Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-12-10
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 décembre 1925 10 décembre 1925
Description : 1925/12/10 (A16,N5477). 1925/12/10 (A16,N5477).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4603845h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
Si je me réjouis d'apprendre,
c'est pour enseigner. Toute
jouissance qui n'est point par-
tagée perd sa douceur.
SÉNEQUE.
16me Année. — N° 5,477. — Pierre Lafltte, fondateur.
«inc. Paris, Seine, S.-et-Oise
ZU et Seine-et-Marne
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (XIDe)
)épartement8 nre.
et Colonies 25
VOIR
EN PAGES 4 ET 6
NOS
ILLUSTRATIONS
JEUDI
IO
DECEMBRE 1925
.........».............
Saint Valère
Adr. têlégr. : Excel-Paris. — Tél. : Gut., 02-73, 02-75, 15-00.
HIER, A GENÈVE,
LE CONSEIL DE LA S. D. N.
ENTIÈREMENT ACCORD
A FIXÉ LE PROGRAMME
GÉNÉRAL DE LA CONFÉRENCE
DU DÉSARMEMENT
L'entente est intervenue entre
les délégations anglaise et fran-
çaise, au sujet de ce programme.
M. BENÈS, DÉLÉGUÉ TCHÉCOSLOVAQUE,
A ÉTÉ CHARGÉ D'ÉTABLIR UN RAPPORT
CONCRÉTISANT L'ACCORD ÉTABLI
Le conseil s'occupera de nou-
veau, aujourd'hui, de la ques-
tion de Mossoul.
GENÈVE, 9 décembre (De notre en-
voyé spécial). — Après l'efferves-
cence de la journée d'hier, ce fuL!
aujourd'hui le calme le plus parfait.
Dans la matinée, on apprit avec sa-
tisfaction qu'une entente était i'nter-
venue entre les délégations anglaise
et française quant au programme de
préparation de la conférence du
M. PAUL-BONCOUR.
désarmement. Très brillamment,
comme à son ordinaire, M. Paul-
Boncour exposa une fois de plus lu
k>g*qtHï~i4e 'la—-française et —il-.
n"n'!Mntra chez sir\\usten Chamber-
lain !e plus utile ap.pui. Il fut déci'dé
que M. Benès serait chargé d'établir
k» rapport, dont. le conseil prendrait
connaissance en séance publique et.
dans lequel les formulés-, de convo-
cation et la liste des qu'estions à dis-
cuter donneraient' satisfaction aux
préoccupations belges. L'article- 16
du pact,-,,, quii prévoit la nature et
l'importance. des forces militaires a
mettre a la disposition de la Société
ties nations contre- l'Etat défiai
agresseur par le conseil, sera pris
en considération. Toutefois, dans!
l'énumération des armements de-cha-
que nation, on tiendra compte, non
seulement de leur état-de sécuri'té
obtenu grâce aux accords de Locarno
et, autres et de leur état de désarme-
ment, respectif,, mais aussi de leur
possibilité de mobilisation 'Indus-
trieuse.
C'est on Je voit, une fort belle vic-
toire pour la thèse franco-belge, qu'a
remportée M. Paul-Boncour, assisté
dans la discussion par le délégué
belge. le sénateur de Broukere. "ils
ont fail.c.omprendl'e au conseil' qu'il
serait Puéril de lie juger du désar-
nwment d'une nation que par les ef-
fectifs de ses forces militaires, na-
vales et aériennes 'san.s prendre en
considération sa mobilisation indus-
lrielle qui, dans le cas d'une guerre,
prendrait'une importance déplus en
plus grande. La guerre aujourd'hui
no se fait pas qu'avec des hommes.
La reconstruction de l'Autriche
et de la Hongrie
L'après-midi, le conseil, cette fois
en seance publique, approuva les
rapports qui démontrent que t'œu-
vre de reconstruction économique et
financière de l'Autriche et de la
Hongrie a parfaitement réussi.
(Suite en Dernière licure)
QUELQUES OPINIONS
DE DÉPUTÉS
SUR LE NOUVEAU
PROGRAMME FINANCIER
La commission des finances du
Palais-Bourbon commencera au-
jourd'hui l'examen des deux
premiers projets de
M. Loucheur
Les impressions et les opinions
qui nous ont été formulées par
MM. Piétry, Vincent-Auriol, No-
garo, Landry, Albert Milhaud,
Bouilloux-Lafont, Bedouce, La-
farge, Cazals, Marcel Cachin et
Victor Dalbiez.
LES PROJETS, IL FAUT BIEN LE DIRE,
SEMBLENT LOIN DE RECUEILLIR L'AS-
SENTIMENT UNANIME DES DIVERS
MILIEUX POLITIQUES
Voici quelques opinions recueil-
lies hier au Palais-Bourbon sur les
deux premiers projets financiers dé-
posés par M. Loucheur :
M. PIETRI
républicain de gauche, député
de la Corse.
— Je. soutiens et défends, c-omme vous
le savez, depuis un an le principe du
plafond unique. Le reproche- que je fais
au projet LoLictieur, comme au projet
Painlevé qui l'a précédé, c'est d'être trop
exclusivement orienté vers un effort pu-
rement fiscal. Nous souffrons moins
d'une crise d'équilibre budgétaire qU3
d'une crise d'e trésorerie, et l'adoption
de mesures fiscales, si sévères qu'elles
soient, est impuissante à résoudre une
crise de cet ordre. Je ne suis aucune-
ment opposé à un effort fiscal, mais je
considère que la question de trésorerie
a besoin d'être traitée d'une autre façon
et par des moyens tout différents.
M. VINCENT AURIOL
socialiste, député de la Haute-Garonne.
— A mon avis, M. Loucheur a choisi
un moyen - anlithérapcllliquc, si j'ose
employer cette expression. Il a préconisé
le mauvais remède au l'eu du bon. Il
a fait. de l'inflation au lieu de stabilisa-
Lion.
M. NOGARO
radical socialiste,
député des Hautes-Pyrénées.
— Je n'ai pas encore pris connaissance
à fond du projet, eL ne me suis pas fait
d'opinion définitive. Je puis dire toute-
fois que je suivrai avec intérêt le déve-
loppement; de la politique de stabilisa-
tion du change qui parait amorcée dans
ce projet.. -1 - -
M. LANDRY
de la gauche républicaine démocratique,
député de la Corse.
— Evidemment, ces projets sont durs
et gros de conséquences. Sur le choix des
mesures fiscales proposées, mes amis et
moi avons des réserves à faire.
Quand les projets viendront en dis-
'cussion et qu il s'agira de voter, nous
nous inspirerons de ce qui a toujours
été noire ligne de conduite. ?\ous ferons
en tout cas les sacrifices nécessaires pour
assurer ie salut des finances publiques.
M. ALBERT MILHAUD
radical socialiste, député de l'Hérault.
Je retiens ces projets pour ce qu'ils
sont dans mon esprit : c'est-à-dire une
hase de discussion ; rien de plus.
M. BOUILLOUX-LAFONT
gauche radicale, député du Finistère.
— Le public, comprendra difficilement
que l'on vole encore 8 milliards, étant
dans l'incertitude que l'on ne fera pas
encore appel à -,,i bourse. Il faudrait sa-
voir exactement quelle sont les charges
qui vont maintenant peser sur le contri-
buable, du fait de ces impôts nouveaux
et-savoir si celui-ci n'est pas arrivé à la
limite de sa capacité de paiement. Car
au delà c'est la fraude qui en profitera.
Je persiste, quant à moi, il penser que
l'on peut trouver, notamment dans l'af-
fermage des tabacs, la possibilité d'aider
considérablement le Trésor.
M. René LAFARGE
gauche républicaine démocratique
député de la Corrèze
— II est lourd de demander au pays
8 milliards d'impôts nouveaux, dans les
circonstances actuelles. Certains de ces
impôts risquent, en effet, de tarir les
sources de la production. Au surplus, et
l'Histoire est> là pour le démontrer, je
crois qu'une situation financière n'a jamais
été rétablie que par le plus large appel
aux impôts indirects qpi se répercutent
peul-être plus directenfipnl sur la con-
sommation, mais en tout cas beaucoup
moins lourdement.
(Suite page 3, colonne 1)
LES ASSISES DES RÉGIONS DÉVASTÉES
UNE DELEGATION EST REÇUE A LA PRESIDENCE DU CONSEIL
y* t-sssue du congrès « les assises des régions dévastées », une délégation des
élus des départements du Nord et de l'Est, présentée par MM. Philippoteau
et Doucedame, président et secrétaire général du comité d'action des régions
dévastées, a été reçue, hier, à la présidence du Conseil. Successivement,
M. Loucheur, ministre des Finances ; M.,Pierre Laval, sous-secrétaire d'Etat
à la présidence du Conseil, et M. Chauvin, sous-secrétaire d'Etat aux Ré-
gions libérées, ont assuré la délégation de tout l'appui du gouvernement pour
rechercher une solution rapide, notamment par les ressources à provenir en
exécution du plan Dawes. On voit ici M. Chauvin prononçant son allocution.
A sa droite, M. Loucheur et M. Pierre Laval.
LES OPERATIONS EN SYRIE. PHOTOS PRISES DEVANT RACHAYA
QUE NOS TROUPES DÉLIVRÈRENT APRÈS UN FURIEUX COMBAT
LA CAVALERIE ET L'INFANTERIE S'APPRETENT A ATTAQUER. — LES POSITIONS
ENNEMIES BOMBARDEES
Ces deux instantanés ont été pris aux abords de Rachaya, que nos troupes délivrèrent le 24 novembre dernier. Les
têtes des colonnes de secours, arrivées la veille à proximité de la ville, appuyèrent immédiatement par le canon l'ac-
tion de la garnison, qui, complètement encerclée, résistait depuis huit* jours aux furieux assauts de l'ennemi.
DANS HUIT JOURS
LE PRIX GONCOURT
POUR 1925
SERA DECERNÉ
Hier, les académiciens ont tenu une
réunion où ils ont échangé leurs vues,
mais rien n'a transpiré de leurs in-
tentions. Les membres de l'Académie
Goncourt n'auraient pas l'intention
de choisir le remplaçant d'Elémir
Bourges avant plusieurs mois.
L' Académie Goncourt a tenu hier, à
table, la réunion précédant de huit jours
le déjeuner où se décidera, aux voix,
l'attribution de son prix annuel.. C'est
dire que l'on a beaucoup — et même
uniquement — parlé des candidats.
Ceux-ci son-t de plus en pins nom-
breux, mais les renseignements, que nous
'avons publiés le 27 novembre n'ont pas
été modifiés par les conversations de
cette séance préparatoire.
Joseph Deiteil, l'auteur de Jeanne
d'Arc; Philippe Soupault, l'auteur de
En joue, ont mis trop de mots en liberté
sous les. auspices de Dada pour pouvoir
être retenus. Le Joug, de Mme Marion
Gilbert, est une des œuvres dont on
parle, mais pour le prix Feanina. -
Et il y a lieu de tenir compte des aca-
démiciens qui ne dénoncent pas leur
candidat avant le premier, voire le der-
nier tour de scrutin, et préfèrent, en
attendant, s'entretenir du mérite des
autres..
Cette réserve faite, on peut prédire
que la lutte sera circonscrite entre ces
favoris : Maurice Genevoix (Rabolliot).
Henri Pourrat ( -,l la belle bergère),
Henry Deberly (Pancloche), Bernard
Leeache (Jacob) et Gabriel Reuilla.rd
(la Fille).
Les membres de l'Académie Goncourt
n'ont pas songé, hier, à se compléter, et
la chaise d'Elémir Bourges restera peut-
être vacante pendant plusieurs mois. On
sait que Gaston Chérau, Camille Mau-
clair et Colette ont les plus sincères
partisans. Raoul Ponction a déià sou-
tenu la candidature de Colette.
— V.
M. STEEG, RÉSIDENT GÉNÉRAL
AU MAROC, VIENT RENDRE COMPTE
DE SA MISS ON
La situation est très améliorée tant
au point de vue économique qu'au
point de vue militaire.
MARSHtLLE, 9 décembre. — M. Steég.
résident général au Maroc, qui avait
pris passage à bord du paquebot Jla-
réckal-Lyautcy, est arrive ce matin.
Le résident a exposé les résultats
de la mission qu'il vient d'accomplir,
mission qui dura. six semaines et
dont il apporte les résultats au gou-
vernement. A.près avoir dit combien
la situation économique était rassu-
rante, M. Steeg a ajouté ;
Reste la région des contlits guerriers,
qui s'étend sur notre, frontière nord.
Dites bien, d'ores et déjà, que les efforts
des maréchaux. Lyaut.ey et Pétain ont
abouti à ce resutt.at et. grâce à la création
de bastions de &ecuri'te désormais inex-
pugnables, cette frontière est désor-
mais i[]vio).jb)c. L'impression causée
par notre force sur les tribus a été pro-
fonde. Nous avons depuis ce rétablisse-
ment enregistré des soumissions dont le
nombre -t;e fait que s'accroître et qui se
serait étendu davantage si les intempé-
ries survenues brusquement, ne nous
avaient uas. en quelque sorte, cloués sur
ptace.
Malheureusement, les difficultés hiver-
nales dans ce pays montagneux nous
empêcheur. ?ur bien des points, d'ins-
taller des'postes de -proteelion qui cal-
merùienlr les inquiétudes des tribus en-
core en rébellion et qui, rassurées, ne
tarderaient pas à se soumettre. En effet,
si certaines tribus dissidentes ne sont pas
encore revenues -à iioLis, c'est unique-
ment par crainte de représailles. Néan-
moins, noire action s'exerce partout où il
est possible, avec une énergie toujours
plus intense. El;e produira tous ses ef-
fets quand j'aurai pu réaliser une for-
mule plus étroite et plus systématique
nour laquelle je compte, demander il
Faris tes moyens d'action indispensables.
M. Stéeg1 a quitté Marseille en auto,
se rendant à Nîmes, 0Î1 il i'era un
court séjour avant dé gagner Paris.
LA SANTÉ DE RUDYARD KIPLING
LONDRES, 9 décembre. — Bien que
Rudyard Kipling ait passé une bonne
nuit, son état demeure st.at,i'onnaire.,
LA MORT MYSTÉRIEUSE
DU CAPITAINE CHANOINE
On penche
vers l'hypothèse du suicide.
Le docteur Défis, médecin-iégiste à
Versailles, a pratiqué hier matin, à
la morgue de l'hôpital de celle ville,
l'autopsie ù:u cadavre du capitaine
Lucien Ghanoine, trouvé mort dans sa
chambre, 3t, avenue de Samt-Cloud.
à Versailles.
Le praticien a constaté que le pro-
jectile, après avoir pénétré, de bas en
haut, dans la tempe g'auche. s'était
logé dans le côté droit du cerveau.
Gomme le coup de feu ne paraît pas
avoir été tiré a bout portant, le prati-
cien 11 prélevé un morceau de chair,
afin de déterminer la distance à la-
quelle le coup a été tiré, à l'aide des
tatouages, laissés par la poudre.
Le docteur ne peut conclure s'il y
p. suicide ou crime. Pourtant, la pre-
mière hypothèse paraît la plus vrai-
semblable, car le médecin termine
dans ses conclusions en disant que le
capitaine Chanoine a très bien pu se
servir de sa main droite pour se Joger
une ba1le de revolver, dans la tempe
gauche. C'est c,e qui expliquerait la
position de la balle de bas en haut.
LES AUGMENTATIONS PROPOSEES
AU MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS
PAR LE COMITÉ SUPÉRIEUR
DES CHEMINS DE FER
A partir du 1er janvier :
Majoration des tarifs des voya-
geurs portant uniformément à
i90 0/0 la majoration sur les ta-
rifs d'avant-guerre, soit 20 0/0
en première classe, 30 0/0 en se-
conde et 40 0/0 en troisième sur
les prix en vigueur.
Augmentation de 30 0/0 des
tarifs de marchandises actuelle-
ment existants.
(Lire l'article en Dernière Heure)
A
Mgr BAUDRILLART EST NOMME
ASSISTANT AU TRONE PONTIFICAL
Un bref du pape vient -de nommer
Mgr BaudriHari, assistant au trotte
ponUJica). Dans ce message, Pie XI
remercie et félicite le recteur de
l'Institut, catholique de la manière
dont il a dirigé cet établissement de
haut enseignement.
LA TENSION DES CHANGES
Mercredi 9 décembre
Livre Dollar
9 11. 25 129 10 ' 26 62
9 h. '45 129 12 26 625
Midi <... 128 80 25 52
13'h. 30 12.9 22 26 71
li heures 129 38 26 67
1 1 h. 30 129 23 26 65
H h. 45 129 30 26 65
16 heures * 128 87 26 57 %
16 h. 20 ........... 128 40 26 49
16 Il. 45 ........... 128 75 26 55
17 h. 30 ........... 128 60 26 53- 1/ ~2
DANS LA SECONDE AUDIENCE Dr:
L'AFFAIRE -TEISSIERI TOUT AUSSI
LANGUISSANTE QUE, LA PREMIERE,
ON VOIT DEFILER A LA BARRE : LE
FILS ET LA VEUVE DE LA VICTIME,
LES POLICIERS QUI ONT ENQUETE
SUR LE CRIME, LE MEDECIN LEGISTE,
DE NOMBREUX VOISINS AUXQUELS LE
CONCIERGE EMPRUNTA DE L'ARGENT,
ET ENFIN TOUTE UNE SERIE DE
TEMOINS, APPARTENANT AU MONDE
DES COURSES : BOOKMAKERS, PRE-
NEURS INTERMEDIAIRES, JOUEURS.
(Lire l'article en page 3.)
LA CIRCULATION
A UN SEUL SENS
PLACE
DE L'ÉTOILE
Le comité permanent de la circula-
tion examine la question et le préfet
de police rappelle aux piétons que,
sous peine de contravention, ils ne
doivent pas traverser la chaussée, là
où il y a des points de passage, ail-
leurs qu'à ces endroits.
Le comité permanent de la circu-
1[¡lion s'est réuni hier matin à la pré-
fecture de police, sous la présidence
dc M. MoraIn.
Plusieurs questions ont été soum!-
ses au comité : ..
1° La circulation ,de la place de
l'Etoile. circulation qui deviendrait
giratoire en partant de gauche à
droite.:
2° La marche des tramways boule-
vard Ricliard-Lenoir. où le tramway
circulerait sur les deux côtés du bou-
levard. à droite et à gauche, ep ve-
nant de la Bàstille.
On a aussi augmenté le nombre des
voies dans lesquelles les véhicules à
marche lente ne pourront circuler
qu'à certaines heures. Ces voies sont:
la rue du Louvre. la rue Montmartre,
1", faubourg Montmartre, les grands
boulevards, la gare Saint-Lazare, .a
place de la Concorde et les quais de
la rive droite.
Enfin, le terminus de la ligne n° 26,
qui s'effectuait rue des Pyrénées,
sera reporté sur le cours cie Vinren-
ries afin d'éviter un embouteillage
dans la rue des Pyrénées.
Le préfet de' police rappelle,
d'autre part, aux piétons qu'il leur
est interdit de traverser la chaussée
-là où existent des points de passage
réservés, en-dehors de ces passages.
Dans les cas où il résulterait une
gêne pour la circulation des véhi-
cules du fait de l'inobservation de
cette règle, les piétons s'expose-
raient a-se voir dresser des procès-
verbaux.
Le comité Se réunira à nouveau
dans huit jours.
LA CONSOMMATION DU LAIT
SERA-T-ELLE REGLEMENTEE?
Une diminution s'est produite dans
les arrivages de lait à Paris, depuis
J.» début de ce mois.
:î Craignant que cette situation s'ag-
grave. M. Roé t and vient de dépose r
une proposition au conseil municipal
invitant adiiiitiistratioii à interdire
provisoirement la vente du lait frais
dans les établissements de ptaisir: à
j établir la cal'tc"préférenllell-e en fa-
veur des enfants, des malades et des
vieillards: eL à *,gssiti,eù la répartition
entre les arrondissements au prorata
du nombre des habitants. '
LES PIÈCES DÉTACHÉES
POUR AUTOMOBILES
ÉTAIENT DES PIÈCES
D'ARGENT FONDUES
Le commissaire de police du quar-
tier du Mail. M. Gourdel, était in-
formé que cieux caisses étaient en
souffrance au bureau des colis pos:"
taux de la rue Montmartre. Elles por-
taient la mention « pièces détachées
pour automobiles », pesaient chacune
une vingtaine de kilos, mais étaient
de. dimensions, si réduites que leur
contenu parut suspect. Elles étaient
adressées bureau restant par M>
Raoul Pierrot, de Lyon.
M. Gourdel les fit ouvrir. Elles con-
tenaient des lingots d'argent. On at-
tendit que le destinataire se présen-
tât. Ce fut Raoul Pierrot Itii-mème
qui fut appréhendé.
Conduit devant M. Gourdel, Pierrot
se refusa à répondre à toute ques-
tion. Mais -il est certain qu'il se li-
vrait au trafic des monnaies natio-
nales dans la région liopnaise et que
-les lingots découverts ; provenaient
•d'un butin récent. t
Pierrot a été Wyoyé air Dépôt.-Mais
l'enquête va continuer pour tenter de
retrouver ses rabatteurs.
LA CHAMBRE A VOTE
LA PROROGATION
DE TROIS MOIS
POUR LES LOCATAIRES
Le garde des Sceaux a exprimé
l'espoir que la Chambre pour-
rait aborder, dès la rentrée de
janvier, l'examen du pro-
jet définitif.
M. Levasseur a indiqué que la
question de la propriété com-
merciale serait bientôt réglée et
que le gouvernement ferait di-
ligence pour la réforme de la
loi du 6 juillet 1925, sur la re-
vision des baux à longue durée.
LA PROROGATION JUSQU'AU 1er AVRIL
S'APPLIQUERA ÉGALEMENT AUX LOCA-
TAIRES QUI HABITENT EN MEUBLÉS DE
FAÇON PERMANENTE
La Chambre a voté hier matin le
projet de loi qui proroge jusqu'au
•r,r avril 1926 les ell'ets de la législa-
tion actuelle sur les loyers.
Le projet présenté par la commis-
sion de la législation civile a été
adopté avec de légères modifications.
Sa rédaction définitive devie'nt donc
la suivante :
ARTICLE PREMIER. — Les dispositions
des lois sur les baux à loyers des
31 mars 1922, 29 décembre 1923, 2 août
1921 et 24 avril. 1925 auront effet jus-
qu'au 1 cr. avril 1926.
ART. 2. — Les locataires ou occupan's
de bonne foi., y compris ceux habitant
des immeubles construits ou achevés
postérieurement au mois d'août 1914. en
possession des lieux loués il la promut-
gation de la présente loi, en vertu, soit
d'un contrat lie location, soit d'une pro-
rogation antérieure ou d'un délai de
grâce même expirés. seront maintenus
en possession sans avoir à remplir au-
cune formalité, jusqu'au 1" avril 1926,
nonobstant tous congés, tous accords ou
toutes décisions contraires.
Il en sera de même pour les locaux
d'habitation frappés d'expropriation pour
cause d'utilité publique, si les locataires
n'ont pas été mis en possession d'un au-
tre logement.
Les dispositions de ce paragraphe
s'appliquent, qu'il s'agisse de locaux
d'habitation professionnels, commer-
ciaux ou industriels.
Toutefois, il ne sera pas sursis aux ex-
pulsions ordonnées par application de
l'article 13 de la loi du 31 mars 1922,
sous réserve de la faculté, pour le juge,
d'accorder 'des délais de grâce.
ART. 3. — Jusqu'à la même date, il
ne pourra être apporté aucune modifica-
tion aux prix des /ocatton:s, banr ou in-
demnités d'occupation actuellement pra-
tiqués, tels que ces prix résultent des
dispositions législatives en vigueur, ou
des accords des parties entre elles, ou
des décisions judiciaires intervenues.
ART. 4. — La présente loi est applica-
ble à l'Algérie et aux départements du
Bas-Rhin, du liant-Rhin et de la Mo-
selle.
L'application
du plan de réparations
Etat des recettes et des paiements
au 30 novembre 1925
L'office. de l'agent général des paie-
ments de réparations signale qu'au
30 novembre 1925 le solde total dis-
poni'bie des recettes, pour la seconde
annuité du plan. est de 357,375.909
marks or.
Les paiements pour le compte de
1.1 France sont, à la même date, de
120,434,467 marks 01' 68.
DEUX AVIATEURS CARBONISES
MONTPELLIER. 9 décembre..— A
l'aérodrome de Candillargt es, près de
Montpellier, au moment où il s'éle-
vait, l'avion monté par le pilote
Amans et son mécanicien Gh arrêt,
.piqua du nez après un accident d'hé-
'lice. et, capota. Il prit feu et les deux
aviateurs périrent carbonisés.
Amans était chevalier de la Légion
^d'honneur et médaillé militaire.
MORT DE M. PABLO IGLESIAS
MADRID, 9 décembre- — M. Pablo
IglesÍHs, chef du parti socialiste
espagnol, est décédé.
BOULEVARD DENAIN,
ON ARRÊTE UN ALLEMAND
QUI AVAIT DÉROBÉ, AU MUSÉE
DE COLOGNE, UNE PEINTURE
ANCIENNE : LA MADONE
A L'ENFANT JÉSUS "
C'est un employé de commerce
âgé de trente-deux ans et qui
était porteur d'un browning.
LE TABLEAU QU'IL AVAIT VOLÉ
AU MOIS DE FÉVRIER DERNIER
ÉTAIT ESTIMÉ 150,000 FRANCS
L'ambassade d'Allemagne a été
prévenue et d'ici peu l'employé
de commerce sera extradé.
Dans le courant du mois de février
dernier, le musée de Cologne "lalt
victime d'un vol : un panneau repré-
sentant une « Madone à l'Enfant-Jé-
sus » avait disparu, et l'enquête faite
n'ayant donné aucun résultat en Alle-
magne, 4a police de Cologne envoya
dans tous les pays une photogra-
LA MADONE A L'ENFANT-JÉSUS
pliie de l'œuvre dont la valeur si
estimée 150,000 francs.
Cette mesure devait amener 1"1
restation du voleur.
En effet, M. Lncambre, directeur
de la police judiciaire, était avi "3
jours derniers .qu'un individu
un fort accent allemand tenIr *
vendre une madone, peinte sur l'ih,
dans divers endroits fréquentés 'tr
des étrangers. (
Une surveillance fut organisée et
le coupable s'est fait arrêter hier au
moment oit il sortait d'un café du'
boulevard Denain. Il était porteur da
panneau. soigneusement Cllveli.lPP','.
fnterpcn'.''. ri s'embrouilla tout d'abord
dans des explications confuses, plil.
finalement avoua qu'il était bien >
voleur rechcrc))é.
Amené quai des Orfèvres, il renou-
vela ses aveux et ajouta qu'il avait
offert en vente (i La Madone" à des'
étrangers pour le prix de 250,000 ft\,
mais n'avait pu jusqu'ici s"en'déf;(,l'''..
C'est un employé de com;.;< i ce
nommé Fritz Rei'nberger. âg de;
trente-deux ans. demeurant à Uoio-
gne. Il était porteur d'un prO\\¡¡i(l.)'
charge.
L'ambassade d'Allemagne a été pré-
venue et d'ici peu Fritz IKunbe:gsera extradé.
En attendant qu'il réintègre Je
musée de Cologne, le panneau été
mis sous scellés et confié au greffe du
parquet.
ON ORGANISE DES BATTUES AU SANGLIER
DANS LES ENVIRONS DE BELFORT
BELFORT, 9 décembre. — De 'ivir«
bandes de sangliers sont signalées dans
l es environs de Belfot'l. Des battues onL
été organisées. Deux sangliers d3 grosse
taille ont été tués dans la forêt d(- va-*
trlois.
UN CAMBRIOLEUR ABATTU PAR UN AGENT
LE MAGASIN CAMBRIOLE ET L'AGENT MERLHIOT
Deux agents qui se trouvaient, hier matin, vers 3 heures, rue de Cléry, enten-
dirent un. bruit de vitres brisées. Explorant le quartier, ils aperçurent, rue
d'Aboukir, un homme qui, tenant à la main une lampe électrique, sortait de
l'immeuble portant le numéro Il3. Interrogé, il déclara être un locataire dt
la maison. Mais, se trouvant bientôt en présence du concierge, l'homme, ayant
fait trébucher un des agents d'un coup de poing, tenta de s'enfuir et porta la
main à sa poche pour y saisir une arme. Prévenant son geste, l'agent Merlhiot
l'abattit d'un coup de revolver. L'enquête établit que le cambrioleur et trois
complices s'étaient introduits dans un magasin de bas de soie, où ils raflèrent
pour 5,000 francs de marchandises.
Si je me réjouis d'apprendre,
c'est pour enseigner. Toute
jouissance qui n'est point par-
tagée perd sa douceur.
SÉNEQUE.
16me Année. — N° 5,477. — Pierre Lafltte, fondateur.
«inc. Paris, Seine, S.-et-Oise
ZU et Seine-et-Marne
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (XIDe)
)épartement8 nre.
et Colonies 25
VOIR
EN PAGES 4 ET 6
NOS
ILLUSTRATIONS
JEUDI
IO
DECEMBRE 1925
.........».............
Saint Valère
Adr. têlégr. : Excel-Paris. — Tél. : Gut., 02-73, 02-75, 15-00.
HIER, A GENÈVE,
LE CONSEIL DE LA S. D. N.
ENTIÈREMENT ACCORD
A FIXÉ LE PROGRAMME
GÉNÉRAL DE LA CONFÉRENCE
DU DÉSARMEMENT
L'entente est intervenue entre
les délégations anglaise et fran-
çaise, au sujet de ce programme.
M. BENÈS, DÉLÉGUÉ TCHÉCOSLOVAQUE,
A ÉTÉ CHARGÉ D'ÉTABLIR UN RAPPORT
CONCRÉTISANT L'ACCORD ÉTABLI
Le conseil s'occupera de nou-
veau, aujourd'hui, de la ques-
tion de Mossoul.
GENÈVE, 9 décembre (De notre en-
voyé spécial). — Après l'efferves-
cence de la journée d'hier, ce fuL!
aujourd'hui le calme le plus parfait.
Dans la matinée, on apprit avec sa-
tisfaction qu'une entente était i'nter-
venue entre les délégations anglaise
et française quant au programme de
préparation de la conférence du
M. PAUL-BONCOUR.
désarmement. Très brillamment,
comme à son ordinaire, M. Paul-
Boncour exposa une fois de plus lu
k>g*qtHï~i4e 'la—-française et —il-.
n"n'!Mntra chez sir\\usten Chamber-
lain !e plus utile ap.pui. Il fut déci'dé
que M. Benès serait chargé d'établir
k» rapport, dont. le conseil prendrait
connaissance en séance publique et.
dans lequel les formulés-, de convo-
cation et la liste des qu'estions à dis-
cuter donneraient' satisfaction aux
préoccupations belges. L'article- 16
du pact,-,,, quii prévoit la nature et
l'importance. des forces militaires a
mettre a la disposition de la Société
ties nations contre- l'Etat défiai
agresseur par le conseil, sera pris
en considération. Toutefois, dans!
l'énumération des armements de-cha-
que nation, on tiendra compte, non
seulement de leur état-de sécuri'té
obtenu grâce aux accords de Locarno
et, autres et de leur état de désarme-
ment, respectif,, mais aussi de leur
possibilité de mobilisation 'Indus-
trieuse.
C'est on Je voit, une fort belle vic-
toire pour la thèse franco-belge, qu'a
remportée M. Paul-Boncour, assisté
dans la discussion par le délégué
belge. le sénateur de Broukere. "ils
ont fail.c.omprendl'e au conseil' qu'il
serait Puéril de lie juger du désar-
nwment d'une nation que par les ef-
fectifs de ses forces militaires, na-
vales et aériennes 'san.s prendre en
considération sa mobilisation indus-
lrielle qui, dans le cas d'une guerre,
prendrait'une importance déplus en
plus grande. La guerre aujourd'hui
no se fait pas qu'avec des hommes.
La reconstruction de l'Autriche
et de la Hongrie
L'après-midi, le conseil, cette fois
en seance publique, approuva les
rapports qui démontrent que t'œu-
vre de reconstruction économique et
financière de l'Autriche et de la
Hongrie a parfaitement réussi.
(Suite en Dernière licure)
QUELQUES OPINIONS
DE DÉPUTÉS
SUR LE NOUVEAU
PROGRAMME FINANCIER
La commission des finances du
Palais-Bourbon commencera au-
jourd'hui l'examen des deux
premiers projets de
M. Loucheur
Les impressions et les opinions
qui nous ont été formulées par
MM. Piétry, Vincent-Auriol, No-
garo, Landry, Albert Milhaud,
Bouilloux-Lafont, Bedouce, La-
farge, Cazals, Marcel Cachin et
Victor Dalbiez.
LES PROJETS, IL FAUT BIEN LE DIRE,
SEMBLENT LOIN DE RECUEILLIR L'AS-
SENTIMENT UNANIME DES DIVERS
MILIEUX POLITIQUES
Voici quelques opinions recueil-
lies hier au Palais-Bourbon sur les
deux premiers projets financiers dé-
posés par M. Loucheur :
M. PIETRI
républicain de gauche, député
de la Corse.
— Je. soutiens et défends, c-omme vous
le savez, depuis un an le principe du
plafond unique. Le reproche- que je fais
au projet LoLictieur, comme au projet
Painlevé qui l'a précédé, c'est d'être trop
exclusivement orienté vers un effort pu-
rement fiscal. Nous souffrons moins
d'une crise d'équilibre budgétaire qU3
d'une crise d'e trésorerie, et l'adoption
de mesures fiscales, si sévères qu'elles
soient, est impuissante à résoudre une
crise de cet ordre. Je ne suis aucune-
ment opposé à un effort fiscal, mais je
considère que la question de trésorerie
a besoin d'être traitée d'une autre façon
et par des moyens tout différents.
M. VINCENT AURIOL
socialiste, député de la Haute-Garonne.
— A mon avis, M. Loucheur a choisi
un moyen - anlithérapcllliquc, si j'ose
employer cette expression. Il a préconisé
le mauvais remède au l'eu du bon. Il
a fait. de l'inflation au lieu de stabilisa-
Lion.
M. NOGARO
radical socialiste,
député des Hautes-Pyrénées.
— Je n'ai pas encore pris connaissance
à fond du projet, eL ne me suis pas fait
d'opinion définitive. Je puis dire toute-
fois que je suivrai avec intérêt le déve-
loppement; de la politique de stabilisa-
tion du change qui parait amorcée dans
ce projet.. -1 - -
M. LANDRY
de la gauche républicaine démocratique,
député de la Corse.
— Evidemment, ces projets sont durs
et gros de conséquences. Sur le choix des
mesures fiscales proposées, mes amis et
moi avons des réserves à faire.
Quand les projets viendront en dis-
'cussion et qu il s'agira de voter, nous
nous inspirerons de ce qui a toujours
été noire ligne de conduite. ?\ous ferons
en tout cas les sacrifices nécessaires pour
assurer ie salut des finances publiques.
M. ALBERT MILHAUD
radical socialiste, député de l'Hérault.
Je retiens ces projets pour ce qu'ils
sont dans mon esprit : c'est-à-dire une
hase de discussion ; rien de plus.
M. BOUILLOUX-LAFONT
gauche radicale, député du Finistère.
— Le public, comprendra difficilement
que l'on vole encore 8 milliards, étant
dans l'incertitude que l'on ne fera pas
encore appel à -,,i bourse. Il faudrait sa-
voir exactement quelle sont les charges
qui vont maintenant peser sur le contri-
buable, du fait de ces impôts nouveaux
et-savoir si celui-ci n'est pas arrivé à la
limite de sa capacité de paiement. Car
au delà c'est la fraude qui en profitera.
Je persiste, quant à moi, il penser que
l'on peut trouver, notamment dans l'af-
fermage des tabacs, la possibilité d'aider
considérablement le Trésor.
M. René LAFARGE
gauche républicaine démocratique
député de la Corrèze
— II est lourd de demander au pays
8 milliards d'impôts nouveaux, dans les
circonstances actuelles. Certains de ces
impôts risquent, en effet, de tarir les
sources de la production. Au surplus, et
l'Histoire est> là pour le démontrer, je
crois qu'une situation financière n'a jamais
été rétablie que par le plus large appel
aux impôts indirects qpi se répercutent
peul-être plus directenfipnl sur la con-
sommation, mais en tout cas beaucoup
moins lourdement.
(Suite page 3, colonne 1)
LES ASSISES DES RÉGIONS DÉVASTÉES
UNE DELEGATION EST REÇUE A LA PRESIDENCE DU CONSEIL
y* t-sssue du congrès « les assises des régions dévastées », une délégation des
élus des départements du Nord et de l'Est, présentée par MM. Philippoteau
et Doucedame, président et secrétaire général du comité d'action des régions
dévastées, a été reçue, hier, à la présidence du Conseil. Successivement,
M. Loucheur, ministre des Finances ; M.,Pierre Laval, sous-secrétaire d'Etat
à la présidence du Conseil, et M. Chauvin, sous-secrétaire d'Etat aux Ré-
gions libérées, ont assuré la délégation de tout l'appui du gouvernement pour
rechercher une solution rapide, notamment par les ressources à provenir en
exécution du plan Dawes. On voit ici M. Chauvin prononçant son allocution.
A sa droite, M. Loucheur et M. Pierre Laval.
LES OPERATIONS EN SYRIE. PHOTOS PRISES DEVANT RACHAYA
QUE NOS TROUPES DÉLIVRÈRENT APRÈS UN FURIEUX COMBAT
LA CAVALERIE ET L'INFANTERIE S'APPRETENT A ATTAQUER. — LES POSITIONS
ENNEMIES BOMBARDEES
Ces deux instantanés ont été pris aux abords de Rachaya, que nos troupes délivrèrent le 24 novembre dernier. Les
têtes des colonnes de secours, arrivées la veille à proximité de la ville, appuyèrent immédiatement par le canon l'ac-
tion de la garnison, qui, complètement encerclée, résistait depuis huit* jours aux furieux assauts de l'ennemi.
DANS HUIT JOURS
LE PRIX GONCOURT
POUR 1925
SERA DECERNÉ
Hier, les académiciens ont tenu une
réunion où ils ont échangé leurs vues,
mais rien n'a transpiré de leurs in-
tentions. Les membres de l'Académie
Goncourt n'auraient pas l'intention
de choisir le remplaçant d'Elémir
Bourges avant plusieurs mois.
L' Académie Goncourt a tenu hier, à
table, la réunion précédant de huit jours
le déjeuner où se décidera, aux voix,
l'attribution de son prix annuel.. C'est
dire que l'on a beaucoup — et même
uniquement — parlé des candidats.
Ceux-ci son-t de plus en pins nom-
breux, mais les renseignements, que nous
'avons publiés le 27 novembre n'ont pas
été modifiés par les conversations de
cette séance préparatoire.
Joseph Deiteil, l'auteur de Jeanne
d'Arc; Philippe Soupault, l'auteur de
En joue, ont mis trop de mots en liberté
sous les. auspices de Dada pour pouvoir
être retenus. Le Joug, de Mme Marion
Gilbert, est une des œuvres dont on
parle, mais pour le prix Feanina. -
Et il y a lieu de tenir compte des aca-
démiciens qui ne dénoncent pas leur
candidat avant le premier, voire le der-
nier tour de scrutin, et préfèrent, en
attendant, s'entretenir du mérite des
autres..
Cette réserve faite, on peut prédire
que la lutte sera circonscrite entre ces
favoris : Maurice Genevoix (Rabolliot).
Henri Pourrat ( -,l la belle bergère),
Henry Deberly (Pancloche), Bernard
Leeache (Jacob) et Gabriel Reuilla.rd
(la Fille).
Les membres de l'Académie Goncourt
n'ont pas songé, hier, à se compléter, et
la chaise d'Elémir Bourges restera peut-
être vacante pendant plusieurs mois. On
sait que Gaston Chérau, Camille Mau-
clair et Colette ont les plus sincères
partisans. Raoul Ponction a déià sou-
tenu la candidature de Colette.
— V.
M. STEEG, RÉSIDENT GÉNÉRAL
AU MAROC, VIENT RENDRE COMPTE
DE SA MISS ON
La situation est très améliorée tant
au point de vue économique qu'au
point de vue militaire.
MARSHtLLE, 9 décembre. — M. Steég.
résident général au Maroc, qui avait
pris passage à bord du paquebot Jla-
réckal-Lyautcy, est arrive ce matin.
Le résident a exposé les résultats
de la mission qu'il vient d'accomplir,
mission qui dura. six semaines et
dont il apporte les résultats au gou-
vernement. A.près avoir dit combien
la situation économique était rassu-
rante, M. Steeg a ajouté ;
Reste la région des contlits guerriers,
qui s'étend sur notre, frontière nord.
Dites bien, d'ores et déjà, que les efforts
des maréchaux. Lyaut.ey et Pétain ont
abouti à ce resutt.at et. grâce à la création
de bastions de &ecuri'te désormais inex-
pugnables, cette frontière est désor-
mais i[]vio).jb)c. L'impression causée
par notre force sur les tribus a été pro-
fonde. Nous avons depuis ce rétablisse-
ment enregistré des soumissions dont le
nombre -t;e fait que s'accroître et qui se
serait étendu davantage si les intempé-
ries survenues brusquement, ne nous
avaient uas. en quelque sorte, cloués sur
ptace.
Malheureusement, les difficultés hiver-
nales dans ce pays montagneux nous
empêcheur. ?ur bien des points, d'ins-
taller des'postes de -proteelion qui cal-
merùienlr les inquiétudes des tribus en-
core en rébellion et qui, rassurées, ne
tarderaient pas à se soumettre. En effet,
si certaines tribus dissidentes ne sont pas
encore revenues -à iioLis, c'est unique-
ment par crainte de représailles. Néan-
moins, noire action s'exerce partout où il
est possible, avec une énergie toujours
plus intense. El;e produira tous ses ef-
fets quand j'aurai pu réaliser une for-
mule plus étroite et plus systématique
nour laquelle je compte, demander il
Faris tes moyens d'action indispensables.
M. Stéeg1 a quitté Marseille en auto,
se rendant à Nîmes, 0Î1 il i'era un
court séjour avant dé gagner Paris.
LA SANTÉ DE RUDYARD KIPLING
LONDRES, 9 décembre. — Bien que
Rudyard Kipling ait passé une bonne
nuit, son état demeure st.at,i'onnaire.,
LA MORT MYSTÉRIEUSE
DU CAPITAINE CHANOINE
On penche
vers l'hypothèse du suicide.
Le docteur Défis, médecin-iégiste à
Versailles, a pratiqué hier matin, à
la morgue de l'hôpital de celle ville,
l'autopsie ù:u cadavre du capitaine
Lucien Ghanoine, trouvé mort dans sa
chambre, 3t, avenue de Samt-Cloud.
à Versailles.
Le praticien a constaté que le pro-
jectile, après avoir pénétré, de bas en
haut, dans la tempe g'auche. s'était
logé dans le côté droit du cerveau.
Gomme le coup de feu ne paraît pas
avoir été tiré a bout portant, le prati-
cien 11 prélevé un morceau de chair,
afin de déterminer la distance à la-
quelle le coup a été tiré, à l'aide des
tatouages, laissés par la poudre.
Le docteur ne peut conclure s'il y
p. suicide ou crime. Pourtant, la pre-
mière hypothèse paraît la plus vrai-
semblable, car le médecin termine
dans ses conclusions en disant que le
capitaine Chanoine a très bien pu se
servir de sa main droite pour se Joger
une ba1le de revolver, dans la tempe
gauche. C'est c,e qui expliquerait la
position de la balle de bas en haut.
LES AUGMENTATIONS PROPOSEES
AU MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS
PAR LE COMITÉ SUPÉRIEUR
DES CHEMINS DE FER
A partir du 1er janvier :
Majoration des tarifs des voya-
geurs portant uniformément à
i90 0/0 la majoration sur les ta-
rifs d'avant-guerre, soit 20 0/0
en première classe, 30 0/0 en se-
conde et 40 0/0 en troisième sur
les prix en vigueur.
Augmentation de 30 0/0 des
tarifs de marchandises actuelle-
ment existants.
(Lire l'article en Dernière Heure)
A
Mgr BAUDRILLART EST NOMME
ASSISTANT AU TRONE PONTIFICAL
Un bref du pape vient -de nommer
Mgr BaudriHari, assistant au trotte
ponUJica). Dans ce message, Pie XI
remercie et félicite le recteur de
l'Institut, catholique de la manière
dont il a dirigé cet établissement de
haut enseignement.
LA TENSION DES CHANGES
Mercredi 9 décembre
Livre Dollar
9 11. 25 129 10 ' 26 62
9 h. '45 129 12 26 625
Midi <... 128 80 25 52
13'h. 30 12.9 22 26 71
li heures 129 38 26 67
1 1 h. 30 129 23 26 65
H h. 45 129 30 26 65
16 heures * 128 87 26 57 %
16 h. 20 ........... 128 40 26 49
16 Il. 45 ........... 128 75 26 55
17 h. 30 ........... 128 60 26 53- 1/ ~2
DANS LA SECONDE AUDIENCE Dr:
L'AFFAIRE -TEISSIERI TOUT AUSSI
LANGUISSANTE QUE, LA PREMIERE,
ON VOIT DEFILER A LA BARRE : LE
FILS ET LA VEUVE DE LA VICTIME,
LES POLICIERS QUI ONT ENQUETE
SUR LE CRIME, LE MEDECIN LEGISTE,
DE NOMBREUX VOISINS AUXQUELS LE
CONCIERGE EMPRUNTA DE L'ARGENT,
ET ENFIN TOUTE UNE SERIE DE
TEMOINS, APPARTENANT AU MONDE
DES COURSES : BOOKMAKERS, PRE-
NEURS INTERMEDIAIRES, JOUEURS.
(Lire l'article en page 3.)
LA CIRCULATION
A UN SEUL SENS
PLACE
DE L'ÉTOILE
Le comité permanent de la circula-
tion examine la question et le préfet
de police rappelle aux piétons que,
sous peine de contravention, ils ne
doivent pas traverser la chaussée, là
où il y a des points de passage, ail-
leurs qu'à ces endroits.
Le comité permanent de la circu-
1[¡lion s'est réuni hier matin à la pré-
fecture de police, sous la présidence
dc M. MoraIn.
Plusieurs questions ont été soum!-
ses au comité : ..
1° La circulation ,de la place de
l'Etoile. circulation qui deviendrait
giratoire en partant de gauche à
droite.:
2° La marche des tramways boule-
vard Ricliard-Lenoir. où le tramway
circulerait sur les deux côtés du bou-
levard. à droite et à gauche, ep ve-
nant de la Bàstille.
On a aussi augmenté le nombre des
voies dans lesquelles les véhicules à
marche lente ne pourront circuler
qu'à certaines heures. Ces voies sont:
la rue du Louvre. la rue Montmartre,
1", faubourg Montmartre, les grands
boulevards, la gare Saint-Lazare, .a
place de la Concorde et les quais de
la rive droite.
Enfin, le terminus de la ligne n° 26,
qui s'effectuait rue des Pyrénées,
sera reporté sur le cours cie Vinren-
ries afin d'éviter un embouteillage
dans la rue des Pyrénées.
Le préfet de' police rappelle,
d'autre part, aux piétons qu'il leur
est interdit de traverser la chaussée
-là où existent des points de passage
réservés, en-dehors de ces passages.
Dans les cas où il résulterait une
gêne pour la circulation des véhi-
cules du fait de l'inobservation de
cette règle, les piétons s'expose-
raient a-se voir dresser des procès-
verbaux.
Le comité Se réunira à nouveau
dans huit jours.
LA CONSOMMATION DU LAIT
SERA-T-ELLE REGLEMENTEE?
Une diminution s'est produite dans
les arrivages de lait à Paris, depuis
J.» début de ce mois.
:î Craignant que cette situation s'ag-
grave. M. Roé t and vient de dépose r
une proposition au conseil municipal
invitant adiiiitiistratioii à interdire
provisoirement la vente du lait frais
dans les établissements de ptaisir: à
j établir la cal'tc"préférenllell-e en fa-
veur des enfants, des malades et des
vieillards: eL à *,gssiti,eù la répartition
entre les arrondissements au prorata
du nombre des habitants. '
LES PIÈCES DÉTACHÉES
POUR AUTOMOBILES
ÉTAIENT DES PIÈCES
D'ARGENT FONDUES
Le commissaire de police du quar-
tier du Mail. M. Gourdel, était in-
formé que cieux caisses étaient en
souffrance au bureau des colis pos:"
taux de la rue Montmartre. Elles por-
taient la mention « pièces détachées
pour automobiles », pesaient chacune
une vingtaine de kilos, mais étaient
de. dimensions, si réduites que leur
contenu parut suspect. Elles étaient
adressées bureau restant par M>
Raoul Pierrot, de Lyon.
M. Gourdel les fit ouvrir. Elles con-
tenaient des lingots d'argent. On at-
tendit que le destinataire se présen-
tât. Ce fut Raoul Pierrot Itii-mème
qui fut appréhendé.
Conduit devant M. Gourdel, Pierrot
se refusa à répondre à toute ques-
tion. Mais -il est certain qu'il se li-
vrait au trafic des monnaies natio-
nales dans la région liopnaise et que
-les lingots découverts ; provenaient
•d'un butin récent. t
Pierrot a été Wyoyé air Dépôt.-Mais
l'enquête va continuer pour tenter de
retrouver ses rabatteurs.
LA CHAMBRE A VOTE
LA PROROGATION
DE TROIS MOIS
POUR LES LOCATAIRES
Le garde des Sceaux a exprimé
l'espoir que la Chambre pour-
rait aborder, dès la rentrée de
janvier, l'examen du pro-
jet définitif.
M. Levasseur a indiqué que la
question de la propriété com-
merciale serait bientôt réglée et
que le gouvernement ferait di-
ligence pour la réforme de la
loi du 6 juillet 1925, sur la re-
vision des baux à longue durée.
LA PROROGATION JUSQU'AU 1er AVRIL
S'APPLIQUERA ÉGALEMENT AUX LOCA-
TAIRES QUI HABITENT EN MEUBLÉS DE
FAÇON PERMANENTE
La Chambre a voté hier matin le
projet de loi qui proroge jusqu'au
•r,r avril 1926 les ell'ets de la législa-
tion actuelle sur les loyers.
Le projet présenté par la commis-
sion de la législation civile a été
adopté avec de légères modifications.
Sa rédaction définitive devie'nt donc
la suivante :
ARTICLE PREMIER. — Les dispositions
des lois sur les baux à loyers des
31 mars 1922, 29 décembre 1923, 2 août
1921 et 24 avril. 1925 auront effet jus-
qu'au 1 cr. avril 1926.
ART. 2. — Les locataires ou occupan's
de bonne foi., y compris ceux habitant
des immeubles construits ou achevés
postérieurement au mois d'août 1914. en
possession des lieux loués il la promut-
gation de la présente loi, en vertu, soit
d'un contrat lie location, soit d'une pro-
rogation antérieure ou d'un délai de
grâce même expirés. seront maintenus
en possession sans avoir à remplir au-
cune formalité, jusqu'au 1" avril 1926,
nonobstant tous congés, tous accords ou
toutes décisions contraires.
Il en sera de même pour les locaux
d'habitation frappés d'expropriation pour
cause d'utilité publique, si les locataires
n'ont pas été mis en possession d'un au-
tre logement.
Les dispositions de ce paragraphe
s'appliquent, qu'il s'agisse de locaux
d'habitation professionnels, commer-
ciaux ou industriels.
Toutefois, il ne sera pas sursis aux ex-
pulsions ordonnées par application de
l'article 13 de la loi du 31 mars 1922,
sous réserve de la faculté, pour le juge,
d'accorder 'des délais de grâce.
ART. 3. — Jusqu'à la même date, il
ne pourra être apporté aucune modifica-
tion aux prix des /ocatton:s, banr ou in-
demnités d'occupation actuellement pra-
tiqués, tels que ces prix résultent des
dispositions législatives en vigueur, ou
des accords des parties entre elles, ou
des décisions judiciaires intervenues.
ART. 4. — La présente loi est applica-
ble à l'Algérie et aux départements du
Bas-Rhin, du liant-Rhin et de la Mo-
selle.
L'application
du plan de réparations
Etat des recettes et des paiements
au 30 novembre 1925
L'office. de l'agent général des paie-
ments de réparations signale qu'au
30 novembre 1925 le solde total dis-
poni'bie des recettes, pour la seconde
annuité du plan. est de 357,375.909
marks or.
Les paiements pour le compte de
1.1 France sont, à la même date, de
120,434,467 marks 01' 68.
DEUX AVIATEURS CARBONISES
MONTPELLIER. 9 décembre..— A
l'aérodrome de Candillargt es, près de
Montpellier, au moment où il s'éle-
vait, l'avion monté par le pilote
Amans et son mécanicien Gh arrêt,
.piqua du nez après un accident d'hé-
'lice. et, capota. Il prit feu et les deux
aviateurs périrent carbonisés.
Amans était chevalier de la Légion
^d'honneur et médaillé militaire.
MORT DE M. PABLO IGLESIAS
MADRID, 9 décembre- — M. Pablo
IglesÍHs, chef du parti socialiste
espagnol, est décédé.
BOULEVARD DENAIN,
ON ARRÊTE UN ALLEMAND
QUI AVAIT DÉROBÉ, AU MUSÉE
DE COLOGNE, UNE PEINTURE
ANCIENNE : LA MADONE
A L'ENFANT JÉSUS "
C'est un employé de commerce
âgé de trente-deux ans et qui
était porteur d'un browning.
LE TABLEAU QU'IL AVAIT VOLÉ
AU MOIS DE FÉVRIER DERNIER
ÉTAIT ESTIMÉ 150,000 FRANCS
L'ambassade d'Allemagne a été
prévenue et d'ici peu l'employé
de commerce sera extradé.
Dans le courant du mois de février
dernier, le musée de Cologne "lalt
victime d'un vol : un panneau repré-
sentant une « Madone à l'Enfant-Jé-
sus » avait disparu, et l'enquête faite
n'ayant donné aucun résultat en Alle-
magne, 4a police de Cologne envoya
dans tous les pays une photogra-
LA MADONE A L'ENFANT-JÉSUS
pliie de l'œuvre dont la valeur si
estimée 150,000 francs.
Cette mesure devait amener 1"1
restation du voleur.
En effet, M. Lncambre, directeur
de la police judiciaire, était avi "3
jours derniers .qu'un individu
un fort accent allemand tenIr *
vendre une madone, peinte sur l'ih,
dans divers endroits fréquentés 'tr
des étrangers. (
Une surveillance fut organisée et
le coupable s'est fait arrêter hier au
moment oit il sortait d'un café du'
boulevard Denain. Il était porteur da
panneau. soigneusement Cllveli.lPP','.
fnterpcn'.''. ri s'embrouilla tout d'abord
dans des explications confuses, plil.
finalement avoua qu'il était bien >
voleur rechcrc))é.
Amené quai des Orfèvres, il renou-
vela ses aveux et ajouta qu'il avait
offert en vente (i La Madone" à des'
étrangers pour le prix de 250,000 ft\,
mais n'avait pu jusqu'ici s"en'déf;(,l'''..
C'est un employé de com;.;< i ce
nommé Fritz Rei'nberger. âg de;
trente-deux ans. demeurant à Uoio-
gne. Il était porteur d'un prO\\¡¡i(l.)'
charge.
L'ambassade d'Allemagne a été pré-
venue et d'ici peu Fritz IKunbe:gsera extradé.
En attendant qu'il réintègre Je
musée de Cologne, le panneau été
mis sous scellés et confié au greffe du
parquet.
ON ORGANISE DES BATTUES AU SANGLIER
DANS LES ENVIRONS DE BELFORT
BELFORT, 9 décembre. — De 'ivir«
bandes de sangliers sont signalées dans
l es environs de Belfot'l. Des battues onL
été organisées. Deux sangliers d3 grosse
taille ont été tués dans la forêt d(- va-*
trlois.
UN CAMBRIOLEUR ABATTU PAR UN AGENT
LE MAGASIN CAMBRIOLE ET L'AGENT MERLHIOT
Deux agents qui se trouvaient, hier matin, vers 3 heures, rue de Cléry, enten-
dirent un. bruit de vitres brisées. Explorant le quartier, ils aperçurent, rue
d'Aboukir, un homme qui, tenant à la main une lampe électrique, sortait de
l'immeuble portant le numéro Il3. Interrogé, il déclara être un locataire dt
la maison. Mais, se trouvant bientôt en présence du concierge, l'homme, ayant
fait trébucher un des agents d'un coup de poing, tenta de s'enfuir et porta la
main à sa poche pour y saisir une arme. Prévenant son geste, l'agent Merlhiot
l'abattit d'un coup de revolver. L'enquête établit que le cambrioleur et trois
complices s'étaient introduits dans un magasin de bas de soie, où ils raflèrent
pour 5,000 francs de marchandises.
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