Presse et revues
4 pages
Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1920-12-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 décembre 1920 25 décembre 1920
Description : 1920/12/25 (N162). 1920/12/25 (N162).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45590235
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
De ci, de là
La Fédération de 'rugby, réunie ces jours
derniers, a refusé d’amnistier le joueur Cam-
jouan de l’Union Sportive Dacquoise. Nos lec
teurs savent que cet équipier fut suspendu
pour trois ans à la suite d’un geste malheu
reux. Il manifesta un tel repentir que le
Comité de la Côte Basque, à 1 unanimité, de
manda sa requalification Ce comité vraiment
bien placé pour juger de 1 espece et de plus
présidé par l’excellent sportsman qu est Fer-
nmd l^rgues, présent lors des incidente
jugea la peine trop sévère et demanda une
amnistie. Nous déplorons, nous qui avons été
les premiers à défendre 1 excellent équipie ,
le bon camarade qui a nom Camjouan que
la Fédération ait été inflexible. Nous déplo
rons qu’elle n’ait pas entendu le joueur incri
miné avant de le condamné. ^jus déplo
rons qu’elle ait pris une sanction, à,son .sens
temporaire, mais qui brise à tout jamais la
carrière sportive d’un rugbyman, peut etre
un peu vif, mais sympathique entre tous.
*
* *
Un de nos confrères demande une modifi
cation dans le règlement d esmatches ^e cham-
Dionnats ,en ce sens que tout mach nul seia
considéré comme « nul.» et qu’il devra etre ou
prolongé ou rejoué. Nous lui déclarons tout
net que nous ne partageons pas son avis.
Il choisit pour illustrer sa thèse 1 exemple de
la Côte Basque, se plaint que Bayonne soit
déclaré champion (en admettant qu il se debai
rasse de Biarritz) sans avoir battu Dax. Par
fait, mais nous lui ferons remarquer que le
fait pour l’Aviron d’avoir battu I A. b. ts.,
s’il n’est pas l’indice d’une supériorité pouvant
se traduire par une victoire sur 1 U. b. L)ac-
quoise, est du moins l’indice d’une meilleure
méthode tactique des. Bayonnais qui, mente
bien d’être récompensée par un point sup
plémentaire, puisque là où les Dacquois ont
échoué les Bayonnais ont réussi. Et puis le
système préconisé nous conduirait, dans le cas
où après des prolongations jusqu’à la nuit
aucun résultat ne serait obtenu, à de nou
veaux matches de championnat avec leur cor
tège de brutalités, de passions déchaînées.
Que deviendraient alors les matches amicaux,
dont l’existence est déjà si compromise?
*
* *
Le Sport compte encore quelques détrac
teurs ; envoici un qui dans une. feuille de
province s’en prend qu sport féminin. Il ne
veut pas « il ne veumeilleeupeeaa-déei damain
veut pas « que l’on cçnvie Eve à se virili
ser dans des jeux, qui jusqu’alors paraissaient
être le monopole de son compagnon ». Cher
confrère, pourquoi parler de monopole; ce
droit au sport, si je puis dire, cette possibi
lité de se développer physiquement, grâce à
lui n’appartient-il pas à tous les humains
sans distinction de sexe? L’auteur de l’article
poursuivant son exposé, trouve disgracieux, le
mot équipe qui sert à désigner un « onze »
féminine il n’indique naturellement pas un
autre terme « pour désigner tant de grâce réu
nie ». Il s’en prend ensuite au costume, dont
j’en suis persuadé aucun spectateur ne se
plaint... 11 termine enfin en demandant qu’on
détourne la femme du football, comme du
tango. Cette assimilation du football et du
tango nous montre assez le parti pris de l’au
teur, pour nous dispenser de tout oommen-
ta ‘ re "■ E. LETRIBUN_
Un match de vétérans
Paris-Toulouse
Le 8 janvier prochain se jouera, sur le ter
rain du T. O. E. C., à Toulouse, en lever de
rideau du match France contre sélection, une
partie de rugby qui mettra en présence les
vétérans de Paris et de Toulouse.
Voici les noms, l’âge et les titres des an
ciens joueurs de Toulouse qui ont été pres
sentis en vue de la formation de l’équipe :
Jacoubet, 41 ans, professeur de billard: doc
teur Dugès, ^15 ans;; Bouey, 35 ans, officier
d administration; Pujol, 39 ans, rentier; doc
teur Fabregat, 41 ans; Séverat, 36 ans, em
ployé au Crédit Lyonnais; Srstrac, 39 ans, di
recteur du Mondial Office; Ané, 40 ans, négo
ciant en grains; Audit, 36 ans, vétérinaire-
major; X , professeur de la Faculté de Tou
louse; Larrieu, 35 ans, rédacteur au «Poilu»;
Bouziès, 35 ans, industriel; Haon, 35 ans,
avocat; Bergeaud, 40 ans, commerçant; Bous.
38 ans, avoué; Tallairgues, 42 ans, proprié
taire; Miaille, 38 ans, capitaine d’artillerie;
Léry, 35 ans, vétérinaire, président de la Fé
dération Française de Rugby: docteur Cacrs,
35 ans; docteur Delrieu, 35 ans: docteur Cuil-
le. 39 ans; Rey, 35 ans, chemisier; docteur
Mounicq, 36 ans; Ramondau, 36 ans, métal
lurgiste.
L’équipe Probable
Voici à un homme près l’équipe qui aura
l’honneur de défendre le prestige des anciens
du rugby de Toulouse la Rose :
Arrière : Jacoubet; trois-quarts : Pujol, Fa
bregat, Séverat, Sistac; demis: Boue,-Audit:
avants : Ramondou, Caors, Cuillê, Miailhe,
Mounic, Léry, Rous, Tallavignes.
On peut quâlifier de formidable l’équipe des
vétérans toulousains qui ne comprend que
des joueurs qui illustrèrent le rugby sudiste
et dont les fanatiques du rugby ont encore
en mémoire les exploits qu’ils * accomplirent
à la Prairie des Filtres ainsi qu’aux Ponts-
Jumeaux, il y a de cela pour certains plus
de 20 ans !
Les Parisiens
A cette redoutable équipe, les Parisiens, que
notre ami M. R.-M. Rolland est en train de
pressentir en vue de la formation du team
de la capitale, répondent nombreux. Le choix
se fera sur près de vingt-cinq anciens du rug
by, ex-internatioaux la plupart au temps pré
historique du rugby.
Voici les noms ;
A.-H. Muhr, Gondouin, R.-W. Magnanou,
Muntz (R. C. F.), Rerssac, Vandenberghe
Olympique), Frantz-Reicheil, de Saint-Paston
Barré, Thoraillier, Drigny, Théry, .Rozier (S.
C. U. F.), Hubert, Martin, Vandeau, Delcroix,
Yorke, Grosnier (A. S. F.), Redelsrurger, Ja*
meton, Rolland (C. A. S. G.).
L’arbitre du match.
Pour l’arbitrage de ce grand match on a
fait appel à M. Charles Brennus qui a accepté.
Ce sera donc Brennus fmpérator, le Dieu
du rugby français, qui dirigera la partie.
Les retraités du rugby
en veulent !
Il y a quelques jours, à Bordeaux, quelques
vieux sporlsmen et anciens joueurs de rugby
se trouvaient réunis dans un dîner.
Naturellement, on parla beaucoup de sport,
du temps présent, et surtout du temps passé;
celte dernière évocation fit éclore . une idée :
« Un match de «retraités». Les éléments ne
manquant pas pour former une équipe, des
noms furent immédiatement jetés sur un pa
pier, et l’on constata avec plaisir que le team
ainsi formé avait une tenue igné de figurer
avec honneur devant n’importe quel autre
team de vieux.
Mais quel serait ce quinze adverse ? Or
Combes, l’ancien arrière du Stade Français,
était présent, il releva le défi des Bordelais
en opposant une équipe de vieilles gloires qui
n'ont aucune raison de se croire éteintes.
Et voilà une heureuse idée lancée; sa réali
sation n’est nullement impossible.
D’ores et déjà, les adhésions de principe
peuvent être adressées à M. Etienne Valmier,
144, rue du Palais-Gallien, à Bordeaux, que
tous les présents choisirent, d’un accord una
nime, comme l’organisateur de cette rencon
tre.
4
Chez les Potaches
Championnat de France
interscolaire
En finale du championnat de la Côte Bas
que, les « Glycines » de l’Ecole normale de
Lescar, battent les « Montagnards » du Lycee
de Bavonne.
Tout au long de cette partie,. les Norma
liens témoignèrent d’un avantage indiscuta
ble dans toutes leurs lignes. L’équipe entière
joue avec un cœur et une cohésion admira
bles. Quelques combinaisons rapidement exé
cutées permirent aux Lescarriens de dérouter
leurs adversaires, et ce fut dès lors, une dé
bauché de passes, qui amena 10 essais, dont
plusieurs d’excellente facture.
Nous .savons que les instituteurs essaieront
encore d’améliorer leur forme, par un en
traînement assidu, c’est pourquoi nous espé
rons les voir aller très loin sur la route du
championnat. Nous leur souhaitons bonne
chance avec la plus sincère cordialité.
4
A propos d’une mise au point. — Nous re
cevons de M. Cétème, secrétaire des « Mu
guets», la lettre suivante: «En lisant le
compte rendu du match Muguets-'Limoges,
paru dans «l’Athlète» du 18 décembre, on
pourrait croire que l’équipe des Muguets com
prenait des joueurs du Ü* E. C., étrangers à
l’équipe. Précisons les faits : Les Muguets, où
manquaient Quinsac, Piquiral et Virol, lurent
contraints, pour compléter leur quinze, de
faire appel au dernier moment à la sportivité
d’un joueur de l’équipe 4 du B. E. G.; il est
vrai d’ailleurs, que la presque totalité des
Muguets, fait partie du B. E. C.; mais cela
suffit-il pour dire que les Muguets étaient ren
forcés, pour la circonstance, de plusieurs équi
piers du B. E. C. Certes, la victoire n’a pas
été acquise dans un style éblouissant, notre
équipe en est à son premier entraînement et
est loin d’être au point. Mais ce que nous
voulons souligner, c’est qu’elle a été acquise
loyalement, par une équipe composée unique
ment de Muguets, contre une équipe préten
due incomplète, mais qui était renforcée par
Chambon, avant de l’équipe (1) du B. E. C.
» Veuillez agréer... etc. Cétème, secrétaire
des Muguets ».
—. Nous avions écrit que les Muguets étaient
renforcés de plusieurs équipiers du B. E. C.
Notre pluriel était justifié puisque Duvigneau
et Communal (qui ne peut jouer en cham
pionnat), se trouvaient dans l’équipe du Ly
cée de Bordeaux. Nous avions écrit que celt
victoire n’avait pas été obtenue dans un sty
le éblouissant. M. Cétème est de notre avis.
Alors, pourquoi cette mise au point c’e.man
dée? Afin de faire- un peu de publicité aux
Muguets, à leur secrétaire également ? On
pourrait le penser, encore que cette publicité
soit toute relative.
Chez les Genêts. — Ces derniers ont joué
leur premier match contre les Boutons d’Or.
Ils ont succombé par 7 points à 3, non sans
avoir opposé une belle résistance. L’équipe
est composée en avants, de Dassé, Dugrand,
Darriet, Marcellito, Laclaou, Castets 1 ’ Jouanet
(cap.), Ducasse (champion de France en 17-18);
en demis, à la mêlée, Castaingts; à l’ouvertu
re, Sourgens; en trois-quarts, Cuvillier (frè
re du talonneur du S. A. B., A. Lavigne, À.
Castets, André; arrière, Gueile.
A Montauban, •— L’Ecole normale de Mon-
tauban, autrement dit le Booshing Etudiants
Club, va affronter pour la première fois, les
championnats. Elle rencontrera probablement
l’Ecole Normale de Toulouse, la Quercynoise,
les Jasmins, la. Violette, Caïiors, etc...
Saint-André-de-Cubzac récame. — On dé
fend- aux Normaliens, paraît-il, de jouer con
tre les équipes civiles. Or, en Gironde, par
exemple, il n’y a que deux équipes scolaires
qui peuvent jouer entre elles; ce sont les Nor
maliens et les Lycéens, mais ces deux quinzes
ne peuvent éternellement se rencontrer. C’est
donc empêcher la pratique du football chez
les potaches. Il nous semble que M. le Direc
teur de l’Ecole normale, agirait sagement en
laissant opérer ses élèves — pourvus de l’au
to risation familiale — contre les' équipes ci
viles. C’est d’ailleurs la solution adoptée par
la majorité des directeurs d’établissements de
h. région.
Edmond LETBIBUN.
Eoutons d’Or battent Genêts par 7 points
(t essai, un drop goal Marcon) à 3 (1 essai,
Ducasse). — Les B. O. ne périront pas dit un
vieux refrain cher à tous les potaches mon-
lois:-les jeunes «jaune et noi v » n’ont pas
voulu faire mentir le dicton, et par une pé
nible victoire sur les valeureux Genêts Dac-
nuois, ils viennent de se signaler à nouveau à
"attention des sportsmen.
Partie très intéressante et dont le résultat
fut jusqu’à la fin douteux.. Les Genets supé-
rn urement entraînés par le puissant forword
Ducasse, présentèrent un quinze redoutable :
avants lourds et trois-quarts vites et adroits.
Chez les Boutons, de la bonne volonté, mais
manque de cohésion.
Championnat interscolaire. — Ecole norma
le de Montauban bat la Queragnoise de Tar
bes par 3 points (1 but sur coup franc).
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l'athlète
CROSS-COUNTRY
Ue Calendrier de la saison
Le calendrier de la saisoi qui vient de
s’ouvrir, s’annonce particulièrement chargé.
Vcici la liste des épreuves annoncées; on y
remarquera que le cross des cinq nations ne
ligure pas au programme. Tout porte à croi
re que nos crossmen n’y participeront pas, et
que cette épreuve sera désormais remplacée
par un match annuel France-Angleterre :
25 décembre, Coupe des Poussins; 26, Ral-
lye-paper.
2 janvier, cross des pupilles et course au
clocher; 9, cross-country de l’«Auto»; 1£.
cross du R. C. F.; 23, Coupe des Poussins;
30 grand handicap.
6 février, cross de l’« Intransigeant »; 13,
handicap des Vieux. Coupe des Poussins; 20,
championnat de Paris; 27, Challenge Guille-
nare.
C mars, cross national: 13, cross de l’U. S.
Cfidoaldienne (vétérans et juniors); 21, match
France- Angleterre.
3 avril, match Paris-Province.
+
Prix KndPé~&et f nos
Demain, en souvenir de son regretté pe
tit champion disparu à Rancourt le 16 sep-
ternbre 1916, l’Union Athlétique Bordelaise
fera courir dans les environs de Lormont
et Cenon, le prix André Bernos.
Réservée aux athlètes de 2e catégorie et
aux indépendants cette épreuve qui se dis
putera sur une distance de 8 kilomètres
(une boucle de 4 kilomètres à parcourir
deux fois),comprendra du sous-bois, de la
prairie et des côtes qui obligeront les con
currents à s'employer à fond.
Le lot est des plus relevés et nous ex
trayons les noms de Goutelle, Dosseux,
Ignarra, Poulmarch, Cazaux jeune, Fouché,
Cassan, les indépendants Missonnier et Ri-
vaud comme susceptibles de fourenir le
vainqueur. Quoique Poulmarch et Goutelle
aient à cœur de confirmer leur dernière
.co'urse, que Dosseux et Cazaux soient à
craindre sur la fin, Ignarra doit passer en
vainqueur le poteau, démontrant qu’il est
digne de figurer parmi les sélectionnés de
la première catégorie ; mais les adversaires
du sympathique athlète basque lui tien
dront "la dragée haute et il n’a pas encore
course gagnée.
Les engagements seront reçus jusqu au
départ qui sera donné à 15 h. 30 du petit
bois deBellevue (mi-côte des 4 Pavillons)
-vwv
Le Cerceau Bordelais invite instamment ses
coureurs de 2e catégorie, dont les noms sui
vent à participer, dimanche 26 décembre, a
l’épreuve de cross-country, le Prix André
Bernos :
A. Malbos, Fouché, G. Chain on llea.u , E Can-
raly A. Lacroix, E. Dosseux, Vidal, S. De-
gort P Huchet, Coudert, M. Espagnet, La-
pevre, T. Filleul, V. Brin, Baudin, Vergnes,
G." Lavialle, Laurent.
4
SECTION BURDIGALIENNÈ
Dimanche 26 décembre, à 15 heures entraî
nement, à Mérignac, Rendez-vous à 14 h. 30,
café Central, place de l’Eglise.
Tous les pratiquants du Cross de la S. B.
sont priés'd'assister à cet entraînement.
—
■ ' B OXE
LE GALA
du C. A. du Moulin d’Ars
Continuant la série de ses représentations
de boxe, le C. A. du Moulin d’Ars organise
pour le 25 courant, dans le cadre coquet de
l’Amicale Artistique, rue Lamothe, une mati
née appelée à obtenir un vif succès.
Quatre combats sont épinglés au program
me :
Espiaut, 64 kil. (du G,* A. M. d’Ars), contre
P. Marty, 65 kilos (champion de Valencia)
(Espagne), en, 10 rounds.
Jim Roques,’ 58 kil., vainqueur de Magnau-
deix, contre Boulou, 62 kil., dq. C. A. M.
d’Ars, en 8 rounds.
Géo Nart, 38 kil., champion Côte d’Argent
1920, contre Kiki Vérouilh, 38 kil., en
6 rounds.
Couture. 48 kil., contre Dourneau, 47 kil.,
en 8 rounds.
En intermède : Laurent Tailhade, le chan
teur bordelais, et Warton’s, chanteur de gen
re.
Etant, donné le programme chargé, les por
tes ouvriront à 14 heures, et le premier com
bat commencera à 14 h. 30 précises.
4
La Réunion du Wonderland Bordelais
Il faut reconnaître que Deschamps remporta
une nette victoire sur Albert Lurie. Si celui-ci
u'a pas été plus lent que de coutume, c’est
qu’alors son adversaire a amélioré la vitesse
de son escrime. Ses gauches manquèrent de
nombreux points, tandis que son droit lors
qu’il arriva à destination, parut avoir une ac
tion efficace, tandis que son appréciation des
distances dans ses esquives par retrait du
corps ,marquent un progrès indéniable. Il sut
d’ailleurs utiliser un jeu de jambe assez fa
eüe pour esquiver de nombreuses attaques de
Lurie. Enfin, il usa à bon escient de la feinte
pour amener le visage de son adversaire à
portée de son gauche et même de son droit
en uppercut.
Lurie se défendit vaillamment, mais la lenteur
initiale de ses attaques leur ôta toute pré
cision. Seul, son droit trouva assez souvent
le chemin de la face de Deschamps, et son
gauche quelquefois, le corps. En somme,
pour peu que Descamps eût de la valeur, le
combat était couru d’avance étant donné l’é
cart d’âge existant entre les deux hommes et
la longue inaction pugilistique de Lurie.
Entre Roulis et Corbiaux, l’affaire se pré
sentait différemment.
Après avoir tâté de la manière de Roulis,
le Belge estima qu’il n’avait rien à espérer
du combat de loin. Aussi changea-t-il immé
diatement de tactique. Bien couvert, en
« (trouch », la tête dans les gants et les
avants-bras protégeant «le buffet», il s’ingé
nia à rentrer en corps à corps, sur les atta
ques de Roulis. C’était judicieux, car de cet
te façon, il annihilait l’allonge et la vitesse
d’exécution de Routis.
Pendant huit rounds, celui-ci s’acharna bien
à tort à cribler la tête et le front de Corbiaux
(c’est tout ce que les gants laissaient à dé
couvert). Il totalisa ainsi des points tout en
évitant par de splendides esquives, le coup
décisif que Corbiaux essaya souventes fois
de placer, le plus souvent en contre.
Ce n’est qu’à la fin, las de chercher une
ouverture dans cette garde trop fermée, que
Routis s’avisa de travailler au flanc. 11 au
rait dû commencer cette besogne beaucoup
plus tôt. 11 gagna de loin, c’est entendu,
mais peut-être aurait-il pu triompher plus dé
cisivement. Si ses esquives furent éblouissan
tes, il prodigua en vain trop d’uppercuts mal
ajustés. Il manque à ce boxeur si souple, et
de décision rapide, un jeu sobre, supprimant
les gestes inutiles et le punch, choses qu’il
acquerra sûrement avec du travail. Ce jour-
là, nous aurons à Bordeaux, un grand cham
pion.
Jæs demis-coqs Pujol et Favreou se livrè
rent une belle bataille et travaillèrent com
me des maîtres. Favreau très courageux, por
ta ses coups de trop loin. Ils furent ineffi
caces. Pujol agressif, martela le flanc et l’es
tomac et conclut par des crochets à la mâ
choire. Mais sa garde trop basse, trop ou
verte lui jouera un mauvais tour lorsqu’il se
trouvera devant un adversaire adepte de la
vitesse et des directs-éclairs.
Noël Boscq n’eut aucune peine à écœurer
Latgé, qu’il ménagea quelque peu, celui-ci
n’ayant d’ailleurs aucune prétention et pour
cause.
Lnrré et Fabrègue ont fait un match nul;
grâce à sa combativité, le premier nommé com
bla le handicap de l’allonge de Fabrègue qui
ne sut pas se servir du gauche pour l’arrêter.
Enfin, les deux noyiees Dubernard et Wil
liam Poupard. s’en mirent « plein la lampe ».
Dubernard gagna aux points.
’ H. H.
La Soirée
du Pugilistique Club
Empressons-nous de dire que tous les com
bats lurent uprement disputés, et que c’est
de jutesse que la plupart des concurrents en
levèrent lu décision sur leur adversaire. Le
clou de la soirée, constitué par la rencontre
du sympatlfique champion toulousain, Au-
douy bien connu à Bordeaux, et Maertens fut
le plus joli de la soirée ,et valait à lui seul
tout un programme.
Maertens a laissé à Bordeaux une excellen
te impression. Très rapVde, se protégeant
bien, il est en outre doué d’un « punch » des
plus appréciables, et dont le brave Audouy
lut victime à quatre reprises différentes tout
au plus pourrait-on lui reprocher de s’être
désuni au moment même où on le considé
rait comme le vainqueur certain du combat,
et cela par un exces de nervosité, dont il
devra se défaire dans l’avenir. Mais je le
répète le fait seul d’avoir mis le scientifique
Audouy en péril à quatre reprises difiérentes
le classe à l’égal des meilleurs.
Audouy, fut le même homme que nous con
naissons depuis longtemps, toujours aussi
scientifique, toujours aussi ardent dans le
combat. Mais son excès de confiance en lui
et peut-être aussi le dédain trop prononcé
pour un adversaire, qu’il ne considérait pas
être de sa classe, faillirent lui coûter cher.
Sa victoire aux points, n’est point à notre
humble avis, aussi nette que certains ont
bien voulu le dire, et nous le félicitons sincè
rement d’avoir accordé sa revanche au brave
Maertens qui l’a réclamée après la décision
de l’arbitre.
Le combat Lajus-Bitche fut tout simplement
merveilleux du premier au dernier round.
Lajus plus scientifique mena le combat à sa
guise. Son gauche très précis, arrête son
adversaire à la face à chacune de ses tenta
tives, pendant que son droit le prend en con
tre, soit par de larges « swings », soit par
des crochets très durs qui l’ébranlent à plu
sieurs reprises, soit enfin, en upercuts. Bitche
fit montre au cours de combat, à défaut de
science, d’un courage et d’une combativité à
toute épreuve, et ne se contenta pas d’en
caisser. Dans les corps à corps il fit sou
vent du bon travail, à noter à son actif quel
ques jolis arrêts du gauche à la face.
Le champion de la marine Courbes fit aussi
une excellente impression. Doué d’un jeu de
jambes très vif, le bonhomme, malgré sa pe
tite taille est un terrible «accrocheur», ta
pant sec, et encaisseur émérite. Dès le début
son adversaire Morand, qui remplace Ma-
gnaudeix souffrant de furonculose, parut pren
dre le dessus, mais dut par la suite baisser
pavillon devant le champion maritime, et
« laisser ça là », au début du troisième round
alors qu’il était sérieusement sonné.
Le combat Perroud-Lapierre fut parfois mo
notone, et parfois palpitant, les deux hom
mes « s’en mirent plein la lampe » sans pou
voir prendre le meilleur, et la décision de
l’arbitre accordant la victoire aux points à
Lapierre fut plutôt mal accueillie du public,
non sans raison d’ailleurs. A notre avis le
« draw » eût été beaucoup plus logique.
Enfin les deux poids papiers Quiqui-Ver
rouil bien connu à Bordeaux, et Argote, fi
rent une jolie levée de rideau, et tels deux
« petits coqs » lâchés dans l’arène, échangè
rent force horions sans pouvoir enlever ni
l’un ni l’autre la décision. En résumé, excel
lente réunion troublée par l’affreuse soirée hi
vernale de samedi et qui prouva qu’une fois
de plus les absents ont- eu tort.
En terminant toutes nos félicitations aux
organisateur, notamment à l’excellent Alex,
et au sympathique Perroud du Pugilistique
Club Bordelais, pour nous avoir fait revivre
ces belles soirées d’antan. Espérons que cette
soirée aura des lendemains.
Voici les résultats :
Premier combat (4 rounds de deux minutes),
Quiqui Verrouil 47 kilos 900 et Argote 48 ki
los font match nul.
Deuxième combat (6 rounds de 3 minutes),
Courbés, champion de la Marine, 48 kilos,
vaiqueur de Morand, 49 kilos, par abandon au
troisième round.
Troisième combat (8 rounds de 3 minutes),
Lapierre 72 kilos, vainqueur de Perroud, 71
kilos aux points.
Quatrième combat (12 rounds de 3 minutes),
Audouy vainqueur de Maertens aux points.
Audouy arrête du gauche et cherche en
vain à placer sca droite à la mâchoire, Maer
tens dont la garde ressemble de loin à celle
de Balzac, se protège bien avec l’épaule, Au
douy réussit de larges « swings » au flanc
Au cinquième round, un terrible crochet du
gauche de Maertens, envoie Audouy à terre
pour 8 secondes, un deuxième du droit pour
le même compte, un troisième du gauche pour
9 secondes, et sur un autre droit pour 8 se
condes, le time le sauve. Le belge s’énerve et
ne sait pas profiter de son avantage, Audouy
est « groggy », par la suite il revient bien et
reprend l’avantage. Au huitième round Maer
tens encaisse un dur crochet du droit à la
mâchoire, qui le déséquilibre. Au round sui
vant sur un uppercut du droit. Maertens va
à terre pour 6 secondes, au dixième round Au
douy envoie à nouveau son adversaire à terre
sur un crochet du gauche pour quatre se
condes. Les deux autres rounds sont tout à
son avantage, notamment le douzième où il
envoie son adversaire dans les cordes. Tout
le monde s’attend au match nul, l’arbitre ac
corde la victoire aux points à Audouy.
Cinquième combat (10 rounds de 3 minutes),
Lajus 68 kilos 600 vainqueur aux points de
Bitche 67 kilos 100.
A. BLAIN
WILLIAMS & C°.
R A R I S
Succursale de BORDEAUX
39, r. Sainte-Catherine
The SPORTSMAN’S EMPORIUM
Tout pour II
FOOTBALL, BOXE HOCKEY,golf
GYMNASTIQUE. TENNIS, ETC
Grand choix de Jeux de salon
TOUT POUR TOUS SPORTS
Conditions spéciales aux Clubs et leurs Membres
CYCLISME
Union Véloeipédique de France
Le Comité départemental de la Gironde pour
l’exercice 1921 est constitué comme suit :
Président d’honneur : M. Maurice Martin,
membre du Comité directeur; vice-président
d’honneur : M. Georges Lièvre, chef délégué
honoraire; président actif : M. Raoul Doléac,
délégué du Comité directeur; vice-présidents :
MM. Cyrille Abadie, chef délégué sportif; Jean
Alexandre, chef consul; Jean Reniordé, délé
gué sportif; Alex. Tournis, délégué sportif;
secrétaires : MM. André Aragon, délégué spor
tif; Fernand Grimai, délégué sportif; tréso
riers : MM. Marcel Loche, consul; Pierre Bon-
nemazou, délégué sportif.
Toute la correspondance doit être adressée
à M. Raoul Doléac, 102, rue Emile-Fourcand,
à Bordeaux.
Les Sociétés sont invitées à faire parvenir
sans retard leur affiliation pour 1921, afin que
leurs représentants soient désignés dès la
première réunion de la Commission des cour
ses fixée au mardi 4 janvier 1921, café de
l’Opéra (1er étage).
4
Brevet de Spécialiste cycliste
C’est le 30 janvier que doit se disputer le
premier brevet et dans le début de février le
C. P. S. M.
Ces examens sont réservés aux coureurs de
nos Sociétés, ou licenciés individuels de l’U.
V. F. appartenant à la classe 21 ou ajournés
des classes précédentes.
Il est porté à !a connaissance des jeunes
coureurs qualifiés pour subir ces examens de
cycliste classé, que leur adhésion doit parve
nir, avant le 4 janvier prochain, nu siège de
l'U. V. F., café de l’Opéra, 1 Union devant les
transmettre à TI. P. de la 18e région avunt
lu 8 janvier.
Devant les Filets...
Nous marquerons la journée de dimanche
d’une pierre noire dans les annales du foot
ball. Je ne reviendrai pas sur la rigueur de
la température interdisant absolument tout
match, et par cela même bousculant légère
ment les calendriers ou bien retardant, dans
notre région entre autres, la fin du premier
tour de championnat et nous laissant tou
jours dans la plus vive anxiété au grand dam
de notre système nerveux. Ce ne sont là que
choses presque banales à côté de ce qui s’est
passé à Paris. C’est surtout à cause de cela
que cette journée fut déplorable.
Devant le froid très vif, et les terrains ge
lés, les pouvoirs compétents décidèrent avec
juste raison d’ailleurs, de remettre les rencon
tres officielles. Ceci se passait le vendredi.
On ne pouvait attendre plus longtemps pour
prendre une décision, sans de graves incon
vénients. (Communiqué à la presse, aux
clubs pour prévenir les joueurs et arbitres).
Dans la plupart des régions, il ne fut nulle
ment question de. revenir là-dessus, même au
cas improbable où le dégel rendrait les ter
rains jouables. Il 11 ’en fut pas de même à
Paris : dès samedi, le dégel commença; alors
ce fut un beau tapage dans les clubs : les
mêmes qui trouvaient à redire que l’on eût
attendu bien tard pour prévenir de la remise
des matches officiels n’eurent de cesse, que
l’on ne laissât point un dimanche inemployé
puisque les terrains devenaient praticables.
Les manœuvres ne tardèrent pas à prendre
une envergure si grande que le secrétaire de
L. P. F. A. prit sur lui de revenir sur-la
décision du bureau, et le communiqua à un
seul journal sportif. Conclusion, affolement
des dirigeants des clubs, courses effrénées
des capitaines pour former leurs équipes qui,
fatalement, devinrent très mixtes, arbitres
non prévenus du nouvel état de choses, et
enfin résultats faussés.
*
* *
L’Olympique devait rencontrer Levallois;
cette rencontre fut remise dès samedi. Red
Star et C. A. P. matchèrent bien, mais d’un
commun accord en firent un match amical
que le premier nommé gagna par 3 buts à
rien.
Les Redstariens n’avaient point Nicolas mais
le C. A. P. était aussi handicapé, si j’ose dire,
par l’absence de Bard, Pachet et Reymond et,
ma foi, c’est quelque chose. Donc, rien à
conclure du résultat d’un match qui fut par
ticulièrement plaisant à suivre. Souhaitons
qu’il en soit de même lors de la rencontre
officielle 1 C’est peu probable.
Le Club Français, en excellente forme et
ayant vu tous ses équipiers répondre à la
convocation, pour si tardive qu’elle fût, a
nettement dominé Vitry. Le score eût dû être
plus élevé en faveur du club pour donner
une nette physionomie de la partie. Il est
juste de dire que Vitry joua avec quatre, rem
plaçants. A signaler le courage des Vitryots
qui ne s’est pas départi un seul instant. Vitry
a fait des réserves à propos de la convoca
tion tardive.
Enfin, le quatrième match de la division
d’honneur mettait aux prises le Racing et
Clichy. Clichy en sortit vainqueur. Hein ! oui,
vainqueur, les Racingmen ne voulant pas
d’un match amical, l’arbitre déclara « le for
fait » au profit de Clichy. Et voilà, les bril
lants résultats qu’amena le communiqué
de la dernière heure de la L. P. F. A. J’ajou
terai que pas mal de clubs, pour ne pas dire
tous, qui devaient jouer à 13 h. 15. ne purent
se présenter au complet. 11 est inutile d’insister
davantage sur ce fâcheux incident qui a cons
terné public, joueurs et dirigeants.
En promotion, il y eut trois matches offi
ciels.
Le Stade Français, selon sa coutume, dosant
ses efforts, manque un tout petit but de plus
que. TU. S. Suisse. Cependant que TA. S.
Française, de plus en plus en forme, en ren
tre six dans les filets du Racing-Sports et
, en laisse passer un pour ce dernier. L’A. S.
Amicale l’emporte difficilement sur Choisy,
d’un but accordé contre un but refusé par
l’arbitre. Bien entendu un autre que l’arbitre
désigné par la Commission, ce dernier ayant
ignoré qu’il y eût quelque chose de changé de
puis T avant-veille. Le P. U. C. et le Stan
dard remirent leur match, et la J. A. de Saint-
Championnats de la L. 8.-0.
Les matches officiels qui 11 ’ont pu avoir lieu,
dimanche dernier, par suite du mauvais temps,
sont remis au dimanche 9 janvier.
4
Les matches internationaux
Le calendrier international de la F. F. F.
A. se complète : après France-Irlande, Fran
ce-Angleterre, France-Belgique, France-Italie
et probablement France-Espagne, il est pos
sible qu’une équipe représentative effectue, en
mai prochain, une tournée en Yougo-Slavie.
Ajoutons enfin que le onze de l’armée belge
sera opposé au team de l’armée française, le
27 mars prochain, à Paris. Le match France-
Italie est fixé au 20 février prochain, en Fran
ce, mais rien n’est encore décidé quant au
lieu de la rencontre.
4
Annonces de Matches
MATCIŒS DU ib DECEMBRE mo
Stade Bordelais contre Bordeaux A. C.
C’est sur le terrain d’honneur de Sainte^
Germaine, que seront opposés, le samedi 25
décembre, le Stade Bordelais, champion de
la Ligue du Sud-Ouest et le Bordeaux Athlé-
tio Club, un des favoris pour le championnat
de cette saison.
Les amateurs de football association, qui
se déplaceront certainement très nombreux,
assisteront à une partie ardemment disputée.
Les deux équipes seront vraisemblablement
ai. grand complet. Les Stadistes arriveront-
ils à prendre leur revanche sir* les Bacala-
nais qui les ont battus par 5 buts à 3, il y a
quelques semaines ?
Grâce à leur jeu rapide, les «lions» doivent,
à notre avis. * battre difficilement peut-être,
leurs adversaires de demain.
Burdigaliens contre Enfants d’Arcachon
Une équipe mixte de la Section Burdiga-
Tcr.ne se rendra samedi à Arcachon matcher
l'excellent onze d-s Enfants d’Arcachon, lea
ders du championnat de 2e série. Rendez-vous
des équipes de la S. B. à 9 h. 30, gare Saint-
Jean, samedi matin.
A Gravcy-Mérignac. — Section Burdigahen-
ne (3) contre Stade Pessacais (2).
La Section Burdigalienne à Alais
A l’occasion des fêtes de Noël, l’équipe pre
mière de la Section Burdigalienne se rendra
dans le Midi pour matcher l’excellent onze du
Red Star Club d Alais, qui misait, match nul
il y a quinze jours avec le S. O. Montpellié-
rain. L’equipe bordelaise partira vendredi soir,
'h ndez-vous gare Saint Jean, à 17 h. 45.
J. S. MIDI BEGLES
üuen et le Gallia firent,une partie amicale
que les Coqs gagnèrent de 3 a 2...
Jusqu’à présent, en promotion, si du moin£
ü n'y a rien de changé. dans les résultats,
TA. S. F. vient en lete du classement, il mai-
ches et 19 points; jouis la J. A. u., y mutches,
la points; i'A. S. A., lo matches, 15 points;
le btade Français, il matches, 14 points; Gal
ba Club, 10 matches, 11 points; U. S. S.,
il matches, 10 points; Raincy Sports, 11 mat
ches, 8 points; S. C. Choisy, il matches, 7
points; Standard A. C., 10 matches, 3 points;
P. U. C., lu matches, 2 points.
*.
* *
Pour en finir avec toutes les questions que
cette maudite geiee fait surgir, un mot a pro
pos des rencontres amicales. Pas mal de duos
uuOiienL que c’est à celui qui reçoit d’avertir
les visiteurs de venir ou de ne pas venir
étant donné l’état du terrain. Il est évident
que l’on ne peut se rendre compte ûe la tem
pérature a quelque cent kilométrés de l’en
droit où l’on est. C’est une des petites ques
tions élémentaires de civilité qu’il est regret
table d’avoir a rappeler.
*
* *
Dans notre région, rien de bien saillant,
du moins au punit de vue jeu, car si les
terrains de footoali ne lurent pas aiiynés,
u en lut autrement de certaines salles où se
réunissent heodomadaireiiient des personna
ges importants dont le rôle est de discuter
uuLour d’un tapis vert, les réclamations qui
leur sont soumises. Confortablement installes
dans de somptueux lauteuüs, au milieu de
nuages de funiee, ils admettent ou rejettent.
l» abord, la réclamation, ou mieux les réser
ves, sont-elles faites dans le delai voulu, dans
ies formes convenues ,ei surtout (meme avant
tout), y a-t-il le mandat annexe... indispen
sable. Oui ! alors, discutons, renvoyons a
huitaine pour complément d’information... ou
tranchons.
Au milieu du calme serein, apporté par la
neige, un coup de foudre vint troubler notre
quiétude. C’était la décision prise. pur la
commission de la Coupe de France au sujet
de la réclamation Garennes-Colombes contre
V. G. A. M. A la suite d umatch que ces deux
équipés disputèrent à Bordeaux pour le qua
trième tour de la Coupe de France et ou
Garenne-Colombes fut battu de 6 buts à 0, ce
club déposa une réclamation contre les joueurs
JJoyé, Mentha et Sissingh de la V. G. A. M.
Dans sa séance du 8 décembre, la Commis
sion rejeta les cas Mentlia et Boyé, et ren
voya le cas Sissingh à huitaine pour avoir le
temps de réunir toutes les pièces nécessaires :
Sissingh étant accusé d’avoir joué cette an
née des matches officiels en Hollande.
Le 16 décembre, ce cas fut tranché. Je vous
lais grâce du procès-verbal : Des considérant
et attendu que, il résulte que la Commission
se déclare compétente, que ie joueur Sissingh
a bien joué en Hollande le 26 septembre et
le 10 octobre dans des championnats, par
conséquent matches officiels, qu’il a ainsi
contrevenu à l’article 41 des règlements géné
raux de la F. F. F. A., qu’il mêlait pas qua
lifié pour participer au match du 5 décem
bre, et par conséquent la V. G. A. M. a match
perdu.
Nous nous garderons d’épiloguer sur ce
jugement parfaitement juste. Regrettons que
la V. G. A. se soit mise dans un cas sem
blable car, avec s_es équipiers qualifiés, elle
était capable de défendre fort honorablement
les couleurs du Sud-Ouest dans cette compé
tition. Bien entendu, les réclamations' ne se
sont pas arrêtées là : Après leur match de
championnat, où ils furent battus assez net
tement (8 buts à zéro), ies Etudiants ont dé
posé à leur tour une réclamation à L. S. O.
(Ligue du Sud-Ouest).
11 est presque certain que la L. S. O., se
servant des mêmes documents que la F. F.
F. A., ne pourra qu’avoir ies mêmes conclu
sions. D’où perturbations dans le classement
de la poule B, où le S. A. B. passe en tête
avec trois matches, 8 points; puis B. E C.,
quatre matches, 9 points; V. G. A. M., trois
matches,^ 6 points; Section, trois matches, 0
points; C.. A. Réglais, trois matches, 4 points.
Les derniers matches aller ne feront que
confirmer les places détenues par ces diffé
rents clubs. Paul LEVALLOIS.
MATCHES DU 26 DECEMBRE 1920
S. C. de la Bastidienne contre Gallia-Bastide
Les deux clubs spécialistes de la rive droite,
v«,nt dimanche, se trouver en présence, pour
la première fois depuis le commencement de
la saison.
Malheureusement, les deux équipes ne sont
pas de la même classe, et, s’il n’v a pas
(Là-coups pendant la partie, cette dernière doit
terminer avec un avantage de plusièurs
buts en faveur du Sporting.
Gravey-Mérignac. — Section Burdigalienne
(3 et 4) contre Bordeaux Athlétic Club (3 et 4)
à 2 h. 30.
— Section Burdigalienne frfixte) contre
Bleus de Saint-Ferdinand (1).
— Dimanche : Enfants d’Arcachon contre
Floirac-Club, en match comptant pour le
championnat L. S. O. (2e série).
A Langoiran. — Dimanche 26 décembre, l’e-
quipe première du Bordeaux Sporting Club
se rendra à Langoiran, matcher l’équipe cor
respondante. Rendez-vous des équipiers du B.
S. C., à 9 h. 30, gare Bordeaux-Cadillac. Sont
convoqués : Camin, Conthouis, Tricoche, Ca
ne, Chouzenoux, Saunier ,Lapaloque, Sanazv
Jourda, Descamps et Renard.
SECTION BURDIGALIENNE
Tous les joueurs d’assocation de la Section
Burdigalienne qui ne recevraient pas de con
vocations sont priés de se trouver à 14 heures,
samedi et dimanche, aux terrains au Club, a
Mérignac. Les équipes seront formées sur le
terrain par les membres de la commission
présents.
é
Résultats des Matches
de dimanche
A Saint - Julien - Beychevelle. — Bordeaux
Sporting Club (1) bat Union Sportive Saint-
Julien .(1) par 3 buts à 2. Honneur aux braves
équipiers qui osèrent affronter les rigueurs
de la température; ils jouèrent une partie
des plus décousues, il est vrai, sous une vé
ritable avalanche de neige. Se distinguèrent
à Bordeaux, Lapaloque, Camin, Cantaloube
et Renard.
Demandes de matches
RUGBY
Association Sportive du Midi pour son équipe
première sur terrain adverse, le 2 janvier; sur
son terrain ou sur terrain adverse les 6 et
20 février. Faire offres à M. le Secrétaire,
191, cours de la Marne, Bordeaux.
Wonderland Arcachoiinais (1) demande
match, sur son terrain, pour le 2 janvier.
Ecrire à M. Dupuch, Villa Georges, Arcachon.
L’équipe première se rendra le 25 décembre,
à Sainte-Croix-du-Mont. Rendez-vous des
joueurs, gare Saint-Jean, à 7 heures précises.
Le 26 décembre, contre la Caudéranaise (2), à
Périnot. Rendez-vous des joueurs à 1 heure
précise, an^le de la rue de la Croix - Blanche
el des boulevards. Les joueurs suivants sont
convoqués : Courndette, Larrouy, Dupuy, Mi-
i i mont, Froinendères, Claverie, Jallabert,
Touyas, Bordedebat, Soleil, Bertrand, Joan-
lt.nne, Ménard, Puech, Eloi, Renaud.
Austerlitz Sports [1) se déplacerait aux dates
ci-après : 9, 30 janvier; 13 février; 6, 2fi mars.
Ecrire en indiquant conditions au secrétai
re, 11, rue Grangeneuve, Bordeaux.
Abonnez-vous à « L’ATHLÈTE »
La Fédération de 'rugby, réunie ces jours
derniers, a refusé d’amnistier le joueur Cam-
jouan de l’Union Sportive Dacquoise. Nos lec
teurs savent que cet équipier fut suspendu
pour trois ans à la suite d’un geste malheu
reux. Il manifesta un tel repentir que le
Comité de la Côte Basque, à 1 unanimité, de
manda sa requalification Ce comité vraiment
bien placé pour juger de 1 espece et de plus
présidé par l’excellent sportsman qu est Fer-
nmd l^rgues, présent lors des incidente
jugea la peine trop sévère et demanda une
amnistie. Nous déplorons, nous qui avons été
les premiers à défendre 1 excellent équipie ,
le bon camarade qui a nom Camjouan que
la Fédération ait été inflexible. Nous déplo
rons qu’elle n’ait pas entendu le joueur incri
miné avant de le condamné. ^jus déplo
rons qu’elle ait pris une sanction, à,son .sens
temporaire, mais qui brise à tout jamais la
carrière sportive d’un rugbyman, peut etre
un peu vif, mais sympathique entre tous.
*
* *
Un de nos confrères demande une modifi
cation dans le règlement d esmatches ^e cham-
Dionnats ,en ce sens que tout mach nul seia
considéré comme « nul.» et qu’il devra etre ou
prolongé ou rejoué. Nous lui déclarons tout
net que nous ne partageons pas son avis.
Il choisit pour illustrer sa thèse 1 exemple de
la Côte Basque, se plaint que Bayonne soit
déclaré champion (en admettant qu il se debai
rasse de Biarritz) sans avoir battu Dax. Par
fait, mais nous lui ferons remarquer que le
fait pour l’Aviron d’avoir battu I A. b. ts.,
s’il n’est pas l’indice d’une supériorité pouvant
se traduire par une victoire sur 1 U. b. L)ac-
quoise, est du moins l’indice d’une meilleure
méthode tactique des. Bayonnais qui, mente
bien d’être récompensée par un point sup
plémentaire, puisque là où les Dacquois ont
échoué les Bayonnais ont réussi. Et puis le
système préconisé nous conduirait, dans le cas
où après des prolongations jusqu’à la nuit
aucun résultat ne serait obtenu, à de nou
veaux matches de championnat avec leur cor
tège de brutalités, de passions déchaînées.
Que deviendraient alors les matches amicaux,
dont l’existence est déjà si compromise?
*
* *
Le Sport compte encore quelques détrac
teurs ; envoici un qui dans une. feuille de
province s’en prend qu sport féminin. Il ne
veut pas « il ne veumeilleeupeeaa-déei damain
veut pas « que l’on cçnvie Eve à se virili
ser dans des jeux, qui jusqu’alors paraissaient
être le monopole de son compagnon ». Cher
confrère, pourquoi parler de monopole; ce
droit au sport, si je puis dire, cette possibi
lité de se développer physiquement, grâce à
lui n’appartient-il pas à tous les humains
sans distinction de sexe? L’auteur de l’article
poursuivant son exposé, trouve disgracieux, le
mot équipe qui sert à désigner un « onze »
féminine il n’indique naturellement pas un
autre terme « pour désigner tant de grâce réu
nie ». Il s’en prend ensuite au costume, dont
j’en suis persuadé aucun spectateur ne se
plaint... 11 termine enfin en demandant qu’on
détourne la femme du football, comme du
tango. Cette assimilation du football et du
tango nous montre assez le parti pris de l’au
teur, pour nous dispenser de tout oommen-
ta ‘ re "■ E. LETRIBUN_
Un match de vétérans
Paris-Toulouse
Le 8 janvier prochain se jouera, sur le ter
rain du T. O. E. C., à Toulouse, en lever de
rideau du match France contre sélection, une
partie de rugby qui mettra en présence les
vétérans de Paris et de Toulouse.
Voici les noms, l’âge et les titres des an
ciens joueurs de Toulouse qui ont été pres
sentis en vue de la formation de l’équipe :
Jacoubet, 41 ans, professeur de billard: doc
teur Dugès, ^15 ans;; Bouey, 35 ans, officier
d administration; Pujol, 39 ans, rentier; doc
teur Fabregat, 41 ans; Séverat, 36 ans, em
ployé au Crédit Lyonnais; Srstrac, 39 ans, di
recteur du Mondial Office; Ané, 40 ans, négo
ciant en grains; Audit, 36 ans, vétérinaire-
major; X , professeur de la Faculté de Tou
louse; Larrieu, 35 ans, rédacteur au «Poilu»;
Bouziès, 35 ans, industriel; Haon, 35 ans,
avocat; Bergeaud, 40 ans, commerçant; Bous.
38 ans, avoué; Tallairgues, 42 ans, proprié
taire; Miaille, 38 ans, capitaine d’artillerie;
Léry, 35 ans, vétérinaire, président de la Fé
dération Française de Rugby: docteur Cacrs,
35 ans; docteur Delrieu, 35 ans: docteur Cuil-
le. 39 ans; Rey, 35 ans, chemisier; docteur
Mounicq, 36 ans; Ramondau, 36 ans, métal
lurgiste.
L’équipe Probable
Voici à un homme près l’équipe qui aura
l’honneur de défendre le prestige des anciens
du rugby de Toulouse la Rose :
Arrière : Jacoubet; trois-quarts : Pujol, Fa
bregat, Séverat, Sistac; demis: Boue,-Audit:
avants : Ramondou, Caors, Cuillê, Miailhe,
Mounic, Léry, Rous, Tallavignes.
On peut quâlifier de formidable l’équipe des
vétérans toulousains qui ne comprend que
des joueurs qui illustrèrent le rugby sudiste
et dont les fanatiques du rugby ont encore
en mémoire les exploits qu’ils * accomplirent
à la Prairie des Filtres ainsi qu’aux Ponts-
Jumeaux, il y a de cela pour certains plus
de 20 ans !
Les Parisiens
A cette redoutable équipe, les Parisiens, que
notre ami M. R.-M. Rolland est en train de
pressentir en vue de la formation du team
de la capitale, répondent nombreux. Le choix
se fera sur près de vingt-cinq anciens du rug
by, ex-internatioaux la plupart au temps pré
historique du rugby.
Voici les noms ;
A.-H. Muhr, Gondouin, R.-W. Magnanou,
Muntz (R. C. F.), Rerssac, Vandenberghe
Olympique), Frantz-Reicheil, de Saint-Paston
Barré, Thoraillier, Drigny, Théry, .Rozier (S.
C. U. F.), Hubert, Martin, Vandeau, Delcroix,
Yorke, Grosnier (A. S. F.), Redelsrurger, Ja*
meton, Rolland (C. A. S. G.).
L’arbitre du match.
Pour l’arbitrage de ce grand match on a
fait appel à M. Charles Brennus qui a accepté.
Ce sera donc Brennus fmpérator, le Dieu
du rugby français, qui dirigera la partie.
Les retraités du rugby
en veulent !
Il y a quelques jours, à Bordeaux, quelques
vieux sporlsmen et anciens joueurs de rugby
se trouvaient réunis dans un dîner.
Naturellement, on parla beaucoup de sport,
du temps présent, et surtout du temps passé;
celte dernière évocation fit éclore . une idée :
« Un match de «retraités». Les éléments ne
manquant pas pour former une équipe, des
noms furent immédiatement jetés sur un pa
pier, et l’on constata avec plaisir que le team
ainsi formé avait une tenue igné de figurer
avec honneur devant n’importe quel autre
team de vieux.
Mais quel serait ce quinze adverse ? Or
Combes, l’ancien arrière du Stade Français,
était présent, il releva le défi des Bordelais
en opposant une équipe de vieilles gloires qui
n'ont aucune raison de se croire éteintes.
Et voilà une heureuse idée lancée; sa réali
sation n’est nullement impossible.
D’ores et déjà, les adhésions de principe
peuvent être adressées à M. Etienne Valmier,
144, rue du Palais-Gallien, à Bordeaux, que
tous les présents choisirent, d’un accord una
nime, comme l’organisateur de cette rencon
tre.
4
Chez les Potaches
Championnat de France
interscolaire
En finale du championnat de la Côte Bas
que, les « Glycines » de l’Ecole normale de
Lescar, battent les « Montagnards » du Lycee
de Bavonne.
Tout au long de cette partie,. les Norma
liens témoignèrent d’un avantage indiscuta
ble dans toutes leurs lignes. L’équipe entière
joue avec un cœur et une cohésion admira
bles. Quelques combinaisons rapidement exé
cutées permirent aux Lescarriens de dérouter
leurs adversaires, et ce fut dès lors, une dé
bauché de passes, qui amena 10 essais, dont
plusieurs d’excellente facture.
Nous .savons que les instituteurs essaieront
encore d’améliorer leur forme, par un en
traînement assidu, c’est pourquoi nous espé
rons les voir aller très loin sur la route du
championnat. Nous leur souhaitons bonne
chance avec la plus sincère cordialité.
4
A propos d’une mise au point. — Nous re
cevons de M. Cétème, secrétaire des « Mu
guets», la lettre suivante: «En lisant le
compte rendu du match Muguets-'Limoges,
paru dans «l’Athlète» du 18 décembre, on
pourrait croire que l’équipe des Muguets com
prenait des joueurs du Ü* E. C., étrangers à
l’équipe. Précisons les faits : Les Muguets, où
manquaient Quinsac, Piquiral et Virol, lurent
contraints, pour compléter leur quinze, de
faire appel au dernier moment à la sportivité
d’un joueur de l’équipe 4 du B. E. G.; il est
vrai d’ailleurs, que la presque totalité des
Muguets, fait partie du B. E. C.; mais cela
suffit-il pour dire que les Muguets étaient ren
forcés, pour la circonstance, de plusieurs équi
piers du B. E. C. Certes, la victoire n’a pas
été acquise dans un style éblouissant, notre
équipe en est à son premier entraînement et
est loin d’être au point. Mais ce que nous
voulons souligner, c’est qu’elle a été acquise
loyalement, par une équipe composée unique
ment de Muguets, contre une équipe préten
due incomplète, mais qui était renforcée par
Chambon, avant de l’équipe (1) du B. E. C.
» Veuillez agréer... etc. Cétème, secrétaire
des Muguets ».
—. Nous avions écrit que les Muguets étaient
renforcés de plusieurs équipiers du B. E. C.
Notre pluriel était justifié puisque Duvigneau
et Communal (qui ne peut jouer en cham
pionnat), se trouvaient dans l’équipe du Ly
cée de Bordeaux. Nous avions écrit que celt
victoire n’avait pas été obtenue dans un sty
le éblouissant. M. Cétème est de notre avis.
Alors, pourquoi cette mise au point c’e.man
dée? Afin de faire- un peu de publicité aux
Muguets, à leur secrétaire également ? On
pourrait le penser, encore que cette publicité
soit toute relative.
Chez les Genêts. — Ces derniers ont joué
leur premier match contre les Boutons d’Or.
Ils ont succombé par 7 points à 3, non sans
avoir opposé une belle résistance. L’équipe
est composée en avants, de Dassé, Dugrand,
Darriet, Marcellito, Laclaou, Castets 1 ’ Jouanet
(cap.), Ducasse (champion de France en 17-18);
en demis, à la mêlée, Castaingts; à l’ouvertu
re, Sourgens; en trois-quarts, Cuvillier (frè
re du talonneur du S. A. B., A. Lavigne, À.
Castets, André; arrière, Gueile.
A Montauban, •— L’Ecole normale de Mon-
tauban, autrement dit le Booshing Etudiants
Club, va affronter pour la première fois, les
championnats. Elle rencontrera probablement
l’Ecole Normale de Toulouse, la Quercynoise,
les Jasmins, la. Violette, Caïiors, etc...
Saint-André-de-Cubzac récame. — On dé
fend- aux Normaliens, paraît-il, de jouer con
tre les équipes civiles. Or, en Gironde, par
exemple, il n’y a que deux équipes scolaires
qui peuvent jouer entre elles; ce sont les Nor
maliens et les Lycéens, mais ces deux quinzes
ne peuvent éternellement se rencontrer. C’est
donc empêcher la pratique du football chez
les potaches. Il nous semble que M. le Direc
teur de l’Ecole normale, agirait sagement en
laissant opérer ses élèves — pourvus de l’au
to risation familiale — contre les' équipes ci
viles. C’est d’ailleurs la solution adoptée par
la majorité des directeurs d’établissements de
h. région.
Edmond LETBIBUN.
Eoutons d’Or battent Genêts par 7 points
(t essai, un drop goal Marcon) à 3 (1 essai,
Ducasse). — Les B. O. ne périront pas dit un
vieux refrain cher à tous les potaches mon-
lois:-les jeunes «jaune et noi v » n’ont pas
voulu faire mentir le dicton, et par une pé
nible victoire sur les valeureux Genêts Dac-
nuois, ils viennent de se signaler à nouveau à
"attention des sportsmen.
Partie très intéressante et dont le résultat
fut jusqu’à la fin douteux.. Les Genets supé-
rn urement entraînés par le puissant forword
Ducasse, présentèrent un quinze redoutable :
avants lourds et trois-quarts vites et adroits.
Chez les Boutons, de la bonne volonté, mais
manque de cohésion.
Championnat interscolaire. — Ecole norma
le de Montauban bat la Queragnoise de Tar
bes par 3 points (1 but sur coup franc).
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l'athlète
CROSS-COUNTRY
Ue Calendrier de la saison
Le calendrier de la saisoi qui vient de
s’ouvrir, s’annonce particulièrement chargé.
Vcici la liste des épreuves annoncées; on y
remarquera que le cross des cinq nations ne
ligure pas au programme. Tout porte à croi
re que nos crossmen n’y participeront pas, et
que cette épreuve sera désormais remplacée
par un match annuel France-Angleterre :
25 décembre, Coupe des Poussins; 26, Ral-
lye-paper.
2 janvier, cross des pupilles et course au
clocher; 9, cross-country de l’«Auto»; 1£.
cross du R. C. F.; 23, Coupe des Poussins;
30 grand handicap.
6 février, cross de l’« Intransigeant »; 13,
handicap des Vieux. Coupe des Poussins; 20,
championnat de Paris; 27, Challenge Guille-
nare.
C mars, cross national: 13, cross de l’U. S.
Cfidoaldienne (vétérans et juniors); 21, match
France- Angleterre.
3 avril, match Paris-Province.
+
Prix KndPé~&et f nos
Demain, en souvenir de son regretté pe
tit champion disparu à Rancourt le 16 sep-
ternbre 1916, l’Union Athlétique Bordelaise
fera courir dans les environs de Lormont
et Cenon, le prix André Bernos.
Réservée aux athlètes de 2e catégorie et
aux indépendants cette épreuve qui se dis
putera sur une distance de 8 kilomètres
(une boucle de 4 kilomètres à parcourir
deux fois),comprendra du sous-bois, de la
prairie et des côtes qui obligeront les con
currents à s'employer à fond.
Le lot est des plus relevés et nous ex
trayons les noms de Goutelle, Dosseux,
Ignarra, Poulmarch, Cazaux jeune, Fouché,
Cassan, les indépendants Missonnier et Ri-
vaud comme susceptibles de fourenir le
vainqueur. Quoique Poulmarch et Goutelle
aient à cœur de confirmer leur dernière
.co'urse, que Dosseux et Cazaux soient à
craindre sur la fin, Ignarra doit passer en
vainqueur le poteau, démontrant qu’il est
digne de figurer parmi les sélectionnés de
la première catégorie ; mais les adversaires
du sympathique athlète basque lui tien
dront "la dragée haute et il n’a pas encore
course gagnée.
Les engagements seront reçus jusqu au
départ qui sera donné à 15 h. 30 du petit
bois deBellevue (mi-côte des 4 Pavillons)
-vwv
Le Cerceau Bordelais invite instamment ses
coureurs de 2e catégorie, dont les noms sui
vent à participer, dimanche 26 décembre, a
l’épreuve de cross-country, le Prix André
Bernos :
A. Malbos, Fouché, G. Chain on llea.u , E Can-
raly A. Lacroix, E. Dosseux, Vidal, S. De-
gort P Huchet, Coudert, M. Espagnet, La-
pevre, T. Filleul, V. Brin, Baudin, Vergnes,
G." Lavialle, Laurent.
4
SECTION BURDIGALIENNÈ
Dimanche 26 décembre, à 15 heures entraî
nement, à Mérignac, Rendez-vous à 14 h. 30,
café Central, place de l’Eglise.
Tous les pratiquants du Cross de la S. B.
sont priés'd'assister à cet entraînement.
—
■ ' B OXE
LE GALA
du C. A. du Moulin d’Ars
Continuant la série de ses représentations
de boxe, le C. A. du Moulin d’Ars organise
pour le 25 courant, dans le cadre coquet de
l’Amicale Artistique, rue Lamothe, une mati
née appelée à obtenir un vif succès.
Quatre combats sont épinglés au program
me :
Espiaut, 64 kil. (du G,* A. M. d’Ars), contre
P. Marty, 65 kilos (champion de Valencia)
(Espagne), en, 10 rounds.
Jim Roques,’ 58 kil., vainqueur de Magnau-
deix, contre Boulou, 62 kil., dq. C. A. M.
d’Ars, en 8 rounds.
Géo Nart, 38 kil., champion Côte d’Argent
1920, contre Kiki Vérouilh, 38 kil., en
6 rounds.
Couture. 48 kil., contre Dourneau, 47 kil.,
en 8 rounds.
En intermède : Laurent Tailhade, le chan
teur bordelais, et Warton’s, chanteur de gen
re.
Etant, donné le programme chargé, les por
tes ouvriront à 14 heures, et le premier com
bat commencera à 14 h. 30 précises.
4
La Réunion du Wonderland Bordelais
Il faut reconnaître que Deschamps remporta
une nette victoire sur Albert Lurie. Si celui-ci
u'a pas été plus lent que de coutume, c’est
qu’alors son adversaire a amélioré la vitesse
de son escrime. Ses gauches manquèrent de
nombreux points, tandis que son droit lors
qu’il arriva à destination, parut avoir une ac
tion efficace, tandis que son appréciation des
distances dans ses esquives par retrait du
corps ,marquent un progrès indéniable. Il sut
d’ailleurs utiliser un jeu de jambe assez fa
eüe pour esquiver de nombreuses attaques de
Lurie. Enfin, il usa à bon escient de la feinte
pour amener le visage de son adversaire à
portée de son gauche et même de son droit
en uppercut.
Lurie se défendit vaillamment, mais la lenteur
initiale de ses attaques leur ôta toute pré
cision. Seul, son droit trouva assez souvent
le chemin de la face de Deschamps, et son
gauche quelquefois, le corps. En somme,
pour peu que Descamps eût de la valeur, le
combat était couru d’avance étant donné l’é
cart d’âge existant entre les deux hommes et
la longue inaction pugilistique de Lurie.
Entre Roulis et Corbiaux, l’affaire se pré
sentait différemment.
Après avoir tâté de la manière de Roulis,
le Belge estima qu’il n’avait rien à espérer
du combat de loin. Aussi changea-t-il immé
diatement de tactique. Bien couvert, en
« (trouch », la tête dans les gants et les
avants-bras protégeant «le buffet», il s’ingé
nia à rentrer en corps à corps, sur les atta
ques de Roulis. C’était judicieux, car de cet
te façon, il annihilait l’allonge et la vitesse
d’exécution de Routis.
Pendant huit rounds, celui-ci s’acharna bien
à tort à cribler la tête et le front de Corbiaux
(c’est tout ce que les gants laissaient à dé
couvert). Il totalisa ainsi des points tout en
évitant par de splendides esquives, le coup
décisif que Corbiaux essaya souventes fois
de placer, le plus souvent en contre.
Ce n’est qu’à la fin, las de chercher une
ouverture dans cette garde trop fermée, que
Routis s’avisa de travailler au flanc. 11 au
rait dû commencer cette besogne beaucoup
plus tôt. 11 gagna de loin, c’est entendu,
mais peut-être aurait-il pu triompher plus dé
cisivement. Si ses esquives furent éblouissan
tes, il prodigua en vain trop d’uppercuts mal
ajustés. Il manque à ce boxeur si souple, et
de décision rapide, un jeu sobre, supprimant
les gestes inutiles et le punch, choses qu’il
acquerra sûrement avec du travail. Ce jour-
là, nous aurons à Bordeaux, un grand cham
pion.
Jæs demis-coqs Pujol et Favreou se livrè
rent une belle bataille et travaillèrent com
me des maîtres. Favreau très courageux, por
ta ses coups de trop loin. Ils furent ineffi
caces. Pujol agressif, martela le flanc et l’es
tomac et conclut par des crochets à la mâ
choire. Mais sa garde trop basse, trop ou
verte lui jouera un mauvais tour lorsqu’il se
trouvera devant un adversaire adepte de la
vitesse et des directs-éclairs.
Noël Boscq n’eut aucune peine à écœurer
Latgé, qu’il ménagea quelque peu, celui-ci
n’ayant d’ailleurs aucune prétention et pour
cause.
Lnrré et Fabrègue ont fait un match nul;
grâce à sa combativité, le premier nommé com
bla le handicap de l’allonge de Fabrègue qui
ne sut pas se servir du gauche pour l’arrêter.
Enfin, les deux noyiees Dubernard et Wil
liam Poupard. s’en mirent « plein la lampe ».
Dubernard gagna aux points.
’ H. H.
La Soirée
du Pugilistique Club
Empressons-nous de dire que tous les com
bats lurent uprement disputés, et que c’est
de jutesse que la plupart des concurrents en
levèrent lu décision sur leur adversaire. Le
clou de la soirée, constitué par la rencontre
du sympatlfique champion toulousain, Au-
douy bien connu à Bordeaux, et Maertens fut
le plus joli de la soirée ,et valait à lui seul
tout un programme.
Maertens a laissé à Bordeaux une excellen
te impression. Très rapVde, se protégeant
bien, il est en outre doué d’un « punch » des
plus appréciables, et dont le brave Audouy
lut victime à quatre reprises différentes tout
au plus pourrait-on lui reprocher de s’être
désuni au moment même où on le considé
rait comme le vainqueur certain du combat,
et cela par un exces de nervosité, dont il
devra se défaire dans l’avenir. Mais je le
répète le fait seul d’avoir mis le scientifique
Audouy en péril à quatre reprises difiérentes
le classe à l’égal des meilleurs.
Audouy, fut le même homme que nous con
naissons depuis longtemps, toujours aussi
scientifique, toujours aussi ardent dans le
combat. Mais son excès de confiance en lui
et peut-être aussi le dédain trop prononcé
pour un adversaire, qu’il ne considérait pas
être de sa classe, faillirent lui coûter cher.
Sa victoire aux points, n’est point à notre
humble avis, aussi nette que certains ont
bien voulu le dire, et nous le félicitons sincè
rement d’avoir accordé sa revanche au brave
Maertens qui l’a réclamée après la décision
de l’arbitre.
Le combat Lajus-Bitche fut tout simplement
merveilleux du premier au dernier round.
Lajus plus scientifique mena le combat à sa
guise. Son gauche très précis, arrête son
adversaire à la face à chacune de ses tenta
tives, pendant que son droit le prend en con
tre, soit par de larges « swings », soit par
des crochets très durs qui l’ébranlent à plu
sieurs reprises, soit enfin, en upercuts. Bitche
fit montre au cours de combat, à défaut de
science, d’un courage et d’une combativité à
toute épreuve, et ne se contenta pas d’en
caisser. Dans les corps à corps il fit sou
vent du bon travail, à noter à son actif quel
ques jolis arrêts du gauche à la face.
Le champion de la marine Courbes fit aussi
une excellente impression. Doué d’un jeu de
jambes très vif, le bonhomme, malgré sa pe
tite taille est un terrible «accrocheur», ta
pant sec, et encaisseur émérite. Dès le début
son adversaire Morand, qui remplace Ma-
gnaudeix souffrant de furonculose, parut pren
dre le dessus, mais dut par la suite baisser
pavillon devant le champion maritime, et
« laisser ça là », au début du troisième round
alors qu’il était sérieusement sonné.
Le combat Perroud-Lapierre fut parfois mo
notone, et parfois palpitant, les deux hom
mes « s’en mirent plein la lampe » sans pou
voir prendre le meilleur, et la décision de
l’arbitre accordant la victoire aux points à
Lapierre fut plutôt mal accueillie du public,
non sans raison d’ailleurs. A notre avis le
« draw » eût été beaucoup plus logique.
Enfin les deux poids papiers Quiqui-Ver
rouil bien connu à Bordeaux, et Argote, fi
rent une jolie levée de rideau, et tels deux
« petits coqs » lâchés dans l’arène, échangè
rent force horions sans pouvoir enlever ni
l’un ni l’autre la décision. En résumé, excel
lente réunion troublée par l’affreuse soirée hi
vernale de samedi et qui prouva qu’une fois
de plus les absents ont- eu tort.
En terminant toutes nos félicitations aux
organisateur, notamment à l’excellent Alex,
et au sympathique Perroud du Pugilistique
Club Bordelais, pour nous avoir fait revivre
ces belles soirées d’antan. Espérons que cette
soirée aura des lendemains.
Voici les résultats :
Premier combat (4 rounds de deux minutes),
Quiqui Verrouil 47 kilos 900 et Argote 48 ki
los font match nul.
Deuxième combat (6 rounds de 3 minutes),
Courbés, champion de la Marine, 48 kilos,
vaiqueur de Morand, 49 kilos, par abandon au
troisième round.
Troisième combat (8 rounds de 3 minutes),
Lapierre 72 kilos, vainqueur de Perroud, 71
kilos aux points.
Quatrième combat (12 rounds de 3 minutes),
Audouy vainqueur de Maertens aux points.
Audouy arrête du gauche et cherche en
vain à placer sca droite à la mâchoire, Maer
tens dont la garde ressemble de loin à celle
de Balzac, se protège bien avec l’épaule, Au
douy réussit de larges « swings » au flanc
Au cinquième round, un terrible crochet du
gauche de Maertens, envoie Audouy à terre
pour 8 secondes, un deuxième du droit pour
le même compte, un troisième du gauche pour
9 secondes, et sur un autre droit pour 8 se
condes, le time le sauve. Le belge s’énerve et
ne sait pas profiter de son avantage, Audouy
est « groggy », par la suite il revient bien et
reprend l’avantage. Au huitième round Maer
tens encaisse un dur crochet du droit à la
mâchoire, qui le déséquilibre. Au round sui
vant sur un uppercut du droit. Maertens va
à terre pour 6 secondes, au dixième round Au
douy envoie à nouveau son adversaire à terre
sur un crochet du gauche pour quatre se
condes. Les deux autres rounds sont tout à
son avantage, notamment le douzième où il
envoie son adversaire dans les cordes. Tout
le monde s’attend au match nul, l’arbitre ac
corde la victoire aux points à Audouy.
Cinquième combat (10 rounds de 3 minutes),
Lajus 68 kilos 600 vainqueur aux points de
Bitche 67 kilos 100.
A. BLAIN
WILLIAMS & C°.
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Succursale de BORDEAUX
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Conditions spéciales aux Clubs et leurs Membres
CYCLISME
Union Véloeipédique de France
Le Comité départemental de la Gironde pour
l’exercice 1921 est constitué comme suit :
Président d’honneur : M. Maurice Martin,
membre du Comité directeur; vice-président
d’honneur : M. Georges Lièvre, chef délégué
honoraire; président actif : M. Raoul Doléac,
délégué du Comité directeur; vice-présidents :
MM. Cyrille Abadie, chef délégué sportif; Jean
Alexandre, chef consul; Jean Reniordé, délé
gué sportif; Alex. Tournis, délégué sportif;
secrétaires : MM. André Aragon, délégué spor
tif; Fernand Grimai, délégué sportif; tréso
riers : MM. Marcel Loche, consul; Pierre Bon-
nemazou, délégué sportif.
Toute la correspondance doit être adressée
à M. Raoul Doléac, 102, rue Emile-Fourcand,
à Bordeaux.
Les Sociétés sont invitées à faire parvenir
sans retard leur affiliation pour 1921, afin que
leurs représentants soient désignés dès la
première réunion de la Commission des cour
ses fixée au mardi 4 janvier 1921, café de
l’Opéra (1er étage).
4
Brevet de Spécialiste cycliste
C’est le 30 janvier que doit se disputer le
premier brevet et dans le début de février le
C. P. S. M.
Ces examens sont réservés aux coureurs de
nos Sociétés, ou licenciés individuels de l’U.
V. F. appartenant à la classe 21 ou ajournés
des classes précédentes.
Il est porté à !a connaissance des jeunes
coureurs qualifiés pour subir ces examens de
cycliste classé, que leur adhésion doit parve
nir, avant le 4 janvier prochain, nu siège de
l'U. V. F., café de l’Opéra, 1 Union devant les
transmettre à TI. P. de la 18e région avunt
lu 8 janvier.
Devant les Filets...
Nous marquerons la journée de dimanche
d’une pierre noire dans les annales du foot
ball. Je ne reviendrai pas sur la rigueur de
la température interdisant absolument tout
match, et par cela même bousculant légère
ment les calendriers ou bien retardant, dans
notre région entre autres, la fin du premier
tour de championnat et nous laissant tou
jours dans la plus vive anxiété au grand dam
de notre système nerveux. Ce ne sont là que
choses presque banales à côté de ce qui s’est
passé à Paris. C’est surtout à cause de cela
que cette journée fut déplorable.
Devant le froid très vif, et les terrains ge
lés, les pouvoirs compétents décidèrent avec
juste raison d’ailleurs, de remettre les rencon
tres officielles. Ceci se passait le vendredi.
On ne pouvait attendre plus longtemps pour
prendre une décision, sans de graves incon
vénients. (Communiqué à la presse, aux
clubs pour prévenir les joueurs et arbitres).
Dans la plupart des régions, il ne fut nulle
ment question de. revenir là-dessus, même au
cas improbable où le dégel rendrait les ter
rains jouables. Il 11 ’en fut pas de même à
Paris : dès samedi, le dégel commença; alors
ce fut un beau tapage dans les clubs : les
mêmes qui trouvaient à redire que l’on eût
attendu bien tard pour prévenir de la remise
des matches officiels n’eurent de cesse, que
l’on ne laissât point un dimanche inemployé
puisque les terrains devenaient praticables.
Les manœuvres ne tardèrent pas à prendre
une envergure si grande que le secrétaire de
L. P. F. A. prit sur lui de revenir sur-la
décision du bureau, et le communiqua à un
seul journal sportif. Conclusion, affolement
des dirigeants des clubs, courses effrénées
des capitaines pour former leurs équipes qui,
fatalement, devinrent très mixtes, arbitres
non prévenus du nouvel état de choses, et
enfin résultats faussés.
*
* *
L’Olympique devait rencontrer Levallois;
cette rencontre fut remise dès samedi. Red
Star et C. A. P. matchèrent bien, mais d’un
commun accord en firent un match amical
que le premier nommé gagna par 3 buts à
rien.
Les Redstariens n’avaient point Nicolas mais
le C. A. P. était aussi handicapé, si j’ose dire,
par l’absence de Bard, Pachet et Reymond et,
ma foi, c’est quelque chose. Donc, rien à
conclure du résultat d’un match qui fut par
ticulièrement plaisant à suivre. Souhaitons
qu’il en soit de même lors de la rencontre
officielle 1 C’est peu probable.
Le Club Français, en excellente forme et
ayant vu tous ses équipiers répondre à la
convocation, pour si tardive qu’elle fût, a
nettement dominé Vitry. Le score eût dû être
plus élevé en faveur du club pour donner
une nette physionomie de la partie. Il est
juste de dire que Vitry joua avec quatre, rem
plaçants. A signaler le courage des Vitryots
qui ne s’est pas départi un seul instant. Vitry
a fait des réserves à propos de la convoca
tion tardive.
Enfin, le quatrième match de la division
d’honneur mettait aux prises le Racing et
Clichy. Clichy en sortit vainqueur. Hein ! oui,
vainqueur, les Racingmen ne voulant pas
d’un match amical, l’arbitre déclara « le for
fait » au profit de Clichy. Et voilà, les bril
lants résultats qu’amena le communiqué
de la dernière heure de la L. P. F. A. J’ajou
terai que pas mal de clubs, pour ne pas dire
tous, qui devaient jouer à 13 h. 15. ne purent
se présenter au complet. 11 est inutile d’insister
davantage sur ce fâcheux incident qui a cons
terné public, joueurs et dirigeants.
En promotion, il y eut trois matches offi
ciels.
Le Stade Français, selon sa coutume, dosant
ses efforts, manque un tout petit but de plus
que. TU. S. Suisse. Cependant que TA. S.
Française, de plus en plus en forme, en ren
tre six dans les filets du Racing-Sports et
, en laisse passer un pour ce dernier. L’A. S.
Amicale l’emporte difficilement sur Choisy,
d’un but accordé contre un but refusé par
l’arbitre. Bien entendu un autre que l’arbitre
désigné par la Commission, ce dernier ayant
ignoré qu’il y eût quelque chose de changé de
puis T avant-veille. Le P. U. C. et le Stan
dard remirent leur match, et la J. A. de Saint-
Championnats de la L. 8.-0.
Les matches officiels qui 11 ’ont pu avoir lieu,
dimanche dernier, par suite du mauvais temps,
sont remis au dimanche 9 janvier.
4
Les matches internationaux
Le calendrier international de la F. F. F.
A. se complète : après France-Irlande, Fran
ce-Angleterre, France-Belgique, France-Italie
et probablement France-Espagne, il est pos
sible qu’une équipe représentative effectue, en
mai prochain, une tournée en Yougo-Slavie.
Ajoutons enfin que le onze de l’armée belge
sera opposé au team de l’armée française, le
27 mars prochain, à Paris. Le match France-
Italie est fixé au 20 février prochain, en Fran
ce, mais rien n’est encore décidé quant au
lieu de la rencontre.
4
Annonces de Matches
MATCIŒS DU ib DECEMBRE mo
Stade Bordelais contre Bordeaux A. C.
C’est sur le terrain d’honneur de Sainte^
Germaine, que seront opposés, le samedi 25
décembre, le Stade Bordelais, champion de
la Ligue du Sud-Ouest et le Bordeaux Athlé-
tio Club, un des favoris pour le championnat
de cette saison.
Les amateurs de football association, qui
se déplaceront certainement très nombreux,
assisteront à une partie ardemment disputée.
Les deux équipes seront vraisemblablement
ai. grand complet. Les Stadistes arriveront-
ils à prendre leur revanche sir* les Bacala-
nais qui les ont battus par 5 buts à 3, il y a
quelques semaines ?
Grâce à leur jeu rapide, les «lions» doivent,
à notre avis. * battre difficilement peut-être,
leurs adversaires de demain.
Burdigaliens contre Enfants d’Arcachon
Une équipe mixte de la Section Burdiga-
Tcr.ne se rendra samedi à Arcachon matcher
l'excellent onze d-s Enfants d’Arcachon, lea
ders du championnat de 2e série. Rendez-vous
des équipes de la S. B. à 9 h. 30, gare Saint-
Jean, samedi matin.
A Gravcy-Mérignac. — Section Burdigahen-
ne (3) contre Stade Pessacais (2).
La Section Burdigalienne à Alais
A l’occasion des fêtes de Noël, l’équipe pre
mière de la Section Burdigalienne se rendra
dans le Midi pour matcher l’excellent onze du
Red Star Club d Alais, qui misait, match nul
il y a quinze jours avec le S. O. Montpellié-
rain. L’equipe bordelaise partira vendredi soir,
'h ndez-vous gare Saint Jean, à 17 h. 45.
J. S. MIDI BEGLES
üuen et le Gallia firent,une partie amicale
que les Coqs gagnèrent de 3 a 2...
Jusqu’à présent, en promotion, si du moin£
ü n'y a rien de changé. dans les résultats,
TA. S. F. vient en lete du classement, il mai-
ches et 19 points; jouis la J. A. u., y mutches,
la points; i'A. S. A., lo matches, 15 points;
le btade Français, il matches, 14 points; Gal
ba Club, 10 matches, 11 points; U. S. S.,
il matches, 10 points; Raincy Sports, 11 mat
ches, 8 points; S. C. Choisy, il matches, 7
points; Standard A. C., 10 matches, 3 points;
P. U. C., lu matches, 2 points.
*.
* *
Pour en finir avec toutes les questions que
cette maudite geiee fait surgir, un mot a pro
pos des rencontres amicales. Pas mal de duos
uuOiienL que c’est à celui qui reçoit d’avertir
les visiteurs de venir ou de ne pas venir
étant donné l’état du terrain. Il est évident
que l’on ne peut se rendre compte ûe la tem
pérature a quelque cent kilométrés de l’en
droit où l’on est. C’est une des petites ques
tions élémentaires de civilité qu’il est regret
table d’avoir a rappeler.
*
* *
Dans notre région, rien de bien saillant,
du moins au punit de vue jeu, car si les
terrains de footoali ne lurent pas aiiynés,
u en lut autrement de certaines salles où se
réunissent heodomadaireiiient des personna
ges importants dont le rôle est de discuter
uuLour d’un tapis vert, les réclamations qui
leur sont soumises. Confortablement installes
dans de somptueux lauteuüs, au milieu de
nuages de funiee, ils admettent ou rejettent.
l» abord, la réclamation, ou mieux les réser
ves, sont-elles faites dans le delai voulu, dans
ies formes convenues ,ei surtout (meme avant
tout), y a-t-il le mandat annexe... indispen
sable. Oui ! alors, discutons, renvoyons a
huitaine pour complément d’information... ou
tranchons.
Au milieu du calme serein, apporté par la
neige, un coup de foudre vint troubler notre
quiétude. C’était la décision prise. pur la
commission de la Coupe de France au sujet
de la réclamation Garennes-Colombes contre
V. G. A. M. A la suite d umatch que ces deux
équipés disputèrent à Bordeaux pour le qua
trième tour de la Coupe de France et ou
Garenne-Colombes fut battu de 6 buts à 0, ce
club déposa une réclamation contre les joueurs
JJoyé, Mentha et Sissingh de la V. G. A. M.
Dans sa séance du 8 décembre, la Commis
sion rejeta les cas Mentlia et Boyé, et ren
voya le cas Sissingh à huitaine pour avoir le
temps de réunir toutes les pièces nécessaires :
Sissingh étant accusé d’avoir joué cette an
née des matches officiels en Hollande.
Le 16 décembre, ce cas fut tranché. Je vous
lais grâce du procès-verbal : Des considérant
et attendu que, il résulte que la Commission
se déclare compétente, que ie joueur Sissingh
a bien joué en Hollande le 26 septembre et
le 10 octobre dans des championnats, par
conséquent matches officiels, qu’il a ainsi
contrevenu à l’article 41 des règlements géné
raux de la F. F. F. A., qu’il mêlait pas qua
lifié pour participer au match du 5 décem
bre, et par conséquent la V. G. A. M. a match
perdu.
Nous nous garderons d’épiloguer sur ce
jugement parfaitement juste. Regrettons que
la V. G. A. se soit mise dans un cas sem
blable car, avec s_es équipiers qualifiés, elle
était capable de défendre fort honorablement
les couleurs du Sud-Ouest dans cette compé
tition. Bien entendu, les réclamations' ne se
sont pas arrêtées là : Après leur match de
championnat, où ils furent battus assez net
tement (8 buts à zéro), ies Etudiants ont dé
posé à leur tour une réclamation à L. S. O.
(Ligue du Sud-Ouest).
11 est presque certain que la L. S. O., se
servant des mêmes documents que la F. F.
F. A., ne pourra qu’avoir ies mêmes conclu
sions. D’où perturbations dans le classement
de la poule B, où le S. A. B. passe en tête
avec trois matches, 8 points; puis B. E C.,
quatre matches, 9 points; V. G. A. M., trois
matches,^ 6 points; Section, trois matches, 0
points; C.. A. Réglais, trois matches, 4 points.
Les derniers matches aller ne feront que
confirmer les places détenues par ces diffé
rents clubs. Paul LEVALLOIS.
MATCHES DU 26 DECEMBRE 1920
S. C. de la Bastidienne contre Gallia-Bastide
Les deux clubs spécialistes de la rive droite,
v«,nt dimanche, se trouver en présence, pour
la première fois depuis le commencement de
la saison.
Malheureusement, les deux équipes ne sont
pas de la même classe, et, s’il n’v a pas
(Là-coups pendant la partie, cette dernière doit
terminer avec un avantage de plusièurs
buts en faveur du Sporting.
Gravey-Mérignac. — Section Burdigalienne
(3 et 4) contre Bordeaux Athlétic Club (3 et 4)
à 2 h. 30.
— Section Burdigalienne frfixte) contre
Bleus de Saint-Ferdinand (1).
— Dimanche : Enfants d’Arcachon contre
Floirac-Club, en match comptant pour le
championnat L. S. O. (2e série).
A Langoiran. — Dimanche 26 décembre, l’e-
quipe première du Bordeaux Sporting Club
se rendra à Langoiran, matcher l’équipe cor
respondante. Rendez-vous des équipiers du B.
S. C., à 9 h. 30, gare Bordeaux-Cadillac. Sont
convoqués : Camin, Conthouis, Tricoche, Ca
ne, Chouzenoux, Saunier ,Lapaloque, Sanazv
Jourda, Descamps et Renard.
SECTION BURDIGALIENNE
Tous les joueurs d’assocation de la Section
Burdigalienne qui ne recevraient pas de con
vocations sont priés de se trouver à 14 heures,
samedi et dimanche, aux terrains au Club, a
Mérignac. Les équipes seront formées sur le
terrain par les membres de la commission
présents.
é
Résultats des Matches
de dimanche
A Saint - Julien - Beychevelle. — Bordeaux
Sporting Club (1) bat Union Sportive Saint-
Julien .(1) par 3 buts à 2. Honneur aux braves
équipiers qui osèrent affronter les rigueurs
de la température; ils jouèrent une partie
des plus décousues, il est vrai, sous une vé
ritable avalanche de neige. Se distinguèrent
à Bordeaux, Lapaloque, Camin, Cantaloube
et Renard.
Demandes de matches
RUGBY
Association Sportive du Midi pour son équipe
première sur terrain adverse, le 2 janvier; sur
son terrain ou sur terrain adverse les 6 et
20 février. Faire offres à M. le Secrétaire,
191, cours de la Marne, Bordeaux.
Wonderland Arcachoiinais (1) demande
match, sur son terrain, pour le 2 janvier.
Ecrire à M. Dupuch, Villa Georges, Arcachon.
L’équipe première se rendra le 25 décembre,
à Sainte-Croix-du-Mont. Rendez-vous des
joueurs, gare Saint-Jean, à 7 heures précises.
Le 26 décembre, contre la Caudéranaise (2), à
Périnot. Rendez-vous des joueurs à 1 heure
précise, an^le de la rue de la Croix - Blanche
el des boulevards. Les joueurs suivants sont
convoqués : Courndette, Larrouy, Dupuy, Mi-
i i mont, Froinendères, Claverie, Jallabert,
Touyas, Bordedebat, Soleil, Bertrand, Joan-
lt.nne, Ménard, Puech, Eloi, Renaud.
Austerlitz Sports [1) se déplacerait aux dates
ci-après : 9, 30 janvier; 13 février; 6, 2fi mars.
Ecrire en indiquant conditions au secrétai
re, 11, rue Grangeneuve, Bordeaux.
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