Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1924-01-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 janvier 1924 02 janvier 1924
Description : 1924/01/02 (N320). 1924/01/02 (N320).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4558490n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/08/2017
&
y b v
■i -
25 Centimes
T Année. - Numéro 3ÎB
ADMINISTRATION
1, Cours du XXX Juillet
BORDEAUX
PUBLICITÉ
TÉLÉPHONE 26.84
CHÈQUE POSTAL N* 7.180
R. C. BORDEAUX N* 2318 B.
PARAIT LE MERCREDI ET LE VENDREDI Mercredi 2 Janvier 1924
ATHLÈTE
25 Centimes
RÉDACTION
1, Cours du XXX Juillet
BORDEAUX
ABONHEMEHTS
dit tout ce qu'il sait~J Journal bi-hebdomadaire illustré de tous les Sports
Rédacteur en Chef : Henry HOURSIANGOU
SAIT TOUT CE QU’IL DIT
Un an. . . . 15 frs.
L
LA FINALE DU CHAMPIONNAT DE LA COTE D’ARGENT
L’ATHLÈTE
A ses Lecteurs
A ses Abonnés
A ses Collaborateurs
présente ses meilleurs souhaits de nouvel an
Les Étrennes de FATHLÈTE
Ce que nous leur souhaitons : ^
t t
A Emile LATASTE : Un Evangile se
lon saint Paul, pour l’empêcher de
« Trébucher ».
A DON SEYERO : Un cartel avec
Gallo, Maera et Villalta contre six
« cornupètes » de la Camargue.
A H. HOURSIANGOU : Un exem
plaire du « Jugement » du 5 janvier ou
« le Jugement dernier » avec préface et
illustrations de la vallée de « Josaphat »
par René de la Tour de Babyohel dit le
« grand Escogriffe ».
A BERNIS : Le championnat du
monde de saut à la perche.
 GUIOMIE : La sveltesse de Bardet.
A BARDET : L’embompoint de
Guiomie. ^
A PAROT : Un martinet pour les en
fants terribles du Comité de la Côte
d’Argent.
A LAPLACE : Moins de nervosité.
A J. DUMAIL : Un moteur mixte :
gaz et voile.
A BENETRIX : La taille de Paul
Pons.
A REJIMBEAU : La direction du
protocole.
AU D r GUTIERREZ : Un flegme tout
britannique.
A BILLAC : La bénédiction de l’Avi
ron Rayonnais.
A ANDIA : Un déménageur.
A LA COMMISSION D’AMATEU
RISME : La grève des amateurs-mar
rons.
A César TAPIOKA : Eviter la compa
gnie de « Rivoire et Carret » et ne pas
tomber dans « la Lune ».
A Maurice MARTIN : Un coup de
pistolet pour faire partir son « Tryp-
tique ».
A ALONSO : Une vieille revanche.
A BESSE : La sveltesse de Gerval.
A R AFIN (junior) : Jouer dans deux
équipes, à toutes les places à la fois.
A CHOUZENOUX : Une randonnée
chez les Groenlandais.
A L’EMINENCE... NOIRE : Sa statue
en pain d’épices place de la Comédie.
A THALES : Une poule différente
chaque semaine... en variant les séries.
A RAFIN : Sa nomination au poste
de « speaker officiel » au Parc des
Sports et un brevet de chef d’orchestre.
A LA COMMISSION DE SELEC
TION : Un inter-droit... et autre chose
aussi.
A LA L. S. 0. : Le quorum une fois
pour toutes.
A DEAN, d’Angoulême (de la com
mission des arbitres) : Les galons de
sergent-major.
A LAMBERT (du S. C. d’Angoulê
me) : La retraite, son monument à
l’Houmeau et de la célébrité sur les
planches.
A BANEY (entraîneur de la section
de boxe du S. C. A.) : Un championnat.
A REYDY (secrétaire de la J. A. A. et
du district Charentes) : Un stylo auto
matique, une paire de jumelles marines,
des échasses et un klakson.
A VAUZELLE (arbitre officiel) : Un
bouclier et une tenue complète d’agent
de police.
A DEMICHEL (du S. C. A.) : Une
bascule automatique et un régime pour
maigrir.
À MESPLEDE (du S. C. A.) : La sé
lection.
Illflil
IIIIHlIllIfllIIIIHI!
liBlllliaiIllIBlIlliEllMIIlllIBUWlfll
IIBÜBU
METAYER
Stade Rochelais
FIR1N0 MARTELI
U. S. Cognac
MARTY
(S. B. U. C.)
ANDRIEU
Carcassonne
IIHI1I
A SEMPE : Le penthlaton, le déca-
ilon, le 110 m. haies, aux Jeux olym-
iques.
A JEROME : Un peu plus d’assu-
nce.
A JASMIN : La barbe de Landru.
A GARDE : Ses débuts à l’Opéra.
A PICON : Emettre des notés de te-
n’ino.
AU SULTAN SEBEDIO : Gardien d<>
rail.
A Maurice BIRABEN : Un baiser de
lutao.
A JANY : Deux séances du Comité,
ir semaine.
A FARGUES : De3 bigoudis.
A RICARTE : Du saucisson à l’ail,
mme s’il en pleuvait.
A St-GEORGES : De l’eau de rose.
A BRUTUS : L’amité de Gréezaud.
A LANUSSE : L’enthousiasme de
us les arbitres non fédéraux.
A CAZALA : Une bonne leçon au
mousse ».
A H. GASQUETON : Etre l’avocat des
tiateurs.
A E. VALMIER : Etre moins turbu-
at.
A O. LERY : Une couronne tressée
ir Delrieu.
À DANTOU : Un peu plus d’appétit.
A PUJOS : Etre moins bavard.
À LOUBATIE : Mener les Ex-Aqui-
ins au championnat du monde des
Y NE VERS : De Poids long, passer
ds lourd.
HJ BALLON ROND : Le format d’un
ip de lit, en attendant celui d’un ter-
n de football.
^ DUCASSE : De l’esprit jusqu’au
it des... manchettes et la rubrique
Yssoce » au « Canard Enchaîné ».
Y MAC : Encore une séance chez le
ïteur Voronoff.
L DRANCOURT : Un professeur de
mgeons.
Y VALETON : Une bonne d’enfants.
Y BOYE : La publication de son ou-
ige : « Comment on fait match nul.»
Y BLACHON : Qu’il nous réserve en-
•e une petite surprise dans le cours
championnat.
Y ARNAUD : Une sucette pour le te»
■ en souffle.
Y CASTEX i Lee îvnxm ^Àpoîhra»
OPINIONS SPORTIVES
m reiaüoas sportives irmo-MemaMes
Au-dessus : un tenu. — A gauche : les trois -quarts stadistes se préparent à attaquer. —
Au dessous : une touche courte très disputée.
il^liillgllIIlBlIUlBllIIIBimiBUillHlIlIlBillHMlllllüillliBlliiiailllIBIlillSIll
llfllllli»
iiBiuin
A DUCIM (du S. C. A.) : 30 kilos de
moins et une cuirasse.
A BIDOUZÈ : Bloquer tous les pé-
nalties.
A MONTANE : Qu’il rende toutes les
balles qu’il a pris dans le nez.
A DOLEAC : Le sceptre de Mussolini
et l’emploi du système Marconi pour la
transmission des règlements à chaque
départ sur piste d’une course à l’améri
caine.
A ABADIE Cyrille : Des communi
qués, des rapports écrits, partout à foi
son, mais surtout pas d’histoires et enfin
une voix et un souffle puissants lui per
mettant de nommer dans une seule séan
ce les 2.000 coureurs licenciés qu’aura
certainement l’an prochain la Gironde.
A Em.TAURIAC : Une retraite calme
puis, pour réussi la présidence de l’Of
fice international des vélodromes et la
direction de celui de Barsac.
s A G. FARET : N’être vert que par
\ l’émail.
3
A Charles BIDON : Une perruque à
marteaux et devenir membre individuel
de l’U. V. F.
A LA BELETTE DU QUARTIER :
Flairer les pièges tendus.
A HOURDEBAIGT : A l’instar de
l’un des héros de Wells, de ne pas se
transformer en homme invisible lorsque
le S. A. B. a égaré un challenge.
Au Sabiste LABAT : Trois huissiers
à bord de son auto lorsque, sans com
missaire, il suivra les courses de l’U. Y.
F.
A DUBOURG : Le championnat de
France de cross cyclo-pédestre et le
gabarit physique de François Faber.
A DUGÂLAIS : Une 18 HP Claude
Del âge pour suivre les épreuves cyclis
tes de la Gironde.
A Marcel BENASSAC : La présiden
ce du Bordeaux Vélo-Club.
A Roger DUMERCQ : Les jambes de
Fernand.
A Fernand DUMERCQ : La tête de
« Titine ».
A PUJADE : Le songe d’un Bor
deaux-Paris.
A BORDIE : D’être parfois désigné
comme juge à l’arrivée des courses cy
clistes girondines et posséder huit atouts
5 la manille pour F aider à gâgneY.
A MIRASSOU : Etre encore dans 20
ans président d’honnenr de la Pédale
Talençaise puis qu’à cette époque le doc
teur Voronof soit encore de ce monde.
A Charles LANUSSE : « Les amours
de Carmen » et la direction du tandem
vierge.
A Daniel FOURGEAU : Le Grand-
Prix de Bordeaux (vitesse) pour subir
la comparaison avec Poulain.
A Roger LAMAISON : Un bouillon
de culture, celui de « la Tête et les
Jambes », de Desgranges.
A CHADEAU : Le Secret de Choppv.
A ARSICAULT : Une porteuse de
pain.
A Roger LOCHE : Ne pas se faire ap
peler trop souvent Roger par les jolies
petites femmes.
A PINAULT : « La conduite d’un
jeune homme sage ».
A VALMY : Les succès de K( Herman.
A PIQUEMAL : Le classement par
points dans le Tour du Sud-Ouest.
A FONTAN : Le contraire.
A CANTOU : La fin de la poisse.
A BENASSAC senior : « Le gaietés
de l’escadron » et la classe.
A BENASSAC junior : Le prix de la
Progression.
A BEFFARAT : Suivre très attenti
vement pendant toute la saison les con
seils de l’abbé Faret.
A MARTINET : Ne pas prêter son
nom pour se faire battre.
A Roger BALINEAU : Les dix com
mandements du routier.
A Roger HOURSIANGOU : Du nerf
et de la volonté.
A HOURDEBAIGT Fils : Ne pas se
faire faire à la Barbe.
A BARBE : Représenter le Sud-Ouest
aux Olympiades.
A ROUSSET : Un peu plus de con
fiance en soi.
A TAULIS I De bons conseils et une
bonne direction.
A Camille LABORDE : La vitesse
d’une locomotive.
A CHAUVIERES : Cinquante caisses
de chocolat du Planteur ou de Menier
sans prénom pour se substanter dans le
Tour du Sud-Ouest.
A Augustin COSSE : Lâcher tous les
lionceaux grâce aux ailes de son perro
quet.
A Henri DUMOULIN : Le brevet des
mécontents.
A Marcel BEYLAC : De l’équilibre
sur piste, afin de conserver son centre
de gravité.
A BELLIVÏER : La direction des vé
lodromes africains, le championnat du
Sud-Ouest (vitesse), une saison à Paris
et sa licence au S. A. B.
A Raoul SALLES : « Vingt ans
après ».
A Charles PASSET: Oublier son nom.
A Ferdinand FOURGEAU : Le sous-
secrétariat au ministère des finances.
A BARDEAU : Organiser Bordeaux-
Arcachon avec des suiveurs en trams
pIpptTi fnipa
AUX CYCLISTES GIRONDINS : La
garde des challenges.
AU SPORT ATHLETIQUE BORDE
LAIS : Quelques coureurs de banlieue
pour former ses équipes.
AU VELO-CLUB DE VINCENNES :
Le challenge Laplaee.
AU VELO-CLUB LION : Garder dans
son sein tous les coureurs qui montent
Peugeot.
AU BORDEAUX-VELO-CLUB : Ga
gner le challenge Mulot et conserver les
cHXtï?6S*
A LA PEDALE TALENÇAISE :
Quelque reconnaissance envers ses mem
bres fondateurs.
A Paul KOSAKIEWIEZ : La repré
sentation parlementaire aux futurs siè
ges sportifs de la nouvelle Chamnre.
AU S. C. DE LA BASTIDIENNE :
Une section cycliste avec Barthélemy,
Alavoine, Pélissier frères, Girardengo
et Lafon, de Bordeaux.
A Marcel VERDEUN : Au retour du
service une rentrée éblouissante.
A Ferdinand LANNES : De revêtir
un cache-poussière bien blanc lorsqu’il
aidera Chauvières à descendre de ma
chine.
A Georges GIRARDEAU : La prési
dence du Stade Blayais.
A GILLET Charles : Ne plus s’occu
per de rugby.
A Emilien DOUILLET : Moins dé
conseils aux jeuneB joueurs.
A LAVAL Alexandre i RetapIR le
plus ïBt possible les caisses du Stade.
A ROCIPON : Un petit Bingon pour
marcher sur les traces de son papa.
AU S. C. BASTIDIENNE : Ne faire
qu’une bouchée... de Rennes.
AU STADE BORDELAIS : Croquer
les Petits Suisses... et même les grands.
A GROS : Tâcher moyen de faire sou
petit « Nicolas » le 13 janvier.
A FRANCISCAT:Le shoot de Moussa.
A MOUSSA : L’ouverture de Fran
cisent.
A MORA : Rien... puisque son équi
pe vient de battre son éternel adver
saire.
A BAQUET : Le poids d’un Roujean.
A LACROUTZ : Une balle pour lui
tout seul afin que ses adversaires puis
sent s’amuser eux aussi.
A DOUX : Une bonne paire d’arriè
res.
A Roger BARGUES : Une troisième
équipe de rugby au Stade Blayais.
A CHASSAGNE Paul : Un peu moins
d’activité dans la direction de sa section
! cycliste.
j A CARREAU Pierre : Arbitrer moins
> souvent.
A TORRES Roger : Etre nommé ar
bitre officiel.
A CHASSAGNE Marcel : Même sou
hait.
A Maurice HERAUD : Une somme
de dévouement deux fois plus grande.
A Gabriel BELLIARD : Une nouvel
le édition du Livre d’Or du cyclisme,
de l’annuaire de l’I. A. A. F., une moins
volumineuse documentation, une région
blayaise extensible à administrer.
A Louis PIERRON : Vivre dans une
région moins disciplinée.
A Edmond BRUN : Savoir écrire en
temps utile et prendre une décision ra
pide.
A Joseph CHARLASSIER : Quitter
la présidence des Bleuets.
A Robert ARNAUD : Avoir la sym
pathie de J. Maueo.
A Jean MAUCO : Avoir moins de ju-
geotte et cultiver sa voix.
A Albert GOUJON : Quelques dépla
cements de moins.
A Valentin BLOUIN : Etre nommé
vice-consul de l’U. V. F.
A Ferdinand GIRON : Prendre moins
souvent la direction de Blaye.
A Antony PAILLET : Prendre un
train omnibus pour juger une arrivée et
se présenter... après les premiers.
A Armand LAMAUD : Ne plus s’in
téresser au sport.
A Charles PATEDOYE : Savoir na
ger et trouver la voie...
A André DELHOM : Toujours plus
de dévouement à la cause sportive.
A Robert RENE : Un circuit du
Grand-Pierre avec cent partants.
A Pierre BARÏNGOU : Suivre de très
près les réunions sportives.
A Gilbert CASSE : Faire disputer son
circuit annuel à une autre date que la
Pentecôte.
A Adrien RICHARD : Abandonner
son grand drapeau pendant une réunion
rlp rmiTçpQ
A Léon LACOMMERE : Voir son
challenge passer dans de nombreuses
mains.
A Eugène MATHE : Trente ans de
moins.
A Louis CANTALOUBE : Création
d’une section cycliste à Bourg-Sport.
A Firmin ROUDIE : Une grosse sub
vention du Comité local pour l’organi
sation de son circuit.
A DEFFARGES (l’Olympien) : D’ê
tre nommé arbitre fédéral.
A SINSOUT (manager de l’U. S. B.) :
Une bonne chance pour la Promotion.
A LEYDIER : Une superbe limou
sine.
Au Capitaine GARASSE : Des sou
liers à crampons et que le stade de l’U.
S. B. soit recouvert bientôt.
A DUMON (délégué du Stade Langon-
nais) : Une boîte à essais (langonnais)
pour lui servir d’oreiller.
A MOLÏNE (Salomon) : Une paire
d’échasses et un poteau de but.
A PREVOT : Un accordéon... la mu
sique adoucit les mœurs,
A SARAZIN : Une paire de lunettes
pour lui permettre de retrouver la « Jo-
conde ».
A Albert CASTETS : Une tire-lire.
A DARCOS : La victoire sur Poden-
sac.
A Yo CASTETS : Un abonnement
perpétuel au rebouïetfr.
*■——~
Suite des étrennes an prochin numéro
Récemment à Mayence, le Groupe
ment oportu cle Mayence, non atnne a
la reaerauon française de looujun .ojs-
sociauon, a joue et gagne un uuu.cn ue
tootnail association avec, comme auver-
saire, le Sport ISdub Mamz. Ju èjCHo aes
Sports constatait que le matcli avait été
courtoisement disputé entre f rançais et
Allemands, et s en léiicitait.
Distinguons ! Ce n’est pas un vrai
match franco-allemand qui s est joue à
Mayence, mais bien plutôt un match
franco-rliénau, et dans la Rhénanie que
nous occupons pour notre sécurité. Il
suffit d’être un tout petit peu au courant
des rapports actuels des autorités du
Reich avec les différentes commissions
j interalliées de contrôfe qui fonctionnent
de l’autre côté du Rhin pour être cer
tain qu’un match franco-allemand, en
n’importe quel sport, hors des territoi
res occupés, est absolument impossible.
Notre confrère terminait ainsi :
« La constatation qui s’impose, c’est
que le match de Mayence constitue un
rude k.-o. pour nos « bourreurs de crâ
ne » attitrés. Ceux-là nous affirmaient,
hier encore, que nous étions, loin du jour
où les adversaires de l’atroce conflit
mondial pourraient, sans décbainer les
pires, calamités, mesurer leurs forces sur
un terrain de football. Que les vils pro
fessionnels qui trafiquent avec le sport,
comme les mercantis vendent du riz ou
des sardines, acceptent la promiscuité
avec l’adversaire d’hier, passe encore.
Mais des amateurs ? Jamais, ou du
moins pas de si tôt.
» Or, ce sont des purs, de vrais purs,
qui livrèrent aux Boches le pacifique
combat de dimanche. J’aimerais savoir
ce qu’en pensent les oiseaux de mauvais
augure qui ferment les yeux afin de ne
pas voir, et refusent d’utiliser, pour ten
ter l’œuvre de pacification universelle,
l’outil admirable que peut être le
Sport. »
Les « bourreurs de crâne » sont parmi
les rares sportsmen français qui croient
encore que le Sport n’a pas de Patrie.
Nous a-t-on assez affirmé, notamment à
la tribune de la Chambre, en 1914, qu’u
ne guerre était impossible, le parti so
cialiste allemand devant certainement
s’y opposer, décidé au besoin à ne pas
répondre à l’ordre de mobilisation !
Les événements sont-ils déjà si loin pour
qu on ait oublie que les üilemands,toui
les Allemands, se sont tances sans nesi-
tation ni murmure dans ta guerre « frai-
cue et joyeuse » !
Lroire que te sport, en ce qui concer
ne i Allemagne, pourrait être un outil
ne paciücalion, est du même ordre.
Tous les renseignements que nous
avons s’accordent pour démontrer que le
sport allemand est aujourd bui non pas
un outil de pacification, mais bien de
guerre. Toutes tes sociétés de prépara
tion militaire et d’entraînement des ré
serves, interdites par le traité de Versail
les, sont camouflées en sociétés sportives.
Un y enseigne le maniement du fusil, de
J a mitrailleuse, sous prétexte de courir
a pied ou de jouer au football.
Au surplus, on fait du sport entre
gens qui s aiment ou qui s’estiment. At
tendons donc que les Allemands exécu
tent les clauses indulgentes du traité de
Versailles — si nous avions été battus,
nas alliés et nous, on nous aurait fait
payer de toute manière avec autrement
de rigueur — pour parler d’entente
sportive, entre Français et Allemands.
- Il paraît qu’avant le match de Mayen
ce le capitaine de l’équipe allemande a
émis le vœu que les représentants du
sport allemand participassent aux Jeux
olympiques en 1924.
C’est toujours le même tact. Lorsque
j’habitai Hanovre, vers 1885, le profes
seur qui Hospitalisait, moyennant fi
nance, remarquer aimablement le
jour t i f ian Tag » qu’il afait mis
un dra A r açais à ma fenêtre ! La
mentalité dr emands ne change pas.
Ils oublient c,. ils n’ont pas pu faire
flotter le drapeau allemand en 1914 sur
Paris. Ils se contenterai ut,, provisoire
ment, de le déployer* H &ns *
Colombes !
Ah ! non, qu’on ne nous « bourre
pas le crâne », pour employer l’expres
sion de l’anonyme de YEcho des Sports ,
avec la possibilité de voir les Allemands
devenir sincères et loyaux grâce au
sport, instrument de pacification univer-
opllp T
Paul CHAMP.
fÜlü
linilllimilMlllliWIlIttl!
llWllllUi
iiiH!ii!aiii)«m!i
iinuiniHiiiiBiiiUHii
MlltillHIlUIR
Georget GASQUETON GROS
(V. G. A. M.) (S. C. B.)
DUTHIL
(Toctoucau)
LARTIGAU
(Dax).
II1H1IIIHIIIII
Tabules
Silhouette d’escrimeur
Armand ROBERT
Pour ne vous point celer mon opinion à l’en
droit des corridas et du temps où nous les voyons
se dérouler ordinairement, je vous dirai que j’ai
toujours regretté qu’elles ne prolongent leurs
fastes chatoyants pendant l’hiver et, spéciale
ment, pendant les périodes pluvieuses.
Je suis convaincu que la pluie — que la pluie
dans le goût de celle qui dégoutte sur nos crâ
nes depuis près de deux mois! — constituerait
un critérium décisif.
Les courses de taureaux sont généralement
données en France pendant la belle saison.
Je ne puis croire qu’il en est ainsi ordonné
par pur hasard, ou encore dans le but de ne pas
bousculer les calendriers du rugby et du foot
ball.
Il en est ainsi ordonné parce que MM. les
empresarios comptent que le soleil complétera
magnifiquement leur cartel. Effectivement, vous
pouvez vous rendre compte que le mauvais
tmps est considéré comme un empêcheur de
corrider en rond en jetant un regard sur les
tickets d’entrée. Il est spécifié, en effet, sur
ces ticks, « qu’en cas de mauvais temps, la cor
rida sera renvoyée à une date ultérieure ».
L’aficion redoute donc pour ses fastes les nua
ges amoncelés et, surtout l’action par laquelle
ces fâcheux déversent leur contenu sur la tête
du pauvre monde.
La corrida, malgré ses horribles côtés, a d’é
clat ant s mérites. Cependant, comme ces mérites
ne sont pas universellement reconnus, elle a le
soin de s’entourer de toutes les chances possi
bles — e t surtout de s’assurer le brillant con
cours de son glorieux allié, le Soleil,
Mais à jouer ainsi sur le velours — si je puis
dire — pense-t-elle bien s’assurer tous les suf
frages ? Pense-t-elle achever de conquérir ses
derniers ennemis hériditaires■ ?
Je voudrais voir convier par quelque club
taurin de Marseille ou de Nîmes, pour une cor
rida de suerte honorablement servie, un jour
qu’il preuvrait à torrents, des gens connus pour
leurs sentiments anti-tauromachiques, des gens
au cœur sensible et particulièrement, une délé
gation nombreuse de la Société protectrice des
animaux.
Le Cirque serait tranformé par la pluie per
sistante en vivier.... Les toros sembleraient chan
gés en mottes de boue mouvante... Les peones
seraient chaussés de boites... Les services de la
plaça s’effectueraient en barques... Les piques
des cabaileros — et le plus naturellement, n’est-
ce pas, Don Sévero ? —• serviraient de gaffes...
Et le matador « entrerait à matar » un para
pluie dans la main.
Je vous assure que si l’honorable assistance
se retirait, la nuit tombée, pénétrée de la no
blesse du toro, du prestige des toréadors et con
vaincue de la beauté du spectacle ce serait fait
à jamais des querelles et des procès !
Et il ne serait pas besoin, pour assurer les re
cettes futures > de vendre à l’entrée f des pladdi
de petites Ufêdaiïtcs •Pâüve's. à l’effigie dé Saint -
Josué, patrdii dé là ftiÜŸ'dHidchie.
Àrtctfé Àt'tfeMWT.
Débuter à l'âge de 28 ans dans l’art du fleu
ret, puis réussir quelques années plus tard à se
classer au rang des meilleurs tireurs, constitue
une performance sérieuse, décelant dans la per
sonnalité d’Armand Robert deux qualités essen
tiellement remarquables : des dispositions athlé
tiques naturelles et surtout de la volonté . Déve-
oppêes au plus haut point, eles forment la base,
toute ’armature des armes.
Elève du maître eyvier, notre camarade s’est
adonné, presque exclusivement à la pratique du
fleuret, étudié dans toutes ses ressources pour
en posséder rapidement les multiples finesses.
Aussi, son jeu est-il des plus complet, mobile,
actif, jouant logiquement de la mesure. D’autre
part, ses attaques sont à la fois puissantes, ra
pides et allongées. Bon pareur, sa main exercée
accuse, entre autres parades, une certaine prédi
lection aux contres de quarte, qui chez lui joi
gnent à l’à-propos autant l’autorité que de pré
cision dans la riposte.
L réactionne suffisamment à la touche pour assu
rer l’intérêt sportif des beaux assauts; cela, sans
jamais nuire à l’agrément, à la qualité de son
style. C’est ainsi que quelques bons classements
furent réalisés en 1913 et 1914, aux champion
nats de fleuret de la S. E. E. G. Malgré la réelle
valeur de ces résultats, nous n’osons affirmer sa
participation éventuelle aux prochains tournois.
Mais avant toutes choses, notre ami aime l’es
crime pour, l’agrément des belles armes. Ce bon
goût s’unit intimement à une grande expérience
technique qui lui permet de faire utilement par
tie des jurys de championnats, de concours.
C’est ainsi que nous avons eu l’agrément de
le voir dernièrement présider, avec sa compéten
ce coutumière, le premier challenge individuel
et mensuel du Brassard pour juniors, récemtnent
créé par la S. E. E. G. En cette circonstance, Ar
mand Robert témoigna à nos jeunes camarades,
détenteurs de nos espérances sportives, toute la
simpathie, tout l’intérêt mérité par leurs réels
progrès, mis en évidence dans cette captivante
rencontre.
SAINT-GEORGES.
y b v
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Un an. . . . 15 frs.
L
LA FINALE DU CHAMPIONNAT DE LA COTE D’ARGENT
L’ATHLÈTE
A ses Lecteurs
A ses Abonnés
A ses Collaborateurs
présente ses meilleurs souhaits de nouvel an
Les Étrennes de FATHLÈTE
Ce que nous leur souhaitons : ^
t t
A Emile LATASTE : Un Evangile se
lon saint Paul, pour l’empêcher de
« Trébucher ».
A DON SEYERO : Un cartel avec
Gallo, Maera et Villalta contre six
« cornupètes » de la Camargue.
A H. HOURSIANGOU : Un exem
plaire du « Jugement » du 5 janvier ou
« le Jugement dernier » avec préface et
illustrations de la vallée de « Josaphat »
par René de la Tour de Babyohel dit le
« grand Escogriffe ».
A BERNIS : Le championnat du
monde de saut à la perche.
 GUIOMIE : La sveltesse de Bardet.
A BARDET : L’embompoint de
Guiomie. ^
A PAROT : Un martinet pour les en
fants terribles du Comité de la Côte
d’Argent.
A LAPLACE : Moins de nervosité.
A J. DUMAIL : Un moteur mixte :
gaz et voile.
A BENETRIX : La taille de Paul
Pons.
A REJIMBEAU : La direction du
protocole.
AU D r GUTIERREZ : Un flegme tout
britannique.
A BILLAC : La bénédiction de l’Avi
ron Rayonnais.
A ANDIA : Un déménageur.
A LA COMMISSION D’AMATEU
RISME : La grève des amateurs-mar
rons.
A César TAPIOKA : Eviter la compa
gnie de « Rivoire et Carret » et ne pas
tomber dans « la Lune ».
A Maurice MARTIN : Un coup de
pistolet pour faire partir son « Tryp-
tique ».
A ALONSO : Une vieille revanche.
A BESSE : La sveltesse de Gerval.
A R AFIN (junior) : Jouer dans deux
équipes, à toutes les places à la fois.
A CHOUZENOUX : Une randonnée
chez les Groenlandais.
A L’EMINENCE... NOIRE : Sa statue
en pain d’épices place de la Comédie.
A THALES : Une poule différente
chaque semaine... en variant les séries.
A RAFIN : Sa nomination au poste
de « speaker officiel » au Parc des
Sports et un brevet de chef d’orchestre.
A LA COMMISSION DE SELEC
TION : Un inter-droit... et autre chose
aussi.
A LA L. S. 0. : Le quorum une fois
pour toutes.
A DEAN, d’Angoulême (de la com
mission des arbitres) : Les galons de
sergent-major.
A LAMBERT (du S. C. d’Angoulê
me) : La retraite, son monument à
l’Houmeau et de la célébrité sur les
planches.
A BANEY (entraîneur de la section
de boxe du S. C. A.) : Un championnat.
A REYDY (secrétaire de la J. A. A. et
du district Charentes) : Un stylo auto
matique, une paire de jumelles marines,
des échasses et un klakson.
A VAUZELLE (arbitre officiel) : Un
bouclier et une tenue complète d’agent
de police.
A DEMICHEL (du S. C. A.) : Une
bascule automatique et un régime pour
maigrir.
À MESPLEDE (du S. C. A.) : La sé
lection.
Illflil
IIIIHlIllIfllIIIIHI!
liBlllliaiIllIBlIlliEllMIIlllIBUWlfll
IIBÜBU
METAYER
Stade Rochelais
FIR1N0 MARTELI
U. S. Cognac
MARTY
(S. B. U. C.)
ANDRIEU
Carcassonne
IIHI1I
A SEMPE : Le penthlaton, le déca-
ilon, le 110 m. haies, aux Jeux olym-
iques.
A JEROME : Un peu plus d’assu-
nce.
A JASMIN : La barbe de Landru.
A GARDE : Ses débuts à l’Opéra.
A PICON : Emettre des notés de te-
n’ino.
AU SULTAN SEBEDIO : Gardien d<>
rail.
A Maurice BIRABEN : Un baiser de
lutao.
A JANY : Deux séances du Comité,
ir semaine.
A FARGUES : De3 bigoudis.
A RICARTE : Du saucisson à l’ail,
mme s’il en pleuvait.
A St-GEORGES : De l’eau de rose.
A BRUTUS : L’amité de Gréezaud.
A LANUSSE : L’enthousiasme de
us les arbitres non fédéraux.
A CAZALA : Une bonne leçon au
mousse ».
A H. GASQUETON : Etre l’avocat des
tiateurs.
A E. VALMIER : Etre moins turbu-
at.
A O. LERY : Une couronne tressée
ir Delrieu.
À DANTOU : Un peu plus d’appétit.
A PUJOS : Etre moins bavard.
À LOUBATIE : Mener les Ex-Aqui-
ins au championnat du monde des
Y NE VERS : De Poids long, passer
ds lourd.
HJ BALLON ROND : Le format d’un
ip de lit, en attendant celui d’un ter-
n de football.
^ DUCASSE : De l’esprit jusqu’au
it des... manchettes et la rubrique
Yssoce » au « Canard Enchaîné ».
Y MAC : Encore une séance chez le
ïteur Voronoff.
L DRANCOURT : Un professeur de
mgeons.
Y VALETON : Une bonne d’enfants.
Y BOYE : La publication de son ou-
ige : « Comment on fait match nul.»
Y BLACHON : Qu’il nous réserve en-
•e une petite surprise dans le cours
championnat.
Y ARNAUD : Une sucette pour le te»
■ en souffle.
Y CASTEX i Lee îvnxm ^Àpoîhra»
OPINIONS SPORTIVES
m reiaüoas sportives irmo-MemaMes
Au-dessus : un tenu. — A gauche : les trois -quarts stadistes se préparent à attaquer. —
Au dessous : une touche courte très disputée.
il^liillgllIIlBlIUlBllIIIBimiBUillHlIlIlBillHMlllllüillliBlliiiailllIBIlillSIll
llfllllli»
iiBiuin
A DUCIM (du S. C. A.) : 30 kilos de
moins et une cuirasse.
A BIDOUZÈ : Bloquer tous les pé-
nalties.
A MONTANE : Qu’il rende toutes les
balles qu’il a pris dans le nez.
A DOLEAC : Le sceptre de Mussolini
et l’emploi du système Marconi pour la
transmission des règlements à chaque
départ sur piste d’une course à l’améri
caine.
A ABADIE Cyrille : Des communi
qués, des rapports écrits, partout à foi
son, mais surtout pas d’histoires et enfin
une voix et un souffle puissants lui per
mettant de nommer dans une seule séan
ce les 2.000 coureurs licenciés qu’aura
certainement l’an prochain la Gironde.
A Em.TAURIAC : Une retraite calme
puis, pour réussi la présidence de l’Of
fice international des vélodromes et la
direction de celui de Barsac.
s A G. FARET : N’être vert que par
\ l’émail.
3
A Charles BIDON : Une perruque à
marteaux et devenir membre individuel
de l’U. V. F.
A LA BELETTE DU QUARTIER :
Flairer les pièges tendus.
A HOURDEBAIGT : A l’instar de
l’un des héros de Wells, de ne pas se
transformer en homme invisible lorsque
le S. A. B. a égaré un challenge.
Au Sabiste LABAT : Trois huissiers
à bord de son auto lorsque, sans com
missaire, il suivra les courses de l’U. Y.
F.
A DUBOURG : Le championnat de
France de cross cyclo-pédestre et le
gabarit physique de François Faber.
A DUGÂLAIS : Une 18 HP Claude
Del âge pour suivre les épreuves cyclis
tes de la Gironde.
A Marcel BENASSAC : La présiden
ce du Bordeaux Vélo-Club.
A Roger DUMERCQ : Les jambes de
Fernand.
A Fernand DUMERCQ : La tête de
« Titine ».
A PUJADE : Le songe d’un Bor
deaux-Paris.
A BORDIE : D’être parfois désigné
comme juge à l’arrivée des courses cy
clistes girondines et posséder huit atouts
5 la manille pour F aider à gâgneY.
A MIRASSOU : Etre encore dans 20
ans président d’honnenr de la Pédale
Talençaise puis qu’à cette époque le doc
teur Voronof soit encore de ce monde.
A Charles LANUSSE : « Les amours
de Carmen » et la direction du tandem
vierge.
A Daniel FOURGEAU : Le Grand-
Prix de Bordeaux (vitesse) pour subir
la comparaison avec Poulain.
A Roger LAMAISON : Un bouillon
de culture, celui de « la Tête et les
Jambes », de Desgranges.
A CHADEAU : Le Secret de Choppv.
A ARSICAULT : Une porteuse de
pain.
A Roger LOCHE : Ne pas se faire ap
peler trop souvent Roger par les jolies
petites femmes.
A PINAULT : « La conduite d’un
jeune homme sage ».
A VALMY : Les succès de K( Herman.
A PIQUEMAL : Le classement par
points dans le Tour du Sud-Ouest.
A FONTAN : Le contraire.
A CANTOU : La fin de la poisse.
A BENASSAC senior : « Le gaietés
de l’escadron » et la classe.
A BENASSAC junior : Le prix de la
Progression.
A BEFFARAT : Suivre très attenti
vement pendant toute la saison les con
seils de l’abbé Faret.
A MARTINET : Ne pas prêter son
nom pour se faire battre.
A Roger BALINEAU : Les dix com
mandements du routier.
A Roger HOURSIANGOU : Du nerf
et de la volonté.
A HOURDEBAIGT Fils : Ne pas se
faire faire à la Barbe.
A BARBE : Représenter le Sud-Ouest
aux Olympiades.
A ROUSSET : Un peu plus de con
fiance en soi.
A TAULIS I De bons conseils et une
bonne direction.
A Camille LABORDE : La vitesse
d’une locomotive.
A CHAUVIERES : Cinquante caisses
de chocolat du Planteur ou de Menier
sans prénom pour se substanter dans le
Tour du Sud-Ouest.
A Augustin COSSE : Lâcher tous les
lionceaux grâce aux ailes de son perro
quet.
A Henri DUMOULIN : Le brevet des
mécontents.
A Marcel BEYLAC : De l’équilibre
sur piste, afin de conserver son centre
de gravité.
A BELLIVÏER : La direction des vé
lodromes africains, le championnat du
Sud-Ouest (vitesse), une saison à Paris
et sa licence au S. A. B.
A Raoul SALLES : « Vingt ans
après ».
A Charles PASSET: Oublier son nom.
A Ferdinand FOURGEAU : Le sous-
secrétariat au ministère des finances.
A BARDEAU : Organiser Bordeaux-
Arcachon avec des suiveurs en trams
pIpptTi fnipa
AUX CYCLISTES GIRONDINS : La
garde des challenges.
AU SPORT ATHLETIQUE BORDE
LAIS : Quelques coureurs de banlieue
pour former ses équipes.
AU VELO-CLUB DE VINCENNES :
Le challenge Laplaee.
AU VELO-CLUB LION : Garder dans
son sein tous les coureurs qui montent
Peugeot.
AU BORDEAUX-VELO-CLUB : Ga
gner le challenge Mulot et conserver les
cHXtï?6S*
A LA PEDALE TALENÇAISE :
Quelque reconnaissance envers ses mem
bres fondateurs.
A Paul KOSAKIEWIEZ : La repré
sentation parlementaire aux futurs siè
ges sportifs de la nouvelle Chamnre.
AU S. C. DE LA BASTIDIENNE :
Une section cycliste avec Barthélemy,
Alavoine, Pélissier frères, Girardengo
et Lafon, de Bordeaux.
A Marcel VERDEUN : Au retour du
service une rentrée éblouissante.
A Ferdinand LANNES : De revêtir
un cache-poussière bien blanc lorsqu’il
aidera Chauvières à descendre de ma
chine.
A Georges GIRARDEAU : La prési
dence du Stade Blayais.
A GILLET Charles : Ne plus s’occu
per de rugby.
A Emilien DOUILLET : Moins dé
conseils aux jeuneB joueurs.
A LAVAL Alexandre i RetapIR le
plus ïBt possible les caisses du Stade.
A ROCIPON : Un petit Bingon pour
marcher sur les traces de son papa.
AU S. C. BASTIDIENNE : Ne faire
qu’une bouchée... de Rennes.
AU STADE BORDELAIS : Croquer
les Petits Suisses... et même les grands.
A GROS : Tâcher moyen de faire sou
petit « Nicolas » le 13 janvier.
A FRANCISCAT:Le shoot de Moussa.
A MOUSSA : L’ouverture de Fran
cisent.
A MORA : Rien... puisque son équi
pe vient de battre son éternel adver
saire.
A BAQUET : Le poids d’un Roujean.
A LACROUTZ : Une balle pour lui
tout seul afin que ses adversaires puis
sent s’amuser eux aussi.
A DOUX : Une bonne paire d’arriè
res.
A Roger BARGUES : Une troisième
équipe de rugby au Stade Blayais.
A CHASSAGNE Paul : Un peu moins
d’activité dans la direction de sa section
! cycliste.
j A CARREAU Pierre : Arbitrer moins
> souvent.
A TORRES Roger : Etre nommé ar
bitre officiel.
A CHASSAGNE Marcel : Même sou
hait.
A Maurice HERAUD : Une somme
de dévouement deux fois plus grande.
A Gabriel BELLIARD : Une nouvel
le édition du Livre d’Or du cyclisme,
de l’annuaire de l’I. A. A. F., une moins
volumineuse documentation, une région
blayaise extensible à administrer.
A Louis PIERRON : Vivre dans une
région moins disciplinée.
A Edmond BRUN : Savoir écrire en
temps utile et prendre une décision ra
pide.
A Joseph CHARLASSIER : Quitter
la présidence des Bleuets.
A Robert ARNAUD : Avoir la sym
pathie de J. Maueo.
A Jean MAUCO : Avoir moins de ju-
geotte et cultiver sa voix.
A Albert GOUJON : Quelques dépla
cements de moins.
A Valentin BLOUIN : Etre nommé
vice-consul de l’U. V. F.
A Ferdinand GIRON : Prendre moins
souvent la direction de Blaye.
A Antony PAILLET : Prendre un
train omnibus pour juger une arrivée et
se présenter... après les premiers.
A Armand LAMAUD : Ne plus s’in
téresser au sport.
A Charles PATEDOYE : Savoir na
ger et trouver la voie...
A André DELHOM : Toujours plus
de dévouement à la cause sportive.
A Robert RENE : Un circuit du
Grand-Pierre avec cent partants.
A Pierre BARÏNGOU : Suivre de très
près les réunions sportives.
A Gilbert CASSE : Faire disputer son
circuit annuel à une autre date que la
Pentecôte.
A Adrien RICHARD : Abandonner
son grand drapeau pendant une réunion
rlp rmiTçpQ
A Léon LACOMMERE : Voir son
challenge passer dans de nombreuses
mains.
A Eugène MATHE : Trente ans de
moins.
A Louis CANTALOUBE : Création
d’une section cycliste à Bourg-Sport.
A Firmin ROUDIE : Une grosse sub
vention du Comité local pour l’organi
sation de son circuit.
A DEFFARGES (l’Olympien) : D’ê
tre nommé arbitre fédéral.
A SINSOUT (manager de l’U. S. B.) :
Une bonne chance pour la Promotion.
A LEYDIER : Une superbe limou
sine.
Au Capitaine GARASSE : Des sou
liers à crampons et que le stade de l’U.
S. B. soit recouvert bientôt.
A DUMON (délégué du Stade Langon-
nais) : Une boîte à essais (langonnais)
pour lui servir d’oreiller.
A MOLÏNE (Salomon) : Une paire
d’échasses et un poteau de but.
A PREVOT : Un accordéon... la mu
sique adoucit les mœurs,
A SARAZIN : Une paire de lunettes
pour lui permettre de retrouver la « Jo-
conde ».
A Albert CASTETS : Une tire-lire.
A DARCOS : La victoire sur Poden-
sac.
A Yo CASTETS : Un abonnement
perpétuel au rebouïetfr.
*■——~
Suite des étrennes an prochin numéro
Récemment à Mayence, le Groupe
ment oportu cle Mayence, non atnne a
la reaerauon française de looujun .ojs-
sociauon, a joue et gagne un uuu.cn ue
tootnail association avec, comme auver-
saire, le Sport ISdub Mamz. Ju èjCHo aes
Sports constatait que le matcli avait été
courtoisement disputé entre f rançais et
Allemands, et s en léiicitait.
Distinguons ! Ce n’est pas un vrai
match franco-allemand qui s est joue à
Mayence, mais bien plutôt un match
franco-rliénau, et dans la Rhénanie que
nous occupons pour notre sécurité. Il
suffit d’être un tout petit peu au courant
des rapports actuels des autorités du
Reich avec les différentes commissions
j interalliées de contrôfe qui fonctionnent
de l’autre côté du Rhin pour être cer
tain qu’un match franco-allemand, en
n’importe quel sport, hors des territoi
res occupés, est absolument impossible.
Notre confrère terminait ainsi :
« La constatation qui s’impose, c’est
que le match de Mayence constitue un
rude k.-o. pour nos « bourreurs de crâ
ne » attitrés. Ceux-là nous affirmaient,
hier encore, que nous étions, loin du jour
où les adversaires de l’atroce conflit
mondial pourraient, sans décbainer les
pires, calamités, mesurer leurs forces sur
un terrain de football. Que les vils pro
fessionnels qui trafiquent avec le sport,
comme les mercantis vendent du riz ou
des sardines, acceptent la promiscuité
avec l’adversaire d’hier, passe encore.
Mais des amateurs ? Jamais, ou du
moins pas de si tôt.
» Or, ce sont des purs, de vrais purs,
qui livrèrent aux Boches le pacifique
combat de dimanche. J’aimerais savoir
ce qu’en pensent les oiseaux de mauvais
augure qui ferment les yeux afin de ne
pas voir, et refusent d’utiliser, pour ten
ter l’œuvre de pacification universelle,
l’outil admirable que peut être le
Sport. »
Les « bourreurs de crâne » sont parmi
les rares sportsmen français qui croient
encore que le Sport n’a pas de Patrie.
Nous a-t-on assez affirmé, notamment à
la tribune de la Chambre, en 1914, qu’u
ne guerre était impossible, le parti so
cialiste allemand devant certainement
s’y opposer, décidé au besoin à ne pas
répondre à l’ordre de mobilisation !
Les événements sont-ils déjà si loin pour
qu on ait oublie que les üilemands,toui
les Allemands, se sont tances sans nesi-
tation ni murmure dans ta guerre « frai-
cue et joyeuse » !
Lroire que te sport, en ce qui concer
ne i Allemagne, pourrait être un outil
ne paciücalion, est du même ordre.
Tous les renseignements que nous
avons s’accordent pour démontrer que le
sport allemand est aujourd bui non pas
un outil de pacification, mais bien de
guerre. Toutes tes sociétés de prépara
tion militaire et d’entraînement des ré
serves, interdites par le traité de Versail
les, sont camouflées en sociétés sportives.
Un y enseigne le maniement du fusil, de
J a mitrailleuse, sous prétexte de courir
a pied ou de jouer au football.
Au surplus, on fait du sport entre
gens qui s aiment ou qui s’estiment. At
tendons donc que les Allemands exécu
tent les clauses indulgentes du traité de
Versailles — si nous avions été battus,
nas alliés et nous, on nous aurait fait
payer de toute manière avec autrement
de rigueur — pour parler d’entente
sportive, entre Français et Allemands.
- Il paraît qu’avant le match de Mayen
ce le capitaine de l’équipe allemande a
émis le vœu que les représentants du
sport allemand participassent aux Jeux
olympiques en 1924.
C’est toujours le même tact. Lorsque
j’habitai Hanovre, vers 1885, le profes
seur qui Hospitalisait, moyennant fi
nance, remarquer aimablement le
jour t i f ian Tag » qu’il afait mis
un dra A r açais à ma fenêtre ! La
mentalité dr emands ne change pas.
Ils oublient c,. ils n’ont pas pu faire
flotter le drapeau allemand en 1914 sur
Paris. Ils se contenterai ut,, provisoire
ment, de le déployer* H &ns *
Colombes !
Ah ! non, qu’on ne nous « bourre
pas le crâne », pour employer l’expres
sion de l’anonyme de YEcho des Sports ,
avec la possibilité de voir les Allemands
devenir sincères et loyaux grâce au
sport, instrument de pacification univer-
opllp T
Paul CHAMP.
fÜlü
linilllimilMlllliWIlIttl!
llWllllUi
iiiH!ii!aiii)«m!i
iinuiniHiiiiBiiiUHii
MlltillHIlUIR
Georget GASQUETON GROS
(V. G. A. M.) (S. C. B.)
DUTHIL
(Toctoucau)
LARTIGAU
(Dax).
II1H1IIIHIIIII
Tabules
Silhouette d’escrimeur
Armand ROBERT
Pour ne vous point celer mon opinion à l’en
droit des corridas et du temps où nous les voyons
se dérouler ordinairement, je vous dirai que j’ai
toujours regretté qu’elles ne prolongent leurs
fastes chatoyants pendant l’hiver et, spéciale
ment, pendant les périodes pluvieuses.
Je suis convaincu que la pluie — que la pluie
dans le goût de celle qui dégoutte sur nos crâ
nes depuis près de deux mois! — constituerait
un critérium décisif.
Les courses de taureaux sont généralement
données en France pendant la belle saison.
Je ne puis croire qu’il en est ainsi ordonné
par pur hasard, ou encore dans le but de ne pas
bousculer les calendriers du rugby et du foot
ball.
Il en est ainsi ordonné parce que MM. les
empresarios comptent que le soleil complétera
magnifiquement leur cartel. Effectivement, vous
pouvez vous rendre compte que le mauvais
tmps est considéré comme un empêcheur de
corrider en rond en jetant un regard sur les
tickets d’entrée. Il est spécifié, en effet, sur
ces ticks, « qu’en cas de mauvais temps, la cor
rida sera renvoyée à une date ultérieure ».
L’aficion redoute donc pour ses fastes les nua
ges amoncelés et, surtout l’action par laquelle
ces fâcheux déversent leur contenu sur la tête
du pauvre monde.
La corrida, malgré ses horribles côtés, a d’é
clat ant s mérites. Cependant, comme ces mérites
ne sont pas universellement reconnus, elle a le
soin de s’entourer de toutes les chances possi
bles — e t surtout de s’assurer le brillant con
cours de son glorieux allié, le Soleil,
Mais à jouer ainsi sur le velours — si je puis
dire — pense-t-elle bien s’assurer tous les suf
frages ? Pense-t-elle achever de conquérir ses
derniers ennemis hériditaires■ ?
Je voudrais voir convier par quelque club
taurin de Marseille ou de Nîmes, pour une cor
rida de suerte honorablement servie, un jour
qu’il preuvrait à torrents, des gens connus pour
leurs sentiments anti-tauromachiques, des gens
au cœur sensible et particulièrement, une délé
gation nombreuse de la Société protectrice des
animaux.
Le Cirque serait tranformé par la pluie per
sistante en vivier.... Les toros sembleraient chan
gés en mottes de boue mouvante... Les peones
seraient chaussés de boites... Les services de la
plaça s’effectueraient en barques... Les piques
des cabaileros — et le plus naturellement, n’est-
ce pas, Don Sévero ? —• serviraient de gaffes...
Et le matador « entrerait à matar » un para
pluie dans la main.
Je vous assure que si l’honorable assistance
se retirait, la nuit tombée, pénétrée de la no
blesse du toro, du prestige des toréadors et con
vaincue de la beauté du spectacle ce serait fait
à jamais des querelles et des procès !
Et il ne serait pas besoin, pour assurer les re
cettes futures > de vendre à l’entrée f des pladdi
de petites Ufêdaiïtcs •Pâüve's. à l’effigie dé Saint -
Josué, patrdii dé là ftiÜŸ'dHidchie.
Àrtctfé Àt'tfeMWT.
Débuter à l'âge de 28 ans dans l’art du fleu
ret, puis réussir quelques années plus tard à se
classer au rang des meilleurs tireurs, constitue
une performance sérieuse, décelant dans la per
sonnalité d’Armand Robert deux qualités essen
tiellement remarquables : des dispositions athlé
tiques naturelles et surtout de la volonté . Déve-
oppêes au plus haut point, eles forment la base,
toute ’armature des armes.
Elève du maître eyvier, notre camarade s’est
adonné, presque exclusivement à la pratique du
fleuret, étudié dans toutes ses ressources pour
en posséder rapidement les multiples finesses.
Aussi, son jeu est-il des plus complet, mobile,
actif, jouant logiquement de la mesure. D’autre
part, ses attaques sont à la fois puissantes, ra
pides et allongées. Bon pareur, sa main exercée
accuse, entre autres parades, une certaine prédi
lection aux contres de quarte, qui chez lui joi
gnent à l’à-propos autant l’autorité que de pré
cision dans la riposte.
L
rer l’intérêt sportif des beaux assauts; cela, sans
jamais nuire à l’agrément, à la qualité de son
style. C’est ainsi que quelques bons classements
furent réalisés en 1913 et 1914, aux champion
nats de fleuret de la S. E. E. G. Malgré la réelle
valeur de ces résultats, nous n’osons affirmer sa
participation éventuelle aux prochains tournois.
Mais avant toutes choses, notre ami aime l’es
crime pour, l’agrément des belles armes. Ce bon
goût s’unit intimement à une grande expérience
technique qui lui permet de faire utilement par
tie des jurys de championnats, de concours.
C’est ainsi que nous avons eu l’agrément de
le voir dernièrement présider, avec sa compéten
ce coutumière, le premier challenge individuel
et mensuel du Brassard pour juniors, récemtnent
créé par la S. E. E. G. En cette circonstance, Ar
mand Robert témoigna à nos jeunes camarades,
détenteurs de nos espérances sportives, toute la
simpathie, tout l’intérêt mérité par leurs réels
progrès, mis en évidence dans cette captivante
rencontre.
SAINT-GEORGES.
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