Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1928-10-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 octobre 1928 03 octobre 1928
Description : 1928/10/03 (N594). 1928/10/03 (N594).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4559162m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
AUTAtPOf£
Le Numéro : 35 centimes
Le 3 Octobre
1 I e Année — N c 5Q-4
iujouf’dKuî
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iniifïituuijnitmttiiiiuuunimn
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: Rédaction - Administration - Publicité I
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f BORDEAUX. • 47, cours Georges-Clemenceau. Tel. 68.02 g
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Paraît te MERCREDI
Henry HOURSIANGOU
Rédacteur ce Chef
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MODERNE
Organe de tous les Sports et de l’Industrie Automobile et Cycliste
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t ABONNEMENT : Un an : 15 franc* j
^ ,—,—— Ckbt/aet ^e*iso£ *• 83 47, Reréesto ■ —....
DEUXIEME BILLET DOUX
à M. Adrien Marquct, Maire de Bordeaux
M. le Maire de Bordeaux nous a adres-
■ sé la lettre suivante à propos du Tour
Ée Bordeaux pédestre, et que nous nous
taisons un plaisir d’insérer in extenso .
Monsieur le Rédacteur en chef,
J’ai pris connaissance de i’articie si
gné de votre nom, oaiu dans tes co
lonnes de « l’Atljlète Moderne », à la
suite du « Tour de Bordeaux à pied »
organisé dimanche dernier par le jour
nal « La Petite Gironde »
Permet!ez-moi à ce sujet de faire une
mise au point
A la date du 8 septembre, je recevais
la lettre dont .ci-dessous le texte, si
gné de M. Bouchon, et sur laquelle je
mis de ma main la mention « accordé ».
« Monsieur le Maire,
> La « Petite Gironde » organise avec
le concours du journal sportif l’« Ath
lète » et la collaboration technique
de l’Hirondelle Bordelaise, sous le ti
tre le Vie Tour de Bordeaux, une cour
se à pied qui.'parcourra les voies exté
rieures et les quais de la rive gauche
àe la Ville. . .
* Cette course qui a déjà eu lieu pré
cédemment est fixée cette année au di
manche 16 septembre courant.
• Nous avons l’honneur de vous re
mettre ci-dessous l’itinéraire et les ho
raires de la course. Celle-ci, devons-
nous ajouter,' n’a jamais donné lieu au
moindre incident et. est une captivante
attraction pour la population bordelai
se en même temps qu une intéressan
te épreuve au point de vue sportif.
Nous espérons, Monsieur le Maire, que
vous ne verrez aucun inconvénient à
»a réalisation.
> Départ de la course : à 16 heures, du
café Richelieu, hémicycle des Quincon-
(Dô$.
• Arrivée ; même endroit, à 16 h. 50
anviron. » . ' , ,
£»•••••• O ‘ «
Ainsi que vous pouvez le constater, 11
était demandé l'autorisation, comme
pour les manifestations de même or
dre, d'organiser l’arrivée de cette
épreuve sportive, en face du café Ri
chelieu.
Le 12 septembre, quatre jours apres,
alors que les services municipaux in
téressés avaient déjà pris leurs dispo
sitions pour donner satisfaction à la
demande de M. Bouchon, M. Bidon,
remit à mon cabinet la lettre suivante •
« Monsieur le Maire,
» Nqus avons l’honneur de solliciter
de votre bienveillance, l’autorisation
de faire parcourir la Ville aux cou
reurs qui participeront le dimanche 16
septembre courant à l’épreuve de cour
se à pied : le Tour de Bordeaux, que
nous organisons.
* En prévision de l’affluence qui est
susceptible de se rendre à l’arrivée de
cette épreuve et pour ne gêner en rien
la circulation, nous avons l'honneur
de solliciter de vous l’autorisation de
faire cette arrivée sur la Place des
Quinconces. *
Vous conviendrez avec moi que vo'
confrères auraient dû se consulter;
ainsi ils auraient évité de m’adresser
deux demandes différentes. Ils ne l’ont
pas fait et vous cherchez une mauvai
se querelle à l’administration munici
pale. qui aurait accordé la place des
Quinconces à M. Bouchon, si ce der
nier l’avait demandée.
Vos lecteurs comprendront certaine
ment combien votre agression est peu
sportive.
J'espère que dans l’avenir vous « sé
lectionnerez • vos critiques avec plus
d'àipropos.
Au surplus, en -matière de sports., les
hommes d’opinion diverses peuvent et
doivent être unanimes.
Vous regretterez par conséquent
comme moi, d’avoir transposé dans cé
domaine des . préoccupations qui' ne
sont certainement pas celles des spor
tifs.
Je compte sur votre courtoisie pour
rînsertîon de. criie lettre et - vous prie
d’agréer. Monsieur le Rédacteur en
chef, mes salutations distinguées.
Le maire de Bordeaux,
député de la Gironde,
A. MARQUET.
Révérence parler, Monsieur le Maire,
Vous venez de perdre une superbe oc
casion de garder
«De Conrart, le silence prudent.»
Il y a comme ça, dans la vie, des
tfîrconstances où il convient de faire
le mort. Le Tour de Eordeaux était
pour vous une de celles-là. Vous savez
que la nature prévoyante a fait pous
ser le bambou autour du nègre, à seu
le fin, disent les colons, que ceux-ci
puissent sur le champ corriger celui
Vous avez tenu, à ce que je vois,
Monsieur le Maire, à remplacer la Pro
vidence, et je suis vraiment étonné
de la quantité de bàto.ns que vous avez
laissé traîner dans votre lettre. Un
bâton, c’est comme le sabre de Prud’
homme, il sert à deux fins : il peut
être un point d’appui, un tuteur pour
ceux dont les jambes manquent de
solidité; il peut aussi, à l’occasion, ca
resser l’échine d’un quidam. Nos pè
res appelaient cette prosaïque opéra
tion : administrer une volée de bnis
vert.
Je porte trop de respect au premier
magistrat de la ville pour user de ce
procédé peu courtois. Votre jaquette,
Monsieur le Maire, serait la première
à, en souffrir.
Cependant, quelque admiration que
m’inspirent et votre noble port et vo
tre éloquence, et votre énergie musso
lin tenue, je ne puis m’empêcher de
signaler 1 indigence absolue de votre
réponse.
■ J’a.i dit, Monsieur le Maire : 1. Que
vous aviez refusé aux organisateurs du
Vie Tour de Bo.rdeaux l’autorisation
d’établir l'arrivée sur le terre-plein
des. Quinconces ;
2. Que vous n’avez donné aucun mo
tif à ce refus.
J!ai beau relire votre lettre, la tour
ner et la retourner dans tous les sens,
je n’y trouve aucune allusion à. ces deux
points capitaux, encore moins un dé
menti au premier.
Voyons, Monsieur Marquet, oui ou
non', avez-vous opposé votre veto à
l’arrivée du Tour de Bordeaux sur 'a
place des Quinconces ?
Toute la question est là. Le reste,
c’est de la mauvaise sauce avec la
quelle on amuse les. badauds à la foi
re et les jobards dans les réunions
'électorales. ' •> .
Ce veto, vous l’aviez opposé. Pour
quoi ? Je vous le demande au nom des
athlètes qui prirent part à. cette épreu
ve et au nom des- sportifs pour les
quels vous témoignez tant de sollici
tude dans vos... discours.
Tous ceux-là sont vos administrés,
et si votre titre de maire de la cin
quième ou sixième ville de France est
générateur d’honneurs et de satisfac
tions d’amour-propre dont vous pa
raissez friand, il n’en comporte pas
moins pour vous des obligations, dont
la moindre, vous eu conviendrez, est
de rendre compte de vos actes à vos
concitoyens.
Monsieur le Maire, vous avez la pa
rôle. On attend votre réponse, comme
les Hébreux attendaient la manne dans
le désert.
Après quoi, il vous sera loisible de
rechercher comment une demande, sur
laquelle vous avez apposé ' de votre
main, le 8 septembre, la mention « ac
cordé », n’est signifiée au demandeur
— et encore apres de multiples démar
ches à l’hôtel de ville — que le 15
veille de la course.
Peut-être même pousserez-vous la
curiosité jusqu’à calculer la vitesse
horaire de ladite demande, qui mit
huit jours pour franchir par ]e fil té
léphonique les quelque quatre cents
mètres qui .séparent ia « Petite Giron
de » de la mairie
J’aurais mauvaise grâce à insister.
Monsieur le Maire
Si vous y mettez tant soit peu de
bonne volonté, vous aurez là de quoi
utiliser, une quinzaine autant, votre
infatigable activité, vos talents d'ad
ministrateur sagace 4 qui ses bureaux
« ne la font pss ». et oréparer à F usa
gé des sportifs là fépo'fisé a la ques
tion que j’ai eu l’honfteur de vous po
ser. *
A moins que, au moyen d’une trans
position, ainsi quëvous le dites si élé
gamment, vous préfériez que nous
feuilletions ensemble le chapitre des
« Piscines à Bordeaux ». Ce chapitre
commence à devenir aussi célèbre dans
notre cité que le fameux chapitre des
Chapeaux d’Aristote l’était, dans l’an
tiquité, à Athènes.
Mais cela ferait trop de peine à la
fois à un seul homme, pet homme fût-
il le premier suffète de Bordeaux.
N’est-ce pas votre avis ?
Tout èn vous priant d’observer, Mon
sieur le Maire, qu’aujourd’hui, comme
l’autre jour, mon argumentation ne
s’est jamais écartée du secteur sportif,
je m’excuse d’avoir raison, je vous
plains sincèrement'd’avoir., tort"et vous
prie de croire à l’espoir assez précaire
que je nourris de vous voir un jour
devenir le maire sportif que vous dites
être, que vous n’êtes pas et que vous
devriez être.
Henry HOURSIANGOU.
LE RUGBY AMICAL.
Deux grands matchi:
m programme
DEMANCHE S’ OCTOBRE 1928
AU PARC DE SUZON
U. S. Perpignanaïse contre S. L Bordelais
AU PARC DES SPORTS
Football'C. Lézïgnanais contre G. X Béglais
ont fournies sur les grounds bordelais.
mes adversaires, où, après une pat
des plus oisputées; toujours ar d^ .’.,
mais toujours loyale, le S. A. -
gna par trois points, un petit es -ai. a
rien; mais Dieu, que les' supportera
rouge et blanc avaient eu chau’T 1
Le club boroelais, jusqu’à ce je
ne paraît pa» être en condition .
cellente. A quoi cela tient-il ? A une
apathie ou à une nonchalance de ses
éléments. Nous ne le croyons -pas.
Nous ■ pensons plutôt à. une sage ‘me
sure de leur entraîneur, qui, . le nte
ment, tend à. les amener à l’heur. H
au- mieux ae leur condition. ; e.Ue i
Délaissant leur coquet et confortable
les Bé-
ol ueront
round du
Parc de Lescure, contre les redouta
bles et toujours redoutés joueurs du
, Football. Club de Léztgnan.
■S Pour ceS derniers encore des bruits
Tendancieux ont . circulé un peu par
tout. dans la presse languedocienne'.
Annonçant de nombreux départs, va-
vAc%i'ces que eeile .acte du Sultan Se-
» T DTAc'-c-t set» '! •/ m-itr*n YYrcKtnvo A
got et d’Amilha, passés respectivement
à Î’U. S. Quillanaise et à l’A. S. Car- ?
cassonnaise.
Par contre, les mutés pour Olonzac,
Glady, Fabre, entre autres, ont re
tactique n’av «t pas trop mai re : -T (.gagné le bercail pour la. plus grande
KAMI S (U. S. P J
Il me faut donc, vacances à peine ter
minées, me replonger dans le rugby,
ses œuvres et ses pompes et, à mon
tour... n’est-ce pas Loumaigne, •• vous j bies- Perpignanaië, comme nous venons.
en 1927, ou les hommes de Dupouy a
cédèrent, apres un lent début de. sai
son, aux donn-finales.
Les bons éléments ne manquent point
dans les ph-manges sabistes, il s’agit
d’en disséquer et d’en filtrer le quinze
titulaire. Cette mise au point s'effec
tuera petit à petit. Dès le 7, no’üf
joie de M. Gayraud. Lézignan donc
n’est pas aussi décati que d’aucuns
voulaient bien le dire et l’écrire, et
ses adversaires s’en aperce^vront sous
peu,. Perpignan, dimanche dernier, ne
füt-il pas sur son terrain à deux.doigts
d’en faire l’expérience ?
La formation audoise est donc, à
Ions en voir lés effets • sur- les • ”edè Ua* |' Quelque-chose près, la même que 1 an
. ... r * • __ • ... __ nneco Ovo si on r-rvro gnnvpnsmcft fAs
ques d’Hendaye
La rencontre dt& vieux rivau
nonce donc très empoignante
s :u\
Elle
ËiL^u'U'isuuHHiiHiMniMinHinifiiiiniiiHuiNHniimuHiiiiiimniHmiMimmniin»
Il m’a été donné de faire, la semaine
passée, en compagnie d’un notoire zé
lateur du jeu de rugby, un voyage dont
ie suis revenu aussi surpris que char-
né.
Si, à la vérité, je ne tenais point cet
amusement pour une espèce de jeu de
massacre; si je n'étais pas sans m’être
rendu compte qu'il se dégageait de ses
rudes leçons un enseignement utile,
je n'avais jamais imaginé qu'il était
possible de dégager tant de choses
harmonieuses d'un sport dont le ber
ceau n'eut point l'heur d'être appendu
au ram,eau vert de l’yeuse latine, non
plus que d’avoir, reçu, à sa proue, des
mains agiles du sculpteur de Paros,
le thyrse dithyrambique.
Des lèvres déliées de mon clcerone —
tont la vie courte encore déroule, ce
pendant, en une longue théorie d’ana-
ylyphes, un hymne fervent aux bien-
laits de Véducation corporelle — cou
lait un enseignement d'une philoso
phie vaste et sereine
Et, très vite, du pian inférieur de la
lectinique du jeu, le discours s'éleva,
par degrés insensibles, vers les ci
mes .
Après qu'il eut expliqué le mécanis
me de id mêlée et illustré d'exemples
celte phase fondamentale du jeu,
après qu’il eut stigmatise les exe es \u<
se donnent cours, parfois; après qu'il
eut défini le rôle si. délicat et si grand
de l'arbitre, il arriva à la figure cen-
tiale du motif, au cœur de la rosace
aux quinze branches, au « capitaine »,
qui doit allier à des moyens physiques
peu communs une connaissance éten
due du cœur humain...
Et il eut alors, dans une sorte d'é
lan mystique, un de ces mots qui,
dans leur cursivité, jettent des traits
lumineux, de ces mots qui créent des
images resplendissantes.
« Il faut aimer votre capitaine. » avait
dit l’orateur qui improvisai 4 pour no
tre dilectioh, une de ces causeries édu
catives do.nt les clubs siiorlifs sont trop
privés...
Je- ne sais si le jeûné auditoire, pour
tant attentif à la parole de l’ancien,
sentit tout ce qu’il a de grand, de no
ble, de naturel, de logique dans ce
mot...
Mais je sais qu'il m’a frappé et qu'il,
m’a fait découvrir non pas seulement
la beauté cachée du Rugby, mais son
véritable sens, sa nécessité même, à
notre époque d'individualisme farou
che et d'utilitarisme exacerbé.
« Il faut aimer votre capitaine. »
Il faut l’aimer, en effet, c'est-à-dire
l'estimer, le respecter, placer en lui
toute sa confiance, s'honorer du choix
que l'on a fait... et, enfin, suivre dans
ses yeux qui dominent et conduiserit
la bataille ses directions pertinentes.
Ce n’est pas assez dire que la cohé
sion, Vhomogénéité importent plus que
la science et que les exploits indivi-
, duels striant les airs de leurs fulgura
tions. Ces enlités sont absconses. Elles
n’ont pas plus d’écho dans la tête que
dans le cœur.
Je ne serais pas éloigné de penser
qu'une poignée d'hommes valeureux
est capable de grands exploits... Je
suis certain qu'une cquive comnosér
d'individus ordinaires, mais aimant
son chef, est invincible. Car, en dépit
de La Rochefoucauld et des négateurs
modernes, il g a encore des cœurs qui
aspirent à ne vlus battre vainement.
André ALLEMENT.
COUP D’ŒIL RETROSPECTIF
La rencontre principale qui devait
drainer vers ie siadium de la rue Galin
ia foule des connaisseurs pour ia troi-
iisième explication Pasayuku-S. G. de
la Bastidienne fut décommandée a la
dernière heure les .Espagnols dispu
tant, dimanche, un maten de classe
ment comptant pour la série A de Gui-
puscoa, ce qui semblerait indiquer que
— contrairement- à certaines informa
tions— les vaillants joueurs de « Pa-
sages » n’ont point encore obtenu leur
qualification aux côtés. de San Sébas
tian, irun et autres seigneurs d’impor
tance. 1 •
Le stade, dont la formation définiti
ve est décidément longue à voir ie jour,
enregistra cependant un très net suc
cès, dù à la très nonne qualité de ré
serves qui, ciiaque dimanche, affir
ment leurs prétentions à des galons
dont ils se montieni dignes, venait
après leur belle victoire, lace aux Es
pagnols du Deportivo, leur net ascen
dant (7 à 0) sur ie .Cerceau Gaulois
Bouscatais, est de nature à donner aux
« Lions » une conhance que l’absence
des as commençait à effriter.
Le Bac, privé de six titulaires de
marque, n’eut aucune difficulté à bar
rer le ciiemin de ses filets à un « onze »
d’une grande modestie et qui collec
tionne — sans doute pour marquer sa
réelle valeur — un chapelet de perfor
mances sur lesquelles il ne faudrait
peut-être pas trop se baser.
Si j’en crois certains confrères dont
la compétence est incontestable et l'im
partialité depuis longtemps prouvée,
cette rencontre, comme la précédente,
fut assez mal dirigée par deux arbi
tres, pensionnaires d’une maison où ia
quantité prime, à coup sûr, la qua
lité. ■
Le Bec, qui confirme l’excellente
impression laissée par son. «onze», à
la fin de la saison dernière, remporta
une jolie victoire (4 buts à 1) sur la
belle équipe des cheminots .de TA. S.
M., qui se payèrent le luxe de mener
longtemps la danse. Mais le vétéran
Talbot, dans un discours enflamme,
trouva les arguments nécessaires pour
insuffler à ses jeunes co-équipiers l’ar
deur qui l’anima lui-même au cours
de cette rencontre.
Opposés aux damiers du C. A. Bé
glais, les Sabistes parurent déchaînés
et effacèrent la mauvaise impression
produite par leur exhibition devant les
champions. Et les 9 buts à 0. dont ils
gratifièrent les jardiniers, nous fait
penser mie la forme de l’an passé re
vient visiter les finalistes de 1927.
Très mixtes, les Bastidiens du Spor-
ting, libérés par le forfait de Pasaya-
ko, donnaient la réplique aux Olym
piens de la même rive qui réalisèrent
l’exploit de résister victorieusement à
la valeur conjuguée de six éjuiniers
premiers de l’équipe champion. Sans
grande signification pour ces derniers
cette victoire doit cependant faire res
sortir la. bonne valeur du « onze » de
l'olympique dont les prochaines sor
ties sobt à suivre.
Difficilement, le F. C. Béglais se dé
fit de l’Eclairage par 1 but à 0. Hâtons-
nous de dire que le onze des vain
queurs était réduit à 5 titulaires.
L’Etoile Sportive de Mont-de-Marsan,
opposée à une deuxième mixture bas
tidienne, enleva la victoire (4 à 1) après
une très belle exhibition. .
A Paris, confirmant la bonne impres
sion de leurs débuts en compétition of
ficielle, le Club Français et le C. A. de
Paris disposèrent du Stade Français et
de la Générale, alors que le Red Stai
— opposé aux nouveaux promus du
R. C. de France —- enregistrait sa se
conde débite en deux rr>o +,Vh Ps.
Ami Delblat, vous n’avez.plus une se
conde à bénira-
Ed. ALEXIS.
entretenir des matches du dimanche den avoir les prémices sur les' Bas.
qui vient.
A ma grande honte, je vous dirais
que ia période... jamais trop longue,
de repos que ni alloue si généreuse-j servira à nous fixer sur le
ment l'administration, a. été si bien j
employée à rouler... moto aidant, our „
les routes de France, que je n’ai pas
encore pris contact avec nos rugge.vs i
Il me faut faiie amende honorable au f
sport roi, à ses acteurs, et commencer |
Les solides Perpignanais seront donc,
dimanche les botes du vaillant club j
aux trois croissants, et ils instrumen- :
teront sur la pelouse de Suzon. i
De nombreux bruits ont circulé sur :
la faillite de 1”'. S. P., sur une fusion j
possible, sur’ le départ ou la retraite de I-
ses principaux as. Rien de tout cela f
n’est vrai, et quant à nous, nous pou i
vous assurer que les champions de
France 1921 et 1925 ont et auront en- j
core un ;eam digne des meilleurs. |
Pour s'en convaincre, du reste, il n'y
a
qui
Vaquer et Ch. Rôsàs, se sont déjà, en
ira,nés et même combattu, triomphant
pour leur premier essai du F.-C. de
Lézignan.
Tout d’abord, nous y trouvons les
noms estimés de Ramis, Sicart, Sidou,
Radondy, Caino, Sayroux, André Puig,
Vails, puis ceux de Viilefranque, Reig.
Pacull, Margail. Molins, Title frères,
Amigues, .Codiné, Cadillac, Rocaries,
Cazenove, Fourquet, Colomer, qui ont
déjà quelque valeur et dont nous en
tendrons parler souvent, maintenant
qu’ils ont franchi le redoutable éche
lon de la sélection du club.
On connaît la manière des azur, sang
et or. On se souvient avec plaisir des
exhibitions toujours parfaites qu’i »
passé. On a encore souvenance des
ravages qu’elle causa... bien que les
méthodes employées pour cela ne fus
sent pas toujours les bonnes, ni les
plus douces. Le souci actuel du F, C.
L. est de faire du peau jeu et les vi-
possibin.tes gflerons 'du Minèrvois ont tout ce
1 qu'il faut pour en confectionner.
qu’à jeter un regard sur les valeurs!
jî, sous I’chî; paternel de Fernand '
MAN SI ET fS. A. B.)
de nos représentants qui, ne IVuMions
pas, ont tout ce qu’il faut pour obte
nir encore une brillante destinée.
Louis ROBINEAU.
L’équipe du S. A. Bordelais sera pri
se parmi les éléments suivants: M 111
siet, Rinco, Esuaola, Garitey, Dorigna;,
Rallias, Laborde, Talazac, Dùîau, Bon-
naxny, Peÿssé, Latapie, Pucheu, Du
pouy, Duclaux Hourcace, Moucher,
Vülâfranca, Lagofun.
POTEE (C. A. B.)
A l’arrière, instrumente Boucabeilie,
ex-capitaine de l'équipe du 402e Chars
d-assauts, quatre fois champion de
France et. ex-demi d’ouverture du S.
C d’Angoulême. Ln trois-quarts, Ce-
iïîely, Robert, Dedie/u, Esparbès, cava
lerie qui a fait "ses preuves déjà; en
demis là. fameuse paire Llary-Bès, qui
peut soutenir La comparaison avec les
meilleures de Fiance. Dans le pack,
un lot ' très rélevé comprenant Ober,
Fexcellent talonneur Parra, Fabre,
Dùezo, Goar, .Arnaud, Clady, Lacarns.
LE XXII’ SALON DE L’AUTOMOBILE
OU -■*- At; 1-51 OCTOBRE
Demain les portes du Grand-Palais vont s’ouvrir sur la grandiose
manifestation annuelle de l’industrie.
L’EFFORT TECHNIQUE: - L’EFFORT
ECONOMIQUE
Quelques heures à peine nous sépa'
rent de l’ouverture du XXile Salon de
l 'automobile, du cycle et des industries
qui s'y rattachent. Moins de vingt-qua
tre heures s’écouleront; et M. Cézanne,
grand maître de la gigantesque expo
sition annuelle, libérant les lourds por
tails du Grand Palais, offrira aux. fou
les impatientes lès splendeurs de cette
véritable fête de l’automobile, de l’e-
légance et de la lumière.
BOUCABEILLE (F. C. LJ
les frères Wisser, Marty, dalmet,
Boyer, ,Cquiéter les meilleurs.
Les répliquants, nous les connais
sons, déjà' par les. succès mis à leur
actif à Torée de la saison. Les Béglais
ont en effet triomphé trois fois pour
leurs trois premières rencontres, bat
tant respectivement le C. A. Villeneu-
vois par 21 points contre 13, le S. A
Bordelais par 12 points à 0, TU. A. Li-
bournaise par 10 points à, 6.
Mieux que ses aînés, l’équipe c-abis-
t.e parait complète et se révèle déjà
comme un compétiteur de grande en
vergure' tant pour les rencontres du
championnat régional que du cham
pionnat, de France.
Sa ligne d’avants, déjà en bonne
forme, est composée d’éléments soli
des, racés, au cœur solidement ac
croché. La rentrée de l’excellent Es-
cri-eu a été pour un grand point à cet
te évolution rapide et il gravite autour
de lui une douzaine de titulaires possi
bles, dont on n’a que l’embarras du
choix. En demis, deux titulaires à la
mêlée se disputent la place Gastex et
Callède, qui ont tour à tour pour mis
sion de lancer un Sourgens plus bril
lant que jamais. Enfin le quatuor d’at
taque presque entièrement rajeuni
avec Surlanne, Gorge, Guichard aîné
et Castex permet de grands espoirs.
Au poste de .gardien de but, l’ex sec-
tionniste Duvert .qui s’affirme à cha
que exhibition à une place nouvelle
•pour lui.
Telles qu’elles - se présentent sur le
papier, les deux formations doivent
nous- livrer un beau match, et les
sportsmen seront nombreux qui saisi
ront l’occasion d’y assister.
Louis ROBINEAU.
Le Club Athlétique Béglais fera ap
pel aux éléments suivants : Soulé.
Pote!, Lafourcade, Larré, Latapie, Las-
salle, Planeau, Desbats, Ferrières,
Blanchard, Escrieu, Castex, Ciallède,
Sourgens, Surlarme, Gorge, Guichard.
Casteix, Duvert.
Ensëmble, nous fîmes, l’an dernier.,
un respectueux pèlerinage dans le pas
sé; ensëmble nous avons vu ce qu’a-
vaieiit été les Salons antérieurs comme
nous avons mesuré les trésors de toi et
de persévérance qui furent nécessaires
aui pères du Salon de l’Automobile
pour mener à bien l'œuvre allègrement ! dj
entreprise. Nous tournions alors les 1 ”
yeux vers THier déjà lointain; tentons
maintenant d’examiner ce que sera le j I e P rix
Demain qui s’avance. ! ûaie
que la 10 CV. torpédo revient à
22.600 .6 = 3.766 francs.
J'en appelle aux vieux automobilis
tes pour me dire si, à ce prix-là, e«
dans :a période précédant la guerre,
on pouvait posséder une automobüë
digne de ce nom.
L’exemple est encore plus probant,
peut-être, avec Peugeot. Je ne vous fe
rai point... l'article sur la 12 CV.,6 cy
lindres, qui est une des réalisations des
plus parfaites, non point du marché
français, mais bien de la construction
mondiale. Divisez, par le même terme
de rapport, la valeur au catalogue, soit
37.800, et vous obtenez 6.300 francs; pre
nez maintenant le cabriolet 5 CV., pe
tit bijou de mécanique et de présenta
tion, coté 13.500 francs, vous aurez, au
quotient, 2.250 francs H! Invraisembla
ble... mais absolument vrai.
Et ce calcul, en soi, n'est pas opéré
dans lés conditions les'plus favorables.
Nous allons, si vous le voulez bien, lu
refaire en nous basant), cette fois, sur
le prix d'un produit de «culture nathv
le blé, dont les cours sont sui-
Le Salon de 192-7 — ce fut une chose
unanimement constatée — marqua,
pour l’automobile, une très nette orien
tation vers la six cylindres. De nom
breux avantages militaient en faveur
dé L’adoption de cette formule : mania-
| vis et parfois abaissés — avec eompen-
"ation bien entendu — par le Couver-
Avant guerre les .100 kilos dé filé
étaient tarifés 20 à 22 fr.; le meme
poids cote aujourd’hui, suivant qua
lité .et pays producteur, de US à 155 fr..
Rugby
nmiimttmmi
Les rentes eu 7 octoïre
—
Association
«iBiiuimmiiuiininiieKisa
Les rentes lu 7 Mire
' ‘ —4
COUPE DE FRANCE
A Ste-Germaine ; Stade Bordelais eon-
trë A. S. Chabanaise.
A Pessac : B.E.C. contre Stade Pes-
sacais.
A Cenon : Cenon-Sports contre E. S.
Montoise.
A Acliard : B. A. Club contre C. A.
du Carbon-Blanc.
Au Bouscat : . Cerceau G&u.lois contre
Olympique de Carmaux.
Voici irois rencontres qui, pour n’ê-
tre point transcendantes, n’en seront
pas moins capitales pour les clubs en
gagés.
Le Stade Bordelais, qui n’a pu en
core mettre sur pied la totalité de ses
effectifs, aura dimanche la lourde tâ
che de confier à ses réserves le soin de
préparer le terrain à ses' « étoiles ».
Tâche très ingrate à coup sûr, mais
qui ne semble pas au-dessus des
moyens de ces vaillants « suppléants »,
dont nous avons eu l’occasion à trois
reprises d’applaudir lès sorties victo
rieuses.
Beaucoup plus ardue sera la nesogne
des Cenonais, qui s’attaqueront à un
morceau coriàce. Les Montois, en ef
fet, sont des adversaires redoutables,
auxquels ne manque que l’occasion
d'affronter souvent de grandes équipes.
Bien que bénficiant de l’excellent ap-
S oint de leur terrain, les locaux ne
evront rien laisser au hasard, s’ils^
veulent triompher. Personnellement, 1
nous crovons à une difficile victoire
des visiteurs après une rencontre très
équilibrée.
Le B.A.C., dont le départ est assez
difficile, recevra l’excellente équipe du
Carbon-Blanc, très cotée dans sa divi
sion. Cette explication donnera au pu
blic bordelais l'occasion d’applaudir le
réveil des Bacalanais, en même temps
que la joie de voir opérer un jeune
« onze » dont la. volonté et 1a. science
donneront du fil à retordre aux locaux
qui, finalement, grâce' à leur classe su
périeure, s’attribueront, une victoire
chèrement disputée..
Au Bouscat, le Cerceau, complètement
remanié, rencontrera l’Olympique de
Carmaux, qui sera un adversaire de
sa taille.
Instruits par leurs, récentes défaites,
les dirigeants du Cerceau ont apporté
un soin spécial à la .composition de
leur onze qui devrait, malgré la va
leur de son" adversaire, remporter une
victoire qui viendra, renforcer les chan
ces de notre- Sud-Ouest
Les Etudiants possèdent cette année
une fort, belle, équipe, .et sont décidés
à causer des ravages tant en champion
nat qu’en Coupe de France. Leur forme
est. paraît-il, excellente, et le football
pratiqué par eux est • des plus plai
sants.
Les Fraisiers ont obtenu en ce début
de saison des victoires très nettes sur
de bonnes épuipes (Suisses du S.B.U.G.,
A. S. du Midi. Cocrs Rouges), et feront
tout leur possible pour arracher la vic
toire. Ed. ALEXIS.
LE BORDELAIS ANDRÉ RO UT ï S
■ est champion du Monde des poids plumes...
C’est avec enthousiasme, une chaleu
reuse sympathie, que les grands quo
tidiens de. Paris et de province, quelle
que .soit leur couleur, les leadèfs spor
tifs de la capitale aussi, ont accueilli
la viçtoire remportée à New-York par
notre ! compatriote André Routis sur
Tony Canzoneri qu’il. battit de. loin
aux points en 15 rounds.
vti 11 h imim miüi Hiîm iiii miiimmiuMui
Vingt ans avant...
0'après la sollectton de L* PEWf GtiïONDt
S OCTOBBE 1908. — La course cyclis
te des six heures du vélodrome de Ba-
zacle a connu les résultats suivants .
f. Oustaing-Villcroux (Bordeaux); ?.
Frayssinei-Fauchê (Carcassonne); S.
Maùga-T,agarrlguc (Toulouse)i 4. Pey-
rnt-À. Marchai (Bordeaux).
5 OCTOBRE 1908. — En finale du
championnat de France de water-polo.
les Neptuncs de Lille ont battu le Cet
rie Athlétique de Paris par 7 buis à A
apres plusieurs prolongations.
6 OCTOBBE 1908. — Aux Etats-Unis,
baie de Brigliton, le coureur automo
bile Strang a battu le record du mon
de des 1.2 ''heures avec 1.012 kilomètres,
sur une voiture française de 85 ehc
vaux.
7 OCTOBRE 1908. — Pour la huit't •
me année consécutive, Frank Iirame*
vient de remporter le championnat cy
cliste d'Amérique, scratch, 5 milles,
?ÿ partants.
8 OCTOBRE I90S. — L'équipe austra
tienne de rugby des Wallabies, conti
nuqnt la série de ses succès, vient d’ob
tenir sur le comté de Clamorgan (9 in
ternationaux) la victoire par' 16 points
à S.
9 OCTOBRE 1908. — Le coureur A
pied Emile Anthoinc, champion de
France des .1.500 mètres profession
nels, vient de battre, au Stade de Co
lombes, les deux records français pro
fessionnels des 500 mètres en 1' 12" P5
(ancien record Guéblé, 1 ’ 18" 3/5) et
des 600 mètres en P 27" 1>5 (ancien
record Rcnz t P ss" 415),
. André ROUTIS
Par ses propres moyens, ceux qu'il
se créa lui-même, là-bas, sur la terre
étrangère, alors qu’en bien des milieux
pugilistiques de Paris, en des salles de
rédaction on nia sa valeur, voici le
Bordelais André Routis champion du
monde des poids plume.
Quel événement, quelle leçon !
■ Nous pourrûms écrire ici des pages
sur le ca-Ivaire que fut Parte if y a
sept ans pour Routis. A quoi bon.
Comme tout dernièrement eayers
Font-an dans un autre rayon, par la
force des choses, Paris ne" rend-il pas
aujourd’hui hommage aux qualités (pi
nouveau champion du.monde?
Ici, nous connaissions l’homme, car
nous l’avons suivi depuis s-es jeunes
ans. Quant à son travail là-bas, en re
lation directe avec T Amérique par les
navigateurs bordelais grands amis de
Routis car Bordeaux,’ ne l’oublions
pas, est port de mer. nous savions cer
taines choses et étions fixés sur tes
chances qu’il pouvait avoir dans te
combat qu’il allait affronter.
Les jeunes années de Routis, qui na
quit en juillet 1900 à Bordeaux, cours
Saint-Jean, et fut orphelin à l’âge de
12 ans, s’écoulèrent à l’école Saint-
Charles.
Son éducation terminée, Routis em
brassa la profession de serrurier et
travailla aux chantiers Dyle et Baca-
Ian. C’est chez le professeur Rouen
que, pour la première fois, il mit les
gants. Champion du Sud-Ouest de la
k. o. et cela de la part de Montreuil.
A divèrsês reprises U réclama une re
vanche. Tietard, le manager de ' Mon
treuil, ne voulut jamais ia lui accor
der. Il a conservé d’excellentes rela
tions dans tes milieux cyclistes de Pa
ris. Là il fut, aimé.
Routis partit pour l’Amérique il y
a. deux ans eu compagnie d’Eudeline,
ie manager sans chapeau, de Francis
Charles et de Bretonnei.
A la surprise générale des milieux
pugilistiques de Paris, au cours de
son premier combat aux U S. A.,'Rou
tis battit te cowboy Eddie Henderson
en 10 rounds, à Ebbets-rield, plaine
d’Ebbets, derrière Brooklyn, tandis que
Francis Charles était ‘descendu en
quelques secondes .par Paul Berlen-
bach, l’assassin d’Astoria, ainsi dé
nommé à cause de sa brutalité, et que
Johanny Dundee battait aux points
Fred Br.etonnet.
Si la surprise fut grande à Paris,
elLe ne le lut pas moins à New-York,
mal renseigné sur la valeur réelle de
Routis, et ce,.d'autant pius que par
cette victoire Routis venait d’arrêter
d’un coup la marche d Henderson,
l'homme qui, ayant eu te privilège de
battre nettement Mascart par deux
fois, était considéré comme invincible.
Dès lors, entouré d’une considération
quasi générale, s’étant eèparé d'Eude-
line pour rentrer chez Pete-Reilly’s,
Routis'fit une rapide ascension.
,C’est sous Tégitle de Jacob’s, son ma
nager actuel, Pete-Reilly s’ s’étant re
tire, que Routis vient de conquérir 1e
titre.
Le style de Routis, qui rentre dans
l'adversaire, l’empêche de se ; tenir à
distance et frappe à l'estomac, fait en
ce moment fureur en Amérique, où ii
était inconnu avant la venue du Bor
delais. Chez Stillman’s’, la plus gran
de salle de culture physicue de New-
Routis se livre aux joies de saute-
mouton au cours de ses exercices
d'assouplissement.
Côte d’Argent poids mouche, tel fut son
premier titre. Ajoutons aussi qu’il pra
tiqua l'association à l’Etoile Sportive
de Cadaujac et qu’il participa à deux
ou trois courses cyclistes. A son retour
du service, qu’il effectua dans i’avi-a-
(ion au Maroc, Routis se lança réso
lument dans la boxe, son sport.
Durant son séjour à Paris, où il fut
champion de France poids’ coq et
poids plume, où il battit Mascart et
Ledoux, Routis na subit qu’un seul
Une pose caractéristique du champion,
au cours d’un de ses entraînements.
York, où résident 300 boxeurs, on-dit
couramment maintenant en parlant
ri’un individu boxant comme lui, car
il a fait école : « Il a le style Rou
lis. »
Un boxeur français important, un
style au pays des boxeurs, y faisant
école, alors qu’à Paris n'est censé en
boxe être pure méthode que celle qui
vient des U. S. A. i
La carrière de Routis un acte d»
foi.
Si la foi était bannie du reste de la
terre, c’est chez les. hommes comme
Routis qu’on la retrouveiait.
La foi, il l’eut comme pas un, car
je me rappelle ce qu’au cours d'une
rencontre fortuite, pauvrement vêtu, il
me dit, il y a sept ans, à Paris :
« Envers et contre tous, j’arriverai. »
Saluons le champion du monde An
dré Routis, fils de ses œuvres, et soyons
bers de lui, de l’honneur que sa'vic
toire fait rejaillir sur sa petite patrie.
Ch. BIDON.
POUR OFFRIR UN SOUVENIR
A ROUTIS
L’« Athlète » ouvre une souscription
pour offrir un bronze à Routis. Ce
fironze, qui portera la mention : « Les
sportsmen du Sud-Ouest à Routis,
champion du monde des poids plume »,
lui sera offert lors de sa prochaine
venue à Bordeaux.
Les souscriptions sont reçues aux
bureaux de P*. Athlète », 47, cours Geor
ges-Clemenceau, Bordeaux.
CHWimATS RËSIOIAUX
CHARENTES
S. Niorfais-S. Saintais.
S. * A. Rochefortais-U. S. -Rochelaîse.
LITTORAL
S. O. Avignon-R. C. Carpentras.
LYONNAIS
C. S. Vienne-N. A. C. Roanne.
E’. C. L.yon-F. C. Saint-Claude,
U. S. Bellegarde-C. S. Bergusien.
U. S. Bressanne- Lyon O. U.
MATCHES AMICAUX
S^ . A. Bordelais-U- S. Perpignan,
C. A. Béglais-F. C. Lézignan.
Aviron Bayonnais-S. B. U. C.
C. A. Périgourdin-U. S. Testerine.
S. Nantais U. C.-U. A. Libournaise.
U. A. Gujan-Mestràs-A. S du Midi.
G. A. Béglais (2)-Stade Foyeœ
S. Langonnais-U. S. Cognaçaise (2).
U. S. Rionnaise-S. P. Tartas.
S. Burdigalienne-Bordetux E. G
S Blayais-À. S. du Midi (2).
S C. Réolais-S. A. Bordelais (2).
Gab.ardan A. S.-Stade Montois.
J. S. Béglaise-A. S. P. T. T. (2).
T. E. O. B.-J S. Béglaise (2).
U. S. Testerine (2)-C. Basco Bordelais.
S. B. U. C. (3)-Caudéranaise A. R.
C. O. P. O. (2)-U. S. Calvé-Delft.
Racing-C. F.-Section Paloise.
Stade Hendayais-A. S. Bayonne.
F. C. Lourdais-Biarritz Olympique.
A. S. Soustons-U. S. Dacquoise.
U. S. Orthézienne-F. C. Oloronnais.
Boucau-Stade-Stade Baguerais.
S. A. Arcachonnai.s-S. A. ^aint-Séverin.
U. S. Tyrossaise-Boucaù-Sfade (2).
Stade Toulousain-A. S. Biterroise. ' '
S. A. Gaillacois-S. C. Albigeois.
Saint-Girons S. C.-C. S.' Appaméem
S. C. Mazamet-Toulouse C. M. S.
U. S. Monta-lbanaise-S. A. U.■ Limoges.
S Aurillacois-Càstres Olympique.
F C. Auscitain-S. Sainr-Gaudmois.
C. A. S. Généraùx-U. S Quillanaise.
Quins Perpignan-Stadoceste Tarbais.
U. S. Cognac-A. S. Carcassonne.
F C. Toulousain-R. C. Lislois.
S. C. Angoulême-C. O- P. O Périgueux.
Stade Poitevin-Stade Français.
U S. Saujon-Oroc-Sport Bordelais.
U. S. Royannaise-S. C. Surgérien.
U. S. A. Jarnac-U. S. Cognaçaise (3).
S. U. Agenais-Aviron Perpignan.
C. A. Villeneuvois-A. S. des P. T. T.
U S. Marmandaise-S- Rocbelais.
S. A. Royannais-A. S. 1 onneinquaise.
S. Belvésois-C A: Sarladais.
U. S. Lavardac-U. S. Bazadaise.
Uancon-Avenir Libossien.
C A. Briviste-S. C. Vierzonnais.
S. C.. Tulliste-S. A. U. Limoges , (2).
U. A, Intergad’zarts-S. C U. F.
F C. Grenoble-A. S. E. Lyonnais.
U S. Montiuçon-A. S. Montferrandaise
R C. Sorgue-S. Châteaurenard.
R. C. Narbonnais-R. C. Toulonnais.
S G. Salonais-Gadz-Arts d'Aix.
S. S. Primevère-F. C. Yonnais.
U. S. Autun-R. C Chaionnais.
S. U. Cavaillon-U. S. Romans.
S. Glermontois-R. C. Dijon.
U. S. Berrv-U. S. Nevers.
C. S Oyonnax-C. O. CreusotîR.
S. C. Decazeville-O. de Carmaux.
U. S. Vichy-R. C. Guéret.
AVIS IMPORTANT
Les Clubs qui seraient désireux de
voir annoncer leurs rencontres dan9
ta présente et hebdomadaire rubrique
sont priés de vouloir bien nous faire
parvenir, le plus tôt possible, soit di
rectcment à nos bureaux, soit par
l’entremise de n<« correspondants,
leur calendrier 1928-29.
Pendant le Salon de l'Auto: Une vue féerique
Grand-Palais.
bilité plus grande, souplesse considéra-
blemeïù accrue, répartition plus ration
nelle l’effort demandé, conduite infi
niment pius agréable. Et Je pas de
géant qu’accomplit, d'un seul coup,
l’industrie automobile, fait que le Sa
lon de 1927 marquera dans les annales
de ce que nous' persistons à dénomme*'
la « grande » industri e française
Mais semblable « révolution » appel
le, inéluctablement et pour le temps
qui suit, tine sorte de palier d’attente,
ce pourquoi Te NXUe Salon sera très
certainement, comme certains de ses-
point,,uy„ ateaionub-
création », mais bien prafôt tin « Sâlôrri
de réalisation ».
Aussi séduisantes que soient les nou
velles formules, aussi rapide qu’ait été
leur mise en œuvre, il faut, par la sui
te, parfaire l’esquisse, travailler à la
mise, au point des plus infimes détails
pour tirer de l’ensemble le maximum
de solutions pratiques.
Nous aurons donc, en ce qui concer
ne le moteur, une représentation plus
abondante et plus... lignolée du 6 cy
lindres, certaines firmes s’attaquant
même résolument à un cycle plus divH
sé avec 8 cylindres; conception qui peut
se justifier sur les fortes voitures,
mais que' rien n’appelle pour le véhi
culé courant.
Le « silence » est également à l’ordre
du jour; d’où recherches nombreuses
soit donc un rapport moyen de 148 :2ü*
7,4. Compte tenu de ce rapport, 110113
obtiendrons les prix suivants :
Citroën J4 CV. C.l. 6 cyl. : 32.660 :7,i=»
4.405 Ira nés.
Citroën torpédo 10 .CV. 4 cyl. j
22 600, 4=3.054 francs.
Peugeot 12 CV. C-I. 6 cyl. :
' 37.800 :7,4=5.108 francs;
Peugeot 5 CV. cabriolet : 13.500 :7, ■
1,824 francs.
Or, c’est ici. que le : rapprochera- ni
devient effarant, la moindre voitu. ...
a véritablement voiture », n’était po ,
bn,T914.. d’-uh-, prix, iqi'êrieur à 7J300 P
et il n’y avait alors ni b‘ cylindres,
éclairage et démarrage électriques,
pneus confort... ni tout le bien-être ci
le mieux-vivre que procure Ta voitu
moderne.
Ceci est une face du problème; ex-;
minons-en une seconde, qui fera mieux
comprendre, si faire se peut, le formi
dable effort des constructeurs françr. 1
en ce qui touche les prix de vente pra-
tiqués. Le blé nous a fourni les term 2
de la comparaison précédente : tenon /
nous y.
Nous déterminerons, tout d'abord ;
rapport moyen .de la production -1
nous basant sur les années 1927 et 1928,
production que nous « admettrons
équivalente pour les deux années pu-
cédant la. guerre. En 1927, les 5,368.ÙT
hectares de terre .française ensemen :
dans l’équilibrage du vilebrequin, la en- ^J| i °g lt bl pr ^ lt sou^n^prodïïctr
taille des pignons, les dispositifs Tans ; . STfloi à l’hectare en 19™ la m "
la boite de vitesses, etc : fle 1 - 48U KU0S a 1 n -c iare > ei î. ls ~ a ia I
Le moteur n’a pas été le sefil point
qui ait retenu l’attention de nos cons
tructeurs français : un coursier de ra
ce est mis en val t par le harnache
ment qui l’équipe. Nous relèverons
donc également le très gros effort ac
compli sur la partie carrosserie. La
formule « souple, résistante, indépen
dante... », qui a fait ia fortune de Wey-
mann, trouve chaque jour des disciples
nouveaux, et il semble bien que le tô-
lage rigide soit en nette régression.
Les conditions de confort optimum
ont été, également, sérieusement étu
diées. Nous étions,- voici deux années,
en retard très net sur les Américains
et surtout les Anglais en ce qui con
cerne l’aménagement intérieur, 1928
nous placera «'au moins » sur le mê
me pied que nos rivaux, - en même
temps que nous enregistrerons de très
sensibles améliorations sur l’équipe
ment général : éclairage, amortisseurs,
graissage (le graissage central se trou
vant maintenant sur de nombreux
châssis), épuration, etc...
Le pneumatique semble, lui aussi,
parvenu au stade de stationnement;
confort ou ballon ne paraissent guère
momentanément, perfectibles. « Indé-
jantable » et « verrouillé » offrent les
mêmes avantages de sécurité; ce sera
tout simplement la lutte gomme-toile,
toile-gomme, que nous connaissons de
puis de longues années. Lutte dans la
quelle certaine firme, que Je ne nom
merai pas... parce que tout le monde
la devinera, marque un incontestable
avantage.
Et voici, trop superficiellement pré
senté, le côfé... technique — excusez la
prétention du terme — de ce XXIIe Sa
lon.
Mais la partie « construction » n’est
{ >oint la seule qui intéresse l'acheteur;
ui compte, surtout, avec son portefeuil
le; un effort technique isolé risquerait
de rester totalement improductif. Il
doit être doublé d’un effort économi
que. Or, ici, les constructeurs français
ont réalisé des miracles.
Pour appuyer ma thèse, force m’ést
de 'fournir des chiffres, partant de ci
ter des firmes; j’en ai choisi deux ;
l'une, dont le nom est sur toutes les
bouches... et même dans Iç ciel, l’autre
qui possède un passé lourd de gloire
et d'expérience, qui a été et reste, par
l’universalité de sa production, la
grande marque nationale : Citroën et
Peugeot.
Donc Citroën, lançant une nouvelle 6
cylindres 14 CV. établit, pour le type
conduite intérieure luxe, le prix de
32.600 francs; son torpédo 10 CV. est
coté 22.600. Si nous prenons comme
terme de comparaison l’indice actuel
d’augmentation du coût de la vie par
rapport au prix d’avant-guerre, soit 6,
nous constatons que la 14 CV. Citroën
6 cylindres, conduite inférieure, est ra
menée (valeur 1914) à 32 600 :6 = 5.433 fr..
duction reste proportionnellement, é . z
le, soit 76.480.500 quintaux pour 5.169 <
hectares (statistiques officielles du mi
nistère de l’Agriculture).
Reprenons maintenant nos prix T
vente blé pour la période antérieur '
1914. Nous obtenons alors pour l’h-
tare une valeur de production mar
chande - de 20 * 1.4S0 soit 296 francs
100
Donc la valeur d’une voiture normal
en 1914 était couverte (nous nous ra
tenons toujours au chiffre de francs
7.500 plus haut; indiqüé) par la profim
tion de de : 7.500 : 296 = 25 Ha 33.
Que se passe-t-il en 1928 ?
Revenant à la production moyen no
de 14 quintaux 80 par hectare, n ■
constatons qu’elle représente une
leur de 148 x 1.480 = 2.190 fr.. 40.
100
Dès lors il est aisé de découvrir qt; eu
1928 on peut acquérir :
Une Citroën 14 CV. 6 cyl. C.l. luxs
pour ia valeur de production de :
32.600:2.190,40 = 14 hectares 88-
Une Citroën 10 CV. torpédo pour :
22.600 : 2.190,40 = 10 hectares 31.
Une Peugeot 12 CV. 6 cyl. C. I. grand
l-uxe pour :
37.S00 : 2.190,-40 = 17 hectares 25.
Une Peugeot 5 CV. cabriolet pour
13.500:2.190,40 = 6 hectares 16
25 hectares 33 en 1914, pour une c&eu*
gne,- comme diraient les gonzes de Bn-
calan, contre 14 hectares 88 en- 1928
pour une voiture de luxe; une «voiture
véritable » pour la valeur de produc
tion de 6 hectares 16,-plus de qu rs
fois moins qu’avant guerre. •
Et puisque j’écris pour des lecteur**
du Sud-Ouest, un autre terme qui ; -ra,
mieux comprendre ces différences sur
prenantes! L’esplanade des Quincon
ces à Bordeaux ayant une super
de 5 hect. 87, il eût été nécessaire, ers
1914,, pour acquérir une voiture moins
quç moyenne, de vendre la récolte
d’une superficie quatre £ois et tr e
centièmes dé fois plus grande (25,33 ;
5,87). En 1928. pour une voiture de bu
le rapport s’abaisse à: Citroën 14 CV,:
6 cyl: 2,53; Citroën 10 CV, torpédo.,:
1,75; Peugeot 12 CV, 6 cyi grand lu u
2,93; Peugeot 5 CV cabriolet : 1,04.
Sans commentaire 1
Et puissent tout simplement les les»)
teurs de l’« Athlète » comprendre qu*fi
décidément, chez nous comme ailleurs,
l.'industrie automobile française e K A:
toujours la première.
René BABEL
P. S. — La documentation « Bte »T
m’a été fournie par l’excellent sports u
man M. Cyrille Abadie, que je tiens
remercier, ici, de son aimable et J»u
lassable obligance.
(Lire les détails supplémentaires sut!
îeSalon, rubrique Automobile).
iiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiimiiii miiiiiimiiiiiiiiiiiimmmimimmiii
Le tir est-il un sport?
Bien des lecteurs souriront en me
voyant appliquer le mot « sport » au
tir, qui ne demande, semble-t-il, au
cune dépense physique. Ceux-là n'ont
sans doute jamais tiré que dans les
baraques foraines et ne s’imaginent
pas fétat d’épuisement que peut pro
voquer un match en 120 balles à l’arme
de guerre, ou un championnat de tir
aux pigeons, par exemple. Et si le tir
au pistolet ou à la petite carabine ne
nécessite pas une dépense de force
considérable, tous les tireurs, quelle
que soit leur arme favorite, devront,
pour obtenir des résultats, être bien
constitués, et posséder, outre un par
fait état physique général, bonne vue,
cœur-solide'et poumons sains/
Il n’y a pas lieu néanmoins de con
clure que le tir ne peut être pratiqué
que par des athlètes. Il a, au con
traire, sur tous-les autres sports, l’im
mense avantage de pouvoir être prati
qué par tous et à tout âge. Les jeunes
gens se passionnent surtout pour fous
les sports de plein air, exigeant- des
qualités- athlétiques; mais combien de
Xiémxw. jDÆiivojjiTlâ las X -Qnal-
ques années seulement, et ils doivent
se résigner ensuite à n’être plus gue
spectateurs.
Le tireur, au contraire, devient de
plus en plus habile à mesure qu’il pra
tique et acquiert de l'expérience; aus
si, la majorité de nos champions est-
elle composée d’hommes dans 1a. force
de l'âge, soit de 30 à 40 ans. Des ti
reurs de 55 ans et plus peuvent lutter
avantageusement contre des hommes
de 20 ans et remporter de nombreux
succès dans les concours. Citons com
me exemple le commandant Angelini,
de Rouen, qui, en août dernier, à Ver
sailles, dans le championnat de France
au fusil, disputa le titre de champion
à son jeune camarade de 32 ans P.
Gouerv, et termina second à 4 points
derrière lui ; le commandant Angelini
est âgé de 72 ans..
Donc, pour devenir bon tireur, point
n’est- besoin d'être doué de moyens
physiques extraordinaires; mais com
me dans tous les autres sports, avec de
la persévérance et du travail, on peut
espérer *lteip4Le la classe internatio
nale.
EH PIETINANT
Lff
KfOMUJ
Le mot de la fin. — C’est un mot)
d’agent, d’autant plus admirable ’qù’Ui
est absolument authentique,- ayant été;
proféré au cours d’une petite scène d«
îa rue parisienne, où l’un de nos;
bons amis tenait son bout de rôte. ;
Or donc, il advint l’autre matin que*
dans l'étroite partie carrossable d une:
voie en réfection, deux automobilis
tes se trouvèrent nez à nez, ou plus:
exactement capot à. capot, l’un et l’au-i
tre refusant de reculer pour laisser:
passer l’aulre. Survint un brave ùicj
qui tenta d'abord de la conciliation, en:
faisant appel aux bons sentiments des 1
deux obstinés. Ce fut en pure perte.
Lors, le représentant de la force pu-*
blique, perdant patience, sortit son
carnet, et, ayant humecté le crayon,?
déclara gravement : « Donnez-moi vos
papiers, je vo,us dresse contravention
pour etEàijement réciproque et siinuJT
** v VTané 1 1
Le, bêcheur, à la ligue.
Le Numéro : 35 centimes
Le 3 Octobre
1 I e Année — N c 5Q-4
iujouf’dKuî
ciitmm .liimntiimnmuifUt
iniifïituuijnitmttiiiiuuunimn
f " j , . ••
: Rédaction - Administration - Publicité I
i • |
f BORDEAUX. • 47, cours Georges-Clemenceau. Tel. 68.02 g
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Paraît te MERCREDI
Henry HOURSIANGOU
Rédacteur ce Chef
AA SP®*® fis-. fl
MODERNE
Organe de tous les Sports et de l’Industrie Automobile et Cycliste
f W mu.., ■«,
t ABONNEMENT : Un an : 15 franc* j
^ ,—,—— Ckbt/aet ^e*iso£ *• 83 47, Reréesto ■ —....
DEUXIEME BILLET DOUX
à M. Adrien Marquct, Maire de Bordeaux
M. le Maire de Bordeaux nous a adres-
■ sé la lettre suivante à propos du Tour
Ée Bordeaux pédestre, et que nous nous
taisons un plaisir d’insérer in extenso .
Monsieur le Rédacteur en chef,
J’ai pris connaissance de i’articie si
gné de votre nom, oaiu dans tes co
lonnes de « l’Atljlète Moderne », à la
suite du « Tour de Bordeaux à pied »
organisé dimanche dernier par le jour
nal « La Petite Gironde »
Permet!ez-moi à ce sujet de faire une
mise au point
A la date du 8 septembre, je recevais
la lettre dont .ci-dessous le texte, si
gné de M. Bouchon, et sur laquelle je
mis de ma main la mention « accordé ».
« Monsieur le Maire,
> La « Petite Gironde » organise avec
le concours du journal sportif l’« Ath
lète » et la collaboration technique
de l’Hirondelle Bordelaise, sous le ti
tre le Vie Tour de Bordeaux, une cour
se à pied qui.'parcourra les voies exté
rieures et les quais de la rive gauche
àe la Ville. . .
* Cette course qui a déjà eu lieu pré
cédemment est fixée cette année au di
manche 16 septembre courant.
• Nous avons l’honneur de vous re
mettre ci-dessous l’itinéraire et les ho
raires de la course. Celle-ci, devons-
nous ajouter,' n’a jamais donné lieu au
moindre incident et. est une captivante
attraction pour la population bordelai
se en même temps qu une intéressan
te épreuve au point de vue sportif.
Nous espérons, Monsieur le Maire, que
vous ne verrez aucun inconvénient à
»a réalisation.
> Départ de la course : à 16 heures, du
café Richelieu, hémicycle des Quincon-
(Dô$.
• Arrivée ; même endroit, à 16 h. 50
anviron. » . ' , ,
£»•••••• O ‘ «
Ainsi que vous pouvez le constater, 11
était demandé l'autorisation, comme
pour les manifestations de même or
dre, d'organiser l’arrivée de cette
épreuve sportive, en face du café Ri
chelieu.
Le 12 septembre, quatre jours apres,
alors que les services municipaux in
téressés avaient déjà pris leurs dispo
sitions pour donner satisfaction à la
demande de M. Bouchon, M. Bidon,
remit à mon cabinet la lettre suivante •
« Monsieur le Maire,
» Nqus avons l’honneur de solliciter
de votre bienveillance, l’autorisation
de faire parcourir la Ville aux cou
reurs qui participeront le dimanche 16
septembre courant à l’épreuve de cour
se à pied : le Tour de Bordeaux, que
nous organisons.
* En prévision de l’affluence qui est
susceptible de se rendre à l’arrivée de
cette épreuve et pour ne gêner en rien
la circulation, nous avons l'honneur
de solliciter de vous l’autorisation de
faire cette arrivée sur la Place des
Quinconces. *
Vous conviendrez avec moi que vo'
confrères auraient dû se consulter;
ainsi ils auraient évité de m’adresser
deux demandes différentes. Ils ne l’ont
pas fait et vous cherchez une mauvai
se querelle à l’administration munici
pale. qui aurait accordé la place des
Quinconces à M. Bouchon, si ce der
nier l’avait demandée.
Vos lecteurs comprendront certaine
ment combien votre agression est peu
sportive.
J'espère que dans l’avenir vous « sé
lectionnerez • vos critiques avec plus
d'àipropos.
Au surplus, en -matière de sports., les
hommes d’opinion diverses peuvent et
doivent être unanimes.
Vous regretterez par conséquent
comme moi, d’avoir transposé dans cé
domaine des . préoccupations qui' ne
sont certainement pas celles des spor
tifs.
Je compte sur votre courtoisie pour
rînsertîon de. criie lettre et - vous prie
d’agréer. Monsieur le Rédacteur en
chef, mes salutations distinguées.
Le maire de Bordeaux,
député de la Gironde,
A. MARQUET.
Révérence parler, Monsieur le Maire,
Vous venez de perdre une superbe oc
casion de garder
«De Conrart, le silence prudent.»
Il y a comme ça, dans la vie, des
tfîrconstances où il convient de faire
le mort. Le Tour de Eordeaux était
pour vous une de celles-là. Vous savez
que la nature prévoyante a fait pous
ser le bambou autour du nègre, à seu
le fin, disent les colons, que ceux-ci
puissent sur le champ corriger celui
Vous avez tenu, à ce que je vois,
Monsieur le Maire, à remplacer la Pro
vidence, et je suis vraiment étonné
de la quantité de bàto.ns que vous avez
laissé traîner dans votre lettre. Un
bâton, c’est comme le sabre de Prud’
homme, il sert à deux fins : il peut
être un point d’appui, un tuteur pour
ceux dont les jambes manquent de
solidité; il peut aussi, à l’occasion, ca
resser l’échine d’un quidam. Nos pè
res appelaient cette prosaïque opéra
tion : administrer une volée de bnis
vert.
Je porte trop de respect au premier
magistrat de la ville pour user de ce
procédé peu courtois. Votre jaquette,
Monsieur le Maire, serait la première
à, en souffrir.
Cependant, quelque admiration que
m’inspirent et votre noble port et vo
tre éloquence, et votre énergie musso
lin tenue, je ne puis m’empêcher de
signaler 1 indigence absolue de votre
réponse.
■ J’a.i dit, Monsieur le Maire : 1. Que
vous aviez refusé aux organisateurs du
Vie Tour de Bo.rdeaux l’autorisation
d’établir l'arrivée sur le terre-plein
des. Quinconces ;
2. Que vous n’avez donné aucun mo
tif à ce refus.
J!ai beau relire votre lettre, la tour
ner et la retourner dans tous les sens,
je n’y trouve aucune allusion à. ces deux
points capitaux, encore moins un dé
menti au premier.
Voyons, Monsieur Marquet, oui ou
non', avez-vous opposé votre veto à
l’arrivée du Tour de Bordeaux sur 'a
place des Quinconces ?
Toute la question est là. Le reste,
c’est de la mauvaise sauce avec la
quelle on amuse les. badauds à la foi
re et les jobards dans les réunions
'électorales. ' •> .
Ce veto, vous l’aviez opposé. Pour
quoi ? Je vous le demande au nom des
athlètes qui prirent part à. cette épreu
ve et au nom des- sportifs pour les
quels vous témoignez tant de sollici
tude dans vos... discours.
Tous ceux-là sont vos administrés,
et si votre titre de maire de la cin
quième ou sixième ville de France est
générateur d’honneurs et de satisfac
tions d’amour-propre dont vous pa
raissez friand, il n’en comporte pas
moins pour vous des obligations, dont
la moindre, vous eu conviendrez, est
de rendre compte de vos actes à vos
concitoyens.
Monsieur le Maire, vous avez la pa
rôle. On attend votre réponse, comme
les Hébreux attendaient la manne dans
le désert.
Après quoi, il vous sera loisible de
rechercher comment une demande, sur
laquelle vous avez apposé ' de votre
main, le 8 septembre, la mention « ac
cordé », n’est signifiée au demandeur
— et encore apres de multiples démar
ches à l’hôtel de ville — que le 15
veille de la course.
Peut-être même pousserez-vous la
curiosité jusqu’à calculer la vitesse
horaire de ladite demande, qui mit
huit jours pour franchir par ]e fil té
léphonique les quelque quatre cents
mètres qui .séparent ia « Petite Giron
de » de la mairie
J’aurais mauvaise grâce à insister.
Monsieur le Maire
Si vous y mettez tant soit peu de
bonne volonté, vous aurez là de quoi
utiliser, une quinzaine autant, votre
infatigable activité, vos talents d'ad
ministrateur sagace 4 qui ses bureaux
« ne la font pss ». et oréparer à F usa
gé des sportifs là fépo'fisé a la ques
tion que j’ai eu l’honfteur de vous po
ser. *
A moins que, au moyen d’une trans
position, ainsi quëvous le dites si élé
gamment, vous préfériez que nous
feuilletions ensemble le chapitre des
« Piscines à Bordeaux ». Ce chapitre
commence à devenir aussi célèbre dans
notre cité que le fameux chapitre des
Chapeaux d’Aristote l’était, dans l’an
tiquité, à Athènes.
Mais cela ferait trop de peine à la
fois à un seul homme, pet homme fût-
il le premier suffète de Bordeaux.
N’est-ce pas votre avis ?
Tout èn vous priant d’observer, Mon
sieur le Maire, qu’aujourd’hui, comme
l’autre jour, mon argumentation ne
s’est jamais écartée du secteur sportif,
je m’excuse d’avoir raison, je vous
plains sincèrement'd’avoir., tort"et vous
prie de croire à l’espoir assez précaire
que je nourris de vous voir un jour
devenir le maire sportif que vous dites
être, que vous n’êtes pas et que vous
devriez être.
Henry HOURSIANGOU.
LE RUGBY AMICAL.
Deux grands matchi:
m programme
DEMANCHE S’ OCTOBRE 1928
AU PARC DE SUZON
U. S. Perpignanaïse contre S. L Bordelais
AU PARC DES SPORTS
Football'C. Lézïgnanais contre G. X Béglais
ont fournies sur les grounds bordelais.
mes adversaires, où, après une pat
des plus oisputées; toujours ar d^ .’.,
mais toujours loyale, le S. A. -
gna par trois points, un petit es -ai. a
rien; mais Dieu, que les' supportera
rouge et blanc avaient eu chau’T 1
Le club boroelais, jusqu’à ce je
ne paraît pa» être en condition .
cellente. A quoi cela tient-il ? A une
apathie ou à une nonchalance de ses
éléments. Nous ne le croyons -pas.
Nous ■ pensons plutôt à. une sage ‘me
sure de leur entraîneur, qui, . le nte
ment, tend à. les amener à l’heur. H
au- mieux ae leur condition. ; e.Ue i
Délaissant leur coquet et confortable
les Bé-
ol ueront
round du
Parc de Lescure, contre les redouta
bles et toujours redoutés joueurs du
, Football. Club de Léztgnan.
■S Pour ceS derniers encore des bruits
Tendancieux ont . circulé un peu par
tout. dans la presse languedocienne'.
Annonçant de nombreux départs, va-
vAc%i'ces que eeile .acte du Sultan Se-
» T DTAc'-c-t set» '! •/ m-itr*n YYrcKtnvo A
got et d’Amilha, passés respectivement
à Î’U. S. Quillanaise et à l’A. S. Car- ?
cassonnaise.
Par contre, les mutés pour Olonzac,
Glady, Fabre, entre autres, ont re
tactique n’av «t pas trop mai re : -T (.gagné le bercail pour la. plus grande
KAMI S (U. S. P J
Il me faut donc, vacances à peine ter
minées, me replonger dans le rugby,
ses œuvres et ses pompes et, à mon
tour... n’est-ce pas Loumaigne, •• vous j bies- Perpignanaië, comme nous venons.
en 1927, ou les hommes de Dupouy a
cédèrent, apres un lent début de. sai
son, aux donn-finales.
Les bons éléments ne manquent point
dans les ph-manges sabistes, il s’agit
d’en disséquer et d’en filtrer le quinze
titulaire. Cette mise au point s'effec
tuera petit à petit. Dès le 7, no’üf
joie de M. Gayraud. Lézignan donc
n’est pas aussi décati que d’aucuns
voulaient bien le dire et l’écrire, et
ses adversaires s’en aperce^vront sous
peu,. Perpignan, dimanche dernier, ne
füt-il pas sur son terrain à deux.doigts
d’en faire l’expérience ?
La formation audoise est donc, à
Ions en voir lés effets • sur- les • ”edè Ua* |' Quelque-chose près, la même que 1 an
. ... r * • __ • ... __ nneco Ovo si on r-rvro gnnvpnsmcft fAs
ques d’Hendaye
La rencontre dt& vieux rivau
nonce donc très empoignante
s :u\
Elle
ËiL^u'U'isuuHHiiHiMniMinHinifiiiiniiiHuiNHniimuHiiiiiimniHmiMimmniin»
Il m’a été donné de faire, la semaine
passée, en compagnie d’un notoire zé
lateur du jeu de rugby, un voyage dont
ie suis revenu aussi surpris que char-
né.
Si, à la vérité, je ne tenais point cet
amusement pour une espèce de jeu de
massacre; si je n'étais pas sans m’être
rendu compte qu'il se dégageait de ses
rudes leçons un enseignement utile,
je n'avais jamais imaginé qu'il était
possible de dégager tant de choses
harmonieuses d'un sport dont le ber
ceau n'eut point l'heur d'être appendu
au ram,eau vert de l’yeuse latine, non
plus que d’avoir, reçu, à sa proue, des
mains agiles du sculpteur de Paros,
le thyrse dithyrambique.
Des lèvres déliées de mon clcerone —
tont la vie courte encore déroule, ce
pendant, en une longue théorie d’ana-
ylyphes, un hymne fervent aux bien-
laits de Véducation corporelle — cou
lait un enseignement d'une philoso
phie vaste et sereine
Et, très vite, du pian inférieur de la
lectinique du jeu, le discours s'éleva,
par degrés insensibles, vers les ci
mes .
Après qu'il eut expliqué le mécanis
me de id mêlée et illustré d'exemples
celte phase fondamentale du jeu,
après qu’il eut stigmatise les exe es \u<
se donnent cours, parfois; après qu'il
eut défini le rôle si. délicat et si grand
de l'arbitre, il arriva à la figure cen-
tiale du motif, au cœur de la rosace
aux quinze branches, au « capitaine »,
qui doit allier à des moyens physiques
peu communs une connaissance éten
due du cœur humain...
Et il eut alors, dans une sorte d'é
lan mystique, un de ces mots qui,
dans leur cursivité, jettent des traits
lumineux, de ces mots qui créent des
images resplendissantes.
« Il faut aimer votre capitaine. » avait
dit l’orateur qui improvisai 4 pour no
tre dilectioh, une de ces causeries édu
catives do.nt les clubs siiorlifs sont trop
privés...
Je- ne sais si le jeûné auditoire, pour
tant attentif à la parole de l’ancien,
sentit tout ce qu’il a de grand, de no
ble, de naturel, de logique dans ce
mot...
Mais je sais qu'il m’a frappé et qu'il,
m’a fait découvrir non pas seulement
la beauté cachée du Rugby, mais son
véritable sens, sa nécessité même, à
notre époque d'individualisme farou
che et d'utilitarisme exacerbé.
« Il faut aimer votre capitaine. »
Il faut l’aimer, en effet, c'est-à-dire
l'estimer, le respecter, placer en lui
toute sa confiance, s'honorer du choix
que l'on a fait... et, enfin, suivre dans
ses yeux qui dominent et conduiserit
la bataille ses directions pertinentes.
Ce n’est pas assez dire que la cohé
sion, Vhomogénéité importent plus que
la science et que les exploits indivi-
, duels striant les airs de leurs fulgura
tions. Ces enlités sont absconses. Elles
n’ont pas plus d’écho dans la tête que
dans le cœur.
Je ne serais pas éloigné de penser
qu'une poignée d'hommes valeureux
est capable de grands exploits... Je
suis certain qu'une cquive comnosér
d'individus ordinaires, mais aimant
son chef, est invincible. Car, en dépit
de La Rochefoucauld et des négateurs
modernes, il g a encore des cœurs qui
aspirent à ne vlus battre vainement.
André ALLEMENT.
COUP D’ŒIL RETROSPECTIF
La rencontre principale qui devait
drainer vers ie siadium de la rue Galin
ia foule des connaisseurs pour ia troi-
iisième explication Pasayuku-S. G. de
la Bastidienne fut décommandée a la
dernière heure les .Espagnols dispu
tant, dimanche, un maten de classe
ment comptant pour la série A de Gui-
puscoa, ce qui semblerait indiquer que
— contrairement- à certaines informa
tions— les vaillants joueurs de « Pa-
sages » n’ont point encore obtenu leur
qualification aux côtés. de San Sébas
tian, irun et autres seigneurs d’impor
tance. 1 •
Le stade, dont la formation définiti
ve est décidément longue à voir ie jour,
enregistra cependant un très net suc
cès, dù à la très nonne qualité de ré
serves qui, ciiaque dimanche, affir
ment leurs prétentions à des galons
dont ils se montieni dignes, venait
après leur belle victoire, lace aux Es
pagnols du Deportivo, leur net ascen
dant (7 à 0) sur ie .Cerceau Gaulois
Bouscatais, est de nature à donner aux
« Lions » une conhance que l’absence
des as commençait à effriter.
Le Bac, privé de six titulaires de
marque, n’eut aucune difficulté à bar
rer le ciiemin de ses filets à un « onze »
d’une grande modestie et qui collec
tionne — sans doute pour marquer sa
réelle valeur — un chapelet de perfor
mances sur lesquelles il ne faudrait
peut-être pas trop se baser.
Si j’en crois certains confrères dont
la compétence est incontestable et l'im
partialité depuis longtemps prouvée,
cette rencontre, comme la précédente,
fut assez mal dirigée par deux arbi
tres, pensionnaires d’une maison où ia
quantité prime, à coup sûr, la qua
lité. ■
Le Bec, qui confirme l’excellente
impression laissée par son. «onze», à
la fin de la saison dernière, remporta
une jolie victoire (4 buts à 1) sur la
belle équipe des cheminots .de TA. S.
M., qui se payèrent le luxe de mener
longtemps la danse. Mais le vétéran
Talbot, dans un discours enflamme,
trouva les arguments nécessaires pour
insuffler à ses jeunes co-équipiers l’ar
deur qui l’anima lui-même au cours
de cette rencontre.
Opposés aux damiers du C. A. Bé
glais, les Sabistes parurent déchaînés
et effacèrent la mauvaise impression
produite par leur exhibition devant les
champions. Et les 9 buts à 0. dont ils
gratifièrent les jardiniers, nous fait
penser mie la forme de l’an passé re
vient visiter les finalistes de 1927.
Très mixtes, les Bastidiens du Spor-
ting, libérés par le forfait de Pasaya-
ko, donnaient la réplique aux Olym
piens de la même rive qui réalisèrent
l’exploit de résister victorieusement à
la valeur conjuguée de six éjuiniers
premiers de l’équipe champion. Sans
grande signification pour ces derniers
cette victoire doit cependant faire res
sortir la. bonne valeur du « onze » de
l'olympique dont les prochaines sor
ties sobt à suivre.
Difficilement, le F. C. Béglais se dé
fit de l’Eclairage par 1 but à 0. Hâtons-
nous de dire que le onze des vain
queurs était réduit à 5 titulaires.
L’Etoile Sportive de Mont-de-Marsan,
opposée à une deuxième mixture bas
tidienne, enleva la victoire (4 à 1) après
une très belle exhibition. .
A Paris, confirmant la bonne impres
sion de leurs débuts en compétition of
ficielle, le Club Français et le C. A. de
Paris disposèrent du Stade Français et
de la Générale, alors que le Red Stai
— opposé aux nouveaux promus du
R. C. de France —- enregistrait sa se
conde débite en deux rr>o +,Vh Ps.
Ami Delblat, vous n’avez.plus une se
conde à bénira-
Ed. ALEXIS.
entretenir des matches du dimanche den avoir les prémices sur les' Bas.
qui vient.
A ma grande honte, je vous dirais
que ia période... jamais trop longue,
de repos que ni alloue si généreuse-j servira à nous fixer sur le
ment l'administration, a. été si bien j
employée à rouler... moto aidant, our „
les routes de France, que je n’ai pas
encore pris contact avec nos rugge.vs i
Il me faut faiie amende honorable au f
sport roi, à ses acteurs, et commencer |
Les solides Perpignanais seront donc,
dimanche les botes du vaillant club j
aux trois croissants, et ils instrumen- :
teront sur la pelouse de Suzon. i
De nombreux bruits ont circulé sur :
la faillite de 1”'. S. P., sur une fusion j
possible, sur’ le départ ou la retraite de I-
ses principaux as. Rien de tout cela f
n’est vrai, et quant à nous, nous pou i
vous assurer que les champions de
France 1921 et 1925 ont et auront en- j
core un ;eam digne des meilleurs. |
Pour s'en convaincre, du reste, il n'y
a
qui
Vaquer et Ch. Rôsàs, se sont déjà, en
ira,nés et même combattu, triomphant
pour leur premier essai du F.-C. de
Lézignan.
Tout d’abord, nous y trouvons les
noms estimés de Ramis, Sicart, Sidou,
Radondy, Caino, Sayroux, André Puig,
Vails, puis ceux de Viilefranque, Reig.
Pacull, Margail. Molins, Title frères,
Amigues, .Codiné, Cadillac, Rocaries,
Cazenove, Fourquet, Colomer, qui ont
déjà quelque valeur et dont nous en
tendrons parler souvent, maintenant
qu’ils ont franchi le redoutable éche
lon de la sélection du club.
On connaît la manière des azur, sang
et or. On se souvient avec plaisir des
exhibitions toujours parfaites qu’i »
passé. On a encore souvenance des
ravages qu’elle causa... bien que les
méthodes employées pour cela ne fus
sent pas toujours les bonnes, ni les
plus douces. Le souci actuel du F, C.
L. est de faire du peau jeu et les vi-
possibin.tes gflerons 'du Minèrvois ont tout ce
1 qu'il faut pour en confectionner.
qu’à jeter un regard sur les valeurs!
jî, sous I’chî; paternel de Fernand '
MAN SI ET fS. A. B.)
de nos représentants qui, ne IVuMions
pas, ont tout ce qu’il faut pour obte
nir encore une brillante destinée.
Louis ROBINEAU.
L’équipe du S. A. Bordelais sera pri
se parmi les éléments suivants: M 111
siet, Rinco, Esuaola, Garitey, Dorigna;,
Rallias, Laborde, Talazac, Dùîau, Bon-
naxny, Peÿssé, Latapie, Pucheu, Du
pouy, Duclaux Hourcace, Moucher,
Vülâfranca, Lagofun.
POTEE (C. A. B.)
A l’arrière, instrumente Boucabeilie,
ex-capitaine de l'équipe du 402e Chars
d-assauts, quatre fois champion de
France et. ex-demi d’ouverture du S.
C d’Angoulême. Ln trois-quarts, Ce-
iïîely, Robert, Dedie/u, Esparbès, cava
lerie qui a fait "ses preuves déjà; en
demis là. fameuse paire Llary-Bès, qui
peut soutenir La comparaison avec les
meilleures de Fiance. Dans le pack,
un lot ' très rélevé comprenant Ober,
Fexcellent talonneur Parra, Fabre,
Dùezo, Goar, .Arnaud, Clady, Lacarns.
LE XXII’ SALON DE L’AUTOMOBILE
OU -■*- At; 1-51 OCTOBRE
Demain les portes du Grand-Palais vont s’ouvrir sur la grandiose
manifestation annuelle de l’industrie.
L’EFFORT TECHNIQUE: - L’EFFORT
ECONOMIQUE
Quelques heures à peine nous sépa'
rent de l’ouverture du XXile Salon de
l 'automobile, du cycle et des industries
qui s'y rattachent. Moins de vingt-qua
tre heures s’écouleront; et M. Cézanne,
grand maître de la gigantesque expo
sition annuelle, libérant les lourds por
tails du Grand Palais, offrira aux. fou
les impatientes lès splendeurs de cette
véritable fête de l’automobile, de l’e-
légance et de la lumière.
BOUCABEILLE (F. C. LJ
les frères Wisser, Marty, dalmet,
Boyer, ,C
Les répliquants, nous les connais
sons, déjà' par les. succès mis à leur
actif à Torée de la saison. Les Béglais
ont en effet triomphé trois fois pour
leurs trois premières rencontres, bat
tant respectivement le C. A. Villeneu-
vois par 21 points contre 13, le S. A
Bordelais par 12 points à 0, TU. A. Li-
bournaise par 10 points à, 6.
Mieux que ses aînés, l’équipe c-abis-
t.e parait complète et se révèle déjà
comme un compétiteur de grande en
vergure' tant pour les rencontres du
championnat régional que du cham
pionnat, de France.
Sa ligne d’avants, déjà en bonne
forme, est composée d’éléments soli
des, racés, au cœur solidement ac
croché. La rentrée de l’excellent Es-
cri-eu a été pour un grand point à cet
te évolution rapide et il gravite autour
de lui une douzaine de titulaires possi
bles, dont on n’a que l’embarras du
choix. En demis, deux titulaires à la
mêlée se disputent la place Gastex et
Callède, qui ont tour à tour pour mis
sion de lancer un Sourgens plus bril
lant que jamais. Enfin le quatuor d’at
taque presque entièrement rajeuni
avec Surlanne, Gorge, Guichard aîné
et Castex permet de grands espoirs.
Au poste de .gardien de but, l’ex sec-
tionniste Duvert .qui s’affirme à cha
que exhibition à une place nouvelle
•pour lui.
Telles qu’elles - se présentent sur le
papier, les deux formations doivent
nous- livrer un beau match, et les
sportsmen seront nombreux qui saisi
ront l’occasion d’y assister.
Louis ROBINEAU.
Le Club Athlétique Béglais fera ap
pel aux éléments suivants : Soulé.
Pote!, Lafourcade, Larré, Latapie, Las-
salle, Planeau, Desbats, Ferrières,
Blanchard, Escrieu, Castex, Ciallède,
Sourgens, Surlarme, Gorge, Guichard.
Casteix, Duvert.
Ensëmble, nous fîmes, l’an dernier.,
un respectueux pèlerinage dans le pas
sé; ensëmble nous avons vu ce qu’a-
vaieiit été les Salons antérieurs comme
nous avons mesuré les trésors de toi et
de persévérance qui furent nécessaires
aui pères du Salon de l’Automobile
pour mener à bien l'œuvre allègrement ! dj
entreprise. Nous tournions alors les 1 ”
yeux vers THier déjà lointain; tentons
maintenant d’examiner ce que sera le j I e P rix
Demain qui s’avance. ! ûaie
que la 10 CV. torpédo revient à
22.600 .6 = 3.766 francs.
J'en appelle aux vieux automobilis
tes pour me dire si, à ce prix-là, e«
dans :a période précédant la guerre,
on pouvait posséder une automobüë
digne de ce nom.
L’exemple est encore plus probant,
peut-être, avec Peugeot. Je ne vous fe
rai point... l'article sur la 12 CV.,6 cy
lindres, qui est une des réalisations des
plus parfaites, non point du marché
français, mais bien de la construction
mondiale. Divisez, par le même terme
de rapport, la valeur au catalogue, soit
37.800, et vous obtenez 6.300 francs; pre
nez maintenant le cabriolet 5 CV., pe
tit bijou de mécanique et de présenta
tion, coté 13.500 francs, vous aurez, au
quotient, 2.250 francs H! Invraisembla
ble... mais absolument vrai.
Et ce calcul, en soi, n'est pas opéré
dans lés conditions les'plus favorables.
Nous allons, si vous le voulez bien, lu
refaire en nous basant), cette fois, sur
le prix d'un produit de «culture nathv
le blé, dont les cours sont sui-
Le Salon de 192-7 — ce fut une chose
unanimement constatée — marqua,
pour l’automobile, une très nette orien
tation vers la six cylindres. De nom
breux avantages militaient en faveur
dé L’adoption de cette formule : mania-
| vis et parfois abaissés — avec eompen-
"ation bien entendu — par le Couver-
Avant guerre les .100 kilos dé filé
étaient tarifés 20 à 22 fr.; le meme
poids cote aujourd’hui, suivant qua
lité .et pays producteur, de US à 155 fr..
Rugby
nmiimttmmi
Les rentes eu 7 octoïre
—
Association
«iBiiuimmiiuiininiieKisa
Les rentes lu 7 Mire
' ‘ —4
COUPE DE FRANCE
A Ste-Germaine ; Stade Bordelais eon-
trë A. S. Chabanaise.
A Pessac : B.E.C. contre Stade Pes-
sacais.
A Cenon : Cenon-Sports contre E. S.
Montoise.
A Acliard : B. A. Club contre C. A.
du Carbon-Blanc.
Au Bouscat : . Cerceau G&u.lois contre
Olympique de Carmaux.
Voici irois rencontres qui, pour n’ê-
tre point transcendantes, n’en seront
pas moins capitales pour les clubs en
gagés.
Le Stade Bordelais, qui n’a pu en
core mettre sur pied la totalité de ses
effectifs, aura dimanche la lourde tâ
che de confier à ses réserves le soin de
préparer le terrain à ses' « étoiles ».
Tâche très ingrate à coup sûr, mais
qui ne semble pas au-dessus des
moyens de ces vaillants « suppléants »,
dont nous avons eu l’occasion à trois
reprises d’applaudir lès sorties victo
rieuses.
Beaucoup plus ardue sera la nesogne
des Cenonais, qui s’attaqueront à un
morceau coriàce. Les Montois, en ef
fet, sont des adversaires redoutables,
auxquels ne manque que l’occasion
d'affronter souvent de grandes équipes.
Bien que bénficiant de l’excellent ap-
S oint de leur terrain, les locaux ne
evront rien laisser au hasard, s’ils^
veulent triompher. Personnellement, 1
nous crovons à une difficile victoire
des visiteurs après une rencontre très
équilibrée.
Le B.A.C., dont le départ est assez
difficile, recevra l’excellente équipe du
Carbon-Blanc, très cotée dans sa divi
sion. Cette explication donnera au pu
blic bordelais l'occasion d’applaudir le
réveil des Bacalanais, en même temps
que la joie de voir opérer un jeune
« onze » dont la. volonté et 1a. science
donneront du fil à retordre aux locaux
qui, finalement, grâce' à leur classe su
périeure, s’attribueront, une victoire
chèrement disputée..
Au Bouscat, le Cerceau, complètement
remanié, rencontrera l’Olympique de
Carmaux, qui sera un adversaire de
sa taille.
Instruits par leurs, récentes défaites,
les dirigeants du Cerceau ont apporté
un soin spécial à la .composition de
leur onze qui devrait, malgré la va
leur de son" adversaire, remporter une
victoire qui viendra, renforcer les chan
ces de notre- Sud-Ouest
Les Etudiants possèdent cette année
une fort, belle, équipe, .et sont décidés
à causer des ravages tant en champion
nat qu’en Coupe de France. Leur forme
est. paraît-il, excellente, et le football
pratiqué par eux est • des plus plai
sants.
Les Fraisiers ont obtenu en ce début
de saison des victoires très nettes sur
de bonnes épuipes (Suisses du S.B.U.G.,
A. S. du Midi. Cocrs Rouges), et feront
tout leur possible pour arracher la vic
toire. Ed. ALEXIS.
LE BORDELAIS ANDRÉ RO UT ï S
■ est champion du Monde des poids plumes...
C’est avec enthousiasme, une chaleu
reuse sympathie, que les grands quo
tidiens de. Paris et de province, quelle
que .soit leur couleur, les leadèfs spor
tifs de la capitale aussi, ont accueilli
la viçtoire remportée à New-York par
notre ! compatriote André Routis sur
Tony Canzoneri qu’il. battit de. loin
aux points en 15 rounds.
vti 11 h imim miüi Hiîm iiii miiimmiuMui
Vingt ans avant...
0'après la sollectton de L* PEWf GtiïONDt
S OCTOBBE 1908. — La course cyclis
te des six heures du vélodrome de Ba-
zacle a connu les résultats suivants .
f. Oustaing-Villcroux (Bordeaux); ?.
Frayssinei-Fauchê (Carcassonne); S.
Maùga-T,agarrlguc (Toulouse)i 4. Pey-
rnt-À. Marchai (Bordeaux).
5 OCTOBRE 1908. — En finale du
championnat de France de water-polo.
les Neptuncs de Lille ont battu le Cet
rie Athlétique de Paris par 7 buis à A
apres plusieurs prolongations.
6 OCTOBBE 1908. — Aux Etats-Unis,
baie de Brigliton, le coureur automo
bile Strang a battu le record du mon
de des 1.2 ''heures avec 1.012 kilomètres,
sur une voiture française de 85 ehc
vaux.
7 OCTOBRE 1908. — Pour la huit't •
me année consécutive, Frank Iirame*
vient de remporter le championnat cy
cliste d'Amérique, scratch, 5 milles,
?ÿ partants.
8 OCTOBRE I90S. — L'équipe austra
tienne de rugby des Wallabies, conti
nuqnt la série de ses succès, vient d’ob
tenir sur le comté de Clamorgan (9 in
ternationaux) la victoire par' 16 points
à S.
9 OCTOBRE 1908. — Le coureur A
pied Emile Anthoinc, champion de
France des .1.500 mètres profession
nels, vient de battre, au Stade de Co
lombes, les deux records français pro
fessionnels des 500 mètres en 1' 12" P5
(ancien record Guéblé, 1 ’ 18" 3/5) et
des 600 mètres en P 27" 1>5 (ancien
record Rcnz t P ss" 415),
. André ROUTIS
Par ses propres moyens, ceux qu'il
se créa lui-même, là-bas, sur la terre
étrangère, alors qu’en bien des milieux
pugilistiques de Paris, en des salles de
rédaction on nia sa valeur, voici le
Bordelais André Routis champion du
monde des poids plume.
Quel événement, quelle leçon !
■ Nous pourrûms écrire ici des pages
sur le ca-Ivaire que fut Parte if y a
sept ans pour Routis. A quoi bon.
Comme tout dernièrement eayers
Font-an dans un autre rayon, par la
force des choses, Paris ne" rend-il pas
aujourd’hui hommage aux qualités (pi
nouveau champion du.monde?
Ici, nous connaissions l’homme, car
nous l’avons suivi depuis s-es jeunes
ans. Quant à son travail là-bas, en re
lation directe avec T Amérique par les
navigateurs bordelais grands amis de
Routis car Bordeaux,’ ne l’oublions
pas, est port de mer. nous savions cer
taines choses et étions fixés sur tes
chances qu’il pouvait avoir dans te
combat qu’il allait affronter.
Les jeunes années de Routis, qui na
quit en juillet 1900 à Bordeaux, cours
Saint-Jean, et fut orphelin à l’âge de
12 ans, s’écoulèrent à l’école Saint-
Charles.
Son éducation terminée, Routis em
brassa la profession de serrurier et
travailla aux chantiers Dyle et Baca-
Ian. C’est chez le professeur Rouen
que, pour la première fois, il mit les
gants. Champion du Sud-Ouest de la
k. o. et cela de la part de Montreuil.
A divèrsês reprises U réclama une re
vanche. Tietard, le manager de ' Mon
treuil, ne voulut jamais ia lui accor
der. Il a conservé d’excellentes rela
tions dans tes milieux cyclistes de Pa
ris. Là il fut, aimé.
Routis partit pour l’Amérique il y
a. deux ans eu compagnie d’Eudeline,
ie manager sans chapeau, de Francis
Charles et de Bretonnei.
A la surprise générale des milieux
pugilistiques de Paris, au cours de
son premier combat aux U S. A.,'Rou
tis battit te cowboy Eddie Henderson
en 10 rounds, à Ebbets-rield, plaine
d’Ebbets, derrière Brooklyn, tandis que
Francis Charles était ‘descendu en
quelques secondes .par Paul Berlen-
bach, l’assassin d’Astoria, ainsi dé
nommé à cause de sa brutalité, et que
Johanny Dundee battait aux points
Fred Br.etonnet.
Si la surprise fut grande à Paris,
elLe ne le lut pas moins à New-York,
mal renseigné sur la valeur réelle de
Routis, et ce,.d'autant pius que par
cette victoire Routis venait d’arrêter
d’un coup la marche d Henderson,
l'homme qui, ayant eu te privilège de
battre nettement Mascart par deux
fois, était considéré comme invincible.
Dès lors, entouré d’une considération
quasi générale, s’étant eèparé d'Eude-
line pour rentrer chez Pete-Reilly’s,
Routis'fit une rapide ascension.
,C’est sous Tégitle de Jacob’s, son ma
nager actuel, Pete-Reilly s’ s’étant re
tire, que Routis vient de conquérir 1e
titre.
Le style de Routis, qui rentre dans
l'adversaire, l’empêche de se ; tenir à
distance et frappe à l'estomac, fait en
ce moment fureur en Amérique, où ii
était inconnu avant la venue du Bor
delais. Chez Stillman’s’, la plus gran
de salle de culture physicue de New-
Routis se livre aux joies de saute-
mouton au cours de ses exercices
d'assouplissement.
Côte d’Argent poids mouche, tel fut son
premier titre. Ajoutons aussi qu’il pra
tiqua l'association à l’Etoile Sportive
de Cadaujac et qu’il participa à deux
ou trois courses cyclistes. A son retour
du service, qu’il effectua dans i’avi-a-
(ion au Maroc, Routis se lança réso
lument dans la boxe, son sport.
Durant son séjour à Paris, où il fut
champion de France poids’ coq et
poids plume, où il battit Mascart et
Ledoux, Routis na subit qu’un seul
Une pose caractéristique du champion,
au cours d’un de ses entraînements.
York, où résident 300 boxeurs, on-dit
couramment maintenant en parlant
ri’un individu boxant comme lui, car
il a fait école : « Il a le style Rou
lis. »
Un boxeur français important, un
style au pays des boxeurs, y faisant
école, alors qu’à Paris n'est censé en
boxe être pure méthode que celle qui
vient des U. S. A. i
La carrière de Routis un acte d»
foi.
Si la foi était bannie du reste de la
terre, c’est chez les. hommes comme
Routis qu’on la retrouveiait.
La foi, il l’eut comme pas un, car
je me rappelle ce qu’au cours d'une
rencontre fortuite, pauvrement vêtu, il
me dit, il y a sept ans, à Paris :
« Envers et contre tous, j’arriverai. »
Saluons le champion du monde An
dré Routis, fils de ses œuvres, et soyons
bers de lui, de l’honneur que sa'vic
toire fait rejaillir sur sa petite patrie.
Ch. BIDON.
POUR OFFRIR UN SOUVENIR
A ROUTIS
L’« Athlète » ouvre une souscription
pour offrir un bronze à Routis. Ce
fironze, qui portera la mention : « Les
sportsmen du Sud-Ouest à Routis,
champion du monde des poids plume »,
lui sera offert lors de sa prochaine
venue à Bordeaux.
Les souscriptions sont reçues aux
bureaux de P*. Athlète », 47, cours Geor
ges-Clemenceau, Bordeaux.
CHWimATS RËSIOIAUX
CHARENTES
S. Niorfais-S. Saintais.
S. * A. Rochefortais-U. S. -Rochelaîse.
LITTORAL
S. O. Avignon-R. C. Carpentras.
LYONNAIS
C. S. Vienne-N. A. C. Roanne.
E’. C. L.yon-F. C. Saint-Claude,
U. S. Bellegarde-C. S. Bergusien.
U. S. Bressanne- Lyon O. U.
MATCHES AMICAUX
S^ . A. Bordelais-U- S. Perpignan,
C. A. Béglais-F. C. Lézignan.
Aviron Bayonnais-S. B. U. C.
C. A. Périgourdin-U. S. Testerine.
S. Nantais U. C.-U. A. Libournaise.
U. A. Gujan-Mestràs-A. S du Midi.
G. A. Béglais (2)-Stade Foyeœ
S. Langonnais-U. S. Cognaçaise (2).
U. S. Rionnaise-S. P. Tartas.
S. Burdigalienne-Bordetux E. G
S Blayais-À. S. du Midi (2).
S C. Réolais-S. A. Bordelais (2).
Gab.ardan A. S.-Stade Montois.
J. S. Béglaise-A. S. P. T. T. (2).
T. E. O. B.-J S. Béglaise (2).
U. S. Testerine (2)-C. Basco Bordelais.
S. B. U. C. (3)-Caudéranaise A. R.
C. O. P. O. (2)-U. S. Calvé-Delft.
Racing-C. F.-Section Paloise.
Stade Hendayais-A. S. Bayonne.
F. C. Lourdais-Biarritz Olympique.
A. S. Soustons-U. S. Dacquoise.
U. S. Orthézienne-F. C. Oloronnais.
Boucau-Stade-Stade Baguerais.
S. A. Arcachonnai.s-S. A. ^aint-Séverin.
U. S. Tyrossaise-Boucaù-Sfade (2).
Stade Toulousain-A. S. Biterroise. ' '
S. A. Gaillacois-S. C. Albigeois.
Saint-Girons S. C.-C. S.' Appaméem
S. C. Mazamet-Toulouse C. M. S.
U. S. Monta-lbanaise-S. A. U.■ Limoges.
S Aurillacois-Càstres Olympique.
F C. Auscitain-S. Sainr-Gaudmois.
C. A. S. Généraùx-U. S Quillanaise.
Quins Perpignan-Stadoceste Tarbais.
U. S. Cognac-A. S. Carcassonne.
F C. Toulousain-R. C. Lislois.
S. C. Angoulême-C. O- P. O Périgueux.
Stade Poitevin-Stade Français.
U S. Saujon-Oroc-Sport Bordelais.
U. S. Royannaise-S. C. Surgérien.
U. S. A. Jarnac-U. S. Cognaçaise (3).
S. U. Agenais-Aviron Perpignan.
C. A. Villeneuvois-A. S. des P. T. T.
U S. Marmandaise-S- Rocbelais.
S. A. Royannais-A. S. 1 onneinquaise.
S. Belvésois-C A: Sarladais.
U. S. Lavardac-U. S. Bazadaise.
Uancon-Avenir Libossien.
C A. Briviste-S. C. Vierzonnais.
S. C.. Tulliste-S. A. U. Limoges , (2).
U. A, Intergad’zarts-S. C U. F.
F C. Grenoble-A. S. E. Lyonnais.
U S. Montiuçon-A. S. Montferrandaise
R C. Sorgue-S. Châteaurenard.
R. C. Narbonnais-R. C. Toulonnais.
S G. Salonais-Gadz-Arts d'Aix.
S. S. Primevère-F. C. Yonnais.
U. S. Autun-R. C Chaionnais.
S. U. Cavaillon-U. S. Romans.
S. Glermontois-R. C. Dijon.
U. S. Berrv-U. S. Nevers.
C. S Oyonnax-C. O. CreusotîR.
S. C. Decazeville-O. de Carmaux.
U. S. Vichy-R. C. Guéret.
AVIS IMPORTANT
Les Clubs qui seraient désireux de
voir annoncer leurs rencontres dan9
ta présente et hebdomadaire rubrique
sont priés de vouloir bien nous faire
parvenir, le plus tôt possible, soit di
rectcment à nos bureaux, soit par
l’entremise de n<« correspondants,
leur calendrier 1928-29.
Pendant le Salon de l'Auto: Une vue féerique
Grand-Palais.
bilité plus grande, souplesse considéra-
blemeïù accrue, répartition plus ration
nelle l’effort demandé, conduite infi
niment pius agréable. Et Je pas de
géant qu’accomplit, d'un seul coup,
l’industrie automobile, fait que le Sa
lon de 1927 marquera dans les annales
de ce que nous' persistons à dénomme*'
la « grande » industri e française
Mais semblable « révolution » appel
le, inéluctablement et pour le temps
qui suit, tine sorte de palier d’attente,
ce pourquoi Te NXUe Salon sera très
certainement, comme certains de ses-
point,,uy„ ateaionub-
création », mais bien prafôt tin « Sâlôrri
de réalisation ».
Aussi séduisantes que soient les nou
velles formules, aussi rapide qu’ait été
leur mise en œuvre, il faut, par la sui
te, parfaire l’esquisse, travailler à la
mise, au point des plus infimes détails
pour tirer de l’ensemble le maximum
de solutions pratiques.
Nous aurons donc, en ce qui concer
ne le moteur, une représentation plus
abondante et plus... lignolée du 6 cy
lindres, certaines firmes s’attaquant
même résolument à un cycle plus divH
sé avec 8 cylindres; conception qui peut
se justifier sur les fortes voitures,
mais que' rien n’appelle pour le véhi
culé courant.
Le « silence » est également à l’ordre
du jour; d’où recherches nombreuses
soit donc un rapport moyen de 148 :2ü*
7,4. Compte tenu de ce rapport, 110113
obtiendrons les prix suivants :
Citroën J4 CV. C.l. 6 cyl. : 32.660 :7,i=»
4.405 Ira nés.
Citroën torpédo 10 .CV. 4 cyl. j
22 600, 4=3.054 francs.
Peugeot 12 CV. C-I. 6 cyl. :
' 37.800 :7,4=5.108 francs;
Peugeot 5 CV. cabriolet : 13.500 :7, ■
1,824 francs.
Or, c’est ici. que le : rapprochera- ni
devient effarant, la moindre voitu. ...
a véritablement voiture », n’était po ,
bn,T914.. d’-uh-, prix, iqi'êrieur à 7J300 P
et il n’y avait alors ni b‘ cylindres,
éclairage et démarrage électriques,
pneus confort... ni tout le bien-être ci
le mieux-vivre que procure Ta voitu
moderne.
Ceci est une face du problème; ex-;
minons-en une seconde, qui fera mieux
comprendre, si faire se peut, le formi
dable effort des constructeurs françr. 1
en ce qui touche les prix de vente pra-
tiqués. Le blé nous a fourni les term 2
de la comparaison précédente : tenon /
nous y.
Nous déterminerons, tout d'abord ;
rapport moyen .de la production -1
nous basant sur les années 1927 et 1928,
production que nous « admettrons
équivalente pour les deux années pu-
cédant la. guerre. En 1927, les 5,368.ÙT
hectares de terre .française ensemen :
dans l’équilibrage du vilebrequin, la en- ^J| i °g lt bl pr ^ lt sou^n^prodïïctr
taille des pignons, les dispositifs Tans ; . STfloi à l’hectare en 19™ la m "
la boite de vitesses, etc : fle 1 - 48U KU0S a 1 n -c iare > ei î. ls ~ a ia I
Le moteur n’a pas été le sefil point
qui ait retenu l’attention de nos cons
tructeurs français : un coursier de ra
ce est mis en val t par le harnache
ment qui l’équipe. Nous relèverons
donc également le très gros effort ac
compli sur la partie carrosserie. La
formule « souple, résistante, indépen
dante... », qui a fait ia fortune de Wey-
mann, trouve chaque jour des disciples
nouveaux, et il semble bien que le tô-
lage rigide soit en nette régression.
Les conditions de confort optimum
ont été, également, sérieusement étu
diées. Nous étions,- voici deux années,
en retard très net sur les Américains
et surtout les Anglais en ce qui con
cerne l’aménagement intérieur, 1928
nous placera «'au moins » sur le mê
me pied que nos rivaux, - en même
temps que nous enregistrerons de très
sensibles améliorations sur l’équipe
ment général : éclairage, amortisseurs,
graissage (le graissage central se trou
vant maintenant sur de nombreux
châssis), épuration, etc...
Le pneumatique semble, lui aussi,
parvenu au stade de stationnement;
confort ou ballon ne paraissent guère
momentanément, perfectibles. « Indé-
jantable » et « verrouillé » offrent les
mêmes avantages de sécurité; ce sera
tout simplement la lutte gomme-toile,
toile-gomme, que nous connaissons de
puis de longues années. Lutte dans la
quelle certaine firme, que Je ne nom
merai pas... parce que tout le monde
la devinera, marque un incontestable
avantage.
Et voici, trop superficiellement pré
senté, le côfé... technique — excusez la
prétention du terme — de ce XXIIe Sa
lon.
Mais la partie « construction » n’est
{ >oint la seule qui intéresse l'acheteur;
ui compte, surtout, avec son portefeuil
le; un effort technique isolé risquerait
de rester totalement improductif. Il
doit être doublé d’un effort économi
que. Or, ici, les constructeurs français
ont réalisé des miracles.
Pour appuyer ma thèse, force m’ést
de 'fournir des chiffres, partant de ci
ter des firmes; j’en ai choisi deux ;
l'une, dont le nom est sur toutes les
bouches... et même dans Iç ciel, l’autre
qui possède un passé lourd de gloire
et d'expérience, qui a été et reste, par
l’universalité de sa production, la
grande marque nationale : Citroën et
Peugeot.
Donc Citroën, lançant une nouvelle 6
cylindres 14 CV. établit, pour le type
conduite intérieure luxe, le prix de
32.600 francs; son torpédo 10 CV. est
coté 22.600. Si nous prenons comme
terme de comparaison l’indice actuel
d’augmentation du coût de la vie par
rapport au prix d’avant-guerre, soit 6,
nous constatons que la 14 CV. Citroën
6 cylindres, conduite inférieure, est ra
menée (valeur 1914) à 32 600 :6 = 5.433 fr..
duction reste proportionnellement, é . z
le, soit 76.480.500 quintaux pour 5.169 <
hectares (statistiques officielles du mi
nistère de l’Agriculture).
Reprenons maintenant nos prix T
vente blé pour la période antérieur '
1914. Nous obtenons alors pour l’h-
tare une valeur de production mar
chande - de 20 * 1.4S0 soit 296 francs
100
Donc la valeur d’une voiture normal
en 1914 était couverte (nous nous ra
tenons toujours au chiffre de francs
7.500 plus haut; indiqüé) par la profim
tion de de : 7.500 : 296 = 25 Ha 33.
Que se passe-t-il en 1928 ?
Revenant à la production moyen no
de 14 quintaux 80 par hectare, n ■
constatons qu’elle représente une
leur de 148 x 1.480 = 2.190 fr.. 40.
100
Dès lors il est aisé de découvrir qt; eu
1928 on peut acquérir :
Une Citroën 14 CV. 6 cyl. C.l. luxs
pour ia valeur de production de :
32.600:2.190,40 = 14 hectares 88-
Une Citroën 10 CV. torpédo pour :
22.600 : 2.190,40 = 10 hectares 31.
Une Peugeot 12 CV. 6 cyl. C. I. grand
l-uxe pour :
37.S00 : 2.190,-40 = 17 hectares 25.
Une Peugeot 5 CV. cabriolet pour
13.500:2.190,40 = 6 hectares 16
25 hectares 33 en 1914, pour une c&eu*
gne,- comme diraient les gonzes de Bn-
calan, contre 14 hectares 88 en- 1928
pour une voiture de luxe; une «voiture
véritable » pour la valeur de produc
tion de 6 hectares 16,-plus de qu rs
fois moins qu’avant guerre. •
Et puisque j’écris pour des lecteur**
du Sud-Ouest, un autre terme qui ; -ra,
mieux comprendre ces différences sur
prenantes! L’esplanade des Quincon
ces à Bordeaux ayant une super
de 5 hect. 87, il eût été nécessaire, ers
1914,, pour acquérir une voiture moins
quç moyenne, de vendre la récolte
d’une superficie quatre £ois et tr e
centièmes dé fois plus grande (25,33 ;
5,87). En 1928. pour une voiture de bu
le rapport s’abaisse à: Citroën 14 CV,:
6 cyl: 2,53; Citroën 10 CV, torpédo.,:
1,75; Peugeot 12 CV, 6 cyi grand lu u
2,93; Peugeot 5 CV cabriolet : 1,04.
Sans commentaire 1
Et puissent tout simplement les les»)
teurs de l’« Athlète » comprendre qu*fi
décidément, chez nous comme ailleurs,
l.'industrie automobile française e K A:
toujours la première.
René BABEL
P. S. — La documentation « Bte »T
m’a été fournie par l’excellent sports u
man M. Cyrille Abadie, que je tiens
remercier, ici, de son aimable et J»u
lassable obligance.
(Lire les détails supplémentaires sut!
îeSalon, rubrique Automobile).
iiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiimiiii miiiiiimiiiiiiiiiiiimmmimimmiii
Le tir est-il un sport?
Bien des lecteurs souriront en me
voyant appliquer le mot « sport » au
tir, qui ne demande, semble-t-il, au
cune dépense physique. Ceux-là n'ont
sans doute jamais tiré que dans les
baraques foraines et ne s’imaginent
pas fétat d’épuisement que peut pro
voquer un match en 120 balles à l’arme
de guerre, ou un championnat de tir
aux pigeons, par exemple. Et si le tir
au pistolet ou à la petite carabine ne
nécessite pas une dépense de force
considérable, tous les tireurs, quelle
que soit leur arme favorite, devront,
pour obtenir des résultats, être bien
constitués, et posséder, outre un par
fait état physique général, bonne vue,
cœur-solide'et poumons sains/
Il n’y a pas lieu néanmoins de con
clure que le tir ne peut être pratiqué
que par des athlètes. Il a, au con
traire, sur tous-les autres sports, l’im
mense avantage de pouvoir être prati
qué par tous et à tout âge. Les jeunes
gens se passionnent surtout pour fous
les sports de plein air, exigeant- des
qualités- athlétiques; mais combien de
Xiémxw. jDÆiivojjiTlâ las X -Qnal-
ques années seulement, et ils doivent
se résigner ensuite à n’être plus gue
spectateurs.
Le tireur, au contraire, devient de
plus en plus habile à mesure qu’il pra
tique et acquiert de l'expérience; aus
si, la majorité de nos champions est-
elle composée d’hommes dans 1a. force
de l'âge, soit de 30 à 40 ans. Des ti
reurs de 55 ans et plus peuvent lutter
avantageusement contre des hommes
de 20 ans et remporter de nombreux
succès dans les concours. Citons com
me exemple le commandant Angelini,
de Rouen, qui, en août dernier, à Ver
sailles, dans le championnat de France
au fusil, disputa le titre de champion
à son jeune camarade de 32 ans P.
Gouerv, et termina second à 4 points
derrière lui ; le commandant Angelini
est âgé de 72 ans..
Donc, pour devenir bon tireur, point
n’est- besoin d'être doué de moyens
physiques extraordinaires; mais com
me dans tous les autres sports, avec de
la persévérance et du travail, on peut
espérer *lteip4Le la classe internatio
nale.
EH PIETINANT
Lff
KfOMUJ
Le mot de la fin. — C’est un mot)
d’agent, d’autant plus admirable ’qù’Ui
est absolument authentique,- ayant été;
proféré au cours d’une petite scène d«
îa rue parisienne, où l’un de nos;
bons amis tenait son bout de rôte. ;
Or donc, il advint l’autre matin que*
dans l'étroite partie carrossable d une:
voie en réfection, deux automobilis
tes se trouvèrent nez à nez, ou plus:
exactement capot à. capot, l’un et l’au-i
tre refusant de reculer pour laisser:
passer l’aulre. Survint un brave ùicj
qui tenta d'abord de la conciliation, en:
faisant appel aux bons sentiments des 1
deux obstinés. Ce fut en pure perte.
Lors, le représentant de la force pu-*
blique, perdant patience, sortit son
carnet, et, ayant humecté le crayon,?
déclara gravement : « Donnez-moi vos
papiers, je vo,us dresse contravention
pour etEàijement réciproque et siinuJT
** v VTané 1 1
Le, bêcheur, à la ligue.
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