Presse et revues
6 pages
Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-10-05
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 octobre 1926 05 octobre 1926
Description : 1926/10/05 (A17,N5776). 1926/10/05 (A17,N5776).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4603045r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
S PORTS
MASCART CONTRE CORBETT
Quand, au mois de' juillet dernier,
notre compatriote Edoùafd 'Mascart et
l'Anglais Harry Carbelt pénétrèrent sur
le ring du Cirque de Paris, il ne faisait
de doute pour personne que le petit-
nordiste allait anéantir son adversaire
britannique en quatre ou cinq reprises
au grand maximum. La. rencontre était
prévue en quinze rounds, et parvint, à
la stupéfaction générale, il la limite. Le
match nul fut officiellement accordé
aux boxeurs. Non seulement Carbett ne
fut pas dominé, mais il semble même
qu'il méritait ce jour-là la décision.
Ce soir, au Cirque de Paris, en quinze
reprises également, les deux pugilistes
s'e retrouveront face à face. Une fois de
plus, Edouard Mascart partira favori
des pronostiqueurs et du public, mais
il n'est point certain que sa fougue et la
puissance de ses coups viennent à bout
du flegme et du « gauche ." britanniqu.es
de Corbett. On peut même prévoir que,
'si au bout de six rounds le poids plume
anglais est encore debout, la décision
aux points lui reviendra.
En dix reprises, le poids lourd britan-
nique Gipsy Daniels fera sa troisième
apparition à Paris. Ses deux sorties pré-
cédentes se traduisirent par des victoi-
res sur Francis Charles et sur Marcel
Nilles. Cette fois, son adversaire sera le
jeune poids lourd marseillais Barrick. JI
est peu probable que, malgré ses progrès
indéniables, Barrick parYi'cnne_ il mena-
cer sérieusement Danicl.s. Scientifique,
sinon très agréable il voir évoluer sur
un ring de combat, l'Anglais doit triom-
pher aux poinls.
L'ESCADRILLE YOUGOSLAVE
A TERMINÉ SON RAID
BELGftADE. 4 octobre. — L'escadrille de
quatre avions, montés par des aviateurs
militaires yougoslaves, terminant le raid
iBelgrade-P'raguc-Varsovie-Bucarest, soit
une distance de 3,000 kilomètres, est ar-
rivée aujourd'hui à l'aérodrome de No-
visnri.
UN FAUX POSTIER
CAMBRIOLAIT LES WAGONS POSTAUX
L'élève dentiste Georges Dorville s'était
procuré une carte rouge de postier-am-
butant. Muni de ce laisser-passer, il s'in-
troduisait dans les wagons-postaux et
ouvrait les sacs de correspondance. Dans
le wagon-postal Le Mans-Reims-Pans, il
déroba, le 30 mai 1925, 16.850 francs de
billets de banque. Le 14 octobre de la
même année, il vola dans le train Luné-
ville-Paris, des titres du numéraire et
dies objets précieux.
Poursuivi hier devant la cour d'assises,
Dorville, après plaidoirie de Me Théo-
dore Valensi, a été condamné àl six ans
de réclusion. @
AUJOURD'HUI
LA FLAMME DU SOUVENIR
Les rescapés de France.
THÉATRES
A 20 h. 45 : Comédie des Champs-Ely-
sées, première représentation de le
Dictateur.
A 20 h. 45 : Théâtre E douard- VII, pre-
mière des quatre représentations de Mme
Emma Gramatica.
EXPOSITIONS
Musée du Jeu-de-Paume : 10 heures à
18 heures, ouvert le dimanche jus-
qu'au 31 octobre, Exposition de l'en-
/ance.
Musée des Arts décoratifs (107, rue de
Rivoli), 10 heures à 11 heures, ouvert
le dimanche, Exposition de tapisseries
du mobilier national.
Jlusée Galliera (10. avenue Pierre-Ier-
de-Serbie), 10 heures à 17 heures, ou-
vert le dimanche, le cuivre et le bronze
de l'applique et de la serrurerie au
dix-huitième siècle.
40, avenue de l'Opéra : Exposition de
peinture et travaux artistiques du Cer-
cle militaire.
RÉUNIONS ET CONFÉRENCES
8 heures : Réouverture des cours de
l'Ecole Bréguet.
A 8 heures : Visite des pensionnaires
des nLValldes à Versailles.
A 8 heures : A Bue; ouverture de la
semaine de motoculture.
A 21 heures : 47, rue Montmartre, dis-
tribution des récompenses à l'Ecole
des vendeurs étalagistes.
COURSES
A 13 h. 30 : Enghien (mixtes).
T. S. F.
POSTE DU PETIT PARISIEN
(long. 333 m. ; puis. 0 kw. 500)
21 h. 15 : concert avec le concours de
M. Charles Guyard, de l'Opéra, dans: la
'Traviald, couplets cl'« Orbel » (Verdi;; Der-
nière chanson (Février); la Tosca, «DeJà
l'amour » (,Pucciiit) ; orchestre sous la tUrec-
tion de M. Francis Casadesus.
Ouverture du Roi l'a dit (Delibes) Séré-
\ naac (Staub); Un soir (Florent Schmitt);
Cendrilion, suite (Massenet) Carnaval de
IRama ,H17.et); Scènes rustiques (Mouton);
Jardins sous la pluie, piano (Debussy, M.
Maurice Bêche ; Chanson des bois (Cools);
iScène du bal de Jocslyn (Godard); Devxtème
"'and 3 piémontaise (Sinigaglia).
ECOLE SUPERIEURE DES P.T.T.
(long. : 458 m. ; puis. 0 kw. 5)
20 h. : cours d'anglais ; concert Adagio
.et allegro vivacissimo (.Nfend-elssohn) ; « R6-
verle sous la tente » de la Suite mauresque
1 (Maud Darg-e]); Philémon et Baucis, opéra
(Ch. Gounod); la Farandole (Th. Dubois);
Légende bretonne (Hltz); Rêverie (Schu-
'mann); le Baiser (Th. de Banville).
TOUR EIFFEL
(long. : 2.650 m.; puis. : 5 kw.)
12 h. :
Fraysstnet, André Delacour, Panl' Campar-
gue, Julien Maig-re-t, Pierre Descaves, André
.Fournel, André Honoré. Alexis Surchamps,
Maurice Privat, Achille Segard, René Bruyez,
Bertrand Dupeyrat, dans leurs rubriques ;
« les Bonnes feuilles théâtrales ». Nouvelles.
21 h. 10 (2.740 m.') : Trio pour violoncelle
jet piano (Tchaïkowsky) ; Fausse magie (Gré-
1 try); Variations sur une gavotte (Corelli-
Tartini); éphémérides : mort d'Offentoach
1(1881 ); la Grande Duchesse; les Contes
d'Hoffmann ; air de la Poupée ; Madame Fa-
lvart ; Valse chaloupée (Offenbach) ; le Bar-
bier de Séville (Rossini); la Norma ; la Som-
nambule (Bellini); Sonate (Sanimartini) ; le
Crépuscule dis dieux (Wagner).
RADIO-PARIS
(longueur d'onde: 1.750 mètres)
12 h. 30 : Fernand (Mauprey) ; Spleen-,
'(Popy); Solo de violon; Espiégleries,tove); Madrigal (Mazellier); Rêverie (fIey-
naldo Hahn) ;. le Roi d'Ys (Lalo-Mouton) ;
.Krickett Danse. Deux mazurkas . (Borodine)
Ninna Nànna (G. -de Michel Hmr),géh); la
Libellule (Delune) ;, Coquetterie (Zurfluh) ;
Napoletana (Comlna);, Chanson triste tDu-
ipàrc); Conte de fée' (0. Grillaei't); la Maison
d'or (Fonteillc).
16 li. 4â : Se f ira (Ludig' Sied-e); Premier
.mouvement de la Sonate (Schumanij); Sonaie
<0. Fauré) ; 'Sonate (iliendet); Flt?-w-s de lotus
(Ohlsen), '
20 h. 30 Ouverture du Carnaval romain
(Berlioz); Ma biographie (Coq. Gaulois).; la
Potion (Coqulllon) Idioties (You Lu g); Va-
riations (Schubert) ; Aiphôùqine (Coq Gau-
lois); la Gaule (Jules Jouy); la Tosca (Puc-
'cini).
LYON-P.T.T.
(long. : 480 m. ; pois. : 1 kw.)
20 h. -30 : relais de l'Ecole Supérieure de
Paris.
RADIO - TOULOUSE
(long. : 430 m. ; puis. : 2 kw.)
12 h. 40 : llei-Haj (F. Drla); le Nil, nié-
lodie (X. Leroux); Légende (1'. Fiévet);
Lohengrin (R. .Wagner) ; PTièr9 et danse du
Temple (E. GriegX; -J'Alieiiie .,(F. Snhnbt'rt.);
Trio (BeCthoven); rue ou IJf1mlbe (Lçsi).
,20 h. 45 : causeries, concert,: les Saltim"
banques (Garnie).
RADIO-AGEN
(long. : 267 m. ; puis. : 0 kw. 250)
20 h. 30 : causerie par l'Union radiopho-
nique de France : le Filleul de To-Yo (Roger-
Weiller); Sérénad•; d'amour (Walrlan); F'eur
de pomme (Siede); Rustleanalla (Cortopassi)
Chanson vénitienne (De!nHS); le Pro1Jhèle
^Meyerbe^r) ; la Favorite (Donizetti); cluints
russes (E. Lalo); les Griffes d'or (Aug-usta
Holmès); Air varié (deuxième) (Beer): la
lI(.hème (Puccini-Gauwin); le Soir (Gounod);
Mascarade (P. Lacômc) Cortège ; Arlequin;
le, Famille Polichinelle ; les A,'eiWoli,>,istes ;
Finale alla Polacca.
RADIO-LYON
(long. : 280 m. ; puis. : 0 w. 5)
19 h. 15 : concert. 20 Ji. 45 : la Marche de
Taris (Popy); Plaisir d'amour (Martini); Kol
Nirirei (Max Brucll); Madame Butterfly, (!'uc-
c ni) ; Tai Tsou (Morrisson); Princesse TAly
(Alix. \.
BROADCASTING ANGLAIS
Londrcs (365 111,: 3 kw.). 13 h. annonce
de l'heure ; récital (t'or,-" lie : Premier rr.oll-
vement de la So-nate no 4 (Mondelssohn)
Scènes en N(,tititinberlaiid (Woorl); l'rio en
mi bémol. (Mendelssohni. 18 h. : danses.
20 h. 15 : concert international : Qual'l.Or en
la mineur (Von Dohnanyir, chants rue Koîtan
Ko'ia!y Sérénade pour deux violons et 1tnc
viole (Zoltan Kodaly); Braf quatuor (Molnar).
5T: h. 40 : danses. — Daventry (1.600 m.;
25 kw.). Relais de Londres.
BROADCASTING BELGE
Bri,xellcs (487 ln,; 1 kw. 5). 17 h. : les
« Chicos » de « IHell.ven la » (Abad Alday);
Entr'acte et rêverie (Fourdrain) ; Sérénade
d'Orient (Ganwin); Odille (Novello); les Mil-
lions d'Al'!'!quin (Drigoi la Campanella
(Liszt); les Dragons de l'illare (Maillard);
Morceau caractéristique (Van iioor) !:êvs
de bonheur (Flég-ier); Cantilène (Morsac);
Prière d'amour (",liapelier) ; Intermezzi
(.\Iandl);. 20 J1. : Symphonie pastorale (Bee-
tnovcn): air de Don Juan (Mozart); Masques
et Bergamasques (G. Fauré); Rapsodie (De-
tuiss.vi; Lied maritime ÍV. d'Indy); Phich/lé
(Duparc) ; la Cigale (Chausson) ; Phaéton
(Saint-Saëns). — Anvers (265 m.; 0 kw. 100).
Relais de Bruxelles.
BROADCASTING HOLLANDAIS
Hilversum (1.050 m.; 6 kw.). 16 h. 40 :
la Belle Galatée (Suppé); Scènes pittoresques
(J. Massenet): Paysage (Hahn); Coquetterie
(NN'aldtetifel) ; le Tribut de Zamora (C/li.
Gounod); le Réveil (Trémissot); Zs.nnbcki
Czardas (Gting'l); Cœurs et. fleurs (CziDUlka).
50 h. : concert.
BLOC-NOTES
NOS PROBLÈMES DE MOTS CROISÉS
PROBLÈME N° 583
Horizontalement : 1. Entrée brusque. —
11. Qui contribue iL la nutrition (fém.). —
13. Possessif. — 14. Ancien magistrat muni-
c!pa.i. — 15. Ajuste un bout nouveau. — 17. Du
verbe être. — 1S. Malmener. — 21. Trem-
blement dans la' voix. — 23. Affluent de la
Vistule. —. 25. Terminaison de participe. —
2G. Prénom féminin. — 28. Préflxe. — L) 9.
Tuyau cylindrique. — 31. Ville d'Italie. —
32. Simple. — 33. Edenté d'Amérique. —
34. Conjonction. — 35. Montre une gaieté
sarcastique. — 37. Plante, médicinale. —
39. Préposition. — 40. Renverse et maîtrise.
Verticalement : 1. Remise de pouvoirs à
quelqu'un. — 2. Général et homme d'Etat
prussien. — 3. Homme grossier. — 4. Ville
de Chaldée. — 5. Lieu de pâture pour les
bestiaux. —■ 6. Grimace nf'l'veusp.' - 7. Ma-
ladie de peau dans laquelle celle-ci devient
cornée et écailleuse. — 8. Palmipède. — i).
Préreclure. — 10. Petite pièce de rer jouant
un rôle dans la fermeture d'une porte. —
12. Plaisirs. — 16. Servi leur d'Ulysse. —
19. Tromperie. — 20. Arbre du Midi. —
22. rapprochés. — 21. Commo(les." - 27.
Pénétra. — 30. Pointe. — 33. Animal domes-
tique. — 3G. Préfixe. — 35. Terminaison de
participe.
SOLUTION DU PROBLÈME N° 582
Chaque case blanche doit Cire remplie par, une des lettres qui composent les mots
correspondant à ceux dont nous donnons ci-dessus le synonyme ou la définition. Cha-
cuit de ces mois part d'un chiffre — horizontalement ou verticalement, selon nos imtica-
lions — et se poursuit, jusqu'à ce qu'il rencontre une case noire. Il n'y a pas à tenir
compte des accents, des cédilles, du pronom, des verbes pronominaux, ni, des lettres liées
— œ, æ, etc., — qui doivent occuper deux cases.
VOULKX-YOUS piquer au vif un 'bu-
reaucrate? Parlez-lui do' Courte-'
hne, de Messieurs les ronds-de-cuir, du
'père Soupe et de M. Badin. Un méde-
cin ? Appelez-le Purgon ou Diafoirus.
Un professeur? Traitez-le de Pebde'loup.
Un concierge? Décorez-le du titre de
pipelet. Un juge? Etiquetez-le Briidoison
ou Perrin-Dandin. La littérature a ainsi
créé des susceptibilités professionnelles
-cO'Ueetives. Il y a même de braves mar-
chands des quatre-saisons qui prennent
Crainquebille pour une injure.
L'irritabilité corporative est extrême;
beaucoup de corps de métiers ont voué
de solides rancunes aux écrivains qui
ont étudié dans leur milieu des types
représentatifs. Les médecins n'ont pas
encore pardonné à Molière, et les géné-
raux d'habillement gardent évidemment
une dent sérieuse à Denys Amiiel et à
André Obey.
Aussi doit-on saluer avec un étonne-
ment sympathique l'exceptionne.lle lar-
geur d'esprit dont vient de faire preuve
un journal professionnel en rendant
hommage à un auteur qui avait pour-
tant raillé la corporation. Dans le Rou-
lant, qui est l'organe officiel du syndicat
des commis voyageurs, on n'hésite pas
à écrire l'éloge de Gaudissart. Aucune
aigreur pour Balzac.. Gaudissart, eh
bien, oui! Pourquoi pas? C'était un type
bien français, cordial, avenant, boute-
en-train, galant avec les dames et fai-
sant la joie des plus mornes tables
d'hôte. « Nous sommes disent les voya-
geurs de commerce, très satisfaits d'être
des Gaudissart. )>
Bonne riposte, et qui prouve que Bal-
zac n'avait pas tort d'accorder à Gau-
dissart un bon caracière et... de l'esprit.
EMILE;
Panne
Une panne, qui ne dura pas moins
de cinquante-huit minutes, immobi-
lisa, hier, les tramways 'de plusieurs
lignes qui empruntent 'le boulevard
,de Sébastopol. Quelques voitures fu-
rent déviées par la rue Etienne-Mar-
cel et la rue de Turbigo. Là, un nou-
vel accident survenu dans le cani-
veau immobilisa, une fois de plus,
les tramways qui avaient changé
leur itinéraire. Si bien que les in-
fortunés voyageurs du Montrouge-
Gare de l'Est, partis à 14 h.vèrent au Luxembourg à 1.5 h. 20.
C'est un record!
Les causes de cette fâcheuse
panne? L'encombrement des cani-
veaux par les détritus de toutes sor-
tes qui jonchent, chaque matin, les
rues adjacentes aux Halles. Résultat :
cinq « chariots » grillés par les
courts-circuits...
Le piment-record
La prolongation de l'été nous vaut
des découvertes dans l'ordre végétal :
champignons monstres, grappes de
raisin fantastiques, d'autres produits
encore aux dimensions gigantesques.
M. Antoine Lesperon, de Brocar-
les-Forges (Landes), facteur des
postes en retraite, vient de récolter,
dans son jardin, un piment monstre
pesant 400 grammes et mesurant
42 centimètres de tour.
Encore un peu de soleil et nous
aurons sans doute à signaler d'au-
tres phénomènes du même genre.
Petit métier
C'est un de,ces mille petits métiers
de rien du tout, qui fleurissent sur
le pavé parisien. Un métier de bri-
coleur, d' « ancien », de retraité...
sans retraite, qui permet de tuer le
temps et de s'acheter un peu dt
pain...
Nous le. connaissons tous, ce frère
disgracié du distributeur de prospec-
tus et du marchand de lacets. Il passe
sa journée sous un échafaudage, un
bâton à la main, pour écarter les
passants d'une zone dangereuse où les
gravats, la poussière de plâtre et des
fragments de briques tombent, tour
à tour, en crachin et en averse.
Ils sont là, pour notre sécurité,
debout durant de longues heures,
sans pouvoir déraidir Jeurs jambes
hors de l'étroite zone interdite.
— Ne passez pas là! Attention!
Un geste pacifique de leur bâton
accompagne cet avis, mille fois ré-
pété au cours d'une journée. Stoï-
ques, ils demeurent...
Ils demeurent, et il convient de les
en admirer. 'Car enfin, comme nous
disait un jour l'un d'eux :
— Sï la zone n'est pas dangereuse,
pourquoi l'interdire aux passants? Si
elle l'e,st vraiment, pourquoi nous obli-
ge-t-on à y demeurer?
La grosse amende
On annonce d'Athènes que Mme
Pangalos, la femme de l'ex-dictateur,
se trouve actuellement fort ennuyée.
Il est évident que toutes les femmes
du globe rêvent de venir à Paris et
d'en emporter des colifichets. Mme
Pangalos n'échappe pas au sort com-
mun. Elle eut le bonheur de réali-
ser son rêve, mais le tort de vouloir
dissimuler sa réussite à la douane de
son pays. Une certaine quantité de
marchandises secrètes, désignées sous
le nom général de «tissns de s,oie»,
se trouve donc retenue par les auto-
rités du Pirée et l'on demande à la
contrebandière la menue somme de
neuf cent mille drachmes — dix fois
les droits qui eussent été réglemen-
tairement perçus — pour lui rendre 1
ses achats.
Si l'amende n'est pas payée, les
marchandises seront confisquées et
vendues au profit du Trésor grec.
Fourrures nouvelles
Voyez chez Heim ses fourrures
nouvelles... ses modèles nouveaux.
Tous ses prix sont il la portée d'un
budget moyen. Ses judicieux conseils
vous permettront d'utiliser souvent
vos anciennes fourrures transformées
au goût du jour. Heim, 69, faubourg
Saint-Martin, Paris.
Chez Welly sœurs
Welly Sœurs, 21, rue du Faubourg-
Saint-Honoré, présente actuellement
sa nouvelle collection d'hiver com-
plétée par ses robes de sport.
Toutes les créations signées
« Welly Sœurs » sont une manifes-
tation de chic et de bon goût.
Aujourd'hui mardi
et. tous les mardis, thé de gala à
l'Hôtel Claridqe. Tombola gratuite :
une robe de chez Duvil; une paire de
chaussures de chez Greco; un cha-
peau de dame de chez Lewis. Orches-
tre tango « Les Canaro ». Jazz « Ray-
mond ».
Claude-André
couturier, 23, rue La Boétie, a solu-
tionné la vie chère. Les Parisiennes
trouvent chez lui des modèles haute
couture à des prix surprenants.
T rois jours seulement
.Aujourd'hui .commence l'exposition
de fourrures, robes 'et manteaux chez
Ru ii?, 30, avenue de l'Opéra. Durant
les trois jours d'exposition seule-
ment : manteaux sur mesure mur-
me]-vison ou petszaniki,. 5,950 fr.;
astrakhan, hudson, taupe, 20 0/0 au-
dessous des cours. Grand choix de
renards et étoles; ravissante collec-
tion de robes d'après-midi et du soir.
Chez Jones
Les 8 et 9 octobre, les magasins
Jones, 39, avenue Victor-Hugo, pré-
senteront, de 15 heures à 18 heures,
leur nouvelle sélection de vêtements
pour enfants : robes, manteaux, dans
les tissus les plus qualifiés et la coupe
la plus impeccable.
Porter un chapeau
signé F. Sorbier est pour la femme
une marque d'élégance et de dis-
tinction. Voir les dernières créations
« velours » et les ravissants « An-
tilope », 9, rue La Fayette, Paris.
Ce qu'on lit
Sur un catalogue de timbres-
poste publié dans les Pays-Bas on
peut, lire, page 861 :
Timbres pour coffres-forls flottants.
Aucune explication ne permet de
connaître l'utilité de ces timbres.
Mais on peut supposer que les cof-
fres-forts affranchie peuvent s'offrir
un pelit voyage, un voyage légal.
Que se passe-t-il ?
L'autre jour, dans le grand music-
hall dont elle est l'animatrice, une
de nos grandes vedettes semblait
toute rayonnante. A un familier qui
lui demandait les causes de sa joie
et, de sa mine resplendissante, elle
répondit simplement : « Il y a quel-
que chose de changé dans ma vie.
Ne m'en demandez pas davantage
pour l'instant. » Et elle disparut,
appelée par ses collaborateurs.
Au Claridge
Le (jrill-room du Claridg's Ilotel
sera cette année, pendant ie Salon de
l'Automobile, le rendez-vous de la
clientèle select qui est sûre d'y
trouver une chère exquise, un ser-
vice irréprochable.
Toujours mieux...
Telle est la devise du chausseur en
vogue : « Edith », 4, rue Tronchet,
qui présente en ce moment de ravis-
sants modèles de chaussures pour
l'automne.
Aux Champs-Elysées
Une Parisienne avertie sait très
bien que l'on peut encore s'habiller,
même aux Champs-Elysées, à des
conditions exceptionnelles. Le tout
est d'être renseignée : Francis mon-
tre de ravissants modèles, en robes
et manteaux, à 1,200 francs, 5, ave-
nue Matignon.
Fourrures Max
Mme Andrée Leroy rappelle à sa
clientèle qu'elle aura le plaisir de la
recevoir dès maintenant dans ses
nouveaux salons de vent.e, 19, avenue
Matignon (Champs-Elysées).
Présentation de la collection cha-
que jour à 15 heures.
Chez Welly soeurs
Welly Sœurs, 21, rue du Fau-
bourg-Saint-Honoré, présente actuel-
lement, sa ravissante collection de
chapeaux d'hiver.
Pendant le Salon
Au Clari-dge, se rencontreront les
meilleurs clients du Salon. Ils y trou-
veront un confort parfait dans un
luxe inégalable tout à proximité du
Grands-Palais.
PONT DES ARTS
Aujourd'hui 6 octobre, s'ouvre, à la
Galerie de Marsan, 6, rue des Pyramides,
l'exposition des peintures d'Hélène Juil-
lerat. Un dessin sûr, une couleur fraîche
et vraie Des passages vosgiens d'un sen-
timent délicat, des natures mortes et des
porlraits d'une technique à la fois nette
et souple. Pour les amateurs d'art reli-
gieux, un très intéressant chèmin de
croix destiné à une église reconstruite
dans l'Aisne.
Si l'on faisait l'énumération des grands
écrivains européens, Sudermann, quoique
décrié par la jeune génération, compte-
rait comme le représentant le plus ty-
pique des romanciers-allemands de notre
temps. Un nouveau livre de cet auteur
à qui l'on doit nombre de pièces de théâ-
tre, est un événement, enregistré par
toute la presse allemande et étrangère.
Aussi Der toile Professor (le professeur
feu) qui vient de paraître cette semaine
esl-il l'objet de commentaires et d'études
sans lin dans le monde littéraire. Avant
sa publication même, ce roman était une
occasion de discussions passionnées;
l'attitude de Sudermann vis-à-vis de
notre temps permettait toutes les suppo-
sitions. La spéculation s'agitait, vainement
à ce point de vue car Sudermann a
évité d'aborder les sujets que propose
l'heure présente. Son roman, en effet, se
passe vers 1860. Le héros en est un
grand savant. brûlant d'ambition scienti-
fique mais qui, à la veille d'occuper la
chair de Kant, se brûle'la cervelle. Dans
son testament, il exige que r tous ses
écrits encore inédits soient jetés au feu.
Les figures de femmes sont toujours
nombreuses dans les livres de Suder-
mann, on lui reconnaît d'ailleurs une
maîtrise particulière dans l'étude de la
psychologie féminine, et il s'en agite une
bonne douzaine dans le coin parU cu-
lièrement réactionnaire du Reich-Kœ-
nigsberg, 0\1 est située la scène du livre
en" question. On devine quelle peut être
l'atmosphère politique de ce roman qui
se passe ou moment où l'influence de
Bismarck était au point le plus élevé de
sa courbe.
LE VEILLEUR.
LA RÉNOVATION DU MATÉRIEL DE FABRICATION DANS L'ALIMENTATION
UNE NOUVELLE ET PUISSANTE MACHINE* A GAUFRETTES DE 6 TONNES
Les fabricants français, en général, ont compris qu'il était indispensable, pour arriver à suppléer au manque de « main-d'œuvre » et combattre la vie chère,
de changer complètement ou de transformer leur matériel de fabrication. L'importante Biscuiterie A. Froment, toujours à l'affût du progrès, vient d'installer
dans son usine, 5, rue Charles-Nodier, au Pré-Saint-Gervais, cette formidable machine à gaufrettes de 6 tonnes sortie des usines Jacques Ratti, de Leval-
lois, qui, grâce à ses 18 gaufriers, modèle breveté, donne, avec une fabrication parfaite, un rendement de beaucoup supérieur à tout ce qui a été fait
dans ce genre à ce jour.
LE MONDE
LES COURS
— S. M. la reine de Rournanie est
attendue ce matin à Paris, par le Sim-
plon-iExpress, à S h. 40, en gare de
Lyon.
La souveraine voyage dans le plus
strict incognito.
— Le prince Axel de Danemark, de
retour d 'un voyage dans l'Amérique du
Sud, -est arrivé à Cherbourg, à bord
du paquebot Asturias, venant de San-
tos. Le prince se rend. en Belgique.
MONDE OFFICIEL
;— M. Varenne, gouverneur de l'Indo-
chine, s'est embarqué hier pour venir
en France.
DEUILS
Une messe de bout de l'an sera dite,
le 8 octobre 1926, à 10 h. 30 précise*;,
en I église Notre-Dame de la Miséricorde
(rue de l'Assomption), pour le repos de
l'âme de M. Emile Lagrange.
De la part de M. et Mme P. Cerf
et de M. et Mme P. Boucher-Beaurain.
Nous apprenons la mort :
De M. Adrien Chabrié, âgé de
soixante-douze ans, ancien député et
ancien sénateur de Tarn-et-Garonne, dé-
cédé au château de Brassac, près de
Moî,ssa,e ;
De Mmœ Georges Ancel, née Marie de
Houdetôt, femme du député de la
Seine-Inférieure. Présidente de nom-
breuses œuvres de bienfaisance, et no-
tamment du comité havrais des œuvres
de mer, Mme Georges Ancel était titu-
laire des médailles de la Reconnaissance
française, de la reine Elisabeth, et dé-
corée l'ordre -du British Empire;
De M. Edgar Mareuse, décédé subite-
ment, samedi matin, à Poitiers, dans un
hôtel où il était descendu la veille. Il
était né à Moy (Aisne), Je 4 décembre
1848;
De M. Largillière, avocat, secrétaire
de la Société académique de l'Oise, vice-
président de la section de Beau vals de
'l'U nio.l des mut'iés et anciens combat-
tan to ;
De Mme Fantin-Latour, née Victoria
Du bour,-. artiste peintre, veuve de
H. Fantin, décédée à Buré (Orne), dans
sa quatre-vingt-sixième année.
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Facilités pour la livraison à domicile des
bagages dans Paris. — Les voyageurs dési-
reux de faire livrer leurs bag-ag-es à domi-
cile dans Paris sont invités, dans leur inté-
rêt. et en vue de faciliter la renise rapide
desdits bagages, à le faire connaître dès la
gare de départ.
A l'arrivée, ils présentent leur bulletin à
un bureau spécial installé dans la salle des
bagages des gares du Quai d'Orsay ou
d'Austerlitz en remettant leur commande de
Ivraison et, le cas échéant, leurs clefs s'ils
ne veulent point assister eux-mômes à la
visite de l'octroi.
Ils peuvent ainsi gagner ensuite leur domi-
cile, débarrassés de tout souci.
BOURSE DE PARIS DU 4 OCTOBRE
Après un début ferme, le marché est
devenu plus irrégulier et l'on a encore
ressenti, à cette occasion, le contre-coup
des difficultés qui ont caractérisé la li-
quidation de fin de mois. Il ne fait pas
de doute, en effet, que ce sont des
« queues » de liquidation qui ont pro-
voqué, dans la seconde partie de la
Bourse, le mouvement de recul des va-
leurs spéculatives. Le Rio a été .p!us
particulièrement atteint par ces réalisa-
tions. Dans les autres groupes de l'arbi-
trage, on constatait également un cer-
tain revirement après la fermeté de l'ou-
verture. Au contraire, les valeurs fran-
çaises, et surtout celles du comptant, ont
montré une fermeté de bon aloi.
'VALEUPJ ,Xi A tSSm VALEURS A
TERME et COMPTANT COMPTANT COMPTANT
Banq. de France 14700.. J^0-- Xlinis 3 0/0 1902 231 .. 234 .. Ville Paris 1922. 463 .. 456 ..
S'F„ " 1750 1060 .. 740 .. Argentin 1911.... 517 .. 520 .. - 1923 384 50 384 50
Z lÂa " 2450 " Egypte unifiée.. 593 50 591) .. — 1924. 380 .. 377 ..
Crédit Lyonnais 2450 - Espagne extér - 1925.425 20 414 50
Suez 16525 806.. Italien 3 1/2 86.. 87 50
pt •• Sté Marseillaise 495 .. 495 .. EN BANQUE
" 867 . Courrières 875 .. 88) .. Bakou 2000 .. 2030 ..
1480 .. 1489 .. Lianosoff 659 .. 655 ..
Orléans .... ®oleo--. •• 265 •• Mexican Ea.ie 191 50 190 ..
./A câi RQS Sosnowice 1720 De Beers 3685 3730
Nord°Sad " Obl.rono.im.. «1.. 480 .. Rand Mines ......... ..... " 21? "
Thomson-Bous- Nord-Sud « :: 483 :: = r îll - ™ ™ -COO 204 ;6 «•"»:«»»"> 672..6;>7..
Penarroya 1848 .. 1835 .....» «r f1"818!"!! " '*
Russe Consolide 27 80 28 20 - ~ ■■ 214 Malopolska 750.. 756..
Dette ottom. un. 121 .. 123 .. " Maltzofl........... 370 .. 375 ..
7a » 5 51/2 - % i9i7 Jib: «S:: "S :: ^ ••
COMPTANT Obi. Comm. 1S79 420 .. 415 25 Malopolska (pl) 2960 3025
B. Très. 6% 1922 479.. e92 25 — — 1880 452.. 440.. "
B. Très. 6% 1923 448 .. 447 50 — — 1891 187 .. 184 .. CHANGES
— Sept. 1923 445 25 444 .. — — 1892 200 .. 206 ..
B Très. 5% 1924 421 .. 426 75 — — 1899 208 .. 200 50 Londres 172 30 172 30
3 0/0 48 30 48 .. — — t906 205 .. 207 75 lïe--York 35 52 35 51
3 o/o amort 60 60 60 Ob — — 1912 114 75 112 .. Allemagne 815.. 846..
3 1/2 0/0 83 75 83 25 — — 1920 282 .. 230 .. Argentine (iOOp.) .... 1445 ..
5 0/0 52 85 52 95 — — 1921 316.. 315 .. Belgique 96 20 96 50
4 0/0 1917 45 .. 45 .. — — 1922 288 .. 2gg .. Dane-ark
4 0/P 1918 43 90 43 72 — — 23 lib. 288 .. 288 .. Espagne 538 .. 536 ..
5 0/0 1920 69 15 69 45 Ville Paris J865 728 .. 728 .. Hollande.... 1422 50 1424 ..
6 0/0 1920.... 62 55 62 70 — 1871 .... 297 .. Italie 133 35 134 50
4 0/0 1925 87 70 87 50 — 1892 172 .. 166 25 Norvège 783 50
Cr. National 1919 315 .. 316 .. — 1898 185 .. 191 .. Roumanie 18 35 IS 70
— 1920 323 .. 325 50 — 1899 1SO .. 185 .. Suède 949 .. 950 ..
— 1921 401 25 409 .. — 1904 185 .. 185 .. Suisse 686 75 686 25
— 1922 484 25' 484 25 — 1905 316 .. 318 .. Vienne .... 506 ..
— nouv.1922 449 25 449 50 V. Paris 1910 3% 154.. 152 25 Prague 105 80 105 50
— janv. 1923 343 .. 348 .. — 1912 161 .. 160 .. Pologne
— juin 1923 362.. 358 50 — 1919 242.. 252 .. Livre égyptienne
— janv. 1924 348 50 346 .. — 1921 ....... 382 .. 382 .. Peso mexicain
METAUX A LONDRES. — Cuivre, comptant,
58 819 ; terme, 59 3/9 ; Efcain, comptant,
317 15 ; terme, 306 2/6 ; Plomb, comptant,
31 7/6 ; terme, 31 2/6 ; Zinc, oomp,
34 11/3 ; terme, 34 8/9 ; Argent en barres,
20 3/4 ; Or en barres, 84 sh. 11 112.
[texte illisible]
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2
MASCART CONTRE CORBETT
Quand, au mois de' juillet dernier,
notre compatriote Edoùafd 'Mascart et
l'Anglais Harry Carbelt pénétrèrent sur
le ring du Cirque de Paris, il ne faisait
de doute pour personne que le petit-
nordiste allait anéantir son adversaire
britannique en quatre ou cinq reprises
au grand maximum. La. rencontre était
prévue en quinze rounds, et parvint, à
la stupéfaction générale, il la limite. Le
match nul fut officiellement accordé
aux boxeurs. Non seulement Carbett ne
fut pas dominé, mais il semble même
qu'il méritait ce jour-là la décision.
Ce soir, au Cirque de Paris, en quinze
reprises également, les deux pugilistes
s'e retrouveront face à face. Une fois de
plus, Edouard Mascart partira favori
des pronostiqueurs et du public, mais
il n'est point certain que sa fougue et la
puissance de ses coups viennent à bout
du flegme et du « gauche ." britanniqu.es
de Corbett. On peut même prévoir que,
'si au bout de six rounds le poids plume
anglais est encore debout, la décision
aux points lui reviendra.
En dix reprises, le poids lourd britan-
nique Gipsy Daniels fera sa troisième
apparition à Paris. Ses deux sorties pré-
cédentes se traduisirent par des victoi-
res sur Francis Charles et sur Marcel
Nilles. Cette fois, son adversaire sera le
jeune poids lourd marseillais Barrick. JI
est peu probable que, malgré ses progrès
indéniables, Barrick parYi'cnne_ il mena-
cer sérieusement Danicl.s. Scientifique,
sinon très agréable il voir évoluer sur
un ring de combat, l'Anglais doit triom-
pher aux poinls.
L'ESCADRILLE YOUGOSLAVE
A TERMINÉ SON RAID
BELGftADE. 4 octobre. — L'escadrille de
quatre avions, montés par des aviateurs
militaires yougoslaves, terminant le raid
iBelgrade-P'raguc-Varsovie-Bucarest, soit
une distance de 3,000 kilomètres, est ar-
rivée aujourd'hui à l'aérodrome de No-
visnri.
UN FAUX POSTIER
CAMBRIOLAIT LES WAGONS POSTAUX
L'élève dentiste Georges Dorville s'était
procuré une carte rouge de postier-am-
butant. Muni de ce laisser-passer, il s'in-
troduisait dans les wagons-postaux et
ouvrait les sacs de correspondance. Dans
le wagon-postal Le Mans-Reims-Pans, il
déroba, le 30 mai 1925, 16.850 francs de
billets de banque. Le 14 octobre de la
même année, il vola dans le train Luné-
ville-Paris, des titres du numéraire et
dies objets précieux.
Poursuivi hier devant la cour d'assises,
Dorville, après plaidoirie de Me Théo-
dore Valensi, a été condamné àl six ans
de réclusion. @
AUJOURD'HUI
LA FLAMME DU SOUVENIR
Les rescapés de France.
THÉATRES
A 20 h. 45 : Comédie des Champs-Ely-
sées, première représentation de le
Dictateur.
A 20 h. 45 : Théâtre E douard- VII, pre-
mière des quatre représentations de Mme
Emma Gramatica.
EXPOSITIONS
Musée du Jeu-de-Paume : 10 heures à
18 heures, ouvert le dimanche jus-
qu'au 31 octobre, Exposition de l'en-
/ance.
Musée des Arts décoratifs (107, rue de
Rivoli), 10 heures à 11 heures, ouvert
le dimanche, Exposition de tapisseries
du mobilier national.
Jlusée Galliera (10. avenue Pierre-Ier-
de-Serbie), 10 heures à 17 heures, ou-
vert le dimanche, le cuivre et le bronze
de l'applique et de la serrurerie au
dix-huitième siècle.
40, avenue de l'Opéra : Exposition de
peinture et travaux artistiques du Cer-
cle militaire.
RÉUNIONS ET CONFÉRENCES
8 heures : Réouverture des cours de
l'Ecole Bréguet.
A 8 heures : Visite des pensionnaires
des nLValldes à Versailles.
A 8 heures : A Bue; ouverture de la
semaine de motoculture.
A 21 heures : 47, rue Montmartre, dis-
tribution des récompenses à l'Ecole
des vendeurs étalagistes.
COURSES
A 13 h. 30 : Enghien (mixtes).
T. S. F.
POSTE DU PETIT PARISIEN
(long. 333 m. ; puis. 0 kw. 500)
21 h. 15 : concert avec le concours de
M. Charles Guyard, de l'Opéra, dans: la
'Traviald, couplets cl'« Orbel » (Verdi;; Der-
nière chanson (Février); la Tosca, «DeJà
l'amour » (,Pucciiit) ; orchestre sous la tUrec-
tion de M. Francis Casadesus.
Ouverture du Roi l'a dit (Delibes) Séré-
\ naac (Staub); Un soir (Florent Schmitt);
Cendrilion, suite (Massenet) Carnaval de
IRama ,H17.et); Scènes rustiques (Mouton);
Jardins sous la pluie, piano (Debussy, M.
Maurice Bêche ; Chanson des bois (Cools);
iScène du bal de Jocslyn (Godard); Devxtème
"'and 3 piémontaise (Sinigaglia).
ECOLE SUPERIEURE DES P.T.T.
(long. : 458 m. ; puis. 0 kw. 5)
20 h. : cours d'anglais ; concert Adagio
.et allegro vivacissimo (.Nfend-elssohn) ; « R6-
verle sous la tente » de la Suite mauresque
1 (Maud Darg-e]); Philémon et Baucis, opéra
(Ch. Gounod); la Farandole (Th. Dubois);
Légende bretonne (Hltz); Rêverie (Schu-
'mann); le Baiser (Th. de Banville).
TOUR EIFFEL
(long. : 2.650 m.; puis. : 5 kw.)
12 h. :
Fraysstnet, André Delacour, Panl' Campar-
gue, Julien Maig-re-t, Pierre Descaves, André
.Fournel, André Honoré. Alexis Surchamps,
Maurice Privat, Achille Segard, René Bruyez,
Bertrand Dupeyrat, dans leurs rubriques ;
« les Bonnes feuilles théâtrales ». Nouvelles.
21 h. 10 (2.740 m.') : Trio pour violoncelle
jet piano (Tchaïkowsky) ; Fausse magie (Gré-
1 try); Variations sur une gavotte (Corelli-
Tartini); éphémérides : mort d'Offentoach
1(1881 ); la Grande Duchesse; les Contes
d'Hoffmann ; air de la Poupée ; Madame Fa-
lvart ; Valse chaloupée (Offenbach) ; le Bar-
bier de Séville (Rossini); la Norma ; la Som-
nambule (Bellini); Sonate (Sanimartini) ; le
Crépuscule dis dieux (Wagner).
RADIO-PARIS
(longueur d'onde: 1.750 mètres)
12 h. 30 : Fernand (Mauprey) ; Spleen-,
'(Popy); Solo de violon; Espiégleries
naldo Hahn) ;. le Roi d'Ys (Lalo-Mouton) ;
.Krickett Danse. Deux mazurkas . (Borodine)
Ninna Nànna (G. -de Michel Hmr),géh); la
Libellule (Delune) ;, Coquetterie (Zurfluh) ;
Napoletana (Comlna);, Chanson triste tDu-
ipàrc); Conte de fée' (0. Grillaei't); la Maison
d'or (Fonteillc).
16 li. 4â : Se f ira (Ludig' Sied-e); Premier
.mouvement de la Sonate (Schumanij); Sonaie
<0. Fauré) ; 'Sonate (iliendet); Flt?-w-s de lotus
(Ohlsen), '
20 h. 30 Ouverture du Carnaval romain
(Berlioz); Ma biographie (Coq. Gaulois).; la
Potion (Coqulllon) Idioties (You Lu g); Va-
riations (Schubert) ; Aiphôùqine (Coq Gau-
lois); la Gaule (Jules Jouy); la Tosca (Puc-
'cini).
LYON-P.T.T.
(long. : 480 m. ; pois. : 1 kw.)
20 h. -30 : relais de l'Ecole Supérieure de
Paris.
RADIO - TOULOUSE
(long. : 430 m. ; puis. : 2 kw.)
12 h. 40 : llei-Haj (F. Drla); le Nil, nié-
lodie (X. Leroux); Légende (1'. Fiévet);
Lohengrin (R. .Wagner) ; PTièr9 et danse du
Temple (E. GriegX; -J'Alieiiie .,(F. Snhnbt'rt.);
Trio (BeCthoven); rue ou IJf1mlbe (Lçsi).
,20 h. 45 : causeries, concert,: les Saltim"
banques (Garnie).
RADIO-AGEN
(long. : 267 m. ; puis. : 0 kw. 250)
20 h. 30 : causerie par l'Union radiopho-
nique de France : le Filleul de To-Yo (Roger-
Weiller); Sérénad•; d'amour (Walrlan); F'eur
de pomme (Siede); Rustleanalla (Cortopassi)
Chanson vénitienne (De!nHS); le Pro1Jhèle
^Meyerbe^r) ; la Favorite (Donizetti); cluints
russes (E. Lalo); les Griffes d'or (Aug-usta
Holmès); Air varié (deuxième) (Beer): la
lI(.hème (Puccini-Gauwin); le Soir (Gounod);
Mascarade (P. Lacômc) Cortège ; Arlequin;
le, Famille Polichinelle ; les A,'eiWoli,>,istes ;
Finale alla Polacca.
RADIO-LYON
(long. : 280 m. ; puis. : 0 w. 5)
19 h. 15 : concert. 20 Ji. 45 : la Marche de
Taris (Popy); Plaisir d'amour (Martini); Kol
Nirirei (Max Brucll); Madame Butterfly, (!'uc-
c ni) ; Tai Tsou (Morrisson); Princesse TAly
(Alix. \.
BROADCASTING ANGLAIS
Londrcs (365 111,: 3 kw.). 13 h. annonce
de l'heure ; récital (t'or,-" lie : Premier rr.oll-
vement de la So-nate no 4 (Mondelssohn)
Scènes en N(,tititinberlaiid (Woorl); l'rio en
mi bémol. (Mendelssohni. 18 h. : danses.
20 h. 15 : concert international : Qual'l.Or en
la mineur (Von Dohnanyir, chants rue Koîtan
Ko'ia!y Sérénade pour deux violons et 1tnc
viole (Zoltan Kodaly); Braf quatuor (Molnar).
5T: h. 40 : danses. — Daventry (1.600 m.;
25 kw.). Relais de Londres.
BROADCASTING BELGE
Bri,xellcs (487 ln,; 1 kw. 5). 17 h. : les
« Chicos » de « IHell.ven la » (Abad Alday);
Entr'acte et rêverie (Fourdrain) ; Sérénade
d'Orient (Ganwin); Odille (Novello); les Mil-
lions d'Al'!'!quin (Drigoi la Campanella
(Liszt); les Dragons de l'illare (Maillard);
Morceau caractéristique (Van iioor) !:êvs
de bonheur (Flég-ier); Cantilène (Morsac);
Prière d'amour (",liapelier) ; Intermezzi
(.\Iandl);. 20 J1. : Symphonie pastorale (Bee-
tnovcn): air de Don Juan (Mozart); Masques
et Bergamasques (G. Fauré); Rapsodie (De-
tuiss.vi; Lied maritime ÍV. d'Indy); Phich/lé
(Duparc) ; la Cigale (Chausson) ; Phaéton
(Saint-Saëns). — Anvers (265 m.; 0 kw. 100).
Relais de Bruxelles.
BROADCASTING HOLLANDAIS
Hilversum (1.050 m.; 6 kw.). 16 h. 40 :
la Belle Galatée (Suppé); Scènes pittoresques
(J. Massenet): Paysage (Hahn); Coquetterie
(NN'aldtetifel) ; le Tribut de Zamora (C/li.
Gounod); le Réveil (Trémissot); Zs.nnbcki
Czardas (Gting'l); Cœurs et. fleurs (CziDUlka).
50 h. : concert.
BLOC-NOTES
NOS PROBLÈMES DE MOTS CROISÉS
PROBLÈME N° 583
Horizontalement : 1. Entrée brusque. —
11. Qui contribue iL la nutrition (fém.). —
13. Possessif. — 14. Ancien magistrat muni-
c!pa.i. — 15. Ajuste un bout nouveau. — 17. Du
verbe être. — 1S. Malmener. — 21. Trem-
blement dans la' voix. — 23. Affluent de la
Vistule. —. 25. Terminaison de participe. —
2G. Prénom féminin. — 28. Préflxe. — L) 9.
Tuyau cylindrique. — 31. Ville d'Italie. —
32. Simple. — 33. Edenté d'Amérique. —
34. Conjonction. — 35. Montre une gaieté
sarcastique. — 37. Plante, médicinale. —
39. Préposition. — 40. Renverse et maîtrise.
Verticalement : 1. Remise de pouvoirs à
quelqu'un. — 2. Général et homme d'Etat
prussien. — 3. Homme grossier. — 4. Ville
de Chaldée. — 5. Lieu de pâture pour les
bestiaux. —■ 6. Grimace nf'l'veusp.' - 7. Ma-
ladie de peau dans laquelle celle-ci devient
cornée et écailleuse. — 8. Palmipède. — i).
Préreclure. — 10. Petite pièce de rer jouant
un rôle dans la fermeture d'une porte. —
12. Plaisirs. — 16. Servi leur d'Ulysse. —
19. Tromperie. — 20. Arbre du Midi. —
22. rapprochés. — 21. Commo(les." - 27.
Pénétra. — 30. Pointe. — 33. Animal domes-
tique. — 3G. Préfixe. — 35. Terminaison de
participe.
SOLUTION DU PROBLÈME N° 582
Chaque case blanche doit Cire remplie par, une des lettres qui composent les mots
correspondant à ceux dont nous donnons ci-dessus le synonyme ou la définition. Cha-
cuit de ces mois part d'un chiffre — horizontalement ou verticalement, selon nos imtica-
lions — et se poursuit, jusqu'à ce qu'il rencontre une case noire. Il n'y a pas à tenir
compte des accents, des cédilles, du pronom, des verbes pronominaux, ni, des lettres liées
— œ, æ, etc., — qui doivent occuper deux cases.
VOULKX-YOUS piquer au vif un 'bu-
reaucrate? Parlez-lui do' Courte-'
hne, de Messieurs les ronds-de-cuir, du
'père Soupe et de M. Badin. Un méde-
cin ? Appelez-le Purgon ou Diafoirus.
Un professeur? Traitez-le de Pebde'loup.
Un concierge? Décorez-le du titre de
pipelet. Un juge? Etiquetez-le Briidoison
ou Perrin-Dandin. La littérature a ainsi
créé des susceptibilités professionnelles
-cO'Ueetives. Il y a même de braves mar-
chands des quatre-saisons qui prennent
Crainquebille pour une injure.
L'irritabilité corporative est extrême;
beaucoup de corps de métiers ont voué
de solides rancunes aux écrivains qui
ont étudié dans leur milieu des types
représentatifs. Les médecins n'ont pas
encore pardonné à Molière, et les géné-
raux d'habillement gardent évidemment
une dent sérieuse à Denys Amiiel et à
André Obey.
Aussi doit-on saluer avec un étonne-
ment sympathique l'exceptionne.lle lar-
geur d'esprit dont vient de faire preuve
un journal professionnel en rendant
hommage à un auteur qui avait pour-
tant raillé la corporation. Dans le Rou-
lant, qui est l'organe officiel du syndicat
des commis voyageurs, on n'hésite pas
à écrire l'éloge de Gaudissart. Aucune
aigreur pour Balzac.. Gaudissart, eh
bien, oui! Pourquoi pas? C'était un type
bien français, cordial, avenant, boute-
en-train, galant avec les dames et fai-
sant la joie des plus mornes tables
d'hôte. « Nous sommes disent les voya-
geurs de commerce, très satisfaits d'être
des Gaudissart. )>
Bonne riposte, et qui prouve que Bal-
zac n'avait pas tort d'accorder à Gau-
dissart un bon caracière et... de l'esprit.
EMILE;
Panne
Une panne, qui ne dura pas moins
de cinquante-huit minutes, immobi-
lisa, hier, les tramways 'de plusieurs
lignes qui empruntent 'le boulevard
,de Sébastopol. Quelques voitures fu-
rent déviées par la rue Etienne-Mar-
cel et la rue de Turbigo. Là, un nou-
vel accident survenu dans le cani-
veau immobilisa, une fois de plus,
les tramways qui avaient changé
leur itinéraire. Si bien que les in-
fortunés voyageurs du Montrouge-
Gare de l'Est, partis à 14 h.
C'est un record!
Les causes de cette fâcheuse
panne? L'encombrement des cani-
veaux par les détritus de toutes sor-
tes qui jonchent, chaque matin, les
rues adjacentes aux Halles. Résultat :
cinq « chariots » grillés par les
courts-circuits...
Le piment-record
La prolongation de l'été nous vaut
des découvertes dans l'ordre végétal :
champignons monstres, grappes de
raisin fantastiques, d'autres produits
encore aux dimensions gigantesques.
M. Antoine Lesperon, de Brocar-
les-Forges (Landes), facteur des
postes en retraite, vient de récolter,
dans son jardin, un piment monstre
pesant 400 grammes et mesurant
42 centimètres de tour.
Encore un peu de soleil et nous
aurons sans doute à signaler d'au-
tres phénomènes du même genre.
Petit métier
C'est un de,ces mille petits métiers
de rien du tout, qui fleurissent sur
le pavé parisien. Un métier de bri-
coleur, d' « ancien », de retraité...
sans retraite, qui permet de tuer le
temps et de s'acheter un peu dt
pain...
Nous le. connaissons tous, ce frère
disgracié du distributeur de prospec-
tus et du marchand de lacets. Il passe
sa journée sous un échafaudage, un
bâton à la main, pour écarter les
passants d'une zone dangereuse où les
gravats, la poussière de plâtre et des
fragments de briques tombent, tour
à tour, en crachin et en averse.
Ils sont là, pour notre sécurité,
debout durant de longues heures,
sans pouvoir déraidir Jeurs jambes
hors de l'étroite zone interdite.
— Ne passez pas là! Attention!
Un geste pacifique de leur bâton
accompagne cet avis, mille fois ré-
pété au cours d'une journée. Stoï-
ques, ils demeurent...
Ils demeurent, et il convient de les
en admirer. 'Car enfin, comme nous
disait un jour l'un d'eux :
— Sï la zone n'est pas dangereuse,
pourquoi l'interdire aux passants? Si
elle l'e,st vraiment, pourquoi nous obli-
ge-t-on à y demeurer?
La grosse amende
On annonce d'Athènes que Mme
Pangalos, la femme de l'ex-dictateur,
se trouve actuellement fort ennuyée.
Il est évident que toutes les femmes
du globe rêvent de venir à Paris et
d'en emporter des colifichets. Mme
Pangalos n'échappe pas au sort com-
mun. Elle eut le bonheur de réali-
ser son rêve, mais le tort de vouloir
dissimuler sa réussite à la douane de
son pays. Une certaine quantité de
marchandises secrètes, désignées sous
le nom général de «tissns de s,oie»,
se trouve donc retenue par les auto-
rités du Pirée et l'on demande à la
contrebandière la menue somme de
neuf cent mille drachmes — dix fois
les droits qui eussent été réglemen-
tairement perçus — pour lui rendre 1
ses achats.
Si l'amende n'est pas payée, les
marchandises seront confisquées et
vendues au profit du Trésor grec.
Fourrures nouvelles
Voyez chez Heim ses fourrures
nouvelles... ses modèles nouveaux.
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budget moyen. Ses judicieux conseils
vous permettront d'utiliser souvent
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Welly Sœurs, 21, rue du Faubourg-
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sa nouvelle collection d'hiver com-
plétée par ses robes de sport.
Toutes les créations signées
« Welly Sœurs » sont une manifes-
tation de chic et de bon goût.
Aujourd'hui mardi
et. tous les mardis, thé de gala à
l'Hôtel Claridqe. Tombola gratuite :
une robe de chez Duvil; une paire de
chaussures de chez Greco; un cha-
peau de dame de chez Lewis. Orches-
tre tango « Les Canaro ». Jazz « Ray-
mond ».
Claude-André
couturier, 23, rue La Boétie, a solu-
tionné la vie chère. Les Parisiennes
trouvent chez lui des modèles haute
couture à des prix surprenants.
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tion de robes d'après-midi et du soir.
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senteront, de 15 heures à 18 heures,
leur nouvelle sélection de vêtements
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les tissus les plus qualifiés et la coupe
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Porter un chapeau
signé F. Sorbier est pour la femme
une marque d'élégance et de dis-
tinction. Voir les dernières créations
« velours » et les ravissants « An-
tilope », 9, rue La Fayette, Paris.
Ce qu'on lit
Sur un catalogue de timbres-
poste publié dans les Pays-Bas on
peut, lire, page 861 :
Timbres pour coffres-forls flottants.
Aucune explication ne permet de
connaître l'utilité de ces timbres.
Mais on peut supposer que les cof-
fres-forts affranchie peuvent s'offrir
un pelit voyage, un voyage légal.
Que se passe-t-il ?
L'autre jour, dans le grand music-
hall dont elle est l'animatrice, une
de nos grandes vedettes semblait
toute rayonnante. A un familier qui
lui demandait les causes de sa joie
et, de sa mine resplendissante, elle
répondit simplement : « Il y a quel-
que chose de changé dans ma vie.
Ne m'en demandez pas davantage
pour l'instant. » Et elle disparut,
appelée par ses collaborateurs.
Au Claridge
Le (jrill-room du Claridg's Ilotel
sera cette année, pendant ie Salon de
l'Automobile, le rendez-vous de la
clientèle select qui est sûre d'y
trouver une chère exquise, un ser-
vice irréprochable.
Toujours mieux...
Telle est la devise du chausseur en
vogue : « Edith », 4, rue Tronchet,
qui présente en ce moment de ravis-
sants modèles de chaussures pour
l'automne.
Aux Champs-Elysées
Une Parisienne avertie sait très
bien que l'on peut encore s'habiller,
même aux Champs-Elysées, à des
conditions exceptionnelles. Le tout
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tre de ravissants modèles, en robes
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nue Matignon.
Fourrures Max
Mme Andrée Leroy rappelle à sa
clientèle qu'elle aura le plaisir de la
recevoir dès maintenant dans ses
nouveaux salons de vent.e, 19, avenue
Matignon (Champs-Elysées).
Présentation de la collection cha-
que jour à 15 heures.
Chez Welly soeurs
Welly Sœurs, 21, rue du Fau-
bourg-Saint-Honoré, présente actuel-
lement, sa ravissante collection de
chapeaux d'hiver.
Pendant le Salon
Au Clari-dge, se rencontreront les
meilleurs clients du Salon. Ils y trou-
veront un confort parfait dans un
luxe inégalable tout à proximité du
Grands-Palais.
PONT DES ARTS
Aujourd'hui 6 octobre, s'ouvre, à la
Galerie de Marsan, 6, rue des Pyramides,
l'exposition des peintures d'Hélène Juil-
lerat. Un dessin sûr, une couleur fraîche
et vraie Des passages vosgiens d'un sen-
timent délicat, des natures mortes et des
porlraits d'une technique à la fois nette
et souple. Pour les amateurs d'art reli-
gieux, un très intéressant chèmin de
croix destiné à une église reconstruite
dans l'Aisne.
Si l'on faisait l'énumération des grands
écrivains européens, Sudermann, quoique
décrié par la jeune génération, compte-
rait comme le représentant le plus ty-
pique des romanciers-allemands de notre
temps. Un nouveau livre de cet auteur
à qui l'on doit nombre de pièces de théâ-
tre, est un événement, enregistré par
toute la presse allemande et étrangère.
Aussi Der toile Professor (le professeur
feu) qui vient de paraître cette semaine
esl-il l'objet de commentaires et d'études
sans lin dans le monde littéraire. Avant
sa publication même, ce roman était une
occasion de discussions passionnées;
l'attitude de Sudermann vis-à-vis de
notre temps permettait toutes les suppo-
sitions. La spéculation s'agitait, vainement
à ce point de vue car Sudermann a
évité d'aborder les sujets que propose
l'heure présente. Son roman, en effet, se
passe vers 1860. Le héros en est un
grand savant. brûlant d'ambition scienti-
fique mais qui, à la veille d'occuper la
chair de Kant, se brûle'la cervelle. Dans
son testament, il exige que r tous ses
écrits encore inédits soient jetés au feu.
Les figures de femmes sont toujours
nombreuses dans les livres de Suder-
mann, on lui reconnaît d'ailleurs une
maîtrise particulière dans l'étude de la
psychologie féminine, et il s'en agite une
bonne douzaine dans le coin parU cu-
lièrement réactionnaire du Reich-Kœ-
nigsberg, 0\1 est située la scène du livre
en" question. On devine quelle peut être
l'atmosphère politique de ce roman qui
se passe ou moment où l'influence de
Bismarck était au point le plus élevé de
sa courbe.
LE VEILLEUR.
LA RÉNOVATION DU MATÉRIEL DE FABRICATION DANS L'ALIMENTATION
UNE NOUVELLE ET PUISSANTE MACHINE* A GAUFRETTES DE 6 TONNES
Les fabricants français, en général, ont compris qu'il était indispensable, pour arriver à suppléer au manque de « main-d'œuvre » et combattre la vie chère,
de changer complètement ou de transformer leur matériel de fabrication. L'importante Biscuiterie A. Froment, toujours à l'affût du progrès, vient d'installer
dans son usine, 5, rue Charles-Nodier, au Pré-Saint-Gervais, cette formidable machine à gaufrettes de 6 tonnes sortie des usines Jacques Ratti, de Leval-
lois, qui, grâce à ses 18 gaufriers, modèle breveté, donne, avec une fabrication parfaite, un rendement de beaucoup supérieur à tout ce qui a été fait
dans ce genre à ce jour.
LE MONDE
LES COURS
— S. M. la reine de Rournanie est
attendue ce matin à Paris, par le Sim-
plon-iExpress, à S h. 40, en gare de
Lyon.
La souveraine voyage dans le plus
strict incognito.
— Le prince Axel de Danemark, de
retour d 'un voyage dans l'Amérique du
Sud, -est arrivé à Cherbourg, à bord
du paquebot Asturias, venant de San-
tos. Le prince se rend. en Belgique.
MONDE OFFICIEL
;— M. Varenne, gouverneur de l'Indo-
chine, s'est embarqué hier pour venir
en France.
DEUILS
Une messe de bout de l'an sera dite,
le 8 octobre 1926, à 10 h. 30 précise*;,
en I église Notre-Dame de la Miséricorde
(rue de l'Assomption), pour le repos de
l'âme de M. Emile Lagrange.
De la part de M. et Mme P. Cerf
et de M. et Mme P. Boucher-Beaurain.
Nous apprenons la mort :
De M. Adrien Chabrié, âgé de
soixante-douze ans, ancien député et
ancien sénateur de Tarn-et-Garonne, dé-
cédé au château de Brassac, près de
Moî,ssa,e ;
De Mmœ Georges Ancel, née Marie de
Houdetôt, femme du député de la
Seine-Inférieure. Présidente de nom-
breuses œuvres de bienfaisance, et no-
tamment du comité havrais des œuvres
de mer, Mme Georges Ancel était titu-
laire des médailles de la Reconnaissance
française, de la reine Elisabeth, et dé-
corée l'ordre -du British Empire;
De M. Edgar Mareuse, décédé subite-
ment, samedi matin, à Poitiers, dans un
hôtel où il était descendu la veille. Il
était né à Moy (Aisne), Je 4 décembre
1848;
De M. Largillière, avocat, secrétaire
de la Société académique de l'Oise, vice-
président de la section de Beau vals de
'l'U nio.l des mut'iés et anciens combat-
tan to ;
De Mme Fantin-Latour, née Victoria
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ne veulent point assister eux-mômes à la
visite de l'octroi.
Ils peuvent ainsi gagner ensuite leur domi-
cile, débarrassés de tout souci.
BOURSE DE PARIS DU 4 OCTOBRE
Après un début ferme, le marché est
devenu plus irrégulier et l'on a encore
ressenti, à cette occasion, le contre-coup
des difficultés qui ont caractérisé la li-
quidation de fin de mois. Il ne fait pas
de doute, en effet, que ce sont des
« queues » de liquidation qui ont pro-
voqué, dans la seconde partie de la
Bourse, le mouvement de recul des va-
leurs spéculatives. Le Rio a été .p!us
particulièrement atteint par ces réalisa-
tions. Dans les autres groupes de l'arbi-
trage, on constatait également un cer-
tain revirement après la fermeté de l'ou-
verture. Au contraire, les valeurs fran-
çaises, et surtout celles du comptant, ont
montré une fermeté de bon aloi.
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Z lÂa " 2450 " Egypte unifiée.. 593 50 591) .. — 1924. 380 .. 377 ..
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7a » 5 51/2 - % i9i7 Jib: «S:: "S :: ^ ••
COMPTANT Obi. Comm. 1S79 420 .. 415 25 Malopolska (pl) 2960 3025
B. Très. 6% 1922 479.. e92 25 — — 1880 452.. 440.. "
B. Très. 6% 1923 448 .. 447 50 — — 1891 187 .. 184 .. CHANGES
— Sept. 1923 445 25 444 .. — — 1892 200 .. 206 ..
B Très. 5% 1924 421 .. 426 75 — — 1899 208 .. 200 50 Londres 172 30 172 30
3 0/0 48 30 48 .. — — t906 205 .. 207 75 lïe--York 35 52 35 51
3 o/o amort 60 60 60 Ob — — 1912 114 75 112 .. Allemagne 815.. 846..
3 1/2 0/0 83 75 83 25 — — 1920 282 .. 230 .. Argentine (iOOp.) .... 1445 ..
5 0/0 52 85 52 95 — — 1921 316.. 315 .. Belgique 96 20 96 50
4 0/0 1917 45 .. 45 .. — — 1922 288 .. 2gg .. Dane-ark
4 0/P 1918 43 90 43 72 — — 23 lib. 288 .. 288 .. Espagne 538 .. 536 ..
5 0/0 1920 69 15 69 45 Ville Paris J865 728 .. 728 .. Hollande.... 1422 50 1424 ..
6 0/0 1920.... 62 55 62 70 — 1871 .... 297 .. Italie 133 35 134 50
4 0/0 1925 87 70 87 50 — 1892 172 .. 166 25 Norvège 783 50
Cr. National 1919 315 .. 316 .. — 1898 185 .. 191 .. Roumanie 18 35 IS 70
— 1920 323 .. 325 50 — 1899 1SO .. 185 .. Suède 949 .. 950 ..
— 1921 401 25 409 .. — 1904 185 .. 185 .. Suisse 686 75 686 25
— 1922 484 25' 484 25 — 1905 316 .. 318 .. Vienne .... 506 ..
— nouv.1922 449 25 449 50 V. Paris 1910 3% 154.. 152 25 Prague 105 80 105 50
— janv. 1923 343 .. 348 .. — 1912 161 .. 160 .. Pologne
— juin 1923 362.. 358 50 — 1919 242.. 252 .. Livre égyptienne
— janv. 1924 348 50 346 .. — 1921 ....... 382 .. 382 .. Peso mexicain
METAUX A LONDRES. — Cuivre, comptant,
58 819 ; terme, 59 3/9 ; Efcain, comptant,
317 15 ; terme, 306 2/6 ; Plomb, comptant,
31 7/6 ; terme, 31 2/6 ; Zinc, oomp,
34 11/3 ; terme, 34 8/9 ; Argent en barres,
20 3/4 ; Or en barres, 84 sh. 11 112.
[texte illisible]
'EST celle qu'a fournie la
* 10cv Mathis en couvrant,
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