Presse et revues
4 pages
Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1920-02-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 février 1920 07 février 1920
Description : 1920/02/07 (N117). 1920/02/07 (N117).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45589800
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
Les résultats de dimanche
Les Stadistes bordelais battent
les Stadistes toulousains
Lo Stade Bordelais domina ie plus souvent,
sauf sur la tin ou les Toulousains réussirent à
prendre le meilleur.
La première mi-temps, notamment, fut tout
ii l’avantage des blancs, leur mêlée leur pro
curant régulièrement la balle, mais les trois-
quarts commirent do nombreuses maladresses,
notamment dans la réception do la balle. En
outre, on charge un peu trop au travers du
terrain dans cetto ligne.
Bruncau qui avait repris sa place à l’aile
pour la circonstance, lit parfois du bon tra-
(yaik
Kn demis Cassagne, à l'ouverture, fut bien,
en ai» parut un peu trop préoccupé de recher
cher la touche. 11 réussit un suporflu drop
Chez les avants on abusa un peu trop des
coups de pieds dans les dribbhngs, parfois
trop longs, qui n’eurent pour d’autres ré
sultats que de donner la balle à 1'adtfersaire et
lui permit trop souvent de so dégager de si
tuations critiques. •
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très efficaces, et souvent dange-
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A. BLAIN.
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e par 11 peints (3 essais, 1*
but) à zéro.
Avant le match de demain qui doit, oppo
ser pour la première place du championnat
de la ('ôte d’Argent le Stade bordelais et Bè-
gks. il était intéressant d’aller à Musard se
rendre compte de la forme actuelle du Club
athlétique, récemment vainqueur d’Angoulè-
me par IM points à li. J’ai fait le déplacement
clans ce but et aussi avec 1 idée d’assister à
une belle rencontre puisque l’Amicale Jean-
IMacé était de la fête. Cette dernière, malheu
reusement,* se présenta amputée de Guéraça-
gue Compans, Lastrs.de, Salamagnou. Mon-
cadet; si j’ajoute qu’elle jbua à quatorze pen
dant près de 50 minutes, vous avouerez aisé
ment que le score plus haut .mentionné ne di
minue nullement sa valeur. La parte se dé
roula assez rapidement, Bayonne nous appor
tent la vitesse de . jeu caractéristique des
« quinze » de la Côte Basque. Les damiers
dominèrent constamment durant la première
mi-temps et de nombreuses attaques des trois-
quarts échouèrent de très peu, enfin, Delaniel
bien servi et après s’è;re démarqué avec à-
prepos s’attribua deux essais; Dedieu trans
forma le deuxième.
A la reprise, changement de décors; les
Basques maintinrent le jeu aux cinquante et
c’est seulement à la dernière seconde que les
Réglais réussirent un troisième essai.
Les visiteurs m’ont paru posséder un team
trop léger qui a absolument façonné sa tacti
que sur celle de l’Aviron : C’est l’Aviron en
petit u, murmurait à côté de moi un specta
teur. ils semblent fournir surtout un effort
en deuxième mi-temps; leur défaite de justes
se centre le Stadoceste le prouve puisque dix
minutes avant la lin. alors que ce dernier
avait 9 points, ils réussiront à en marquer 8
(2 essais, 1 but). Dimanche, ils ne purent que
résister honorablement, la mixture de l’équi
pe. l’état du terrain et du ballon ne leur per
mettant pas (îe jouer à la main. Car ils jouent
exclusivement à la main, imitant en cela
■leurs glorieux compatriotes; le dribbling leur
est inconnu 'et il n’y a pas un homme qui
possède un coup de pied convertible. La mê
lée est très bien construite mais le poids fait
défaut; le talonneur mérite une mention spé
ciale Les trois-quarts ont le tort cVouivrir
dans leurs buts au lieu de dégager en touche.
Lo C.A. béglais a-t-il réellement progressé ?
jOui. on ce sens qu’il sacrifie enfin un peu au
jeu d’avants pour songer davantage aux
hommes placés derrière la mêlée qui ne de
mandent qu’à être utilisés. Il lance souvent
#>es trois-quarts; cqs derniers, bien servis par
jun excellent demi d’ouverture pariant tout à
faut lancé et sachant .trouver le trou, gagnent
à chaque départ lin terrain appréciable. Mais
la machine, si j’ose m’exprimer ainsi, n’est
pas encore au point; durant les quarante pre
mières minutes, « les banlieusards* jouèrent
avec brio; puis, dans les quarante dernières
le moteur s’arrêta : les cafouillages succédè
rent aux cafouillages et en championnat l’ad
versaire aurait sûrement profité de ce mo
ment de désarroi pour prendre l’avantage des
points Les avants forment toujours une ex-
icellente lignes les demis s’entendent bien; les
trois-quarts centres et le demi d’ouverture ont
encore des passes défectueuses; les progrès de
Dedieu sont indéniables; en un mot Bègles
conserve toutes ses chances intactes pour lo
grand choc du 8.
M. Gnbprt arbitra avec, compétence, intelli
gence, autorité, trois qualificatifs que tous les
referce voudraient mériter.
Edmond T.ETRIBVN.
Chez les Potaches
Nous avons reçu trop tihl pour être insérée
dans noire dernier numéro la communication sui
vante :
Au sujet du match Lycée Ecole normale de Tou
louse (1). — Le Lycée n’a réussi, pour co match
qui comptait pour le championnat de France in
terscolaire, qu’à triompher par 7 points (1 essai,
1 drop goal) à .“i points (l essai). L’Ecole normale
marqua le premier essai; puis lit*Violette réussit
i:n drop-goal; à la Un seulement les potaches s’as-
surèret le meilleur par 1 essai. La ligne d’avani3
de Toulouse nous a paru trop légère; le capitaine
Gctruy Tut excellent mais la Violette ne me parait
pas devoir aller aussi loin que l’an dernier" en
championnat.
Un lecteur toulousain de 1’ « Athlète ».
Finale du Périgord-Agenais. — La finale du P.A.
entre Muets et Jasmins qui devait avoir lieu jeudi
dernier 29 Janvier, s’est disputée jeudi dernier.
bous publieros le compte rendu dans notre nu
méro de la semaine prochaine. f
Sporting-Club normalien bat Intrépide du Lycée
d’Ang&ulémt, par 16 points (4 essais, 2 buts), à
zéro, — Njlgré l’état défectueux du terrain, les
d< v équipes s’efforcèrent de faite du jeu ouvert,
ce qui nous permit d’assister à une partie agréable.
Au début, le jeu est égal; mais bientôt, sur une
charge de trois-quarts, Lapeyre marque le premier
essai aisément transformé par Grégoire. Le Jeu
îe.-tc dans les 22 d’An go Même jusqu’à la mi-temps.
A la reprise, les Normaliens dominent encore.
Duphil et Denjéan marquent deux nouveaux essais.
Mais l'intrépide se ressaisit. Des cbàrgMk bien lan
cées prr leur demia d’ouverture avotent par suite
de maladresses et ( 'o la défense adverse. Sur un
cafouillage aux 50, Daney part, passe à Grégoire
qui marque et transforme, La lin ost sifflée'peu
après.
Le Sporting jouait à i4 dcpyis le début de la
partie et comptait 5 remplaçants. Tous firent de
leur mieux et Ducasse, I.apeyrc, Dainour, Moulis,
.Grégoire et Thomas se distinguèrent particulière
ment.
Les Bluets du lycée de Périgueux battent les
Cocmelicots de l’Ecole professionnelle par 17 points
à 4. — La supériorité des potaches se manifesta
d’un bout à l’autre de la partio. Les Bluets furent
supérieurs à la touche et s’efforcèrent de servir
leurs trois-quarts. Chez les Bluets à remarquer
Diéra-i. Franquenclle, Béret, Magnanou; chez les
Coquelicots, lo capitaine Lasallc. De la touche, le
Btiupathiquo Mesnier, qui reprendra bientôt sa
place dans le « quinze », suivit avec attention la
partie.
Union sportive Lycée Limoges (1) bat Lycée
Guéret (1) par 6 buts à zéro. — La partio quoique
peu vite fut agréable à suivre. Limoges domina
durant toute la partie.
A l’U.S.L.L. tous les équipiers rivalisèrent d’en-
ti-ain -et d’adresse. Se distinguèrent : Vragard, Du-
vciger. Lemasson, Heheyrolle et le goal Deplaud.
A Guéret : Chambon, l’arrière Sixo et le goal]
On domande uno réponse. — Le Comité de là
;Côte d’Argent so moque absobiment des « pota
ches ». Les Normaliens de Saint-André ont porté
|,tme réclamation contre les Muguets, après le match
do championnat; Us attendent encore la réponse.
CR0SS-C0UNTRY
Championnat de la Côte (TArgent
Victoires de Eyroiles et du Club athlétique béglais
Quand# vous serez décidé. Messieurs les organi
sateurs et dirigeants de l’athlétisme et plus par
ticuliérement du cross-country, à fournir à la
presse sportive suffisamment à temps, les ren
seignements utiles sur les épreuves que vous vou
lez teen faire disputer, une publicité nécessaire
sera faite. Notre habitude, dans ce journal, est
de donner à tous les sports, sans exception, toute
l’importance qu’ils méritent; mais encore faut-il
que ceux qui ont la charge de le diriger nous
fournissent à cet effet tous les éléments nécessai
res. Or, jeudi dernier, nous Ignorions officielle
ment wù, quand et (omnient devait se disputer,
le dimanche suivant, le Championnat régional de
cross country C’est par une voie autre que l’offi
cielle que nous avons connu, encoie très succinc
tement. les intentions de nos braves pontifes du
cross country II y a là de leur part une indiffé
rence vraiment inconcevable. •-
Or donc, dimanche dernier, le Comité d’athlé
tisme de la Côte d’Argsnt, ou plutôt le triumvi
rat qui fait dans ce Comité la pluie et le beau
temps, faisait disputer le Championnat régional
de cross-cou ntry. C’est dans la campagne environ
nant Pessac. avec départ et arrivée aux Echoppes,
que s’est courue, avec un joli succès, cette très
intéressante épreuve. Si ‘nous en croyons ia cir
culaire du Comité régional, douze kilomètres di-
vaient être la distance à larcourir. C'est pour
cela,, d’ailleurs, qu’en fait nos crossmen eurent
à parcourir entre 14 et ?5 kilomètres. L’on n’est
pas plus logique avec soi-même.
MJais passons... Après une fort jolie course, Ey-
rolles, prenant sa revanche du Blanchard, gagnait
de haute lutte une centaine de mètres devant
Parenteau. Derrière eux, les courses de Lalyman,
Parenteau. Laborde sont à retenir, ainsi, d’ail
leurs, que les places obtenues par Subercaze et
Bonnefon qui. sans entraînement prirent le départ
uniquement par dévouement pour leur club Par
contre, Galouye. en mauvais état de santé, n’ob
tint pas un classement conforme à sa valeur.
Par équipe, la victoire revint, comme ceia était
généralement prévu, au Club athlétique béglais.
Cette victoire, grandement "méritée, vient récom
penser à bon droit, d’abord les coureurs béglais
de leurs sérieux efforts durant la saison, et en
suite les dirigeants de’ce club qui, encouragés par
la bonne volonté de quelques jeunes ne ménagè
rent pas à leurs coureurs tout leur dévouement.
Derrière le vainqueur, la performance du Stade
bordelais mérite d'être retenue, jouant de guigne
cette saison, ce club n’a pas pu mettre en ligne,
au cours des différentes épreuves auxquelles il
participa, tous ses cléments dans les meilleures
conditions. Quoi qu’il en soit, la course de l’équi
pe stadiste est à signaler. Avec un peu plus de
chances, elle est susceptible de faire mieux lors
du Championnat interrégional.
Quant à la Section bordelaise, elle joua vraiment,
elle aussi, de malheurs. Non seulement ce club
fut, dimanche, privé des services (le Pradeay,
mais, au surplus. Galouye ne put, en raison de
son état de sauté, faire a course que les suppor
ters de ce club étaient en droit d’attendre de ses
très bonnes qualités.
' le classement *
Vingt coureurs environ prirent le départ et so
livrèrent, pendant toute coursa, une lutte très
ardente. Toutes les places, de la première à la
dernière, furent très âpre ment disputées. Voici
d’ailleurs le classement, ainsi que le temps des
vingt premiers r
1. Eyroiles (CAB), en 54 m. 5S s.; 2. Parenteau
(SB). 55 m. 22 s.; 3. Lalyman (CAB), 56 m. 24 s.;
4 Ducou.rneau (SBUC), 56 m. 41 s.; 5. Laborde
(SBUC), 57 m. 9 s.; 6 Gn.ittanl (SB). 58 m. 12 s.;
7. Labit (CAB), 59 m. 36 s.; 8. S'bercaze (SBUC),
59 m. 38 s.; 9. Lerouge (CAB). 1 h, "s.: 10. Char
les (CAB), 1 h. 29 s.; IL. Sutterlin (SB), 1 h. 31 s.;
12. Magné (CAB), 1 h. 45 s.; 13. Ducla (SBUC).
1 b I m.; 14. Galouye (SB). I h. 1 m. 15 s.;
15. Deroza (SB), 1 h. 1 ni'. 16 s-; 16 Bonnefon
(SBUC), 1 h. i m. 52 s.: 17. Savary (CAB).
1 h 2 m. 19 s ; 18- Bentejac (CAB), i h. 5 m. 4 s.;
19. Cassoni (CAB). 1 h. 5 m. 4 s ; 20 Durbcc (SBUC),
1 h. 6 m. 37 s.; 21. Marchât (SB); 22. Courtade
(SR); 23 Casset (SB).
Par club, le classement s’établit ainsi :
C.A.B.: 1+3 + 7+9 + 10+12 = 42.
S.B.U.C. : 4 + 5+8+13+16 + 17 = 63 *
S B. : 2+6+11+ 14 +15+18 = 66.
En résumé, jolie manifestation sportive qui per
mit de comparer, dans un contraste frappant, la
bonne volonté *des coureurs, et la négligence des
dirigeants régionaux.
A. SAMENAYRE.
SECTION BJJRDSG&LSEraraE .
L’équipe prem ière de ‘rugby de la Section bur-
digalienne allant, dimanche 8 février, jouer sa
dernière partie de championnat à Cadillac, la Com
mission de cross a eu l’heureuse idée de faire Çlis-
puter le championnat du club dans cette même
ville.
Dimanche donc. Pléjous et Pradeau, dont l’ab
sence. dimanche dernier, fut un lourd handicap
pour l’équipe de la Section dans le Championnat
de la Côte-d’Argent, se trouveront très probable
ment aux côtés de leurs camarades.
D’autre part, Galouye, qui, dimanche dernier,
faisait sa réapparition après être resté alité près
de quinze jours, défendra sa chance dans de meil
leures conditions.
La lutte s’annonce donc sévère. Païunteau doit
gagner nettement; mais, derrière lui, les places
d’honneur seront chères entre Guittard. Galouye.
Pradeau, Pléjous, Derozan et Sutterlin.
Rendez-vous de tous les équipiers : gare Saint-
Jean, à G h. 50 du matin. (Sc munir de la carte
de sociétaire.)
— — ■— '■■■■»..■ ^ ■ - -
BOXE : 1
L»a soirée de l’Alhambra
La présence de Ledoux et de Bouzonnie
dans les cordes, avait attiré à l’Alhambra
uno chambrée, où malgré la réduction du
§ rix des places, se trouvaient pas mal de vi
es.
La forme du champion d’Europe n’est pas
celle qu’on nous annonçait. Il relève de ma
ladie et sort de convalescence. Ce n’était pas
les quelques séances d’entraînement qu’il fit
au Wonderland bordelais qui pouvait nous
le montrer « fin prêt ». Son teint n’avait
pas sa belle coloration habituelle, son coup
n’avait pas sa puissance habituelle. Contre
Christian, sa science lui suffisait pour vain
cre. Le Suisse, malgré ses belles qualités et
son courage ne pouvait pas mieux faire. Il
encaissait au corps pendant les 5e et 6e
round, tandis qu’au 7e, la préparation était
terminée, ce furent des crochets courts du
droit qui . l’abasourdissent définitivement.
Ses soigneurs le sauvant du knock-out jetè
rent l’éponge. v
Plus disputé fut certes le contest des poids
mouches, Bouzonnie et Routis. L’ex-cnam-
pion do France croyant sans doute en finir
rapidement ‘du souplo et fin bordelais, atta
qua furieusement et s’aperçut qu’il rencon
trerait plus souvent qu’il ne l’aurait suppo
sé les arrêts du crack do Bouin. L’espoir
d’Académie-Club so montra plus calme et
plus précis, esquivant do splendide façon les
attaques du Parisien. Sans que lo train ne
s’apaise, le choc dura les dix rounds pré
vus et l'arbitre, sous des applaudissements
do la salle, proclama le match nul.
Ep lever de rideau, le Nordiste Battling
Marcot fit piètre figure. Au 2e round, Fer
nand Deschamps, après l’avoir envoyé deux
fois à terre, l’y laissa pour le compte à la
troisième. . *•
C’est un critérium... pour le Bordelais,
car notre champion de France, MarceJ Tho
mas, ne mit que six rounds pour parvenir au
mémo résultat. Avouez quo la tâche des pro
nostiqueurs ost singulièrement compliquée
Sans résultat», Techeney et Paul Des
champs se livrèrent un combat acharné, tan
dis que lo jeurfe Larret avait battu aux
points l’adipeux Noël.
CERCLE ATHLETIQUE BORDELAIS
S îndredi dernier eut lieu au Cercle athlétique
elais, une soirée de boxe très réussie dont
voici les résultats.
Tenon est vainqueur du jeune débutant Mar-
goujat.
Pau, est vainqueur du très courageux Boé.
Laponne, • toujours en progrès, est vainqueur
de Ifayie, qui manque d’ontralnement.
En combat inter-club, Técheney dû C.A.B. fait
match nul avec Noël Boscq, après 4 rounds d un
très joli combat.
I'ournet du C.A.B. et Rustant (écurie Trasbot)
nous donnent l’occasion d’applaudir une belle
exhibition, tout à l’avantage de* Rustant qui domine
par sa supériorité de poids.
En lutte, Esptaut tombe Claverie en 8 minutes.
A remarquer, le beau développement musculaire
du jeune Espiaut, obtenu par la culture physique.
NATATION
EN COTE D’ARCENT
La Commission régionale provisoire de natation
de la Côte-d'Argent, constituée par les délégués du
Bordeaux-Athldtic Club, de la Sectioq burdiga-
henne, du ' Sporting athlétique bordelais et du
B<*rdeaux-Etudiant8-Club invite les clubs ayant
1 intention de pratiquer effectivement la natation
celte saison à envoyer un délégué à la -réunion
nu h |iendra le Jeudi i‘s février, à 20 b. 30 au
café Saint-Projet, placé Saint-Projet, aux tins de
constituer définitivement la Commission régionale
de natation.
Football Association
Devant les filets
Les rencontres du quatrième tour de'la
Coupe de France ont été ardemment dispu
tées et or.t obtenu partout le plus grand suo-
cès. Deux matches se sont joués à Paris : le
premier a vu l’Olympique de Lille triompher
de son hoftionyme de Paris par 2 buts à 1
après une partie très sévère; le second a per
mis à la Générale (tenant de la Coupe) de ;se
qualifier en battant le Gallia par 5 buts à zé
ro. mais il paraît que le score ne donne pas
du tout une physionomie exacte du match et
que la seule différence réelle fut dans la va
leur des shoots, très faibles au Gallia et ex
cellents au contraire chez les Banquiers.
A Rouen, devant plus de .3.0C0 spectateurs,
Clicky élimine le F.C. de Rouen par 1 but.
marqué dans les dernières minutes du match;
au Havre au contraire, le Club visiteur — Le-
vallois — est battu par le onze local qui, me
nant à la lin de la pxœmière mi-temps par 2
à zéro, joue ensuite avec quatre demis et les
Parisiens, malgré de beaux efforts, ne par
viennent qu’une fois à envoyer le ballon dans
les filets du Havre.
A Rennes, ce sont 5.0p0 personnes qui assis
tent à une jolie partie jouée très scientifique
ment et que le Red Star de Paris gagne par
3 buts .à 1; à Laval, victoire également des
Parisiens ,1e Cercle athlétique de Paris, qui
élimine St-Servan de justesse (3 buts à 2); à
Marseille, grosse surprise ! un des leaders du
championnat de Paris, le Racing-Club do
France:, est battu par Cannes par 1 but à
zéro, le RC.F. jouant plus souvent dans lo
camp adverse, mais ses avants oubliant que
si « dominer est bien », marquer est mieux.
Cette victoire de Cannes confirnfe la valeur de
nos équipes régionales puisque le S.B.U.C.,
très incomplet, a réussi à faire match nul
avec ce Club sur son propre terrain. Regret
tons d’autant plus que la 3. F.A. ait forcé nos
représentants à s'éliminer entre eux alors que
tous deux aura eut pu se qualifier pour les
finales.
Ce match V.G.A.M.-Stade a tenu tout l’inté
rêt qu’il promettait; la première mi-temps’ vt
un léger avantage des Stadistes qui jouaient
avec plus de cœur et de vitesse que leurs ad
versaires, mais la remarquable défense de
Garrigue, Huot, et surtout' de Mac-Lellan, em
pêcha les petits avants du S.B.U.C. de voir
leurs efforts récompensés par le gain d’un but.
A la reprise les deux équipes donnaient des
signes de fatigue et d'énervement et j’eus de
suite l’impression que la victoire Réchappe
rait) pas à celui qui marquerait le premier.
Encouragés par un but heureux, les Médo-
cains dominèrent ensuite assez nettement
pendant une dizaine de minutes; c’est sa plus
grande expérience du jeu de coupe en même
temps que les moyens athlétiques bien supé
rieurs de ses avants qui ont assuré à la V.G.-
A.M. une victoire régulière sans dout'e, mais
l’écart des buts ne me semble pas exact et. je
crois qu’un score de 2 à 1 aurait été plus jus
te.
Je ne pourrai du reste mieux faire que de
reproduire les déclartiom cl’un juge compé
tent et impartial, l’arbitre, M. Bchlway. qui
voyait’les deux équipes pour la première’fois ;
il m’a dit textuellement : « l’équipe vite et
scientifique du Stade m’a étonné ; elle a four
ni une partie remarquablement courageuse et
l’on ne peut pas dire que c’est, le meilleur
qui a gagné, car la valeur des deux onze était’
bien égale. Le Stade a montré un jeu plus
varié et plus plaisant; la V.G.A.M plus de
puissance, de roublardise et un meilleur sbou-
ting »; et< se tournant vers Hauret., qui une
fois- de plus avait mené son équipe en grand
joueur et en excellent capitaine, M. Balway
a ajouté : « Votre team ferait, très bonne figu
re dans le championnat de Paris. »
Il ne me reste qu’à, souhaiter très sincère
ment à la V.G.A.M. de container ses succès
dans la grande épreuve, l’équipe a belle allu
re et très capable de se quartier pour la fina
le et peut-être même, de In gagner Ce serait
une utile leçon donnée à nos dirigeants’
gui s’obstinent à. ignorer les énormes progrès
accomplis depuis quelques années par les
Clubs du Sud-Ouest qui, tous, accompagne
ront, de leurs vœux dans le championnat de
France, notre valeureux représentent régio
nal.
Huit clubs restent qualifiés; ce sont :
Quatre de Paris ; la Générale, Glichy. le
C.A.P., et’ le Red-Star.
Quatre de province : l’Olympique Lillois, le
Havre À. Club, Cannes et la Vie au Grand-Air
du Médoc. — Intérim.
La Coupe de France
te Stade passe dansles désors
#
La Vie au Grand Air gagne par 3 buts à zéro
Décidément, le football n’est pas aussi
prodigue de résultats incohérents qu’on s’é
vertue à le dire.
Rappelez-vous la rencontre de ces deux
mêmes^équipes, à un homme près, sui le ter
rain du Stade, pour le premier tour des
championnats de l'a Ligue. Vous retrouvez
un score analogue à celïii de dimanche, une
partie aussi acharnée et des phases ' de jeu
aussi mathématiquement rhytmées.
Je ne me confinerai pas jusqu’à avancer
que ce match fut l’ombre du précédent. Non.
au contraire, je me plais à reconnaître des
progrès sensibles des deux côtés et plus en
core” dans le clan stadiste quo chez les « vert
et bleu )>.
Le score 3 à zéro tendrait à accuser une
supériorité manifeste de l’équipe gagnante,
li n’en est rien. Les Médocains n’ont fran
chement mené la danse que pendant les 25
dernières minutes de jeu. Ce fut d’ailleurs
suffisant pour qu’ils s’attribuent la victoire,
mais moins nette que le résultat Ja leur ac
corde.
Jamais le team shuciste n’avait été îtussi
léger. Le point d’interrogation s'agrippait
à J a question. La finesse et la vitesse du jeu
stadiste pourraient-elles l’emporter sur le
jeu plus lent, mais plus effectif jque pratique
ïa belle équipe physique de la Vie au Grand
Air P lia solution est connue; le score nous
l’indique. Je leste cependant persuade que
si le Stade possédait un seul homme perçant,
celui que les équipes belges, alsaciennes ou
Suisses baptisent « marqueur de buts, — il
pourrait amplifier ses prétentions. Fl aborde
et poursuit de très jolies choses, mais ne
les finit pas
Je me garderai de passer au scalpel tou
tes le 3 phases de la partie. Qu’il me suffise
de dire que la première mi-temps fut celle
des a jaune et noir » dont le jeu se canton
na presque exclusivement sur l’aile remar
quable Lassalle-Delor. Je me dois d’ajouter
qu’elle fut irréprochablement servie par
Hauret et Arnaud. Toutes les tentatives
d’ailleurs très décousues des avants vgamis-
tes vinrent avorter sur uno défense serrée de
Calpéna et de Plault.
A la mi-temps, lo tableau d’affichage sem
ble it marquer les deux onze : zéro à zéro.
Qui marquerait ?
Dès la reprise, co fut au Stade qu’allèrent
les pronostics. Rendant ces 15 minutes, il at
taqua sans trêve, mais Mac Llellan et lo
noueux Huco- imposaient uno barrière infran
chissable. Grâce eux dégagements puissants
de ce dernier, la V.G. porta le jeu chez ses
adversaires. Là, sans commentaire aucun,
je me bornerai à citer un fait d’arbitrage :
le referee ayant sans doute cru voir le kee-
per stadiste faire plus de trois pas aveo le
ballon dans les mains, octrova un coup franc
aux M édocains. Martin-Nandou en fit un
but qui déclancha le feu d’artifice. Les « for-
wards » de la Vie au Grand Air sc mirent à
donner à outrance et a submerger la défense
jauno et noir. La fatigue qui commençait a
intervenir chez les lignes intermédiaires du
S.B.U.C., fut secondée par une vague de dé
couragement. C’est là quo la tactique a aban
donne les avants stadistes, qui auraient dû
se replier et paralyser le service des demis
vgamistes.
Des 50 mètres, Martin-Naudon • partant
seul à toute allure, rentra un superbe but
quo le goal était incapable d’arrêter. Quel
ques instants après, .lourde ayant déplacé
irrégulièrement, Arnaud, clôtura lo score par
un shoot do toute beauté.
Sur lo résultat, V.G.A.M. : 3 buts; S.B.
U.C. : zéro, la fin fut siffléo presque aussi
tôt pàr le Parisien, M.. Bahvay. Son arbitra
ge eut, recueilli l’unanimité des suffrages, si
il avait su s’interdire des tendances tantôt
trop sévères, tantôt trop larges.
Du côté vgamiste, nous avons enregistré
gc uiiôôü au jqu piatiuu eu un. xtuolp » H IUT»
très précieux, n’eut pas ses reprises do volée
aussi heureuses qu'a 1 ordinaire. La ligne in
termédiaire fut meilleure qu’on ne le suppo
sait. Eoyé se montra très actif et à ses cô
tes les frères Gasqueton firent de leur mieux.
Les avants rachetèrent sur la fin, la pénible
impression du début; la souduro est arrivée à
point Martin-Naudon et Hours firent preu
ve d’une forme très brillante Jourde est
l'étoile dont les feux s’éteignent lentement.
Il montra qu’il fallait encore compter avec
lui, surtout pour los ficelles... Garrigue, ju
nior qui remplaçait Rodel n’a pas encore
droit aux galons d’équipier premier. A l’aile
gauche, Ffienne Gasqueton so montra dans
un de ses bons jours.
Chez les éliminés, Aussel défendit ses filets
très consciencieusement. Calpéna à l’arrière
fit un"énorme travail. Insuffisamment secon
dé pç.r Plault, ce dernier ne me parut pas
être à sa place. Les demis furent superi 3 es
surtout Hauret et Arnaud. Monlezun avait
une aile moins dangereuse; il fut bien à sou
affaire.
En avants, Lassalle et Delor sortirent une
admirable partie. Leurs combinaisons gagne
raient cependant à être faites moins sur pla
ce. Au centre, Magne distribua judicieuse
ment le jeu. Impossible de dire qu’il récep
tionna de même. A sa droite, le jeune Pa
quet à l’étoffe d’un joueur do classe; du
poids et l’habitude des grands matches feront
parler do lui. Bourange à l’aile, fournit un
jeu très convenable.
Je conclus en reconnaissant que la Vie au
Grand-Air, pratique mieux le jeu de coupe
que le Stade. Sous ses couleurs, je pens© que
le football bordelais fera bonne figure au
près des grands ténors qui ont pu se main
tenir jusqu’à cet acte.
Pierre VIAUD.
Annonces de matehes
CHAMPIONNATS DE LA LIGUE DU SUD-OUEST
Après un dimanche de repos, la routine nous
conduit a revoir face à face et pour la nième fois,
des équipes que nous connaissons et qui se con
naissent encore mieux.
Demain, c’est à Maucamp-Talence. que la Section
burdi recevra les vgamistes; le s heureux vain
queurs du Stade ne se contenteront sans doute pas
d’un match nul comme il y a trois semaines
Au Bouscat, les Bastidiens souffrant d’une crise
aiguë, ne pourront vraisemblablement pas tenir le
team stadiste aussi brillamment en échec que* lors
des deux rencontres précédentes Je vois Stade
gagner par un écart «de trois buts.
Les équipes secondes se rencontreront sur les
terrains opposés, c’est-à-dire ail Jard pour le match
V.G.A.M.-Section et à Be-nauge-rark pour celui der
la Bastidienne-S.B.u.C. — p. V,
AU BOUSCAT. — Sportîng-Club de la Bastidienne»
contre Stade bordelais U._Club. — Le coup d’en
voi sera donné à 14 h. 30 et les équipes seront :
S.B.U.C. ~_But ; Aussel; — arriéres : Calpéna
Monlezun, Hauret (cap.) Ar-
Bonjean, Benange, Magne, De-
Plault; — demis
naud; — avants
lor, Lassalle.
S.C.B, — But
_ . Forgues; — arrières : Les-
aOtirgues, Castan; 1 — demis : Mazerolies Roci-
pon (cap.), r. Lecier; •— avan^ : Sautéjeàu, La-
lanno. Broquart, M. Lecier.
A MAUCftlYÎPS-TALENGE. — C’©st une belle par
tie en perspective, car toujours, devant le« vga-
nusties Jes burdigaüens sortirent une excellente
ra PP^ IIe qu’une première fois ils batti
rent ies Medocams par 4 buts à 2 et, plus récein-
ÏÏfi’, ^j u i le nul » Attendons-nous à un
i 1 ^ ort dls f )Uté étant donnée la grande valeur
des deux onze.
r ,~T . Se( ' 1 tl0! i \ burdigalienne (3) contre Sporting-
Clut) de la Bastidi^nno (3). ■— Lê5s éGUiDiep 5 » rïe^
deux elubs sont priés do se conformer à leur con-
vocation pour Je terrain où se jouera ce match.
COUPE DE LA COiVHVïSSSîQN
s-if- 1 , !î mUSaP TV ~ G '^' hégiaig contre R.C. boden-
" L 6( I ul P e clu Club athlétique sera com
posée comme suit- : Le Gall, Allègre Naves La
Ss de cb?ritp[ n pu- r aba ,r dos .* Fautous, Èscorne/Ber-
14 ’hemS! au P1 ter?âin eS J0Ueurs sont convoqués à
rnntv# B i USC Qti’ 1 — Le Gll ^ b S" 3 - 1110 ^ houscatais ( 1 )
contie le Stade pessacais ( 1 ).
rnntvo ff h a t pp , es ’ — Le Club gaulois bous-catai s (2)
conti e le Stade pessacais (2). s
* F , loif :^.— Sporting;-Club floiracais ( 1 ) corn
Ou Moulin-d’Ars (1), Belle partie en pers
pective pour le public floiracais. y
IVIATCH AMICAL
/r>fi ,^ aucam P“'Falerice. :— Section burdigalienne
(mixte) recevra l’équipe castraîse.
Résultats de matches
MATCHES AMICAUX
T A Pre M naC \ — Section burdigalienne (2) bal
Jeanue-d Arc de Preignac (1) par 6 buts à 4.
A Maucamp. — Section burdigalienne (4) ba-
feportmg athlétique bordelais (4) par forfait.
_/V.Céidaujcjc. — Section burdigalienne (5) el
Etoile sportive cadaujacaise (1) font match nul.
— Girondins (réserve) battent Etoile sportive ea
daujacaise (1) par 3 buts (Abribat, Gautiaud
Brard), à2.
Au Valion-pessac. — Girondins (2) battent Al
lianoo talençaise (1) par 3 buts à zéro.
— Girondins (3) battent Bons-Gars (4) par 6 à 1
A Bel-Air. — C.A. du Moulin-d’Ar s (2) bat Cenon
Sport, (2) par 9 buts à zéro. Les meilleurs furent
au C.A.M.-A Botelier, Saint-Martin, Gondron
Crampe, JDartigue, Bortaburu et Monge. A Cenon
Taile gauche et l’inter-droit, l’équipe est jeune el
avec un sérieux entraînement, peut très bien faire
Demandes de matehes
FOOTBALL RUGBV
WUon sportive du 8$ génie ( 1 ). avec bonne équipe,
sur terrain adverse, contre indemnité. Tous les
dimanches de libre. Ecrire : Jouvet, caporal-four
rier, 8e génie, Tours (Indre-et-Loire).
Association sportive carde (1 et 2) pour le. 8 cou
rant, sur terrain adversG. Ecrire à M. Bonnecaze,
Compagnie Industrielle de matériel de» transport,
quai de la Souys. Tél. 41-77.
Cercle athlétique bordelais (2) demande matches
avec équipes correspondantes pour les 8 et 15 fé
vrier, Ecrire Charles Bonnaudin, 36 rue Kyrié
Bordeaux.
FOOTBALL ASSOCIATION
Union sportive castraîse (t), sur son terrain,
pour les 15 et 22 février. Ecrire ; René Labat, Cas
tres (Gironde)
Section burdigalienne (2), pour dimanche 8 fé
vrier. En mars, pour ses diverses équipes, à Bor
deaux ou la région. Les secrétaires des clubs dç
Gaint Loubès, Uzès, Artfgues. Langoiran. Audenge
Lacanau, sont particulièrement priés d’écrire. Ré
pondre à M. J. Baudry, 162, cours de l’Argonne.
U.S jarnacaise (l). avec équipes bordelaises Ire
série, sur terrain adverse, contre indemnité.
Ecrire : Secrétariat, 40 bis, rue Gambetta, Jarnac-
(Charente).
DANS LES PATRONAGES
Championnats d’assoeiation
« Première série
Dimanche dernier, le match qui réunissait Arlac-
Spcrts et le Gallia-Bastide a ét.é particulièrement
captivant.
Tour à tour, chaque équipe prenait une avaneo
de points et la Un les trouva à égalité avec 3 buts.
Le jeu fut très actif des deux côtés; la balle vola
plus souvent à l’avantage des Bastidiens, mais la
ligne d’avants, quelque peu modifiée, ne sut pas
calculer suffisamment son effort collectif pour en
retirer un sérieux avantage. Très souvent, les déga
gements de la défense surent trouver le vide fa
vorable dans l’équipe adverse, mais les avants mal
placés, ne surent pas en profiter. Les attaques fu
rent trop Individuelles et manquèrent d'assurance
rapide devant les bois.
Le jeu fut plus précis à Arlac. Les diverses li
gnes. d’attaque et de défense se coordonnèrent plus
clairement pour un résultat collectif. Les assauts,
courts et rapides, se calculèrent souven t aVec un
adroit jugement, quoique parfois attardés par des
feintes trop prolongées. La défense fut d’autant
plus à l’aise que les attaques bastidiennes ne pro
cédaient que par individualités.
— Sur le terrain des Bons Gars, le Chêne de Bè
gles s’est heurté à l’équipe des Bons Gars et le
résultat ne fut favorable aux anciens champions
que par 6 buts à 3.
Les Bons Gars avaient remanié -leurs lignes, et,
malgré la valeur des joueurs, ils ne purent s’impo
ser nettement aux adversaires. Leur jeu resta trop
précipité pour avoir un sage efficacité régulière.
Ils n’ont pas encore retrouvé la brillante formule
d’antan. Les Béglais furent très courageux et leur
persistance lepr valut 3 buts, résultat que bien
peu d’autres équipes obtinrent contre ces mêmes
adversaires.
— Dimanche prochain, dans rJbrôs-midi, le
match le plus Important de la journée sera celui
qui opposera les Coqs Rquges, au Jeu sage mais
lent, et les Bons Gars, ait jeu rapide mais moins
méthodique.
CROSS-COUNTRY
C’est dimanche, a Conon, au château Palmer, que
le Gallia-Bastide fera disputer U coupe TUict-Bret.
CYCLISME
Embrassons-nous, Folleville
Il est piquant do constater qu’on soit arrivé
à un accord à Lyon, Marseille et Nice, villes
où ja polémique fut terrible,des années durant,
entre uvéfistbs et dissidents, et qu’à Bordeaux,
berceau du cyclisme, on doive continuer à se
regarder en cnion de faïence pour en arriver à
tuer le sport citer aux pistards, aux routiers, à
leurs supporters et aux milliers de profanes
que la petite reine a convaincus.
Fidèle à la devise de Y Athlète, « Dit tout ce
qu’il sait » je ne crains pas d’écrire que les
projets d’entente ont échoué, ou plus exacte-
ment*subissent un temps d’arrêt, uuiquement
parce que de part et d’autre des personnalités
« conséquentes » n’ont pas voulu abjurer leur
doctrine qui tient en un seul mot : paraître.
Le remarquable article écrit il y a une quin
zaine dans ces colonnes jfar mon vieil adversai
re et ami Bidon laissait percer entre les lignes
qu’en dernier lieu les « conséquents » d© la
F.C.S.O. auraient été convaincus qu’ils de
vaient s’effacer et qu’ils étaient prêts à démis
sionner; par contre, si j’en juge par les der
niers communiqués uvéfistes (nomination du
Comité départemental et de la Commission d* s
courses) le même geste n’est pas à prévoir de
ce côté do la barricade.
Il m’a été /lit que la mésentente était sur
venue rurtout parce quo les représentants uvé-
fistes s’étaient cantonnés dans l’application des
règlements de Strasbourg qui ne permettaient
pas ceci, ne toléraient pas cela, etc.
Je n’ai jamais été partisan d© tourner les
règlements de l’U.V.F., les anciens, mes arti
cles hebdomadaires de la saison dernière ne
souffraient pas l’équivoque à ce sujet. J’ai pris
connaissance des nouveaux • règlements, ceux
édictés au fameux Congrès do Strasbourg,
mais danc aucun paragraphe je n’ai relevé :
1. Qu’un chef délégué démissionnaire sera
remplacé (j’allais écrire d’autorité) par lo
chef consul;
2. Que 1© Comité départemental sera prési
dé par le délégué du Comité directeur-f
3. Que toute personne ayant à traiter des
questions sportives devra dans chaque départe-
men adresser sa correspondance au délégué du
Comité directeur ;
4. Que 1© Comité départemental siégera régu
lièrement au domicile du ehef délégué.
Or, ces entorses ne viennent-elles pas de se
produire dans la Gironde et- ne sont-elles pas
devenues rapidement officielles ? A quoi rime
cette hâte F • x
Certes, Maurice Martin a dit «avec raison
que le bonhomme Teïïïps n’est pas fait que
pour les records; mais j© crois qu’on a claqué
les portes un peu vite
Mon impression est que l’entente est faisable
et qu’elle se fera. Pour cela une troisième ten.
tative s’impose le plus tôt possible. Que soient
convoqués à cette nouvelle réunion deux repré w
sentants qualifiés de toutes les anciennes Socié_
tés affiliées ou ayant été affiliées à.l’U.V.F. et
à la F.C.S.O., que tout soit remis en jeu, quo
les u conséquents », informateurs ou^ éduca
teurs, veuillent bien rester dans leur rôle, que
les démissions attendues soient spontanément
offertes et je suis persuadé qu’un Comité dé
partemental impartial et un© Commission des
courses compétentes naîtront, en conformité
avec les règlements de Strasbourg et pour ie
plus grand développement du cyclisme que
Bordeaux ne doit pas voir péricliter à l’aurore
des Olympiades d’Anvers.
A. DELPON.
Le paradoxe possible
Lors de la tentative de rapprochement effectuée
ici et qui échoua, la F.G.S.O. demandait surtout à
l’U.Y.F. que le Comité de la Gironde soit constitué
par les délégués des Sociétés d’amateurs.
Or, voici ce que vient de décider le 5£ Congrès d e
l’Union des Sociétés cyclistes lyonnaises et régio
nales :
Le principe d’une entente avec l’U.V.F. sur les
réserves absolues suivantes :
1. Que le Comité du Rhône, à constituer, sera
'exclusivement composé du représentant des indivi
duels du département du Rhône et des représen
tants des Sociétés ayafit fait preuve de vitalité.
2) Que par dérogation expresse aux règlements
de l’U.V.F., les délégués et sous-délégués sportifs
ainsi que les délégués militaires, devront être nom
més par le Comité du Rhône et investis de leurs
fonctions par la Commission sportive de l’U.V.F.
En ce qui la concerne, au cours des derniers
pourparlers, la F.C.S.O. n’a jamais demandé autre
chose et il n’est pas possible que le paradoxe se
produise de voir la même chose acceptée pour une
région et répété^ pour l’autre.
v .Ch. BIDON.
-
ACTUALITÉ
Ducros aîné et les cycles Labor
Je viens de trouver un homme heureux.
Il s’est offert ces jours-ci à ma vue sous
l’aspect d’un respectable commerçant.
Cet homme heureux est Ducros aîné que
dans les milieux cyclistes et sportifs noüs
connaissons tous pour l’avoir vu souventes
foi» à l’ouvrage sur nos pistes régionales et
qui. au retour d’un charmant voyage de deux
aDS que lui'offrit à Salonique notre pater
nel gouvernement, a la bonne fortune de re
présenter la grande firme Labor. ce qui va
lui permettre d’enrichir les éditeurs et autres
Gutenberg du jour.
Ducros aîné, encore qu’il vive sur un petit
pied, car il chausse à peine du 25 de pointu
re a fait les choses en grand.
J’ai pu admirer son petit magasin, véri
table bonbonnière, astiquée comme une gla
ce, et les divers modèles que lui a fait parve
nir la grande firme de N'euilly . *
Depuis la machine route de luxe, en pas
sant par la bicyclette course « Trophée de
France », nantie du cadre Labor spécial, en
cintre, soudé à l’autogène et émaillé au bleu
royal., pour terminer à la machine de dame
gTand luxe et à la motocyclette « moteur Zur-
cher » 2 1/2 HP, la gamme est complète.
Les Labor sont d’une résistance parfaite et
Ducros aîné qui fait également l’accessoire
de cycles, les pneurs, les imperméables, au
résumé tout ce qui touche au vélo est un type
inalin.
Mais j’y pense, si vous voulez vous procu
rer les machines en question, c’est à la place
Pierre-Lafitte, face à la Caisse d'épargne,
çu’il vous faudra aller, au n. 3, c’est là, oui,
c’est là... que vient de s’ouvrir ce stand
élégant.
Le Furet de Athlète »,
Un grand match militaire
LES EQUIPES
Probables. — Arrière : Castex (Dax) ; —
trois-quartis : Cayrefourcq (Tarbes), Lucas
(Nantes), de Laborderie (ltacing), Baquey
(Toulouse); — demis : mêlée. Pitteu (Pau),
ouverture, Bousquet; — avants : Dilienseger
(Racing), Boubée (Biarritz). Harribey (Pau),
Constant (Perpignan), Berrurier (C.A.S.G.);
Dedieu (C.A.S.G.), Auguste (S.C.U.F.), Labey-
rie (Racing).
Possibles. — Arrière : Bedos (Carcassonne;
— trois-quarts : Beyüe, Clère (R.C. châlon-
nais), Gay (C.A.S.G.), Bader (C.A.S.G.); —
— demis : mêlée. Thiercelin (C.A.S.G.), cap.,
ouverture, Condom (Biarritz); — avants : Gav-
raud (Toulouse), Mialletiau, Artigon (Pau),
Levasseur (C.A.S.G ). Bobo (.S.U.F.), Mavie
(Bègles), Clouzet (Pau), Artiguebiret (Lyon).
Tous Jes joueurs ont fait montre d’une forme
excellente. Dès h» début du matrti on eut l’im
pression quo les Probables aillaient facilement
gagner. Il n’en fut rien, et nous assistâmes à
un match de toute beauté. Certaines attaques
du plus pur classicisme, enthousiasmèrent les
spectateurs qui acclamèrent les prouesses de
nos meilleurs joueurs militaires.
• Les avants probables, quoique battus au ta-),
lonnage, dominèrent a la touche, et dans le ieu
ouvert où Constant, Boubée. Uabevrie. se mon
trèrent les meilleurs.
.Chez les Possibles. Gavraud so détacha du
lot il fut, avec Constant, et Boubée, des Proba
bles le meilleur sur le terrain. Couzet, Arti-
gou et Mavié se signalèrent aussi. Chez les de
mis, Condom se montra meilleur que Bouss-
quet. Son adresse et ses départs furent remar
qués. Pitteu. à la mêlée, a été ^léeèrement su
périeur à Thiercelin, qui se démena derrière
uno mêlée battue. En trois-quarts, les Proba
bles diminèrent les Possibles où seul Art.igtie et
Gav, figurent bien. De Labardère Jusqu’à sa
mise hors de combat, fut excellent, ainsi que
Cavrefourcq. Baequey ©t Lucas. Castex fut un
brillant arrière. Le brave Fouette eut à déga
ger dans des moments difficiles, il s’en tira
fort bien: ses arrêts sur l’homme réussirent
chaque fois Bédos plaqua bien, mais il fut
moins heureux sur la balle.
Léon LABARTHE.
Les Tuyaux
du Pipelet
»
Eji passant devant le secrétariat de»
Cadets, j’appris avec regret ffue M. Chavig ;ô
noiYe dévoué correspondant de 1’ « Athlète »,
était atteint de l'encéphalite léthargique ei
c'est pour cette raison que Casteijaloux restt
dans un sommeil profond depuis le matcb
contre le C.A.P. Le docteur Radivoèl et no
tre distingué president, malgré toui’e sa sckn-
ce. n’a pu le réveiller.
!•“ Grimaud, des Cadets de Gascogne, sur
nommé. à juste titre, o le roi de la touche »,
est devenu subitement enragé lors du màtclj
contre Bergerac. R a laissé une dent dans
la cuisse d’un ïroisième ligne adverse. Inutile
de dire que le malheureux a été envoyé: d’ur
gence à l'Institut Pasteur.
Alors que Mc/rphée le tenait presse
dans ses bras. Gauran. capitaine de l’A.S.
fleurantine, vit apparaître, majest eusi et
belle, la déesse de l’Ovale; sourame. elle lui
offrait' la branche de laurier; mais quand no
tre as voulut la saisir, ce»ne fut plus qu une
branche d’épines que lui tendait le diab e I
1-leurance aura bientôt son équipe d’as-
soce ; pour l’instant elle ne possède que le
capitaine qui. toute la 'journée, le ballon sous
le bras, se balade dans les rues pour r crutei
ses dix co-équipiers.
La Section burdigalienne espère prou
ver lYès prochainement q ie sa i ace de 2c
dans le champtonnat dé crdss-counîry de la
Côte d’Argent, diman .he dernier, n’est pas sa
vraie place. Eile était pri' é:*, en efh î. de Pié-
jous et Piadeau, malades, et Galouye, faisait
sa réapparition- après être demeuré aliié près
de quinze jours, nr pouvant a : nsi détendre
vé rii’a blemeni sa chance.
Une pléiade de gentes Cadillacaises dé*
barqua dimanche dernier à Mont-de-M^rsan
(on nous affirma que c'étaient des infirm ères
déléguées pour le mas.-age des vaillants (!!)
guerriers de l’U.A.C., suivie d'une troupe im
posante de bourgeois à Pallure mart : ale, qui
déambulaient fièrement), sous les yeux de
quelques douzaines d’indigènes émerveillés
de leur noble maintien.
Et l'après-midi, chacun fit son devoir
de son mieux !... Pendant que le quinze* sé
lectionné dans Cadillac se faisait battre par
le Stade, les supporters formaient, sur la tou
che, une chorale assez imposante. Sur un
diapason aigu, les infirmières (11)) glapis
saient' : « Aux jambes ! Plaquez aux jam
bes ! >• ; les vieux bourgeois à l’allure martiale
disaient d’un air sombre ; « Oh ! mais ces
drôôôles, ils jouent au-dessus de leur forme ».
■Et à côté, calme et grave, le correspondant
de quelque gazette cadillacaise ph tograph ait
les départs des trois-quarts montois pour ser
vir de preu\ es à l’appui d’un art’icle qu’il
avait, sans nul doute, l’intention d’int tuler :
« Comment ils ont été battus ! »
im- Monsieur Barge, autrefois, quand j’é
tais au vieux lycée, on avait une bonne habi
tude. Quand une équipe scolaire écrivait au
secrétaire des Montagnards, ce monsieur ré
pondait presque toujours. Aujourd’hui ce n’esf
P-ius ça Sans doute vos occupations ne vous
le permettent pas. Alors, un conseil : passez
à quelqu’un le tampon !
Montois, vous n’aurez pas le plaisir de
voir jouer de quelque temps le si baillant
trois-quarts centre Carrère. Il a, paraît-il, une
épaule amochée.
\ l’issue du match L.O. contre E.S.A.,
un cheval harnaché, répondant au nom de
Toutou, s’est égaré. Prière de renseigner dis
crètement le demi de mêlée Poulet, qui passe
ses nuits à battre !a campagne.
Quel est donc ce charmant garçon an
maillot rouge qui, lors du match S.B.U.C.-
B.E.C. se distingua particulièrement comme
pilier : c’est le normalien Ducasse c’est le
Beau !..
Rencontré dans la coqTDcti'e cité âge-
naise, l’ex-Bouton d’Or Labassa, actuellement
à l’Ecole vétérinaire de Toulouse.
Le 29 janvier a été célébré à Agen, le
mariage de l’ex-B.O. Mesplède, avec Mlle Ma
deleine Tissègre. la charmante ,fille du irèï
sportif proviseur du lycée Palissy. Tomes nos
félicitations et nos meilleurs vœux aux deux
époux.
Cœst un gros poil dans la main qu'à
l’élève secrétaire des Cadets. Allons, mon
cher Bourgade, un peu d’énergie si tu veux
devenir secrétaire en chef.
L’U.S. Villeréai en alarme! Jean-René
convole en très justes noces 1 ! Nous lui ex
primons nos vœux de bonheur et le désir de
le voir eiicore avec nous... tout au moins dans
les grandes circonstances. »
Vue, à l’Association des Etudiants,
l’affiche suivante à l’occasion des élections
complémentaires : ci Votez tous pour Dabba-
die et Voulgre, les as du rugby ». Même en
campagne électorale on se fait une gloire d’ê
tre un joueur de rugby et cela réussit, puis->
que le premier nommé a été élu.
A l’occasion d’une rencontre intersco
laire un hebdomadaire, a publié de bien mau
vais vers d’un courageux anonyme. « Un
compte rendu aurait bien mieux fait notre
affaire» murmuraient les lecteurs potaches.
E«ê“ Deux Landais, l’un de Mont-de-Mar-
saxi, l’autre de Rion, se trouvaient en face do
l’Alhambra, dimanche vers 4 heures du ma
tin et comme on leur demandait ce qu’ils fai
saient, l’un deux répondit d’une voix pâteu
se : u Nous attendons le petit jour 1 I! »
Il y a un critique sportif qui fait rire
tous ses lecteurs chaque semaine par son in
compétence et ses erreurs. Réellement il a
tort de parler d’un sujet qu’il ne connaît pas;
il ferait mieux de. s’occuper d’association...
1«“ Et oui, Mme Pitalugue, je'crois quo
le soleil de Lacanau ou alors Jes effluves prin
taniers dos bourgeons do pin, cela n’est pas
salutaire aux équipiers du B.E.C. Quoiquo
Etudiants, attention à l’encéphalite ou...
comme vous le disiez si bien à votre retour...
au revoir et merci.
On dit que Pradeau, le bon copain et
coureur de la Section, étant gravement at
teint ne peut plus faire de cross. Dommage.
Nous lui souhaitons uno prompte guérison.
Avis crossmen ! Le régional so dispu
tera le 22 février et gare aux surprises.
On dit que Bègles, mettra sur pied
d’excellents éléments pour le championnat do
deuxième série, de cross. Avis.
Tous les joueurs de l’E.S. cadaujacaise
envovent leurs félicitations à leur avant con
tre André Routis qui vient de faire match
nul avec l’ancien champion do France Bou-
zonnio ainsi qu’à son manager M- Bouen.
E«~ Avez-vous vu dimanche, à Nérac, ce
« zèbre » remontant le terrain à la poursuite
d'un Néracais portant le ballon ?... C'était
Dcffarges de l’U.S. fuméloise. Il -finit par
rattraper c< sa proie ». M’est avis qu’il était
moins cinq ! ! !...
5«r- Nous apprenons que Derôux, talon
neur du C.A. villeneuvois, vient d’être assez
sérieusement blessé au cours d’un^ entraîne
ment, ses camarades do Fumel lui envoient
leurs meilleurs vœux de prompt rétablisse
ment. ....
Chers amis villeréalais nous^ savons,
nous, quo notre amour-propre est très sensi
ble, que vous êtes heureux dos victoires suc-
'cessives do votre Club; mais M. Bernadet a-
t—j 1 oublie qu’à vaincre sans péril, on triom
phe sans gloire.
Los Cadets de Gascogne envoient
leurs .cordiales félicitations a leur camarade
et ancien co-équipier La vigne. Ils sont heu
reux que la Commission. de Sélectipn ait, tout
de même, fait un si judicieux choix.
Qu’entends-jo au téléphone F on vou
drait sévir en P.A. contre une équipo de pe
tite cité, sous le fallacieux prétexte que ses
supporters ont peu eng.. irlandé un arbitre.
Mais alors que fera-t-on contre les grands
Clubs où semblables choses se sont passées
cette saison ? ?. ? •
C’est le 15 février qu’aura lipu an
Stade Bergeyre le fameux match d’associa
tion Paris-Nord. L’équipe parisienne est for
midable. Que feront les Nordistes dont les re
présentants sont moins connus. F F Le pari
mutuel fonctionne déjà et Paris a la cote.
I«” Sur la route de I ouvie à C-astets. un
cheval file à toute allure. Deux hommes cou
rent derfière, lui criant : « Tou tou / Viens
ici Toutou ! » Mais Toutou a flairé son écurie
natale. . •
Poulet, que nul malheur n’abat, dit alors
à son ami : Que veux-tu mon vieux ? De
Castets à Lamas il n’v a que 10 kilomètres.
J’ai bien fait Paris-Melbourne moi f » Et pen
dant ce temps. Tonton à Rmette mangeait
des crêpes ! .
j p drapeau du Stadoceste est eu berne
depuis dimanche dernier. Voyons, voyons
Messieurs do Tarbes, que ie sache, la neige
pyrénéenne n’est jamais dangereuse l’hiver.
Je vous renvoie pour les ides de mars et avril
aux. monumentales catastrophes qu’entraîna
avec ses avalanches cette neige tassée et
Les Stadistes bordelais battent
les Stadistes toulousains
Lo Stade Bordelais domina ie plus souvent,
sauf sur la tin ou les Toulousains réussirent à
prendre le meilleur.
La première mi-temps, notamment, fut tout
ii l’avantage des blancs, leur mêlée leur pro
curant régulièrement la balle, mais les trois-
quarts commirent do nombreuses maladresses,
notamment dans la réception do la balle. En
outre, on charge un peu trop au travers du
terrain dans cetto ligne.
Bruncau qui avait repris sa place à l’aile
pour la circonstance, lit parfois du bon tra-
(yaik
Kn demis Cassagne, à l'ouverture, fut bien,
en ai» parut un peu trop préoccupé de recher
cher la touche. 11 réussit un suporflu drop
Chez les avants on abusa un peu trop des
coups de pieds dans les dribbhngs, parfois
trop longs, qui n’eurent pour d’autres ré
sultats que de donner la balle à 1'adtfersaire et
lui permit trop souvent de so dégager de si
tuations critiques. •
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contre
. d’autres dribblings bien con-
ch
lits
furent
très efficaces, et souvent dange-
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uoho longye lut bien jouée, mais
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lut lente à so reformer derrière
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»s mêlées ouvertes. Les dribblings
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irageuse, mais commît aussi d©
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5. Les remplaçants firent pour-
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mieux. Les avants très actifs
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manquèrent aussi de n finisch ».
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migré son âge, fit; du bon tra-
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figure. Les trois-quarts poussé-
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dos attaques dangereuses, mais
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furent
. commises. L’arrière, assez bien,
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m ver parfois de bonnes touches. Mais
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loueler
a plusieurs reprises.
A. BLAIN.
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A
fcégla
is fcaî Association sportive
(ba
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ornais
e par 11 peints (3 essais, 1*
but) à zéro.
Avant le match de demain qui doit, oppo
ser pour la première place du championnat
de la ('ôte d’Argent le Stade bordelais et Bè-
gks. il était intéressant d’aller à Musard se
rendre compte de la forme actuelle du Club
athlétique, récemment vainqueur d’Angoulè-
me par IM points à li. J’ai fait le déplacement
clans ce but et aussi avec 1 idée d’assister à
une belle rencontre puisque l’Amicale Jean-
IMacé était de la fête. Cette dernière, malheu
reusement,* se présenta amputée de Guéraça-
gue Compans, Lastrs.de, Salamagnou. Mon-
cadet; si j’ajoute qu’elle jbua à quatorze pen
dant près de 50 minutes, vous avouerez aisé
ment que le score plus haut .mentionné ne di
minue nullement sa valeur. La parte se dé
roula assez rapidement, Bayonne nous appor
tent la vitesse de . jeu caractéristique des
« quinze » de la Côte Basque. Les damiers
dominèrent constamment durant la première
mi-temps et de nombreuses attaques des trois-
quarts échouèrent de très peu, enfin, Delaniel
bien servi et après s’è;re démarqué avec à-
prepos s’attribua deux essais; Dedieu trans
forma le deuxième.
A la reprise, changement de décors; les
Basques maintinrent le jeu aux cinquante et
c’est seulement à la dernière seconde que les
Réglais réussirent un troisième essai.
Les visiteurs m’ont paru posséder un team
trop léger qui a absolument façonné sa tacti
que sur celle de l’Aviron : C’est l’Aviron en
petit u, murmurait à côté de moi un specta
teur. ils semblent fournir surtout un effort
en deuxième mi-temps; leur défaite de justes
se centre le Stadoceste le prouve puisque dix
minutes avant la lin. alors que ce dernier
avait 9 points, ils réussiront à en marquer 8
(2 essais, 1 but). Dimanche, ils ne purent que
résister honorablement, la mixture de l’équi
pe. l’état du terrain et du ballon ne leur per
mettant pas (îe jouer à la main. Car ils jouent
exclusivement à la main, imitant en cela
■leurs glorieux compatriotes; le dribbling leur
est inconnu 'et il n’y a pas un homme qui
possède un coup de pied convertible. La mê
lée est très bien construite mais le poids fait
défaut; le talonneur mérite une mention spé
ciale Les trois-quarts ont le tort cVouivrir
dans leurs buts au lieu de dégager en touche.
Lo C.A. béglais a-t-il réellement progressé ?
jOui. on ce sens qu’il sacrifie enfin un peu au
jeu d’avants pour songer davantage aux
hommes placés derrière la mêlée qui ne de
mandent qu’à être utilisés. Il lance souvent
#>es trois-quarts; cqs derniers, bien servis par
jun excellent demi d’ouverture pariant tout à
faut lancé et sachant .trouver le trou, gagnent
à chaque départ lin terrain appréciable. Mais
la machine, si j’ose m’exprimer ainsi, n’est
pas encore au point; durant les quarante pre
mières minutes, « les banlieusards* jouèrent
avec brio; puis, dans les quarante dernières
le moteur s’arrêta : les cafouillages succédè
rent aux cafouillages et en championnat l’ad
versaire aurait sûrement profité de ce mo
ment de désarroi pour prendre l’avantage des
points Les avants forment toujours une ex-
icellente lignes les demis s’entendent bien; les
trois-quarts centres et le demi d’ouverture ont
encore des passes défectueuses; les progrès de
Dedieu sont indéniables; en un mot Bègles
conserve toutes ses chances intactes pour lo
grand choc du 8.
M. Gnbprt arbitra avec, compétence, intelli
gence, autorité, trois qualificatifs que tous les
referce voudraient mériter.
Edmond T.ETRIBVN.
Chez les Potaches
Nous avons reçu trop tihl pour être insérée
dans noire dernier numéro la communication sui
vante :
Au sujet du match Lycée Ecole normale de Tou
louse (1). — Le Lycée n’a réussi, pour co match
qui comptait pour le championnat de France in
terscolaire, qu’à triompher par 7 points (1 essai,
1 drop goal) à .“i points (l essai). L’Ecole normale
marqua le premier essai; puis lit*Violette réussit
i:n drop-goal; à la Un seulement les potaches s’as-
surèret le meilleur par 1 essai. La ligne d’avani3
de Toulouse nous a paru trop légère; le capitaine
Gctruy Tut excellent mais la Violette ne me parait
pas devoir aller aussi loin que l’an dernier" en
championnat.
Un lecteur toulousain de 1’ « Athlète ».
Finale du Périgord-Agenais. — La finale du P.A.
entre Muets et Jasmins qui devait avoir lieu jeudi
dernier 29 Janvier, s’est disputée jeudi dernier.
bous publieros le compte rendu dans notre nu
méro de la semaine prochaine. f
Sporting-Club normalien bat Intrépide du Lycée
d’Ang&ulémt, par 16 points (4 essais, 2 buts), à
zéro, — Njlgré l’état défectueux du terrain, les
d< v équipes s’efforcèrent de faite du jeu ouvert,
ce qui nous permit d’assister à une partie agréable.
Au début, le jeu est égal; mais bientôt, sur une
charge de trois-quarts, Lapeyre marque le premier
essai aisément transformé par Grégoire. Le Jeu
îe.-tc dans les 22 d’An go Même jusqu’à la mi-temps.
A la reprise, les Normaliens dominent encore.
Duphil et Denjéan marquent deux nouveaux essais.
Mais l'intrépide se ressaisit. Des cbàrgMk bien lan
cées prr leur demia d’ouverture avotent par suite
de maladresses et ( 'o la défense adverse. Sur un
cafouillage aux 50, Daney part, passe à Grégoire
qui marque et transforme, La lin ost sifflée'peu
après.
Le Sporting jouait à i4 dcpyis le début de la
partie et comptait 5 remplaçants. Tous firent de
leur mieux et Ducasse, I.apeyrc, Dainour, Moulis,
.Grégoire et Thomas se distinguèrent particulière
ment.
Les Bluets du lycée de Périgueux battent les
Cocmelicots de l’Ecole professionnelle par 17 points
à 4. — La supériorité des potaches se manifesta
d’un bout à l’autre de la partio. Les Bluets furent
supérieurs à la touche et s’efforcèrent de servir
leurs trois-quarts. Chez les Bluets à remarquer
Diéra-i. Franquenclle, Béret, Magnanou; chez les
Coquelicots, lo capitaine Lasallc. De la touche, le
Btiupathiquo Mesnier, qui reprendra bientôt sa
place dans le « quinze », suivit avec attention la
partie.
Union sportive Lycée Limoges (1) bat Lycée
Guéret (1) par 6 buts à zéro. — La partio quoique
peu vite fut agréable à suivre. Limoges domina
durant toute la partie.
A l’U.S.L.L. tous les équipiers rivalisèrent d’en-
ti-ain -et d’adresse. Se distinguèrent : Vragard, Du-
vciger. Lemasson, Heheyrolle et le goal Deplaud.
A Guéret : Chambon, l’arrière Sixo et le goal]
On domande uno réponse. — Le Comité de là
;Côte d’Argent so moque absobiment des « pota
ches ». Les Normaliens de Saint-André ont porté
|,tme réclamation contre les Muguets, après le match
do championnat; Us attendent encore la réponse.
CR0SS-C0UNTRY
Championnat de la Côte (TArgent
Victoires de Eyroiles et du Club athlétique béglais
Quand# vous serez décidé. Messieurs les organi
sateurs et dirigeants de l’athlétisme et plus par
ticuliérement du cross-country, à fournir à la
presse sportive suffisamment à temps, les ren
seignements utiles sur les épreuves que vous vou
lez teen faire disputer, une publicité nécessaire
sera faite. Notre habitude, dans ce journal, est
de donner à tous les sports, sans exception, toute
l’importance qu’ils méritent; mais encore faut-il
que ceux qui ont la charge de le diriger nous
fournissent à cet effet tous les éléments nécessai
res. Or, jeudi dernier, nous Ignorions officielle
ment wù, quand et (omnient devait se disputer,
le dimanche suivant, le Championnat régional de
cross country C’est par une voie autre que l’offi
cielle que nous avons connu, encoie très succinc
tement. les intentions de nos braves pontifes du
cross country II y a là de leur part une indiffé
rence vraiment inconcevable. •-
Or donc, dimanche dernier, le Comité d’athlé
tisme de la Côte d’Argsnt, ou plutôt le triumvi
rat qui fait dans ce Comité la pluie et le beau
temps, faisait disputer le Championnat régional
de cross-cou ntry. C’est dans la campagne environ
nant Pessac. avec départ et arrivée aux Echoppes,
que s’est courue, avec un joli succès, cette très
intéressante épreuve. Si ‘nous en croyons ia cir
culaire du Comité régional, douze kilomètres di-
vaient être la distance à larcourir. C'est pour
cela,, d’ailleurs, qu’en fait nos crossmen eurent
à parcourir entre 14 et ?5 kilomètres. L’on n’est
pas plus logique avec soi-même.
MJais passons... Après une fort jolie course, Ey-
rolles, prenant sa revanche du Blanchard, gagnait
de haute lutte une centaine de mètres devant
Parenteau. Derrière eux, les courses de Lalyman,
Parenteau. Laborde sont à retenir, ainsi, d’ail
leurs, que les places obtenues par Subercaze et
Bonnefon qui. sans entraînement prirent le départ
uniquement par dévouement pour leur club Par
contre, Galouye. en mauvais état de santé, n’ob
tint pas un classement conforme à sa valeur.
Par équipe, la victoire revint, comme ceia était
généralement prévu, au Club athlétique béglais.
Cette victoire, grandement "méritée, vient récom
penser à bon droit, d’abord les coureurs béglais
de leurs sérieux efforts durant la saison, et en
suite les dirigeants de’ce club qui, encouragés par
la bonne volonté de quelques jeunes ne ménagè
rent pas à leurs coureurs tout leur dévouement.
Derrière le vainqueur, la performance du Stade
bordelais mérite d'être retenue, jouant de guigne
cette saison, ce club n’a pas pu mettre en ligne,
au cours des différentes épreuves auxquelles il
participa, tous ses cléments dans les meilleures
conditions. Quoi qu’il en soit, la course de l’équi
pe stadiste est à signaler. Avec un peu plus de
chances, elle est susceptible de faire mieux lors
du Championnat interrégional.
Quant à la Section bordelaise, elle joua vraiment,
elle aussi, de malheurs. Non seulement ce club
fut, dimanche, privé des services (le Pradeay,
mais, au surplus. Galouye ne put, en raison de
son état de sauté, faire a course que les suppor
ters de ce club étaient en droit d’attendre de ses
très bonnes qualités.
' le classement *
Vingt coureurs environ prirent le départ et so
livrèrent, pendant toute coursa, une lutte très
ardente. Toutes les places, de la première à la
dernière, furent très âpre ment disputées. Voici
d’ailleurs le classement, ainsi que le temps des
vingt premiers r
1. Eyroiles (CAB), en 54 m. 5S s.; 2. Parenteau
(SB). 55 m. 22 s.; 3. Lalyman (CAB), 56 m. 24 s.;
4 Ducou.rneau (SBUC), 56 m. 41 s.; 5. Laborde
(SBUC), 57 m. 9 s.; 6 Gn.ittanl (SB). 58 m. 12 s.;
7. Labit (CAB), 59 m. 36 s.; 8. S'bercaze (SBUC),
59 m. 38 s.; 9. Lerouge (CAB). 1 h, "s.: 10. Char
les (CAB), 1 h. 29 s.; IL. Sutterlin (SB), 1 h. 31 s.;
12. Magné (CAB), 1 h. 45 s.; 13. Ducla (SBUC).
1 b I m.; 14. Galouye (SB). I h. 1 m. 15 s.;
15. Deroza (SB), 1 h. 1 ni'. 16 s-; 16 Bonnefon
(SBUC), 1 h. i m. 52 s.: 17. Savary (CAB).
1 h 2 m. 19 s ; 18- Bentejac (CAB), i h. 5 m. 4 s.;
19. Cassoni (CAB). 1 h. 5 m. 4 s ; 20 Durbcc (SBUC),
1 h. 6 m. 37 s.; 21. Marchât (SB); 22. Courtade
(SR); 23 Casset (SB).
Par club, le classement s’établit ainsi :
C.A.B.: 1+3 + 7+9 + 10+12 = 42.
S.B.U.C. : 4 + 5+8+13+16 + 17 = 63 *
S B. : 2+6+11+ 14 +15+18 = 66.
En résumé, jolie manifestation sportive qui per
mit de comparer, dans un contraste frappant, la
bonne volonté *des coureurs, et la négligence des
dirigeants régionaux.
A. SAMENAYRE.
SECTION BJJRDSG&LSEraraE .
L’équipe prem ière de ‘rugby de la Section bur-
digalienne allant, dimanche 8 février, jouer sa
dernière partie de championnat à Cadillac, la Com
mission de cross a eu l’heureuse idée de faire Çlis-
puter le championnat du club dans cette même
ville.
Dimanche donc. Pléjous et Pradeau, dont l’ab
sence. dimanche dernier, fut un lourd handicap
pour l’équipe de la Section dans le Championnat
de la Côte-d’Argent, se trouveront très probable
ment aux côtés de leurs camarades.
D’autre part, Galouye, qui, dimanche dernier,
faisait sa réapparition après être resté alité près
de quinze jours, défendra sa chance dans de meil
leures conditions.
La lutte s’annonce donc sévère. Païunteau doit
gagner nettement; mais, derrière lui, les places
d’honneur seront chères entre Guittard. Galouye.
Pradeau, Pléjous, Derozan et Sutterlin.
Rendez-vous de tous les équipiers : gare Saint-
Jean, à G h. 50 du matin. (Sc munir de la carte
de sociétaire.)
— — ■— '■■■■»..■ ^ ■ - -
BOXE : 1
L»a soirée de l’Alhambra
La présence de Ledoux et de Bouzonnie
dans les cordes, avait attiré à l’Alhambra
uno chambrée, où malgré la réduction du
§ rix des places, se trouvaient pas mal de vi
es.
La forme du champion d’Europe n’est pas
celle qu’on nous annonçait. Il relève de ma
ladie et sort de convalescence. Ce n’était pas
les quelques séances d’entraînement qu’il fit
au Wonderland bordelais qui pouvait nous
le montrer « fin prêt ». Son teint n’avait
pas sa belle coloration habituelle, son coup
n’avait pas sa puissance habituelle. Contre
Christian, sa science lui suffisait pour vain
cre. Le Suisse, malgré ses belles qualités et
son courage ne pouvait pas mieux faire. Il
encaissait au corps pendant les 5e et 6e
round, tandis qu’au 7e, la préparation était
terminée, ce furent des crochets courts du
droit qui . l’abasourdissent définitivement.
Ses soigneurs le sauvant du knock-out jetè
rent l’éponge. v
Plus disputé fut certes le contest des poids
mouches, Bouzonnie et Routis. L’ex-cnam-
pion do France croyant sans doute en finir
rapidement ‘du souplo et fin bordelais, atta
qua furieusement et s’aperçut qu’il rencon
trerait plus souvent qu’il ne l’aurait suppo
sé les arrêts du crack do Bouin. L’espoir
d’Académie-Club so montra plus calme et
plus précis, esquivant do splendide façon les
attaques du Parisien. Sans que lo train ne
s’apaise, le choc dura les dix rounds pré
vus et l'arbitre, sous des applaudissements
do la salle, proclama le match nul.
Ep lever de rideau, le Nordiste Battling
Marcot fit piètre figure. Au 2e round, Fer
nand Deschamps, après l’avoir envoyé deux
fois à terre, l’y laissa pour le compte à la
troisième. . *•
C’est un critérium... pour le Bordelais,
car notre champion de France, MarceJ Tho
mas, ne mit que six rounds pour parvenir au
mémo résultat. Avouez quo la tâche des pro
nostiqueurs ost singulièrement compliquée
Sans résultat», Techeney et Paul Des
champs se livrèrent un combat acharné, tan
dis que lo jeurfe Larret avait battu aux
points l’adipeux Noël.
CERCLE ATHLETIQUE BORDELAIS
S îndredi dernier eut lieu au Cercle athlétique
elais, une soirée de boxe très réussie dont
voici les résultats.
Tenon est vainqueur du jeune débutant Mar-
goujat.
Pau, est vainqueur du très courageux Boé.
Laponne, • toujours en progrès, est vainqueur
de Ifayie, qui manque d’ontralnement.
En combat inter-club, Técheney dû C.A.B. fait
match nul avec Noël Boscq, après 4 rounds d un
très joli combat.
I'ournet du C.A.B. et Rustant (écurie Trasbot)
nous donnent l’occasion d’applaudir une belle
exhibition, tout à l’avantage de* Rustant qui domine
par sa supériorité de poids.
En lutte, Esptaut tombe Claverie en 8 minutes.
A remarquer, le beau développement musculaire
du jeune Espiaut, obtenu par la culture physique.
NATATION
EN COTE D’ARCENT
La Commission régionale provisoire de natation
de la Côte-d'Argent, constituée par les délégués du
Bordeaux-Athldtic Club, de la Sectioq burdiga-
henne, du ' Sporting athlétique bordelais et du
B<*rdeaux-Etudiant8-Club invite les clubs ayant
1 intention de pratiquer effectivement la natation
celte saison à envoyer un délégué à la -réunion
nu h |iendra le Jeudi i‘s février, à 20 b. 30 au
café Saint-Projet, placé Saint-Projet, aux tins de
constituer définitivement la Commission régionale
de natation.
Football Association
Devant les filets
Les rencontres du quatrième tour de'la
Coupe de France ont été ardemment dispu
tées et or.t obtenu partout le plus grand suo-
cès. Deux matches se sont joués à Paris : le
premier a vu l’Olympique de Lille triompher
de son hoftionyme de Paris par 2 buts à 1
après une partie très sévère; le second a per
mis à la Générale (tenant de la Coupe) de ;se
qualifier en battant le Gallia par 5 buts à zé
ro. mais il paraît que le score ne donne pas
du tout une physionomie exacte du match et
que la seule différence réelle fut dans la va
leur des shoots, très faibles au Gallia et ex
cellents au contraire chez les Banquiers.
A Rouen, devant plus de .3.0C0 spectateurs,
Clicky élimine le F.C. de Rouen par 1 but.
marqué dans les dernières minutes du match;
au Havre au contraire, le Club visiteur — Le-
vallois — est battu par le onze local qui, me
nant à la lin de la pxœmière mi-temps par 2
à zéro, joue ensuite avec quatre demis et les
Parisiens, malgré de beaux efforts, ne par
viennent qu’une fois à envoyer le ballon dans
les filets du Havre.
A Rennes, ce sont 5.0p0 personnes qui assis
tent à une jolie partie jouée très scientifique
ment et que le Red Star de Paris gagne par
3 buts .à 1; à Laval, victoire également des
Parisiens ,1e Cercle athlétique de Paris, qui
élimine St-Servan de justesse (3 buts à 2); à
Marseille, grosse surprise ! un des leaders du
championnat de Paris, le Racing-Club do
France:, est battu par Cannes par 1 but à
zéro, le RC.F. jouant plus souvent dans lo
camp adverse, mais ses avants oubliant que
si « dominer est bien », marquer est mieux.
Cette victoire de Cannes confirnfe la valeur de
nos équipes régionales puisque le S.B.U.C.,
très incomplet, a réussi à faire match nul
avec ce Club sur son propre terrain. Regret
tons d’autant plus que la 3. F.A. ait forcé nos
représentants à s'éliminer entre eux alors que
tous deux aura eut pu se qualifier pour les
finales.
Ce match V.G.A.M.-Stade a tenu tout l’inté
rêt qu’il promettait; la première mi-temps’ vt
un léger avantage des Stadistes qui jouaient
avec plus de cœur et de vitesse que leurs ad
versaires, mais la remarquable défense de
Garrigue, Huot, et surtout' de Mac-Lellan, em
pêcha les petits avants du S.B.U.C. de voir
leurs efforts récompensés par le gain d’un but.
A la reprise les deux équipes donnaient des
signes de fatigue et d'énervement et j’eus de
suite l’impression que la victoire Réchappe
rait) pas à celui qui marquerait le premier.
Encouragés par un but heureux, les Médo-
cains dominèrent ensuite assez nettement
pendant une dizaine de minutes; c’est sa plus
grande expérience du jeu de coupe en même
temps que les moyens athlétiques bien supé
rieurs de ses avants qui ont assuré à la V.G.-
A.M. une victoire régulière sans dout'e, mais
l’écart des buts ne me semble pas exact et. je
crois qu’un score de 2 à 1 aurait été plus jus
te.
Je ne pourrai du reste mieux faire que de
reproduire les déclartiom cl’un juge compé
tent et impartial, l’arbitre, M. Bchlway. qui
voyait’les deux équipes pour la première’fois ;
il m’a dit textuellement : « l’équipe vite et
scientifique du Stade m’a étonné ; elle a four
ni une partie remarquablement courageuse et
l’on ne peut pas dire que c’est, le meilleur
qui a gagné, car la valeur des deux onze était’
bien égale. Le Stade a montré un jeu plus
varié et plus plaisant; la V.G.A.M plus de
puissance, de roublardise et un meilleur sbou-
ting »; et< se tournant vers Hauret., qui une
fois- de plus avait mené son équipe en grand
joueur et en excellent capitaine, M. Balway
a ajouté : « Votre team ferait, très bonne figu
re dans le championnat de Paris. »
Il ne me reste qu’à, souhaiter très sincère
ment à la V.G.A.M. de container ses succès
dans la grande épreuve, l’équipe a belle allu
re et très capable de se quartier pour la fina
le et peut-être même, de In gagner Ce serait
une utile leçon donnée à nos dirigeants’
gui s’obstinent à. ignorer les énormes progrès
accomplis depuis quelques années par les
Clubs du Sud-Ouest qui, tous, accompagne
ront, de leurs vœux dans le championnat de
France, notre valeureux représentent régio
nal.
Huit clubs restent qualifiés; ce sont :
Quatre de Paris ; la Générale, Glichy. le
C.A.P., et’ le Red-Star.
Quatre de province : l’Olympique Lillois, le
Havre À. Club, Cannes et la Vie au Grand-Air
du Médoc. — Intérim.
La Coupe de France
te Stade passe dansles désors
#
La Vie au Grand Air gagne par 3 buts à zéro
Décidément, le football n’est pas aussi
prodigue de résultats incohérents qu’on s’é
vertue à le dire.
Rappelez-vous la rencontre de ces deux
mêmes^équipes, à un homme près, sui le ter
rain du Stade, pour le premier tour des
championnats de l'a Ligue. Vous retrouvez
un score analogue à celïii de dimanche, une
partie aussi acharnée et des phases ' de jeu
aussi mathématiquement rhytmées.
Je ne me confinerai pas jusqu’à avancer
que ce match fut l’ombre du précédent. Non.
au contraire, je me plais à reconnaître des
progrès sensibles des deux côtés et plus en
core” dans le clan stadiste quo chez les « vert
et bleu )>.
Le score 3 à zéro tendrait à accuser une
supériorité manifeste de l’équipe gagnante,
li n’en est rien. Les Médocains n’ont fran
chement mené la danse que pendant les 25
dernières minutes de jeu. Ce fut d’ailleurs
suffisant pour qu’ils s’attribuent la victoire,
mais moins nette que le résultat Ja leur ac
corde.
Jamais le team shuciste n’avait été îtussi
léger. Le point d’interrogation s'agrippait
à J a question. La finesse et la vitesse du jeu
stadiste pourraient-elles l’emporter sur le
jeu plus lent, mais plus effectif jque pratique
ïa belle équipe physique de la Vie au Grand
Air P lia solution est connue; le score nous
l’indique. Je leste cependant persuade que
si le Stade possédait un seul homme perçant,
celui que les équipes belges, alsaciennes ou
Suisses baptisent « marqueur de buts, — il
pourrait amplifier ses prétentions. Fl aborde
et poursuit de très jolies choses, mais ne
les finit pas
Je me garderai de passer au scalpel tou
tes le 3 phases de la partie. Qu’il me suffise
de dire que la première mi-temps fut celle
des a jaune et noir » dont le jeu se canton
na presque exclusivement sur l’aile remar
quable Lassalle-Delor. Je me dois d’ajouter
qu’elle fut irréprochablement servie par
Hauret et Arnaud. Toutes les tentatives
d’ailleurs très décousues des avants vgamis-
tes vinrent avorter sur uno défense serrée de
Calpéna et de Plault.
A la mi-temps, lo tableau d’affichage sem
ble it marquer les deux onze : zéro à zéro.
Qui marquerait ?
Dès la reprise, co fut au Stade qu’allèrent
les pronostics. Rendant ces 15 minutes, il at
taqua sans trêve, mais Mac Llellan et lo
noueux Huco- imposaient uno barrière infran
chissable. Grâce eux dégagements puissants
de ce dernier, la V.G. porta le jeu chez ses
adversaires. Là, sans commentaire aucun,
je me bornerai à citer un fait d’arbitrage :
le referee ayant sans doute cru voir le kee-
per stadiste faire plus de trois pas aveo le
ballon dans les mains, octrova un coup franc
aux M édocains. Martin-Nandou en fit un
but qui déclancha le feu d’artifice. Les « for-
wards » de la Vie au Grand Air sc mirent à
donner à outrance et a submerger la défense
jauno et noir. La fatigue qui commençait a
intervenir chez les lignes intermédiaires du
S.B.U.C., fut secondée par une vague de dé
couragement. C’est là quo la tactique a aban
donne les avants stadistes, qui auraient dû
se replier et paralyser le service des demis
vgamistes.
Des 50 mètres, Martin-Naudon • partant
seul à toute allure, rentra un superbe but
quo le goal était incapable d’arrêter. Quel
ques instants après, .lourde ayant déplacé
irrégulièrement, Arnaud, clôtura lo score par
un shoot do toute beauté.
Sur lo résultat, V.G.A.M. : 3 buts; S.B.
U.C. : zéro, la fin fut siffléo presque aussi
tôt pàr le Parisien, M.. Bahvay. Son arbitra
ge eut, recueilli l’unanimité des suffrages, si
il avait su s’interdire des tendances tantôt
trop sévères, tantôt trop larges.
Du côté vgamiste, nous avons enregistré
gc uiiôôü au jqu piatiuu eu un. xtuolp » H IUT»
très précieux, n’eut pas ses reprises do volée
aussi heureuses qu'a 1 ordinaire. La ligne in
termédiaire fut meilleure qu’on ne le suppo
sait. Eoyé se montra très actif et à ses cô
tes les frères Gasqueton firent de leur mieux.
Les avants rachetèrent sur la fin, la pénible
impression du début; la souduro est arrivée à
point Martin-Naudon et Hours firent preu
ve d’une forme très brillante Jourde est
l'étoile dont les feux s’éteignent lentement.
Il montra qu’il fallait encore compter avec
lui, surtout pour los ficelles... Garrigue, ju
nior qui remplaçait Rodel n’a pas encore
droit aux galons d’équipier premier. A l’aile
gauche, Ffienne Gasqueton so montra dans
un de ses bons jours.
Chez les éliminés, Aussel défendit ses filets
très consciencieusement. Calpéna à l’arrière
fit un"énorme travail. Insuffisamment secon
dé pç.r Plault, ce dernier ne me parut pas
être à sa place. Les demis furent superi 3 es
surtout Hauret et Arnaud. Monlezun avait
une aile moins dangereuse; il fut bien à sou
affaire.
En avants, Lassalle et Delor sortirent une
admirable partie. Leurs combinaisons gagne
raient cependant à être faites moins sur pla
ce. Au centre, Magne distribua judicieuse
ment le jeu. Impossible de dire qu’il récep
tionna de même. A sa droite, le jeune Pa
quet à l’étoffe d’un joueur do classe; du
poids et l’habitude des grands matches feront
parler do lui. Bourange à l’aile, fournit un
jeu très convenable.
Je conclus en reconnaissant que la Vie au
Grand-Air, pratique mieux le jeu de coupe
que le Stade. Sous ses couleurs, je pens© que
le football bordelais fera bonne figure au
près des grands ténors qui ont pu se main
tenir jusqu’à cet acte.
Pierre VIAUD.
Annonces de matehes
CHAMPIONNATS DE LA LIGUE DU SUD-OUEST
Après un dimanche de repos, la routine nous
conduit a revoir face à face et pour la nième fois,
des équipes que nous connaissons et qui se con
naissent encore mieux.
Demain, c’est à Maucamp-Talence. que la Section
burdi recevra les vgamistes; le s heureux vain
queurs du Stade ne se contenteront sans doute pas
d’un match nul comme il y a trois semaines
Au Bouscat, les Bastidiens souffrant d’une crise
aiguë, ne pourront vraisemblablement pas tenir le
team stadiste aussi brillamment en échec que* lors
des deux rencontres précédentes Je vois Stade
gagner par un écart «de trois buts.
Les équipes secondes se rencontreront sur les
terrains opposés, c’est-à-dire ail Jard pour le match
V.G.A.M.-Section et à Be-nauge-rark pour celui der
la Bastidienne-S.B.u.C. — p. V,
AU BOUSCAT. — Sportîng-Club de la Bastidienne»
contre Stade bordelais U._Club. — Le coup d’en
voi sera donné à 14 h. 30 et les équipes seront :
S.B.U.C. ~_But ; Aussel; — arriéres : Calpéna
Monlezun, Hauret (cap.) Ar-
Bonjean, Benange, Magne, De-
Plault; — demis
naud; — avants
lor, Lassalle.
S.C.B, — But
_ . Forgues; — arrières : Les-
aOtirgues, Castan; 1 — demis : Mazerolies Roci-
pon (cap.), r. Lecier; •— avan^ : Sautéjeàu, La-
lanno. Broquart, M. Lecier.
A MAUCftlYÎPS-TALENGE. — C’©st une belle par
tie en perspective, car toujours, devant le« vga-
nusties Jes burdigaüens sortirent une excellente
ra PP^ IIe qu’une première fois ils batti
rent ies Medocams par 4 buts à 2 et, plus récein-
ÏÏfi’, ^j u i le nul » Attendons-nous à un
i 1 ^ ort dls f )Uté étant donnée la grande valeur
des deux onze.
r ,~T . Se( ' 1 tl0! i \ burdigalienne (3) contre Sporting-
Clut) de la Bastidi^nno (3). ■— Lê5s éGUiDiep 5 » rïe^
deux elubs sont priés do se conformer à leur con-
vocation pour Je terrain où se jouera ce match.
COUPE DE LA COiVHVïSSSîQN
s-if- 1 , !î mUSaP TV ~ G '^' hégiaig contre R.C. boden-
" L 6( I ul P e clu Club athlétique sera com
posée comme suit- : Le Gall, Allègre Naves La
Ss de cb?ritp[ n pu- r aba ,r dos .* Fautous, Èscorne/Ber-
14 ’hemS! au P1 ter?âin eS J0Ueurs sont convoqués à
rnntv# B i USC Qti’ 1 — Le Gll ^ b S" 3 - 1110 ^ houscatais ( 1 )
contie le Stade pessacais ( 1 ).
rnntvo ff h a t pp , es ’ — Le Club gaulois bous-catai s (2)
conti e le Stade pessacais (2). s
* F , loif :^.— Sporting;-Club floiracais ( 1 ) corn
Ou Moulin-d’Ars (1), Belle partie en pers
pective pour le public floiracais. y
IVIATCH AMICAL
/r>fi ,^ aucam P“'Falerice. :— Section burdigalienne
(mixte) recevra l’équipe castraîse.
Résultats de matches
MATCHES AMICAUX
T A Pre M naC \ — Section burdigalienne (2) bal
Jeanue-d Arc de Preignac (1) par 6 buts à 4.
A Maucamp. — Section burdigalienne (4) ba-
feportmg athlétique bordelais (4) par forfait.
_/V.Céidaujcjc. — Section burdigalienne (5) el
Etoile sportive cadaujacaise (1) font match nul.
— Girondins (réserve) battent Etoile sportive ea
daujacaise (1) par 3 buts (Abribat, Gautiaud
Brard), à2.
Au Valion-pessac. — Girondins (2) battent Al
lianoo talençaise (1) par 3 buts à zéro.
— Girondins (3) battent Bons-Gars (4) par 6 à 1
A Bel-Air. — C.A. du Moulin-d’Ar s (2) bat Cenon
Sport, (2) par 9 buts à zéro. Les meilleurs furent
au C.A.M.-A Botelier, Saint-Martin, Gondron
Crampe, JDartigue, Bortaburu et Monge. A Cenon
Taile gauche et l’inter-droit, l’équipe est jeune el
avec un sérieux entraînement, peut très bien faire
Demandes de matehes
FOOTBALL RUGBV
WUon sportive du 8$ génie ( 1 ). avec bonne équipe,
sur terrain adverse, contre indemnité. Tous les
dimanches de libre. Ecrire : Jouvet, caporal-four
rier, 8e génie, Tours (Indre-et-Loire).
Association sportive carde (1 et 2) pour le. 8 cou
rant, sur terrain adversG. Ecrire à M. Bonnecaze,
Compagnie Industrielle de matériel de» transport,
quai de la Souys. Tél. 41-77.
Cercle athlétique bordelais (2) demande matches
avec équipes correspondantes pour les 8 et 15 fé
vrier, Ecrire Charles Bonnaudin, 36 rue Kyrié
Bordeaux.
FOOTBALL ASSOCIATION
Union sportive castraîse (t), sur son terrain,
pour les 15 et 22 février. Ecrire ; René Labat, Cas
tres (Gironde)
Section burdigalienne (2), pour dimanche 8 fé
vrier. En mars, pour ses diverses équipes, à Bor
deaux ou la région. Les secrétaires des clubs dç
Gaint Loubès, Uzès, Artfgues. Langoiran. Audenge
Lacanau, sont particulièrement priés d’écrire. Ré
pondre à M. J. Baudry, 162, cours de l’Argonne.
U.S jarnacaise (l). avec équipes bordelaises Ire
série, sur terrain adverse, contre indemnité.
Ecrire : Secrétariat, 40 bis, rue Gambetta, Jarnac-
(Charente).
DANS LES PATRONAGES
Championnats d’assoeiation
« Première série
Dimanche dernier, le match qui réunissait Arlac-
Spcrts et le Gallia-Bastide a ét.é particulièrement
captivant.
Tour à tour, chaque équipe prenait une avaneo
de points et la Un les trouva à égalité avec 3 buts.
Le jeu fut très actif des deux côtés; la balle vola
plus souvent à l’avantage des Bastidiens, mais la
ligne d’avants, quelque peu modifiée, ne sut pas
calculer suffisamment son effort collectif pour en
retirer un sérieux avantage. Très souvent, les déga
gements de la défense surent trouver le vide fa
vorable dans l’équipe adverse, mais les avants mal
placés, ne surent pas en profiter. Les attaques fu
rent trop Individuelles et manquèrent d'assurance
rapide devant les bois.
Le jeu fut plus précis à Arlac. Les diverses li
gnes. d’attaque et de défense se coordonnèrent plus
clairement pour un résultat collectif. Les assauts,
courts et rapides, se calculèrent souven t aVec un
adroit jugement, quoique parfois attardés par des
feintes trop prolongées. La défense fut d’autant
plus à l’aise que les attaques bastidiennes ne pro
cédaient que par individualités.
— Sur le terrain des Bons Gars, le Chêne de Bè
gles s’est heurté à l’équipe des Bons Gars et le
résultat ne fut favorable aux anciens champions
que par 6 buts à 3.
Les Bons Gars avaient remanié -leurs lignes, et,
malgré la valeur des joueurs, ils ne purent s’impo
ser nettement aux adversaires. Leur jeu resta trop
précipité pour avoir un sage efficacité régulière.
Ils n’ont pas encore retrouvé la brillante formule
d’antan. Les Béglais furent très courageux et leur
persistance lepr valut 3 buts, résultat que bien
peu d’autres équipes obtinrent contre ces mêmes
adversaires.
— Dimanche prochain, dans rJbrôs-midi, le
match le plus Important de la journée sera celui
qui opposera les Coqs Rquges, au Jeu sage mais
lent, et les Bons Gars, ait jeu rapide mais moins
méthodique.
CROSS-COUNTRY
C’est dimanche, a Conon, au château Palmer, que
le Gallia-Bastide fera disputer U coupe TUict-Bret.
CYCLISME
Embrassons-nous, Folleville
Il est piquant do constater qu’on soit arrivé
à un accord à Lyon, Marseille et Nice, villes
où ja polémique fut terrible,des années durant,
entre uvéfistbs et dissidents, et qu’à Bordeaux,
berceau du cyclisme, on doive continuer à se
regarder en cnion de faïence pour en arriver à
tuer le sport citer aux pistards, aux routiers, à
leurs supporters et aux milliers de profanes
que la petite reine a convaincus.
Fidèle à la devise de Y Athlète, « Dit tout ce
qu’il sait » je ne crains pas d’écrire que les
projets d’entente ont échoué, ou plus exacte-
ment*subissent un temps d’arrêt, uuiquement
parce que de part et d’autre des personnalités
« conséquentes » n’ont pas voulu abjurer leur
doctrine qui tient en un seul mot : paraître.
Le remarquable article écrit il y a une quin
zaine dans ces colonnes jfar mon vieil adversai
re et ami Bidon laissait percer entre les lignes
qu’en dernier lieu les « conséquents » d© la
F.C.S.O. auraient été convaincus qu’ils de
vaient s’effacer et qu’ils étaient prêts à démis
sionner; par contre, si j’en juge par les der
niers communiqués uvéfistes (nomination du
Comité départemental et de la Commission d* s
courses) le même geste n’est pas à prévoir de
ce côté do la barricade.
Il m’a été /lit que la mésentente était sur
venue rurtout parce quo les représentants uvé-
fistes s’étaient cantonnés dans l’application des
règlements de Strasbourg qui ne permettaient
pas ceci, ne toléraient pas cela, etc.
Je n’ai jamais été partisan d© tourner les
règlements de l’U.V.F., les anciens, mes arti
cles hebdomadaires de la saison dernière ne
souffraient pas l’équivoque à ce sujet. J’ai pris
connaissance des nouveaux • règlements, ceux
édictés au fameux Congrès do Strasbourg,
mais danc aucun paragraphe je n’ai relevé :
1. Qu’un chef délégué démissionnaire sera
remplacé (j’allais écrire d’autorité) par lo
chef consul;
2. Que 1© Comité départemental sera prési
dé par le délégué du Comité directeur-f
3. Que toute personne ayant à traiter des
questions sportives devra dans chaque départe-
men adresser sa correspondance au délégué du
Comité directeur ;
4. Que 1© Comité départemental siégera régu
lièrement au domicile du ehef délégué.
Or, ces entorses ne viennent-elles pas de se
produire dans la Gironde et- ne sont-elles pas
devenues rapidement officielles ? A quoi rime
cette hâte F • x
Certes, Maurice Martin a dit «avec raison
que le bonhomme Teïïïps n’est pas fait que
pour les records; mais j© crois qu’on a claqué
les portes un peu vite
Mon impression est que l’entente est faisable
et qu’elle se fera. Pour cela une troisième ten.
tative s’impose le plus tôt possible. Que soient
convoqués à cette nouvelle réunion deux repré w
sentants qualifiés de toutes les anciennes Socié_
tés affiliées ou ayant été affiliées à.l’U.V.F. et
à la F.C.S.O., que tout soit remis en jeu, quo
les u conséquents », informateurs ou^ éduca
teurs, veuillent bien rester dans leur rôle, que
les démissions attendues soient spontanément
offertes et je suis persuadé qu’un Comité dé
partemental impartial et un© Commission des
courses compétentes naîtront, en conformité
avec les règlements de Strasbourg et pour ie
plus grand développement du cyclisme que
Bordeaux ne doit pas voir péricliter à l’aurore
des Olympiades d’Anvers.
A. DELPON.
Le paradoxe possible
Lors de la tentative de rapprochement effectuée
ici et qui échoua, la F.G.S.O. demandait surtout à
l’U.Y.F. que le Comité de la Gironde soit constitué
par les délégués des Sociétés d’amateurs.
Or, voici ce que vient de décider le 5£ Congrès d e
l’Union des Sociétés cyclistes lyonnaises et régio
nales :
Le principe d’une entente avec l’U.V.F. sur les
réserves absolues suivantes :
1. Que le Comité du Rhône, à constituer, sera
'exclusivement composé du représentant des indivi
duels du département du Rhône et des représen
tants des Sociétés ayafit fait preuve de vitalité.
2) Que par dérogation expresse aux règlements
de l’U.V.F., les délégués et sous-délégués sportifs
ainsi que les délégués militaires, devront être nom
més par le Comité du Rhône et investis de leurs
fonctions par la Commission sportive de l’U.V.F.
En ce qui la concerne, au cours des derniers
pourparlers, la F.C.S.O. n’a jamais demandé autre
chose et il n’est pas possible que le paradoxe se
produise de voir la même chose acceptée pour une
région et répété^ pour l’autre.
v .Ch. BIDON.
-
ACTUALITÉ
Ducros aîné et les cycles Labor
Je viens de trouver un homme heureux.
Il s’est offert ces jours-ci à ma vue sous
l’aspect d’un respectable commerçant.
Cet homme heureux est Ducros aîné que
dans les milieux cyclistes et sportifs noüs
connaissons tous pour l’avoir vu souventes
foi» à l’ouvrage sur nos pistes régionales et
qui. au retour d’un charmant voyage de deux
aDS que lui'offrit à Salonique notre pater
nel gouvernement, a la bonne fortune de re
présenter la grande firme Labor. ce qui va
lui permettre d’enrichir les éditeurs et autres
Gutenberg du jour.
Ducros aîné, encore qu’il vive sur un petit
pied, car il chausse à peine du 25 de pointu
re a fait les choses en grand.
J’ai pu admirer son petit magasin, véri
table bonbonnière, astiquée comme une gla
ce, et les divers modèles que lui a fait parve
nir la grande firme de N'euilly . *
Depuis la machine route de luxe, en pas
sant par la bicyclette course « Trophée de
France », nantie du cadre Labor spécial, en
cintre, soudé à l’autogène et émaillé au bleu
royal., pour terminer à la machine de dame
gTand luxe et à la motocyclette « moteur Zur-
cher » 2 1/2 HP, la gamme est complète.
Les Labor sont d’une résistance parfaite et
Ducros aîné qui fait également l’accessoire
de cycles, les pneurs, les imperméables, au
résumé tout ce qui touche au vélo est un type
inalin.
Mais j’y pense, si vous voulez vous procu
rer les machines en question, c’est à la place
Pierre-Lafitte, face à la Caisse d'épargne,
çu’il vous faudra aller, au n. 3, c’est là, oui,
c’est là... que vient de s’ouvrir ce stand
élégant.
Le Furet de Athlète »,
Un grand match militaire
LES EQUIPES
Probables. — Arrière : Castex (Dax) ; —
trois-quartis : Cayrefourcq (Tarbes), Lucas
(Nantes), de Laborderie (ltacing), Baquey
(Toulouse); — demis : mêlée. Pitteu (Pau),
ouverture, Bousquet; — avants : Dilienseger
(Racing), Boubée (Biarritz). Harribey (Pau),
Constant (Perpignan), Berrurier (C.A.S.G.);
Dedieu (C.A.S.G.), Auguste (S.C.U.F.), Labey-
rie (Racing).
Possibles. — Arrière : Bedos (Carcassonne;
— trois-quarts : Beyüe, Clère (R.C. châlon-
nais), Gay (C.A.S.G.), Bader (C.A.S.G.); —
— demis : mêlée. Thiercelin (C.A.S.G.), cap.,
ouverture, Condom (Biarritz); — avants : Gav-
raud (Toulouse), Mialletiau, Artigon (Pau),
Levasseur (C.A.S.G ). Bobo (.S.U.F.), Mavie
(Bègles), Clouzet (Pau), Artiguebiret (Lyon).
Tous Jes joueurs ont fait montre d’une forme
excellente. Dès h» début du matrti on eut l’im
pression quo les Probables aillaient facilement
gagner. Il n’en fut rien, et nous assistâmes à
un match de toute beauté. Certaines attaques
du plus pur classicisme, enthousiasmèrent les
spectateurs qui acclamèrent les prouesses de
nos meilleurs joueurs militaires.
• Les avants probables, quoique battus au ta-),
lonnage, dominèrent a la touche, et dans le ieu
ouvert où Constant, Boubée. Uabevrie. se mon
trèrent les meilleurs.
.Chez les Possibles. Gavraud so détacha du
lot il fut, avec Constant, et Boubée, des Proba
bles le meilleur sur le terrain. Couzet, Arti-
gou et Mavié se signalèrent aussi. Chez les de
mis, Condom se montra meilleur que Bouss-
quet. Son adresse et ses départs furent remar
qués. Pitteu. à la mêlée, a été ^léeèrement su
périeur à Thiercelin, qui se démena derrière
uno mêlée battue. En trois-quarts, les Proba
bles diminèrent les Possibles où seul Art.igtie et
Gav, figurent bien. De Labardère Jusqu’à sa
mise hors de combat, fut excellent, ainsi que
Cavrefourcq. Baequey ©t Lucas. Castex fut un
brillant arrière. Le brave Fouette eut à déga
ger dans des moments difficiles, il s’en tira
fort bien: ses arrêts sur l’homme réussirent
chaque fois Bédos plaqua bien, mais il fut
moins heureux sur la balle.
Léon LABARTHE.
Les Tuyaux
du Pipelet
»
Eji passant devant le secrétariat de»
Cadets, j’appris avec regret ffue M. Chavig ;ô
noiYe dévoué correspondant de 1’ « Athlète »,
était atteint de l'encéphalite léthargique ei
c'est pour cette raison que Casteijaloux restt
dans un sommeil profond depuis le matcb
contre le C.A.P. Le docteur Radivoèl et no
tre distingué president, malgré toui’e sa sckn-
ce. n’a pu le réveiller.
!•“ Grimaud, des Cadets de Gascogne, sur
nommé. à juste titre, o le roi de la touche »,
est devenu subitement enragé lors du màtclj
contre Bergerac. R a laissé une dent dans
la cuisse d’un ïroisième ligne adverse. Inutile
de dire que le malheureux a été envoyé: d’ur
gence à l'Institut Pasteur.
Alors que Mc/rphée le tenait presse
dans ses bras. Gauran. capitaine de l’A.S.
fleurantine, vit apparaître, majest eusi et
belle, la déesse de l’Ovale; sourame. elle lui
offrait' la branche de laurier; mais quand no
tre as voulut la saisir, ce»ne fut plus qu une
branche d’épines que lui tendait le diab e I
1-leurance aura bientôt son équipe d’as-
soce ; pour l’instant elle ne possède que le
capitaine qui. toute la 'journée, le ballon sous
le bras, se balade dans les rues pour r crutei
ses dix co-équipiers.
La Section burdigalienne espère prou
ver lYès prochainement q ie sa i ace de 2c
dans le champtonnat dé crdss-counîry de la
Côte d’Argent, diman .he dernier, n’est pas sa
vraie place. Eile était pri' é:*, en efh î. de Pié-
jous et Piadeau, malades, et Galouye, faisait
sa réapparition- après être demeuré aliié près
de quinze jours, nr pouvant a : nsi détendre
vé rii’a blemeni sa chance.
Une pléiade de gentes Cadillacaises dé*
barqua dimanche dernier à Mont-de-M^rsan
(on nous affirma que c'étaient des infirm ères
déléguées pour le mas.-age des vaillants (!!)
guerriers de l’U.A.C., suivie d'une troupe im
posante de bourgeois à Pallure mart : ale, qui
déambulaient fièrement), sous les yeux de
quelques douzaines d’indigènes émerveillés
de leur noble maintien.
Et l'après-midi, chacun fit son devoir
de son mieux !... Pendant que le quinze* sé
lectionné dans Cadillac se faisait battre par
le Stade, les supporters formaient, sur la tou
che, une chorale assez imposante. Sur un
diapason aigu, les infirmières (11)) glapis
saient' : « Aux jambes ! Plaquez aux jam
bes ! >• ; les vieux bourgeois à l’allure martiale
disaient d’un air sombre ; « Oh ! mais ces
drôôôles, ils jouent au-dessus de leur forme ».
■Et à côté, calme et grave, le correspondant
de quelque gazette cadillacaise ph tograph ait
les départs des trois-quarts montois pour ser
vir de preu\ es à l’appui d’un art’icle qu’il
avait, sans nul doute, l’intention d’int tuler :
« Comment ils ont été battus ! »
im- Monsieur Barge, autrefois, quand j’é
tais au vieux lycée, on avait une bonne habi
tude. Quand une équipe scolaire écrivait au
secrétaire des Montagnards, ce monsieur ré
pondait presque toujours. Aujourd’hui ce n’esf
P-ius ça Sans doute vos occupations ne vous
le permettent pas. Alors, un conseil : passez
à quelqu’un le tampon !
Montois, vous n’aurez pas le plaisir de
voir jouer de quelque temps le si baillant
trois-quarts centre Carrère. Il a, paraît-il, une
épaule amochée.
\ l’issue du match L.O. contre E.S.A.,
un cheval harnaché, répondant au nom de
Toutou, s’est égaré. Prière de renseigner dis
crètement le demi de mêlée Poulet, qui passe
ses nuits à battre !a campagne.
Quel est donc ce charmant garçon an
maillot rouge qui, lors du match S.B.U.C.-
B.E.C. se distingua particulièrement comme
pilier : c’est le normalien Ducasse c’est le
Beau !..
Rencontré dans la coqTDcti'e cité âge-
naise, l’ex-Bouton d’Or Labassa, actuellement
à l’Ecole vétérinaire de Toulouse.
Le 29 janvier a été célébré à Agen, le
mariage de l’ex-B.O. Mesplède, avec Mlle Ma
deleine Tissègre. la charmante ,fille du irèï
sportif proviseur du lycée Palissy. Tomes nos
félicitations et nos meilleurs vœux aux deux
époux.
Cœst un gros poil dans la main qu'à
l’élève secrétaire des Cadets. Allons, mon
cher Bourgade, un peu d’énergie si tu veux
devenir secrétaire en chef.
L’U.S. Villeréai en alarme! Jean-René
convole en très justes noces 1 ! Nous lui ex
primons nos vœux de bonheur et le désir de
le voir eiicore avec nous... tout au moins dans
les grandes circonstances. »
Vue, à l’Association des Etudiants,
l’affiche suivante à l’occasion des élections
complémentaires : ci Votez tous pour Dabba-
die et Voulgre, les as du rugby ». Même en
campagne électorale on se fait une gloire d’ê
tre un joueur de rugby et cela réussit, puis->
que le premier nommé a été élu.
A l’occasion d’une rencontre intersco
laire un hebdomadaire, a publié de bien mau
vais vers d’un courageux anonyme. « Un
compte rendu aurait bien mieux fait notre
affaire» murmuraient les lecteurs potaches.
E«ê“ Deux Landais, l’un de Mont-de-Mar-
saxi, l’autre de Rion, se trouvaient en face do
l’Alhambra, dimanche vers 4 heures du ma
tin et comme on leur demandait ce qu’ils fai
saient, l’un deux répondit d’une voix pâteu
se : u Nous attendons le petit jour 1 I! »
Il y a un critique sportif qui fait rire
tous ses lecteurs chaque semaine par son in
compétence et ses erreurs. Réellement il a
tort de parler d’un sujet qu’il ne connaît pas;
il ferait mieux de. s’occuper d’association...
1«“ Et oui, Mme Pitalugue, je'crois quo
le soleil de Lacanau ou alors Jes effluves prin
taniers dos bourgeons do pin, cela n’est pas
salutaire aux équipiers du B.E.C. Quoiquo
Etudiants, attention à l’encéphalite ou...
comme vous le disiez si bien à votre retour...
au revoir et merci.
On dit que Pradeau, le bon copain et
coureur de la Section, étant gravement at
teint ne peut plus faire de cross. Dommage.
Nous lui souhaitons uno prompte guérison.
Avis crossmen ! Le régional so dispu
tera le 22 février et gare aux surprises.
On dit que Bègles, mettra sur pied
d’excellents éléments pour le championnat do
deuxième série, de cross. Avis.
Tous les joueurs de l’E.S. cadaujacaise
envovent leurs félicitations à leur avant con
tre André Routis qui vient de faire match
nul avec l’ancien champion do France Bou-
zonnio ainsi qu’à son manager M- Bouen.
E«~ Avez-vous vu dimanche, à Nérac, ce
« zèbre » remontant le terrain à la poursuite
d'un Néracais portant le ballon ?... C'était
Dcffarges de l’U.S. fuméloise. Il -finit par
rattraper c< sa proie ». M’est avis qu’il était
moins cinq ! ! !...
5«r- Nous apprenons que Derôux, talon
neur du C.A. villeneuvois, vient d’être assez
sérieusement blessé au cours d’un^ entraîne
ment, ses camarades do Fumel lui envoient
leurs meilleurs vœux de prompt rétablisse
ment. ....
Chers amis villeréalais nous^ savons,
nous, quo notre amour-propre est très sensi
ble, que vous êtes heureux dos victoires suc-
'cessives do votre Club; mais M. Bernadet a-
t—j 1 oublie qu’à vaincre sans péril, on triom
phe sans gloire.
Los Cadets de Gascogne envoient
leurs .cordiales félicitations a leur camarade
et ancien co-équipier La vigne. Ils sont heu
reux que la Commission. de Sélectipn ait, tout
de même, fait un si judicieux choix.
Qu’entends-jo au téléphone F on vou
drait sévir en P.A. contre une équipo de pe
tite cité, sous le fallacieux prétexte que ses
supporters ont peu eng.. irlandé un arbitre.
Mais alors que fera-t-on contre les grands
Clubs où semblables choses se sont passées
cette saison ? ?. ? •
C’est le 15 février qu’aura lipu an
Stade Bergeyre le fameux match d’associa
tion Paris-Nord. L’équipe parisienne est for
midable. Que feront les Nordistes dont les re
présentants sont moins connus. F F Le pari
mutuel fonctionne déjà et Paris a la cote.
I«” Sur la route de I ouvie à C-astets. un
cheval file à toute allure. Deux hommes cou
rent derfière, lui criant : « Tou tou / Viens
ici Toutou ! » Mais Toutou a flairé son écurie
natale. . •
Poulet, que nul malheur n’abat, dit alors
à son ami : Que veux-tu mon vieux ? De
Castets à Lamas il n’v a que 10 kilomètres.
J’ai bien fait Paris-Melbourne moi f » Et pen
dant ce temps. Tonton à Rmette mangeait
des crêpes ! .
j p drapeau du Stadoceste est eu berne
depuis dimanche dernier. Voyons, voyons
Messieurs do Tarbes, que ie sache, la neige
pyrénéenne n’est jamais dangereuse l’hiver.
Je vous renvoie pour les ides de mars et avril
aux. monumentales catastrophes qu’entraîna
avec ses avalanches cette neige tassée et
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