Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-09-22
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Description : 22 septembre 1878 22 septembre 1878
Description : 1878/09/22. 1878/09/22.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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tMNdatf~oBtt, ~oit ihteMumonaM, wit &«at!)a<
MAUem)tgne, en Autriche, en RumM,
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WM toua tes directeiM de pMtM;
.), M a&DA tous {M aHt~efUMtyB.
~i ~~itiYbi d'nâo ~~nr paÿabit 1 ~idA.
H\t&~o!d'nhe TUé~ p~àB!< t']M
? tt Bnteàû da'~tfSS~)~
~StM~te~p~
PAMS
~CEptai SEPTEMBRE
Oh tîrà plua loin le texte, en quelque
Sorte ofBcie), puisqu'il est pubiié par !a
~M~Mc /~a~~C) du discours que
M. Gamb&tta a prononcé à Romans. Nous
avons dit déji ce que Bous pensions dé
ce discours d'après !& première analyse
qui nous eh avait été donnée, ettiotte im-
prâësion n'~ pas varié à ta seconde lec-
ture, si~on nous permet cette expression
parlementaire. H y a deux parties, nous
le Frétons, dans le dfscours de M. Gaïn~
betta: Fane Se rapports an pa~aédela.
répaMiqae et & la -situation actueUe, l'au-
tre à l'àvet.ir. Sur la première. nous som-
mes p)eiue~ênt d'accord avec M. Gam-
be'ta.~ Aur la seconds, qui est un pro-
gramme offert courageusement à la dis-
eus-ion~ n~f avons exprima quelques né-
~èrves et npus tes maintenons.
Dans la première partie de ~on diacoura,
M. Gambetta a raconté à grands traits
l'histoire de la répubHque depuis 1871
jusqu'aujourd'hui. H a rendu à M. Thiers,
qui a si puissamment contribue à fonder
ce gouvernement, t'hommagc que nous
rendons t"us à ce grand citoyen. Dire
q)e c'ef-t à M. Thiers que nona Jevon" Ja
république n'est pas assez H faut dire que
6'està iiti qiië nous devons d'avoir un gou-
v'rnemfnt. On peut discutera perte de
vue ~ur les mérites com parés de la repu-
Mique on de la monarchie et sur ce point'
théorique chacun est libre d'avoir son
opinion muis Mt Thifi's ne s~est pas
plâCt~ au point, de vue théorique il n'~
pas fait de la doctrine, il a iait de la po-
litique. Il a jeté sur les élémens dont se
compose notre société un regard clair
et profond, et il a vu que la monar-
ehië,ia~rétoûs ëes bons c6h' avait
un terrible dépa~-a.niane q~i étsit d'ê-
tre impossible, laudis que la république
étaif d~fËeile, mais possible. En ~ompie
d'action, il a pris résolument son p&rtt, et
la graade majorité du parti conservateur
s'est rattiée autour de lui. Lestate l'origine de ce fait et 'adëplotè. «Si
jit) Ips consc!vat<*urs. dit-H, ptus dénans et
e plus prudens.s'étaient moins livrés en
? 1871 a M. Thiers, la France n'en serait
o pas à chercher encore, à travers les
? dit&culiés Au présent et tes obscu-~
rites de l'avënit, ) son abatte. Ëtie
H ne serait plus en i'air. E)te serait
a~se. ~'en déplaise & notre con-
~rèrp; ce sont les hommes duht il est l'or-
gane qui sont restés en l'air, et ce n'est
pas notre faute s'ils n'ont pas voulu ou
s'ils ne veulent pas s'asseoir. Quant à là
~rancet elle ë- qu'ette l'est solidement. La France a un
gouvernement, qu'elle doit à M. Thiera,
et, pou'r peu qu'elle ait gardé là mémoire
des événemfns de ces dernières années,
titë ne doit pas partager )es regrets rétro-
spectifs dueffet, si M. Thiers n'était pas heureuse-
ïnent in.tervenu dans nos aS'aires eB 1871 ? R
Nous. aurions eu la monacchie. peut-
être mais l'insurrection de la Commune
à Paris aurait pu dans le Midi d'épouvan-
tables imitations. La guerre civile aurait
déchiré la France si cruellement éprou-
vée déj~ parla guerre étrangère. Que! au-
fait été le résultat de cette lutte fra-
tricide ? Quj l'aurait empt.'rté au milieu
de ce,~ violences ? Nous admettons le
cuççès mQMentané de la monarchie
mais quelle aurait été cette monar-
chie? Celle de M. le comte deCham-
Jbordt celle dont personne n'a plus voutu
lorsqu'on l'a bien connue, celle qui
n'aurait pu s'emparer du pays que par
eurprii-è et qui se serait trouvée, le lende-
main du réveil, en face de la plus re-
doutable opposition. Si on ne sa-
Tadt pas tout ce)a en 187t, on l'a; su
au mois d'octobre 1873, et les es-
prits qui étaient restés jusqu'alors en
euspecs ont pu se fprmer une opinion
éclairée et définitive. C'est M. Thiers qui,
après avoir vaincu la Commune de Paris.
nous a préservés d'une nouveUe. guerre ci-
vile. C'est lui qui, en se prêtant et bientôt
en travaiMant a fonder la république, a
épargné à là France les toogueR épreuves
qu'pile aurait dû traverser pour chercher
e son assiette dans le système monar-
chique.
Nousrappelons ces souvenirs ann de rap-
peler en même temps dans quel esprit vrai-
ment conservateur la république a été éta-
blie. Elle a maintenant une organisation
complète: elte a un magM.tra.t suprême qui
a. été é!u pour sept années et qui certaine-
ment épuisera son mandat. Reste la ques-
tion d'avenir. Que faudra-t-il faire après
1880 ? A quelles réformes faudra-t-il pro-
céder? M. Gambctta n'a. pas craint
d'expof-er son programme, non pas pour
t'imposer, il l'a dit hautement, mais pour
l'onrir loyalement à, la discussion. « Vous
voyez, Messieurs, a-t-il dit, que nous
auront d'e quoi remplir nos sept années -`
sans aborder d'autres questions. Nous
le croyons en eilet. Nous estimons mêtne.
que certaines des retormes que propose
M. G~œbt-t'a ne seront p.as encore accom-
plies àji'exph-atiou du second Septeana.t,d;i.
moins sous Informe qu'ineur donne. Mais
il ne noua dêptaît pa~de voir M. Gambetta
faire f'dnaaître soa pro~ra.mnteetl'OHrirdès
maint'Rt R ht critique; S'il y a quelque
hardiei~e, il y a aussi de !a. franchise da.M
ce procédé. Au reste, nous avions raisonse
de dire avant-hier que le programme de
Ronlàns serait peut-être dénaturé par la,
presse de droite. H l'a été déjà. On
a dit, par exempte, que M. Ûambetta
avait proposé des réformes presquei
rëvoluHonnaireS dans ro'rganisation de)
l'armée. On lui a reproché d'avdtr
demande la suppression du volonta-
rtai d'un an, ce dont npus aurions
~é médiocrement émus. Mais il n'y a
rien de tout cela dans le discours
et ~t. Gambetta, après avoir exprimé pour
l'apmée les sympathies les plus vives, 86
borne à conseiller quelques modiQcàtiOns
intérieures qui ne changent rien à l'orga-
t~isation de l'ensemble, et à améliorer les
Conditions Rpus-ofaciers. Qu'y a-t-il là dé sub-
verr-if?
PtMjr ce qui est de toutes les qu~~tions
qMi se rattachent, d'après M. Gambetta, au
péril clérical, tëDes que la liberté d€
renseignement & tous les degrés et
t'exem~ion du service militaire &u
MnéSce du clergé, nos opinions s6ût
connues, et nous n'avons pas à les ex-
primer de nouveau. Nous avons tou-
)(turs cru qu'il y aurait plus tard, sur
tous ces points, de grandes disfussiona. et
nous n'en avons jamais été t'ifrayés. Nous
comptons su'- ia modération des Chan)bcef
qui ropréf entent le pays, et sur l'esprit
de transaction dont M. G.imbetta nous
a déjà donné taut de preuves. Nous
sommes grands partisans de l'axiome
qu'à chaque jour sut'St sa peine. Nous ver-
rons ce que nous devrons taire pendant
Ïe second Septennat, lorsque le premier
sera terminé. Eu attendant, et en quelque
sorte ~a~~M~, pour qu'on ne tronque
pas, en le commentant, lé discours de
M. Gambetta, nous le mettons tout entier
sous les yeux de nos )ecteurs. C'est un
document important, et sur lequel nous
aurons sans doute l'occasion de revenir
plus d'une &Mis. el'~r
.BOURSE DE PÀMS
Ct~M'B:' te M !e M. Mfn~M. )tt~Mé.
Comptant. 7''M. 76M<2 2 71~ 2
Fiàcouj. ':630.~ 7630
<~
Amortissable.,
Co.[nptMH.80t5. '!975.M./
FIAconr. 801S. M 90 .ËS.
4'i/<~
Comptaunû730 .t06SO~ l. <<
O.w/«
ComptanHt3'7S.H38S./ iOJ.
FiBco~r.tt3T7<2H392
~S'ntE BÔUH'SE DU'ë6m.
EmpfttBt 9 0'<~< i<4 fr. M 1/a 05, 10,07 t/2.
30/0amo)'t,issabte.50/Ot.u.rc. 13fr.90.
Egyptiennes 60/0.. 2S6ff.87,288FtOrïns~r}. 631/
Hcm{;rots60'/0. ~)fr.. <)..
TéMgMpMe jp~t~~e
~~c~ ~tgmptuqf* d~ t'eg<'BM Hs'T&t'
.r Ro'm0fle2i septembre-
A !a suite du discours prononcé par M. Gam-
be~ta. à Romans. le Vatican a décidé s'envoyer
aux é~êques français des instructions en vue de
réagir contre les tendances de ce discours.
Rome, le M septembre, soir.
Pn grand nombre de citoyens se sont rendus
aujourd'hui au tombeau de Victor-Emmanuel
Beaucoup de Société~. suivies d'une foute im-
mense. sont attées a la Porta Pia. déposer des
couronnes.
Le syndic de Rome, M. Ruspoli, a pris la parole
et a rappelé les évenemehs de 187e. Trois autres s
orateurs ont ensuit o parlé. Un d'entre eux, ayant
exprimé des opinions contraires à l'unité de l'I-
ta~e. a été hue par, la foule et a d& interrompre
sondiscours.
La foule s'est séparée ensutté au milieu des
acclamations et dans un ordre parfait. M ville est
pâvoMéeetihuminée.
M. Gorti est attendu ici la semaine prochaine.
Berlin, le 2< septembre.
La santé du prince de Bismarck est meilleure.
Hier, it s'est dé)a occupé des aS'aires publiques.
Berlin, test septembre.
La commission chargée de l'examen du projet
de ioi contre les socialistes a adopté aujourd'hui,
par H voix contré les paragraphes et 3 de
l'article 6. Oh a, & cette occa-ion, défini d'une
manière plus précise les publications et associa-
tions dont il est questton dans ces paragraphes,
en les quaiitiant de publications ou d'associations
dans lesquelles il se manifestera des tendances
démocrattco-socMlistes, socialistes ou commu-
nistes qui viseront le bouleversement, de l'état so-
cial at politique actuel, et menaceront la paix pu-
blique ou l'union entre les diuérentes classes de
ta société.
Quant aux réclamations Cnanciéres des tiers
envers les caisses des associations, elles resteront
soumises au droit commun. Ensuite, lors de la
suppression des pub ications. ou de la dissolution
des associations ou des reunions, les protestations
suivront le cours régulier prévu par là loi pour
les réclamatioHs Contre les arrêtés de police.
La discuss'on de l'article 4; relatif à la der-
nière instance, pour le jugement des réclama-
ttons.n'estpas terminée.
M. Gneist propose le chancelier pour dernière
instance, ann d'assurer ainsi l'influence du
Reichstas.
M. Lasker opine pour le tribunal administratif
supérieur.
Les représentans de la Saxe et delà Bavière
au Consed fédéral plaident en faveur d'une com-
mission du Conseil fédéral comme tribunal su-
périeur dans ces questions.
Le comte Eutenburg, ministre prussien, n'a
pay formulé son avis.
Londres, le; 20 septembre, soir.
Le TteMM publie la dépêche suivante~ de Con-
sti'ntinople:
« On croit~que dès négociations Mnt ouvertes
ectre le gouvernement russe et la Porte aSn de
rendre ddmitives les parties du traité de Sa.m-
'Stefkoo concernant purement la Turquie et ta
Russie, et qui n'ont pas été modinéës par le
tt'.iité'deBerM.
Le général SkobeleS a' commencé vendredi son
mouvement de retraite. a
Le .DtM?y .~ Vienne, le 20. Hadji-Loja a concentré toutes
e< forces entre Bielina et Zwornik, oh une ba-
'taille rangée, probablement jdéeisive, doit a,voii
'iieu.
Bude-festh. le 20. Un télégramme de Craco-
vié anrioilré qu'un granti notnhTe ~at·re§tà;ioh's
vie annoncÈ qu'un grand nombre a'arreMa'.ion~
'ont'été faites & Ode.ssa et a CharKôH, où il à été
~découvert un oomp'ot pour la déHvance dès nihi-
listes retenus prisonnisra.
Londres, le M së~temMe, soir.
Une aëpëcne du W~-o/%Ce con'statë que !a
panté dM troupes en garnison a Chypre n'est pas
satisfaisante'
Sur ï,t)%2 hommes, cès ont eu Heu depuis l'arrivée des trù.ipes.
Londres, 2l septcmb'-e.
Une lettre de M. Oad~.tone exprime l'espoir
que )à cause de la Grèce obtiendra l'attention du
gouvernement anglais, qui déclarait, le 8 juin.
que les dHnandfs du gouvernemfnt héDéniquè
tnéritaipnt d'être prises en considération, mais qui
n'en a point fuit cas devant le Centres.
La Russie bêles a pas prises davantage en con-
~iaérafion pAMe que )cs Grecs sont opposés au~t
PuMes. ta Grèce représentant avant toutf autre
hationatité la cause de la Hberte en Orient; et
cette cauee a été abandonnée et même trahie.
Londres~ le 21 septembre.
L'Amenée Reuter pubUe !â dépêche ituît~nM~
datée de Gonetantinople le ~0 septembre
w L'ambassadeur da Rtrssie a remis & ia. Porte
un projet ,de traité d~Hnitif qui maintient te rè-
Ciement de l'indemnité de .<'rre. é)ab)it un rè-
~!Rment nouveau pour les relations commercia.tès
entre les deux pays. consta'e l'amiti' qui règuë
entre eux et exprime )'e!-poir qu'ils resteront
toujours atiiés dans l'avenir.
a Là Porte vient d'adresser à ses représcntahs
a t'étr?'nger une circatairë reJetAnt sur t'Autrictië
la respdnsabitité des évënemens àctUe)~ de Bos-
nie.
&!t{usurus !'acha. ambasadeur de Turquie a
Londres, est arrivé à Constantinoplé. »
Constantinop'e, ie 20 septembre, soir.
La division commandée par le ~nérat S)!ohe-
!ëf!' eat. partie aujourd'hui pour Tchataidja elle
ira ensuite à Andrinoptf.
La potice de S.in-S'efano a été rëmis'e aujour-
d'hui éntM tes maihs des Turcs.
Lf* quart ipr pém'rai russe évacuera San-Stefano
lundi prochain.
Conptantinople. le 20 septembre, ~oir.
Gha~i-Mot'kta.r Paicha a télégraphié qu'il espère
un prompt apaisement en Crète
Les insurgés de Kozan continuant de rési-
ster.
Assim Pacha et Husni Pacha ont Me nommés
commissaires pour la Roumétie et la Bulgarie. i
Cons!antinopte, le 2i septembrej
La flotte ân!?'a'sp,qu' se trouve àcfrëilement
aux îles des Princes, s'éloignera ta semaine pro-
chaine. aussitôt après la départ de San-Stefano
des dernières troupes russes.
Cpnatantinople. lez' septembre,.3 h. soir.
Le général Khérédine est arrivé. i.
On assure qu'après )rière Tchatàtdja, i'escàdre anglaise ira dans lé
go)fe d'Artak, situé dans la mer de Marmara.
Les catholiques d'Albanie i auraient adhéré &
l'Union atbanaise.
Tims, le 21 septembre.
Tout le personne! nécessaire à la nouveUe ad-
ministration russe de Batoum est arrivé dans
cette ville depuis plusieurs jours, et les divers
services sont déjà installés.
Saint-Pétersbourg, le 21 septembre.
M. Davidoït, ex-premier secrétaire de rambas-
Nade de Russie a Londres, a été nommé commis-
saire russe dans la commission de Bulgarie qui
se réunit a Tirnova.
,l,. Belgrade, le M septembre.
Le gouvernement serbe a nommé membre~ de
la cf'mmission ihternationalt' chargée de la Qxà-
tiort des frontières, le eotonel Jbvanovi'chet le
lieutenant-colonoÏ Mi'kovitch. La commission a
ténu sa première séance et a élu président
M. Aubert consul de France.
~.200 mahométans se sont rendus de Pri~rend
en Bosnie pour appuyer les insurgés. La Serbie
a renforcé le corps d'opération de )a Drinar afin de
désarmer les insurgés.
New-york. le 2t septembre.
A la suite dé démonstrations menaçantes de
la part de grévistes à 'Washington, deux compa-
gnies.se sont rendues de Baltimore dans cette
ville.
Le sénateur Eey. directeur général des postés,
dans un discours prononcé à SacramentO, a an-
nonce que le gouvernement se propose de de-
mander que le traité avec la Chine soit modiSé.
S'H est vrai. comme on l'assure, que
M. de Bismarck ait proposé aux puissan-
ces défaire une démarche collective au-
près de ta Porte pour l'inviter à presser
l'exécution du traité de Beriin, on se de-
mande quels peuvent être ië but et la
portée d'une pareille démonstration. I! est
bien clair aujourd'hui pour tout observa-
teur impartial que ce n'est pas la Porte
qui s'oppose à l'exécution de certaines
parties du traité, et que le gouvernement
du Sultan n'est pas maître d'imposer aux
populations jnusutmanes le respect des
résolutions européennes. I~ous avons mon-
tré ily a deux jours que la Ligue albanaise
était le résultat d'une sorte de mouve-
ment insurreçtion.nel, presque séparatiste,
contre lequel ie gouvernement central ne
pouvait rien. Tous ceux quiconnaissent
les Albanais, tous ceux qui ont étudié de
près cette race guerrière, ardente, in-
domptable avaient prévu qu'elle ne se
soumettrait pas sans résistance au sort
qu'on lui préparait. La Porte, pour son
compte, ne se faisait a cet égard aucune
illusion. Les deux plénipotentiaires otto-
mans au Congrès de Berlin avaient
prévenu leurs collègues du danger de
décider arbitrairement du sort d'un
peuple aussi énergique et aussi bien doué
pour !a lutte que les Albanais. Dans la
discussion sur la cession d'Antivari et de
Podgoritza au Monténégro, Carathéodory
Pacha, suivant le protocole 10, s'était ex-
primé en ces termes « La Porte n'aurait
a pas d'objections contre Spizza; mais
a e!le maintient qu'Antivari est albanais;
a que les Monténégrins ne pourront y dë-
H meurërquepàr la force, contre le vœu
N des populations. S. Exc., faisant atlusiôn
n aux attaques réciproques qui sepro–
H duisent sans cesse eutre Albanais et
a Monténégrins, annonce que son gouver-
a nement a. re<~u à cet égard des téiégram-
M mes inquiétans. M
On se. rappelle avec quel dédain les télé-
grammes dont parlait Carathéodory Pacha
ont été traités par le Congrès~ Personré
alors ne voulait croire que les décisions de
l'Europe pussent être contrariées par les'
résistances des populations. On se mo-
quât des craintes dé la Porte, 6ttibuâit à ta. mauvaise humeur et & là
mauvaise foi. C'est en vain que te màl-
héureui Méhemët-ÀIi, gui devait payer si
cher là faute du Congrès, appuyait
les observations de Oarathéodory c'est en
vain qu'il disait K Pour que les travaux
du Congrès GQnstita<'nt une œuvre du-~
rable de pa!~ et de oonforde, nefa.u-
o drait-i) pâi éviter dh placer, sànshé-
M cessité àbso)ue, dé~ peupt~sde races ei
o de nationatités di~érëiltës sous la do-
B minàlioh d'une race étrangère a Tout
te monde prenait ses alarmes pour une
manœuvre diplomatique. H afaUuqu'~
se fît tuer pour prouver sa gincérite.
Si tes d~étTHéa de )& Porté inspit-aiest t
une invincible méfiée aut plénipoten-
tiaires, le Gon~rë~ aurait pu du mpin!=<
6ônsu!teravec fruit les petttionsquilui
arrivaient des pays dont n déposait avec
tant d'imprudence. « &tais, forts, de. notre
o d~it et GoaSans dans ta, justice de no-
tre cause <), disait une péti ion des babi"
tans du diptrict de Novi-Bazar, « nous
prendrons tes armes pour défendre no-
a trê vie, nôtre honnéfir 6t là nàtionà-
') !ifë à làqueUë ndû~ sorninës Sers
H d'appartenir contre quiconque vien-
« dra~t nous attaquer, » Le Congrès
éta't donc prévenu it savait quo ses dé-
cisions provoqueraient une formidable
ré~'o~te. « La grande majorité des habi-
') tans de notre province est musut-
e mane K, disait une autre pëtition, ceTe
des habitans de PrSzrénd, capitale dé la'
Ligue aibana~e, « les chrétiens né con-
M stiiuent chez nous que la minorité,
M et ils sont tous catholiques ou grecs
H orthodoxes. II est vrai que nos compa-
triotea chrétiea~ parlent, eux, une lan-
H gué qui est un mélange dés idiomes
M serbe, monténégrin et bulgare; mais
les tangues généralement upitées chez
tOU'~ If s habitons, musulmans et 6hré-
» tiens, sbntle turc et l'albanais. Nons
protestons Gontre tout arrangement qui
)' di<-poserait de nous contrairement à
H. notre volonté. Nous sommes prêts à
') tous l~s sacrifices pour défendre nos
» droits sacres.~ Ji
Est-ce la faute de là Turquie si le Con-
trée d'à. tenu xucun compte de ces aver-
tis-emens. s'il s'est moqué dos inquié-
tudes de Carathéodory Pacha et de Mehe-
met-A)i, s'il a fermé les yeux à la lumière
et s'it a refusé de voir le danger qu'on lui
indiquait si clairement? On a pronté des
aveux de la Porte sur l'état d'agi-
tation des provinces pour lui dire
Vous le voyez bien, vous n'êtes p)us
capable de contenir vos sujets; il faut
que nous nous chargions de cette be-
f0j?ne. Et maintenant qu'on se trouve
aussi impuissant qu'elle, on Ini reproche
de M pas avoir accompli l'ouvre dont on
l'a dispeïisëe. Singulière logique Si la
Turquie avait eu assë2! de ibrce pour' n~e):-
tre de l'ordre en Sosnie, en Rerzëgovine
et à Nôvi-Bazar, l'occupation par l'Autri-
che serait devenue aussi inutile qu'in-
juste. Le traité de Berlin a enlevé toute
responsabilité à la Porte, puisqu'il lui à
enlevé tOTftè autorité. Ce n'est donc pas
an Suttan que doivent s'adresser lés re-
montrances de l'Europe, car, si quelqu'un
s'est trompé sur les difncultés d'applica-
tion de ce traité, ce n'est certainement
pas le gouvernement de Constantinople.
,< CH. GABRIEL.
Oh nous écrit dé Rode, le 1'9 sep-
tembre:
Le bruit court qù~IeroiaTintantiondesé
rendre à. Florence et d'y séjourner'pendant
un certain temps. Si telle est en ëSei l'inten- 1-
tion de S. M' elle' est inspirée' par une bonne
politique. C'est surtout pur )e membre malade
que le médecin doit porter toute son atten-
tion. Or. la situation de Florence est fnrt
grave, bien qu'un examen" sùpërnciel n'en
donne pas l'idée. La suspension de paie-
mens de la municipalité s entraîné celte
de la Caisse d'épargne et paralyse l'ac-
tion de la Banque toscane. La fortune
d'u~t grand nombre de particuliers est éga-
lement atteinte. Il en' résulte que les sour-
ces du travail et celles de la bienfaisance sont
égatement taries; aussi entend-on parler sans
cesse do gens qui meurent de faim, –non par
figure de rhétorique de ceux-là il y en a
partout, m~is parce qu'ils sont littërate-
ment privés d'alimens.
)) Je vois dans les journaux pieux des lis-
tes de souscription en faveur des Chinois
atteints par la famine. Il n'y a pas de mal à
s'courir tes Chinois; mais il y a dans l'Ëvan-
gile, si je ne me trompe, un passage où il est
dit qu'il faut surtout penser à son prochain,
c'es~-à-dire à celui qui est près de nous. Et si
ce précepte était appliqué, le monde irait
mieux qu'il ne ra
On peut espérer que la présence du roi
relèvera le moral de la population toscane
et décidera le gouvernement à prendre des
mesures qu'on a infiniment trop retardées.
Ce qui importe, c'est moins un secours
pécuniaire qu'une décision législative pour
faire cesser une crise d'une nature tout à
fait spéciale. Si la commune d~ Florence était
souveraine comme le bey de Tunis, tout se-
rait vite arrangé on réduirait l'intérêt de la
dette d'un quart ou d'un ticM; les ti-
tres reprendr les étabUssemens de crédit subiraient une,
perte qui ne les ruinerait pas, et peu à
peu tout reprendrait son cours habituel. Dans
l'état actue}, au contraire, on ne paie abso-
lument rien. 'et !es titres de la ville ne pou-
vent être négociés à.aucun prix. Personne
ne sait quels sont les droits des créanciers
d'une comniune qui ne pâte pas: Certaines
gens prétendent que tous leer babitans sont
rëspotisable~ et que !es créanciers de la com-
mune peuvent s'emparer de toutes les mai-
sons. Gette Éôtutioa répugne au sens com-
mN6<
< b& se ôemàads ~tcssi si tes créanciers
peuvent s~sifleë éditées affectas à un 6er-
Mc6puMic; Kinst les porteurs d'emprOnt de
î~ërënce on~Hs !8 droit 86 s&tsir k P.Hài~
Viea~. de veMre aux amateurs dé CurMfés
les ëBjëta d'art qui s'y trou~tttt et df cctdver-
tif lé bâtimeat tui-ïdême eh grenier à foin? H
est pbs~b!e que !â lui dise Oui, a)âîa H ttst
évident que ta rà~Oit dit Don. Lé pouvoir
ëôu~ërain péat 8< u) Poudré ces difHcuttes,
dàaë t'mMfôt d@8 créaûcierà comme dans ce-
lui de la vHÏf. Le ~ouTfrnpréféuttiôii fégitifiië d~étre cooaidérë cogrande puissance. S'il se iNOntrait impûissaht
nu inhAbt'é à rpgtfr M âH'airé~ d'une muai-
cfpal 16 assez il'ustre pour attirer !es regards
du monde entier, s~m autorité morale éer~it
fort xH'àibUb c'est c6 à qu.ol oci n'A pas à6s~
songé jusqu'à présent.
i. O~ jouM ~rn~, CoËgrè? d'p-
néntabstes s'~st ~eau a Florence. Je ne
~oùS en at point parle, me reconnaissant.
incompétent mr c~ m'aHèrës. ~e me bOfne à
vous dire que M. Renan a été t'ùn de6 hëros
de cette réunion sa~aote, et qoë l'jKù~ti'P
àcadémMiën a été l'objet dfés âfteNtions ies
plus Ûatteusèa, tant do fa part des àutôri'té~
que dé cette dé ses cOUègues.
M. Safn'. qui è'st !é c'héi doctrinaÏ d"
parti rëp~th)ica]n, vfenf de p'ufiMr une
le<(ré sur t'/A~M ~comme Garibatdi, que les iMie'ns dotivè~t
s'exercer au' tir' & 1~ carabine et se pré-
parer à une lutte a outrance. Cette or-
ganî~tion projetée d'éràbin'o est suspëtt'é au parti modéré ~ci
craînt que, s'ous prétex''è' d'u'n'c guerre ~eà-
tùpHp. on n'qrganis- mihtairëmec~ deËët)cié-
téa politiques. Comme jusqu'à pYesent tout
esteucore sûr le papier et qu'on n'ai p~s
e~tend~ un coup de carabin' 6e danger, s'il'
exïstë, n'a rïen de bien imminent.
BH.-G.àoNT~ËthïË~'
On nous écri~ d~e Constantinopié, ~e
M septembre:
« On prétend~K qt~ NouIctar'Parha, env~
en Crète, et Djévdét Pacha, vati dé Syrie.
avaient eu le m;ém~ sort' que' Mëheme< A)i.
< Hurrah !e 16s morts Vont vite t Naisoh s'était
trop pressé. Mouh-'ar Pacha, à peine arrivé à
la Canéë et après y avoir pris son premier
repas', a été, 11 est vrai, fortement indisposé!;
mais il estrétabli.QùahtàDiëvdet.envnyëpodr
réprimer le soulèvement de Kozan, ondisa qu'it avait étê~ tué' dans une émeute à ëaL
mas. Pas encore, majfs ce ionctïonnairè court
des risques'; il à su se faire détëst r daTis sbh
gouvernement'; il s'y conduit en sa~p~,
pressure les populations, connë l'admi'-
nistration à d'é véritabtes bandits, ne tient
aucun compte des plaintes qui Im arrivent!,
et, comme il ne faut négliger aucun dét-
tait,– it entretient avec l'argent de ses admi-
nistrés, de ses victimes, un journal' où }6' mé-
rite, le désintéressement, l'abLégat'on d~t
gouverneur de Syrie sont proues a !a jourL
nêeetàlaUgne.
B Voa's dfVez avoir des nouvelles plus prë-
cises que l~s nôtres sur les étéoëmehs de
Bosnie, avec laquelle nous n'avons plus au-
cune communication suivie; sëuiement, à
vtUrIa.JMe des Russes, nous nous rendons
compte queues chosps n'y vont pas bien pour
të~. Autrichiens e Nous les tecons c, disait
dernièrement un des phM illustres g~né~àùx
de San-Stefaco. Le cœur léger ne proSterapas
plus aucomte Andrassyqu'a certain autre;
mais l'Autricnë paiera aussi et paiera cher
cette fantaisie. Le pi~gë était des plus gros-
siers, et on n'a pas voulu le voir. Que nos
dip)omates cti~ngeut donc de besicles, où
changeons alors de diplomates'
11 faut bien espérer que les nôtres né
vont pas nous embarquer dans quetque fâ'-
cheuse auairo au sujet d't' là Grëcf. Les Hel-
lènes et les ch< fs-d'œuvre qui leur viennent
de leurs ancêtres sont, sans contredit, fort
in téressans; mais nous n'en sommes plus
aux prouesses chevaleresques et au temps
des généreux dévouemens. Notre plénipoten-
tiaire a plaidé à Berlin la cause des Grecs.
il a eu certainement raison toutefois,
seule et n'étant pas suivie, la. Francd
doit s'ârrë'ër & temps. M. Fournier, notre
ambassadeur, qu'on croyait revenu avec
des instructions rigoureuses au sujet de la'
question hellénique, a fort heureusement pour!
i mission de faire des observations fermes à la'
Porte, mais sans que son action ait le moin-
dre caractère dé médiation formelle. Il est~
fort a désirer qu'il en soit ainsi jusqu'au~
!b6ut. Les Gérées sembient disposés à agir
~ils massent des troupes sur leurs fren-' r
tières et donnent comme prétexte cer-
tains désordres qui ont éclaté en EpH'ë.
Ce procédé est maintenant à la mode agiter'
avant de prendre est la formule politique de
,notre temps. Ce n'est pas très honnête et ce
n'est pas toujours efficace. Demandez à l'Au-
triche, et que ceux qui l'emploient en cou-
rentlesrisques!
B Ce qui restait do la garde impériale russe
est réellement parti; toutefois, ce vide est
largement comblé par les nouveaux venus, à
la grande joie de nos roulettes.
e Ces roulettes, dont quelques unes ont rap-
porté plusieurs centaines de mille fr&ncs à
leurs propriétaires depuis que les Russes
nous ont honorés de leur présence, sont de
véritables caVjernes de tolérance; !e jeu est
formetlement interdît par lescrupuleux Co-
ran, et la police vient quelquefois écrite son
~f mais il faut que le gardien « qui veiHe aux a
barrières ose spit bien profondément endormi ¡
et~ait laissé passé l'agent, ou que le proprié- w
taire ai~bublié combien Bakchich apaise de
scrupuïf.a., ,1
f Le Padischah vient défaire acte de cou-
rage; c'étajt:hiër .notre Mi-Carême, le .qiuiBf-
zième jour du Kamazan, 1~ céréo~o~ ~e%
gieuse du Ft~~a~-c~V, ou manteau du
Prophète. Ce manteau, il ne faut pas plus y
croire qu'aux monceaux de la vraie croix
niais ënBn,M y à quelque ~hoso ~îy~M-
semMë 6t Mdathé la vêDêr~tîon des Mêles.
Grand bien leur faBse) Ûr,Je èultan a reuencé
gourée jpur-ià à son humeur/ca~mèM; il
s'est rtndu en grande pompe au g6rau de
Top-Capou où se trouve ta paie te re~~e, et
a fait ses dénotions. H a opéré sa sortie ~vec
Beaucoup dé cour&ge.B b
On nous écrit de ~ond~ :le 10 eep~
tembrë:
Londres n'est pas un centre d'mifor~
mations en cette saison de t'année. Con-
stantinople, Vienne et BérHn sont des
foyers d'agitation, compares à la. capi-
tale de l'Angteterre. La plupart des minMtrea
et les ambas'âdôurs sont hoj*s de là viltë~ et
la presse chôme. y..
e Là question de l'Afghanistan eont'nue &
préoccuper les esprits, rui'is on est téd' itaux
reuseigntmens transmis de Calcutta toUeles~
iundis par le corrf&pondant ofncdtux du.
~MM. Les décisions auxquelles Ibrd Lytton
est arrivé sont gardées secrète~ on sà!t c&m-
hien le gouv'rn'ment actuel aimé a s'entou-
rer de mystère, et )e pu6!ïc eu est réduit aux
conjectures. Pour bien apprécier la si uàtion,.
il est bon de se ~ouvéuir que lord Cranbrook~
serrétâire d'Etat pour l'Inde, ~'est toujours
jfait remarquer par ses sebtimens antirusses.
Le~qu'il était encore à la Chambre des Ci~m-
mur'tssousienomde M. Gathotne Hardy,
c était ! ~e p'us souv~jËt la note patriotique et chau-
vine. Sans son département. les traditions
poïitiqùt's gont une jalousie et une suspicion
.extrêmes à l'égard des progrès de la Russie
dans l'Atie centrale.
? L'escorta de sir NevIUo Chamberlain sera.
composée de cavalerie f t d'inf<'nteri< de fa~on
a imposer le respect à l'émir. Qti. Iles seront
[es iQShùcMons de l'envoyé anglais? Devra-t-il'
demander le renvoi de l'ambassadeur n~se? '1
ce serait le moyen d'amener sûrement des
''omplications, et. au Ïecd'niatn du traité de
Berlin, c'est fort improbable. En attendait, la*
poti'ique d'in~tiou magisUale est deSmti-
vement abandonnée.
') Un sujet d'inquiétude, non moindre que- =
lacMnte de l'iDuuencë russe dans l'Afgha-
nistan, c'pst le nombre de troupes dont les
princes indiens disposent. Le corr'spondant
du y<)KM est encore l'auteur de cette alarme
~U a attaché le greiot il y a quelques semai-
nes. Faut-il s'attendre à des mefures de la
pa'-1 du vice-roi a6u de, réduite ]e nombre de
troupes dont les petits ~ouvtrains, tributaires
et alliés, sont pourvus, et d'arriver à une sorte
de désarmement? Toujours est-il que les
ournàui anglais comm'ntent ieschjS'r''se6
opposent aux ~'00,000 soldats de la reine les
300.~00 homme~ qui ne sont pas sous le com-
mac démena d~fnciers aurais ni à. îa solde de
l'empire.
1'émprr`ë. 't'lr.¡", 'l' '1.
BL'aMicl~d'e'N.6~~ daosia ~~A
~w
ta ~~ésfé dè Lb'ndces I,~dpim~ çl'Etat.an-
tapre'ssé dë'Lond'res. L'homme d'Etat an-
~là'M y a traité toutes sortes de questions et
~rt6 dés jùg6men.s parfois peu Sattéurs sur
sou propre pays. J'y reviendrai' dans ma pro-
.ch~inë lëHr~.
¡ BL'enque'te dti C'oroMr sur Ïe désastre de
~à tamise traîne pB longueur 'Wqpiwich
Le~t~mMg'na~essùrtadjrtctioa d~s na.virea
sont embrouillés et contradictoires.
B L'héroïne d'une itifaire mystérieus&. con-
nue soùa~ le~ nom de Balhamcase, m stress
Bràvo~ vient de mourir à Sou~se-t 4 lA suite
d'excès aH:doliqu€s. ? a
~t. ~t
~îci p~s~~ës impo'rtan~ dû tfteëramme
'se'd~Éal'ct.rtYa au don't'ii&tquea.
tion dans notre co)'respoudan"e d<* Londres.
Oh Vërr~ les; môf'ifs' qui oMt' déterminé le
vice~r'or de' r'ÏtKfe ao~faise à~fxpédierune
'mis~bn auprès de' t'ém'ij- de l'Àfglianistan,
.misgibd qui est arrR'ée Caboul le 1.0 du
:mo~c6ur'aN'<
La mission de Caboul rësMNmiquo sujet
.d'mtér6_t nlibi~~e;, Tûtjs .Ms autre~'sujets
spEtt:,tontb$s dans rins gtiiGaBceencompa.rai-
so~ de I&sup)emei[!)puriuuc:! attachée dans
t'IRde ~c'e~to g de'pu~to'<.i)~m'psétaii)iHd<:ta poM'ticfuè ex-
't~ieui-e'Wl'iSde.
))' Quet- que b'oit'M~ ces qtië dette polt-
'tiqu'0' a.' oi!t~U~8'~r'Mps'qu'il ne pa-
.ra~smE t pat} y avu~ de' pb~ëi~Ktté immé-
.dïat.~ d'~& p(.)r(Ht dt" pouvoir entre l'An-
giett'rM et. la M).aë:c <-&- A~it! cUe a été,
à. la: )oi!~u&. <;u Cir'6ce<.te de !n Russie'c Afghanistan, rem-
pIa'céÈ par une potitique plus énergique, et
cela Hou pas parce que taocipnnë politique
'manqùai~etr~tc-n~êct'; dé's~gfs~e et. d~ pré-
~voyaneë lors~u'eHc fut ~bcnuf' et adoptée,
-matS'par ia' ij.-tBj.t~ ra..aû'~ que i'fner~).e et
-t'espnt d'ttntn;pna(!-alHit&')re' de'IaRusBje
dMns l'Aaio cent;ale <'ui. fait des progrès
étonnamment Mpid..<, qu'Us ( nt compiéte-
ment d''rat.tge to!)' kH previ~ionR..
)) Laraisou d'eue de touie ia pofitiqne d~a.bs-
tentioh de l'Ami'Ietcrre dans hs anaiiesde
TAsie centrale se trouvait dans l'absence de
toute idée que rmilueuee russe pourrait ja-
'mais être étaMië à Cabdut autrem'nt que
par la' conquête. Chaque fois que les gnùver-
nansde l'Afghanistan ontretatione plus étroites entre l'Inde et Caboul,
.la raison qui a été invariab~ment altéguéea a
été la craiute de l'agression russe et le désir
de la protection anglaise. On avait, par consé-
quent, accepté prei-que comme un axiome que
si jamais un conQit en AMe entre l'Angle- `
terre et la Russie devenait inévitable~ le oân-
ger dont la Russie pourrait menacer l'înde
deTait xu moins être ajourné jusqu'à ce
qu'elle eût complètement conquis le terri-
toire et subjugué le peuple afghan.
n Dans cette hypothèse, la politique de non-
intervention était prudente. On croyait que 61
.l'Afghanistan était laissé à lui-même, il con-
stituerait à tous les points de vue pratiques
'une barrière compteteineni in franc hissâNe
~htrë lea deux puissances et qu~un vif
Bentimentd'indét~endancë nationale, soutenu
p.M' la configuration nàturëtlë du pttys, ffrâit
île titt conquête de l'Afghanistan parla Rus.
sie une tache d'une insurmoBtaMe difncutte,
parsui~ede la distance de, la base d'opéra-
tious de la Russie, et du danger d'interrup-
tion,de ëes communications qui eh était la
cons'édùence. Ohsentaitën outre que dans
~ëeàB o~ l'Afghanistan ne serait p~càpaNo
de résister par lui même à l'agression russe,
le pouvoir britannique serait en et~t de
lui accorder quelque secours et assistance,
ON ~A:&
ttM~tM6'eA-S&ih~&eran~4'Àaxerro;s,H.
.~mM~B TL'jMB~Wlf
iTfom moMt an mote. un am
PMM. M~f. <6~ ~aS.
D~artemens. ~6- ~M~t ~o-tr.
Union co~ate tt
Miropee&ae. ':tff. ~A. 84Jfr.
–d'Outre~tBtir..2~ <8T~. 96%.
tjM tbMthemeM ~tu-MNt~s ~
oha~Mmoh!. ¡,
M)!i)~ «Mit~ w~
~a<%eEe~, wm t~M. 'M <.)~
Im
WtM.B~MM', MMte. eLËdJS~~poSM~
E. ~'t<
M6,~tmM.W.C..t.ondoit.
~<- A~
H U, en, A ç qs~.gat~ed dA Ch4ph la (pf, e-'
d~t~ Jdot~n~ et ~Hwa 4~ ch
-BITÏON:M'PARiaL'
JOt K~At BES BEBATS
POUÏt~ES Eî MÏÏMAÎM~~
PQ'tlTIQVES' 'Bl~ tltTEBAIRES
N~HE~~PTmM
-t~-
<~ ~ABOMNK
M Banque, emUt~.
it?*~ ~aMmbourg, en Turqnt«,
«tt SMBM, en §yrie, en Roum~uh et 4MK itM
M~ncesaûMatbcetdeui.tunisif
iMt ChiheManJ&pon.
tMmMtn d'
tMNdatf~oBtt, ~oit ihteMumonaM, wit &«at!)a<
MAUem)tgne, en Autriche, en RumM,
~
WM toua tes directeiM de pMtM;
.), M a&DA tous {M aHt~efUMtyB.
~i ~~itiYbi d'nâo ~~nr paÿabit 1 ~idA.
H\t&~o!d'nhe TUé~ p~àB!< t']M
? tt Bnteàû da'~tfSS~)~
~StM~te~p~
PAMS
~CEptai SEPTEMBRE
Oh tîrà plua loin le texte, en quelque
Sorte ofBcie), puisqu'il est pubiié par !a
~M~Mc /~a~~C) du discours que
M. Gamb&tta a prononcé à Romans. Nous
avons dit déji ce que Bous pensions dé
ce discours d'après !& première analyse
qui nous eh avait été donnée, ettiotte im-
prâësion n'~ pas varié à ta seconde lec-
ture, si~on nous permet cette expression
parlementaire. H y a deux parties, nous
le Frétons, dans le dfscours de M. Gaïn~
betta: Fane Se rapports an pa~aédela.
répaMiqae et & la -situation actueUe, l'au-
tre à l'àvet.ir. Sur la première. nous som-
mes p)eiue~ênt d'accord avec M. Gam-
be'ta.~ Aur la seconds, qui est un pro-
gramme offert courageusement à la dis-
eus-ion~ n~f avons exprima quelques né-
~èrves et npus tes maintenons.
Dans la première partie de ~on diacoura,
M. Gambetta a raconté à grands traits
l'histoire de la répubHque depuis 1871
jusqu'aujourd'hui. H a rendu à M. Thiers,
qui a si puissamment contribue à fonder
ce gouvernement, t'hommagc que nous
rendons t"us à ce grand citoyen. Dire
q)e c'ef-t à M. Thiers que nona Jevon" Ja
république n'est pas assez H faut dire que
6'està iiti qiië nous devons d'avoir un gou-
v'rnemfnt. On peut discutera perte de
vue ~ur les mérites com parés de la repu-
Mique on de la monarchie et sur ce point'
théorique chacun est libre d'avoir son
opinion muis Mt Thifi's ne s~est pas
plâCt~ au point, de vue théorique il n'~
pas fait de la doctrine, il a iait de la po-
litique. Il a jeté sur les élémens dont se
compose notre société un regard clair
et profond, et il a vu que la monar-
ehië,ia~rétoûs ëes bons c6h' avait
un terrible dépa~-a.niane q~i étsit d'ê-
tre impossible, laudis que la république
étaif d~fËeile, mais possible. En ~ompie
d'action, il a pris résolument son p&rtt, et
la graade majorité du parti conservateur
s'est rattiée autour de lui. Le
jit) Ips consc!vat<*urs. dit-H, ptus dénans et
e plus prudens.s'étaient moins livrés en
? 1871 a M. Thiers, la France n'en serait
o pas à chercher encore, à travers les
? dit&culiés Au présent et tes obscu-~
rites de l'avënit, ) son abatte. Ëtie
H ne serait plus en i'air. E)te serait
a~se. ~'en déplaise & notre con-
~rèrp; ce sont les hommes duht il est l'or-
gane qui sont restés en l'air, et ce n'est
pas notre faute s'ils n'ont pas voulu ou
s'ils ne veulent pas s'asseoir. Quant à là
~rancet elle ë-
gouvernement, qu'elle doit à M. Thiera,
et, pou'r peu qu'elle ait gardé là mémoire
des événemfns de ces dernières années,
titë ne doit pas partager )es regrets rétro-
spectifs du
ïnent in.tervenu dans nos aS'aires eB 1871 ? R
Nous. aurions eu la monacchie. peut-
être mais l'insurrection de la Commune
à Paris aurait pu dans le Midi d'épouvan-
tables imitations. La guerre civile aurait
déchiré la France si cruellement éprou-
vée déj~ parla guerre étrangère. Que! au-
fait été le résultat de cette lutte fra-
tricide ? Quj l'aurait empt.'rté au milieu
de ce,~ violences ? Nous admettons le
cuççès mQMentané de la monarchie
mais quelle aurait été cette monar-
chie? Celle de M. le comte deCham-
Jbordt celle dont personne n'a plus voutu
lorsqu'on l'a bien connue, celle qui
n'aurait pu s'emparer du pays que par
eurprii-è et qui se serait trouvée, le lende-
main du réveil, en face de la plus re-
doutable opposition. Si on ne sa-
Tadt pas tout ce)a en 187t, on l'a; su
au mois d'octobre 1873, et les es-
prits qui étaient restés jusqu'alors en
euspecs ont pu se fprmer une opinion
éclairée et définitive. C'est M. Thiers qui,
après avoir vaincu la Commune de Paris.
nous a préservés d'une nouveUe. guerre ci-
vile. C'est lui qui, en se prêtant et bientôt
en travaiMant a fonder la république, a
épargné à là France les toogueR épreuves
qu'pile aurait dû traverser pour chercher
e son assiette dans le système monar-
chique.
Nousrappelons ces souvenirs ann de rap-
peler en même temps dans quel esprit vrai-
ment conservateur la république a été éta-
blie. Elle a maintenant une organisation
complète: elte a un magM.tra.t suprême qui
a. été é!u pour sept années et qui certaine-
ment épuisera son mandat. Reste la ques-
tion d'avenir. Que faudra-t-il faire après
1880 ? A quelles réformes faudra-t-il pro-
céder? M. Gambctta n'a. pas craint
d'expof-er son programme, non pas pour
t'imposer, il l'a dit hautement, mais pour
l'onrir loyalement à, la discussion. « Vous
voyez, Messieurs, a-t-il dit, que nous
auront d'e quoi remplir nos sept années -`
sans aborder d'autres questions. Nous
le croyons en eilet. Nous estimons mêtne.
que certaines des retormes que propose
M. G~œbt-t'a ne seront p.as encore accom-
plies àji'exph-atiou du second Septeana.t,d;i.
moins sous Informe qu'ineur donne. Mais
il ne noua dêptaît pa~de voir M. Gambetta
faire f'dnaaître soa pro~ra.mnteetl'OHrirdès
maint'Rt R ht critique; S'il y a quelque
hardiei~e, il y a aussi de !a. franchise da.M
ce procédé. Au reste, nous avions raisonse
de dire avant-hier que le programme de
Ronlàns serait peut-être dénaturé par la,
presse de droite. H l'a été déjà. On
a dit, par exempte, que M. Ûambetta
avait proposé des réformes presquei
rëvoluHonnaireS dans ro'rganisation de)
l'armée. On lui a reproché d'avdtr
demande la suppression du volonta-
rtai d'un an, ce dont npus aurions
~é médiocrement émus. Mais il n'y a
rien de tout cela dans le discours
et ~t. Gambetta, après avoir exprimé pour
l'apmée les sympathies les plus vives, 86
borne à conseiller quelques modiQcàtiOns
intérieures qui ne changent rien à l'orga-
t~isation de l'ensemble, et à améliorer les
Conditions Rpus-ofaciers. Qu'y a-t-il là dé sub-
verr-if?
PtMjr ce qui est de toutes les qu~~tions
qMi se rattachent, d'après M. Gambetta, au
péril clérical, tëDes que la liberté d€
renseignement & tous les degrés et
t'exem~ion du service militaire &u
MnéSce du clergé, nos opinions s6ût
connues, et nous n'avons pas à les ex-
primer de nouveau. Nous avons tou-
)(turs cru qu'il y aurait plus tard, sur
tous ces points, de grandes disfussiona. et
nous n'en avons jamais été t'ifrayés. Nous
comptons su'- ia modération des Chan)bcef
qui ropréf entent le pays, et sur l'esprit
de transaction dont M. G.imbetta nous
a déjà donné taut de preuves. Nous
sommes grands partisans de l'axiome
qu'à chaque jour sut'St sa peine. Nous ver-
rons ce que nous devrons taire pendant
Ïe second Septennat, lorsque le premier
sera terminé. Eu attendant, et en quelque
sorte ~a~~M~, pour qu'on ne tronque
pas, en le commentant, lé discours de
M. Gambetta, nous le mettons tout entier
sous les yeux de nos )ecteurs. C'est un
document important, et sur lequel nous
aurons sans doute l'occasion de revenir
plus d'une &Mis. el'~r
.BOURSE DE PÀMS
Ct~M'B:' te M !e M. Mfn~M. )tt~Mé.
Comptant. 7''M. 76M<2 2 71~ 2
Fiàcouj. ':630.~ 7630
<~
Amortissable.,
Co.[nptMH.80t5. '!975.M./
FIAconr. 801S. M 90 .ËS.
4'i/<~
Comptaunû730 .t06SO~ l. <<
O.w/«
ComptanHt3'7S.H38S./ iOJ.
FiBco~r.tt3T7<2H392
~S'ntE BÔUH'SE DU'ë6m.
EmpfttBt 9 0'<~< i<4 fr. M 1/a 05, 10,07 t/2.
30/0amo)'t,issabte.
Egyptiennes 60/0.. 2S6ff.87,288
Hcm{;rots60'/0. ~)fr.. <)..
TéMgMpMe jp~t~~e
~~c~ ~tgmptuqf* d~ t'eg<'BM Hs'T&t'
.r Ro'm0fle2i septembre-
A !a suite du discours prononcé par M. Gam-
be~ta. à Romans. le Vatican a décidé s'envoyer
aux é~êques français des instructions en vue de
réagir contre les tendances de ce discours.
Rome, le M septembre, soir.
Pn grand nombre de citoyens se sont rendus
aujourd'hui au tombeau de Victor-Emmanuel
Beaucoup de Société~. suivies d'une foute im-
mense. sont attées a la Porta Pia. déposer des
couronnes.
Le syndic de Rome, M. Ruspoli, a pris la parole
et a rappelé les évenemehs de 187e. Trois autres s
orateurs ont ensuit o parlé. Un d'entre eux, ayant
exprimé des opinions contraires à l'unité de l'I-
ta~e. a été hue par, la foule et a d& interrompre
sondiscours.
La foule s'est séparée ensutté au milieu des
acclamations et dans un ordre parfait. M ville est
pâvoMéeetihuminée.
M. Gorti est attendu ici la semaine prochaine.
Berlin, le 2< septembre.
La santé du prince de Bismarck est meilleure.
Hier, it s'est dé)a occupé des aS'aires publiques.
Berlin, test septembre.
La commission chargée de l'examen du projet
de ioi contre les socialistes a adopté aujourd'hui,
par H voix contré les paragraphes et 3 de
l'article 6. Oh a, & cette occa-ion, défini d'une
manière plus précise les publications et associa-
tions dont il est questton dans ces paragraphes,
en les quaiitiant de publications ou d'associations
dans lesquelles il se manifestera des tendances
démocrattco-socMlistes, socialistes ou commu-
nistes qui viseront le bouleversement, de l'état so-
cial at politique actuel, et menaceront la paix pu-
blique ou l'union entre les diuérentes classes de
ta société.
Quant aux réclamations Cnanciéres des tiers
envers les caisses des associations, elles resteront
soumises au droit commun. Ensuite, lors de la
suppression des pub ications. ou de la dissolution
des associations ou des reunions, les protestations
suivront le cours régulier prévu par là loi pour
les réclamatioHs Contre les arrêtés de police.
La discuss'on de l'article 4; relatif à la der-
nière instance, pour le jugement des réclama-
ttons.n'estpas terminée.
M. Gneist propose le chancelier pour dernière
instance, ann d'assurer ainsi l'influence du
Reichstas.
M. Lasker opine pour le tribunal administratif
supérieur.
Les représentans de la Saxe et delà Bavière
au Consed fédéral plaident en faveur d'une com-
mission du Conseil fédéral comme tribunal su-
périeur dans ces questions.
Le comte Eutenburg, ministre prussien, n'a
pay formulé son avis.
Londres, le; 20 septembre, soir.
Le TteMM publie la dépêche suivante~ de Con-
sti'ntinople:
« On croit~que dès négociations Mnt ouvertes
ectre le gouvernement russe et la Porte aSn de
rendre ddmitives les parties du traité de Sa.m-
'Stefkoo concernant purement la Turquie et ta
Russie, et qui n'ont pas été modinéës par le
tt'.iité'deBerM.
Le général SkobeleS a' commencé vendredi son
mouvement de retraite. a
Le .DtM?y .~
e< forces entre Bielina et Zwornik, oh une ba-
'taille rangée, probablement jdéeisive, doit a,voii
'iieu.
Bude-festh. le 20. Un télégramme de Craco-
vié anrioilré qu'un granti notnhTe ~at·re§tà;ioh's
vie annoncÈ qu'un grand nombre a'arreMa'.ion~
'ont'été faites & Ode.ssa et a CharKôH, où il à été
~découvert un oomp'ot pour la déHvance dès nihi-
listes retenus prisonnisra.
Londres, le M së~temMe, soir.
Une aëpëcne du W~-o/%Ce con'statë que !a
panté dM troupes en garnison a Chypre n'est pas
satisfaisante'
Sur ï,t)%2 hommes,
Londres, 2l septcmb'-e.
Une lettre de M. Oad~.tone exprime l'espoir
que )à cause de la Grèce obtiendra l'attention du
gouvernement anglais, qui déclarait, le 8 juin.
que les dHnandfs du gouvernemfnt héDéniquè
tnéritaipnt d'être prises en considération, mais qui
n'en a point fuit cas devant le Centres.
La Russie bêles a pas prises davantage en con-
~iaérafion pAMe que )cs Grecs sont opposés au~t
PuMes. ta Grèce représentant avant toutf autre
hationatité la cause de la Hberte en Orient; et
cette cauee a été abandonnée et même trahie.
Londres~ le 21 septembre.
L'Amenée Reuter pubUe !â dépêche ituît~nM~
datée de Gonetantinople le ~0 septembre
w L'ambassadeur da Rtrssie a remis & ia. Porte
un projet ,de traité d~Hnitif qui maintient te rè-
Ciement de l'indemnité de .<'rre. é)ab)it un rè-
~!Rment nouveau pour les relations commercia.tès
entre les deux pays. consta'e l'amiti' qui règuë
entre eux et exprime )'e!-poir qu'ils resteront
toujours atiiés dans l'avenir.
a Là Porte vient d'adresser à ses représcntahs
a t'étr?'nger une circatairë reJetAnt sur t'Autrictië
la respdnsabitité des évënemens àctUe)~ de Bos-
nie.
&!t{usurus !'acha. ambasadeur de Turquie a
Londres, est arrivé à Constantinoplé. »
Constantinop'e, ie 20 septembre, soir.
La division commandée par le ~nérat S)!ohe-
!ëf!' eat. partie aujourd'hui pour Tchataidja elle
ira ensuite à Andrinoptf.
La potice de S.in-S'efano a été rëmis'e aujour-
d'hui éntM tes maihs des Turcs.
Lf* quart ipr pém'rai russe évacuera San-Stefano
lundi prochain.
Conptantinople. le 20 septembre, ~oir.
Gha~i-Mot'kta.r Paicha a télégraphié qu'il espère
un prompt apaisement en Crète
Les insurgés de Kozan continuant de rési-
ster.
Assim Pacha et Husni Pacha ont Me nommés
commissaires pour la Roumétie et la Bulgarie. i
Cons!antinopte, le 2i septembrej
La flotte ân!?'a'sp,qu' se trouve àcfrëilement
aux îles des Princes, s'éloignera ta semaine pro-
chaine. aussitôt après la départ de San-Stefano
des dernières troupes russes.
Cpnatantinople. lez' septembre,.3 h. soir.
Le général Khérédine est arrivé. i.
On assure qu'après )rière Tchatàtdja, i'escàdre anglaise ira dans lé
go)fe d'Artak, situé dans la mer de Marmara.
Les catholiques d'Albanie i auraient adhéré &
l'Union atbanaise.
Tims, le 21 septembre.
Tout le personne! nécessaire à la nouveUe ad-
ministration russe de Batoum est arrivé dans
cette ville depuis plusieurs jours, et les divers
services sont déjà installés.
Saint-Pétersbourg, le 21 septembre.
M. Davidoït, ex-premier secrétaire de rambas-
Nade de Russie a Londres, a été nommé commis-
saire russe dans la commission de Bulgarie qui
se réunit a Tirnova.
,l,. Belgrade, le M septembre.
Le gouvernement serbe a nommé membre~ de
la cf'mmission ihternationalt' chargée de la Qxà-
tiort des frontières, le eotonel Jbvanovi'chet le
lieutenant-colonoÏ Mi'kovitch. La commission a
ténu sa première séance et a élu président
M. Aubert consul de France.
~.200 mahométans se sont rendus de Pri~rend
en Bosnie pour appuyer les insurgés. La Serbie
a renforcé le corps d'opération de )a Drinar afin de
désarmer les insurgés.
New-york. le 2t septembre.
A la suite dé démonstrations menaçantes de
la part de grévistes à 'Washington, deux compa-
gnies.se sont rendues de Baltimore dans cette
ville.
Le sénateur Eey. directeur général des postés,
dans un discours prononcé à SacramentO, a an-
nonce que le gouvernement se propose de de-
mander que le traité avec la Chine soit modiSé.
S'H est vrai. comme on l'assure, que
M. de Bismarck ait proposé aux puissan-
ces défaire une démarche collective au-
près de ta Porte pour l'inviter à presser
l'exécution du traité de Beriin, on se de-
mande quels peuvent être ië but et la
portée d'une pareille démonstration. I! est
bien clair aujourd'hui pour tout observa-
teur impartial que ce n'est pas la Porte
qui s'oppose à l'exécution de certaines
parties du traité, et que le gouvernement
du Sultan n'est pas maître d'imposer aux
populations jnusutmanes le respect des
résolutions européennes. I~ous avons mon-
tré ily a deux jours que la Ligue albanaise
était le résultat d'une sorte de mouve-
ment insurreçtion.nel, presque séparatiste,
contre lequel ie gouvernement central ne
pouvait rien. Tous ceux quiconnaissent
les Albanais, tous ceux qui ont étudié de
près cette race guerrière, ardente, in-
domptable avaient prévu qu'elle ne se
soumettrait pas sans résistance au sort
qu'on lui préparait. La Porte, pour son
compte, ne se faisait a cet égard aucune
illusion. Les deux plénipotentiaires otto-
mans au Congrès de Berlin avaient
prévenu leurs collègues du danger de
décider arbitrairement du sort d'un
peuple aussi énergique et aussi bien doué
pour !a lutte que les Albanais. Dans la
discussion sur la cession d'Antivari et de
Podgoritza au Monténégro, Carathéodory
Pacha, suivant le protocole 10, s'était ex-
primé en ces termes « La Porte n'aurait
a pas d'objections contre Spizza; mais
a e!le maintient qu'Antivari est albanais;
a que les Monténégrins ne pourront y dë-
H meurërquepàr la force, contre le vœu
N des populations. S. Exc., faisant atlusiôn
n aux attaques réciproques qui sepro–
H duisent sans cesse eutre Albanais et
a Monténégrins, annonce que son gouver-
a nement a. re<~u à cet égard des téiégram-
M mes inquiétans. M
On se. rappelle avec quel dédain les télé-
grammes dont parlait Carathéodory Pacha
ont été traités par le Congrès~ Personré
alors ne voulait croire que les décisions de
l'Europe pussent être contrariées par les'
résistances des populations. On se mo-
quât des craintes dé la Porte, 6ttibuâit à ta. mauvaise humeur et & là
mauvaise foi. C'est en vain que te màl-
héureui Méhemët-ÀIi, gui devait payer si
cher là faute du Congrès, appuyait
les observations de Oarathéodory c'est en
vain qu'il disait K Pour que les travaux
du Congrès GQnstita<'nt une œuvre du-~
rable de pa!~ et de oonforde, nefa.u-
o drait-i) pâi éviter dh placer, sànshé-
M cessité àbso)ue, dé~ peupt~sde races ei
o de nationatités di~érëiltës sous la do-
B minàlioh d'une race étrangère a Tout
te monde prenait ses alarmes pour une
manœuvre diplomatique. H afaUuqu'~
se fît tuer pour prouver sa gincérite.
Si tes d~étTHéa de )& Porté inspit-aiest t
une invincible méfiée aut plénipoten-
tiaires, le Gon~rë~ aurait pu du mpin!=<
6ônsu!teravec fruit les petttionsquilui
arrivaient des pays dont n déposait avec
tant d'imprudence. « &tais, forts, de. notre
o d~it et GoaSans dans ta, justice de no-
tre cause <), disait une péti ion des babi"
tans du diptrict de Novi-Bazar, « nous
prendrons tes armes pour défendre no-
a trê vie, nôtre honnéfir 6t là nàtionà-
') !ifë à làqueUë ndû~ sorninës Sers
H d'appartenir contre quiconque vien-
« dra~t nous attaquer, » Le Congrès
éta't donc prévenu it savait quo ses dé-
cisions provoqueraient une formidable
ré~'o~te. « La grande majorité des habi-
') tans de notre province est musut-
e mane K, disait une autre pëtition, ceTe
des habitans de PrSzrénd, capitale dé la'
Ligue aibana~e, « les chrétiens né con-
M stiiuent chez nous que la minorité,
M et ils sont tous catholiques ou grecs
H orthodoxes. II est vrai que nos compa-
triotea chrétiea~ parlent, eux, une lan-
H gué qui est un mélange dés idiomes
M serbe, monténégrin et bulgare; mais
les tangues généralement upitées chez
tOU'~ If s habitons, musulmans et 6hré-
» tiens, sbntle turc et l'albanais. Nons
protestons Gontre tout arrangement qui
)' di<-poserait de nous contrairement à
H. notre volonté. Nous sommes prêts à
') tous l~s sacrifices pour défendre nos
» droits sacres.~ Ji
Est-ce la faute de là Turquie si le Con-
trée d'à. tenu xucun compte de ces aver-
tis-emens. s'il s'est moqué dos inquié-
tudes de Carathéodory Pacha et de Mehe-
met-A)i, s'il a fermé les yeux à la lumière
et s'it a refusé de voir le danger qu'on lui
indiquait si clairement? On a pronté des
aveux de la Porte sur l'état d'agi-
tation des provinces pour lui dire
Vous le voyez bien, vous n'êtes p)us
capable de contenir vos sujets; il faut
que nous nous chargions de cette be-
f0j?ne. Et maintenant qu'on se trouve
aussi impuissant qu'elle, on Ini reproche
de M pas avoir accompli l'ouvre dont on
l'a dispeïisëe. Singulière logique Si la
Turquie avait eu assë2! de ibrce pour' n~e):-
tre de l'ordre en Sosnie, en Rerzëgovine
et à Nôvi-Bazar, l'occupation par l'Autri-
che serait devenue aussi inutile qu'in-
juste. Le traité de Berlin a enlevé toute
responsabilité à la Porte, puisqu'il lui à
enlevé tOTftè autorité. Ce n'est donc pas
an Suttan que doivent s'adresser lés re-
montrances de l'Europe, car, si quelqu'un
s'est trompé sur les difncultés d'applica-
tion de ce traité, ce n'est certainement
pas le gouvernement de Constantinople.
,< CH. GABRIEL.
Oh nous écrit dé Rode, le 1'9 sep-
tembre:
Le bruit court qù~IeroiaTintantiondesé
rendre à. Florence et d'y séjourner'pendant
un certain temps. Si telle est en ëSei l'inten- 1-
tion de S. M' elle' est inspirée' par une bonne
politique. C'est surtout pur )e membre malade
que le médecin doit porter toute son atten-
tion. Or. la situation de Florence est fnrt
grave, bien qu'un examen" sùpërnciel n'en
donne pas l'idée. La suspension de paie-
mens de la municipalité s entraîné celte
de la Caisse d'épargne et paralyse l'ac-
tion de la Banque toscane. La fortune
d'u~t grand nombre de particuliers est éga-
lement atteinte. Il en' résulte que les sour-
ces du travail et celles de la bienfaisance sont
égatement taries; aussi entend-on parler sans
cesse do gens qui meurent de faim, –non par
figure de rhétorique de ceux-là il y en a
partout, m~is parce qu'ils sont littërate-
ment privés d'alimens.
)) Je vois dans les journaux pieux des lis-
tes de souscription en faveur des Chinois
atteints par la famine. Il n'y a pas de mal à
s'courir tes Chinois; mais il y a dans l'Ëvan-
gile, si je ne me trompe, un passage où il est
dit qu'il faut surtout penser à son prochain,
c'es~-à-dire à celui qui est près de nous. Et si
ce précepte était appliqué, le monde irait
mieux qu'il ne ra
On peut espérer que la présence du roi
relèvera le moral de la population toscane
et décidera le gouvernement à prendre des
mesures qu'on a infiniment trop retardées.
Ce qui importe, c'est moins un secours
pécuniaire qu'une décision législative pour
faire cesser une crise d'une nature tout à
fait spéciale. Si la commune d~ Florence était
souveraine comme le bey de Tunis, tout se-
rait vite arrangé on réduirait l'intérêt de la
dette d'un quart ou d'un ticM; les ti-
tres reprendr
perte qui ne les ruinerait pas, et peu à
peu tout reprendrait son cours habituel. Dans
l'état actue}, au contraire, on ne paie abso-
lument rien. 'et !es titres de la ville ne pou-
vent être négociés à.aucun prix. Personne
ne sait quels sont les droits des créanciers
d'une comniune qui ne pâte pas: Certaines
gens prétendent que tous leer babitans sont
rëspotisable~ et que !es créanciers de la com-
mune peuvent s'emparer de toutes les mai-
sons. Gette Éôtutioa répugne au sens com-
mN6<
< b& se ôemàads ~tcssi si tes créanciers
peuvent s~sifleë éditées affectas à un 6er-
Mc6puMic; Kinst les porteurs d'emprOnt de
î~ërënce on~Hs !8 droit 86 s&tsir k P.Hài~
Viea~. de veMre aux amateurs dé CurMfés
les ëBjëta d'art qui s'y trou~tttt et df cctdver-
tif lé bâtimeat tui-ïdême eh grenier à foin? H
est pbs~b!e que !â lui dise Oui, a)âîa H ttst
évident que ta rà~Oit dit Don. Lé pouvoir
ëôu~ërain péat 8< u) Poudré ces difHcuttes,
dàaë t'mMfôt d@8 créaûcierà comme dans ce-
lui de la vHÏf. Le ~ouTfrn
nu inhAbt'é à rpgtfr M âH'airé~ d'une muai-
cfpal 16 assez il'ustre pour attirer !es regards
du monde entier, s~m autorité morale éer~it
fort xH'àibUb c'est c6 à qu.ol oci n'A pas à6s~
songé jusqu'à présent.
i. O~ jouM ~rn~, CoËgrè? d'p-
néntabstes s'~st ~eau a Florence. Je ne
~oùS en at point parle, me reconnaissant.
incompétent mr c~ m'aHèrës. ~e me bOfne à
vous dire que M. Renan a été t'ùn de6 hëros
de cette réunion sa~aote, et qoë l'jKù~ti'P
àcadémMiën a été l'objet dfés âfteNtions ies
plus Ûatteusèa, tant do fa part des àutôri'té~
que dé cette dé ses cOUègues.
M. Safn'. qui è'st !é c'héi doctrinaÏ d"
parti rëp~th)ica]n, vfenf de p'ufiMr une
le<(ré sur t'/A~M ~
s'exercer au' tir' & 1~ carabine et se pré-
parer à une lutte a outrance. Cette or-
ganî~tion projetée d'é
craînt que, s'ous prétex''è' d'u'n'c guerre ~eà-
tùpHp. on n'qrganis- mihtairëmec~ deËët)cié-
téa politiques. Comme jusqu'à pYesent tout
esteucore sûr le papier et qu'on n'ai p~s
e~tend~ un coup de carabin' 6e danger, s'il'
exïstë, n'a rïen de bien imminent.
BH.-G.àoNT~ËthïË~'
On nous écri~ d~e Constantinopié, ~e
M septembre:
« On prétend~K qt~ NouIctar'Parha, env~
en Crète, et Djévdét Pacha, vati dé Syrie.
avaient eu le m;ém~ sort' que' Mëheme< A)i.
< Hurrah !e 16s morts Vont vite t Naisoh s'était
trop pressé. Mouh-'ar Pacha, à peine arrivé à
la Canéë et après y avoir pris son premier
repas', a été, 11 est vrai, fortement indisposé!;
mais il estrétabli.QùahtàDiëvdet.envnyëpodr
réprimer le soulèvement de Kozan, ondisa
mas. Pas encore, majfs ce ionctïonnairè court
des risques'; il à su se faire détëst r daTis sbh
gouvernement'; il s'y conduit en sa~p~,
pressure les populations, connë l'admi'-
nistration à d'é véritabtes bandits, ne tient
aucun compte des plaintes qui Im arrivent!,
et, comme il ne faut négliger aucun dét-
tait,– it entretient avec l'argent de ses admi-
nistrés, de ses victimes, un journal' où }6' mé-
rite, le désintéressement, l'abLégat'on d~t
gouverneur de Syrie sont proues a !a jourL
nêeetàlaUgne.
B Voa's dfVez avoir des nouvelles plus prë-
cises que l~s nôtres sur les étéoëmehs de
Bosnie, avec laquelle nous n'avons plus au-
cune communication suivie; sëuiement, à
vtUrIa.JMe des Russes, nous nous rendons
compte queues chosps n'y vont pas bien pour
të~. Autrichiens e Nous les tecons c, disait
dernièrement un des phM illustres g~né~àùx
de San-Stefaco. Le cœur léger ne proSterapas
plus aucomte Andrassyqu'a certain autre;
mais l'Autricnë paiera aussi et paiera cher
cette fantaisie. Le pi~gë était des plus gros-
siers, et on n'a pas voulu le voir. Que nos
dip)omates cti~ngeut donc de besicles, où
changeons alors de diplomates'
11 faut bien espérer que les nôtres né
vont pas nous embarquer dans quetque fâ'-
cheuse auairo au sujet d't' là Grëcf. Les Hel-
lènes et les ch< fs-d'œuvre qui leur viennent
de leurs ancêtres sont, sans contredit, fort
in téressans; mais nous n'en sommes plus
aux prouesses chevaleresques et au temps
des généreux dévouemens. Notre plénipoten-
tiaire a plaidé à Berlin la cause des Grecs.
il a eu certainement raison toutefois,
seule et n'étant pas suivie, la. Francd
doit s'ârrë'ër & temps. M. Fournier, notre
ambassadeur, qu'on croyait revenu avec
des instructions rigoureuses au sujet de la'
question hellénique, a fort heureusement pour!
i mission de faire des observations fermes à la'
Porte, mais sans que son action ait le moin-
dre caractère dé médiation formelle. Il est~
fort a désirer qu'il en soit ainsi jusqu'au~
!b6ut. Les Gérées sembient disposés à agir
~ils massent des troupes sur leurs fren-' r
tières et donnent comme prétexte cer-
tains désordres qui ont éclaté en EpH'ë.
Ce procédé est maintenant à la mode agiter'
avant de prendre est la formule politique de
,notre temps. Ce n'est pas très honnête et ce
n'est pas toujours efficace. Demandez à l'Au-
triche, et que ceux qui l'emploient en cou-
rentlesrisques!
B Ce qui restait do la garde impériale russe
est réellement parti; toutefois, ce vide est
largement comblé par les nouveaux venus, à
la grande joie de nos roulettes.
e Ces roulettes, dont quelques unes ont rap-
porté plusieurs centaines de mille fr&ncs à
leurs propriétaires depuis que les Russes
nous ont honorés de leur présence, sont de
véritables caVjernes de tolérance; !e jeu est
formetlement interdît par lescrupuleux Co-
ran, et la police vient quelquefois écrite son
~f
barrières ose spit bien profondément endormi ¡
et~ait laissé passé l'agent, ou que le proprié- w
taire ai~bublié combien Bakchich apaise de
scrupuïf.a., ,1
f Le Padischah vient défaire acte de cou-
rage; c'étajt:hiër .notre Mi-Carême, le .qiuiBf-
zième jour du Kamazan, 1~ céréo~o~ ~e%
gieuse du Ft~~a~-c~V, ou manteau du
Prophète. Ce manteau, il ne faut pas plus y
croire qu'aux monceaux de la vraie croix
niais ënBn,M y à quelque ~hoso ~îy~M-
semMë 6t Mdathé la vêDêr~tîon des Mêles.
Grand bien leur faBse) Ûr,Je èultan a reuencé
gourée jpur-ià à son humeur/ca~mèM; il
s'est rtndu en grande pompe au g6rau de
Top-Capou où se trouve ta paie te re~~e, et
a fait ses dénotions. H a opéré sa sortie ~vec
Beaucoup dé cour&ge.B b
On nous écrit de ~ond~ :le 10 eep~
tembrë:
Londres n'est pas un centre d'mifor~
mations en cette saison de t'année. Con-
stantinople, Vienne et BérHn sont des
foyers d'agitation, compares à la. capi-
tale de l'Angteterre. La plupart des minMtrea
et les ambas'âdôurs sont hoj*s de là viltë~ et
la presse chôme. y..
e Là question de l'Afghanistan eont'nue &
préoccuper les esprits, rui'is on est téd' itaux
reuseigntmens transmis de Calcutta toUeles~
iundis par le corrf&pondant ofncdtux du.
~MM. Les décisions auxquelles Ibrd Lytton
est arrivé sont gardées secrète~ on sà!t c&m-
hien le gouv'rn'ment actuel aimé a s'entou-
rer de mystère, et )e pu6!ïc eu est réduit aux
conjectures. Pour bien apprécier la si uàtion,.
il est bon de se ~ouvéuir que lord Cranbrook~
serrétâire d'Etat pour l'Inde, ~'est toujours
jfait remarquer par ses sebtimens antirusses.
Le~qu'il était encore à la Chambre des Ci~m-
mur'tssousienomde M. Gathotne Hardy,
c était !
vine. Sans son département. les traditions
poïitiqùt's gont une jalousie et une suspicion
.extrêmes à l'égard des progrès de la Russie
dans l'Atie centrale.
? L'escorta de sir NevIUo Chamberlain sera.
composée de cavalerie f t d'inf<'nteri< de fa~on
a imposer le respect à l'émir. Qti. Iles seront
[es iQShùcMons de l'envoyé anglais? Devra-t-il'
demander le renvoi de l'ambassadeur n~se? '1
ce serait le moyen d'amener sûrement des
''omplications, et. au Ïecd'niatn du traité de
Berlin, c'est fort improbable. En attendait, la*
poti'ique d'in~tiou magisUale est deSmti-
vement abandonnée.
') Un sujet d'inquiétude, non moindre que- =
lacMnte de l'iDuuencë russe dans l'Afgha-
nistan, c'pst le nombre de troupes dont les
princes indiens disposent. Le corr'spondant
du y<)KM est encore l'auteur de cette alarme
~U a attaché le greiot il y a quelques semai-
nes. Faut-il s'attendre à des mefures de la
pa'-1 du vice-roi a6u de, réduite ]e nombre de
troupes dont les petits ~ouvtrains, tributaires
et alliés, sont pourvus, et d'arriver à une sorte
de désarmement? Toujours est-il que les
ournàui anglais comm'ntent ieschjS'r''se6
opposent aux ~'00,000 soldats de la reine les
300.~00 homme~ qui ne sont pas sous le com-
mac démena d~fnciers aurais ni à. îa solde de
l'empire.
1'émprr`ë. 't'lr.¡", 'l' '1.
BL'aMicl~d'e'N.6~~ daosia ~~A
~w
ta ~~ésfé dè Lb'ndces I,~dpim~ çl'Etat.an-
tapre'ssé dë'Lond'res. L'homme d'Etat an-
~là'M y a traité toutes sortes de questions et
~rt6 dés jùg6men.s parfois peu Sattéurs sur
sou propre pays. J'y reviendrai' dans ma pro-
.ch~inë lëHr~.
¡ BL'enque'te dti C'oroMr sur Ïe désastre de
~à tamise traîne pB longueur 'Wqpiwich
Le~t~mMg'na~essùrtadjrtctioa d~s na.virea
sont embrouillés et contradictoires.
B L'héroïne d'une itifaire mystérieus&. con-
nue soùa~ le~ nom de Balhamcase, m stress
Bràvo~ vient de mourir à Sou~se-t 4 lA suite
d'excès aH:doliqu€s. ? a
~t. ~t
~îci p~s~~ës impo'rtan~ dû tfteëramme
'se'd~Éal'ct.rtYa au don't'ii&tquea.
tion dans notre co)'respoudan"e d<* Londres.
Oh Vërr~ les; môf'ifs' qui oMt' déterminé le
vice~r'or de' r'ÏtKfe ao~faise à~fxpédierune
'mis~bn auprès de' t'ém'ij- de l'Àfglianistan,
.misgibd qui est arrR'ée Caboul le 1.0 du
:mo~c6ur'aN'<
La mission de Caboul rësMNmiquo sujet
.d'mtér6_t nlibi~~e;, Tûtjs .Ms autre~'sujets
spEtt:,tontb$s dans rins gtiiGaBceencompa.rai-
so~ de I&sup)emei[!)puriuuc:! attachée dans
t'IRde ~c'e~to g
't~ieui-e'Wl'iSde.
))' Quet- que b'oit'M~ ces qtië dette polt-
'tiqu'0' a.' oi!t~U~8'~r'Mps'qu'il ne pa-
.ra~smE t pat} y avu~ de' pb~ëi~Ktté immé-
.dïat.~ d'~& p(.)r(Ht dt" pouvoir entre l'An-
giett'rM et. la M).aë:c <-&- A~it! cUe a été,
à. la: )oi!~u&. <;u Ci
pIa'céÈ par une potitique plus énergique, et
cela Hou pas parce que taocipnnë politique
'manqùai~etr~tc-n~êct'; dé's~gfs~e et. d~ pré-
~voyaneë lors~u'eHc fut ~bcnuf' et adoptée,
-matS'par ia' ij.-tBj.t~ ra..aû'~ que i'fner~).e et
-t'espnt d'ttntn;pna(!-alHit&')re' de'IaRusBje
dMns l'Aaio cent;ale <'ui. fait des progrès
étonnamment Mpid..<, qu'Us ( nt compiéte-
ment d''rat.tge to!)' kH previ~ionR..
)) Laraisou d'eue de touie ia pofitiqne d~a.bs-
tentioh de l'Ami'Ietcrre dans hs anaiiesde
TAsie centrale se trouvait dans l'absence de
toute idée que rmilueuee russe pourrait ja-
'mais être étaMië à Cabdut autrem'nt que
par la' conquête. Chaque fois que les gnùver-
nansde l'Afghanistan ont
.la raison qui a été invariab~ment altéguéea a
été la craiute de l'agression russe et le désir
de la protection anglaise. On avait, par consé-
quent, accepté prei-que comme un axiome que
si jamais un conQit en AMe entre l'Angle- `
terre et la Russie devenait inévitable~ le oân-
ger dont la Russie pourrait menacer l'înde
deTait xu moins être ajourné jusqu'à ce
qu'elle eût complètement conquis le terri-
toire et subjugué le peuple afghan.
n Dans cette hypothèse, la politique de non-
intervention était prudente. On croyait que 61
.l'Afghanistan était laissé à lui-même, il con-
stituerait à tous les points de vue pratiques
'une barrière compteteineni in franc hissâNe
~htrë lea deux puissances et qu~un vif
Bentimentd'indét~endancë nationale, soutenu
p.M' la configuration nàturëtlë du pttys, ffrâit
île titt conquête de l'Afghanistan parla Rus.
sie une tache d'une insurmoBtaMe difncutte,
parsui~ede la distance de, la base d'opéra-
tious de la Russie, et du danger d'interrup-
tion,de ëes communications qui eh était la
cons'édùence. Ohsentaitën outre que dans
~ëeàB o~ l'Afghanistan ne serait p~càpaNo
de résister par lui même à l'agression russe,
le pouvoir britannique serait en et~t de
lui accorder quelque secours et assistance,
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