récitatif aigre, monotone et criard un
opéra dénué de chant -si l'on excepte
quelques airs de ballet, et dénué d'enet
musical si l'on excepte un chœur du
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 81.12%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 81.12%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k4605876/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k4605876/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k4605876/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k4605876/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k4605876
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k4605876
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k4605876/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest