Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-01-14
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Description : 14 janvier 1878 14 janvier 1878
Description : 1878/01/14. 1878/01/14.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ËBITION DE PARI~.
MMj/~JAMB
~M.
ON S'AiiONNE'
me des Pfëtres-Samt-Germsdn-l'AuxorMis, i?<
e'B.txsE'tL'ABe'KMEMEnnp: =
Unaa. ` Six mois. TfOi~BMM i
DépMtemens~ 80fr. 40 &. ~O&J"
P&rt~ ?zt'. 36 fr. M~.
Les abonnemens partent des t" et i6 d<
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Hkpariewewt~ as e~n~~eo. H~ een~.
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In t.ond[om, a.pply t& jCewte and C°, foreisB
néwspapers oince, n. Greshaïn sireet, G.P.'O'
MM. MeMzy, Bttwtett etC°, t.Fiac.h fanoCoruhU!,
E. C., London.; WONL M~-N. NM<8g,Stramd,W.G.,London.
A. Bruxelles, a t'Omet ~< ~wMteMadeleine, dans ~es Mesques et dans ies M-
Miothèqnes des (tares de chemins de tM beltres.
A 'Valparatso (C,hUi), chez M. Orestes )L. Tomerb.
~e~.
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ON S'ABONNE
en Belgique, en Itaiie.
aans te Luxembourg, en Turquie,
~t Suissa~ en Syrie, en Roumanie et dans tM
~Égences du Maroc et de la Tumsië,~
en Chine et au Ja~on,
«m moyen d'une Yateùr payable à Paris ou da
mandats-poste, soit internationaux, soitfran~&is;'
en ÂUemagne, 6n Autficha, en Russie,
etdanstousiegpaysduNord
chez tous tes directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
tM renvoi d'une dateur payable & Pa'io. >
Les annonces sont Mçass
o&.9T.EïM.P'a!Bchey,B.aaï~e~G'
8,p!acedë!a.Bourse,
et au bureau du JfaCRNADL.~
eties doivent toujours être agréées par !a rédaction.
POf:ITI~DES ET d,ITTL~i;iltiFS
.PAMS-
MMAKfCHE iS JANVIER
Nous avons rendu compte des derniers
incidéns diplomatiques et militaires qui
,se sont produits en Orient, et il fau~, sui-
vre de près ce double mouvement qui se
ralentit au point de vue diplomatique et
qui se précipite au point de vue militaire.
On n'a pas oublié les hégocialions ouver-
tes par l'Angleterre entre la Porte ei la
Russie, et dont l'Angleterre elle-même
avait sa part. L'Angleterre a fait les, plus
grands e~orts pour arracher a la Russie
le secre,t de ses condino~s, so.it p.oùr
l'armistice, soit pour la paix, efforts
qu'elle a d'ailleurs prudemment dissimu-
'lés, et auxquels elle n'a jamais donné une
forme o~~elle. Son échec en a été moins
.sensible -en apparence, mais, au fond, il
-n'en est 'pas moins réel, et la Russie a
toujours repoussé ou décliné toutes les
tentatives qui ont été iaites par l'Angle-
terre pour Se placer, sous un prétexte
quelconque, entre elle et la Turquie. Elle
s'est, d'ailleurs, montrée toute dispo-
sée à discuter les conditions d'un ar-
mistice mais directement avec les
généraux turcs; et l'Angleterre au-
rait préféré que les choses se passas-
sent autrement et que les négociations
eussent lieu entre cabinets, par l'entre-
mise de plénipotentiaires spéciaux nom-
més ad ~oc par leurs gouvernemens. Dans
des négociations telles que l'Angleterre
les comprenait et les désirait, il y avait
toujours des chances pour que l'Eu
rope trouvât l'occasion d'intervenir et
de dire son mot~ C'est ce que la
Russie ne vo.ulaît pas, et il a fallu
que rAngleterre se résignât. Ëtle a dé-
fendu pied à pied le terrain étroit où elle
s'était placée.–Soit! a-t-elledit; les cpm-
mandans mili.ta.ires discuteront les condi-
tions de ra~mis.tice mais au ppint de
vue strictemenft mitittdre et sans que,
leurs ï'ésointions préjugent en nen l~s con-
ditions de lapaixdeSnitive. Les Rus-
ses n'ont pas 'admis ~cette distincti.on, et
l'Angleterre a consaUlë à la Porte d'en-
voyer ses généraux au quartier général
russe.
La Porte s'est empressée de suivie ce
conseil. Le ministre de la guerre, qui était'
alors Réouf~acha, a Mt savoir que la
Porte demandaifun armistice, et qu'elle
envoyait comme négociateurs les géné-
raux en chef'de ses. ti'oupes en Europe et
en Asie. Le grand-duc Nicolas a répondu 1
aussitôt que la Russie acceptait l'armis-
tice eh principe, mais que la Porte devait
accepter d'abord les cundi~ons prétn~i-
jtaifes de la paix. Quelles sont ces con-
ditions ? On i'igtipM; et, d'après quel-j
ques renseignemêns, le grand-duc aurait
modestement déclaré qu'il le-~ ignorait
lui-même et. qu'il ailait donner connais-
sance à Saint-Pétersbourg de la demande
de s Turcs. Donc, suspension en Europe
des n,égo.ciâ~ions ppu,r ,1'arm,isGic,è. En
des négocia~ioMS ppur J'armAst,ice. En
Asie, les choses se sont passées plus clai-
rement encore. Ismaïl Pacha, qui com-
ma.nde à Erzerbum, s'est adressé au grand-
duc Michel, ceiui-ci a déç) are qu'il était 1
absolument sons instructions, mais qn'U
allait tmmédiatemetit Bn demander, tou-
jours à Saint-Pétersbourg. Ainsi, en Eu-
rope et en Agie, lorsque les généraux
turcs se sont adressés aux généraux rus-
ses pours'eutendreau sujet de l'armistice,.
ils ont trouvé, d'une part, un générât sans
instructions sufSsàntes-; de l'autre, un gé-
néral n'ayant pas d'instructions du tout
et l'armiatice n'a pu être discuté ni
conclu.
Il y a lieu d'en être surpris, et la
question qu'on doit naturellement se
poser est de savoir si c'est au gouver-
nement russe ou à ses généraux que doit
revenir la responsabilité dé ce retard. Une
dépêche de l'agence Reuter, datée de
Constantinople le 11 janvier, annonce,
d'après les bruits des cercles .officiels', que
M. Layard a iniormé la Porte, sulyant
mm JOHMAL WS DEBATS
DU t4 JANVIER4877.
LA S~MAM~E DRAMATIQUE
Le retour de Salyini et de la troupe ita-
lienne. –Les revues de 6n d'année.
Les matinées littéraires et dramatiques.
~~b~M~w~, par divers
auteurs. Publications se rapportant
au théâtre.
-Nous n'avons eu aucune nouveauté dra-
matique cette semaine car je ne parle
pas de deux premières représentations
données samedi, l'une au théâtre du Pa-
lais-Royal, l'autre au nhàteau-d'Eau~ Les
pièces représentées pour la première fois
un samedi arrivent généralement tr«p tôt
ou trop tard trop tard, pour qu'il soit pos-
sible & la critique de leur donner place
dans la Revue de la semaine trop tôt
aussi quelquefois pour qu'on s'en occupe
la. semaine suivante, lorsqu'il leur arrive,
par exfmple de mourir dans cet inter-
valle de huit jours. Alors elles n'ont pas
mêtae pu la consolation d'une bonne parole
a leur dernier moment.
Contfntons-nous donc d'une Revue dra-
matique rétrospective.
un ~vis qu'il a reçu de lord Derby, que
le grand-duc Nicolas, dans sa. réponse au
télégramme de Réouf Pacha, n'a pu
exprimer que ses vues personnelles lors-
qu'il a avancé que l'armistice devait être
fondé sur l'acceptation des conditions de
paix et M. Layard a donné pour preuve
la conduite du grand-duc Michel, qui
a déclaré n'avoir aucune instruction.
M. Layard a ajouté que lord Loftus,
ambassadeur à Saint-Pétersbourg, avait
été'charge par lord Derby d'exprimer au
prince Gortohakpn' Ï'étonnement qu'on
avait éprouvé à Londres en voyant que
la promesse du chancelier n'avait pas en-
core é~é remplie, et que les généraux
russes n'avaient pas reçu d'instructions
a,u sujet de l'armistice. Lord Loftus de-
yait en même temps rappeler au prince
.Gôr.tchakon' que, dans les pourparlers
avec l'Angleterre, il n'avait pas été du
tout question de faire dépendre l'armis-
tice d& l'acceptation des conditions de
.paix. .v
Si l'on en croît le correspondant vien-
nois du 7'MMM, qui est généralement
bien informé, il n'est pas impossible
que les généraux russes aient pris dans
toutes ces anaires une responsabilité
plus grande que de raison. L'armée
russe, animée d'un esprit tout militaire,
répugne à l'idée de se voir frustrée du
prix qu'elle a poursuivi à travers tant
d'efforts, et qu'elle se croit sur le point
d'atteindre. Les généraux russes avaient
rêvé, dès le commencement de la cam-
pagne, de signer et de dicter la'paix à
Constantinople même les plus modérés
disaient a. Andrinople. La partie la plus
périlleuse, la plus difficile, la plus ingrate
de la tâche est enfin terminée il ne
reste plus qu'un dernier pas à faire, jet
l'état-major russe., où l'imagination a
toujours joué un grand rôle, se voit
au bout de ses peines et de son ambition.
N'y a-t-il pas une extrême dureté, et
même une cruelle injustice à priver l'ar-
mée de la récompense de son courage et
de son dévouement? Ce qui est sûr, c'est
que l'état-major ~n'éprouve pour le mo-
ment aucune inc~inati.on- à favoriser la!
paix, .qu'il cède volontiers à une disposi-
tion toute contraire, et ne demande pas
mi,eux que d'empêcher, ou du moins de
pet'arder le plus possible la conclusion
.de l'armistice. Il n'y a donc pas lieu
d'être surpris que la première démarche
des Turcs ait rencontré des objections
et presque une En de non-recevoir. Pen-
dant que les généraux russes entravent ou
ralentissent lés négociations pour l'armis-
tice~ls précipitent fiévreusement le mouve-
ment militaire; s'il y a arrêt d'un .côté,
~1 y a de l'autre une marche hardie qui
dévore le terrain. Le bruit court qu'An-
drinople ne peut pas se défendre, et que,
par conséquent, les conditions de l'armi-
stice doivent "comprendre non seule-
.ment la cession du quadrilatère, mais
celle d'Andrineple la ligne de démar-
cation entre les deux 'armées devrait~
passer entre Ahdrinople et Constantinople.
Dans des .conditions pareilles, on se de-
mande ai rarmis,tice aboutira, ou du:
moins quand est-ce qu'il aboutira. On
se rappelle la marche de Diebitsch,
qui, en 1829, est arrivé a Andrinople et~
y a fait la. paix, épuisé mais encore mena-
çant. Les Russes, ne sentant plus d'obsta-
cles autour d'eux, n'hésitent pas à 'corn-
mettre les fautes militaires qui leur ont
été fatales au .début de la campagne; la si-
tuation estdinerente en effet; ils ont dé-:
blayéleurs derrières etiisnecroientpasaux
forces qu'ils pourraient trouver devant
eux. Quant à 1 Angleterre, que pensera-
t-elle de ces événemens? Elle se rappel-
lera sans doute qu'en Asie déjà les géné-
raux russes ont osé beaucoup et ont en-
tr,~î~é ilocile~.etJt l~; dip'lôuïati~ à leur
traîné docilement la diplomatie à leur
suite. Mais il est probable que l'An-
gleterre se bornera à faire des rapproche-
mens Historiques et, se résignera à ce
qu'elle ne peut plus guère empêcher.
Salvini est revenu, api;ès une excursion
en Belgique, gui a été, ace qu'il paraît, des
plus brillantes. Il a reparu à la salie Vënta-
dour dans 7a ~o?'~ CM~c, celle de toutes les
pièces de son répertoire où il a été le plus
goûté par le public parisien. Depuis lors,
ce drame n'a pas quitté l'at'dche mais
nous espérons bien que Saivini ne pren-
dra pas définitivement congé de nous
a.ya.nt d'avoir remis sous nos yeux les
deux tragédies de Shakespeare dans les-
quelles il a produit tant d'émotion, .Bs~-
et Q~~o. Nous avons rendu tout
justice à M. Criacometti, l'auteur de
~fo~CM~, et il trouvera bien légitime
le désir que nous éprouvons de revenir à
Shakespeare, d'autant plus que cette
.bonne fortune n'est possible, à ce qu'il
paraît, qu'une fois par hasard et avec des
acteurs étra.ngers.
Quelques petits théâtres ont donné avec
plus ou moius de succès des revues de
Su d'année. C'est~un genre qui semble
abandonné par'les autres théâtres, et
nous le regrettons vivement. H n'y a pas,
en effet, de cadre plus élastique que celui
de la revue, et qui se prête avec plus de
souplesse à la fantaisie des auteurs dra-
matiques, à la condition toutefois que ce
soient des gens d'esprit plutôt que de mé-
tier. C'est peut-être parce que le métier
PETITE BOURSE DU. DIMANCHE.
Emprunt 5 0/0. 108 fr. 80, 8N, 82 j/2.
30/0. '73fr.,73ff.M.
SO/Oturc.Sfr.40,'4S.
Russe. '!91/8,S/16,~<.
Italien. 7lfr.8S,90,8!
TFéMgt'apMe p~avée.
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
Birmingham, le 12 janvier, soir.
Dans un meeting qui a eu lieu ce soir
M. Bright, s'adressant & ses électeurs, a signaié
l'anxiété, )a consternation même causée par la
convocation hâtive du Parlement. ·
« II faut. a dit M. Bright, attribuer cette anxiété
au manque do confiance dans le gouvernement,
sur un& question qui remplit, l'esprit public, sur
la grande et solennelle question de la paix ou de
la guerre.
» Cette question fut soumise au peuple en
i834, et le peuple se décida alors en faveur do ]a
guerre. A cette époque, j'étais opposé à la guerre;
j étais convaincu qu'aucun argument sérieux ne
pouvait encourager a y prendre part. Le conflit
actuel est'~ résultat de ta guerre de Crimée. Se-
bastopot avait c~é détruit, la flotte russe coulée.
le traité de Paris signé. Cette guerre avait coûté
2 miliiards de francs et i mitlion d'hom-
mes. On aftirmait alors que la puissance de la
Russie, complètement détruite, ne pourrait plus
jamais être une menace pour la Turquie, et,
quinze ans après, tous les bénéOces de ia guerre
de Crimée étaient perdus.
» La Russie est maintenant aussi puissante que
si ]a guerre de l8'i4 n'avait pas eu lieu.
» En t8M, la France était notre alliée. Ei)e n'a-
vait jamais été sympathique à cette guerre; mais
elle y avait été entamée par i'ambiuon de Napo-
léon HI, par son désir de s'associer à une respec-
table nation monarchique; et 40,000 Français pé-
rirent pour une cause qui n'était passympathioue
à ta nation. Actuellement, aucune puissance n'est
avec nous; nous sommes constamment seuls à
intervenir dans les affaires d'Orient. Nous avons
certainement un grand intérêt dans le canal de
Suez; mais toutes les puissances d'Europe y sont
également ia.tér.e~sées, et eUes ne permettront
jamais aucune tentative pour empêcher la libre
circutation sur le canal.
» C'a été un grand malheur que le gouver-
nement ait refusé d'adopter le plan de 5t. de Les-
scps pour mettre le canal dans des conditions
certaines de sécurité. &
"M. Bright déolofe la jalousie qu'éprouvent
'que)ques Anglais envers la Russie. La Russie
est moins capable de nous offenser qu'aucune
autre nation, et nous ne sommes point capables
de l'offenser.
Apres avoir fait l'éloge. du czar, M. Bright dé-
clare qu'il est convaincu que la nation en masse
désire une stricte neutralité dans la guerre ac-
tuelle.
Des applandissemens prolongés accueiilfnt ce
discours, et le meeting adopte une Résolution
protestant contre l'idée de se laisser entramer à
prendre parti pour la Turquie dans son conflit
avec la Russie.
Malte, le 12 janvier, soir.
A la suite d'ordres téiëgraphiques venus de
Londres, l'amiral Hornby et son état-major par-
tent pour le Levant à bord du ~K~aw.
Saint-Pétersbourg, le 13 janvier.
Contrairement aux nouveite-; répandues a l'é-
tranger, la santé de l'empereur Alexandre est
satisfaisante. S. M.. n'a pas suspendu un seul
instant ses occupations habituelles et ses récep-
tions.
Saint-Pétersbourg, le ~2 janvier.
.MMS~fe~MM publie un ordre du jour du ba-
ron de Bestrom, commandant intérimaire do
corps de ta garde, dans lequel est reproduite, avec
l'autorisation de l'empereur Alexandre, une lettre
adressée a ce souverain par le prince de Wur-
temberg.. commandant du corps de la garde de
Prusse, et contenant des félicitations au sujet des
victoires de la Russie~ .L'ordre du jour se termine
de la manière.suivante
« es 'paroles ûatteuses qui sont adressées à
nos ïrères victorieux dans la lettre du prince de
Wurtemberg seront accueillies, selon ma ferme
conviction, avec d'autant plus de sympathie,
qu'eues émanent des rangs de la garde glorieuse
et intrépide qui appartient au grand et puissant
pays dont notre chère patrie est fiére, ajuste
titre, de posséder l'amitié sincère et éprouvée.
Constantinople, le i3 janvier.
La réponse de la Russie est arrivée.
Le conseil des ministres s'est réuni aujourd'hui
pour ~examiner.
Constantinople, le 12 janvier, soir.
Les troupes turques ont remporté un succès
près de Tatar-Bazardj ik.. C
Les communications tétëxraphiques sont encore
ouvertes avec Tatar-Bazardjik, Yeni-Sagra et Yam-
boli.
On démont ici la version russe au sujet de
Schipka ii est certain que 3 ou .t.COn hommes des
troupes qui occupaient cette position ont pu se
retirer sur KarSova.
Les derniers avis de Grèce n'indiquent pas une
prochaine entrée en campagne de t'armée hellé-
nique. On aftirme que les meneurs envoyés en
Thessatie et dans l'Epire pour soulever les popu-
lations ont rencontré les dispositions les moins
favorables à leurs projets.
Raguse, te 13 janvier.
Les Turcs ont abandonné la ligne de la rivière
Boïana pour se concentrer à Scutari, où ils ont
établi des batteries comprenant M pièces de
canon Krupp.
y dominait que les dernières tentatives
faites dans ce genre n'ont pas é!é heureu-
ses. Mais que prouve un issuccès? Il ar-
riva. fréquemment qu'une comédie, un
drame ou un vaudeville ne réussissent
pas, ce qui n'empêche pas de recommen-
cer le lendemain sur nouveaux frais; et
c'est parfois quand on y compte le moins
que le succès arrive. Une erreur trop
commune chez les auteurs dramatiques
et chez les directeurs de théâtre consiste à
croire, quand l'ouvrage sur lequel ils
comptaient ne réussit pas, que c'est Le
genre qui est passé de mode, et que ie pu-
blic n'en veut plus, au lieu de se dire
tout simplement que l'œuvrc seule était
mauvaise et mal venue.
Mais si nous n'avons pas, cet hiver, de
revues de fin d'année, les matinées litté-
raires et dramatiques, en revanche, entrent
tout à fait dans nos mœurs. Le Vaudeville
fait salle comble tous les dimanches avec
PK~si, bien jouée par M"~ Delaporte. H y a
aussi les matinées du Théâtre-Lyrique
sous la direction de M"° Marie Dumas qui
sont très suivies. Nous avons en succes-
sivement la matinée espagnole, la mati-
née russe et la matinée grecque qui ont
offert beaucoup d'intérêt.
Le programme de la matinée espagnole
se composait du 7)oM T~M de Tirso de
Molina et d'une comédie de Calderon
Les Monténégrins ont pris & AntivariMOton-
'Reaux de poudre, 15 canons, beaucouo d'armes
et de provisions. Ils ont fait prisonniers L400
nizams.
Les .i,000habitans d'Antivari et 200 blesses qui
s'y trouvaient n'ont eu à sounrir aucune vexa-
tion.
L'escadre turque s'est retirée au port Saint-
Jean.
Le Président dn Ta république est pirti ce
tBatin, vf'rs dix heures et demie, de l'Elysée,
pojraUer assister aux prieras publiques qui
outeuti~u aujourd'hui à VersaiHt's. à l'oc-
casion de l'ouverture de la présente session
parlementaire.
En raison de la mort et des funérailles de
S. M. Victor-Emmanu-'I. tes réceptions de
M. le maréchal de Mac-Mahon. Président de
la république, et de MM. les ministres, n'au-
ront pas lieu avant le mardi 22 janvier.
ÉLECTIONS MpMMPALES
DE PARIS.
get~tin d~ MtoMage du 13 jM~ar.
8' M'oa!asemtMt<.
Q!«M' (7M C~cm~-J9/y.
Ernest Brelay. 2H8
Potier. 245 e
Q!~f~M' J'jE'
Rmnt. j.]))
Goudchaux. 'MO
S* ttrroMtïtfisemtent.
Q?~)'Vauzy. i.OOO
Delacourtie. 7~8
A mesure qu'approche l'époque où le
Parlement doit se réunir, et avec elle
l'heure des délibérations solennelles d'où
doit dépendre peut-être l'avenir de l'An-
gleterre, ce pays est en proie à une agi-
tation de plus en plus vive, et qui a pris
depuis quelque temps un caractère pres-
que fébrile et désordonné. Les partisans
de la Russie ou, ce qui revient au même,
de la neutralité absolue de l'Angleterre,
redoublent d'efforts pour peser sur les
décisions du gouvernement, dont les in-
tentions,du reste, sont encore ignorées, et
qui, très vraisemblablement, ne s'est ar-
rêté jusqu'à ce moment a aucune déter-
mination dénaidv.e. En attendant, les
meetings se multiplient sur tous les points
du territoire; c'est comme une marée
montante dont à chaque heure les flots
se pressent et s'accumulent, et il en sort
des montagnes d'Adresses et de Mémoires
dont la plupart sont envoyés a lord De:by.
que l'on cherche à opposer au premier
ministre. On spécule, en euct, sur les
disseutimens du cabinet, qui, s'ils existent
réellement, sont fort exagérés à dessein.
On veut enchaîner le gouvernement à
cette politique d'indiS'érence et d'absten-
tion dont nous signalions dernièrement
le caractère et les euets (1), politique qui
a tout ju~te assez de courage pour rece-
voir les rebuffades et les humiliations, et
boire sa. honta à petites gorgées.
Ainsi, dernièrement, dans une réunion
aireby (2 janvier), deux membres distin-
gués de l'Opposition a la Chambre des
Communes, sir Wilfrid.Lawsop, représen-
tant de Cariisie, et M. Charles Howard,
représentant de rEa&t-Cumberland, ont
déclaré qu'un ministère qui compte parmi
ses membres des hommes tels que lord
Salisbury, lord Carnarvon et M. Cross, ne
saurait songer a commettre un crime aussi
épouvantable (M ~M~M~o?M (? e:M~)
que de mettre à l'Angleterre les armes à
la main. L'attitude rnoHë de lord Saiis-
bury dans la Conféreuce de Londres, sa
conduite équivoque et pleine de coudes-
cendance ~l'égard de la Russie, autori-
sent en ce sens toutes les supposition?.
Nous reviendrons tout à l'heure sur l'é-
trange discours de lord Carnarvon, objet
de tant de commentaires et de controver-
(t) POM' le TbK~M~ des .D~< da 22brei877.
adaptée à la scène française par M. Ar-
mand Sih'es!,re. C'était, encore ce môme
sujet de don Juan qui faisait. les frais de
la matinée russe. H ne s'agissait plus,
cela va. sans dire, du don Juan de Tirso
de Molina, mais de celui de Pouchkine,
accompagné de quelques scènes du Z~
WMM de LcrmontoH'; le tout précédé d'une
très intéressante conférence de M"° Dumas
sur la Russie. L'attrait de la matinée grec-
que, c'était une comédie d'Aristophane
habilement arrangée par notre confère
Gustave Bertrand.
La deuxième scrie desMoJo~.y vient de paraître a la librairie
Tresse. Cette publication a pour but, si je
ne me trompe, de former, concurremment
avecle~ea~'ea7~ ca~x~e, do la librairie
OHendorfr, un répertoire dramatique à
l'usage des comédiens de société. Le but
me semble complètement atteint. Que de-
mandent, en en'et, les gens du monde qui
veulent jouer chez eux la comédie? Des
pièces peu compliquées, avec peu de per-
sonnages, et une mise en scène très sim-
ple. Voilà justement leur anaire. De pe-
tits proverbes, et même des monologues,
c'est ce qu'on trouve dans le recueil dont
je parle. Il va sans dire que ces petits pro-
verbes appartiennent pour la plupart au
genre gai, et que les autres ne. vont pas
au. de!à d'une sentimentalité douce,
ses. Quant à l'honorable secrétaire d'Etat
pour le département de l'intérieur, nous
croyons qu'on emprunte un peu légère-
ment l'autorité de son nom. M. Cross s'est
fait remarquer à la fin de la dernière ses-
sion du Parlement par un excellent dis-
cours où il a soigneusement distingué
les intérêts qui sont communs aux puis-
sances européennes et a l'Angleterre, en
Orient, et ceux qui touchent exclusive-
ment celle-ci. Il n'a pas dit, il est vrai,
que l'Angleterre fût obligée de faire la
guerre, ni qu'elle la ferait pour la dé-
fense de ces derniers intérêts mais il n'a
pas dit non plus qu'elle fût résignée d'a-
vance à en pousser jusqu'au bout l'aban-
don et le sacrifice. Quoi qu'il en soit, on
ne saurait guère douter qu'il n'y ait' un
certain désaccord parmi les membres du
cabinet. Ce n'est, par exemple, un- mys-
tère pour personne que lord Beaconsfield
est animé de pensées plus viriles que tel
ou tel de ses collègues. Il paraît que cet
~lustre parvenu du torysmc, malgré son
scepticisme audacieux et brillant, a senti
renaître en lui les vieux sentimens de son
parti, qui a toujours eu le plus noble
souci pour la grandeur de son pays, la plus
haute intelligence de ses intérêts, et s'est.
constamment montré très chatouilleux
sur le point d'honneur anglais.
S'il y a quelque divergence de vues dans
le ministère, il règne dans la presse une
-complète discorde. Les journaux parti-
sans de la paix a outrance redoublent
d'efforts pour entraîner le gouvernement à
leur suite. A leur tête se distingue le Ti-
?H~, qui depuis longtemps a sonné la
cloche d'alarme.. Ce journal n'a d'ail-
leurs jamais dissimulé ses sympathies
pour la Russie, sympathies qui ne
sont chez lui quun retlet de celles
que lui inspire la politique du prince
de Bismarck. Le .Z'MKM croirait tout
perdu si l'Angleterre se départait un
moment de la neutralité qu'elle a ob-
servée jusqu'ici. Où en serait-on, grands
dieux! si les marchands (je la Cité
étaient obligé. de vider leur escar-
celle sous le pas des armées ot tomanes
si le lion britannique, au lieu de som-
me'ller à SpKhead, s'en allait, fier et me-
naçant, veiller a la Corne-d'Or ? Ne se-
rait-ce pas l'abomination delà désolation?
Le trône du roi Dollar ne peut cependant
pas être toujours supporté par des balles
de coton; il pourra, il devra même se
rencontrer des circonstances où il aura
besoin, pour s'étayer, des cuirasses et des
blindages de la flotte anglaise, de ces
hommes de guerre, M~M-o/-M~, ainsi que
nos voisins désignent, .par un terme ex-.
pressif, les vaisseaux de Sa Majesté. Mais
le :Z'MMM ne se montre pas pressé. Que la
Russie s'empare, si elle veut, de l'Armé-
nie qu'elle s'ouvre violemment les Dar-
danelles qu'elle campe, si bon lui sem-
ble, à Constantinople, nous en serons
quittes, dit le journal de la Cité, pour
mettre, quand il nous plaira, la main sur
Mitylène ou sur l'Egypte. Le Z'a~ ~Vrenchérit encore sur son confrère. Cette
feuille, où s'épanche la mauvaise hu-
meur des libéraux aigris, passant par-
dessus la tête des ministres, va droit
à la reine, qu'elle accuse de vouloir
mener l'Angleterre à sa perte, en suivant
une politique personnelle, pareille à celle
qui a perdu la France en 1870. Le J9~e!M méconnaît son gouvernement et son
pays il sait très bien que, si la guerre était
déclarée, elle le serait après mûre délibéra-
tiond'unParlementlibre, et non par le vote
tumuitueux d'un Corps législatif docile à
la voix du maître qui l'avait choisi, et
trompé d'ailleurs par un ministère de du-
perie et de trahison. Encouragés par les
déclamations de ces deux journaux et de
quelques autres de beaucoup moindre im-
portance, les adeptes de la politique de
neutralité absolue ne gardent plus aucune
mesure et ne se sentent plus de joie.
M. Gladstone et les gladstoniens, et toute v
cette tribu que le .D
comme ?g .DoM~M, de M. Gustave Na-
daud, et ~~o~M'K ~~McF~ de M. Paul 1
Ferrier. Quant aux monologues, ils n'ont
certes rien de commum avec le fameux
monologue d'HamIet. C'est toujours la
note de l'esprit et de l'excentricité qui do-
mine. Il y a, en ce genre, des morceaux
très plaisans, par exempte JK~o~M~,
~oMKë, Foy~ë ? ~'OM-~o~c~, de
M. Charles Cros, qui excelle dans ces lé-
gères fantaisies.
Tout ce!a est si expressément écrit
pour les comédiens de salon, que les
auteurs ont pris même la peine d'in-
diquer les acteurs de profession sur
lesquels les premiers doivent se mo-
deler. Ainsi, tel monologue est censé
devoir être débité par Coquelin aîné, ou
Coquelin Cadet, et tel autre par M"" Sa-
mary. Une petite opérette à deux per-
sonnages, ~OM~ bois, de M. Chauvin, a
été conçue en vue de Daubray et de Sci-~
pion, des Bonfîes. Il ne reste plus qu'à la
mettre en musique; mais il y a des com-
positeurs de salon comme il y a des co-
médiens de salon, et l'on peut écrire la
musique deà composer la partition d'J~<ï ou des ZTM-
~KCKo~y. « A brebis tondue, Dieu mesure
le vent M, dit un proverbe dont les li-
brettistes du nouveau recueil se sont ju-
dicieusement et charitablement inspirés.
On ne demande pas un talent original aux
spirituellement naguère les TP~~M.
niacs, s'agitent et battent des ailes, comme
si leurs cris devaient sauver le Capitole. Il
est curieux de suivre ce mouvement; qui
depuis une douzaine de jours a pris une
force à peu près irrésistible.
C'est -peu de temps après la nouvelle
de la convocation du Parlement que les
« pacifiques M sont partis en guerre. Dès
le janvier, soixante, marchands de la
Cité environ se réunissaient dans les
Caxton-buildings, Pater-Noster square, et
adoptaient la Résolution suivante « Toute
infraction à une stricte neutralité serait
un acte .criminel c'est un devoir impé-
rieux pour le gouvernement d'avertir la
Turquie qu'elle n'a à espérer aucun se-
cours armé de l'Angleterre dans aucune
circonstance qui puisse se produire. Le
gouvernement doit même s'abstenir ri-
goureusement de tout nouvel engagement
diplomatique avec la Porte, sans l'avis du
Parlement. En conséquence, il n'y a.
lieu de rien ajouter aux forces de terre et
de mer du pays. » Le même jour, le co-
mité exécutif de l'Association libérale de
Southwark prenait une délibération en-
core plus énergique. Il protestait con-
tre les organes de la presse qui poussent
le gouvernement à entreprendre la guerre
en faveur de la Turquie, sous prétexte
de défendre les intérêts anglais. Ces inté-
rêts, à son avis, n'étaient nullement me-
nacés, tandis que ceux de la paix la citHisation ne pourraient qu'être lar-
gement servis « par l'entier anéantisse.
ment de la puissance turque en Europe.~
A partir de ce moment, les meetings de-
viennent chaque jour plus nombreux, et,
à peu d'exceptions près, ils expriment
tous la même pensée, celle d'une stricte
neutralité: 2 janvier, meeting de la cham-
bre de commerce de Bradford, du Con-
seil de Ville de Barnicy, meeting &
Warrington; 3 janvier, réunion du Con-
seil de Ville de Bury (comte de Lancastre),
de l'Association libérale de Leieester
réunion à Saiut-George's Hall, présidée par
le lord-maire de Londres, -Adresse à lord
Derby du Conseil de l'Association ouvrière
pour ia paix (!Foo~a~ ~eac~~Moe~-
tion). Les opinions religieuses se mettent
même de la partie les non-conformistes
de Birmingham, ceux de Londres, prési-
des par M. Morley, représentant de Bris-
tol de WIiitby, de Merthyr-Tydvil et des
districts environnans; de Btakeney; les
congrégaiionalistes d'Ashton-under-Lyne
protestent unanimement en laveur de la
paix. Nous pourrions relever encore
d'autres réuniocs du même caractère;
4 janvier, meetings des Associations libé-
rales de West-Bromwiek, de Wolverhamp-
ton, de Plymouth, des libéraux de Dar-
lington délibération du Conseil de Ville
de Rochdalc 7 janvier, grand meeting
à Sheffield, où M. Mundsila, représentant
de cette ville prononce un discours très
énergique;–le même jour, réunion popu-
laire à Cambridge, à Richmond (Yorkshire),
à Nor~hampton Adresse des directeurs
de la chambre de commerce de Manches-
ter, à lord Derby, en faveur de la neutra-
lité.
A ces démonstrations nombreuses, por-
tant toutes le même caractère pacifique,
on ne pourrait opposer qu'un petit nom-
bre de protestations favorables à la Tur-
quie et à l'intervention armée de l'Angle-
terre. Un meeting antirusse, tenu à Tra-
falgar square le 29 décembre, paraît n'a"
voir réuni qu'un petit nombre d'adhérens.
Nous devons cependant signaler une ré-
union tenue à Hinskiey par les représen-
tans du South-Leicestershire, MM. Albert
Pell et Heygate, où a été voté un blâme
sévère contre l'ambition de la Russie. La
plus imposante manifestation faite en ce
sens est celle à laquelle a présidé, à New-
castle-on-Tyne (3 janvier), M. Hamond, re-
présentant de cette grande cité commer-
ciale. II n'a pas hésité à réel amerl'exécution
des traités qui lient l'Angleterre à la Rus-
sie. Il a même déclaré que, dans cette cir-
gens du monde qui font du théâtre non
par métier, mais pour leur plaisir; et ce
qu'ils ont de mieux à faire, c'est d'imiter
les maîtres du genre, soit comme acteurs,
soit comme compositeurs. Une imitation
bien réussie suffit pour le succès d'un~
soirée, et il y a toujours pour ces cho-
ses-là un public complaisant.
Le deuxième volume des ~yK~ n'est
pas uniquement composé de scènes déta-
chées et de monologues il contient aussi
de petites comédies qui pourraient être
jouées sur un vrai théâtre, comme le
~CM 7'MMMe/Jo, de M. Armand Silvestre, et
-P~, de M. Théodore de Banville. Dans
&on.Z'M~i'~s'être inspiré de la charmante Nouvelle
d'Alfred de Musset F~ II
ne s'en défend pas, puisqu'il a pris pour
épigraphe quelques vers du sonnet exquis
intercalé par Musset dans sa Nouvelle, et
qu'il a conservé dans sa pièce le nom de
l'héroïne du romancier. Le sujet est, d'ail-
leurs, le même. C'est une patricienne de
Venise, Béatrix Donato, qui veut devenir
la muse de l'artiste et lui reproche sa
paresse. Est-il permis au fils du Titien
d'oublier, au milieu des plaisirs de la jeu-
nesse, le nom glorieux que son père lui
laissé? Le jeune homme résiste à ces sup-
plications. Adieu donc s'écrie Béatrix.
Jesuis ici les indications de la pièce~
MMj/~JAMB
~M.
ON S'AiiONNE'
me des Pfëtres-Samt-Germsdn-l'AuxorMis, i?<
e'B.txsE'tL'ABe'KMEMEnnp: =
Unaa. ` Six mois. TfOi~BMM i
DépMtemens~ 80fr. 40 &. ~O&J"
P&rt~ ?zt'. 36 fr. M~.
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«m moyen d'une Yateùr payable à Paris ou da
mandats-poste, soit internationaux, soitfran~&is;'
en ÂUemagne, 6n Autficha, en Russie,
etdanstousiegpaysduNord
chez tous tes directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
tM renvoi d'une dateur payable & Pa'io. >
Les annonces sont Mçass
o&.9T.EïM.P'a!Bchey,B.aaï~e~G'
8,p!acedë!a.Bourse,
et au bureau du JfaCRNADL.~
eties doivent toujours être agréées par !a rédaction.
POf:ITI~DES ET d,ITTL~i;iltiFS
.PAMS-
MMAKfCHE iS JANVIER
Nous avons rendu compte des derniers
incidéns diplomatiques et militaires qui
,se sont produits en Orient, et il fau~, sui-
vre de près ce double mouvement qui se
ralentit au point de vue diplomatique et
qui se précipite au point de vue militaire.
On n'a pas oublié les hégocialions ouver-
tes par l'Angleterre entre la Porte ei la
Russie, et dont l'Angleterre elle-même
avait sa part. L'Angleterre a fait les, plus
grands e~orts pour arracher a la Russie
le secre,t de ses condino~s, so.it p.oùr
l'armistice, soit pour la paix, efforts
qu'elle a d'ailleurs prudemment dissimu-
'lés, et auxquels elle n'a jamais donné une
forme o~~elle. Son échec en a été moins
.sensible -en apparence, mais, au fond, il
-n'en est 'pas moins réel, et la Russie a
toujours repoussé ou décliné toutes les
tentatives qui ont été iaites par l'Angle-
terre pour Se placer, sous un prétexte
quelconque, entre elle et la Turquie. Elle
s'est, d'ailleurs, montrée toute dispo-
sée à discuter les conditions d'un ar-
mistice mais directement avec les
généraux turcs; et l'Angleterre au-
rait préféré que les choses se passas-
sent autrement et que les négociations
eussent lieu entre cabinets, par l'entre-
mise de plénipotentiaires spéciaux nom-
més ad ~oc par leurs gouvernemens. Dans
des négociations telles que l'Angleterre
les comprenait et les désirait, il y avait
toujours des chances pour que l'Eu
rope trouvât l'occasion d'intervenir et
de dire son mot~ C'est ce que la
Russie ne vo.ulaît pas, et il a fallu
que rAngleterre se résignât. Ëtle a dé-
fendu pied à pied le terrain étroit où elle
s'était placée.–Soit! a-t-elledit; les cpm-
mandans mili.ta.ires discuteront les condi-
tions de ra~mis.tice mais au ppint de
vue strictemenft mitittdre et sans que,
leurs ï'ésointions préjugent en nen l~s con-
ditions de lapaixdeSnitive. Les Rus-
ses n'ont pas 'admis ~cette distincti.on, et
l'Angleterre a consaUlë à la Porte d'en-
voyer ses généraux au quartier général
russe.
La Porte s'est empressée de suivie ce
conseil. Le ministre de la guerre, qui était'
alors Réouf~acha, a Mt savoir que la
Porte demandaifun armistice, et qu'elle
envoyait comme négociateurs les géné-
raux en chef'de ses. ti'oupes en Europe et
en Asie. Le grand-duc Nicolas a répondu 1
aussitôt que la Russie acceptait l'armis-
tice eh principe, mais que la Porte devait
accepter d'abord les cundi~ons prétn~i-
jtaifes de la paix. Quelles sont ces con-
ditions ? On i'igtipM; et, d'après quel-j
ques renseignemêns, le grand-duc aurait
modestement déclaré qu'il le-~ ignorait
lui-même et. qu'il ailait donner connais-
sance à Saint-Pétersbourg de la demande
de s Turcs. Donc, suspension en Europe
des n,égo.ciâ~ions ppu,r ,1'arm,isGic,è. En
des négocia~ioMS ppur J'armAst,ice. En
Asie, les choses se sont passées plus clai-
rement encore. Ismaïl Pacha, qui com-
ma.nde à Erzerbum, s'est adressé au grand-
duc Michel, ceiui-ci a déç) are qu'il était 1
absolument sons instructions, mais qn'U
allait tmmédiatemetit Bn demander, tou-
jours à Saint-Pétersbourg. Ainsi, en Eu-
rope et en Agie, lorsque les généraux
turcs se sont adressés aux généraux rus-
ses pours'eutendreau sujet de l'armistice,.
ils ont trouvé, d'une part, un générât sans
instructions sufSsàntes-; de l'autre, un gé-
néral n'ayant pas d'instructions du tout
et l'armiatice n'a pu être discuté ni
conclu.
Il y a lieu d'en être surpris, et la
question qu'on doit naturellement se
poser est de savoir si c'est au gouver-
nement russe ou à ses généraux que doit
revenir la responsabilité dé ce retard. Une
dépêche de l'agence Reuter, datée de
Constantinople le 11 janvier, annonce,
d'après les bruits des cercles .officiels', que
M. Layard a iniormé la Porte, sulyant
mm JOHMAL WS DEBATS
DU t4 JANVIER4877.
LA S~MAM~E DRAMATIQUE
Le retour de Salyini et de la troupe ita-
lienne. –Les revues de 6n d'année.
Les matinées littéraires et dramatiques.
~~b~M~w~, par divers
auteurs. Publications se rapportant
au théâtre.
-Nous n'avons eu aucune nouveauté dra-
matique cette semaine car je ne parle
pas de deux premières représentations
données samedi, l'une au théâtre du Pa-
lais-Royal, l'autre au nhàteau-d'Eau~ Les
pièces représentées pour la première fois
un samedi arrivent généralement tr«p tôt
ou trop tard trop tard, pour qu'il soit pos-
sible & la critique de leur donner place
dans la Revue de la semaine trop tôt
aussi quelquefois pour qu'on s'en occupe
la. semaine suivante, lorsqu'il leur arrive,
par exfmple de mourir dans cet inter-
valle de huit jours. Alors elles n'ont pas
mêtae pu la consolation d'une bonne parole
a leur dernier moment.
Contfntons-nous donc d'une Revue dra-
matique rétrospective.
un ~vis qu'il a reçu de lord Derby, que
le grand-duc Nicolas, dans sa. réponse au
télégramme de Réouf Pacha, n'a pu
exprimer que ses vues personnelles lors-
qu'il a avancé que l'armistice devait être
fondé sur l'acceptation des conditions de
paix et M. Layard a donné pour preuve
la conduite du grand-duc Michel, qui
a déclaré n'avoir aucune instruction.
M. Layard a ajouté que lord Loftus,
ambassadeur à Saint-Pétersbourg, avait
été'charge par lord Derby d'exprimer au
prince Gortohakpn' Ï'étonnement qu'on
avait éprouvé à Londres en voyant que
la promesse du chancelier n'avait pas en-
core é~é remplie, et que les généraux
russes n'avaient pas reçu d'instructions
a,u sujet de l'armistice. Lord Loftus de-
yait en même temps rappeler au prince
.Gôr.tchakon' que, dans les pourparlers
avec l'Angleterre, il n'avait pas été du
tout question de faire dépendre l'armis-
tice d& l'acceptation des conditions de
.paix. .v
Si l'on en croît le correspondant vien-
nois du 7'MMM, qui est généralement
bien informé, il n'est pas impossible
que les généraux russes aient pris dans
toutes ces anaires une responsabilité
plus grande que de raison. L'armée
russe, animée d'un esprit tout militaire,
répugne à l'idée de se voir frustrée du
prix qu'elle a poursuivi à travers tant
d'efforts, et qu'elle se croit sur le point
d'atteindre. Les généraux russes avaient
rêvé, dès le commencement de la cam-
pagne, de signer et de dicter la'paix à
Constantinople même les plus modérés
disaient a. Andrinople. La partie la plus
périlleuse, la plus difficile, la plus ingrate
de la tâche est enfin terminée il ne
reste plus qu'un dernier pas à faire, jet
l'état-major russe., où l'imagination a
toujours joué un grand rôle, se voit
au bout de ses peines et de son ambition.
N'y a-t-il pas une extrême dureté, et
même une cruelle injustice à priver l'ar-
mée de la récompense de son courage et
de son dévouement? Ce qui est sûr, c'est
que l'état-major ~n'éprouve pour le mo-
ment aucune inc~inati.on- à favoriser la!
paix, .qu'il cède volontiers à une disposi-
tion toute contraire, et ne demande pas
mi,eux que d'empêcher, ou du moins de
pet'arder le plus possible la conclusion
.de l'armistice. Il n'y a donc pas lieu
d'être surpris que la première démarche
des Turcs ait rencontré des objections
et presque une En de non-recevoir. Pen-
dant que les généraux russes entravent ou
ralentissent lés négociations pour l'armis-
tice~ls précipitent fiévreusement le mouve-
ment militaire; s'il y a arrêt d'un .côté,
~1 y a de l'autre une marche hardie qui
dévore le terrain. Le bruit court qu'An-
drinople ne peut pas se défendre, et que,
par conséquent, les conditions de l'armi-
stice doivent "comprendre non seule-
.ment la cession du quadrilatère, mais
celle d'Andrineple la ligne de démar-
cation entre les deux 'armées devrait~
passer entre Ahdrinople et Constantinople.
Dans des .conditions pareilles, on se de-
mande ai rarmis,tice aboutira, ou du:
moins quand est-ce qu'il aboutira. On
se rappelle la marche de Diebitsch,
qui, en 1829, est arrivé a Andrinople et~
y a fait la. paix, épuisé mais encore mena-
çant. Les Russes, ne sentant plus d'obsta-
cles autour d'eux, n'hésitent pas à 'corn-
mettre les fautes militaires qui leur ont
été fatales au .début de la campagne; la si-
tuation estdinerente en effet; ils ont dé-:
blayéleurs derrières etiisnecroientpasaux
forces qu'ils pourraient trouver devant
eux. Quant à 1 Angleterre, que pensera-
t-elle de ces événemens? Elle se rappel-
lera sans doute qu'en Asie déjà les géné-
raux russes ont osé beaucoup et ont en-
tr,~î~é ilocile~.etJt l~; dip'lôuïati~ à leur
traîné docilement la diplomatie à leur
suite. Mais il est probable que l'An-
gleterre se bornera à faire des rapproche-
mens Historiques et, se résignera à ce
qu'elle ne peut plus guère empêcher.
Salvini est revenu, api;ès une excursion
en Belgique, gui a été, ace qu'il paraît, des
plus brillantes. Il a reparu à la salie Vënta-
dour dans 7a ~o?'~ CM~c, celle de toutes les
pièces de son répertoire où il a été le plus
goûté par le public parisien. Depuis lors,
ce drame n'a pas quitté l'at'dche mais
nous espérons bien que Saivini ne pren-
dra pas définitivement congé de nous
a.ya.nt d'avoir remis sous nos yeux les
deux tragédies de Shakespeare dans les-
quelles il a produit tant d'émotion, .Bs~-
et Q~~o. Nous avons rendu tout
justice à M. Criacometti, l'auteur de
~fo~CM~, et il trouvera bien légitime
le désir que nous éprouvons de revenir à
Shakespeare, d'autant plus que cette
.bonne fortune n'est possible, à ce qu'il
paraît, qu'une fois par hasard et avec des
acteurs étra.ngers.
Quelques petits théâtres ont donné avec
plus ou moius de succès des revues de
Su d'année. C'est~un genre qui semble
abandonné par'les autres théâtres, et
nous le regrettons vivement. H n'y a pas,
en effet, de cadre plus élastique que celui
de la revue, et qui se prête avec plus de
souplesse à la fantaisie des auteurs dra-
matiques, à la condition toutefois que ce
soient des gens d'esprit plutôt que de mé-
tier. C'est peut-être parce que le métier
PETITE BOURSE DU. DIMANCHE.
Emprunt 5 0/0. 108 fr. 80, 8N, 82 j/2.
30/0. '73fr.,73ff.M.
SO/Oturc.Sfr.40,'4S.
Russe. '!91/8,S/16,~<.
Italien. 7lfr.8S,90,8!
TFéMgt'apMe p~avée.
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
Birmingham, le 12 janvier, soir.
Dans un meeting qui a eu lieu ce soir
M. Bright, s'adressant & ses électeurs, a signaié
l'anxiété, )a consternation même causée par la
convocation hâtive du Parlement. ·
« II faut. a dit M. Bright, attribuer cette anxiété
au manque do confiance dans le gouvernement,
sur un& question qui remplit, l'esprit public, sur
la grande et solennelle question de la paix ou de
la guerre.
» Cette question fut soumise au peuple en
i834, et le peuple se décida alors en faveur do ]a
guerre. A cette époque, j'étais opposé à la guerre;
j étais convaincu qu'aucun argument sérieux ne
pouvait encourager a y prendre part. Le conflit
actuel est'~ résultat de ta guerre de Crimée. Se-
bastopot avait c~é détruit, la flotte russe coulée.
le traité de Paris signé. Cette guerre avait coûté
2 miliiards de francs et i mitlion d'hom-
mes. On aftirmait alors que la puissance de la
Russie, complètement détruite, ne pourrait plus
jamais être une menace pour la Turquie, et,
quinze ans après, tous les bénéOces de ia guerre
de Crimée étaient perdus.
» La Russie est maintenant aussi puissante que
si ]a guerre de l8'i4 n'avait pas eu lieu.
» En t8M, la France était notre alliée. Ei)e n'a-
vait jamais été sympathique à cette guerre; mais
elle y avait été entamée par i'ambiuon de Napo-
léon HI, par son désir de s'associer à une respec-
table nation monarchique; et 40,000 Français pé-
rirent pour une cause qui n'était passympathioue
à ta nation. Actuellement, aucune puissance n'est
avec nous; nous sommes constamment seuls à
intervenir dans les affaires d'Orient. Nous avons
certainement un grand intérêt dans le canal de
Suez; mais toutes les puissances d'Europe y sont
également ia.tér.e~sées, et eUes ne permettront
jamais aucune tentative pour empêcher la libre
circutation sur le canal.
» C'a été un grand malheur que le gouver-
nement ait refusé d'adopter le plan de 5t. de Les-
scps pour mettre le canal dans des conditions
certaines de sécurité. &
"M. Bright déolofe la jalousie qu'éprouvent
'que)ques Anglais envers la Russie. La Russie
est moins capable de nous offenser qu'aucune
autre nation, et nous ne sommes point capables
de l'offenser.
Apres avoir fait l'éloge. du czar, M. Bright dé-
clare qu'il est convaincu que la nation en masse
désire une stricte neutralité dans la guerre ac-
tuelle.
Des applandissemens prolongés accueiilfnt ce
discours, et le meeting adopte une Résolution
protestant contre l'idée de se laisser entramer à
prendre parti pour la Turquie dans son conflit
avec la Russie.
Malte, le 12 janvier, soir.
A la suite d'ordres téiëgraphiques venus de
Londres, l'amiral Hornby et son état-major par-
tent pour le Levant à bord du ~K~aw.
Saint-Pétersbourg, le 13 janvier.
Contrairement aux nouveite-; répandues a l'é-
tranger, la santé de l'empereur Alexandre est
satisfaisante. S. M.. n'a pas suspendu un seul
instant ses occupations habituelles et ses récep-
tions.
Saint-Pétersbourg, le ~2 janvier.
.MMS~fe~MM publie un ordre du jour du ba-
ron de Bestrom, commandant intérimaire do
corps de ta garde, dans lequel est reproduite, avec
l'autorisation de l'empereur Alexandre, une lettre
adressée a ce souverain par le prince de Wur-
temberg.. commandant du corps de la garde de
Prusse, et contenant des félicitations au sujet des
victoires de la Russie~ .L'ordre du jour se termine
de la manière.suivante
« es 'paroles ûatteuses qui sont adressées à
nos ïrères victorieux dans la lettre du prince de
Wurtemberg seront accueillies, selon ma ferme
conviction, avec d'autant plus de sympathie,
qu'eues émanent des rangs de la garde glorieuse
et intrépide qui appartient au grand et puissant
pays dont notre chère patrie est fiére, ajuste
titre, de posséder l'amitié sincère et éprouvée.
Constantinople, le i3 janvier.
La réponse de la Russie est arrivée.
Le conseil des ministres s'est réuni aujourd'hui
pour ~examiner.
Constantinople, le 12 janvier, soir.
Les troupes turques ont remporté un succès
près de Tatar-Bazardj ik.. C
Les communications tétëxraphiques sont encore
ouvertes avec Tatar-Bazardjik, Yeni-Sagra et Yam-
boli.
On démont ici la version russe au sujet de
Schipka ii est certain que 3 ou .t.COn hommes des
troupes qui occupaient cette position ont pu se
retirer sur KarSova.
Les derniers avis de Grèce n'indiquent pas une
prochaine entrée en campagne de t'armée hellé-
nique. On aftirme que les meneurs envoyés en
Thessatie et dans l'Epire pour soulever les popu-
lations ont rencontré les dispositions les moins
favorables à leurs projets.
Raguse, te 13 janvier.
Les Turcs ont abandonné la ligne de la rivière
Boïana pour se concentrer à Scutari, où ils ont
établi des batteries comprenant M pièces de
canon Krupp.
y dominait que les dernières tentatives
faites dans ce genre n'ont pas é!é heureu-
ses. Mais que prouve un issuccès? Il ar-
riva. fréquemment qu'une comédie, un
drame ou un vaudeville ne réussissent
pas, ce qui n'empêche pas de recommen-
cer le lendemain sur nouveaux frais; et
c'est parfois quand on y compte le moins
que le succès arrive. Une erreur trop
commune chez les auteurs dramatiques
et chez les directeurs de théâtre consiste à
croire, quand l'ouvrage sur lequel ils
comptaient ne réussit pas, que c'est Le
genre qui est passé de mode, et que ie pu-
blic n'en veut plus, au lieu de se dire
tout simplement que l'œuvrc seule était
mauvaise et mal venue.
Mais si nous n'avons pas, cet hiver, de
revues de fin d'année, les matinées litté-
raires et dramatiques, en revanche, entrent
tout à fait dans nos mœurs. Le Vaudeville
fait salle comble tous les dimanches avec
PK~
aussi les matinées du Théâtre-Lyrique
sous la direction de M"° Marie Dumas qui
sont très suivies. Nous avons en succes-
sivement la matinée espagnole, la mati-
née russe et la matinée grecque qui ont
offert beaucoup d'intérêt.
Le programme de la matinée espagnole
se composait du 7)oM T~M de Tirso de
Molina et d'une comédie de Calderon
Les Monténégrins ont pris & AntivariMOton-
'Reaux de poudre, 15 canons, beaucouo d'armes
et de provisions. Ils ont fait prisonniers L400
nizams.
Les .i,000habitans d'Antivari et 200 blesses qui
s'y trouvaient n'ont eu à sounrir aucune vexa-
tion.
L'escadre turque s'est retirée au port Saint-
Jean.
Le Président dn Ta république est pirti ce
tBatin, vf'rs dix heures et demie, de l'Elysée,
pojraUer assister aux prieras publiques qui
outeuti~u aujourd'hui à VersaiHt's. à l'oc-
casion de l'ouverture de la présente session
parlementaire.
En raison de la mort et des funérailles de
S. M. Victor-Emmanu-'I. tes réceptions de
M. le maréchal de Mac-Mahon. Président de
la république, et de MM. les ministres, n'au-
ront pas lieu avant le mardi 22 janvier.
ÉLECTIONS MpMMPALES
DE PARIS.
get~tin d~ MtoMage du 13 jM~ar.
8' M'oa!asemtMt<.
Q!«M' (7M C~cm~-J9/y.
Ernest Brelay. 2H8
Potier. 245 e
Q!~f~M' J'jE'
Rmnt. j.]))
Goudchaux. 'MO
S* ttrroMtïtfisemtent.
Q?~)'
Delacourtie. 7~8
A mesure qu'approche l'époque où le
Parlement doit se réunir, et avec elle
l'heure des délibérations solennelles d'où
doit dépendre peut-être l'avenir de l'An-
gleterre, ce pays est en proie à une agi-
tation de plus en plus vive, et qui a pris
depuis quelque temps un caractère pres-
que fébrile et désordonné. Les partisans
de la Russie ou, ce qui revient au même,
de la neutralité absolue de l'Angleterre,
redoublent d'efforts pour peser sur les
décisions du gouvernement, dont les in-
tentions,du reste, sont encore ignorées, et
qui, très vraisemblablement, ne s'est ar-
rêté jusqu'à ce moment a aucune déter-
mination dénaidv.e. En attendant, les
meetings se multiplient sur tous les points
du territoire; c'est comme une marée
montante dont à chaque heure les flots
se pressent et s'accumulent, et il en sort
des montagnes d'Adresses et de Mémoires
dont la plupart sont envoyés a lord De:by.
que l'on cherche à opposer au premier
ministre. On spécule, en euct, sur les
disseutimens du cabinet, qui, s'ils existent
réellement, sont fort exagérés à dessein.
On veut enchaîner le gouvernement à
cette politique d'indiS'érence et d'absten-
tion dont nous signalions dernièrement
le caractère et les euets (1), politique qui
a tout ju~te assez de courage pour rece-
voir les rebuffades et les humiliations, et
boire sa. honta à petites gorgées.
Ainsi, dernièrement, dans une réunion
aireby (2 janvier), deux membres distin-
gués de l'Opposition a la Chambre des
Communes, sir Wilfrid.Lawsop, représen-
tant de Cariisie, et M. Charles Howard,
représentant de rEa&t-Cumberland, ont
déclaré qu'un ministère qui compte parmi
ses membres des hommes tels que lord
Salisbury, lord Carnarvon et M. Cross, ne
saurait songer a commettre un crime aussi
épouvantable (M ~M~M~o?M (? e:M~)
que de mettre à l'Angleterre les armes à
la main. L'attitude rnoHë de lord Saiis-
bury dans la Conféreuce de Londres, sa
conduite équivoque et pleine de coudes-
cendance ~l'égard de la Russie, autori-
sent en ce sens toutes les supposition?.
Nous reviendrons tout à l'heure sur l'é-
trange discours de lord Carnarvon, objet
de tant de commentaires et de controver-
(t) POM' le TbK~M~ des .D~< da 22
adaptée à la scène française par M. Ar-
mand Sih'es!,re. C'était, encore ce môme
sujet de don Juan qui faisait. les frais de
la matinée russe. H ne s'agissait plus,
cela va. sans dire, du don Juan de Tirso
de Molina, mais de celui de Pouchkine,
accompagné de quelques scènes du Z~
WMM de LcrmontoH'; le tout précédé d'une
très intéressante conférence de M"° Dumas
sur la Russie. L'attrait de la matinée grec-
que, c'était une comédie d'Aristophane
habilement arrangée par notre confère
Gustave Bertrand.
La deuxième scrie des
Tresse. Cette publication a pour but, si je
ne me trompe, de former, concurremment
avecle~ea~'ea7~ ca~x~e, do la librairie
OHendorfr, un répertoire dramatique à
l'usage des comédiens de société. Le but
me semble complètement atteint. Que de-
mandent, en en'et, les gens du monde qui
veulent jouer chez eux la comédie? Des
pièces peu compliquées, avec peu de per-
sonnages, et une mise en scène très sim-
ple. Voilà justement leur anaire. De pe-
tits proverbes, et même des monologues,
c'est ce qu'on trouve dans le recueil dont
je parle. Il va sans dire que ces petits pro-
verbes appartiennent pour la plupart au
genre gai, et que les autres ne. vont pas
au. de!à d'une sentimentalité douce,
ses. Quant à l'honorable secrétaire d'Etat
pour le département de l'intérieur, nous
croyons qu'on emprunte un peu légère-
ment l'autorité de son nom. M. Cross s'est
fait remarquer à la fin de la dernière ses-
sion du Parlement par un excellent dis-
cours où il a soigneusement distingué
les intérêts qui sont communs aux puis-
sances européennes et a l'Angleterre, en
Orient, et ceux qui touchent exclusive-
ment celle-ci. Il n'a pas dit, il est vrai,
que l'Angleterre fût obligée de faire la
guerre, ni qu'elle la ferait pour la dé-
fense de ces derniers intérêts mais il n'a
pas dit non plus qu'elle fût résignée d'a-
vance à en pousser jusqu'au bout l'aban-
don et le sacrifice. Quoi qu'il en soit, on
ne saurait guère douter qu'il n'y ait' un
certain désaccord parmi les membres du
cabinet. Ce n'est, par exemple, un- mys-
tère pour personne que lord Beaconsfield
est animé de pensées plus viriles que tel
ou tel de ses collègues. Il paraît que cet
~lustre parvenu du torysmc, malgré son
scepticisme audacieux et brillant, a senti
renaître en lui les vieux sentimens de son
parti, qui a toujours eu le plus noble
souci pour la grandeur de son pays, la plus
haute intelligence de ses intérêts, et s'est.
constamment montré très chatouilleux
sur le point d'honneur anglais.
S'il y a quelque divergence de vues dans
le ministère, il règne dans la presse une
-complète discorde. Les journaux parti-
sans de la paix a outrance redoublent
d'efforts pour entraîner le gouvernement à
leur suite. A leur tête se distingue le Ti-
?H~, qui depuis longtemps a sonné la
cloche d'alarme.. Ce journal n'a d'ail-
leurs jamais dissimulé ses sympathies
pour la Russie, sympathies qui ne
sont chez lui quun retlet de celles
que lui inspire la politique du prince
de Bismarck. Le .Z'MKM croirait tout
perdu si l'Angleterre se départait un
moment de la neutralité qu'elle a ob-
servée jusqu'ici. Où en serait-on, grands
dieux! si les marchands (je la Cité
étaient obligé. de vider leur escar-
celle sous le pas des armées ot tomanes
si le lion britannique, au lieu de som-
me'ller à SpKhead, s'en allait, fier et me-
naçant, veiller a la Corne-d'Or ? Ne se-
rait-ce pas l'abomination delà désolation?
Le trône du roi Dollar ne peut cependant
pas être toujours supporté par des balles
de coton; il pourra, il devra même se
rencontrer des circonstances où il aura
besoin, pour s'étayer, des cuirasses et des
blindages de la flotte anglaise, de ces
hommes de guerre, M~M-o/-M~, ainsi que
nos voisins désignent, .par un terme ex-.
pressif, les vaisseaux de Sa Majesté. Mais
le :Z'MMM ne se montre pas pressé. Que la
Russie s'empare, si elle veut, de l'Armé-
nie qu'elle s'ouvre violemment les Dar-
danelles qu'elle campe, si bon lui sem-
ble, à Constantinople, nous en serons
quittes, dit le journal de la Cité, pour
mettre, quand il nous plaira, la main sur
Mitylène ou sur l'Egypte. Le Z'a~ ~Vrenchérit encore sur son confrère. Cette
feuille, où s'épanche la mauvaise hu-
meur des libéraux aigris, passant par-
dessus la tête des ministres, va droit
à la reine, qu'elle accuse de vouloir
mener l'Angleterre à sa perte, en suivant
une politique personnelle, pareille à celle
qui a perdu la France en 1870. Le J9
pays il sait très bien que, si la guerre était
déclarée, elle le serait après mûre délibéra-
tiond'unParlementlibre, et non par le vote
tumuitueux d'un Corps législatif docile à
la voix du maître qui l'avait choisi, et
trompé d'ailleurs par un ministère de du-
perie et de trahison. Encouragés par les
déclamations de ces deux journaux et de
quelques autres de beaucoup moindre im-
portance, les adeptes de la politique de
neutralité absolue ne gardent plus aucune
mesure et ne se sentent plus de joie.
M. Gladstone et les gladstoniens, et toute v
cette tribu que le .D
comme ?g .DoM~M, de M. Gustave Na-
daud, et ~~o~M'K ~~McF~ de M. Paul 1
Ferrier. Quant aux monologues, ils n'ont
certes rien de commum avec le fameux
monologue d'HamIet. C'est toujours la
note de l'esprit et de l'excentricité qui do-
mine. Il y a, en ce genre, des morceaux
très plaisans, par exempte JK~o~M~,
~oMKë, Foy~ë ? ~'OM-~o~c~, de
M. Charles Cros, qui excelle dans ces lé-
gères fantaisies.
Tout ce!a est si expressément écrit
pour les comédiens de salon, que les
auteurs ont pris même la peine d'in-
diquer les acteurs de profession sur
lesquels les premiers doivent se mo-
deler. Ainsi, tel monologue est censé
devoir être débité par Coquelin aîné, ou
Coquelin Cadet, et tel autre par M"" Sa-
mary. Une petite opérette à deux per-
sonnages, ~OM~ bois, de M. Chauvin, a
été conçue en vue de Daubray et de Sci-~
pion, des Bonfîes. Il ne reste plus qu'à la
mettre en musique; mais il y a des com-
positeurs de salon comme il y a des co-
médiens de salon, et l'on peut écrire la
musique de
~KCKo~y. « A brebis tondue, Dieu mesure
le vent M, dit un proverbe dont les li-
brettistes du nouveau recueil se sont ju-
dicieusement et charitablement inspirés.
On ne demande pas un talent original aux
spirituellement naguère les TP~~M.
niacs, s'agitent et battent des ailes, comme
si leurs cris devaient sauver le Capitole. Il
est curieux de suivre ce mouvement; qui
depuis une douzaine de jours a pris une
force à peu près irrésistible.
C'est -peu de temps après la nouvelle
de la convocation du Parlement que les
« pacifiques M sont partis en guerre. Dès
le janvier, soixante, marchands de la
Cité environ se réunissaient dans les
Caxton-buildings, Pater-Noster square, et
adoptaient la Résolution suivante « Toute
infraction à une stricte neutralité serait
un acte .criminel c'est un devoir impé-
rieux pour le gouvernement d'avertir la
Turquie qu'elle n'a à espérer aucun se-
cours armé de l'Angleterre dans aucune
circonstance qui puisse se produire. Le
gouvernement doit même s'abstenir ri-
goureusement de tout nouvel engagement
diplomatique avec la Porte, sans l'avis du
Parlement. En conséquence, il n'y a.
lieu de rien ajouter aux forces de terre et
de mer du pays. » Le même jour, le co-
mité exécutif de l'Association libérale de
Southwark prenait une délibération en-
core plus énergique. Il protestait con-
tre les organes de la presse qui poussent
le gouvernement à entreprendre la guerre
en faveur de la Turquie, sous prétexte
de défendre les intérêts anglais. Ces inté-
rêts, à son avis, n'étaient nullement me-
nacés, tandis que ceux de la paix
gement servis « par l'entier anéantisse.
ment de la puissance turque en Europe.~
A partir de ce moment, les meetings de-
viennent chaque jour plus nombreux, et,
à peu d'exceptions près, ils expriment
tous la même pensée, celle d'une stricte
neutralité: 2 janvier, meeting de la cham-
bre de commerce de Bradford, du Con-
seil de Ville de Barnicy, meeting &
Warrington; 3 janvier, réunion du Con-
seil de Ville de Bury (comte de Lancastre),
de l'Association libérale de Leieester
réunion à Saiut-George's Hall, présidée par
le lord-maire de Londres, -Adresse à lord
Derby du Conseil de l'Association ouvrière
pour ia paix (!Foo~a~ ~eac~~Moe~-
tion). Les opinions religieuses se mettent
même de la partie les non-conformistes
de Birmingham, ceux de Londres, prési-
des par M. Morley, représentant de Bris-
tol de WIiitby, de Merthyr-Tydvil et des
districts environnans; de Btakeney; les
congrégaiionalistes d'Ashton-under-Lyne
protestent unanimement en laveur de la
paix. Nous pourrions relever encore
d'autres réuniocs du même caractère;
4 janvier, meetings des Associations libé-
rales de West-Bromwiek, de Wolverhamp-
ton, de Plymouth, des libéraux de Dar-
lington délibération du Conseil de Ville
de Rochdalc 7 janvier, grand meeting
à Sheffield, où M. Mundsila, représentant
de cette ville prononce un discours très
énergique;–le même jour, réunion popu-
laire à Cambridge, à Richmond (Yorkshire),
à Nor~hampton Adresse des directeurs
de la chambre de commerce de Manches-
ter, à lord Derby, en faveur de la neutra-
lité.
A ces démonstrations nombreuses, por-
tant toutes le même caractère pacifique,
on ne pourrait opposer qu'un petit nom-
bre de protestations favorables à la Tur-
quie et à l'intervention armée de l'Angle-
terre. Un meeting antirusse, tenu à Tra-
falgar square le 29 décembre, paraît n'a"
voir réuni qu'un petit nombre d'adhérens.
Nous devons cependant signaler une ré-
union tenue à Hinskiey par les représen-
tans du South-Leicestershire, MM. Albert
Pell et Heygate, où a été voté un blâme
sévère contre l'ambition de la Russie. La
plus imposante manifestation faite en ce
sens est celle à laquelle a présidé, à New-
castle-on-Tyne (3 janvier), M. Hamond, re-
présentant de cette grande cité commer-
ciale. II n'a pas hésité à réel amerl'exécution
des traités qui lient l'Angleterre à la Rus-
sie. Il a même déclaré que, dans cette cir-
gens du monde qui font du théâtre non
par métier, mais pour leur plaisir; et ce
qu'ils ont de mieux à faire, c'est d'imiter
les maîtres du genre, soit comme acteurs,
soit comme compositeurs. Une imitation
bien réussie suffit pour le succès d'un~
soirée, et il y a toujours pour ces cho-
ses-là un public complaisant.
Le deuxième volume des ~yK~ n'est
pas uniquement composé de scènes déta-
chées et de monologues il contient aussi
de petites comédies qui pourraient être
jouées sur un vrai théâtre, comme le
~CM
-P~, de M. Théodore de Banville. Dans
&on.Z'M~i'~s'être inspiré de la charmante Nouvelle
d'Alfred de Musset F~ II
ne s'en défend pas, puisqu'il a pris pour
épigraphe quelques vers du sonnet exquis
intercalé par Musset dans sa Nouvelle, et
qu'il a conservé dans sa pièce le nom de
l'héroïne du romancier. Le sujet est, d'ail-
leurs, le même. C'est une patricienne de
Venise, Béatrix Donato, qui veut devenir
la muse de l'artiste et lui reproche sa
paresse. Est-il permis au fils du Titien
d'oublier, au milieu des plaisirs de la jeu-
nesse, le nom glorieux que son père lui
laissé? Le jeune homme résiste à ces sup-
plications. Adieu donc s'écrie Béatrix.
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