Titre : L'Eclaireur de Seine & Marne : bihebdomadaire d'informations et d'annonces paraissant les mercredi et samedi
Éditeur : [s.n.] (Fontainebleau)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Fontainebleau)
Date d'édition : 1945-10-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327640273
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 octobre 1945 02 octobre 1945
Description : 1945/10/02 (N26). 1945/10/02 (N26).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Île-de-France
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45833999
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-3782
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/12/2017
il
/ I
rt;
LES LEÇONS g
D'UN SCRUTIN
I E second tour a confirmé et accentué les résultats enre
gistrés au premier : défaite de la droite, recul des radicaux,
notable avance des communistes, succès M.R.P., triomphe
socialiste.
La droite recueille les fruits amers de ses « erreurs » :
Incompréhension des phénomènes économiques de l’heure,
ignorance systématique de l’évolution sociale, compromissions
vichystes, enfin anarchie interne.
Les mêmes raisons expliquent le recul du parti radical-socia
liste, auxquels vient s’ajouter la part qui lui revient dans
les responsabilités de la défaite et de ses conséquences. Les
Français n’ont pa3 tellement la mémoire courte et ils l’ont bien
prouvé en refusant leur confiance au parti en qui s’incarnait
la III® République. Et son effacement est d’autant plus sensible
que les radicaux plaçaient beaucoup d’espoir dans cette consul,
'dation, qui, selon eux, devait précéder les élections générales.
Habiles à travailler la pâte électorale, on peut être assuré qu’ils
vont metfe à profit le délai de trois semaines qui nous sépare
de la prochaine consultation pour réviser leur attitude et conclure
de nouvelles alliances, car certains radicaux murmurent déjà
que l’union avec les communistes fut assurément pour quelque
chose dans leur échec...
Du camp des vaincus, passons au camp des vainqueurs. Et
d’abord chez les communistes, dont le succès n’est pas niable,
mais qui, Sauf en Seine-et-Oise et dans certains départements
méridionaux, ne marquent pas une progression sensible sur les
élections d’avril.
Autrement significatif est le beau succès du M.R.P., dont il
est devenu banal et probablement inexact de dire qu’il a été
^acquis « au détriment de la droite classique ». Il serait plus
conforme à la vérité de dire que nombre de Français, convaincus
de la nécessité d’une rénovation économique et sociale, votaient
à droite pour des raisons « confessionnelles » d’ailleurs fort mal
comprises et encore plus mal interprétées. Le M.R.P. s’attache
à disjoindre les « valeurs snirituelles » des « valeurs boursières »,
et on peut présume- que beaucoup de voix flottantes du centre
gauche, jadis attirées par les radicaux, ont rejoint cette fois
le M.R.p.
Il nous reste à parler du triomphe socialiste Triomphe incon
testable, qui traduit sur le plan électoral la faveur dont jouit
l’idée socialiste, mais précisément un grand nombre de voix
recueillies par la S.F.I.O. provient de sympathisants qu’»l s’agit
de retenir et, si possible, d’intégrer. Un e nouvelle clientèle poli
tique se tourne vers le parti socialiste, pour qui va se poser, à
bref délai, le problème délicat et décisif de Passimilation. Les
chefs, oui préconisèrent les listes communes avec l’U.D.S.R.,
vont voir leur situation renforcée par l’événement qui leur
ouvre, larges et clâi-es, les avenues du pouvoir.
Enfin, on ne peut s’empêcher de remarquer que le M.R.P.
comme le parti socialiste se sont faits les champions sans équi
voque du « oui-oui » au referendum d’octobre et oue, par
contre, le « non » obstiné des rad'caux n’a pas suffi à leur
redonner la vigueur jacobine qui si longtemps put m
fai-e illusion.
Parti réaliste et manœuvrier, on peut s'attendre à
voir le P.C. tenir compte dans une large mesure, pour
les élections de demain, des réalités d’aujourd’hui.
LA FOI POMAl LEST AFFIIE
au passage de N.-D. de Boulogne
A MOUT, NEMOURS ET FONTAINEBLEAU
ANNEE
N 9 26
L’imposant cortège de la Vierge de Boulogne passant dans
rue Grande à Fontainebleau.
(Photo DE NOTER).
la
Il y a déjà plusieurs mois que la
statue de Notre-Dame de Boulo
gne-sur-Mer circule dans toute la
France 1 Elle a déjà traversé et
reçu les hommages des habtants
de plus de 6.000 villes ou villages,
et actuellement elle est sur son
chemin die retour. Comme elle de
vait. honorer notre vieille cité de
sa visite, depuis plusieurs jours,
dans notre antique église eurent
lieu des veillées ou des chants et
des prières qui furent faites par
de nombreux fidèles. Mercredi à
18 h. 15, les abords de l’église sont
boudés lorsque arrive un très long
cortège qui vient de Montigny-
sur-Loing, comprenant environ
1.500 personnes : hommes, femmes
et enfants qui chantent des can
tiques. En tète, c’est la Croix, puis
défilent. : les enfants des patrona
ges Jeanns-d’Arc et des Cœurs
Vaillants, les Enfants de Marie et
les communiantes en robe blanche,
le clergé, avec les enfants de
chœur en leurs surplis blancs et
rouges, puis le char tiré par des
fidèles : sur ce char repose la sta
tue de la Vierge.
A son arrivée en l’église, au cen
tre du transept, elle est déposée
sur son trône qui est. dominé par
un imposant dais aux couleurs
bleu et blanc ; autour de la
Vierge, des fleurs aux couleurs va
riées, forment un ensemble mer
veilleux, surtout le soir, sous les
lueurs des flamboyantes lumières.
Notre église est superbe. Le chœur
est garni de drapeaux et d’éten
dards aux couleurs bleu et
blanc, les embrasures des voûtes
ancestrales sont coquettement dé
corées de guirlandes de lierre et
de roses aux couleurs variées.
Aux cours des cérémonies oui fo
rent imposantes, c’est M. le curé
doyen Tribhout qui officiait et les
chants liturgiques alternaient avec
la musique des orgues et de la
sympborie paroissiale. Notre
vieille église était bondée et ce fut
un p'aisir d’v entendre la chaude
parole du R.P. Maigret qui sut
captiver son auditoire. Quant à
l’extérieur de l’église : sur la place
Royale où l’on s’est particulière
ment distingué dans les décors
aussi bien des maisons particu
lières : maison de retraite, mai
son des sucres d’orge des Reli
gieuses, maison Drège, etc... le
tout formait un ensemble admira
ble. Etaient, également bien déco
rées les maisons de la route de
Montigny. Place de la République,
rue de ôrez, place Royale, rue de
l’Eglise, rue Georgesd.ioret, rue
de la Pêcherie, etc., en plus des
draperies blanches, de la verdure
et des fleurs, des banderoles sup
portant de nombreuses petites ori
flammes aux couleurs bleu et
blanc traversaient les rues et pla
ces. Notons aussi les superbes arcs
de triomphe des rues de Grez, de
l’Eglise et Georges-Lioret et ce tout,
formait un ensemble parfait. Dès
la tombée du jour et une grande
partie de la nuit, quatre puissants
projecteurs électriques, d’un en
semble de 2.400- bougies inondaient
leurs rayons lumineux la façade
de notre vieille église.
Jeudi, à 9 heures, la Vierge de
Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer,
suivie de nombreux fidèles, a re
pris sa route vers le Nord, par le
nouveau pont et la route de Saint-
Mammès pour se rendre en cettdH
localité où elle reçut un accueil
enthousiaste !...
En ce qui concerne la réception
de Moret nous dirons qu’elle fut
superbe et notre accueillante cité
s’est encore une fois distinguée.
Nous félicitons toutes les person
nes qui en ont asuré le beau suc
cès.
A tous, merci !
•
Ce grand retour de la Vierge de
Boulogne de la cité mariale de
Lourdes jusqu’à Boulogne-sur-
Mer, est donc passé par Fontaine
bleau les 28 et 29 septembre.
Parmi les moments les plus
émouvants de ce . passage nous
avons remarqué ceux de la récep
tion de la statue aux limites
d’Avon et de Fontainebleau le
jeudi matin, et de la rencontre des
cortèges de Fontainebleau et de
Vulaines le vendredi.
Entre temps ce ne furent que
cortèges à travers une ville ma
gnifiquement décorée, messe nu
Carmel, gardas d’honneur sans in
terruption, depuis l’arrivée de
N.-D. de Boulogne jusqu’à son dé
part. acclamations et. prières.
Au départ du Carmel, M. l’Ar-
chiprêtre présenta la statue, si r ! -
che de souvenirs nationaux, à
M. le maire qfui était accompagné
MARDI
2 OCTOBRE 1945
Rédaction
et administration :
17, Place Dennecourt, 17
FONTAINEBLEAU
2 bis. chemin de Bellevue
(Tél. 12-37) MELUN
6, cour des Bénédictins.
(Tél. 326) PROVINS
PRIX : 2 fr.
VEclaireur oui
R NE
BIHEBDOMADAIRE D'INFORMATIONS ET D'ANNONCES
Paraissant les mardi et vendredi
Le second tour confirme et accentue
les résultats acquis au premier
Le nouveau Conseil général de Seine-et-Marne
sera nettement plus à gauche que l'ancien.
Des hommes nouveaux y siégeront ainsi que deux femmes
MM. les D rs RAYMGMD et PELBOIS sont élus à Melun
et M. H. PAJOT à Fontainebleau
En dspfi de manœuvres déloyales ni. s. cm esl Mgealueet réélu il Brie
Communistes
M. U. R
Socialistes S. F. I. O
Socialistes indép
Radicaux social
Radicaux indép. et républ.
de gauche
U. R. D
1915
1937
1er tour
2 e tour
2
1
2
—
—
1
3
4
3
—
—
1
11
6
3
6
1
4
5
2
1
29
14
15
CANTON DE MELUN-NORD
Inscrits 10.625
Votants 7.866
Blancs ou nuis 117
Suffrages exprimés 7.749
Ont obtenu :
D' RAYMOND (Conc.
rép.) 4.409 ELU
Dumas (Com.) 3.326
Divers Il
CANTON DE MELUN-SUD
Inscrits 12.763
Votants 9.593
Blancs ou nuis ‘211
Suffrages exprimés.... 9.382
Ont obtenu :
D r PELBOIS (U.R.D.). 4.792 ELU
Guillois (Com.) 4.580 •
Divers 10
CANTON
DE BRIE-COMTE-ROBERT
Inscrits .- 7.847
Votants 5.902
Blancs ou nuis 91
Suffrages exprimés 5.811
Ont obtenu
CANTON DE MORET
Inscrits 10.585
Votants 7.843
Blancs ou nuis 111
Suffrages exprimés: 7.732
Ont obtenu :
SACLIER (S.F.LO.) 4.026 ELU
Duriez (M.R.P.) .... 3.692
Divers 14
CANTON DE CHATEAU-LANDON
Inscrits 7.113
Votants 5.506
Blancs ou nuis 67
Suffrages • exprimés 5.439
Ont obtenu :
VIGIER (M.U.R.) 2.727 ELU
Ouvre (R.I.) 2.706
Divers 3
CHAUSSY (S.F I.O.)...
3.933 EU
Pavard (R.I.)
1.8.58
Largillier (Com.)
11
Divers
6
CANTON DE FONTAINEBLEAU
Inscrits
... 13.917
Votants
... 9.939
Blancs on nuis
140
Suffrages exprimés..
... 9.793
Ont obtenu ;
PAJOT'(Ind.)
, 5.377 EU
Vidal 'Un. Rép.)
4.401
Divers
15
CANTON DE PROVINS
Inscrits 8.208
Votants 6.307
Blancs ou nuis ’35
Suffrages exprimés 6.272
* Ont obtenu :
I)E SAINT-GILLES (S.
F.I.O.) 4.077 ELU
Osselin (Rad. Soc.)— 2.181
Divers 14
CANTON
DE DONNEM ARIE-EN-MONTOES
Inscrits 4.378
Votants 3.256
Blancs ou nuis 112
Suffrages expiimés ... 3.144
Ont obtenu :
COCHIN (Rad. Sic.).... 1.688 ELU
Çiron (S.F.I.O.) 1.456
CANTON DE LA FERTE-GAUCHER
Inscrits 5.836
Votants 3.842
Blancs ou nuis 54
Suffrages exprimés— 3.788
Ont obtenu :
l) r COCHOT (Rad.Soc.) 2.118 ELU
Deneuchâtel (S.F.I.O.). 952
Uoudry (U.B.D.) 717
Divers 1
CANTON
DE VILLIERS-SAINT-GEORGES
Inscrits 4.392
Votants 3.143
Blancs ou nuis 50
Suffrages exprimés — 3.093
Ont obtenu :
PIRONNF.AU (Rad.S oc.) 1.828 ELU
Plasmann (Com.) 1.262
Divers 1 3
CANTON DE CRECY-EN-BRIE
Inscrits
Votants
Blancs ou nuis
76
Suffrages exprimés..
Ont obtenu :
BAILLOUX (Ind.)
2.584- ELU
Demoustier (U.R.D.) .
2.432
Paoletti (S.F.I.O.) ....
941
Divers
18
CANTON DE LAGNY
Inscrits
... 28.271
Votants
... 20.685
Blancs ou nuis
Suffrages exprimés..
... 20.170
Ont obtenu :
Mme D r BARTHES
- (S.F.I.O.)
Miser (Féd. Rép.) ..
Divers
14.476 ELUE
5.633
61
miiiimimiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiimiiiii
Coup de théâtre
dans le crime
de Lorrez-le-Bocage
Mme GUILLAUME
est arrêtée
Nous apprenons que Mme Guil
laume, femme du fermier de Lor-
rez-le-Bocage, assassiné le mois
dernier par son commis, a été ar
rêtée à son tour, inculpée d’avoir
dressé lé coupable contre son
mari.
iiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
LE CENTRE DE LIBERATION
DE MEAUX EST SUPPRIME
La Maison du Prisonnier et du Dé
porté de Seine-et-Marne commu
nique :
Le Centre de Libération de
Meaux cessera de fonctionner le
4 octobre au •soir.
Il sera remplacé, à dater du
8 octobre, par le Centre Régional
de Libération, 11, boulevard Mas-
séna, à Paris.
En conséquence, les Prisonniers
de Guerre qui se trouveront en
convalescence devront se présen
ter, à partir du 8 octobre, pour
régulariser leur situation, au Cen
tre Régional de Libération, 11,
boulevard Masséna, à Paris. Ils
voyageront avec leur titre de
congé de convalescence.
Pour les quelques prisonniers
non encore démobilisés, la Maison
du Prisonnier la plus proche de
leur domicile leur délivrera, sur
simple demande et sur présenta
tion de la carte de rapatriement,
un bon de transport gratuit leur
permettant de se rendre au Cen
tre de Libération.
iiiiiiimiimsmimimimimmiiniJiimiimiiiiMiimiiiiiimmiiiiiiiiiiiimim
PI» HO'IMAGE Diœ DU HÉROS
Tandis que les marcheurs faisaient
revivre le souvenir d’André Perret
ses amis s’inclinaient pieusement
sur la tombe du martyr
de M. le colonel Dio, commandant
la 2* D.B., et du colonel Lehur,
commandant de la place de Fon
tainebleau et d’une grande partie
du Conseil municipal
De même, M. Pajot assista à la
messe de minuit.
Cette messe de minuit fut. célé
brée par Mgr Debray, évêque de
Meaux, assisté de ses vicaires gé
néraux/ Mgr Samson et Mgr Bros.
Lès communions furent distribuées
par l’évêque, l’archiprêtre et deux
autres prêtres, pendant une demi-
heure.
Les fidèles qui se pressaient
dans l’église, trop petite pour la
circonstance, débordaient sur le
parvis, mais des haut-parleurs dif
fusaient la parole des ardents
missiopnaires aux alentours.
L’église était majestueusement dé
corée de tentures £ux couleurs ma
riales. A l’extérieur, elle était
éclairée' par des projecteurs qui
faisaient briller la statue de No
tre-Dame placé» au lommet de sa
âhapall».
Les missionnaires et les routiers,
qui accompagnent, par nos provin
ces, là statué vénerée des Fran
çais, n’,ont pas caché leur joie et
leur admiration pour t’aêcueil qui
lui a été fait par les habitants de
la cité de Fontainebleau.
Les envoyés spéciaux de L'Eclai
reur , mes camarades Jacques de
Bray et Michel Langlois, dévelop
pent en rubrique sportive leurs
impressions sur ce premier c.nal-
lenge André-Perret à la marche,
dont le succès populaire escompté
fut dépassé plus qu’il n’était, per
mis de l’espérer. Ici, nous vou
drions tirer la conclusion de cette
magnifique, de cette symbolique
manifestation du Souvenir.
Nous n’aurons pas à revenir sur
la noble figure du héros posthume
de l’épreuve que nous venons de
suivre. Ses qualités sont connues
dans cette région de not.-* Seine-
et-Marne ou il s’étae gagné, en
touré de l’affection de sa chère
et non moins courageuse corupa
gne et de ses quatre enfants, de
si solides sympathies et de dura
bles amitiés.
Plus encore au moral qu’au phy
sique André Perret était un être
d’exception. Un exemple. Et, à ce
propos, le témoignage d’Emile An-
thoine, qui s’v connaît, en « hom
mes », est d’un inestimable prix.
Ce fut, je pense, un réconfort et
une consolation pour l’époüse et
la mère douloureuse, qui nous
accompagnait de constater qufelle
estime entoure le nom de son
mari.
Cette estime, M. Gomy l’a tra
duite en lermes, ô combien émou
vants ! dans le petit cimetière de
Moisenay où repose le martyr,
après que M. Emile Anthoine eût
déposé sur la tombe d’André Per
ret une gerbe de fleurs cravatée
d’un ruban tricolore.
« C’est avec une grande émotion,
dira-t-il, que je prend la parole au
jourd’hui d cette cérémonie comme
président du Club sportif de Maincy
et d’ami personnel de notre regretté
André Perret, ainsi que de sa famille.
Je ne rappellerai pas ici ce que fut
André Perret, vous le connaissiez
tous, et combien il était estimé dans
cette commune de Moisenay. Par
cette magnifique épreuve, dans cette
journée du souvenir, tous les sportifs
de la région ont voulu lui ^témoigner
leur gratitude. j
Je remercie toutes les personnes
qui sont ici présentes ; c’est un ré
confort pour la famille Perret. Nous
CANTON DE CLAYE-SOUILLY
Inscrits 12.341
Votant? 8.620
Blancs ou nuis 582
Suffrages exprimés 8.038
Ont obtenu :
Mme CHINA (Com.).. 5.670 ELUE
Ancelin (R.S.) 2.356
Divers 12
CANTON
DE DAMMARTIN-EN-GOELE
Inscrits 5.117
Votants 4.208
Blancs ou nuis 45
Suffrages exprimés 4.163
Ont obtenu :
CABREZ (Com.) 2.020 ELU
Sciboz (Soc. Ind.) .... 1.820
Mathieu R.S.) 323
iiiiiiiiiiiimmiiiiiiiiiiiimmiiiiimniaiiiiiiiiiiiiiiiiiimmiiimiiimmmiiiiiii
Le Général de Gaulle a remis lundi à Chelles
les insignes de la libération à des unités
de la 1 er D.F.L.
Mme PERRET,
Vue par Max MOUCHET.
qui sommes ici au pied de cette
tombe, savons combien nous lui de
vons, ainsi qu’à Mme Perret, de ne
pas nous avoir livrés. Au nom de
tous, j’en fais le serment. André, ta
mémoire est gravée en nous ', nous
ne t’oublierons jamais et resterons
unis comme au temps où tu étais no
tre chef.
Et pour une France saine, forte et
heureuse, vive le sport pour le rap
prochement des peuples ! »
Refoulant avec peine une émo :
tion par trop visible, notre ami
Anthoine, la gorge serrée, s’asso
cie aux paroles du président du
C.S. Maincy et assure Mme Perret
et ses enfants de l’intérêt dont ne
cessera de l’entourer la grande
famille des marcheurs.
Puissent nos .compatriotes tirer
la leçon de cette promesse fer
vente et ne pôint oublier le sacri
fice de ceux qui, à l’exemple d’An
dré Perret, sont morts, ou à celui
d’Albertine Perret, ont cruellement
souffert pour que nous vivions
libres.
Jean MONNIER.
iiiiimiiiiiiiiiinDmiinmiiiiiHimü'
A LA COUR DE JUSTICE
Chef du R.N.P.
et dénonciateur
Edgar COELS
de Fontainebleau
est condamné
à dix ans de réclusion
Roels Edgar, demeurant à Fon
tainebleau depuis juin 1941, était
le chef de section de Fontaine
bleau du R.N.P. Il se livra à une
propagande intense pour ce parti
et, pour la L.V.F. et fut un par
tisan convaincu de l’Allemagne
nazie.
Ce qui est plus grave, c’est qu’il
dénonça aux Allemands le nommé
Faucon comme ayant déchiré des
tracts du R.N.P. Roels nie les
iaits, mais M Fancon prouve le
contraire.
Le nommé Couelle lui-même au
rait déclaré que Roels lui avait
dit qu’il avait fait arrêter une
personne de Fontainebleau qui
avait déchiré des tracts et insulté
le distributeur.
L’accusé a également entretenu
des relations avec la Gestapo, et
un autre témoin, la femme Haes,
agent allemand notoire, a affirmé
que Roels ennuyait le chef de la
Gestapo par ses dénonciations.
Trois autres accusés, les nom
més Laigre, Rousseau et la femme
Rousseau, devaient être jugés
pour la même affaire, mais ils
sont en fuite et n’ont pu être en
core arrêtés.
Roels a été condamné à 10 ans
de réclusion, à la confiscation des
biens et à la dégradation natio
nale. Défenseur : M® Bernard, as
sisté de M® Galland.
La femme Villard Charlotte, née
Pichon, 54 ans, demeurant à
Episy, canton de Moret-sur-Loing,
est accusée d’avoir conseillé à son
mari, depuis décéd£. d’écrire aux
autorités allemandes pour dénon
cer les époux Marin, d’Episy, com
me étant communistes.
Cinq ans de réclusion, confisca
tion des biens et dégradation na
tionale. M® Tune, défenseur.
iiiiiiiiimmiiiiiiiiiiiiimiiiiiiimiiiiii
Mme André PERRET, (de dos à l’extrême droite de' notre cliché), s'apprête à donner te départ aux
concurrents rassemblés devant nos bureaux. MAZFLLE, qui gagnera, est le quatrième en partant de la
droite ; derrière lui, LOUVET, de Maincy ; BERGER, de Fontainebleau, est en partie masqué par
MATHIEU (213). (Photo DE NOTER).
Illlilillllii!!iill!lilll!ll!llll!illlllilllll!lllllllllllllllllllllllllllll|||||||||||ll||||lllll!lllll|||||!l||i|||||||||i!||llll||!|||l; : ij
Le C.D.L. a pris jeudi
d'importantes résolutions
Le Comité départemental de Li
bération s’est réuni le 27 septem
bre, sous la présidence de M. Mar
ceau Camille, président. Etaient
présents .- Oriol, Loison, Meurgey.
Félix , Cherrier, Scremin, Rreuilly
(remplaçant M. Bourreau), Pipe
let,, Guédon, de Moustier, Mmes
Chiguois, Gousset et Crellct.
Excusé : M. Cousin.
Au début de la séance, le C.D.f,.
décide d'appuyer une demande du
C.L.L. de Souppes, au sujet du lo
gement des prisonniers allemands
qui sont employés au transborde
ment des betteraves.
Le Président fait connaître que
le compte rendu des travaux du
Conseil Central de la Renaissance
Française sera présenté le 3 octo
bre, au cours d'une réunion qui
doit se tenir à Paris. Les délégués
de Seine et-Marne aux Etals Géné
raux y sont invités. Ils seront
convoqués dés que le C.D.L. aura
été informé du lieu exact de cette
réunion.
Une nnt t: de M. Pioger Milliex,
secrétaire général de l’Institut
Français d’Athènes fait part d'un
projet d'exposition et demande
Renvoi de documents sur la Ré
sistance Française. Une documen
tation sera rassemblée par le
C.D.L. et lui sera adressée.
Le C.D.L. accueille favorable
ment la démarche du lieutenant-
colonel Vic-Dupont. président du
Mouvement « Vengeance », deman
dant qu'un délégiié départemental
de ce Mouvement soit admis au
C.D.L.
Un échange de vues auquel pren
nent part MM. Pigelct. Seremin,
Meurgey, Marceau et Loison a lieu
au sujet d'une demande de V « Urii-
tec » en vue de Vorganisation dans
le département d'une Union des
Ingénieurs et Techniciens français
et d'une Commission de Recons
truction économique. Le C.D.L. dé
cide de prendre contact avec le
Secrétariat de l’Union des Ingé
nieurs et Techniciens français
pour la mise au point d'une pre
mière réunion.
Après examen d'un vœu du
C.D.L. d’Indre-et-Loire, sur l’em
ploi du charbon, le Comité Dépar
temental décide, en fin de séance,
de procéder g une enquête sur un
centre d’hébergement de la région,
où des indélicatesses auraient été
commises aux dépens d'enfants en
bas âge. La directrice ayant été
déplacée, la situation esl. redeve
nue normale.
immiiiiiiimiimmiiiiiiiiiimiiimiiimiimiimimmmmEimmiEiimimMti
TOUS les SALARIÉS
ASSURÉS SOCIAUX
Malsleprèlèvementne portera que
sur la somme limite de 120.000 fr.
LTndemnité aux déportes est fixée à 8.000 francs
C’est à une réforme des Assu
rances Sociales que le Conseil des
Ministres s’est surtout consacré
vendredi matin.
La législation nouvelle est es
sentiellement caractérisée par les
traits suivants :
Tous les salariés deviennent as
surés sociaux, quel que soit le
montant de leur rétribution an
nuelle. L’ancien plafond de cent
vingt mille est conservé seule
ment en ce sens que même si l’on
gagne deux ou trois cent mille
francs, le montant des contribu-
lions à payer et des prestations à
réclamer est calculé sur un maxi
mum de dix - mille francs par
mois. Cn songe, d’ailleurs, à éten
dre le régimè des A. S. à certai
nes catégories de travailleurs li
bres : petits commerçants et ar
tisans notamment.
L’assurance longue-maladie est
créée. Jusqu’ici le malade ne bé
néficiait des soins et des alloca-
A NOS LECTEURS
Voulez-vous faire plaisir à
l’un des vôtres actuellement
militaire ? Si oui, souscrivez
dès maintenant en son nom un
abonnement à notre journal.
Il «era trè* content d» rece
voir des nouvelles de la région
et vous en sera reconnaissant.
Spécifiez-nous si vous désirez
lui faire parvenir l’édition de
Fontainebleau, de Melun ou
celle de Provins.
tions que pendant six mois, Il
pouvait ensuite toucher l’assuran-
ce-invalidité, si son incapacité de
travail était égale aux 2/3. Les
résultats en étaient catastrophi
ques notamment en as de tuber
culose. Le régime nouveau donne
droit aux soins et aux allocations
pendant trois ans, après quoi le
malade s’il n’est pas guéri, pour
ra toucher soit une allocation
complémentaire, soit une alloca
tion de rééducation.
Le tarif des frais médicaux
sera fixé par un accord entre syn
dicats médicaux et Caisses d’as
surances sociales sous le contrô
le d’une commission nationale
mixte.
La relraite vieillesse est réorga
nisée. L’âge en reste fixé à 60
ans ; mais une bonification est
prévue pour ceux qui consenti
ront à travailler jusqu’à 65 ans.
M. Parodi commentera lui-mê
me ce projet, qui ne comporte du
reste pas moins de 127 articles.
Disons simplement qu’en 1936
les sommes maniés par les Cais
ses d’Assurances Sociales étaient
de 2 milliards 220 millions et cor
respondaient à 4,21 p. 100 de l’en-
ble des salaires. Les chiffres se
ront maintenant respectivement
d* 32 milliards, et de 15,80 p. 100.
Au cours du même Conseil M.
Frenay a fait adopter une ordon
nance portant de 5.000 à 8.000 fr.
l’indemnité spéciale accordée aux
déportés. Cette allocation sera at
tribuée également aux sans-cau
se des déportés si ces derniers
/ I
rt;
LES LEÇONS g
D'UN SCRUTIN
I E second tour a confirmé et accentué les résultats enre
gistrés au premier : défaite de la droite, recul des radicaux,
notable avance des communistes, succès M.R.P., triomphe
socialiste.
La droite recueille les fruits amers de ses « erreurs » :
Incompréhension des phénomènes économiques de l’heure,
ignorance systématique de l’évolution sociale, compromissions
vichystes, enfin anarchie interne.
Les mêmes raisons expliquent le recul du parti radical-socia
liste, auxquels vient s’ajouter la part qui lui revient dans
les responsabilités de la défaite et de ses conséquences. Les
Français n’ont pa3 tellement la mémoire courte et ils l’ont bien
prouvé en refusant leur confiance au parti en qui s’incarnait
la III® République. Et son effacement est d’autant plus sensible
que les radicaux plaçaient beaucoup d’espoir dans cette consul,
'dation, qui, selon eux, devait précéder les élections générales.
Habiles à travailler la pâte électorale, on peut être assuré qu’ils
vont metfe à profit le délai de trois semaines qui nous sépare
de la prochaine consultation pour réviser leur attitude et conclure
de nouvelles alliances, car certains radicaux murmurent déjà
que l’union avec les communistes fut assurément pour quelque
chose dans leur échec...
Du camp des vaincus, passons au camp des vainqueurs. Et
d’abord chez les communistes, dont le succès n’est pas niable,
mais qui, Sauf en Seine-et-Oise et dans certains départements
méridionaux, ne marquent pas une progression sensible sur les
élections d’avril.
Autrement significatif est le beau succès du M.R.P., dont il
est devenu banal et probablement inexact de dire qu’il a été
^acquis « au détriment de la droite classique ». Il serait plus
conforme à la vérité de dire que nombre de Français, convaincus
de la nécessité d’une rénovation économique et sociale, votaient
à droite pour des raisons « confessionnelles » d’ailleurs fort mal
comprises et encore plus mal interprétées. Le M.R.P. s’attache
à disjoindre les « valeurs snirituelles » des « valeurs boursières »,
et on peut présume- que beaucoup de voix flottantes du centre
gauche, jadis attirées par les radicaux, ont rejoint cette fois
le M.R.p.
Il nous reste à parler du triomphe socialiste Triomphe incon
testable, qui traduit sur le plan électoral la faveur dont jouit
l’idée socialiste, mais précisément un grand nombre de voix
recueillies par la S.F.I.O. provient de sympathisants qu’»l s’agit
de retenir et, si possible, d’intégrer. Un e nouvelle clientèle poli
tique se tourne vers le parti socialiste, pour qui va se poser, à
bref délai, le problème délicat et décisif de Passimilation. Les
chefs, oui préconisèrent les listes communes avec l’U.D.S.R.,
vont voir leur situation renforcée par l’événement qui leur
ouvre, larges et clâi-es, les avenues du pouvoir.
Enfin, on ne peut s’empêcher de remarquer que le M.R.P.
comme le parti socialiste se sont faits les champions sans équi
voque du « oui-oui » au referendum d’octobre et oue, par
contre, le « non » obstiné des rad'caux n’a pas suffi à leur
redonner la vigueur jacobine qui si longtemps put m
fai-e illusion.
Parti réaliste et manœuvrier, on peut s'attendre à
voir le P.C. tenir compte dans une large mesure, pour
les élections de demain, des réalités d’aujourd’hui.
LA FOI POMAl LEST AFFIIE
au passage de N.-D. de Boulogne
A MOUT, NEMOURS ET FONTAINEBLEAU
ANNEE
N 9 26
L’imposant cortège de la Vierge de Boulogne passant dans
rue Grande à Fontainebleau.
(Photo DE NOTER).
la
Il y a déjà plusieurs mois que la
statue de Notre-Dame de Boulo
gne-sur-Mer circule dans toute la
France 1 Elle a déjà traversé et
reçu les hommages des habtants
de plus de 6.000 villes ou villages,
et actuellement elle est sur son
chemin die retour. Comme elle de
vait. honorer notre vieille cité de
sa visite, depuis plusieurs jours,
dans notre antique église eurent
lieu des veillées ou des chants et
des prières qui furent faites par
de nombreux fidèles. Mercredi à
18 h. 15, les abords de l’église sont
boudés lorsque arrive un très long
cortège qui vient de Montigny-
sur-Loing, comprenant environ
1.500 personnes : hommes, femmes
et enfants qui chantent des can
tiques. En tète, c’est la Croix, puis
défilent. : les enfants des patrona
ges Jeanns-d’Arc et des Cœurs
Vaillants, les Enfants de Marie et
les communiantes en robe blanche,
le clergé, avec les enfants de
chœur en leurs surplis blancs et
rouges, puis le char tiré par des
fidèles : sur ce char repose la sta
tue de la Vierge.
A son arrivée en l’église, au cen
tre du transept, elle est déposée
sur son trône qui est. dominé par
un imposant dais aux couleurs
bleu et blanc ; autour de la
Vierge, des fleurs aux couleurs va
riées, forment un ensemble mer
veilleux, surtout le soir, sous les
lueurs des flamboyantes lumières.
Notre église est superbe. Le chœur
est garni de drapeaux et d’éten
dards aux couleurs bleu et
blanc, les embrasures des voûtes
ancestrales sont coquettement dé
corées de guirlandes de lierre et
de roses aux couleurs variées.
Aux cours des cérémonies oui fo
rent imposantes, c’est M. le curé
doyen Tribhout qui officiait et les
chants liturgiques alternaient avec
la musique des orgues et de la
sympborie paroissiale. Notre
vieille église était bondée et ce fut
un p'aisir d’v entendre la chaude
parole du R.P. Maigret qui sut
captiver son auditoire. Quant à
l’extérieur de l’église : sur la place
Royale où l’on s’est particulière
ment distingué dans les décors
aussi bien des maisons particu
lières : maison de retraite, mai
son des sucres d’orge des Reli
gieuses, maison Drège, etc... le
tout formait un ensemble admira
ble. Etaient, également bien déco
rées les maisons de la route de
Montigny. Place de la République,
rue de ôrez, place Royale, rue de
l’Eglise, rue Georgesd.ioret, rue
de la Pêcherie, etc., en plus des
draperies blanches, de la verdure
et des fleurs, des banderoles sup
portant de nombreuses petites ori
flammes aux couleurs bleu et
blanc traversaient les rues et pla
ces. Notons aussi les superbes arcs
de triomphe des rues de Grez, de
l’Eglise et Georges-Lioret et ce tout,
formait un ensemble parfait. Dès
la tombée du jour et une grande
partie de la nuit, quatre puissants
projecteurs électriques, d’un en
semble de 2.400- bougies inondaient
leurs rayons lumineux la façade
de notre vieille église.
Jeudi, à 9 heures, la Vierge de
Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer,
suivie de nombreux fidèles, a re
pris sa route vers le Nord, par le
nouveau pont et la route de Saint-
Mammès pour se rendre en cettdH
localité où elle reçut un accueil
enthousiaste !...
En ce qui concerne la réception
de Moret nous dirons qu’elle fut
superbe et notre accueillante cité
s’est encore une fois distinguée.
Nous félicitons toutes les person
nes qui en ont asuré le beau suc
cès.
A tous, merci !
•
Ce grand retour de la Vierge de
Boulogne de la cité mariale de
Lourdes jusqu’à Boulogne-sur-
Mer, est donc passé par Fontaine
bleau les 28 et 29 septembre.
Parmi les moments les plus
émouvants de ce . passage nous
avons remarqué ceux de la récep
tion de la statue aux limites
d’Avon et de Fontainebleau le
jeudi matin, et de la rencontre des
cortèges de Fontainebleau et de
Vulaines le vendredi.
Entre temps ce ne furent que
cortèges à travers une ville ma
gnifiquement décorée, messe nu
Carmel, gardas d’honneur sans in
terruption, depuis l’arrivée de
N.-D. de Boulogne jusqu’à son dé
part. acclamations et. prières.
Au départ du Carmel, M. l’Ar-
chiprêtre présenta la statue, si r ! -
che de souvenirs nationaux, à
M. le maire qfui était accompagné
MARDI
2 OCTOBRE 1945
Rédaction
et administration :
17, Place Dennecourt, 17
FONTAINEBLEAU
2 bis. chemin de Bellevue
(Tél. 12-37) MELUN
6, cour des Bénédictins.
(Tél. 326) PROVINS
PRIX : 2 fr.
VEclaireur oui
R NE
BIHEBDOMADAIRE D'INFORMATIONS ET D'ANNONCES
Paraissant les mardi et vendredi
Le second tour confirme et accentue
les résultats acquis au premier
Le nouveau Conseil général de Seine-et-Marne
sera nettement plus à gauche que l'ancien.
Des hommes nouveaux y siégeront ainsi que deux femmes
MM. les D rs RAYMGMD et PELBOIS sont élus à Melun
et M. H. PAJOT à Fontainebleau
En dspfi de manœuvres déloyales ni. s. cm esl Mgealueet réélu il Brie
Communistes
M. U. R
Socialistes S. F. I. O
Socialistes indép
Radicaux social
Radicaux indép. et républ.
de gauche
U. R. D
1915
1937
1er tour
2 e tour
2
1
2
—
—
1
3
4
3
—
—
1
11
6
3
6
1
4
5
2
1
29
14
15
CANTON DE MELUN-NORD
Inscrits 10.625
Votants 7.866
Blancs ou nuis 117
Suffrages exprimés 7.749
Ont obtenu :
D' RAYMOND (Conc.
rép.) 4.409 ELU
Dumas (Com.) 3.326
Divers Il
CANTON DE MELUN-SUD
Inscrits 12.763
Votants 9.593
Blancs ou nuis ‘211
Suffrages exprimés.... 9.382
Ont obtenu :
D r PELBOIS (U.R.D.). 4.792 ELU
Guillois (Com.) 4.580 •
Divers 10
CANTON
DE BRIE-COMTE-ROBERT
Inscrits .- 7.847
Votants 5.902
Blancs ou nuis 91
Suffrages exprimés 5.811
Ont obtenu
CANTON DE MORET
Inscrits 10.585
Votants 7.843
Blancs ou nuis 111
Suffrages exprimés: 7.732
Ont obtenu :
SACLIER (S.F.LO.) 4.026 ELU
Duriez (M.R.P.) .... 3.692
Divers 14
CANTON DE CHATEAU-LANDON
Inscrits 7.113
Votants 5.506
Blancs ou nuis 67
Suffrages • exprimés 5.439
Ont obtenu :
VIGIER (M.U.R.) 2.727 ELU
Ouvre (R.I.) 2.706
Divers 3
CHAUSSY (S.F I.O.)...
3.933 EU
Pavard (R.I.)
1.8.58
Largillier (Com.)
11
Divers
6
CANTON DE FONTAINEBLEAU
Inscrits
... 13.917
Votants
... 9.939
Blancs on nuis
140
Suffrages exprimés..
... 9.793
Ont obtenu ;
PAJOT'(Ind.)
, 5.377 EU
Vidal 'Un. Rép.)
4.401
Divers
15
CANTON DE PROVINS
Inscrits 8.208
Votants 6.307
Blancs ou nuis ’35
Suffrages exprimés 6.272
* Ont obtenu :
I)E SAINT-GILLES (S.
F.I.O.) 4.077 ELU
Osselin (Rad. Soc.)— 2.181
Divers 14
CANTON
DE DONNEM ARIE-EN-MONTOES
Inscrits 4.378
Votants 3.256
Blancs ou nuis 112
Suffrages expiimés ... 3.144
Ont obtenu :
COCHIN (Rad. Sic.).... 1.688 ELU
Çiron (S.F.I.O.) 1.456
CANTON DE LA FERTE-GAUCHER
Inscrits 5.836
Votants 3.842
Blancs ou nuis 54
Suffrages exprimés— 3.788
Ont obtenu :
l) r COCHOT (Rad.Soc.) 2.118 ELU
Deneuchâtel (S.F.I.O.). 952
Uoudry (U.B.D.) 717
Divers 1
CANTON
DE VILLIERS-SAINT-GEORGES
Inscrits 4.392
Votants 3.143
Blancs ou nuis 50
Suffrages exprimés — 3.093
Ont obtenu :
PIRONNF.AU (Rad.S oc.) 1.828 ELU
Plasmann (Com.) 1.262
Divers 1 3
CANTON DE CRECY-EN-BRIE
Inscrits
Votants
Blancs ou nuis
76
Suffrages exprimés..
Ont obtenu :
BAILLOUX (Ind.)
2.584- ELU
Demoustier (U.R.D.) .
2.432
Paoletti (S.F.I.O.) ....
941
Divers
18
CANTON DE LAGNY
Inscrits
... 28.271
Votants
... 20.685
Blancs ou nuis
Suffrages exprimés..
... 20.170
Ont obtenu :
Mme D r BARTHES
- (S.F.I.O.)
Miser (Féd. Rép.) ..
Divers
14.476 ELUE
5.633
61
miiiimimiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiimiiiii
Coup de théâtre
dans le crime
de Lorrez-le-Bocage
Mme GUILLAUME
est arrêtée
Nous apprenons que Mme Guil
laume, femme du fermier de Lor-
rez-le-Bocage, assassiné le mois
dernier par son commis, a été ar
rêtée à son tour, inculpée d’avoir
dressé lé coupable contre son
mari.
iiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
LE CENTRE DE LIBERATION
DE MEAUX EST SUPPRIME
La Maison du Prisonnier et du Dé
porté de Seine-et-Marne commu
nique :
Le Centre de Libération de
Meaux cessera de fonctionner le
4 octobre au •soir.
Il sera remplacé, à dater du
8 octobre, par le Centre Régional
de Libération, 11, boulevard Mas-
séna, à Paris.
En conséquence, les Prisonniers
de Guerre qui se trouveront en
convalescence devront se présen
ter, à partir du 8 octobre, pour
régulariser leur situation, au Cen
tre Régional de Libération, 11,
boulevard Masséna, à Paris. Ils
voyageront avec leur titre de
congé de convalescence.
Pour les quelques prisonniers
non encore démobilisés, la Maison
du Prisonnier la plus proche de
leur domicile leur délivrera, sur
simple demande et sur présenta
tion de la carte de rapatriement,
un bon de transport gratuit leur
permettant de se rendre au Cen
tre de Libération.
iiiiiiimiimsmimimimimmiiniJiimiimiiiiMiimiiiiiimmiiiiiiiiiiiimim
PI» HO'IMAGE Diœ DU HÉROS
Tandis que les marcheurs faisaient
revivre le souvenir d’André Perret
ses amis s’inclinaient pieusement
sur la tombe du martyr
de M. le colonel Dio, commandant
la 2* D.B., et du colonel Lehur,
commandant de la place de Fon
tainebleau et d’une grande partie
du Conseil municipal
De même, M. Pajot assista à la
messe de minuit.
Cette messe de minuit fut. célé
brée par Mgr Debray, évêque de
Meaux, assisté de ses vicaires gé
néraux/ Mgr Samson et Mgr Bros.
Lès communions furent distribuées
par l’évêque, l’archiprêtre et deux
autres prêtres, pendant une demi-
heure.
Les fidèles qui se pressaient
dans l’église, trop petite pour la
circonstance, débordaient sur le
parvis, mais des haut-parleurs dif
fusaient la parole des ardents
missiopnaires aux alentours.
L’église était majestueusement dé
corée de tentures £ux couleurs ma
riales. A l’extérieur, elle était
éclairée' par des projecteurs qui
faisaient briller la statue de No
tre-Dame placé» au lommet de sa
âhapall».
Les missionnaires et les routiers,
qui accompagnent, par nos provin
ces, là statué vénerée des Fran
çais, n’,ont pas caché leur joie et
leur admiration pour t’aêcueil qui
lui a été fait par les habitants de
la cité de Fontainebleau.
Les envoyés spéciaux de L'Eclai
reur , mes camarades Jacques de
Bray et Michel Langlois, dévelop
pent en rubrique sportive leurs
impressions sur ce premier c.nal-
lenge André-Perret à la marche,
dont le succès populaire escompté
fut dépassé plus qu’il n’était, per
mis de l’espérer. Ici, nous vou
drions tirer la conclusion de cette
magnifique, de cette symbolique
manifestation du Souvenir.
Nous n’aurons pas à revenir sur
la noble figure du héros posthume
de l’épreuve que nous venons de
suivre. Ses qualités sont connues
dans cette région de not.-* Seine-
et-Marne ou il s’étae gagné, en
touré de l’affection de sa chère
et non moins courageuse corupa
gne et de ses quatre enfants, de
si solides sympathies et de dura
bles amitiés.
Plus encore au moral qu’au phy
sique André Perret était un être
d’exception. Un exemple. Et, à ce
propos, le témoignage d’Emile An-
thoine, qui s’v connaît, en « hom
mes », est d’un inestimable prix.
Ce fut, je pense, un réconfort et
une consolation pour l’époüse et
la mère douloureuse, qui nous
accompagnait de constater qufelle
estime entoure le nom de son
mari.
Cette estime, M. Gomy l’a tra
duite en lermes, ô combien émou
vants ! dans le petit cimetière de
Moisenay où repose le martyr,
après que M. Emile Anthoine eût
déposé sur la tombe d’André Per
ret une gerbe de fleurs cravatée
d’un ruban tricolore.
« C’est avec une grande émotion,
dira-t-il, que je prend la parole au
jourd’hui d cette cérémonie comme
président du Club sportif de Maincy
et d’ami personnel de notre regretté
André Perret, ainsi que de sa famille.
Je ne rappellerai pas ici ce que fut
André Perret, vous le connaissiez
tous, et combien il était estimé dans
cette commune de Moisenay. Par
cette magnifique épreuve, dans cette
journée du souvenir, tous les sportifs
de la région ont voulu lui ^témoigner
leur gratitude. j
Je remercie toutes les personnes
qui sont ici présentes ; c’est un ré
confort pour la famille Perret. Nous
CANTON DE CLAYE-SOUILLY
Inscrits 12.341
Votant? 8.620
Blancs ou nuis 582
Suffrages exprimés 8.038
Ont obtenu :
Mme CHINA (Com.).. 5.670 ELUE
Ancelin (R.S.) 2.356
Divers 12
CANTON
DE DAMMARTIN-EN-GOELE
Inscrits 5.117
Votants 4.208
Blancs ou nuis 45
Suffrages exprimés 4.163
Ont obtenu :
CABREZ (Com.) 2.020 ELU
Sciboz (Soc. Ind.) .... 1.820
Mathieu R.S.) 323
iiiiiiiiiiiimmiiiiiiiiiiiimmiiiiimniaiiiiiiiiiiiiiiiiiimmiiimiiimmmiiiiiii
Le Général de Gaulle a remis lundi à Chelles
les insignes de la libération à des unités
de la 1 er D.F.L.
Mme PERRET,
Vue par Max MOUCHET.
qui sommes ici au pied de cette
tombe, savons combien nous lui de
vons, ainsi qu’à Mme Perret, de ne
pas nous avoir livrés. Au nom de
tous, j’en fais le serment. André, ta
mémoire est gravée en nous ', nous
ne t’oublierons jamais et resterons
unis comme au temps où tu étais no
tre chef.
Et pour une France saine, forte et
heureuse, vive le sport pour le rap
prochement des peuples ! »
Refoulant avec peine une émo :
tion par trop visible, notre ami
Anthoine, la gorge serrée, s’asso
cie aux paroles du président du
C.S. Maincy et assure Mme Perret
et ses enfants de l’intérêt dont ne
cessera de l’entourer la grande
famille des marcheurs.
Puissent nos .compatriotes tirer
la leçon de cette promesse fer
vente et ne pôint oublier le sacri
fice de ceux qui, à l’exemple d’An
dré Perret, sont morts, ou à celui
d’Albertine Perret, ont cruellement
souffert pour que nous vivions
libres.
Jean MONNIER.
iiiiimiiiiiiiiiinDmiinmiiiiiHimü'
A LA COUR DE JUSTICE
Chef du R.N.P.
et dénonciateur
Edgar COELS
de Fontainebleau
est condamné
à dix ans de réclusion
Roels Edgar, demeurant à Fon
tainebleau depuis juin 1941, était
le chef de section de Fontaine
bleau du R.N.P. Il se livra à une
propagande intense pour ce parti
et, pour la L.V.F. et fut un par
tisan convaincu de l’Allemagne
nazie.
Ce qui est plus grave, c’est qu’il
dénonça aux Allemands le nommé
Faucon comme ayant déchiré des
tracts du R.N.P. Roels nie les
iaits, mais M Fancon prouve le
contraire.
Le nommé Couelle lui-même au
rait déclaré que Roels lui avait
dit qu’il avait fait arrêter une
personne de Fontainebleau qui
avait déchiré des tracts et insulté
le distributeur.
L’accusé a également entretenu
des relations avec la Gestapo, et
un autre témoin, la femme Haes,
agent allemand notoire, a affirmé
que Roels ennuyait le chef de la
Gestapo par ses dénonciations.
Trois autres accusés, les nom
més Laigre, Rousseau et la femme
Rousseau, devaient être jugés
pour la même affaire, mais ils
sont en fuite et n’ont pu être en
core arrêtés.
Roels a été condamné à 10 ans
de réclusion, à la confiscation des
biens et à la dégradation natio
nale. Défenseur : M® Bernard, as
sisté de M® Galland.
La femme Villard Charlotte, née
Pichon, 54 ans, demeurant à
Episy, canton de Moret-sur-Loing,
est accusée d’avoir conseillé à son
mari, depuis décéd£. d’écrire aux
autorités allemandes pour dénon
cer les époux Marin, d’Episy, com
me étant communistes.
Cinq ans de réclusion, confisca
tion des biens et dégradation na
tionale. M® Tune, défenseur.
iiiiiiiiimmiiiiiiiiiiiiimiiiiiiimiiiiii
Mme André PERRET, (de dos à l’extrême droite de' notre cliché), s'apprête à donner te départ aux
concurrents rassemblés devant nos bureaux. MAZFLLE, qui gagnera, est le quatrième en partant de la
droite ; derrière lui, LOUVET, de Maincy ; BERGER, de Fontainebleau, est en partie masqué par
MATHIEU (213). (Photo DE NOTER).
Illlilillllii!!iill!lilll!ll!llll!illlllilllll!lllllllllllllllllllllllllllll|||||||||||ll||||lllll!lllll|||||!l||i|||||||||i!||llll||!|||l; : ij
Le C.D.L. a pris jeudi
d'importantes résolutions
Le Comité départemental de Li
bération s’est réuni le 27 septem
bre, sous la présidence de M. Mar
ceau Camille, président. Etaient
présents .- Oriol, Loison, Meurgey.
Félix , Cherrier, Scremin, Rreuilly
(remplaçant M. Bourreau), Pipe
let,, Guédon, de Moustier, Mmes
Chiguois, Gousset et Crellct.
Excusé : M. Cousin.
Au début de la séance, le C.D.f,.
décide d'appuyer une demande du
C.L.L. de Souppes, au sujet du lo
gement des prisonniers allemands
qui sont employés au transborde
ment des betteraves.
Le Président fait connaître que
le compte rendu des travaux du
Conseil Central de la Renaissance
Française sera présenté le 3 octo
bre, au cours d'une réunion qui
doit se tenir à Paris. Les délégués
de Seine et-Marne aux Etals Géné
raux y sont invités. Ils seront
convoqués dés que le C.D.L. aura
été informé du lieu exact de cette
réunion.
Une nnt t: de M. Pioger Milliex,
secrétaire général de l’Institut
Français d’Athènes fait part d'un
projet d'exposition et demande
Renvoi de documents sur la Ré
sistance Française. Une documen
tation sera rassemblée par le
C.D.L. et lui sera adressée.
Le C.D.L. accueille favorable
ment la démarche du lieutenant-
colonel Vic-Dupont. président du
Mouvement « Vengeance », deman
dant qu'un délégiié départemental
de ce Mouvement soit admis au
C.D.L.
Un échange de vues auquel pren
nent part MM. Pigelct. Seremin,
Meurgey, Marceau et Loison a lieu
au sujet d'une demande de V « Urii-
tec » en vue de Vorganisation dans
le département d'une Union des
Ingénieurs et Techniciens français
et d'une Commission de Recons
truction économique. Le C.D.L. dé
cide de prendre contact avec le
Secrétariat de l’Union des Ingé
nieurs et Techniciens français
pour la mise au point d'une pre
mière réunion.
Après examen d'un vœu du
C.D.L. d’Indre-et-Loire, sur l’em
ploi du charbon, le Comité Dépar
temental décide, en fin de séance,
de procéder g une enquête sur un
centre d’hébergement de la région,
où des indélicatesses auraient été
commises aux dépens d'enfants en
bas âge. La directrice ayant été
déplacée, la situation esl. redeve
nue normale.
immiiiiiiimiimmiiiiiiiiiimiiimiiimiimiimimmmmEimmiEiimimMti
TOUS les SALARIÉS
ASSURÉS SOCIAUX
Malsleprèlèvementne portera que
sur la somme limite de 120.000 fr.
LTndemnité aux déportes est fixée à 8.000 francs
C’est à une réforme des Assu
rances Sociales que le Conseil des
Ministres s’est surtout consacré
vendredi matin.
La législation nouvelle est es
sentiellement caractérisée par les
traits suivants :
Tous les salariés deviennent as
surés sociaux, quel que soit le
montant de leur rétribution an
nuelle. L’ancien plafond de cent
vingt mille est conservé seule
ment en ce sens que même si l’on
gagne deux ou trois cent mille
francs, le montant des contribu-
lions à payer et des prestations à
réclamer est calculé sur un maxi
mum de dix - mille francs par
mois. Cn songe, d’ailleurs, à éten
dre le régimè des A. S. à certai
nes catégories de travailleurs li
bres : petits commerçants et ar
tisans notamment.
L’assurance longue-maladie est
créée. Jusqu’ici le malade ne bé
néficiait des soins et des alloca-
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lui faire parvenir l’édition de
Fontainebleau, de Melun ou
celle de Provins.
tions que pendant six mois, Il
pouvait ensuite toucher l’assuran-
ce-invalidité, si son incapacité de
travail était égale aux 2/3. Les
résultats en étaient catastrophi
ques notamment en as de tuber
culose. Le régime nouveau donne
droit aux soins et aux allocations
pendant trois ans, après quoi le
malade s’il n’est pas guéri, pour
ra toucher soit une allocation
complémentaire, soit une alloca
tion de rééducation.
Le tarif des frais médicaux
sera fixé par un accord entre syn
dicats médicaux et Caisses d’as
surances sociales sous le contrô
le d’une commission nationale
mixte.
La relraite vieillesse est réorga
nisée. L’âge en reste fixé à 60
ans ; mais une bonification est
prévue pour ceux qui consenti
ront à travailler jusqu’à 65 ans.
M. Parodi commentera lui-mê
me ce projet, qui ne comporte du
reste pas moins de 127 articles.
Disons simplement qu’en 1936
les sommes maniés par les Cais
ses d’Assurances Sociales étaient
de 2 milliards 220 millions et cor
respondaient à 4,21 p. 100 de l’en-
ble des salaires. Les chiffres se
ront maintenant respectivement
d* 32 milliards, et de 15,80 p. 100.
Au cours du même Conseil M.
Frenay a fait adopter une ordon
nance portant de 5.000 à 8.000 fr.
l’indemnité spéciale accordée aux
déportés. Cette allocation sera at
tribuée également aux sans-cau
se des déportés si ces derniers
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