Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-08-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 21 août 1878 21 août 1878
Description : 1878/08/21. 1878/08/21.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k460537g
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ÉDITION DE PARIS.
MMiÊN 21 M
1 ~78.
JM)MAL NES BEBATS
KMMMM AMJT
~m
~Sf S'ABOBîMt!
?~~ Luxembourg, en Turquie,
M Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans tM
régences du Maroc et de ia Tunisif
en Chine et au Japon.
.M moyen d'une valeur payable a Paris oa del'
NmdatB-posto, soit internationaux, soit franco
.
et dans tous tes pay~ du Nord
cnez tous tes directeurs dé poste*;
tt dans toua tes autres aaTs.' a
~Mt'enyoi d'une valeur payable &PM!&.
:t~s annonces sont reçum
J '.<, place de !a Bourse
« .àt: bnrean du ~MMdoiTMttouJëMs eQ'tt)jnrée<6 pitir tt Ma
Il ~N S'ABONNE
M* &M H'etrëB~Satnt-G~Haain-rAnMfrois. t~
~M~ ~'ÀN~!W!~MN!WTF
nRf~ n mam~ Sn;moi8. Trois m'om
Dè~artémema. 80 fr. <0 ff. 90 &.
PMit! 72tr. M&. ith.
Les ttboBnemeas partent des i" chaque moia.
W~t~mètM,
i ~b~pïë ®a1~ btHe' c7 H' a~~ At °~ f0
rr. eu 9~, ~i~~ ét~ ~,p
K.'C.~nd~, Mt~ ~W~B[. tM~h~~S~
-M
~giEm~s, & ro/~ ;pwM)MiM. hit a~
aa~S%ns,i(ts tioeauM.et.aHa: iAt.bt-
""°S~'Me8 ~9 (fares dechetnaM-ae fer bN~M.
~&MM {CMU). chNt! M. Orest~ L. TomM~
P~MT~tJËS M HTTERAtM~
~A~"
MA&DÏ ao AOUT ~.j.~
Les cotions des bureaux des cb&'séils
généraux nous permettent de constate:'
les progrès que l'opinion repubiicatine à
faits dans nës dépârtëmëhs. C~ n'a pas
Sûblié que ies élections départementales
dU 4 novembre dérhtér avaient complété
et cenS.rmêl~ défaite du gonvernettieni
du 16 mai. Battus dans un premier scru-
tin, repousses p~r le paiys de cette Gham-
Bre des Députés où ils avaient espéré
s~înpàPer dé la majbrité, grâce & !a pres-
sion administrative la plu5 violente et &
la candidature ofncielle la moins dé-
guisée, les hommes aussi imprudens que
coupables qui s'étaient !an6és eu aveugles
dans une folle. aventure avaient voulu
épurer, avant de tomber dénnitivement,
leurs dernières chances de succès. Au
Heu d'abandonner sans retard un p'oùvoir
d~nt i!§ s'~alent emparés par surprise et
Quelle suB'rage universel leur avait inter-
dit.de garder, ils s'étaient obstinés à s'y
maintenir %sëë~ longtemps pour présider
eux-mêine~ au te~&aveHement de nos
grandes assemblées provincia.Ies. Leur
,"gr~lld~~ ,ipptoliinciales; Leür
piàii était bien simple, Désespérant de
.aiddinér la composition de la Chambre
des Députés, ils comptaient du moins
maihtemr leur position dans le Sénat
et se réserver ainsi le moyen dé re-
côïnmëhcer leurs entreprises en soule-
vant de nouveaux conflits eotre les
grands pouvoirs de l'Etat. Vous avez
la Chambre des Députés, auraient-its
répété aux républicains mais nous n'a-
vons perdu ni le pouvoir executif ni
le Sénat notre droit vaut le vôtre, il
nous est permis de chercher encore à
prendre le gouvernement entre nos mains.
Mais, pour conserver la majorité dans
le Sénat, il fallait commencer par la côn-
fërver dans les conseils généraux qui
sont~ ainsi que nous l'avons expliqué luer~
ia. partie solide, durable, réellement in-
Quente et prépondérante du corps électd-
,ral sénatorial. Les réactionnaires l'a-
vouaient sans détour. La préoccupation des
émettons départementates, disait le -aM-
paM, a peut-être étélacause déterminante
du 16 mai. C'est pour cela que les auteurs
du 16 mai, même après rarrêt solennel da
pays, s'accrochaient toujours au pouvoir.
Us voulaient sauver à tout prix les con-
seils généraux. Vains en'orta' Avant les
élections du novembre, sur quatre-vtngt-
dix coiftseils la coalition des droites avait
pour elle cinquante et UE bureaux; les
i~publicaics n'étaient eh majorité que
dan6 trente-neuf coneëUs: Après ces élec-
tions, la coalition monarchique ne comp-
tait plus que quarante bureaux; les ré-
publicains &vaiect conquis la majorité
danÊ cinquante consëHs.
Céa réstUtats, si décisif:) pour le parti
républicain, viennent d'être non së'e-
h)put connrmés, mais étendus. Quoique,
depuis le mois de novembre dernier. !a
composition des conseils généraux n'ait
pu être que bien faiblement modifiée par
des élections partielles, nous avons encore
remporté quelques succès importans.
~)eus avons maintenu nos positions dans
ëertains départemens où nous étions très
menacés, la Gironde, par exemple, et nous
eh avons gagné de nouvelles dans plu-
sieurs autres. Un ancien ministre du
~6mai, qui occupait depuis quatre ans le
tsiége de la présidence dajis la. Cor-
rèze, M. Brunet, a été remplacé, par
M. Latrade, député républicain. M. Wil-
lemot, ex-président de chambre à la
Gour de Besançon, membre des com-
missions mixtes, a été battu dans la Haute-
Saône par M. Bailly, républicain. M. Clé-
tnent, depuis sept ans prési.lent dans
FIndre, sénateur influent qui avait été
désigné pour faire partie du ministère
d'aSaires à l'époque de la retraite du ca-
binet de BrogIie-Fourtou, a été également
évincé. M. Clément est un des membres du
Sénat soumis à la réélection il en est de
~ême de M. Hubert-Dëtislë, candidat mal-
heureux des bonapartistes dans la Gironde.
M. C~zalas, sénateur monarchiste, inspec-
teur général du service de santé des armées,
a succombé dans les Hautes-Pyrénées
devant M. le docteur Dupré, républicain,
professeur à la Faculté de Médecine de
Montpellier. Nous ne relevons, bien en-
tendu, que les grandes victoires des ré-
pubticains, nous ne parlons pas des sièges
de vice-présidens et de secrétaires que
nous avons acquis. Nous n'avons pas be-
e'oin de signaler tous nos avantages pour
montrer sous quels heureux auspices
s'ouvre la. nouvelle session des conseils
généraux.
La république triomphe peu. a peu
des dernières résistances que lui op-
posait encore l'esprit hésitant, timide
et timoré de certaines provinces. Elle ga-
gne partout du terrain. Elle s'est établie
eh maîtresse & la Chambre des Députés;
elle dominé dans les conseils généraux et
d'ans les conseils municipaux elle l'em-
portera bientôt au Sénat. Est-il besoin
de rappeler que c'est à sa sagesse autant
qu'a sa fermeté qu'elle a dû ses progrès?
Le sous-secrétaire d'Etat au ministère des
Rnances, qui appartient à la gauche ré-
publicaine et qui a fait ses preuves
de dévouement aux institutions existantes,
5t. Cochery, nous paraît avoir exposé avec
une grande fidélité les causes de l'af-
fermissement graduet de ces institu" t
fr
tiqns dans le ~iscoura qu'il a prononcé au
conseil général du Loiret. Le gouverne-
méat a réalisé son programme. IL av~ait
promis l'apaisement :,tousceùx qui cbm-
parent gaus parti-pria notre situation
présente et celle d;ans làquëHë nous
étions il y à un an doivent reconnaître
~ué cet engagement à ëté tenu. La. répu-
blique .est décidée à se main tenir du
côté du droit et de la libérté. Lé
gëùvërhetnéht avait p)r6mis là paix
et le tfavail la paix, noua avons con-
tribué, dans la mesure (te c<~ë inS~éa'cè
~t de hotrë autorisé, la rëtâbUr au
Congres dé ]BërHn quant au tràpail, lés
grands projets auxquels toua les ministres
cohcbureDt avec la même ardeur en assu-
reront biëntOt au pays le bénëÈce incon-
testables La situation uhahciere est ex-
ceHente Ïes revenus augtnentent le
nombre des crédits supplémentaires dimi-
nue; les èxcédahs annuels devienneot
la règle géoérate; le crédit de la France
est plus solide que jaïnais; les réductions
de taxes n~ont pas apporté au Trésor un
dé&cit onéreux; l'Exposition universëtlë
a été un immense succès~ t< On peut donc
') avoir cohHance, a dit N. Gochery, et
') travailler avec sécurité à l'abï'i d'un
H goufernement véritablement natibnal.H »
Une ~eule chose pourrait compromeH.re
les résultats féconds que le gouvernement
de là république a obtenus ë.t nous jeter de
nouveau dans les hasards de l'incertitude
et dtl provisoire. Si le~s prbehàines élec-
tions ramenaient au Séu~t une majorité
réactionnaire, de nouvelles perspectives
de coidn~ts et d'aventures s'ouvriraient
devant nous. Oue pourrait-on atten-
dre du triomphe de partis dont les di-
visions sont en ce moment même un
objet de risée et de scandale pour tous
les vrais conservateurs ? Nous avons dé-
crit fidèlement ces divisions d'après un de
nos cohtrèrés qui nous reproche amère-
ment de l'avoir appelé le journal officiel des
droites mais qui sera peut-être flatté si
nousdisonsqu'it paraît aussi bien informé
qu'un journal ofnciel pourrait l'être de
tout ce qui se pass-è dans lé. mé-
nage de nos adversaires. Nous avons
montré que le pays aurait tout à
craindre d'une coalition de partis qui
n'ont rien de comntuh que leurs ran-
cunes et leurs haines. Par bonheur, la
composition des conseils généraux nous
rassure sur l'issue des élections séna-
toriales. Ces élections seront le com-
plément de toutes ce)les que nous
avons vues se dérouler depuis deux ans.
« Le pouvoir sera aux plus sages a, a dit
unjdur&Î.Thiers. Les répubticainsont
été les plus sages. Les élections sénato-
riales leur donneront dénnitivement le
pouvoiri .<<
BOCRSb 3E PAM8
OMafe ie19 te 20 Mt~Mxe a«/é
Comptant. 77 .t 76 70 .?. 30
Fin cour. 7680. 7667~2 -'HtX a
.S~/0.j.
Amortissable. ¡, ,.¡'
ComptaSt. 80 60 :M M <
Fin cour. 80 45 806S.M.A
'A <
Comptant «)9 If 8 M 75 )
.&<~t
Comptantm20.iH7S. .J.45.
Fincour.<1235./ m 77 1/2 .M 12 2
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt 5 00. lHfr.72i/2,62i/2;77~/2,
671/2.
30/0. 76fr.60.6S. `
5 0/Otarc. <2fr.70,80.
Banque ottomane.. 502 fr. 50, S03 fr. 75.
Ottomane 1873. 72fr.,?2fr.2S.
Florins (or). 643/16,1/4.
Hont!rois60/0. 76S/8.
Egyptiennes 6 0/0.. 260 fr., 261 fr., 260 fr. 62 d/2.
Chemins égyptiens. 257 fr. SO.
Nous recevons de notre correspondant t
de Vienne les dépêches suivantes
a Vienne, le 20 août, 7 h. 53 m. soir.
t La HtnàUon générale s'est améliorée
on s'attend à tout moment à rentrée des
troupes autrichiennes dans Serajewo. Ainsi,
la tâche principale est accomplie.
s Le conseil des ministres a décidé hier
d'augmenter les forces militaires en Bosnie
a6n de parer à toute évemuaiité. La nouvelle
mobilisation est probable. On est résolu en
haut iieu à procéder avec vigueur pour termi-
ner la campagne avant l'hiver. Maintenant,
on tâchera de s'emparer de Fateh sur la iron-
tiore d'Albanie afin de rendre le passage im-
possible aux insurgés albanais.
n Le crédit de 60 millions n'est pas encore
épuisé; on espère qu'il sufQra jusqu'à la
réunion des Chambres. On -croit ici que la
prite de Serajewo contribuera à rendre le
gouvernement ottoman plus conciliant. La
convention avec la Turquie n'est pas encore
signée. Le projet publié par l'agence Beuter
a été présenté, mais il n'a pas reçu l'appro-
bation du comte Andrassy. n
a Vienne, le 20 août, 9 h. 46 m. soir.
B Serajewo a été pris hier à une heure de
l'après-midi. Le combat a été des plus achar-
nés. M y a eu des scènes d'atrocité épouvan-
tables.
e Les pertes sont encore inconnues, mais
elles sont sensibles des deux côtés. Les in-
surgés se sont dispersés, laissant une grande
quantité d'armes et de munitions au pouvoir
des Autrichiens. ')
TéM~fapMe pftvée
t~~t «BégMp!HConstaotinople, !o.l9 août.
Mehest~t-'AH Pac! partira cett9 s~!Ba!ne
mission spéciale pour la frontière grecque et
l'Albanie, aBn d'ehëaserJos Albanais à exécuter
le~ otaus'es du traité de Berlin.
CdnstMtin<~e.Io2('a:oût.
(Source privée.)
,Le~ représentant de l'Àngteterre~ de la. France
et.de l'A~emagne ont reçu po.ur instructionK, de
leurs gouvèrne'nens respectifs, d'inviter la Perte
à.l'exécutipn.~tricte et sans arrière-pensée du
tratté de Berlin.
Belgrade, le ~0 août.
L~ Arnaut~s de Priszrend ont, dit-on, reçu par
télégraphe l'ordre do Constant.inople do ho rien
entreprendfe contre les trbupfs autrichiennes.
Par suite. l6p préparatifs de dëfëttso à Sienitza
sont pousses, dit-on, avec moins de vigueur.
Brod, ic août.
Le .chef dès insurgés, Go)ub Babi~, .ainsi que
les chefs de d~tachen~ent Per.o et Stanco Babi~,
Vid Mi)anovitch et Do[nan Ciavica, et ieur suite,
ont déposé les armes letR, près de CasteU Serbe.
D'autres ha.ndes.d'insurf.rés. sous la conduite do
!eur~ph,ej's, arrivent égaiement, pour mettre bas
les armes. t~rll~ol;l r G ~~nn~t.l~8ilt, °:.
D'âpres les nouveîfes arrivées ap DoboÏ, ies
troupes da général Szapary, ont été attaquées
Mer par les insurgés. Après u~ combat assez pro~
longé, cette attaque à été; repoussée. Le fetd-
màréchàl-Iiëutënàm. Schnugbz a été légèrement
Messe.
'Vienne, lé 20 août.
La C'o,)'OM~asMj!)oH~!«' publie une dépScnè
offIciëUe de Constantmopie, datée de ce jour, dans
iàque)ie on )it
« La Porte a demandé à Hatiz Pacha dès éctair-
cis'semepsausujetdé Iàdépûtat!on envoyée de
Seraje~o auprès du générât Philippovitch. En
même temps le gouvernement ottoman a réitéré
ses ordres afin de faire cesser toute résistance,
en recommandant d'accuoitlir tes troupes autri-
chiennes en amies, ~aibeurpusemènt, tes nou-
vetles parvonuM dëSerajewo à la Porte sont
peu favorables et prouvent que Mn autorité n'est
pins reconnue par le comité provisoire. Aucune
dépêche de la Porte ne peut être portée & là con-
pa.tssance de Ja' popûtation sans l'autorisation
des soixante chefs 'de l'insurrection, c
Londres, te 20 août.
.LordBeaconsfiotd est arrivé à Osborne,où it
est allé rendre visite à la reine.
Alexandrie, le 20 août.
~t. Wilson remis au khédive le rapport prë-
limM~tfe de là commission d'enquête.
On tëleërapnie de ~'lenne, !ë t9 août, an .Pitt~
~M.'
gpnyerneme!i}. ottoman, se trouv.e sans autorit.6
pour s'apposer a l'insurrection tant que la con-
vention austro-turque n'est pas conotue. L'am-
bassad.eur d'Autriche aurait répondu à cette com-
muoication qu'une nouveUe etfuaion de sang
pouvait amener t'Autriche a garder !a Bosnie et
l'Herzégovine par droit de conquête. ):-
.Lea Journaux des droites publient la.
Note suivante:
<: Au moment de la prorogation des Chai)-
brea, les diH'érens groupes de la droite du
Sénat se sont entendus pour designer un
certain nombre de )euM membres devant
composer, en vue des élections sénatoriales,
un comité chargé de centraUs.erIe.srensei-
gnemens et les ressources qui pourraient ôtre
nécessaires aux comités locaux.
o Aux sénateurs ainsi désigné-; ont été ad-
joints quatre membres de la. Chambre des
Députés..
"Le Comité sénatorial des droites, tont le
siège est & Paris, 72, rue de Mir~mesni), se
trouve, par suite, composé de MM. Àdnet, Du-
puy de Lomé. comte de Mérode. amiral de
Montaignac.Poriquet, comte de Pr~issac, vi-
comte de Rodez-B~navect, de Rosamel et
Taithand, sénateurs; et de MM, de là Roche-
foucauld duc de Bi~accia. marquis de Partz,
Plichon et l'amiral Touchard, députés.
B Toutes les communicatious doivent être
adressées au secrétaire général du comité, 72,
rueMiromësnil.
s Les souscriptions sont reçues à la Société
de l'Union générale, s3 bis, rue de Châ-
teaudun.)).
Avant et depuis sa. naissance, le fonds
français nouveau, le 3 0/0 amortissable, a
été l'objet de beaucoup de discussions;
les critiques n'ont pas manqué, tant au
point de vue théorique qu'au point de vue
pratique. Il en est ainsi de toute nou-
veauté fût-elle la meilleure du monde,
elle trouverait des censeurs et des esprits
défians. Chose toute naturelle, mais qui
n'a pas laissé que d'exercer quelque im-
pression sur une partie du public. La plu-
part des financiers de profession, c'est-à-
dire des banquiers et des gens de Bourse,
se sont montrés, au premier abor 1, mé-
diocrement favorables au nouveau type
de rentes. Avaient-ils tort ou raison ? Ils
avaient, selon nous, complétement tort
au point de vue de l'intérêt générajt ils
avaient raison, au contraire, au point de
vue de leur intérêt particulier. Il en est
des banquiers et des gens de Bourse
comme des industriels leur opinion ne
doit pas exercer une influence prédomi-
nante dans les questions où ils sont cen-
sés se connaître d'abord, ils ne voient
absolument que le présent et se soucient
médiocrement d'un avenir un peu loin-
tain ensuite, ils sont naturellement por-.
tés & considérer comme la meilleure opé-
ration du monde, au point de vue natio-
nal, celle qui leur rapporte la plus grande
somme de commissions, de courtages, de
différences, en un mot, de bénéfices privés.
L'émission du 3 0/0 amortissable sou-
lève plusieurs questions importantes
Une nation doit-elle amortir pa. dette?
Quel est le meilleur mode d'amortisse-
ment ? Enfin quel est le procédé le plus
régulier, le plus favorable, le plus normal
pour placer un emprunt?
Beaucoup de personnes nient qu'une
nation doive amortir sa dette. Nous con-
sidérons, quant à nous, cette opinion
comme une imprudence et une folie. Si
un grand pays pouvait être assuré que
l'avenir lui sera toujours favorable, qu'il
n'y aura jamais pour lui de grandes cri-
ses, que son existence ne sera jamais
mise en péril, que sa prospérité ira tou-
jours croissant, avec une rapidité con-
stanfs, certes un te~ p'ays pourrait se fier
à ëette Sécurité et ne jamais songer à l'a-
mortissement de ses dettes.
Malheureusement, dans le temps brutal
et agité où nous vivons, avec l'incon-
stance dé la fortune, dont nous avons fait
la. si cruelle épreuve, nous ne pouvons
nous bercer de l'espoir que toutes les
prochaines générations dé Français joui-
ront du repos absolu que !a génération
actuelle ~t les générations précédentes
n'ont pas connu. Dans cette situation,
l'amortissement de nos dettes est con-
forme a là plus vulgaire prudence.
Si nous guppùtona l'ensemble de.notre
dette publique avec ses engagemens si di-
vers, dette perpétuelle, dette viagère, det-
tes en obligations de différentes natures,
dette Sottànte, nous arrivons à un chiffré
total de 23 ou 24 miiïiards de francs en
capital. La plus grande partie de cette
dette est .d'origine récente, puisqu'elle..a
dquhlé~nviron.depuis nos .désastres. Là
dette consolidée laissée par la Révolution
âpres la réduction des deux tiers ne
montait qu'à 800 millions de francs
en capital. Celle que l'Empire légua.
à la Restauration né s'élevait osten-
siblement qu'à i rniHiard, 260 mil-
lions mais a.vec tout l'arriéré impérial
liquidé par la Restauration, avec le paie-
ment de l'indemnité de guerre, des frais
d'occupation du territoire, etc., elle monta
à une somme plus que triple de ce chiffre.
L~ Restauration transmit au règne de
Louis-Philippe une dette consolidée de
164 imitions de francs en arrérages, re-
présentant un peu moins de .4 milliards
en capital; le règne de Louis-Philippe ac-
crut cette dette de 13 millions de rentes
perpétuelles, de plus d'un demi-milliard
de francs eh dette upttante et en engage-
mens divers, et porta à quelque chose
comme 5 milliards de francs l'ensemble
de la dette publique française c'est dans
les trente dernières années que le capital
de notre dette sous toutes ses formes à
pa~sé de 5 milliards environ à 23 ou
24 milliards.
La France a pu supporter cet énorme
accroissement. Si l'on estime, comme le
fon.tj.les esprits sérieux, à 1SO ou 160 mil-
liards le capital de la richesse générale
du pays, notre dette publique est à ce
capital dans la proportion de 1 à 7 ou 8.
En présence d'un fardeau aussi lourd et
des éventualités de l'avenir, il est certain
que l'on ne saurait laisser la dette publi-
que monter toujours, sans se préoccuper
de la réduire avec modération, mais avec
constance.
Si la France a pu supporter un aussi
~rand accroissement de charges depuis
trente ans, cette faculté merveilleuse est
due à l'énorme augmentation de la ri-
chesse générale. Mais cette augmentation
de la richesse générale à son tour a des
causes très diverses, dont l'une est par-
faitement normale, mais dont les autres,
qui ont agi avec une très grande énergie,
peuvent être regardées comme occasion-
nelles et peut-être passagères. La cause
normale de l'accroissement de la richesse
chez les peuples civilisés, c'est l'épargne.
Le goût de l'épargne est un instinct àlafois
naturel et acquis, lequel ne se perd pas dans
une société qui jouit de la sécurité. Mais
les autres causes de l'accroissement de la
richesse générale sont beaucoup moins
constantes et moins permanentes ces
causes, ce sont les ingénieuses inventions
qui ont tran&formé depuis quarante ans
la production industrielte et les moyens
de transport; c'est particulièrement l'ap-
plication de la vapeur comme force mo-
trice c'est ensuite le développement pres-
que subit des relations internationales;
ce sont enfin les découvertes de mines
d'or et d'argent qui, en dépréciant la va-
leur réelle de la monnaie, ont singulière-
ment diminué les charges effectives des
Etats ayant de grandes dettes.
Sans ces trois dernières causes, il est à
peu près certain que la France et la plu-
part des pays d'Europe eussent fait ban-
queroute dans la seconde moitié de ce
siècle. Or, est-on assuré que l'action de
ces causes bienfaisantes ne soit pas, à l'a-
venir, beaucoup diminuée ? Croit-on que
l'on fera, dans les prochaines années, des
découvertes qui donnent à l'industrie et à
la richesse nationale une impulsion aussi
grande que celle qui leur est venue des
grandes inventions dont nous parlions?
Certes, le revenu national, la richesse nà-
tionale ne cesseront pas de s'accroître par
l'épargne; mais il serait, fort possible que
l'accroissement en fût désormais plus lent
que dans le passé. Cette simple éventua-
lité doit nous engager à ne pas augmenter
nos dettes publiques sans nous préoccu-
per en même temps de les réduire.
Chose curieuse L'Etat a toujours im-
posé à ses subordonnés, c'est-à-dire aux
départemens et aux communes, une sa-
gesse dont il se dispensait lui-même. Les
communes et les départemens ne peuvent
emprunter, en effet, qu'à la condition d'a-
mortir leurs emprunts dans des délais
qui sont souvent assez courts. Pour la
ville de Paris, par exemple, l'emprunt de
Î855, qui exige une annuité de 3 millions
et demi, aura été complètement rem-
boursé en 1897; celui de 1860, qui de-
mande une annuité de plus de 7 millions,
le sera également la même année celui
de 1869, dont l'annuité dépasse 14 mil-
lions, cessera en 909. Ce sont là des ter-
mes qui ne sont pas tellement éloignés
que les hommes encore jeunes de là gé-
hêràtibn âctùMIé ne puissent espérer les
voir.
Etant donné qu'un Etat prévoyant doit
songer à amortir Sa dette, quel est le
meilleur mode d'amortissement ? H y à
d'abord deux systèmes oppo=és l'amor-
tissement facultatif et l'amortissement
obligatoire. Le premier a la faveur de
beaucoup d'esprits l'amortissement, font-
ils remarquer avec raison, ne doit se faire
qu'avec des éxcedans de recettes sans
quoi il est une duperie. L'amortissement
doit cesser quand l'Etat est dans la néces-
sité d'emprunter par conséquent. ajou-
tent-ils, l'amortissement facultatif, que
l'on règle chaque année, que l'on suspend
dans les temps de crise est le seul qui
ne donne lieu à aucun mécompte, à au-
cun gaspillage de capital. Ces raisons ne
sont pas sans valeur. Malheureusement,
l'expérience prouve que l'amortissement t
facultatif ne se pratique jamais avec une
certaine suite, du moins dans un p~ys
européen. Il faut trouver pour l'amortis-
sement un procédé pour ainsi dire auto-
matique; il faut qu'il s'opère en quelque
sorte inconsciemment; il faut qu'il figure
dans un budget non pas comme un élé-
ment de fantaisie, mais comme une dé-
pense essentielle.
Certes, ainsi organisé, l'amortissement
peut avoir parfois quelques ineônTéniens
en temps de déScit budgétaire, par exemple.
Mais il dépend de nous d'éviter les défi-
cits budgétaires; grâce au ciel, nous som-
mes entrés depuis trois ou quatre ans
dans la voie des budgets réguliers, se sol-
dant en général avec des excédans de
recattes; les frais de l'amortissement,
étant une dépense connue, ne portent
aucun trouble dans la prévision du bud-
get ils empêchent ou ajournent quelques
autres dépenses supernues. Si d'ailleurs,
par extraordinaire, on doit, pendant un
ou deux exercices peu favorisés, pourvoir à
l'amortissement malgré des déficits, c'est
là un inconvénient qui n'est pas bien
grave ce ne serait un véritable malheur
que si ces déficits devenaient chroniques.
Du moment que l'on adopte l'amoriis-
sement obligatoire et automatique, la
forme du 3 0/0 amortissable en soixante-
quinze ans est la meilleure qui se puisse
trouver. Le délai de soixante-quinze ans
est .assez long pour que la charge de l'a-
mortissement ne soit pas trop lourde et
il n'est pas, d'un autre côté, assez étendu
pour que le remboursement définitif de
l'emprunt soit reculé à une époque indéfi-
niment éloignée. Qu'est-ce que soixante-
quinze ans dans la vie d'un peuple ? Sup-
posez que l'Angleterre, par exemple, en
1815, eût pris la résolution d'amortir en
soixante-quinze années toute sa dette
30/0, en 1890, c'est-a-dirë dans douze
ans, elle en serait complétement dé-
chargée.
Mais, peut-on dire encore, cet amortis-
sement en soixante-quinze ans ne fera
bénéficier que nos arrière-neveux du
remboursement d'une partie de notre
dette publique. Cela est exact mais il y
a dans nos charges nationales d'autres
élémens qui disparaîtront à une époque
plus prochaine il y a des engagemens
très variés, très divers, comme certaines
annuités que paie l'Etat pour subventions
soit aux chemins de fer, soit à des ports,
comme les garanties d'intérêt et beaucoup
d'autres charges de nature analogue, qui
ont une durée plus brève et qui expire-
ront dans quinze ans, dans vingt ans,
dans trente ou quarante ans. La généra-
tion actuelle et la suivante pourront donc
profiter, si elles sont économes, d'un cer-
tain allégement de nos charges.
Venons-en maintenant au mode d'émis-
sion. Celui qui était en faveur jusqu'à ces
derniers temps, c'était la souscription
publique. Mais la souscription publique
est un procédé qui s'est discrédité lui-
même par les abus qu'il entraîne. Certes,
si on avait à emprunter encore en une
fois un, deux ou trois milliards, il faudrait
bien recourir à la souscription publique
parce que l'on ne peut pas par une autre
voie se procurer en peu de temps une
somme aussi forte. Mais pour des em-
prunts modérés, successifs, destinés à
pourvoir aux dépenses courantes, la sou-
scription publique est un instrument dis-
proportionné.
La souscription publique coûte trop
cher elle fait trop de bruit et elle cause
trop de déceptions. EMe coûte trop cher
parce que l'Etat est obligé de fixer le taux
d'émission assez notablement au-dessous
des cours de ses propres valeurs identi- ]
ques ou des valeurs analogues sans quoi
la souscription publique manquerait de
l'appât nécessaire elle fait trop de bruit
et trop de trouble en obligeant les rentiers i
et les capitalistes sérieux soit à se dépla-
cer pour faire queue à des guichets, soit
à réaliser, pour faire le premier verse- i
ment, une somme beaucoup plus consi-
dérable que celle qu'ils veulent employer, 1
puisque dans une souscription publique (
il faut demander dix, quinze, vingt fois
plus de rentes ou d'obligations qu'on n'en t
veut obtenir. Elle cause trop de décep- j i
tions, précisément à cause de cet écart 1
entre les sommes mises en mouvement (
par le capitaliste sérieux et la parcelle (
d'emprunt qui lui échoit. En 1868, un
emprunt français de plusieurs centaines
de millions fut plus de trente fois cou-
vert. En Portugal et en Russie, deux pays
pauvres cependant, on a vu en 1874 des
emprunts par souscription puMiqùe, poir*
des actions bu des ob)iga de fer, couverts cent et même cent cin-
quante fois.
I! faut dire le vrai mot la souscription
publique pure et simple pour de petits
emprunts est un véritable ~M~M~. Aus~i,
dans ces derniers temps, tout le public se
désintéressait-il des souscriptions publi-
ques, aimant mieux acheter 16s obliga-
tions de la ville de Paris à la Bourse après
l'émission, que de déplacer des sommes
considérables pour en obtenir un nombre
insignifiant. Le procédé adopté par M. le
ministre des nnances est de beaucoup
préférable. Chaque rentier pourra ob-
tenir, dans les Recettes générales et par-
ticulières, plus tard peùt-êtië chez les
principaux percepteurs, la somme précise
de 3 0/0 amortissable qu'il veut acheter.
Peut-être faudra-t-Jl quelque temps pour
que le public s'habitue à ce genre de ren-
tes et à cf mode d'achat mais il est pro-
bable que bientôt le 3 0/0 amortissa-
ble deviendra le mode de placement
favori des petits rentiers de pro-
vince. On aura donc le double avantagé
d'à voir un fonds qui soit séduisant pour
le public et qui s'amortisse automatique-
ment avec un assez faible sacrifice pour
l'Etat.
l'Etât. pAUL LÉROY-BEAUUEU.
6h nous écrit de Londres, le 18ab&t
K La commission qui avait .été, désignés
par le gouvernement, sur là proposition de
M. Reginald Yo'rkë, demandant une enquête
sur ies us et coutumes du Stock-Exchange,
a achevé son rapport qui vient d'être pubUé.
Les réformes indiquées sont plutôt anodines,
et l'on peut considérer le rapport comme une
sorte de certificat de bonne conduite et d'u-
tilité. On y conseille l'incorporation du Stocks
Exchange soit votontaire, soit par acte du
Parlement, c'est-à-dire sa mise sous un con-
trôle officiel. Comme l'institution s'est admi-
rablement développée sous le régime de la li-
berté, il est probable que les choses resteront
.dans l'état actuel.
» L'association connue sous le nom de
St.oek-Exchange a soixante-quinze ans d'exi"
stence;e[le compte environ 2,000 membres
(1,100 en 1864) qui sont élus par le C~MMKt~M
/<):r ~M~ ~M~sonnes placées à la tôte de l'institution et
pourvues d'un pouvoir exécutif et judiciaire.,
Tout candidat doit être présenté par trois mem-
bres qui se font garans pendant deux ans
pour une somme de780Iiv.6t.cbacun.La.
souscription annuelle est de 12 guinées pour
les membres qui ont été commis, de 20 gui-
nées pour les autres, et le droit d'entrée, res-
pectivement de 60 et 100 liv. st..
B Le local où les membres se réunissent
pour négocier la vente et l'achat des diverses
valeurs est la propriété d'une Société par ac-
tions, comptant environ 500 mfmbres posses-
seurs de 4.000 action?. Le dividende moyen
payé depuis la création a été de 2t 0/0. Les
recettes brutes, provenant du paiement des
souscriptions et des droits d'entrée, s'élèvent
entre 60 et 65,000 )iv. st., dont 45,000 sont ré-
parties aux actionnaires. Les deux institu-
tions sont distinctes.
» Une des particularités de la Bourse de
Londres, fermée, comme on sait, au public,
c'est l'existence du dealer ou /OMM*, sorte de
négociant en fonds publics qui achète ou
vend pour son propre compte et facilite beau-
coup les transactions. Grâce à lui. en effet, il
y a toujours un marché. Le dealer est forcé,
lorsqu'un courtier lui demande Je plix d'une
valeur, de déclarer à la fois le prix auquel il
achète et le prix auquel il vend. Par là, le
courtier et le public ont une protection et
une facilité qui ne se rencontrent pas ail-
leurs. La différence entre le prix d'achat et
celui de vente constitue le bénéfice du
dealer.
a La. commission s'est beaucoup occupée
des abus qui accompagnent l'émission d'em-
prunts étrangers ou d'actions de Sociétés pri-
vées elle voudrait prévenir les manipula-
tions artificielles, destinées à faire souscrire
le public, en interdisant la négociation de la
nouvelle valeur avant la répartition, excep-
tant toutefois de la. règle Ifs fonds publics an-
glais. EUefait diverses recommandations rela-
tivement~ la confection de la. cote officielle et à
l'admission des membres. Les experts en la.
matière trouveront intérêt à lire la rapport,
qui est accompagné de l'évidence four; ie par
les nombreux témoins qui ont déposé de-
vant la commission. Il est bon de remar-
quer qu'il n'est proposé aucune mod.nca-
tion dans la législation concernant les spécu-
lations de Bourse. La commission appuie &ur
l'importance des transactions à terme au
point do vue des transactions légitimes et de
bonne foi.
D Londres est abandonnée de plus en plus.
Les ministres ont tous pris leurs vacances, et
lord BeaconsËeld se repose à Hughenden des
fatigues de la dernière session. L'Association
britannique pour l'avancement des sciences
tient sa session annuelle à Dublin. Jusqu'à
présent, les divers comptes-rendus ne sont
pas d'un intérêt bien grand pour le gros pu-
blic.
B Les ~oMcg-CMM~ de Londres sont souvent
le théâtre de scènes de drame ou de comédie.
Cette semaine a fini l'instruction qu'avait
intentée contre un journal rédigé avec beau-
coup d'indépendance et d'esprit, ~r~,
un Oriental fort connu dans les sociétés
de joueurs, et qui se prétendait diffamé. Le
T~gne contre certains clubs où l'on jouait gros
jeu, et qui étaient plutôt des maisons de
jeu qu'autre chose. Au coura des débats, à
Guildhall, devant sir WiUiam Rose, il y a eu
de piquantes révélations et des incidens amu-
sans, entre autres la déposition de l'inspec-
teur des jeux au Casino deTrouvilIo. L'anaire
a été renvoyée devant les assises, sur la de-
mande des .deux parties.
» On a suivi avec beaucoup d'attention la
polémique au su~et de l'inamovibilité de~ ju-
MMiÊN 21 M
1 ~78.
JM)MAL NES BEBATS
KMMMM AMJT
~m
~Sf S'ABOBîMt!
M Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans tM
régences du Maroc et de ia Tunisif
en Chine et au Japon.
.M moyen d'une valeur payable a Paris oa del'
NmdatB-posto, soit internationaux, soit franco
.
et dans tous tes pay~ du Nord
cnez tous tes directeurs dé poste*;
tt dans toua tes autres aaTs.' a
~Mt'enyoi d'une valeur payable &PM!&.
:t~s annonces sont reçum
J '
« .àt: bnrean du ~
Il ~N S'ABONNE
M* &M H'etrëB~Satnt-G~Haain-rAnMfrois. t~
~M~ ~'ÀN~!W!~MN!WTF
nRf~ n mam~ Sn;moi8. Trois m'om
Dè~artémema. 80 fr. <0 ff. 90 &.
PMit! 72tr. M&. ith.
Les ttboBnemeas partent des i"
W~t~mètM,
i ~b~pïë ®a1~ btHe' c7 H' a~~ At °~ f0
rr. eu 9~, ~i~~ ét~ ~,p
K.'C.~nd~, Mt~ ~W~B[. tM~h~~S~
-M
~giEm~s, & ro/~ ;pwM)MiM. hit a~
aa~S%ns,i(ts tioeauM.et.aHa: iAt.bt-
""°S~'Me8 ~9 (fares dechetnaM-ae fer bN~M.
~&MM {CMU). chNt! M. Orest~ L. TomM~
P~MT~tJËS M HTTERAtM~
~A~"
MA&DÏ ao AOUT ~.j.~
Les cotions des bureaux des cb&'séils
généraux nous permettent de constate:'
les progrès que l'opinion repubiicatine à
faits dans nës dépârtëmëhs. C~ n'a pas
Sûblié que ies élections départementales
dU 4 novembre dérhtér avaient complété
et cenS.rmêl~ défaite du gonvernettieni
du 16 mai. Battus dans un premier scru-
tin, repousses p~r le paiys de cette Gham-
Bre des Députés où ils avaient espéré
s~înpàPer dé la majbrité, grâce & !a pres-
sion administrative la plu5 violente et &
la candidature ofncielle la moins dé-
guisée, les hommes aussi imprudens que
coupables qui s'étaient !an6és eu aveugles
dans une folle. aventure avaient voulu
épurer, avant de tomber dénnitivement,
leurs dernières chances de succès. Au
Heu d'abandonner sans retard un p'oùvoir
d~nt i!§ s'~alent emparés par surprise et
Quelle suB'rage universel leur avait inter-
dit.de garder, ils s'étaient obstinés à s'y
maintenir %sëë~ longtemps pour présider
eux-mêine~ au te~&aveHement de nos
grandes assemblées provincia.Ies. Leur
,"gr~lld~~ ,ipptoliinciales; Leür
piàii était bien simple, Désespérant de
.aiddinér la composition de la Chambre
des Députés, ils comptaient du moins
maihtemr leur position dans le Sénat
et se réserver ainsi le moyen dé re-
côïnmëhcer leurs entreprises en soule-
vant de nouveaux conflits eotre les
grands pouvoirs de l'Etat. Vous avez
la Chambre des Députés, auraient-its
répété aux républicains mais nous n'a-
vons perdu ni le pouvoir executif ni
le Sénat notre droit vaut le vôtre, il
nous est permis de chercher encore à
prendre le gouvernement entre nos mains.
Mais, pour conserver la majorité dans
le Sénat, il fallait commencer par la côn-
fërver dans les conseils généraux qui
sont~ ainsi que nous l'avons expliqué luer~
ia. partie solide, durable, réellement in-
Quente et prépondérante du corps électd-
,ral sénatorial. Les réactionnaires l'a-
vouaient sans détour. La préoccupation des
émettons départementates, disait le -aM-
paM, a peut-être étélacause déterminante
du 16 mai. C'est pour cela que les auteurs
du 16 mai, même après rarrêt solennel da
pays, s'accrochaient toujours au pouvoir.
Us voulaient sauver à tout prix les con-
seils généraux. Vains en'orta' Avant les
élections du novembre, sur quatre-vtngt-
dix coiftseils la coalition des droites avait
pour elle cinquante et UE bureaux; les
i~publicaics n'étaient eh majorité que
dan6 trente-neuf coneëUs: Après ces élec-
tions, la coalition monarchique ne comp-
tait plus que quarante bureaux; les ré-
publicains &vaiect conquis la majorité
danÊ cinquante consëHs.
Céa réstUtats, si décisif:) pour le parti
républicain, viennent d'être non së'e-
h)put connrmés, mais étendus. Quoique,
depuis le mois de novembre dernier. !a
composition des conseils généraux n'ait
pu être que bien faiblement modifiée par
des élections partielles, nous avons encore
remporté quelques succès importans.
~)eus avons maintenu nos positions dans
ëertains départemens où nous étions très
menacés, la Gironde, par exemple, et nous
eh avons gagné de nouvelles dans plu-
sieurs autres. Un ancien ministre du
~6mai, qui occupait depuis quatre ans le
tsiége de la présidence dajis la. Cor-
rèze, M. Brunet, a été remplacé, par
M. Latrade, député républicain. M. Wil-
lemot, ex-président de chambre à la
Gour de Besançon, membre des com-
missions mixtes, a été battu dans la Haute-
Saône par M. Bailly, républicain. M. Clé-
tnent, depuis sept ans prési.lent dans
FIndre, sénateur influent qui avait été
désigné pour faire partie du ministère
d'aSaires à l'époque de la retraite du ca-
binet de BrogIie-Fourtou, a été également
évincé. M. Clément est un des membres du
Sénat soumis à la réélection il en est de
~ême de M. Hubert-Dëtislë, candidat mal-
heureux des bonapartistes dans la Gironde.
M. C~zalas, sénateur monarchiste, inspec-
teur général du service de santé des armées,
a succombé dans les Hautes-Pyrénées
devant M. le docteur Dupré, républicain,
professeur à la Faculté de Médecine de
Montpellier. Nous ne relevons, bien en-
tendu, que les grandes victoires des ré-
pubticains, nous ne parlons pas des sièges
de vice-présidens et de secrétaires que
nous avons acquis. Nous n'avons pas be-
e'oin de signaler tous nos avantages pour
montrer sous quels heureux auspices
s'ouvre la. nouvelle session des conseils
généraux.
La république triomphe peu. a peu
des dernières résistances que lui op-
posait encore l'esprit hésitant, timide
et timoré de certaines provinces. Elle ga-
gne partout du terrain. Elle s'est établie
eh maîtresse & la Chambre des Députés;
elle dominé dans les conseils généraux et
d'ans les conseils municipaux elle l'em-
portera bientôt au Sénat. Est-il besoin
de rappeler que c'est à sa sagesse autant
qu'a sa fermeté qu'elle a dû ses progrès?
Le sous-secrétaire d'Etat au ministère des
Rnances, qui appartient à la gauche ré-
publicaine et qui a fait ses preuves
de dévouement aux institutions existantes,
5t. Cochery, nous paraît avoir exposé avec
une grande fidélité les causes de l'af-
fermissement graduet de ces institu" t
fr
tiqns dans le ~iscoura qu'il a prononcé au
conseil général du Loiret. Le gouverne-
méat a réalisé son programme. IL av~ait
promis l'apaisement :,tousceùx qui cbm-
parent gaus parti-pria notre situation
présente et celle d;ans làquëHë nous
étions il y à un an doivent reconnaître
~ué cet engagement à ëté tenu. La. répu-
blique .est décidée à se main tenir du
côté du droit et de la libérté. Lé
gëùvërhetnéht avait p)r6mis là paix
et le tfavail la paix, noua avons con-
tribué, dans la mesure (te c<~ë inS~éa'cè
~t de hotrë autorisé, la rëtâbUr au
Congres dé ]BërHn quant au tràpail, lés
grands projets auxquels toua les ministres
cohcbureDt avec la même ardeur en assu-
reront biëntOt au pays le bénëÈce incon-
testables La situation uhahciere est ex-
ceHente Ïes revenus augtnentent le
nombre des crédits supplémentaires dimi-
nue; les èxcédahs annuels devienneot
la règle géoérate; le crédit de la France
est plus solide que jaïnais; les réductions
de taxes n~ont pas apporté au Trésor un
dé&cit onéreux; l'Exposition universëtlë
a été un immense succès~ t< On peut donc
') avoir cohHance, a dit N. Gochery, et
') travailler avec sécurité à l'abï'i d'un
H goufernement véritablement natibnal.H »
Une ~eule chose pourrait compromeH.re
les résultats féconds que le gouvernement
de là république a obtenus ë.t nous jeter de
nouveau dans les hasards de l'incertitude
et dtl provisoire. Si le~s prbehàines élec-
tions ramenaient au Séu~t une majorité
réactionnaire, de nouvelles perspectives
de coidn~ts et d'aventures s'ouvriraient
devant nous. Oue pourrait-on atten-
dre du triomphe de partis dont les di-
visions sont en ce moment même un
objet de risée et de scandale pour tous
les vrais conservateurs ? Nous avons dé-
crit fidèlement ces divisions d'après un de
nos cohtrèrés qui nous reproche amère-
ment de l'avoir appelé le journal officiel des
droites mais qui sera peut-être flatté si
nousdisonsqu'it paraît aussi bien informé
qu'un journal ofnciel pourrait l'être de
tout ce qui se pass-è dans lé. mé-
nage de nos adversaires. Nous avons
montré que le pays aurait tout à
craindre d'une coalition de partis qui
n'ont rien de comntuh que leurs ran-
cunes et leurs haines. Par bonheur, la
composition des conseils généraux nous
rassure sur l'issue des élections séna-
toriales. Ces élections seront le com-
plément de toutes ce)les que nous
avons vues se dérouler depuis deux ans.
« Le pouvoir sera aux plus sages a, a dit
unjdur&Î.Thiers. Les répubticainsont
été les plus sages. Les élections sénato-
riales leur donneront dénnitivement le
pouvoiri .<<
BOCRSb 3E PAM8
OMafe ie19 te 20 Mt~Mxe a«/é
Comptant. 77 .t 76 70 .?. 30
Fin cour. 7680. 7667~2 -'HtX a
.S~/0.j.
Amortissable. ¡, ,.¡'
ComptaSt. 80 60 :M M <
Fin cour. 80 45 806S.M.A
'A <
Comptant «)9 If 8 M 75 )
.&<~t
Comptantm20.iH7S. .J.45.
Fincour.<1235./ m 77 1/2 .M 12 2
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt 5 00. lHfr.72i/2,62i/2;77~/2,
671/2.
30/0. 76fr.60.6S. `
5 0/Otarc. <2fr.70,80.
Banque ottomane.. 502 fr. 50, S03 fr. 75.
Ottomane 1873. 72fr.,?2fr.2S.
Florins (or). 643/16,1/4.
Hont!rois60/0. 76S/8.
Egyptiennes 6 0/0.. 260 fr., 261 fr., 260 fr. 62 d/2.
Chemins égyptiens. 257 fr. SO.
Nous recevons de notre correspondant t
de Vienne les dépêches suivantes
a Vienne, le 20 août, 7 h. 53 m. soir.
t La HtnàUon générale s'est améliorée
on s'attend à tout moment à rentrée des
troupes autrichiennes dans Serajewo. Ainsi,
la tâche principale est accomplie.
s Le conseil des ministres a décidé hier
d'augmenter les forces militaires en Bosnie
a6n de parer à toute évemuaiité. La nouvelle
mobilisation est probable. On est résolu en
haut iieu à procéder avec vigueur pour termi-
ner la campagne avant l'hiver. Maintenant,
on tâchera de s'emparer de Fateh sur la iron-
tiore d'Albanie afin de rendre le passage im-
possible aux insurgés albanais.
n Le crédit de 60 millions n'est pas encore
épuisé; on espère qu'il sufQra jusqu'à la
réunion des Chambres. On -croit ici que la
prite de Serajewo contribuera à rendre le
gouvernement ottoman plus conciliant. La
convention avec la Turquie n'est pas encore
signée. Le projet publié par l'agence Beuter
a été présenté, mais il n'a pas reçu l'appro-
bation du comte Andrassy. n
a Vienne, le 20 août, 9 h. 46 m. soir.
B Serajewo a été pris hier à une heure de
l'après-midi. Le combat a été des plus achar-
nés. M y a eu des scènes d'atrocité épouvan-
tables.
e Les pertes sont encore inconnues, mais
elles sont sensibles des deux côtés. Les in-
surgés se sont dispersés, laissant une grande
quantité d'armes et de munitions au pouvoir
des Autrichiens. ')
TéM~fapMe pftvée
t~~t «BégMp!H
Mehest~t-'AH Pac! partira cett9 s~!Ba!ne
mission spéciale pour la frontière grecque et
l'Albanie, aBn d'ehëaserJos Albanais à exécuter
le~ otaus'es du traité de Berlin.
CdnstMtin<~e.Io2('a:oût.
(Source privée.)
,Le~ représentant de l'Àngteterre~ de la. France
et.de l'A~emagne ont reçu po.ur instructionK, de
leurs gouvèrne'nens respectifs, d'inviter la Perte
à.l'exécutipn.~tricte et sans arrière-pensée du
tratté de Berlin.
Belgrade, le ~0 août.
L~ Arnaut~s de Priszrend ont, dit-on, reçu par
télégraphe l'ordre do Constant.inople do ho rien
entreprendfe contre les trbupfs autrichiennes.
Par suite. l6p préparatifs de dëfëttso à Sienitza
sont pousses, dit-on, avec moins de vigueur.
Brod, ic août.
Le .chef dès insurgés, Go)ub Babi~, .ainsi que
les chefs de d~tachen~ent Per.o et Stanco Babi~,
Vid Mi)anovitch et Do[nan Ciavica, et ieur suite,
ont déposé les armes letR, près de CasteU Serbe.
D'autres ha.ndes.d'insurf.rés. sous la conduite do
!eur~ph,ej's, arrivent égaiement, pour mettre bas
les armes. t~rll~ol;l r G ~~nn~t.l~8ilt, °:.
D'âpres les nouveîfes arrivées ap DoboÏ, ies
troupes da général Szapary, ont été attaquées
Mer par les insurgés. Après u~ combat assez pro~
longé, cette attaque à été; repoussée. Le fetd-
màréchàl-Iiëutënàm. Schnugbz a été légèrement
Messe.
'Vienne, lé 20 août.
La C'o,)'OM~asMj!)oH~!«' publie une dépScnè
offIciëUe de Constantmopie, datée de ce jour, dans
iàque)ie on )it
« La Porte a demandé à Hatiz Pacha dès éctair-
cis'semepsausujetdé Iàdépûtat!on envoyée de
Seraje~o auprès du générât Philippovitch. En
même temps le gouvernement ottoman a réitéré
ses ordres afin de faire cesser toute résistance,
en recommandant d'accuoitlir tes troupes autri-
chiennes en amies, ~aibeurpusemènt, tes nou-
vetles parvonuM dëSerajewo à la Porte sont
peu favorables et prouvent que Mn autorité n'est
pins reconnue par le comité provisoire. Aucune
dépêche de la Porte ne peut être portée & là con-
pa.tssance de Ja' popûtation sans l'autorisation
des soixante chefs 'de l'insurrection, c
Londres, te 20 août.
.LordBeaconsfiotd est arrivé à Osborne,où it
est allé rendre visite à la reine.
Alexandrie, le 20 août.
~t. Wilson remis au khédive le rapport prë-
limM~tfe de là commission d'enquête.
On tëleërapnie de ~'lenne, !ë t9 août, an .Pitt~
~M.'
pour s'apposer a l'insurrection tant que la con-
vention austro-turque n'est pas conotue. L'am-
bassad.eur d'Autriche aurait répondu à cette com-
muoication qu'une nouveUe etfuaion de sang
pouvait amener t'Autriche a garder !a Bosnie et
l'Herzégovine par droit de conquête. ):-
.Lea Journaux des droites publient la.
Note suivante:
<: Au moment de la prorogation des Chai)-
brea, les diH'érens groupes de la droite du
Sénat se sont entendus pour designer un
certain nombre de )euM membres devant
composer, en vue des élections sénatoriales,
un comité chargé de centraUs.erIe.srensei-
gnemens et les ressources qui pourraient ôtre
nécessaires aux comités locaux.
o Aux sénateurs ainsi désigné-; ont été ad-
joints quatre membres de la. Chambre des
Députés..
"Le Comité sénatorial des droites, tont le
siège est & Paris, 72, rue de Mir~mesni), se
trouve, par suite, composé de MM. Àdnet, Du-
puy de Lomé. comte de Mérode. amiral de
Montaignac.Poriquet, comte de Pr~issac, vi-
comte de Rodez-B~navect, de Rosamel et
Taithand, sénateurs; et de MM, de là Roche-
foucauld duc de Bi~accia. marquis de Partz,
Plichon et l'amiral Touchard, députés.
B Toutes les communicatious doivent être
adressées au secrétaire général du comité, 72,
rueMiromësnil.
s Les souscriptions sont reçues à la Société
de l'Union générale, s3 bis, rue de Châ-
teaudun.)).
Avant et depuis sa. naissance, le fonds
français nouveau, le 3 0/0 amortissable, a
été l'objet de beaucoup de discussions;
les critiques n'ont pas manqué, tant au
point de vue théorique qu'au point de vue
pratique. Il en est ainsi de toute nou-
veauté fût-elle la meilleure du monde,
elle trouverait des censeurs et des esprits
défians. Chose toute naturelle, mais qui
n'a pas laissé que d'exercer quelque im-
pression sur une partie du public. La plu-
part des financiers de profession, c'est-à-
dire des banquiers et des gens de Bourse,
se sont montrés, au premier abor 1, mé-
diocrement favorables au nouveau type
de rentes. Avaient-ils tort ou raison ? Ils
avaient, selon nous, complétement tort
au point de vue de l'intérêt générajt ils
avaient raison, au contraire, au point de
vue de leur intérêt particulier. Il en est
des banquiers et des gens de Bourse
comme des industriels leur opinion ne
doit pas exercer une influence prédomi-
nante dans les questions où ils sont cen-
sés se connaître d'abord, ils ne voient
absolument que le présent et se soucient
médiocrement d'un avenir un peu loin-
tain ensuite, ils sont naturellement por-.
tés & considérer comme la meilleure opé-
ration du monde, au point de vue natio-
nal, celle qui leur rapporte la plus grande
somme de commissions, de courtages, de
différences, en un mot, de bénéfices privés.
L'émission du 3 0/0 amortissable sou-
lève plusieurs questions importantes
Une nation doit-elle amortir pa. dette?
Quel est le meilleur mode d'amortisse-
ment ? Enfin quel est le procédé le plus
régulier, le plus favorable, le plus normal
pour placer un emprunt?
Beaucoup de personnes nient qu'une
nation doive amortir sa dette. Nous con-
sidérons, quant à nous, cette opinion
comme une imprudence et une folie. Si
un grand pays pouvait être assuré que
l'avenir lui sera toujours favorable, qu'il
n'y aura jamais pour lui de grandes cri-
ses, que son existence ne sera jamais
mise en péril, que sa prospérité ira tou-
jours croissant, avec une rapidité con-
stanfs, certes un te~ p'ays pourrait se fier
à ëette Sécurité et ne jamais songer à l'a-
mortissement de ses dettes.
Malheureusement, dans le temps brutal
et agité où nous vivons, avec l'incon-
stance dé la fortune, dont nous avons fait
la. si cruelle épreuve, nous ne pouvons
nous bercer de l'espoir que toutes les
prochaines générations dé Français joui-
ront du repos absolu que !a génération
actuelle ~t les générations précédentes
n'ont pas connu. Dans cette situation,
l'amortissement de nos dettes est con-
forme a là plus vulgaire prudence.
Si nous guppùtona l'ensemble de.notre
dette publique avec ses engagemens si di-
vers, dette perpétuelle, dette viagère, det-
tes en obligations de différentes natures,
dette Sottànte, nous arrivons à un chiffré
total de 23 ou 24 miiïiards de francs en
capital. La plus grande partie de cette
dette est .d'origine récente, puisqu'elle..a
dquhlé~nviron.depuis nos .désastres. Là
dette consolidée laissée par la Révolution
âpres la réduction des deux tiers ne
montait qu'à 800 millions de francs
en capital. Celle que l'Empire légua.
à la Restauration né s'élevait osten-
siblement qu'à i rniHiard, 260 mil-
lions mais a.vec tout l'arriéré impérial
liquidé par la Restauration, avec le paie-
ment de l'indemnité de guerre, des frais
d'occupation du territoire, etc., elle monta
à une somme plus que triple de ce chiffre.
L~ Restauration transmit au règne de
Louis-Philippe une dette consolidée de
164 imitions de francs en arrérages, re-
présentant un peu moins de .4 milliards
en capital; le règne de Louis-Philippe ac-
crut cette dette de 13 millions de rentes
perpétuelles, de plus d'un demi-milliard
de francs eh dette upttante et en engage-
mens divers, et porta à quelque chose
comme 5 milliards de francs l'ensemble
de la dette publique française c'est dans
les trente dernières années que le capital
de notre dette sous toutes ses formes à
pa~sé de 5 milliards environ à 23 ou
24 milliards.
La France a pu supporter cet énorme
accroissement. Si l'on estime, comme le
fon.tj.les esprits sérieux, à 1SO ou 160 mil-
liards le capital de la richesse générale
du pays, notre dette publique est à ce
capital dans la proportion de 1 à 7 ou 8.
En présence d'un fardeau aussi lourd et
des éventualités de l'avenir, il est certain
que l'on ne saurait laisser la dette publi-
que monter toujours, sans se préoccuper
de la réduire avec modération, mais avec
constance.
Si la France a pu supporter un aussi
~rand accroissement de charges depuis
trente ans, cette faculté merveilleuse est
due à l'énorme augmentation de la ri-
chesse générale. Mais cette augmentation
de la richesse générale à son tour a des
causes très diverses, dont l'une est par-
faitement normale, mais dont les autres,
qui ont agi avec une très grande énergie,
peuvent être regardées comme occasion-
nelles et peut-être passagères. La cause
normale de l'accroissement de la richesse
chez les peuples civilisés, c'est l'épargne.
Le goût de l'épargne est un instinct àlafois
naturel et acquis, lequel ne se perd pas dans
une société qui jouit de la sécurité. Mais
les autres causes de l'accroissement de la
richesse générale sont beaucoup moins
constantes et moins permanentes ces
causes, ce sont les ingénieuses inventions
qui ont tran&formé depuis quarante ans
la production industrielte et les moyens
de transport; c'est particulièrement l'ap-
plication de la vapeur comme force mo-
trice c'est ensuite le développement pres-
que subit des relations internationales;
ce sont enfin les découvertes de mines
d'or et d'argent qui, en dépréciant la va-
leur réelle de la monnaie, ont singulière-
ment diminué les charges effectives des
Etats ayant de grandes dettes.
Sans ces trois dernières causes, il est à
peu près certain que la France et la plu-
part des pays d'Europe eussent fait ban-
queroute dans la seconde moitié de ce
siècle. Or, est-on assuré que l'action de
ces causes bienfaisantes ne soit pas, à l'a-
venir, beaucoup diminuée ? Croit-on que
l'on fera, dans les prochaines années, des
découvertes qui donnent à l'industrie et à
la richesse nationale une impulsion aussi
grande que celle qui leur est venue des
grandes inventions dont nous parlions?
Certes, le revenu national, la richesse nà-
tionale ne cesseront pas de s'accroître par
l'épargne; mais il serait, fort possible que
l'accroissement en fût désormais plus lent
que dans le passé. Cette simple éventua-
lité doit nous engager à ne pas augmenter
nos dettes publiques sans nous préoccu-
per en même temps de les réduire.
Chose curieuse L'Etat a toujours im-
posé à ses subordonnés, c'est-à-dire aux
départemens et aux communes, une sa-
gesse dont il se dispensait lui-même. Les
communes et les départemens ne peuvent
emprunter, en effet, qu'à la condition d'a-
mortir leurs emprunts dans des délais
qui sont souvent assez courts. Pour la
ville de Paris, par exemple, l'emprunt de
Î855, qui exige une annuité de 3 millions
et demi, aura été complètement rem-
boursé en 1897; celui de 1860, qui de-
mande une annuité de plus de 7 millions,
le sera également la même année celui
de 1869, dont l'annuité dépasse 14 mil-
lions, cessera en 909. Ce sont là des ter-
mes qui ne sont pas tellement éloignés
que les hommes encore jeunes de là gé-
hêràtibn âctùMIé ne puissent espérer les
voir.
Etant donné qu'un Etat prévoyant doit
songer à amortir Sa dette, quel est le
meilleur mode d'amortissement ? H y à
d'abord deux systèmes oppo=és l'amor-
tissement facultatif et l'amortissement
obligatoire. Le premier a la faveur de
beaucoup d'esprits l'amortissement, font-
ils remarquer avec raison, ne doit se faire
qu'avec des éxcedans de recettes sans
quoi il est une duperie. L'amortissement
doit cesser quand l'Etat est dans la néces-
sité d'emprunter par conséquent. ajou-
tent-ils, l'amortissement facultatif, que
l'on règle chaque année, que l'on suspend
dans les temps de crise est le seul qui
ne donne lieu à aucun mécompte, à au-
cun gaspillage de capital. Ces raisons ne
sont pas sans valeur. Malheureusement,
l'expérience prouve que l'amortissement t
facultatif ne se pratique jamais avec une
certaine suite, du moins dans un p~ys
européen. Il faut trouver pour l'amortis-
sement un procédé pour ainsi dire auto-
matique; il faut qu'il s'opère en quelque
sorte inconsciemment; il faut qu'il figure
dans un budget non pas comme un élé-
ment de fantaisie, mais comme une dé-
pense essentielle.
Certes, ainsi organisé, l'amortissement
peut avoir parfois quelques ineônTéniens
en temps de déScit budgétaire, par exemple.
Mais il dépend de nous d'éviter les défi-
cits budgétaires; grâce au ciel, nous som-
mes entrés depuis trois ou quatre ans
dans la voie des budgets réguliers, se sol-
dant en général avec des excédans de
recattes; les frais de l'amortissement,
étant une dépense connue, ne portent
aucun trouble dans la prévision du bud-
get ils empêchent ou ajournent quelques
autres dépenses supernues. Si d'ailleurs,
par extraordinaire, on doit, pendant un
ou deux exercices peu favorisés, pourvoir à
l'amortissement malgré des déficits, c'est
là un inconvénient qui n'est pas bien
grave ce ne serait un véritable malheur
que si ces déficits devenaient chroniques.
Du moment que l'on adopte l'amoriis-
sement obligatoire et automatique, la
forme du 3 0/0 amortissable en soixante-
quinze ans est la meilleure qui se puisse
trouver. Le délai de soixante-quinze ans
est .assez long pour que la charge de l'a-
mortissement ne soit pas trop lourde et
il n'est pas, d'un autre côté, assez étendu
pour que le remboursement définitif de
l'emprunt soit reculé à une époque indéfi-
niment éloignée. Qu'est-ce que soixante-
quinze ans dans la vie d'un peuple ? Sup-
posez que l'Angleterre, par exemple, en
1815, eût pris la résolution d'amortir en
soixante-quinze années toute sa dette
30/0, en 1890, c'est-a-dirë dans douze
ans, elle en serait complétement dé-
chargée.
Mais, peut-on dire encore, cet amortis-
sement en soixante-quinze ans ne fera
bénéficier que nos arrière-neveux du
remboursement d'une partie de notre
dette publique. Cela est exact mais il y
a dans nos charges nationales d'autres
élémens qui disparaîtront à une époque
plus prochaine il y a des engagemens
très variés, très divers, comme certaines
annuités que paie l'Etat pour subventions
soit aux chemins de fer, soit à des ports,
comme les garanties d'intérêt et beaucoup
d'autres charges de nature analogue, qui
ont une durée plus brève et qui expire-
ront dans quinze ans, dans vingt ans,
dans trente ou quarante ans. La généra-
tion actuelle et la suivante pourront donc
profiter, si elles sont économes, d'un cer-
tain allégement de nos charges.
Venons-en maintenant au mode d'émis-
sion. Celui qui était en faveur jusqu'à ces
derniers temps, c'était la souscription
publique. Mais la souscription publique
est un procédé qui s'est discrédité lui-
même par les abus qu'il entraîne. Certes,
si on avait à emprunter encore en une
fois un, deux ou trois milliards, il faudrait
bien recourir à la souscription publique
parce que l'on ne peut pas par une autre
voie se procurer en peu de temps une
somme aussi forte. Mais pour des em-
prunts modérés, successifs, destinés à
pourvoir aux dépenses courantes, la sou-
scription publique est un instrument dis-
proportionné.
La souscription publique coûte trop
cher elle fait trop de bruit et elle cause
trop de déceptions. EMe coûte trop cher
parce que l'Etat est obligé de fixer le taux
d'émission assez notablement au-dessous
des cours de ses propres valeurs identi- ]
ques ou des valeurs analogues sans quoi
la souscription publique manquerait de
l'appât nécessaire elle fait trop de bruit
et trop de trouble en obligeant les rentiers i
et les capitalistes sérieux soit à se dépla-
cer pour faire queue à des guichets, soit
à réaliser, pour faire le premier verse- i
ment, une somme beaucoup plus consi-
dérable que celle qu'ils veulent employer, 1
puisque dans une souscription publique (
il faut demander dix, quinze, vingt fois
plus de rentes ou d'obligations qu'on n'en t
veut obtenir. Elle cause trop de décep- j i
tions, précisément à cause de cet écart 1
entre les sommes mises en mouvement (
par le capitaliste sérieux et la parcelle (
d'emprunt qui lui échoit. En 1868, un
emprunt français de plusieurs centaines
de millions fut plus de trente fois cou-
vert. En Portugal et en Russie, deux pays
pauvres cependant, on a vu en 1874 des
emprunts par souscription puMiqùe, poir*
des actions bu des ob)iga
quante fois.
I! faut dire le vrai mot la souscription
publique pure et simple pour de petits
emprunts est un véritable ~M~M~. Aus~i,
dans ces derniers temps, tout le public se
désintéressait-il des souscriptions publi-
ques, aimant mieux acheter 16s obliga-
tions de la ville de Paris à la Bourse après
l'émission, que de déplacer des sommes
considérables pour en obtenir un nombre
insignifiant. Le procédé adopté par M. le
ministre des nnances est de beaucoup
préférable. Chaque rentier pourra ob-
tenir, dans les Recettes générales et par-
ticulières, plus tard peùt-êtië chez les
principaux percepteurs, la somme précise
de 3 0/0 amortissable qu'il veut acheter.
Peut-être faudra-t-Jl quelque temps pour
que le public s'habitue à ce genre de ren-
tes et à cf mode d'achat mais il est pro-
bable que bientôt le 3 0/0 amortissa-
ble deviendra le mode de placement
favori des petits rentiers de pro-
vince. On aura donc le double avantagé
d'à voir un fonds qui soit séduisant pour
le public et qui s'amortisse automatique-
ment avec un assez faible sacrifice pour
l'Etat.
l'Etât. pAUL LÉROY-BEAUUEU.
6h nous écrit de Londres, le 18ab&t
K La commission qui avait .été, désignés
par le gouvernement, sur là proposition de
M. Reginald Yo'rkë, demandant une enquête
sur ies us et coutumes du Stock-Exchange,
a achevé son rapport qui vient d'être pubUé.
Les réformes indiquées sont plutôt anodines,
et l'on peut considérer le rapport comme une
sorte de certificat de bonne conduite et d'u-
tilité. On y conseille l'incorporation du Stocks
Exchange soit votontaire, soit par acte du
Parlement, c'est-à-dire sa mise sous un con-
trôle officiel. Comme l'institution s'est admi-
rablement développée sous le régime de la li-
berté, il est probable que les choses resteront
.dans l'état actuel.
» L'association connue sous le nom de
St.oek-Exchange a soixante-quinze ans d'exi"
stence;e[le compte environ 2,000 membres
(1,100 en 1864) qui sont élus par le C~MMKt~M
/<):r ~M~ ~M~
pourvues d'un pouvoir exécutif et judiciaire.,
Tout candidat doit être présenté par trois mem-
bres qui se font garans pendant deux ans
pour une somme de780Iiv.6t.cbacun.La.
souscription annuelle est de 12 guinées pour
les membres qui ont été commis, de 20 gui-
nées pour les autres, et le droit d'entrée, res-
pectivement de 60 et 100 liv. st..
B Le local où les membres se réunissent
pour négocier la vente et l'achat des diverses
valeurs est la propriété d'une Société par ac-
tions, comptant environ 500 mfmbres posses-
seurs de 4.000 action?. Le dividende moyen
payé depuis la création a été de 2t 0/0. Les
recettes brutes, provenant du paiement des
souscriptions et des droits d'entrée, s'élèvent
entre 60 et 65,000 )iv. st., dont 45,000 sont ré-
parties aux actionnaires. Les deux institu-
tions sont distinctes.
» Une des particularités de la Bourse de
Londres, fermée, comme on sait, au public,
c'est l'existence du dealer ou /OMM*, sorte de
négociant en fonds publics qui achète ou
vend pour son propre compte et facilite beau-
coup les transactions. Grâce à lui. en effet, il
y a toujours un marché. Le dealer est forcé,
lorsqu'un courtier lui demande Je plix d'une
valeur, de déclarer à la fois le prix auquel il
achète et le prix auquel il vend. Par là, le
courtier et le public ont une protection et
une facilité qui ne se rencontrent pas ail-
leurs. La différence entre le prix d'achat et
celui de vente constitue le bénéfice du
dealer.
a La. commission s'est beaucoup occupée
des abus qui accompagnent l'émission d'em-
prunts étrangers ou d'actions de Sociétés pri-
vées elle voudrait prévenir les manipula-
tions artificielles, destinées à faire souscrire
le public, en interdisant la négociation de la
nouvelle valeur avant la répartition, excep-
tant toutefois de la. règle Ifs fonds publics an-
glais. EUefait diverses recommandations rela-
tivement~ la confection de la. cote officielle et à
l'admission des membres. Les experts en la.
matière trouveront intérêt à lire la rapport,
qui est accompagné de l'évidence four; ie par
les nombreux témoins qui ont déposé de-
vant la commission. Il est bon de remar-
quer qu'il n'est proposé aucune mod.nca-
tion dans la législation concernant les spécu-
lations de Bourse. La commission appuie &ur
l'importance des transactions à terme au
point do vue des transactions légitimes et de
bonne foi.
D Londres est abandonnée de plus en plus.
Les ministres ont tous pris leurs vacances, et
lord BeaconsËeld se repose à Hughenden des
fatigues de la dernière session. L'Association
britannique pour l'avancement des sciences
tient sa session annuelle à Dublin. Jusqu'à
présent, les divers comptes-rendus ne sont
pas d'un intérêt bien grand pour le gros pu-
blic.
B Les ~oMcg-CMM~ de Londres sont souvent
le théâtre de scènes de drame ou de comédie.
Cette semaine a fini l'instruction qu'avait
intentée contre un journal rédigé avec beau-
coup d'indépendance et d'esprit, ~r~,
un Oriental fort connu dans les sociétés
de joueurs, et qui se prétendait diffamé. Le
T~gne contre certains clubs où l'on jouait gros
jeu, et qui étaient plutôt des maisons de
jeu qu'autre chose. Au coura des débats, à
Guildhall, devant sir WiUiam Rose, il y a eu
de piquantes révélations et des incidens amu-
sans, entre autres la déposition de l'inspec-
teur des jeux au Casino deTrouvilIo. L'anaire
a été renvoyée devant les assises, sur la de-
mande des .deux parties.
» On a suivi avec beaucoup d'attention la
polémique au su~et de l'inamovibilité de~ ju-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69.46%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69.46%.
- Collections numériques similaires Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1"Paris, Sèvres, Saint-Cloud, Versailles, Saint-Germain, Fontainebleau, Saint-Denis, Chantilly : avec la liste des rues de Paris / par Paul Joanne... /ark:/12148/bd6t5774757r.highres La comédie à la cour : les théâtres de société royale pendant le siècle dernier, la duchesse du Maine et les grandes nuits de Sceaux, Mme de Pompadour et le théâtre des petits cabinets, le théâtre de Marie-Antoinette à Trianon / Adolphe Jullien /ark:/12148/bd6t5773930r.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k460537g/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k460537g/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k460537g/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k460537g/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k460537g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k460537g
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k460537g/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest