Titre : Journal des artistes
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-11-06
Contributeur : Esmont, Henry. Rédacteur
Contributeur : Duprey, Paul. Rédacteur
Contributeur : Hamel, Henry (18..-18..? ; illustrateur). Directeur de publication
Contributeur : Revers, Henry. Collaborateur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32799190z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 novembre 1898 06 novembre 1898
Description : 1898/11/06 (N45). 1898/11/06 (N45).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4577635c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOA-504
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/12/2017
Dix-sepüeme Année. — N° 45.
Le Numéro hebdomadaire : 25 centimes.
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Çk 8v
18 > K Dimanche 6
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Novembre 1 89 »
JOURNAL
PEINTRES. SCULPTEURS, DESSINATEURS, GRAVEURS, ARCHITECTES, DECORATEURS
ABONNEMENTS :
France io fr.
Union postale 15 fr.
ET DES ASSOCIATIONS ARTISTIQUES
Directeur : HENRY HAMEL
Tout ce qui concerne l'Administration! doit être eiSTc*®'
à i'AdminUlrdteur..
Bureaux du Journal :
Rue du Dragon, jf — Paris
Une Yisjte au Musée de-Tours : Henry Hamel. — Les grands Peintres au
Musée du Louvre : E. Raison. — Pu vis • de Ghavaanes raconté par luj-
même.— Bulletin des Expositions et Concours.: — Petite Gazette. —
Hollande. — Les Petits Salons : A Paris, chez Hessèle, exposition d’eaux-
fortes : L. Mario if; à Lyon, exposition des photographies d’art du peintre
Guy; à Marseille, exposition d’aquarelles du cercle artistique : F. Servian. —
L’Art et la Pressé. — Correspondance. — Bibliographie. — Théâtres et
Concerts. Mémento, des Expositions et Concours.
Une Visite au
Le Musée 11e brille pas par la quantité désoeuvrés, mais quelques-
unes sont uniques et valent vraiment que l'on se déplace de loin
pour les admirer. Elles ont une bonne fortune : celle d'être soigneu
sement entretenues par M. Félix Laurent qui, en plus d'un artiste
distingué et de haute culture,‘est un expert très fin et qui donne des
soins amoureux et intelligents au précieux dépôt qui lui est confié.
Sa modestie dût-elle en souffrir que je 11e saurais résister au désir de
le signaler comme étant du petit nombre des conservateurs qui peu
vent être donnés en exemple. Il respecte les œuvres des anciens maî
tres. et de telle sorte, que chez-lui,.on ne trouve pas cette ardeur de
la restauration qui détruit plus sûrement les toiles que les incendies.
Nos lecteurs savent A quels'abus je fais allusion. Passons.
M. Félix Laurent est. en même temps que conservateur du Musée,
directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de la Touraine. On peut juger de
son enseignement par les faits. De 18378 à 1898, l’Ecole de Tours a
fourni six prix de lloine, Grasset, Laloux, Roulleau, Cinq net, Sieard,
Çhaussomiche, et elle vient de faire recevoir à l'Ecole des Beaux-
Arts de Paris cinq élèves architectes, cinq peintres et un graveur.
Les cours y sont fort bien ordonnés.
*
* -i=
Le Musée de Tours possède deux Mantegna des plus curieux qui
lui ont été envoyés par le Louvre sous le premier Empire, en 1804.
Ils ont été faits à Vérone vers 14G0 pour le maître-autel de l'église
San Zeno Maggiore et figuraient sur le gradin ou predélia du grand
retable. Il y avait sur ce gradin trois tableaux : Le Christ au jardin
des oliviers, le Christ crucifié entre les deux larrons et la Résurrec
tion du Christ. Les trois panneaux (ce sont des peintures sur bois
peintes à l'oeuf) vinrent en France à la suite du traité de Toientinp.
Pourquoi le Louvre garda-t-il l'un : le Christ crucifié, et envoya-t-il
au Musée de Tours les deux autres ? On l'ignore. M. Achille Jacquet,
l’éminent graveur, membre de l'Institut, a déjà gravé celui du Lou
vre, et M. Henry Roujon, notre Directeur des Beaux-Arts, a prié
l'artiste de continuer la série par la gravure d'un des Mantegna de
Tours. 11 y a quelque temps, les Tourangeaux ont pu voir, ici, M.
Achille Jacquet travaillant devant le tableau Jésus au Jardin des
Oliviers. C'est une oeuvre extrêmement curieuse où les figures naïves
se meuvent dans un paysage étudié avec ce luxe de détails qui est la
première étape de 1 Ecole italienne vers la nature. Dans le fond, à
gauche, on voit Jérusalem. Jésus, les mains jointes, prie agenouillé,
regardant un ange sur un rocher. Au premier plan, les apôtres sont
endormis : l'un sur le dos, la tête sur une pierre ; l'autre assis, ta tête
supportée par une main ; le troisième est couché sur le ventre. II y a
dans cette composition des détails d’une naïveté charmante. Ois aper
çoit au loin Judas escorté de ses soldats : au milieu du tableau, se
trouve un petit pont formé d une planche sur laquelle doit passer
Judas pour arriver jusqu’à Jésus. Pour l’instant c’est un lapin qui
s’y hasarde très timidement. Pourquoi le lapin? N'en demandons pas
trop. Non loin de là deux niches creusées dans des troncs d’arbre. Le
peintre a poussé le luxe du détail jusqu’à représenter autour de leur
demeure des essaims d’abeilles.
On les devine avec de bons yeux, mais oh les voit à la loupe*. Tout
cela, terrain, rochers, arbres, maisons, personnages, traité avec un
égal soin.
L’autre panneau, la résurrection du Christ, a, dans eet ordre,,
moins d’intérêt. Cependant la couleur y est plus vive, des jaunes, des
rouges et des verts semblent chercher une harmonie. Jésus sort de
son tombeau entouré de têtes de chérubins et de séraphins. Les sol
dats gardiens du sépulcre sont renversés et prennent des postures de
frayeur.
Il y a ici trois Bouclier qui sont fort jolis et remarquables par leur
état vraiment extraordinaire de conservation. Ces tableaux paraissent
d'hier. Il n’est pas possible d’en suspecter P authenticité. Ils provien
nent du château de Chanteloup et figurent dans l’inventaire dressé*
au château même, en 1794, par Antoine Rougeot. Le premier a pour
légende : Sylvie fuit le loup quelle a blessé. C’est un sujet, dit
« L'inventaire des richesses d'art de la France », tiré du drame du
Tasse YAininia représenté au printemps de 1 5 7 3 , à Ferrare, devant
le duc, puis en février : « En poursuivant un loup, je m’enfonçai an
plus profond du bois. Je perdis ses traces. Mais tandis que je cherche
à retourner sur mes pas, je le reconnais à un dard que je lui.avais
fixé près de l’oreille. 11 vient à ma rencontre... Je l’attends, intrépide,
un dard en main... Quand je le vois assez près pour l’atteindre, je
lance le trait, mais en vain; soit hasard- soit maladresse, au lieu de
l’animal, j’atteins un arbre. Il s’avance alors plus furieux contre moi.
Le voyant si proche, j’estime inutile l'usage de mon are et, nlayaiïl
pas d’autre arme, je recours à la fuite. Je fuis, mais il ne laisse pas
de me poursuivre. Or, vois la fatalité! un voile, dont j avais enroulé
mes cheveux, se déploie en partie et, voltigeant, s’embarrasse à im
rameau.
« Je sens je ne sais quoi qui me retient et me fait obstacle. La
crainte du danger redouble mon élan, mais la brandie ne cède pas.
Enfin je me débarrasse de mon voile, que j’abandonne avec quelques
cheveux arrachés. La peur m'a mis alors des ailes aux pieds, si rapi
des que l’animal n’a pu me joindre et je suis sortie du bois saine et
sauve. »
Un croquis seul peut donner une idée de la grâce du mouvemeid
de Sylvie s'enfuyant.
La tête est d'un modelé exquis, le visage délicatement eaiiamé
dans un léger clair-obscur, les cheveux d’un gris blond.
Le voile entraîné par le vent est rose et jaune sur un fond de forêt.
Les jambes, d’un dessin savoureux et rondelet, s’enlèvent sur le ter
rain baigné d'un rayon de sofeil.
Le second tableau, « Amintas , qui s’était par désespoir précipité
du haut d'une colline escarpée , revient à la vie dans les bras de, Sj~l~
pie », est dans une tonalité verte qui n’est pas habituelle à Boucher»
Le groupe de Sylvie est d’Amintas est d’un délicieux arrangement-
La dominante de ton du tableau, je l’ai dit, c’est le vert, 11 y a dans la
draperie de Sylvie un violet rompu qui établit la liaison avec le eîel»
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Une Yisjte au Musée de-Tours : Henry Hamel. — Les grands Peintres au
Musée du Louvre : E. Raison. — Pu vis • de Ghavaanes raconté par luj-
même.— Bulletin des Expositions et Concours.: — Petite Gazette. —
Hollande. — Les Petits Salons : A Paris, chez Hessèle, exposition d’eaux-
fortes : L. Mario if; à Lyon, exposition des photographies d’art du peintre
Guy; à Marseille, exposition d’aquarelles du cercle artistique : F. Servian. —
L’Art et la Pressé. — Correspondance. — Bibliographie. — Théâtres et
Concerts. Mémento, des Expositions et Concours.
Une Visite au
Le Musée 11e brille pas par la quantité désoeuvrés, mais quelques-
unes sont uniques et valent vraiment que l'on se déplace de loin
pour les admirer. Elles ont une bonne fortune : celle d'être soigneu
sement entretenues par M. Félix Laurent qui, en plus d'un artiste
distingué et de haute culture,‘est un expert très fin et qui donne des
soins amoureux et intelligents au précieux dépôt qui lui est confié.
Sa modestie dût-elle en souffrir que je 11e saurais résister au désir de
le signaler comme étant du petit nombre des conservateurs qui peu
vent être donnés en exemple. Il respecte les œuvres des anciens maî
tres. et de telle sorte, que chez-lui,.on ne trouve pas cette ardeur de
la restauration qui détruit plus sûrement les toiles que les incendies.
Nos lecteurs savent A quels'abus je fais allusion. Passons.
M. Félix Laurent est. en même temps que conservateur du Musée,
directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de la Touraine. On peut juger de
son enseignement par les faits. De 18378 à 1898, l’Ecole de Tours a
fourni six prix de lloine, Grasset, Laloux, Roulleau, Cinq net, Sieard,
Çhaussomiche, et elle vient de faire recevoir à l'Ecole des Beaux-
Arts de Paris cinq élèves architectes, cinq peintres et un graveur.
Les cours y sont fort bien ordonnés.
*
* -i=
Le Musée de Tours possède deux Mantegna des plus curieux qui
lui ont été envoyés par le Louvre sous le premier Empire, en 1804.
Ils ont été faits à Vérone vers 14G0 pour le maître-autel de l'église
San Zeno Maggiore et figuraient sur le gradin ou predélia du grand
retable. Il y avait sur ce gradin trois tableaux : Le Christ au jardin
des oliviers, le Christ crucifié entre les deux larrons et la Résurrec
tion du Christ. Les trois panneaux (ce sont des peintures sur bois
peintes à l'oeuf) vinrent en France à la suite du traité de Toientinp.
Pourquoi le Louvre garda-t-il l'un : le Christ crucifié, et envoya-t-il
au Musée de Tours les deux autres ? On l'ignore. M. Achille Jacquet,
l’éminent graveur, membre de l'Institut, a déjà gravé celui du Lou
vre, et M. Henry Roujon, notre Directeur des Beaux-Arts, a prié
l'artiste de continuer la série par la gravure d'un des Mantegna de
Tours. 11 y a quelque temps, les Tourangeaux ont pu voir, ici, M.
Achille Jacquet travaillant devant le tableau Jésus au Jardin des
Oliviers. C'est une oeuvre extrêmement curieuse où les figures naïves
se meuvent dans un paysage étudié avec ce luxe de détails qui est la
première étape de 1 Ecole italienne vers la nature. Dans le fond, à
gauche, on voit Jérusalem. Jésus, les mains jointes, prie agenouillé,
regardant un ange sur un rocher. Au premier plan, les apôtres sont
endormis : l'un sur le dos, la tête sur une pierre ; l'autre assis, ta tête
supportée par une main ; le troisième est couché sur le ventre. II y a
dans cette composition des détails d’une naïveté charmante. Ois aper
çoit au loin Judas escorté de ses soldats : au milieu du tableau, se
trouve un petit pont formé d une planche sur laquelle doit passer
Judas pour arriver jusqu’à Jésus. Pour l’instant c’est un lapin qui
s’y hasarde très timidement. Pourquoi le lapin? N'en demandons pas
trop. Non loin de là deux niches creusées dans des troncs d’arbre. Le
peintre a poussé le luxe du détail jusqu’à représenter autour de leur
demeure des essaims d’abeilles.
On les devine avec de bons yeux, mais oh les voit à la loupe*. Tout
cela, terrain, rochers, arbres, maisons, personnages, traité avec un
égal soin.
L’autre panneau, la résurrection du Christ, a, dans eet ordre,,
moins d’intérêt. Cependant la couleur y est plus vive, des jaunes, des
rouges et des verts semblent chercher une harmonie. Jésus sort de
son tombeau entouré de têtes de chérubins et de séraphins. Les sol
dats gardiens du sépulcre sont renversés et prennent des postures de
frayeur.
Il y a ici trois Bouclier qui sont fort jolis et remarquables par leur
état vraiment extraordinaire de conservation. Ces tableaux paraissent
d'hier. Il n’est pas possible d’en suspecter P authenticité. Ils provien
nent du château de Chanteloup et figurent dans l’inventaire dressé*
au château même, en 1794, par Antoine Rougeot. Le premier a pour
légende : Sylvie fuit le loup quelle a blessé. C’est un sujet, dit
« L'inventaire des richesses d'art de la France », tiré du drame du
Tasse YAininia représenté au printemps de 1 5 7 3 , à Ferrare, devant
le duc, puis en février : « En poursuivant un loup, je m’enfonçai an
plus profond du bois. Je perdis ses traces. Mais tandis que je cherche
à retourner sur mes pas, je le reconnais à un dard que je lui.avais
fixé près de l’oreille. 11 vient à ma rencontre... Je l’attends, intrépide,
un dard en main... Quand je le vois assez près pour l’atteindre, je
lance le trait, mais en vain; soit hasard- soit maladresse, au lieu de
l’animal, j’atteins un arbre. Il s’avance alors plus furieux contre moi.
Le voyant si proche, j’estime inutile l'usage de mon are et, nlayaiïl
pas d’autre arme, je recours à la fuite. Je fuis, mais il ne laisse pas
de me poursuivre. Or, vois la fatalité! un voile, dont j avais enroulé
mes cheveux, se déploie en partie et, voltigeant, s’embarrasse à im
rameau.
« Je sens je ne sais quoi qui me retient et me fait obstacle. La
crainte du danger redouble mon élan, mais la brandie ne cède pas.
Enfin je me débarrasse de mon voile, que j’abandonne avec quelques
cheveux arrachés. La peur m'a mis alors des ailes aux pieds, si rapi
des que l’animal n’a pu me joindre et je suis sortie du bois saine et
sauve. »
Un croquis seul peut donner une idée de la grâce du mouvemeid
de Sylvie s'enfuyant.
La tête est d'un modelé exquis, le visage délicatement eaiiamé
dans un léger clair-obscur, les cheveux d’un gris blond.
Le voile entraîné par le vent est rose et jaune sur un fond de forêt.
Les jambes, d’un dessin savoureux et rondelet, s’enlèvent sur le ter
rain baigné d'un rayon de sofeil.
Le second tableau, « Amintas , qui s’était par désespoir précipité
du haut d'une colline escarpée , revient à la vie dans les bras de, Sj~l~
pie », est dans une tonalité verte qui n’est pas habituelle à Boucher»
Le groupe de Sylvie est d’Amintas est d’un délicieux arrangement-
La dominante de ton du tableau, je l’ai dit, c’est le vert, 11 y a dans la
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