Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1922-04-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 avril 1922 08 avril 1922
Description : 1922/04/08 (N223). 1922/04/08 (N223).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4559083f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
1/athlète
Le Sportsman parle...
Nous touchons au dénouement. Depuis
le 2 avril, les noms des deux seuls survi
vants du grand drame annuel ont été li
vrés à la publicité par les cent mille bou
illes '
elles de la renommée. Ce sont le Stade
Toulousain et l’Aviron Bayonnais.
iv Du ne marquait pas ti’op d’inquiétude à
I endroit de l’Aviron. Il n’avait plus qu’à
se mesurer avec les Grenoblois et cette
opération était universellement considérée
comme ne comportant aucun danger pour
les poulains de Fernand le Chevelu.
Mon Dieu ! les pronostics n’ont pas su
bi de dommages, mais il a paru que l’Avi
ron a mis quelque difficulté à congédier
les gens de Grenoble.
Trop de confiance nuit. Quand on a af
faire à une équipe n’ayant rien à perdre
et au contraire, beaucoup à gagner dans
l’opération, il est prudent de'sè tenir sur
ses gardes. On ne sait jamais ce qui peut
arriver.
Je suppose que Forgups a dù tancer
vertement ses hommes pour les mettre
en garde contre le retour de pareilles
imprudences dont il est 'difficile dé pré
voir les Conséquences.
Au fond, celle victoire difficilement ac
quise, est préférable à une promenade de
santé. Elle servira de leçon et eng-agera
les Bayonnais à ne pas s’endormir sur le
rôti. A trois semaines de la finale, cela
ne peut que leur porter profit.
Si les Catalans comptaient finir leur sai
son par un coup de tonnerre, il n’y ont
guère réussi- C’est par deux essais à un
but sur coup franc, quiils vainquirent le
F. C. de Lourdes.
Il n’y a guère bien de s’étonner de ce
inodeste Score. Les Loürdais se sont im
poses, cette uilnée-ei, dans lé clan des
grandes équipes. D’abord on n’a pas crû à
çe « quinze ». Les deux, m.atchés contre
Tarbes firent dresser l’oreille. Les batail
les des poules de trois et de cinq, les
campèrent définitivement et désormais, il
faudra considérer le F. C. de Lourdes com
me une équipé âvéc laqueîl il faudra comp
ter, sous peine de mésaventures g'ravé's.
Ceci explique pourquoi Perpignan a eu
toutes les peines du monde non pas à ob
tenir une victoire écrasante, mais sim
plement à gagner. D’ailleurs du seul fait
que ses avants étaient battus en mêlée,
TU. S. P. hé pouvait espérer s’en tirer
en Sautant d’un pied. Il a failli la virtuo
sité de maître Got pour la tirer d’une
situation assez délicate.
II n’empêche que Perpignan], laisse choir
son spectre de champion saiis avoir subi
üne seule défaite. Jamais têüè conjoncture
ne s’était présentée depuis là création du
championnat de France.
*
* *
L’affaire des Ponts-Jumeaux a tourné
entièrement en faveur du Stade Toulou
sain. Les pronostics élaient en sa faveur.
Vous me direz que ce n’était pas une rai
son suffisante. Mais on pouvait cependant
y priser une indication générale qui, d’ail
leurs, a été vériliéè par les événements, à
savoir que, Toulôüse avait neuf chances
sur dix d’enlever la décision par ses trois-
quarts et pour préciser, par l’aile Bordes-
J auréguy.
La fameuse aile volante et marquante n a
pas failli à son rôle, ni à sa réputation.
Après avoir procuré la victoire à son club
contre Carcassonne, Béziers et le Racing,
elle la lui a encore procurée contre Biar
ritz. Pour ma part, je suis persuadé eue
si les Biarrots avaient eu derrière leurs
avants le tandem prestigieux, ils ga
gnaient ia bataille. C’est, je crois, le plus
bel élogè qu’on pùisse faire de ces deux
athlètes.
Ét par contre-coup, on peut se rendre
compte de la valeur du jugement porté
sur nos trois-quarts par certains critiques,
qui demandaient après France-Galles, la
tète des deux centres’Crabos et Bordes.
Sur sa partie de dimanche, le Stade
Toulousain m’a laissé l’impression d’üne
grande équipe, fortement armée dans tou
tes 'ses lignes. * ..
Ses avants firent une travail .splendide
en mêlée fermée et surtout en touche d’où
partirent les deux essais. Au début de la
première mi-temps, ils, réussirent des ta
lonnages sur mêlées ouvertes, qùf sen
taient vraiment la bonne école anglaise.
Mais, je ne pense pas qu’il eût pu ga
gner la bataille avec ses seuls avants, quel
le que soit d’ailleurs l’excellence de leur
periormunce.
D’ailleurs, ils subirent un fléchissement
si prononce, en fin de partie, qu’un ins
tant un put craindre 1 effondrement. C’est
sans doute là, une constatation fâcheuse,
mais il convient de. ne pas trop s’alar
mer. En trois semaines une équipe com
plète son souille et je croijà les Toulou
sains trop, avertis pour négliger ce point
capital de leur préparation.
Les Biarrots se présentèrent sur le ter
rain, sans grande conviction. Ils eurent
tort. Ce n’est pas une '-raison suffisante
parce que la presse était unanime à pré
voir la victoire de Toulouse pour faire li
tière de ses espérances.
Ce manque de confiance en soi leur coû
ta, sinon ia victoire, du moins un essai.
Quand lès avants toulousains se furent
pour ainsi dire écroulés, les Biarrots, quel
que peu ahuris de ce changement de spec
tacle, s'affolèrent et gâchèrent par trop
de nervosité deux essais qui paraissaient
immanquables. D’autre part, il semble que
la direction tactique ait fait défaut à l’é
quipe.
Les trois-quarts se plaçaient trop loin
dç fa mêlée, permettant ainsi à l’attaque
dé sè développer, surtout à l’aile Bordes,
Jauféguy; en outre, on eut le tort d’essayer
le coup de pied à suivre, voué à l’échec
pour trois raisons : l’adresse de Chilo, la
vitesse réduite des trois-quarts biarrots et
la sûpériorité écrasante en vélocité des
trois-quarts touloûsatns. C’est seulement
dans le dèruier quart d’heure du jeu que
lès arrières biarrots fortement soutenus
par leurs avants maîtres de ia situation
pouvaient forcer la défense adverse.
Ces réserves faites, il convient de féli
citer Biarritz de sa belle exhibition. Son
équipe succombe en beaüté, un peu victi
me dë sa jeunesse.
Mais quand on songe au pas immense
fait par cette belle collection d’athlètes,
cette saison-ci, on peut affirmer que tou
tes. les ambitions leur sont permises, pour
la r> roc h aine saison.
N’oublions pas que Biarritz a conquis le
titre de champion de la Côte Basque dans
un Comité où les places sont excessive
ment chères. Cet exploit seul aurait suf
fi à le cataloguer. /
Il a fait mieux pwisrm’au travers des
mailles serrées d’un championnat com-
olioué son équipe a réussi à passer et à
se camper de niveau avec les meilleurs.
Je le recèle, le Biarritz Olympique et
ses sympathiques, dirigeants ont le droit
de mesurer avec fierté le chemin parcou
ru. Aujourd’hui répond de demain.
. *
* *
La finale se jouera le 23 avril, à Bor
deaux, sur le terrain du Stade Bordelais.
C’est justice. Les deux finalistes sortant
du Midi, la suprême bataillé devait avoir
pour théâtre, une ville du Midi. Bordeaux,
situé à égale distance de Toulouse et de
Rayonne constitue le terrain neutre idéal.
■Réjouissons-nous de l’aubaine qui nous
échoit. Ceux qui parlant logique-, ont con
tribué à ce que cela soit ainsi, ont la sa
tisfaction dû devoir accompli. Us ne ré
clament ni fleurs, ni couronnes.
*
Nous avons dans le Sud-Ouest quelques
équipes des séries inférieures en bonne
posture dans le championnat de France.
Pour sa part, la petite ville de Sous-
tons en possède deux. Elle s’est taillé la
part du lion.
L’U. S. Soùstonnaise s’assura leur quart
de finale (2e série) sur le F. C. Appanéen,
nmïgÿé un jeu trop dur de l’adversaire et
l’Avant-Garde de Soustons en fit autant en
3e série, en 'disposant de Montréjeau. L’A-
vanfe Garde trouvera un rude adversaire
en la personne de FU. A. de Gui ah Mes-
tras qui a battu ie Réveil Basco-Béarnâis.
Il en est de même- de FU. S. de Soustons,
si le hasard fies rencontres la met en
présence du Stade Foyeri. Et Morcenx,
doit-on le passer sous silence ? Après le
pilonnage qu’il a fait subir aux gars de
S'aumür (33 à 0), ce n’est guère-le moment.
D-'ailleurs César Tapïoka qui illumina, di
manche, le buffet de Morcenx pour fêter
la victoire, s’apprête à y mettre le feu,
le jour où son équipe enlèvera le cham
pionnat de France de 3e séHe, car pour lui
la chose ne fait pas l’ombre d’un doute...
Henry HOURSIANGOU.
L’« ATHLÈTE» A PARIS
Paris contre Année Française
(Organisé par le Comité de Paris, la Commis
sion militaire de la F. F. R. et l’« Intran
sigeant»).
Ce grand match se disputera demain,
9 avril, à Paris, au Stade Bergeyre.
Il est organisé dans un double but :
1° le bénéfice sera versé dans la caisse
des Pupilles de la Nation que patronne
notre confrère parisien VIntransigeant ;
2° il servira d’entraînement à l’équipe de
l’Armée française, qui doit rencontrer
celle de l’Armée britannique le 17 avril,
à Paris.
Paris-Armée française s’annonce comme
devant remporter un grand succès. Les
joueurs des deux équipes sont tous équi
piers premiers de clubs de première sérié.
Les équipes seront les suivantes :
ARMEE FRANÇAISE
Arrière : Drapé (62e R. C. C.-A. S. Bi-
terroise). 'Trois-quarts ; Vay§se. (1er C. O.
A.-Stade Français), Bergez (18e d’inf.-
Section Paloise), André Béhoteguy (49e
d’inf.-Aviron Bayonais), Domec (18e cl’inf.-
F. C. Loürdais). Demis : Lecazedicu (18e
ouv. d’art.-U. S. Dacquoise), Lousteau (8e
génie-U. S. Dacquoise). Avents : Laussat
(49e d’inf.-Biarritz O.), Rivierre (2e aér.-
Toulouse O. E. C.), D.ondey (2e art.-F. C.
de Grenoble), Bédos (3e art.-A. S. Carcas-
sonnaise), Parnaud (502e R. C. C.-A. S.
Biterroise), Foüchèrese (2e R. À. C.-F. C.
de Grenoble). Vignolles (Stade Toulou
sain), Soubé (63e d’inf.-S. A. U. Limoges).
PARIS
Arrière : Christian Magna’nou (R. C. F.);
trois-quarts : Lagàrde (P. U. C,), de La-
borderie (R. C. F.), Rœderèr (Stade),
Grosbois (O.); demis : Bader (C. A. S- G.),
de Barochez (O.); avants : Bruneval (R.
C. F.), Deville (P. U. C.), Berrens (R. C.
F.), Levasseur (C. A. S. G.), Pagnard (R.
C. F.), Ruffv (O.), Ruineau (O.), Loury
(R. C. F.).
Remplaçants : Agenor (O.), Rieu (A* S.
P. T. T.), Caste (S. F.), Planche (O.),
Blanquine (O.), M. Reichel (R. C. F.), La-
ronde (S. G. U. F.), Peltey (C. A. S. G.),
Bobo (O.), Planche (S. F.), Piquirat (R.
C. F.), Morne (O.), Mallet (S. F.), Freys-
sinet (S. F.). .
M. Robert Bernstein arbitrera.
Après Toulouse - Biarritz
Lie
du
•Monsieur 1e rédacteür,
Je ne copubis pas lé monsieur prêt
qui a lancé, dernièrement, l’idée d’u
isse
une
fusion des deux grands clubs bordelais,
le B. Ë. C. et le S. B. U. C.
A ce propos, voici l’avis dû çôïoh : Per-
sôïnïèllenïênt, je suis partisan de cette idée,
j’ajoute que, par contre, je crains que la
question ne suit pas''encore mûre.
En effet, n’esl-ii pas toujours sage d’at
tendre que le fruit soit mûr avant de
prétendre le cueillir ? Cela ne veut pas
dire, Monsieur, que votre idée soit irréa
lisable;' Fatalement, le fruit sera mûr un
jour, mais quand? Nui ne peut lé dire.
Ce qui est évident, c’est que lé fruit est
encore trop vert. Voyez jadis la fusion
d'n $tade Bordelais et du Bordeaux Uni
versité Club. L’opération se fit sans dou
leur, le plus naturellement du monde,
pour ainsi dire» automatiquement. En
effet, les deux hautes parties contractan
tes avaient toutes deux, à . ce moment,
un égal désir, un égal intérêt à l’aboutis
sement. Aussi lés choses ne traînèrent
pas, et la fusion S. B. U. C. fut-elle une
vraie fusion, franche et loyale, ie modèle
du genre. Les CiacardVj Dufourcq, Lan-
nes, Rachou, Branlat, Ecaille, Leuvielle,
Cazala, . Moyses, et tous les autres, de
Bucistes ardents, devinrent subito les
plus chauds des Sbucistes. Et il y eut
alors de beaux jours pour l’écjat du sport
à Bordeaux. Vous souvenez-vous ?
Mais aujourd’hui, en serait-il de même ?
(That is question).
Bien qu’individuellement les Bécistes et
les Sbucistes au fond s’estiment et n’ont
les uns. pour les autres aucune animosité
de parti pris, il faut bien reconnaître
qu’il y a entre eux quelque chose, un
je ne sais quoi, comme qui dirait un ma
lentendu qui, pour l’instant, les sépare.
'C’est un rien, mais ça y est quand, même.
II faut en tenir compte en attendant que
la voie soit libre.
Voyez-vous, Monsieur le rédacteur, il
faut bien reconnaître, et je le déplore,
que tous les clubs en Côte d’Argent se
regardent comme chiens de faïence, et
par jalousie ou rancune, se dénigrent et
se déchirent entre eux au lieu de se sen
tir les coudes. D'aucuns, disent que c’est
la faute des cadre? plutôt que des enca
dré?. Pcut-ê.tre ! Mais. je prétends qu’il
suffirait de bien peu de. chose pour éta
blir, à la plaace, unç ère de fraternité
féconde où tout le monde trouverait son
compte.
Quoi donc ?
Mais tout bonnement, mes amis, la sup
pression pure et simple du championnat.
C’est de ce galeux que vient tout le mal.
Qûcstion : Nous, Fronçais, qui aimon?
lant à copier les autres peuples, y a-t-il
des championnats par exemple en Royau
me-Uni ? . ,
Non, une simple compétition enlre l’An-
pie terre*, 1 Irlande, rEcoçse et le Pays de
Galles. Un point, c’est tout.
Nos amis s’en trouvent-ils plus mal ?
Mais si vous tenqz absolument à ne pas
supprimer le championnat en principe,
pourquoi ne pas étudier un système tran
sactionnel, par exe mole celui dont j’ai
parm dans mon article pai u dans votre
numerq du II mars? Un championnat
dispute par équipes de sélection dans
côitameS_ conditions, laissant aux sociétés
une partie, tout âu moins, de leur liberté
' eilr permettant fie conclure entre elles
des matches amicaux à leur guise et con
venance ? i
Pourquoi ne pâs supprimer, dans toute
la. mesure du possible, tout ce qui peut
diviser et 'ne pas adopter tout ce qui peut
réconcilier et unir ?
SI les championnats étaient supprimés,
je suis convaiùcû que la fraternité et la
bonne Camaraderie régneraient enfin par
mi nos clubs en gros et les membres de
ces clubs, en détail, ce qui serait mi
grand bien.
Alors, réconciliation générale, plus de
mesquines jalousies, plus de luttes fratri
cides, plus de haines stériles, mais à la
place, l’émulation féconde, la bonnç, en
tente cordiale, la franche camaraderie.
Alors, puisqu’il est reconnu qu’il y a
trop de clubs, des fusions pourraient être
envisagées qui paraissent aujourd’hui, à
tout le monde, impossibles parce qu’alors
tous les membres des divers clubs d’un
même comité auraient pour devise com
mune : « Un pour tous et tou? pour un »,
la pontifie fie discorde ayant disparu.
Le professionalisme serait alors bien
malade parce que la raison d’être du ra
colage n’existerait plus.
Voilà le rêve du Coïon ! Se réalisera-t-il.
jamais? C’est à vous-, Messieurs de la
presse sportive, si vous partagez sa ma
nière.de voir, qu’il importe de l’adopter
avec tout votre cœur, de la lancer et de
la. défendre avec tout votre talent, de la
faire connaître, pénétrer partout, dans tous
les ..milieux sportifs et finalement préva
loir dans l’intérêt général.
■Un terminant ma lettre, Monsieur le
.rédacteur, je crie de toutes mes forces
Le. championnat, voilà l’ennemi !
Votre serviteur,
LE COION (EUSTACHË).
OLYMPIQUE BAT C. A. PERIGÛURBIN
Le match Olympique contre Club Athlétique
Périgourdin s’est disputé au Stade Bergeyre,
devant environ 4.00U personnes. Malheureuse
ment, la pluie s’est mise à tomber quelques
minutes avant le coup d’envoi, rendant ainsi
le terrain très glissant et la balle presque in
saisissable.
Dans les premières minutes du jeu, les Pé-
rigourdins dominent, et, à ia suite d’une at
taque de toutes les lignes arriérés terminée
par un dégagement au centre par Duché, les
avants périgourdins suivent en bloc et Panazol
marque l’essai en assez bonne position.
Le but est manqué de justesse.
L’Olympique se reprend. Plusieurs attaques
des trois-quarts semblant dangereuses se termi
nent sur des maladresses dans les 22 mètres
adverses. Les joueurs de Pêrigueux repren
nent la direction des opérations et les quinze
dernières minutes de cette première mi-temps
seront à leur avantage.
Plusieurs attaques de leurs divisions arrières
échoueront de justesse. Un essai sera même
marqué, mais pas accordé par l’arbitre, et la
mi-temps arrivera sur ce résultat :. Pêrigueux
3 points, Olympique 0.
Dès la reprise le jeu est très vite mais sans
aucune efficacité, le terrain étant un véritable
bourbier et le ballon insaisissable; aussi nous
assistâmes à de nombreux coups de pied et à
des courses échevelées après le ballon. L’Olym
pique marque un essai douteux à la protesta
tion générale du public qui manifeste bruyam
ment. Après avoir accordé l’essai, l’arbitre re
vient sur sa décision et le refuse. Puis, coup
sur coup, l’olympique marque un essai et
un but sur coup franc, ce qui donne : Olym
pique, 6 points; Pêrigueux, 3 points.
Vers la fin, les trois-quarts périgourdins se
montrent très menaçants. Tour à tour, Péret,
Duchez et Martinol échouent près des buts ad
verses. Et c’est la fin d’un match qui aurait
dû être plus beau si l’arbitrage de M. Bou-
donis avait été véritablement à la hauteur.
Résultat final : Olympique bat Pêrigueux par
6 points à 3.
Un peu de tout
flÜiYSTIfïCMEüi
Toute la génération des rugbymen d’avam-
gtiorre a gardé le souvenir fie l'international
Jacques Dufourcq.
A la fois une des plus brillantes et syrn-
paUiiques ligures du rugby de France, le grand
avant du S. B. U. C., composait a,vec Branlat
et notre regretté collaborateur et ami Marc
Glaccard.y, de glorieuse mémoire la triplette
fameuse qui valut au vieux club Bordelais tant
de sucées !
Depuis, Jacques Dufourcq, rugbyman sur la
touche, comme beaucoup de ce temps, est de
venu le docteur Jacques Dufourcq, conseiller
général des Basses-P.vrénées, médecin - consul
tant de la réputée station, de Sâliés-de-Béarn
où il jouit d’une très légitime notoriété pro
fessionnelle et de la sympathie unanime.
Or,, un mystificateur amoureux de sa per
sonnalité Ta empruntée à Paris et un peu
partout l’hiver dernier.
J’ai moi-même, avec quelques amis, été un
jour, ,â Colombes, joué par cet individu in
conscient ou indélicat qui emprunte le nom
et les titres sportifs de mon confrère Dufourcq
et qui m’a dit avoir quitté et Salies et la.
médecine pour exercer un vague commerce
automobile... depuis son retour d’Argentine si
j’ai bonne mémoire.
Justement ému de ce bruit dont notre con
frère «Sporting», à son tour dupé s’était fait
l’ér.ho, Jacques Dufourcq, le vrai, se présen
tait hier, â mon cabinet, inquiet des consé
quences possibles d’une telle histoire.
Il est grand temps de confondre et de dé
masquer c,et audacieux individu' quelles que
soient les fins qu’il poursuit.
L’« Athlète» invite donc tous ses amis à se
méfier,d’an individu qui emprunterait la per
sonnalité du docteur Jacques Dufourcq pour
s’en servir, à quelque but que ce soit !
Il les informe en outre que Dufourcq n’a pas
quitté Salies, même pour un voyage de longue
durée, de toute la saison de rugby écoulée, pas
plus qu’il ne songe à quitter Salies-de-Béarn.
puisqu’il nous -a très gentiment invités à aller
le voir !
D r Raymond RORDES.
L’àsséimbrée dè l’tl. F. î\ S. A. •
Reconnue d’utilité publique, l’Union des Fé
dérations françaises de sports athlétiques a
tenu, hier soir, sa première réunion, sous la
présidence de M. Jean de Gastellane, vice-pré
sident.
Il fut tout d’abord lu une lettre de M. Gaston
Vidal, son président, qui fit part de son désir
de se retirer, après avoir considéré que sa
tâche était terminée avec la reconnaissance
d’utilité publique. M. Vidal, a fait, en outre,
savoir à la Fédération qu’il voulait se consa
crer entièrement à l’éducation physique et
sportive des scolaires.
Tout en prenant acte de la lettre de M. Gas
ton Vidal, Rassemblée ajourne l’élection du
président et décide d’envoyer- une délégation
auprès clu* sous-secrétaire d’Etat pour lui de
mander de maintenir sa candidature à la pré
sidence de TU. -F. F. S. A. Cette délégation sé
composera de MM. Jules Rimet, Delarbre, J.
Genet, Jean de Gastellane et Ybarnégaray.
L’élection dimprésident étant réservée, on
nomma ensuite les deux vice-présidents. Voici
les résultats du scrutin:
M. Jules Rimet, 55 voix, élu; M. Rigaud, 41
voix, élu; M. J. fie Castellane, 21 voix.
M. Rigaud est trésorier-adjoint de la Fédé
ration française de rugby.
Ont été nommés par acclamations : M. J.
Genet, secrétaire général; .M. Pierre Gillou,
trésorier.
La nomination des membres du bureau a
fait l’objet d’un scrutin assez animé et, comme
Ton disait après le vote, ce sont les bolche-
vicks qui ont passé. Voici les noms des dix
membres qui complètent le bureau :
MM. Mèricamp, 65 voix; E.-G. Drigny, 63;
M. Rolland, 63; Paul Champ. 56; Jevain, 53;
Poulenard, 50; Frèrejacques, 4-7; Picot, 44; Be-
1 in, 44; Mme Bron, 34, tous élus.
ELACKHEAD A PARIS
Le célèbre club londonien jouera, samedi
prochain .8 avril, contre l’équipe du R. C. F.
à Colombes.
Cette rencontre 'clôturera la série des mat-
ches internationaux interclubs. Blackbeath est
à la tête du mouvement du rugby en Angle
terre.
La rencontre qui eut lieu dimanche dernier,
à Toulouse, entre le Stade Toulousain et le
Biarritz Olympique, et qui se termina par la
victoire du premier, présenta ce fait curieux :
tandis que la victoire du Stade Toulousain
paraissait acquise après les 9 points qu’il s’as
sura dans les 65 premières minutes du jeii,.
dans le dernier quart d’heure, on eut l’impres
sion que le B. O. pouvait remonter avanta
geusement cet handicap, ses avants dominant
d’une façon absolue, portant en plusieurs
occasions le ballon à 1 ou 2 mètres des buts
toulousains et manquant par deux fois «in
extremis» un superbe essai entre lès poteaux.
La victoire du Stade Toulousain est des
plus régulières, et si ses buts furent sérieu
sement menacés vers la fin, cela tient à ce
que ses avants s’effondrèrent à la suite de
l’effort qu’ils durent fournir dès le début de
la partie, pour dominer le pack biarrot, afin
de donner du travail à leur cavalerie extra
rapide.
Dans son ensemble, la partie fut très belle
et émaillée de phases superbes des deux côtés-^
Le Stade Toulousain gagna en grande équipe;
il se servit de tous ses atouts avec une maes-,
tria ; remarquable et, la victoire assurée, il
joua la prudence; les deux essais qu’il mar
qua, tout en étant pour .beaucoup le résultat
des qualités extraordinaires de Jaurréguy, doi
vent être également attribués à la rapidité de
la transmission du ballon afin de mettre à
profit ces qualités. Ses avants jouèrent un jeu
classique fort efficace; ils dominèrent nette
ment le pack adverse dans les touches et les
mêlées; dans le jeu ouvert, ils furent légère
ment dominés; ce ne fut que vers la fin. qu’ils
s’effondrèrent en compromettant sérieusement
Davantage acquis au début. »
, Les lignes arrières toulousaines brillèrent
tout particulièrement; ce sont elles qui arra
chèrent la victoire, et principalement, l’aile
Bordes-Jaurréguy.
1 Du côté biarrot, les avants firent une par-
; lie digne de tout éloge, ils n’eurent pas une
seconde de défaillance, et à mesure que le
. Pack adverse diminuait d’ardeui\ eux aug
mentaient la leur. Ils furent dominés au début,
mais peu à peu, ils redevinrent eux-mêmes
au point d’inquiéter sérieusement les Toulou
sains; ils menèrent une fin de partie remar
quable et, avec un peu moins de nervosité,
fis auraient certainement réussi à marquer
au- moins un essai. Us firent ce qu’il était
humainement possible de faire; malgré tout,
fis ne purent assurer la victoire à leur équipe,
étant donnée la valeur plutôt médiocre des
lignes arrières.
Qn peut bien dire que ce furent les trois-
quarts de Toulouse qui gagnèrent la partie, et
que si le score ne fut pas plus élevé, on le
dut à l’incontestable valeur du pack biarrot
et a son inlassable énergie.
En résumé, l’équipe la plus complète a ga
gne: celte victoire est la confirmation du
vieux principe qui dit : « La vitesse est ta
qualité essentielle pour un joueur des lignes
arrières. Un trois-quart qui n’est pas vite
n est pas un trois-quart. »
1 - , , Dr GUT IERRE'Z.
TRIBUNE LIBRE'
Aux petits clubs
Je vous disais récemment: «Donnez .des
ordres formels à vos délégués, et au besoin
remplacez-les sans scupules.» Je me permets
aujourd’hui d’insister de nouveau auprès de
vous, car, selon que vous aurez ou non agi
dans ce sens, no^is serons battus ou victo
rieux la semaine prochaine.
Le Comité de la Côte d’Argent devait dis
cuter en mai la formule du championnat ré
gional, mais, craignant de voir se réalise?
l’union des petits .clubs à l’issue d’une réunion
de leurs dirigeants (solution proposée par l’ho
norable M. Gillet, président du Stade Blayais),
R a décidé que cette question serait tranchée
ie 12 avril prochain. Nulle réunion ne pou-
vam etre organisée avant cette date, notre
comité régional se croit à l’abri dé toute pres
sion des petits, et a véritable pot de fer, croit
avoir brisé à jamais la fragilité du pot de
terre. Il a d’ailleurs pris toutes les précau
tions afin de s’assurer une victoire facile et
indiscutable. Des réunions préliminaires ont
eu lieu, réunions au cours desquelles nos dé
fenseurs et nos ennemis se “sont comptés.
Pins, afin de parer à toute éventualité, le co
mité de la Côte d’Argent n’a pas hésité à
faire appel à l’illégalité. Sachant que beau
coup de délégués des clubs de 4e série ont
ete choisis, comme je l’ai indiqué dans un
precedent article, sachant qu’ils sont prêts à
sacrifier l’intérêt de ceux qu’ils, devraient ..dé-
xenare, notre ^comité régional a décidé de les
faire voter le 12 avril, bien qu’un règlement
de la F. P. R. leur interdise formellement de
voter avant le 1er mai.
Commencez-vous à voir clair dans toutes
ces manœuvres ?
Et, mes amis, s’il vous reste quelques doutes
sur ce dont sont Ccipubles vos délégués (i’en-
tends La grosse majorité), écoutez ceci :
«On» disait récemment à. Tun d’eux
« Mais si voire club vous donne mandat im
pératif de • voter pour Télargissement des -sé
ries, vous serez bien obligé d’obéir?»
Savez-vous ce qu’a répondu ce scrupuleux
aelegù'e, que je fie veux point nommer? Sim
plement ceci : « Je demanderai , le voie secret,
et de cette façon mon club ignorera dans
guet sens faurai voté»!!! Admirable, n’est-ce
pas, cette réponse, faite pour votre édiïïcâ-
i S1 'toutefois Cela est encore nécessaire.
Oh! le vote secret ne peut être appliqué que
pour des élections ou des questions de per
sonnes, mais on n’en est pas à une illégalité
près en Cote d’Argent.
Petits clübs, n’hésitez pas ! Agissez énergi
quement et .rapidement. Donnez Mandat im-
FOOTBALL- ASSOCIATION
Championnat de la Ligne du Sud-Ouest
AU STADIUM :
Stads Uordsiaiî contra Y.S. AI
Demain, les deux rivaux dy Sud-Ouest se
rencontreront pour la dürrtièfe fois de la Sai
son, en match officiel.
Le résultat de ia partie n’influencera pas
le classement pour le titre ùe Champion de la
Ligue du Sud-Ouest, qui ne peut échapper aux
VgarMstes, mais le public, qui se rendra au
Stadium — et la partie méritera la peine de
se déplacer — verra face à face deux teams
excellents, aux méthodes opposées, mais aux
qualités presques égales.,
En toute logique, la rencontre doit se tev-
jniner par la victoire des joueurs médocains
mais les Stadistes feront certainement tous
leurs efforts pour faire pencher la balance en
leur faveur, et ils sont capables d’y réussir.
A ACHARD:
S. A. Bordelais eoniro B. â, B.
U,a lutte de ces deux onze sera certainement
sévère, car tous deux possèdent des*qualités
et des défauts.
Les Ba.callan.ais sauront parvenir près des
buts sabistès et terminer leurs descentes par
des shoots bien placés niais, pat* ailleurs, les
Sabistès seront inquiétants, et lé score sera
probablement peu élevé en faveur, dès Bâca-
îânciis qui devraient êîilëvêr (Ta victoire.
La Vie an Grand Air ea Algérie
A l’occasion des prochâineâ fêtes de Pâques,
une excellente équipe, composée de joueurs
médocains — équipe représentative des cham
pions du Sud-Ouest — s’embarque aujourd’hui
samedi 9 avril, pour l’Algérie.
Nos représentants rencontreront trois à qua
tre' des meilleurs teams d’Algérie.
LIGUE DU SUD-OUEST
FRHNCE-ESPAGMH
Le public bordelais sera cette année privi
légié. La Ligue du Sud-Ouest de Football as
sociation a, en effet, obtenu du bureau de la
F. F. F. A. l’organisation du match France-
Espagne. Ce match se disputera le 30 avril,
sur le terrain du S. B. U. C., route du Médoc,
au Bouscat.
Le onze qui portera les couleurs françaises
n’est pas encore connu, mais nous sommes
persuadés qu’il sera excellent.
De leur côté, les Espagnols ne manqueront
pas de sélectionner leurs meilleurs joueurs,
ayant à cœur, pour cette rencontre, qui est
la première entre les équipes représentatives
des deux pays, de remporter une première
victoire. ' u
Il est inutile de rappeler les progrès réalisés
en association par les Espagnols. Leurs divers
succès en font les meilleurs témoignages.
La province de Guipuzcoa n’a-t-elle pas in
fligé une sévère défaite à l’équipe représenta-
S. G. Bastidienne (1) bat Bordeaux A. C. (1)
par 4 buts à 2. — Far suite du mauvais élût
du Stadium BaStidien, lé match mettant aux
prises les deux belles équipes bordelaises sè
joua sur le terrain de Genon-Sports, que les
dirigeants de ce dernier club mirent gracieu
sement a la disposition ues Bastidiens et Bâ-
cistes.
Dès le coup d’envoi, qui écho-it au B. A. G,,
les « vert et noir » partent à l’assaut des Bois
de Forgues. Mais la défense vraiment puis
sante des Bastidiens rie laisse rien passer,
et quelques belles combinaisons exécutées par
Gros et Rocipon trouvent leur friiit. Le pre
mier but est marque par les Bastidiens, après
8 minutes de jeu.
Les Racistes réagissent et dominent main
tenant assez nettement. Ce n’est que vers le
milieu de cette première mi-temps que Dau-
val, bien servi par Mora, égalise. Nouveau
départ des Bastidiens, qui menacent sérieu
sement. Gros shoote, Lafragette bloque, rtiais
en dégageant, il lance la balle aans les jam
bes du joueur du Sporting qui a suivi et qui
rentre la bqJIe dans les tnets du B. A. C.
A la reprise, un flottement semble se pro
duire daris le camp 'des « rouge et blanc »,
Malgré cela, rien ne se produit.
Sur une échappée de Gros, Dama,zan vou
lant, bloquer, glisse, et Tarbitrê siffie le pe
nalty, que Gros transforme en but.- Peu après,
un autre penalty est acquis par le B. A. G:,
mais Dauvel ne peut réussir le but.
Les Bastidiens, par la suite, marquèrent un
quatrième but.
Le R. A. C., en ce moment, domine cort.';-
tamment, ek un joli goal vient récompenser
les efforts de sla ligne d’avants-.
* Il convient de féliciter la ligne d’avants bas
tidienne, et on particulier Gros et Rocipon.
Au B. A. C. les avants également; Cmfche-
merre, Ellisalde. Damhzan et surtout le goal,
qu'i fut merveilleux.
A. G.
Finale du championnat de France
de la Marine
Samedi, 8 avril, à 14 h. 30, TEcole de Santé
Navale de Bordeaux rencontrera la Ire flo-
tille de Cherbourg pour le championnat de
France de laMarine. Le match se jouera au
parc de Suzon.
Finale du groupe de Bordeaux
Dimanche prochain aura lieu la rencontre
Genon-Flôirac, attendue avec impatiênce par
les soccers de là rive droite.
Pôür Sé qualifier, Céhon gagnait, brillam
ment sà poule, sans connaître la défaite, tan
dis que Floirac prenait, de son côté, une
avance très nette sur ses rivaux.
i irie vient de triompher, à Marseille, de la
Ligue de Provence.
Ce m.ateh, qui sera précédé du Congrès de
ia F. F. F. A., sera placé sous la présidence
d’un ministre. Les diverses notabilités de no
tre ville seront représentées.
Un bureau de location sera établi en plein
centre de notre ville, en un point qui sera in
diqué dans le prochain numéro, pendant la
semaine qui précédera le match.
Nous souhaitons que le temps soit de là
partie, et nul doute que le public ne se rende
en masse sur le’ground du Bouscat, pour
assister à cet évent sportif, le premier dë ce
genre à Bordeaux.
* : '
Les finalises dta (Mtesge dû “ Màliit ”
Dimanche dernier, à Lyon et à .Lavai, se
sont jouées les demi-finales du Challenge of
fert par notre, confrère quotidien «Le îÆatirr».
Cette compétition avait réuni l'engagement
de dix Ligues régionales et là filiale, se joue
ra, ainsi que nous, TaVons annoncé, tout pro
chainement, à Bordeaux.
A Lyon, la Sélection du Sud-Est.'en battant
la Bourgogrte-FranchérComté par 2 buts à 1,
s’est qualifiée pour rencontrer, en finale, la
Ligue de i’Ouest qui, à Laval, par le score
imposant dé' 8 buts a 2, s’assura Davantage
sur la sélection de Dite de France.
Les Bordelais auront. donc l’occasion d’ap
plaudir ces deux teanis où brillent- dans la
sélection Sud-Est, les joueurs Timothée, Ma
gne et Manzi; dans la sélection de l’Ouest, lès
Ebrard et Baril 1er.
Coupe de France
A PARIS :
Stade Rennais bat Olympique
par 3 buts à 0
L’Olympique joua à vrai dire de malchance
dans la première mi-temps. Mais une fois de
plus, son riaoral parut inférieur à celui de
ses adversaires. La défense ne fut pas fa
meuse; Gottenet n’était pas dans un bon jour;
Huysman est en déclin, incontestablement, Au-
- | din seul fut bon. La défense des Rennais fut
péralit à vos - délégués; qu'ils volent tous pour I so tide /et süite : B'erthelot confirma qu’il était
Déiar gis sentent, des séries. Faites que la mino- I Un gardier v --' 1
rite 'rrni à V.AU7, A ‘ '■ • ' '
rite qui s’acharne à nous défendre devienne,
le 12 avril, une nTaj : orité respectée.
Au moment où paraîtront ces. lignes, vous
aurez reçu une circulaire vous pressant d’agir
auprès de vos délégués. N’oubliez pas en la
lisant que votre sort se décide le : l'2 avril.
J’ai confiance en vous.
LAMY DUPOTARD.
LE LISEUR.
Lettre ouverte
CONCOURS SE L’ATHLÈTE COMPLET
Les lauréats des éliminatoires. de ce con
cours qui eut lieu à Bordeaux et dont les
noms suivent, sont prié? d’adresser d’ur
gence à M. Laudonar, 75, boulevard Victor-
LmmanueU une lettre donnant pouvoir à M.
Técheney, avoué, en vue des poursuites à
engager contre lès organisateurs de ce con
cours.
Les athlètes amateurs qui prirent part à ces
épreuves particulièrement pénibles, sont ac
tuellement dans l’obligation de recourir à
des poursuites judiciaires pour obtenir- les
prix attribués à ces diverses épreuves qui,
malgré de nombreuses réclamations, ne leur
ont pas encore été remis'par le quotidien or
ganisateur qui pe répond même pas aux let
tres qui lui sont adressées; cette façon de
faire se passe de commentaires ! !
Sont priés d’adresser leurs pouvoirs MM.
Estang, Thomas, Deoieu, Ronzie, Panazol,
Keix, Lafarie, Lebrat, Loubatié, Viguié,, La-
garde, Dubos, Halcet, Cassagnau; Jules For
gues, Dangou (héritiers).
Si les lauréats des autres centres élimiuaioi-
res (Toulouse, Lyon, Alger, etc,..), se trou
vent dans le même cas, M. Laudouar se
tient à leur disposition pour leur fournir tous
renseignements utiles.
Avertissement salutaire au PaMic
La Gûimnissïon des règlements de la
. R. vient d’infliger un blâme au public bri-
viste, qui avait injustement- manifesté.'et me
nacé l’arbitre, M. Joucla) à l’issue d’une partie
du championnat de France, le 12 mars der
nier.
Cet acte, de la part du public, était d’au
tant plus inconcevable et répréhensible, que
les deux équipes se félicitaient de l’arbitrage,
après la partie. A noter, que le bureau de
Brive, ému de ces incidents, vient do voter
un ordre du jour, flétrissant la conduite de
son public et renouvelant toute sa confiance
à i’arbitre.
■—- ■■ •
EDUCATION PHYSIQUE"
Les nouvelles attributions Je M. Henry Pale
Le ministre de la guerre vient de modifier
les utributions de M.M-Iençy Pâté, chargé de
mission. Lès anciennes attributions de M. Hen
ry Pâté sont conservées. M. Henry Pâté est
chargé de la préparation militaire à tons les
degrés.
M. Henry Pâté est encore chargé du recru
tement, de la désignation de l’affectation, après
entente avec les directions "iiitéress'éès, dé 'tous
les cadres employés au service de l’instruc
tion physique.
L’étude, l’élaboration et la misé au point des
règlements spéciaux destinés à Tannée lui
reviennent. L'organisation, Tinstriiction, fe
personnel des corps de troupe, écoles et cen
tres d’instruction et réducatiôn physiques en
trent dans sès attributions.
Il n’avait auparavant que l'organisation des
épreuves sportives mixtes, c’est-à-dire des
championnats militaires organisés avec le con
cours des Fédérations. Aujourd’hui, il a l'or
ganisation de toutes les épreuves sportives mi
litaires, civiles et mixtes.
gardien de. but de classe. Molles et Le-
nobfe sont des arriérés massifs, niais dont
Tententé est bonne.
Les demis rennais furent supérieurs aux
Parisien's. Hugues surclassa nettement Le-
batteux, tandis que Clère et Parachini se
montraient aussi bons que Scooner et P. Gas-
tiger.
L’attaque de l’Olympique fit d’assez jolies
choses, mais manqua d’efficacité. Darques y
fut ie meilleur; Dewaquez eut peu à faire.
Rouelles et Haas furent moyens et Rebut in
existant. A Rennes, les attaques furent nom
breuses et très agréables. Caballero fut le
plus remarquable et le plus efficace : c’est
un joueur d’avenir. Avec lui, Bourdin et De-
laiande se distinguèrent. M. GasLiger fut meil
leur que Marc-,
Par 2. buts à i, le Red Star de Paris
rèsté vàiùqUeür du t\ G. de Rouen
dette demi-finaîe de la Coupe dé France
avait amené une très nombreuse assistance.
La partie fut dés plus mouvementées. Le ré
sultat de 2 à 1 donne déjà une idée de ce que
fut la partie. La première -mi-temps, jouée
à toute vitesse, vit la balance se pencher tan
tôt vers un camp, tantôt vers l’autre. Le Red
Star parvint à marquer un but sur penalty
avant le repos. Ce qui mit un peu le feu aux
poudres et rendit la seconde mi-ternps légè
rement tumultueuse. Saris parler du jeu qui
devint saccadé, il fallut to|ite l’énergie de
l’arbitre pour éviter que la partie ne devint
par trop dure. C’est ainsi d’aïlieur-S qu’il dut
mettre sur la touche deux joueurs, Tun de
Rouen, l’autre du Red Star, Nicolas. Quant
aü côté jeu de cette mï-temps, ce fut un peu
la répétition de la Tre, avec cette différence
que Paris et Rouen rrià/rquèfent chacun un
but, à . la suite d’ailleurs de quelques jolies
phases de jeu.
DERÏANDES DE MATCHÊS
U. s. BEYCHEVELLE, sur_son terrain de
itèrence, ~— ■>- - -
H. Martin,
ronde).
préférence, pour le 9 avril. Ecrire d’urgence
Saint-Julien-de-Beychevellô (Gi
TAUROMACHIE
Les Gousses landaises du dinmnehe 9 aiiFil
Les aficionados, déçus par le renvoi de la
course de dimanche demieip retrouveront di
manche, avec les mêmes éléments plus repo
sés et plus au point, une course réellement
mouvementée.
Pinfuras a promis de faire des merveilles;
quant au travail de Catalin, il est audacieux
jusqu’à là témérité et fait passer le frisson. Le
reste de la citadrilla, très homogène, aura à
coeur d’être digne du chef et de produ ire à
Bordeaux, capitale du Sud-Ouëët dé là tauro
machie, la meilleure impression devant un
troupeau absolument neuf et qui se défendra
Propos d’an Aficionado
Le football touche à sa fin '.et i’athlétfsme
est encore loin... Quelle va être la période
transitive? C’est la question que se posent
bien des sportsmen néracàis. Le point d’iriter-
rogation est la meilleure réponse pour ceux
qui ignorent encore, mais pour moi, qui suis
officiellement documente, je peux aire céci :
Il se prépare cette année des courses- lan
daises formidables... inespérées ! L’agréable
inspiration des dirigeants n’a pas regardé à
de gros sacrifices pour donner aux. .arènes la
solidité et T élégance toutes néracaises !
Remercions-lés viverrient de leur initiative, et
doublons leurs sâtisfactiôn cri assistant nom
breux aux premières grandes cdursês dès
7 et 8 mai prochain, où il sera présenté une
cuadrilla d’élite, et le troupeau en pleine for
me du ganadero Barrère.
ECARTEUR 1er.
p&te m m, & tog es fe tt#*»
Lie» IIIÂIOIT fefrlëiat
&4. q«3tai éa Qaoyrias
bordeaux
ROWfNG
La course à l’aviron Âgon-La Réole
(93 KILOMETRES)
Dimanche 9 avril.
Voici l’itinéraire dè la coursé'avec le "kilo
métrage. et l’horaire, probable à 15, kilomètres
à l’heure, vitesse qui sera sûrement dépas
sée par lés concurrents :
Agen, départ, Û kilOniStfe, 9 heures.
Port-Sainte-Marie, 0 kilomètres, 10 b.
Tonneins', 44 kilométrés, 11 h. 50.
Le AI as-ci’Agen vis, 52 kilomètres, 12 h.
Mar.mande, 67 kilomètres, 13 h, 3Sr
Gouthüres-sur-Gargnne, 73 km., 14 h. 4.
ÎVteUUXr, ûô i-C-Xx»— -- ’ —
2û:
88;
15 h. 12.
heures suivantes:
1. Excellions, à 9 heures précises.
2. Canoës, à 9 h. 30. précises.
3. Yoles à 4 rameurs, à 10 h. précises.
Les engagés
iire série) :
Excelsiors : Départ 9 heures sous la Passe
relle du Gravier): .....
Alontauban : «Lé Tarn»; équipiers: Br égal.
Amoureux; barreur, Schœudœffîér.
La -Réole: «Bluet»; équipiers; Fortin, Béÿ-
lard; barreur, Berron.
Agen: «Papillon»; équipièrs, Castelriaud,-
Vayssière; barreur,. Monteil. .
«Jupiter»; équipiers, Larrieu, Duloy; bar
reur, Dubourg.
(2e série /
Canoës à 1 tireur dé couple, 1 barreur. (Dé
part 9 h. 30).
Bordeaux : Meilhan, BordeS, LürCëbëâu.
La Réole ; Castan, Petiteau.
' Agen: « Bel-Ami » : Dieulafait, Sigalas; «Boti-
lon-d’Or » : Dugrons, Hordern; « Ristoear » :
Ribayrol, Boissières; « Aiglon » ; Clément, Nè
gre.
(3e série)
Yole de mer à 4 (départ 10 h.) :.
La Réole : « Régula II» : Couteillas, PeJiteau,
Gouilloux, Bouley; barreur, Davaux; Cahors ;
«X...»: Saboté, Lacoste, Hèüfâs, Combalbérl,
barreur, Rosset.
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Ligue du SudUQüest
A PESSAC : *
Stade Pessacais (1) bat Section Burdigalienne
par 3 buts à 2.
Après le mauvais temps' de la matinée, il
était à craindre de voir Tempoignade Sectlon-
Pessac gâchée par la pluie et" un terrain par
trop glissant. Par bonheur pour tons, joueurs
et public, à partir de mjü-i .les vents modi
fièrent leur direction et c’est par un après-
midi à peu près sec que. s’est déroulée cette
rencontre et par suite devant une assez jolie
chambrée.
Manquaient à Pessac, les deux frères Ni
colas, Truz et Duvigneau.
La Section se présente au grand-complet.
La partie fut jouée à un train endiablé,
. particulièrement pendant la tre mi-temps qui
fut superbe, et pendant laquelle les depx
équipes prirent tonr à tour le commandement
des opérations, avec toutefois un assez net
avantage pour PesSao qui dominiT le plris sou
vent, et marquera un but imparable, bien botté
en pleine vitesse, par Partent.
La 2e mi-temps ne fut pas de même; Tar-
bftre, AL Boudr.y. président de la Section Bur-
rifgalîènjriè, vice-président de la ( Ligue du Sud-
Ouest 'qui/ faute d v arbitre officiel, accèpia dq
'tenir le sîffifçt*’ et qui aurait dü donner ltexem-
ple de la plus haùte justice, n’eut pas assez
de force de caractère et de volonté pour s’im
poser l’impartialité; .il.gâcha totnlemeht cette
mi-temps, pendant laquelle les deux ..équipes
marquèrent Chacune deux buts.
AT. Pessac. l’équipe^ entière est à féh'çiiêr*
mais particulièrement le goal qui tient une'
forme splendide et sur qui les sélectionneurs
feront bien de jeter leur dévolu pour déten
dre tes couleurs de te L. S. O. pour le match
du 23 courant contre te Ligue des Chà'renteS.
A la Section, les amères et las deux ailiers
émergèrent du lot. '
Agen. «Magali»: Faju, Laffont, BouÿsSOU,
Noguès, barreur Nègre; «Farandole»: Besse,
Laborie, Pongès, Boubès, barreur, Conty;
« Aladelon » : Laffargue, Andriou,- Grosté, Bes
se, barreur, Caillau: «Ecume»; TourrèS, Bûf*
fard, Cazeneuve, Béneizt, barreur Délas.
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*
Le Sportsman parle...
Nous touchons au dénouement. Depuis
le 2 avril, les noms des deux seuls survi
vants du grand drame annuel ont été li
vrés à la publicité par les cent mille bou
illes '
elles de la renommée. Ce sont le Stade
Toulousain et l’Aviron Bayonnais.
iv Du ne marquait pas ti’op d’inquiétude à
I endroit de l’Aviron. Il n’avait plus qu’à
se mesurer avec les Grenoblois et cette
opération était universellement considérée
comme ne comportant aucun danger pour
les poulains de Fernand le Chevelu.
Mon Dieu ! les pronostics n’ont pas su
bi de dommages, mais il a paru que l’Avi
ron a mis quelque difficulté à congédier
les gens de Grenoble.
Trop de confiance nuit. Quand on a af
faire à une équipe n’ayant rien à perdre
et au contraire, beaucoup à gagner dans
l’opération, il est prudent de'sè tenir sur
ses gardes. On ne sait jamais ce qui peut
arriver.
Je suppose que Forgups a dù tancer
vertement ses hommes pour les mettre
en garde contre le retour de pareilles
imprudences dont il est 'difficile dé pré
voir les Conséquences.
Au fond, celle victoire difficilement ac
quise, est préférable à une promenade de
santé. Elle servira de leçon et eng-agera
les Bayonnais à ne pas s’endormir sur le
rôti. A trois semaines de la finale, cela
ne peut que leur porter profit.
Si les Catalans comptaient finir leur sai
son par un coup de tonnerre, il n’y ont
guère réussi- C’est par deux essais à un
but sur coup franc, quiils vainquirent le
F. C. de Lourdes.
Il n’y a guère bien de s’étonner de ce
inodeste Score. Les Loürdais se sont im
poses, cette uilnée-ei, dans lé clan des
grandes équipes. D’abord on n’a pas crû à
çe « quinze ». Les deux, m.atchés contre
Tarbes firent dresser l’oreille. Les batail
les des poules de trois et de cinq, les
campèrent définitivement et désormais, il
faudra considérer le F. C. de Lourdes com
me une équipé âvéc laqueîl il faudra comp
ter, sous peine de mésaventures g'ravé's.
Ceci explique pourquoi Perpignan a eu
toutes les peines du monde non pas à ob
tenir une victoire écrasante, mais sim
plement à gagner. D’ailleurs du seul fait
que ses avants étaient battus en mêlée,
TU. S. P. hé pouvait espérer s’en tirer
en Sautant d’un pied. Il a failli la virtuo
sité de maître Got pour la tirer d’une
situation assez délicate.
II n’empêche que Perpignan], laisse choir
son spectre de champion saiis avoir subi
üne seule défaite. Jamais têüè conjoncture
ne s’était présentée depuis là création du
championnat de France.
*
* *
L’affaire des Ponts-Jumeaux a tourné
entièrement en faveur du Stade Toulou
sain. Les pronostics élaient en sa faveur.
Vous me direz que ce n’était pas une rai
son suffisante. Mais on pouvait cependant
y priser une indication générale qui, d’ail
leurs, a été vériliéè par les événements, à
savoir que, Toulôüse avait neuf chances
sur dix d’enlever la décision par ses trois-
quarts et pour préciser, par l’aile Bordes-
J auréguy.
La fameuse aile volante et marquante n a
pas failli à son rôle, ni à sa réputation.
Après avoir procuré la victoire à son club
contre Carcassonne, Béziers et le Racing,
elle la lui a encore procurée contre Biar
ritz. Pour ma part, je suis persuadé eue
si les Biarrots avaient eu derrière leurs
avants le tandem prestigieux, ils ga
gnaient ia bataille. C’est, je crois, le plus
bel élogè qu’on pùisse faire de ces deux
athlètes.
Ét par contre-coup, on peut se rendre
compte de la valeur du jugement porté
sur nos trois-quarts par certains critiques,
qui demandaient après France-Galles, la
tète des deux centres’Crabos et Bordes.
Sur sa partie de dimanche, le Stade
Toulousain m’a laissé l’impression d’üne
grande équipe, fortement armée dans tou
tes 'ses lignes. * ..
Ses avants firent une travail .splendide
en mêlée fermée et surtout en touche d’où
partirent les deux essais. Au début de la
première mi-temps, ils, réussirent des ta
lonnages sur mêlées ouvertes, qùf sen
taient vraiment la bonne école anglaise.
Mais, je ne pense pas qu’il eût pu ga
gner la bataille avec ses seuls avants, quel
le que soit d’ailleurs l’excellence de leur
periormunce.
D’ailleurs, ils subirent un fléchissement
si prononce, en fin de partie, qu’un ins
tant un put craindre 1 effondrement. C’est
sans doute là, une constatation fâcheuse,
mais il convient de. ne pas trop s’alar
mer. En trois semaines une équipe com
plète son souille et je croijà les Toulou
sains trop, avertis pour négliger ce point
capital de leur préparation.
Les Biarrots se présentèrent sur le ter
rain, sans grande conviction. Ils eurent
tort. Ce n’est pas une '-raison suffisante
parce que la presse était unanime à pré
voir la victoire de Toulouse pour faire li
tière de ses espérances.
Ce manque de confiance en soi leur coû
ta, sinon ia victoire, du moins un essai.
Quand lès avants toulousains se furent
pour ainsi dire écroulés, les Biarrots, quel
que peu ahuris de ce changement de spec
tacle, s'affolèrent et gâchèrent par trop
de nervosité deux essais qui paraissaient
immanquables. D’autre part, il semble que
la direction tactique ait fait défaut à l’é
quipe.
Les trois-quarts se plaçaient trop loin
dç fa mêlée, permettant ainsi à l’attaque
dé sè développer, surtout à l’aile Bordes,
Jauféguy; en outre, on eut le tort d’essayer
le coup de pied à suivre, voué à l’échec
pour trois raisons : l’adresse de Chilo, la
vitesse réduite des trois-quarts biarrots et
la sûpériorité écrasante en vélocité des
trois-quarts touloûsatns. C’est seulement
dans le dèruier quart d’heure du jeu que
lès arrières biarrots fortement soutenus
par leurs avants maîtres de ia situation
pouvaient forcer la défense adverse.
Ces réserves faites, il convient de féli
citer Biarritz de sa belle exhibition. Son
équipe succombe en beaüté, un peu victi
me dë sa jeunesse.
Mais quand on songe au pas immense
fait par cette belle collection d’athlètes,
cette saison-ci, on peut affirmer que tou
tes. les ambitions leur sont permises, pour
la r> roc h aine saison.
N’oublions pas que Biarritz a conquis le
titre de champion de la Côte Basque dans
un Comité où les places sont excessive
ment chères. Cet exploit seul aurait suf
fi à le cataloguer. /
Il a fait mieux pwisrm’au travers des
mailles serrées d’un championnat com-
olioué son équipe a réussi à passer et à
se camper de niveau avec les meilleurs.
Je le recèle, le Biarritz Olympique et
ses sympathiques, dirigeants ont le droit
de mesurer avec fierté le chemin parcou
ru. Aujourd’hui répond de demain.
. *
* *
La finale se jouera le 23 avril, à Bor
deaux, sur le terrain du Stade Bordelais.
C’est justice. Les deux finalistes sortant
du Midi, la suprême bataillé devait avoir
pour théâtre, une ville du Midi. Bordeaux,
situé à égale distance de Toulouse et de
Rayonne constitue le terrain neutre idéal.
■Réjouissons-nous de l’aubaine qui nous
échoit. Ceux qui parlant logique-, ont con
tribué à ce que cela soit ainsi, ont la sa
tisfaction dû devoir accompli. Us ne ré
clament ni fleurs, ni couronnes.
*
Nous avons dans le Sud-Ouest quelques
équipes des séries inférieures en bonne
posture dans le championnat de France.
Pour sa part, la petite ville de Sous-
tons en possède deux. Elle s’est taillé la
part du lion.
L’U. S. Soùstonnaise s’assura leur quart
de finale (2e série) sur le F. C. Appanéen,
nmïgÿé un jeu trop dur de l’adversaire et
l’Avant-Garde de Soustons en fit autant en
3e série, en 'disposant de Montréjeau. L’A-
vanfe Garde trouvera un rude adversaire
en la personne de FU. A. de Gui ah Mes-
tras qui a battu ie Réveil Basco-Béarnâis.
Il en est de même- de FU. S. de Soustons,
si le hasard fies rencontres la met en
présence du Stade Foyeri. Et Morcenx,
doit-on le passer sous silence ? Après le
pilonnage qu’il a fait subir aux gars de
S'aumür (33 à 0), ce n’est guère-le moment.
D-'ailleurs César Tapïoka qui illumina, di
manche, le buffet de Morcenx pour fêter
la victoire, s’apprête à y mettre le feu,
le jour où son équipe enlèvera le cham
pionnat de France de 3e séHe, car pour lui
la chose ne fait pas l’ombre d’un doute...
Henry HOURSIANGOU.
L’« ATHLÈTE» A PARIS
Paris contre Année Française
(Organisé par le Comité de Paris, la Commis
sion militaire de la F. F. R. et l’« Intran
sigeant»).
Ce grand match se disputera demain,
9 avril, à Paris, au Stade Bergeyre.
Il est organisé dans un double but :
1° le bénéfice sera versé dans la caisse
des Pupilles de la Nation que patronne
notre confrère parisien VIntransigeant ;
2° il servira d’entraînement à l’équipe de
l’Armée française, qui doit rencontrer
celle de l’Armée britannique le 17 avril,
à Paris.
Paris-Armée française s’annonce comme
devant remporter un grand succès. Les
joueurs des deux équipes sont tous équi
piers premiers de clubs de première sérié.
Les équipes seront les suivantes :
ARMEE FRANÇAISE
Arrière : Drapé (62e R. C. C.-A. S. Bi-
terroise). 'Trois-quarts ; Vay§se. (1er C. O.
A.-Stade Français), Bergez (18e d’inf.-
Section Paloise), André Béhoteguy (49e
d’inf.-Aviron Bayonais), Domec (18e cl’inf.-
F. C. Loürdais). Demis : Lecazedicu (18e
ouv. d’art.-U. S. Dacquoise), Lousteau (8e
génie-U. S. Dacquoise). Avents : Laussat
(49e d’inf.-Biarritz O.), Rivierre (2e aér.-
Toulouse O. E. C.), D.ondey (2e art.-F. C.
de Grenoble), Bédos (3e art.-A. S. Carcas-
sonnaise), Parnaud (502e R. C. C.-A. S.
Biterroise), Foüchèrese (2e R. À. C.-F. C.
de Grenoble). Vignolles (Stade Toulou
sain), Soubé (63e d’inf.-S. A. U. Limoges).
PARIS
Arrière : Christian Magna’nou (R. C. F.);
trois-quarts : Lagàrde (P. U. C,), de La-
borderie (R. C. F.), Rœderèr (Stade),
Grosbois (O.); demis : Bader (C. A. S- G.),
de Barochez (O.); avants : Bruneval (R.
C. F.), Deville (P. U. C.), Berrens (R. C.
F.), Levasseur (C. A. S. G.), Pagnard (R.
C. F.), Ruffv (O.), Ruineau (O.), Loury
(R. C. F.).
Remplaçants : Agenor (O.), Rieu (A* S.
P. T. T.), Caste (S. F.), Planche (O.),
Blanquine (O.), M. Reichel (R. C. F.), La-
ronde (S. G. U. F.), Peltey (C. A. S. G.),
Bobo (O.), Planche (S. F.), Piquirat (R.
C. F.), Morne (O.), Mallet (S. F.), Freys-
sinet (S. F.). .
M. Robert Bernstein arbitrera.
Après Toulouse - Biarritz
Lie
du
•Monsieur 1e rédacteür,
Je ne copubis pas lé monsieur prêt
qui a lancé, dernièrement, l’idée d’u
isse
une
fusion des deux grands clubs bordelais,
le B. Ë. C. et le S. B. U. C.
A ce propos, voici l’avis dû çôïoh : Per-
sôïnïèllenïênt, je suis partisan de cette idée,
j’ajoute que, par contre, je crains que la
question ne suit pas''encore mûre.
En effet, n’esl-ii pas toujours sage d’at
tendre que le fruit soit mûr avant de
prétendre le cueillir ? Cela ne veut pas
dire, Monsieur, que votre idée soit irréa
lisable;' Fatalement, le fruit sera mûr un
jour, mais quand? Nui ne peut lé dire.
Ce qui est évident, c’est que lé fruit est
encore trop vert. Voyez jadis la fusion
d'n $tade Bordelais et du Bordeaux Uni
versité Club. L’opération se fit sans dou
leur, le plus naturellement du monde,
pour ainsi dire» automatiquement. En
effet, les deux hautes parties contractan
tes avaient toutes deux, à . ce moment,
un égal désir, un égal intérêt à l’aboutis
sement. Aussi lés choses ne traînèrent
pas, et la fusion S. B. U. C. fut-elle une
vraie fusion, franche et loyale, ie modèle
du genre. Les CiacardVj Dufourcq, Lan-
nes, Rachou, Branlat, Ecaille, Leuvielle,
Cazala, . Moyses, et tous les autres, de
Bucistes ardents, devinrent subito les
plus chauds des Sbucistes. Et il y eut
alors de beaux jours pour l’écjat du sport
à Bordeaux. Vous souvenez-vous ?
Mais aujourd’hui, en serait-il de même ?
(That is question).
Bien qu’individuellement les Bécistes et
les Sbucistes au fond s’estiment et n’ont
les uns. pour les autres aucune animosité
de parti pris, il faut bien reconnaître
qu’il y a entre eux quelque chose, un
je ne sais quoi, comme qui dirait un ma
lentendu qui, pour l’instant, les sépare.
'C’est un rien, mais ça y est quand, même.
II faut en tenir compte en attendant que
la voie soit libre.
Voyez-vous, Monsieur le rédacteur, il
faut bien reconnaître, et je le déplore,
que tous les clubs en Côte d’Argent se
regardent comme chiens de faïence, et
par jalousie ou rancune, se dénigrent et
se déchirent entre eux au lieu de se sen
tir les coudes. D'aucuns, disent que c’est
la faute des cadre? plutôt que des enca
dré?. Pcut-ê.tre ! Mais. je prétends qu’il
suffirait de bien peu de. chose pour éta
blir, à la plaace, unç ère de fraternité
féconde où tout le monde trouverait son
compte.
Quoi donc ?
Mais tout bonnement, mes amis, la sup
pression pure et simple du championnat.
C’est de ce galeux que vient tout le mal.
Qûcstion : Nous, Fronçais, qui aimon?
lant à copier les autres peuples, y a-t-il
des championnats par exemple en Royau
me-Uni ? . ,
Non, une simple compétition enlre l’An-
pie terre*, 1 Irlande, rEcoçse et le Pays de
Galles. Un point, c’est tout.
Nos amis s’en trouvent-ils plus mal ?
Mais si vous tenqz absolument à ne pas
supprimer le championnat en principe,
pourquoi ne pas étudier un système tran
sactionnel, par exe mole celui dont j’ai
parm dans mon article pai u dans votre
numerq du II mars? Un championnat
dispute par équipes de sélection dans
côitameS_ conditions, laissant aux sociétés
une partie, tout âu moins, de leur liberté
' eilr permettant fie conclure entre elles
des matches amicaux à leur guise et con
venance ? i
Pourquoi ne pâs supprimer, dans toute
la. mesure du possible, tout ce qui peut
diviser et 'ne pas adopter tout ce qui peut
réconcilier et unir ?
SI les championnats étaient supprimés,
je suis convaiùcû que la fraternité et la
bonne Camaraderie régneraient enfin par
mi nos clubs en gros et les membres de
ces clubs, en détail, ce qui serait mi
grand bien.
Alors, réconciliation générale, plus de
mesquines jalousies, plus de luttes fratri
cides, plus de haines stériles, mais à la
place, l’émulation féconde, la bonnç, en
tente cordiale, la franche camaraderie.
Alors, puisqu’il est reconnu qu’il y a
trop de clubs, des fusions pourraient être
envisagées qui paraissent aujourd’hui, à
tout le monde, impossibles parce qu’alors
tous les membres des divers clubs d’un
même comité auraient pour devise com
mune : « Un pour tous et tou? pour un »,
la pontifie fie discorde ayant disparu.
Le professionalisme serait alors bien
malade parce que la raison d’être du ra
colage n’existerait plus.
Voilà le rêve du Coïon ! Se réalisera-t-il.
jamais? C’est à vous-, Messieurs de la
presse sportive, si vous partagez sa ma
nière.de voir, qu’il importe de l’adopter
avec tout votre cœur, de la lancer et de
la. défendre avec tout votre talent, de la
faire connaître, pénétrer partout, dans tous
les ..milieux sportifs et finalement préva
loir dans l’intérêt général.
■Un terminant ma lettre, Monsieur le
.rédacteur, je crie de toutes mes forces
Le. championnat, voilà l’ennemi !
Votre serviteur,
LE COION (EUSTACHË).
OLYMPIQUE BAT C. A. PERIGÛURBIN
Le match Olympique contre Club Athlétique
Périgourdin s’est disputé au Stade Bergeyre,
devant environ 4.00U personnes. Malheureuse
ment, la pluie s’est mise à tomber quelques
minutes avant le coup d’envoi, rendant ainsi
le terrain très glissant et la balle presque in
saisissable.
Dans les premières minutes du jeu, les Pé-
rigourdins dominent, et, à ia suite d’une at
taque de toutes les lignes arriérés terminée
par un dégagement au centre par Duché, les
avants périgourdins suivent en bloc et Panazol
marque l’essai en assez bonne position.
Le but est manqué de justesse.
L’Olympique se reprend. Plusieurs attaques
des trois-quarts semblant dangereuses se termi
nent sur des maladresses dans les 22 mètres
adverses. Les joueurs de Pêrigueux repren
nent la direction des opérations et les quinze
dernières minutes de cette première mi-temps
seront à leur avantage.
Plusieurs attaques de leurs divisions arrières
échoueront de justesse. Un essai sera même
marqué, mais pas accordé par l’arbitre, et la
mi-temps arrivera sur ce résultat :. Pêrigueux
3 points, Olympique 0.
Dès la reprise le jeu est très vite mais sans
aucune efficacité, le terrain étant un véritable
bourbier et le ballon insaisissable; aussi nous
assistâmes à de nombreux coups de pied et à
des courses échevelées après le ballon. L’Olym
pique marque un essai douteux à la protesta
tion générale du public qui manifeste bruyam
ment. Après avoir accordé l’essai, l’arbitre re
vient sur sa décision et le refuse. Puis, coup
sur coup, l’olympique marque un essai et
un but sur coup franc, ce qui donne : Olym
pique, 6 points; Pêrigueux, 3 points.
Vers la fin, les trois-quarts périgourdins se
montrent très menaçants. Tour à tour, Péret,
Duchez et Martinol échouent près des buts ad
verses. Et c’est la fin d’un match qui aurait
dû être plus beau si l’arbitrage de M. Bou-
donis avait été véritablement à la hauteur.
Résultat final : Olympique bat Pêrigueux par
6 points à 3.
Un peu de tout
flÜiYSTIfïCMEüi
Toute la génération des rugbymen d’avam-
gtiorre a gardé le souvenir fie l'international
Jacques Dufourcq.
A la fois une des plus brillantes et syrn-
paUiiques ligures du rugby de France, le grand
avant du S. B. U. C., composait a,vec Branlat
et notre regretté collaborateur et ami Marc
Glaccard.y, de glorieuse mémoire la triplette
fameuse qui valut au vieux club Bordelais tant
de sucées !
Depuis, Jacques Dufourcq, rugbyman sur la
touche, comme beaucoup de ce temps, est de
venu le docteur Jacques Dufourcq, conseiller
général des Basses-P.vrénées, médecin - consul
tant de la réputée station, de Sâliés-de-Béarn
où il jouit d’une très légitime notoriété pro
fessionnelle et de la sympathie unanime.
Or,, un mystificateur amoureux de sa per
sonnalité Ta empruntée à Paris et un peu
partout l’hiver dernier.
J’ai moi-même, avec quelques amis, été un
jour, ,â Colombes, joué par cet individu in
conscient ou indélicat qui emprunte le nom
et les titres sportifs de mon confrère Dufourcq
et qui m’a dit avoir quitté et Salies et la.
médecine pour exercer un vague commerce
automobile... depuis son retour d’Argentine si
j’ai bonne mémoire.
Justement ému de ce bruit dont notre con
frère «Sporting», à son tour dupé s’était fait
l’ér.ho, Jacques Dufourcq, le vrai, se présen
tait hier, â mon cabinet, inquiet des consé
quences possibles d’une telle histoire.
Il est grand temps de confondre et de dé
masquer c,et audacieux individu' quelles que
soient les fins qu’il poursuit.
L’« Athlète» invite donc tous ses amis à se
méfier,d’an individu qui emprunterait la per
sonnalité du docteur Jacques Dufourcq pour
s’en servir, à quelque but que ce soit !
Il les informe en outre que Dufourcq n’a pas
quitté Salies, même pour un voyage de longue
durée, de toute la saison de rugby écoulée, pas
plus qu’il ne songe à quitter Salies-de-Béarn.
puisqu’il nous -a très gentiment invités à aller
le voir !
D r Raymond RORDES.
L’àsséimbrée dè l’tl. F. î\ S. A. •
Reconnue d’utilité publique, l’Union des Fé
dérations françaises de sports athlétiques a
tenu, hier soir, sa première réunion, sous la
présidence de M. Jean de Gastellane, vice-pré
sident.
Il fut tout d’abord lu une lettre de M. Gaston
Vidal, son président, qui fit part de son désir
de se retirer, après avoir considéré que sa
tâche était terminée avec la reconnaissance
d’utilité publique. M. Vidal, a fait, en outre,
savoir à la Fédération qu’il voulait se consa
crer entièrement à l’éducation physique et
sportive des scolaires.
Tout en prenant acte de la lettre de M. Gas
ton Vidal, Rassemblée ajourne l’élection du
président et décide d’envoyer- une délégation
auprès clu* sous-secrétaire d’Etat pour lui de
mander de maintenir sa candidature à la pré
sidence de TU. -F. F. S. A. Cette délégation sé
composera de MM. Jules Rimet, Delarbre, J.
Genet, Jean de Gastellane et Ybarnégaray.
L’élection dimprésident étant réservée, on
nomma ensuite les deux vice-présidents. Voici
les résultats du scrutin:
M. Jules Rimet, 55 voix, élu; M. Rigaud, 41
voix, élu; M. J. fie Castellane, 21 voix.
M. Rigaud est trésorier-adjoint de la Fédé
ration française de rugby.
Ont été nommés par acclamations : M. J.
Genet, secrétaire général; .M. Pierre Gillou,
trésorier.
La nomination des membres du bureau a
fait l’objet d’un scrutin assez animé et, comme
Ton disait après le vote, ce sont les bolche-
vicks qui ont passé. Voici les noms des dix
membres qui complètent le bureau :
MM. Mèricamp, 65 voix; E.-G. Drigny, 63;
M. Rolland, 63; Paul Champ. 56; Jevain, 53;
Poulenard, 50; Frèrejacques, 4-7; Picot, 44; Be-
1 in, 44; Mme Bron, 34, tous élus.
ELACKHEAD A PARIS
Le célèbre club londonien jouera, samedi
prochain .8 avril, contre l’équipe du R. C. F.
à Colombes.
Cette rencontre 'clôturera la série des mat-
ches internationaux interclubs. Blackbeath est
à la tête du mouvement du rugby en Angle
terre.
La rencontre qui eut lieu dimanche dernier,
à Toulouse, entre le Stade Toulousain et le
Biarritz Olympique, et qui se termina par la
victoire du premier, présenta ce fait curieux :
tandis que la victoire du Stade Toulousain
paraissait acquise après les 9 points qu’il s’as
sura dans les 65 premières minutes du jeii,.
dans le dernier quart d’heure, on eut l’impres
sion que le B. O. pouvait remonter avanta
geusement cet handicap, ses avants dominant
d’une façon absolue, portant en plusieurs
occasions le ballon à 1 ou 2 mètres des buts
toulousains et manquant par deux fois «in
extremis» un superbe essai entre lès poteaux.
La victoire du Stade Toulousain est des
plus régulières, et si ses buts furent sérieu
sement menacés vers la fin, cela tient à ce
que ses avants s’effondrèrent à la suite de
l’effort qu’ils durent fournir dès le début de
la partie, pour dominer le pack biarrot, afin
de donner du travail à leur cavalerie extra
rapide.
Dans son ensemble, la partie fut très belle
et émaillée de phases superbes des deux côtés-^
Le Stade Toulousain gagna en grande équipe;
il se servit de tous ses atouts avec une maes-,
tria ; remarquable et, la victoire assurée, il
joua la prudence; les deux essais qu’il mar
qua, tout en étant pour .beaucoup le résultat
des qualités extraordinaires de Jaurréguy, doi
vent être également attribués à la rapidité de
la transmission du ballon afin de mettre à
profit ces qualités. Ses avants jouèrent un jeu
classique fort efficace; ils dominèrent nette
ment le pack adverse dans les touches et les
mêlées; dans le jeu ouvert, ils furent légère
ment dominés; ce ne fut que vers la fin. qu’ils
s’effondrèrent en compromettant sérieusement
Davantage acquis au début. »
, Les lignes arrières toulousaines brillèrent
tout particulièrement; ce sont elles qui arra
chèrent la victoire, et principalement, l’aile
Bordes-Jaurréguy.
1 Du côté biarrot, les avants firent une par-
; lie digne de tout éloge, ils n’eurent pas une
seconde de défaillance, et à mesure que le
. Pack adverse diminuait d’ardeui\ eux aug
mentaient la leur. Ils furent dominés au début,
mais peu à peu, ils redevinrent eux-mêmes
au point d’inquiéter sérieusement les Toulou
sains; ils menèrent une fin de partie remar
quable et, avec un peu moins de nervosité,
fis auraient certainement réussi à marquer
au- moins un essai. Us firent ce qu’il était
humainement possible de faire; malgré tout,
fis ne purent assurer la victoire à leur équipe,
étant donnée la valeur plutôt médiocre des
lignes arrières.
Qn peut bien dire que ce furent les trois-
quarts de Toulouse qui gagnèrent la partie, et
que si le score ne fut pas plus élevé, on le
dut à l’incontestable valeur du pack biarrot
et a son inlassable énergie.
En résumé, l’équipe la plus complète a ga
gne: celte victoire est la confirmation du
vieux principe qui dit : « La vitesse est ta
qualité essentielle pour un joueur des lignes
arrières. Un trois-quart qui n’est pas vite
n est pas un trois-quart. »
1 - , , Dr GUT IERRE'Z.
TRIBUNE LIBRE'
Aux petits clubs
Je vous disais récemment: «Donnez .des
ordres formels à vos délégués, et au besoin
remplacez-les sans scupules.» Je me permets
aujourd’hui d’insister de nouveau auprès de
vous, car, selon que vous aurez ou non agi
dans ce sens, no^is serons battus ou victo
rieux la semaine prochaine.
Le Comité de la Côte d’Argent devait dis
cuter en mai la formule du championnat ré
gional, mais, craignant de voir se réalise?
l’union des petits .clubs à l’issue d’une réunion
de leurs dirigeants (solution proposée par l’ho
norable M. Gillet, président du Stade Blayais),
R a décidé que cette question serait tranchée
ie 12 avril prochain. Nulle réunion ne pou-
vam etre organisée avant cette date, notre
comité régional se croit à l’abri dé toute pres
sion des petits, et a véritable pot de fer, croit
avoir brisé à jamais la fragilité du pot de
terre. Il a d’ailleurs pris toutes les précau
tions afin de s’assurer une victoire facile et
indiscutable. Des réunions préliminaires ont
eu lieu, réunions au cours desquelles nos dé
fenseurs et nos ennemis se “sont comptés.
Pins, afin de parer à toute éventualité, le co
mité de la Côte d’Argent n’a pas hésité à
faire appel à l’illégalité. Sachant que beau
coup de délégués des clubs de 4e série ont
ete choisis, comme je l’ai indiqué dans un
precedent article, sachant qu’ils sont prêts à
sacrifier l’intérêt de ceux qu’ils, devraient ..dé-
xenare, notre ^comité régional a décidé de les
faire voter le 12 avril, bien qu’un règlement
de la F. P. R. leur interdise formellement de
voter avant le 1er mai.
Commencez-vous à voir clair dans toutes
ces manœuvres ?
Et, mes amis, s’il vous reste quelques doutes
sur ce dont sont Ccipubles vos délégués (i’en-
tends La grosse majorité), écoutez ceci :
«On» disait récemment à. Tun d’eux
« Mais si voire club vous donne mandat im
pératif de • voter pour Télargissement des -sé
ries, vous serez bien obligé d’obéir?»
Savez-vous ce qu’a répondu ce scrupuleux
aelegù'e, que je fie veux point nommer? Sim
plement ceci : « Je demanderai , le voie secret,
et de cette façon mon club ignorera dans
guet sens faurai voté»!!! Admirable, n’est-ce
pas, cette réponse, faite pour votre édiïïcâ-
i S1 'toutefois Cela est encore nécessaire.
Oh! le vote secret ne peut être appliqué que
pour des élections ou des questions de per
sonnes, mais on n’en est pas à une illégalité
près en Cote d’Argent.
Petits clübs, n’hésitez pas ! Agissez énergi
quement et .rapidement. Donnez Mandat im-
FOOTBALL- ASSOCIATION
Championnat de la Ligne du Sud-Ouest
AU STADIUM :
Stads Uordsiaiî contra Y.S. AI
Demain, les deux rivaux dy Sud-Ouest se
rencontreront pour la dürrtièfe fois de la Sai
son, en match officiel.
Le résultat de ia partie n’influencera pas
le classement pour le titre ùe Champion de la
Ligue du Sud-Ouest, qui ne peut échapper aux
VgarMstes, mais le public, qui se rendra au
Stadium — et la partie méritera la peine de
se déplacer — verra face à face deux teams
excellents, aux méthodes opposées, mais aux
qualités presques égales.,
En toute logique, la rencontre doit se tev-
jniner par la victoire des joueurs médocains
mais les Stadistes feront certainement tous
leurs efforts pour faire pencher la balance en
leur faveur, et ils sont capables d’y réussir.
A ACHARD:
S. A. Bordelais eoniro B. â, B.
U,a lutte de ces deux onze sera certainement
sévère, car tous deux possèdent des*qualités
et des défauts.
Les Ba.callan.ais sauront parvenir près des
buts sabistès et terminer leurs descentes par
des shoots bien placés niais, pat* ailleurs, les
Sabistès seront inquiétants, et lé score sera
probablement peu élevé en faveur, dès Bâca-
îânciis qui devraient êîilëvêr (Ta victoire.
La Vie an Grand Air ea Algérie
A l’occasion des prochâineâ fêtes de Pâques,
une excellente équipe, composée de joueurs
médocains — équipe représentative des cham
pions du Sud-Ouest — s’embarque aujourd’hui
samedi 9 avril, pour l’Algérie.
Nos représentants rencontreront trois à qua
tre' des meilleurs teams d’Algérie.
LIGUE DU SUD-OUEST
FRHNCE-ESPAGMH
Le public bordelais sera cette année privi
légié. La Ligue du Sud-Ouest de Football as
sociation a, en effet, obtenu du bureau de la
F. F. F. A. l’organisation du match France-
Espagne. Ce match se disputera le 30 avril,
sur le terrain du S. B. U. C., route du Médoc,
au Bouscat.
Le onze qui portera les couleurs françaises
n’est pas encore connu, mais nous sommes
persuadés qu’il sera excellent.
De leur côté, les Espagnols ne manqueront
pas de sélectionner leurs meilleurs joueurs,
ayant à cœur, pour cette rencontre, qui est
la première entre les équipes représentatives
des deux pays, de remporter une première
victoire. ' u
Il est inutile de rappeler les progrès réalisés
en association par les Espagnols. Leurs divers
succès en font les meilleurs témoignages.
La province de Guipuzcoa n’a-t-elle pas in
fligé une sévère défaite à l’équipe représenta-
S. G. Bastidienne (1) bat Bordeaux A. C. (1)
par 4 buts à 2. — Far suite du mauvais élût
du Stadium BaStidien, lé match mettant aux
prises les deux belles équipes bordelaises sè
joua sur le terrain de Genon-Sports, que les
dirigeants de ce dernier club mirent gracieu
sement a la disposition ues Bastidiens et Bâ-
cistes.
Dès le coup d’envoi, qui écho-it au B. A. G,,
les « vert et noir » partent à l’assaut des Bois
de Forgues. Mais la défense vraiment puis
sante des Bastidiens rie laisse rien passer,
et quelques belles combinaisons exécutées par
Gros et Rocipon trouvent leur friiit. Le pre
mier but est marque par les Bastidiens, après
8 minutes de jeu.
Les Racistes réagissent et dominent main
tenant assez nettement. Ce n’est que vers le
milieu de cette première mi-temps que Dau-
val, bien servi par Mora, égalise. Nouveau
départ des Bastidiens, qui menacent sérieu
sement. Gros shoote, Lafragette bloque, rtiais
en dégageant, il lance la balle aans les jam
bes du joueur du Sporting qui a suivi et qui
rentre la bqJIe dans les tnets du B. A. C.
A la reprise, un flottement semble se pro
duire daris le camp 'des « rouge et blanc »,
Malgré cela, rien ne se produit.
Sur une échappée de Gros, Dama,zan vou
lant, bloquer, glisse, et Tarbitrê siffie le pe
nalty, que Gros transforme en but.- Peu après,
un autre penalty est acquis par le B. A. G:,
mais Dauvel ne peut réussir le but.
Les Bastidiens, par la suite, marquèrent un
quatrième but.
Le R. A. C., en ce moment, domine cort.';-
tamment, ek un joli goal vient récompenser
les efforts de sla ligne d’avants-.
* Il convient de féliciter la ligne d’avants bas
tidienne, et on particulier Gros et Rocipon.
Au B. A. C. les avants également; Cmfche-
merre, Ellisalde. Damhzan et surtout le goal,
qu'i fut merveilleux.
A. G.
Finale du championnat de France
de la Marine
Samedi, 8 avril, à 14 h. 30, TEcole de Santé
Navale de Bordeaux rencontrera la Ire flo-
tille de Cherbourg pour le championnat de
France de laMarine. Le match se jouera au
parc de Suzon.
Finale du groupe de Bordeaux
Dimanche prochain aura lieu la rencontre
Genon-Flôirac, attendue avec impatiênce par
les soccers de là rive droite.
Pôür Sé qualifier, Céhon gagnait, brillam
ment sà poule, sans connaître la défaite, tan
dis que Floirac prenait, de son côté, une
avance très nette sur ses rivaux.
i irie vient de triompher, à Marseille, de la
Ligue de Provence.
Ce m.ateh, qui sera précédé du Congrès de
ia F. F. F. A., sera placé sous la présidence
d’un ministre. Les diverses notabilités de no
tre ville seront représentées.
Un bureau de location sera établi en plein
centre de notre ville, en un point qui sera in
diqué dans le prochain numéro, pendant la
semaine qui précédera le match.
Nous souhaitons que le temps soit de là
partie, et nul doute que le public ne se rende
en masse sur le’ground du Bouscat, pour
assister à cet évent sportif, le premier dë ce
genre à Bordeaux.
* : '
Les finalises dta (Mtesge dû “ Màliit ”
Dimanche dernier, à Lyon et à .Lavai, se
sont jouées les demi-finales du Challenge of
fert par notre, confrère quotidien «Le îÆatirr».
Cette compétition avait réuni l'engagement
de dix Ligues régionales et là filiale, se joue
ra, ainsi que nous, TaVons annoncé, tout pro
chainement, à Bordeaux.
A Lyon, la Sélection du Sud-Est.'en battant
la Bourgogrte-FranchérComté par 2 buts à 1,
s’est qualifiée pour rencontrer, en finale, la
Ligue de i’Ouest qui, à Laval, par le score
imposant dé' 8 buts a 2, s’assura Davantage
sur la sélection de Dite de France.
Les Bordelais auront. donc l’occasion d’ap
plaudir ces deux teanis où brillent- dans la
sélection Sud-Est, les joueurs Timothée, Ma
gne et Manzi; dans la sélection de l’Ouest, lès
Ebrard et Baril 1er.
Coupe de France
A PARIS :
Stade Rennais bat Olympique
par 3 buts à 0
L’Olympique joua à vrai dire de malchance
dans la première mi-temps. Mais une fois de
plus, son riaoral parut inférieur à celui de
ses adversaires. La défense ne fut pas fa
meuse; Gottenet n’était pas dans un bon jour;
Huysman est en déclin, incontestablement, Au-
- | din seul fut bon. La défense des Rennais fut
péralit à vos - délégués; qu'ils volent tous pour I so tide /et süite : B'erthelot confirma qu’il était
Déiar gis sentent, des séries. Faites que la mino- I Un gardier v --' 1
rite 'rrni à V.AU7, A ‘ '■ • ' '
rite qui s’acharne à nous défendre devienne,
le 12 avril, une nTaj : orité respectée.
Au moment où paraîtront ces. lignes, vous
aurez reçu une circulaire vous pressant d’agir
auprès de vos délégués. N’oubliez pas en la
lisant que votre sort se décide le : l'2 avril.
J’ai confiance en vous.
LAMY DUPOTARD.
LE LISEUR.
Lettre ouverte
CONCOURS SE L’ATHLÈTE COMPLET
Les lauréats des éliminatoires. de ce con
cours qui eut lieu à Bordeaux et dont les
noms suivent, sont prié? d’adresser d’ur
gence à M. Laudonar, 75, boulevard Victor-
LmmanueU une lettre donnant pouvoir à M.
Técheney, avoué, en vue des poursuites à
engager contre lès organisateurs de ce con
cours.
Les athlètes amateurs qui prirent part à ces
épreuves particulièrement pénibles, sont ac
tuellement dans l’obligation de recourir à
des poursuites judiciaires pour obtenir- les
prix attribués à ces diverses épreuves qui,
malgré de nombreuses réclamations, ne leur
ont pas encore été remis'par le quotidien or
ganisateur qui pe répond même pas aux let
tres qui lui sont adressées; cette façon de
faire se passe de commentaires ! !
Sont priés d’adresser leurs pouvoirs MM.
Estang, Thomas, Deoieu, Ronzie, Panazol,
Keix, Lafarie, Lebrat, Loubatié, Viguié,, La-
garde, Dubos, Halcet, Cassagnau; Jules For
gues, Dangou (héritiers).
Si les lauréats des autres centres élimiuaioi-
res (Toulouse, Lyon, Alger, etc,..), se trou
vent dans le même cas, M. Laudouar se
tient à leur disposition pour leur fournir tous
renseignements utiles.
Avertissement salutaire au PaMic
La Gûimnissïon des règlements de la
. R. vient d’infliger un blâme au public bri-
viste, qui avait injustement- manifesté.'et me
nacé l’arbitre, M. Joucla) à l’issue d’une partie
du championnat de France, le 12 mars der
nier.
Cet acte, de la part du public, était d’au
tant plus inconcevable et répréhensible, que
les deux équipes se félicitaient de l’arbitrage,
après la partie. A noter, que le bureau de
Brive, ému de ces incidents, vient do voter
un ordre du jour, flétrissant la conduite de
son public et renouvelant toute sa confiance
à i’arbitre.
■—- ■■ •
EDUCATION PHYSIQUE"
Les nouvelles attributions Je M. Henry Pale
Le ministre de la guerre vient de modifier
les utributions de M.M-Iençy Pâté, chargé de
mission. Lès anciennes attributions de M. Hen
ry Pâté sont conservées. M. Henry Pâté est
chargé de la préparation militaire à tons les
degrés.
M. Henry Pâté est encore chargé du recru
tement, de la désignation de l’affectation, après
entente avec les directions "iiitéress'éès, dé 'tous
les cadres employés au service de l’instruc
tion physique.
L’étude, l’élaboration et la misé au point des
règlements spéciaux destinés à Tannée lui
reviennent. L'organisation, Tinstriiction, fe
personnel des corps de troupe, écoles et cen
tres d’instruction et réducatiôn physiques en
trent dans sès attributions.
Il n’avait auparavant que l'organisation des
épreuves sportives mixtes, c’est-à-dire des
championnats militaires organisés avec le con
cours des Fédérations. Aujourd’hui, il a l'or
ganisation de toutes les épreuves sportives mi
litaires, civiles et mixtes.
gardien de. but de classe. Molles et Le-
nobfe sont des arriérés massifs, niais dont
Tententé est bonne.
Les demis rennais furent supérieurs aux
Parisien's. Hugues surclassa nettement Le-
batteux, tandis que Clère et Parachini se
montraient aussi bons que Scooner et P. Gas-
tiger.
L’attaque de l’Olympique fit d’assez jolies
choses, mais manqua d’efficacité. Darques y
fut ie meilleur; Dewaquez eut peu à faire.
Rouelles et Haas furent moyens et Rebut in
existant. A Rennes, les attaques furent nom
breuses et très agréables. Caballero fut le
plus remarquable et le plus efficace : c’est
un joueur d’avenir. Avec lui, Bourdin et De-
laiande se distinguèrent. M. GasLiger fut meil
leur que Marc-,
Par 2. buts à i, le Red Star de Paris
rèsté vàiùqUeür du t\ G. de Rouen
dette demi-finaîe de la Coupe dé France
avait amené une très nombreuse assistance.
La partie fut dés plus mouvementées. Le ré
sultat de 2 à 1 donne déjà une idée de ce que
fut la partie. La première -mi-temps, jouée
à toute vitesse, vit la balance se pencher tan
tôt vers un camp, tantôt vers l’autre. Le Red
Star parvint à marquer un but sur penalty
avant le repos. Ce qui mit un peu le feu aux
poudres et rendit la seconde mi-ternps légè
rement tumultueuse. Saris parler du jeu qui
devint saccadé, il fallut to|ite l’énergie de
l’arbitre pour éviter que la partie ne devint
par trop dure. C’est ainsi d’aïlieur-S qu’il dut
mettre sur la touche deux joueurs, Tun de
Rouen, l’autre du Red Star, Nicolas. Quant
aü côté jeu de cette mï-temps, ce fut un peu
la répétition de la Tre, avec cette différence
que Paris et Rouen rrià/rquèfent chacun un
but, à . la suite d’ailleurs de quelques jolies
phases de jeu.
DERÏANDES DE MATCHÊS
U. s. BEYCHEVELLE, sur_son terrain de
itèrence, ~— ■>- - -
H. Martin,
ronde).
préférence, pour le 9 avril. Ecrire d’urgence
Saint-Julien-de-Beychevellô (Gi
TAUROMACHIE
Les Gousses landaises du dinmnehe 9 aiiFil
Les aficionados, déçus par le renvoi de la
course de dimanche demieip retrouveront di
manche, avec les mêmes éléments plus repo
sés et plus au point, une course réellement
mouvementée.
Pinfuras a promis de faire des merveilles;
quant au travail de Catalin, il est audacieux
jusqu’à là témérité et fait passer le frisson. Le
reste de la citadrilla, très homogène, aura à
coeur d’être digne du chef et de produ ire à
Bordeaux, capitale du Sud-Ouëët dé là tauro
machie, la meilleure impression devant un
troupeau absolument neuf et qui se défendra
Propos d’an Aficionado
Le football touche à sa fin '.et i’athlétfsme
est encore loin... Quelle va être la période
transitive? C’est la question que se posent
bien des sportsmen néracàis. Le point d’iriter-
rogation est la meilleure réponse pour ceux
qui ignorent encore, mais pour moi, qui suis
officiellement documente, je peux aire céci :
Il se prépare cette année des courses- lan
daises formidables... inespérées ! L’agréable
inspiration des dirigeants n’a pas regardé à
de gros sacrifices pour donner aux. .arènes la
solidité et T élégance toutes néracaises !
Remercions-lés viverrient de leur initiative, et
doublons leurs sâtisfactiôn cri assistant nom
breux aux premières grandes cdursês dès
7 et 8 mai prochain, où il sera présenté une
cuadrilla d’élite, et le troupeau en pleine for
me du ganadero Barrère.
ECARTEUR 1er.
p&te m m, & tog es fe tt#*»
Lie» IIIÂIOIT fefrlëiat
&4. q«3tai éa Qaoyrias
bordeaux
ROWfNG
La course à l’aviron Âgon-La Réole
(93 KILOMETRES)
Dimanche 9 avril.
Voici l’itinéraire dè la coursé'avec le "kilo
métrage. et l’horaire, probable à 15, kilomètres
à l’heure, vitesse qui sera sûrement dépas
sée par lés concurrents :
Agen, départ, Û kilOniStfe, 9 heures.
Port-Sainte-Marie, 0 kilomètres, 10 b.
Tonneins', 44 kilométrés, 11 h. 50.
Le AI as-ci’Agen vis, 52 kilomètres, 12 h.
Mar.mande, 67 kilomètres, 13 h, 3Sr
Gouthüres-sur-Gargnne, 73 km., 14 h. 4.
ÎVteUUXr, ûô i-C-Xx»— -- ’ —
2û:
88;
15 h. 12.
heures suivantes:
1. Excellions, à 9 heures précises.
2. Canoës, à 9 h. 30. précises.
3. Yoles à 4 rameurs, à 10 h. précises.
Les engagés
iire série) :
Excelsiors : Départ 9 heures sous la Passe
relle du Gravier): .....
Alontauban : «Lé Tarn»; équipiers: Br égal.
Amoureux; barreur, Schœudœffîér.
La -Réole: «Bluet»; équipiers; Fortin, Béÿ-
lard; barreur, Berron.
Agen: «Papillon»; équipièrs, Castelriaud,-
Vayssière; barreur,. Monteil. .
«Jupiter»; équipiers, Larrieu, Duloy; bar
reur, Dubourg.
(2e série /
Canoës à 1 tireur dé couple, 1 barreur. (Dé
part 9 h. 30).
Bordeaux : Meilhan, BordeS, LürCëbëâu.
La Réole ; Castan, Petiteau.
' Agen: « Bel-Ami » : Dieulafait, Sigalas; «Boti-
lon-d’Or » : Dugrons, Hordern; « Ristoear » :
Ribayrol, Boissières; « Aiglon » ; Clément, Nè
gre.
(3e série)
Yole de mer à 4 (départ 10 h.) :.
La Réole : « Régula II» : Couteillas, PeJiteau,
Gouilloux, Bouley; barreur, Davaux; Cahors ;
«X...»: Saboté, Lacoste, Hèüfâs, Combalbérl,
barreur, Rosset.
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Ligue du SudUQüest
A PESSAC : *
Stade Pessacais (1) bat Section Burdigalienne
par 3 buts à 2.
Après le mauvais temps' de la matinée, il
était à craindre de voir Tempoignade Sectlon-
Pessac gâchée par la pluie et" un terrain par
trop glissant. Par bonheur pour tons, joueurs
et public, à partir de mjü-i .les vents modi
fièrent leur direction et c’est par un après-
midi à peu près sec que. s’est déroulée cette
rencontre et par suite devant une assez jolie
chambrée.
Manquaient à Pessac, les deux frères Ni
colas, Truz et Duvigneau.
La Section se présente au grand-complet.
La partie fut jouée à un train endiablé,
. particulièrement pendant la tre mi-temps qui
fut superbe, et pendant laquelle les depx
équipes prirent tonr à tour le commandement
des opérations, avec toutefois un assez net
avantage pour PesSao qui dominiT le plris sou
vent, et marquera un but imparable, bien botté
en pleine vitesse, par Partent.
La 2e mi-temps ne fut pas de même; Tar-
bftre, AL Boudr.y. président de la Section Bur-
rifgalîènjriè, vice-président de la ( Ligue du Sud-
Ouest 'qui/ faute d v arbitre officiel, accèpia dq
'tenir le sîffifçt*’ et qui aurait dü donner ltexem-
ple de la plus haùte justice, n’eut pas assez
de force de caractère et de volonté pour s’im
poser l’impartialité; .il.gâcha totnlemeht cette
mi-temps, pendant laquelle les deux ..équipes
marquèrent Chacune deux buts.
AT. Pessac. l’équipe^ entière est à féh'çiiêr*
mais particulièrement le goal qui tient une'
forme splendide et sur qui les sélectionneurs
feront bien de jeter leur dévolu pour déten
dre tes couleurs de te L. S. O. pour le match
du 23 courant contre te Ligue des Chà'renteS.
A la Section, les amères et las deux ailiers
émergèrent du lot. '
Agen. «Magali»: Faju, Laffont, BouÿsSOU,
Noguès, barreur Nègre; «Farandole»: Besse,
Laborie, Pongès, Boubès, barreur, Conty;
« Aladelon » : Laffargue, Andriou,- Grosté, Bes
se, barreur, Caillau: «Ecume»; TourrèS, Bûf*
fard, Cazeneuve, Béneizt, barreur Délas.
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