Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-08-10
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Description : 10 août 1878 10 août 1878
Description : 1878/08/10. 1878/08/10.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
SAWENiOMtjf
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D&partcmans. so fr. P)Mis.< 72 &. Mtf. M LMttbOBBMnens partent desi*'w
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PM~iB<~a~<in t-en<Mpera ofHce. i7, Gresham street, G. P. 0.; ¡
MM. BeMzy, m~viee et C', <, Ftnch j&ne CornhiU.
E.C.,London; !M~: W,-È!. W)MKh t; fH~~
i86. Strand, W' C. London. <'
ABmxeUes, & ro/%e< ~t ~t~MM, «. me M t)t
M&deleine, datis }es kiosques et dans tes~i.
bttoth~qnettdes <{M-es d" chf&tias de~f be!ttex. H
A Talparaise (CMJi;, chM M. Orestes L. TorBeM.
Vaiparaiso (Chtlia, chez dd. Oraetoe L. ~otaero.
ËDITÏON DE PARÏS
dur-
JOHMAL DES DEBATS
PtttHO~ES Et HTTtmMS
't~ ~<
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Q-N S'AS~MNK
-'enBe~ifjuo.onn.aX~
dans te Luxembourg, en 'fHrqnit, `
«n Smstië, en Syrie, en Roumaine at dac~. iet
régences dt) Maroc et de 1& Tunisie,
eu Chmu o) a.u Japon,
)m moyen d'une ~a.!eu! paLy&bIe & Pafis ou de
iaandats-post.o, s&it.mternahonaux. soit fr&B~&u~
0 AUemagne, on Autriche, en Russie,
et cans toas les pays 'du Nchez tous ies directeurs de postes;
et dans tous tes autres pays, r
tMrtB?oid'(mcvaIeMpayaNe.~?~~&
L!B
e~
pi&se do ta Bourse,
ot ta bureau du jt~WJNtMAiL!
PARÏS
YENDREDtQ AOUT
Le curieux et instructif épilogue de
l'histoire du ~8 mai auquel nous assis-
tons depuis quelques semaines nous ré-
servait une nouvelle surprise. On n'a pas
,oub!ié avec quelle netteté l'avocat de
M. de FoUrtou, désavouant, dans un procès
récent., les polémiques du ~M~~
CoM~MM~, a mis sur le compte «d'un,
subatterne des excès de zèle que l'ancien
ministre de l'intérieur déplorait profon-
dément. » La confession de M. de Four-
tqu n'était pas la dernière que nous fus-
sions destinés à entendre. Le mouvement
une fois donné, tous les auteurs de la
coupable et foMe entreprise de l'année
dernière viendront renier tour à tour leur
propre conduite et faire amende honorable
aux pieds de la république pour les fautes
dont ils commencent en6n, bien qu'un peu
tard, à comprendre la gravité. Voici, en
effet, un autre ministre du 16 mai, M. Paris,
dont les aveux ne sont pas moins formels
que ceux de M. de Fourtou. Appartenant
à la nuance modérée du centre droit,
~L Paris s'était fait la réputation d'un de
ces hommes concilians avec lesquels tous ~s
les partis peuvent s'entendre sans difficul-
tés. Mais, à peine enrôlé dans l'état-
major du gouvernement de combat, il
lui est arrivé ce qui arrive d'ordinaire
aux caractères doux lorsqu'ils se laissent
entraîner par une passion violente. Il a
dépassé la mesure. Placé à la tête d'un
ministère d'aiïaires, il aurait pu facile-
ment éviter de se compromettre et ce-
pendant c'est lui, on s'en souvient, qui
a voulu faire de tous les employés des ]
Compagnies de chemins de fer des agens ]
poétiques chargés de soutenir les inté-
rets des candidats de la réaction. ]
Si nous revenons sur ce passé, ce n'est,
pas pour réyëiller des colères heureu-
sement endormies. Mais il ïaùt bien~sè
rappeler les actes de M. Paris pendant la
campagne du I6 mai pour apprécier l'im-
portance de la déclaration qu'il vient
de faire dans une cérémonie publique, à
rihauguration du chemin de fer d'Àrras à
Etaples..Après a~voir exposé les reformes
locaies, les grands travaux entrepris
dans le département du Pas-de-Calais
« Four tout cela, Messieurs a-t-il
o ajouté, ce n'est pas trop de toutes
w nos forces réunies eh faisceau. Donc,
H laissons nos divisions, unissons-Dôus.
M sur ce terrain commun, acceptant le
M gouvernement qui nous régit, travail-
B ions pour les intérêts de nos cantons
? et du département. N Cet appel à
Fanion et à la concUiatiôn venant d~uo
des hommes qui travaillaient .il y a
quelques mois à peine à diviser le
pays en deux fractions ennemies et à
frapper. la majorité d'ostracisme au
profit d'une minorité intrigante et fac-
tieuse, a produit dans l'assistance une~
surprise générale, bientôt suivie d'ap-
plaudisse~ens à outrance. Le préfet
du Pas-de-Calais, saisissant avec autant
d'à-propos que d'esprit une aussi bonne
occasion d'exposer les principes du gou-
vernement actuel, s'est empressé de ré-,
pondre « C'est par les eubrts de tous les
? jours que se fonde un gouvernement
m nouveau. C'est en marchant que la ré-
B publique prouve qu'elle a la vie et la
~vitalité. M. Paris l'a dit tout à l'heure,
tmMM ? JM~ CES ?8~
en i0 AOUT t8~.
ProMMde médicale à traders !'hpo!itMB.
-i..
~??f. ~?'<~O~M. ~~M?~.
J~~aMM~
En visitant exclusivement !es s&Ues ré-
servées à la classe 47, intitu)ée ~~K~, cA~M~M,e.e ferait une 'bien triste idée .de )a méde-
cine contemporaine, car, en dehors ~8
beiies vitrines de nos célèbres construc-~
teurs d'appareils Charrière,. Mathiea
Capron Trouvé, etc., Dous ne voyons
guère que des dents et des yeux arti6-
c~eJs, des biberons et des irrigateurs.
La médecine est-elle donc Fart d'ari'a-
cher les dents sans douleur (probable-
ment pour l'opérateur) et de donner des
ciystères comme au bon vieux temps?
Hassurez-vous, cher lecteur, la ~raie
science/discrète et modeste, ne~ s'é.tale
pas ainsi au grand jour.. C'est à l'hôpital,
c'est au Ut du malade qu'il iaut.se rendre
pour la connaître. Le visiteur, homme du
monde, malgré tout son désir, no le peut
pas et ne doit guère ae retrouver au
milieu de tous ces étalages baroques;
mais, s'i! le veut bien, nous ailons avec lui
rechercher ça et là, a travers les vitrines
de l'Exposition, les 'témoins des progrès
eQectués dans les sciences médicales pen-
dant ces dernières années. Nous pouc-
rops ainsi alter sans fatigue et tout natu-
rellement du Champ-de-Mars ,da,ns..le ça-.
bmet des grands prattaiens qui nous ex-
M il iaut accepter le gouvernement qui
c nous régit. I! faut prendre acte aussi de
a l'aveu de M. Paris, aveu d'une h'àute
portée que je recueille, que nous en-
tendons avec une vive satisfaction. Oui,
Messieurs, acceptez le gouvernement;
etTtotre devoir est d'accueillir tous ceux
H qui viennent à nous honnêtement 'et
') sans arrière-pensée, ne leur demandant
H~aucun sacrifice de la conscience et du
o passé, mais la bonne ici, là loyauté du
"moment; qui viennent à un gouverne-
a ment qui respecte tout ce qui est res-
s pectabie, et tout à l'heure encore s'in-!
H ciinait devant Je premier pasteur du
B diocèse, Voilà donc la leçon. VoDài
H comment on fait leschemins de fer ët~
a un gouvernement. H
fsousne saunons trop applaudir & la
morale que le préfet du Pas-de-Calais a.
tirée des paroles de M. Paris. Oui, le gou-
vernement, de la république est décidé à
accueillir tous ceux qui viennent à lui j
honnêtement, sans arrière-pensée, avec~
bon ne foi et loyauté,. Mais il faut pourtant
qu'il n'enregistre que sous réserves cer-
taines conversions trop rapides et trop
éclatantes pour ne pas inspirer de ré-
flexions. Rien, à coup sûr, de plus édifiant
que de voir les hommes qui parlaient il y
a quelques mois peine à la France avec
une si inconcevable arrogance, qui pro-
scrivaient sans pitié tous les républicains,
qui dirigeaient contre les institutions na-
tionales une lutte d'extermination, s'in-
cliner aujourd'hui devant le gouverne-
ment qu'ils ont tout fait pour renverser.
Il ne manquait au 16 mai que cette su-
prême condamnation; il est heureux pour
la conscience publique qu'elle ne se soit
pas fait attendre plus longtemps.' Aussi
prenons-nous acte av~ec joie des déclara-
tions de M. Paris, comme nous avons été
heureux d'entendre les désaveux faits au
nom de M. de Four) ou. Mais un peu de
scepticisme se mêle à' notre joie/car
ce n'est pas la première fois que les
mêmes hommes nous donnent le spec-
tacle de singuliers reviremens, On se
rappelle que M. de Fourtou avait été mi-
nistre de M. Thiers. Quant à M. Paris,.nous
l'avions également vu, le 4 septembre,
faire acte d'adhésion solennelle à la ré-;
publique. C'est même grâce à ses senti-
mens républicains qu'il avait été élu portes
drapeau de la garde nationale et que
M. Lenglet, préfet de la Défense natio-
nale, l'avait nommé secrétaire de la com-
mission municipale d'Arras.. Ces variations
passées ne nous permettent pas d'avoir
dès présent une foi absolue dans une
nouvelle conversion. Quand on a porté, à
de si courts intervaMes, des drapeaux si
différens, il ne faut pas s'étonner d'être
accueilli avec réserve par ceux qu'on a
combattus la veille et avec lesquels on
veut marcher le lendemain.
TëMgvapMe privée
(SNrTic'Kissingen,Ie8août..8h.M.m.sou'.
La .nouvelle relative à un a) tentât qui aurait été
commis sur la personne du prince de Bismarck
est. dénuée de tout fondement.
Le prince-chancelier est en bonne santé.
Berlin, !.e 9 août.
M. le comte de Hatzteld. qui e&t désigné pour
occuper ie poste d'ambassadeur d'Auemagne à
Constantinopif. a été mandé hier soir par dépê-
che à Xissmgen, où it s'est rendu immédiate-
ment..
pliqueront leurs méthodes dont nous
voyons seulement les indices au mi)ieu
de ce grand bazar de la science et de l'in-
dustrie modernes:
Un peu partout nous trouverons à gla-
ner quelque connaissance utile à notre
santé. Tout le monde a admiré dans la
galerie du mobilier ces lits somptueux re-
nouvelés de nos ancêtres et qui sont au-
jourd'hui cedevenus.-en grand. usage aussi
bien en France qu'en Angleterre et en
.Belgique. Nous ne voulons rien dire de
leur luxe, mais nous nous permettrons de
les signaler au point de vue hygiénique.,
Nos pères avaient la véitabte idée du
confortable, qui est l'espace et la vie au
large. Il faut de grands lits pour les
grandes personnes comme pour les enfans,
comme il faut ausH de grandes chambres
a coucher. Le lit ne doit pas être placé
dans l'angle d'un mur. II. doit être au
milieu de la chambre, et il faut proscrire
absolument ces alcôves et ces baldaquins
garnis de tentures qui empêchent l'air
.de circuler autour du lit. Véritablement,
pendant une longue période d'années on
a eu peur de l'air, surtout dans les gran-
des villes; ou se catfeutrait, on empri-
sonnait ses poumons dans un air aussi
confiné que possible. En province, au con-
traire, vous trouvez encore de vieiMes
gens qui vous disent le sourire aux lè-
vres Prenez donc cette place, c'est la
meilleure, cite est entre deux ans. Nous
ne les approuvons certes pas, pas plus que
les ingénieurs qui ont laissé un grand
nombre de galeries ue l'Exposition ouver-
tes à tous les vents. Mais nous btàmons en-
core plus ceux qui ont aussi peur de l'air
que les chats de l'eau.
Si quelque aimabJe lectrice n'a pas été
trop CHrayéepardetitrerébarbatif de cette
Re"ue, qu'elle veuiHe bien nous accom-
pagner maintenant devait les vitriues des
marchandes de corsets de. France et de
Be.gique. Voyez comme ils sont beaux
Rs ~~t vAiment si éiégans qu'on se de-
1 ConstanUnppIë, le R août, soir.
Le gênerai Totieben CM disposé à évacuer par-
tieltement les environs de Constantinopte aussi-
tôt que la place de Varna lui sera remise.
Il doit auréter trente steamers russes pour
Odessa qui rapatrieront l'armée russe moyennant
20 fr. par homme.
Ces bateaux devant venir à vide, la Porte né-
gocierait avec leurs propriétaires pour le retcùr
des prisonniers ottomans. <,
Constantinople, ie 9 août.
Le conseil de guerre a condamné Sabri Pacha
a la dégradation et à trois ans de prison pour sa
conduite à Ardahan.
Dos officiers sont partis pourSebastopolaÙn
de surveiHer l'embarquement des brisonniers
.turcs.
turcs. Vienne, le 9 août, soir.
On mande de Londres, le 9, à la Con'MCM~M
FO~~Mt.- ~,<
. Londres, le bruit circule que le Sultan a fait une
démarche auprès de la reine pour obtenir d'eUe
que par son influence eMe arrête la marche des
Autrichiens en Bosnie.
Ce bruit esLconsidéré comme n'étant pas dé-
nué de tout fondement.
On ajoute d'une façon positive que la démar-
che turque en question a reçu, de la part do
,1 Angleterre, uns réponse conforme aux décisions
du Congres. & Athè~es,1q,8 a,oût.
Athénes~ieSaoût.
Aucunç réponse n'a encore été reçue ici relati-
vement, à la question hellénique.
La Porte se serait contentée do dire aux pu~s-'
sances signataires du traité de Berfin qu'eUe ré-
flecturait d'abord et qu'elle réponarait ensuite.
Bucharest, le 8 août.
M. Bratiano est parti pour Franzensbad, sur
les instances de ses amis qui ont jugé qu'ii
pouvait prendre seulement à l'étranger un repos
rendu nécessaire par deux années de fatigues
incessantes.
En euët, depuis que M. Bratiano se trouvait
mieux, il avait repris, même & Pitesti, ses au-
diences quotidiennes et les travaux imposés par
les devoirs de sa charge.
Soa voyage n'est donc nullement motivé par
1 état de sa santé, lequel, d'après les bruits col-
portés. te tiendrait pour longtemps éloigné de la
vie publique..
Rome, le 9 août.
-Le cardinal Nina, auquel le;Pape avait fait of-
frir ie secrétariat d'Etat en remplacement du car-
dînai Franch), a accepté.
On assure que le cardinal Nina suivra la même
politique que son prédécesseur.
Mgr Nina. né a Recanati en <8t2, a été nommé
cardinal de l'Ordre des diacres en 1877. Il a été
suecessrvemënt prêtât dé Saint-Yves, assesseur 1
de l'Inquisition romaine etuniverseilë. Mgr Nina
a exercé aussi )es fonctions de préfet des études
au séminaire Pie.
ConstantuMple. le~8 août.
I~e.,opt})tQ,deHatgne, est attendu ici cette semaine.
'Vienne, le 9 août.
Le général Nazare Agha, ministre de Perse à
Paris, est parti hier soir 'pour aller reprendre
spa poste.
Londres, ie 9 août.
Le diner au poisson qui a: lieu tousses ans et
auquel assistent les ministres a été iixe à mer-
credi prochain.
Le J)<~7y ~«M annonce qu'un câble télégraphi-
que sous-marin sera prochainement posé entre
Alexandrie et l'îte de Chypre.
Une dépêche de Constantinople, adressée au
~M~l'occupation de Varna.
Le JoM~MOi! o//?et~ publie ta Note suivante
« Le ministre de !a marine et ~ies colonies
a reçu hier un téle~aimne du gouverneupde
ta Nouvel! e-Ca.l6dQuie, ainsi conçu
a Situation bonne. Opérations militaires
continuent avec succès; pas de noaveUes vic-
times. D 1 1 1 .1
PETITE BOURSE .DU SOIR.
Emprunt 5 0/0. 11.0 fr. 80, 87 1/2. 76 J~.
XO/0. 76rr,<5, 471/2, 271/2.
5 0/0 tare. 14 &. 80, 87 1/2, 821/2.
Banque ottomane M8 fr. 7S. SU fr. KO.
Ottomane. 1873. 88 fr., 84 fr. SO.
Flonns (or). 653/8,3/16.
Egyptiennes 6 0/0.. 254 fr., 2S5 fr., 2S4 fr. 37.
-=-===::
mande pourquoi il vient & l'idée dé les re-
couvrir d'une robe. Mais ce n'est palpeur
vanter le bon goût des corsetières que je
vous ai priée ue 'm'accompagner c'est
pour vous donne!' un petit conseil en pas
sant. Quelques personnes vous diront que
le cornet est un affreux moyen de con-
tention, renouvelé dn carcan ou de tel
autre instrument de torture. Je me per-
mettrai ~e vous dire le'contràire et de vous
conseiller de porter un corset à tout âge.
La jeune 611e doit en mettre pour ré-
gulariser le développement de sa poi-
trine, et la femme doit toujours le con-
server pour maintenir cet équilibre
qui tend sans cesse à se détruire.
Mais ce but ne peut. être atteint que
bar une seule forme de corset ce-
lui qui, prenant un très faible point
d'appui sur les hanches, se fixe sur tout
le tour des reins et du ventre. Je vous de
mande pardon, chère lectrice, d'entrer
dans des détails aussi minutieux; mais
nous sommes ici en consultation, et il y
va de votre santé, croyez-le bien. Je ne
voudrais pas vous dire que si vous vous
serrez la taille outre mesure/vous passerez
comme Argan de la pepsie dans la dys-
pepsie, et de la dyspepsie dans là cata-
lepsie assurément non mais vous pour-
riez bien vous arrêter à la dyspepsie, ou
tout au moins à sa sœur la gastralgie.
En comprimant vos organes, vous em-
pêchez votre estomac de fonctionner li-
brement et vous vous donnez à plaisir
des malaises pour toute votre existence.
Vous êtes de mon avis, n'est-ce pas? Alors
la cause est entendue.
Vais-Je gagner aussi facilement mon
procès en passant avec vous devant ces
délicieux étalages de la une cordonnerie
parisienne et viennoise? Je vous avoue
que je suis plus inquiet. Comme ces pe/
tites bottes sont élégantes! Comme e!!es
voua font le pied mignon!
Et ~o&nd t)n voit ta pied/ta jambe se ctevme.
1 T BOURSE DE PARIS
C: S 00
Comptant. 76 M. 764!10.
Fin cour. 7640.. 7660. 20.
30/0
Amortissable.
Comptant. 80 75 807S.
Fin cour. 80:0. 80M. S.
4t/e'e/o
Comptant 108.tû7 M. 'i' .60
S 0/0
Comptantl)OM.Fmcour.il0421/2tlQ97l2 SS.
M. le gênerai Turr nous prie d'insérer
les considérations suivantes sur le rô)e
que ~eB derniers événemen s imposent à
l'Antriche à l'égard des populations de !a
presqu'île des 'Balkans. Nous accédons
d'autant plus volontiers à ce désir que sur
plus d'un .point les opinions du général
.Turr s&; rapprochent de celles que nous
avons souvent exprimées; toutefois il est
juste de lui laisser entière la responsabi-
lité pour la forme un peu vive de certains
desesjugemens:
La question d'Orient, ce cauchemar de
FËutope, n'a pas encore reçu de solution, il
est vrai; en tout cas, elle est entrée dans une
phase nouvelle.
Il est un fait, c'est que par la décision du
Congrès laTurquie a été morcelée: son action,
sa puissance sur IesbordsduDaaube.et.sur les
rives de l'Adriatique ont cessé de nouvelles
conditions poli tiques, internationales s'y sub-
stituent aux anciennes.
Ce nouvel édiuce qui s'élève sur les ruines
d'une grande partie de la Turquie d'Europe
pourra-t-il assurer la paix de notre conti-,
nent? Cela dépendra surtout de la capacité:
de ceux qui,sont directement intéressés à'
fairt'valoir leur pouvoir et leur influence en!
faveur do la paix et de la consolidation des
petites principautés nouvellement formées.
Au premier plan parmi ces Etats directe-
ment intéressés se;placent en Europe, FAu-
triche-Hongne; en Asie, l'Angleterre ceDe-ci
parce qu'elle a pria les devans en signant le
~raite acgto-turc.
Quant à l'Autriche-Hongrie, après lesévé-
nemens qui viennent de se produire, l'instinct
de conservation lui impose la tâche d'intro-1
duire, de consolider et de surveiller dans la
presqu'île des Balkans le nouvel état de
choses.
Voilà pourquoi il faut que nous travaillions
de toutes nos forces à ce que la Turquie
d'Europe,–quelque étroites que soient deve-
nues ses limites –ne sombre pas tout à fait,
mais qu'au contraire, la'diminution de son
territoire augmente sa vitalité. La France, 1
l'Angleterre et l'Italie, comme puissances
intéressées dans la Méditerranée, doivent sou-
tenir amicalement l'Autriche-Hongrie dans
cette œuvré, et l'appui sincère de l'Italie dans
ce sens procurerait à celle-ci un avenir plus
prospère et plus &ûrquene lui promettent
les troubles causés par les meetings actuels.
Si nous traçons une ligne de Salonique par
Andrinople à travers les crêtes des Balkans
jusqu'à la mer Noire, cette ligne passe par des
territoires dont les habitons sont en grande
partie musulmans, et qui, en se concentrant
dans la partie de l'ancienne Thrace et de l'an-
cienne Roumélie qui s'étend du côté deCons-
tantinopie, seront capables, non seulement
de couvrir cette capitale, mais encore de
fonder une nouvelle Turquie d'Europe
imperméable aux intrigues russes. Cette
population peut devenir ainsi le rempart de
la Turquie de ce côté, surtout si le gouver-
nement ottoman fait ce qu'il faut pour
s'assurer l'amitié des Albanais, des Grecs
et du reste des Bulgares.
Hélas ) oui, Madame, c'est charmant; et
je suis tout le premier & en être navré,
car ce que ma vue adore, mon bon sens
doit le brûler. Ces bottines merveilleuses
sont presque aussi funestes que les af-
freuses prisons où sont enfermés les
pieds des jeunes Chinoises. Ce talon haut
et placé au milieu du pied rend la marche
très dangereuse et peut faire naître des
déviations de !a colonne vertébrée en
forçant le corps à se cambrer démesuré-
ment pour se maintenir en .équilibre. En
outre, il produit des contractions avec
paralysie de certains musclas de la jambe
qui sont condamnés à des eSbrts exces-
sifs pour remplir une fonction à laquelle
ils ne sont pas accoutumés. Et sachez
qu'il n'y a là rien d'exagéré; les livres
sont maintenant remplis d'exemples de ce
genre depuis les travaux de M. le docteur
Onimus sur ce sujet. Vous ai-je con-
vaincue? Vous me répondez affirmative-
ment mais je doute fort de mon succès,
et je crains bien d'avoir prêché dans le
désert. Cependant, tôt ou tard, vous ver-
rez que j'avais raison.
En attendant, voyons donc l'exposition
des habniemens d'enfans. Je suis bien
certain que votre sollicitude maternelle
va me rendre la tâche facile. Les enfans
sont, en général, bien habillés. Il faut que
leurs vêtemens soient très amples et pas
trop épais. Ainsi proscrivez ces gi-
lets de QaneHe qui ressemblent à de
vraies camisoles de iorce. Si vos enfans
sont susceptibles aux changemens de
température, couvrez-les d'une flanelle
très légère. Allez voir.dans ta section
suisse, ces fins crêpes de santé fabriqués
à Baie, et faites-en une ample pro-
vision. Mais, avant de nous quilter, re-
gardons un peu les coiffures des petits
bébés. JevMsde charmans bonnets; mai"
j'en vois aussi de bien mauvais ils sont
épais,, lourds et surchargés de pesacs
ornemens. L'enfant doit avoir la tête aussi
libr& que te corps les o§ de son crâne, ré-
'Que d'empires aur&ient &cci'u leur força inté-
rieure s'ils avaient à temps éliminé les par-
ties qui ne servaient qu'à leur affaiblissement.
e*t combien de catastrophes auraient été évi-
tées de cette façon t Aujourd'hui l'élimi-
nation de ces parties de l'empire ot toman s'est
faite sous le coup de la nécessité. L'important
est qu'elle s'opère de manière à établir sur
des bases plus solides ce que l'on peut encore
sauver. D'ailleurs, la puissance d'un empire
ne dépend pas toujours de son étendue. L'Au-
triche-Hongrie, par exemple, est aujourd'hui
beaucoup plus forte, 'beaucoup plus solide
qu'avant d'avoir perdu &es possessions Ma-
liennes.
La Turquie peut du reste, et à bon droit,
réclamer une indemnité en faveur des mu-
sutmans émigrans, fût-ca même & titre d'é-
change, comme cela s'est fait en Serbie lors-
que se~i habitans turcs l'évacuèrent.
Los populations chrétiennes que la Russie
a excitées, avec lesquelles elle a conspiré
pour les pousser à la révolte ouverte, ces po-
putationssont en partie soustraites à la do-
mination turque, une autre partie a vu relâ-
cher ses liens.
H faut donc qu'au milieu de ces popula-
tions Une autre puissance exerce la surveil-
lance à la place de la Turquie, tant au point
de vue de la paix européenne que pour la
sauvegarde de leurs intérêts. Le point ca-
pital, la condition ~MM y~MOK. c'est que cette
autre puissance ne soit pas la Russie.
Dans la dernière guerre, l'empire moscovite
suivant son habitude a inscrit sur son dra-
peau comme son but unique, l'an'ranchisse-
ment des chrétiens du soi-disant joug turc;
mais, aussitôt la guerre terminée, il n'a plus
fait valoir que lesseuls intérêts russes. Ain~i,
récemment encore, lors de Ta conclusion du
traité préliminaire deSan-Stefàno, la Russie a
traité autrement qu'en amis les Albanais, les
Grecs et jusqu'aux Serbes. Et pourquoi la
principauté serbe à-t-elle été négligée? Parce
que la Russie craint ce petit pays à cause de
ses libertés, et parce qu'eUe n'affectionne
que des territoires dont la rus'iScation
puisse 'être immédiate. L'auranchissemfnt
des chrétiens étant devenu un fait parla
sanction du Congres, la mission de la Russie'
se termine là, et)e n'a plus de raison d'être;
car si l'on n'avait fait qu'échanger dans la
presqu'île dès Balkans le pouvoir turc contre!
la domination russe dans toute sa force, le
remède serait pire que le mal, aussi bien pour'
le malade que pour l'Europe.
D'ailleurs, la Russie n'a aucun besoin de la
presqu'île des Balkans soit au point de vue de
sa situation géographique, soit pour ses inté-~
rôts commerciaux ni ses lignes de commu-!
nication naturelles, ni ses voies artiSeieIles
d'expansion ne l'appeUent de ce côté.
Tous les grands fleuves de la contrée, le
Danube, la Drave, la. Save, le Sereth et le
Pruth, prennent leur origine eh Autriche-
Hongrie..
Bien plus. la Russie ne possède même pas
les ressources qu'il faut pour s'assurer une
action prépondérante sur ces territoires.
Dans la campagne de l'année dernière, c'est
la Roumanie qui à sauve l'armée russe dans~
la vallée du Danube et si l'armée austro-hon-
groise eût fait alors un mouvement en avant,
toutes les troupes russes étaient anéanties~
ou forcées de se rendra.
Ce fait à lui seul nous trace la voie de la
bonne politique dans laquelle il faut mar-
cher avec énergie et avec suite si nous vou-
lons que la paix de l'Europe soit assurée.
La Grèce, la Roumanie, la Serbie, le Monté-
negro, la Bosnie et même la Turquie d'Eu-
rope ne peuvent que gagner à voir remplacer
le protectorat russe, dont ces Etats ont été à
môme d'éprouver p)us ou moins douloureu-
sement la valeur et la portée, par une union
amicale avec l'Autriehe-Hongrië, par des re-
lations basées sur la communauté de leurs
intérêts avec cet empire.
Si nous cherchons, en nous inspirant d'un
sentiment de confiance mutuelle, il no sera.
unis par de faibles sutures membraneuses
appelées fontanelles, se déplacent avec la
plus grande lacilité, et le bonnet, en les
comprimant peùt aménër lés plus vifai-
comprimant, peut amener les plus vHai-
nes déformations de la tête. Je vais vous
en donner une preuve évidente si vous
voulez bien faire avec moi une longue
excursion et entrer dans le vaste .PaM~ow
de ~M~'o~o~ situé à l'extrémité occi-
dentale du parc du Trocadéro. Vous verrez
que cette visite ne sera pas oiseuse et que
votre curiosité sera largement satisfaite.
En entrant, vous voyez les beaux bustes
des types arabes et égyptiens, exécutés
avec une parfaite exactitude par le sculp-
teur Cordier. Des mannequins couverts
des coutumes de tous les peuples, des
momies entourées de leurs trophées et des
ornemens les plus variés, de magnifiques
cotlections photographiques nous per-
mettent de nous immiscer à la vie et aux
habitudes des races du globe entier. Vous
voyez que l'on peut passer quelques heu-
res fort agréables dans ce pavillon. Mais
allons tout de suite visiter la collection
des crânes exposés par la Société anthro-
pologique de Paris, grâce aux soins de
MM. Broca et Topinard (1), professeurs à
l'Ecole anthropologique. C'est là que nous
allons trouver ces déformations siintéres-
santés dont je vous parlais il ya un ins- ]
tant. Nous avons, en effet, les spécimens
les plus variés. Voici un crâne beaucoup (
plus développé d'un côté que de l'autre 1
cette déformation latérale est causée par la <
négligence d'une mère ou d'une nourrice I
imprévoyante qui couchait toujours son I
enfant sur le même côté dans son berceau c
on dans ses bras. Voyez comme cette c
tête est laide, et vous aurez soin de va- i
rier la position de vos bébés. Examinez s
~côté ces têtes aplaties de haut en bas t
:omme des têtes de Chiens, ce sont. dies c
r
(<) Tous les vendredis, à dix heures, M. To- r
naard donne au pub!;c des exp)ica.t cessantes sur les principaux sujets de cette
~po~tion spéciale, 't~ t!
pas difncile de trouver les moyens et la base
à l'aide desquels peut Être créé un état de
choses conduisant entre ces nationalités et
nous à une réciprocité avantageuse daca
la presqu'île des Balkans et sur les bords de
l'Adriatique.
La Turquie d'Europe a été tellement affai-
blie, que ~tout son temps et toute sa forée
doivent être consacrés au soin de sa conser-
vation elle doit d'ailleurs songer désormais
de préférence au dévoioppemeut de ses pro-
vinces asiatiques et l'Autriche-Hongrie est
app"Ke ainsi aménager l'entente paciûquo
entre les populations slaves, grecques, alba-
naises 'et turques, ci à les guider par ses
conseils.
Nous n'aurons pas grand'peine à les con-
vaincre que notre protection n'a rien de com-
mun avec le protectorat moscovite qui, lui,
ne cherche qu'à russifier partout où il
s'établit et ne saurait tolérer la libéré
nulle part, par cette seule ra~on déj~ que les
propres sujets du czar en font privés. No'ro
influence et notre amitié tendent à contribuer
d'une f«çon Menveitlante au développement,
au bien-être et au progrès de ces races si at-
tardées dans les voies de la liberté et de là ci-
vilisation.
La tactique de la Russie n'a jamais varié
eUe a toujours et partout procédé comme eu
Pologne agiter, intriguer, animer les uns
contre les autres jusqu'au moment où le
peuple égaré, employé comme instrument,
épuisé do luttes et de convulsions intestines,
tombe entré ses mains comme une proie
bonne à dévorer.
Les ennemis même de l'Autriche'Hongrie
ne sauraient lui supposerune attitude sembta-
ble, d'abord parce que ce!a serait contraire à
ses propres intérêt et ensuite parce qu'elle
a fourni des témoignages éciatàns à cet
égard par la façon doot etie traite ses pro-
pres sujets p~r.ant divers idiomes. Leur
langue, leurs usages, leurs mœurs sont ab-
solument respect s. L'Autriehe-Hongrie Ta
jusqu'à l'extrême limita du libérât.sme a cet
égard. Comparas seulement, sos ce rap-
port, la conservation de la nationalité polo-
naise en Gallicie avec le régime établi par la.
Russie dans les provinces polonaises qu'eilo
tient sous sa domination. La Croaue j~uit
d'une parfaite autonomie nationate.
Après la Turquie, c'est la Roumanie qui a.
le plus perdu à la suite de la récente guerre
qu'elle avait entreprise soi-disant pour l'af-
fMnchissement des populations chrétiennes.
L'histoire aurait pf-ine à montrer un acte
semblable à celui que nous avons vu se con-
sommer sous nos y< ux une puissance ré- °
compensant son allié qui lui a Mndu des
services d'une portée incalculable, en le de-
pomDant d'une partie de son territoire.
Eu effet, il esthabitant la presqu'iie des Balkans et, avec
elles, l'Europe se rendent compte enfin du
but et. de la portée de l'amitié rus-e
&t de la façon dont el!c entend les protecto-
rats iLest temps que l'on juge les procédés
de cet empire qui depuis un siècle fait sonner
haut ses tendances à l'aFranchissement des
populations chrétiennes de l'Orient, et qui
sous ce fallacieux prétexte trouble constam-
ment ie repos do l'Europe, et va même, au
mépris de tout droit et contre tout sentiment
d'équité, jusqu'à commettre )a violation d'un
engagement solennel signé par le czar
Malgré l'injuste traitement auquel 'a"et<;
soumise mente par le Congrès la principauté
roumaine, c'est cependant à elle qu'incomba
la tâche de garder les embouchures du Da-
nube. Mais cette principauté ae pourra rem-
plir consciencieusement cette mission qu'à
J~ passage de la convention russo-
roumaine a laquelle nous avons fait atlusion
Le couTernement de S. H. l'emopreur de
toutes les ~sies s'engage à maintenir et à MM
respecter les droits politiques del-Eatroum~n
tels qu'ils résultent des lois antérieures ..td~
traités existans. ainsi qu'à maintenir et def~
dre l'mtégrtté actueite de !a'Roumanie. &
crânes d'Incas du Pérou ou de Caraïbes
des AntDIës. On les a déformées à plaisir
quandils étaient petits. C'est la grande
mode chez les sauvages. Plus loin vous
voyez des têtes d'indigènes de l'îte de Sa-
cnSctos, &u Mexique elles sont aplaties
d avant en arrière comme des têtes d'oi-
seaux. Mais, même en restant en Europe
nous voyons de nos jours encore le mode
de la: déformation crânienne. Quelques
personnes aux environs de Toulouse pla-
cent sur la tête des enfans .deux liens qui
repoussent en avant et en arrière les ex-
trémités de-la tête. C'est là une habitude
qui remonte aux temps les plus anciens
Htppocrate la signale et Hérodote raconte
.qu'elle a été apportée dans nos pays parles
Cimmériens qui, partis du Caucase, sont
venus établir des colonies sur le Danube
:et plus tard jusque dans le Midi des
Gaules. Eile s'est perpétuée jusqu'à nous,
et les anthropologistes reconnaissent à
première vue un crâne toulousain ou nî-
mois.
Parmi tous ces crânes déformés, il
existe encore des variétés bien curieuses
Regardez cette petite tête, on la pren-
drait pour ceiïe d'un enfant, et pour- `
tant elle appartient à une grande personne
à un microcéphale. En l'examinant de
près, on voit qu'elle ressemble à ceIJe d'un
singe, et, ende Genève, a appelé des microcépha)es des
hommes-singes. Comment! me direz-vous
croyez-vous donc, comme Lamarck, que
t'homme descend du singe, ou que, peton
ta boutade d'un homme d'esprit, il existe
encore des hommes qui ont à descendre
au singe? Non certes, je ne le crois pas,
pour une bonne raison, c'est que je n'en
SMs absolument rien. Dans le doute, je
m'abstiens. Mais si un jour on parvient à
lémontrer que nous sommes des singes
~générés ou dégénérés, j'espère qu'on
lous donnera pour ancêtre un joli petit
mistiti.ét non pasun v~am oracg-ou-
ang. p
~78..
ON S'ABOKNB
?< dois PfCt~s-SaintrGerm~D-rAnneKOit. n.
~&t~~ajL'A~aM!MSN)Bant':
Uaan. Six moi<. TMis m<)M.
D&partcmans. so fr.
chaqMmots.
PM~i
MM. BeMzy, m~viee et C', <, Ftnch j&ne CornhiU.
E.C.,London; !M~: W,-È!. W)MKh t; fH~~
i86. Strand, W' C. London. <'
ABmxeUes, & ro/%e< ~t ~t~MM, «. me M t)t
M&deleine, datis }es kiosques et dans tes~i.
bttoth~qnettdes <{M-es d" chf&tias de~f be!ttex. H
A Talparaise (CMJi;, chM M. Orestes L. TorBeM.
Vaiparaiso (Chtlia, chez dd. Oraetoe L. ~otaero.
ËDITÏON DE PARÏS
dur-
JOHMAL DES DEBATS
PtttHO~ES Et HTTtmMS
't~ ~<
M~'
Q-N S'AS~MNK
-'enBe~ifjuo.onn.aX~
dans te Luxembourg, en 'fHrqnit, `
«n Smstië, en Syrie, en Roumaine at dac~. iet
régences dt) Maroc et de 1& Tunisie,
eu Chmu o) a.u Japon,
)m moyen d'une ~a.!eu! paLy&bIe & Pafis ou de
iaandats-post.o, s&it.mternahonaux. soit fr&B~&u~
0 AUemagne, on Autriche, en Russie,
et cans toas les pays 'du N
et dans tous tes autres pays, r
tMrtB?oid'(mcvaIeMpayaNe.~?~~&
L!B
e~
pi&se do ta Bourse,
ot ta bureau du jt~WJNtMAiL!
PARÏS
YENDREDtQ AOUT
Le curieux et instructif épilogue de
l'histoire du ~8 mai auquel nous assis-
tons depuis quelques semaines nous ré-
servait une nouvelle surprise. On n'a pas
,oub!ié avec quelle netteté l'avocat de
M. de FoUrtou, désavouant, dans un procès
récent., les polémiques du ~M~~
CoM~MM~, a mis sur le compte «d'un,
subatterne des excès de zèle que l'ancien
ministre de l'intérieur déplorait profon-
dément. » La confession de M. de Four-
tqu n'était pas la dernière que nous fus-
sions destinés à entendre. Le mouvement
une fois donné, tous les auteurs de la
coupable et foMe entreprise de l'année
dernière viendront renier tour à tour leur
propre conduite et faire amende honorable
aux pieds de la république pour les fautes
dont ils commencent en6n, bien qu'un peu
tard, à comprendre la gravité. Voici, en
effet, un autre ministre du 16 mai, M. Paris,
dont les aveux ne sont pas moins formels
que ceux de M. de Fourtou. Appartenant
à la nuance modérée du centre droit,
~L Paris s'était fait la réputation d'un de
ces hommes concilians avec lesquels tous ~s
les partis peuvent s'entendre sans difficul-
tés. Mais, à peine enrôlé dans l'état-
major du gouvernement de combat, il
lui est arrivé ce qui arrive d'ordinaire
aux caractères doux lorsqu'ils se laissent
entraîner par une passion violente. Il a
dépassé la mesure. Placé à la tête d'un
ministère d'aiïaires, il aurait pu facile-
ment éviter de se compromettre et ce-
pendant c'est lui, on s'en souvient, qui
a voulu faire de tous les employés des ]
Compagnies de chemins de fer des agens ]
poétiques chargés de soutenir les inté-
rets des candidats de la réaction. ]
Si nous revenons sur ce passé, ce n'est,
pas pour réyëiller des colères heureu-
sement endormies. Mais il ïaùt bien~sè
rappeler les actes de M. Paris pendant la
campagne du I6 mai pour apprécier l'im-
portance de la déclaration qu'il vient
de faire dans une cérémonie publique, à
rihauguration du chemin de fer d'Àrras à
Etaples..Après a~voir exposé les reformes
locaies, les grands travaux entrepris
dans le département du Pas-de-Calais
« Four tout cela, Messieurs a-t-il
o ajouté, ce n'est pas trop de toutes
w nos forces réunies eh faisceau. Donc,
H laissons nos divisions, unissons-Dôus.
M sur ce terrain commun, acceptant le
M gouvernement qui nous régit, travail-
B ions pour les intérêts de nos cantons
? et du département. N Cet appel à
Fanion et à la concUiatiôn venant d~uo
des hommes qui travaillaient .il y a
quelques mois à peine à diviser le
pays en deux fractions ennemies et à
frapper. la majorité d'ostracisme au
profit d'une minorité intrigante et fac-
tieuse, a produit dans l'assistance une~
surprise générale, bientôt suivie d'ap-
plaudisse~ens à outrance. Le préfet
du Pas-de-Calais, saisissant avec autant
d'à-propos que d'esprit une aussi bonne
occasion d'exposer les principes du gou-
vernement actuel, s'est empressé de ré-,
pondre « C'est par les eubrts de tous les
? jours que se fonde un gouvernement
m nouveau. C'est en marchant que la ré-
B publique prouve qu'elle a la vie et la
~vitalité. M. Paris l'a dit tout à l'heure,
tmMM ? JM~ CES ?8~
en i0 AOUT t8~.
ProMMde médicale à traders !'hpo!itMB.
-i..
~??f. ~?'<~O~M. ~~M?~.
J~~aMM~
En visitant exclusivement !es s&Ues ré-
servées à la classe 47, intitu)ée ~~K~, cA~M~M,
cine contemporaine, car, en dehors ~8
beiies vitrines de nos célèbres construc-~
teurs d'appareils Charrière,. Mathiea
Capron Trouvé, etc., Dous ne voyons
guère que des dents et des yeux arti6-
c~eJs, des biberons et des irrigateurs.
La médecine est-elle donc Fart d'ari'a-
cher les dents sans douleur (probable-
ment pour l'opérateur) et de donner des
ciystères comme au bon vieux temps?
Hassurez-vous, cher lecteur, la ~raie
science/discrète et modeste, ne~ s'é.tale
pas ainsi au grand jour.. C'est à l'hôpital,
c'est au Ut du malade qu'il iaut.se rendre
pour la connaître. Le visiteur, homme du
monde, malgré tout son désir, no le peut
pas et ne doit guère ae retrouver au
milieu de tous ces étalages baroques;
mais, s'i! le veut bien, nous ailons avec lui
rechercher ça et là, a travers les vitrines
de l'Exposition, les 'témoins des progrès
eQectués dans les sciences médicales pen-
dant ces dernières années. Nous pouc-
rops ainsi alter sans fatigue et tout natu-
rellement du Champ-de-Mars ,da,ns..le ça-.
bmet des grands prattaiens qui nous ex-
M il iaut accepter le gouvernement qui
c nous régit. I! faut prendre acte aussi de
a l'aveu de M. Paris, aveu d'une h'àute
portée que je recueille, que nous en-
tendons avec une vive satisfaction. Oui,
Messieurs, acceptez le gouvernement;
etTtotre devoir est d'accueillir tous ceux
H qui viennent à nous honnêtement 'et
') sans arrière-pensée, ne leur demandant
H~aucun sacrifice de la conscience et du
o passé, mais la bonne ici, là loyauté du
"moment; qui viennent à un gouverne-
a ment qui respecte tout ce qui est res-
s pectabie, et tout à l'heure encore s'in-!
H ciinait devant Je premier pasteur du
B diocèse, Voilà donc la leçon. VoDài
H comment on fait leschemins de fer ët~
a un gouvernement. H
fsousne saunons trop applaudir & la
morale que le préfet du Pas-de-Calais a.
tirée des paroles de M. Paris. Oui, le gou-
vernement, de la république est décidé à
accueillir tous ceux qui viennent à lui j
honnêtement, sans arrière-pensée, avec~
bon ne foi et loyauté,. Mais il faut pourtant
qu'il n'enregistre que sous réserves cer-
taines conversions trop rapides et trop
éclatantes pour ne pas inspirer de ré-
flexions. Rien, à coup sûr, de plus édifiant
que de voir les hommes qui parlaient il y
a quelques mois peine à la France avec
une si inconcevable arrogance, qui pro-
scrivaient sans pitié tous les républicains,
qui dirigeaient contre les institutions na-
tionales une lutte d'extermination, s'in-
cliner aujourd'hui devant le gouverne-
ment qu'ils ont tout fait pour renverser.
Il ne manquait au 16 mai que cette su-
prême condamnation; il est heureux pour
la conscience publique qu'elle ne se soit
pas fait attendre plus longtemps.' Aussi
prenons-nous acte av~ec joie des déclara-
tions de M. Paris, comme nous avons été
heureux d'entendre les désaveux faits au
nom de M. de Four) ou. Mais un peu de
scepticisme se mêle à' notre joie/car
ce n'est pas la première fois que les
mêmes hommes nous donnent le spec-
tacle de singuliers reviremens, On se
rappelle que M. de Fourtou avait été mi-
nistre de M. Thiers. Quant à M. Paris,.nous
l'avions également vu, le 4 septembre,
faire acte d'adhésion solennelle à la ré-;
publique. C'est même grâce à ses senti-
mens républicains qu'il avait été élu portes
drapeau de la garde nationale et que
M. Lenglet, préfet de la Défense natio-
nale, l'avait nommé secrétaire de la com-
mission municipale d'Arras.. Ces variations
passées ne nous permettent pas d'avoir
dès présent une foi absolue dans une
nouvelle conversion. Quand on a porté, à
de si courts intervaMes, des drapeaux si
différens, il ne faut pas s'étonner d'être
accueilli avec réserve par ceux qu'on a
combattus la veille et avec lesquels on
veut marcher le lendemain.
TëMgvapMe privée
(SNrTic
La .nouvelle relative à un a) tentât qui aurait été
commis sur la personne du prince de Bismarck
est. dénuée de tout fondement.
Le prince-chancelier est en bonne santé.
Berlin, !.e 9 août.
M. le comte de Hatzteld. qui e&t désigné pour
occuper ie poste d'ambassadeur d'Auemagne à
Constantinopif. a été mandé hier soir par dépê-
che à Xissmgen, où it s'est rendu immédiate-
ment..
pliqueront leurs méthodes dont nous
voyons seulement les indices au mi)ieu
de ce grand bazar de la science et de l'in-
dustrie modernes:
Un peu partout nous trouverons à gla-
ner quelque connaissance utile à notre
santé. Tout le monde a admiré dans la
galerie du mobilier ces lits somptueux re-
nouvelés de nos ancêtres et qui sont au-
jourd'hui cedevenus.-en grand. usage aussi
bien en France qu'en Angleterre et en
.Belgique. Nous ne voulons rien dire de
leur luxe, mais nous nous permettrons de
les signaler au point de vue hygiénique.,
Nos pères avaient la véitabte idée du
confortable, qui est l'espace et la vie au
large. Il faut de grands lits pour les
grandes personnes comme pour les enfans,
comme il faut ausH de grandes chambres
a coucher. Le lit ne doit pas être placé
dans l'angle d'un mur. II. doit être au
milieu de la chambre, et il faut proscrire
absolument ces alcôves et ces baldaquins
garnis de tentures qui empêchent l'air
.de circuler autour du lit. Véritablement,
pendant une longue période d'années on
a eu peur de l'air, surtout dans les gran-
des villes; ou se catfeutrait, on empri-
sonnait ses poumons dans un air aussi
confiné que possible. En province, au con-
traire, vous trouvez encore de vieiMes
gens qui vous disent le sourire aux lè-
vres Prenez donc cette place, c'est la
meilleure, cite est entre deux ans. Nous
ne les approuvons certes pas, pas plus que
les ingénieurs qui ont laissé un grand
nombre de galeries ue l'Exposition ouver-
tes à tous les vents. Mais nous btàmons en-
core plus ceux qui ont aussi peur de l'air
que les chats de l'eau.
Si quelque aimabJe lectrice n'a pas été
trop CHrayéepardetitrerébarbatif de cette
Re"ue, qu'elle veuiHe bien nous accom-
pagner maintenant devait les vitriues des
marchandes de corsets de. France et de
Be.gique. Voyez comme ils sont beaux
Rs ~~t vAiment si éiégans qu'on se de-
1 ConstanUnppIë, le R août, soir.
Le gênerai Totieben CM disposé à évacuer par-
tieltement les environs de Constantinopte aussi-
tôt que la place de Varna lui sera remise.
Il doit auréter trente steamers russes pour
Odessa qui rapatrieront l'armée russe moyennant
20 fr. par homme.
Ces bateaux devant venir à vide, la Porte né-
gocierait avec leurs propriétaires pour le retcùr
des prisonniers ottomans. <,
Constantinople, ie 9 août.
Le conseil de guerre a condamné Sabri Pacha
a la dégradation et à trois ans de prison pour sa
conduite à Ardahan.
Dos officiers sont partis pourSebastopolaÙn
de surveiHer l'embarquement des brisonniers
.turcs.
turcs. Vienne, le 9 août, soir.
On mande de Londres, le 9, à la Con'MCM~M
FO~~Mt.- ~,<
.
démarche auprès de la reine pour obtenir d'eUe
que par son influence eMe arrête la marche des
Autrichiens en Bosnie.
Ce bruit esLconsidéré comme n'étant pas dé-
nué de tout fondement.
On ajoute d'une façon positive que la démar-
che turque en question a reçu, de la part do
,1 Angleterre, uns réponse conforme aux décisions
du Congres. & Athè~es,1q,8 a,oût.
Athénes~ieSaoût.
Aucunç réponse n'a encore été reçue ici relati-
vement, à la question hellénique.
La Porte se serait contentée do dire aux pu~s-'
sances signataires du traité de Berfin qu'eUe ré-
flecturait d'abord et qu'elle réponarait ensuite.
Bucharest, le 8 août.
M. Bratiano est parti pour Franzensbad, sur
les instances de ses amis qui ont jugé qu'ii
pouvait prendre seulement à l'étranger un repos
rendu nécessaire par deux années de fatigues
incessantes.
En euët, depuis que M. Bratiano se trouvait
mieux, il avait repris, même & Pitesti, ses au-
diences quotidiennes et les travaux imposés par
les devoirs de sa charge.
Soa voyage n'est donc nullement motivé par
1 état de sa santé, lequel, d'après les bruits col-
portés. te tiendrait pour longtemps éloigné de la
vie publique..
Rome, le 9 août.
-Le cardinal Nina, auquel le;Pape avait fait of-
frir ie secrétariat d'Etat en remplacement du car-
dînai Franch), a accepté.
On assure que le cardinal Nina suivra la même
politique que son prédécesseur.
Mgr Nina. né a Recanati en <8t2, a été nommé
cardinal de l'Ordre des diacres en 1877. Il a été
suecessrvemënt prêtât dé Saint-Yves, assesseur 1
de l'Inquisition romaine etuniverseilë. Mgr Nina
a exercé aussi )es fonctions de préfet des études
au séminaire Pie.
ConstantuMple. le~8 août.
I~e.,opt})tQ,deHat
'Vienne, le 9 août.
Le général Nazare Agha, ministre de Perse à
Paris, est parti hier soir 'pour aller reprendre
spa poste.
Londres, ie 9 août.
Le diner au poisson qui a: lieu tousses ans et
auquel assistent les ministres a été iixe à mer-
credi prochain.
Le J)<~7y ~«M annonce qu'un câble télégraphi-
que sous-marin sera prochainement posé entre
Alexandrie et l'îte de Chypre.
Une dépêche de Constantinople, adressée au
~M~
Le JoM~MOi! o//?et~ publie ta Note suivante
« Le ministre de !a marine et ~ies colonies
a reçu hier un téle~aimne du gouverneupde
ta Nouvel! e-Ca.l6dQuie, ainsi conçu
a Situation bonne. Opérations militaires
continuent avec succès; pas de noaveUes vic-
times. D 1 1 1 .1
PETITE BOURSE .DU SOIR.
Emprunt 5 0/0. 11.0 fr. 80, 87 1/2. 76 J~.
XO/0. 76rr,<5, 471/2, 271/2.
5 0/0 tare. 14 &. 80, 87 1/2, 821/2.
Banque ottomane M8 fr. 7S. SU fr. KO.
Ottomane. 1873. 88 fr., 84 fr. SO.
Flonns (or). 653/8,3/16.
Egyptiennes 6 0/0.. 254 fr., 2S5 fr., 2S4 fr. 37.
-=-===::
mande pourquoi il vient & l'idée dé les re-
couvrir d'une robe. Mais ce n'est palpeur
vanter le bon goût des corsetières que je
vous ai priée ue 'm'accompagner c'est
pour vous donne!' un petit conseil en pas
sant. Quelques personnes vous diront que
le cornet est un affreux moyen de con-
tention, renouvelé dn carcan ou de tel
autre instrument de torture. Je me per-
mettrai ~e vous dire le'contràire et de vous
conseiller de porter un corset à tout âge.
La jeune 611e doit en mettre pour ré-
gulariser le développement de sa poi-
trine, et la femme doit toujours le con-
server pour maintenir cet équilibre
qui tend sans cesse à se détruire.
Mais ce but ne peut. être atteint que
bar une seule forme de corset ce-
lui qui, prenant un très faible point
d'appui sur les hanches, se fixe sur tout
le tour des reins et du ventre. Je vous de
mande pardon, chère lectrice, d'entrer
dans des détails aussi minutieux; mais
nous sommes ici en consultation, et il y
va de votre santé, croyez-le bien. Je ne
voudrais pas vous dire que si vous vous
serrez la taille outre mesure/vous passerez
comme Argan de la pepsie dans la dys-
pepsie, et de la dyspepsie dans là cata-
lepsie assurément non mais vous pour-
riez bien vous arrêter à la dyspepsie, ou
tout au moins à sa sœur la gastralgie.
En comprimant vos organes, vous em-
pêchez votre estomac de fonctionner li-
brement et vous vous donnez à plaisir
des malaises pour toute votre existence.
Vous êtes de mon avis, n'est-ce pas? Alors
la cause est entendue.
Vais-Je gagner aussi facilement mon
procès en passant avec vous devant ces
délicieux étalages de la une cordonnerie
parisienne et viennoise? Je vous avoue
que je suis plus inquiet. Comme ces pe/
tites bottes sont élégantes! Comme e!!es
voua font le pied mignon!
Et ~o&nd t)n voit ta pied/ta jambe se ctevme.
1 T BOURSE DE PARIS
C:
Comptant. 76 M. 764!10.
Fin cour. 7640.. 7660. 20.
30/0
Amortissable.
Comptant. 80 75 807S.
Fin cour. 80:0. 80M. S.
4t/e'e/o
Comptant 108.tû7 M. 'i' .60
S 0/0
Comptantl)OM.
M. le gênerai Turr nous prie d'insérer
les considérations suivantes sur le rô)e
que ~eB derniers événemen s imposent à
l'Antriche à l'égard des populations de !a
presqu'île des 'Balkans. Nous accédons
d'autant plus volontiers à ce désir que sur
plus d'un .point les opinions du général
.Turr s&; rapprochent de celles que nous
avons souvent exprimées; toutefois il est
juste de lui laisser entière la responsabi-
lité pour la forme un peu vive de certains
desesjugemens:
La question d'Orient, ce cauchemar de
FËutope, n'a pas encore reçu de solution, il
est vrai; en tout cas, elle est entrée dans une
phase nouvelle.
Il est un fait, c'est que par la décision du
Congrès laTurquie a été morcelée: son action,
sa puissance sur IesbordsduDaaube.et.sur les
rives de l'Adriatique ont cessé de nouvelles
conditions poli tiques, internationales s'y sub-
stituent aux anciennes.
Ce nouvel édiuce qui s'élève sur les ruines
d'une grande partie de la Turquie d'Europe
pourra-t-il assurer la paix de notre conti-,
nent? Cela dépendra surtout de la capacité:
de ceux qui,sont directement intéressés à'
fairt'valoir leur pouvoir et leur influence en!
faveur do la paix et de la consolidation des
petites principautés nouvellement formées.
Au premier plan parmi ces Etats directe-
ment intéressés se;placent en Europe, FAu-
triche-Hongne; en Asie, l'Angleterre ceDe-ci
parce qu'elle a pria les devans en signant le
~raite acgto-turc.
Quant à l'Autriche-Hongrie, après lesévé-
nemens qui viennent de se produire, l'instinct
de conservation lui impose la tâche d'intro-1
duire, de consolider et de surveiller dans la
presqu'île des Balkans le nouvel état de
choses.
Voilà pourquoi il faut que nous travaillions
de toutes nos forces à ce que la Turquie
d'Europe,–quelque étroites que soient deve-
nues ses limites –ne sombre pas tout à fait,
mais qu'au contraire, la'diminution de son
territoire augmente sa vitalité. La France, 1
l'Angleterre et l'Italie, comme puissances
intéressées dans la Méditerranée, doivent sou-
tenir amicalement l'Autriche-Hongrie dans
cette œuvré, et l'appui sincère de l'Italie dans
ce sens procurerait à celle-ci un avenir plus
prospère et plus &ûrquene lui promettent
les troubles causés par les meetings actuels.
Si nous traçons une ligne de Salonique par
Andrinople à travers les crêtes des Balkans
jusqu'à la mer Noire, cette ligne passe par des
territoires dont les habitons sont en grande
partie musulmans, et qui, en se concentrant
dans la partie de l'ancienne Thrace et de l'an-
cienne Roumélie qui s'étend du côté deCons-
tantinopie, seront capables, non seulement
de couvrir cette capitale, mais encore de
fonder une nouvelle Turquie d'Europe
imperméable aux intrigues russes. Cette
population peut devenir ainsi le rempart de
la Turquie de ce côté, surtout si le gouver-
nement ottoman fait ce qu'il faut pour
s'assurer l'amitié des Albanais, des Grecs
et du reste des Bulgares.
Hélas ) oui, Madame, c'est charmant; et
je suis tout le premier & en être navré,
car ce que ma vue adore, mon bon sens
doit le brûler. Ces bottines merveilleuses
sont presque aussi funestes que les af-
freuses prisons où sont enfermés les
pieds des jeunes Chinoises. Ce talon haut
et placé au milieu du pied rend la marche
très dangereuse et peut faire naître des
déviations de !a colonne vertébrée en
forçant le corps à se cambrer démesuré-
ment pour se maintenir en .équilibre. En
outre, il produit des contractions avec
paralysie de certains musclas de la jambe
qui sont condamnés à des eSbrts exces-
sifs pour remplir une fonction à laquelle
ils ne sont pas accoutumés. Et sachez
qu'il n'y a là rien d'exagéré; les livres
sont maintenant remplis d'exemples de ce
genre depuis les travaux de M. le docteur
Onimus sur ce sujet. Vous ai-je con-
vaincue? Vous me répondez affirmative-
ment mais je doute fort de mon succès,
et je crains bien d'avoir prêché dans le
désert. Cependant, tôt ou tard, vous ver-
rez que j'avais raison.
En attendant, voyons donc l'exposition
des habniemens d'enfans. Je suis bien
certain que votre sollicitude maternelle
va me rendre la tâche facile. Les enfans
sont, en général, bien habillés. Il faut que
leurs vêtemens soient très amples et pas
trop épais. Ainsi proscrivez ces gi-
lets de QaneHe qui ressemblent à de
vraies camisoles de iorce. Si vos enfans
sont susceptibles aux changemens de
température, couvrez-les d'une flanelle
très légère. Allez voir.dans ta section
suisse, ces fins crêpes de santé fabriqués
à Baie, et faites-en une ample pro-
vision. Mais, avant de nous quilter, re-
gardons un peu les coiffures des petits
bébés. JevMsde charmans bonnets; mai"
j'en vois aussi de bien mauvais ils sont
épais,, lourds et surchargés de pesacs
ornemens. L'enfant doit avoir la tête aussi
libr& que te corps les o§ de son crâne, ré-
'Que d'empires aur&ient &cci'u leur força inté-
rieure s'ils avaient à temps éliminé les par-
ties qui ne servaient qu'à leur affaiblissement.
e*t combien de catastrophes auraient été évi-
tées de cette façon t Aujourd'hui l'élimi-
nation de ces parties de l'empire ot toman s'est
faite sous le coup de la nécessité. L'important
est qu'elle s'opère de manière à établir sur
des bases plus solides ce que l'on peut encore
sauver. D'ailleurs, la puissance d'un empire
ne dépend pas toujours de son étendue. L'Au-
triche-Hongrie, par exemple, est aujourd'hui
beaucoup plus forte, 'beaucoup plus solide
qu'avant d'avoir perdu &es possessions Ma-
liennes.
La Turquie peut du reste, et à bon droit,
réclamer une indemnité en faveur des mu-
sutmans émigrans, fût-ca même & titre d'é-
change, comme cela s'est fait en Serbie lors-
que se~i habitans turcs l'évacuèrent.
Los populations chrétiennes que la Russie
a excitées, avec lesquelles elle a conspiré
pour les pousser à la révolte ouverte, ces po-
putationssont en partie soustraites à la do-
mination turque, une autre partie a vu relâ-
cher ses liens.
H faut donc qu'au milieu de ces popula-
tions Une autre puissance exerce la surveil-
lance à la place de la Turquie, tant au point
de vue de la paix européenne que pour la
sauvegarde de leurs intérêts. Le point ca-
pital, la condition ~MM y~MOK. c'est que cette
autre puissance ne soit pas la Russie.
Dans la dernière guerre, l'empire moscovite
suivant son habitude a inscrit sur son dra-
peau comme son but unique, l'an'ranchisse-
ment des chrétiens du soi-disant joug turc;
mais, aussitôt la guerre terminée, il n'a plus
fait valoir que lesseuls intérêts russes. Ain~i,
récemment encore, lors de Ta conclusion du
traité préliminaire deSan-Stefàno, la Russie a
traité autrement qu'en amis les Albanais, les
Grecs et jusqu'aux Serbes. Et pourquoi la
principauté serbe à-t-elle été négligée? Parce
que la Russie craint ce petit pays à cause de
ses libertés, et parce qu'eUe n'affectionne
que des territoires dont la rus'iScation
puisse 'être immédiate. L'auranchissemfnt
des chrétiens étant devenu un fait parla
sanction du Congres, la mission de la Russie'
se termine là, et)e n'a plus de raison d'être;
car si l'on n'avait fait qu'échanger dans la
presqu'île dès Balkans le pouvoir turc contre!
la domination russe dans toute sa force, le
remède serait pire que le mal, aussi bien pour'
le malade que pour l'Europe.
D'ailleurs, la Russie n'a aucun besoin de la
presqu'île des Balkans soit au point de vue de
sa situation géographique, soit pour ses inté-~
rôts commerciaux ni ses lignes de commu-!
nication naturelles, ni ses voies artiSeieIles
d'expansion ne l'appeUent de ce côté.
Tous les grands fleuves de la contrée, le
Danube, la Drave, la. Save, le Sereth et le
Pruth, prennent leur origine eh Autriche-
Hongrie..
Bien plus. la Russie ne possède même pas
les ressources qu'il faut pour s'assurer une
action prépondérante sur ces territoires.
Dans la campagne de l'année dernière, c'est
la Roumanie qui à sauve l'armée russe dans~
la vallée du Danube et si l'armée austro-hon-
groise eût fait alors un mouvement en avant,
toutes les troupes russes étaient anéanties~
ou forcées de se rendra.
Ce fait à lui seul nous trace la voie de la
bonne politique dans laquelle il faut mar-
cher avec énergie et avec suite si nous vou-
lons que la paix de l'Europe soit assurée.
La Grèce, la Roumanie, la Serbie, le Monté-
negro, la Bosnie et même la Turquie d'Eu-
rope ne peuvent que gagner à voir remplacer
le protectorat russe, dont ces Etats ont été à
môme d'éprouver p)us ou moins douloureu-
sement la valeur et la portée, par une union
amicale avec l'Autriehe-Hongrië, par des re-
lations basées sur la communauté de leurs
intérêts avec cet empire.
Si nous cherchons, en nous inspirant d'un
sentiment de confiance mutuelle, il no sera.
unis par de faibles sutures membraneuses
appelées fontanelles, se déplacent avec la
plus grande lacilité, et le bonnet, en les
comprimant peùt aménër lés plus vifai-
comprimant, peut amener les plus vHai-
nes déformations de la tête. Je vais vous
en donner une preuve évidente si vous
voulez bien faire avec moi une longue
excursion et entrer dans le vaste .PaM~ow
de ~M~'o~o~ situé à l'extrémité occi-
dentale du parc du Trocadéro. Vous verrez
que cette visite ne sera pas oiseuse et que
votre curiosité sera largement satisfaite.
En entrant, vous voyez les beaux bustes
des types arabes et égyptiens, exécutés
avec une parfaite exactitude par le sculp-
teur Cordier. Des mannequins couverts
des coutumes de tous les peuples, des
momies entourées de leurs trophées et des
ornemens les plus variés, de magnifiques
cotlections photographiques nous per-
mettent de nous immiscer à la vie et aux
habitudes des races du globe entier. Vous
voyez que l'on peut passer quelques heu-
res fort agréables dans ce pavillon. Mais
allons tout de suite visiter la collection
des crânes exposés par la Société anthro-
pologique de Paris, grâce aux soins de
MM. Broca et Topinard (1), professeurs à
l'Ecole anthropologique. C'est là que nous
allons trouver ces déformations siintéres-
santés dont je vous parlais il ya un ins- ]
tant. Nous avons, en effet, les spécimens
les plus variés. Voici un crâne beaucoup (
plus développé d'un côté que de l'autre 1
cette déformation latérale est causée par la <
négligence d'une mère ou d'une nourrice I
imprévoyante qui couchait toujours son I
enfant sur le même côté dans son berceau c
on dans ses bras. Voyez comme cette c
tête est laide, et vous aurez soin de va- i
rier la position de vos bébés. Examinez s
~côté ces têtes aplaties de haut en bas t
:omme des têtes de Chiens, ce sont. dies c
r
(<) Tous les vendredis, à dix heures, M. To- r
naard donne au pub!;c des exp)ica.t
~po~tion spéciale, 't~ t!
pas difncile de trouver les moyens et la base
à l'aide desquels peut Être créé un état de
choses conduisant entre ces nationalités et
nous à une réciprocité avantageuse daca
la presqu'île des Balkans et sur les bords de
l'Adriatique.
La Turquie d'Europe a été tellement affai-
blie, que ~tout son temps et toute sa forée
doivent être consacrés au soin de sa conser-
vation elle doit d'ailleurs songer désormais
de préférence au dévoioppemeut de ses pro-
vinces asiatiques et l'Autriche-Hongrie est
app"Ke ainsi aménager l'entente paciûquo
entre les populations slaves, grecques, alba-
naises 'et turques, ci à les guider par ses
conseils.
Nous n'aurons pas grand'peine à les con-
vaincre que notre protection n'a rien de com-
mun avec le protectorat moscovite qui, lui,
ne cherche qu'à russifier partout où il
s'établit et ne saurait tolérer la libéré
nulle part, par cette seule ra~on déj~ que les
propres sujets du czar en font privés. No'ro
influence et notre amitié tendent à contribuer
d'une f«çon Menveitlante au développement,
au bien-être et au progrès de ces races si at-
tardées dans les voies de la liberté et de là ci-
vilisation.
La tactique de la Russie n'a jamais varié
eUe a toujours et partout procédé comme eu
Pologne agiter, intriguer, animer les uns
contre les autres jusqu'au moment où le
peuple égaré, employé comme instrument,
épuisé do luttes et de convulsions intestines,
tombe entré ses mains comme une proie
bonne à dévorer.
Les ennemis même de l'Autriche'Hongrie
ne sauraient lui supposerune attitude sembta-
ble, d'abord parce que ce!a serait contraire à
ses propres intérêt et ensuite parce qu'elle
a fourni des témoignages éciatàns à cet
égard par la façon doot etie traite ses pro-
pres sujets p~r.ant divers idiomes. Leur
langue, leurs usages, leurs mœurs sont ab-
solument respect s. L'Autriehe-Hongrie Ta
jusqu'à l'extrême limita du libérât.sme a cet
égard. Comparas seulement, sos ce rap-
port, la conservation de la nationalité polo-
naise en Gallicie avec le régime établi par la.
Russie dans les provinces polonaises qu'eilo
tient sous sa domination. La Croaue j~uit
d'une parfaite autonomie nationate.
Après la Turquie, c'est la Roumanie qui a.
le plus perdu à la suite de la récente guerre
qu'elle avait entreprise soi-disant pour l'af-
fMnchissement des populations chrétiennes.
L'histoire aurait pf-ine à montrer un acte
semblable à celui que nous avons vu se con-
sommer sous nos y< ux une puissance ré- °
compensant son allié qui lui a Mndu des
services d'une portée incalculable, en le de-
pomDant d'une partie de son territoire.
Eu effet, il est
elles, l'Europe se rendent compte enfin du
but et. de la portée de l'amitié rus-e
&t de la façon dont el!c entend les protecto-
rats iLest temps que l'on juge les procédés
de cet empire qui depuis un siècle fait sonner
haut ses tendances à l'aFranchissement des
populations chrétiennes de l'Orient, et qui
sous ce fallacieux prétexte trouble constam-
ment ie repos do l'Europe, et va même, au
mépris de tout droit et contre tout sentiment
d'équité, jusqu'à commettre )a violation d'un
engagement solennel signé par le czar
Malgré l'injuste traitement auquel 'a"et<;
soumise mente par le Congrès la principauté
roumaine, c'est cependant à elle qu'incomba
la tâche de garder les embouchures du Da-
nube. Mais cette principauté ae pourra rem-
plir consciencieusement cette mission qu'à
J~ passage de la convention russo-
roumaine a laquelle nous avons fait atlusion
Le couTernement de S. H. l'emopreur de
toutes les ~sies s'engage à maintenir et à MM
respecter les droits politiques del-Eatroum~n
tels qu'ils résultent des lois antérieures ..td~
traités existans. ainsi qu'à maintenir et def~
dre l'mtégrtté actueite de !a'Roumanie. &
crânes d'Incas du Pérou ou de Caraïbes
des AntDIës. On les a déformées à plaisir
quandils étaient petits. C'est la grande
mode chez les sauvages. Plus loin vous
voyez des têtes d'indigènes de l'îte de Sa-
cnSctos, &u Mexique elles sont aplaties
d avant en arrière comme des têtes d'oi-
seaux. Mais, même en restant en Europe
nous voyons de nos jours encore le mode
de la: déformation crânienne. Quelques
personnes aux environs de Toulouse pla-
cent sur la tête des enfans .deux liens qui
repoussent en avant et en arrière les ex-
trémités de-la tête. C'est là une habitude
qui remonte aux temps les plus anciens
Htppocrate la signale et Hérodote raconte
.qu'elle a été apportée dans nos pays parles
Cimmériens qui, partis du Caucase, sont
venus établir des colonies sur le Danube
:et plus tard jusque dans le Midi des
Gaules. Eile s'est perpétuée jusqu'à nous,
et les anthropologistes reconnaissent à
première vue un crâne toulousain ou nî-
mois.
Parmi tous ces crânes déformés, il
existe encore des variétés bien curieuses
Regardez cette petite tête, on la pren-
drait pour ceiïe d'un enfant, et pour- `
tant elle appartient à une grande personne
à un microcéphale. En l'examinant de
près, on voit qu'elle ressemble à ceIJe d'un
singe, et, en
hommes-singes. Comment! me direz-vous
croyez-vous donc, comme Lamarck, que
t'homme descend du singe, ou que, peton
ta boutade d'un homme d'esprit, il existe
encore des hommes qui ont à descendre
au singe? Non certes, je ne le crois pas,
pour une bonne raison, c'est que je n'en
SMs absolument rien. Dans le doute, je
m'abstiens. Mais si un jour on parvient à
lémontrer que nous sommes des singes
~générés ou dégénérés, j'espère qu'on
lous donnera pour ancêtre un joli petit
mistiti.ét non pasun v~am oracg-ou-
ang. p
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