Titre : Le Pays de Retz : journal des communes et des mutualités de l'arrondissement de Paimboeuf, du Canton de Machecoul et des communes limitrophes, paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Chauvé)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paimboeuf)
Date d'édition : 1904-11-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32834456b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 novembre 1904 06 novembre 1904
Description : 1904/11/06 (N93). 1904/11/06 (N93).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4586992d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87460
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/02/2018
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jlribués conformement aux dispositions de
la loi du 19 juillet 1889.
i Les traitements des instituteurs et insti
’ tutrices de la première à la quatrième
!classe seront portés aux chiffres fixés au;
présent article, en quatre années, par des
augmentations annuelles légales au quart
de là différence entre ces chiffres et ceux
ides traitements actuels. |
\ Le traitement des instituteurs et institu-
. trices stagiaires et des instituteurs et insti
tutrices de cinquième classe seront portés
, aux chiffres du présent article en deux ans
seulement,par une augmentation annuelle
do fifi francs. '
Chronique de l’Enseignement
Le nouvel Inspecteur d’Académle
On lit dans le Moniteur du Puy-de-
Dôme au sujet du départ de M. Izenic,
inspecteur d’academie à Clermont-Fer
rand, qui est nommé à Nantes en rem
placement de M. Bourdel.
« Les nombreux amis que M. Izenic
compte dans notre département et le per
sonnel enseignant du Puy-de-Dôme regret-
terott son départ,
» Dès son arrivée. M. Izenic avait con
quis toutes les sympathies : actif, éner
gique sans brusquerie, de courtoisie par
faite, de relations cordiales, il avait su. en
peu de temps, gagner l’estime et la con
fiance respectueuse de ses subordonnés ;
il est particulièrement aimé des membres
de l’enseignement primaire, pour lesquels
il s’est toujours montré un chef juste e»t
bienveillant.
» Nous félécitons M. Izenic, qui reçoit
un avancement mérité ».
Courrier des
Communes
PAIMBGEUF
Etal-civil du2\ au 28 octobre
PUBLICATIONS UE MARIAGE
Clair-Eugène Ravilly, marin à Basse-
Indre et Jeanne-Madeleine Boureau, sans
profession, à Paimbœuf.
DÉCÈS
Yvonne-Jeanne-Emilienne-MarieLe Brun
18 mois.
Caisse d’Epargne de Paimbœuf
Séance du 30 octobre 1904
Versements par 4 déposants, 376 fr. »»
Remboursements à 9 réclam. 4016 fr.53
Ecoles laïques
Un Comité de dames patronnesses
des écoles laïques s’est constituée, à
Paimbœuf, au cours d’une réunion tenue
à l’école des garçons, en vue d’organi
ser une fête de l’Arbre de Noël.
Mmes Ricard, Macé, Forsant, Thé-
moin, Henri Gariou et Danais ont été
chargées de l’organisation de cette fête
enfantine, pour laquelle uns quête sera
faiie è. domicile.
Celle petite fête, à i’exemple' de celte
qui a eu lieu l’année dernière, est assu
rée d’on plein succès.
Nbs félicitations aux dames patron
nesses et merci pour les chers petits.
Tribunal correctionnel
Audience du 27 octobre 1904
Installation de M. Graux, juge sup
pléant. — Au début de la séance, le Tribu
nal se constituant en audience solennelle,
M. le Procureur de la République requiert
l’installation de M. Graux, ancien avoué à
Paimbœuf, nommé juge suppléant [du Tri
bunal civil de première instance de la
même ville, par dééret du 12 octobre 1901.
M. Graux est introduit dans la salle d’au,
dience par M. Dubreuil, juge d’instruction
M. le président prononce alors l’installa-,
tion de M. Graux dans les fonctions déjuge
suppléant et l’invite à prendre place au
siège qui lui est réservé.
Mendicité et vagabondage . — Le nommé
Alexandre Baranger, arrêté par la gendar
merie pour mendicité et vagabondage, est
condamné à quinze jours d’emprisonne
ment.
Détit de châsse. — Eugène Sabaud, 37
ans, journalier à Rouans, poursuivi sur
procès-verbal de la gendarmerie de Vue
pour délit de chasse, est condamné à 10
francs d’amende avec confiscation de son
arme.
Voi de bicyclette. — Un sieur Jeanne-
teau, de passage à Pornic, ayant loué une
bicyclette à un industriel de l’endroit, s’est
empressé de fuir et n’est plus revenu ren
dre l’objet prêté.
La bicyclette volée a été retrouvée au
Mont de Piété, et la reconuaissance ven
due à un tiers par le voleur.
Jeanneteau, qui fait défaut à l’audience,
est condamné à un mois de prison.
Vol d'argent à Sainte-Pazanne. — Un
sieur Auguste Brégeon, actuellement en
fuite, est inculpé d’un vol d’une somme
d'argent de 4C francs, commis au détri
ment d’un des habitants de Sainte-Pazanne-
Bregeon, qui est en récidive, est con
damné à 3 mois de prison par défaut.
Coups réciproques- — François Fillaud
fils, demeurant à laVerrie, fn Saint-Viaud,
et son domestique François Micbaud actuel
lement manœuvre à Paimbœuf, compa
raissent devant le tribunal sous l’inculpa-
tiou de coups réciproques.
Après plaidoiries de M e Couëtoux et de
M® Paumier, Fillaud est acquitté et Michaud
condamné à 5 francs d’amende.
Coups de fusil et violences volontaires .—
Les nommés .Jules Leguay, 62 ans. carrier
à Sainte-Pazanne, et Jean-Marie Joyeux
carrier au même lieu, sont inculpés de
coups de fusil et violences voloutaires
envers le sieur Pierre Gentet. cultivateur
à Sainte-Pazanne.
Après plaidoirie de M* Couëtoux, le Tri
bunal condamne Leguay à 25 francs d’a
mende et Joyeux à 6 jours de prison.
S-BRIWIN-IÆS-PINS
Etat-civil du 30 au 6 novembre
PUBLICATIONS DE MARIAGE
Benjamin Brosseau, 27 ans, cultivateur
à Saint-Michel et Mathilde Ciiesneau,
25 ans, cultivatrice à Saint-Brévin.
Pierre-Michel Ciiesneau, 23 ans, cultiva
teur à Snint-Brcvin et Angélique Ardoïs,
26 ans, cultivatrice à Saint-Père-en-Retz.
DÉCÈS
Valentine Farinaux, 13 ans, au Pointeau.
Les jeunes gens de la classe i904 sont
convoqués, pour inscription, à la Mairie,
le dimanche 6 courant à 1 heure de l’après-
midi.
PORNIC
Etat-civil du 28 octobre au 3 novembre
naissance.. — Néant.
PUBLICATIONS DE MARIAGES. Néant.
DÉCÈS
Marie-Aimée Leray, veuve Gineau, 69
ans, sans profession, rue de Paimbœuf.
Le fourneau alimentaire ouvrira à Por
nic, lundi prochain, 7 novembre, à onze
heures du matin.
Mlle Àulnette, receveuse des Postes,
h P;vrnic vient, de prendre se
Eiîé était-fi -Pornic depuis plus de 2v ’
ans. Elle connaissait admirablement son j
métier, bien qu’elle eût un bureau ex
cessivement important, surtout dans la
saison des bains. Il fallait répondre à
un nombreux public, mais elle faisait
face à tout, connaissant parfaitement
les ordonnances et arrêtés ; elle donnait
tout de suite les renseignements qui lui
étaient demandés, répondant avec cour
toisie aux personnes qui avaient recours
à elle.
Elle avait sous ses ordres un nom
breux personnel pour lequel elle était
pleine d’attention et de bienveillance,
et qui la regrettera.
Elle est remplacée à Pornic par Mlle
Bonard, receveuse des Postes à Noir-
moutier, ce n’est pas une étrangère pour
le pays. Nous lui souhaitons la bienve
nue et la félicit/ons de son avancement.
Une Grève
Lundi matin, un certain nombre
d’ouvriers, employés à la soierie Gri-
maud, se son mis en grève, protestant
éontre une diminution de salaire.
Les manœuvres et rouliers ont conti
nué à travailler.
ARTIION
Etat-civit du 29 octobre au 5 novembre
publications de mariage
Jean-Marie-Joseph Moreau, 28 ani, à la
Feuillardais et Marie-Julienne—Alexandri
ns Landreau, 26 ans, à la Feuillardais.
Léon-Pierre-Paul, Hautcœur 27 ans, au
Brandais et Victoire-Françoise Moreau, 25
ans. à la Feuillardais.
Auguste-Louis-Henri Loirat, 34 ans‘ à
Beauchêne et Marie-Anastasie Rondeau, 30
ans, à Saint-Père-en-Retz.
S 4riT-!UICllËL-€IIËF-€IIËF
Etat-civil du 28 octobre au 3 novembre
NAISSANCES
Madeleine - Augustine - Marie -Henriette,
Lefeuvre, au bourg Leroux.
Jean-Marie Toussaint, à la Viandrie.
Yvonne - Rosalie- Augustine Rouleau, à
la Mainguinière.
PUBLICATIONS DE MARIAGES
Jean-Marie Génetay, à Saint Nazaire, et
Elizabeth Boutet, à Saint-Michel.
Adrien Boutet, à Saint-Michel, et Claire
Genet ay, à Saint-Nazaire.
Benjamin Brosseau. à Saint-Michel, et
Malthide Ciiesneau. à Saint-Brévin.
DÉCÈS
Julien Lucas, au Petit-Four, 66 an».
LA PLAINE
Etat-civil du 22 octobre au 2 novembre
Naissances
Marcel - Alphonse - Pierre Caillaud, à
Quirouard.
PUBLICATION DE MARIAGE
Ernest-Joseph-Marie Métriau. 25 ans,
jardinier à Frosaay, et Célestine-Marie-
Glarisse Rousseau, 21 ans, cultivatrice, à
la Roctière.
décès, — Néant.
LE CLION
Etat-civil du 28 octobre au 3 novembre
NAISSANCE8
Marie-Josèphe- Constance Glaud.
Fernande-Marie-Constance Dosset.
PUBLICATION DE MARIAGE. — Néant.
décès. — Néant.
SAINT-PERE-EN-RETZ
Etat-civil du 28 octobre au 3 novembre
NAISSANCES
Pierre-Joseph-Toussaint-Jean Grollier,
à la Riollais.
publications de mariages
Pierre-Michel Chesneau, 23 an», culti
vateur, domicilié à la Rousselerie, com
mune de Saint-Brevin, et Angélique-Céles-
tine Ardoïs, 26 ans, cultivatrice à la Fillo-
drie.
décès. — Néant
CHAUVE
Etat-civil du 4* r au 5 novembre
naissance
Marie-Joseph-Rachel Allais, à la Rous-
selais.
LE PËi LER1N
ROUANS
Etat-civil du 27 octobre au 3 novembre
Néant.
NAISSANCES
“■'BLICATIONS DE MARIAGE
SAIIT-JEAX-DE-BOISEAK1
Etat-civil du 30 au 6 novembre
Naissances
Clarisse Lesage, à la Rivière.
Marie-Jeanne Bertin, à la Telindière.
PUBLICATION DE MARIAGE
Louis-Pierre Parmel, à l’hommeau et
Marie—Joséphine Hureau, à Boiseau.
décès. — Néant.
LA MONTAGNE
La Coopérative syndicale La Prolé
tarienne donne le 6 novembre à deux
heures de l’après-midi, salle Dagru-
met, une conférence-concert suivie d’un
bal pour l’inauguration de ses locaux.
La conférence, faite par la citoyenne
Marie Bonneval, de Paris, donnera un
réel intérêt à cette réunion.
La Jeunesse Syndicale prêtera son
concours à la fête et elle profitera de
cette occasion poi*r effectuer la pre
mière sortie de son drapeau.
Elle réclame avec instance les bons
offices dû citoyen Musset, sympathique
curé de la paroisse, le même qui bénit
avec onction au l 0r mai dernier le dra
peau syndical, pour répéter la même
cérémonie à l’égard de son emblème,
B. L.
Etablissement d’Indret
Les Commissions d’avancement pour
l’année. 1905 sont composées comme suit.
ajustage
l r * Commission. — Edmond Richoux,
adj.. président ; Guinche et Monnier, sur
veillants ; Lemoine«tPineau,chefsouvriers,
membres.
2* Commission. — Clément Herbert, ad
joint. président; Rielland, chef surveillant ;
Louèrat, surveillant ; Ordronneau et Gas-
coing. chefs ouvriers, membres.
3* Commission. — Joseph Bigeon, adjoint,
président ; Ravilly. chef surveillant ; Joseph
Touzé. «urveillant; Ealet et Baud. chef»
ouvriers, membres,
chaudronnerie
l r# Commission. — Louis Gautier, adjoint
princiual. président; Moreau et Tessier,
surveillants ; Coroller et Le Broeher, chefs
ouvriers, membres.
2 e Commission. — Louis Gautier, adjoint,
principal, président ; Charpentier, chef
surveillant; Chevalier, surveillant; Re-
naudin et Goureau, chefs ouvriers, mem
bres.
MOUVEMENTS
Prin. surveillant, président ; Guérin et
Lezin, ouvriers, membre».
ÉLECTRICITÉ
JulesLebeau, adjoint, président;Rétaux,
surveillant; Savenay. chef ouvrier, mem
bres.
MENUISERIE
François Rétaud. adjoint, président; Sê-
guineau, surveillant ; Kerflech, chef
ouvrier, membres.
DESSIN
Alfred Prin, adjoint principal, prési
dent Patron et Hnudebert, chefs ouvriers,
membres.
FONDERIE
I Chocteau, 'adjoint, president; Bepres-
seux. surveillant ; Kerfiecu, chef ouvrier,
membres.
FORGES
Henri Richardeau, chef surveillant, pré
sident ; Rault, surveillant, et Salmon,
chef ouvrier, membres.
TRAVAUX HYDRAULIQUÉS
Gabriel Chiché, adjoint principal, prési
dent ; Foucher. surveillant; Boulay, chef
ouvrier, et Archambault, membres.
Pierre-Marie Mainguy, 27 ans et Marie
Simon, 30 ans.
Jean-Julien Aubinais, 30 ans, cultiva
teur. et Françoise Clavier, 31 ans culti
vatrice.
DÉCÈS
Auguste Rondeau, 66 ans cultivateur.
Buzon, époux de Jeanne Favreau.
BOUAYE
Vol de légumes
M. Louis Beilvert, cultivateur à la Jouet-
terie, s’étant aperçu que dans un champ
lui appartenant, on avait volé un certain
nombre de carottes estimées 10 franee, a
porté plainte à la gendarmerie.
MACHECOUL
Etat-eivil du 24 au 31 octobre
NAISSANCE
Paul-Louis Demarquette, rue de la Gare.
PUBLICATIONS DE MARIAGES
Elie-Louis Rousseau, 29 an», cultivateur,
et Marie-Angèle Beillevaire, 20 ans, do
mestique-
Jean-Marie Chouin, 23 ans, cultivateur,
et Léonide-Joséphine Beillevaire, 23 ans,
domestique.
François-Jean-Marie Foitineau, 27 ans,
cultivateur, et Armandine-MarieBremaud,
17 ans, cultivatrice.
Joseph-Albert Giquel, tailleur de pierres,
et Marie-Angelina Moreau, lingère.
Néant.
DÉCÈS
BOURGNEUF-EN-RETZ
LES MOUTIERS
Etat-civil du 21 au 30 octobre
• naissance, — Néant.
PUÉLICATION DE MARIAGE
Pierre-Auguguste Garaud, de La Grasse-
tière « Clion ». 25 ans et Marie-Joséphine
Lucas, des Moutiers, 24 ans.
décès, — Néant.
Les poules vagabondes
M. Jean-Marie Charrier, charpentier à
la Masure, en la Marne, possède un champ
de choux au village du Flachon. Les poules
du village venait constamment dans ce
champ, il s« plaignit aux habitants, et
comme ou ne fit aucun cas de se» observa-
vations. il se porta le 30 octobre, avec un
fusil, dans sa propriété.
D’un coup de son arme, il tua six poule» ;
le même jour, un peu plus tard, il en tua
une.
C’est à ce moment, dit-il, qu’intervint le
sieur Pierre M...,qui, furieux, le terrassa,
lui porta des coups et lui arracha une poi
gnée des poils de sa barbe,
M. Charrier a porté plainte.
M.,. ni# avoir commis aucune violence,
LE PAYS DE RETZ
EST EN VENTE :
Chez MM.
A NANTES Bureau de tabac, 2, place du
Commerce.
Paimbœuf Poiron, Grande-Rue.
Corsept M me Chaineau, buraliste.
Saint-Brevin Bonnet, receveur-buraliste.
Pornic Deniaud, place du Marchix.
Arthon-en-Retz Ménardeau, publicateur.
Le Clion M me Guérin, débitante.
La Plaine Le Saëc, receveur-buraliste.
Sainte-Marie Milsent, débitant.
Saint-Michel Renaud, débitant de tabac.
La Sicaudais Gauthier, débitant de tabac.
Bourgneuf Chauvet, receveur-buraliste.
Saint-Gyr Rondeau, publicateur
Fresnay Pinçon, épicier
Chémérrt Colin, pab!îca‘ 5 t»r
Saint-Hilaire Chévncr, public» U ur
La Bernerie Renaud: n, débitant.
Les Moutiers Musset, receveur-buraliste.
Le Pellerin Gaudillart, recev.-buraliste.
La Montagne Trémet, déposit. de jour
naux, à Basse-Indre.
Indret id.
Basse-Indre id.
Cheix Masson, receveur-buraliste
Rouans Roquet, débitant.
St-Jean-de-Boizeau M me Gaboreau, débitant*.
Sainte-Pazanne Brias, déposit. de journaux.
Port-Saint-Père Ballu, receveur buraliste.
Vue Lemelle, déposit. de journaux
S x -Pêre-en-Retz Coignaud, débitant.
Chauvé Marill, receveur buraliste.
Frossay Berthebaud, débitant.
Saint-Viaud Mabileau, limonadier.
Bouaye Prieur, receveur-buraliste.
Brains Péneau dép. de journ.
St-Aignan Chagneau, recev.-buraliste.
Saint-Léger Mocquard, recev.-buraliste
Machecoul Surget, receveur-buraliste.
St-Mars-de-Coutais Musset,receveur-buraliste.
Saint-M ême Longépé, débitant.
i 1 pus pourquoi
•snarntm■
ment, qu’on ne lui di-
vous le faites demander
Le fermier entra dans son écurie ci
reparut au bout d’un instant, disant :
— Je viens d’envoyer un des gur
çons. |
— Avec votre permission, monsieur’
Mou lier, je vais attendre.
— Mais vous allez entrer dans la sal
le, on a une chaise à vous offrir.
— Oh ! si ça ne vous fait rien, je pré- *
fère rester dans la cour. Je serais lâ
ché de vous déranger le moindremenl
et je vous en prie, monsieur Moutier,
faites comme si je n’étais pas là. Vous
avez vos occupations. i
— C’est aujourd’hui dimanche, joui !
de repos, répondit le fermier en sou j
riant,et il me plaît de vous tenir un ins
tant compagnie. f
— C’est faire bien de l’honneur à un
pauvre berger. . |-
— Mais qui est peut-être le plus lion- ;
nête homme que je connaisse. A propos,'*
donnez-moi donc des nouvelles de votre|
brave femme, comment va-t-elle? . f
— Tout doucement. ^
— Et votre gentille Félicie?
Lucolte hocha la tète et sa physiono- f
mie prit une expression de douleur pro- j
l’onde qui frappa aussitôt le fermier.
— Lucotte,qu’y a-t-il donc de ce côté-
là? demanda-t-il.
— Vous le saurez bientôt, monsieur
Moutier, répondit le berger d’une voix
al Lérée.
1 Le fermier comprit qu’il devait cesser
ses interrogations, et entrant dans ce
qui était l’élément du père Lucolte, il
se mit à lui parler bergerie et moutons.
Vingt minutes s’écoulèrent ainsi.
Les petites filles étaient rentrées dans
la ferme et jouaient à la poupée dans
une chambre. ,
i Soudain, le beau François, qui était
entré dans les bâtiments par une porte
de derrière, apparut dans la cour, sor
tant d’une grange.
Il était accompagné du domestique
qu’on avait envoyé l’appeler, et d’un
autre qui-était allé au clos avec lui.
A la vue du berger, il fit un brusque
mouvement en arrière. Il allait proba
blement battre en retraite, lorsque le
fermier lui cria;
— Arrivez donc, François, arrivez
donc, on vous attend I
Il était difficile au garçon de ferme de
s’esquiver, ce qui, d’ailleurs, n’aurait
pu tourner qu’à sa confusion. Faisant
contre mauvaise fortune bon cœur, et
bien qu’il se sentît fort mal à son aise,
il s’avança hardiment,fier et même quel
que peu goguenard.
Il existe de ces individus, couards et
lâches, qui deviennent tout à coup au
dacieux en face du danger.
' C’est le courage de la peur.
Car il avait peur, le beau François ; il
devinait pourquoi le berger était là et il
se demandait avec effroi comment les
. choses allaient se passer,
j Les deux domestiques étaient restés
i sur le seuil de la grange.
— Mon cher Lucotte, dit le fermier,
prêt à se retirer discrètement, je vous
I laisse causer avec le garçon.
— Monsieur Moutier, répondit lente
ment le père de Félicie,ce que j’ai à dire à
M. François Lambert, vous pouvez l’en
tendre, et j’ajoute qu’il me sera agréable
que vous l’entendiez. En certaines ma
tières, voyez-vous, les honnêtes pères
de tamille sont les meilleurs juges. Je
vous en prie, monsieur Moutier, res
tez.
— Quand on a à s’expliquer entre soi,
on n’a pas besoin de témoins, hasarda
j le garçon de ferme.
I I — Je n’ai rien à cacher, moi, répliqua
Lucolte, et voudrais je cacher votre in
famie, monsieur Lambert,je ne le pour
rais plus. Demain ce sera le scandale
de Manerville et de tous les pays aux
alentours.
Le berger parlait gravement, avec un
calme relatif : mais on sentait les ef
forts qu’il faisait pour se contenir.
Le fermier, qui ne comprenait pas, et
que ce début avait singulièrement éton
né, dressait l’oreille.
La fermière s’était rapprochée d’une
fenêtre, s’y était accoudée et regardait
curieusement.
— Monsieur François Lambert, reprit
Pierre Lucotte, je ne viens pas vous
trouver en suppliant, je n’ai pas à vous
parler en tremblant, mais comme un
père outragé, avec mon droit et toute la
force de mon indignation.
« Monsieur Lambert, vous savez ce
que vous avez fait, quelles sont mainte
nant vos intentions?
— Je ne comprends pas ce que vous
voulez dire.
— Ah ! vous ne comprenez pas !... Je
vous demande si vous êtes disposé à
une réparation.
— Qu’entendez-vous par là?
— Je vous demande si vous songez à
épouser ma fille,afin que l’enfant qu’elle
va mettre au monde ait un père et ne
soit pas un bâtard ?
—Je ne pense pas le moins du monde
à me marier.
j Les yeux du berger flamboyèrent.
— Ainsi,répliqua-t-il d’une voix qu’il
avait peine à contenir, voilà ce que vous
trouvez à me répondre ; du reste, je ne
suis pas trop surpris, je m’attendais à
cela. Ainsi la douleur et le désespoir que
vous causez ne sont rien pour vous f
Par je ne sais quelles manœuvres infer
nales, vous arrivez à commettre un acte
que je ne veux pas encore qualifier, et
vous trouvez que vous n’avez encouru
aucune responsabilité !
« Vous avez saisi une pauvre jeune
fille comme une proie, vous en avez fait
votre victime, vous l’avez plongée dans
nn malheur épouvantable et vous dites :
«Qu’elle s’arrange,qu’elle fasse ce qu’elle
voudra, qu’elle devienne ve qu’elle
pourra ! Moi, de tout cela, je me lave les
mains ! Vous jetez une malheureuse en
fant dans la boue et au lieu de l’aider à
te relever, vous piétinez sur elle !
«Et l’enfant, monsieur? Ah! l’en
fant ne vous intéresse pas davantage.il
viendra au monde, mais qu’il vive ou
qu’il meure, cela vous est bien égal ;
de cetenfaut, vous vous souciez comme
d’un fétu de paille. »
Malgré ces dures paroles du berger,le
beau François gardait encore une assez
bonne contenance.
Mme Moutier, qui écoutait et ne per
dait pas un mot, était devenue pâle
comme l’ivoire.
Q'-ant au fermier, il était absolument
stupéfié et restait immobile, les bras
croisés, ahuri, hébété.
Les domestiques, devant la grange,
se regardaient comme deux chiens de
faïence.
— Tu vas voir, dit l’un, ça va mal fi
nir.
D’une voix où commençait à gronder
sourdement la colère, le père Lucotte
reprit :
— Mais quelle espèce d’homme êtes-
vous donc,monsieur François Lambert?
Est-ce que vous êtes pétri d’une autre
pâte que celle de tout le monde ? Est-ce
qu’il y a un cœur dans votre poitrine?
Est-ce que vous avez une âme? Mais
êtes-vous bien un homme ? N’êtes-vous
pas plutôt une sorte de monstre à face
, humaine ?
— Voyons, monsieur Lucotte, vous
me faites là une scène qui n’amuse guère
M. et Mme Moutier,qui vous entendent;
avez-vous enfin fini?
— Oui, j’ai fini, et j’attends que vous
me répondiez.
— Mais je n’ai rien, absolument rien
à répondre.
— Monsieur Lambert, je vous le de
mande une dernière fois, que comptez-
vous faire?
— Ce que je compte faire? mais rien.’
— Alors, vous ne faites pas plus de
cas d’une mère et d’un enfant que d’une
guenille que vous roulez sous vos
pieds ?
Le beau.. François haussa les épau
les.
— Et mon honneur, à moi, s’écria Lu
cotte tremblant de colère, et le mal que
vous m’avez fait et le préjudice que
vous me causez,est-ce que vous comptez
cela aussi pour rien ?
— Eh ! répliqua le garçon de ferme
avec un cynisme révoltant, ce n’est pas
la première fois que semblable chose
arrive; bien d’autres avant vous ont
passé par là. Si l’on devait épouser tou-
t tes les filles avec lesquelles on s’amuse
un instant, les garçons auraient fort à
faire. Votre fille aura un enfant,c’est un
des accidents de la vie, on n’a jamais
Ê ensé à faire de cela une affaire d’Etat.
die n’est pas la seule, que cela vous
console. Allez, elle n’en mourra pas, ni
vous non plus. |
f « Le mariage ne fait point mon affai
re ; si j’avais quelque velléité de me
marier, je vous dirais peut-être : je ré
fléchirai ! et peut-être épouserais-je vo
tre fille qui, après tout, en vaut bien
une autre. Mai» voilà, me marier ne me
va pas du tout. *
La suite au pr&tkain numérof.
jlribués conformement aux dispositions de
la loi du 19 juillet 1889.
i Les traitements des instituteurs et insti
’ tutrices de la première à la quatrième
!classe seront portés aux chiffres fixés au;
présent article, en quatre années, par des
augmentations annuelles légales au quart
de là différence entre ces chiffres et ceux
ides traitements actuels. |
\ Le traitement des instituteurs et institu-
. trices stagiaires et des instituteurs et insti
tutrices de cinquième classe seront portés
, aux chiffres du présent article en deux ans
seulement,par une augmentation annuelle
do fifi francs. '
Chronique de l’Enseignement
Le nouvel Inspecteur d’Académle
On lit dans le Moniteur du Puy-de-
Dôme au sujet du départ de M. Izenic,
inspecteur d’academie à Clermont-Fer
rand, qui est nommé à Nantes en rem
placement de M. Bourdel.
« Les nombreux amis que M. Izenic
compte dans notre département et le per
sonnel enseignant du Puy-de-Dôme regret-
terott son départ,
» Dès son arrivée. M. Izenic avait con
quis toutes les sympathies : actif, éner
gique sans brusquerie, de courtoisie par
faite, de relations cordiales, il avait su. en
peu de temps, gagner l’estime et la con
fiance respectueuse de ses subordonnés ;
il est particulièrement aimé des membres
de l’enseignement primaire, pour lesquels
il s’est toujours montré un chef juste e»t
bienveillant.
» Nous félécitons M. Izenic, qui reçoit
un avancement mérité ».
Courrier des
Communes
PAIMBGEUF
Etal-civil du2\ au 28 octobre
PUBLICATIONS UE MARIAGE
Clair-Eugène Ravilly, marin à Basse-
Indre et Jeanne-Madeleine Boureau, sans
profession, à Paimbœuf.
DÉCÈS
Yvonne-Jeanne-Emilienne-MarieLe Brun
18 mois.
Caisse d’Epargne de Paimbœuf
Séance du 30 octobre 1904
Versements par 4 déposants, 376 fr. »»
Remboursements à 9 réclam. 4016 fr.53
Ecoles laïques
Un Comité de dames patronnesses
des écoles laïques s’est constituée, à
Paimbœuf, au cours d’une réunion tenue
à l’école des garçons, en vue d’organi
ser une fête de l’Arbre de Noël.
Mmes Ricard, Macé, Forsant, Thé-
moin, Henri Gariou et Danais ont été
chargées de l’organisation de cette fête
enfantine, pour laquelle uns quête sera
faiie è. domicile.
Celle petite fête, à i’exemple' de celte
qui a eu lieu l’année dernière, est assu
rée d’on plein succès.
Nbs félicitations aux dames patron
nesses et merci pour les chers petits.
Tribunal correctionnel
Audience du 27 octobre 1904
Installation de M. Graux, juge sup
pléant. — Au début de la séance, le Tribu
nal se constituant en audience solennelle,
M. le Procureur de la République requiert
l’installation de M. Graux, ancien avoué à
Paimbœuf, nommé juge suppléant [du Tri
bunal civil de première instance de la
même ville, par dééret du 12 octobre 1901.
M. Graux est introduit dans la salle d’au,
dience par M. Dubreuil, juge d’instruction
M. le président prononce alors l’installa-,
tion de M. Graux dans les fonctions déjuge
suppléant et l’invite à prendre place au
siège qui lui est réservé.
Mendicité et vagabondage . — Le nommé
Alexandre Baranger, arrêté par la gendar
merie pour mendicité et vagabondage, est
condamné à quinze jours d’emprisonne
ment.
Détit de châsse. — Eugène Sabaud, 37
ans, journalier à Rouans, poursuivi sur
procès-verbal de la gendarmerie de Vue
pour délit de chasse, est condamné à 10
francs d’amende avec confiscation de son
arme.
Voi de bicyclette. — Un sieur Jeanne-
teau, de passage à Pornic, ayant loué une
bicyclette à un industriel de l’endroit, s’est
empressé de fuir et n’est plus revenu ren
dre l’objet prêté.
La bicyclette volée a été retrouvée au
Mont de Piété, et la reconuaissance ven
due à un tiers par le voleur.
Jeanneteau, qui fait défaut à l’audience,
est condamné à un mois de prison.
Vol d'argent à Sainte-Pazanne. — Un
sieur Auguste Brégeon, actuellement en
fuite, est inculpé d’un vol d’une somme
d'argent de 4C francs, commis au détri
ment d’un des habitants de Sainte-Pazanne-
Bregeon, qui est en récidive, est con
damné à 3 mois de prison par défaut.
Coups réciproques- — François Fillaud
fils, demeurant à laVerrie, fn Saint-Viaud,
et son domestique François Micbaud actuel
lement manœuvre à Paimbœuf, compa
raissent devant le tribunal sous l’inculpa-
tiou de coups réciproques.
Après plaidoiries de M e Couëtoux et de
M® Paumier, Fillaud est acquitté et Michaud
condamné à 5 francs d’amende.
Coups de fusil et violences volontaires .—
Les nommés .Jules Leguay, 62 ans. carrier
à Sainte-Pazanne, et Jean-Marie Joyeux
carrier au même lieu, sont inculpés de
coups de fusil et violences voloutaires
envers le sieur Pierre Gentet. cultivateur
à Sainte-Pazanne.
Après plaidoirie de M* Couëtoux, le Tri
bunal condamne Leguay à 25 francs d’a
mende et Joyeux à 6 jours de prison.
S-BRIWIN-IÆS-PINS
Etat-civil du 30 au 6 novembre
PUBLICATIONS DE MARIAGE
Benjamin Brosseau, 27 ans, cultivateur
à Saint-Michel et Mathilde Ciiesneau,
25 ans, cultivatrice à Saint-Brévin.
Pierre-Michel Ciiesneau, 23 ans, cultiva
teur à Snint-Brcvin et Angélique Ardoïs,
26 ans, cultivatrice à Saint-Père-en-Retz.
DÉCÈS
Valentine Farinaux, 13 ans, au Pointeau.
Les jeunes gens de la classe i904 sont
convoqués, pour inscription, à la Mairie,
le dimanche 6 courant à 1 heure de l’après-
midi.
PORNIC
Etat-civil du 28 octobre au 3 novembre
naissance.. — Néant.
PUBLICATIONS DE MARIAGES. Néant.
DÉCÈS
Marie-Aimée Leray, veuve Gineau, 69
ans, sans profession, rue de Paimbœuf.
Le fourneau alimentaire ouvrira à Por
nic, lundi prochain, 7 novembre, à onze
heures du matin.
Mlle Àulnette, receveuse des Postes,
h P;vrnic vient, de prendre se
Eiîé était-fi -Pornic depuis plus de 2v ’
ans. Elle connaissait admirablement son j
métier, bien qu’elle eût un bureau ex
cessivement important, surtout dans la
saison des bains. Il fallait répondre à
un nombreux public, mais elle faisait
face à tout, connaissant parfaitement
les ordonnances et arrêtés ; elle donnait
tout de suite les renseignements qui lui
étaient demandés, répondant avec cour
toisie aux personnes qui avaient recours
à elle.
Elle avait sous ses ordres un nom
breux personnel pour lequel elle était
pleine d’attention et de bienveillance,
et qui la regrettera.
Elle est remplacée à Pornic par Mlle
Bonard, receveuse des Postes à Noir-
moutier, ce n’est pas une étrangère pour
le pays. Nous lui souhaitons la bienve
nue et la félicit/ons de son avancement.
Une Grève
Lundi matin, un certain nombre
d’ouvriers, employés à la soierie Gri-
maud, se son mis en grève, protestant
éontre une diminution de salaire.
Les manœuvres et rouliers ont conti
nué à travailler.
ARTIION
Etat-civit du 29 octobre au 5 novembre
publications de mariage
Jean-Marie-Joseph Moreau, 28 ani, à la
Feuillardais et Marie-Julienne—Alexandri
ns Landreau, 26 ans, à la Feuillardais.
Léon-Pierre-Paul, Hautcœur 27 ans, au
Brandais et Victoire-Françoise Moreau, 25
ans. à la Feuillardais.
Auguste-Louis-Henri Loirat, 34 ans‘ à
Beauchêne et Marie-Anastasie Rondeau, 30
ans, à Saint-Père-en-Retz.
S 4riT-!UICllËL-€IIËF-€IIËF
Etat-civil du 28 octobre au 3 novembre
NAISSANCES
Madeleine - Augustine - Marie -Henriette,
Lefeuvre, au bourg Leroux.
Jean-Marie Toussaint, à la Viandrie.
Yvonne - Rosalie- Augustine Rouleau, à
la Mainguinière.
PUBLICATIONS DE MARIAGES
Jean-Marie Génetay, à Saint Nazaire, et
Elizabeth Boutet, à Saint-Michel.
Adrien Boutet, à Saint-Michel, et Claire
Genet ay, à Saint-Nazaire.
Benjamin Brosseau. à Saint-Michel, et
Malthide Ciiesneau. à Saint-Brévin.
DÉCÈS
Julien Lucas, au Petit-Four, 66 an».
LA PLAINE
Etat-civil du 22 octobre au 2 novembre
Naissances
Marcel - Alphonse - Pierre Caillaud, à
Quirouard.
PUBLICATION DE MARIAGE
Ernest-Joseph-Marie Métriau. 25 ans,
jardinier à Frosaay, et Célestine-Marie-
Glarisse Rousseau, 21 ans, cultivatrice, à
la Roctière.
décès, — Néant.
LE CLION
Etat-civil du 28 octobre au 3 novembre
NAISSANCE8
Marie-Josèphe- Constance Glaud.
Fernande-Marie-Constance Dosset.
PUBLICATION DE MARIAGE. — Néant.
décès. — Néant.
SAINT-PERE-EN-RETZ
Etat-civil du 28 octobre au 3 novembre
NAISSANCES
Pierre-Joseph-Toussaint-Jean Grollier,
à la Riollais.
publications de mariages
Pierre-Michel Chesneau, 23 an», culti
vateur, domicilié à la Rousselerie, com
mune de Saint-Brevin, et Angélique-Céles-
tine Ardoïs, 26 ans, cultivatrice à la Fillo-
drie.
décès. — Néant
CHAUVE
Etat-civil du 4* r au 5 novembre
naissance
Marie-Joseph-Rachel Allais, à la Rous-
selais.
LE PËi LER1N
ROUANS
Etat-civil du 27 octobre au 3 novembre
Néant.
NAISSANCES
“■'BLICATIONS DE MARIAGE
SAIIT-JEAX-DE-BOISEAK1
Etat-civil du 30 au 6 novembre
Naissances
Clarisse Lesage, à la Rivière.
Marie-Jeanne Bertin, à la Telindière.
PUBLICATION DE MARIAGE
Louis-Pierre Parmel, à l’hommeau et
Marie—Joséphine Hureau, à Boiseau.
décès. — Néant.
LA MONTAGNE
La Coopérative syndicale La Prolé
tarienne donne le 6 novembre à deux
heures de l’après-midi, salle Dagru-
met, une conférence-concert suivie d’un
bal pour l’inauguration de ses locaux.
La conférence, faite par la citoyenne
Marie Bonneval, de Paris, donnera un
réel intérêt à cette réunion.
La Jeunesse Syndicale prêtera son
concours à la fête et elle profitera de
cette occasion poi*r effectuer la pre
mière sortie de son drapeau.
Elle réclame avec instance les bons
offices dû citoyen Musset, sympathique
curé de la paroisse, le même qui bénit
avec onction au l 0r mai dernier le dra
peau syndical, pour répéter la même
cérémonie à l’égard de son emblème,
B. L.
Etablissement d’Indret
Les Commissions d’avancement pour
l’année. 1905 sont composées comme suit.
ajustage
l r * Commission. — Edmond Richoux,
adj.. président ; Guinche et Monnier, sur
veillants ; Lemoine«tPineau,chefsouvriers,
membres.
2* Commission. — Clément Herbert, ad
joint. président; Rielland, chef surveillant ;
Louèrat, surveillant ; Ordronneau et Gas-
coing. chefs ouvriers, membres.
3* Commission. — Joseph Bigeon, adjoint,
président ; Ravilly. chef surveillant ; Joseph
Touzé. «urveillant; Ealet et Baud. chef»
ouvriers, membres,
chaudronnerie
l r# Commission. — Louis Gautier, adjoint
princiual. président; Moreau et Tessier,
surveillants ; Coroller et Le Broeher, chefs
ouvriers, membres.
2 e Commission. — Louis Gautier, adjoint,
principal, président ; Charpentier, chef
surveillant; Chevalier, surveillant; Re-
naudin et Goureau, chefs ouvriers, mem
bres.
MOUVEMENTS
Prin. surveillant, président ; Guérin et
Lezin, ouvriers, membre».
ÉLECTRICITÉ
JulesLebeau, adjoint, président;Rétaux,
surveillant; Savenay. chef ouvrier, mem
bres.
MENUISERIE
François Rétaud. adjoint, président; Sê-
guineau, surveillant ; Kerflech, chef
ouvrier, membres.
DESSIN
Alfred Prin, adjoint principal, prési
dent Patron et Hnudebert, chefs ouvriers,
membres.
FONDERIE
I Chocteau, 'adjoint, president; Bepres-
seux. surveillant ; Kerfiecu, chef ouvrier,
membres.
FORGES
Henri Richardeau, chef surveillant, pré
sident ; Rault, surveillant, et Salmon,
chef ouvrier, membres.
TRAVAUX HYDRAULIQUÉS
Gabriel Chiché, adjoint principal, prési
dent ; Foucher. surveillant; Boulay, chef
ouvrier, et Archambault, membres.
Pierre-Marie Mainguy, 27 ans et Marie
Simon, 30 ans.
Jean-Julien Aubinais, 30 ans, cultiva
teur. et Françoise Clavier, 31 ans culti
vatrice.
DÉCÈS
Auguste Rondeau, 66 ans cultivateur.
Buzon, époux de Jeanne Favreau.
BOUAYE
Vol de légumes
M. Louis Beilvert, cultivateur à la Jouet-
terie, s’étant aperçu que dans un champ
lui appartenant, on avait volé un certain
nombre de carottes estimées 10 franee, a
porté plainte à la gendarmerie.
MACHECOUL
Etat-eivil du 24 au 31 octobre
NAISSANCE
Paul-Louis Demarquette, rue de la Gare.
PUBLICATIONS DE MARIAGES
Elie-Louis Rousseau, 29 an», cultivateur,
et Marie-Angèle Beillevaire, 20 ans, do
mestique-
Jean-Marie Chouin, 23 ans, cultivateur,
et Léonide-Joséphine Beillevaire, 23 ans,
domestique.
François-Jean-Marie Foitineau, 27 ans,
cultivateur, et Armandine-MarieBremaud,
17 ans, cultivatrice.
Joseph-Albert Giquel, tailleur de pierres,
et Marie-Angelina Moreau, lingère.
Néant.
DÉCÈS
BOURGNEUF-EN-RETZ
LES MOUTIERS
Etat-civil du 21 au 30 octobre
• naissance, — Néant.
PUÉLICATION DE MARIAGE
Pierre-Auguguste Garaud, de La Grasse-
tière « Clion ». 25 ans et Marie-Joséphine
Lucas, des Moutiers, 24 ans.
décès, — Néant.
Les poules vagabondes
M. Jean-Marie Charrier, charpentier à
la Masure, en la Marne, possède un champ
de choux au village du Flachon. Les poules
du village venait constamment dans ce
champ, il s« plaignit aux habitants, et
comme ou ne fit aucun cas de se» observa-
vations. il se porta le 30 octobre, avec un
fusil, dans sa propriété.
D’un coup de son arme, il tua six poule» ;
le même jour, un peu plus tard, il en tua
une.
C’est à ce moment, dit-il, qu’intervint le
sieur Pierre M...,qui, furieux, le terrassa,
lui porta des coups et lui arracha une poi
gnée des poils de sa barbe,
M. Charrier a porté plainte.
M.,. ni# avoir commis aucune violence,
LE PAYS DE RETZ
EST EN VENTE :
Chez MM.
A NANTES Bureau de tabac, 2, place du
Commerce.
Paimbœuf Poiron, Grande-Rue.
Corsept M me Chaineau, buraliste.
Saint-Brevin Bonnet, receveur-buraliste.
Pornic Deniaud, place du Marchix.
Arthon-en-Retz Ménardeau, publicateur.
Le Clion M me Guérin, débitante.
La Plaine Le Saëc, receveur-buraliste.
Sainte-Marie Milsent, débitant.
Saint-Michel Renaud, débitant de tabac.
La Sicaudais Gauthier, débitant de tabac.
Bourgneuf Chauvet, receveur-buraliste.
Saint-Gyr Rondeau, publicateur
Fresnay Pinçon, épicier
Chémérrt Colin, pab!îca‘ 5 t»r
Saint-Hilaire Chévncr, public» U ur
La Bernerie Renaud: n, débitant.
Les Moutiers Musset, receveur-buraliste.
Le Pellerin Gaudillart, recev.-buraliste.
La Montagne Trémet, déposit. de jour
naux, à Basse-Indre.
Indret id.
Basse-Indre id.
Cheix Masson, receveur-buraliste
Rouans Roquet, débitant.
St-Jean-de-Boizeau M me Gaboreau, débitant*.
Sainte-Pazanne Brias, déposit. de journaux.
Port-Saint-Père Ballu, receveur buraliste.
Vue Lemelle, déposit. de journaux
S x -Pêre-en-Retz Coignaud, débitant.
Chauvé Marill, receveur buraliste.
Frossay Berthebaud, débitant.
Saint-Viaud Mabileau, limonadier.
Bouaye Prieur, receveur-buraliste.
Brains Péneau dép. de journ.
St-Aignan Chagneau, recev.-buraliste.
Saint-Léger Mocquard, recev.-buraliste
Machecoul Surget, receveur-buraliste.
St-Mars-de-Coutais Musset,receveur-buraliste.
Saint-M ême Longépé, débitant.
i 1 pus pourquoi
•snarntm■
ment, qu’on ne lui di-
vous le faites demander
Le fermier entra dans son écurie ci
reparut au bout d’un instant, disant :
— Je viens d’envoyer un des gur
çons. |
— Avec votre permission, monsieur’
Mou lier, je vais attendre.
— Mais vous allez entrer dans la sal
le, on a une chaise à vous offrir.
— Oh ! si ça ne vous fait rien, je pré- *
fère rester dans la cour. Je serais lâ
ché de vous déranger le moindremenl
et je vous en prie, monsieur Moutier,
faites comme si je n’étais pas là. Vous
avez vos occupations. i
— C’est aujourd’hui dimanche, joui !
de repos, répondit le fermier en sou j
riant,et il me plaît de vous tenir un ins
tant compagnie. f
— C’est faire bien de l’honneur à un
pauvre berger. . |-
— Mais qui est peut-être le plus lion- ;
nête homme que je connaisse. A propos,'*
donnez-moi donc des nouvelles de votre|
brave femme, comment va-t-elle? . f
— Tout doucement. ^
— Et votre gentille Félicie?
Lucolte hocha la tète et sa physiono- f
mie prit une expression de douleur pro- j
l’onde qui frappa aussitôt le fermier.
— Lucotte,qu’y a-t-il donc de ce côté-
là? demanda-t-il.
— Vous le saurez bientôt, monsieur
Moutier, répondit le berger d’une voix
al Lérée.
1 Le fermier comprit qu’il devait cesser
ses interrogations, et entrant dans ce
qui était l’élément du père Lucolte, il
se mit à lui parler bergerie et moutons.
Vingt minutes s’écoulèrent ainsi.
Les petites filles étaient rentrées dans
la ferme et jouaient à la poupée dans
une chambre. ,
i Soudain, le beau François, qui était
entré dans les bâtiments par une porte
de derrière, apparut dans la cour, sor
tant d’une grange.
Il était accompagné du domestique
qu’on avait envoyé l’appeler, et d’un
autre qui-était allé au clos avec lui.
A la vue du berger, il fit un brusque
mouvement en arrière. Il allait proba
blement battre en retraite, lorsque le
fermier lui cria;
— Arrivez donc, François, arrivez
donc, on vous attend I
Il était difficile au garçon de ferme de
s’esquiver, ce qui, d’ailleurs, n’aurait
pu tourner qu’à sa confusion. Faisant
contre mauvaise fortune bon cœur, et
bien qu’il se sentît fort mal à son aise,
il s’avança hardiment,fier et même quel
que peu goguenard.
Il existe de ces individus, couards et
lâches, qui deviennent tout à coup au
dacieux en face du danger.
' C’est le courage de la peur.
Car il avait peur, le beau François ; il
devinait pourquoi le berger était là et il
se demandait avec effroi comment les
. choses allaient se passer,
j Les deux domestiques étaient restés
i sur le seuil de la grange.
— Mon cher Lucotte, dit le fermier,
prêt à se retirer discrètement, je vous
I laisse causer avec le garçon.
— Monsieur Moutier, répondit lente
ment le père de Félicie,ce que j’ai à dire à
M. François Lambert, vous pouvez l’en
tendre, et j’ajoute qu’il me sera agréable
que vous l’entendiez. En certaines ma
tières, voyez-vous, les honnêtes pères
de tamille sont les meilleurs juges. Je
vous en prie, monsieur Moutier, res
tez.
— Quand on a à s’expliquer entre soi,
on n’a pas besoin de témoins, hasarda
j le garçon de ferme.
I I — Je n’ai rien à cacher, moi, répliqua
Lucolte, et voudrais je cacher votre in
famie, monsieur Lambert,je ne le pour
rais plus. Demain ce sera le scandale
de Manerville et de tous les pays aux
alentours.
Le berger parlait gravement, avec un
calme relatif : mais on sentait les ef
forts qu’il faisait pour se contenir.
Le fermier, qui ne comprenait pas, et
que ce début avait singulièrement éton
né, dressait l’oreille.
La fermière s’était rapprochée d’une
fenêtre, s’y était accoudée et regardait
curieusement.
— Monsieur François Lambert, reprit
Pierre Lucotte, je ne viens pas vous
trouver en suppliant, je n’ai pas à vous
parler en tremblant, mais comme un
père outragé, avec mon droit et toute la
force de mon indignation.
« Monsieur Lambert, vous savez ce
que vous avez fait, quelles sont mainte
nant vos intentions?
— Je ne comprends pas ce que vous
voulez dire.
— Ah ! vous ne comprenez pas !... Je
vous demande si vous êtes disposé à
une réparation.
— Qu’entendez-vous par là?
— Je vous demande si vous songez à
épouser ma fille,afin que l’enfant qu’elle
va mettre au monde ait un père et ne
soit pas un bâtard ?
—Je ne pense pas le moins du monde
à me marier.
j Les yeux du berger flamboyèrent.
— Ainsi,répliqua-t-il d’une voix qu’il
avait peine à contenir, voilà ce que vous
trouvez à me répondre ; du reste, je ne
suis pas trop surpris, je m’attendais à
cela. Ainsi la douleur et le désespoir que
vous causez ne sont rien pour vous f
Par je ne sais quelles manœuvres infer
nales, vous arrivez à commettre un acte
que je ne veux pas encore qualifier, et
vous trouvez que vous n’avez encouru
aucune responsabilité !
« Vous avez saisi une pauvre jeune
fille comme une proie, vous en avez fait
votre victime, vous l’avez plongée dans
nn malheur épouvantable et vous dites :
«Qu’elle s’arrange,qu’elle fasse ce qu’elle
voudra, qu’elle devienne ve qu’elle
pourra ! Moi, de tout cela, je me lave les
mains ! Vous jetez une malheureuse en
fant dans la boue et au lieu de l’aider à
te relever, vous piétinez sur elle !
«Et l’enfant, monsieur? Ah! l’en
fant ne vous intéresse pas davantage.il
viendra au monde, mais qu’il vive ou
qu’il meure, cela vous est bien égal ;
de cetenfaut, vous vous souciez comme
d’un fétu de paille. »
Malgré ces dures paroles du berger,le
beau François gardait encore une assez
bonne contenance.
Mme Moutier, qui écoutait et ne per
dait pas un mot, était devenue pâle
comme l’ivoire.
Q'-ant au fermier, il était absolument
stupéfié et restait immobile, les bras
croisés, ahuri, hébété.
Les domestiques, devant la grange,
se regardaient comme deux chiens de
faïence.
— Tu vas voir, dit l’un, ça va mal fi
nir.
D’une voix où commençait à gronder
sourdement la colère, le père Lucotte
reprit :
— Mais quelle espèce d’homme êtes-
vous donc,monsieur François Lambert?
Est-ce que vous êtes pétri d’une autre
pâte que celle de tout le monde ? Est-ce
qu’il y a un cœur dans votre poitrine?
Est-ce que vous avez une âme? Mais
êtes-vous bien un homme ? N’êtes-vous
pas plutôt une sorte de monstre à face
, humaine ?
— Voyons, monsieur Lucotte, vous
me faites là une scène qui n’amuse guère
M. et Mme Moutier,qui vous entendent;
avez-vous enfin fini?
— Oui, j’ai fini, et j’attends que vous
me répondiez.
— Mais je n’ai rien, absolument rien
à répondre.
— Monsieur Lambert, je vous le de
mande une dernière fois, que comptez-
vous faire?
— Ce que je compte faire? mais rien.’
— Alors, vous ne faites pas plus de
cas d’une mère et d’un enfant que d’une
guenille que vous roulez sous vos
pieds ?
Le beau.. François haussa les épau
les.
— Et mon honneur, à moi, s’écria Lu
cotte tremblant de colère, et le mal que
vous m’avez fait et le préjudice que
vous me causez,est-ce que vous comptez
cela aussi pour rien ?
— Eh ! répliqua le garçon de ferme
avec un cynisme révoltant, ce n’est pas
la première fois que semblable chose
arrive; bien d’autres avant vous ont
passé par là. Si l’on devait épouser tou-
t tes les filles avec lesquelles on s’amuse
un instant, les garçons auraient fort à
faire. Votre fille aura un enfant,c’est un
des accidents de la vie, on n’a jamais
Ê ensé à faire de cela une affaire d’Etat.
die n’est pas la seule, que cela vous
console. Allez, elle n’en mourra pas, ni
vous non plus. |
f « Le mariage ne fait point mon affai
re ; si j’avais quelque velléité de me
marier, je vous dirais peut-être : je ré
fléchirai ! et peut-être épouserais-je vo
tre fille qui, après tout, en vaut bien
une autre. Mai» voilà, me marier ne me
va pas du tout. *
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