Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-02-07
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Description : 07 février 1878 07 février 1878
Description : 1878/02/07. 1878/02/07.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ËDÏTÏON DE PARIS.
JEMM F~MER
ON SAMONKE
tae des Prëtjes-Ssunt-Germâin-t'Auxerrois, H.
f~tX RE L ABa~XEMB!V)r
Un an. Six mois. Trois mmx.
D6partemeM. M fr. 40 fr. 20ttu-is. ?2tr. 36 fr. tS
Les abotinemens partent des t" t< d<
chaque mois.
PM~ta~ ma~éptB ~BewspapMo onfcc. 17, GMaham street., G. P. ô.
BM. BeMzy, ME. C. London. MM. W.-H. amKh et NeN,f
<86. Strimd, w. C.. London.
Bnnelles, & l'O/~M ~Me~,46, rue de!t\
Madeletne, d~ns les kioaques et dans les M.
MiotMques des ?ares de chemins de fef betees.
A. Valparaiso ~ChiH) chez M. Orestes L. Tornero.
jmN7~RiïR
~78.
ON S'ABONNE
en Belgique, en Hatie
dans te Luxembourg, en Turquie,
M Suisse, en Syrie, .en Roumanie et dans tM
régences du .Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
~a moyen d'une valeur payable à Pans ou de
mandats-poste, soit internationaux, soit francau)
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez tous tes directeurs de postée;
et dans tous les autres pays,
t Les annonces sont reçues
S, place de ta Bourse,
et M bureau duM
eUMdoIvent toujours etreagreées par ta rédaction.
MUTEES ET LITTÉRAIRES
PAMS
MERCREDI 6 FEVRIER
Nous avons dit hier à quelle mission
modeste la Russie prétendait réduire la
prochaine Conférence. L'idée de la Confé-
rence est adoptée par toutes les puissan-
ces. L'AHemagneeile-même y a formel-
lement adhéré. Mais à quoi servira cette
unanimité de l'Europe, en présence de
l'attitude de la Russie? Nous recevons
déjà des dépêches qui cherchent à nous
faire connaître !e jour précis de la ré-
~jiondes pténipotentiaires.Les unes nous
p.u'tent du 20 février; les autres, du l"~ mars.
Toutes ces dates sont le produit de la fan-
tai-ie et de l'imagination. K II n'est
!!< pas impossible, dit un télégramme de
x Vienne, que la Russie fasse Observer
B que les négociations sur l'instrument
M de paix .définitive destiné à. servir de
? base à la Conférence commencent seule-
? ment à. Andrinople, et qu'elle donne, en
a attendant, une réponse dilatoire. » Voilà
la vérité. La Russie n'est point pressée
de voir se réunir l'aréopage européen.
Elle a quelques préparatifs militai-
res et diplomatiques à faire avant d'y
prendre part. Notre correspondant de
Vienne ne nous annonçait-il pas hier en-
core qu'elle « exigeait d'abord une défini-
? tion précise de la sphère des intérêts
? européens, afin d'éviter pour la suite des
? matentendus qui pourraient entraver
? une solution radicale et prompte ? M u
Une solution radicale et prompte, c'est-
à-dire une ratification pure et simple de
la paix directement conclue entre le Czar
et le Sultan. Tel est peut-être le rôle qne
la Russie se propose de réserver à la Con-
férence, et nous ne voyons pas, pour le
moment, qui pourrait l'empêcher de réa-
liser ses desseins. En supposant même
que l'Angleterre et l'Autriche parvinssent
a réunir une majorité, ce qui n'est
~uèrc probable, nous savons déjà de
quel poids léger pèsent les majorités di-
plomatiques quand elles nesont point ap-
puyées par une force matérielle im-
posante. M. Bright s'étonnait l'autre
jour ~M ~Angleterre .songeât à s'entou-
rer de canons et de revolvers pour se pré-
senter à la Conférence, cet attirail mi-
litaire lui semblait tout à fait déplacé
dans une réunion de diplomates. « Avez-
e vous donc oublié o, lui a répondu
avec esprit et. bon sens M. Gathorne
Hardy, « que l&Russie avait mobilisé ses
a tro'tpes avant de se rendre à la Confé-
M rënce de Constantinople? M Quoi qu'en
pensent les partisans de. la force morale
e~de l'inûuence souveraine du droit, les
précautions militaires ne nuisent pas à
l'autorité du représentant de la puissance
qui les a prises. Aussi la Russie, se con-
ibrmant à son propre exemple, s'arme-
t-elle jusqu'aux dents afin défaire meil-
leure nguTe à la Conférence. Au moment
même où l'armistice était signé, un décret
impérial ordonnait la formation de quatre
nouvelles divisions composées de qua-
rante-quatre bataillons de troupes de ré-
serve. Cette démonstration avait évidem-
ment pour but de répondue à la demande
des subsides anglais et à l'attitude un
peu plus résolue que l'Autriche a semblé
prendre depuis quelques semaines. Mena-
cée, ou plutôt pouvant se dire menacée du
côté de la Transylvanie, la Russie songe
à se prémunir contre un danger qui est
resté si longtemps suspendu sur sa tête,
sans éclater jamais jusqu'ici. C'est pour
cela qu'elle fait de grandes concentrations
de troupes en Roumanie. Suivant le ~K-
< 120,000 hommes ont été massés déjà
M~LWM~~AL ? BEBA'fS
M!7TÉVMERi878. ·
REVUE DES SCHEXCËS.
tJuc nonveUe conquête de la thérapeutique.
Guérison de l'asthme.– Observations de M. Ger-
main S6e. –Propriétés remarquables do l'io-
dure de potassium et de l'iodure d'éthyle.
Vingt-quatre cas de guérison. Hi&toire natu-
re –Déviations persistantes. Les hommes à
deuxpouces.–Poiydactylies héréditaires. La
i~mit'e Gamelon. Modifications do la main et
des pieds. –Physique~ Gravure à l'électricité.
Hygiène professionneHe: Incpnyéniens, pour
6anté. de ]a fabrication des briquettes com-
bustibles accidens retevés sur les ouvriers.
Fruptions cutanées, observées chez les ouvriers
employés à la préparation du sulfate de qui-
nine.–Les peintures toxiques: préparation
de nouvelles couleurs ~nouensivcs. L'éosine
et ta nuorescine. Variétés Abatage des ani-
~Bt'.ux de boucherie. Procédés actuels. Ex-
périences faites à Birmingham par la Société
protectrice des animaux de Londres. –A.batage
des animaux.à la dynamite.
La thérapeutique va bien depuis quel-
que temps; elle va si bien, que les plus
incrédules seront obligés de la considérer
avec un certain respect. Dernièrement,
nous insistions sur les vertus mer?ei!!eu-
sesdu salicylate de soude dans le traite-
ment de la goutte et des rhumatismes ai-
eus; nous signalions ensuite les très cu-
rieuses propriétés opposées du jaborandi
qui iait transpirer, et du sulfate d'atro-
pine quiarrête les sueurs; aujourd'hui, i!
& l'ouest et au nord de la Brincipauté, et
nous trouvons dans une lettre adressée de
Bucharest & !a Politische Co~~o~~M
un tableau instructif des préparatifs qui
se font encore dans ce pays.
a II y a ici, dit cette lettre, un aussi grand
mouvement militaire que s'il ne s'agissait pas
de paix, mais d'uce nouvelle guerre. Dans la
dernière semaine, 30.00& hommes de troupes
russes sont entrés en Roumanie, et on en
attend encore le môme nombre. Ces renforts
ne passent plus le Danube, ils re-!t<%nt dan~
la principauté. Il n'est plus douteux que les
Russes ne fassent une concentration défen-
sive en Roumanie. Des corps d'armée entiers
qui avaient l'ordre de traverser le Danube ont
reçu un contre-ordre et vont occuper des po-
sitions à l'intérieur du pays. Toutes ces dis-
positions produisent ici un eHet déprimant.
On craint que la Russie no se prépare pour
une nouvelle guerre.
Il est clair que la Russie veut être en
mesure de braver, au besoin,' la me-
nace de ''Autriche. Non seulement elle
concentre une véritable armée en Rou-
manie, mais comme elle s'est fait céder
par l'armistice les forteresses du Danube,
et probablement aussi le quadrilatère
tout entier, elle va s'installer dans ces
admirables positions stratégiques qui
ont permis si souvent aux Turcs de ré-
sister à des forces supérieures. Et ce
n'est pas tout. Notre correspondant de
Berlin nous a signalé hier une manœuvre
qui peut réduire à néant les avantages que
l'Autriche possédait jusqu'ici contre la
Russie. Si l'on nous permet une compa-
raison vulgaire, nous dirons que l'Autri-
che tenait les Russes dans une souricière.
En plaçant une armée en Transylvanie elle
fermait la trapue de la souricière, et les
Russes se trouvaient pris, puisque, la mer
leur étant interdite, ils perdaient ainsi la
seule voie par laquelle ils pussent rece-
voir des renforts et des rayitailiemens,
et au besoin se retirer. Mais la situation
changera s'ils obtiennent des Turcs le
moyen-de se ravitailler par mer, comme
ils l'ont fait en 1828 et 1829, Or, rien ne
les empêche de s'emparer désormais de
la route de Varna, d'Aïdos, de Bour-
gas, d'Andrinopier' et de Qallipoli. Oui
sait même s'ils ne se servtront pas des
vaisseaux turcs pour transporter leurs
vivres, leur matériel de guerre et leurs
régimens~ Plusieurs dépêches annoncent
que les équipages maritimes russes de
la Baltique traversent en ce moment la
Roumanie. Où 'vont-ils ? Il n'est pas dif-
Scile de le deviner, s'il est vrai, comme
les journaux anglais continuent a le dire,
que la Russie demande à la Turquie la
cession de sa flotte, à la place d'une in-
demnité de guerre qui ne serait jamais
payée. 1 Il
II n'y a pas d'illu&ion A se faire. La
Turquie est sous la main du vainqueur
elle se soumettra à toutes les exigences
qu'il voudra lui imposer. Pour conserver
une ombre de pouvoir, elle irait même jus-
qu'à contracter une alliance onensive et
défensive avec la Russie. Mais que pour-
ront alors l'Angleterre et l'Autriche contre
une nation qui tiendra par elle-même ou
par son alliée le Danube et les Darda-
nelles, c'est-à-dire les plus fortes posi-
tions militaires de l'Europe? Un corres-
pondant de Rome du yiMMM, qui est pro-
bablement M. GaUenga, nous l'explique
avec la finesse et la perspicacité ordi-
naires des Italiens
a L'Angleterre et l'Autriche, dît-il, accep-
teront-elles la paix séparée que vont conclure
la Turquie et la Russie, ou préféreront-elles
faire la guerre pour s'y opposer? L'opinion
générate, en Italie, est que, si ces deux puis-
sances ont reculé devant l'idée de la guerre
au début de la crise actuelle, c'est d'abord'
parce que les gouvernemens étaient di-
s'agit d'une conquête médicale qui ne man-
quera pas d'avoir un grandretcntissemeut.
Eile va ramener l'espérance dans le cœur
de nombreux malades.
M. Germain Sëe, le savant professeur
de clinique médicale de la Faculté de Pa-
ris, affirme qu'oq peut guérir l'asthme, et
il en donne la preuve. Il nous paraît es-
sentiel d'entrer à ce sujet dans quelques
détails..
Le remède n'est pas précisément nou-
veau, mais il est clair qu'on n'avait pas
su convenablement s'en servir; il est
d'ailleurs double c'est, d'une part, Tio-
dure de potassium; de l'autre, l'iodure
d'éthyle.
En 1860, un médecin américain, M. Ho-
race Green, fit vendre à Boston un médi-
cament secret, infaillible contre l'asthme.
Il entrait dans la liqueur une quantité
très appréciable d'iodure de potassium.
Un pharmacien-médecin, nomme Aubrée,
revendiqua plustard la priorité en fa-
veur d'un élixir antiastbmatique dout
aujourd'hui encore il tient la formule
secrète. La base de cet élixir semble
Être aussi l'iodure de potassium. Betz
en- 1869, Weber en 1871 (Z~~ ~MK).) disent l'avoir etaplové avec
succès. En 1874, Spurgen, "en An-
gleterre, combina riodure avec la. bel-
ladone, l'ipécacuana et l'éther sulfuri-
que. Trousseau essaya Tiodurc et an-
nonça plusieurs succès et un insuccès.!
Hyde Salterà Londres, Leyden en Alle-
magne, obtinrent, ausd des résultats plus
ou moins satisfaisans. Les choses en
étaient là quand, en 1869, M. Sée com-
mençases recherches. Depuis cette épo-
que, il a recueilli plus de cinquante ob-
servations. Il ne s'agit pas de guérir un
accès ou une attaque, résultat ipsufGsarit
visés et que cette division n'était que le reflet
de la discordance des vues et des sentimens
des deux pays ensuite parce que l'une
et l'autre ignoraient et redoutaient les
desseins de l'Allemagne, cette puissance
dont l'épée fer~t pencher la-balance d'un
côté ou de l'autre. Les difficultés qui
s'opposaient il y a quelques mois a l'action
décidée et concertée de l'Angleterre et
de l'Autriche subsistent encore aujour-
d'hui, et elles sont en outre aggravées par
la prostration complète de la Turquie, qui
il y a quelques mois était encore debout, mais
qui. dans sa désillusion et dans son désespoir,
peut être bien tentée à présent de faire cause
commune avec son vainqueur du Nord, et
d'opposer à la combinaison austro-anglaise
une a'lianee oHensive et défensive turco-
russe. Si la Turquie, domptée par la néces-
sité et succombant sous le ~MM~ (la fata-
lité), ferme les Dardanelles à tout le monde
et met sa flotte, ses ports, ses détroits à la
disposition de la Russie, en se résignant elle-
même à conclure avec cette dernière un ar-
rangement de protectorat et de vasselage
qui lui assurerait encore la souveraineté
de Constantinople et de la Roumélie, avec
une suzeraineté nominale sur 1& Bulgarie,
les détroits seraient tacitement déten-
dus contre l'Angleterre, et la Russie pourrait
faire de tels appels aux populations slaves
des provinces autrichiennes, qu'elle contrain-
drait l'Autriche à tourner ses regards sur
elle-même et à calmer son entraînement à
s'aventurer au delà de ses frontières. Pour
toutes ces raisons, une guerre de l'Autri-
che et de l'Angleterre contre la Russie
est considérée par les Italiens, dans les cir-
constances actuelles, comme une pure im-
possibilité, à moins que les deux Etats ne
puissent compter sur la coopération de l'Al-
lemagne mais. dans ce cas, la guerre serait
inutile, car l'auaire serait aussi bien arran-
gée par la seule influence diplomatique du
cabinet de Berlin. e
Ainsi, plus on retourne cette question
d'Orient, plus on reste persuadé que la
solution définitive dépend de l'attitude et
des résolutions de l'Allemagne. Mais que
pense et que veut l'Allemagne? Nul ne
le sait. L'énigme des sentimens person-
nels de M. de Bismarck n'a pas été dé-
chiffrée depuis dix-huit mois. L'incertitude
à ce. sujet est aussi complétera la veille
de la. nouvelle Conférence qu'elle l'était
à la veiUe de la Conférence de Constanti-
nople. Quant à l'opinion publique alle-
mande, elle est, à coup sûr, très divisée.
Il est impossible cependant que, parmi
les patriotes qu'a ébiouis la restauration
solennelle de l'empire des Hohenstaufen et
qu'enivre la gloire éclatante de leur pays,
il ne se trouve pas quelques esprits restés
assez calmes pour se demander A quoi
bon cette résurrection du passé, à quoi bon
la grandeur militaire et politique de l'Al-
lemagne, à quoi bon la réalisation
de cette œuvre qui :a coûté tant d'efforts
et de sang, si le dernier résultat de tous ces
sacrifices et de .toutes ces victoires est de
livrer l'Orient à la Russie et de faire
peser sur l'Europe une race de 100 mil-
lions d'hommes armés pour l'invasion et
pour la conquête ? Cette civilisation alle-
mande dont nos voisins sont si. justement
fiers, à quoi servira-t-elle si la diplomatie
qui doit veiller à sa conservation livre le
monde à une race attardée dans la barba-
rie et qui aime à se représenter el)e-
même comme une race jeune et destinée
à régénérer, en le bouleversant, un Occi-
dent décrépit? L'Allemagne avait peut-
être le droit de compter, en 1871,.sur un
autre avenir. Placé au cœur de l'Europe,
l'empire allemand restauré pouvait songer
à reprendre, mais cette fois avec tous les
moyens nécessaires pour l'accomplir, le
grand programme de paix et d'équili-
bre qu'Henri IV avait entrevu dan~ un
rêve de. généreuse ambition il pouvait
s'appliquer à lui-même le mot du grand
Frédéric sur la France, et déclarer que
pas un coup de canon ne serait tiré en
Europe sans sa permission. Faut-il croire
dans les maladies ichroniques, mais bien
de faire disparaîtrel'anection. Dans vingt
quatre cas, la guérisôn a été comptète, et
elle subsiste depuis plusieurs années.
Donnons l'énumération rapide des vingt-
quatre cas relevés par M. Sëe.
Quatre enfans âgés de cinq à dix ans, gué-
ris en quelques semaines six adolescens
guéris aubout d'un an dix adultes, hommes
et femmes, âgés de trente à cinquante
ans. Une femme de trente-cinq ans eut
son premier accès en ~876; il durait de-
puis quatorze jours. Le premier jour du
traitement fut suivi de g'uérison immé-
diate. Une femme de trente-six ans, asth-
matique depuis seize ans, guérit à Paris et
reste guérie à Londres. Sept hommes adul-
tes virent leur maladie disparaître comme
par enchantement en quelques jours.
'Quatre personnes, âgées de cinquante à
soixante-huit ans, ont Ëni par guérir en con-
tinuant le traitement pendant un ou deux
ans.Outre cesvingt-quatreca.s.ilfantencbre
citer sept cas traités à la Charité et à l'Hôtel-
Dieu enfin deux expérimentations ré-
centes que M. Noël Gueneau de Mussy a
instituées dans sou service (I).
Voici maintenant en quelques mots le
traitement: Dose primitive, 1 gramme 2a.
Augmenter gradueUement jusqu'à 2 et 3
grammes. Faire une solution d'iodure dans
Feau ou dans le vin de 10 grammes sur
~03. Donner avant chaque repas une cui!-
lerée à. dessert, soit 8 & 9 grammes de so-
lution. Au bout de quelques jours on fait
prendre deux cuillerées à bouche. Au lieu
de solution, il est préférable de prendre
les mêmes doses avec du sirop d'écorce
d'oranges.
() ) Séance de FAcadémie de Médecine du ï9 jan-
vier t8':8.
qu'il a préféré à ces nobles vues l'honneur
douteux de servir de piédestal à la gran-
deur des Slaves ?f< Vous verrez, disait M. de
Bismarck dans sa jeunesse, que je de-
viendrai un grand homme et que je finirai
par une grande faute. » La première partie
de la prédiction s'est réalisée la seconde
se réalisera-t-elle aussi ? Nous avons bien
de la peine à le croire, et c'est pour cela
que nous attendons avec la plus vive cu-
riosité les événemens qui montreront au
monde ce qu'il faut penser des incertitu-
des actuelles et quel sera, en définitive,
le véritable rôle de l'empire allemand.
BOURSE DE PARIS
CMtMM te 5 te 6 JatMMe. B~tMe.
Comptant. M 40 7398. '.SS.
Fin cour '734S. 74 712 .M 12
At/)tC/W
«t/e
ComptanttC9M.noi5.6S.
Fincouj'.t09M.ll030.60.
PETITE BOURSB DU SOIR.
Emprunt S 0/0. HO fr. 42, 50, 47, M, S2 1/2.
30/0. 74 ff. 25, 27 1/2, 2S.
ItaUen. 74 fr. 90, 95, 921/2.
Extér" espagnole.. 123/4.
SO/0 turc. 9fr.OS,18.
Florins (or). 65 3/4, 66'/8, 66.
Hongrois 6 0/0. 803/8,1/16,1/4.
Russe. 8713/16,11/16.
Nous recevons de nos corre"pondans pa!~i-
culiers les dépêches suivantes
a Vienne, le 5 février, soir.
» La gouvernement grec, après avoir reçu
la nouvelle que l'armistice était signé et que
la uotte turque était envoyée dans les eaux
grecques, s'est adressé aux puissances signa-
taires pour leur déclarer qu'il rappel-
lerait ses troupes et cesserait ~es hostilités
entreprises dans l'intention *de sauvegarder
les intérêts helléniques, et pour leur deman-
der que le sort des chrétiens d'Epire, de
Thess"Iie etde Macédoine soit examiné aux
Conférences. Cette demande ne rencontrera
pas de difficultés, attendu que ces provinces
&ont comprises dans les préliminaires de
paix. a
a Berlin; le 6 février, soir.
B La dernière phrase du discours du Trône
prononcé aujourd'hui à l'ouverture du Reich-
stag, où il est question des rapports paciu-
ques et amiraux de l'empire d'AHemagne
avec l<*s puissances, a. été accueillie avec des
applaudissemens redoublés.
B La Cb~re~OM~MM ~o!)tKCM7e voit dans
le discours du Trône la. preuve que la poli-
tique de l'empereur d'Allemagne a essentiel-
lement contribué au maintien de la paix entre
les puissances.
e Une lettre adrfssée de Bucharest à la
~b)'t~cAe .4Z~MMCMM Ze:<Russie veut fonder son inuueace dans les
Balkans sur une nouvelle politique en matière
de chfmins de fer, et que l'entrepreneur russe
Polyakofr a obtenu la concession de trois li-
gnes en Roumanie. Le gouvernement russe
achèterait secrètement les actions des che-
mins de fer roumains.
o La A~nMeM~cAe~H~met~ ~~KM. d'ac-
cord avec son correspondant, considère la
rétrocession de la Bessarabie comme indubi-
table, s
TMMgMpMe pftvëe.
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
On télégraphie de Saint-Pétersbourg au ~MKM.'
suite de la situation politique sembië augmenter
maintenant que l'attitude inattendue de l'Autri-
che est connue ici de tout le monde. »
D'après une dëp8ch& de Berlin, adressée au
même journal, toutes les puissances ont accepté
l'invitation de l'Autriche, à l'exception de la Rus-
sie, dont l'adhésion est attendue d'un instant à
l'autre.
La Conférence s'assemblera presque immédia-
tement.
La durée du traitement est pour ainsi
dire indéfinie; mais ordinairement, après
deux à trois semaines, il suffit d'ad-
ministrer- 1 gramme 1/2 par jour (2). La
respiration devient libre au bout d'une
& deux heures; l'emphysème récent dis-
paraît le râle cesse d'être sibilant.
Les enets de l'iodure sont certains aussi,
à des degrés divers, sur l'asthme avec
emphysème permanent, sur l'asthme car-
diaque, sur l'asthme dartreux, gout-
teux, etc.
Quant anx inconvéniens de l'adminis-
tration prolongée de l'iode, ils ne sont pas
tels, qu'on ne puisse passer par-dessus
pour amener la guérison de la maiadié. Il
n'est qu'une circonstance dans laquelle il
faitte prescrire l'iodure, c'est quand on a
affaire & des tuberculeux.
M. Sée conclut nettement « Guérison
dans presque tous les cas, même quand
les malades étaient placés dans des con-
ditions atmosphériques habituellement
nuisibles, o
~oùs avons dit que le savant clinicien
recommandait non seulement l'iodure de
potassium, mais encore l'iodure d'éthyle.
L'iodure d'éthyle a été découvert en 1825
par Gay-Lussac. C'est un mélange de deux
parties en voiume d'alcool et d'une partie
d'acide codhydrique. Pendant vingt-cinq
ans, l'iodure d'éthyle resta inutilisé dans
les laboratoires. Le docteur Huette songea,
en 1830, à s'en servir sous forme d'inhala-
tion dans le traitement de la phthisie pul-
monaire, puis l'iodure d'éthyle retomba
dans son obscurité première. M. Germain
Sée eut la. bonne idée de faire respirer à
(2) ~<démie, n° 5. Masson, éditeur.
La Ca~f r~J~K~t~ f~M ~o~ déclare que
la Turquie a été invitée à envoyer des représen-
tans à la Conférence.
Pesth,Io6 février.
On donne comme certain que le traité de paix
turco-russe accordera une station maritime à la
Russie dans la mer de Marmara.
Dos avis do Berlin annoncent un projet de ma-
riage entre le prince royal de Suède et une iU~
du grand-duc de Bade.
Vienne, le 6 février.
Le comte Andrassy a décidé au dernier mo-
ment, et afin d'éviter tout malentendu, de subor-
donner l'envoi à la Turquie de l'invitation à la
Conférence, à l'acceptation de la Conférence par
toutes les puissances.
La Porte ne recevra donc l'invitation que
vendredi ou samedi, après l'arrivée de la réponse
russe sur le choix de Vienne comme lieu de
réunion.
Vienne, le 6 février.
La réponse formelle de la Russie à l'invitation
de participer à la Conférence est arrivée aujour-
d'hui. Etie est affirmative mais il paraît qu<~ la
Russie n'admet pas Vienne comme siège de la
Conférence.
Co'ogne, le 6 février.
On télégraphie de Londres, le 6, a la Co~M:
t L'Angleterre Conférence se réunisse le plus tôt possible, aSn
que les arrangemens que pourraient prendre la
Russie et la Turquie ne préjugent pas les délibé-
rations. L'Angleterre et l'Autriche voudraient que
les délibérations de la Conférence eussent pour
base le traité de Paris mais la Russie s'opposera
probablement à la réalisation de ce désir, ainsi
qu'à une réunion prochaine de la Conférence. »
Vienne, le 6 février.
La réponse de la France, acceptant la proposi-
tion de Conférence, est arrivée ici.
La Co~'MpoM~aMce ~oHM~Me publie la dépêche
suivante
« Belgrade, le 6 Mvrier.
M. Protitch est parti pour Saint-Pétersbourg.
chargé d'une mission t-pécia)e.
La Serbie a demandé à la Russie que son
représentant assiste à la Conférence avec voix
consultative. &
Berlin, le 6 février.
L'ouverture du Parlement allemand a eu lieu
& deux heures, dans la salle Blanche du patais.
Environ cinquante membres étaient présent).
Les membres du Conseil tédéral sont entrés
dans la salle, ayant à leur tête M. de Camphau-
sen, et se sont placés à gauche du trône. Le dis-
cours d'ouverture, lu par M. de Camphausen, a
été accueilli par des applaudissemens. M. de
Camphausen a déclaré ensuite la session ouverte,
et M. de Forckenbeck a.adressé trois vivats a
l'empereur.'
Berlin, le 6 février,
M. le comte de Saint-Vallier s'est installé à
l'hôtel de l'ambassade de France, dont les répa-
rations sont terminées.
Vienne, le 6 février.
La commission du budget de la Chambre des
Députés a accordé, par m voix contre '?, les fonds
secre.s au gouvernement.
Toutes les contre-propositions ont été rejetées.
Ceux qui lisent en toute simplicité de
cœur et d'esprit les séances de la Chambre
des Députés ne se doutent pas toujours
des finesses qui se cachent sous les de-
hors les plus naturels du monde, et ils
doivent être bien surpris ensuite de voir
le parti que les journaux savent en tirer.
La presse de droite abonde en récits, en
réflexions, en prophéties sur la crise que
nous venons de traverser et dont nous
sommes sortis par miracle. Y a-t-il eu
crise? Le mot est certainement très exa-
gérée mais, avouons-le, il n'y a pas de
fumée sans feu aussi bien la meilleure
explication et la meilleure défense du
gouvernement et du parti républicain est
la plus entière sincérité. Il est vrai
qu'une certaine émotion s'est produite
dans les fractions extrêmes de la gauche
on s'est demandé avec inquiétude si le
ministère était aussi fort qu'il croyait
l'être, si M. le Président de la répubMque
était aussi résigné qu'il le fallait au nou-
vel état de choses, surtout si le Sénat était
enfin résolu à jouer dans la Constitution
le rôîe de contre-poids conservateur, et à
abandonner celui de barricade réaction-
naire. Ces questions étant restées sans
réponse dans quelques esprits timorés, le
résultat parIemenTaire a été la proposition
faite par un membre de la gauche de sus-
des asthmatiques, six à huit ibis par jour,
six à dix gouttes d'iodurc d'éthyle. L'ac-
cès a été arrêté immédiatement. Il résulte
do là que le second médicament doit être
employé accessoirement au début des ac-
cès d'asthme, dont il fait disparaître les
plus douloureux-symptômes.
En résumé, les expériences de M. Ger-
main Sée l'ont conduit aux deux consé-
quences suivantes: Wioduredepotassium
constitue le moyen le plus sûr que nous
possédions pour guérir l'asthme, qu'elle
qu'en soit l'origine 2" l'iodure d'éthyle
guérit les accès de dyspnée asthmatique
d'une manière très rapide.
Ces résultats sont assez nombreux et
assez saillans pour encourager les méde-
cins mettre en pratique le traitement
préconisé par M. Sée; et nous souhaitons
vivement qu'il réussisse entre toutes les
mains comme il a réussi entre celles du
savant professeur de la Faculté.
Les observations de polydactylies hé-
réditaires sont assez nombreuses dans la
science. Cependant, il nous paraît inté-
ressant de relever l'observation suivante,
due à M. Lenglea, vétérinaire à Arras,
parce qu'elle poun'a être quoique jour uti-
lement consultée dans la détermination
de l'influence du père et de celle de la;
mère sur la conformation du produit de
la conception. Dans la famille Garnclon,
dont parle M. Lenglen, le trisaïeul avait
deux pouces à chaque pied et deux
pouces à chaque main, soudés 1us-
qu'à la dernière articulation phalan-
gienne, libres dans le reste de leur
étendue et portant chacun un ongle. Le
fils de celui-ci ou le bisaïeul avait les
mains et les pieds bien conformés, et au-
cune trace de sexdigitisme ne se faisait
pendre la discussion du budget au proSt
des validations ou invalidations électo-
rales.
Telle est la vérité vraie, et dégagée de
tous les prétextes dont on l'a entourée. Les
journaux de la droite s'étonnent avec
scandale des susceptibilités de l'extrême
gauche. Quoi disent-ils, on a pu croire
que la minorité rêvait une revanche,
qu'elle cherchait des chefs, qu'elle les ex-
citait à montrer de l'audace, qu'elle pré-
parait une nouvelle entreprise contre lé
pays Le 16 mai a trop mal réussi pour
que personne veuille le recommencer, et
il y a quelque enfantillage à en craindre
le retour. D'où peuvent donc venir des
craintes semblables?
A notre avis, ces journaux raisonnent
très bien, et nous ne sommes à la veille
ni d'un coup d'autorité ni d'un coup
d'Ëtat; mais, s'ils veulent savoir d'où vien-
nent les craintes de l'extrême gauche, nous
les prierons de relire leurs articles de cea
derniers jours. La faction qui s'est em-
parée du pouvoir le 16 mai, qui a été
vaincue le 14 octobre, qui a rendu le pou-
voir le 13 décembre, conserve pourtant la
prétention de n'avoir pas définitivement
rendu les armes et l'espérance de s'en
servir encore. Si nous ne savions pas lire,
il suffirait d'écouter ce qui se dit pour
nous rendre compte de l'état des esprits
dans les rangs de la droite. L'irritation
est profonde, la soif de représailles ac-
dente, l'impatience extrême, la colère
violente ces sentiment s'expriment dans
les termes les plus amers et les plus im-
pertinens. Il est inutile d'indiquer où se
tiennent ces conversations et qui les
tient; tout le monde le sait. La mode et
le bon ton s'en mêlent dans certaines
sociétés qui ont le tort de se croire
très aristocratiques. Des salons, ces
impressions passent dans les journaux
elfes y prennent une autre forme plus pro-
voquante encore et ptùs habile. Chaque
jour, des plumes très défiées, très adroites,
très dégagées de scrupuie,racontent,avec
un singulier mélange de reportage et de
mysticisme, les événemens les plus ex-
traordinaires et en déduisent complaisam-
mentles conséquences les plus terrinantea.
D'autres plumes, plus froides en appa-
rence, animées pourtant d'une haine non
moins vive, se maintiennent dans l'étroit
domaine des couloirs parlementaires et y
font mille découvertes imprévues. La.
Chambre, dit-on, nourrit les plus noirs
desseins contre le Sénat et contre le Pré-
sident de la république; une conspira-
tion déjà menaçante se prépare dans
l'ombre; il est temps d'aviser; on avertit
le Sénat, on avertit le Président!
Ces apocalypses puériles ne méritent
aucune attention sérieuse, et les gens
sensés ne s'en émeuvent guère; mais il
faut compter avec des esprits et des cœurs
très divers, dont quelques uns ont l'émo-
tion d'autant plus facile qu'ils en ont
pris une sorte d'habitude, et les occasions
pour cela ne leur ont pas manqué. A
côté des craintifs il y a les raisonneurs,
lesquels argumentent avec une logique
très spécieuse. Si on leur dit que !a"réac-
tion, n'ayant aucune chance de succès
n'oserait aujourd'hui rien entreprendre ils
répondent qu'elle n'avait non plus aucune
chance le 15 mai de l'année dernière ce
qui n'a pas empêché l'événement du len-
demain. Si on leur dit que cette expé-
rience n'a. pas pu être perdue et qu'elle a
dû éclairer tout le monde, its répliquent
qu'elle les a certainement éclairés eux-
mêmes, mais qu'il y a, adroite, des
gens incapables d'apprendre ou d'ou-
blier. Si on leur parle de la modéra-
remarquer. Le bisaïeul eut aussi un 61s,
l'aieul. Celui-ci avait, les pieds conformes
comme son grand-père, le trisaïeul, c'est-
à-dire que chaque pied avait deux pouces
soudés dans toute leur longueur, sauf aux
extrémités, où ils avaient chacun un on-
gle. Aux mains, les pouces étaient sim-
ples mais à chacune d'elles le médium et
l'annulaire étaient soudés jusqu'à la der-
nière articulation phalangieunë, où i!s se
séparaient et portaient chacun un ongle.
Ce dernier Gamelqn aïeul eut aussi un
nls. Comme le trisaïeul, Gamelon père a
deux pouces à chaque pied et deux pouces
à chaque main. Il est fort, robuste, soli-
dement bâti. Sa femme est également
forte, énergique, et a le même Age que lui.
De ce mariage sont nés six enfans, tous
remarquablement bien faits trois garçons
et trois filles. Les trois garçons et une
fille n'ont que cinq doigts paifaitement
conformés à chaque pied et à chaque
main mais l'une des filles a deux
pouces soudés ensemble à la main
droite, tandis que les doigts de la main
gauche présentent absolument les mêmes
dispositions que celles des mains de son
aïeul, c'est-à-dire que le médium et l'an-
nulaire sont soudés. L'autre fille, âgée de
quarante ans aujourd'hui, a deux pouces
à chaque pied et à chaque main,, comme
son père et son trisaïeul. Cette fille est
mariée et a cinq enfans bien constitués
sauf un garçon, qui a les deux pouces de
chaque main contournés en forme~ de Q
allongé sur le bord radial de la main.
Cette succession de faits n'est pas ga.Qg
mettre en relief l'inauence remarquaMede
l'hérédité sûr la conformation et surb per-
sistance des déviations. Il y a (meloues~
mois, M. de Quatrefages signalant, de soa
côté, un cas de Ï'oiydactylje dans l'es
JEMM F~MER
ON SAMONKE
tae des Prëtjes-Ssunt-Germâin-t'Auxerrois, H.
f~tX RE L ABa~XEMB!V)r
Un an. Six mois. Trois mmx.
D6partemeM. M fr. 40 fr. 20
Les abotinemens partent des t" t< d<
chaque mois.
PM~ta~ ma
BM. BeMzy, M
<86. Strimd, w. C.. London.
Bnnelles, & l'O/~M ~Me~,46, rue de!t\
Madeletne, d~ns les kioaques et dans les M.
MiotMques des ?ares de chemins de fef betees.
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jmN7~RiïR
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ON S'ABONNE
en Belgique, en Hatie
dans te Luxembourg, en Turquie,
M Suisse, en Syrie, .en Roumanie et dans tM
régences du .Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
~a moyen d'une valeur payable à Pans ou de
mandats-poste, soit internationaux, soit francau)
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez tous tes directeurs de postée;
et dans tous les autres pays,
t
S, place de ta Bourse,
et M bureau duM
eUMdoIvent toujours etreagreées par ta rédaction.
MUTEES ET LITTÉRAIRES
PAMS
MERCREDI 6 FEVRIER
Nous avons dit hier à quelle mission
modeste la Russie prétendait réduire la
prochaine Conférence. L'idée de la Confé-
rence est adoptée par toutes les puissan-
ces. L'AHemagneeile-même y a formel-
lement adhéré. Mais à quoi servira cette
unanimité de l'Europe, en présence de
l'attitude de la Russie? Nous recevons
déjà des dépêches qui cherchent à nous
faire connaître !e jour précis de la ré-
~jiondes pténipotentiaires.Les unes nous
p.u'tent du 20 février; les autres, du l"~ mars.
Toutes ces dates sont le produit de la fan-
tai-ie et de l'imagination. K II n'est
!!< pas impossible, dit un télégramme de
x Vienne, que la Russie fasse Observer
B que les négociations sur l'instrument
M de paix .définitive destiné à. servir de
? base à la Conférence commencent seule-
? ment à. Andrinople, et qu'elle donne, en
a attendant, une réponse dilatoire. » Voilà
la vérité. La Russie n'est point pressée
de voir se réunir l'aréopage européen.
Elle a quelques préparatifs militai-
res et diplomatiques à faire avant d'y
prendre part. Notre correspondant de
Vienne ne nous annonçait-il pas hier en-
core qu'elle « exigeait d'abord une défini-
? tion précise de la sphère des intérêts
? européens, afin d'éviter pour la suite des
? matentendus qui pourraient entraver
? une solution radicale et prompte ? M u
Une solution radicale et prompte, c'est-
à-dire une ratification pure et simple de
la paix directement conclue entre le Czar
et le Sultan. Tel est peut-être le rôle qne
la Russie se propose de réserver à la Con-
férence, et nous ne voyons pas, pour le
moment, qui pourrait l'empêcher de réa-
liser ses desseins. En supposant même
que l'Angleterre et l'Autriche parvinssent
a réunir une majorité, ce qui n'est
~uèrc probable, nous savons déjà de
quel poids léger pèsent les majorités di-
plomatiques quand elles nesont point ap-
puyées par une force matérielle im-
posante. M. Bright s'étonnait l'autre
jour ~M ~Angleterre .songeât à s'entou-
rer de canons et de revolvers pour se pré-
senter à la Conférence, cet attirail mi-
litaire lui semblait tout à fait déplacé
dans une réunion de diplomates. « Avez-
e vous donc oublié o, lui a répondu
avec esprit et. bon sens M. Gathorne
Hardy, « que l&Russie avait mobilisé ses
a tro'tpes avant de se rendre à la Confé-
M rënce de Constantinople? M Quoi qu'en
pensent les partisans de. la force morale
e~de l'inûuence souveraine du droit, les
précautions militaires ne nuisent pas à
l'autorité du représentant de la puissance
qui les a prises. Aussi la Russie, se con-
ibrmant à son propre exemple, s'arme-
t-elle jusqu'aux dents afin défaire meil-
leure nguTe à la Conférence. Au moment
même où l'armistice était signé, un décret
impérial ordonnait la formation de quatre
nouvelles divisions composées de qua-
rante-quatre bataillons de troupes de ré-
serve. Cette démonstration avait évidem-
ment pour but de répondue à la demande
des subsides anglais et à l'attitude un
peu plus résolue que l'Autriche a semblé
prendre depuis quelques semaines. Mena-
cée, ou plutôt pouvant se dire menacée du
côté de la Transylvanie, la Russie songe
à se prémunir contre un danger qui est
resté si longtemps suspendu sur sa tête,
sans éclater jamais jusqu'ici. C'est pour
cela qu'elle fait de grandes concentrations
de troupes en Roumanie. Suivant le ~K-
< 120,000 hommes ont été massés déjà
M~LWM~~AL ? BEBA'fS
M!7TÉVMERi878. ·
REVUE DES SCHEXCËS.
tJuc nonveUe conquête de la thérapeutique.
Guérison de l'asthme.– Observations de M. Ger-
main S6e. –Propriétés remarquables do l'io-
dure de potassium et de l'iodure d'éthyle.
Vingt-quatre cas de guérison. Hi&toire natu-
re –Déviations persistantes. Les hommes à
deuxpouces.–Poiydactylies héréditaires. La
i~mit'e Gamelon. Modifications do la main et
des pieds. –Physique~ Gravure à l'électricité.
Hygiène professionneHe: Incpnyéniens, pour
6anté. de ]a fabrication des briquettes com-
bustibles accidens retevés sur les ouvriers.
Fruptions cutanées, observées chez les ouvriers
employés à la préparation du sulfate de qui-
nine.–Les peintures toxiques: préparation
de nouvelles couleurs ~nouensivcs. L'éosine
et ta nuorescine. Variétés Abatage des ani-
~Bt'.ux de boucherie. Procédés actuels. Ex-
périences faites à Birmingham par la Société
protectrice des animaux de Londres. –A.batage
des animaux.à la dynamite.
La thérapeutique va bien depuis quel-
que temps; elle va si bien, que les plus
incrédules seront obligés de la considérer
avec un certain respect. Dernièrement,
nous insistions sur les vertus mer?ei!!eu-
sesdu salicylate de soude dans le traite-
ment de la goutte et des rhumatismes ai-
eus; nous signalions ensuite les très cu-
rieuses propriétés opposées du jaborandi
qui iait transpirer, et du sulfate d'atro-
pine quiarrête les sueurs; aujourd'hui, i!
& l'ouest et au nord de la Brincipauté, et
nous trouvons dans une lettre adressée de
Bucharest & !a Politische Co~~o~~M
un tableau instructif des préparatifs qui
se font encore dans ce pays.
a II y a ici, dit cette lettre, un aussi grand
mouvement militaire que s'il ne s'agissait pas
de paix, mais d'uce nouvelle guerre. Dans la
dernière semaine, 30.00& hommes de troupes
russes sont entrés en Roumanie, et on en
attend encore le môme nombre. Ces renforts
ne passent plus le Danube, ils re-!t<%nt dan~
la principauté. Il n'est plus douteux que les
Russes ne fassent une concentration défen-
sive en Roumanie. Des corps d'armée entiers
qui avaient l'ordre de traverser le Danube ont
reçu un contre-ordre et vont occuper des po-
sitions à l'intérieur du pays. Toutes ces dis-
positions produisent ici un eHet déprimant.
On craint que la Russie no se prépare pour
une nouvelle guerre.
Il est clair que la Russie veut être en
mesure de braver, au besoin,' la me-
nace de ''Autriche. Non seulement elle
concentre une véritable armée en Rou-
manie, mais comme elle s'est fait céder
par l'armistice les forteresses du Danube,
et probablement aussi le quadrilatère
tout entier, elle va s'installer dans ces
admirables positions stratégiques qui
ont permis si souvent aux Turcs de ré-
sister à des forces supérieures. Et ce
n'est pas tout. Notre correspondant de
Berlin nous a signalé hier une manœuvre
qui peut réduire à néant les avantages que
l'Autriche possédait jusqu'ici contre la
Russie. Si l'on nous permet une compa-
raison vulgaire, nous dirons que l'Autri-
che tenait les Russes dans une souricière.
En plaçant une armée en Transylvanie elle
fermait la trapue de la souricière, et les
Russes se trouvaient pris, puisque, la mer
leur étant interdite, ils perdaient ainsi la
seule voie par laquelle ils pussent rece-
voir des renforts et des rayitailiemens,
et au besoin se retirer. Mais la situation
changera s'ils obtiennent des Turcs le
moyen-de se ravitailler par mer, comme
ils l'ont fait en 1828 et 1829, Or, rien ne
les empêche de s'emparer désormais de
la route de Varna, d'Aïdos, de Bour-
gas, d'Andrinopier' et de Qallipoli. Oui
sait même s'ils ne se servtront pas des
vaisseaux turcs pour transporter leurs
vivres, leur matériel de guerre et leurs
régimens~ Plusieurs dépêches annoncent
que les équipages maritimes russes de
la Baltique traversent en ce moment la
Roumanie. Où 'vont-ils ? Il n'est pas dif-
Scile de le deviner, s'il est vrai, comme
les journaux anglais continuent a le dire,
que la Russie demande à la Turquie la
cession de sa flotte, à la place d'une in-
demnité de guerre qui ne serait jamais
payée. 1 Il
II n'y a pas d'illu&ion A se faire. La
Turquie est sous la main du vainqueur
elle se soumettra à toutes les exigences
qu'il voudra lui imposer. Pour conserver
une ombre de pouvoir, elle irait même jus-
qu'à contracter une alliance onensive et
défensive avec la Russie. Mais que pour-
ront alors l'Angleterre et l'Autriche contre
une nation qui tiendra par elle-même ou
par son alliée le Danube et les Darda-
nelles, c'est-à-dire les plus fortes posi-
tions militaires de l'Europe? Un corres-
pondant de Rome du yiMMM, qui est pro-
bablement M. GaUenga, nous l'explique
avec la finesse et la perspicacité ordi-
naires des Italiens
a L'Angleterre et l'Autriche, dît-il, accep-
teront-elles la paix séparée que vont conclure
la Turquie et la Russie, ou préféreront-elles
faire la guerre pour s'y opposer? L'opinion
générate, en Italie, est que, si ces deux puis-
sances ont reculé devant l'idée de la guerre
au début de la crise actuelle, c'est d'abord'
parce que les gouvernemens étaient di-
s'agit d'une conquête médicale qui ne man-
quera pas d'avoir un grandretcntissemeut.
Eile va ramener l'espérance dans le cœur
de nombreux malades.
M. Germain Sëe, le savant professeur
de clinique médicale de la Faculté de Pa-
ris, affirme qu'oq peut guérir l'asthme, et
il en donne la preuve. Il nous paraît es-
sentiel d'entrer à ce sujet dans quelques
détails..
Le remède n'est pas précisément nou-
veau, mais il est clair qu'on n'avait pas
su convenablement s'en servir; il est
d'ailleurs double c'est, d'une part, Tio-
dure de potassium; de l'autre, l'iodure
d'éthyle.
En 1860, un médecin américain, M. Ho-
race Green, fit vendre à Boston un médi-
cament secret, infaillible contre l'asthme.
Il entrait dans la liqueur une quantité
très appréciable d'iodure de potassium.
Un pharmacien-médecin, nomme Aubrée,
revendiqua plustard la priorité en fa-
veur d'un élixir antiastbmatique dout
aujourd'hui encore il tient la formule
secrète. La base de cet élixir semble
Être aussi l'iodure de potassium. Betz
en- 1869, Weber en 1871 (Z~~
succès. En 1874, Spurgen, "en An-
gleterre, combina riodure avec la. bel-
ladone, l'ipécacuana et l'éther sulfuri-
que. Trousseau essaya Tiodurc et an-
nonça plusieurs succès et un insuccès.!
Hyde Salterà Londres, Leyden en Alle-
magne, obtinrent, ausd des résultats plus
ou moins satisfaisans. Les choses en
étaient là quand, en 1869, M. Sée com-
mençases recherches. Depuis cette épo-
que, il a recueilli plus de cinquante ob-
servations. Il ne s'agit pas de guérir un
accès ou une attaque, résultat ipsufGsarit
visés et que cette division n'était que le reflet
de la discordance des vues et des sentimens
des deux pays ensuite parce que l'une
et l'autre ignoraient et redoutaient les
desseins de l'Allemagne, cette puissance
dont l'épée fer~t pencher la-balance d'un
côté ou de l'autre. Les difficultés qui
s'opposaient il y a quelques mois a l'action
décidée et concertée de l'Angleterre et
de l'Autriche subsistent encore aujour-
d'hui, et elles sont en outre aggravées par
la prostration complète de la Turquie, qui
il y a quelques mois était encore debout, mais
qui. dans sa désillusion et dans son désespoir,
peut être bien tentée à présent de faire cause
commune avec son vainqueur du Nord, et
d'opposer à la combinaison austro-anglaise
une a'lianee oHensive et défensive turco-
russe. Si la Turquie, domptée par la néces-
sité et succombant sous le ~MM~ (la fata-
lité), ferme les Dardanelles à tout le monde
et met sa flotte, ses ports, ses détroits à la
disposition de la Russie, en se résignant elle-
même à conclure avec cette dernière un ar-
rangement de protectorat et de vasselage
qui lui assurerait encore la souveraineté
de Constantinople et de la Roumélie, avec
une suzeraineté nominale sur 1& Bulgarie,
les détroits seraient tacitement déten-
dus contre l'Angleterre, et la Russie pourrait
faire de tels appels aux populations slaves
des provinces autrichiennes, qu'elle contrain-
drait l'Autriche à tourner ses regards sur
elle-même et à calmer son entraînement à
s'aventurer au delà de ses frontières. Pour
toutes ces raisons, une guerre de l'Autri-
che et de l'Angleterre contre la Russie
est considérée par les Italiens, dans les cir-
constances actuelles, comme une pure im-
possibilité, à moins que les deux Etats ne
puissent compter sur la coopération de l'Al-
lemagne mais. dans ce cas, la guerre serait
inutile, car l'auaire serait aussi bien arran-
gée par la seule influence diplomatique du
cabinet de Berlin. e
Ainsi, plus on retourne cette question
d'Orient, plus on reste persuadé que la
solution définitive dépend de l'attitude et
des résolutions de l'Allemagne. Mais que
pense et que veut l'Allemagne? Nul ne
le sait. L'énigme des sentimens person-
nels de M. de Bismarck n'a pas été dé-
chiffrée depuis dix-huit mois. L'incertitude
à ce. sujet est aussi complétera la veille
de la. nouvelle Conférence qu'elle l'était
à la veiUe de la Conférence de Constanti-
nople. Quant à l'opinion publique alle-
mande, elle est, à coup sûr, très divisée.
Il est impossible cependant que, parmi
les patriotes qu'a ébiouis la restauration
solennelle de l'empire des Hohenstaufen et
qu'enivre la gloire éclatante de leur pays,
il ne se trouve pas quelques esprits restés
assez calmes pour se demander A quoi
bon cette résurrection du passé, à quoi bon
la grandeur militaire et politique de l'Al-
lemagne, à quoi bon la réalisation
de cette œuvre qui :a coûté tant d'efforts
et de sang, si le dernier résultat de tous ces
sacrifices et de .toutes ces victoires est de
livrer l'Orient à la Russie et de faire
peser sur l'Europe une race de 100 mil-
lions d'hommes armés pour l'invasion et
pour la conquête ? Cette civilisation alle-
mande dont nos voisins sont si. justement
fiers, à quoi servira-t-elle si la diplomatie
qui doit veiller à sa conservation livre le
monde à une race attardée dans la barba-
rie et qui aime à se représenter el)e-
même comme une race jeune et destinée
à régénérer, en le bouleversant, un Occi-
dent décrépit? L'Allemagne avait peut-
être le droit de compter, en 1871,.sur un
autre avenir. Placé au cœur de l'Europe,
l'empire allemand restauré pouvait songer
à reprendre, mais cette fois avec tous les
moyens nécessaires pour l'accomplir, le
grand programme de paix et d'équili-
bre qu'Henri IV avait entrevu dan~ un
rêve de. généreuse ambition il pouvait
s'appliquer à lui-même le mot du grand
Frédéric sur la France, et déclarer que
pas un coup de canon ne serait tiré en
Europe sans sa permission. Faut-il croire
dans les maladies ichroniques, mais bien
de faire disparaîtrel'anection. Dans vingt
quatre cas, la guérisôn a été comptète, et
elle subsiste depuis plusieurs années.
Donnons l'énumération rapide des vingt-
quatre cas relevés par M. Sëe.
Quatre enfans âgés de cinq à dix ans, gué-
ris en quelques semaines six adolescens
guéris aubout d'un an dix adultes, hommes
et femmes, âgés de trente à cinquante
ans. Une femme de trente-cinq ans eut
son premier accès en ~876; il durait de-
puis quatorze jours. Le premier jour du
traitement fut suivi de g'uérison immé-
diate. Une femme de trente-six ans, asth-
matique depuis seize ans, guérit à Paris et
reste guérie à Londres. Sept hommes adul-
tes virent leur maladie disparaître comme
par enchantement en quelques jours.
'Quatre personnes, âgées de cinquante à
soixante-huit ans, ont Ëni par guérir en con-
tinuant le traitement pendant un ou deux
ans.Outre cesvingt-quatreca.s.ilfantencbre
citer sept cas traités à la Charité et à l'Hôtel-
Dieu enfin deux expérimentations ré-
centes que M. Noël Gueneau de Mussy a
instituées dans sou service (I).
Voici maintenant en quelques mots le
traitement: Dose primitive, 1 gramme 2a.
Augmenter gradueUement jusqu'à 2 et 3
grammes. Faire une solution d'iodure dans
Feau ou dans le vin de 10 grammes sur
~03. Donner avant chaque repas une cui!-
lerée à. dessert, soit 8 & 9 grammes de so-
lution. Au bout de quelques jours on fait
prendre deux cuillerées à bouche. Au lieu
de solution, il est préférable de prendre
les mêmes doses avec du sirop d'écorce
d'oranges.
() ) Séance de FAcadémie de Médecine du ï9 jan-
vier t8':8.
qu'il a préféré à ces nobles vues l'honneur
douteux de servir de piédestal à la gran-
deur des Slaves ?f< Vous verrez, disait M. de
Bismarck dans sa jeunesse, que je de-
viendrai un grand homme et que je finirai
par une grande faute. » La première partie
de la prédiction s'est réalisée la seconde
se réalisera-t-elle aussi ? Nous avons bien
de la peine à le croire, et c'est pour cela
que nous attendons avec la plus vive cu-
riosité les événemens qui montreront au
monde ce qu'il faut penser des incertitu-
des actuelles et quel sera, en définitive,
le véritable rôle de l'empire allemand.
BOURSE DE PARIS
CMtMM te 5 te 6 JatMMe. B~tMe.
Comptant. M 40 7398. '.SS.
Fin cour '734S. 74 712 .M 12
At/)tC/W
«t/e
ComptanttC9M.noi5.6S.
Fincouj'.t09M.ll030.60.
PETITE BOURSB DU SOIR.
Emprunt S 0/0. HO fr. 42, 50, 47, M, S2 1/2.
30/0. 74 ff. 25, 27 1/2, 2S.
ItaUen. 74 fr. 90, 95, 921/2.
Extér" espagnole.. 123/4.
SO/0 turc. 9fr.OS,18.
Florins (or). 65 3/4, 66'/8, 66.
Hongrois 6 0/0. 803/8,1/16,1/4.
Russe. 8713/16,11/16.
Nous recevons de nos corre"pondans pa!~i-
culiers les dépêches suivantes
a Vienne, le 5 février, soir.
» La gouvernement grec, après avoir reçu
la nouvelle que l'armistice était signé et que
la uotte turque était envoyée dans les eaux
grecques, s'est adressé aux puissances signa-
taires pour leur déclarer qu'il rappel-
lerait ses troupes et cesserait ~es hostilités
entreprises dans l'intention *de sauvegarder
les intérêts helléniques, et pour leur deman-
der que le sort des chrétiens d'Epire, de
Thess"Iie etde Macédoine soit examiné aux
Conférences. Cette demande ne rencontrera
pas de difficultés, attendu que ces provinces
&ont comprises dans les préliminaires de
paix. a
a Berlin; le 6 février, soir.
B La dernière phrase du discours du Trône
prononcé aujourd'hui à l'ouverture du Reich-
stag, où il est question des rapports paciu-
ques et amiraux de l'empire d'AHemagne
avec l<*s puissances, a. été accueillie avec des
applaudissemens redoublés.
B La Cb~re~OM~MM ~o!)tKCM7e voit dans
le discours du Trône la. preuve que la poli-
tique de l'empereur d'Allemagne a essentiel-
lement contribué au maintien de la paix entre
les puissances.
e Une lettre adrfssée de Bucharest à la
~b)'t~cAe .4Z~MMCMM Ze:<
Balkans sur une nouvelle politique en matière
de chfmins de fer, et que l'entrepreneur russe
Polyakofr a obtenu la concession de trois li-
gnes en Roumanie. Le gouvernement russe
achèterait secrètement les actions des che-
mins de fer roumains.
o La A~nMeM~cAe~H~met~ ~~KM. d'ac-
cord avec son correspondant, considère la
rétrocession de la Bessarabie comme indubi-
table, s
TMMgMpMe pftvëe.
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
On télégraphie de Saint-Pétersbourg au ~MKM.'
maintenant que l'attitude inattendue de l'Autri-
che est connue ici de tout le monde. »
D'après une dëp8ch& de Berlin, adressée au
même journal, toutes les puissances ont accepté
l'invitation de l'Autriche, à l'exception de la Rus-
sie, dont l'adhésion est attendue d'un instant à
l'autre.
La Conférence s'assemblera presque immédia-
tement.
La durée du traitement est pour ainsi
dire indéfinie; mais ordinairement, après
deux à trois semaines, il suffit d'ad-
ministrer- 1 gramme 1/2 par jour (2). La
respiration devient libre au bout d'une
& deux heures; l'emphysème récent dis-
paraît le râle cesse d'être sibilant.
Les enets de l'iodure sont certains aussi,
à des degrés divers, sur l'asthme avec
emphysème permanent, sur l'asthme car-
diaque, sur l'asthme dartreux, gout-
teux, etc.
Quant anx inconvéniens de l'adminis-
tration prolongée de l'iode, ils ne sont pas
tels, qu'on ne puisse passer par-dessus
pour amener la guérison de la maiadié. Il
n'est qu'une circonstance dans laquelle il
faitte prescrire l'iodure, c'est quand on a
affaire & des tuberculeux.
M. Sée conclut nettement « Guérison
dans presque tous les cas, même quand
les malades étaient placés dans des con-
ditions atmosphériques habituellement
nuisibles, o
~oùs avons dit que le savant clinicien
recommandait non seulement l'iodure de
potassium, mais encore l'iodure d'éthyle.
L'iodure d'éthyle a été découvert en 1825
par Gay-Lussac. C'est un mélange de deux
parties en voiume d'alcool et d'une partie
d'acide codhydrique. Pendant vingt-cinq
ans, l'iodure d'éthyle resta inutilisé dans
les laboratoires. Le docteur Huette songea,
en 1830, à s'en servir sous forme d'inhala-
tion dans le traitement de la phthisie pul-
monaire, puis l'iodure d'éthyle retomba
dans son obscurité première. M. Germain
Sée eut la. bonne idée de faire respirer à
(2) ~<
La Ca~f r~J~K~t~ f~M ~o~ déclare que
la Turquie a été invitée à envoyer des représen-
tans à la Conférence.
Pesth,Io6 février.
On donne comme certain que le traité de paix
turco-russe accordera une station maritime à la
Russie dans la mer de Marmara.
Dos avis do Berlin annoncent un projet de ma-
riage entre le prince royal de Suède et une iU~
du grand-duc de Bade.
Vienne, le 6 février.
Le comte Andrassy a décidé au dernier mo-
ment, et afin d'éviter tout malentendu, de subor-
donner l'envoi à la Turquie de l'invitation à la
Conférence, à l'acceptation de la Conférence par
toutes les puissances.
La Porte ne recevra donc l'invitation que
vendredi ou samedi, après l'arrivée de la réponse
russe sur le choix de Vienne comme lieu de
réunion.
Vienne, le 6 février.
La réponse formelle de la Russie à l'invitation
de participer à la Conférence est arrivée aujour-
d'hui. Etie est affirmative mais il paraît qu<~ la
Russie n'admet pas Vienne comme siège de la
Conférence.
Co'ogne, le 6 février.
On télégraphie de Londres, le 6, a la Co~M:
t L'Angleterre
que les arrangemens que pourraient prendre la
Russie et la Turquie ne préjugent pas les délibé-
rations. L'Angleterre et l'Autriche voudraient que
les délibérations de la Conférence eussent pour
base le traité de Paris mais la Russie s'opposera
probablement à la réalisation de ce désir, ainsi
qu'à une réunion prochaine de la Conférence. »
Vienne, le 6 février.
La réponse de la France, acceptant la proposi-
tion de Conférence, est arrivée ici.
La Co~'MpoM~aMce ~oHM~Me publie la dépêche
suivante
« Belgrade, le 6 Mvrier.
M. Protitch est parti pour Saint-Pétersbourg.
chargé d'une mission t-pécia)e.
La Serbie a demandé à la Russie que son
représentant assiste à la Conférence avec voix
consultative. &
Berlin, le 6 février.
L'ouverture du Parlement allemand a eu lieu
& deux heures, dans la salle Blanche du patais.
Environ cinquante membres étaient présent).
Les membres du Conseil tédéral sont entrés
dans la salle, ayant à leur tête M. de Camphau-
sen, et se sont placés à gauche du trône. Le dis-
cours d'ouverture, lu par M. de Camphausen, a
été accueilli par des applaudissemens. M. de
Camphausen a déclaré ensuite la session ouverte,
et M. de Forckenbeck a.adressé trois vivats a
l'empereur.'
Berlin, le 6 février,
M. le comte de Saint-Vallier s'est installé à
l'hôtel de l'ambassade de France, dont les répa-
rations sont terminées.
Vienne, le 6 février.
La commission du budget de la Chambre des
Députés a accordé, par m voix contre '?, les fonds
secre.s au gouvernement.
Toutes les contre-propositions ont été rejetées.
Ceux qui lisent en toute simplicité de
cœur et d'esprit les séances de la Chambre
des Députés ne se doutent pas toujours
des finesses qui se cachent sous les de-
hors les plus naturels du monde, et ils
doivent être bien surpris ensuite de voir
le parti que les journaux savent en tirer.
La presse de droite abonde en récits, en
réflexions, en prophéties sur la crise que
nous venons de traverser et dont nous
sommes sortis par miracle. Y a-t-il eu
crise? Le mot est certainement très exa-
gérée mais, avouons-le, il n'y a pas de
fumée sans feu aussi bien la meilleure
explication et la meilleure défense du
gouvernement et du parti républicain est
la plus entière sincérité. Il est vrai
qu'une certaine émotion s'est produite
dans les fractions extrêmes de la gauche
on s'est demandé avec inquiétude si le
ministère était aussi fort qu'il croyait
l'être, si M. le Président de la répubMque
était aussi résigné qu'il le fallait au nou-
vel état de choses, surtout si le Sénat était
enfin résolu à jouer dans la Constitution
le rôîe de contre-poids conservateur, et à
abandonner celui de barricade réaction-
naire. Ces questions étant restées sans
réponse dans quelques esprits timorés, le
résultat parIemenTaire a été la proposition
faite par un membre de la gauche de sus-
des asthmatiques, six à huit ibis par jour,
six à dix gouttes d'iodurc d'éthyle. L'ac-
cès a été arrêté immédiatement. Il résulte
do là que le second médicament doit être
employé accessoirement au début des ac-
cès d'asthme, dont il fait disparaître les
plus douloureux-symptômes.
En résumé, les expériences de M. Ger-
main Sée l'ont conduit aux deux consé-
quences suivantes: Wioduredepotassium
constitue le moyen le plus sûr que nous
possédions pour guérir l'asthme, qu'elle
qu'en soit l'origine 2" l'iodure d'éthyle
guérit les accès de dyspnée asthmatique
d'une manière très rapide.
Ces résultats sont assez nombreux et
assez saillans pour encourager les méde-
cins mettre en pratique le traitement
préconisé par M. Sée; et nous souhaitons
vivement qu'il réussisse entre toutes les
mains comme il a réussi entre celles du
savant professeur de la Faculté.
Les observations de polydactylies hé-
réditaires sont assez nombreuses dans la
science. Cependant, il nous paraît inté-
ressant de relever l'observation suivante,
due à M. Lenglea, vétérinaire à Arras,
parce qu'elle poun'a être quoique jour uti-
lement consultée dans la détermination
de l'influence du père et de celle de la;
mère sur la conformation du produit de
la conception. Dans la famille Garnclon,
dont parle M. Lenglen, le trisaïeul avait
deux pouces à chaque pied et deux
pouces à chaque main, soudés 1us-
qu'à la dernière articulation phalan-
gienne, libres dans le reste de leur
étendue et portant chacun un ongle. Le
fils de celui-ci ou le bisaïeul avait les
mains et les pieds bien conformés, et au-
cune trace de sexdigitisme ne se faisait
pendre la discussion du budget au proSt
des validations ou invalidations électo-
rales.
Telle est la vérité vraie, et dégagée de
tous les prétextes dont on l'a entourée. Les
journaux de la droite s'étonnent avec
scandale des susceptibilités de l'extrême
gauche. Quoi disent-ils, on a pu croire
que la minorité rêvait une revanche,
qu'elle cherchait des chefs, qu'elle les ex-
citait à montrer de l'audace, qu'elle pré-
parait une nouvelle entreprise contre lé
pays Le 16 mai a trop mal réussi pour
que personne veuille le recommencer, et
il y a quelque enfantillage à en craindre
le retour. D'où peuvent donc venir des
craintes semblables?
A notre avis, ces journaux raisonnent
très bien, et nous ne sommes à la veille
ni d'un coup d'autorité ni d'un coup
d'Ëtat; mais, s'ils veulent savoir d'où vien-
nent les craintes de l'extrême gauche, nous
les prierons de relire leurs articles de cea
derniers jours. La faction qui s'est em-
parée du pouvoir le 16 mai, qui a été
vaincue le 14 octobre, qui a rendu le pou-
voir le 13 décembre, conserve pourtant la
prétention de n'avoir pas définitivement
rendu les armes et l'espérance de s'en
servir encore. Si nous ne savions pas lire,
il suffirait d'écouter ce qui se dit pour
nous rendre compte de l'état des esprits
dans les rangs de la droite. L'irritation
est profonde, la soif de représailles ac-
dente, l'impatience extrême, la colère
violente ces sentiment s'expriment dans
les termes les plus amers et les plus im-
pertinens. Il est inutile d'indiquer où se
tiennent ces conversations et qui les
tient; tout le monde le sait. La mode et
le bon ton s'en mêlent dans certaines
sociétés qui ont le tort de se croire
très aristocratiques. Des salons, ces
impressions passent dans les journaux
elfes y prennent une autre forme plus pro-
voquante encore et ptùs habile. Chaque
jour, des plumes très défiées, très adroites,
très dégagées de scrupuie,racontent,avec
un singulier mélange de reportage et de
mysticisme, les événemens les plus ex-
traordinaires et en déduisent complaisam-
mentles conséquences les plus terrinantea.
D'autres plumes, plus froides en appa-
rence, animées pourtant d'une haine non
moins vive, se maintiennent dans l'étroit
domaine des couloirs parlementaires et y
font mille découvertes imprévues. La.
Chambre, dit-on, nourrit les plus noirs
desseins contre le Sénat et contre le Pré-
sident de la république; une conspira-
tion déjà menaçante se prépare dans
l'ombre; il est temps d'aviser; on avertit
le Sénat, on avertit le Président!
Ces apocalypses puériles ne méritent
aucune attention sérieuse, et les gens
sensés ne s'en émeuvent guère; mais il
faut compter avec des esprits et des cœurs
très divers, dont quelques uns ont l'émo-
tion d'autant plus facile qu'ils en ont
pris une sorte d'habitude, et les occasions
pour cela ne leur ont pas manqué. A
côté des craintifs il y a les raisonneurs,
lesquels argumentent avec une logique
très spécieuse. Si on leur dit que !a"réac-
tion, n'ayant aucune chance de succès
n'oserait aujourd'hui rien entreprendre ils
répondent qu'elle n'avait non plus aucune
chance le 15 mai de l'année dernière ce
qui n'a pas empêché l'événement du len-
demain. Si on leur dit que cette expé-
rience n'a. pas pu être perdue et qu'elle a
dû éclairer tout le monde, its répliquent
qu'elle les a certainement éclairés eux-
mêmes, mais qu'il y a, adroite, des
gens incapables d'apprendre ou d'ou-
blier. Si on leur parle de la modéra-
remarquer. Le bisaïeul eut aussi un 61s,
l'aieul. Celui-ci avait, les pieds conformes
comme son grand-père, le trisaïeul, c'est-
à-dire que chaque pied avait deux pouces
soudés dans toute leur longueur, sauf aux
extrémités, où ils avaient chacun un on-
gle. Aux mains, les pouces étaient sim-
ples mais à chacune d'elles le médium et
l'annulaire étaient soudés jusqu'à la der-
nière articulation phalangieunë, où i!s se
séparaient et portaient chacun un ongle.
Ce dernier Gamelqn aïeul eut aussi un
nls. Comme le trisaïeul, Gamelon père a
deux pouces à chaque pied et deux pouces
à chaque main. Il est fort, robuste, soli-
dement bâti. Sa femme est également
forte, énergique, et a le même Age que lui.
De ce mariage sont nés six enfans, tous
remarquablement bien faits trois garçons
et trois filles. Les trois garçons et une
fille n'ont que cinq doigts paifaitement
conformés à chaque pied et à chaque
main mais l'une des filles a deux
pouces soudés ensemble à la main
droite, tandis que les doigts de la main
gauche présentent absolument les mêmes
dispositions que celles des mains de son
aïeul, c'est-à-dire que le médium et l'an-
nulaire sont soudés. L'autre fille, âgée de
quarante ans aujourd'hui, a deux pouces
à chaque pied et à chaque main,, comme
son père et son trisaïeul. Cette fille est
mariée et a cinq enfans bien constitués
sauf un garçon, qui a les deux pouces de
chaque main contournés en forme~ de Q
allongé sur le bord radial de la main.
Cette succession de faits n'est pas ga.Qg
mettre en relief l'inauence remarquaMede
l'hérédité sûr la conformation et surb per-
sistance des déviations. Il y a (meloues~
mois, M. de Quatrefages signalant, de soa
côté, un cas de Ï'oiydactylje dans l'es
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